Julien Pasquet et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité de la journée dans #SoirInfo
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00:00:00Bonsoir à tous, très heureux de vous retrouver comme chaque soir, à la même heure, 22h30, minuit, sans interruption, c'est votre rendez-vous Soir Info en direct sur CNews pour décrypter et débriefer tous les grands faits d'actualité du jour.
00:00:12Caroline Pilastre ce soir, bonsoir chère Caroline, éditorialiste, consultante, merci d'être présente, merci à Pierre Lelouch de nous faire l'honneur de sa présence également.
00:00:19Bonsoir, l'honneur est pour moi.
00:00:21Non, je ne t'ai pas plus, ancien ministre, spécialiste de politique internationale, Amaury Bucaud est là pour les affaires de police-justice, une affaire importante et qui dit beaucoup encore de notre société, de l'état de notre justice.
00:00:33Dans quelques minutes avec vous, chère Amaury, cette femme agressée, laissée pour morte par son agresseur qui était jugé aujourd'hui, on en parlera tout à l'heure.
00:00:41Karima Brick de la rédaction de CNews, bien sûr, bonsoir chère Karima, bonsoir Yohann, Yohann Uzay du service politique de CNews.
00:00:48On est en suspense autour d'Alexandre Devecchio qui est dans un taxi dans l'ouest parisien, dans la capitale, et qui se bat avec la circulation pour tenter d'arriver.
00:00:57Vous savez que c'est très compliqué entre les travaux pour les JO et le président Biden présent.
00:01:02Vous avez un maximum d'heurtères parisiennes, d'avenues parisiennes qui sont bloquées et le pauvre Alexandre est en train de devenir fou.
00:01:08J'espère qu'il aura tous ses moyens psychologiques lorsqu'il arrivera sur le plateau.
00:01:12Bon courage à lui.
00:01:13Bon courage à lui, il nous écoute peut-être, on le salue et on l'attend avec impatience.
00:01:16Quatre cérémonies avaient lieu aujourd'hui, ce sont bien sûr les commémorations dues à 6 juin 1944 qui ont été données aujourd'hui,
00:01:24dont une grande cérémonie en milieu d'après-midi à Omaha Beach en présence de 25 chefs d'État et de gouvernement, dont l'Ukrainien Volodymyr Zelenskyy, on le verra tout à l'heure.
00:01:32Une journée de mémoire, 80 ans après le débarquement allié en Normandie, marquée également par la décoration par Emmanuel Macron,
00:01:39de 11 vétérans américains de la Légion d'honneur et le président de la République qui a salué la grandeur d'un peuple prêt à mourir sur un sol qui n'est pas le sien.
00:01:47Je voudrais qu'on voit une ou deux de ces décorations cet après-midi parce que vraiment, regardez le regard de ces vétérans,
00:01:54on a l'impression que le film de leur vie s'est déroulé au moment où le président de la République accrochait cette médaille sur leur col.
00:02:02Monsieur Hilbert Margol, au nom de la République française, nous vous faisons chevalier de la Légion d'honneur.
00:02:32Monsieur Hilbert Margol, au nom de la République française, nous vous faisons chevalier de la Légion d'honneur.
00:03:02Je voulais absolument qu'on voit ces images sans raconter ma vie. Je vous avoue que j'étais à la maison cet après-midi au moment de cette cérémonie.
00:03:18On avait ça un petit peu en fond sonore en faisant d'autres activités et c'est vrai que ce moment a retenu l'attention.
00:03:26J'en ai presque eu la chair de poule et comme je le disais, Pierre Lelouch, on a l'impression notamment dans le regard de ce premier homme
00:03:32qu'au moment où la Légion d'honneur lui est remise, il est sur cette plage 80 ans auparavant et il est transcendé par l'émotion.
00:03:39Même d'en parler encore une fois, ça me met la chair de poule. Magnifique image.
00:03:43Je crois qu'on a tous été comme ça, en tout cas moi j'ai partagé la même chose que vous, beaucoup d'émotions.
00:03:48Est-ce que j'ai le droit quand même de dire deux ou trois choses qui m'ont...
00:03:53Est-ce qu'on peut commencer par leur rendre hommage à tous ces héros et à rappeler le sacrifice qui a été de leur il y a 80 ans ?
00:04:00D'accord.
00:04:01Bon, allez-y Pierre.
00:04:02Non mais c'est quand même le 6 juin, le débarquement, la libération de la France.
00:04:07J'ai pas entendu le nom du général de Gaulle, ce qui est quand même énorme, pardonnez-moi.
00:04:15Ça, ça m'a profondément dérangé. Profondément.
00:04:20Parce qu'en plus de Gaulle, il a dû se coltiner Churchill et Eisenhower qui voulaient lui faire la peau et qui voulaient faire la peau à une France indépendante.
00:04:27Donc ça, ça m'a... Et puis, une deuxième chose, il faut quand même rappeler le contexte.
00:04:35Cette guerre, ce deuxième front, non seulement il a causé des dommages aux populations civiles, ça a été heureusement mentionné, après les années et les années d'Omerta,
00:04:47mais la chose aurait été impossible sans 23 millions de morts russes.
00:04:54Et là, que Poutine n'ait pas été invité, je comprends parfaitement.
00:04:59On va en parler aussi Pierre.
00:05:00Mais qu'aucune mention ne soit faite de ce deuxième front qui était vital pour battre l'Allemagne nazie, ça me surprend.
00:05:08Enfin, dernier mot, les Américains étaient là, mais nous avons été là aussi pour fabriquer l'Amérique.
00:05:13Rochambeau, Lafayette, je vois pas.
00:05:17Je pense pas que les Américains aient oublié ça non plus.
00:05:19Non, mais je veux dire, c'est bien aussi de le rappeler.
00:05:23On a beaucoup aidé nous à la naissance de l'Amérique telle qu'elle est.
00:05:26Donc, j'allais dire 15 partout, la balle au centre, d'une part.
00:05:30Deuxièmement, De Gaulle.
00:05:32Troisièmement, à mon avis, une coupure avec la Russie qui ne se justifiait pas.
00:05:37Autant on peut être en bisbille, en dispute, en tout ce qu'on veut avec Poutine et regretter ce qu'il est et son régime.
00:05:44Il fallait qu'il soit là aujourd'hui.
00:05:45Mais le peuple...
00:05:46Ou représenté d'une manière ou d'une autre.
00:05:48Moi, ce que j'aurais fait, sans doute pas, j'aurais conseillé au président de la République,
00:05:53non pas des contacts directs au niveau des chefs d'État.
00:05:56Ce n'est pas le moment.
00:05:57Mais une négociation indirecte, en profitant du fait que tout le monde était là, sur le sol français,
00:06:03au niveau des conseillers les plus proches.
00:06:05Quelque chose qui permette, c'est bien d'aider l'Ukraine,
00:06:09mais il faut aussi une deuxième piste qui est celle de la sortie de crise.
00:06:13Tout ce que vous venez de relever, cher Pierre, on va le détailler dans les prochaines minutes.
00:06:17Ça n'enlève rien, Julien.
00:06:19À toute la gratitude que j'ai pour ces jeunes qui sont morts il y a 80 ans,
00:06:24à l'émotion que j'ai ressentie, moi aussi, face à ces très vieux messieurs qui sont à la toute fin de leur vie.
00:06:31Qui ont peut-être vu la plage d'Omaha, d'ailleurs, pour la dernière fois de leur vie.
00:06:33Et ça aussi, ça compte.
00:06:35Je crois que c'est une affaire lourde.
00:06:38Et il n'y a pas que de l'émotion, il y a aussi le contexte.
00:06:41Et toute l'histoire qui conditionne notre pays aujourd'hui aussi.
00:06:45Un dernier mot sur ces visages qu'on peut peut-être revoir, ces vétérans décorés.
00:06:48Caroline Pilas, je crois que Johan voulait dire un mot également.
00:06:52Tout ce qui s'est joué dans leur esprit à ce moment-là, sur ces heures et ces heures de commémoration.
00:06:57Ces quatre cérémonies qui se sont enchaînées.
00:06:59Vraiment, si je dois retenir une image, c'est celle-là.
00:07:01Moi aussi, j'ai trouvé que c'était une cérémonie évidemment très émouvante, extrêmement humaine.
00:07:06Et en voyant de très près ces visages, je me suis rappelé des photos de ces adolescents,
00:07:12de ces jeunes adultes qu'ils étaient.
00:07:14Il faut remettre dans le contexte, ils avaient entre 17 ans et 22 ans pour la plupart d'entre eux.
00:07:18Des gamins.
00:07:19Exactement.
00:07:20D'ailleurs, quand on voyait les uniformes, souvent ils étaient trop grands pour eux.
00:07:23Et en fait, en voyant ces vieux messieurs, on pouvait traverser l'histoire.
00:07:28C'était l'histoire de leur vie.
00:07:30C'était un roman de la grande histoire, bien évidemment.
00:07:34Et même pour se lever, on voyait les efforts, la dignité, l'humilité.
00:07:38C'est vrai.
00:07:39Parce que c'était les héros dans toute leur splendeur.
00:07:42Parce que souvent, les gens se gargarisent en disant, moi je suis un héros du quotidien, je suis une héroïne.
00:07:48À l'arrivée, sans avoir fait grand-chose de grand pour moi, même si toute action est bonne à prendre.
00:07:54Mais là, ces personnes qu'on pouvait interviewer même précédemment disaient,
00:07:58on pense à tous nos camarades, à tous nos frères d'armes.
00:08:02Aujourd'hui, c'est à eux qu'on pense, ils sont avec nous sur cette plage.
00:08:05Et en recevant cette médaille, cet honneur, c'est à eux qu'on la remet.
00:08:10Je voudrais qu'on entend le chef de l'État qui a su allouer, je le cite,
00:08:14la grandeur d'un peuple prêt à mourir sur un sol qui n'est pas le sien, en parlant bien sûr à ses vétérans américains.
00:08:20Ces humbles tombes blanches, qui sont juste là, à portée de main, derrière vous,
00:08:28sont un des lieux les plus émouvants de France.
00:08:33On est sans vibrer l'histoire, l'héroïsme des morts et celui des vivants.
00:08:40On y lit la grandeur d'un peuple prêt à mourir sur un sol qui n'est pas le sien, pour une cause qui est la sienne.
00:08:53On rappelle également que quelques Français ont débarqué le 6 juin 1944.
00:08:58Quel est l'héritage de ce qu'on a vécu aujourd'hui selon vous, Yohann ?
00:09:02Je me faisais la réflexion tout au long de cette journée.
00:09:05Pardon, je salue Alexandre Devecchio qui vient de nous rejoindre.
00:09:08Et bravo d'avoir survécu au champ parisien.
00:09:11Il a l'air d'avoir beaucoup souffert.
00:09:14Yohann, pardon, j'arrive vers vous Alexandre.
00:09:16C'est vrai qu'en voyant ces cérémonies tout au long de la journée,
00:09:20d'abord on a du mal à imaginer ce qu'ont pu ressentir ces vétérans au moment où ils sont décorés par le président de la République.
00:09:26L'émotion qui les gagne, les souvenirs qui reviennent, évidemment c'est indescriptible je pense.
00:09:31Mais en voyant toutes ces cérémonies, en regardant ces vétérans,
00:09:35je me suis dit, d'abord cette jeunesse de ces années-là était vraiment incroyable.
00:09:41Ce qu'ils ont fait, aller jusqu'au sacrifice suprême pour un pays qui parfois n'était même pas le leur,
00:09:46qui souvent n'était pas le leur d'ailleurs.
00:09:47Qui dans la plupart des cas n'était pas le leur.
00:09:50Et je n'ai pas pu empêcher de faire la comparaison avec une partie de la jeunesse d'aujourd'hui.
00:09:55Et quand on fait cette comparaison-là, naturellement elle est quand même un peu cruelle.
00:10:00Parce que les valeurs qui étaient celles de ces personnes-là autrefois,
00:10:04n'ont plus rien à voir avec les valeurs qui sont les nôtres.
