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00:00:00 avait tourné à 250 km/h de moyenne et à Monza à 253 km/h de moyenne.
00:00:06 Cette année, Silverstone pole position Prost 238, O'Cannon pole position Prost 248,
00:00:13 Monza Prost 257 km/h. On est proche des 260 km/h de moyenne autour.
00:00:19 Vous voyez que quand on mixe le temps plus que la vitesse, on ne se trompe pas.
00:00:23 Alors, l'enjeu de ce Grand Prix, au moment où les pneus font un peu chauffer le bitume,
00:00:30 et bien, l'enjeu de ce Grand Prix, vous le savez, c'est le titre mondial d'Alain Prost dès peut-être l'Italie.
00:00:36 Et pour se faire, on l'a dit tout à l'heure dans "Formule 1 à la 1",
00:00:39 pour se faire, il faut que Prost achève la course avec 30 points d'avance,
00:00:44 quoi qu'il advienne, sur Senna, Hill ou Schumacher.
00:00:48 30 points, pourquoi ? Parce que ce seraient les 30 points des 3 victoires éventuelles de l'un de ces 3 garçons,
00:00:54 puisqu'il restera, après l'Italie, le Portugal, le Japon et l'Australie, soit 10 points chacun au maximum.
00:01:00 Voilà Jean-Luc Morin.
00:01:01 Alors, nous sommes ici donc sur ce circuit, dans un tour de préparation, en quelque sorte.
00:01:07 Pourquoi les chicanes, en fait, on les a mises ? Parce que, si j'ai bien compris,
00:01:10 avant-guerre, on tournait encore plus vite que ça, aux alentours de 300 km/h.
00:01:13 Dans certains plans ici, on verra qu'on tournait très vite, parce que le circuit était une sorte de 8,
00:01:18 qui comprenait également un anneau de vitesse, avec un mur très relevé, un "branking" comme on dit,
00:01:22 avec un très très bel angle, qui nous mettait les voitures presque à la verticale.
00:01:26 Donc ça allait très très vite.
00:01:27 Et puis ensuite, on ne s'est servi que du routier.
00:01:30 On y est ici, sur ce routier, mais il était extrêmement rapide.
00:01:33 Pour la petite histoire, le grand prix le plus rapide de toute l'histoire de la Formule 1,
00:01:38 s'est déroulé ici en 71, à 242 km/h de moyenne.
00:01:43 Premier, Peter Gettin, deuxième, Ronnie Peterson, troisième, François Sauveur,
00:01:47 en 9 centièmes de seconde. 9 centièmes de seconde pour les 3e à l'arrivée.
00:01:52 Et là, on s'est rendu compte que ce n'était qu'un grand prix d'aspiration.
00:01:55 Gettin, ça a été sa seule victoire ici.
00:01:57 Et il a gagné, pas par hasard, mais presque.
00:01:59 Il était bien placé dans l'avant-dernier virage, et il a franchi la ligne d'arrivée en tête à l'aspiration.
00:02:04 Voilà pourquoi, après ça, on a mis 3 chicanes sur ce circuit de Monza.
00:02:09 La première, elle est au bout de la ligne droite des stands.
00:02:12 La deuxième, elle est avant l'Esmo.
00:02:14 Et la troisième, elle est avant cette courbe parabolique,
00:02:19 c'est-à-dire la chicane dite Ascari, là où vous l'avez rappelé ce matin dans "Automoto",
00:02:23 Jean-Louis Bernardelli, Alberto Ascari, le grand as italien, s'est tué en 1 minute.
00:02:28 Nous arrivons maintenant sur cette ligne de départ.
00:02:32 J'imagine, bon, alors évidemment, il y a des enjeux terribles pour les 4 mousquetaires ce matin,
00:02:38 fin de la sortie de cette parabolique.
00:02:40 4 mousquetaires, c'est-à-dire les 4 pilotes qui, mathématiquement, peuvent encore être champions du monde.
00:02:44 Donc, gros enjeu pour ces 4 pilotes, et énorme enjeu pour Jean Alési,
00:02:48 qui a fait le meilleur résultat de l'année, au dessus des chronométrés cette année,
00:02:52 le meilleur résultat pour une Ferrari, qui est ici 3e sur la ligne de départ,
00:02:55 et que des millions d'Italiens, et pas seulement d'Italiens d'ailleurs,
00:02:58 attendent, si je puis le dire, au tournant.
00:03:00 Alors, c'est la 2e pole position d'Alain Prost, qui est là, à droite, sur votre écran.
00:03:07 A gauche, il y a Desmond-Nilles, alors que l'hélicoptère nous fait ce plan qui nous montre
00:03:11 le débouché là-bas, tout au fond de la parabolique.
00:03:14 Vous savez qu'ici, à un moment donné, on a commencé à organiser avec Indianapolis
00:03:17 une sorte de challenge Americano-français.
00:03:20 Les Américains sont venus courir ici à Monza, du temps de l'anneau de vitesse.
00:03:24 Alors, à droite sur votre écran, Alain Prost, à gauche, Desmond-Nilles,
00:03:27 derrière Prost, on va surveiller Jean Alési.
00:03:30 Et dès que le monsieur là-bas, dans le fond, le président de la Pro-Vert, va le passer,
00:03:35 voilà, et bien Roland Brunserat va envoyer le feu vert de ce Grand Prix d'Italie,
00:03:42 la 13e manche de cette saison.
00:03:45 Et on surveille le départ avec Prost, pas mal parti.
00:03:49 Senna qui a sauté dans les roues d'Alési, Desmond-Nilles qui s'est laissé enfermer.
00:03:53 Attention à l'entonnoir, ici, il y a eu un grave accident avec Ronnie Pétainson,
00:03:56 on ne veut plus voir ça.
00:03:58 Alési, deuxième, la chicaner, qui s'est basé ?
00:04:00 Senna, dehors, et bien, si Senna ne repart pas...
00:04:03 Attention, oh là là, il y a du monde, alors il y aura peut-être un drapeau rouge,
00:04:07 on va surveiller ceux-là, Prost en tête devant Alési, déjà loin,
00:04:10 et puis c'est Schumacher, en tout cas c'est une Benetton, je pense que c'est Schumacher,
00:04:14 qui est parti derrière l'abordage.
00:04:17 On va surveiller, oui, Pierre-Mondy...
00:04:19 Il y a eu un accrochage entre Senna et Desmond-Nilles dans l'entonnoir, au freinage,
00:04:22 et puis derrière, évidemment, tout le peloton qui suivait, ça a été un peu la panique,
00:04:25 il y a des voitures dans tous les sens.
00:04:27 Oui, Pierre, alors surveillez le drapeau rouge éventuel que pourrait agiter
00:04:31 votre compatriote Roland Brunserat, le starter des Grands Prix,
00:04:35 alors que nous suivons ici les voitures dans l'Esmo maintenant,
00:04:39 et qu'il y a quand même un certain nombre de rescapés,
00:04:42 même si 4 ou 5 concurrents se sont mis en travers, en tête à queue,
00:04:47 et peut-être ont calé leur moteur à la première chicane.
00:04:50 On arrive ici à la Variante Ascari, là où Berger a eu son accident hier,
00:04:54 la dernière chicane, et puis on se rue 4e, 5e, 6e, jusqu'à l'entrée de la parabolique,
00:05:02 où on va les voir dégoucher, c'est une question de secondes.
00:05:05 Voilà, la première chicane, eh bien, je vois qu'il y a une footwork,
00:05:09 et je vois une deuxième footwork, j'ai cru, deux footworks,
00:05:12 eh bien c'est dommage pour ces voitures, alors que...
00:05:15 - Il permet de nous signaler, Jean-Louis, que... - C'est l'arrivée du peloton Prost,
00:05:18 oui, Alési, et Schumacher, oui.
00:05:21 - Alési aurait peut-être anticipé le départ, j'espère que ce n'est pas le cas,
00:05:24 parce que pour l'instant, il est très très bien placé, la course continue,
00:05:27 il n'y a que des drapeaux jaunes, ce qui veut dire "attention, ralentir,
00:05:30 parce qu'il y a des ennuis sur la piste", donc pour l'instant, ça continue,
00:05:33 et il faut reconnaître que c'est très bien parti pour un certain nombre de pilotes
00:05:35 que vous aimez beaucoup en France.
00:05:37 - Eh bien écoutez, on va tout de suite voir s'il y a une information,
00:05:40 en tout cas Pierre, il y a du monde qui rentre au stand,
00:05:42 il y a une Larousse qui vient de rentrer, une Minardi,
00:05:44 chez McLaren on est prêt à intervenir, mais on a quand même vu passer Ayrton Senna
00:05:47 avec Damon Hill un peu plus loin dans le peloton, juste derrière Michael Andretti,
00:05:50 l'autre McLaren, alors peut-être plus de peur que de mal, si l'on est si là.
00:05:53 - Eh bien Pierre, vous surveillez pour voir s'il y a une pénalité qui serait dévolue à Jean Alési,
00:05:57 en tout cas pour l'instant, un Prost, deux Alési, à une seconde et sept dixièmes,
00:06:01 trois Schumacher, quatre Berger, cinq Herberg, six Brundle,
00:06:04 sept Patrese, huit Andretti, neuf Damon Hill, dix Senna,
00:06:08 onze Van Linger, douze Brundle, treize Katayama,
00:06:12 quatre temps De Cesaris, quinze Alboreto, seize Martini,
00:06:15 sept Fadoer, dix-huit Thomas, dix-neuf Lamy, vingt Fittipaldi,
00:06:19 alors que je viens de le voir, oui, voilà.
00:06:21 - C'est le replay de l'accident. - Le replay de l'accident.
00:06:23 - Senna est monté sur la roue arrière de Hill. - Depuis la roue arrière de Damon Hill.
00:06:26 Il faut dire que les... Williams on le revoit là maintenant,
00:06:30 oui bien sûr il y a un croisement de mains, il y a une...
00:06:33 la roue sous une foutoir qui serre un peu trop, et là-bas dans le fond,
00:06:37 c'est Damon Hill et Ayrton Senna qui ont été à l'abordage,
00:06:40 ce qui arrive souvent. - Et Schumacher vient de faire face,
00:06:42 et se retrouve troisième. - Eh oui, et c'est comme ça qu'on arrive là.
00:06:45 - Alors on a parlé des quatre mousquetaires, ben là en fait il y en a moins,
00:06:48 puisque Hill et Senna se sont arrangés mal plutôt ensemble dans cette première chicane.
00:06:53 Revoilà encore une fois le départ sous un autre angle,
00:06:56 première chicane à gauche, et c'est ici que ça va se produire.
00:06:59 Pierre, je vous rappelle tout de suite, simplement on a une image qui est importante,
00:07:02 c'est le replay du départ, voilà vous allez le voir,
00:07:05 Senna va monter sur la roue de Hill, sortir ici à droite de l'écran,
00:07:09 et derrière, gros pataquès avec toutes les voitures dont nous parle Pierre,
00:07:12 et qui sont probablement en train de rentrer au stand.
00:07:13 Pierre, vous voulez intervenir ? - Oui, je peux vous dire que...
00:07:16 je peux vous dire que Damon Hill et Ayrton Senna ont continué,
00:07:20 mais c'est Michael Andretti qui rentre au stand à l'instant sous nos yeux.
00:07:24 Michael Andretti qui a été pris dans la collision derrière son équipier.
00:07:29 - Alors que l'on voit ici, oui voilà, Damon Hill qui tire tout droit,
00:07:32 et bien sûr, qui est obligé de donner un coup de volant,
00:07:35 et puis qui sent l'impact de la McLaren sur sa roue arrière.
00:07:37 Alors ce qu'il s'est passé, c'est qu'il y a eu un premier allumage de roue à l'entrée de la chicane,
00:07:41 et puis plus loin derrière dans le peloton, quelqu'un a été surpris par cela,
00:07:44 il a lui aussi amené ses roues, alors que l'on voit Andretti et son gazon.
00:07:49 - Il y a du gazon !
00:07:50 - Et ce deuxième blocage de roue a entraîné la panique dans l'arrière-garde du peloton,
00:07:57 qui arrivait à la chicane en rang serré, et voilà pourquoi pour l'instant,
00:08:01 il y a 21 voitures seulement sur les 26 qualifiés de ce Grand Prix d'Italie,
00:08:06 alors qu'on revoit une nouvelle fois ce carambolage de 5 voitures.
00:08:13 Vous voyez à l'arrière-plan là-bas, ça fume énormément, et là, ça part en tête à queue.
00:08:16 Et bien sûr, il y a au premier plan l'épisode Damon Hill-Ayrton Senna.
00:08:20 Beaucoup de fumée, la fumée retombe, et on se retrouve au troisième tour,
00:08:26 avec Prost devant Alési à 2 secondes et 5 dixièmes,
00:08:29 3ème Schumacher, 4ème Berger, 5ème Herbert, 6ème Brundle,
00:08:33 7ème Hill, 8ème Patrese, 9ème Senna, 10ème Wendlinger.
00:08:38 On ne va pas plus loin, tout cela pour vous faire remarquer tout de suite
00:08:41 que Damon Hill et Ayrton Senna ont regagné l'un et l'autre déjà une place.
00:08:46 - Alors Jean-Louis, j'admire au passage votre sens de l'avenir,
00:08:49 puisque vous aviez, vous, tout à l'heure, on sait qu'il y a des petits paris
00:08:51 entre les journalistes du Panneau, vous aviez dit Prost-Alési-Schumacher,
00:08:54 pour l'instant vous êtes relativement dans le droit historique,
00:08:58 enfin, il y a 53 tours, on va voir si c'est comme ça jusqu'à la fin.
00:09:02 En tout cas, pour l'instant, et si ça restait comme ça,
00:09:04 disons-le, Prost serait peut-être le champion du monde,
00:09:07 s'il arrive dans cette position jusqu'au bout.
00:09:09 Attention, attaque de Schumacher sur Alési,
00:09:12 ça passe, ça passe, Schumacher est passé.
00:09:14 Je pense d'ailleurs qu'Alési a été très gentil garçon dans cette affaire.
00:09:17 Eric Bernin, vous pensez quoi ?
00:09:19 - Je pense qu'il était sur le mauvais trajectoire de la piste
00:09:21 et que ça aurait été très difficile de résister malheureusement à Schumacher.
00:09:24 - Eh bien, je vais vous dire, mes enfants, ça, ça veut dire qu'on verra,
00:09:27 je crois, une Ferrari à l'arrivée, car si Jean Alési a été raisonnable à ce point,
00:09:31 ça veut dire qu'il sait que sa voiture peut aller au bout de la course
00:09:35 et en bonne position, voire sur le podium.
00:09:38 En tout cas, c'est tout ce qu'on faut pour notre Jeanneau national
00:09:41 et à l'Asco derrière Ferrari, naturellement.
00:09:43 Vous voyez que là, il est sorti un peu au large dans la parabolique
00:09:45 et que Schumacher, avec une benéttonfort de retrouvée,
00:09:48 car Schumacher a eu des ennuis pendant les deux jours, d'ailleurs, comme Patrese,
00:09:52 une benéttonfort de retrouvée, eh bien, il va mener forte cadence
00:09:55 en jouant la carte de la légèreté. Pierre ?
00:09:57 - En principe, Jean Alési ne devrait pas être pédalisé pour un départ anticipé.
00:10:00 C'est en tout cas la dernière nouvelle.
00:10:02 Je pense que les commissaires sportifs ici à Monza n'ont pas l'intérêt à le faire
00:10:05 s'ils veulent sentir vivant le tournoi.
00:10:07 - Vous avez raison, Pierre. C'est tout à fait vrai.
00:10:10 - Voilà, Jean Alési.
00:10:12 - Jean Alési, quand même, là, il emporte énormément d'essence.
00:10:14 C'est une voiture citerne, pour l'instant. Dans quelques kilomètres,
00:10:17 ça va être une vraie Formule 1. Mais pour l'instant, il faut qu'il fasse super attention.
00:10:20 - Bien sûr, je peux faire une comparaison sans trahir trop de secrets.
00:10:24 Je dirais que, comme tous les V12, eh bien, les Ferrari sont partis avec environ 210 litres de carburant.
00:10:31 Les V10 sont partis avec un tout petit peu moins de 200 litres.
00:10:36 Et je pense, par contre, que les V8, comme la Benetton Ford de Michael Schumacher,
00:10:41 ce moteur Ford est vraiment extrêmement sobre, eh bien, elles sont parties, elles,
00:10:45 avec 190 voire 185 litres de carburant.
00:10:49 - Voilà, on est dans un nouveau tour.
00:10:52 Prost, pour l'instant, franchement, tentel. Schumacher, franchement, second.
00:10:56 Là, c'est étonnant, d'ailleurs, ces positions.
00:10:58 Voilà, Alési qui vient de passer. Werger qui est derrière.
00:11:00 Werger qui reste au contact.
00:11:02 Et après tout, c'est excellent pour les supporters.
00:11:04 Avec Hill. Hill qui est en train d'essayer de remonter une place,
00:11:07 ce qui l'amènerait peut-être en quatrième, cinquième position.
