Les Vraies Voix avec Gregory Delmer, directeur commercial chez Aloes Traitement des eaux.
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2024-09-24##
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NewsTranscription
00:00Les vraies voix sociaux, le grand débat du jour.
00:04Est-ce que la France va arriver à se réindustrialiser ?
00:07On se rappelle que c'était l'une des grandes ambitions d'Emmanuel Macron.
00:10On va mettre en place un crédit d'impôt industrie verte,
00:12c'est-à-dire les batteries, c'est-à-dire les pompes à chaleur,
00:15c'est-à-dire les éoliennes, les panneaux solaires,
00:17que ça permettra de déclencher 20 milliards d'investissements
00:20sur le territoire national d'ici 2030.
00:22Selon les chiffres du cabinet Trendeo, entre avril et août,
00:25les fermetures de sites industriels en France ont été plus nombreuses
00:29que les ouvertures d'usines en moins sur la période.
00:31C'est un retournement de tendance et c'est dommage.
00:33On ne va pas utiliser l'argent du contribuable français
00:36pour accélérer l'industrialisation non européenne.
00:40Et donc la croissance verte, slogan maintes fois répété,
00:43c'était en 2018, relocaliser et verdir la production industrielle.
00:47Et si la France a ouvert des usines ces dernières années,
00:50cette réindustrialisation semble marquer le pas.
00:52Les cessations d'activités ont progressé plus vite
00:54que les ouvertures de nouveaux sites ces derniers mois, Philippe.
00:56Alors parlons vrai, peut-on verdir notre industrie
00:58si les autres ne le font pas ?
01:00En restant compétitif, bien évidemment.
01:02Est-ce que les entrepreneurs sont prêts à ce verdissement de l'industrie ?
01:05Et à cette question, réindustrialisation peut-il rimer
01:08avec développement durable ?
01:10Vous dites oui à 62%.
01:12Vous voulez réagir ?
01:13Aude attend vos appels au 0826-300-300.
01:16Notre invitée pour en parler, Grégory Delmer,
01:18est avec nous, directeur commercial de Aloes,
01:20traitement des eaux.
01:22Merci d'avoir accepté notre invitation
01:25avec le traitement des eaux.
01:28Aujourd'hui, on parle de verdissement de l'industrie.
01:31Vous êtes un acteur aujourd'hui majeur sur ce sujet ?
01:35On intervient auprès des industriels dans ce cadre.
01:41Le métier a vraiment évolué
01:43depuis 20 ans qu'Aloes est créé.
01:46L'aspect vert du traitement d'eau est très important.
01:51Le recyclage est très important.
01:53Vous dites beaucoup évolué.
01:55On était moins regardant avant ?
01:57On était beaucoup moins regardant.
01:59Notre métier était de rendre l'eau disponible,
02:02utilisable dans l'industrie.
02:04Aujourd'hui, on nous demande,
02:06et l'arrêté du 30 juin 2023,
02:10qui a changé et a remis en place beaucoup de choses,
02:14fait qu'aujourd'hui, on parle de réutilisation d'eau
02:18et on est quasiment obligé
02:20de réutiliser l'eau dans l'industrie
02:23si on ne veut pas être soumis
02:25ou obligés de suivre les mesures de restriction
02:28qui sont associées aux périodes de sécheresse
02:31et au niveau d'alerte des périodes de sécheresse.
02:33Est-ce que ça veut dire qu'il y a des tests inopinés ?
02:36On vient regarder l'eau à des moments...
02:40X, Y, Z ?
02:42L'eau est très contrôlée en France.
02:44L'industrie est très contrôlée.
02:47L'industrie a vraiment évolué.
02:49Aujourd'hui, on parle de prélèvement de consommation
02:52dans le milieu de l'eau.
02:54Il faut faire un distinguo entre les deux.
02:56On a environ, au niveau de la France,
03:0130 milliards de mètres cubes prélevés sur la ressource.
03:06En consommation, c'est beaucoup moins,
03:09puisque la différence, c'est que la consommation,
03:12c'est l'eau qui est perdue sur le site.
03:15Le but, je vous coupe,
03:17c'est de ne pas rendre l'eau potable.
03:19Pas du tout.
03:21Quand on veut réutiliser l'eau,
03:23la législation dit qu'il faut éviter de rejeter l'eau.
03:27Il faut réutiliser l'eau pour la réinjecter dans l'industrie.
03:30On enlève quoi ? Les hydrocarbures ?
