Qu'en est-il de la plainte contre Ursula Von der Leyen ?

  • il y a 3 mois
Avec Diane Protat, avocate au barreau de Paris ; Frederic Baldan, lobbyiste et lanceur d'alerte.

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00:00Terre-de-France.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente...
00:05Ici Sud Radio. Les Français parlent au français. Les carottes sont cuites. Les carottes sont cuites.
00:19Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:23Il est question que Ursula von der Leyen, présidente de la Commission Européenne,
00:28se présente aux prochaines élections, demande sa réélection au Parlement,
00:34à la Commission, pardon, à la présidence de la Commission Européenne.
00:38Mais ce n'est pas pour tout de suite. Faut-il s'en réjouir ou le déplorer ?
00:42Et qu'est-ce qui se passe vraiment ? On en parle tout de suite.
00:45Sud Radio André Bercov.
00:49Bercov dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
01:05Non, non, non, ce n'est pas pour cette pilate. Ce n'est pas pour cette pilate.
01:09C'est Ursula von der Leyen qui se lave les mains, en train de...
01:13Qui s'en lave les mains ? Non, c'est pas gentil.
01:15En train de chanter l'hymne européen, bien sûr.
01:18Merci encore une fois, Ludwig van.
01:21Alors, vous savez très bien qu'il y a quelque temps, un certain nombre de personnes,
01:26notamment un certain lobbyiste qui s'appelle Frédéric Baldan,
01:29assisté d'une certaine avocate qui s'appelle Diane Brota,
01:32a introduit, et puis il y a eu plusieurs aussi, d'actions à l'étranger,
01:36notamment par le New York Times et compagnie,
01:38mais a introduit une requête très très précise.
01:44Et alors, le 28 mai, c'est allé, il y a vendredi, Maître Brota, bonjour.
01:48Bonjour.
01:49Vous avez envoyé, vous êtes avocate de Frédéric Baldan,
01:52et vous avez envoyé une lettre d'avocat aux 27 dirigeants européens,
01:55ainsi qu'à Manfred Weber, président du Parti Populaire Européen,
01:59majoritaire, dont Ursula von der Leyen est membre.
02:02Alors, qu'est-ce que vous demandez, évidemment, en résumé, dans cette lettre ?
02:07Bonjour M. Merkel, bonjour à tous.
02:09Eh bien, pour être direct, dans cette lettre, il s'agit d'une mise en demeure,
02:12et nous mettons en demeure le Conseil européen de saisir la Cour de justice
02:16au fin qu'elle prononce la démission d'office
02:20et la déchance du droit à pension de Mme von der Leyen, mais également...
02:23Vous demandez sa démission d'office ?
02:25Oui, sa démission d'office, puisque c'est le pouvoir de la Cour de justice
02:28si elle est saisie par les autres instances européennes,
02:30et notamment les membres de la Commission ou les membres du Conseil européen.
02:35Donc, s'il y a des graves fautes qui ont été commises,
02:39la Cour de justice peut la déclarer démissionnaire,
02:41ainsi que tous les autres membres de la Commission,
02:44peut prononcer la déchéance du droit à pension,
02:47et nous avons également mis en demeure le Parti politique européen, le PPE,
02:51excusez-moi, le Parti populaire européen,
02:53de retirer la candidature de Mme Ursula von der Leyen
02:57au poste de présidente de la Commission européenne,
03:01puisqu'elle n'en remplit plus les conditions en tant que fonctionnaire.
03:05Alors, très bien, et c'est la suite de l'action que vous avez déjà...
03:09Combien de temps que vous avez commencé cette action avec Frédéric Maldon ?
03:12Pour le résumer clairement et simplement, vous nous avez reçu au mois d'avril 2023,
03:17c'est la date à laquelle mon client a porté plainte
03:20contre Mme Ursula von der Leyen d'entre les mains d'un juge d'instruction belge
03:24pour des faits de destruction de documents publics,
03:26d'immixion dans des fonctions publiques,
03:28de corruption et de prise illégale d'intérêt.
03:31Depuis lors, cette affaire a avancé,
03:33de nombreux partis et des Etats s'y sont joints,
03:35et il y a eu une audience le 17 mai à Liège,
03:38qui était une audience, on reviendra dessus,
03:40qui a été demandée par le procureur européen,
03:42et Mme von der Leyen a été convoquée pour cette audience,
03:46ainsi que le dirigeant de Pfizer, ainsi que les autres...