00:10:08On a perdu le sens du devoir.
00:10:09On a clairement perdu le sens du devoir.
00:10:11Cet attachement au récit national.
00:10:12Aujourd'hui, un certain nombre de Français, notamment les jeunes, considèrent qu'ils n'ont que des droits.
00:10:17Ils ont oublié la partie devoir.
00:10:19Seulement dans un pays comme la France, on a des droits, mais on a aussi des devoirs.
00:10:22Et ces devoirs-là, ils sont la plupart du temps oubliés.
00:10:25Je me suis posé cette question également, Yohann, aujourd'hui.
00:10:28Et j'ai recherché des chiffres.
00:10:31Vous savez que l'armée de terre française recrute chaque année 16 000 jeunes.
00:10:3616 000 jeunes, sans trop de problèmes.
00:10:38En dépit de ce qu'on est en train de dire, de ce qu'on pourrait penser.
00:10:41Mais c'est rien 16 000 jeunes.
00:10:44Une génération, c'est 700 000 personnes.
00:10:48Il n'y a pas de guerre en Europe aussi.
00:10:50C'est ça la différence fondamentale.
00:10:51Il y en a peu qui restent.
00:10:52Mais il y a quand même des jeunes aujourd'hui qui sont...
00:10:54Il y a 16 000 jeunes par an en moyenne qui sont concernés par l'amour de la patrie,
00:10:57l'esprit de corps qui vous pousse à aller jusqu'à ce sacrifice ultime.
00:11:01Karima, un mot là-dessus.
00:11:02Et Alexandre, bien sûr.
00:11:04Je veux juste revenir sur cette journée.
00:11:07Parce que oui, on a parlé des vétérans et tout ça, de ce côté bouleversant.
00:11:11Et ce l'était parce qu'on a eu aussi l'impression d'assister.
00:11:15En fait, on était vraiment en plein milieu de l'histoire.
00:11:18On assistait vraiment à ces...
00:11:20On était témoins de ces derniers acteurs,
00:11:23ces dernières personnes qui ont vécu ces moments historiques
00:11:28et qui sont encore en vie.
00:11:30Mais pour combien de temps?
00:11:31C'est ce qu'on disait.
00:11:32C'est ça.
00:11:33Je pense qu'il faut quand même se dire qu'on a assisté à ça,
00:11:36à un moment d'histoire.
00:11:37Et c'est assez particulier aussi.
00:11:39Parce que je fais un parallèle, ça va peut-être vous faire sourire,
00:11:42mais il y avait Tom Hanks qui était là, l'acteur américain.
00:11:45Il y avait Steven Spielberg.
00:11:47Donc, il y avait Hollywood qui était là.
00:11:49Et ce à quoi on assistait...
00:11:51Pour rendre hommage au film.
00:11:52Il faut sauver le soldat Ryan, qui est réalisé par Steven Spielberg.
00:11:55Et Tom Hanks, qui est l'acteur principal du film de 1998.
00:11:58Vous aviez voulu réaliser, mettre en scène la vérité.
00:12:00Bien là, vous l'aviez.
00:12:01Et je veux dire, ce n'était pas un film.
00:12:03C'est de la réalité.
00:12:04Ce sont des gens qui ont participé, qui ont foulé justement cette terre
00:12:07il y a 80 ans.
00:12:08Et qui ont plus de 100 ans aujourd'hui.
00:12:10Moi, j'ai trouvé ça absolument bouleversant.
00:12:13Ce courage.
00:12:14Se rappeler aussi.
00:12:15Et aussi une tristesse, je vous dirais, de se dire que 80 ans plus tard,
00:12:18on se disait plus jamais ça à une certaine époque.
00:12:21Et on se retrouve encore aujourd'hui avec cette idée...
00:12:24On n'en est pas encore là.
00:12:25Non, évidemment.
00:12:26Ça plane au-dessus de nous.
00:12:27C'est une menace qui plane.
00:12:28Évidemment.
00:12:29Non, mais ce que je veux dire, c'est cette idée d'avoir une guerre sur le sol
00:12:31ou enfin, à quelques pas finalement, de l'Europe.
00:12:34Se dire, plus jamais il y aura ça.
00:12:36Et on se retrouve avec un conflit.
00:12:38Évidemment, ce n'est d'aucune commune mesure.
00:12:40Mais vous voyez ce que je veux dire.
00:12:41On ne se dit plus jamais ça.
00:12:42Et on se rend compte que la nature humaine, finalement,
00:12:45il y a ses pulsions dans cette nature humaine, malheureusement.
00:12:49On ne mesure pas assez, Alexandre Devecchio,
00:12:51pour revenir sur cette question qu'on soulevait il y a un instant.
00:12:54On ne mesure pas assez dans la société française,
00:12:56la puissance inclusive, intégratrice que peut avoir l'armée, l'engagement.
00:13:01Il y a des jeunes, dans notre armée, il faut le rappeler,
00:13:03il y a des jeunes de toutes les origines.
00:13:04Notre armée est tout à fait représentative de la société française.
00:13:08Elle est à l'image de notre pays.
00:13:10Oui, surtout, on a sans doute commis l'erreur,
00:13:12on risque de le payer un jour,
00:13:14parce qu'on voit que les menaces, malgré tout, existent,
00:13:17de supprimer le service militaire.
00:13:20Le service militaire qui avait la vertu, justement,
00:13:23de rappeler certaines valeurs patriotiques,
00:13:25une vertu intégratrice en réunissant toutes les classes sociales.
00:13:31C'est vrai qu'on réfléchit maintenant à le refonder d'une certaine manière,
00:13:36mais on voit que c'est très compliqué.
00:13:37Je ne crois pas tellement au service civique,
00:13:39surtout sur une période aussi courte de quelques semaines,
00:13:42même de quelques mois.
00:13:44Il faudra au moins six mois pour que ce soit efficace le service civique.
00:13:49Le service à l'ancienne, tel qu'il a été supprimé.
00:13:51Oui, je suis assez favorable pour rétablir le service militaire.
00:13:56Est-ce que vous retrouvez dans l'armée ce que vous avez perdu,
00:13:58d'une certaine façon, dans la société civile ?
00:14:00Ce sens de l'autorité, la négation, le patriotisme,
00:14:03le partage des valeurs communes ?
00:14:05L'ordre, l'autorité, et puis je crois qu'on a des institutions
00:14:08qui sont largement vérolées en France et en Europe.
00:14:11Je crois que d'ailleurs ça se manifeste à travers les résultats des élections.
00:14:15Les Français n'ont plus confiance dans beaucoup d'institutions en France,
00:14:21que ce soit la justice, notamment les institutions européennes.
00:14:26Parce que ces institutions dont vous parlez,
00:14:28elles n'ont pas réussi leur intégration ?
00:14:29Elles n'ont pas réussi.
00:14:30Que l'armée est une des rares institutions qui reste respectée,
00:14:34je crois, dans ce pays, qui semble être efficace,
00:14:37et elle pourrait effectivement avoir un rôle efficace aussi
00:14:40en matière d'intégration.
00:14:42Hélas, elle est déjà à l'oste, malgré son efficacité,
00:14:45elle est un peu à l'oste pour ce qui est de la défense,
00:14:48qui est quand même le cœur de ce qu'on attend d'une armée.
00:14:51Donc la première priorité, c'est de réarmer, justement,
00:14:55et d'être en capacité de se défendre.
00:14:57Pierre Lelouch, un dernier mot là-dessus,
00:14:58on va avancer sur l'actualité, qui a marqué également...
00:15:01J'ai des souvenirs émus de cette discussion,
00:15:03c'était mon premier mandat de député, j'étais né en 93.
00:15:06L'année suivante, on a été saisi de cette demande de suppression.
00:15:11Alors qu'est-ce qui s'était passé ?
00:15:13Il s'était passé que pendant la guerre du Golfe, la première,
00:15:16on avait encore des conscrits,
00:15:19et qu'à chaque fois qu'il fallait les envoyer,
00:15:21il fallait la lettre signée de papa et maman,
00:15:23parce qu'ils risquaient leur vie.
00:15:25Et donc l'armée a dit,
00:15:26il faut des forces de projection, de professionnels.
00:15:29Et puis, Laurent Fabius avait dit l'année précédente, en 92,
00:15:33des dividendes de la paix.
00:15:34Donc le budget de défense a commencé à être sabré férocement.
00:15:38Et les militaires, qu'est-ce qu'ils nous ont dit ?
00:15:40Moi j'étais dans la mission qui a fait le service militaire,
00:15:42qui a supprimé le service.
00:15:44À notre corps défendant, Philippe Séguin et moi, on était contre.
00:15:47Mais qu'est-ce qu'ils nous ont dit les militaires ?
00:15:49Il n'y aura pas d'argent.
00:15:50On n'aura pas d'argent pour faire l'armée de projection dont on a besoin,
00:15:53dans l'après-guerre froide,
00:15:54et garder 600 000 jeunes sous les drapeaux.
00:15:56On a manqué le virage.
00:15:57Et vous savez ce qu'on a fait ?
00:15:58On a été jusqu'à vendre les casernes.
00:16:00C'est Sarkozy.
00:16:01Si demain, on devait refaire un service militaire,
00:16:04on ne saurait pas où les mettre, les jeunes.
00:16:05Et on a une armée de pros,
00:16:07qui n'ont aucune envie de faire de la formation,
00:16:09parce que ce sont des guerriers.
00:16:10Et des guerriers, en plus, qui étaient tournés vers l'Afrique.
00:16:12On a un énorme travail
00:16:14de refondation de l'armée française devant nous.
00:16:17Aucun candidat n'en a parlé,
00:16:20naturellement, pendant les élections,
00:16:22mais c'est une des questions majeures.
00:16:24Et comment ça s'articule avec les autres,
00:16:26et avec le nucléaire.
00:16:28Tout est à revoir aujourd'hui,
00:16:30parce que le monde a basculé.
00:16:32C'est une vraie question de fond.
00:16:34Moi, j'ai un grand regret.
00:16:35Les mêmes que vous.
00:16:37Moi, je ne regrette pas de ne pas l'avoir fait,
00:16:38je vous le dis très honnêtement.
00:16:39Mais il faut être honnête.
00:16:41J'étais adolescent quand c'est arrivé.
00:16:44Et j'ai sauté au plafond.
00:16:45Vous étiez bien content.
00:16:46J'ai sauté au plafond.
00:16:47Évidemment que j'ai dégouté le champagne,
00:16:48en me disant je ne vais pas y aller.
00:16:49Non, mais c'est-à-dire que...
00:16:51Mais oui, mais il faut être honnête.
00:16:52Et je pense que 80%, 90% des jeunes de ma génération
00:16:56ont débouché le champagne.
00:16:57Les gens, ils ont appris qu'ils n'iraient pas
00:16:58faire le service militaire, cher Pierre.
00:17:00C'est une réalité.
00:17:01Eh bien, cher Julien, il ne faut pas le regretter.
00:17:02Non, peut-être.
00:17:03Moi, je le regrette.
00:17:05Vous êtes content quand vous avez 16, 17 ans
00:17:07et que vous n'y allez pas.
00:17:08Aujourd'hui, quelques années après,
00:17:11je me dis que peut-être que ça aurait fait du bien
00:17:13à ma génération aussi de faire ce service.
00:17:15Mais bon, on ne refait pas l'histoire.
00:17:17Ça leur ferait beaucoup de bien.
00:17:18L'actualité n'était pas très loin
00:17:20du village normand d'aujourd'hui
00:17:21avec la présence de Volodymyr Zelensky.
00:17:23L'Ukraine était bien sûr en filigrane
00:17:25de ces commémorations.
00:17:26Regardez l'arrivée tout à l'heure
00:17:27du président ukrainien et de son épouse.
00:17:50Et donc, quelques heures plus tard,
00:18:02Emmanuel Macron a accordé un entretien,
00:18:04vous le savez, sur les 20 heures
00:18:06des deux grands change France 2 et TF1.
