Ces produits financiers consacrent 5 à 10 % de leur actif au soutien d'entreprises de l'économie sociale et solidaire. Un placement qui a du succès grâce à l'émergence depuis plus de dix ans de l'épargne salariale (système d'épargne collectif mis en place dans certaines entreprises). Loin de la philanthropie cet actif permet de dégager un réel rendement. Marie Duvergne, responsable investissements solidaires pour BNP Paribas Asset management, et Isabelle Guénard Malaussène, présidente du label Finansol-FAIR, expliquent pour SMART PATRIMOINE l'intérêt de cette stratégie d'investissement.
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00:00 [Générique]
00:04 Et nous enchaînons à présent avec Enjeu Patrimoine.
00:06 Nous allons tenter de comprendre ce que sont les fonds solidaires
00:09 et quelles sont les raisons qui peuvent pousser à mettre des fonds solidaires dans son portefeuille.
00:15 Pour en parler, nous avons le plaisir d'accueillir deux expertes du sujet en plateau.
00:18 Nous avons le plaisir d'accueillir tout d'abord Marie Dauvergne.
00:21 Bonjour Marie Dauvergne.
00:22 Bonjour.
00:22 Bienvenue sur le plateau de Smart Patrimoine.
00:24 Vous êtes responsable d'investissement solidaire chez BNP Paribas Asset Management
00:27 et nous avons le plaisir d'accueillir également Isabelle Guénard-Malocen.
00:30 Bonjour Isabelle Guénard-Malocen.
00:32 Bonjour.
00:32 Vous êtes présidente du label Finançol Fair,
00:35 label qui labellise notamment les fonds solidaires.
00:39 Alors les fonds solidaires, on leur donne un autre nom, Isabelle Guénard-Malocen,
00:42 c'est également les fonds dits 90/10 pour définir quelque part la part des investissements
00:49 dans le fonds qui doit être dédié à des entreprises solidaires,
00:52 si je ne dis pas de bêtises, en tout cas c'est l'idée générale.
00:54 Mais comment est-ce qu'on définirait un fonds solidaire ?
00:56 Alors, vous avez tout dit.
00:58 C'est bon, c'est terminé.
00:59 Le label Finançol, qui est un label qui va quelque part…
01:07 Certifier ?
01:08 Certifier exactement des produits financiers,
01:12 s'attribue à un certain nombre de produits financiers,
01:15 des produits bancaires, mais aussi des fonds comme vous l'avez dit.
01:20 Ce qu'on appelle des fonds 90/10, c'est qu'en effet une partie de ces fonds,
01:23 le 10%, en général c'est entre 5 et 10% en tout cas pour l'instant,
01:27 est investi dans le capital d'entreprises non cotées, solidaires,
01:33 c'est-à-dire à forte utilité sociale,
01:35 des projets qui ont un impact environnemental et social surtout, très important.
01:40 Donc voilà, il y a à peu près une centaine de produits bancaires qui sont certifiés,
01:47 parmi eux une grosse cinquantaine de fonds 90/10.
01:50 Parce qu'il n'y a pas que des fonds 90/10,
01:52 il y a d'autres produits financiers que des fonds d'investissement
01:56 dont on demande entre 5 et 10% d'investissement dans les entreprises solidaires.
01:59 Exactement, c'est ce qui fait un petit peu la particularité de ce label financier,
02:02 il y en a d'autres en France et en Europe,
02:05 le label public ISR par exemple, le label Greenfin en France et d'autres en Europe.
02:09 La particularité de ce label financier, c'est qu'un, c'est un label privé,
02:12 et que deuxièmement, il a voulu servir un nombre d'épargnants le plus large,
02:17 et certains de ces épargnants ont envie d'investir dans autre chose
02:21 ou peuvent investir dans autre chose qu'uniquement un fonds 90/10.
02:24 Mais avec quand même la certitude d'avoir une partie de leur épargne
02:26 qui soit dédiée à des entreprises solidaires ou à des projets solidaires.