03:50Et comme d'habitude, ils ne sont pas venus, on le sait.
03:52Si, si, justement, c'est pour ça l'intérêt,
03:54c'est pour ça qu'on peut penser évidemment qu'ils sont venus...
03:56Ah, ils sont venus, pardon.
03:58Représentés par leur avocat, évidemment.
04:00Oui, c'est ça, eux-mêmes en personne, ils ne sont pas venus.
04:02On dit souvent que Mme von der Leyen est intouchable.
04:05Ce n'est pas vrai du tout.
04:07Quand vous envoyez une convocation en justice à quelqu'un,
04:09et que son avocat s'y présente pour la représenter,
04:11la formule consacrée, c'est qu'elle a été touchée.
04:13Donc on a bien touché Mme Ursula von der Leyen,
04:16tout comme M. Bourla, et les entreprises pharmaceutiques.
04:19Alors on va en parler avec Frédéric Baldan.
04:22Bonjour Frédéric Baldan.
04:24Bonjour.
04:25Alors vous êtes celui qui a enclenché,
04:29avec Diane Prota, vous avez enclenché toute cette procédure.
04:33Oui, quand je disais effectivement, je me rappelais
04:35que toutes les convocations d'Albert Bourla
04:40et d'Ursula von der Leyen au Parlement européen
04:42n'ont jamais été suivies des faits.
04:44Là, effectivement, il y avait les avocats,
04:46mais eux-mêmes évidemment ne se sont pas présentés.
04:48Ah, si, si, les avocats sont revenus, évidemment.
04:50Non, non, je parle de Frédéric Baldan
04:52et je parle d'Ursula von der Leyen.
04:54Pardon, je vous l'avais dit.
04:57Frédéric Baldan, vous aujourd'hui,
05:00comment vous sentez-vous par rapport au début de cette...
05:03Est-ce que vous trouvez que vous avez bien avancé,
05:05pas assez avancé ?
05:07Est-ce qu'à votre avis, il y a des résultats
05:09qui peuvent être proches ?
05:11Alors, bon, je suis toujours victime de présage,
05:14c'est-à-dire que je suis toujours radié comme lobbyiste à l'heure actuelle.
05:16Vous êtes radié complètement comme lobbyiste, oui.
05:18Oui, on est arrivé quand même à avoir
05:20une procédure qui est devenue historique
05:22et vraiment sans précédent,
05:24parce que, s'il est vrai que c'était la première victime
05:26ou le premier plaignant,
05:28depuis lors, j'ai été rejoint par environ 500 autres plaignants,
05:31parmi lesquels figurent des États membres,
05:33des députés européens, des partis politiques
05:35et des citoyens qui viennent de partout,
05:37de plusieurs pays, il y a la France, l'Italie,
05:39la Belgique, la Hollande, la Pologne, la Hongrie.
05:41Donc, on a vraiment initié quelque chose
05:43qui a pris beaucoup d'ampleur et qui,
05:45sur le fond, aujourd'hui, est jugé vraiment très sérieux,
05:47raison pour laquelle, donc, on disait à l'audience,
05:50il y a des avocats qui sont présents.
05:52Il y a des avocats qui sont présentés
05:54pour pouvoir défendre les perspices
05:56qui sont mis en cause aujourd'hui.
05:58Et donc, on a quelque chose d'un peu particulier
06:00qui est l'immixion, l'ingérence
06:02dans ce dossier du Parquet européen
06:04qui est une agence de l'Union européenne
06:06sans compétence dans le cadre de ce dossier
06:08et qui a essayé de l'entraver,
06:10ce qui nous a amené, justement, à avoir une audience devant la Cour.
06:12Et donc, si vous voulez, ce que voulaient
06:14les partis en face, donc Ursula von der Leyen
06:16et Albert Bourla, au travers de leurs avocats,
06:18c'était de mettre un terme à la procédure
06:20sur le champ. Et donc, directement
06:22à l'audience, qu'on arrête tout.
06:24Et ce n'est pas ce qui a été décidé, nous nous avions demandé,
06:26vu le bordel général
06:28de cette procédure avec le PPO,
06:30nous avons demandé, en fait, que l'audience soit reportée
06:32et nous l'avons obtenue
06:34parce que la Présidente, en fait, de la Chambre du Conseil
06:36de Liège a posposé
06:38l'audience de six mois
06:40le temps qu'il était passé.
06:42En décembre prochain.
