Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:04Lundi 2 décembre 2024,
00:00:06bord du Nile Live n°1549 sur CNews,
00:00:091re chaîne Info de France.
00:00:11Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:13A la une, il y a des décisions qui valent des heures de discours
00:00:16sur ce que la France est en train de devenir
00:00:18et ce qui s'est passé à Lens est sans doute très symbolique.
00:00:22A 3 semaines de Noël, des profs et des responsables d'école
00:00:26ont été rappelés à l'ordre pour avoir proposé aux élèves
00:00:28de travailler autour du calendrier de l'Avent.
00:00:31Une tradition qui gêne certains, visiblement,
00:00:33à un calendrier qui aurait une connotation trop religieuse,
00:00:37selon certains à l'Education nationale.
00:00:39Écoutez bien ce qu'ils écrivent.
00:00:41Aucun élève ne doit être confronté à un calendrier de l'Avent
00:00:44dans le cadre scolaire.
00:00:46Voilà donc la priorité dans les écoles.
00:00:48Ce n'est ni la sécurité, ni l'apprentissage de la lecture,
00:00:51ni le manque de profs, c'est le calendrier de l'Avent.
00:00:54On va en parler dans un instant.
00:00:57La politique avec la censure, elle s'est pliée.
00:01:00Voilà ce qu'a dit Jordan Bardella ce matin
00:01:02chez nos confrères de RTL.
00:01:03Sauf miracle, le RN va voter la censure
00:01:06et donc faire tomber le gouvernement de Michel Barnier.
00:01:10À partir du moment où Michel Barnier poursuit la politique
00:01:13d'Emmanuel Macron, le RN censura évidemment ce gouvernement.
00:01:17La réponse est oui, vous allez censurer et faire tomber le gouvernement ?
00:01:20La réponse est oui, le RN actionnera le mécanisme du vote de la censure.
00:01:27Sauf évidemment, miracle de dernière minute,
00:01:29si Michel Barnier venait à revoir sa copie d'ici 15 heures.
00:01:32Mais j'ai peu d'espoir qu'il soit touché par la grâce,
00:01:34étant entendu que nous avons été sciemment ignorés
00:01:37et méprisés depuis plusieurs mois.
00:01:38Que l'intégralité des propositions que nous avions faites,
00:01:41pas par caprice, mais parce que nous avons réalisé 11 millions de voix
00:01:44lors des dernières élections législatives.
00:01:47Que je suis à la tête d'une famille politique
00:01:48pour laquelle les Français ont le plus voté lors des dernières élections.
00:01:52Et quand je vois que tout ce que nous avons proposé
00:01:54dans l'intérêt des Français, tous les amendements
00:01:56que nous avons déposés ces dernières semaines,
00:01:58c'est vrai sur le budget, mais c'est aussi vrai lorsque nous proposons
00:02:01le rétablissement des peines planchers, l'expulsion systématique
00:02:05des délinquants et féminins étrangers,
00:02:08tout a été sciemment méprisé, ignoré.
00:02:12Voilà, et nous allons y revenir là encore, bien évidemment.
00:02:15La politique toujours avec Manuel Bompard,
00:02:17député de la France Insoumise, qui était hier invité de CNews Europe 1
00:02:21pour expliquer ses positions, en particulier sur l'immigration.
00:02:25Et il a dit, sans ambiguïté, il faut régulariser
00:02:28tous les travailleurs sans papier.
00:02:30Pour lui, cela ne fait aucun doute, malgré le nouvel appel d'air
00:02:33que cela pourrait provoquer.
00:02:35Je peux vous dire quelle est la position du programme
00:02:37que nous avons défendu ensemble, c'est la régularisation
00:02:40des travailleuses et des travailleurs sans papier
00:02:42et d'un certain nombre de personnes, par exemple des parents
00:02:45qui ont des enfants scolarisés à l'école.
00:02:47Oui, dans ce cas-là, je pense qu'on doit sortir
00:02:50de cette forme d'hypocrisie, c'est-à-dire que vous avez aujourd'hui
00:02:52des gens en France qui travaillent, qui ont un emploi,
00:02:55qui ont un contrat de travail, qui payent des cotisations
00:02:58mais qui n'ont pas les papiers.
00:03:00Je trouve ça juste stupéfiant.
00:03:02Donc oui, je pense qu'il faut sortir de cette situation d'hypocrisie
00:03:05et régulariser l'ensemble des travailleuses et des travailleurs sans papier.
00:03:08Alors, que faut-il en penser ?
00:03:10On va en débattre dans cette émission.
00:03:12François Ruffin, lui, a provoqué la colère des Insoumis
00:03:15en refusant d'employer le mot « génocide »
00:03:17à propos de ce qui se passe à Gaza.
00:03:19Il dénonce la violence, la mort des civils,
00:03:20mais estime que cela n'est pas un génocide.
00:03:22Tout cela s'est fait sur le plateau de l'humanité
00:03:25et vous imaginez bien qu'à gauche, ça ne passe pas, mais alors pas du tout.
00:03:29Pourquoi est-ce que vous ne parlez pas de génocide
00:03:31pour ce qui se passe à Gaza ?
00:03:33Je considère qu'est-ce qu'il va y avoir
00:03:36une extermination des Palestiniens ?
00:03:40Non, ce n'est pas ça le sujet.
00:03:42En revanche, ce qu'il y a,
00:03:46c'est une volonté de destruction de la société palestinienne,
00:03:49de destruction de sa culture.
00:03:51Et du peuple aussi.
00:03:53Oui, de destruction de son peuple
00:03:55en le faisant éclater en différents lieux.
00:03:59Il y a une volonté, non pas d'extermination le génocide,
00:04:03pour moi, ça signifie l'extermination de tous les habitants.
00:04:07Heureusement, on n'en est pas là.
00:04:09Maintenant, de dire que, de manière constante,
00:04:11parce que vous dites ce qu'on n'a pas dit,
00:04:13ce qu'on dit de manière constante,
00:04:15c'est que c'est le feu immédiat,
00:04:17et évidemment, nous sommes pour un État palestinien,
00:04:20et évidemment, nous sommes pour la fin de la livraison d'armes à Israël.
00:04:23Évidemment, nous sommes pour que l'UNEROI
00:04:26puisse faire son travail sur place.
00:04:29Toutes les grandes institutions parlent aujourd'hui
00:04:31d'un risque de génocide.
00:04:32Ils disent qu'il y a une possibilité de génocide.
00:04:35Même Dominique de Villepin en parle.
00:04:37Le génocide est là.
00:04:39Et donc, en disant, nous citons l'ONU,
00:04:41quand l'ONU parle de génocide, nous citons l'ONU,
00:04:43quand il dit qu'il y a la possibilité d'un génocide qui arrive,
00:04:46on cite l'ONU quand l'ONU dit
00:04:49que c'est une situation apocalyptique qui se déroule à Gaza.
00:04:52Maintenant, je pense que le sujet, ce n'est pas dans la sémantique.
00:04:55Alil, le cinéma, l'univers, refuse d'accueillir en janvier prochain
00:04:59une cérémonie d'hommage aux attentats de Charlie Hebdo.
00:05:02Dans un premier temps, le cinéma avait accepté,
00:05:04mais marche arrière, évoquant, je cite,
00:05:06des dessins ambigus et des problèmes de sécurité.
00:05:10Dans le programme initial, un film devait être diffusé
00:05:13sur la plaidoirie de Richard Malka,
00:05:15l'avocat du journal.
00:05:17Des dessins de Charles assassinés lors de l'attentat
00:05:19devaient être exposés.
00:05:21Dans un communiqué, l'organisateur, le printemps républicain,
00:05:24condamne cette décision.
00:05:26Le conseil d'administration de l'univers réuni le jeudi 21 novembre
00:05:29a finalement refusé l'événement
00:05:31au motif que ce film et ses dessins seraient tendancieux.
00:05:34Tendancieux, les dessins de Charles,
00:05:36tendancieuse, la plaidoirie de Richard Malka.
00:05:38Dans un communiqué, le cinéma, l'univers, se défend
00:05:41et évoque des raisons administratives.
00:05:42Selon lui, le printemps républicain n'est pas
00:05:45une association adhérente du cinéma
00:05:47et sa demande de dérogation a été refusée.
00:05:50Il évoque également des questions de sécurité.
00:05:53Sa référente eau de France entendait inviter plusieurs intervenants
00:05:56vivant sous protection policière constante,
00:05:59nécessitant un service d'ordre et de sécurité
00:06:01que le cinéma, l'univers, n'est pas en mesure d'assumer.
00:06:04A Cannes, cette fois, un père de famille a été agressé au couteau.
00:06:08Ça s'est passé samedi soir.
00:06:10Il voulait simplement défendre sa fille de 7 ans
00:06:13qui était en train d'être bousculée à la patinoire.
00:06:16Deux mineurs ont été interpellés.
00:06:18Samedi soir, 22h, à la patinoire du marché de Noël de Cannes,
00:06:22une fillette de 7 ans se fait bousculer.
00:06:25Son père s'interpose.
00:06:27Peu de temps après, le père de la fillette est agressé
00:06:30à larmes blanches par un groupe de jeunes.
00:06:32De nombreux jeunes, mineurs pour la plupart,
00:06:36lui sont tombés dessus et l'ont blessé à coup de couteau.
00:06:39Il a été hospitalisé.
00:06:41On a pu interpeller deux mineurs dans la foulée très rapidement.
00:06:45Une enquête a été ouverte par le parquet de Grasse
00:06:48pour violences avec arme.
00:06:50Dans la région, ces faits sont loin d'être inédits.
00:06:53C'est malheureusement très fréquent sur toute la zone.
00:06:56Je connais bien la zone sud.
00:06:58Dans cette région, il n'y a aucun endroit
00:07:01où aujourd'hui, on peut dire qu'il ne se passera rien.
00:07:04Ce qui est fréquent, ce sont toutes ces agressions à coup de couteau.
00:07:09Très facilement, pour pas grand-chose.
00:07:11Face aux vols, home-jackings et autres agressions à domicile,
00:07:14une constatation, les digicodes ne sont plus efficaces.
00:07:17On donne ces codes aux livreurs de colis,
00:07:19aux livreurs de repas, aux employés pour des travaux.
00:07:22Résultat désormais, ce code est tout sauf confidentiel.
00:07:26Sécuriser l'entrée de son immeuble avec un digicode
00:07:29n'est finalement pas suffisant.
00:07:31En moyenne, un appartement enregistre 3 visiteurs par semaine,
00:07:34livreurs, infirmiers ou encore ouvriers.
00:07:36Pour un immeuble moyen de 20 logements,
00:07:38cela représente plus de 3000 visiteurs chaque année
00:07:41qui ont alors accès au code d'entrée de votre immeuble.
00:07:43Un chiffre peu rassurant dans une ville comme Paris
00:07:45où le recours à la livraison a explosé ces dernières années.
00:07:48Un digicode, ça va retarder l'entrée, mais ça n'annule rien.
00:07:52Déjà, nous, on ne le changeait plus régulièrement.
00:07:55Là, ça fait 4 ans qu'on ne nous l'a pas changé.
00:07:58Je ne sais pas c'est quoi l'alternative.
00:08:00Un interfan ?
00:08:02Selon les résultats d'une étude qui va à l'assistem,
00:08:0465% des Français jugent le code d'accès classique
00:08:07comme inefficace contre les intrusions
00:08:09et 69% d'entre eux ne se sentent pas du tout protégés.
00:08:12Et puis, direction Compiègne,
00:08:14pour lutter contre les barrages sur les routes
00:08:16montées par les dealers avec des poubelles
00:08:18pour empêcher l'accès aux cités,
00:08:20la ville a décidé de ramasser les poubelles plus tôt.
00:08:22Vous l'avez compris, c'est la ville qui s'adapte aux dealers
00:08:25et pas l'inverse, mais c'est toujours mieux que rien.
00:08:28Dans ce quartier de Compiègne,
00:08:30les poubelles sont utilisées comme barrages par les dealers
00:08:33afin de bloquer l'accès aux forces de l'ordre.
00:08:36Une situation qui exaspère les habitants.
00:08:38On n'est pas sécurisés, quoi.
00:08:40Tu as des problèmes, tu veux sortir, tu ne peux pas sortir.
00:08:43Une personne, s'il vient de loin pour venir te voir,
00:08:45il ne peut pas entrer chez toi parce que c'est barré.
00:08:48J'ai peur pour moi, j'ai peur pour mes enfants,
00:08:50j'ai peur pour mes maris, pour mes frères.
00:08:52Depuis juin, 4 quartiers de la ville
00:08:54expérimentent le ramassage anticipé des ordures ménagères.
00:08:57Désormais, les poubelles sont collectées le matin
00:09:00entre 9h et 11h30.
00:09:02Une solution qui soulage les riverains exaspérés,
00:09:05mais les dealers trouvent déjà d'autres mobiliers urbains
00:09:07pour barrer la route.
00:09:08Les grilles que vous voyez là,
00:09:10qui sécurisent le périmètre des travaux,
00:09:12c'est les nouveaux grilles qui sont utilisées
00:09:14dans le cadre, effectivement,
00:09:16pour fermer l'accès aux forces de l'ordre
00:09:18ou en tout cas à des personnes étrangères
00:09:20autour des points de deal.
00:09:22Une solution qui n'est donc pas pérenne.
00:09:24Pour lutter contre le trafic de drogue,
00:09:26le maire de la commune demande une réponse politique.
00:09:28Allez, comme tous les jours,
00:09:29les tops et les flops d'audience de ce week-end,
00:09:31c'est avec Mister Audience, Agnès Kévin.
00:09:33Va-t'en !
00:09:37Vendredi soir, nouveau carton
00:09:38pour la série de France de Astrid et Raphaël,
00:09:40qui n'a plus approuvé son succès
00:09:42à près de 4,5 millions.
00:09:44Avec son jeu 10 sur 10,
00:09:46Combien tu te mets, t'es fin et deuxième
00:09:48et loin derrière en faisant 2 millions de moins.
00:09:50Belle soirée pour Arte,
00:09:51qui décroche la troisième place du podium
00:09:53à 1,5 million de personnes
00:09:54devant le film Je ne me laisserai plus faire,
00:09:56suivi d'M6 et le film Jungle Cruise,
00:09:58qui est faible à seulement 1,2 million.
00:10:00A noter que le prême du Téléthon sur France 3
00:10:03s'est effondré à seulement 800 000.
00:10:06Samedi soir, c'est France 3
00:10:08qui a une nouvelle fois décroché la première place
00:10:10avec la série Le Voyageur,
00:10:12et à noter qu'il s'agissait d'une rediffusion.
00:10:14La Star Academy est à la deuxième place sur TF1
00:10:17et affiche une baisse d'audience
00:10:18en passant sous les 3 millions à 2,8 millions.
00:10:20M6 a décidément toujours du mal à s'imposer.
