• il y a 5 mois
Transcription
00:00Re-bonjour. Nous vous présentons la deuxième rentrée littéraire d'automne des éditions
00:08Récamier. L'année dernière, nous avions notre première rentrée exclusivement masculine,
00:16suivie d'une rentrée d'hiver exclusivement masculine avec Régis Geoffray et Xavier
00:21Ribonneau. Il était temps de passer, non pas aux choses sérieuses, mais à des voix
00:29plus féminines. Nous allons vous présenter trois auteurs femmes, des auteurs engagés,
00:38littéraires et qui vont vous parler de femmes résistantes. Parmi ces trois auteurs, Nour
00:47dont son éditrice Emma Lormand va vous parler, Nour n'est pas avec nous aujourd'hui, mais
00:54autour de moi, Stéphanie Pérez et Fabienne Perrineau. Il était important, je crois,
01:02que ces deux auteurs viennent en personne présenter leurs livres. Elles vont vous présenter
01:08des romans, mais qu'elles incarnent, je dirais physiquement, pour des raisons différentes
01:14dont on va parler. Fabienne, commençons par toi. Je ne sais pas si la présentation
01:19est lancée. Oser sortir et crier, c'est ton troisième roman. Il y a une histoire
01:30très particulière dans ce roman. C'est une fiction, mais qui est inspirée d'une
01:36histoire réelle, d'une partie de ton histoire. Dans ce texte, Fabienne, qui est auteur, parle
01:42d'un auteur célèbre qui est Marguerite Duras et qui a fait une partie de sa vie,
01:48pour les raisons qu'elle va vous expliquer. Et cette auteure, elle l'a jouée, puisque
01:53Fabienne est également comédienne et elle a joué Duras. C'est ce qu'elle raconte
01:57dans ce livre. Donc, quoi de plus engageant physiquement que de monter sur scène au théâtre
02:04en direct, de venir se livrer comme ça, comme aujourd'hui, un parterre. Je vais te
02:12laisser présenter ce roman. Je commence juste par dire que j'ai créé une pièce de Marguerite
02:23Duras par an. C'est-à-dire que la pièce que j'ai incarnée, qui s'appelle Agatha,
02:28qui est une pièce à deux personnages, a été jouée pour la première fois, devant
02:34plein de gens, au théâtre, par moi. Et c'est l'histoire de cette rencontre complètement,
02:39a priori improbable, qui fait partie de ce roman. Ce roman, c'est l'histoire d'une
02:46jeune fille qui a 18 ans, au départ, et qui a hâte, mais tellement hâte, de vieillir,
02:51de grandir, de passer à autre chose, et de passer au théâtre. Elle rêve de théâtre.
02:57Mais avant de partir, il faut qu'elle se débarrasse d'un poids, d'un secret. Cette
03:05jeune fille n'a plus de prénom. Elle a perdu son prénom quand elle avait 10 ans.