02:29 Exactement, c'est le cas de certains produits bancaires,
02:31 comme je l'ai dit, des comptes à terme, des livrets, des produits d'assurance vie,
02:36 des fonds de partage, qui sont des fonds, on va dire, durables,
02:39 mais dont une partie de l'intérêt va pouvoir être reversée sous forme de dons
02:42 à des associations ou des entreprises solidaires.
02:45 Donc c'est un ensemble en effet assez large qui permet à l'épargnant de se dire,
02:49 si moi j'ai envie de contribuer à un avenir plus solidaire,
02:53 si j'ai envie de m'engager avec ce biais-là,
02:55 je peux le faire sous différentes formes et avec différents produits d'épargne.
03:00 Marie Dauvergne, vous êtes responsable d'investissement solidaire
03:03 chez BNP Paribas Asset Management, on va parler des fonds solidaires.
03:06 Quand on parle de fonds solidaires, il y a cette idée de 90/10 ou alors 90/15/5,
03:10 ça dépend effectivement des stratégies.
03:12 Comment on les construit ces fonds ?
03:14 Parce qu'il y a deux parties, il y a la sélection des entreprises solidaires
03:17 et puis qu'est-ce qu'on met dans le reste dans les 90/10 ?
03:19 Est-ce que du coup on s'affranchit totalement de ce qu'on a mis dans les entreprises solidaires
03:23 ou est-ce qu'il y a une cohérence quand même dans la construction du fonds ?
03:25 Comme vous le dites, il y a une cohérence, il faut une cohérence notamment pour l'épargnant.
03:29 Donc pour rappel, dans la poche 10%, on va investir dans l'économie sociale et solidaire.
03:33 Donc c'est des entreprises sociales, des coopératives, des associations
03:36 qui en France oeuvrent pour une économie plus inclusive et plus durable.
03:40 Et donc forcément dans le 90%, on ne va pas les détruire.
03:42 Bien sûr.
03:44 Donc les titres qui vont être sélectionnés, c'est des titres d'action, d'obligation coté
03:47 mais qui vont être gérés de manière responsable.
03:49 Donc on va les choisir selon des critères ESG par exemple,
03:52 environnement, social et gouvernance,
03:54 qui vont permettre d'avoir un portefeuille 90/10 équilibré pour l'épargnant
03:58 et surtout un portefeuille qui est intéressant pour l'épargnant
04:00 parce que d'une part, il peut avoir du rendement intéressant avec la poche 90
04:04 et d'autre part, il va avoir un impact très fort, très local, très incarné grâce à la poche 10%.
04:09 Donc c'est un vrai outil pour lui pour avoir un investissement qui est en lien avec ses valeurs
04:12 et pour donner du sens à son épargne.
04:14 C'est forcément du non-coté, vu que la poche 10% est investie dans le non-coté,
04:18 le 90% est aussi du non-coté ?
04:20 Non, c'est du coté.
04:20 C'est du coté, c'est ça.
04:22 On mélange les deux du coup.
04:22 Le rendement et la liquidité, tout à fait.
04:24 Et alors justement, vous mentionnez un vrai point,
04:28 on fait du rendement avec le solidaire aujourd'hui en France, Marie Dauvergne ?
04:31 On peut faire du rendement avec du solidaire.
04:33 Après, l'objectif initial, c'est d'accompagner ces entreprises dans leur développement,
04:37 ces entreprises, ces associations, ces coopératives.
04:40 Et donc au global, on peut parfois investir en ayant un objectif de rendement qui est très très faible
04:44 pour cette entreprise-là, parce qu'on sait qu'au sein du portefeuille,
04:46 on a cette structure-là qui va nous rapporter un peu d'argent
04:48 et qui va pouvoir au global nous faire un rendement.
04:50 Mais c'est un rendement très faible parce qu'on est solidaire
04:52 et parce que pour l'épargnant, ce rendement se fait aussi beaucoup par la poche 90%.
04:56 Oui, c'est ça, pardon. Je posais la question du point de vue de l'épargnant.
04:58 L'épargnant, pour le coup, peut investir dans des fonds solidaires
05:01 et espérer un rendement derrière, simplement.