00:10:23Le samedi soir,
00:10:24le lancement de sa nouvelle série policière Irrational
00:10:27est faible à seulement 1,5 million.
00:10:28Quant au Téléthon sur France 2,
00:10:29il s'est encore retrouvé en difficulté
00:10:31et n'a pas dépassé le million.
00:10:33En étant même battu par Arte
00:10:34et Indoc sur Notre-Dame,
00:10:36mais aussi par Echevebel sur France 5,
00:10:38le Téléthon a récolté cette année
00:10:39près de 80 millions d'euros de promesses de dons
00:10:42en légère baisse par rapport à l'année précédente.
00:10:46Et un soir, et comme chaque semaine,
00:10:47c'était la soirée ciné du dimanche
00:10:49et c'est TF1 qui l'a remporté
00:10:51et haut la main face à France 2.
00:10:53Avec le film Ticket to Paradise,
00:10:54la une a frôlé les 4 millions
00:10:57tandis que la deux a fait quasiment moitié moins
00:10:59avec Goliath.
00:11:00France 2 n'est d'ailleurs arrivée
00:11:01que quatrième du classement
00:11:03en étant battue non seulement
00:11:04par les enquêtes de Vera sur France 3
00:11:06et Capital sur M6
00:11:08qui ont réalisé des scores corrects.
00:11:09Mister Audience vous dit à demain.
00:11:12Allez, je vous présente mes invités
00:11:13qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:11:15Mathieu Vallée, bonjour.
00:11:16Merci d'être avec nous, député européen,
00:11:18porte-parole du Rassemblement National.
00:11:20Laurence Ayé, bonjour.
00:11:21Merci également d'être là,
00:11:22chroniqueuse politique.
00:11:23Alexis Isard, bonjour.
00:11:24Ex-député, secrétaire générale
00:11:26Renaissance de l'Essen.
00:11:27Et puis Slimane Terra.
00:11:28Bonjour.
00:11:29Merci également d'être avec nous
00:11:30et CIS président
00:11:31du Groupement d'Innovation Sociétale et Territoriale.
00:11:34Dans un instant, on va parler de politique.
00:11:36Bien sûr, on va parler de Michel Barnier.
00:11:38Mais je voulais qu'on commence
00:11:39avec cette affaire du calendrier de l'Avent.
00:11:41Alors pourquoi ce n'est pas très important,
00:11:42me direz-vous,
00:11:43mais c'est assez symbolique
00:11:44de ce qui se passe dans la société d'aujourd'hui.
00:11:46Vous le savez, ça se passe à Lens
00:11:48et c'est très symbolique
00:11:50puisqu'à trois semaines de Noël,
00:11:51des profs et des responsables d'école
00:11:53ont été rappelés à l'ordre
00:11:55pour avoir osé parler du calendrier de l'Avent
00:11:58en classe.
00:11:59Le rappel des faits.
00:12:01C'est dans un courrier de l'Inspection de l'Éducation Nationale
00:12:04que certaines écoles dans Lens ont reçu un rappel
00:12:06sur l'interdiction du calendrier de l'Avent.
00:12:09Un courrier qui a fait réagir certains élus,
00:12:11notamment le président de la région des Hauts-de-France,
00:12:14Xavier Bertrand,
00:12:15qui a fait part de son indignation sur les réseaux sociaux.
00:12:18C'est incompréhensible à une jeuneté.
00:12:20L'éducation nationale n'a-t-elle pas d'autre priorité
00:12:22que de s'attaquer au calendrier de l'Avent des écoles
00:12:24et à nos traditions ?
00:12:25Une décision qui pose la question de compatibilité
00:12:28du calendrier de l'Avent avec les principes de laïcité.
00:12:30Je comprends ce que certains enseignants voulaient faire,
00:12:33c'est-à-dire utiliser finalement un calendrier de l'Avent
00:12:36à des fins pédagogiques,
00:12:38pour faire apprendre notamment le français,
00:12:40pour transmettre des connaissances en mathématiques,
00:12:42utiliser finalement un support un petit peu ludique
00:12:46pour la transmission des connaissances.
00:12:48Après, je comprends également la position de l'Inspection
00:12:52qui réaffirme évidemment le caractère laïc de l'école
00:12:56et le caractère de neutralité.
00:12:58Une initiative qui semble individuelle.
00:13:00Du côté du gouvernement,
00:13:02le ministre délégué chargé de la réussite scolaire
00:13:04a rapidement réagi.
00:13:05Ce qui me semble important de rappeler dans tous les cas,
00:13:08c'est qu'avant même les questions de conviction religieuse,
00:13:12le calendrier de l'Avent,
00:13:13c'était pas une question de tradition populaire.
00:13:15Il suffit aujourd'hui de se rendre dans un supermarché
00:13:17pour s'en rendre compte.
00:13:18Et je pense que l'école aujourd'hui,
00:13:20a peut-être d'autres priorités,
00:13:22que ce soit maintenant ou même plus tard,
00:13:24que ce genre de questions.
00:13:25Le calendrier de l'Avent,
00:13:26comme la fête de Noël,
00:13:27font aujourd'hui partie du patrimoine culturel commun.
00:13:30Laurent, ça y est, ces gens sont fatigants.
00:13:32Honnêtement, c'est fatigant.
00:13:34Ils nous sortent un truc sans arrêt.
00:13:36Déjà, c'est stupide,
00:13:37mais je pense que c'est grave en plus.
00:13:39Parce que c'est quand même symbolique.
00:13:41C'est-à-dire qu'on veut déconstruire
00:13:43ce qui constitue nos traditions.
00:13:44Il ne faut pas prendre ça à la légère.
00:13:46Est-ce qu'il y a 10 ans, on parlait de ça ? Non.
00:13:48Simplement, si vous voulez,
00:13:49on en arrive maintenant à chaque année
00:13:51remettre en cause le sapin et le calendrier de l'Avent.
00:13:54Et je le dis, au-delà d'être stupide,
00:13:56c'est en plus inquiétant et dangereux.
00:13:58C'est pour ça que j'ai voulu commencer avec ça.
00:14:00Slimane Thirara, c'est quoi votre avis là-dessus ?
00:14:02Mon avis, il est simple.
00:14:03Les cultures populaires françaises,
00:14:04il y en a de nombreuses.
00:14:06Et il faut maintenir cette tradition.
00:14:10Et j'en ai un chez moi,
00:14:12pour mes jumeaux de 7 ans.
00:14:14Et du coup, ils aiment beaucoup,
00:14:151, 2, 3, 4, jusqu'à Noël.
00:14:17Et je peux vous demander votre religion ou pas ?
00:14:19Moi, ma religion, c'est la France.
00:14:21D'accord, très bien.
00:14:22Ma religion, on parlait de laïcité,
00:14:25tant qu'il y a la liberté de conscience,
00:14:27tant qu'il y a la liberté de croire ou de ne pas croire,
00:14:29tant qu'il y a le libre arbitre,
00:14:30et c'est le rôle de l'école
00:14:32d'être dans cette position-là.
00:14:34Mais pourquoi il y a des gens, quand même,
00:14:36qu'est-ce qui passe dans la tête de ces gens ?
00:14:38Alors la ministre s'est désolidarisée de ça,
00:14:40et très bien, et bravo.
00:14:41Mais qu'est-ce qui se passe dans la tête de ces gens
00:14:43qui font partie de l'administration
00:14:44et qui disent, il ne faut pas faire ça ?
00:14:46Qu'est-ce qu'ils ont en tête, ces gens-là ?
00:14:48Ils sont dogmatiques.
00:14:50Il y a des régions de France où il y a des traditions,
00:14:53et il faut les respecter.
00:14:55Ça n'a jamais posé de problème,
00:14:57et je pense que ça fait partie du principe de laïcité
00:15:00de cette France purielle de respecter
00:15:02toutes les coutumes, toutes les traditions,
00:15:04toutes les ethnies, toutes les langues régionales.
00:15:07Et c'est pourquoi, moi, j'aime beaucoup ces souffrances.
00:15:10J'en parle dans mon livre,
00:15:11des souffrances et les souffrances.
00:15:13Et du coup, il faut respecter la France des bourgs
00:15:15et la France urbaine.
00:15:17– Mathieu Vallée, au fond, ces gens-là,
00:15:20quoi, n'aiment pas la France ?
00:15:21N'aiment pas la culture de la France,
00:15:23ceux qui critiquent tout ça ?
00:15:24– Je rigole dans la tête en écoutant M. Thérèse
00:15:26qui parle des langues régionales.
00:15:27Moi, je suis du Nord, donc le ch'ti,
00:15:28c'est un peu plus robuste que les langues du Sud
00:15:31avec l'accent du Sud.
00:15:32Mais en tout cas, plus sérieusement,
00:15:34non, c'est des fatigués.
00:15:35Moi, ce qui m'agace dans cette histoire,
00:15:36c'est que quand on avait Samuel Paty
00:15:38qui voulait enseigner ses matières
00:15:40et qui avait été mis en difficulté,
00:15:41notamment par l'islamisme radical,
00:15:42il avait été lâché par sa hiérarchie.
00:15:44Pareil pour le harcèlement scolaire,
00:15:45on a des parents qui ont reçu des réponses lunaires,
00:15:47notamment, semble-t-il, de l'Académie de Versailles.
00:15:50Et donc, c'est comme d'habitude,
00:15:52s'ils pouvaient avoir la même célérité, le même zèle
00:15:54sur des cas réels, sérieux,
00:15:56et notamment qui mettent en danger nos enfants
00:15:58plutôt que de calendrier de l'avant,
00:15:59en fait, effectivement, on a une perte complète
00:16:01de notre identité et de cette culture
00:16:04qui est finalement cette culture des enfants,
00:16:06d'ouvrir un calendrier de l'avant avec, évidemment…
00:16:08– Mais comme si c'était ça le problème à l'école,
00:16:10aujourd'hui, le problème à l'école,
00:16:12c'est la sécurité, le problème, c'est le harcèlement,
00:16:14le problème, c'est le manque de profs,
00:16:16le problème, c'est leur apprendre à écrire et à lire,
00:16:18qu'est-ce qu'on vient nous… avec un calendrier de l'avant ?
00:16:21Excusez-moi.
00:16:22– Il y a beaucoup de classes qui n'ont pas de professeur,
00:16:24qui n'ont pas de remplaçant quand ils sont absents.
00:16:26– C'est un combat idéologique,
00:16:27moi, je ne le vois pas comme est-ce que c'est la priorité
00:16:30ou quoi que ce soit, je pense que ces personnes
00:16:32qui mènent ces combats idéologiques
00:16:34savent bien où elles veulent aller,
00:16:35c'est pas seulement se dire qu'on va enlever
00:16:37un calendrier de l'avant,
00:16:38c'est petit à petit enlever tout ce qui représente notre culture.
00:16:41– Est-ce qu'on peut encore parler de Noël à l'école ?
00:16:43C'est la question qu'on pose en bandeau, là, vous le voyez,
00:16:45c'est vraiment ça la question.
00:16:46Est-ce qu'Alexis Isard, vous avez le sentiment
00:16:48qu'on peut encore parler de Noël ?
00:16:49– Bien sûr, si on ne peut plus parler de Noël aux enfants.
00:16:51– Ben ouais, mais bon.
00:16:52– Vous l'avez très bien rappelé, la ministre l'a dit,
00:16:55c'est une initiative individuelle de l'inspecteur académique
00:16:58qui, je crois, est peut-être allée un peu trop loin,
00:17:00il faut savoir qu'il y a des référents laïcités dans les écoles,
00:17:02on n'a pas le droit de faire de prosélytisme,
00:17:09qu'il n'y a pas lieu d'être.
00:17:10Évidemment, on peut parler de Noël à l'école,
00:17:12c'est quand même un beau moment pour les enfants,
00:17:14il faut simplement en profiter.
00:17:16– Mais tout le monde devrait être vent debout contre ça, en fait.
00:17:18Aujourd'hui, les choses ont bougé, visiblement,
00:17:20il y a Xavier Bertrand qui a dit qu'après confirmation
00:17:23par le ministre et le recteur d'académie,
00:17:25le calendrier de l'Avent pourra bien être présenté dans les écoles.
00:17:28Enfin, vous vous rendez compte qu'ils font une mobilisation des médias,
00:17:31il faut qu'on en parle pour qu'on en arrive là, c'est ridicule.
00:17:33Et pendant ce temps, que font les insoumis ?
00:17:35Il y a Antoine Léaument qui a publié un tweet ce week-end
00:17:38alors il a publié un tweet,
00:17:40non pas pour défendre le calendrier de l'Avent, on imagine bien,
00:17:42mais pour défendre un jeune restaurateur
00:17:44qui avait décidé de faire sa promo sur l'aligot,
00:17:48plat typiquement français, tradition française,
00:17:51parce qu'il avait décidé de faire un aligot halal.
00:17:54Alors bon, déjà l'aligot, je ne vois pas en quoi il peut être halal,
00:17:56parce qu'à priori c'est des pommes de terre et du fromage,
00:17:58mais bon bref, il a fait une vidéo
00:18:00et du coup, il y a une montée en pression contre ce restaurateur.
00:18:03Donc regardez la vidéo de ce restaurateur qui nous explique
00:18:06qu'il fait de l'aligot halal et que c'est fantastique.
00:18:09En tant que pur français d'origine lausérienne,
00:18:12je suis fier de te présenter le premier aligot halal de France.
00:18:16Ça c'est Louis, à seulement 26 ans,
00:18:18il te propose l'un des meilleurs plats français, l'aligot,
00:18:20venu tout droit de l'Aubrac, mais en version halal.
00:18:22C'est une spécialité à base de pommes de terre
00:18:24mélangées avec du fromage.
00:18:26Ça a une texture élastique qui intrigue les petits comme les grands.
00:18:29On parle de l'aligot.
00:18:30Je passais toutes mes vacances en Aveyron,
00:18:32j'ai jamais bu d'aligot et j'en ai jamais mangé.
00:18:34Louis voit les choses en grande, proposant un aligot préparé
00:18:37comme si tu étais en plein cœur de l'Aubrac.
00:18:39Il ne laisse rien au hasard pour te faire découvrir
00:18:41le véritable goût de cette spécialité.
00:18:43Le tout est accompagné de saucisses provenant de la boucherie des jumeaux
00:18:46reconnue comme la meilleure boucherie halal de France.
00:18:49Mathieu Vallée, c'est choquant l'aligot halal,
00:18:51parce que j'ai vu qu'il y a eu un déchaînement sur la réseau contre lui.
00:18:53Il y a les Insoumis qui montent au créneau tout de suite
00:18:55puisque tout le monde est raciste tout le temps avec eux,
00:18:57à part eux bien sûr.
00:18:58C'est choquant ou pas ?
00:19:00Moi ce qui me choque c'est encore une fois la France Insoumise
00:19:02qui est la France communautaire.