00:18:08Le chef de l'État qui a profité
00:18:10de ce moment d'interview
00:18:12pour indiquer la livraison de nouvelles aides
00:18:14à Kiev et notamment des avions de chasse.
00:18:17Écoutez-le.
00:18:18Demain, nous allons lancer une nouvelle coopération
00:18:21et annoncer la cession de Mirage 2000-5
00:18:24qui sont des avions de combat français
00:18:26qui permettront à l'Ukraine
00:18:29de protéger son sol, son espace aérien.
00:18:32Et donc, dès demain, nous allons lancer
00:18:34un programme de formation des pilotes
00:18:36et puis de cession de ces avions.
00:18:37Ce qui est le facteur dimensionnant,
00:18:39c'est le temps de formation des pilotes.
00:18:41Et donc, on va proposer au président Zelensky
00:18:43que les pilotes puissent être formés dès cet été.
00:18:45Il faut normalement 5 à 6 mois.
00:18:47Et donc, que d'ici la fin de l'année,
00:18:48ils puissent avoir pilotes et avions.
00:18:50Formés en France ou là-bas ?
00:18:51En France ou en Ukraine ?
00:18:52C'est en France que nous formerons les pilotes.
00:18:53Ce que nous proposons, c'est de former
00:18:554500 soldats ukrainiens.
00:18:58Et donc, de les équiper, de les entraîner.
00:19:00Il faudra des formateurs français
00:19:02sur le sol ukrainien.
00:19:03Moi, je pense qu'il ne doit pas y avoir
00:19:05de tabou sur ce sujet.
00:19:06Le sol ukrainien est souverain.
00:19:08Il ne s'agit pas d'aller former
00:19:09sur la zone de combat.
00:19:10Mais au moment où l'Ukraine a un défi,
00:19:13on doit y répondre comme on l'a fait à chaque fois.
00:19:15Là, il y a un défi capacitaire.
00:19:16Il faut aller beaucoup plus vite.
00:19:17La masse est plus importante.
00:19:19Et c'est pourquoi le président ukrainien,
00:19:22son ministre de la Défense,
00:19:24a appelé l'ensemble des alliés,
00:19:26il y a 48 heures,
00:19:28par une lettre officielle, en disant
00:19:30« Nous avons besoin que vous nous aidiez
00:19:31à former plus vite,
00:19:32et que vous veniez le faire sur notre sol. »
00:19:34Donc ça, ça veut dire qu'il y a une demande.
00:19:35Chaque fois qu'il y a une demande,
00:19:36on a regardé, puisqu'on veut aider.
00:19:38La deuxième chose qu'on doit se demander,
00:19:40c'est est-ce que c'est quelque chose
00:19:41qui est un facteur d'escalade ?
00:19:43La réponse est non.
00:19:44Aller former quelqu'un dans la zone ouest,
00:19:47qui est une zone libre en Ukraine,
00:19:48ça n'est pas agressif.
00:19:50C'est vrai que cet extrait est assez long.
00:19:52Il y a deux sujets en un.
00:19:53Et on va aller prendre les uns après les autres.
00:19:54Il y a la livraison de ces avions de chasse,
00:19:56Pierre Lelouch,
00:19:57et il y a ces instructeurs
00:19:58qui sont déjà d'ailleurs ciblés
00:20:00par le pouvoir russe,
00:20:02ces instructeurs occidentaux,
00:20:03dont français,
00:20:04qui seraient déjà sur place en Ukraine.
00:20:06Il y a un troisième sujet.
00:20:07Il y a un troisième sujet,
00:20:08qui est le tir de missiles
00:20:09de l'autre côté de la frontière.
00:20:10Oui, alors prenons les sujets
00:20:11les uns après les autres.
00:20:12Sur les avions, annonce importante
00:20:13que la livraison de ces Mirage 2000-5,
00:20:15très précisément,
00:20:16avions de chasse français,
00:20:18et confirmation de la formation des pilotes.
00:20:21L'idée n'est pas d'entrer en guerre,
00:20:23mais les avions pourront chasser
00:20:25en territoire russe.
00:20:28Un peu de clarté là-dedans,
00:20:29cher Pierre, s'il vous plaît.
00:20:30En gros, c'est l'alignement
00:20:31sur ce que certains pays ont fait
00:20:33avec les F-16.
00:20:34Les Américains ?
00:20:35Pas les Américains.
00:20:36Les F-16 qui vont être livrés,
00:20:38ils sont européens.
00:20:39Européens.
00:20:40Ils sont hollandais, ils sont belges,
00:20:43Bon, l'histoire des Mirage 2000,
00:20:45elle est discutée depuis longtemps
00:20:46par les Ukrainiens,
00:20:47parce qu'il n'y a pas beaucoup de F-16.
00:20:49Là, on est en train de parler de quoi ?
00:20:50On est en train de parler de 40 avions
00:20:52de combat Mirage 2000-5,
00:20:562000-5,
00:20:58qui sont des avions d'ancienne génération,
00:21:00mais qui sont de très bons avions.
00:21:03Il doit en rester une douzaine aussi au Qatar.
00:21:05Mais au Qatar,
00:21:06ils sont surtout des avions de combat RR.
00:21:10Là, les 40 français,
00:21:11ce sont des avions d'attaque au sol aussi,
00:21:14qu'on peut transformer
00:21:15pour transporter les missiles de croisière d'Escalpe.
00:21:19Donc, il faut savoir que l'armée de l'air française,
00:21:22c'est 153 Rafales et 40 Mirage 2000.
00:21:27La cible, c'est 235 Rafales.
00:21:30Il n'a pas précisé combien de Mirage partirait.
00:21:32La cible, on travaille d'année en année,
00:21:33donc on va se retrouver,
00:21:34si on donne les 40,
00:21:36on va se retrouver avec 150 avions.
00:21:38Il n'a pas précisé le chiffre.
00:21:40On le saura peut-être demain.
00:21:42C'est une des raisons pour lesquelles l'armée de l'air
00:21:43était assez frileuse pour donner ces avions,
00:21:45parce qu'on n'en a pas beaucoup.
00:21:47Mais ce sont de bons avions
00:21:49et ils pourront faire des missions de bombardement
00:21:51très utiles pour les Ukrainiens.
00:21:53C'est une ligne rouge qui est franchie ce soir ou pas ?
00:21:56Elle est moins grave que les deux autres.
00:21:58Celle qui est vraiment un problème,
00:22:00c'est d'envoyer des hommes en zone de guerre,
00:22:03c'est-à-dire en Ukraine.
00:22:04Ça, les Russes disent que c'est déjà fait.
00:22:05Alors, il y a des techniciens sûrement
00:22:07qui accompagnent un certain nombre de systèmes d'armes modernes,
00:22:09mais là, il s'agit d'envoyer des instructeurs
00:22:11dans des unités de combat ukrainiennes.
00:22:14Alors, le président a dit à l'ouest de l'Ukraine,
00:22:17mais moi, j'ai le souvenir qu'au début de la guerre,
00:22:19les Russes avaient tapé justement un centre de formation
00:22:23anglo-canadien,
00:22:25où il y avait des soldats ukrainiens
00:22:28au moment de leur formation.
00:22:29Donc, le fait que ce soit à l'ouest de l'Ukraine
00:22:32ne les protège pas nécessairement
00:22:34d'un ciblage russe,
00:22:36je dirais même qu'ils seront ciblés.
00:22:38Donc, il y a un problème là.
00:22:40C'est-à-dire que s'ils sont tapés, qu'est-ce qu'on fait ?
00:22:42Après, il faut contrôler l'escalade.
00:22:44Et là, c'est l'escalade.
00:22:45Non, mais comment on la contrôle ?
00:22:47Et c'est la raison pour laquelle
00:22:48le président a été plus prudent que la première fois
00:22:50en disant que ça, ça se fait dans le cadre
00:22:53d'un consensus entre alliés.
00:22:56Les Américains sont...
00:22:57Et il précise que les armes ne seront pas utilisées
00:22:58pour emboider des civils, bien sûr.
00:23:00Notamment les mirages de tirage.
00:23:02Je parle de la formation.
00:23:03Pour la formation,
00:23:05Biden est absolument contre l'idée
00:23:08d'envoyer des soldats occidentaux en Ukraine.
00:23:10Donc, il faudra un consensus des Européens
00:23:13dans l'OTAN, à côté de l'OTAN.
00:23:15C'est loin d'être fait.
00:23:16Mais il est plus prudent.
00:23:17Moi, j'ai trouvé...
00:23:18Dans l'équation, quand même.
00:23:19Plus prudent qu'avant.
00:23:20Oui.
00:23:21Quant à l'autre chose, au troisième dossier
00:23:23qui, lui, consiste à tirer des missiles
00:23:26en territoire russe,
00:23:27là aussi, il s'est rallié à la thèse américaine
00:23:31fixée par Biden il y a quelques jours,
00:23:32qui consiste à dire
00:23:33« Ok, vu la situation à Kharkiv,
00:23:35on va taper sur les sites de lancement
00:23:38derrière Kharkiv, dans la région de Belgorod.
00:23:40Mais stop ! On s'arrête là.
00:23:42On ne va pas plus loin. »
00:23:43La question, c'est, une fois que vous donnez des missiles
00:23:45à un pays qui est en guerre
00:23:47et qui est frénétiquement en train de se défendre
00:23:49avec des gens qui ont envie de combattre,
00:23:52comment vous allez contrôler ?
00:23:53Quoi ?
00:23:54Déjà, les échanges des prochaines heures
00:23:56entre le président ukrainien et français
00:23:57vont apporter un début de réponse.
00:24:00J'en reste à ce que j'ai écrit la semaine dernière,
00:24:04c'est-à-dire que les verrous qui contenaient la guerre,
00:24:08qui la confinaient à l'intérieur de l'Ukraine,
00:24:10sont en train de sauter au fil du temps.
00:24:12L'aide de la France à l'Ukraine
00:24:14ne cesse de monter en puissance,
00:24:15c'est une réalité assez évidente.
00:24:18Ce qui me gêne le plus,
00:24:19c'est que je comprends très bien qu'il faille aider l'Ukraine,
00:24:22mais qu'il y ait une voie de négociation parallèle,
00:24:24ça me paraîtrait aussi absolument indispensable.
00:24:27Rien n'est fait de ce côté-là.
00:24:28Et on ne va pas en sortir comme ça.
00:24:30Alexandre de Vecchio,
00:24:31la France aide les Ukrainiens à résister,
00:24:33mais nous ne voulons pas l'escalade,
00:24:34dit le président de la République.
00:24:35Comme je le répétais à Pierre Lelouch il y a un instant,
00:24:37c'est vrai que cette équation,
00:24:39pour le commun des mortels,
00:24:40est quand même très difficile à résoudre.
00:24:42Non, effectivement,
00:24:43il a été peut-être moins loin
00:24:45que ce qu'il laissait filtrer jusque-là.
00:24:50On pouvait craindre même,
00:24:53je ne sais pas si c'est craindre,
00:24:55mais sans doute ça aurait été une réelle escalade
00:24:57s'il y avait eu une coalition au sol.
00:25:00À un moment donné,
00:25:01il en était question en off.
00:25:04Le président de la République
00:25:06a semblé faire marche arrière à moi.
00:25:08Il y a quelque chose qui me gêne quand même dans tout ça,
00:25:10c'est le contexte.
00:25:13C'est-à-dire qu'on se sert malgré tout
00:25:16d'un événement historique,
00:25:17tragique,
00:25:18mais qui n'a rien à voir.
00:25:19À un moment donné,
00:25:20il faut faire de la mémoire,
00:25:21mais il faut aussi faire de l'histoire.
00:25:24J'ai adoré le soldat Ryan et j'adore Hollywood,
00:25:26mais la vie, ce n'est pas Hollywood.
00:25:28Il y a une forme de mise en scène
00:25:31d'instrumentalisation de l'histoire
00:25:33et il y a un timing.
00:25:34On est à la veille des européennes.
00:25:36Je ne dis pas qu'il fait tout ça
00:25:38juste à cause des élections,
00:25:40mais la communication semble bien enrodée
00:25:43et ce sera dommage
00:25:45de prendre des risques inconsidérés,
00:25:47d'aller vers l'escalade
00:25:48parce que ça sert la communication du moment.