05:04 Ensuite, on n'investit pas que dans des entreprises qui font du rendement
05:07 puisqu'il y a un équilibrage qui se fait au fond du fond, c'est ça ?
05:09 Exactement. L'épargnant, à la fin, il a du rendement comme il pourrait avoir sur un fonds classique.
05:13 Il choisit d'ailleurs le fonds sur un équilibre rendement/risque.
05:17 D'accord.
05:17 Il peut rajouter la poche, la réflexion impact là-dessus.
05:21 En termes de thématique, est-ce que le fonds solidaire est une thématique en soi ?
05:24 Est-ce qu'ensuite, il y a des sous-thématiques dans des fonds solidaires ?
05:28 Isabelle Guénard-Malossenne, par exemple, je vois que vous...
05:30 Des thématiques ou des classes d'actifs, en effet, puisque sur cette poche 90%,
05:33 ça peut être de l'investissement en direct sur les marchés à action coté,
05:37 ça peut être investissement dans des produits de taux,
05:39 ça peut être même des investissements dans des produits immobiliers.
05:42 Donc, ça offre quand même une palette en termes de type de produits financiers intéressants,
05:47 donc en termes de rendement.
05:49 Et puis, il y a certains fonds solidaires qui, en logique, en cohérence, en effet, de gamme,
05:55 peuvent donner à cette poche 90 un bien un peu plus social.
05:58 D'accord.
05:58 Donc, avec des investissements sur le lien social ou alors plus dédiés sur la santé
06:04 ou des thématiques sociales en général.
06:05 Donc, ça peut être aussi intéressant.
06:08 Et alors, sur cette poche 10%, Marie-Deverne, où est-ce qu'on va aller chercher ces entreprises ?
06:12 Où ces projets associatifs, où ces coopératives ?
06:16 Partout en France, et là, on élargit un peu les frontières d'ailleurs pour aller un peu en Europe aussi.
06:21 C'est des entrepreneurs, en fait, qui montent ces projets-là,
06:24 qui sont en Ile-de-France ou dans d'autres parties de la France
06:27 et qui cherchent vraiment à résoudre une problématique sociale ou environnementale.
06:30 Et donc, c'est à nous, c'est notre métier, en fait, d'aller taper aux portes,
06:33 d'aller voir les acteurs locaux pour identifier ces projets-là
06:36 et les accompagner ensuite dans un projet de levée de fonds.
06:38 Parce que c'est des structures comme des associations, par exemple,
06:41 qui ne sont pas toujours outillées, qui n'ont pas forcément l'habitude de lever des fonds.
06:44 D'accord.
06:44 Notre rôle, il est financier, certes, mais aussi d'accompagnement stratégique
06:48 pour amener ces projets à lever des fonds et pérenniser leur impact.
06:52 Ils sont conscients, effectivement, du mécanisme qui existe,
06:55 notamment des fonds solidaires, pour effectivement aller lever des fonds
06:58 pour les projets en question ?
06:59 Beaucoup le sont et d'autres ne le sont pas encore.
07:02 Et c'est là aussi que Fair Finance Sol peut nous aider à développer cette finance solidaire,
07:07 puisqu'elle intéresse les épargnants et elle intéresse aussi, bien sûr, tous ces projets-là.
07:11 Oui, parce qu'il y a une double pédagogie à faire.
07:12 En fait, il y a une pédagogie côté épargnant
07:14 et il y a une pédagogie côté entreprise ou projet bénéficiaire, oui, au global.
07:18 Si je peux me permettre, justement, sur la partie bénéficiaire
07:21 ou la poche 5-10 % si on parle des fonds 90-10,
07:25 il y a bien sûr ces références à l'ESS, à l'utilité sociale,
07:27 quelque chose d'assez ancré, de toute façon,
07:29 dans la culture d'investissement française et économique française.
07:33 Mais au-delà de ça, en tout cas, dans le règlement du label finance sol,
07:36 on a essayé d'expliquer au mieux ce qu'on entendait, nous,
07:39 par une entreprise solidaire et impact social et environnemental.
07:42 Et alors, qu'est-ce que c'est ?