03:09Et ce secret, elle veut d'abord le raconter à sa meilleure amie. Et donc, elle court,
03:13elle a hâte aussi de rencontrer son amie, d'être débarrassée. Et elle raconte son
03:18secret à son amie. Et son amie, au lieu de la prendre par le bras, de l'emmener
03:23chez un médecin ou au commissariat, elle lui dit « tu vas lire un livre ». Et ce
03:28livre, c'est Agatha, de Marguerite Duras. Alors la jeune fille lit Agatha, et c'est
03:35un choc, c'est une rencontre. Comme vous devez en avoir souvent, d'ailleurs, vous
03:38les libraires, à conseiller des livres qui font soit effet miroir, soit qui accompagnent
03:45ou un choc comme là, ou un amour, ou un secret, enfin peu importe. En tout cas, cette
03:54amie a été la libraire de cette jeune fille. Et donc, la jeune fille passe son bac et puis
04:02passe les concours à Paris pour les grandes écoles nationales de théâtre. Elle est reçue
04:07dans l'une d'elles. Et puis, les cours commencent et son professeur, un jour, demande
04:14à toute la classe « mais vous, qu'est-ce que vous voulez travailler ? ». Et elle,
04:16elle dit « Agatha, de Marguerite Duras ». Alors, le professeur est interloqué, mais
04:24il dit « d'accord ». Il se trouve qu'il connaît Marguerite Duras un peu de loin,
04:27mais sa femme a tourné dans des films, lui-même connaît Marguerite Duras. Il fait se rencontrer
04:32la jeune fille et Marguerite Duras. Et là, encore une fois, c'est un choc, parce que
04:37Agatha, Marguerite Duras, avait fait un film qui s'appelle « Agatha ou les lectures
04:42illimitées ». Mais elle avait toujours refusé que de grands metteurs en scène,
04:48autant européens que français, jouent ce texte, parce qu'elle disait « le théâtre
04:52va broyer le texte, va l'user, les répétitions vont le ternir. » Et là, curieusement, elle
05:01donne les droits, donc elle permet à cette jeune fille de monter ce texte. Et le livre
05:07en part un peu de là, je dirais. Et c'est toute la vie de cette femme, aux côtés de
05:12ce texte, parce que va-t-il continuer à l'accompagner de façon aussi puissante ? Va-t-elle le rejeter,
05:20va-t-elle encore l'aimer ? C'est une histoire de théâtre, et c'est une histoire d'amour,
05:25parce que la vie de cette femme est semée quand même d'histoires d'amour, de rencontres,
05:29de rencontres avec d'autres auteurs aussi. Et c'est aussi l'histoire d'une résilience.
05:34J'ai encore un peu de temps ? D'où juste le titre, aussi, qui s'appelle « Oser sortir
05:41et crier », qui est une citation de Marguerite Duras dans Écrire, et à un moment donné
05:46on demande à Marguerite Duras ce que c'est qu'écrire pour elle. Et elle, c'est oser,
05:54dire ce qu'on a au plus profond, et même si c'est le coucher sur le papier, mais quelque
05:58part, le dire très très fort, autant que crier. « Oser sortir et crier », c'est
06:03aussi l'aventure et l'histoire de cette femme, de l'héroïne de ce roman, qui va
06:10oser affronter ses blessures, les dire, et devoir les crier parce qu'on ne l'entend
06:16pas, comme souvent dans ce cas-là. Et c'est aussi une histoire de théâtre, puisqu'au
06:23théâtre, il faut quand même aller sur scène, parce qu'à un moment donné, je raconte,
06:28quelque part, on est obligé de nous pousser un peu, pour la première, parce qu'on est
06:32bouffé par le trac. C'est oser aller sur les planches, et c'est aussi sortir de soi
06:40et crier, parce qu'il faut parler fort pour être entendu. Mais parce qu'aussi on a envie
06:45de sortir de soi, et de dire de façon plus forte, qu'on le dirait en chuchotant devant
06:50une caméra.
06:52Est-ce que tu peux nous dire pourquoi cette couverture ?
06:55Alors, cette couverture, c'est moi qui jouais Agatha quand j'avais 25 ans. Je ne lui ressemble
07:05plus trop malheureusement, mais voilà. C'est une photo prise par Nicolas Tritt, je crois
07:14qu'il y a un grand photographe de théâtre qui a suivi, Chéreau, qui est un grand photographe
07:22de théâtre. Je voulais dire aussi, je ne sais pas si j'ai encore deux minutes, et
07:25après j'arrête. C'est aussi une rencontre qu'on m'a demandé de raconter dès mon premier
07:31roman, je dois dire. Et à plat, comme ça, je n'avais pas tellement envie, et j'ai attendu
07:38sans doute de mûrir aussi dans l'écriture et dans d'autres romans, pour essayer de
07:45trouver le pont entre le roman, le témoignage, et ce que j'avais envie de dire et ce que
07:55j'ai envie de dire toujours. Voilà. Je vous remercie de m'avoir écoutée.
08:00Merci beaucoup Fabienne.