00:11:11 Pardon, pour l'instant, c'était pas fait.
00:11:13 Et là, franchement, c'est un tout petit peu loin.
00:11:15 - L'arrivée d'Hachikan sur ce circuit de Mozart...
00:11:20 - Il est parti.
00:11:21 - Il n'empêche pas, oui, il n'empêche pas malgré tout
00:11:23 que le phénomène d'aspiration joue Eric Bernard
00:11:25 et que Damon Hill a intérêt à ne pas se faire décrocher
00:11:28 s'il veut figurer dans le haut du classement à la rivière.
00:11:31 - Oui, tout à fait. Ce sont de très grandes lignes droites
00:11:33 qui sont précédées par les cours rapides.
00:11:35 Et c'est vrai que l'aspiration est très importante.
00:11:37 Et il faut absolument pas perdre le contact avec les pilotes de devant.
00:11:41 C'est une émulsion, c'est une... Tout le monde s'entraîne l'un l'autre.
00:11:44 Et je crois que c'est très, très important pour Damon de recoller
00:11:46 en début de cours, quitte à peut-être taper un petit peu dans les couloirs.
00:11:49 Et s'appliquer un petit peu les communiqués de David.
00:11:51 - Alors Hill est en train de s'attaquer maintenant à Gerhard Berger.
00:11:55 Enfin, s'attaquer, il est encore 50 mètres derrière.
00:11:58 Enfin, il est clair que Gerhard Berger, maintenant, dans les rétroviseurs,
00:12:01 voit quelqu'un d'extrêmement motivé.
00:12:03 Parce que ça va franchement agacer Damon Hill de voir raté son départ comme ça.
00:12:06 Non seulement il l'a raté, mais en plus il s'est fait rentrer dedans par Sénat.
00:12:10 Ou il est rentré dans Sénat, ça on verra ça lundi dans la presse.
00:12:13 Il va encore y avoir des petits débats sur la question.
00:12:15 Hill qui est en train d'attaquer cette fois-ci Berger, Sénat.
00:12:18 Ça va être plus difficile alors qu'on a vu un classement, un poste de Schumacher pour aller 4 Berger,
00:12:24 5 Hill, 6 Herbert, 7 Brundle, 8 Sénat.
00:12:28 À vous Paris pour cette page de publicité.
00:12:31 - Retour à Monza pour le Grand Prix d'Italie.
00:12:40 Nous sommes dans le 7ème tour avec ce détail qui n'en est certes pas un.
00:12:44 Justement, il est à l'écran avec le record du tour.
00:12:46 Hill a passé tout à l'heure Berger et il est maintenant en 4ème position.
00:12:49 Derrière Jean Alési, Schumacher et Prost sur le vol.
00:12:52 - Oui, alors que nous sommes donc dans le 8ème tour de course et que Sénat pour l'instant reste à sa place.
00:12:58 Sa remontée est moins flagrante que celle de Damon Hill.
00:13:01 Sénat est toujours en 8ème position.
00:13:03 Il y a devant lui Brundle, il y a Herbert et puis au Berger.
00:13:07 Et puis Damon Hill qui vient d'effectuer le meilleur tour en course.
00:13:10 Vous l'avez vu, une 26'397.
00:13:13 Mais devant Prost, même forte cadence aussi, une 26'499.
00:13:19 Et pendant que nous étions en train de regarder notre écran de contrôle,
00:13:24 eh bien on a chronométré les arrêts des jeunes gens qui après ce carambolage à la chicane sont rentrés au stand.
00:13:30 Fittipaldi y a passé 20 secondes.
00:13:33 Philippe Allion y a passé 40 secondes.
00:13:35 Et Andretti a passé dans le stand 34 secondes.
00:13:38 Et pour l'instant, il y a toujours 21 voitures en course dans ce Grand Prix d'Italie.
00:13:43 Alors que Sénat a du mal ici à attaquer Martin Brundle,
00:13:48 que Prost vient de rétorquer lui à l'issue du 8ème tour à Michael Schumacher et à Damon Hill,
00:13:54 en faisant le meilleur tour en course, une 26'150.
00:13:57 Ce qui le met maintenant à 3 secondes et 3 dixièmes devant la Benetton Ford du jeune Allemand.
00:14:02 Le voici à la Prost avec cette Williams Renault,
00:14:05 qui paraît vraiment stable au freinage, ce qui n'était pas le cas ce matin de la voiture de Damon Hill.
00:14:12 Une Williams Renault d'ailleurs fortement modifiée,
00:14:14 mais vous savez on va aller vers des Grands Prix où il y aura de moins en moins de modifications,
00:14:18 parce qu'on est vers la fin de la saison et que maintenant les ingénieurs sont en train de penser aux nouvelles voitures de la saison 94.
00:14:24 Jean-Louis Bernardini.
00:14:25 Alors Alain Prost vient de battre le record du tour, mais on peut battre le record du tour en étant 23ème ou 22ème.
00:14:30 Ça tombe bien parce que vous parlez du jeu de top position, j'espère que vous nous avez écouté.
00:14:34 C'est... Oh c'est...
00:14:35 Ben oui c'est Sénat.
00:14:36 Sénat est dehors, alors on ne va peut-être pas tout de suite envoyer le jeu de top position,
00:14:40 parce qu'on va revoir Sénat qui sort de la piste.
00:14:43 Vu en tout cas que la femme est rembarquée, c'est peut-être...
00:14:47 Qu'est-ce qu'il se passe ?
00:14:48 Au freinage...
00:14:49 Je pense qu'il est en train de se faire...
00:14:51 Il essaie de passer ?
00:14:52 Non.
00:14:53 C'est pas possible.
00:14:54 Il lui est entré dedans.
00:14:55 Ça c'est franchement un accident presque.
00:14:57 Mais là il a loupé son freinage.
00:14:58 Je pense qu'il a probablement dû avoir un problème de frein.
00:15:01 Non mais je vais te parier quand il y a du vinglage.
00:15:05 C'est arrivé à Sénat, à Adelaide, parce qu'il y avait la pluie,
00:15:09 parce que ça c'est la vue, mais là...
00:15:11 Non, messieurs les commissaires, laissez-le rentrer.
00:15:13 Alors Eric Bernard, votre théorie.
00:15:15 Le problème de Monza est un problème qui est très difficile sur les freins,
00:15:18 car ce sont de grosses limbroites avec des freinages d'antangois d'ailleurs.
00:15:22 Il vient de passer à l'aise.
00:15:24 Ah il a retardé le point de...
00:15:26 Et donc par conséquent il y a un problème d'échauffement de frein,
00:15:29 et donc de padding,
00:15:31 et ensuite, qui pensait en fait avoir une pédale qui est très molle,
00:15:36 et ensuite c'est suivi par beaucoup de bosses,
00:15:39 on voit les voitures qui sautent,
00:15:40 qui a pour effet de renvoyer un petit peu les plaquettes en dehors des disques
00:15:46 et de rendre une pédale qui va au plancher.
00:15:48 Et je crois que c'est certainement ce qui a dû arriver à Ton Senat
00:15:51 qui a percuté trop violemment la digée de Martini.
00:15:54 En tout cas c'est fini manifestement,
00:15:56 enfin pas manifestement, c'est aussi terminé pour Martin Brandel.
00:15:58 Voilà le dépassement de Hill sur "Allez-y tout à l'heure",
00:16:01 c'était donc un ripple, revoilà encore un nouveau accident.
00:16:04 Alors on regarde, on regarde surtout les mains de Senat.
00:16:07 Il n'y a pas de mouvement, retropoulage,
00:16:10 et il essaye d'éviter mais non.
00:16:12 Effectivement, la théorie d'Eric Bernard apparemment est la bonne.
00:16:18 Vous savez, les pistons qui repoussent les plaquettes,
00:16:21 et par conséquent, eh bien Senat n'est plus dans la course au titre pour l'instant.
00:16:28 Senat reste en l'état avec ses 28 points de retard.
00:16:32 A votre ressent, s'il Prost abandonne, eh bien on ne sera pas arrivé
00:16:35 aux chiffres fatidiques de 30 points.
00:16:37 Par conséquent, tout n'est pas encore possible pour Senat
00:16:39 pour repousser l'échéance à un autre Grand Prix.
00:16:41 Mais pour l'instant, il est tout de même en difficulté
00:16:44 par rapport à Limprost et c'est lui le rival le plus sérieux.
00:16:48 On boucle un nouveau tour, là Jean-Louis, je crois que Paris insiste un peu.
00:16:51 Donc nous lançons le premier jeu de top position.
00:16:53 Il y en aura d'autres pendant le Grand Prix qui sont, au moment où je dirais top,
00:16:57 les trois premiers dans ce Grand Prix d'Italie.
00:16:59 Attention, vous êtes prêts ? Top !
00:17:01 Et je rappelle que vous pouvez également jouer au top position par Minitel.
00:17:15 Oui, Pierre Manduque, vous êtes dans l'histoire.
00:17:17 Et on confirme chez McLaren évidemment un problème de frein.
00:17:20 Avec la McLaren d'Ayrton Senna et cette collision spectaculaire
00:17:24 avec la Ligier de Martin Brundle.
00:17:26 Mais les ingénieurs n'ont même pas pu s'entretenir par radio avec Ayrton
00:17:30 qui est sorti tout de suite, vous l'avez vu, de son cockpit d'après la télémétrie.
00:17:33 Bon, il a bloqué ses roues et il était vraiment dans l'incapacité de ralentir sa voiture.
00:17:38 Je crois que, Pierre, cela s'est produit à la chicane numéro 2.
00:17:41 Et en tout cas pour l'instant, eh bien Ayrton regarde le Grand Prix
00:17:45 comme un spectateur juste derrière le rail.
00:17:48 Et je crois qu'il ne doit pas être de bonne humeur car les commissaires ont fait une haie de protection autour de lui.
00:17:54 Je ne crois pas qu'il soit prêt, Ayrton, à accepter les commentaires des "typhosis" et autres spécialistes, entre guillemets, de la Formule 1.
00:18:01 Par conséquent, là, c'est le moment de l'homme seul, alors qu'il vient d'abandonner dans ce Grand Prix d'Italie
00:18:08 et que son rival direct, eh bien Alain Prost, lui, effectue une nouvelle fois le meilleur tour en course.
00:18:13 Une 25.724. Et là, on se rapproche des meilleurs temps effectués ce matin au warm-up par Alain.
00:18:20 C'est dire que la cadence adoptée est assez bonne, même si elle paraît un petit peu rétible, cette Williams au freinage.
00:18:27 Alain nous disait hier qu'il y avait un certain déséquilibre et ce matin au warm-up, il avait, en principe, résolu ce problème d'équilibre.
00:18:34 C'est toute la complexité de ce type de circuit où il y a d'énormes vitesses de pointe atteintes et très peu d'appui.
00:18:39 Donc, pour atteindre ces vitesses de pointe, la voiture a très peu d'adhérence au sol.
00:18:44 Et on arrive sur des chinkans qui se négocient en deuxième à très faible allure.
00:18:47 Et donc, il faut ralentir cette voiture et c'est très bossolé, donc très délicat à manier et à rester sur la piste.
00:18:54 Alors, ce matin, dans Automoto, nous avions appelé les quatre prétendants au titre mondial, les quatre mousquetaires,
00:18:59 en disant que la loi, c'était pas tous pour un, mais tous contre un et un contre tous.
00:19:03 Là, sur quatre, il y en a un qui manque.
00:19:05 Et les trois autres prétendants, pour l'instant, ils sont en tête de la course, Schumacher, Schumacher, pardon, et Damon Hill.
00:19:12 Alors que voici Alési, pour l'instant, quatrième. Alési qui se bat toujours magnifiquement.
00:19:17 C'est un seigneur, c'est un prince du volant.
00:19:19 On le sait, on espère simplement que le prince, un jour, va parvenir à gagner des Grands Prix et, évidemment, à devenir un champion du monde.
00:19:28 C'est tout ce qu'on lui souhaite. On sait, en tout cas, qu'il en est capable.
00:19:31 Berger, ici.
00:19:32 C'est le virtuose dans ses oeuvres, Jean Alési.
00:19:35 Mais il faut également saluer le très grand courage de Gerhard Berger, qui est à la poursuite de son équipier, en cinquième position,
00:19:43 et non loin d'ailleurs de la Ferrari de l'Avignonnet.
00:19:46 Pour l'instant, le classement improste.
00:19:49 Et il vient d'effectuer le meilleur tour en course.
00:19:51 C'est pas le détail, hein ?
00:19:52 Une 25'551.
00:19:54 Deuxième Schumacher à six secondes.
00:19:56 Troisième Hill, déjà revenu en troisième position, à neuf secondes de table de Schumacher.
00:20:01 Quatrième Alési, à quatre secondes quatre de Hill.
00:20:04 Cinquième Berger, à six secondes sept d'Alési.
00:20:07 Sixième Herbert.
00:20:09 Septième Patrese.
00:20:10 Huitième Wendlinger.
00:20:12 Neuvième Blundell, alors que je vous rappelle que Martin Brundell, sur l'autre lignée, a été victime d'une collision avec Ayrton Senna.
00:20:21 Le neuvième est donc Blundell.
00:20:23 Dixième Katayama, qu'on n'avait jamais vu à si belle fête.
00:20:26 Et là, il faut rendre cet hommage aux jeunes japonais.
00:20:29 Alors que, on voit là, la punition, et bien c'est Alain Prost qui doit prendre un tour d'avance à Michael Andretti, mais à la défense de Michael.
00:20:39 C'est-à-dire qu'il doit se faire arrêter longuement à son stand.
00:20:41 Voilà la sortie de la parabolique.
00:20:43 L'écart après l'aspiration.
00:20:45 Et voilà, c'est fait sur la ligne de recul à la mémoire.
00:20:48 Accessoirement, la différence de chevaux entre Avetis et Renaud.
00:20:50 Oui, bien sûr.
00:20:51 Et Andretti, qui a l'habitude des anneaux, vous voyez, des anneaux américains, quand même, se route tout de suite dans l'aspiration de cette William Shreno.
00:20:58 Voilà, ici, en caméra embarquée, Alain Prost qui va maintenant vers la courbe grande.
00:21:05 C'est la plus grande courbe du circuit, 5e, 6e tout de suite.
00:21:09 Ici, ligne droite, on arrive à la Variante de la Rogia, la deuxième chicane.
00:21:14 La voici.
00:21:15 Deuxième, quatrième en sortie.
00:21:18 Et là, on fonce vers deux virages effrayants.
00:21:20 C'est l'esmo 1 et l'esmo 2.
00:21:22 Voilà, le premier l'esmo.
00:21:25 Et puis, en quatrième, et le deuxième l'esmo en cinquième.
00:21:29 Un endroit terrifiant.
00:21:31 Et vous vous imaginez qu'avant, quand il n'y avait pas les deux premières chicanes, et bien, c'était encore plus terrifiant.
00:21:37 Ici, on fonce après la courbe du Serail à la chicane, ou la Variante, si vous préférez, la Variante Asperi.
00:21:44 Troisième et quatrième.
00:21:46 Et on se rue, cinquième, sixième tout de suite, dans la ligne droite, qui va nous mener à la fameuse parabolie.
00:21:54 Là où Jean Alési faisait merveille hier en qualification, en sortant complètement à l'extérieur.
00:22:00 Alors vous voyez qu'Alain a encore un petit peu de marge.
00:22:04 Regardez, Alési, il avait la roue sur la ligne blanche.
00:22:08 Et nouveau tour embarqué avec Alain Prost, tiens, qui en profite pour retirer une visière supplémentaire.
00:22:14 On écoute le V10 Renault.
00:22:16 Il ne se passe rien.
00:22:22 Il est douce, fort, ce V10 Renault.
00:22:25 Il y a une petite chose que je voudrais ajouter, parce qu'on dit que son moteur pousse fort,
00:22:30 mais le pilote est en train de pousser fort.
00:22:32 Parce qu'après tout, on sait qu'il y suffirait, et quand on dit qu'il y suffit, ce n'est pas si simple que ça de gagner un Grand Prix.
00:22:37 Il suffirait donc de gagner ce Grand Prix pour être champion du monde,
00:22:41 mais deux ou trois records du tour comme ça d'affilée, ça prouve aussi que,
00:22:45 s'il est champion du monde tout à l'heure, Alain l'aura fait façon seigneur.
00:22:48 Oui, et je crois qu'il faut ici rappeler, et je veux défendre mes amis les pilotes de Grand Prix,
00:22:55 il faut rappeler que le métier de pilote de Grand Prix,
00:22:58 même s'il n'y a pas eu d'accident fatal depuis de longues années,
00:23:02 depuis 1982 exactement avec Riccardo Paletti,
00:23:06 eh bien ça reste quand même quelque chose d'exceptionnel.
00:23:09 Et je pense que c'est un métier qui est très important pour le pilote de Grand Prix.
00:23:13 Ça reste quand même quelque chose d'exceptionnel.
00:23:15 Et il faut se référer à la sortie de route de Bergère hier, l'accident de Bergère hier.