07:44 Alors, il y a une référence à certains agréments, comme l'agrément Asus,
07:46 mais au-delà de ça, c'est vraiment une entreprise non cotée, pour commencer,
07:50 dont l'objet est d'apporter une solution à une population plutôt défavorisée
07:57 ou dans un territoire plutôt défavorisé,
08:00 afin de permettre à ces personnes d'accéder à des services de base,
08:04 bien manger, bien se loger, travailler dignement, être éduquées.
08:09 Donc, ça couvre, en fait, une palette assez large.
08:12 Et on parle, bien sûr, d'associations ou de coopératives,
08:15 mais aussi d'entreprises commerciales qui peuvent, justement, répondre à ces enjeux.
08:20 Donc, on parle d'impact, évidemment, mais tout le monde parle d'impact.
08:23 Mais en premier lieu, je le précise, sur cette poche qu'on va continuer de qualifier solidaire,
08:29 même si on dit maintenant solidaire à impact social et environnemental,
08:33 c'est vraiment du ciblage de populations, de territoires,
08:37 qui, a priori, ne sont pas aussi bien servis,
08:39 notamment par les acteurs financiers, pour financer leurs projets.
08:43 Mais alors, j'en profite, justement, pour un petit mot de définition,
08:45 peut-être avec vous, Marie-Thauvin, quand on parle d'investissement à impact,
08:49 quelle différence avec de l'investissement durable, de l'ESG ou du solidaire ?
08:55 Oui, on nous pose souvent la question.
08:56 C'est difficile, parfois, de démêler le vrai du faux dans tout ça.
09:00 L'impact, pour nous, c'est plus fort que l'ESG.
09:02 Si on devait retenir quelque chose, c'est on va plus loin que l'ESG.
09:05 L'ESG, c'est la manière dont l'entreprise va gérer son activité.
09:10 On peut être une entreprise qui produit des armes ou qui est dans l'éducation,
09:15 mais on peut être très bon en ESG.
09:16 C'est la manière dont on fait notre activité.
09:19 L'impact, on va plutôt regarder l'intentionnalité, la mission de la structure.
09:23 Et c'est ce qui nous intéresse dans les fonds solidaires,
09:24 c'est de trouver des projets, des entrepreneurs qui mettent au cœur
09:27 de leur mission, de leur stratégie, la résolution d'une problématique sociale
09:30 et environnementale qui touche les territoires, notamment.
09:33 Et donc, nous, on va investir dans ces intentionnalités très fortes,
09:37 dans ces missions fortes.
09:38 Et bien sûr, on va faire une analyse de l'ESG pour s'assurer qu'on le fait bien.
09:41 Mais voilà, l'impact...
09:42 Oui, l'ESG reste la méthode et l'impact est la finalité.
09:45 Exactement.
09:46 Et au sein de cet impact, l'impact solidaire, environnemental et social
09:52 est vraiment ciblé sur les entreprises et les projets non cotés.
09:55 D'accord.
09:55 Avec encore une fois...
09:56 J'ai l'impression que c'est important le non coté.
09:57 C'est parce que c'est à moins d'accès au financement peut-être ou...
10:00 Alors, parce que c'est peut-être plus proche du terrain,
10:04 parce que c'est plus direct, parce que ça implique aussi
10:08 un engagement de la part des financeurs plus long, plus important,
10:12 un accompagnement aussi qui est nécessaire
10:15 et qu'on regarde dans le règlement du label.
10:17 Mais surtout, ce qui est important pour le label finançol,
10:20 au sein de ce collectif de finances inclusives qui est fait,
10:23 c'est vraiment le ciblage vers les populations défavorisées,
10:27 les territoires défavorisés.
10:28 Donc, c'est à l'intérieur de la PACTE.
10:30 On est encore sur un marché quand même niche.
10:33 C'est, au dernier chiffre, 26 milliards, c'est 0,4% de l'épargne des Français.
10:39 Donc, c'est très, très peu par rapport à l'investissement même dit durable.
10:43 Mais néanmoins, c'est très ciblé.
10:46 Ce n'est pas la course au chiffre.