08:02Je vous invite à aller voir les images disponibles sur l'INA, dans les archives de l'INA, c'est
08:11exceptionnel et ça éclaire beaucoup de choses. Et puis on entend aussi du RAS parler de ces
08:17deux comédiens qui sont sur scène, Vincent Garangé et Fabienne Perrineau. Je me tourne
08:25à présent vers Stéphanie. On va passer à Stéphanie peut-être, si c'est possible.
08:32Alors Stéphanie, vous l'avez rencontrée littérairement il y a un an, un peu plus
08:39d'un an, lorsqu'elle a publié son premier roman qui s'appelle Le gardien de Téhéran.
08:44C'est un roman qui a beaucoup fait parler de lui, qui continue à vivre une très très
08:49belle vie. Stéphanie est grand reporter. Nous avons la chance de pouvoir la voir à
08:55avec nous aujourd'hui parce que c'est quand même assez rare. Elle travaille pour France
08:59Télévisions, donc essentiellement pour les journaux de France Télévisions. Et ce livre
09:05Le gardien de Téhéran était le fruit de nombreux voyages en Iran, de nombreuses missions
09:10en Iran. Et puis elle a pris le goût, je crois que tu as pris le goût à la fiction
09:15et à l'écriture et on est très heureux. Et ce nouveau roman, La ballerine de Kiev
09:21est né suite à cette guerre en Ukraine qui est arrivée il y a un peu plus de deux ans.
09:29Et depuis un peu plus de deux ans, Stéphanie passe son temps en fait entre l'Ukraine et
09:33la France. Donc je parlais tout à l'heure d'engagement physique sur les scènes. Je
09:40crois qu'on peut parler aussi d'un engagement physique te concernant. Et encore une fois,
09:46comme pour Le gardien de Téhéran, tu as réussi à la fois alimenter la réalité des
09:51faits, la guerre, le front, tous les gens que tu as rencontrés et à les faire passer
09:58à travers la forme romanesque, par un prisme tout à fait original dont je vais te laisser
10:06parler.
10:07Bonjour d'abord tout d'abord. Alors effectivement c'est un roman qui est assez personnel en
10:13fait quelque part parce qu'il est le fruit de tous ces voyages parce que dans deux ans
10:17et demi j'ai dû passer à peu près l'équivalent d'un an, un petit peu plus d'un an en Ukraine
10:22et j'ai rencontré énormément énormément de personnes. J'ai fait des rencontres assez
10:26incroyables. J'ai vécu des moments très forts, très durs comme la population ukrainienne
10:31et il y a un moment où il fallait que je pose tout ça sur le papier parce que c'était
10:38très inspirant et puis c'était un moyen pour moi aussi de continuer mon travail de
10:42journaliste et j'ai donc décidé de poser mon histoire à l'opéra, au ballet de Kiev
10:50puisque comme tous les Ukrainiens, les danseurs du ballet de Kiev se sont retrouvés emportés
10:56malgré eux dans la tourmente de la guerre et beaucoup d'entre eux sont partis soit sur
11:02le front pour les hommes, pour les femmes, beaucoup d'entre elles se sont engagées pour
11:07des missions humanitaires, sont devenues infirmières, d'autres aussi sont allées sur le front.
11:11C'est toute leur existence qui a volé en éclats comme toute la population ukrainienne
11:18avec cette particularité que chez les danseurs, les danseurs quittaient une vie très auto-centrée
11:26sur leur corps et concentrées sur leur art. Et quand la guerre vous tombe dessus, on se
11:35pose beaucoup de questions. Est-ce que l'art a encore du sens ? Est-ce que ça rime encore
11:40de danser ? Est-ce que ça rime de mettre ses pointes et d'aller danser ? Le corps
11:47qui était un corps parfait se retrouve confronté aux mutilations. Moi j'ai vu les résultats
11:54de la guerre sur les corps dans les tranchées, chez les soldats et ça c'est assez bouleversant
12:00quand votre vie est centrée autour de votre corps, d'un seul coup vous êtes obligés
12:03de vous décentrer parce que l'essentiel est ailleurs. Et donc j'ai décidé de partir
12:10d'un couple fictif mais inspiré de vrais danseurs que j'ai rencontrés pour certains.