00:19:04Je ne sais pas pourquoi ils ont l'impression
00:19:06qu'ils vont faire des voix ou en tout cas qu'ils vont défendre la France
00:19:09en promouvant un aligot qui, comme vous l'avez dit,
00:19:12du fromage et des pommes de terre,
00:19:13moi je viens d'une région du Nord où la patate
00:19:15c'est la première production des agriculteurs,
00:19:16on pourrait la mettre halal.
00:19:18Finalement ils veulent faire des voix dans un électorat communautaire.
00:19:21C'est vrai que là où il y a du communautarisme, de l'islamisme
00:19:24voire même de l'antisémitisme, ils font des voix assez importantes
00:19:26quand vous regardez la carte électorale en Seine-Saint-Denis,
00:19:28dans le Val-de-Marne, sans être stigmatisants
00:19:29et donc j'estime qu'ils sont dans cette continuité
00:19:31non pas de convictions politiques
00:19:33mais d'opportunisme politique pour faire des voix
00:19:35sur des sujets qui n'en sont pas.
00:19:37Ils font mal à la démocratie, ils bordélisent l'Assemblée
00:19:39et maintenant ils communautarisent un pays qui est très divisé
00:19:42et franchement c'est le moment où il ferait mieux d'être député en Grande-Bretagne.
00:19:45En Grande-Bretagne c'est la cohabitation des communautés
00:19:47et nous on a une seule communauté, c'est la France
00:19:49et je rejoins M. Thierras sur sa phrase de la religion
00:19:52qui est la France et qui doit être normalement notre ADN
00:19:54à toutes et à tous parce que c'est ce qui fait qu'on vit ensemble
00:19:57et que la France a toujours été celle qu'on connait
00:20:00ils veulent la déconstruire, ils veulent la détruire
00:20:02et c'est vraiment inquiétant.
00:20:03Moi, M. Léaument, je ne supporte plus ces positions communautaires
00:20:07qui font mal à notre pays.
00:20:09L'aligot à l'âle, c'est quelque chose qui vous choque ?
00:20:11Ben oui, c'est quelque chose qui me choque.
00:20:13Moi je n'ai jamais mangé de pommes de terre à l'âle,
00:20:15je ne savais pas qu'il y en avait.
00:20:16Oui, je pense que c'est la saucisse qui est à l'âle.
00:20:18L'aligot, ce n'est pas avec forcément une saucisse.
00:20:20L'aligot, c'est un accompagnement de plat.
00:20:23Je ne suis pas Maïté, je ne suis pas Yannick Allénaud
00:20:26qui est un grand chef cuisinier français
00:20:28mais en tout cas, je trouve que c'est un sujet
00:20:30qui, pour eux, a encore source de communautarisme
00:20:33quand ils ont des discours anti-flics, des discours anti-français.
00:20:36C'est dans la continuité.
00:20:37L'aligot à l'âle, c'est...
00:20:38Ce qui me choque, c'est que tout le monde s'accoutume en fait
00:20:40de leurs discours qui divisent les Françaises et les Françaises.
00:20:42Laurent Saillet, c'est choquant de faire un plat traditionnel comme ça français ?
00:20:44Non, pour un jeune qui fait un plat traditionnel français
00:20:46même si après il met une saucisse qui est à l'âle à côté, ça ne m'est égal.
00:20:49Ce qui m'inquiète plus, si vous voulez,
00:20:51c'est la récupération politique effectivement de la France Insoumise
00:20:54qui voit tout de suite quelque chose pour en faire un enjeu politique,
00:20:58pour amener une communauté sur laquelle ils surfent
00:21:02en espérant justement maintenant dire
00:21:05si vous n'aimez pas l'aligot à l'âle, vous êtes raciste.
00:21:08Et c'est la récupération politique qui est choquante.
00:21:10Après, on n'en fait de rien. Bon, ça va lui faire de la pub.
00:21:13Moi, les gens ont le droit de manger à l'âle.
00:21:15Bien sûr, mais ça c'est une évidence de toute façon.
00:21:17Donc que quelqu'un adapte une recette, pourquoi pas ?
00:21:19En plus, la manière dont c'est fait, c'est assez drôle.
00:21:21Ce n'est pas ça qui est choquant.
00:21:23Pour moi, la question n'est pas là.
00:21:25Il n'est ni politique cet entrepreneur,
00:21:27ni il s'en fout des récupérations politiques.
00:21:30Pour moi, cette question, c'est la question de la liberté d'entreprise,
00:21:35la liberté de conscience et la libre concurrence.
00:21:38C'est-à-dire qu'il y aura d'autres concurrents
00:21:40qui vont se positionner sur le même marché.
00:21:42Il ouvre une brèche d'une tradition française dont on parle.
00:21:46Et une tradition française à l'âle, ça vous choque ou pas ?
00:21:48Moi, ça ne me choque pas.
00:21:50Comme je parlais tout à l'heure de traditions,
00:21:52elles peuvent évoluer au fil du temps.
00:21:54J'ai soutenu en Seine-Saint-Denis des restaurateurs et des restauratrices
00:21:59qui utilisent différentes manières de faire de la cuisine
00:22:03avec les diversités du monde.
00:22:04Donc ça, ce n'est pas le sujet.
00:22:06Le sujet, c'est la libre entreprise.
00:22:08Et la libre entreprise, ça, c'est quelque chose d'important.
00:22:11Vous êtes sûr que c'est ça le sujet ?
00:22:12Vous êtes sûr que le sujet, c'est la libre entreprise ?
00:22:14Antoine Léaumont, par exemple, quand il se positionne,
00:22:16il ne se positionne pas sur la libre entreprise.
00:22:17Moi, je me positionne à la place de ce jeune qui essaie de s'en sortir.
00:22:20Et lui, il n'est pas là pour dire Antoine Léaumont
00:22:25ou x, y personne doit avoir un agenda pour lui.
00:22:30Lui, il vient, il fait son business, il veut des clients,
00:22:34il s'adapte à la clientèle et il fait...
00:22:37Le sujet, M. Sierrara, en fait, c'est qu'Antoine Léaumont,
00:22:40puisqu'on parle de Noël, il déploie tout un traîneau communautaire
00:22:44qui fait son lit électoral.
00:22:46Quand il parle de violences policières et de contrôles facesses,
00:22:48il pense flatter un électorat communautaire et notamment des cités.
00:22:50Quand il parle de génocide à Gaza,
00:22:52il pense aussi flatter une communauté liée à la religion de l'islam.
00:22:56Quand il parle de halal, il pense aussi flatter des communautés
00:23:00et une communauté qui est pour lui son lit électoral.
00:23:03C'est des gens qui font mal à la France, qui font mal à notre pays
00:23:05parce que pour eux, ce n'est pas l'unité qui compte de la France,
00:23:07ce n'est même pas d'aimer la France, c'est d'être dans une France bashing.
00:23:11Et c'est ça qui est dangereux.
00:23:12C'est qu'aujourd'hui, on a des insoumis qui veulent faire de la France
00:23:15un modèle anglo-saxon d'Angleterre où on n'a plus une communauté nationale
00:23:18mais des communautés, comme disait Gérard Collomb,
00:23:20qui vivent non plus côte à côte mais face à face.
00:23:22Ce qui est plus gênant, s'il vous plaît, c'est quand on impose le halal.
00:23:25C'est-à-dire que quand vous avez des villes où il n'y a plus de boucheries traditionnelles
00:23:29et qu'on impose le halal, là, si vous voulez,
00:23:32je pense qu'il faut quand même avoir des warnings et ça existe.
00:23:35On impose du halal dans plein de domaines par ailleurs
00:23:37et là, on doit se dire qu'on n'est plus dans la recette adaptée
00:23:42mais surtout que c'est halal.
00:23:44La Ligo, c'est halal par définition de toute façon.
00:23:46Voilà, mais en fait, on a bien vu que c'était la société qui mettait à côté le halal.
00:23:49Vous êtes Alex Sizar, c'est le commerce, c'est l'offre, la demande.
00:23:52Vous pensez que c'est une question d'offre et de demande ?
00:23:55Moi, je pense sincèrement que c'est un commerce.
00:23:57Si ça fonctionne, c'est qu'il a eu raison de le créer.
00:23:59Si ça ne fonctionne pas, il fermera.
00:24:01Le vrai problème, c'est qu'on n'a pas besoin de le politiser.
00:24:03Alors lui, ça lui fait de la pub que la France insoumise parle de son sujet.
00:24:07Mais je pense que ça le met aussi en danger
00:24:09parce que là, le but, quand on parle de la Ligo halal,
00:24:12c'est de mettre deux camps l'un face à l'autre
00:24:14pour ceux qui sont contre alors que...
00:24:16Il y a d'un côté les traditions françaises classiques
00:24:18et puis de l'autre, ceux qui veulent le halal.
00:24:20Vous êtes con, vous n'allez pas en manger.
00:24:22Et là, ça le met en risque.
00:24:24Je pense que certaines personnes malveillantes viennent s'en prendre à sa boutique.
00:24:26Je pense que c'est ridicule.
00:24:28C'est quelqu'un qui fait de la restauration halal.
00:24:30On aime, on n'aime pas.
00:24:32Si on aime, on y va. Si on n'aime pas, on y va.
00:24:34Un dernier mot, Slimane Tirara.
00:24:36Moi, sur la récupération politique, j'en fais fi.
00:24:38C'est quelqu'un qui n'avait pas ce but-là,
00:24:40qui avait un but de créer son entreprise,
00:24:42de gagner son argent et de faire ce qu'il a à faire.
00:24:45On est dans un pays libre, fraternel, riche.
00:24:48Oui, mais il y en a qui disent que c'est une atteinte à nos traditions.
00:24:50Ce n'est pas une atteinte à nos traditions.
00:24:52Il faut évoluer. On est en 2024.
00:24:54C'est un jeune de 26 ans.
00:24:56Et on évolue vers le halal, en fait.
00:24:58On évolue vers le halal, le casher.
00:25:00Maintenant, il y a des Sri Lankais.
00:25:02Bon, voilà, du végétarien.
00:25:04Ah non, mais à ça, vous parlez de recettes.
00:25:06Là, ce n'est pas pareil.
00:25:08Ce n'est pas la question d'évoluer vers le végétarien.
00:25:10C'est la question d'évoluer vers une recette qu'on transforme
00:25:12pour en faire une recette halal, par exemple.
00:25:14On parle de cuisine. Et la cuisine...
00:25:16C'est important, la cuisine, surtout en France, vous savez.
00:25:18Elle s'enrichit des identités de chacun.
00:25:20Et moi, je ne suis pas dans les identités meurtrières,
00:25:23comme dirait Amine Malouf.
00:25:25Donc, je suis pour ce jeune.
00:25:27Si des gens mangent un halal, qui n'ont jamais mangé d'aligo
00:25:29et ça leur permet de découvrir l'aligo, franchement, tant mieux.
00:25:31Parce que je pense qu'ils vont y prendre goût, ils vont y revenir.
00:25:33Mais c'est la société. C'est pas l'aligo qui est halal.
00:25:35Non, mais c'est pas l'aligo qui est halal.
00:25:37C'est simplement qu'il y a rajouté une saucisse qui est halal.
00:25:40La saucisse dans l'aligo, elle est quand même pas mal.
00:25:43Sur ces considérations de saucisse et de fromage,
00:25:46on va faire le CNews Info, et juste après,
00:25:48on parlera de la censure avec Jordan Bardella,
00:25:50qui nous a dit tout à l'heure, c'est plié, c'est fait, c'est réglé.
00:25:53Tout de suite, le CNews Info, Audrey Bertheau.
00:25:59Le Rassemblement national votera la censure du gouvernement
00:26:03cette semaine, en cas de recours au 49-3
00:26:05sur le budget de la sécurité sociale,
00:26:07annonce de Jordan Bardella ce matin.
00:26:09La porte-parole du gouvernement, Maude Bréjon,
00:26:11répond sur CNews que le gouvernement est ouvert au dialogue.
00:26:15Stellantis plonge de plus de 8% à la Bourse de Paris.
00:26:19Le directeur général du groupe automobile,
00:26:21Carlos Tavares, a été poussé vers la sortie.
00:26:24Des désaccords ont accéléré sa démission,
00:26:26qui a été actée hier soir.
00:26:28Et enfin, la situation en Syrie.
00:26:30Le président, Bachar Al-Assad, cherche le soutien de ses alliés
00:26:34après avoir perdu le contrôle d'Alep.
00:26:36Une offensive menée par des islamistes
00:26:39a fait plus de 410 morts.
00:26:4411h05 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:26:46Bon, c'est plié. En tout cas, c'est ce qu'a dit Jordan Bardella.
00:26:49Il était ce matin sur RTL, c'est plié pour Michel Barnier.
00:26:51La censure sera votée, a priori, sauf miracle, d'ici 15h.
00:26:56Ça vient très vite, c'est dans 4h.
00:26:58Un miracle en 4h, j'y crois pas non plus.
00:27:01Écoutez ce matin, Jordan Bardella, qui était sur RTL.
00:27:04À partir du moment où Michel Barnier poursuit la politique d'Emmanuel Macron,
00:27:08le Rassemblement national censura évidemment ce gouvernement.
00:27:11Donc la réponse est oui, vous allez censurer et faire tomber le gouvernement ?
00:27:14La réponse est oui, le Rassemblement national actionnera
00:27:18le mécanisme du vote de la censure,
00:27:21sauf évidemment, miracle de dernière minute,
00:27:23si Michel Barnier venait à revoir sa copie d'ici 15h.
00:27:26Mais j'ai peu d'espoir qu'il soit touché par la grâce,
00:27:28étant entendu que nous avons été sciemment ignorés
00:27:31et méprisés depuis plusieurs mois.
00:27:33Que l'intégralité des propositions que nous avions faites,
00:27:36pas par caprice, mais parce que nous avons réalisé 11 millions de voix
00:27:39lors des dernières élections législatives.
00:27:41Que je suis à la tête d'une famille politique
00:27:43pour laquelle les Français ont le plus voté lors des dernières élections.
00:27:46Et quand je vois que tout ce que nous avons proposé
00:27:49dans l'intérêt des Français, tous les amendements
00:27:51que nous avons déposés ces dernières semaines,
00:27:53c'est vrai sur le budget, mais c'est aussi vrai lorsque nous proposons
00:27:56le rétablissement des peines planchers,
00:27:58l'expulsion systématique des délinquants...
00:28:00Mais ce n'est pas vrai sur les taxes sur l'électricité.
00:28:02Tout a été sciemment méprisé, ignoré.
00:28:07Laurent Saillet, il a raison. Jordan Bardella ?
00:28:09Alors écoutez, moi je ne saute pas sur ma chaise en riant
00:28:12en regardant le budget de Michel Barnier, ça c'est clair.