10:47 C'est vraiment de continuer de financer au mieux les acteurs de terrain.
10:50 Et alors, si on se place du point de vue des épargnants,
10:53 pourquoi Marie-Claude Vergnes intégrer des fonds solidaires dans son patrimoine ?
10:59 Quand on veut donner du sens à son épargne, c'est un indispensable, je pense.
11:02 Quand on veut avoir un impact proche de chez soi, c'est indispensable également.
11:07 Nous, par exemple, dans nos fonds solidaires chez BNP Paribas & Management,
11:10 on finance des projets comme Foncières Habitat et Humanisme,
11:14 que vous connaissez sûrement, qui luttent contre le mal-logement.
11:17 On finance des projets comme Phénix,
11:18 qui va récupérer les invendus alimentaires des supermarchés
11:21 pour les distribuer à des associations,
11:22 ou même des entreprises qui emploient des personnes en situation de handicap.
11:25 Donc, vraiment, ça permet à l'épargnant de s'assurer que son investissement
11:28 est en lien avec ses convictions personnelles.
11:30 Et en même temps, sans faire une croix sur son rendement,
11:33 ce n'est pas de la philanthropie, c'est de l'investissement.
11:35 Il récupérera son capital, il peut avoir un rendement,
11:38 mais il ne fait pas de philanthropie, il a un véritable impact.
11:42 - C'est vraiment l'intérêt, en effet, de 42010,
11:45 c'est de concilier ce rendement avec cette valeur ajoutée sociale,
11:49 j'insiste en effet sur le social,
11:52 et de pouvoir...
11:55 Voilà, j'ai lu qu'à l'époque, notre épargne était un bulletin de vote
11:57 pour construire le monde de demain.
12:00 Mais non, mais c'est un peu ça, le monde d'aujourd'hui,
12:03 parce qu'il y a des structures toutes petites,
12:04 et ce qui est intéressant dans le développement de la finance solidaire,
12:07 c'est qu'il y a certaines grosses entreprises aujourd'hui
12:10 qui sont des références dans l'USS par exemple,
12:12 qui ont commencé de rien,
12:14 et qui ne seraient pas devenues ce qu'elles sont avec la quête,
12:16 exactement, au départ.
12:18 Donc ça, c'est quand même un point très différenciant
12:21 par rapport à d'autres types de finances solidaires.
12:23 - Point de vue de l'épargnant ou de l'épargnante, toujours,
12:26 combien de temps, quelle part de son patrimoine,
12:28 il y a des règles à respecter là-dessus ?
12:31 Marie de Wern, peut-être ?
12:32 - Alors moi, je ne suis pas conseillée...
12:34 - Non, bien sûr, mais est-ce que vous voyez des choses régulières ?
12:36 - On dit, généralement, en fait, l'épargnant de personnes physiques,
12:38 il peut accéder à ce type de placement,
12:42 souvent grâce à l'épargne salariale.
12:44 L'épargne salariale, c'est participation et intéressement,
12:46 et on dit que, généralement, c'est 5 ans minimum
12:48 pour avoir les avantages.
12:50 Donc c'est un placement d'au moins 5 ans.
12:52 Après, il y a aussi de l'épargne retraite qui peut aller dedans,
12:55 donc ça peut être très long terme.
12:55 Et il y a l'assurance vie qui permet maintenant
12:57 d'accéder à ce type de placement.
12:59 Donc on peut vraiment moduler, je pense, la durée de placement
13:01 et l'horizon de liquidité
13:03 grâce à ces différents véhicules qui sont disponibles.
13:05 - Voilà, donc n'hésitez pas à vous renseigner sur les fonds solidaires.
13:07 Et c'est une bonne excuse également pour aller vous renseigner
13:09 sur votre épargne salariale,
13:10 puisqu'on y a accès via l'épargne salariale.
13:13 Merci beaucoup, Marie De Verne.
13:14 Merci beaucoup, Isabelle Guénard-Malossenne,
13:16 de nous avoir accompagnés dans ce point de patrimoine.
13:18 Et on se retrouve tout de suite dans l'œil du CGP.