00:23:21 Vous savez, 328, la télémesure de Ferrari,
00:23:26 vous savez qu'on enregistre tout maintenant dans les télémesures,
00:23:29 la télémesure de Ferrari a noté la vitesse à quelques millième de seconde avant le point d'impact,
00:23:34 elle était de 328 km/h.
00:23:37 Alors, on ne remerciera jamais assez le pouvoir sportif d'avoir vraiment solidifié les Formules 1,
00:23:42 mais quand même, le métier de pilote de Formule 1,
00:23:44 ça paraît facile comme ça, mais ça ne l'est pas du tout, je puis vous le certifier.
00:23:48 Ce n'est pas comme le pensent certains, un métier assez...
00:23:50 Oui, exactement. Mais pas du tout ça, clairement dit.
00:23:53 Jean-Louis, je viens de surprendre une conversation entre Patrick Aide et Frank Williams
00:23:57 à propos de la stratégie pour les arrêts de changement de cours.
00:24:00 Ah, ça c'est intéressant.
00:24:02 Patrick Aide est un peu ennuyé, d'ici Alain rentre entre le 18ème et le 22ème tour,
00:24:07 ce qui est à peu près ce que Goody a conseillé,
00:24:09 eh bien, ils ne sont pas sûrs évidemment de ne pas voir Schumacher prendre la tête de la course
00:24:13 et éventuellement tenter l'impasse.
00:24:15 Eh oui, essayer de tout faire.
00:24:17 Alors qu'il y a Berger qui rentre à l'instant, la Ferrari Berger.
00:24:20 Alors que nous avons une grosse sortie qui est celle de...
00:24:23 Johnny Herbert.
00:24:24 Johnny Herbert, il a bien détruit... Oh là là, il y en a partout.
00:24:27 Il a bien détruit ça, mais ça va, ça va, il le troque même d'ailleurs, il est en mauvaise position.
00:24:32 Je ne sais pas si on va pouvoir avoir le ralenti,
00:24:35 mais la sortie de piste de Herbert a dû être extrêmement spectaculaire.
00:24:41 Alors que la caméra revient sur Berger qui est reparti d'instant.
00:24:45 Herbert était en bagarre avec Patrese pour la 6ème place,
00:24:48 alors peut-être que ceci explique cela.
00:24:50 Toujours est-il que les changements de pneus sont donc imminents,
00:24:54 entre le 18ème et le 22ème tour, dit-on,
00:24:57 et que chez Williams, Alain France a carte blanche.
00:25:01 C'est lui qui décide quand il rentre, et Demenil patientera
00:25:05 jusque après le changement de pneus d'Alain France.
00:25:08 Alors là, c'est une indication extrêmement intéressante, Pierre,
00:25:11 car il va falloir regarder ce que va faire le triple champion du monde français.
00:25:16 Généralement, vous l'avez dit, la loi, c'est que son équipier
00:25:20 rentrera avant dans les stands pour bien vérifier,
00:25:23 alors que je crois qu'on va voir...
00:25:24 Apparemment l'accident d'Herbert...
00:25:25 Poum !
00:25:26 Ça c'est pas pu, hein, Eric ?
00:25:28 C'est une partie violente, me semble-t-il, dans l'esmo, d'ailleurs.
00:25:31 Oui, oui.
00:25:32 Donc, dans une partie très très rapide du circuit,
00:25:34 et heureusement pour Johnny, c'est ce qu'on disait,
00:25:36 les voitures ont énormément évolué au niveau de la sécurité,
00:25:39 et je crois que c'est un bien fait, et Johnny ne pourra pas nous contredire.
00:25:42 Alors, bien, puisque l'on parle de l'esmo, j'ai une pensée pour Jacques Laffitte,
00:25:48 qui, à chaque fois qu'il donne un exemple pour "petite cause, grande conséquence",
00:25:54 parle de l'esmo.
00:25:55 Eh bien, "petite cause", vous mettez une roue sur un vibreur à l'intérieur du premier esmo,
00:26:01 et vous êtes catapulté dans la seconde, à l'extérieur, dans le rail.
00:26:05 C'est arrivé à John Watson, je crois, en 82, si mes souvenirs sont exacts,
00:26:10 ou peut-être même 81, et en tout cas, bien, Jacques Laffitte,
00:26:14 qui est devant son poste de télévision, sera rassuré dans ses propos,
00:26:20 alors que Berger s'arrête, et cette fois-ci, je crains que ce soit...
00:26:24 - Il est arrivé tout doucement. - Définitif.
00:26:26 Deuxième arrêt de Gerhard Berger, c'était pas pour changer de pneus dans notre production,
00:26:30 c'est un problème mécanique, visiblement, sur la Ferrari, un problème de moteur, j'en ai peur.
00:26:35 Oui, je reviens donc à Laffitte, et bien, vous voyez, il est arrivé la même chose à Johnny Herbert,
00:26:40 dans l'esmo. Et on revient sur la course avec Jean Alési, ici, qui est en 4ème position, toujours.
00:26:51 Et le voilà, à la sortie de la parabolique, et le point sur le classement, c'est 1-Prost, au 18ème tour,
00:26:59 2-Schumacher, 3-Hill, 4-Alési, 5-Patrese, bien revenu, 6-Wendlinger, 7-Blundel, pas loin des points,
00:27:07 la Ligier-Renault, 8-Katayama, 9-Martini, 10-Alboreto, superbe pour la Lola Ferrari.
00:27:14 Alboreto, c'est très bien qu'il soit revenu ainsi sur le haut de ce classement,
00:27:18 même si les circonstances de temps sont arrêtées. Berguer, bien, vous l'avez vu, s'arrêter, et puis,
00:27:22 pratiquement définitivement. Le 11ème est donc Eric Thomas, le 12ème, Pedro Lamy, le jeune portugais
00:27:29 qui va également conduire la Lotus au Portugal. Le 13ème est Luca Badoer, le 14ème, Michael Onetti,
00:27:36 le 15ème, Christian Filippaldi, le 16ème, Philippe Aglio, et le 17ème, et bien, c'est Andrea, 18ème,
00:27:43 Andrea De Cesaris. - Alors Jean Alésic qui est ici à l'image, 4ème. Bon, les objectifs des deux meilleurs,
00:27:51 en tout cas des deux pilotes français les plus connus, c'était simple. Celui de Prost, c'était de gagner
00:27:55 ce Grand Prix pour être Champion du Monde dès ce soir. Pour l'instant, il est en train, bon, on est dans le 17ème tour,
00:28:01 et pour l'instant, Prost est en tête, donc, virtuellement, en tout cas, en position d'être Champion du Monde,
00:28:05 et je le redis, s'il finit dans cet ordre. En revanche, pour Alésic, qui avait vraiment, je crois, envie d'offrir
00:28:11 à ses amis, dont nous espérons faire partie, et puis à tous ses tifosis, à tous ses copains en France,
00:28:16 il voulait offrir un podium. Pour l'instant, lui, c'est un petit peu au-delà de ses espoirs, de ses envies.
00:28:22 Enfin, de notre côté, l'arrêt de Berger ne pousse peut-être pas à Jean Alésic à sortir les tripes de sa Ferrari.
00:28:29 - Attention, alors que là, Pierre, excusez-moi, mais nous avons Alain Prost qui taille dans le bif maintenant
00:28:36 dans le peloton des pilotes retardataires. Il est dans les roues de Pierre Luigi Martini, si je distingue bien cela.
00:28:47 Et ça paraît difficile à passer, il ne l'a pas vu, Martini, et Prost préfère s'abstenir.
00:28:52 Eh bien, messieurs, messieurs, messieurs, messieurs Katayama, du calme, s'il vous plaît.
00:28:59 Oui, c'est Pierre Luigi Martini, absolument. Et voilà, Prost va régler le compte de tout ce beau monde
00:29:06 dans la ligne droite de la parabolique Pierre-Mandry.
00:29:08 - Oui, pour vous dire que Jean Alésic va rentrer au stand pour un changement de pneu absolument imminent.
00:29:12 Chez Ferrari, Berger a abandonné. C'est un problème de surchauffe de moteur, semble-t-il.
00:29:17 Le nouveau V12 à 4 soupapes par cylindre qui était utilisé en course pour la première fois ici à Monza.
00:29:24 Jean Alésic est attendu au prochain passage pour changer de pneu.
00:29:27 Alors que Alain Prost vient de faire l'intérieur à Ukiyo-Katayama dans la parabolique.
00:29:34 C'est assez rare pour être signalé, mais en voilà la différence, je vais me permettre de le dire,
00:29:40 des voitures et des pilotes dans cette courroie clé de l'autochrome de Monza.
00:29:44 N'est-ce pas Alain ?
00:29:45 - Oui, c'est une courroie qui est très importante car elle conditionne toute la ligne droite
00:29:48 et il est impératif d'être le plus rapide possible dans cette courroie afin d'atteindre la meilleure vitesse de pointe
00:29:53 et donc bénéficier d'une meilleure aspiration de la ligne droite.
00:29:56 - Et puis pour nos téléspectateurs et je sais qu'ils sont nombreux qui regrettent l'absence d'Ertan Senna
00:30:03 qui a abandonné sur un problème de frein et sur un accident avec Martin Randl.
00:30:08 Je rappelle qu'il y aura à Bercy le 18 et 19 décembre, Bercy-Paris, la fameuse course de cartes
00:30:16 où tous les pilotes automobiles ont répondu présent, y compris Senna, Prost et Schumacher.
00:30:21 Ce sera le 18 et 19 décembre et ça c'est organisé par, du stress, attention, Monsieur Katayama.
00:30:27 - Deuxième arrêt de Philippe Alliot dans les stands alors que Jean Alizy n'est toujours pas là.
00:30:30 On lui a pas passé la flèche chez Ferrari donc pour l'instant il continue.
00:30:33 - Oui, Pierre Van Dijk, nous avons eu un petit OK de peur parce que Pierre Luigi Martini et Yukio Katayama
00:30:39 avaient décidé de s'expliquer, ils continuent de s'expliquer et c'est Michael Schumacher qui est pris au milieu
00:30:44 de ces deux garçons qui veulent jouer leur propre course dans la course, ce qui est normal
00:30:49 mais il faut quand même qu'ils laissent passer les leaders.
00:30:52 - Changement de place très rapide pour Mark Blundell, c'est dit.
00:30:55 - Pierre, il va falloir chronométrer mais je pense que la télévision italienne nous montrera ça.
00:30:59 L'arrêt de Jean Alizy, ici c'est malgré tout assez rapide, vous voyez qu'on rentre vite dans les stands
00:31:05 et qu'on en ressort non moins vite, en tout cas pour l'instant.
00:31:08 Alors que nous sommes dans le 21ème des 53 tours de ce Grand Prix d'Italie ici à Monza.
00:31:16 Frost est toujours en tête avec 5 secondes et 6 dixièmes d'avance devant Schumacher.
00:31:20 Le troisième est Demon Hill, il possède 8 secondes et 3 dixièmes de retard sur Schumacher.
00:31:25 Quatrième Alizy à 16 secondes de Demon Hill alors que là la Vénétophobe empiète sérieusement sur les bordures
00:31:34 et que l'on voit le régime maximal RPM, c'est rêve par minute, c'est à dire on n'est pas loin des 15 000 tours.
00:31:43 - On n'est pas loin, oui.
00:31:44 - On n'est pas loin et que l'on voit que l'accélération, le throttle est à 100%.
00:31:49 Eh bien cela correspond au chiffre que nous a donné Bernard Hudeau, ici c'est pratiquement comme à Hockenheim.
00:31:55 Le tour du circuit de Monza impose au moteur une pleine charge, c'est à dire un accélérateur grand ouvert à fond de 70 à 73% tour.
00:32:06 - Allez on s'agit vraiment maintenant chez Ferrari.
00:32:08 Jean Alizy va rentrer, changer de pneus, on lui a passé le panneau box.
00:32:14 - Alors nous attendons.
00:32:16 - Oh là, oh là, sortie en partie extrêmement rapide.
00:32:19 - De quoi, de quoi, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:32:21 - Avec un pneu arrière, voilà le replay.
00:32:24 - Est-ce qu'il y a eu un pneu qui aurait crevé sur la ligne arrière ?
00:32:28 - Ben oui, enfin en tout cas c'est...
00:32:31 - Ça doit faire tout drôle Eric à cette allure là quand même, parce qu'on va quand même se dire tout drôle.
00:32:34 - Oui, c'est vrai, c'est dur.
00:32:35 - La façon de parler bien entendu.
00:32:36 - Oui, c'est dur, ça ne s'arrive pas.
00:32:38 - Suez là.
00:32:39 - Je suis abonné.
00:32:40 - Ce qu'on appelle se faire une chaleur.
00:32:41 - Oh là là, ce n'est pas l'endroit où il faut que ça arrive.
00:32:43 - Ah oui, d'accord.
00:32:44 - Oh le confort, oh là là !
00:32:46 - Écoutez, cette ligie Renault, elle revient d'extrêmement loin en vérité aujourd'hui.
00:32:52 - Ça va y être une catastrophe.
00:32:54 - Pierre-Romique, oui !
00:32:55 - Franchement, le pneu pour toi, allez-y chez Ferrari.
00:32:57 - Ça se passe très bien.
00:32:59 - Allez, c'est ça, c'est ça, revars.
00:33:01 - Schumacher vient de s'arrêter.
00:33:02 - Et Schumacher !
00:33:03 - Il m'a bien semblé qu'au fond il y avait un arrêt de Schumacher.
00:33:05 - Et ben voilà, c'est fait.
00:33:06 - Schumacher, ben dites donc les mousquetaires, aujourd'hui, Sénat abandonné tout à l'heure relativement en début de course.
00:33:11 - Et maintenant c'est Michael Schumacher qui abandonne.
00:33:15 - On l'a vu s'arrêter au loin.
00:33:18 - Alors, qu'est-ce que c'est ? C'est un moteur.
00:33:21 - C'est un moteur, ça il n'y a pas de miracle à cela.
00:33:25 - Attention à l'huile !
00:33:27 - Oh là là, regardez le train d'huile !
00:33:29 - Ça c'est un moteur explosé.
00:33:32 - Et malheureusement, il va falloir faire extrêmement attention pour ceux qui ne sont pas connus ou qui n'ont pas l'œil.
00:33:39 - Il va falloir ouvrir l'œil et le bon.
00:33:41 - Je crois que c'est dans la courbe à Grandet et c'est un endroit très très très compliqué.
00:33:45 - Alors, alors, l'abandon de Michael Schumacher, et bien je vous le dis, il ne pourra plus, lui, non plus, embêter.
00:33:53 - Non mais c'est fini, c'est fini.
00:33:55 - Il avait 39 points de retard.
00:33:57 - Vous savez que la fourchette, c'est 30 points exactement et que maintenant, par conséquent, c'est trop tard.
00:34:02 - Il ne pourra pas les refaire, il aurait pu les refaire en gagnant ce Grand Prix, Michael Schumacher.
00:34:06 - Et Prost aurait pu arriver premier ou ne pas arriver du tout.
00:34:10 - Et bien maintenant, c'est terminé, c'est terminé pour Schumacher.
00:34:13 - Il ne pourra plus figurer au classement, non pardon, en tête du championnat du monde 1993.
00:34:19 - En tout cas, barrer la route de l'impulse.
00:34:21 - Pierre Bondy, très vite dans l'instant.
00:34:22 - Oui, la télémétrie chez Benetton est formelle, effectivement, c'est le verdict.
00:34:25 - Moteur cassé pour Michael Schumacher dans ce Grand Prix d'Italie.
00:34:28 - Alors on reviendra sur ce point du championnat du monde parce qu'il y a de l'encourage dans le coup, c'est Damon Hill.
00:34:32 - Oui, bien sûr, dans le coup.
00:34:33 - Il est deuxième, complètement, il est deuxième.
00:34:35 - On repart à Paris et on se retrouve dans quelques instants.
00:34:37 Pour que la route soit un plaisir, la nouvelle Opel Corsa a vu grand pour votre confort et très grand pour votre sécurité.
00:34:52 Pour que vous ayez un choix plus grand, elle a vu très grand avec ses 22 versions.
00:34:56 Vous verrez, la nouvelle Opel Corsa est vraiment plus grande que son nombre.
00:34:59 Et pour vous faire votre propre idée, vous n'avez qu'à l'essayer seule, on vous la prête.
00:35:03 Nouvelle Opel Corsa, aucune voiture ne vous avait fait ça.
00:35:06 Crunch
00:35:09 Le chocolat qui croustille
00:35:17 De retour en cassette vidéo
00:35:20 Tout ce que je vais vous révéler est classé top secret.
00:35:23 Kevin Costner, il risque sa vie pour faire la vérité sur l'affaire Kennedy.
00:35:28 C'est un des plus gros mensonges qu'on ait fait avaler à l'opinion publique américaine.
00:35:31 CFK, le nouveau Kevin Costner en cassette vidéo.
00:35:35 C'est à vous de jouer.
00:35:37 Voici 1K de Nestlé.
00:35:42 Pour les adorateurs du grand chocolat.