00:28:15Il y a des difficultés pour les entreprises,
00:28:17il y a une augmentation d'impôts.
00:28:19Néanmoins, je pense que le Rassemblement National
00:28:22a un agenda politique et on a bien vu que ça s'accélérait
00:28:23dans le sens de la censure lorsqu'il y a eu les réquisitions.
00:28:26Ce sera très difficile de le dire pour mon voisin de gauche
00:28:29qui évidemment ne pourra pas...
00:28:31Mathieu Vallée ?
00:28:33Mathieu Vallée que je connais bien et avec qui je débat souvent.
00:28:35Mais ce que je veux dire par là, c'est qu'il faut faire très attention
00:28:38parce que nous sommes dans une période très difficile,
00:28:40qu'il y a une incertitude pour les investisseurs,
00:28:42pour les entreprises, qu'il y aura beaucoup de conséquences
00:28:45et que même si le budget n'est pas prêt...
00:28:47Vous êtes sûre de ça ? Vous êtes sûre qu'il y aura beaucoup de conséquences ?
00:28:49Écoutez, à partir du moment où il y a le gouvernement qui tombe,
00:28:52qu'est-ce qui va se passer ? On va repartir dans un délire
00:28:55avec le nouveau Front Populaire, vous avez vu Mme Castex, etc.
00:28:58Tout ceci va durer encore 2-3 semaines, 1 mois
00:29:01où il va falloir renommer un gouvernement.
00:29:03Pendant ce temps, les milieux économiques ne savent pas
00:29:06à quelle sauce ils vont être mangés.
00:29:08Et cette incertitude qui déjà a été mise en place
00:29:11lorsque M. Barnier a annoncé l'augmentation des impôts
00:29:14où déjà ça a bougé sur les marchés
00:29:16parce que ça a créé une angoisse économique,
00:29:18si vous voulez, je pense que si on ré-enchaîne sur une séquence politique
00:29:21qui nous met dans cette incertitude.
00:29:23Mais c'est la faute à qui ? C'est la faute à Bardella ou la faute à Barnier ?
00:29:25C'est la faute à un peu tout le monde.
00:29:27Vous savez ce que je pense ? Moi, dans ces situations-là,
00:29:29il aurait fallu faire une union nationale.
00:29:31On se rend compte que le pays est en difficulté.
00:29:33Avec le RN ?
00:29:35Mais bien sûr, une union nationale, ça veut dire quoi ?
00:29:38Comme je sais que vous êtes plutôt anti-RN, c'est pour ça que je vous demande de préciser.
00:29:41Il y a 11 millions d'électeurs qui ont voté pour le RN
00:29:43et ils ont leur mot à dire comme tous les autres.
00:29:45Moi, je n'ai jamais été dans cette, si vous voulez, théorie d'exclusion
00:29:48des uns des autres, même si je combats le Rassemblement National.
00:29:51C'est une question de combattre et une question que,
00:29:53une fois qu'ils sont au pouvoir, c'est-à-dire qu'ils ont des députés,
00:29:56il faut travailler ensemble.
00:29:58Juste, Alexis, une union nationale avec le RN, ça vous tente ?
00:30:01En fait, le truc qui est intéressant, là, je trouve,
00:30:03c'est qu'il y a une des propositions du RN
00:30:05qui est l'instauration de la proportionnelle.
00:30:07Ça fait partie des demandes qui ont été faites
00:30:09par Marine Le Pen et Jordan Bardella.
00:30:11Depuis longtemps.
00:30:12Oui, depuis longtemps, comme beaucoup de partis politiques.
00:30:14Mais si cette proportionnelle était instaurée,
00:30:16on arriverait à une assemblée nationale qui n'aurait plus,
00:30:19en tout cas, ce serait très compliqué, de majorité absolue.
00:30:22Et donc, on se retrouverait avec cette assemblée nationale-là.
00:30:24Il faudrait que chaque parti politique fasse des compromis.
00:30:26Là, ce que je vois, c'est qu'on a d'un côté le NFP,
00:30:29c'est le programme, rien que le programme.
00:30:31D'ailleurs, une seule composante du NFP pourrait poser toutes ces conditions
00:30:35quand on sait que le RN veut censurer, ils ne le font pas.
00:30:37Donc, je pense qu'il n'y a pas une volonté réellement
00:30:39de faire quelque chose de constructif.
00:30:41Ma question, une union nationale avec le RN, vous qui êtes Macron.
00:30:44Mais ça, les Insoumis aussi ?
00:30:46Les Insoumis aussi ?
00:30:48Les Insoumis aussi, vous demande le monsieur.
00:30:51Dans une discussion budgétaire,
00:30:56vous avez à mettre tout le monde autour de la table.
00:30:58Les Insoumis, eux, veulent faire tomber le gouvernement,
00:31:00quoi qu'il en coûte, quoi qu'il en soit.
00:31:02Oui ou non ?
00:31:04Les Insoumis, oui ou non autour de la table ?
00:31:06De toute façon, ils ne veulent pas le budget.
00:31:08Mais oui ou non ? Donc non.
00:31:10Donc non ?
00:31:11Non.
00:31:12Voilà, il suffit de le dire, on y arrive.
00:31:14Ça a été compliqué.
00:31:15En l'occurrence, si on avait la proportionnelle,
00:31:17les députés seraient obligés de trouver tous ensemble,
00:31:19les 577 députés,
00:31:21une alternative de composer un budget.
00:31:24C'est obligatoire, le pays a besoin d'un budget.
00:31:26Élodie Uchard est avec nous.
00:31:27Bonjour Élodie, journaliste politique AC News.
00:31:29Élodie, c'est plié, comme le dit Jordan Bardella ?
00:31:33Visiblement, en tout cas, c'est l'avis de Jordan Bardella.
00:31:36Il y a encore une réunion de groupe à 14h à l'Assemblée nationale.
00:31:40On pensait que ce serait plutôt à ce moment-là, en fait,
00:31:42qu'on connaîtrait la position du groupe.
00:31:44Mais le patron du parti, finalement, a parlé un petit peu plus tôt.
00:31:47Alors, en fait, ça a évolué, la position du Rassemblement national
00:31:50en fonction des négociations.
00:31:52Au début, les députés, même Marine Le Pen, étaient plutôt partants
00:31:55pour se dire, si Michel Barnier cède sur quelques ans de nos points importants,
00:32:00on ne censurera pas.
00:32:02Mais les négociations se sont finalement un petit peu déroulées
00:32:05avec une certaine ignorance, selon eux, du Rassemblement national.
00:32:08Lundi, on s'en rappelle, après son rendez-vous avec le Premier ministre Marine Le Pen,
00:32:12nous disait à Matignon qu'elle estimait qu'il était campé sur ses positions.
00:32:16Et donc, on a eu d'un côté un Michel Barnier et un gouvernement
00:32:19qui n'ont pas trop voulu entendre le RN,
00:32:21qui n'ont pas voulu donner l'impression qu'il cédait au Rassemblement national.
00:32:24Sauf que, pendant ce temps-là, Marine Le Pen, évidemment, elle a fait monter les enchères.
00:32:28Même encore actuellement, vous avez certains ministres
00:32:31ou certains députés d'Ensemble pour la République qui vous disent,
00:32:34alors, après cette déclaration de Jordan Bardella,
00:32:36on ne voit pas Marine Le Pen censurée.
00:32:38Ça sera peut-être aussi un acte pour Marine Le Pen de dire,
00:32:41personne ne m'a vu venir, personne ne pensait que j'en étais capable, eh bien, je le fais.
00:32:44– Merci beaucoup Élodie Huchard, journaliste politique à Sinouz.
00:32:47Mathieu Vallée, censure ?
00:32:49– Ah ben, on y va droit vers la censure.
00:32:51Je ne sais pas si c'est complètement plié, parce qu'en 4 heures, si...
00:32:54– Ah, vous n'êtes pas d'accord avec Jordan Bardella ?
00:32:56– Si, si, si.
00:32:57– Parce que Jordan Bardella, il dit que c'est plié, lui.
00:32:59– Non mais, je pense que c'est plié, qu'en plus, Michel Barnier va plier les Gaules.
00:33:02Mais en tout cas, c'est dommage qu'il n'ait pas passé par Notre-Dame.
00:33:05– Sauf s'il est renommé derrière.
00:33:06– Sauf s'il aurait vu une lumière divine qui aurait pu lui faire changer d'avis sur des sujets importants,
00:33:09comme le déremboursement des médicaments,
00:33:11ou encore la désindexation qu'il veut mettre en place pour les retraités à partir du 1er janvier.
00:33:15Donc oui, pendant ces longues journées, nous avons ouvert la porte,
00:33:18nous avons laissé la table des négociations ouverte,
00:33:20on a fait des propositions, on a même fait des concessions.
00:33:23Michel Barnier, quand il a été reçu par Marine Le Pen,
00:33:25à part faire sa fiche Wikipédia, on disait qu'il connaissait tout le monde.
00:33:28– C'est le contraire, ce n'est pas Michel Barnier qui a été reçu par Marine Le Pen,
00:33:31c'est Marine Le Pen qui a été reçu par Michel Barnier.
00:33:32C'est dans l'autre sens.
00:33:33Enfin pour l'instant, ça changera peut-être un jour, mais pour l'instant c'est dans ce sens-là.
00:33:36– C'est parce que je prends mes règles fondamentales,
00:33:38qui deviendront dans les prochains temps si les Français le décident.
00:33:41Mais en tout cas, oui, quand il a reçu Marine Le Pen,
00:33:43il a fait sa fiche Wikipédia et du coup il a dit qu'il connaissait tous les postes,
00:33:47puisqu'il a été président de département, il a été commissaire européen, ministre, député,
00:33:50mais en tout état de cause, il n'a pas fait avancer la France,
00:33:53il a peut-être fait avancer sa carrière, mais pas notre pays.
00:33:55– Alexis, il a quelque chose à vous dire.
00:33:56– Je vois bien tous les commentaires qui sont faits,
00:33:58mais en cas de censure, il y a deux possibilités qui sont les plus probables,
00:34:02c'est soit la constitution d'un gouvernement technique,
00:34:05donc le Président décide de nommer un Premier Ministre plus consensuel,
00:34:08il faudra refaire un budget,
00:34:10soit la forme la plus politique, c'est de nommer la deuxième coalition
00:34:14la plus importante au Parlement, à Matignon, et c'est le NFP.
00:34:18Vous souhaitez soit un gouvernement technique, donc donner plus de pouvoir à Macron,
00:34:21ou soit un gouvernement du NFP, donc donner les pouvoirs à potentiellement…
00:34:24– Pour le gouvernement technique, on n'a pas la définition technique,
00:34:26quand je vois M. Macron, le pays dans lequel il nous a mené,
00:34:29avec ce déficit abyssal et un budget de la France qui ne s'est pas monté sans déséquilibre,
00:34:34je pense que la technicité, elle a démontré ensuite…
00:34:36Pardon, mais ça changera quoi du coup, les Insoumis ?
00:34:38On a proposé d'expulser systématiquement les délinquants et les criminels étrangers,
00:34:41votre parti, votre ancien parti, a voté contre.
00:34:44– Mais vous préférez quoi ?
00:34:45– Vous préférez quoi ?
00:34:46Qu'on fasse une union nationale sur des sujets dont les Français plébiscitent des mesures,
00:34:49comme cette expulsion systématique des délinquants et des criminels étrangers,
00:34:51par exemple, vous êtes dans un débarquement…
00:34:53– Vous êtes de l'Essonne, vous êtes de l'Essonne M. Lezard,
00:34:56vous êtes de l'Essonne, il y a des multirécidivistes qui sévisent dans l'Essonne,
00:35:00moi j'étais policier, j'étais syndicaliste policier,
00:35:02et tous les jours les policiers et gendarmes en ont marre d'interpeller la même personne,
00:35:04qu'est-ce qu'on a proposé ?
00:35:05De mettre ces multirécidivistes en prison et de ne pas attendre qu'ils fassent une 10ème victime.
00:35:08– Mais pour ça vous préférez un Insoumis à Beauvau plutôt que…
00:35:12– Vous avez voté comme les Insoumis contre l'expulsion systématique des délinquants et des criminels étrangers,
00:35:20comme les Insoumis vous avez voté contre l'accablation et l'emprisonnement des multirécidivistes,
00:35:26donc en réalité pour l'instant on ne voit rien.
00:35:28– Pour régler ce type de solution, il serait mieux d'avoir un gouvernement LFI plutôt que Bruno Rotailleau.
00:35:32– On estime qu'il faut de la proportionnalité qui contrairement à vous ne mettrait pas le bordel dans l'Assemblée,
00:35:35permettrait aux Françaises et aux Français d'être mieux représentées pendant 6 mois,
00:35:38il n'y a rien qui a été fait, vous avez croisé les bras, vous avez gagné les trapassés,
00:35:41et pendant ce temps il est difficile à continuer, les victimes ont continué, le budget…
00:35:45– Ça ne répond pas à la question de ce qu'on fait pendant les 6 mois qui arrivent.
00:35:46– Moi j'ai vos réponses Monsieur Lezard, je ne suis pas en audition avec vous encore,
00:35:49mais je vous apprendrai à faire des auditions en garde à vue si ça vous dit,
00:35:52mais ce que je veux vous dire, je peux partager mon expérience,
00:35:56vous n'avez pas malheureusement pour vous été réélu, c'est bien parce que vous êtes Française,
00:36:00et les Français tant mieux, je l'espère, mais en tout cas ce que je veux vous dire
00:36:04c'est que non, je n'ai pas confiance ni aux Insoumis ni aux Macronistes
00:36:07pour faire changer notre pays, faire les Françaises et les Français.
00:36:10– Je sais que vous êtes quelqu'un de raisonnable, vraiment je le pense.
00:36:12– C'est gentil, merci du compliment.
00:36:13– Et il y a réellement quelque chose qui est important pour les Français,
00:36:16c'est que non seulement ils n'auront pas de budget, c'est quelque chose qui est…
00:36:18– Enfin non, ils auront le budget de l'année dernière, attention à ce qu'on dit,
00:36:21ce n'est pas qu'ils n'auront pas de budget, ils auront le budget de l'année dernière,
00:36:24parce qu'en disant ils n'auront pas de budget, vous faites peur,
00:36:26en disant oh là là mon Dieu, il n'y aura plus d'argent pour payer, ce n'est pas vrai,
00:36:28c'est juste le budget de l'année dernière qui va être reconduit mois par mois.
00:36:31– Je m'explique, pour une entreprise, ce qui est problématique et ce qui est compliqué,
00:36:35c'est ce que Laurent Saillet a très bien dit, c'est l'instabilité.
00:36:38L'instabilité c'est compliqué lorsque vous devez avoir des carnets de commandes
00:36:41et savoir comment est-ce que vous allez travailler.