12:15Dmitro Izvitlana. Dmitro part s'engager sur le front, lui il a le patriotisme immédiatement
12:21chevillé au corps. Elzvitlana elle a très peur. Comme beaucoup d'Ukrainiens à ce moment-là
12:26elle perd pied complètement, elle va vivre dans les sous-sols, dans les caves puisque
12:31les Ukrainiens encore aujourd'hui dans la région de Kharkiv vivent beaucoup dans les
12:35sous-sols et elle va se poser toutes ces questions. Est-ce que je dois redanser ? Et
12:41à quoi ça sert de redanser ? Et petit à petit, tous ensemble, ils vont comprendre
12:47que danser c'est résister. Pour plusieurs raisons. Tout d'abord parce que la population
12:52ukrainienne a besoin de se divertir même si les alertes retentissent toute la journée,
12:58même si vous dormez la nuit dans votre cave, même si quand vous vous couchez le soir vous
13:02ne savez pas si vous vous réveillerez le lendemain, il faut continuer à vivre et l'art c'est
13:06le meilleur vecteur. Donc ils vont reprendre pour certains leur chausson en disant voilà
13:11c'est notre combat. Et à travers ce combat c'est aussi une guerre identitaire puisque
13:18la guerre actuelle en Ukraine est une guerre identitaire, c'est-à-dire que ces danseurs
13:23qui pour beaucoup ont dansé en Russie, ont partagé la scène avec des danseurs du Bolshoï
13:29notamment, ce sont des danseurs qui ont toujours dansé, qui ont été élevés avec Tchaïkovski,
13:34avec le lac des signes, Casse-Noisette, c'est des mythes. Et on leur a dit du jour au lendemain
13:39c'est fini. Tchaïkovski était russe donc vous ne danserez plus Tchaïkovski. Et tout
13:44ça, c'est tout ce questionnement mais si on abandonne ce qui nous a créés, qui est-on ?
13:49Et finalement on doit reconstruire notre identité. Et c'est aussi cette quête-là que j'essaye
13:55de raconter et je tenais vraiment à rendre hommage, c'est un livre qui pour moi rend
14:03hommage à tous ces civils qui voient vraiment leur vie s'effondrer. Moi j'ai fait avec
14:08eux l'expérience du chaos, de votre vie qui s'effondre. Qu'est-ce que vous faites
14:13quand du jour au lendemain tous vos repères volent en éclat ? Tout ça, ça se passe
14:17à trois heures de Paris et moi ça m'a énormément, ça me questionne encore beaucoup aujourd'hui
14:22parce que je me demande comment je ferais si moi ma petite existence tranquille volait
14:28en éclat et que d'un seul coup je devais tout abandonner, voire quitter mon pays, que
14:34mes amis me trahissent parce qu'il y a beaucoup de trahisons. Et c'est cette expérience-là
14:39que j'ai essayé de raconter dans ce livre qui est un prolongement de mes reportages
14:45je pense et où je peux me permettre aussi de donner un peu plus de sentiments, parce
14:49que je n'ai pas le droit de faire dans mes sujets.