00:35:45 1K de Nestlé
00:35:49 Caporn, présence d'un homme.
00:35:51 Caporn, parfum de défi.
00:35:56 Caporn, parfum d'émotion.
00:36:00 Caporn, parfum de liberté.
00:36:04 Caporn, pour homme.
00:36:07 Caporn, qu'en soufflent les passions.
00:36:13 Caporn, la nouvelle eau de toilette que je mets pour homme.
00:36:19 Caporn, pour l'amour.
00:36:21 Caporn, pour l'amour.
00:36:23 Retrouvez la Formule 1 avec Elf.
00:36:30 L'essence championne du monde.
00:36:33 24ème tour de ce Grand Prix de Monza.
00:36:38 Vous l'avez peut-être vu, mais si vous me rejoignez maintenant,
00:36:40 sachez donc que sur les 4 prétendants au titre de champion de l'Union du Champion du Monde 1993,
00:36:45 il n'y en a plus en course que 2, Prost et Hill.
00:36:48 Dans l'ordre suivant, Prost et Hill.
00:36:50 Donc pour l'instant, le champion du monde serait Prost.
00:36:52 Pierre, vous êtes dans les stands.
00:36:53 Oui, ça va se jouer entre Prost et Hill dans les stands.
00:36:55 Alors, la technique de course, petit changement, on hésite de nouveau.
00:36:59 Thijs, on met la flèche à Alain Prost.
00:37:01 Il était question que ce soit Damon Hill finalement qui rentre avant Alain.
00:37:05 Mais comme à Spa, on remet le panneau sans sunni qu'à Damon Hill.
00:37:09 C'est donc en principe Alain qui va rentrer à 30 tours de l'arrivée
00:37:13 pour ce changement d'optimatique dans quelques instants.
00:37:16 Oui Pierre, nous avons les chronomètres en main.
00:37:19 Je peux vous dire qu'à l'issue du 24e tour de ce Grand Prix d'Italie,
00:37:23 nous sommes maintenant dans le 25e tour.
00:37:25 À l'issue du 24e tour, il y a 18 secondes et 8 dixièmes entre Prost en tête et Damon Hill en 2nde position.
00:37:32 Soit les 2 sociétaires de l'écurie Williams Renault,
00:37:34 eh bien oui, qui sont en train de jouer le championnat du monde 1994, ni plus ni moins.
00:37:40 Alors Pierre Van Vliet, il faut vous faire tout petit dans ce stand Williams Renault.
00:37:44 Et vous allez nous décrire cela.
00:37:46 Vraiment, ça se passera à vos pieds dès que c'est lancé.
00:37:49 On fait attention. Là ici on surveille Alain Prost qui est dans la parabolique.
00:37:55 Je viens de prendre une couverture chauffante sur les genoux.
00:37:57 C'est bien.
00:37:58 C'est vous dire si l'arrêt est imminent.
00:38:00 La flèche pour Alain Prost qui vient de passer devant les stands.
00:38:03 Voilà, il a bu.
00:38:04 Et le sens unique pour Damon Hill qui va déboucher dans quelques instants.
00:38:07 C'est donc Alain qui va rentrer le premier.
00:38:09 Alors Alain il tourne en 1.26.276.
00:38:12 Vous voyez qu'il a légèrement baissé de cadence.
00:38:15 A mon avis, il ne prendra aucun risque naturellement.
00:38:19 Avec ses pneus qui sont maintenant probablement endommagés.
00:38:23 Alors on va le surveiller.
00:38:25 On est maintenant à bord de sa Williams Renault.
00:38:28 Nous sommes dans le 26ème tour de ce Grand Prix,
00:38:32 c'est-à-dire la mi-course, plus moins quelques mètres pardon.
00:38:36 Et là maintenant suit Damon Hill qui est à 18 secondes et 8/10ème derrière Alain Prost.
00:38:45 C'est peut-être le moment de faire un tout petit peu de top position.
00:38:49 Vous nous le demandez.
00:38:50 Allez, top position, vous êtes prêts ?
00:38:51 Top !
00:38:52 Et il va y avoir non seulement...
00:39:03 Le pas de 13 !
00:39:05 Il va y avoir non seulement...
00:39:07 Arrêt d'Alboreto !
00:39:08 Le chronomètre !
00:39:09 Attention aux trafics !
00:39:10 Oui, oui, oui, bien sûr.
00:39:12 Mais aussi pas 13, 5, 9, 11, c'est noté.
00:39:15 Mais aussi attention à Prost et ses départs qu'il n'arrive pas encore bien à assimiler.
00:39:21 C'est peut-être pas le moment de caler.
00:39:23 Il n'y a jamais qu'un type de champion du monde.
00:39:26 Là, chers téléspectateurs, c'est le moment crucial.
00:39:30 Un petit blocage de roue à l'avant droite au moment de se mobiliser.
00:39:34 Un peu de poussière de frein, mais tout va bien.
00:39:37 Attention, l'embrayage !
00:39:38 Jean-Raphaël !
00:39:40 Il a mis le paquet !
00:39:41 Comment il a mis les tournoteurs ?
00:39:43 Il a mis le paquet !
00:39:44 Ah ça, on l'a entendu.
00:39:45 Eh bien ça, ça ne lui a pas fait plaisir, au champion du monde, au triple champion du monde français.
00:39:50 Et pour l'instant, pas quatre fois.
00:39:52 Mais il a été obligé de le faire, envoyé les régimes moteurs presque au limiteur avec l'anti-patinage.
00:39:58 Et il est ressorti devant lui.
00:39:59 Et il est ressorti devant Desmonil.
00:40:01 Ce qui est quand même une assez bonne protection.
00:40:04 Attention quand même aux pneus qui ne sont pas encore tout à fait en température, n'est-ce pas Eric ?
00:40:08 Il faut toujours faire très attention aux deux ou trois premiers pneus, car les températures ne sont pas idéales.
00:40:14 Et c'est le pneu qui glisse énormément.
00:40:16 D'autant à Monza où on a sorti des gommes qui sont très dures, donc qui glissent énormément.
00:40:20 Et il faut absolument mettre en bonne température pour avoir un tout petit peu de coefficient d'adhérence.
00:40:25 C'est important comme image qu'on a sous les yeux.
00:40:27 C'est quand même, normalement, cette année, l'un de ces deux garçons qui va être champion du monde.
00:40:31 Et peut-être ce soir.
00:40:33 Ça dépend un peu de l'an dans lequel ils vont arriver.
00:40:35 Voilà, je ne peux pas m'empêcher de penser à la saison 1979 où il y avait Schecter devant, Gilles Villeneuve derrière.
00:40:43 Jody Schecter a tenu en tête comme cela, il n'y avait pas d'arrêt pneu.
00:40:48 Et en étant en tête devant Villeneuve, eh bien il a été sacré champion du monde.
00:40:52 C'est le dernier titre mondial pilote de Ferrari.
00:40:55 On sait que pour les constructeurs Ferrari, on a remporté un en 1982.
00:40:58 Mais pour l'instant, c'est bien ce scénario qui se reproduit.
00:41:03 Et là, Alain Prost, Damon Hill dans la parabolique.
00:41:06 Et on va voir si Damon Hill rentre au stand.
00:41:08 En principe, il est avancé.
00:41:10 Oui, Pierre.
00:41:12 Et on va pronométrer.
00:41:14 On est prêt, Damon Hill qui arrive à son tour.
00:41:16 Un petit peu plus lentement qu'Alain tout à l'heure.
00:41:19 Et il emballe un peu le moteur.
00:41:23 Tout de suite, il n'hésite pas. On le voit de l'intérieur.
00:41:25 Voilà, et ça repart.
00:41:27 Un peu plus lent.
00:41:29 8'52. Non, non, non.
00:41:31 Deux dixièmes de moins.
00:41:33 8'74 pour Prost, 8'52 pour Damon Hill.
00:41:37 Et voilà, la relance du championnat du monde 1994.
00:41:42 Mesdames et messieurs, avec Prost en tête, Hill en deuxième position.
00:41:48 Allez-y est troisième, bien sûr.
00:41:50 Nous avons oublié Jean, mais oui, Schumacher, il avait abandonné.
00:41:55 Et notre Jeannot, il est en troisième position.
00:41:57 Et bien, on arrive très doucement à ce podium idéal
00:42:00 dont nous n'osions pas parler tout à l'heure.
00:42:03 Avec cette Ferrari, si elle peut progresser encore un peu plus haut,
00:42:08 et bien, ce sera le résultat d'une action d'un plan hors sec
00:42:12 entrepris par Jean Todt à la tête de la Scuderia
00:42:15 et bien aidé par l'ensemble du personnel de la Scuderia,
00:42:18 avec John Barnard, les autres ingénieurs,
00:42:20 et naturellement, les deux pilotes,
00:42:22 que sont les deux formidables pilotes, comme dit Jean Todt,
00:42:25 que sont Jean Alési et Gerhard Berger.
00:42:29 Jean-Louis Bernard déligne un petit point sur les Français.
00:42:32 A noter que derrière Alési, le quatrième, et pas treize,
00:42:35 le cinquième, Van Linger, le sixième, Martini,
00:42:38 le septième, Eric Comas, avec la Larousse Lamborghini.
00:42:41 Eric Comas qui a été vraiment accablé par des ennuis techniques
00:42:45 tout au long des deux journées d'essai.
00:42:47 Et bien, Comas est en septième position.
00:42:49 Le huitième, Pedro Lamy, et bien le jeune Portugais
00:42:52 marquerait son entrée en Formule 1
00:42:54 s'il pouvait marquer un point tout de suite.
00:42:56 Pedro Lamy, c'est l'espoir portugais.
00:42:59 Alors que là, sous nos yeux, et bien,
00:43:02 Jean Alési va devoir se défaire de Christian Pitipaldi.
00:43:06 Messieurs, je vous en prie, ne nous jouez pas
00:43:09 le scénario du Grand Prix de Hongrie.
00:43:12 Attention, et là, la Ferrari, normalement,
00:43:14 elle a plus d'élan, il n'y a pas d'horaire.
00:43:16 Avec Lola Ferrari, il y a Christian Pitipaldi
00:43:19 qui a raison, qui se rue dans l'inspiration.
00:43:21 Mais non, Badou Herr ne cède pas.
00:43:23 Oh, formidable garçon.
00:43:25 Et il a passé.
00:43:26 Bah, bravo.
00:43:27 Badou Herr, il est comme Eric Bernard.
00:43:29 Il a recoupé un petit peu de nez.
00:43:32 Il était bien passé, Marc-Eliott.
00:43:34 Christian Pitipaldi, il s'était jeté dans l'inspiration de la Ferrari.
00:43:36 C'était bien, Eric.
00:43:37 C'est tout à fait ce qu'il fallait faire,
00:43:39 mais je crois qu'avec le B8, c'était trop difficile pour lui
00:43:41 de combattre le douze cylindres, qui a réputé être
00:43:43 un très bon monteur à haut régime.
00:43:46 Moi, je disais que Badou Herr était comme Eric Bernard
00:43:48 parce que peut-être que dans les Grand Prix de fin d'année,
00:43:50 il changerait de voiture, il aurait peut-être une très bonne voiture.
00:43:52 Enfin, c'est ce qui se dit, puisqu'il y a deux écuries
00:43:55 qui ne vont pas au Japon.
00:43:56 C'est pour ça qu'on a parlé d'Eric Bernard comme pilote.
00:43:59 Il y a deux écuries qui ne vont pas au Japon,
00:44:01 donc il y aura des places supplémentaires sur la grille de départ.
00:44:03 Il faudra dépenser un petit peu plus de sous
00:44:05 dans certaines écuries, qui mettront donc, chacune,
00:44:07 une troisième voiture.
00:44:08 Alors, Eric Bernard nous a fait une remarque très juste.
00:44:10 La loi Ferrari, quand le moteur Ferrari
00:44:12 se met à donner sa puissance,
00:44:15 bien sûr qu'il en donne avec un 5 soupapes par cylindre.
00:44:17 Mais le 5 soupapes, c'est pour la Lola Ferrari,
00:44:20 car la Ferrari d'Alesi, comme celle de Berger,
00:44:23 mais vous savez que Berger a abandonné,
00:44:25 est traînée ici, à Monza, le fameux 12 cylindres à 4 soupapes.
00:44:29 Et bien, ce 12 cylindres, on voit qu'il marche,
00:44:31 puisque Alesi nous a fait une performance phénoménale
00:44:35 sur la grille de départ en partant en troisième position.
00:44:39 Vous voyez qu'en plus du châssis, qui est un peu mieux,
00:44:42 du moteur qui est beaucoup mieux,
00:44:44 et bien Alesi, lui, donne tout ce qu'il peut.
00:44:47 La preuve, c'est sortie de la parcolique,
00:44:49 très à l'écart, très loin,
00:44:51 vraiment, il donne tout ce qu'il peut, Jean.
00:44:53 Et c'est pour ça que, ici, il soulève l'enthousiasme.
00:44:56 Il soulève l'enthousiasme partout dans l'Elysée,
00:44:58 partout où il passe, par son pilotage,
00:45:01 dont le moins que l'on puisse dire est qu'il est vraiment généreux.
00:45:05 Alors, il y a probablement environ 4,5 millions de mammas italiennes
00:45:09 qui sont en train de dire là,
00:45:11 "Petit Gervais, il n'est pas le bouquet sa douche !"
00:45:13 Ça, c'est clair, et bien, c'est tout ce qu'on lui souhaite aussi.
00:45:16 De toute façon, on l'a dit pendant toute la saison,
00:45:19 cette écurie, d'abord, historiquement,
00:45:21 mérite de revenir en tête de classement,
00:45:23 et Jean le mérite magnifiquement.
00:45:25 Et honnêtement, le travail fourni sur les Ferrari
00:45:27 depuis maintenant quelques Grands Prix,
00:45:29 ça veut dire que les mécanos et le staff d'ingénieurs et de mécanos
00:45:32 le méritent aussi amplement.
00:45:33 Tout ce qu'on peut espérer, c'est qu'il n'arrive pas sur la voiture d'Anasis,
00:45:36 qui est arrivée tout à l'heure, sur celle de Berger, bien entendu.
00:45:39 Et bien, nous revenons sur notre petit jeu de connivence
00:45:42 avec nos téléspectateurs de TF1.
00:45:45 Vous savez que c'est 30 points,
00:45:48 alors que là, il y a Michael Andretti qui va attaquer Eric Comas,
00:45:51 et aïe, l'entrée de la parabolique, c'est peut-être pas vraiment le bon endroit.
00:45:55 Notre petit jeu de 30 points
00:45:57 pour que Alain Prost soit champion du monde
00:46:00 à l'issue de ce Grand Prix d'Italie,
00:46:02 alors que c'est Michael Schumacher qui est encore en train de rentrer à pied
00:46:06 et qui, vous voyez, salue un public qui aime les jeunes gens bouillonnants
00:46:11 comme Allez-y, comme Schumacher, vous voyez que derrière, ça suit.
00:46:14 Alors, notre petit jeu de 30 points,
00:46:16 est-ce qu'il marche avec Alain Prost en tête et il en deuxième position ?
00:46:21 Et bien oui, et bien oui, il marche.
00:46:23 Pour l'instant, si les choses restent en l'état,
00:46:26 le Français est bien placé.
00:46:29 Vous savez pourquoi ? Ça ferait 91 points pour Alain Prost,
00:46:33 et puis ça ferait 54, 54, pour compter,
00:46:40 et ça fait un peu plus que 30 points de différence.
00:46:43 Voilà, on va continuer ce petit jeu un peu plus tard,
00:46:46 et on revient ici sur la Williams Renault,
00:46:49 du pilote français, en tête de ce Grand Prix d'Italie,
00:46:53 dans le 31ème tour, bientôt l'amorce du 32ème, le voilà.
00:46:58 - Franchement, en tête. - En deuxième, très bonne tête.
00:47:01 Voilà le 32ème tour avec Alain Prost impérial,
00:47:05 et on va maintenant mesurer l'écart,
00:47:08 les choses étant rentrées dans l'ordre, après les arrêts pneus,
00:47:11 on va mesurer l'écart qui se sépare de Damon Hill.
00:47:14 On attend un petit peu, Van Linger qui vient de passer,
00:47:17 qui est en cinquième position, un tour top pour Damon Hill.
00:47:20 Damon Hill est à 17 secondes et 2 dixièmes,
00:47:22 mais, mais, mais, le meilleur tour en course,
00:47:25 une 25.128.
00:47:28 Attention, on va savoir maintenant si Damon Hill va mener la charge.
00:47:33 La cadence Alain Prost en tête au 32ème tour,
00:47:37 une 26.328.
00:47:40 La cadence Hill en deuxième position au 32ème tour,
00:47:43 une 25.128.
00:47:45 Il y a une seconde et deux dixièmes au tour entre les deux hommes.
00:47:49 Alors à attendre dans quelques instants,
00:47:51 la réaction d'Alain Prost au volant, en tête au second tour du tour du tour.
00:47:56 De toute façon, Damon Hill, il n'a absolument pas le choix.