00:36:42Si vous n'avez pas de budget 2025, effectivement le 2024 s'applique,
00:36:45mais à un moment donné il y aura une loi rectificative finance.
00:36:48Donc vous aurez dans tous les cas un problème d'instabilité
00:36:51et donc c'est moins de carnets de commandes pour les entreprises,
00:36:53c'est moins d'embauches et c'est ce qu'on voit actuellement,
00:36:55vous savez il est très compliqué de créer des emplois, il est très facile d'engager.
00:36:57– Pourquoi vous faites peur Alexeï Zaharoff français et français mais ce n'est pas vrai,
00:37:00d'ailleurs vous savez ce qui va plomber nos entreprises,
00:37:02c'est la crise financière qui va arriver grâce à la gestion calamiteuse
00:37:06du budget d'État par M. Macron durant 7 ans.
00:37:08– Je veux bien m'égagner.
00:37:09– Je suis élu politique, je ne vais pas faire de la cuisine.
00:37:11– C'était tout à l'heure, la lingo c'était tout à l'heure.
00:37:14– Mais M. Zaharoff, vous vous rendez pas compte,
00:37:17vous avez promis tout à tout le monde avec de l'argent que vous n'aviez pas,
00:37:21pendant 7 ans vous avez rasé gratis et aujourd'hui vous venez pleurer au pied
00:37:24du Rassemblement National.
00:37:26– Alors, on va faire tourner la parole,
00:37:29Slimane Thierrara et ensuite Laurence Haït qui veut reparler.
00:37:31– Rapidement, ça va être juste de mettre au pouvoir enfin la gauche
00:37:37qui était majoritaire et de tester cette hypothèse,
00:37:40ni gouvernement technique ni uno national, je ne suis pas…
00:37:43– On ne va pas mettre Lucie Castex, excusez-moi, soyons sérieux.
00:37:47– Ou M. Warman ou quelqu'un d'autre.
00:37:51– On ne va pas se retrouver avec Lucie Castex, excusez-moi,
00:37:53soyons sérieux, soit vous voulez couler la France, soit ce n'est pas possible.
00:37:58Lucie Castex, on ne sait pas d'où elle sort, elle n'a jamais rien fait,
00:38:01elle n'a jamais été élue nulle part et vous allez la bombarder,
00:38:05Première Ministre, au secours.
00:38:07– Je ne viens peut-être plus de la société civile que d'avoir…
00:38:09– Oui mais quelqu'un de compétent quoi, pas Lucie Castex, soyons sérieux.
00:38:14Laurence Haït essaye d'en placer une.
00:38:18– Ni du NFP.
00:38:20– Déjà on part sur un mensonge réitéré par vous monsieur,
00:38:23vous n'êtes pas majoritaire, arrêtez de faire croire que vous êtes majoritaire.
00:38:26Si vous aviez été…
00:38:27– Le premier parti de France.
00:38:28– Qui ça ?
00:38:29– Le collectif…
00:38:30– Mais ce n'est pas un parti, excusez-moi, c'est un collectif, ce n'est pas un parti.
00:38:33– Non mais je vais lui faire la démonstration, ne vous inquiétez pas.
00:38:35– Le premier parti de France c'est le Rassemblement National,
00:38:37il ne faut pas dire n'importe quoi.
00:38:38– 4 partis qui se sont rassemblés sur un nom.
00:38:40– 4 partis égale 1 parti, c'est ça ?
00:38:43Il faut que vous vous mettiez à 4 pour être devant le Rassemblement National.
00:38:47– C'est l'histoire de la gauche.
00:38:48– C'est ça ce que vous appelez être premier.
00:38:49– La gauche et les cartels.
00:38:50– Mais ce n'est pas le premier parti de France, ce n'est pas un parti.
00:38:54– Mais les Français ont voté pour…
00:38:56– Monsieur, je vais vous démontrer immédiatement que vous avez tort
00:38:59ou peut-être que vous mentez, ça c'est deux choses différentes.
00:39:02Premièrement, quand on a élu le Président de l'Assemblée Nationale,
00:39:05monsieur, si vous étiez majoritaire,
00:39:07est-ce que vous auriez eu l'élection de votre candidat, oui ou non ?
00:39:10C'est pragmatique, c'est technique.
00:39:12– Non parce que l'Assemblée Nationale c'est des jeux de boutique.
00:39:14– D'accord, donc vous n'êtes pas majoritaire.
00:39:16Deuxième exemple, s'il y a un gouvernement NFP,
00:39:20vous êtes immédiatement remboursé,
00:39:22donc est-ce que dans votre tête vous restez majoritaire ?
00:39:25– Comme le gouvernement…
00:39:26– Il n'a pas été remboursé lors de sa mise en place,
00:39:28donc en fait vous partez sur un constat qui est faux,
00:39:31c'est un mensonge réitéré, avec une candidate lunaire sortie de nulle part
00:39:36qui n'a jamais mené un seul combat politique,
00:39:38moi j'en ai perdu des combats politiques, mais en tout cas j'en ai mené.
00:39:40Quant à la question qu'elle se présente au législatif partiel,
00:39:44elle n'a même pas eu le courage d'aller face aux électeurs.
00:39:47Et vous voudriez mettre à la tête…
00:39:49– Mais Emmanuel Macron il n'a jamais été élu, il a été élu…
00:39:51– Comment il n'a jamais été élu ?
00:39:52– Après.
00:39:53– Bah oui il a été élu Président de la République, excusez-moi,
00:39:55si ça ce n'est pas une élection, enfin excusez-moi,
00:39:57il a été élu Président de la République.
00:39:59– Avant 2017.
00:40:00– Non mais il s'est présenté au suffrage,
00:40:02il s'est présenté à l'élection, il a été élu.
00:40:04– Elle est où le fonctionnaire, elle a des qualités ?
00:40:06– Personne ne dit qu'elle n'a pas de qualités,
00:40:08je vous dis qu'elle n'a jamais été élue.
00:40:08– Ce n'est pas grave.
00:40:09– Et elle s'occupait des finances à la mairie de Paris,
00:40:11c'est une qualité ça ?
00:40:12– La maire de Paris a été élue deux fois, Kion Falmon.
00:40:16– Donc en tout cas vous partez d'un mensonge que vous réitérez
00:40:19avec le seul objectif en fait c'est de mettre la plagaille
00:40:21pour faire tomber le Président de la République
00:40:23parce que vous avez envie de retourner aux urnes.
00:40:25– Moi je ne suis pas de la France insoumise.
00:40:27Il est bien à l'Élysée, il va continuer à gouverner jusqu'en 2027,
00:40:32lui ce n'est pas son problème, le problème c'est l'Assemblée
00:40:35et le bordel qu'il y a, et le NFP, je suis désolé,
00:40:39on a voté pour le nouveau Front Populaire, Rassemblée,
00:40:42on savait qu'il y avait quatre parties, ils sont majoritaires
00:40:45et on veut qu'ils soient au pouvoir.
00:40:47– Mais vous n'êtes pas majoritaire, je vais à vous en faire la démonstration.
00:40:48– Allez, on écoute Maud Bréjon, porte-parole du gouvernement
00:40:51qui était ce matin sur CNews.
00:40:54– Si les uns et les autres ont décidé, quoi qu'il en coûte, de voter la censure,
00:40:58je n'ai pas, moi, les moyens de les en empêcher.
00:41:01Je dis en revanche qu'il faudra ensuite assumer devant les Français
00:41:05dans chacune des 577 circonscriptions de France,
00:41:09les conséquences de l'éventuel vote d'une motion de censure
00:41:12qui ferait tomber le gouvernement, mais surtout qui ferait tomber le budget.
00:41:16– Slimane Terea, en fait aujourd'hui,
00:41:20vous n'avez aucun pouvoir en réalité à la gauche ?
00:41:23– Pour le moment, sauf si…
00:41:25– Parce que ce n'est pas vous qui êtes faiseur de droit,
00:41:26c'est le RN, on le voit bien.
00:41:27– Bah, parce que le gouvernement il est à droite.
00:41:29– Mais c'est bizarre, vous êtes majoritaire, je croyais.
00:41:31– Bah, c'est qui qui fait la motion de censure ?
00:41:35– Oui, faire une motion de censure, on peut être minoritaire,
00:41:37pour faire une motion de censure, on n'est pas obligé d'être majoritaire.
00:41:39Mais qui est faiseur de droit ?
00:41:40– Pourquoi le Rassemblement National ne fait pas la motion de censure ?
00:41:44– Slimane Terea, qui est faiseur de droit ?
00:41:46– Nous, parce qu'on fait la motion de censure.
00:41:48– Ah bah, c'est distrait alors.
00:41:49– Parce qu'on fait le gouvernement à 15h.
00:41:50– Non, on n'est pas à l'école.
00:41:51– Alexis Darmanin, vous vouliez dire quelque chose ?
00:41:53– Pour le NFP qui perd tout le film,
00:41:55c'est eux qui déposent toutes les motions de censure
00:41:57et le RN qui attendait ce moment-là pour pouvoir décider,
00:42:00aujourd'hui, au sein du NFP, rien que le Parti Socialiste.
00:42:02Moi, si j'étais un leader du Parti Socialiste,
00:42:04alors, grand bien me passe, je ne le suis pas,
00:42:06mais le Parti Socialiste pourrait dire,
00:42:08non, le Rassemblement National n'est pas capable de censurer,
00:42:11ne pas censurer là, et de dire, on reprend le fil du discours.
00:42:14– Non, ils sont tous unis.
00:42:15– Mais ils ne le feront pas parce qu'ils n'ont pas envie d'être un parti.
00:42:17Mais c'est malheureux, c'est malheureux parce que là,
00:42:19ils peuvent reprendre le discours.
00:42:20– Non, ils sont unis.
00:42:21– La vérité, pourquoi les socialistes ne sortent pas de l'NFP ?
00:42:25– Parce que s'il y a des législatures partielles,
00:42:27ils vont avoir peur de perdre leur siège.
00:42:29Je trouve ça bien, monsieur, je trouve ça…
00:42:31C'est-à-dire qu'ils préfèrent cautionner LFI
00:42:34avec des propos qui frisent l'antisémitisme,
00:42:36je mets frise pour éviter un procès.
00:42:39– Sachant de préciser, peut-être que dans Ile,
00:42:42il y a un ancien président de la République, François Hollande,
00:42:44pour ne pas le citer.
00:42:45– Ils préfèrent soutenir LFI qui saccage l'Assemblée Nationale,
00:42:47ils préfèrent soutenir LFI qui a un budget qui va ruiner la France,
00:42:50tout ça pour se dire que s'ils retournent aux élections,
00:42:51ils ont leur place assurée, bravo le parti socialiste,
00:42:53moi je trouve ça merveilleux.
00:42:54– Bon, puisqu'on parle de LFI, on va continuer,
00:42:56on va parler de Manuel Bompard qui était ce week-end sur CNews
00:42:59et qui a annoncé qu'il voulait régulariser tous les travailleurs sans-papiers,
00:43:02voilà, tout sans exception, c'est ce qu'il a expliqué et on le regarde.
00:43:06– Je peux vous dire quelle est la position du programme
00:43:08que nous avons défendu ensemble,
00:43:10c'est la régularisation des travailleuses et des travailleurs sans-papiers
00:43:13et d'un certain nombre de personnes,
00:43:15par exemple des parents qui ont des enfants scolarisés à l'école,
00:43:18oui, dans ce cas-là, je pense qu'on doit sortir de cette forme d'hypocrisie,
00:43:22c'est-à-dire que vous avez aujourd'hui des gens en France qui travaillent,
00:43:25qui ont un emploi, qui ont un contrat de travail,
00:43:28qui payent des cotisations mais qui n'ont pas les papiers,
00:43:31je trouve ça juste stupéfiant et scandaleux,
00:43:33donc oui, je pense qu'il faut sortir de cette situation d'hypocrisie
00:43:36et régulariser l'ensemble des travailleuses et des travailleurs sans-papiers.
00:43:39– Laurence Sayet, on régularise les travailleurs sans-papiers tous ?
00:43:42– Il crée une nouvelle filière, c'est-à-dire que tous les étrangers
00:43:45qui arrivent et croyez bien qu'ils trouveront toujours des gens
00:43:48qui remplacent des systèmes se feront faire un contrat de travail
00:43:51et puis, tranquillement, seront régularisés, régularisant tout le monde.
00:43:5480%, plus de 80% des Français trouvent qu'il y a trop d'immigration,
00:43:57on a des OQTF qu'on n'arrive pas à sortir du territoire,
00:44:00on a une insécurité qui est souvent liée à ces situations liées à l'immigration,
00:44:05eh bien, on entend M. Bompard qui est en train de faire son beurre
00:44:08parce que lui, il sait qu'il vise toujours pareil, une population
00:44:12et qu'il n'a pas du tout l'intérêt du pays dans l'esprit,
00:44:15ça lui est bien égal, M. Bompard, c'est pas lui qui va avoir dans certaines zones
00:44:20de la délinquance, de l'insécurité, parce qu'il y a aussi des populations immigrées
00:44:24qui, parce qu'elles ne sont pas intégrées, retombent dans, regardez si vous voulez,
00:44:28l'isolement, la souffrance et qui amènent à des comportements, etc.
00:44:32Mais M. Bompard, lui, ça lui est totalement égal parce qu'entre-temps,
00:44:35il essaie de se faire monter son petit communautarisme au sein de son électorat
00:44:38et puis il espère bien prendre des voies comme ça.
00:44:40– C'est pour ça que vous voulez la gauche au pouvoir
00:44:42pour régulariser tous les sans-papiers, par exemple ?
00:44:44– J'ai visité avec mon livre, la fin des potes, autopsie d'un universaliste,
00:44:47j'ai traversé la France des bourgs et j'ai vu qu'il y avait des boulangers,
00:44:52des artisans qui étaient soutenus par leur patron dans les bourgs
00:44:56et dans les vignes, etc. – Les sans-papiers, c'est ce que vous voulez dire ?
00:45:01– Les sans-papiers, c'est grave comme question,
00:45:03on ne parle pas de personnes qui ont des problématiques autres
00:45:08et qui sont hors-sujet, on parle de ceux qui travaillent dans les bourgs
00:45:12et dans les zones urbaines.
00:45:14Il y a des dizaines et des dizaines de mobilisations en ce moment dans notre pays
00:45:18sur des artisans, des boulangers, des charcutiers, etc.
00:45:22qui viennent d'autres pays et qui sont soutenus par leur patron
00:45:26et il faut les accompagner et il ne faut pas abroger la…
00:45:29– Donc vous êtes d'accord, vous aussi, pour tous les régulariser ?
00:45:32– Régulariser les travailleurs sans-papiers, tous les travailleurs sans-papiers.
00:45:36– Non mais il peut y avoir des cas particuliers.
00:45:38– Monsieur Diarra, pourquoi vous parlez des sans-papiers ?