00:25:51C'est une question qu'on peut se poser.
00:25:53Un petit mot, Pierre.
00:25:55Je voudrais que vous demandiez
00:25:57à vos gars de passer les images
00:25:59de Biden qui arrive.
00:26:00Mes gars, c'est Jade Roger qui est en régie.
00:26:02Monsieur Roger.
00:26:03Madame.
00:26:04Madame Roger.
00:26:05Trouvez-nous les images
00:26:06de Biden qui sort de la voiture
00:26:08et ensuite de Biden qui marche vers...
00:26:10Pourquoi ?
00:26:11Parce qu'on a affaire à quelqu'un
00:26:13qui ne tient pas debout.
00:26:14Oui.
00:26:15Il veut s'asseoir aussi.
00:26:16Un, deux...
00:26:17Je n'ai pas envie de tirer sur les ambulances.
00:26:19Ce n'est pas ça,
00:26:20mais c'est le leader du monde libre.
00:26:21Oui, mais il peut ne pas tenir debout.
00:26:23Lisez l'article de Time.
00:26:24Non, mais c'est vrai qu'il est affaibli.
00:26:25Julien, lisez.
00:26:26Laissez-moi finir.
00:26:27Il a donné il y a quelques jours
00:26:30une interview dans Time magazine
00:26:32qui est bourrée de problèmes de mémoire.
00:26:34Ils confondent les noms,
00:26:35ils confondent les pays.
00:26:36Oui, mais on n'en est pas...
00:26:37On a quelqu'un qui a un vrai problème physique
00:26:39et on est en train de parler
00:26:40du leader du monde libre.
00:26:41C'est celui qui mène la guerre, quoi.
00:26:43Avec la Chine, avec le Moyen-Orient
00:26:45et avec l'Europe.
00:26:46Bon, permettez-moi de vous dire
00:26:48que c'est un moment quand même...
00:26:49Alors, on n'a pas la sortie du véhicule,
00:26:51mais bon, là, il est statique.
00:26:52Voilà, là, vous le voyez un peu.
00:26:53C'est vrai que bon, c'est pas...
00:26:54Mais malgré ça, malgré ce que vous avez décrit...
00:26:58Merci, Mme Roger.
00:26:59Oui, c'est ça.
00:27:00On embrasse Jad en régie qui fait un travail...
00:27:03Non, mais on parlait d'instrumentalisation,
00:27:05ou à tout le moins...
00:27:06C'est vrai que moi, je l'ai vu aussi
00:27:08comme une tentative de montrer
00:27:10une certaine force quand même,
00:27:11une certaine union.
00:27:12Parce qu'on a souvent parlé,
00:27:13bon, Emmanuel Macron,
00:27:14qui annonçait certaines choses
00:27:16et l'espèce de désunion
00:27:19des différents pays européens
00:27:21sur la question de l'Ukraine, par exemple,
00:27:23sur est-ce qu'on envoie des armes,
00:27:24est-ce qu'il y a la question des troupes au sol.
00:27:26Rappelez-vous comment l'Allemagne avait réagi
00:27:28quand Emmanuel Macron avait évoqué la première fois
00:27:31la possibilité d'envoyer des troupes au sol.
00:27:33Donc aujourd'hui, je trouvais quand même
00:27:35que cette mise en scène, c'était...
00:27:37Oui, à destination, bien sûr, des Français,
00:27:39à destination des Américains aussi.
00:27:42Et c'était aussi un message, je pense,
00:27:44qu'on envoyait à Vladimir Poutine de dire,
00:27:46écoutez, il y a plus de 50 pays qui sont unis
00:27:49et qui ne laisseront pas faire.
00:27:51Donc c'était une tentative.
00:27:53Et pour Joe Biden, oui, il est affaibli.
00:27:55Mais remarquez, remarquez dans sa tentative
00:27:58d'essayer de reprendre un peu de contrôle,
00:28:00d'essayer de se montrer justement plus fort,
00:28:03plutôt commandant en chef.
00:28:05Au cours des derniers jours,
00:28:06c'était sur la question du Mexique,
00:28:08de fermer la frontière américaine.
00:28:11Il a parlé de ça.
00:28:12Ensuite, bon, oui, ce qu'on voit aujourd'hui
00:28:15avec les commémorations du débarquement,
00:28:17quand il a dit qu'on va poursuivre,
00:28:19non, pas question, en fait, de laisser passer la Russie.
00:28:22Le tournoi de Paldo à l'Ukraine.
00:28:24Oui, donc, et ensuite,
00:28:25la proposition de cesser le feu pour Gaza.
00:28:27Donc on voit qu'il y a une tentative
00:28:29et il veut communiquer avec les électeurs américains
00:28:31en vue des présidentielles.
00:28:32Donc ce type d'événement, vous avez raison,
00:28:34malheureusement, on devrait être vraiment
00:28:36dans cette mémoire de ce qui s'est passé.
00:28:38Mais il y a aussi un mélange d'éléments.
00:28:40Il y a une déclaration importante qui a été faite ce matin
00:28:42qui est un petit peu passée inaperçue aussi,
00:28:43c'est celle de Gabriel Attal.
00:28:44Le temps repasse, la tension grandit, bien sûr.
00:28:46On l'a tous compris entre l'Occident et la Russie.
00:28:48Hier, on a appris, on en a beaucoup parlé sur cette antenne,
00:28:50l'arrestation de ce Russo-Ukrainien
00:28:52qui préparait des explosifs,
00:28:54soupçonné de préparer le sabotage
00:28:56de matériel militaire à destination de l'Ukraine.
00:28:58Pour Gabriel Attal,
00:29:00c'est notre nouvelle guerre mondiale.
00:29:02Écoutez-le.
00:29:03On a vu ses mains rouges sur le mémorial de la Shoah.
00:29:06On a vu ses étoiles de David taguées sur des murs.
00:29:09On a vu encore récemment les cercueils,
00:29:11les faux cercueils qui ont été déposés sous la tour Eiffel.
00:29:13Je le dis, ces ingérences, ça peut être notre nouvelle guerre mondiale.
00:29:16Parce qu'en plus, ce sont des manipulations
00:29:19qui viennent de l'extérieur mais qui cherchent à nous diviser.
00:29:21Ces ingérences, c'est un poison.
00:29:23C'est un poison qui cherche à manipuler l'opinion publique,
00:29:25qui cherche à nous diviser,
00:29:26qui cherche à atteindre à notre sécurité
00:29:28avec une nouvelle forme, une forme hybride.
00:29:30Il faut évidemment se battre pour les éviter.
00:29:32C'est un petit peu léger, disait Pierre Lelouch,
00:29:34sans trahir l'ancien ministre sur ce plateau.
00:29:37Comparaison n'est pas raison.
00:29:38Johan, c'est vrai qu'un jour comme aujourd'hui,
00:29:40utiliser le terme de guerre mondiale
00:29:42semble un petit peu galvaudé.
00:29:44Quand on est Premier ministre ennuyeux.
00:29:45Quand on est Premier ministre de la France, qui plus est.
00:29:47Non, mais naturellement, c'est une parole
00:29:49qui est à la fois maladroite et malheureuse.
00:29:51Il est évident que ce que nous connaissons
00:29:53avec la Russie n'est pas aujourd'hui.
00:29:55Pour la France, notre nouvelle guerre mondiale,
00:29:57à l'évidence, même si la Russie est une menace
00:29:59pour notre pays et est une menace pour l'Europe,
00:30:01mais ça, on le sait depuis bien avant
00:30:03la guerre en Ukraine,
00:30:05que la Russie est un pays qui est un pays ennemi,
00:30:07qui en tout cas nous veut du mal depuis bien longtemps.
00:30:11Et ils l'ont prouvé en Afrique depuis, non pas des mois,
00:30:13mais depuis des années, et pas seulement en Afrique.
00:30:15Mais j'entends dire quand même beaucoup aussi
00:30:17que le Président de la République
00:30:19grammatise beaucoup volontairement la situation.
00:30:21Mais on ne peut quand même pas nier...
00:30:23À trois jours d'un scrutin,
00:30:25où il met l'Europe au centre du jeu, évidemment.
00:30:27Non, mais il en parle depuis longtemps.
00:30:29Mais on ne peut quand même pas nier que la France
00:30:31et le monde en règle générale sont quand même
00:30:33confrontés aujourd'hui à des périls
00:30:35comme ils ne l'ont pas été depuis,
00:30:37précisément des décennies, si ce n'est depuis
00:30:39la guerre mondiale, en réalité.
00:30:41Prenez la France. L'un des gros périls pour la France,
00:30:43c'est l'islamisme. D'ailleurs,
00:30:45Gabriel Attal, me semble-t-il,
00:30:47y a fait un peu allusion dans le discours
00:30:49qu'il a prononcé dans Le Monde.
00:30:51Les points
00:30:53d'échauffement
00:30:55sont quand même très nombreux.
00:30:57Vous avez l'Iran
00:30:59qui reprend aujourd'hui une très grande menace.
00:31:01La Russie avec ce qui se passe en Ukraine.
00:31:03La Chine avec Taïwan.
00:31:05Vous avez la Corée du Nord qui se fait de plus en plus menaçante.
00:31:07On voit bien quand même qu'aujourd'hui
00:31:09le monde est très, comment dirais-je...
00:31:11Instable.
00:31:13Très instable et de plus en plus dangereux.
00:31:15Emmanuel Macron sur la menace russe.
00:31:17Je me permets de vous interrompre. Depuis les premiers jours,
00:31:19les Russes menacent. Nous ne sommes pas
00:31:21en faute. Il faut prendre cela comme des menaces
00:31:23et un signe de fébrilité de la Russie.
00:31:25Nous sommes organisés et préparés
00:31:27pour faire face à tous les risques. Nous sommes
00:31:29prêts à marteler Emmanuel Macron.
00:31:31Un commentaire, Caroline. C'est vrai que cette affaire
00:31:33hier nous a tous surpris.
00:31:35Il faut la prendre
00:31:37très au sérieux.
00:31:39Et ces menaces autour des instructeurs français.
00:31:41Il y a un climat de tensions et de menaces
00:31:43très anxiogènes.
00:31:45Dernier mot avant le rappel de l'actu.
00:31:47J'ai évidemment beaucoup de mal aussi
00:31:49avec le mélange des genres. Mais on en reparlera tout à l'heure
00:31:51par rapport au manque
00:31:53de représentativité de la Russie.
00:31:55Sans parler de M. Poutine à proprement parler.
00:31:57Mais on aurait pu faire venir des vétérans
00:31:59quand même. Même si je me doute qu'ils auraient refusé
00:32:01vu leur patriotisme et leur chauvinisme
00:32:03vis-à-vis de la Russie
00:32:05et de leur président. Malgré tout, à quoi sert
00:32:07cette surenchère à part nous faire un peu plus peur ?
00:32:09Quand on est conscient
00:32:11de la situation actuelle, on se doute
00:32:13que la Russie, avec M. Poutine
00:32:15à sa tête, est une énorme
00:32:17menace pour nous. Mais je ne comprends
00:32:19pas qu'on ait toujours des propos de va-t'en-guerre.
00:32:21D'ailleurs, je vous rejoins pour la plupart
00:32:23d'entre vous sur ce plateau. C'est que j'ai trouvé
00:32:25que M. Macron, lors de son discours,
00:32:27était beaucoup plus apaisé,
00:32:29beaucoup plus modéré que les fois précédentes.
00:32:31Et grand bien nous fasse.
00:32:33Ça ne sert à rien d'intimider pour intimider.
00:32:35Et est-ce que, de toute manière,
00:32:37ça sert à quelque chose, vu
00:32:39M. Poutine et son
00:32:41état d'esprit ? Je ne suis pas vraiment sûre
00:32:43à part l'exciter, l'exalter un peu plus.
00:32:45Il est un peu plus de 23h.