03:32On enlève les polluants qui sont amenés par l'industriel,
03:36qui ne sont pas forcément très graves,
03:39mais qui nécessitent et qui ont des enjeux importants.
03:42Cette eau doit être réutilisable
03:44et avoir des équipements importants.
03:46Après, on peut la réutiliser, par exemple,
03:48pour refroidir les métaux dans la métallurgie,
03:50nettoyer les machines, etc.
03:52Est-ce que cette conciliation opérée
03:55entre l'industrie et le verre,
03:58sans référence à Marine Tondelier,
04:00est-ce qu'elle est facile à faire ?
04:03Non. Techniquement, il n'y a pas de limite.
04:06On fait ce que l'on veut quasiment avec l'eau.
04:09Par contre, il y a une réalité économique.
04:12Quand on recycle de l'eau,
04:14c'est plusieurs dizaines d'euros le prix du mètre cube.
04:18Alors que l'eau de ville,
04:21si elle coûte 3 euros,
04:23ça engendre des coûts très importants.
04:26Est-ce que si on verdit trop notre économie,
04:29par exemple Julie Voyer,
04:31ça ne risque pas de taper nos entreprises
04:33en termes de compétitivité par rapport à des pays
04:35où on fait tout et n'importe quoi ?
04:38Aujourd'hui, les entreprises n'ont pas le choix
04:42Les règles et les lois sont énormes.
04:45En effet, c'est toujours la même chose.
04:48C'est la compétitivité par rapport à l'Europe et au monde.
04:51Quand on se parle de la fabrication
04:53et qu'on compare avec les Etats-Unis ou la Chine
04:55pour prendre le secteur de l'automobile,
04:58on perd forcément sur ce jeu de la compétitivité.
05:02C'est trouver les bonnes associations.
05:05C'est pour ça qu'il ne faut pas négliger
05:07tout l'accompagnement que le gouvernement a mis en place
05:09et toutes les aides qui sont nécessaires.
05:11Il faut trouver ce juste équilibre sur
05:13privilégier peut-être des produits faits en Europe,
05:15privilégier des produits qui sont faits en France,
05:17privilégier aussi la réutilisation,
05:19la revalorisation.
05:21Aujourd'hui, il y a plein d'initiatives
05:23qui sont portées par des usagers.
05:25On parle beaucoup des 3 R.
05:27Je pense que ce sont des enjeux qui sont nécessaires.
05:29Après, forcément, il y a un coût associé.
05:32Comment concilier compétitivité
05:34et, en effet, prix honnête dans les utilisations ?
05:39Les 3 R, c'est réduire, recycler, réemploi.
05:42C'est une nouvelle fois un vrai cap.
05:45C'est ce que je fais avec Philippe David.
05:47Avec les deux ?
05:53Christine, c'est intéressant.
05:55Allez-y.
05:57Philippe posait une question sur
05:59si on peut réindustrialiser en étant compétitifs.
06:01Il y a des chiffres récents qui viennent de tomber
06:03qui montrent que le fait que les entreprises
06:05se lancent dans le green,
06:07ce n'est pas que de la RSE et de la façade.
06:10Elles ont un gain de compétitivité à l'arrivée.
06:13Après, je me tourne vers le spécialiste.
06:15Recycler l'eau de sa propre entreprise,
06:18c'est peut-être de l'eau qu'on ne va pas refacturer,
06:20qu'on ne va pas se voir refacturer.
06:22En tous les cas, ça coûtera à terme.
06:25C'est une ressource finie.
06:27Quand il n'y en a plus, il n'y en a plus.
06:29Ça coûtera certainement moins cher
06:31de toutes ces techniques-là
06:33que d'attendre le mur de la sécheresse
06:35ou du manque d'eau,
06:37parce qu'on sait aujourd'hui qu'il y aura
06:39des guerres d'utilisation entre l'agriculture,
06:41l'urbanisation, les habitants,
06:43les loisirs, le tourisme, etc.
06:45Il faudrait bien que tout le monde
06:47se partage la même ressource.
06:49Avant cela, Grégory Delmer,
06:51c'est l'investissement qui est colossal.
06:53Il y a plein d'entreprises qui, aujourd'hui,
06:55ne peuvent pas anticiper ces investissements.
06:57L'arrêté du 30 juin
06:59s'applique à toutes les sociétés
07:01qui consomment
07:03plus de 10 000 m3 par an.