00:47:59 Maintenant, non seulement il faut qu'il batte le record du tour,
00:48:01 mais il faut qu'il le batte plein de fois,
00:48:03 parce que 17 secondes de retard, ça fait, même s'il reste encore plus de 17 tours,
00:48:06 ça fait quand même encore largement plus d'une seconde au tour.
00:48:09 Et il faut y aller, il faut y aller, il n'a pas le choix.
00:48:11 Dans le fond, maintenant, c'est un...
00:48:13 Bon, on sait que c'est un attaquant,
00:48:15 on l'a vu sur quelques Grands Prix, le fils Hill,
00:48:18 c'est un garçon qui sait s'en occuper de la voiture.
00:48:21 J'avoue même que ce matin, en discussion avec nos camarades de Eurosport,
00:48:25 moi je ne le voyais pas en début d'année aussi bien placé.
00:48:28 Je pense que c'est aussi l'avis d'Eric Bernard.
00:48:31 Enfin, il est clair que la révélation de cette année,
00:48:33 en dehors du fait que Alain Prost va peut-être devenir pour la quatrième fois champion du monde,
00:48:39 et que les Ferrari recommencent à marcher,
00:48:41 enfin, une des grosses révélations, c'est tout de même Damon Hill.
00:48:44 Même si on savait qu'il était capable de gagner,
00:48:47 en F1, en F3000,
00:48:49 être aussi bien placé dans sa première année sérieuse en F1,
00:48:52 c'est bien, c'est balèze, comme on dit.
00:48:54 Oui, allez-y.
00:49:00 Pardon, Damon n'a jamais réellement gagné en F3000,
00:49:02 mais c'est vrai qu'il a énormément accumulé d'expérience,
00:49:05 et ce, dans l'ombre, loin des journalistes,
00:49:09 et loin du remue de la F1,
00:49:11 et je crois que c'est un très bon pilote.
00:49:13 Il connaît parfaitement la Williams,
00:49:15 pour l'avoir développé depuis de nombreuses années,
00:49:17 et je crois qu'il en tire une quintessence parfaite,
00:49:19 et surtout, il tire la quintessence de tout ce travail qu'il a fourni dans l'équipe de Williams depuis deux ans.
00:49:23 Incontestablement, la victoire de Damon Hill au Grand Prix de Hongrie, à Budapest,
00:49:28 n'avait pas été la victoire que le Britannique escomptait,
00:49:31 d'ailleurs, sur le podium, il n'avait pas franchement manifesté sa voie,
00:49:35 tandis que celle de Spafranc Orsang,
00:49:37 même si Alain Prost a eu des problèmes techniques,
00:49:40 et si les autres pilotes aussi ont pu,
00:49:42 et bien, elle est beaucoup plus crevante,
00:49:45 alors que là, nous avons toujours Padoer et Cristian Fittipaldi,
00:49:48 au coup d'un coup, victoire, oui, de Damon Hill au Grand Prix de Belgique à Budapest,
00:49:52 à Spafranc, ça, ça fait vraiment peur, on l'a dit et répété,
00:49:57 mais surtout, le Franck Orsang n'a jamais tourné un vainqueur de Pagodille.
00:50:01 Bagarre, donc, pour cette 6e, 7e et 7e place,
00:50:08 nous, ce novembre, je crois même que, oui, c'est ça,
00:50:11 de temps en temps, on a un petit bout de caméra embarquée,
00:50:14 mais ça n'a pas l'air d'être simple, en tout cas,
00:50:17 Cristian, on parlait du fils, il, maintenant,
00:50:20 peut-être, lui aussi, un peu, du fils Fittipaldi,
00:50:22 ça se bat, ça se bat fortement, tout ça,
00:50:24 derrière, quand même, Pedro Lamy, qui lui, tient bien le truc,
00:50:28 Pedro Lamy pour son premier Grand Prix, bravo, là,
00:50:30 je ne sais pas si ce sera une révélation aussi importante qu'elle ne l'a jamais eu,
00:50:34 mais, enfin, voilà, Pedro Lamy, pour l'instant,
00:50:36 remplit, carrément, remplit tout.
00:50:38 - Jean-Louis, je suis dans les stands, on a un petit problème
00:50:40 avec la caméra dans les stands, mais la radio fonctionne très bien.
00:50:43 Je viens de parler avec Marc Lundell,
00:50:45 qui s'est certainement intéressé, Eric Bernard,
00:50:47 et bien, vous savez que les Ligiers étaient un peu sous-vireuses,
00:50:50 ici, à Monza, ils avaient des problèmes dans certains virages,
00:50:52 un peu glissants, comme le double droit de Lesmault,
00:50:54 ou cette parabolique, où, eh bien, le train avance et dérobe,
00:50:57 et Marc Lundell n'a plus contrôlé ce sous-virage,
00:51:00 il a tapé, comme vous l'avez vu, le rail à la sortie de la parabolique,
00:51:04 et, voilà, suspension, évidemment, détruite,
00:51:07 abandon pour le pilote britannique, l'écurie française.
00:51:10 - Ce qui nous laisse pour faire le point des Français,
00:51:14 1 Prost, 2 Hill, 3 Alési, 4 Patreze,
00:51:17 5 Wendlinger, 6 Martini, 7 Andricki,
00:51:21 8 Thomas, 9 Lamy, 10 Badoer,
00:51:24 11 Fidi Paldi, 12 Katayama, 13 Aglio,
00:51:27 14 De Cesaris, alors que...
00:51:29 - Ça arrête là, il n'y a plus grand monde en plus.
00:51:31 - Il n'y a plus, sinon, de voitures derrière De Cesaris,
00:51:34 qui est le 14e et dernier classé.
00:51:36 Pierre Wendlinger.
00:51:37 - Oui, c'est l'hécatombe, je vous dis, qu'il y a plein de garages,
00:51:39 où on est en train de faire les caisses,
00:51:41 de remplir les camions, et il y a déjà des écuries qui s'en vont.
00:51:44 - Eh bien, ici, effectivement, on a eu des sorties de pistes,
00:51:47 on a eu des accrochages, et on a eu aussi, bien sûr,
00:51:49 des problèmes de moteurs cassés, alors que, vous l'avez vu,
00:51:53 Damon Hill vient de signer le meilleur tour en course,
00:51:56 1'24''698, la cadence d'un 1, elle est de 1'25''451.
00:52:02 - Ceux qui ont gagné, c'est foutu,
00:52:04 parce que les deux voitures étaient dehors,
00:52:06 dans l'accrochage de la première chicane.
00:52:08 - Eh oui. Alors que, on a à l'image l'écart entre les deux hommes,
00:52:13 15 secondes, 661 millième.
00:52:16 - Ça a diminué, hein ?
00:52:18 - Entre les deux, William Shreno, ben oui, Damon Hill,
00:52:20 vous l'avez dit tout à l'heure, il est obligé de jouer sa carte,
00:52:22 il nous l'a dit, dans "Automoto", et que, par conséquent,
00:52:25 lui n'a qu'une solution, c'est attaquer pour aller chercher Alain Prost,
00:52:29 c'est lui le vrai gesteur, Damon Hill, à bord du 7 William Shreno,
00:52:32 il n'a pas beaucoup évolué, très très peu de choses,
00:52:35 d'ailleurs, les ailerons utilisés, je vous l'ai dit ce matin dans "Automoto",
00:52:39 et puis, en début de reportage, ici, à Monza,
00:52:43 ce sont les ailerons d'Oakenham, soit des lames de rasoir,
00:52:46 il faut juste un peu d'appui pour le confort des pilotes,
00:52:49 mais ce qui est important, c'est la vitesse de l'aileron.
00:52:52 - Alors, nous sommes toujours sûrs, enfin, c'est le plus grand bien,
00:52:55 parce que la caméra décroche de temps en temps,
00:52:57 ne tapez surtout pas sur votre téléviseur, c'est normal,
00:52:59 c'est la caméra embarquée sur la voiture qui décroche,
00:53:02 merci pour votre téléviseur, c'est important, un téléviseur,
00:53:04 on voit des tas de belles choses.
00:53:06 En tout cas, on était chez Fittipaldi, en bagarre,
00:53:08 donc, avec devant lui, Padoer et Lamy.
00:53:11 - Et c'est là qu'on se rend compte qu'il y a des bagarres
00:53:14 à tous les niveaux en Formule 1, on voit Fittipaldi
00:53:16 qui est le plus nombreux de tours, et qui est en chasse,
00:53:18 derrière, le cas Padoer, il faut essayer de le passer,
00:53:20 au profit d'une dixième place anonyme,
00:53:23 et je crois que c'est là toute la beauté de la Formule 1.
00:53:26 - Oui, et puis, bien sûr, il faut penser que les transferts
00:53:30 sont loin d'être finis, et que tous ces jeunes gens,
00:53:34 eh bien, ont intérêt à briller du mieux possible
00:53:37 pour décrocher un bon volant, ou peut-être conserver
00:53:41 tout simplement leur place au sein du peloton de la Formule 1.
00:53:46 Et justement, puisqu'on parle de transferts,
00:53:48 il va falloir qu'on parle de Senna,
00:53:50 puisqu'il est en première ligne ici, sur le plan des transferts,
00:53:53 figurez-vous qu'il est avec Schumacher et Prost
00:53:57 le troisième homme-clé de ces transferts,
00:54:00 et que Prost d'un côté, Schumacher de l'autre,
00:54:03 et probablement Demonil ont conservé leur volant,
00:54:06 et que Senna n'a pas envie de rester chez Mclaren,
00:54:08 et pour l'instant, il n'y a pas de volant en dehors
00:54:11 de celui de cette Mclaren.
00:54:13 Ce qui fait doucement rigoler Rondelis,
00:54:16 qui n'est pas du tout décidé, comme l'a dit Flavio Boiato,
00:54:18 à accorder à Senna son salaire traditionnel,
00:54:22 qui est naturellement, vous le savez, très élevé.
00:54:24 Alors, qu'est-ce qui se passe ?
00:54:26 Eh bien, Senna est en train de mener pression dans la coulisse,
00:54:29 pour bien sûr, prendre la place de Demonil
00:54:31 chez Williams-Renault, mais là, c'est très compliqué.
00:54:35 Alors, de toute façon, il faut quand même
00:54:37 ramener les choses à leur juste point de vue.
00:54:39 Tout le monde dit que Prost a un contrat
00:54:42 où Senna n'a pas sa place dedans,
00:54:44 mais il en est exactement de même de Schumacher.
00:54:46 Et puis, malheureusement, comme dit Schumacher,
00:54:49 c'est Senna qui a lancé cette mode,
00:54:51 lorsqu'en 1985, il n'a pas voulu de Derek Warwick
00:54:54 chez Lotus-Renault, et par conséquent,
00:54:56 eh bien, Piquet non plus lui avait des choix
00:54:58 très précis dans ses contrats.
00:55:00 Par conséquent, Senna les a lui aussi, d'ailleurs.
00:55:03 Il n'y a pas de manière à mener campagne,
00:55:05 il n'y a pas de matière à mener campagne
00:55:07 avec ce transfert, et ça va être dur pour Senna
00:55:10 de trouver un volant autre que celui des Mclaren.
00:55:13 Voilà tout ça pour vous annoncer cette nouvelle.
00:55:15 C'est qu'il faudra que McLaren fasse vraiment
00:55:18 des pieds et des mains pour donner à ce très grand champion
00:55:21 qui est un peu de Senna, une voiture vraiment à la hauteur.
00:55:24 - Jean-Louis, on se trouve ici avec Michele Alborétum,
00:55:26 qui a abandonné, malheureusement, avec la LeLar Ferrari.
00:55:28 Mais ici, elle marchait pas mal, Michele.
00:55:30 Le moteur Ferrari à Monza, ça vous donne des ailes.
00:55:32 - Oui, il y a beaucoup de lignes droites,
00:55:34 il n'y a pas de virages, c'est beaucoup mieux.
00:55:37 Dans la course, j'ai fait un bon départ,
00:55:41 mais j'ai passé un peu de son arrière sur la 4e que j'ai perdue cette année.
00:55:45 C'est pas une chose très bien ici à Monza,
00:55:48 je crois que j'y suis allé très vite.
00:55:50 - Donc à Badr, votre équipier est en bagarre avec Fidi Paldi,
00:55:52 il va peut-être rentrer dans les 10 premiers.
00:55:54 Il y a beaucoup d'abandon ici à Monza, peut-être un miracle, Michele ?
00:55:57 - Ah oui, j'espère pour le team, pour l'effort qu'il a fait
00:56:00 pour toute la saison, de faire un bon résultat ici à la maison.
00:56:03 - OK, merci Michele Alborétum.
00:56:05 - Justement, Pierre, à propos, vous parliez du coéquipier d'Alborétum,
00:56:08 on vient de le voir dans une espèce de duel,
00:56:11 mais au couteau, mais au millimètre près, et le miracle !
00:56:14 Très honnêtement, c'est quand même des très bons, les deux garçons,
00:56:17 parce qu'ils sont toujours en piste avec des voitures intactes.
00:56:19 Bravo pour le spectacle et bravo d'être toujours là.
00:56:21 - Ils ne se sont pas accrochés, alors que Fidi Paldi a pu monter à la hauteur,
00:56:25 vraiment, c'est formidable.
00:56:27 Alors, une 4e rupture de suspension pour Michele Alborétum,
00:56:30 c'est l'une des raisons pour lesquelles les Lola Ferrari
00:56:33 ne vont pas ni au Japon, ni en Australie,
00:56:36 tout simplement parce que ce châssis laisse à désirer, vraiment,
00:56:40 et que Eric Brodlet, le patron de Lola, a été mis en demeure
00:56:43 de vouloir changer déjà les points d'ancrage des suspensions des voitures,
00:56:46 et deuxièmement, essayer de faire des points d'ancrage un peu plus solides,
00:56:49 mais vous voyez qu'Alborétum, quand même, sur un circuit
00:56:52 qui ne demande pas énormément de suspension,
00:56:54 il a été victime d'un 4e bris de suspension depuis le début de la saison.
00:56:58 Il faut quand même un certain courage pour monter dans ces voitures.
00:57:00 - Mais Eric, on vient de parler de suspension,
00:57:02 effectivement, normalement, les suspensions...
00:57:04 Ah, qu'est-ce qui se passe là ?
00:57:06 Oui, c'est effectivement Prost qui met un tour à Patrese.
00:57:09 On les voit quand même, sans arrêt, monter sur des vibreurs
00:57:12 qui sont relativement colossaux.
00:57:14 Ça doit un petit peu taper dans les suspensions, ça, non ?
00:57:16 Ou alors elles sont prévues pour ?
00:57:18 Elles disent "Oh, on aime ça, les vibreurs, encore, encore des vibreurs".
00:57:21 - Les voitures sont prévues complètement à cet effet.
00:57:24 Il faut savoir qu'il y a des charges énormes subies par les suspensions,
00:57:27 et donc les suspensions sont très solides dans ce sens-là.
00:57:29 Elles sont simplement très peu solides quand on touche les murs ou les vibreurs,
00:57:33 et dans quel cas il y a des bruits de suspension.
00:57:35 - Alors, le tour le plus rapide, voilà ce que je voulais vous dire.
00:57:39 Eh bien, c'est 1'24.394, et ça nous met démonile.
00:57:43 Alors que nous sommes dans le 38ème des 53ème tours de ce Grand Prix d'Italie,
00:57:48 ça nous met démonile à 9 secondes et 7/10ème d'Alain Prost.
00:57:52 Tout à l'heure, il y avait 17 secondes, Jean-Louis Bernadelli.
00:57:55 - Remontée colossale, justement.
00:57:57 On va retourner à Paris et on reviendra sur cette remontée colossale
00:58:00 pendant que nous deux garçons continuent à s'expliquer de très près.
00:58:03 À tout de suite.
00:58:24 [♫ Générique ♫]
00:58:45 [♫ Musique ♫]
00:59:02 - Vittel apporte des minéraux essentiels aux fonctions vitales du corps.
00:59:05 - Le baume après rasage Nivea formen hydrate, protège, apaise et laisse la peau naturellement douce.
00:59:12 Nivea formen, pour être bien dans sa peau d'homme.
00:59:16 [♫ Musique ♫]
00:59:19 [Rire]
00:59:21 [♫ Musique ♫]
00:59:34 [♫ Musique ♫]
00:59:42 [♫ Musique ♫]
00:59:43 - Vous jouez sans ski avec ces sièges en jean.
00:59:46 Vous irez loin.
00:59:47 [♫ Musique ♫]
00:59:52 [♫ Musique ♫]
00:59:57 - Retrouvez la Formule 1 avec ELF.
01:00:00 L'huile championne du monde.
01:00:03 - Retour au Grand Prix de Monza où je l'avoue je suis en train un tout petit peu de rêver.
01:00:09 Certainement comme des millions d'entre vous alors que Paprez ne s'arrête son stand.
01:00:13 - Un arrêt pas vraiment prévu au programme.
01:00:15 - Non, non.
01:00:16 - Alors changement de plan et on est reparti.