00:32:4723h01 précisément. Maureen Vidal pour le rappel
00:32:49de l'Essentiel en une minute et on se retrouve.
00:32:51Bonsoir Maureen.
00:32:57Bonsoir Julien, bonsoir à tous.
00:32:59Au nom de l'actualité, interviewé
00:33:01au voteur de TF1 et France 2,
00:33:03Emmanuel Macron est revenu sur la situation
00:33:05en Ukraine et au Proche-Orient.
00:33:07Il a annoncé la cession d'avions Mirage
00:33:09et la formation et l'équipement de 4 500
00:33:11soldats ukrainiens. Pour le chef
00:33:13de l'État, le moment n'est pas encore
00:33:15aux négociations de paix entre Moscou
00:33:17et Kiev. Une fillette de 10 ans
00:33:19en état de mort cérébrale après
00:33:21le terrible accident de la route hier
00:33:23à La Rochelle impliquant une octogénaire.
00:33:25La petite fille a été percutée frontalement
00:33:27dans sa voiture alors qu'elle était à vélo
00:33:29avec plusieurs autres enfants. En tout,
00:33:31sept blessés dont deux graves.
00:33:33La conductrice de 83 ans a été
00:33:35internée en psychiatrie.
00:33:37Enfin, la fusée Starship de SpaceX,
00:33:39la plus puissante du monde,
00:33:41a réussi à amérir. Aujourd'hui était
00:33:43le quatrième vol d'essai de la fusée.
00:33:45Un retour dans l'atmosphère terrestre
00:33:47une heure après son décollage. Un programme
00:33:49crucial pour la NASA qui souhaite utiliser
00:33:51une version de ce vaisseau comme
00:33:53Alunisseur en 2026.
00:33:55Vous avez fait réagir Pierre Lelouch,
00:33:57chère Maureen, avec cette fusée SpaceX. Vous avez dit
00:33:59quelle tannée on prend ? Pourquoi ?
00:34:01Parce que là on va faire décoller Ariane 6.
00:34:03Mais lui il est dans la réutilisable.
00:34:05Et la très grosse
00:34:07réutilisable. Ça a fonctionné
00:34:09le vol ? Là il a fonctionné.
00:34:11J'espère qu'Ariane va fonctionner. C'était la nouvelle fusée
00:34:13Ariane. Je suis à fond derrière mais quel retard
00:34:15on a pris. En Europe on a décidé
00:34:17que les fusées réutilisables c'était pas
00:34:19une bonne idée. C'est marrant, il y a beaucoup de sujets sur lesquels on a pris du retard
00:34:21quand on y pense
00:34:23Pierre Lelouch. Il s'énerve vraiment.
00:34:25On parlait hier soir au tout autre sujet
00:34:27donc à un peu plus de 23h.
00:34:29Merci de nous rejoindre en direct sur CNews si vous venez
00:34:31de vous brancher sur Soir Info. On parlait hier soir
00:34:33de la tête de l'ISPS, Place Publique, Raphaël Glucksmann
00:34:35qui a dénoncé sur ses réseaux sociaux
00:34:37la haine antisémite dont il fait l'objet après
00:34:39la découverte. Et vous allez la voir si vous n'étiez pas
00:34:41avec nous de ces affiches de campagne taguées avec
00:34:43des croix gammées notamment dans plusieurs villes
00:34:45à Angers, Nantes, Marseille, Carpentras
00:34:47Saint-Grégoire en
00:34:49Île-et-Vilaine. On rappelle le tweet
00:34:51de Manon Aubry qui avait fait bondir notamment
00:34:53Yohann Huysaï sur ce plateau hier.
00:34:55Puisque dans la foulée, la tête de liste
00:34:57LFI avait trouvé judicieux de dénoncer
00:34:59l'antisémitisme d'extrême droite.
00:35:01Diversion diront certains
00:35:03à l'heure où LFI est
00:35:05accusée de toute part de faire monter
00:35:07la haine en France. A bas l'antisémisme,
00:35:09à bas le racisme, à bas l'extrême droite.
00:35:11A-t-elle abondé hier ?
00:35:13Sauf que ce sondage, très sérieux
00:35:15une enquête de l'IFOP
00:35:17vous découvrez avec nous.
00:35:1992% des Français
00:35:21de confession juive,
00:35:2392% des Français de confession juive
00:35:25pour la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon
00:35:27fait monter l'antisémitisme.
00:35:29Yohann, c'est un chiffre qui est extrêmement
00:35:31haut et qui met en effet
00:35:33d'une certaine façon l'extrême gauche face à sa responsabilité.
00:35:35Oui, je parlais de points d'achoppement
00:35:37tout à l'heure dans le monde.
00:35:39Ça concerne aussi la France
00:35:41et notamment en raison des positions
00:35:43et de l'instrumentalisation
00:35:45que fait la France insoumise de ce conflit
00:35:47qui est en train de diviser
00:35:49profondément le pays.
00:35:51La France insoumise a une responsabilité
00:35:53directe, directe
00:35:55dans ce qui se passe en ce moment,
00:35:57dans le calvaire que subissent nos compatriotes
00:35:59de confession juive depuis
00:36:01le 7 octobre et
00:36:03Manon Aubry, naturellement, qui
00:36:05estime que l'antisémitisme
00:36:07d'extrême droite serait le plus grand péril
00:36:09pour notre pays.
00:36:11Évidemment, tout cela serait comique
00:36:13si la situation n'était pas aussi dramatique.
00:36:15Il est évident qu'aujourd'hui,
00:36:17l'antisémitisme, il est bien d'extrême gauche.
00:36:19Il est évident que
00:36:21Manon Aubry, on pourrait la croire
00:36:23sincère. On pourrait se dire, écoutez,
00:36:25après tout, Manon Aubry, c'est vrai qu'elle n'a pas
00:36:27fait de déclaration.
00:36:29Je me permets d'ajouter que l'antisémitisme d'extrême droite existe toujours
00:36:31dans ce pays et qu'il est, a priori,
00:36:33en ce moment, résiduel par rapport à celui qui vient...
00:36:35Il est tout à fait résiduel.
00:36:37On pourrait se dire que Manon Aubry,
00:36:39comment dirais-je,
00:36:41elle est sincère.
00:36:43Elle n'a pas tenu, elle, de propos
00:36:45qui puissent prêter à confusion.
00:36:47Elle surnage un petit peu dans le groupe.
00:36:49Mais, pardonnez-moi, elle a quand même sur sa liste
00:36:51des personnes qui ont été placées là
00:36:53pour attirer le vote antisémite.
00:36:55Quand elle a entendu les propos
00:36:57absolument scandaleux de Mme Obono,
00:36:59de M. Delogu, de Mme Keke,
00:37:01de M. Mélenchon, elle n'a pas
00:37:03quitté le parti. Elle n'a pas dit, je renonce à être
00:37:05tête de liste. Donc, quand vous ne dites rien,
00:37:07c'est que vous partagez les idées qui sont celles
00:37:09de votre parti. Donc, elle est complice
00:37:11de tout cela. Donc, Manon Aubry, pardonnez-moi
00:37:13de vous le dire, elle a une responsabilité directe également
00:37:15dans ce qui se passe dans le pays en ce moment.
00:37:17Alexandre Devecchio,
00:37:19Jean-Luc Mélenchon a déclaré il y a quelques jours,
00:37:21et là encore, on en a beaucoup parlé ici, que l'antisémitisme,
00:37:23et je le cite, contrairement à ce que
00:37:25dit la propagande de l'officialité,
00:37:27restait résiduel en France.
00:37:29Raphaël Glucksmann, qui a subi ses attaques
00:37:31sur ses affiches, a répondu
00:37:33aujourd'hui. Il n'y a rien
00:37:35de résiduel là-dedans, a-t-il dit
00:37:37à nos confrères de RTL. Il a qualifié
00:37:39les propos de Jean-Luc Mélenchon
00:37:41d'absolument scandaleux. Un commentaire là-dessus ?
00:37:43L'antisémitisme
00:37:45était sans doute
00:37:47résiduel il y a
00:37:49encore une vingtaine
00:37:51d'années. En réalité,
00:37:53il est de retour, mais sous une
00:37:55forme tout à fait différente.
00:37:57Ça a été dit par Johann Husserl. Il vous surprend ce chiffre ?
00:37:5992% des Juifs
00:38:01de France ? Le vieil antisémitisme
00:38:03d'Extrême-Droite
00:38:05a quasiment
00:38:07disparu. Il renaît
00:38:09cet antisémitisme via
00:38:11l'islamisme, en réalité,
00:38:13le communautarisme de certains quartiers.
00:38:15On l'a vu avec Mohamed Merah,
00:38:17même avant, avec l'affaire
00:38:19Alimi, la première affaire
00:38:21Alimi. C'est un
00:38:23antisémitisme qui tue. En plus, ce n'est pas simplement
00:38:25un antisémitisme verbal, même si celui-ci
00:38:27est contenable.
00:38:29Si on veut le combattre, il faut commencer par le nommer.
00:38:31C'est un antisémitisme
00:38:33arabo-musulman.
00:38:35Il est alimenté
00:38:37par l'extrême-gauche,
00:38:39soit par volonté
00:38:41électoraliste de séduire
00:38:43un certain public, soit même
00:38:45par idéologie, parce que
00:38:47Israël est assimilé
00:38:49à l'Occident, les Juifs sont assimilés
00:38:51aux capitalistes, et c'est donc l'ennemi
00:38:53à abattre.
00:38:55Je le nomme, et je crois que Raphaël Gluckspan
00:38:57a raison de dire qu'il n'est pas du tout
00:38:59résiduel, mais ce serait bien qu'il le nomme aussi
00:39:01avec honnêteté. Dans son intervention
00:39:03dans les 20 heures tout à l'heure, Emmanuel Macron
00:39:05a été interrogé également sur
00:39:07l'antisémitisme dans le pays, et
00:39:09à quel point il touche également
00:39:11nos jeunes. Écoutez-le.
00:39:13Moi, quand je vois la jeunesse
00:39:15qui est touchée par Gaza,
00:39:17je la comprends.
00:39:19Mais quand être touchée par Gaza,
00:39:21ou manifestée pour la paix,
00:39:23se retourne en devenant la justification
00:39:25d'actes antisémites, d'empêcher tel ou tel
00:39:27étudiant, parce qu'il est juif ou parce qu'elle est juive,
00:39:29de rentrer dans une université,
00:39:31d'endommager, d'être violent,
00:39:33être irrespectueux à l'égard des institutions
00:39:35de dialogue, ça n'est plus la même chose.
00:39:37Donc oui, en quelque sorte,
00:39:39à la passion du débat politique,
00:39:41oui à l'émotion, parce que nous le vivons
00:39:43parfois dans nos chaires, mais ça doit se faire
00:39:45dans un cadre respectueux.
00:39:47On ne l'a pas entendu dans cet extrait, mais juste avant
00:39:49qu'il tienne ses propos, il a évoqué
00:39:51le président de la République, un antisémitisme
00:39:53exponentiel ces derniers temps,
00:39:55et inexplicable. Il a utilisé ce mot,
00:39:57inexplicable, ce qui a fait réagir.
00:39:59Je voudrais que vous entendiez, vous lisiez un peu,
00:40:01le tweet d'Eric Zemmour, à propos de ce mot
00:40:03inexplicable qu'il a utilisé. Emmanuel Macron
00:40:05ce soir dit donc que les actes antisémites ont augmenté
00:40:07de manière explicable. Pourtant, le peuple
00:40:09sait parfaitement d'où vient cet antisémitisme,
00:40:11mais jamais Macron n'osera prononcer
00:40:13le nom du problème. L'islamisation
00:40:15de notre pays, les attaques au couteau, vaut
00:40:17donc continuer.
00:40:19C'est un tweet, évidemment...
00:40:21Je vais revenir sur ce qu'a dit...
00:40:23Assez fort. Ça, vous ne voulez pas le commenter ?
00:40:25Si, si, j'y viens. Mais ce qu'a dit
00:40:27Alexandre tout à l'heure est vraiment bien vu
00:40:29au sens où nous vivons la
00:40:31conjonction de deux traditions.