06:44Et donc, ça a laissé, justement,
06:46d'amener à la mise en demeure que nous avons envoyée
06:48avec Maître Prota,
06:50qui est dans les conditions qui sont celles d'Ursula von der Leyen
06:52aujourd'hui, ça veut dire qu'avec une procédure pénale
06:54avec des Etats membres comme Plénian
06:56contre elle, qui est pendante jusqu'au
06:58mois de décembre, sa candidature, en fait,
07:00ne peut plus être valide, parce que
07:02ce sont les membres du Conseil qui vont devoir proposer
07:04un candidat pour la présidence de la commission
07:06et donc ça ne peut plus être Ursula von der Leyen,
07:08elle ne remplit plus les conditions, elle est en situation d'incompatibilité.
07:10Alors, c'est justement la question
07:12que je vais vous poser, aussi bien à Diane Prota
07:14qu'à vous-même, Frédéric Baldan, c'est-à-dire que
07:16si aujourd'hui, ça a été donc renvoyé
07:18en décembre, et j'allais vous poser la question
07:20mais vous avez répondu en partie,
07:22je me disais, oui mais en décembre,
07:24le 9 juin c'est élection du Parlement européen,
07:26le Parlement européen va se réunir,
07:28ensuite il y a
07:30la commission,
07:32le Conseil européen, la commission,
07:34est-ce qu'en décembre, ce ne sera pas trop tard ?
07:36Vous dites non.
07:38C'est-à-dire qu'elle est, attendez, est-ce qu'elle est
07:40aujourd'hui, ce que disait Frédéric Baldan, Diane Prota,
07:42est-ce qu'aujourd'hui,
07:44pardon,
07:46par ce qui s'est passé à Liège,
07:48et puisque ça a été prorogé,
07:50il n'y a pas eu l'arrêt
07:52de la procédure,
07:54la poursuite, pardon,
07:56est-ce qu'aujourd'hui, elle ne peut pas être
07:58nommée par le PPE
08:00candidate à sa réélection ?
08:02Non, justement, et à partir
08:04du moment où cette procédure se prolonge,
08:06jusqu'au mois de décembre,
08:08d'abord, la première chose, il faut le comprendre, mon client,
08:10il vous l'a rappelé, il a été victime de représailles
08:12après avoir donné une conférence de presse avec Madame Rivasi
08:14et il a perdu ses accréditations.
08:16Si la procédure se poursuit,
08:18moi, mon rôle en tant qu'avocat, c'est de protéger mon client
08:20qui est lanceur d'alerte des représailles.
08:22Comment le faire ? Faire en sorte que Madame
08:24Ursula von der Leyen n'ait pas un statut
08:26aussi important et aussi
08:28déséquilibré par rapport à mon client dans le cadre de cette
08:30procédure. C'est la première chose, il faut le protéger.
08:32La deuxième, et c'est simple à
08:34vous dire, à partir, il y a des règles,
08:36je vous les lis, il y a un article 17-3 du
08:38Traité de l'Union Européenne qui dit les membres de la
08:40commission sont choisis en raison de leur
08:42compétence générale, de leur engagement européen
08:44et parmi les personnalités offrant
08:46toute garantie d'indépendance.
08:48Vous vous souvenez peut-être du cas de Madame Édith Cresson,
08:50qui dans les années 90, face à un scandale
08:52où elle avait finalement favorisé
08:54son dentiste qu'elle avait embauché
08:56dans ses conseillers
08:58à la Commission Européenne, il y a eu tout un scandale,
09:00il y a eu à la suite de ça la démission
09:02de la commission à laquelle elle appartenait, c'était la
09:04Commission Santerre, et pour que ça ne se reproduise
09:06plus, on a mis en oeuvre un code
09:08de bonne conduite des commissaires européens
09:10qui s'appelle le CCME. Ce CCME
09:12vous dit, article 2,
09:14les membres de la commission
09:16règlent leur conduite et exercent-le en fonction
09:18dans le plein respect de leurs devoirs
09:20d'indépendance, d'honnêteté, de
09:22dignité, de loyauté,
09:24de délicatesse, conformément aux règles annoncées
09:26dans les traités, ils observent les normes
09:28les plus élevées d'éthique.
09:30Alors évidemment, et je ne sais pas, la suite du
09:32Traité Européen nous dit, les membres de la commission
09:34s'abstiennent de tout acte incompatible
09:36avec leurs fonctions, et s'ils en commettent
09:38et bien alors, il est prévu
09:40qu'ils puissent être déclarés démissionnaires
09:42par la Cour de Justice.