07:05C'est beaucoup de sociétés.
07:07Vous êtes une ancienne société
07:09où rien n'était prévu,
07:11puisque ce n'était pas la priorité.
07:13C'est bête, mais aujourd'hui,
07:15on veut récupérer l'eau à un endroit,
07:17mais il faut tirer 100 m de tube
07:19pour l'amener à un autre endroit. C'est trop cher.
07:21Pour les sociétés qui sont en place,
07:23ça peut être très cher
07:25pour des gains
07:27très réduits.
07:29Cela peut coûter la vie d'une entreprise ?
07:31Cela peut coûter la vie d'une entreprise.
07:33Il existe des modalités
07:35pour sortir de cet arrêté.
07:37Il y a deux lignes
07:39qui sont consacrées. La réutilisation d'eau
07:41et prouver
07:43qu'on a fait des économies sur le prélèvement
07:45depuis
07:471998.
07:49Cela donne un moyen de sortir
07:51de cet arrêté sécheresse.
07:53Certaines sociétés,
07:55aujourd'hui,
07:57quand on leur demande d'économiser 25%
07:59d'eau utilisée sur le process,
08:01ils n'ont pas d'autre moyen que
08:03réduire leur activité.
08:05Quand bien même, les carnets de commandes sont pleins.
08:07C'est aussi un des sujets.
08:09Là, il y a un gros enjeu.
08:11C'est piloter mieux sa consommation.
08:13En effet, l'efficacité énergétique,
08:15et il y a beaucoup d'industriels qui sont
08:17dans ces solutions concrètes,
08:19c'est comment réduire notre impact carbone,
08:21notre CO2. C'est aussi piloter
08:23toutes ces consommations
08:25pour les optimiser.
08:27Vous le disiez tout à l'heure en introduction,
08:29on a fait beaucoup de gaspillage.
08:31Il y a une prise de conscience collective.
08:33Il faut qu'on fasse attention à nos ressources.
08:35Il faut qu'on fasse attention à la façon
08:37dont on pilote son site industriel
08:39et l'énergie qu'on consomme dessus.
08:41La transition énergétique,
08:43c'est 300 000 à 500 000 emplois dans les 20 ans.
08:45On va être obligés
08:47et il faut le faire.
08:49Ce n'est pas incompatible avec la question du jour.
08:51Le plan France Roule en 2030
08:53est là pour accompagner les TPE et PME.
08:55Je ne dis pas que tout est bien fait encore,
08:57mais il y a 30 milliards qui ont été injectés pour la transition énergétique.
08:59L'auditeur du jour qui parlait de l'eau
09:01est avec nous, c'est le local de l'État
09:03pour venir avec vous, Christine Bouillaud.
09:05Frédéric Deblagnac.
09:07On vous écoute, cher Frédéric.
09:09Frédéric Deblagnac, oui.
09:11Frédéric Deblagnac.
09:13Effectivement,
09:15le sujet de l'eau est un sujet
09:17qui est récurrent, permanent.
09:19Je crois qu'il faut inciter
09:21non seulement les entreprises,
09:23mais les collectivités.
09:25Puisqu'on est à Blagnac,
09:27je pense que la mairie de Blagnac
09:29a été un peu précurseur, ne serait-ce que
09:31dans l'utilisation du recyclage des eaux
09:33pour les voies publiques.
09:35On est toujours à Blagnac,
09:37donc l'aéroport de Blagnac,
09:39qui a également mis un dispositif qui était assez précurseur
09:41à l'époque au niveau de l'aéroport,
09:43pour le traitement et le recyclage des eaux,
09:45notamment des hydrocarbures.
09:47Mais c'est vrai que,
09:49au-delà de l'industrie,
09:51il faut aussi inciter le particulier.
09:53Je suis un particulier
09:55et je consomme une quantité
09:57d'eau potable que je pourrais
09:59éventuellement me dispenser, ne serait-ce que
10:01dans les toilettes
10:03ou pour d'autres usages.
10:05Oui, mais nous ne sommes pas responsables
10:07de ça, Frédéric. Malheureusement,
10:09l'eau potable dans les toilettes, on ne peut pas
10:11faire grand-chose, en fait.
10:13Alors qu'on pourrait participer à l'eau de la machine à laver
10:15par exemple.
10:17Tout dépend de la durée des douches de Philippe David aussi.
10:19Oui, c'est ça.