00:40:33Il y en a une qui est de la gauche, parce que beaucoup de gens
00:40:35n'imaginent que l'antisémitisme c'est une affaire
00:40:37de la droite ou de l'extrême droite. Mais
00:40:39historiquement, au début du siècle
00:40:41dernier, la gauche était antisémite
00:40:43au nom de la lutte contre le capitalisme.
00:40:45Le juif c'était Rothschild,
00:40:47c'était les banquiers. Donc
00:40:49il y a toute une tradition antisémite
00:40:51très dure à gauche.
00:40:53Elle a fait la jonction avec un nouvel
00:40:55antisémitisme depuis la création
00:40:57de l'Etat d'Israël en 1947.
00:40:59Vous avez vu monter un antisémitisme
00:41:01islamique
00:41:03avec l'expulsion de tous les juifs
00:41:05du monde arabe. Il y a quand même eu un million
00:41:07de juifs qui vivaient dans le monde arabe,
00:41:09en Irak, au Maghreb, en Syrie
00:41:11et ailleurs. Tout le monde a été jeté
00:41:13de façon extrêmement violente, avec
00:41:15des pogroms au milieu de tout ça.
00:41:17Et donc aujourd'hui, on voit couvergé en France
00:41:19en raison d'une très
00:41:21forte minorité musulmane dont tu n'as pas
00:41:23parlé tout à l'heure. Il a donné le chiffre
00:41:25du nombre de juifs en France, mais pas le nombre
00:41:27qui est dix fois supérieur au moins
00:41:29des musulmans en France. C'est-à-dire au moins
00:41:316 millions de musulmans en France. Donc le résultat,
00:41:33c'est que vous avez cette convergence entre la
00:41:35gauche dure qui ressort
00:41:37l'antisémitisme anticapitaliste
00:41:39et l'islamisme
00:41:41musulman, le tout convergent
00:41:43dans une vision anticoloniale
00:41:45où l'Etat d'Israël
00:41:47est par définition
00:41:49coupable, parce qu'il est juif.
00:41:51C'est très intéressant
00:41:53parce que du temps des fachos
00:41:55ou de l'antisémitisme de droite,
00:41:57on disait que les juifs, c'est une race inférieure.
00:41:59Aujourd'hui, non. C'est une race supérieure.
00:42:01Pour les anticolonialistes,
00:42:03c'est le surhomme
00:42:05blanc. C'est le diable.
00:42:07Donc c'est l'Etat lui-même qu'il faut
00:42:09détruire. C'est la nazification des juifs.
00:42:11Et ce qui m'a profondément choqué, je vais vous dire,
00:42:13dans l'interview de Macron
00:42:15tout à l'heure, c'est qu'il a
00:42:17ouvertement fait campagne contre Marine Le Pen
00:42:19pendant dix minutes,
00:42:21allons-y, tous les compteurs étaient ouverts.
00:42:23Il n'a pas cité une seule fois
00:42:25l'extrême-gauche.
00:42:27Une seule fois l'extrême-gauche, y compris
00:42:29lorsqu'on a parlé de l'antisémitisme, alors que
00:42:31c'est l'un des moteurs fondamentaux
00:42:33de l'explosion de l'antisémitisme.
00:42:35Et il n'a pas évoqué l'extrême-gauche.
00:42:37Il l'a évoqué très rapidement. Il a fait allusion
00:42:39à la France insoumise.
00:42:41Il ne l'a pas mentionné.
00:42:43Je n'ai pas entendu le mot.
00:42:45Et sur les mots d'Éric Zemmour
00:42:47qui note donc
00:42:49cet adjectif inexplicable
00:42:51montée de l'antisémitisme de la part
00:42:53du président de la République.
00:42:55Sur ce sujet, je suis d'accord avec Eric Zemmour.
00:42:57S'il a raison, il a raison. Je ne vais pas dire qu'il pleut s'il fait beau.
00:42:59Écoutez, ce chiffre de 92%,
00:43:01peut étonner certaines
00:43:03personnes, mais certainement pas les Français juifs.
00:43:05Et quand vous prenez aussi
00:43:07les chiffres de l'ALIA,
00:43:09c'est-à-dire du départ
00:43:11de la France pour Israël,
00:43:13une fois que la situation sera apaisée,
00:43:15les chiffres sont extrêmement grands.
00:43:17Rappelons que la population juive française représente
00:43:19moins d'un pour cent en France.
00:43:214 à 500 000 Juifs en France, sur 68 millions d'habitants.
00:43:23Exactement. Les Français juifs
00:43:25et les Juifs du monde entier ont toujours été
00:43:27des boucs-émissaires.
00:43:29Mais ce qui se passe avec
00:43:31la haine attisée de la part
00:43:33de la France insoumise depuis
00:43:35essentiellement le 7 octobre, qui a été un point d'orgue,
00:43:37est gravissime.
00:43:39C'est-à-dire que les Français juifs sont obligés
00:43:41désormais de baisser la tête,
00:43:43de se cacher, d'enlever leur mezouza,
00:43:45de ne plus porter la kippa.
00:43:47Ce n'est pas qu'ils le faisaient délibérément précédemment,
00:43:49parce qu'ils prenaient des risques,
00:43:51depuis Ilan Halimi, Sarah Halimi, Mireille Knoll,
00:43:53l'affaire Mohamed Merah. Malgré tout,
00:43:55c'est catastrophique parce que c'est en train de devenir
00:43:57une guerre de religion, à proprement parler.
00:43:59Ce sont les musulmans,
00:44:01certains musulmans, je ne l'essentialise pas,
00:44:03contre les Juifs de France.
00:44:05Et c'est gravissime qu'un parti politique
00:44:07qui se veut démocratique,
00:44:09qui se veut à la base républicain,
00:44:11de la sorte, qu'il ait une couche chevillée au corps,
00:44:13je peux l'entendre, mais qu'il ne fédère pas,
00:44:15qu'il ne rassemble pas,
00:44:17et qu'il fasse prendre des risques aussi inconsidérés
00:44:19pour une partie de la population.
00:44:21C'est catastrophique, et je ne sais pas où on va aller,
00:44:23mais en tout cas, on va droit dans le mur
00:44:25s'il continue comme ça par stratégie.
00:44:27Voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet.
00:44:29On a encore beaucoup de thèmes, je voudrais qu'on avance.
00:44:31Chacun l'a bien compris
00:44:33à l'approche des élections européennes.
00:44:35Scrutin dimanche, édition spéciale,
00:44:37évidemment, sur notre antenne tout au long de la soirée.
00:44:39La question des enjeux prioritaires
00:44:41des Français se pose.
00:44:43Parmi elles, l'immigration se place en deuxième position,
00:44:45ne cesse de susciter un intérêt croissant.
00:44:47C'est ce que relève notre sondage CSA C News
00:44:49pour C News, pardon,
00:44:51Europe 1 et le JDD.
00:44:53Les explications de Maxime Legay avec Aminat Adem.
00:44:55L'immigration
00:44:57est bel et bien une des préoccupations majeures
00:44:59des Français.
00:45:01Interrogés sur les enjeux prioritaires
00:45:03de ces élections européennes,
00:45:05les Français classent la question migratoire
00:45:07avec 36%,
00:45:09juste derrière le pouvoir d'achat à 39%.
00:45:11Le thème de l'immigration
00:45:13suscite un vif intérêt,
00:45:15avec un bond de 7 points par rapport au mois d'avril.
00:45:17Pour les séistes de Driss Ghali,
00:45:19c'est la réalité du quotidien
00:45:21qui entraîne une inquiétude grandissante
00:45:23des citoyens.
00:45:25Les gens voient bien que la situation n'arrête pas de se dégrader,
00:45:27les faits divers sont de plus en plus nombreux.
00:45:29Même si les grands médias, entre guillemets les cachent,
00:45:31les faits divers ont quand même lieu,
00:45:33il y a eu encore une attaque dans l'Isère
00:45:35qui aurait pu être un deuxième crépaule.
00:45:37Il y a peut-être un effet J.O.
00:45:39Les gens voient bien qu'on est en train
00:45:41de faire un déploiement,
00:45:43on prépare un déploiement digne
00:45:45d'un film d'action américain
00:45:47pour sécuriser les J.O.
00:45:49Alors qu'au fond,
00:45:51c'est le problème, ce sont les délinquants étrangers,
00:45:53les mineurs étrangers.
00:45:55L'insécurité est également considérée
00:45:57comme le quatrième sujet le plus important
00:45:59par les Français,
00:46:01juste après celui de l'environnement.
00:46:03Alexandre, assez peu de surprises,
00:46:05c'est plutôt une confirmation.
00:46:07Oui et puis ça pourrait être encore plus large
00:46:09parce qu'en réalité,
00:46:11si on prend chacun des items,
00:46:13beaucoup d'items,
00:46:15on peut faire le lien avec l'immigration,
00:46:17on va commencer par l'insécurité.
00:46:19Les immigrés sont surreprésentés
00:46:21dans les cas de violence
00:46:23en France.
00:46:25C'est marrant parce que sur ces sujets aussi importants,
00:46:27les politiques se déchirent en permanence
00:46:29mais les Français sont cohérents.
00:46:31L'immigration revient toujours.
00:46:33C'est aussi un sujet lié en partie à l'immigration
00:46:35puisqu'hélas beaucoup avaient
00:46:37la nationalité française ou étaient
00:46:39sur le territoire français
00:46:41depuis longtemps avant de passer à l'acte.
00:46:43Donc en réalité, je pense que ça embrasse
00:46:45encore plus large
00:46:47que le sondage.
00:46:49Donc oui, en réalité, il y a un grand consensus
00:46:51je pense de la société française
00:46:53pour dire qu'il faut arrêter
00:46:55avec une immigration massive
00:46:57et pas maîtriser,
00:46:59parce que les gens sont racistes
00:47:01mais parce que les conséquences...
00:47:03Les Français ne sont pas anti-immigrés,
00:47:05ils veulent juste savoir où nous allons,
00:47:07ce qu'ils nous pouvaient nous montrer faire
00:47:09avec ceux qui n'ont pas leurs conséquences.
00:47:11Effectivement, ils ne sont pas anti-immigrés.
00:47:13D'ailleurs, ils n'en veulent pas aux individus individuellement
00:47:15mais ils observent les conséquences collatérales
00:47:17d'une immigration non maîtrisée
00:47:19et donc ils font le lien entre les deux.
00:47:21Donc il y a un très grand consensus.
00:47:23Ce qui est absurde, c'est qu'il n'y a pas ce consensus
00:47:25dans les partis politiques.
00:47:27Je ne parle pas sérieusement de ce sujet.
00:47:29Je pense que le Bloc Central
00:47:31ne sera pas là longtemps.
00:47:33On est dans cette question autour de l'Europe
00:47:35et est-ce que l'Europe veut maîtriser l'immigration ?
00:47:37Ils font le lien avec l'Europe
00:47:39puisque l'Europe aurait pu être une protection.
00:47:41Est-ce que l'Europe n'est pas en train de faire semblant
00:47:43de vouloir gérer l'ingérable ?
00:47:45Alors Pierre et Amaury ensuite.
00:47:47Pierre, Amaury, Johan...
00:47:49Il y a 12 ans de ça, j'avais bloqué
00:47:51comme ministre des Affaires Européennes
00:47:53l'entrée de la Bulgarie et de la Roumanie
00:47:55dans Schengen. Pourquoi ? Parce que ces deux pays
00:47:57sont parfaitement corrompus.
00:47:59Si vous laissez rentrer Schengen
00:48:01dans Schengen, la Roumanie et la Bulgarie,
00:48:03vous allez voir les voies
00:48:05d'entrer dans ces pays en Europe.
00:48:07Donc c'est une folie.
00:48:09Deuxièmement, le pacte asile-immigration
00:48:11qui a été adopté il y a un mois et demi
00:48:13après huit années de négociations
00:48:15consiste en quoi ?
00:48:17A échanger un peu mieux les données entre les pays,
00:48:19fort heureusement.