00:45:41Vous ne parlez pas des 330.100 domiciles fixes aujourd'hui en France
00:45:44que notre pays ne peut pas héberger dans des conditions convenables,
00:45:47respectueuses de leur dignité et sur lequel Emmanuel Macron
00:45:50et Alexis Dizard s'étaient engagés à ce qu'il n'y en ait plus en France.
00:45:53C'est un peu comme les places de prison, les engagements qui ne seront pas tenus
00:45:56et des promesses qui sont en fait des promesses en l'air.
00:45:59Combien il y a de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté en France ?
00:46:029 millions, vous êtes en tout cas plus prompt à nous dire
00:46:05qu'il faut acquérir les sans-papiers plutôt que de savoir
00:46:07combien de vos compatriotes vivent sous le seuil de pauvreté.
00:46:09Moi je vous dis monsieur, un bon pays, c'est un pays qui gère déjà bien
00:46:14ses ressortissants et ceux qui ont une société française
00:46:16parce que si on veut accueillir toute la misère du monde,
00:46:18vous les accueillerez chez vous, vous les soignerez chez vous,
00:46:20vous les paierez avec votre argent comme monsieur Bonpart,
00:46:22sauf que vous, vous êtes généraux avec l'argent des autres.
00:46:24C'est le gros problème de l'extrême gauche et de la gauche.
00:46:26Donc moi j'estime qu'on s'occupe d'abord de nos 330.100 domiciles fixes,
00:46:29de nos 9 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté
00:46:31et puis après, avoir géré notre misère, on ira gérer la misère du monde.
00:46:34C'est comme les voyous, on va accueillir tous les voyous du monde
00:46:36mais on ne s'est déjà pas géré nos voyous nationaux.
00:46:38C'est comme les fous, on n'a pas assez de place pour nos malades psychiatriques
00:46:43qu'on va accueillir tous les fous du monde.
00:46:45Donc il faut arrêter d'être généreux avec l'argent et les moyens des autres.
00:46:49Il faut d'abord qu'on s'occupe de celles et ceux qui sont de notre patrie
00:46:53et qui ont besoin de la communauté nationale
00:46:56pour pouvoir s'en sortir avant d'accueillir toute la misère du monde.
00:46:58Alex Sizar qui n'a pas parlé sur ce sujet.
00:47:00En fait, il faut savoir de quoi on parle là déjà.
00:47:02Si vous n'avez pas de papier, vous n'êtes pas dans la possibilité d'avoir un CDI.
00:47:06On parle dans cette situation-là des personnes
00:47:08qui à la fin de leur titre de séjour ne sont pas renouvelées et avaient un CDI.
00:47:12Et en fait, il est déjà possible de les régulariser
00:47:15si réellement ils répondent à des critères bien précis
00:47:18grâce à la fameuse circulaire valse.
00:47:20Donc c'est quelque chose qui existe,
00:47:22c'est quelque chose qui fonctionne plutôt bien d'ailleurs.
00:47:24Ce que je n'aime pas trop, c'est régulariser tout le monde.
00:47:27Mais qu'on en régularise certains, il n'y a aucun souci.
00:47:30Bien sûr, s'ils rentrent dans les clous, il n'y a pas de problème.
00:47:33Mais ce que je n'aime pas, moi, c'est la généralisation.
00:47:35Il faut régulariser tout le monde, tous les travailleurs sans papier.
00:47:38C'est ça qui me gêne, moi.
00:47:39Je vais rappeler à monsieur Vallée que lors de la dernière loi Immigration,
00:47:41il y a quand même un député RN qui a proposé
00:47:44de pouvoir continuer à embaucher des travailleurs sans papier,
00:47:47notamment dans l'agriculture.
00:47:49Non, mais ce n'est pas digne de vous, vous êtes en train de faire de la popole.
00:47:51C'est quelque chose qui a été présenté, mais ça montre bien qu'il y a un sujet.
00:47:53Oui, il y a un sujet.
00:47:54Mais moi, qu'on excuse d'abord ceux qui rentrent par effraction en France,
00:47:56parce que c'est la loi que vous votiez à l'époque comme député.
00:47:58Oui, mais on ne peut pas embaucher quelqu'un qui n'a pas de papier.
00:48:00Ils peuvent rentrer illégalement, il ne faut pas qu'ils rentrent chez eux.
00:48:01Non, mais là, vous déviez le débat.
00:48:02Je ne dévie pas.
00:48:03Un sans-papier qui travaille, c'est quelqu'un qui est rentré
00:48:05par nature de manière illégale en France.
00:48:07Ce n'est pas forcément parce qu'il peut avoir perdu son titre.
00:48:10Il peut rester de manière illégale.
00:48:11Mais s'il perd son titre de séjour, c'est qu'il n'est plus amené régulièrement
00:48:13à rester sur les réservoirs.
00:48:14Il reste de manière illégale, mais il peut être arrivé par voie illégale.
00:48:15Oui, mais d'accord.
00:48:27Vous dites parce qu'il n'a pas été renouvelé.
00:48:28Mais s'il n'a pas été renouvelé, c'est parce que c'est un délinquant
00:48:30et parce qu'il a commis des troubles à notre public.
00:48:31Mais il ne rentre pas chez lui aussi aujourd'hui.
00:48:32Aujourd'hui, ce n'est pas une obligation de quitter le territoire,
00:48:34c'est une invitation à quitter le territoire français.
00:48:36Mais là, vous répondez à une question.
00:48:37Je ne réponds pas à une question.
00:48:38C'est la base.
00:48:39C'est le respect de la loi.
00:48:40Moi, je suis d'accord avec cette autre réponse,
00:48:41mais ça ne raconte pas la question que j'avais posée à la base.
00:48:42Vous savez ce qui fait mal à notre France, Alex Isard ?
00:48:44C'est que quand vous étiez député national,
00:48:46vous votez des lois dont tout le monde se fout, dont tout le monde bafoue.
00:48:48La loi immigration permet aujourd'hui d'avoir les résultats qu'on observe.
00:48:51Que de beaux résultats.
00:48:52On voit tous les jours.
00:48:53Mais bien sûr.
00:48:54Parce qu'au intérêt des Français, on n'est pas sectaires.
00:48:57On avance.
00:48:58Je voulais qu'on parle d'une vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux
00:49:02pendant ce week-end.
00:49:03Vous l'avez peut-être vue parce qu'elle a été vue plus de 300 000 fois.
00:49:05Ce qui est énorme, on l'imagine, sur les réseaux sociaux.
00:49:07C'est quelqu'un qui s'appelle Mathieu Slama.
00:49:10On l'a reçu à plusieurs reprises déjà sur ce plateau.
00:49:12Il est essayiste et il a été invité d'une émission sur le Net
00:49:15dans laquelle il affirme tout simplement ne pas aimer la France.
00:49:18Il affirme, moi, j'en ai rien à faire de la France.
00:49:20Je n'aime pas la France spécialement.
00:49:22Alors, ça fait bondir.
00:49:23Et c'est pour ça que ça a été vu 300 000 fois.
00:49:25C'est une séquence qui a été mise en ligne par Johan Power, qui est influenceur.
00:49:29Il sera avec nous dans un instant parce qu'il a participé en plus à cette émission.
00:49:33Alors, regardez la séquence et on en parle après.
00:49:35Une chose très simple.
00:49:36Aimer la France ou pas, on s'en fiche.
00:49:38Ce n'est pas le sujet.
00:49:39Moi, je n'aime pas particulièrement la France.
00:49:40Je n'ai pas un rapport particulier avec l'histoire de la France.
00:49:43Je suis même très critique.
00:49:44Je suis même très critique par rapport à l'histoire de France.
00:49:49On est un pays qui…
00:49:51Je ne suis pas là pour débattre avec l'extrême droite.
00:49:54Je suis juste en train de développer mes idées.
00:49:56Si vous êtes partie du groupe Nemesis, qui est un groupe d'extrême droite
00:49:59et qui est un groupe d'une intolérance.
00:50:01Je ne suis pas du tout là pour débattre avec vous.
00:50:03Pourquoi tu n'aimes pas la France ?
00:50:04Je veux dire, on a le droit.
00:50:06On a le droit.
00:50:07On a le droit.
00:50:08On a le droit de ne pas aimer la France.
00:50:11Il n'y a aucune obligation d'aimer la France ou quoi que ce soit.
00:50:13Toutes les personnes qui ont les papiers français sont français.
00:50:17Et en fait, il y a quelque chose qui s'est installé dans le pays.
00:50:20C'est cette espèce de soupçon qui touche, encore une fois,
00:50:24les étrangers et les personnes issues de l'immigration.
00:50:27Et il y a toujours ce danger.
00:50:28Moi aussi, c'est l'immigration.
00:50:29On ne m'a jamais demandé de…
00:50:30Il y a toujours cette dimension qui est que…
00:50:32Je ne vais pas la faire baisser, t'inquiètes.
00:50:34Il y a toujours ce truc, moi, qui me fascine.
00:50:36C'est que les étrangers, ils ne sont forcément pas forcément dangereux.
00:50:39On dit que l'immigration, c'est lié à l'insécurité.
00:50:40Donc, en fait, on a créé un problème de l'immigration
00:50:43qui n'a jamais existé.
00:50:44Il n'y a jamais eu de problème d'immigration.
00:50:46Voilà. Jamais.
00:50:48Yoann Power, bonjour.
00:50:49Merci d'être avec nous.
00:50:50Vous êtes influenceur.
00:50:51Vous étiez sur le plateau de cette émission.
00:50:53D'abord, pourquoi vous avez décidé de sortir cet extrait ?
00:50:56Parce que c'est vous qui l'avez fait circuler sur les réseaux sociaux.
00:50:58Et j'ai dit, c'est quasiment 300 000 vues.
00:51:00Pour quelle raison sortir cet extrait ?
00:51:03Alors, bonjour Jean-Marc.
00:51:04Effectivement, j'ai participé à la deuxième partie de l'émission
00:51:08et j'ai dû débattre aux côtés d'Anaïs du collectif Némésis
00:51:12et que j'embrasse.
00:51:13Mathieu Vallée et Cyrine Séil sur le sujet de l'immigration.
00:51:16Donc, Cyrine Séil, qui est une militante féministe
00:51:19comme Alice Cordier, mais à l'envers.
00:51:21Donc, pro-LGBT, pro-immigration, pro-Palestine et anti-patriarcat.
00:51:24Donc, bref, tout ce qu'on adore.
00:51:26Et quand j'ai vu la séquence de Mathieu Slama
00:51:29qui dit « je n'aime pas la France »,
00:51:31pour moi, ce n'est pas une question...
00:51:33Enfin, moi, j'ai trouvé ça vraiment aberrant
00:51:35et c'est pour ça que j'ai décidé de la publier
00:51:37parce que pour moi, les Français doivent être au courant
00:51:39de ce qui s'est dit sur ce plateau-là
00:51:41parce que pour moi, c'est des propos qui sont dangereux.
00:51:43Comment vous réagissez quand vous entendez quelqu'un qui dit
00:51:45« j'aime pas la France » et qu'on n'est pas obligé d'aimer la France ?
00:51:47En fait, moi, ça me révole parce que Mathieu Slama dit,
00:51:50assume en tout cas ne pas aimer la France,
00:51:52mais pourtant profite de ses avantages,
00:51:55crache à longueur de temps en disant que
00:51:57nous sommes des fachos, des racistes,
00:52:00alors qu'il insulte en fait des millions de Français.
00:52:03Mathieu Slama déteste nos valeurs,
00:52:05nos traditions, notre culture
00:52:08et pour moi, c'est un danger d'être comme ça
00:52:11et de dire tout ça.
00:52:12Préférer défendre les étrangers
00:52:15et se mettre à dos des Français qui galèrent,
00:52:17enfin, Mathieu Slama a une priorité
00:52:20pour moi qui est complètement lunaire en fait.
00:52:23Donc c'est pour ça que j'ai voulu dénoncer tout ça.
00:52:25Je tiens à rappeler aussi que Mathieu Slama a eu un comportement
00:52:27désagréable à mon égard en backstage
00:52:30où il a refusé de me serrer la main
00:52:33parce que cordon sanitaire,
00:52:35c'est vrai que serrer la main à une personne de droite,
00:52:37ça brûle les doigts apparemment.
00:52:38Donc Mathieu Slama, c'est un personnage
00:52:44qui pour moi est dangereux.
00:52:46Donc c'est pour ça que j'ai décidé de montrer
00:52:49le réel sur les réseaux.
00:52:51Juste pour revenir à la phrase qui prône,
00:52:53en disant qu'on n'est pas obligé d'aimer la France,
00:52:55est-ce que pour vous, votre conception à vous,
00:52:57quand on est Français, on est obligé d'aimer la France ?
00:52:59Bien sûr. La France, elle nous a tout donné.
00:53:02Elle nous a donné l'éducation,
00:53:03elle nous a donné un toit, un travail.
00:53:05On est redevable de la France.
00:53:07Mathieu Slama en plus est une personnalité publique,
00:53:09un journaliste, et moi ça me choque
00:53:10qu'un journaliste puisse dire ça,
00:53:11de dire que je n'aime pas la France.
00:53:13C'est très très grave.
00:53:14Et oui, pour moi c'est une obligation
00:53:17d'aimer ses traditions, d'aimer les valeurs,
00:53:20d'aimer nos coutumes et être fier de son pays, oui.
00:53:23Slimane Terreira, on est obligé d'aimer la France
00:53:25quand on est Français ?
00:53:26La question ne se pose même pas, ça va de soi.
00:53:29C'est bien en lisant quand même.
00:53:30Dans mon livre, je parle de la France et de la souffrance.
00:53:33Et après, pour revenir au débat de ce qu'est la France,
00:53:39Ernest Renan a un très bon livre,
00:53:41Qu'est-ce qu'une nation ? Tout est dedans.
00:53:43C'est-à-dire, c'est une agrégation de communautés
00:53:46qui devient une communauté nationale.
00:53:47Et je trouve ça beau, avec toutes ces cultures, ces traditions.
00:53:50Et après, on peut penser ce qu'on veut,
00:53:53on peut être de droite, de gauche, etc.
00:53:55Mais quand vous entendez quelqu'un qui vient dans les médias
00:53:57et qui dit, moi je n'aime pas la France,
00:53:58on n'est pas obligé d'aimer la France,
00:54:00est-ce que ça vous met en colère ?
00:54:01Je vous l'ai dit, 300 000 vues, ce n'est pas rien.
00:54:03Sur une vidéo, sur les réseaux sociaux,
00:54:04ça veut dire que ça déclenche quelque chose.
00:54:06Chez les gens, est-ce que ça a déclenché,
00:54:08dans le cas présent, c'est vraiment de la colère.
00:54:10Les gens disent, comment on peut être Français
00:54:11et venir cracher sur son pays ?
00:54:13Parce que c'est une façon de cracher sur le pays.