01:00:18 - Où je disais être en train de rêver parce qu'effectivement si, si, si les positions en tête restaient ainsi,
01:00:23 eh bien cela voudrait dire que tout à l'heure nous aurions sur ce podium d'abord un Français vainqueur,
01:00:28 un champion du monde pour la quatrième fois et surtout le premier podium de l'année et il ne mériterait vraiment que ça à Jean.
01:00:38 Donc c'est un beau rêve que je vis en ce moment et j'espère que Jean ici à l'image, M. Jean, s'il vous plaît.
01:00:45 - Et il lève le poing.
01:00:46 - Il est pas content, il est pas content l'Avignonneux.
01:00:49 Bon alors on va aller chercher Wendlinger mais si vous voulez en restant sur la piste par coutume.
01:00:55 Restez sur la piste et sur le podium tout à l'heure avec nous.
01:00:57 Car Wendlinger est en cinquième position mais il faut qu'il conserve la Tour et Jean là sérieusement,
01:01:03 on va pas menacer mais montrer que ça l'avait mis en colère toute cette petite histoire.
01:01:07 Alors quand même, pendant que Jean Aziz conserve sa troisième place et prend un Tour à notre ami Carl Wendlinger,
01:01:15 eh bien en tête quand même nous avons toujours cette remontée de Demonil qui est maintenant à 9 secondes et 1/10ème d'Alain Prost
01:01:25 alors que ici on revoit Wendlinger qui a retardé, ça c'est une image au ralenti mais le freinage lui ne l'était pas.
01:01:32 - Le poing on l'a bien vu.
01:01:33 - Qui a retardé son freinage au maximum mais Jean lui a montré le poing.
01:01:37 Eh bien nous avons quand même le scénario le plus difficile qui soit car Demonil maintenant avec un meilleur Tour en course,
01:01:43 une 23'802 dans le 41ème Tour se rapproche à 7 secondes et 8/10ème d'Alain Prost.
01:01:50 Alors dans cette optique, un Prost 2-1, eh bien Alain Prost serait champion du monde à l'issue de ce Grand Prix d'Italie.
01:01:59 Mais dans l'optique inverse, s'il arrive quelque chose là à Alain Prost, eh bien Demonil prendrait la tête et tout serait relancé pour le Portugal,
01:02:07 voire même le Japon ou l'Australie.
01:02:10 - Alors soyons clairs, si il gagne le Grand Prix, Prost n'est pas champion du monde.
01:02:14 - Ah non, non, non, et tout est relancé je vous le dis et plus loin peut-être que le Grand Prix du Portugal.
01:02:18 Voyez que là, il y a toute la tension du championnat du monde 1994 sur ces 7 secondes et ces 857/1000ème.
01:02:27 Pierre Van Dijk.
01:02:28 - Oui, une explication éventuelle, c'est une usure des pneumatiques parce qu'il fait tellement chaud cet après-midi à Monza,
01:02:33 eh bien que les pneus souffrent.
01:02:34 Riccardo Patrese vient d'effectuer un deuxième arrêt pour changer de pneu.
01:02:38 C'est une stratégie choisie par Benetton parce qu'il avait plus de 30 secondes d'avance sur Carl Wendlinger qui est juste derrière lui en 5ème position.
01:02:47 Il pouvait donc se permettre cet arrêt par sécurité et les techniciens de Goudière en inspectant les pneumatiques se sont rendus compte
01:02:52 que les gommes dures choisies pour ce circuit ont malgré tout souffert et c'est peut-être ce qui explique la baisse de régime d'Alain Prost.
01:02:59 On va voir si chez Williams, on va prendre le risque d'un deuxième arrêt pour changer de pneumatique.
01:03:03 - Pour la première fois depuis relativement longtemps, on a commencé à apercevoir sur le même plan, ce qu'on appelle un plan en télé,
01:03:10 la voiture de Prost, c'est la voiture de Hill.
01:03:12 Ça recommence, Hill est vraiment maintenant tout près de Prost.
01:03:15 Sauf qu'il y a les deux fous entre eux.
01:03:16 - Oui, oui, oui.
01:03:17 - Et vos amis Pannard et Fittipaldi qui sont en train d'en découdre fermement.
01:03:23 Alors, Alain Prost vient maintenant de passer à 4 secondes et 6 dixièmes seulement d'avance.
01:03:30 Voyez que la dégringolade est absolument terrifiante de 17 secondes d'avance.
01:03:35 Il n'y a plus maintenant que 4 secondes et 6 dixièmes entre les deux Williams-Renault avec un nouveau meilleur tour en course de Damon Hill, une 23'694.
01:03:45 Alors, je sais que Pierre Vendlitte est dans les stands Williams-Renault pour regarder de quoi sont faits les pneus de Prost et les pneus de Hill.
01:03:54 Mais tout de même, alors là, les deux belligérants se poussent.
01:03:57 Christophe Fittipaldi va essayer, mais non, Badoit a raison, il serre un petit peu pour reprendre l'avantage de l'inspiration à l'entrée de cette parabolique.
01:04:07 Et attention, on va maintenant mesurer exactement l'écart.
01:04:13 Prost-Hill, 5 secondes et 6 dixièmes.
01:04:20 La régie de Paris nous appelle, alors qu'il n'y a toujours pas eu de changement chez nos deux fous, Badoit-Fittipaldi.
01:04:26 La régie de Paris nous appelle, jeu de top position, Bousillet, top !
01:04:39 On voit d'ailleurs Wadlinger qui aurait passé Ricardo Patres, me semble-t-il.
01:04:43 Oui, oui, mais il vous semble bien, attention.
01:04:46 André Thi qui revient s'amuser, André Thi dont Pierre Vendlitte en début de grand prix nous a dit qu'il serait peut-être plus dans la Formule 1 l'année prochaine, ça ne serait pas extrêmement étonnant.
01:04:56 Mais il est extrêmement étonnant, mais enfin là, si effectivement il va chercher les points.
01:04:59 Pour l'instant, il est dans les points.
01:05:00 Et justement, à propos de McLaren, et pour conclure sur l'éventuel ou non transfert de Ayrton Senna,
01:05:08 il faut savoir qu'après le Grand Prix du Portugal, dans 15 jours à Estoril, il y aura des essais privés,
01:05:13 et on devrait voir la première mouture de la McLaren à moteur 12 cylindres Lamborghini.
01:05:20 Car il faut être sûr que si Chrysler veut continuer en Formule 1, il faut que ce soit avec un top team, c'est-à-dire une écurie de pointe, ça peut être McLaren, ça peut être Benetton, on en parle également.
01:05:33 En tout cas, première apparition de la McLaren Lamborghini à Estoril dans 15 jours, mais pour l'instant, on n'en est pas encore là.
01:05:41 On a un championnat du monde qui nous tient le cœur et qui nous tient les tripes, et Alain Prost a maintenant 5 secondes et 6 dixièmes d'avance.
01:05:51 Il avait car dans ce tour-ci, le 44ème tour, nous sommes dans le 45ème tour du Grand Prix d'Italie qui en compte 53,
01:06:00 et bien l'écart, mesdames et messieurs, de 3 secondes et 7 dixièmes.
01:06:04 Alors, que se passe-t-il dans la Williams-Renault du pilote français ?
01:06:08 Pierre Van Vliet, si vous êtes dans les stands de Williams-Renault, peut-être pouvez-vous demander à Bernard Dudo si la télémesure nous dit quelque chose ?
01:06:17 A priori, non, je suis juste derrière eux, mais ils sont très occupés comme vous l'imaginez.
01:06:23 Ils sont vraiment en train de scruter les écrans.
01:06:26 Ils discutent entre eux, ils plaisantent un petit peu, donc je me dis que ça ne doit pas être grave.
01:06:30 J'ai entendu Denis Chevrier qui avait l'air de répéter ce que disait Alain Prost à la radio.
01:06:35 C'était du genre "Dites à Damon Hill de ralentir, c'est pas la peine d'attaquer comme ça et de prendre les risques que l'on sait avec les moteurs sur ce circuit de Monza",
01:06:44 alors que la course est gagnée pour les deux Williams-Renault.
01:06:46 Alors, y aura-t-il des consignes d'équipe ? En principe, non, mais voilà où on en est ici dans le garage Williams à une quinzaine de tours de l'arrivée.
01:06:54 Alors, on est dans le 44ème tour, 43 tours écoulés, ça veut dire qu'il reste 10 tours,
01:07:02 et 10 tours généralement, les 10 dernières tours d'une course, c'est là où il peut y avoir des consignes de non belligérance, Eric Bernard.
01:07:09 Oui, ça peut être le cas, mais dans le cas précis, je ne sais pas du tout ce qui a été décidé avant la course, je n'étais pas dans la confinance.
01:07:16 Mais c'est vrai que pour l'équipe, c'était important, enfin du moins pour Alain, pour le titre de champion du monde.
01:07:22 Maintenant, si Damon finit premier et qu'Alain finit deuxième, je ne pense pas que ça remette en question son titre de champion du monde.
01:07:29 Donc, par conséquent, peut-être est-ce là une reconnaissance du bon travail fourni de Damon Hill, je ne sais pas.
01:07:36 Enfin, si il y avait des consignes de course, ce serait quand, là ? Parce qu'ils sont bien prêts.
01:07:40 En tout cas, il y a Patrick Head qui est en train de donner des instructions assez précises aux signaleurs.
01:07:45 Ils ont passé un panneau OK, aussi bien d'ailleurs à Alain qu'à Damon. Est-ce que ça signifierait qu'il y a eu un petit conciliabule par la radio et que le team confirme simplement quelque chose ?
01:07:58 Eh bien, écoutez, Pierre, en tout cas, à l'issue du 45e tour de course, nous sommes dans le 46e tour, les deux hommes sont contactés au même temps.
01:08:06 Je crois qu'il n'y a pas de consigne pour l'instant.
01:08:07 Parce que, regardez, Damon Hill est dans l'aspiration et peut-être tenté de passer.
01:08:11 Attention, un panneau pour Damon Hill, on lui dit "Température slow". Donc, on demande à Damon Hill de ralentir pour des raisons d'éventuels surchauffes dans le sillage d'Alain.
01:08:21 À l'entrée de la parabolique et maintenant à la sortie. Oui, voilà ce qu'on montre dans les stands.
01:08:26 Ça va tourner, température slow. Alors, Damon Hill va devoir peut-être lâcher sa pression.
01:08:33 Il l'a d'ailleurs fait. Il était à deux doigts de déboîter à l'entrée de la parabolique. Ce n'est pas d'ailleurs un véritable bon endroit pour dépasser.
01:08:42 Donc, Alain s'est écarté pour prendre vraiment sa trajectoire. Et cela me rappelle un souvenir du Grand Prix de l'Espagne cette année à Barcelone.
01:08:50 Quand Alain Prost avait des problèmes de suspension et quand Damon Hill est monté à sa hauteur, eh bien, vous savez ce qu'a fait Alain Prost ?
01:08:56 Il l'a regardé droit dans les yeux et Damon Hill, intimidé, est resté derrière.
01:09:00 Mais ça se passerait encore comme ça aujourd'hui ? Parce que depuis, si vous voulez, Damon Hill a gagné les Grands Prix.
01:09:06 D'après Paul Belmondo, avec qui il discutait ce matin, il paraît que ça déclenche un interrompt de choses à partir du moment où vous avez gagné votre premier Grand Prix.
01:09:11 Ça, c'était le cinquième Grand Prix de la saison. Ici, c'est le treizième.
01:09:14 En tout cas, au cas où il n'aurait pas bien reçu le message, on lui repasse le panneau. Température slow. Je pense que Damon Hill ne va pas faire d'excès de zèle.
01:09:23 Alors, Variante Ascari. Les deux hommes sont pratiquement roue dans roue. Alain Prost ressort maintenant de la Variante Ascari.
01:09:30 Nous sommes à bord de la voiture de Damon Hill. Voilà la ligne droite qui mène vers la parabolique. Trajectoire vers la gauche de la piste pour plonger vers la droite. Exactement.
01:09:41 Quatrième. Cinquième. Et sixième pour déboîter, voilà, à l'extérieur.
01:09:48 Il y a une image d'un panotage chez Williams. La caméra HF en bas.
01:09:53 Regardez le panneau, oui. Température slow. Lapsis. On lui a repassé. Donc, on dirait qu'il cède à la passion.
01:10:02 Eh bien, écoutez, ça, ce sont les enregistrements de Renault qui nous diront si la passion était trop haute ou pas.
01:10:09 On essaiera d'espionner, de voir si tel était le cas. En tout cas, pour l'instant, Damon Hill, qui était remonté à une seconde et trois dixièmes de Prost,
01:10:19 eh bien, il va peut-être baisser la pression. C'est le terme qu'il faut employer. Mais en tout cas, c'est vrai que je crois que Prost aurait résisté sur n'importe quel freinage ici.
01:10:30 Et un accrochage entre Damon Hill et Alain Prost aurait eu des conséquences beaucoup plus graves que prévues.
01:10:37 Là, on est quand même vers un doublé. Prost a fait sa deuxième position de la saison. C'était la onzième première ligne des Williams-Renault.
01:10:46 Quant aux victoires, eh bien, si on en compte deux pour Damon Hill, on en compte une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept pour Alain Prost.
01:10:54 Ce qui fait neuf victoires. On ne va pas gâcher un ciblot tableau de chasse. Pierre-Mondry.
01:10:58 Si vous voulez mon avis, quand Alain Prost a dit "demandez à Damon Hill de ralentir, c'est pas la peine de se tirer une bourre", je crois qu'il a été entendu.
01:11:06 Le patron s'appelle Prost. Et je pense aussi que vous vous souvenez sans doute du Grand Prix de Belgique il y a deux semaines.
01:11:11 Il y avait eu aussi un petit peu d'hésitation au moment du deuxième changement de pneus. Et Alain s'était retrouvé derrière Damon, pas vraiment à la régulière.
01:11:18 Évidemment, là-bas, il y avait encore Michael Schumacher et la Benetton qui pouvaient expliquer qu'on n'ait pas éventuellement donné des consignes.
01:11:25 Mais cette fois-ci, c'est clair, il n'y a que les deux Williams loin devant tout le monde.
01:11:29 Et Alain Prost, en principe, est parti pour remporter ce Grand Prix d'Italie. Et par la même occasion, son quatrième titre mondial.
01:11:35 On n'ira toujours pas jusqu'à imaginer que le monde tombe bien en pleine plage.
01:11:39 Un moteur ! Un moteur ! Et c'est celui de Prost ! C'est celui de Prost. Et bien, vous voyez que les températures, il fallait y faire attention.
01:11:48 Et bien, le championnat du monde bascule une nouvelle fois alors que Comas vient de passer. Et puis Damon Hill aussi.
01:11:55 Et bien, les températures, il fallait vraiment y faire attention. Et là, Prost va ranger sa Williams Renault.
01:12:03 Le championnat du monde est une nouvelle fois relancé. Car entre Prost et Hill, il y avait 33 points d'écart.
01:12:13 Et si les choses restent en état, et bien tout, tout, tout, absolument tout est relancé.
01:12:20 Dans le stand Williams Renault, c'est un peu la consternation. Alors que Christian Fittipaldi...
01:12:31 Oui, peut-être que Prost met de l'huile. C'est étonnant. Il devrait faire attention à ça, Alain. Mais je ne vois pas de projection d'huile.
01:12:39 Ou 40 litres. Oui, une petite mousse sur le visage de Frank Williams. Mais pour le reste, c'est plutôt le flèche britannique.
01:12:44 Oui, c'est vrai. Oui, oui, je peux le penser. Et par conséquent, alors là, Damon Hill, qui était remonté à une seconde et trois dixièmes de Prost.
01:12:53 Et puis à une seconde même, il va avoir intérêt à lever le pied. Car finalement, l'alerte des températures, c'était une véritable alerte.
01:13:03 Puisque c'est Prost qui en a été victime le premier. Alors ce matin, Damon Hill disait à la presse anglaise qu'il aimerait bien sortir d'Alain Prost.
01:13:13 Qui ne sera donc pas champion, et nous le confirmons, qui ne sera pas champion du monde dès ce Grand Prix à Monza. Il faudra attendre.
01:13:19 Il reste encore une possibilité. Et Hill ? Il peut encore être champion du monde. Il reste une possibilité. Si Hill casse son moteur, ça nous donnerait Akezi Venger.
01:13:29 Et ça nous donnerait bien sûr Prost champion du monde. Mais là, nous sommes dans le cinquantième des 53 tours de ce Grand Prix d'Italie.
01:13:38 Et par conséquent, et bien pour l'instant, Damon Hill est en tête devant Jean Alési à 44 secondes. Le troisième est Michael...
01:13:48 Ah non, c'est pas Michael Andretti. Tiens, il vient d'être dépassé. Il s'était arrêté. Alors, le troisième, qui est-ce ?
01:13:54 Pour l'instant, on va le voir bientôt, mais normalement, c'était Michael Andretti. Il est indiqué en quatrième position.
01:13:59 Là, c'est une erreur sur notre computer. Il est en troisième position, Michael. Et il va donc, et bien, obtenir ici, comme se doit un Andretti,
01:14:07 c'est-à-dire une famille de provenance italienne, être bien à Monza. Et bien, il pourrait monter sur le podium.
