• l’année dernière
Avec Julien Cornillet, maire de Montélimar (Drôme)

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##C_EST_A_LA_UNE-2024-05-16##

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News
Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-8h30, Patrick Roger.
00:04Il est 7h13, c'est à la une. Un rapport du Sénat, là, cette semaine,
00:09parle de submersion de trafic de drogue en France.
00:12Et loin d'être cantonné au quartier périphérique des grandes agglomérations,
00:16le trafic s'étend beaucoup aussi dans les zones rurales, les villes moyennes,
00:20où il finit par imposer ses codes. C'est ce qui se passe.
00:24Notamment du côté de Montélimar, nous sommes avec Julien Cornillet. Bonjour.
00:29Re-bonjour. Bon. Et est-ce que vous confirmez cela aussi,
00:33chez vous, ville moyenne, 50 000 habitants à peu près, c'est ça ?
00:38Un peu moins, 40 000 habitants à Montélimar, dans la Drôme ?
00:42C'est ça, une ville de 41 000 habitants, une agglomération d'un peu plus de 70 000.
00:46Eh bien oui, bien évidemment, nous pouvons constater du trafic de stupéfiants se développer.
00:51C'est pas, bien évidemment, les quartiers Nord ou les grandes villes,
00:55que l'on peut voir à la télé et c'est divers.
00:57Mais c'est précisément cette préoccupation qui m'alimente.
01:00C'est le fait de se dire, nous devons donner les moyens aux maires des villes moyennes
01:04pour lutter face à cela.
01:06J'aime bien avoir de la communication avec des places nettes dans des grandes cités,
01:10mais avant d'aller reconquérir du territoire la République,
01:13nous pourrions déjà essayer de défendre ce qui n'est pas encore tombé.
01:15Et c'est clairement ce message-là.
01:17C'est donner nous les moyens, d'une action commune, police nationale, police municipale,
01:21d'agir pour permettre qu'il n'y ait pas cette gangrène.
01:25Et vous, vous avez le sentiment d'être un peu abandonné,
01:27de ne pas avoir suffisamment de moyens ?
01:31Clairement, je suis élu depuis 4 ans.
01:33Depuis 4 ans, je demande de façon répétée des moyens supplémentaires de police nationale.
01:37Pour vous donner une idée, Monté-les-Mars, c'était un peu moins de 30 000 habitants en 2000.
01:41C'est 41 000 en 2024, moyenne police équivalent.
01:44Je n'ai pas de bac pour la nuit.
01:47Donc, c'est là où la police municipale et les contribuables montillaires agissent.
01:51Parce que nous avons maintenant une police municipale qui travaille jusqu'à 3h du matin.
01:54Nous avons augmenté de 33% nos effectifs de police municipale.
01:58Donc, nous arrivons à tenir.
02:00Mais la vraie question, ce n'est pas de tenir.
02:02On ne doit pas être dans cette attitude-là.
02:03Nous devons être proactifs.
02:04Et c'est ce que je demande à la police nationale, en nous donnant des moyens supplémentaires.
02:08Les Jeux olympiques vont mettre en lumière un déficit d'effectifs de police.
02:12Parce que c'est 45% de nos effectifs sur l'ensemble du territoire.
02:16Et donc, ce n'est pas le maire de Monté-les-Mars qui vous parle,
02:18mais c'est le maire dans les 36 000 maires de France
02:21qui va voir sa gendarmerie diminuer, sa police nationale.
02:24Et donc, cela, c'est pour cela que j'avais fait des propositions qui sont toujours d'actualité,
02:28de donner de nouvelles prérogatives de façon expérimentale pendant les Jeux olympiques.
02:32– Pendant les Jeux olympiques, à la police municipale.
02:33Parce que pendant les Jeux olympiques,
02:35vous êtes sûr de perdre des policiers qui vont être déployés sur des sites des Jeux,
02:41à Paris ou dans d'autres lieux où il y aura des épreuves des JO ?
02:47– Oui, mais c'est l'ensemble du territoire national qui est sollicité.
02:51Donc, quand j'ai lu et entendu sur votre radio
02:53les retombées économiques des Jeux olympiques pour Paris,
02:56j'en suis ravi.