09:44Pour le moment, elle n'est ni condamnée, ni sanctionnée.
09:46Par exemple, l'article 2.5
09:48dit qu'il ne suffit pas d'être honnête,
09:50il faut aussi en avoir l'air et s'abstenir de tout
09:52acte qui puisse se présenter
09:54comme un conflit d'intérêt.
09:56Souvenez-vous,
09:58elle n'est pas
10:00politicienne, elle est fonctionnaire.
10:02Elle fait l'objet d'une enquête où les plaignants
10:04sont des Etats membres, donc ça crée une situation
10:06d'incompatibilité, donc le temps de l'enquête,
10:08elle doit être suspendue et elle ne peut plus candidater.
10:10C'est une règle assez simple de bonne gestion.
10:12Donc peut-être quelque part, cette procédure
10:14sur l'achat des vaccins, c'est une bonne occasion
10:16de leur faire une piqûre de rappel en matière de transparence et de démocratie,
10:18mais le rôle de la commission,
10:20c'est de respecter les traités, de les faire
10:22respecter, et pour être la président
10:24de la commission, il faut avoir une aptitude à le faire
10:26et manifestement, madame ne remplit plus
10:28ces conditions-là, et ne respecte pas les traités.
10:30Et donc c'est pour ça qu'on dit qu'elle ne peut plus être candidate
10:32aujourd'hui. Non, alors sur un point très précis,
10:34si par exemple,
10:36Ursula von der Leyen ne
10:38demande, ne fait aucune représaille
10:40par rapport, cela dit,
10:42vous avez été déjà vous sanctionné, Frédéric Baldan,
10:44mais, et donc, si j'ai
10:46bien compris, je résume simplement,
10:48Ursula von der Leyen, aujourd'hui,
10:50ne peut plus être présentée par le PP.
10:52Alors, justement, puisqu'on... Elle ne peut plus être présentée,
10:54elle ne peut plus être présentée sans
10:56sorter un mur juridique.
10:58C'est l'objet de la mise en demeure, puisque l'article 3
11:00des statuts du PPE, on ne parle plus là des traités,
11:02mais des statuts du parti politique,
11:04c'est de dire, le PPE,
11:06l'association à pourbut, devrait en faveur
11:08d'une démocratie libre et pluraliste,
11:10du respect des droits de l'homme,
11:12des libertés fondamentales et de l'état de droit.
11:14Excusez-moi, à partir du moment
11:16où vous présentez ce type
11:18de valeurs, où vous dites que ce sont les vôtres,
11:20eh bien, vous devez présenter des candidats
11:22qui les reflètent. Et ça, c'est une véritable question.
11:24Par ailleurs, à partir du moment
11:26où on parle des entraves, mais dans cette procédure,
11:28je rappelle que mon client et moi-même,
11:30nous sommes rendus dans les locaux du parquet européen
11:32pour demander le dossier de procédure pénale
11:34avant l'audience du 17 mai, ce qui est
11:36une obligation, et ce qui est normal,
11:38on nous a refusé de nous le donner, on nous a envoyé
11:40la police pour nous faire évacuer les lieux.
11:42Ce qui est quand même extrêmement grave, c'est qu'il y a des entraves
11:44à tous les niveaux, puisqu'on parle, moi,
11:46en tant qu'avocat, j'estime avoir été victime
11:48de représailles d'empêchement d'exercer mon métier.
11:50On a d'ailleurs saisi l'ONU
11:52qui s'occupe de ce dossier en ce moment.
11:54Soyons clairs,
11:56il y a un autre fait qui est la suspension,
11:58elle découle d'abord et avant tout de la rétention
12:00des contrats et de la rétention des messages
12:02échangés avec Albert Bourla.
12:04Si les institutions avaient joué leur rôle
12:06correctement, et c'est pour ça qu'aujourd'hui on met en demeure
12:08Charles Michel, le commissaire à la justice
12:10et le PPE, c'est-à-dire que vous auriez
12:12dû la sanctionner sur le champ.
12:14À partir du moment où elle a violé la Chaire des droits fondamentaux
12:16de l'Union européenne, en violant
12:18tous les principes de transparence et de bonne administration,
12:20ce simple fait-là est générateur
12:22d'une suspension.
12:24C'est là où on arrive à un chapitre politique.
12:26Mais c'est aussi important,
12:28vous êtes vous-même Diane
12:30et vous-même Frédéric Baldan, vous êtes des citoyens
12:32européens.