01:14:14 Le quatrième sera Wendlinger. Le cinquième, Patrese. Le sixième, Comas, qui entre dans les points.
01:14:23 Alors, Michael Andretti, on est à bord de sa McLaren Ford, qui est en troisième position. Voilà, l'erreur est réparée.
01:14:32 Et on suit maintenant Jean Alési, qui est en deuxième position, alors qu'il vient de boucler le cinquantième tour de ce Grand Prix d'Italie.
01:14:40 Et voici Jean Alési en deuxième position.
01:14:44 50% du rêve d'un certain nombre d'aficionados français de la Formule 1 s'est donc écroulé avec l'arrêt d'Alain Prost.
01:14:50 Oui. Maintenant, M. Alési, il faut vraiment, vraiment aller jusqu'au bout.
01:14:53 Alors que Baddouère a apparemment un petit peu coupé une chicane.
01:14:57 Ça, c'est le problème de frein. Ça arrive aussi, le freinage tardif, en tout cas. Et il arrive le moment où on passe trop tard.
01:15:04 Voilà Alain Prost, qui est visiblement déçu. Mais qu'est-ce qu'on voulait ? Ça, c'est la course.
01:15:11 Il va falloir... Ah, ben je pense qu'il peut rentrer dans la voiture des carabiniers, Alain.
01:15:16 Et par conséquent...
01:15:19 Alors maintenant, la télévision italienne, bien sûr, s'intéresse énormément à ce jeune homme.
01:15:24 Les tifosi ont dit à Christian von Rieswig ce matin, dans Automoto, qu'ils le considéraient franchement comme italien.
01:15:30 Et nous, on voudrait le considérer franchement comme deuxième sur l'autodémo.
01:15:33 Voilà, M. Alési, mon Dieu. Pour vous que ça dure encore une fois, je le répète.
01:15:38 Mais même si ce Grand Prix est le plus court de la saison en temps, il est probable que pour Alési et un certain nombre de ses copains, c'est très très long.
01:15:48 Ah, ben ça c'est...
01:15:50 Le dernier tour, c'est abominable.
01:15:52 C'est ce qu'il a pu faire.
01:15:53 Oui. Alain Prost, il a dit qu'il allait le faire immédiatement.
01:15:56 Et c'est effectivement des tours terribles. Parce qu'en plus, la voiture est fatiguée. Tout le monde est fatigué.
01:16:02 Le pilote vient perdre quelques litres d'eau, donc quelques kilos. La voiture, les pneus sont fatigués.
01:16:08 Les suspensions, on imagine que elles tiennent normalement le coup.
01:16:12 Mais, mais, Pierre !
01:16:13 Pierre Randvig, oui. Vous voulez intervenir, non ? Faux salaire, tard.
01:16:17 On guette l'arrivée d'Alain Prost, Jean-Louis, mais il n'est pas encore là.
01:16:20 Ben écoutez, il est peut-être revenu avec une voiture des carabiniers.
01:16:26 En tout cas, je ne l'ai pas vu revenir à pied pour l'instant encore.
01:16:30 Et par conséquent, alors que l'on suit Damon Hill en tête de ce Grand Prix d'Italie, et puis là, Tirel,
01:16:38 eh bien, le classement est Damon Hill, le voici en tête. Deuxième, allez-y. Troisième, Andretti.
01:16:44 Fais-le, l'ami, fais-le là.
01:16:46 Quelle dommage. L'ami était neuvième. Et on passe de terminer ce Grand Prix d'Italie, son premier Grand Prix,
01:16:53 pour ce jeune Portugais qui anime la Formule 3000 avec le Français Olivier Panisse.
01:16:58 Donc, le troisième Andretti, le quatrième Wendlinger, le cinquième Patrese, le sixième Comas,
01:17:03 le septième Martini, le huitième... Pardon, le sixième Comas, oui, le septième Martini,
01:17:09 le huitième Fittipaldi, le neuvième Aglio, le dixième Badoer, le onzième De Cesari,
01:17:14 c'est le douzième Katayama, pour l'instant.
01:17:17 Douze voitures en course et un pilote formidablement heureux.
01:17:21 Je dis tout à l'heure qu'il nous avait dit qu'il espérait faire ce hat-trick de troisième victoire.
01:17:27 C'est bien, oui.
01:17:28 Et bien, c'est bon, voilà, maintenant c'est à triple deux.
01:17:31 Il entame son dernier tour.
01:17:33 Ultimo giro !
01:17:35 Voilà, il entame son dernier tour, Damon Hill, ce qui va lui donner sa troisième victoire en Grand Prix
01:17:45 après Budapest et Francorchamps. Damon aura été couronné dans le temple de la vitesse, on l'a dit.
01:17:55 Alors s'il gagnait, puisque vous avez indiqué le nombre des points, Jean-Louis, ça veut dire que Hill fait 48 + 10, c'est bien ça ?
01:18:01 C'est ça, exactement, 58 points.
01:18:03 Il n'y a donc pas les 30 points nécessaires.
01:18:06 Ah, non !
01:18:07 Et donc effectivement, c'est bien ce qu'on a dit, puisque pour l'instant, il n'y a pas de champion du monde et c'est reparti.
01:18:13 Alors effectivement, c'est dramatique pour la Prost, mais ce sera effectivement un championnat décidément qu'on aura disputé jusqu'au bout.
01:18:20 Bien sûr, puisque Damon Hill passe à 58 points et que Prost reste à 81 points.
01:18:26 Alors voilà, Damon Hill dans ses tout derniers kilomètres maintenant sur cette Williams Renault numéro 0.
01:18:35 On rappellera d'ailleurs, on ne l'a pas fait depuis un certain temps qu'il porte le numéro 0,
01:18:38 parce que le numéro 1 c'est Manson, champion du monde, qui est parti avec.
01:18:41 Le numéro 1 c'est réservé aux champions du monde.
01:18:43 Et c'est pour cela que cette Williams Renault porte le numéro 0.
01:18:48 Il n'y a plus de numéro 1, voilà. C'est tout clair.
01:18:50 Et en tout cas, le numéro 0, notre ami Anglais, est en train de faire quelque chose d'extraordinaire.
01:18:55 Il va ici terminer son dernier tour et il vient de gagner son troisième Grand Prix de la saison.
01:19:00 Pour Damon Hill, troisième victoire au moment de son quinzième Grand Prix.
01:19:07 C'est quand même un très très beau résultat.
01:19:09 Damon Hill, victoire, le vainqueur, et oui, c'est lui.
01:19:12 Alors voilà !
01:19:13 Alors voilà !
01:19:14 Fittipaldi, il passe quand même la ligne d'arrivée.
01:19:16 Oui, il passe la ligne d'arrivée, mais dans un drôle d'état.
01:19:19 La roue, la roue.
01:19:20 La roue, oui. Oh là là, ça c'était juste.
01:19:22 Eh bien, il a laissé pas mal de choses là, Damon Hill et Fittipaldi.
01:19:28 Fittipaldi, débris sur la ligne d'arrivée.
01:19:30 Alors, Jean Alési le voit-il.
01:19:32 Attention, et ça c'est un record !
01:19:36 Et il peut lever le point, Jean Alési.
01:19:38 Oui, deuxième, et bien bravo ! Et troisième pour Michael Andretti.
01:19:42 Bravo, bravo pour la Scuderia Ferrari.
01:19:46 Alors qu'on passe à côté des...
01:19:49 Il a roulé sur des débris d'ailleurs.
01:19:50 Des débris, oui, de Christian Fittipaldi.
01:19:53 Ça aurait pu être extrêmement grave.
01:19:54 Alors, est-ce une roue qui est partie ou qui a déchappé ?
01:19:56 Je ne le sais pas très bien.
01:19:58 Alors que Roland Brunserata gîte le drapeau jaune pour montrer qu'il faut ralentir.
01:20:03 Oui, il en a laissé beaucoup partout.
01:20:04 On voit pourquoi.
01:20:05 Qu'est-ce qui s'est passé ?
01:20:06 Ah ! Oh ! Oh ! Mais oui !
01:20:11 Et bien il y a une providence.
01:20:14 Miraculé, Miraculé, Monsieur Fittipaldi.
01:20:16 Il y a une providence, il y a une providence.
01:20:18 Elle a joué une nouvelle fois.
01:20:20 Voilà ce qu'on a rarement vu dans la course automobile.
01:20:23 Un looping pour être arrivé trop près, trop près de Luca Badoer
01:20:29 ou peut-être de Pierre-Louis Gimartini.
01:20:31 Je sens que, équipier, je n'ai pas bien vu ça.
01:20:33 Mais ce que j'ai vu, c'était Pierre-Louis Gimartini.
01:20:35 Mais Christian Fittipaldi...
01:20:36 Regardez ça, on le revoit, mais c'est hallucinant !
01:20:38 Mais...
01:20:40 Dans le hit parade des Miraculés, Fittipaldi, Podium.
01:20:45 Je vais vous dire, je vais vous dire, ça me rappelle aussi à souvenir,
01:20:49 mais de formule, deuxième fois, c'était le Brésilien Ingo Hoffmann,
01:20:52 au Nürburgring, qui avait fait un pareil saut.
01:20:55 Ça se termine bien et il y a de quoi.
01:20:57 Oui, chez Ferrari.
01:20:58 Ouais ! Bravo, la deuxième place.
01:21:01 Le redressement est maintenant complètement amorcé.
01:21:05 Eh bien, franchement, bravo Jean Todt pour le résultat de cette scuderia.
01:21:10 Bravo, démonile.
01:21:11 Alors, un, il, deux, allez-y, trois, Andretti, quatre, Wanlinger,
01:21:15 cinq, Patrese, six, Comas, sept, Martini, huit, Fittipaldi.
01:21:19 Ils sont quand même classés.
01:21:20 Neuf, Aglio, dix, Badoer.
01:21:23 Le onzième est Ucchio, non, le onzième est Lannis.
01:21:27 Le douzième, Prost, ils n'ont pas franchi la ligne d'arrivée.
01:21:30 Le treizième, De Cesaris.
01:21:31 Le quatorzième, Katayama.
01:21:33 Si il est classé, eh bien, je crois qu'on doit retrouver maintenant Paris.
01:21:40 Et puis, le résumé d'Evgeniesse, qui sera avant ou après le podium,
01:21:45 cela dépend des circonstances, où vous allez, oui, bien sûr, revoir tout cela,
01:21:49 revoir ce Grand Prix d'Italie qui a été fantastique,
01:21:52 qui aurait pu nous amener le quatrième titre de champion du monde d'Alain Prost.
01:21:55 Et puis, on l'a vu, Prost a cassé son moteur.
01:21:58 Alors, je crois qu'on verra cela dans le résumé d'Evgeniesse,
01:22:01 dans la cérémonie du podium, dans quelques instants.
01:22:04 [Musique]
01:22:10 [Musique]
01:22:13 Bienvenue à Amsa, ici est un terrible temple de l'homme italien,
01:22:37 en particulier un lieu sacré pour les Ferraris, les amateurs de Ferrari,
01:22:41 ceux que l'on appelle les "tifosi".
01:22:43 Vous savez que ce sont des gens qui sont très enthousiastes,
01:22:46 qui brûlent volontiers ce qu'ils ont aimé cinq minutes avant.
01:22:48 Alors ici, il s'est passé un phénomène un petit peu important,
01:22:51 quand même, enfin, même très important, c'est qu'il y a un retour des Ferrari,
01:22:54 en particulier grâce à notre Jeannot National, Jean Alési,
01:22:57 qui a réalisé le troisième meilleur temps, juste derrière les deux Williams-Renault.
01:23:01 Nous vous parlerons de tout cela, de Ferrari, avec toute l'équipe de TF1,
01:23:05 avec Jean-Louis Bernard-Evy, Jean-Louis Monsey, Pierre Van Vliet, Yves Geniès à Paris.
01:23:09 Mais ici, il y a quand même aussi un très, très grand événement,
01:23:12 un très gros événement, c'est évidemment Prost,
01:23:16 qui peut se battre pour le titre de champion du monde.
01:23:19 Alors, Jean-Louis Monsey, vous nous recevez, Jean-Louis Monsey, bonjour.
01:23:22 Bien sûr, bonjour Gilles Pernet, bonjour Pierre Van Vliet.
01:23:25 Jean-Louis, une seule question, quelles sont les circonstances
01:23:27 qui pourraient permettre à Prost d'entrer dans la légende,
01:23:29 d'être quatre fois champion du monde ?
01:23:31 Eh bien, nous allons auparavant, Gilles Pernet,
01:23:34 car nous avons des problèmes de caméra à chef,
01:23:36 nous allons lancer le tour de circuit d'Alain Prost,
01:23:39 commenté donc par notre champion national,
01:23:41 et puis nous reviendrons après avec vous,
01:23:43 pour voir justement ce qui peut se produire avec Prost
01:23:46 pour être champion du monde, ici, dans ce Grand Prix d'Italie.
01:23:49 Absolument, attachez vos ceintures.
01:23:51 Première chicane, ici en deuxième, à l'entrée.
01:23:56 Tout de suite, troisième, la deuxième partie un peu plus rapide.
01:24:00 Tout mouillé, ce n'est pas très délicat des côtés.
01:24:03 Première courbe, nous remontons des vitesses,
01:24:08 jusqu'en sixième.
01:24:10 Vitesse, deuxième chicane, à peu près de 300 km/h,
01:24:16 en seconde, de nouveau.
01:24:18 On arrive à la première Lesbos, en quatrième,
01:24:23 très, très glissant, les pièces aux cinq sont mouillées.
01:24:27 Deuxième Lesbos, en cinquième,
01:24:30 pratiquement en forme de qualification.
01:24:33 C'est le premier de droite.
01:24:35 Sixième, de nouveau,
01:24:39 on va dépasser les 300 km/h.
01:24:41 La sixième, Ascari, troisième, la première partie.
01:24:45 La droite, ici, un beau vol gauche,
01:24:48 qui se met sur l'autre métro.
01:24:50 De nouveau, sixième,
01:24:54 on se prépare à border le virage de Sesecki.
01:24:57 Un parabolix, quatrième,
01:25:01 reconditionné cette fois, la plus grande ligne droite du circuit.
01:25:05 Très important pour les courses.
01:25:08 Là, on atteindra les 330 km/h,
01:25:14 vous allez voir.
01:25:16 Alors, buongiorno a tutti, bonjour à tous.
01:25:22 Nous reprenons l'antenne avec Jean-Louis Monsey,
01:25:24 puisque pour l'instant, nous avons un tout petit problème
01:25:26 de caméra sur la ligne de départ, ce n'est pas grave.
01:25:28 Attendant, on a quand même des images.
01:25:30 Alors Jean-Louis, on l'a dit dans Automoto ce matin,
01:25:32 si Prost est premier dans ce Grand Prix,
01:25:34 il est champion du monde.
01:25:35 Mais il y a d'autres cas d'espèce.
01:25:37 Ce que je voudrais, c'est que nos téléspectateurs
01:25:40 prennent un crayon et un petit morceau de papier
01:25:43 et ils vont pouvoir jouer avec nous tout au long de ce Grand Prix.
01:25:46 En rappelant les principaux facteurs.
01:25:49 Le premier marque 10 points.
01:25:52 Le deuxième pilote placé à l'issue d'un Grand Prix
01:25:54 marque 6 points.
01:25:56 Le troisième marque 4 points.
01:25:58 Le quatrième marque 3 points.
01:26:01 Le cinquième marque 2 points.
01:26:03 Et le sixième marque 1 point.
01:26:05 Voilà comment on attribue les points à l'issue d'un Grand Prix.
01:26:09 Alors, pour l'instant, qu'est-ce que ça donne au championnat du monde ?
01:26:12 Eh bien, Prost est en tête avec 81 points, notez ce chiffre.
01:26:16 Senna, 53 points en deuxième position.
01:26:19 Hill, 48 points.
01:26:21 Et Schumacher, 42 points.
01:26:23 Senna, Hill et Schumacher sont les trois hommes
01:26:26 qui, mathématiquement, peuvent encore rivaliser avec Alain Prost.
01:26:30 Alors, qu'est-ce qu'il reste ?
01:26:31 Eh bien, voilà ce classement qui est écrit.
01:26:33 Il reste qu'il faut, après le Grand Prix d'Italie, 30 points.
01:26:37 30 points.
01:26:38 Et si Prost a ces 30 points d'écart,
01:26:40 eh bien, il aura le titre mondial en ploche
01:26:43 dès ce Grand Prix d'Italie, ici à Monza.
01:26:46 Marqué 30 points, bien sûr.
01:26:48 Et par conséquent, avec la différence actuelle
01:26:52 qui est Senna, 28 points de retard sur Prost,
01:26:56 alors que l'on voit ici le club des amis d'Alain Prost qui se manifeste.
01:27:00 Hill a 33 points de retard sur Prost.
01:27:03 Et d'ores et déjà, si les choses restent en l'état entre Hill et Prost,
01:27:06 eh bien Prost sera champion du monde vis-à-vis de Desmondine.