00:48:21A renforcer un tout petit peu Frontex
00:48:23et à obliger les Etats
00:48:25à se répartir
00:48:27les gens qui vont continuer
00:48:29à rentrer. En France, l'année
00:48:31dernière, je vous donne les chiffres officiels.
00:48:33353 000
00:48:35premiers séjours, visas de premiers
00:48:37séjours ont été accordés en France l'an dernier.
00:48:39Auxquels s'ajoutent
00:48:41150 000 demandeurs d'asile ?
00:48:43Auxquels s'ajoutent
00:48:45au moins demi-million de clandestins
00:48:47déjà en France, selon les
00:48:49estimations du gouvernement ?
00:48:51On est en train de faire rentrer 500 000 personnes
00:48:53par an en France, sans avoir
00:48:55les moyens de les accueillir, sans avoir
00:48:57les moyens de les loger, et je compte
00:48:59même pas les mineurs non accompagnés qui sont
00:49:01à l'origine d'énormément de problèmes
00:49:03pour les départements, parce qu'il faut les loger,
00:49:05les éduquer, les soigner, etc.
00:49:07Donc on est dans une situation qui n'est pas gérée.
00:49:09Et ce que dit, encore une fois, Alexandre, est tout à fait exact.
00:49:11Et vous-même, d'ailleurs.
00:49:13Les Français ne sont pas racistes, ils ne sont pas
00:49:15anti-immigrés, ils sont anti-conséquents
00:49:17de cette chose qui n'est pas du tout
00:49:19contenue, et qui l'est encore moins en Europe.
00:49:21Mais le problème, c'est que si vous évoquez la question, vous êtes un horrible
00:49:23méchant d'extrême-droite.
00:49:25Et c'est ça le sujet aussi
00:49:27dans ce pays. Ce que je comprends pas, Julien,
00:49:29alors je suis jeune, j'ai une trentaine d'années,
00:49:31mais j'ai l'impression que c'est quand même un vieux sujet,
00:49:33ça fait depuis les années soixante...
00:49:35Soixante-dix.
00:49:37Voilà, ça revient très régulièrement,
00:49:39le RPR en parlait déjà.
00:49:41Chaque année, on dit qu'il y a trop d'entrées.
00:49:43Les Français, effectivement, dans leur majorité,
00:49:45mais même les immigrés eux-mêmes, trouvent qu'il y a trop d'immigrés.
00:49:47Donc il y a un consensus énorme là-dessus.
00:49:49Et pourtant, c'est un sujet
00:49:51qu'on redécouvre en permanence,
00:49:53et qu'on ne règle pas,
00:49:55et qui paraît impossible
00:49:57à régler avec des solutions raisonnables.
00:49:59Il y a un gros fossé dans nos démocraties entre ce que les gens
00:50:01attendent, en effet, et ce que l'État fait,
00:50:03ou prend en compte.
00:50:05Et c'est pas surprenant.
00:50:07On fait semblant.
00:50:09On fait semblant.
00:50:11Johan ?
00:50:13Oui, c'est vrai qu'il y a un gros décalage entre la volonté du peuple
00:50:15et les politiques qui sont mises en place
00:50:17par nos gouvernants, de tout temps.
00:50:19Mais ce décalage est encore plus grand avec Emmanuel Macron,
00:50:21parce qu'il n'y a jamais eu autant d'immigration
00:50:23depuis 2017, alors même que tous les sondages
00:50:25montrent que les Français veulent
00:50:27moins d'immigration. Mais quand je dis les Français,
00:50:29c'est une très large majorité
00:50:31de Français.
00:50:33Donc je crois d'abord que la droite a été,
00:50:35comment dirais-je, trop impressionnée
00:50:37par cette gauche bien-pensante pendant de très nombreuses années,
00:50:39a refusé d'agir
00:50:41de peur d'être taxée.
00:50:43Pour évoquer d'autres sujets comme ça.
00:50:45D'extrémistes, de fascistes, de racistes.
00:50:47Elle s'est laissée impressionner et elle n'a pas
00:50:49mis en œuvre la politique pour laquelle
00:50:51elle a pourtant été en partie élue.
00:50:53C'est le cas de Nicolas Sarkozy.
00:50:55Vous avez vu ce qu'a dit Olaf Scholz aujourd'hui ?
00:50:57Non, dites-moi.
00:50:59Olaf Scholz qui a mis un pavé dans la mare
00:51:01en décidant, il s'est dit, favorable
00:51:03à l'expulsion d'auteurs de crimes,
00:51:05même s'ils viennent de Syrie
00:51:07ou d'Afghanistan, six jours après
00:51:09une attaque au couteau, on le sait,
00:51:11dans le pays.
00:51:13Allez-y, on va attendre Olaf Scholz.
00:51:15Excusez-moi, mais c'est du bon sens.
00:51:17On accueille chez nous des gens qui viennent
00:51:19de pays en guerre.
00:51:21En pratique, ce n'est pas possible, vous n'avez pas
00:51:23les relations populaires.
00:51:25On accueille chez nous des personnes
00:51:27qui viennent de pays en guerre,
00:51:29on leur sauve la peau.
00:51:31Et ceux qui, en contrepartie,
00:51:33commettent des crimes ou des délits,
00:51:35naturellement, on n'a pas vocation
00:51:37à les garder sur le territoire français.
00:51:39Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
00:51:41C'est simplement du bon sens, en réalité.
00:51:43Oui, mais vous ne pouvez pas les renvoyer.
00:51:45On ne peut pas.
00:51:47Carima prendra la parole,
00:51:49également, ensuite.
00:51:51L'intérêt de la sécurité
00:51:53de l'Allemagne pèse plus lourd que l'intérêt
00:51:55de la protection de l'auteur de l'infraction.
00:51:57Le ministère fédéral de l'Intérieur travaille
00:51:59à rendre possible l'expulsion de criminels
00:52:01et de personnes dangereuses vers l'Afghanistan.
00:52:03Le ministère fédéral est déjà en train
00:52:05de discuter de la mise en oeuvre pratique
00:52:07des pays voisins de l'Afghanistan.
00:52:11Nous ne tolérons plus que les actes
00:52:13terroristes soient glorifiés et célébrés.
00:52:15C'est un coup porté aux victimes,
00:52:17à leurs proches et à notre ordre
00:52:19démocratique fondamental.
00:52:21Déclaration importante.
00:52:23Il y a un vrai tabou qui tombe
00:52:25avec la déclaration du chancelier.
00:52:27Les Français seraient bien inspirés de l'imité.
00:52:29Carima et Pierre, pour conclure.
00:52:31Personnellement, je pense que le fameux
00:52:33tabou de nommer les choses, il est déjà tombé.
00:52:35Aujourd'hui en France, on ne voit pas
00:52:37des ressortissants afghans,
00:52:39quand même ils ont commis un crime.
00:52:41Non, mais c'est-à-dire que
00:52:43nommer il y a quelques années,
00:52:45tout de suite vous étiez taxé
00:52:47d'extrême-droite, de fasciste,
00:52:49d'intolérant, de xénophobe, de raciste.
00:52:51Aujourd'hui, le problème,
00:52:53c'est qu'on fait le constat,
00:52:55mais le tabou, c'est dans l'application,
00:52:57c'est dans les mesures.
00:52:59D'essayer vraiment de trouver
00:53:01des véritables mesures.
00:53:03Quand on parle d'expulsion
00:53:05de personnes même qui sont
00:53:07multirécidivistes, qui sont condamnées,
00:53:09on n'y arrive même pas à ce stade précis.
00:53:11Donc c'est quand même assez grave.
00:53:13Et je trouve quand même
00:53:15que c'est assez particulier,
00:53:17ce fameux Occident
00:53:19qu'on critique énormément,
00:53:21qu'on accape de tous les mots,
00:53:23ça reste encore aujourd'hui le refuge.
00:53:25C'est ici que les gens veulent venir,
00:53:27malgré tous les défauts de l'Occident, n'est-ce pas?
00:53:29Donc je pense qu'effectivement,
00:53:31il ne faut pas s'étonner,
00:53:33quand on regarde pour les élections européennes
00:53:35dans les différents pays,
00:53:37la volonté des peuples,
00:53:39des citoyens, ce qu'ils veulent,
00:53:41entre ce décalage,
00:53:43mais ensuite, on parle de crise démocratique,
00:53:45est-ce qu'on respecte aujourd'hui la voix des peuples?
00:53:47C'est une autre question.
00:53:49La réponse est dans la question.
00:53:51Juste sur cette volonté d'Olaf Scholz,
00:53:53j'ai noté que ça se heurterait quand même
00:53:55à pas mal d'obstacles.
00:53:57C'est un peu des déclarations dans le vent
00:53:59de la politique avec Damas, ne reconnaît pas le gouvernement
00:54:01des talibans qui a pris le pouvoir par la force,
00:54:03évidemment, en 2021.
00:54:05C'est bien de le dire,
00:54:07mais est-ce qu'il peut le faire?
00:54:09L'Afghanistan nous envoie des hommes
00:54:11et pas les pauvres femmes qui sont
00:54:13dans les coffres des voitures
00:54:15dans leurs burqas.
00:54:17C'est les hommes qui devraient se battre
00:54:19pour libérer leur pays, qu'on reçoit en France.
00:54:21Je voulais ajouter un mot,
00:54:23puisqu'on parlait du pacte d'asile-immigration
00:54:25de l'Europe.
00:54:27Trois jours après la signature de ce fameux pacte,
00:54:2915 pays d'Europe,
00:54:31de toute sensibilité,
00:54:33ont écrit à Madame van der Leyen
00:54:35pour lui dire que ce serait pas mal
00:54:37de prendre les illégaux
00:54:39qui sont déboutés
00:54:41du droit de rester en Europe
00:54:43et de les envoyer au Rwanda
00:54:45comme vont les Anglais.
00:54:47Les frontières sont en train de bouger,
00:54:49c'est le cas de le dire, en Europe.
00:54:51Il va falloir prendre des mesures
00:54:53un peu sérieuses, comme les Australiens ont fait.
00:54:55Il ne rentre plus personne
00:54:57en Australie.
00:54:59– La situation de l'Australie, je ne vais pas vous apprendre
00:55:01que c'est quand même un contexte géographique différent.
00:55:03– Peut-être, mais ça rentrait très fort.
00:55:05Au bout d'un moment,
00:55:07ils ont mis les gens en Papouasie-Nouvelle-Guinée,
00:55:09ils les ont bloqués là-bas,
00:55:11les gens ont cessé de venir.
00:55:13Il faut savoir que les gens qu'on voit dans les bateaux,
00:55:15ils ont tous payé entre 3500...
00:55:17C'est très intéressant, j'ai eu des conversations
00:55:19avec les gens qui font ça.
00:55:21Les tarifs sont connus à Paris.
00:55:23Si vous parlez des communautés sénégalaises
00:55:25ou autres, on va vous dire, j'ai un cousin
00:55:27qui a payé tant, les passeurs veulent tant.
00:55:29Ce qui se passe, c'est que les villages
00:55:31réunissent l'argent, donnent l'argent
00:55:33et ensuite on fait venir le reste de la famille.
00:55:35Mais il y a un moment où ça va très mal se terminer.
00:55:37– Je voudrais qu'on avance avec Amaury Bucot
00:55:39sur une affaire qui concerne d'ailleurs
00:55:41un étranger en situation irrégulière
00:55:43sur le pays
00:55:45qui a commis l'irréparable
00:55:47et c'est le moins que l'on puisse dire.
00:55:49Amaury qui est avec nous ce soir pour nous parler
00:55:51d'un procès qui s'est ouvert à la Cour d'assises de Paris
00:55:53aujourd'hui, un homme pakistanais jugé pour avoir
00:55:55agressé extrêmement
00:55:57violemment une dame
00:55:59de 90 ans chez elle dans le 13ème arrondissement.
00:56:01Ça s'est passé en juin 2021.
00:56:03Cette femme est morte de ses blessures
00:56:05le lendemain de l'agression.
00:56:07Elle a succombé.