12:34Il y a eu quand même quelque chose qui m'a
12:36laissé pantois, j'en ai
12:38beaucoup parlé dans mon émission,
12:40c'est que justement, sur le fond du problème,
12:42qui est la transparence des contrats, vous savez qu'il y a eu
12:44un amendement qui a été voté
12:46par le Parlement européen,
12:48les 500 et quelques
12:50députés du Parlement européen,
12:52pour dire, nous demandons la transparence
12:54des contrats entre la Commission européenne
12:56et Pfizer et puis les autres.
12:58Eh bien, ce qui m'a
13:00laissé pantois, et je voudrais avoir un peu votre
13:02ressenti, c'est que la majorité
13:04très nette du Parlement
13:06européen s'est prononcée
13:08contre la transparence.
13:10Alors que qui, qu'on soit de droite,
13:12d'extrême droite, d'extrême gauche, du centre
13:14d'en bas ou d'en haut,
13:16qui n'a pas envie de la transparence ?
13:18Et c'est ce que vous demandiez vous dès le début,
13:20mais presque le Parlement européen,
13:22vous dit, vous voyez, la transparence,
13:24même nous, Parlement européen,
13:26nous sommes là et bon, on s'en fiche.
13:28C'est ça qui s'est passé, Frédéric Baldam ?
13:30Justement, il y a eu un cri
13:32d'alerte qui a été lancé par l'ancienne journaliste
13:34qui est aujourd'hui médiatrice des institutions
13:36européennes et qui a voulu
13:38rendre ses contrats transparents.
13:40Et je suis assez choqué parce que le vote
13:42que vous évoquez sur la transparence, il a eu lieu
13:44un jour à Strasbourg, où il y avait
13:46l'hommage fait à Michel Trivasi qui est aujourd'hui
13:48décédé, et des députés qui ont été
13:50à la séance pour rendre hommage à Michel Trivasi
13:52qui voulait la transparence, sont partis
13:54voter contre la transparence, ce qui est vraiment
13:56ulcérant, je pense, à ce niveau-là.
13:58Mais c'est une évidence
14:00qu'il y a un problème
14:02dans le monde politique aujourd'hui qui ne respecte plus
14:04les traités, l'état de droit,
14:06la démocratie, et donc c'est bien pour ça qu'on parlait
14:08d'une piqueur de rappel de transparence et de démocratie.
14:10Je comprends. Oui, Diane Protin ?
14:12J'aurais aimé ajouter justement un mot très important
14:14à ce sujet, on a parlé à l'instant de
14:16Bruno Lemaire. Dans le cadre
14:18d'un dossier que j'ai suivi pour l'association
14:20Bon Sens, qui a contesté
14:22la validité des contrats
14:24justement de vaccination du
14:26fait de ces clauses, et bien
14:28est intervenu dans cette procédure,
14:30est intervenu volontairement M. Bruno
14:32Lemaire en tant que ministre de l'économie
14:34et a expliqué au Conseil d'État
14:36qu'il ne fallait surtout pas prononcer la nullité
14:38de ces contrats comme le demandait
14:40l'association Bon Sens, parce que si on le faisait
14:42on entraverait la construction européenne
14:44qui est en train de se mettre en oeuvre puisqu'on va
14:46réutiliser, c'est dans le mémoire de M.
14:48Bruno Lemaire, le même type de contrat
14:50pour pouvoir acheter d'autres choses
14:52que des vaccins, il mettait comme exemple par exemple
14:54les semi-coméducteurs, mais donc on va se retrouver
14:56dans un mécanisme où on va faire de l'Europe
14:58une centrale d'achat non transparente.
15:00C'est ce qu'a dit M. Bruno Lemaire
15:02devant le Conseil d'État au nom
15:04du ministère de l'économie, donc ça veut dire
15:06que ça va se reproduire sur d'autres produits.
15:08Mais c'est comme ça qu'on sauve l'économie
15:10française selon le ministre de l'économie
15:12et des finances. Merci Frédéric Baldan,
15:14on suivra ça avec vous et avec
15:16Diane Prota, merci Diane Prota.
15:18Écoutez, c'est quand même une question pendante,
15:20est-ce qu'on ne peut pas savoir ce qui
15:22se passe au nom des 400
15:24millions d'Européens ? Intéressant.
15:26Merci à tous les deux d'avoir été avec nous,
15:28on va marquer une courte pause sur Sud Radio,
15:30on revient dans un instant pour les perles, les huées
15:32et les bravos d'André Bercoff, à tout de suite.

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