10:21Il suffirait que dans les constructions nouvelles,
10:23lorsqu'on parle de constructions nouvelles,
10:25on parle de BBC,
10:27de nouvelles normes technologiques, etc.
10:29Il suffirait également que dans les constructions nouvelles,
10:31on mette des systèmes qui permettent,
10:33dans ce cas-là, de récupérer
10:35les eaux usagées de la machine à laver,
10:37etc. Enfin, peu importe, et de l'utiliser
10:39dans les toilettes, dans toutes les constructions.
10:41Il y a 150 000.
10:43En effet, en 2022, 150 000 logements neufs.
10:45En 2023, catastrophe, moins 63 %.
10:47Mais peu importe. Dans les logements neufs,
10:49on parle de BBC, on parle de RIC 2012,
10:51de RIC 2020, RIC 2030.
10:53Pourquoi ne pas déjà
10:55mettre au niveau des constructeurs
10:57immobiliers cette période de récupération
10:59d'eau usée pour les participants,
11:01mais également pour la collectivité
11:03des récupérateurs sur le poids, etc.
11:05En espérant
11:07qu'on ne mettra pas l'eau des
11:09toilettes dans la machine à laver.
11:11C'est sûr.
11:13Une remarque, vous permettez ?
11:15Frédéric de Blagnac,
11:17je suis allé tout à l'heure
11:19en salle de sincérité à l'aéroport de Blagnac
11:21et les urinoirs sont sans eaux,
11:23désormais. C'est la preuve qu'on peut faire des économies
11:25d'eau. Absolument.
11:27C'est quoi, c'est une soufflerie ?
11:29Je ne sais pas, je n'ai pas été analysé.
11:31On n'ira pas voir, non, personnellement.
11:33Non, mais j'ai trouvé ça très bien.
11:35On est très contents pour vous, en tous les cas.
11:37Vous aviez l'air bizarre, tout à l'heure.
11:39Je vous en prie.
11:41Mais c'est vrai que c'est quand même très bien si on peut faire des économies d'eau
11:43dans des sites énormes,
11:45comme l'aéroport de Blagnac, de Roissy,
11:47de ce que vous voulez. Cette intimité avec Philippe David.
11:49C'est très bien. Christine Bouillaud, justement.
11:51Non, mais notre auditeur, il a raison.
11:53C'est vrai qu'on peut se poser la question sur l'utilisation.
11:55Mais moi, ce que je voulais poser comme question
11:57à notre invité à Thierry, c'est...
11:59À Grégory, pardon.
12:01Sur l'utilisation
12:03de ce décret.
12:05Est-ce que vous pouvez nous rappeler ce que c'est que ce décret ?
12:07Parce que je pense qu'il y a beaucoup de gens
12:09qui ont un peu zappé. On a eu un été
12:11pas top top.
12:13Il a beaucoup plu le soir de la cérémonie d'ouverture des JO.
12:15Et il ne pleut pas mal.
12:17Mais ce décret a quand même une importance capitale
12:19pour l'ensemble de l'industrie.
12:21Pour l'industrie, c'est aujourd'hui
12:23le sujet de conversation numéro 1
12:25dans mon niveau, qui est
12:27le traitement d'eau.
12:29L'arrêté date du 30 juin 2023.
12:33Avec une note d'application qui est sortie le 5 juillet.
12:35C'était très très rapide.
12:37C'est maintenant.
12:41Dans la pratique,
12:43c'est très compliqué. Il y a un gros pouvoir
12:45au préfet qui est donné à ce sujet.
12:47Donc cet arrêté
12:49relatif, le terme je l'ai noté,
12:51aux mesures de restriction
12:53en période de sécheresse
12:55portant sur les prélèvements d'eau.
12:57Donc en fonction des régions,
12:59en fonction de l'état
13:01hydrique de la région,
13:03des états des ressources,
13:05le préfet va décider d'un niveau d'alerte.
13:07Il y a 5 niveaux d'alerte
13:09qui vont
13:11de normal à crise.
13:13Et en fonction de ces niveaux
13:15d'alerte, les industriels
13:17qui consomment plus de 10 000 m3 par an
13:19doivent faire
13:21des économies sur leur prélèvement
13:23on va résumer sur leur
13:25consommation d'eau qui vont de
13:275 à 25%.
13:29C'est un ralentissement de la production.
13:31Donc aujourd'hui, ils travaillent
13:33sur quelle méthode
13:35je dois, qu'est-ce que je dois
13:37mettre en place si je dois réduire
13:39de 25% mon prélèvement d'eau.
