Guy Carlier : "Au concert de Taylor Swift, à Marseille ou à Eurovision, les gens étaient heureux"

  • il y a 4 mois
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##GUY_CARLIER-2024-05-13##

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Transcript
00:00 Il est 7h55, l'heure de Carrier Libre et Laurie, vous nous annoncez le thème de la chronique de Guy ce matin.
00:07 Et bien ce matin c'est comme des paroles d'une chanson, il y a de la joie partout, il y a de la joie dans la chronique de Guy.
00:13 Bonjour Guy.
00:14 Bonjour Guy.
00:15 Bonjour Laurie, bonjour Patrick, bonjour à tous.
00:18 Et Jean-Paul Sartre a écrit "L'enfer c'est les autres, d'aucuns pourraient penser que l'état du monde actuel lui donne raison"
00:25 et pourtant ce matin je vais vous démontrer que le paradis aussi c'est les autres à travers trois événements qui ont eu lieu depuis quelques jours.
00:33 Tout d'abord la tournée de Taylor Swift.
00:36 Bien sûr Swift c'est du business mais c'est du show aussi et qu'on aime ou pas la chanteuse, le show est grandiose.
00:43 Et à la Défense Arena, Laurie, vous avez partagé avec 45 000 personnes ce moment qui restera un souvenir heureux pour vous,
00:50 pour la vie et pas seulement une chanteuse que vous êtes venue voir, vous êtes venue assister à une sorte de messe païenne
00:57 et dans les yeux des spectateurs interrogés par les télés on sentait le bonheur de partager ce moment.
01:04 De la même façon il y avait quelque chose de terriblement émouvant dans le bonheur partagé par 250 000 personnes sur le Vieux-Port à Marseille la semaine dernière pour l'arrivée de la flamme olympique.
01:15 Les images vues du ciel, de la foule acclamant l'entrée du Bellem dans le Vieux-Port faisaient monter les larmes aux yeux.
01:22 Oh bien sûr on peut toujours trouver à redire et penser que comme Napoléon à Waterloo attendait Grouchy et qu'il vit arriver Blücher,
01:31 on attendait Zidane comme premier porteur de la flamme et on a vu arriver Jules.
01:36 Jules, zéro charisme, 20 mots de vocabulaire, ne sachant comment tenir cette flamme qui ressemble à une requête
01:43 et qui en guise de discours s'écria "Vive la zone" et bien malgré tout ça à la vue du ciel du port de Marseille envahie par 250 000 personnes heureuses,
01:53 on avait les larmes aux yeux.
01:55 Et l'Eurovision, là aussi on peut émettre des réserves avec un gagnant, Monsieur Dame, Suisse, en jupette du meilleur à loi qui assume une neutralité sexuelle.
02:07 Bon pourquoi pas la Suisse est neutre sur le plan diplomatique, elle peut l'être aussi sur le plan sexuel, c'est cohérent.
02:14 Quoi qu'il en soit à ce propos je dois des excuses à Françoise de Goas.
02:19 Quand j'ai lu hier matin son tweet enthousiaste dans lequel elle disait, je jure que c'est vrai,
02:24 "Je dois reconnaître que ce concours de l'Eurovision ça a quand même de l'allure, tous ces artistes ont l'air tellement heureux d'être là, franchement c'est chouette."
02:33 Quand j'ai lu son enthousiasme ma première réaction a été de l'appeler pour lui demander les coordonnées de son dealer.
02:39 Et puis à la réflexion je me suis dit qu'elle avait raison parce que comme à la Défense Arena,
02:45 comme dans le vieux port de Marseille, au concours Eurovision, oh certes on peut émettre des réserves,
02:50 on a bien vu la quéquette d'un Finlandais, il y avait bien quelques hommes vêtus d'un port de jarretelle et une vieille Espagnole accompagnée de danseurs cunus,
02:58 et pourtant Françoise de Goiz a raison, ces gens là étaient heureux.
03:03 Je lui dois des excuses, je lui dois des excuses et je dois reconnaître que je me suis trompé de page et que à la réflexion,
03:14 comme à la Défense, comme à Marseille, les gens étaient heureux de ce moment, c'était un délire total, finalement inoffensif.
03:22 Certes on peut leur reprocher un manque de goût, etc. mais on peut accorder à des gens stigmatisés en permanence une soirée de délire,
03:32 un lâcher prise total et là encore une joie partagée.
03:36 Voilà pourquoi les foules heureuses m'ont fait penser que contrairement à ce que disait Jean-Paul Sartre,
03:41 le paradis c'est aussi parfois les autres.

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