14:51Bonjour, on va vous présenter le dernier titre de la rentrée, Le printemps reviendra
15:07de Nour Maloué. C'est un texte qu'on a eu la chance de recevoir sur notre plateforme
15:12de manuscrits, un texte qui nous a percuté tant par la langue que par le sujet que par
15:16l'héroïne. Et donc un texte fort qui est aussi défendu par une autrice qui est engagée
15:21dans son quotidien, puisque Nour fait un métier qui est très peu connu, elle travaille dans
15:26ce qu'on appelle les équipes mobiles psychiatrie précarité. Et donc son rôle c'est de se
15:30rendre, d'apporter des soins à des personnes qui sont en marge de la société, soit par
15:35choix soit par contraintes, notamment des sans-abris, des réfugiés, des personnes
15:40qui ont des pathologies psychiatriques graves. Et donc elle se nourrit beaucoup pour écrire
15:45des gens qu'elle rencontre, des histoires qu'elle entend. Et ici, elle a écrit un
15:49roman qui se passe en Afghanistan. Elle a commencé à l'écrire le 4 juillet 2021 lorsqu'elle
15:55a vu ce qui se passait sur place à Kaboul. Les troupes américaines venaient de déserter
16:00le sol afghan et les talibans se rapprochaient de plus en plus de Kaboul. Et donc elle s'est
16:07mise à écrire au jour le jour du 4 juillet au 15 août 2021 en s'informant sur ce qui
16:12se passait sur place. Et surtout, elle a créé le magnifique personnage de Marwa
16:17qui est chirurgienne à l'hôpital de Kaboul. Donc déjà, le personnage, il est incroyable
16:22parce qu'être chirurgienne en Afghanistan, ce n'est pas un statut anodin. Donc on va
16:27suivre Marwa dans son quotidien à l'hôpital. Donc déjà, l'Afghanistan, c'est l'un des
16:31pays où la mortalité infantile est la plus haute au monde. Et donc elle doit déjà se
16:36battre avec le peu de moyens qu'elle a pour sauver des vies. Mais en plus, elle doit aussi
16:40se battre pour s'affirmer et pour arrêter d'être tout le temps remise à sa condition
16:48de femme puisqu'elle est empêchée par les hommes de bien faire son travail. Elle doit
16:51toujours se battre pour ça. Donc il y a des scènes qui sont très marquantes à l'hôpital.
16:57Par exemple, à un moment, elle arrive dans une chambre d'hôpital. On l'appelle pour
17:00une visite et elle voit une femme enceinte étalée sur le lit sans vie. Et là, elle
17:05dit mais depuis combien de temps cette femme est sans vie ? Et là, l'infirmier lui répond
17:08je ne sais pas, ça doit faire à peu près une heure. Donc en fait, c'est aussi montrer
17:13à quel point c'est difficile d'être une femme dans ces pays. Et puis donc en parallèle,
17:21on a aussi bien sûr l'arrivée des talibans qui grignotent les frontières, qui se rapprochent
17:24de plus en plus de Kaboul. On voit la ville qui se transforme, la peur qui prend possession
17:29de tout et chacun. Et Marwa, elle a 50 ans et elle a déjà vécu une première invasion
17:33talibane il y a 20 ans. Donc elle sait ce qui va se passer. Eux, ils disent nous avons
17:37changé, mais elle sait qu'ils n'ont pas changé. Et surtout, elle a très peur pour
17:41ses proches puisqu'elle a deux fils et une fille. Et donc, tous les jours, elle essaie
17:47de trouver des solutions. Elle ne perd pas espoir pour sauver les siens. Elle est face
17:52à un dilemme. Est-ce qu'on devrait fuir ou rester ? Mais en fait, très vite, elle
17:56s'aperçoit qu'il n'y a pas de véritable solution. Donc c'est vraiment un personnage
18:00très intéressant, très fort que Noor a réussi à créer. Et on a toute cette ambiance,
18:05toute cette peur qu'on ressent, l'angoisse qui monte crescendo dans Kaboul. Donc voilà,
18:12c'est un très beau roman. Et puis, bien sûr, il y a une note d'espoir dans le roman.
18:17Et pour toutes les femmes qui sont dans ce genre de situation, on espère que le printemps
18:21reviendra.
18:22C'est un roman qui se situe vraiment sur un temps très restreint et dans une ville
18:35en particulier, mais qui concerne le monde entier. Et tout ce fléau de l'obscurantisme
18:41qui est en train de s'abattre sur le monde musulman. Donc c'est aussi une belle réflexion
18:45là-dessus.
18:46Merci à tous pour votre attention. Si vous voulez nous faire des retours, des demandes
18:52particulières, on est là. Pauline Bertrand, qui est là parmi nous, qui est la relation
18:57libraire de Récamier, se fera un plaisir de vous orienter. Maxime Guillon aussi qui
19:04est là et qui est notre responsable commercial. De la même manière, merci Dominique pour
19:10l'organisation de cette journée et merci Interforum. Et bonne continuation, bonne lecture.

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