13:41C'est leur quotidien.
13:43Certains y arrivent
13:45en mettant en place
13:47il y a deux portes de sortie
13:49à cette application qui sont les économies
13:51d'eau prouvées depuis 1998 à plus de 20%
13:53ou la réutilisation d'eau
13:55qui représente au moins 20% du prélèvement.
13:57Mais est-ce que ça veut dire qu'Infini
13:59va faire penser une alternative à l'eau ?
14:01De la soufflerie ?
14:03Il y a des process où on ne peut pas
14:05se passer de l'eau.
14:07Par exemple, pour refroidir de la métallurgie
14:09quand on refroidit, on est obligé d'avoir de l'eau.
14:11Quand vous sortez de l'acier d'un fourneau,
14:13il n'y a pas le choix.
14:15L'eau, c'est le parent pauvre de l'usine.
14:17Sans eau, il n'y a pas d'industrie.
14:19Toutes les industries sont collées
14:21aux grandes ressources d'eau.
14:23Les sodas sont fabriqués avec de l'eau.
14:25L'industrie, il faut quand même que les gens
14:27comprennent que ce n'est que 5%
14:29de la consommation d'eau française.
14:31C'est bien de le dire.
14:33C'est 8% des prélèvements,
14:355% de la consommation.
14:37Ce qui est très peu quand même.
14:39Pardon de vous poser
14:41une question de profane,
14:43mais depuis quelques années,
14:45on entend des esprits
14:47beaucoup plus évolués que le mien
14:49dire que le problème capital
14:51d'aujourd'hui, c'est l'eau.
14:53C'est vrai ça ?
14:55Au-delà de l'industrie, bien sûr.
14:57Aujourd'hui, il y a une pression
14:59sur l'eau.
15:01C'est certain.
15:03Maintenant,
15:05tirer la boule rouge
15:07sur l'industrie, c'est facile.
15:09L'industrie ne va pas s'arrêter,
15:11ne va pas râler, ne va pas se mettre en grève.
15:13Elle va continuer.
15:15Elle va chercher à tirer des profits.
15:17Mais ils n'ont pas le choix d'appliquer
15:19ce qu'on leur a dit.
15:21Et si c'est un frein à l'arrêt industriel,
15:23il y a des régions qui vont être en crise
15:25répétée.
15:27Il y a des régions qui vont avoir du mal
15:29à attirer des industriels.
15:31Parce qu'eux, ils auront besoin d'eau pour travailler.
15:33Le mot de la fin, Sébastien Gillet ?
15:35Non, je trouve que ça fait partie
15:37d'une vraie voix, en tout cas de ce qu'il dit.
15:39C'est tout à fait vrai.
15:41L'industrie a été souvent critiquée,
15:43malheureusement, et c'est bien qu'il faut
15:45beaucoup de pédagogie. Et là, il y en a beaucoup
15:47de pédagogie sur la problématique de l'eau.
15:49Il y en a sur l'énergie. Il y en a sur le RSE.
15:51Il y en a sur tellement de choses. On pourrait passer
15:53presque une semaine entière. Moi, je vous invite
15:55en tout cas à rester la semaine entière ici.
15:57Ne nous cherchez pas trop.
15:59Par contre, Philippe Bilger a dit quelque chose
16:01qui n'était pas censé, à mon avis. Il a dit qu'il y avait
16:03des esprits plus évolués que lui.
16:05Il parlait de nous.
16:07J'étais pas pure mode.
16:09En tout cas, merci beaucoup,
16:11Grégory Delmer d'Abreuil.
16:13C'est avec nous, directeur commercial
16:15de ALOS, traitement des eaux.
16:17C'était passionnant. Merci beaucoup.
16:19Dans un instant, on est au pic
16:21de l'intelligence de l'émission.
16:23Le qui-c'est-qui qu'il a dit. Rien que
16:25le mot vous donne un petit peu
16:27le niveau de l'émission. Et c'est un quiz
16:29spécial industrie. Alors attention, celui-là,
16:31il est effrayant.
16:33Oui, absolument.
16:35Grégory, qu'est-ce qu'on gagne ?
16:37La joie de nous parler,
16:39de nous approcher.
16:41C'est le Graal.
16:43Vous gagnez l'estime des autres.
16:45On va raccrocher l'antenne parce qu'ils disent
16:47n'importe quoi. Allez, à tout de suite.