00:54:15Excusez-moi de dire, je n'aime pas la France,
00:54:16c'est une façon de cracher sur son pays.
00:54:18Surtout si elle n'est pas argumentée, oui.
00:54:20Même argumentée ?
00:54:22Je ne connais pas M. Slama.
00:54:24Franchement, ça m'intéresse peu.
00:54:27Ce qui m'intéresse, c'est la France,
00:54:29la lutte contre les discriminations,
00:54:30les discriminations sociales.
00:54:32Améliorons la France, au lieu de dire qu'on ne l'aime pas.
00:54:34Oui, c'est ça, comme on en parlait tout à l'heure,
00:54:36de ne pas opposer les communautés,
00:54:38qu'elles soient avec des papiers ou non, etc.
00:54:41Donc, ne pas dissocier,
00:54:43toute personne qui vit en France aime la France.
00:54:47Normalement, oui, sauf ce monsieur-là.
00:54:50Juste, c'est vrai que la France n'est pas parfaite,
00:54:52et rien n'est parfait.
00:54:53Essayons d'améliorer la France,
00:54:55plutôt que d'aller dans un média dire
00:54:56« Je n'aime pas la France, Laurent, ça y est. »
00:54:58M. Slama, je pense qu'il y a plusieurs façons d'exister.
00:55:01Soit vous vous battez pour votre pays,
00:55:02vous menez des combats politiques,
00:55:03vous réfléchissez, vous défendez vos idées,
00:55:05soit vous faites un mini-buzz, en fait,
00:55:07sans beaucoup réfléchir.
00:55:08Je ne suis même pas sûr que c'est...
00:55:09Je ne crois même pas que c'est l'objectif.
00:55:10Je ne sais pas, mais en fait,
00:55:11je pense que cette personne n'a pas de corpus idéologique.
00:55:13Il prend un positionnement qui lui va bien,
00:55:15parce qu'il y a un espace pour ça,
00:55:17et donc il sait qu'avec ce positionnement,
00:55:19parce que lui, Bobo,
00:55:21je ne me souviens pas de ce qu'il fait concrètement
00:55:22de ces journées.
00:55:23Je ne pense pas, voilà, à part éventuellement réfléchir,
00:55:26mais ce que je veux dire par là,
00:55:28c'est qu'il prend un positionnement
00:55:30et donc il développe sur ce positionnement
00:55:32de manière réitérée, et si vous voulez,
00:55:34il essaie d'avancer comme ça.
00:55:36Mais le problème, comme vous le disiez,
00:55:38c'est que ces propos-là,
00:55:40qui peuvent être entendus par des jeunes,
00:55:42qui peuvent avoir des doutes,
00:55:43parce qu'ils ont eux-mêmes des pressions communautaristes,
00:55:45où on leur dit « La France ne t'aime pas,
00:55:47n'aime pas la France avec ce qu'elle a fait dans son passé »,
00:55:50ce qui dit bien, je ne suis pas en accord avec l'histoire, etc.
00:55:52Effectivement, si vous voulez,
00:55:54ces propos entendus par une jeunesse fragilisée
00:55:57par un contexte, là, c'est dangereux
00:55:59et c'est là où il est coupable de prendre ces positions.
00:56:01Yohann, un mot pour conclure.
00:56:03Vous, la France, vous l'aimez.
00:56:05Pourquoi vous l'aimez, la France ?
00:56:08Je l'aime parce que moi, je suis franco-portugais.
00:56:10J'ai des origines portugaises.
00:56:12Mon grand-père est arrivé dans les années 70.
00:56:14Il ne parlait pas un mot.
00:56:15Il a appris à aimer la France
00:56:17et il nous a retransmis les valeurs
00:56:19qu'il avait apprises, en tout cas, via la France, par ma mère.
00:56:22Et moi, je suis très fier, en tout cas, de mon pays.
00:56:25Et moi, je trouve ça scandaleux qu'aujourd'hui,
00:56:27quand on veut arborer, par exemple, un drapeau français,
00:56:29on puisse être insulté dans les transports en commun
00:56:33parce que je fais référence à Anaïs qui était invitée dans l'émission
00:56:36où elle s'est fait agresser par un migrant
00:56:38parce qu'elle a osé porter un drapeau français sur ses épaules.
00:56:41Pour moi, on doit être fier d'être français aujourd'hui.
00:56:45Merci beaucoup, Yohann. Merci à tous.
00:56:46On va faire une pause et puis on va continuer à parler dans un instant.
00:56:48On va parler de la gauche qui veut bloquer les facs dès jeudi.
00:56:51C'est un appel qui est lancé à bloquer les facs
00:56:54pour changer de politique, changer de gouvernement.
00:56:56Bon, ça ne tombera peut-être pas d'ici jeudi, ce sera peut-être fait.
00:56:58Et soutenir les Palestiniens.
00:57:00A tout de suite après la pause.
00:57:08Face au risque de censure du gouvernement,
00:57:10Michel Barnier va réunir les présidents de groupe.
00:57:12De sa majorité à l'Assemblée et au Sénat,
00:57:15il sera à 13h45.
00:57:17Le Rassemblement national a annoncé ce matin
00:57:19vouloir voter la censure du gouvernement cette semaine.
00:57:22Sauf si le gouvernement revoit sa copie avant 15h.
00:57:26L'enfer des habitants du 18e arrondissement de Paris.
00:57:29Les vendeurs à la sauvette font la loi dans le quartier de Châteaurouge.
00:57:32La situation se dégrade de jour en jour.
00:57:35Entre insalubrité et insécurité, les riverains appellent à l'aide.
00:57:39Et enfin, un match de football tourne au drame en Guinée.
00:57:42Au moins 56 personnes ont été tuées.
00:57:45Les manifestations de mécontentement vis-à-vis des décisions arbitrales
00:57:49ont entraîné des jets de pierre de la part des supporters
00:57:52provoquant des bousculades mortelles.
00:57:5711h37 sur CNews, merci d'être en direct avec nous.
00:57:59On va parler de la gauche qui veut bloquer les facs dès jeudi.
00:58:02C'est un appel qui a été lancé sur les réseaux sociaux par Emma Fourreau
00:58:06qui est députée européenne LFI à la 24 ans.
00:58:08C'est la plus jeune députée européenne.
00:58:10Vous la connaissez Mathieu Vallée ?
00:58:11Parce que vous êtes député européen aussi.
00:58:13Après peut-être que je n'ai pas les yeux en face des trous.
00:58:15Mais en tout cas c'est Manon Aubry qui parle au Parlement européen
00:58:18pour le groupe qu'on appelle The Left
00:58:19qui est en fait l'émanation entre autres de l'extrême gauche française
00:58:22au sein de l'hémicycle européen.
00:58:23Je vous la présente donc Emma Fourreau, 24 ans, députée LFI
00:58:26co-animatrice des Jeunes Insoumis à l'appel au blocage des lycées et universités.
00:58:30La jeunesse va dégager Macron Barnier
00:58:32et ça commence à partir du 5 décembre
00:58:34à l'appel des syndicats lycéens et étudiants.
00:58:37On va dégager Macron Barnier parce qu'on n'en peut plus de la précarité étudiante
00:58:40et que là le budget s'en prend au premier lieu
00:58:42à l'éducation nationale et à l'enseignement supérieur
00:58:44alors que les jeunes souffrent déjà énormément
00:58:46du manque de place à l'université
00:58:48alors que le droit à la poursuite de ses études
00:58:50est un droit fondamental pour pouvoir choisir son avenir
00:58:52alors qu'il n'y a évidemment plus de place
00:58:54mais aussi c'est des bâtiments vétustes.
00:58:56Pour les plus jeunes c'est des emplois du temps surchargés,
00:58:58des classes surchargées
00:58:59alors même qu'on nous annonce maintenant
00:59:00une suppression de 4000 postes d'enseignants
00:59:02et c'est aussi pour ça que la fonction publique
00:59:04appelle aussi à la date du 5 décembre
00:59:06pour une journée d'action de mobilisation.
00:59:08Donc le 5 décembre, on l'a compris,
00:59:10on bloque nos lieux d'études,
00:59:11on se mobilise dans la rue aux côtés de nos camarades
00:59:13jusqu'à ce que Barnier tombe et Macron avec.
00:59:15On est en direct avec Yvan Lecoze,
00:59:17délégué national de l'Uni.
00:59:18Bonjour, merci d'être en direct avec nous.
00:59:20Vous réagissez comment quand vous entendez
00:59:21un message comme celui-là ?
00:59:23On voit que finalement à chaque fois
00:59:25tous les prétextes sont bons pour l'extrême gauche.
00:59:27Alors là c'est le projet de loi de finances
00:59:29par lequel ils justifient leur volonté de bloquer
00:59:32mais il faut se rappeler qu'il y a deux ans
00:59:34c'était pour la réforme des retraites,
00:59:36il y a un an c'était pour la loi immigration
00:59:38et encore jusqu'à il y a quelques jours
00:59:39c'était pour le conflit israélo-palestinien.
00:59:42Donc ce qui compte pour la gauche et l'extrême gauche
00:59:44qui souhaitent bloquer nos établissements
00:59:46donc la France insoumise, l'UNEF, l'Union étudiante,
00:59:48ce n'est pas la raison pour laquelle ils bloquent
00:59:50mais c'est tout simplement de trouver un prétexte
00:59:52pour pouvoir bloquer
00:59:53et là ils ont trouvé un nouveau prétexte.
00:59:55Il y a un projet de loi de finances
00:59:56qui ne leur convient pas totalement
00:59:57qui est fait par un gouvernement
00:59:58qu'ils vont considérer comme un gouvernement de droite
01:00:01et donc ils vont s'y opposer systématiquement.
01:00:04Et ce qui est encore plus délirant
01:00:06c'est que le gouvernement essaie donc de faire des économies
01:00:09dans l'enseignement supérieur et dans nos lycées
01:00:11et eux pour s'opposer au fait
01:00:13que le gouvernement va faire des économies
01:00:15ils veulent bloquer les universités et les lycées
01:00:17alors même que bloquer un établissement
01:00:19c'est un coût important pour cet établissement
01:00:21parce que souvent en plus il y a des dégradations qui sont faites
01:00:23et derrière forcément on doit réparer le mobilier qui a été cassé
01:00:27on doit enlever les tacs
01:00:28et donc c'est des coûts supplémentaires
01:00:30qui vont être ajoutés par ces organisations d'extrême gauche
01:00:32et par la France insoumise
01:00:34alors même que le gouvernement tente de faire des économies.
01:00:36Mais est-ce que tout ça finalement
01:00:38c'est pas une stratégie un peu plus globale
01:00:40qui consiste à la bordélisation
01:00:42parce que ce qu'ils veulent finalement
01:00:44c'est mettre la pagaille dans le pays
01:00:45dans tous les domaines
01:00:46on sait que les étudiants en particulier
01:00:48c'est assez inflammable
01:00:49et que ça fait toujours peur au gouvernement
01:00:51enfin s'il y en a encore un jeudi
01:00:52en tout cas ce qui est clair
01:00:54c'est que ça risque de faire peur
01:00:55c'est ça le seul objectif
01:00:56au fond l'excuse ils prennent n'importe quoi.
01:00:58Exactement parce que la gauche
01:01:00n'arrive pas à accéder au pouvoir par les urnes
01:01:02la gauche et l'extrême gauche
01:01:04tentent donc d'accéder au pouvoir par la force
01:01:06et là en l'occurrence
01:01:07tout ce qu'ils vont nous imposer jeudi
01:01:08tout ce qu'ils vont tenter de nous imposer
01:01:10c'est une manière de penser
01:01:12qui est une manière de penser
01:01:13où on serait en opposition face à un budget
01:01:15où comme je l'ai dit il y a quelques mois
01:01:17il y a quelques années
01:01:18face à des réformes, face à des conflits
01:01:21ils vont tenter pour cela
01:01:23de nous imposer leur manière de penser
01:01:25en bloquant l'université
01:01:27en disant aux étudiants
01:01:28et au personnel également
01:01:29vous n'aurez pas le droit de travailler
01:01:31vous n'aurez pas le droit d'étudier
01:01:32tout simplement parce que nous
01:01:34minoritaires, bien que nous soyons une minorité
01:01:37nous nous opposons à une mesure gouvernementale
01:01:40et donc nous vous empêchons d'étudier
01:01:42donc il faut comprendre
01:01:43que c'est vraiment une stratégie globale
01:01:44de la gauche et de l'extrême gauche
01:01:46d'empêcher les étudiants de penser par eux-mêmes
01:01:48d'empêcher les lycéens de penser par eux-mêmes
01:01:50et donc d'imposer ce que tout le monde doit penser
01:01:55et ça se voit d'ailleurs
01:01:57dans la stratégie plus globale
01:01:58je dirais de la France insoumise
01:02:00on voit qu'à chaque fois qu'il y a une réforme en France
01:02:02au lieu de tenter de faire passer
01:02:04simplement par les, disons
01:02:07par une assemblée de manière démocratique
01:02:10leur manière de penser, leur projet
01:02:13ils vont tenter de passer par la force
01:02:15systématiquement par la force
01:02:16en imposant au reste du peuple
01:02:18ce que nous devrions penser
01:02:20Merci beaucoup Yves-Edouard Lecauze
01:02:21en direct délégué national de l'Uni
01:02:23Simone Thira, homme de gauche
01:02:25ils ont raison de vouloir bloquer les facs ?