02:56Mais je vois aussi que c'est les Jeux de Paris, à certains moments,
03:00mais c'est les Jeux de la France qu'on a besoin de l'ensemble des moyens.
03:02Donc, il faudrait peut-être trouver un juste milieu dans cela.
03:05– Et alors, comment expérimenter les choses à cette occasion avec la police municipale ?
03:11C'est ça, Julien Corneillez, que vous voulez faire à Monté-les-Mars.
03:14Qu'est-ce que vous voudriez avoir la possibilité de faire, alors, cet été ?
03:18– Avoir, de façon très simple, un accès au fichier plus rapide pour notre police municipale.
03:23Aujourd'hui, ma police municipale est obligée de passer par le commissariat de la police nationale
03:27pour un système d'immatriculation des véhicules, pour les permis de conduire,
03:31pour savoir les demandes d'assurance, savoir si les personnes sont recherchées
03:34ou si le véhicule a été volé ou signalé.
03:37C'est de la perte de temps et surtout, nous nous rendons bien compte
03:40que la police nationale n'aura pas ce temps disponible
03:42pour nous permettre de faire notre travail.
03:44Et aujourd'hui, on voit bien que c'est nécessaire
03:46que notre police puisse arrêter les gens et les contrôler.
03:48– Oui, c'est ça.
03:49Récemment, j'ai vu que vous aviez pris des mesures sur l'interdiction de regroupement.
03:54Alors, c'est quoi et pourquoi ?
03:57– Pour une raison très simple, c'est que nous avions, comme dans de nombreuses villes,
04:01des attroupements de personnes.
04:02Par exemple, je prends un exemple dans un parc, notre parc public,
04:05avec des jeunes qui vont rester constamment toute la journée en train de fumer
04:09ou du tabac ou autre chose, boire du café crème.
04:12Eh bien, la vraie question, c'était de pouvoir empêcher cela.
04:15Ça vous donne une ambiance, un sentiment,
04:18qui n'est pas celui que nous souhaitons à Montélimar.
04:20Donc, nous avons pris cet arrêté, cet arrêté des attroupements.
04:23Il y a bien sûr une juste mesure à avoir avec.
04:25Nous n'allons pas arrêter deux personnes qui sont en train de parler paisiblement.
04:28Mais quand vous commencez à avoir un attroupement de 5, 6, 7, 8 personnes
04:32au même endroit, eh bien, ça fait peur à l'agent de féminine,
04:34ça stresse vos personnes âgées.
04:37Et donc, cela n'est pas bon.
04:38Et donc, nous mettons clairement les choses.
04:40En comptant, nous mettons des règles et nous les appliquons.
04:42Mais sur des créneaux rares, plus que d'autres, quoi, non ?
04:47Sur ces mots-là ?
04:50Non, ils ont été clairement très allergiques.
04:52C'est sur une zone géographique, par exemple, nous avons sanctuarisé
04:55nos parcs, nos sorties d'école, nos airs de jeu,
04:58de ne pas pouvoir fumer dans ces lieux-là.
05:00C'est quelque chose qui me paraît essentiel, protéger nos petits.
05:03Et ça vous enlève aussi une typologie de population.
05:05C'est comme le fait de ne pas permettre la consommation d'alcool.
05:08Nous avions des personnes continuellement en train de boire de l'alcool.
05:12Julien Corneillet, si par exemple, je veux me retrouver dans un parc
05:16avec quelques copains pour pouvoir discuter,
05:19ça, ce n'est plus possible ?
05:21Vous avez tout à fait le droit de discuter.
05:22La vraie question, ce sera la condition dans laquelle vous le faites.
05:25Si tout d'un coup, quand vous discutez à quatre
05:27et que vous interpellez de façon répétée,
05:29chaque fois qu'il y a une jeune fille qui passe à proximité,
05:32vous n'êtes plus en train de discuter à quatre.
05:33Vous êtes à quatre en train d'interpeller les passants.
05:36Ce n'est pas la même chose.
05:38Merci beaucoup, Julien Corneillet, d'avoir été avec nous
05:41en direct ce matin sur ceux de Radio.
05:43À propos de la drogue, puisqu'on l'évoquait,
05:47et des prisons, nous aurons la contrôleuse des prisons
05:50qui sera avec nous tout à l'heure à 8h45.

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