01:27:08 Et Schumacher a 39 points de retard.
01:27:11 C'est vrai que c'est un peu compliqué.
01:27:12 Là, c'est les amis d'Ertan Senna qui se manifestent.
01:27:15 Merci Dominique Guimond, qui est notre réalisateur à Paris.
01:27:18 Donc notez bien, la différence est de 30 points.
01:27:22 Alors que nous sommes maintenant sur cette grille de départ,
01:27:27 qui est encore vide.
01:27:28 Oui, Pierre-Brende Vitte.
01:27:29 Jean-Louis Monser, après les amis d'Alain Prost et les amis d'Ertan Senna,
01:27:31 eh bien, je vous propose de découvrir les amis de Jean Alési.
01:27:34 Ils sont très nombreux ici à Monza, évidemment.
01:27:37 Et c'est un peu la journée de Jean Alési,
01:27:39 même si, bien sûr, on espère tous que Prost sera sacré champion du monde tout à l'heure.
01:27:44 Mais jusqu'à présent, le héros du week-end, c'est Jean Alési.
01:27:46 Voyez plutôt.
01:27:48 Jean Alési est bien le chouchou des typhoses.
01:28:01 À Monza, il a rendu visite au local du club,
01:28:04 avant d'enflammer la foule par ses performances sur la piste,
01:28:07 dans un style généreux, avec une fougue exceptionnelle.
01:28:11 Vendredi, pendant 4 minutes, Miracolo, une Ferrari, était en pôle position.
01:28:17 Finalement, Jean s'est incliné avec tous les honneurs,
01:28:22 juste derrière les deux William Frenot.
01:28:24 Mais quel panache, pas de doute, Ferrari est sur la bonne voie.
01:28:28 Entre les essais de vendredi et de samedi, on a bien travaillé,
01:28:31 on a fait les bons temps, on a montré que ce n'était pas le fruit du hasard.
01:28:35 Jean a confirmé son troisième temps, a amélioré son temps.
01:28:39 Gerhardt a fait un très bon temps aussi,
01:28:42 il est très proche de Senna et de Schumacher,
01:28:45 donc on aura une voiture en deuxième ligne, une voiture en troisième ligne.
01:28:49 Deux voitures qui se sont quelque peu emmêlées les pinceaux,
01:28:52 à la fin de la séance de qualification, après le drapeau à damier,
01:28:56 à cause d'une incroyable incompréhension entre les deux pilotes.
01:28:59 Après un choc effroyable, Gerhardt Berger s'est relevé,
01:29:04 miraculeusement indemne, sans pour autant jeter la pierre à son équipier.
01:29:09 Ce n'est pas du tout la faute de Jean, je me suis dirigé du mauvais côté.
01:29:16 C'est le genre de malentendu comme on en a déjà vu en Formule 1.
01:29:21 Je suis heureux de m'en être bien sorti, j'ai un peu mal à la jambe et j'étais choqué,
01:29:27 mais c'est OK maintenant, pas de problème.
01:29:31 Bonjour, vous ne nous avez pas vu tout à l'heure, vous savez nous aussi,
01:29:34 c'est un peu comme la Formule 1, c'est de la technologie de haut niveau.
01:29:36 On a eu un petit problème de caméra, nous sommes ici vraiment au sein des seins,
01:29:39 vous voyez on est à côté de la Ferrari de Jean, allez-y.
01:29:42 Jean Toth lui donne les derniers conseils.
01:29:44 Jean qui d'habitude nous parle toujours, est extrêmement concentré,
01:29:47 il ne veut rien dire, là il nous a fait un petit signe de la main,
01:29:50 croyez bien que s'il était disponible, il nous parlerait.
01:29:52 Vous voyez ces Ferraris magnifiques, qui ont un petit peu,
01:29:55 même je dirais beaucoup progressé en quelques Grands Prix,
01:29:58 peut-être sans doute grâce à la présence de Jean Toth,
01:30:01 auquel on va juste peut-être s'il accepte, poser une petite question.
01:30:04 Jean ici, c'est votre premier Grand Prix, vraiment sur la terre des Ferraris,
01:30:09 alors qu'est-ce que vous ressentez ? C'est vraiment très fort.
01:30:12 C'est très fort parce que déjà, il y a une passion fantastique pour Ferrari,
01:30:18 on est au cœur de l'histoire, et puis on a des voitures qui sont bien placées,
01:30:27 puisque Jean occupe la meilleure place sur la grille de départ depuis le début de la saison,
01:30:32 il est troisième temps aux essais, Gerhard lui a eu quelques petits problèmes,
01:30:35 mais il reste sixième, donc j'espère vraiment qu'on pourra faire un beau résultat l'ensemble.
01:30:40 Alors c'est ce qu'on souhaite à Jean Toth, à toute l'équipe Ferrari,
01:30:43 on vous a expliqué qu'ici Ferrari c'était vraiment quelque chose d'extraordinaire,
01:30:46 on est vraiment dans le temple des voitures italiennes,
01:30:49 et vous savez que les petits foisis ne sont pas toujours tendres.
01:30:51 Jean-Louis Moncez, je vous propose de regarder ce qui s'est passé ce matin au warm-up,
01:30:55 où Prost a encore fait le meilleur temps, il a fait les meilleurs temps partout,
01:30:58 dans toutes les séances qualif, et au warm-up également, il est très en forme, je crois.
01:31:03 A vous Jean-Louis.
01:31:04 Oui, pour l'instant c'est le complet tel qu'on peut le dire.
01:31:08 Alain Prost avec presque le plein d'essence, et le meilleur temps, une 24,3 dixième,
01:31:13 mais surtout une très belle série, une 25.7, une 25.3, une 26.3, une 26.0,
01:31:18 ça c'est très très très très endurant, c'est très bien,
01:31:21 et là pour l'instant il y a de quoi être confiant avec une Williams dont on a retrouvé toute la saveur.
01:31:25 Ici Jean Alési, et bien c'est une bonne nouvelle, vous aviez raison de le souligner Gilles Pernet,
01:31:30 car ce temps n'est pas frelaté, Alési avait à peu plus de la moitié du plein d'essence,
01:31:36 ce qui sera l'équilibre le plus neutre pour sa voiture,
01:31:38 Alési, formidable attaque à l'entrée de la parabolique, vous pouvez le voir,
01:31:41 et c'est une bonne nouvelle pour la Scuderia.
01:31:43 Schumacher, regardez bien, il arrive à la chicane,
01:31:47 et bien rassurez-vous, malgré ce très très beau contrebattage,
01:31:51 cette amorce de dérapage, la Benetton a retrouvé ses qualités d'adhérence,
01:31:55 et Schumacher a effectué le troisième temps.
01:31:58 Damon Hill, c'est le moins satisfait du lot, Damon, avec cette Benetton toujours rétive,
01:32:06 on va le voir, qui saute beaucoup, et qui est donc instable, voilà, exactement là,
01:32:11 au freinage, ce qui est à Monza légèrement délicat, on peut le croire,
01:32:16 il y a trois gros freinages, les trois gros freinages des chicanes.
01:32:19 Ertan Senna, lui, est content, on peut être sûr qu'il va jouer sa carte,
01:32:22 il est loin, mais il n'a pas vraiment forcé au cours de ce warm-up,
01:32:25 il est à deux secondes de poste, mais il a retrouvé toutes les performances de sa McLaren,
01:32:30 et il va jouer sa carte, soyons-en sûr, la carte de la légèreté, et du départ, naturellement.
01:32:36 Berger, sixième temps, il va bien Berger, parce que quand on fait le sixième temps à Monza au warm-up,
01:32:41 c'est qu'on va bien, mais là, il a eu encore une mauvaise surprise à l'arrivée sur une chicane, voilà.
01:32:48 Freinage, allumage des roues, comme on dit, un peu trop tardif, et ça a été le tête à queue.
01:32:55 Et là, c'est Katayama, vous voyez que Monza sollicite les moteurs, ici, le Yamaha n'a pas résisté,
01:33:01 explosion du moteur de Katayama, pour une fois, ce n'est pas de sa faute, à Ukiyo-Hara.
01:33:05 Derrière, on a vu les Ligiers, ce qui nous permet de dire que du côté des Français,
01:33:09 Comas est onzième temps, Brundle, treizième temps, Aglio, quatorzième temps, Blundle, quinzième temps,
01:33:15 ce sont donc les Larousse et les Lamborghini intercalés, avec les Ligiers, Renault, Pierre Van Vliet, c'est à vous.
01:33:20 - Avec Flavio Briatore, le patron de l'écurie Benetton. Alors Flavio, ici à Monza, on ne sait pas très bien,
01:33:26 il y a Scuderia Ferrari, évidemment, les gens n'ont que ça à la bouche, Ferrari, Ferrari,
01:33:30 mais Benetton, c'est aussi une équipe, quelque part, un petit peu italienne, non ?
01:33:33 - Non, je pense que c'est totalement italien, côté européen, si on veut, mais Ferrari, il a marché très bien,
01:33:40 il était ici dix jours avant la course, et c'était plus facile, pour nous, pour nous, pour McLaren, pour Williams,
01:33:47 vendredi, il pleuvait, samedi, on avait aussi le circuit, il n'était pas bien,
01:33:53 mais je pense que ce matin, on a fait un bon travail avec le plein, avec le plein, il était vraiment vite.
01:33:58 Je ne sais pas si Ferrari avait le plein, mais on regarde maintenant, une dix minutes.
01:34:01 - Ça va être une course en tout cas très serrée, beaucoup plus disputée qu'on ne pourrait l'imaginer, semble-t-il.
01:34:05 Monza, c'est aussi le paddock dans lequel on parle le plus, Flavio.
01:34:09 Alors vous êtes bien placé, vous connaissez bien un peu l'underground de la Formule 1,
01:34:12 qu'est-ce que vous pensez qu'il va se passer en matière de transferts ?
01:34:15 Qu'est-ce que va faire Ayrton Senna l'année prochaine, d'après vous ?
01:34:18 - Je pense que c'est difficile, je pense que maintenant, tout le monde a compris qu'on ne doit pas
01:34:23 dépenser de fortune pour payer des pilotes, et je pense que Senna, s'il veut rester en Formule 1,
01:34:29 il doit limiter aussi ce qu'il demande. C'était bien que Senna reste en Formule 1,
01:34:34 mais je pense que la prochaine année, il y a beaucoup de choses qui vont changer.
01:34:38 - Beaucoup de choses qui vont changer pour 1994, n'en doutons pas.
01:34:42 En tout cas, on se demande ce que va faire Ayrton Senna chez Williams, on en parle,
01:34:46 chez Ferrari aussi, peut-être une année sabbatique, je vous propose,
01:34:49 alors que tout le monde s'ébrouille ici pour se retrouver sur la grille de départ,
01:34:52 de faire le point de la situation des transferts, avec tous les bruits du paddock de Monza.
01:34:58 Jean Alési n'a pas besoin d'être rassuré par Jean Todd, même si l'ombre de Senna continue à planer sur la Scuderia.
01:35:06 Le contrat de Gerhard Berger court sur deux saisons également,
01:35:10 mais l'arrivée d'Ayrton Senna chez Ferrari est dans l'air.
01:35:14 Tôt ou tard, cette fatale attraction débouchera sur le mariage très attendu des typhosis.
01:35:22 - Moi, je peux seulement vous parler des autres, parce que j'ai tout de hockey, je suis très bien.
01:35:28 - Ça ne vous concerne pas ? - Pas du tout.
01:35:30 Le futur Senna, c'est peut-être Pedro Lamy, le jeune espoir portugais qui débute chez Lotus,
01:35:35 où il remplace Alessandro Zanardi, pas encore rétabli de son accident de Spa.
01:35:39 Chez Jordan, où Boutsena a fini par jeter l'éponge, c'est l'Italien Marco Apicella qui a signé,
01:35:44 mais uniquement pour Monza.
01:35:47 On annonce aussi la disparition de la Scuderia Italia, ou plutôt sa fusion avec Minardi pour 1994.
01:35:54 Michael Andretti ne sera sans doute plus là en 1994,
01:35:59 mais il est déjà question d'une troisième McLaren,
01:36:01 alignée dans les deux derniers Grand Prix de l'actuelle saison,
01:36:04 aux côtés de Senna et Andretti.
01:36:06 Le pilote essayeur, le Finlandais Mika Akinen, aurait ainsi enfin sa chance.
01:36:14 J'aimerais courir très bientôt et j'espère que cela arrivera pour les deux derniers Grand Prix.
01:36:19 Le Forfait d'Elela Ferrari pour le Japon et l'Australie libère des places.
01:36:24 À une troisième McLaren pourrait s'ajouter une troisième Benetton, confiée à Luca Badoer,
01:36:28 voire une troisième Ligier-Renault, pour notre consultant Eric Bernard, le pilote essayeur des Bleus.
01:36:35 Et même une troisième Tyrenne, qui serait pilotée par le Belge Eric Van de Poel.
01:36:43 Sous l'œil averti de Frédéric Dard, le commissaire San Antonio a également découvert que,
01:36:48 chez Larousse, il est question de changer de pilote le temps du Grand Prix du Japon,
01:36:53 où Philippe Alliot céderait momentanément son baquet.
01:36:56 Gérard Larousse m'avait demandé si éventuellement je n'étais pas contre de mettre dans mon contrat
01:37:02 que je ne fasse pas Suzuka, étant donné qu'il avait un prêt à corps avec un pilote japonais,
01:37:08 un très gros sponsor japonais.
01:37:11 Le vétéran japonais Toshio Suzuki, rien à voir avec Aguri, devrait donc débuter en F1 à Suzuka chez lui.
01:37:18 L'écurie française attend si avec impatience des nouvelles de Peugeot et la décision de Jacques Calvet, le patron de PSA.
01:37:24 Nous nous sommes posés très sérieusement la question d'entrer en Formule 1 avec un moteur.
01:37:30 Et je vous ai dit que, un moteur qui serait fourni à telle ou telle équipe.
01:37:36 Et je vous ai dit que la fin du mois ne se passerait pas et que même je pensais que ce serait beaucoup plus rapide,
01:37:43 avant que nous ne disions "oui nous y allons et dans telles conditions, non nous n'y allons pas et pour telles raisons".
01:37:51 Si Peugeot vient en F1, ce sera donc uniquement en tant que motoriste.
01:37:56 La glorieuse équipe qui a participé au triomphe des 905 jusqu'aux dernières 24h du Mans va se disperser.
01:38:02 Après Jean Todt chez Ferrari, c'est le responsable châssis André De Cortens qui vient d'être recruté par Sauber.
01:38:09 Une équipe que l'ingénieur français a bien connue à l'époque du duel Peugeot-Mercedes en voiture de sport.
01:38:16 Le mot de la fin à Ivan Capelli présent à Monza pour tenter de mettre un terme à son année sabbatique involontaire.
01:38:29 J'ai décidé de m'arrêter pour un an. Le problème c'est que je ne m'appelle pas Alain Frost,
01:38:35 mais je suis Ivan Capelli donc c'est plus difficile de rentrer.
01:38:38 Merci Monsieur Choseul.
01:38:40 Voilà on est toujours sur la grille de départ de ce Grand Prix d'Italie à Monza où c'est très chaud à tout point de vue.
01:38:46 Vous voyez il y a de quoi avoir vraiment quelques vapeurs.
01:38:50 Les voitures se mettent en place. Philippe Aglio vient d'arriver sur la grille.
01:38:54 On va voir que les Larouches ont eu quelques problèmes en particulier dans les grandes courbes.
01:38:58 Jean-Louis Monset et Jean-Louis Bernalli vous en parleront.
01:39:00 On se retrouve en direct sur cette grille de départ où il fait très chaud juste après ces quelques messages.
01:39:06 Gros plan sur le casque de Philippe Aglio.
01:39:16 Philippe expliquez-nous un peu comment on prépare un casque avant le départ.
01:39:20 Départ dans 20 minutes. Là vous avez 3 ou 4 protections de visières différentes semble-t-il.
01:39:25 Oui, on était très minutieux avec le casque en début d'une course.
01:39:29 Parce que vous savez les projections d'huile des autres voitures et de trop de plein d'eau font qu'ils nous pourrissent la visière.
01:39:35 C'est vraiment le mot. Alors on a des tir-off que l'on enlève.
01:39:38 Alors on en a 3 ce qui fait qu'on a 4 écrans donc 9 à chaque fois.
01:39:41 Et on enlève un tir-off quand la visière est sale.
01:39:44 Et c'est très très important parce qu'évidemment si on ne voit pas très bien devant on ne sait plus conduire.
01:39:48 Alors on dit que Monza est un circuit de moteur Philippe.
01:39:51 De la part d'un pilote ça veut dire quoi ?
01:39:53 Ça veut dire qu'il y a des très très longues lignes droites.
01:39:55 Et que ces longues lignes droites inévitablement ce n'est pas le châssis, ce n'est pas la suspension, c'est l'aérodynamisme de la voiture mais c'est aussi le moteur.
01:40:03 [SILENCE]