01:02:27Moi-même à leur âge je l'ai fait
01:02:29j'assume, j'étais à l'UNEF
01:02:31à l'université Paris 13-Hutaneuse
01:02:33pendant de longues années
01:02:34sous les années Sarkozy
01:02:35on a bloqué les facs
01:02:37avec l'Assemblée Générale
01:02:39moi j'ai trouvé ça bien
01:02:41ça fait des vacances quoi
01:02:43non ce n'est même pas des vacances
01:02:44parce que j'ai eu toutes mes années
01:02:45dont une mention assez bien
01:02:46en master 2 droit et sens politique
01:02:48vous n'auriez plus à voir bien
01:02:49si vous n'aviez pas fait grève
01:02:51Laurence Saillet
01:02:54c'est la bordélisation
01:02:56si vous voulez à tous les étages
01:02:58et tout le temps la France insoumise
01:02:59c'est tout le problème
01:03:00c'est-à-dire que comme
01:03:01et ça a été très bien dit tout à l'heure
01:03:03ils n'arrivent pas par les unes
01:03:05alors Azur n'apprend le pouvoir
01:03:06ils mettent la zizanie partout
01:03:08c'est des méthodes de factieux
01:03:09c'est-à-dire ils mettent les gens
01:03:10dans la rue en disant
01:03:11qu'ils veulent défendre la Palestine
01:03:13à l'Assemblée Nationale
01:03:15il faut de la motion de censure
01:03:16ils saccagent l'Assemblée Nationale
01:03:17personne ne peut être fier
01:03:18de la manière dont ils se comportent
01:03:19tellement ils ont rabaissé
01:03:21si vous voulez la fonction
01:03:22et maintenant ils veulent bloquer
01:03:24si vous voulez un endroit d'études
01:03:26où les jeunes ont envie
01:03:27que eux ils n'aillent pas à l'école
01:03:29ce n'est pas grave
01:03:30de toute façon je ne suis pas sûr
01:03:31que ça change grand chose
01:03:32néanmoins qu'ils empêchent les étudiants
01:03:34parce que le mot blocage monsieur
01:03:36vous êtes un démocrate
01:03:37est-ce que vous trouvez ça normal
01:03:38qu'on empêche les autres
01:03:39parce que vous vous avez des idées
01:03:41d'aller à l'école
01:03:43c'est quand même une vision
01:03:44de la démocratie qui est particulière
01:03:45que dites-vous de France Université
01:03:46qui rassemble l'ensemble
01:03:47des universités de France
01:03:49qui est une des facs de France Université
01:03:52c'est-à-dire la fac de Lille
01:03:54le 3 décembre fait porte-close
01:03:56et là ce n'est pas des étudiants
01:03:57c'est un certain nombre de mandarins
01:04:00de ces universités
01:04:01sur le principe
01:04:04comment vous considérez
01:04:05que vous pouvez empêcher
01:04:07des élèves d'aller
01:04:08parce que vous avez des idées
01:04:10expliquez-moi
01:04:11ça c'est quelque chose
01:04:12que je n'ai jamais compris
01:04:13empêcher les autres de travailler
01:04:14empêcher les autres d'aller
01:04:15vous savez comment on fait
01:04:17on organisait des assemblées générales
01:04:19avec des votes
01:04:20et du coup il y avait
01:04:21des assemblées générales
01:04:22avec des votes
01:04:23au sein même de votre syndicat
01:04:25avec même des non-syndiqués
01:04:28qui ont levé les blocages
01:04:30il y a eu des blocages levés
01:04:32par des assemblées générales
01:04:34bien sûr que non
01:04:35puisque c'est déjà l'appel à bloquer
01:04:37il y aura des assemblées générales
01:04:38et je fais confiance
01:04:39à mes héritiers
01:04:42à faire des assemblées générales
01:04:47pour ou contre le blocage
01:04:49des héritiers
01:04:50avec César
01:04:52il faut les soutenir
01:04:54les élèves qui ne pourront pas étudier
01:04:57ce seront eux les victimes
01:04:59de cette prise d'otage
01:05:01de la France Insoumise
01:05:02qui n'a jamais joué
01:05:03le calendrier des institutions
01:05:04la potentielle censure du gouvernement
01:05:06c'est la première étape
01:05:07de leur bordélisation
01:05:08Jean-Luc Mélenchon ne s'est jamais
01:05:09caché de cette stratégie
01:05:10c'est de créer un peuple révolté
01:05:13avec de nombreuses manifestations
01:05:15dans tous les secteurs
01:05:16pour en faire un peuple révolutionnaire
01:05:17c'est sa stratégie pour arriver au pouvoir
01:05:18parce que de nombreuses élections
01:05:20se sont passées
01:05:21et il a bien pu constater
01:05:23qu'il n'était pas capable
01:05:24de se faire élire par cette loi
01:05:25Mathieu Vallée une phrase
01:05:26je pense que vous n'étiez pas
01:05:27avec Simon Thérara sur les grèves
01:05:29moi je n'ai pas eu la chance
01:05:30de faire des grandes études
01:05:31et d'aller à la fac
01:05:32mais après je pense que
01:05:33je n'ai pas raté grand chose
01:05:34au vu de ce que vous me racontez
01:05:35on fait aussi des grèves
01:05:36dans les lycées et les collèges
01:05:37oui mais moi vous savez
01:05:39j'étais déjà bien content
01:05:40d'aller au lycée
01:05:41vu ma condition sociale
01:05:42et j'ai essayé
01:05:43ma condition sociale
01:05:44je ne vais pas couper
01:05:45vous n'énervez pas
01:05:47franchement
01:05:48je parle de la mienne
01:05:49vous ne sentez pas à chaque fois
01:05:51l'extrême gaucher
01:05:52il parlait de sa condition sociale
01:05:54il vous disait qu'il était content
01:05:56d'aller au lycée
01:05:57vu sa condition sociale
01:05:58vous êtes un vrai lionceau
01:05:59vous êtes tout de suite assauté
01:06:00à la gorge
01:06:01non parce que ma condition sociale
01:06:02c'est le souvenir de la fac ça
01:06:03je ne parlais pas de vous
01:06:04je parlais de moi
01:06:05excusez-moi
01:06:06de parler à minima
01:06:07un peu
01:06:08rapidement
01:06:09moi j'ai trouvé sa vidéo marrante
01:06:10parce qu'elle a un pull rouge
01:06:11en période de Noël
01:06:12au moins ça a le mérite
01:06:13de passer à la chronique
01:06:14et enfin
01:06:15c'est marrant
01:06:16le tout c'est de ne pas être
01:06:17le ravi dans la crèche
01:06:18c'est vrai
01:06:19peut-être que l'intelligence artificielle
01:06:20fera qu'on changera les paroles
01:06:21mais plus sérieusement
01:06:22vous savez qu'aujourd'hui
01:06:23les centres hospitaliers
01:06:24et universitaires
01:06:28Michel Barnier
01:06:29donc pardon oui
01:06:30il ne sera peut-être plus là
01:06:31d'ici la fin de la semaine
01:06:32mais en tout cas
01:06:33je ne comprends pas
01:06:34que la gauche ne se bat pas
01:06:35pour qu'on ait des hôpitaux
01:06:36qui puissent former des internes
01:06:37des médecins
01:06:38qui aujourd'hui sont complètement
01:06:39déficits et abandonnés par l'état
01:06:40on ne vous entend pas sur ça
01:06:41parce que ça ne fait pas le buzz
01:06:42parce que ça n'a pas de bloc
01:06:43on aura l'occasion
01:06:44de reparler de tout ça
01:06:45d'ici jeudi
01:06:46juste je voulais
01:06:47qu'on fasse
01:06:48un petit
01:06:49un sujet
01:06:50pour conclure
01:06:51un sujet de santé
01:06:52un sujet qui concerne
01:06:53les jeunes
01:06:54sur le protoxyde d'azote
01:06:55parce qu'on retrouve
01:06:56de plus en plus
01:06:57dans la rue
01:06:58les lycéens s'en servent
01:06:59de plus en plus
01:07:00parce que ça fait planer
01:07:01mais il y a des risques
01:07:02pour la santé
01:07:03risques si on les utilise
01:07:04régulièrement
01:07:05le reportage
01:07:06puisqu'on est allé
01:07:07juste pas très loin
01:07:08sur les Champs-Elysées
01:07:09vous allez voir désormais
01:07:10on en trouve par terre
01:07:11sur les Champs-Elysées
01:07:12près des boîtes de nuit
01:07:13près des endroits festifs
01:07:14regardez
01:07:16quelques minutes de marche
01:07:17dans les beaux quartiers parisiens
01:07:18auront suffi pour les voir
01:07:20au coin des rues
01:07:21dans les poubelles
01:07:22et même dans les caniveaux
01:07:23des bonbonnes de protoxyde d'azote
01:07:25sont laissées à l'abandon
01:07:26j'en vois pas mal dans le quartier
01:07:28surtout le lundi matin
01:07:30parce qu'il y a eu
01:07:31une grosse consommation
01:07:32manifestement pendant le week-end
01:07:33moi au début
01:07:34je voyais des petites cartouches
01:07:35de CO2
01:07:36donc ça c'était il y a deux ans
01:07:38et maintenant on voit
01:07:39vraiment des grosses bonbonnes
01:07:40de couleur bleue
01:07:41un peu
01:07:42j'en vois dans la rue
01:07:43mais qui sont jetées
01:07:44comme ça
01:07:45pas forcément dans la poubelle
01:07:46avec plutôt des quantités
01:07:48par dizaines en fait
01:07:51initialement utilisé
01:07:52en cuisine et en médecine
01:07:53le protoxyde d'azote
01:07:54est détourné
01:07:54pour son effet euphorisant
01:07:56malgré les risques
01:07:57la consommation
01:07:58ne cesse de grimper
01:07:59comme le constate
01:08:00cet épicier
01:08:01par rapport à il y a
01:08:02un an, deux ans
01:08:03c'est vrai que c'est revenu
01:08:04fréquemment maintenant
01:08:05moi je voyais l'année dernière
01:08:06j'avais pas forcément
01:08:07de personnes qui me demandaient
01:08:08maintenant ça revient
01:08:09ça s'est recalmé
01:08:10un petit peu récemment
01:08:11j'ai un petit peu
01:08:12moins de demandes maintenant
01:08:13j'ai des gens qui me demandent
01:08:14où en trouver
01:08:15mais ça arrive quand même
01:08:17pour Jeanne Dautzer
01:08:18maire du 8e arrondissement
01:08:20l'objectif est de réglementer
01:08:21la détention
01:08:22et le transport
01:08:23du protoxyde d'azote
01:08:24dans la capitale
01:08:25un sujet
01:08:26qu'elle abordera
01:08:27lors de sa rencontre
01:08:28avec le ministre de l'Intérieur
01:08:29prévu cette semaine
01:08:31on est en direct
01:08:32avec le docteur Cimeca
01:08:33bonjour docteur
01:08:34merci d'être en direct
01:08:35avec nous
01:08:36c'est quoi les effets
01:08:37de ce protoxyde d'azote ?
01:08:39il y a des effets
01:08:40à très court terme
01:08:41qui sont dangereux
01:08:42pour ceux qui les utilisent
01:08:43d'abord de brûlure
01:08:45tout simplement
01:08:46avec ces cartouches
01:08:47et puis des vertiges
01:08:49des troubles de conscience
01:08:50c'est d'ailleurs l'effet
01:08:51un peu recherché
01:08:52cet effet de gaz hilarant
01:08:54mais qui peut donner
01:08:56alors qui est attirant
01:08:57parce que ça donne
01:08:58des sensations un petit peu
01:08:59ébrieuses
01:09:00un petit peu bizarres
01:09:01et c'est le côté récréatif
01:09:03mais c'est très dangereux
01:09:04parce que ça peut donner
01:09:05sur le moment
01:09:06un trouble de l'équilibre
01:09:08si on fait ça en même temps
01:09:10qu'on fait de la moto
01:09:11ou si on fait ça
01:09:12dans certaines circonstances
01:09:14il y a un danger
01:09:15vraiment à court terme
01:09:16et il y a surtout
01:09:17un très grand danger
01:09:18à long terme
01:09:19puisqu'on sait que
01:09:20ça peut s'accumuler
01:09:22et donner des troubles neurologiques
01:09:24des atteintes cardiaques
01:09:25enfin c'est vraiment un fléau
01:09:27d'autant plus que
01:09:28on parlait d'usage médical
01:09:30qui est un usage
01:09:31en anesthésie assez modéré
01:09:32mais un usage en cuisine
01:09:34pour les bombes de chantilly
01:09:35franchement
01:09:36c'est un gaz à effet de serre
01:09:37en plus
01:09:38donc on pourrait
01:09:39on pourrait se passer
01:09:40de la chantilly
01:09:41ou trouver un autre mécanisme
01:09:42pour pouvoir en manger
01:09:44c'est vraiment un gaz dangereux
01:09:45ça veut dire docteur Simecha
01:09:46si je vous entends bien
01:09:47vous vous êtes carrément
01:09:48pour l'interdiction
01:09:49de ces bonbonnes de gaz
01:09:51pour la chantilly
01:09:55oui bien sûr
01:09:56on peut trouver quand même
01:09:57d'autres procédés
01:09:58en plus je vous dis
01:09:59c'est un gaz à effet de serre
01:10:00il a des effets néfastes
01:10:01sur la jeunesse
01:10:02oui il faudrait l'interdire
01:10:03le réserver
01:10:04pour le domaine médical
01:10:05je pense qu'on peut arriver
01:10:06à faire mousser
01:10:07de la chantilly
01:10:08avec autre chose
01:10:09qu'un gaz à effet de serre
01:10:11mais c'est assez nouveau
01:10:12cette utilisation
01:10:13par les jeunes
01:10:14jusque là
01:10:15c'était pas utilisé comme ça
01:10:17oui je crois
01:10:18que c'est un phénomène
01:10:19relativement
01:10:20intéressant
01:10:21en termes de quelques années
01:10:22quand même
01:10:23pendant longtemps
01:10:25vous savez il y avait
01:10:26les ballons à l'hélium
01:10:27qui modifiaient la voie
01:10:29mais bon
01:10:30il y avait quand même
01:10:31des inconvénients
01:10:32certes
01:10:33mais un petit peu plus modérés
01:10:35là c'est vraiment un fléau
01:10:37c'est quoi l'utilisation
01:10:39la quantité
01:10:40où ça peut commencer
01:10:41à poser danger
01:10:42c'est plusieurs fois par semaine
01:10:43une ou deux fois par mois
01:10:45à quel moment
01:10:46ça devient dangereux
01:10:47non c'est quand
01:10:48ça commence à être
01:10:49alors c'est dangereux
01:10:50déjà de toute façon
01:10:51une fois
01:10:52c'est dangereux à court terme
01:10:53parce que ça
01:10:54ça entraîne
01:10:55des sensations ébrilleuses
01:10:56des modifications
01:10:57un petit peu de conscience
01:10:58qui sont réversibles
01:10:59qui sont réversibles
01:11:00qui passent très rapidement
01:11:01c'est ce qui donne
01:11:02aux jeunes
01:11:03la sensation
01:11:04que finalement
01:11:05c'est
01:11:06quelque chose
01:11:07d'assez anodin
01:11:08alors que sur l'instant
01:11:09ils peuvent
01:11:10avoir un trouble d'équilibre
01:11:11avoir
01:11:12avoir un problème
01:11:13aigu
01:11:14qui va les mettre
01:11:15en danger
01:11:16et ensuite
01:11:17l'utilisation régulière
01:11:18ça veut dire
01:11:19par exemple
01:11:20là ça peut commencer
01:11:21à poser des problèmes
01:11:22on sait que
01:11:23ça entraîne
01:11:24des carences en vitamine B12
01:11:25que ça donne
01:11:26des troubles neurologiques
01:11:27c'est vraiment
01:11:28pas à utiliser
01:11:29Merci beaucoup Dr Simecha
01:11:30merci d'avoir été avec nous
01:11:31merci à mes invités
01:11:32dans un instant c'est Sonia Marou
01:11:33qu'on se retrouve demain en direct
01:11:34à partir de 10h35
01:11:35à demain
01:11:36et d'ici là
01:11:37soyez prudents