00:56:09Est-ce que vous pouvez nous rappeler d'abord
00:56:11les terribles faits, chère Amaury ?
00:56:13– Oui, en fait, Julien, on ne sait pas trop
00:56:15ce qui s'est passé cette nuit-là
00:56:17puisque d'une part la victime
00:56:19est décédée des suites de ses blessures
00:56:21et que le principal suspect qui a été identifié
00:56:23et qui est actuellement jugé devant la Cour d'assises
00:56:25dit n'avoir aucun souvenir
00:56:27de ce qui s'est passé.
00:56:29La seule chose que l'on sait, si vous voulez,
00:56:31la seule chose concrète, c'est que la victime
00:56:33est retrouvée chez elle
00:56:35dans un état calamiteux
00:56:37le lendemain matin par l'aide ménagère
00:56:39puisque la victime est une dame qui est âgée
00:56:41de 90 ans, qui s'appelle Berthe
00:56:43qui est dans un état de vulnérabilité
00:56:45assez avancé et donc elle est retrouvée
00:56:47entièrement… – C'est une ouvrière,
00:56:49c'est quelqu'un de très modeste. – Exactement,
00:56:51elle habitait dans un HLM, sa fille
00:56:53m'a raconté, son père était d'origine haïtienne,
00:56:55etc.
00:56:57Donc Berthe, elle est retrouvée
00:56:59nue, dénudée
00:57:01avec de multiples traces
00:57:03de coups sur le corps,
00:57:05son visage est entièrement
00:57:07tuméfié, donc ce qui veut dire qu'à priori
00:57:09l'auteur s'est acharné
00:57:11sur elle et du coup je vous propose
00:57:13d'écouter le témoignage de Muriel. Le procès en fait
00:57:15s'est ouvert hier. – Muriel c'est sa fille.
00:57:17– Muriel c'est sa fille, on a pu l'interroger hier
00:57:19au tribunal à la sortie d'une audience
00:57:21donc justement c'était
00:57:23en début d'après-midi. – Il faut du courage
00:57:25bien sûr pour témoigner.
00:57:27– Je propose de l'écouter. – On écoute un premier extrait ?
00:57:29– Comment ? – On écoute un premier extrait.
00:57:31– J'attends que la justice
00:57:33le condamne un maximum
00:57:35parce que ce qu'il a fait c'est
00:57:37inimaginable.
00:57:39Tant qu'on n'a pas été touché soi-même,
00:57:41dans sa famille on ne peut pas se rendre compte.
00:57:43Il a tabassé une dame
00:57:45de 89 ans pour la voler
00:57:47je suppose. Il l'a laissée
00:57:49mais vraiment, moi je ne l'ai pas vue à l'hôpital
00:57:51mon mari m'a épargnée
00:57:53il m'a dit il ne va pas à la pitié
00:57:55il paraît qu'elle était
00:57:57jambes cassées
00:57:59le visage complètement tuméfié
00:58:01les seins tuméfiés
00:58:03il l'avait déshabillée
00:58:05je veux dire c'est que des horreurs
00:58:07on pense toujours que ça peut arriver
00:58:09à d'autres personnes mais ça arrive dans votre famille
00:58:11on a tous une mère
00:58:13une grand-mère
00:58:15c'est inimaginable ce qu'il a fait
00:58:17Alors en fait si vous voulez
00:58:19ce que me racontait Muriel
00:58:21la fille unique en plus
00:58:23de Berthe, c'est vous dire l'attachement qu'elle avait
00:58:25à sa mère qui était d'ailleurs très proche d'elle
00:58:27qui s'occupait beaucoup d'elle
00:58:29c'est qu'elle n'a même pas voulu aller voir sa mère
00:58:31à l'hôpital parce que son mari lui a dit
00:58:33qu'elle était dans un tel état
00:58:35avant même son décès, après son agression
00:58:37en lui disant mais c'est beaucoup trop choquant
00:58:39tu ne vas jamais t'en remettre
00:58:41et je vous propose d'écouter
00:58:43ce second témoignage
00:58:45où elle dit un peu ce qu'elle attend de la justice
00:58:47aujourd'hui
00:58:49J'ai qu'un seul fils
00:58:51donc je veux dire on est une famille ramassée
00:58:53là c'était la fête des mères il y a quelques jours
00:58:55je veux dire à toutes les occasions
00:58:57pour prendre maman
00:58:59au début quand elle pouvait marcher on l'a emmenée au restaurant
00:59:01on l'a emmenée en vacances
00:59:05j'ai essayé de lui rendre tout ce qu'elle m'a donné
00:59:07j'ai fait des études c'est grâce à elle
00:59:09elle s'est saignée vraiment
00:59:11comme des parents peuvent se saigner
00:59:13pour leurs enfants
00:59:15et de voir qu'un
00:59:17un mec comme ça
00:59:19tout d'un coup il vous
00:59:21il fracasse votre vie
00:59:23et vraiment
00:59:25je regrette pas de ne pas avoir vu
00:59:27le cadavre de maman
00:59:29et je sais que
00:59:31je pense qu'il y a des images au procès
00:59:33qui vont passer
00:59:35mon avocat me préviendra
00:59:37je pourrai pas rester dans la salle
00:59:39c'est pas possible
00:59:41c'est bouleversant
00:59:43on se met à la place
00:59:45on peut pas se mettre à sa place
00:59:47on est ému quand on
00:59:49entend cela, qu'est-ce qu'on sait de cet homme
00:59:51de l'auteur présumé, il a été retrouvé
00:59:53et quoi d'autre ?
00:59:55il est jugé parce qu'en fait le mystère a rapidement
00:59:57été levé parce qu'on a trouvé de l'ADN
00:59:59et des empreintes digitales sur place
01:00:01dans l'appartement de Berthe
01:00:03il a été identifié, en fait il était déjà connu pour des violences
01:00:05et il s'agit d'un jeune
01:00:07pakistanais en situation irrégulière
01:00:09aujourd'hui il est âgé de 24 ans
01:00:11il a un parcours migratoire assez chaotique
01:00:13en fait il vient d'une famille rurale basée dans le Penjab
01:00:15qui a des difficultés matérielles
01:00:17son frère et lui, lui il n'a que 15 ans
01:00:19à l'époque des faits, quittent le Pakistan
01:00:21en 2016 pour rejoindre l'Europe
01:00:23et subvenir aux besoins de leur famille, ils s'installent d'abord
01:00:25en Grèce où ils travaillent au noir tous les deux
01:00:27et là l'essentiel de l'argent qu'ils gagnent
01:00:29est versé à la famille pour payer la dot
01:00:31de la sœur
01:00:33chaque fois donc
01:00:35il s'appelle, j'ai plus son prénom en tête
01:00:37voilà exactement
01:00:39donc il a migré vers la France pour trouver de l'argent
01:00:41pour payer la dot de sa sœur
01:00:43pour la famille, pour le confort matériel
01:00:45et en fait à chaque fois il a fait la Grèce, l'Italie, la France
01:00:47chaque fois ses demandes d'asile ont été rejetées
01:00:49donc il est après
01:00:51rentré dans une spirale si vous voulez
01:00:53de marginalité, il est tombé dans l'addiction
01:00:55à l'alcool mais aussi à la drogue, il expliquait
01:00:57qu'il fumait jusqu'à 10 joints par jour
01:00:59ce qui s'est passé c'est ce qu'il raconte
01:01:01le soir du 10 juin 2021 donc le soir du drame
01:01:03la nuit, il raconte qu'il y a un homme
01:01:05à la gare qui l'aborde, qui lui propose
01:01:07le gîte, qui lui propose de la drogue, des rapports
01:01:09sexuels et là il dit qu'après
01:01:11c'est le blackout total
01:01:13et il se rappelle seulement s'être réveillé au bois de boulogne
01:01:15avec le portefeuille de la victime
01:01:17et encore hier au tribunal
01:01:19l'avocat de la partie civile de la famille
01:01:21a dit mais est-ce qu'on pourrait avoir un petit mot
01:01:23est-ce qu'il va reconnaître etc.
01:01:25C'est insupportable pour la famille
01:01:27Le jugement devrait tomber demain
01:01:29Sachant qu'il y a aussi
01:01:31une spécificité, au départ
01:01:33dans les faits retenus, il y avait le viol
01:01:35ayant entraîné la mort
01:01:37puisque Berthe était entièrement dénudée
01:01:39et qu'elle ne savait pas enlever ses habits toute seule
01:01:41donc on a imaginé qu'il y avait probablement un viol
01:01:43mais faute d'éléments matériels
01:01:45on n'a pas retenu cette qualification
01:01:47C'est glauque, c'est horrible
01:01:49c'est insupportable et on imagine
01:01:51la détresse des proches
01:01:53Comme d'habitude, la défense va plaider
01:01:55L'altération, le discernement
01:01:57C'est-à-dire quoi ? Que cet homme va être
01:01:59psychiatrique ?
01:02:01Si le tribunal décide qu'il n'était pas
01:02:03conscient de ses gestes
01:02:05il va à l'hôpital, il ne va pas en prison
01:02:07Tout le monde qui est détenu
01:02:09Il y a déjà un procès
01:02:11Julien, il y a un procès
01:02:13ça veut dire qu'on n'a pas établi qu'il avait
01:02:15un discernement aboli
01:02:17Il est jugé
01:02:19Je vais black out
01:02:21Justement parce qu'il est 23h30 et qu'on va donner la parole
01:02:23à Amaury pour l'essentiel
01:02:25Alexandre, je vous ai vu réagir beaucoup
01:02:27à ce que nous disait Amaury
01:02:29Cette femme est morte
01:02:31comme jamais elle n'aurait dû mourir en France
01:02:33en 2024
01:02:35Oui, c'est-à-dire que lui
01:02:37c'est un criminel absolu
01:02:39mais sans doute l'État a une forme de culpabilité
01:02:41Il ne devait pas être sur le territoire
01:02:43Et il ne devait pas être sur le territoire
01:02:45Il est déjà repéré pour des faits de violence
01:02:47Donc il y a un moment donné, il faut attendre quoi
01:02:49pour expulser les gens
01:02:51Ensuite, il parle de black out
01:02:53Je pense qu'il y a des explications rationnelles
01:02:55à ce geste qui paraît complètement fou
01:02:57C'est-à-dire que c'est toujours la même chose
01:02:59On fait venir des gens
01:03:01de pays à moitié en guerre, d'une culture
01:03:03radicalement différente de la nôtre
01:03:05qui ont un rapport aux femmes totalement
01:03:07différents
01:03:09qui sont accoutumés à la violence
01:03:11qui arrivent dans des conditions désastreuses
01:03:13Je ne sais pas où ils vivaient, je ne sais pas s'ils se droguaient
01:03:15On peut le supposer
01:03:17Donc il n'y a aucun intérêt à faire venir ces gens-là
01:03:19C'est un principe de précaution
01:03:21de les faire repartir, j'ai envie de dire
01:03:23même pour eux-mêmes
01:03:25Jusqu'à quand on va
01:03:27tolérer cela, je ne sais pas
01:03:29En plus, il n'y a aucune sanction qui ne sera jamais
01:03:31à la hauteur de tels faits
01:03:33Le mal fait ne sera jamais réparé
01:03:37Donc là, c'est criminel
01:03:39de faire venir des gens comme ça
01:03:41Il nous reste peu de temps avant le JT
01:03:43mais on pourra peut-être en redire un mot
01:03:45s'il vous le souhaitez
01:03:47Je m'attarde juste un instant
01:03:49parce que cette affaire passe encore sous les radars
01:03:51très peu de médias l'évoquent
01:03:53les féministes encore moins
01:03:55les violences faites aux femmes, on en parle
01:03:57quand c'est un mâle blanc dominant
01:03:59qui est coupable, mais là, en l'occurrence
01:04:01ce n'est pas le bon coupable
01:04:03Sans doute
01:04:05Moi, les justifications de ce genre d'individus
01:04:07je ne peux pas les entendre
01:04:09parce qu'il n'y a rien qui fasse
01:04:11qu'on s'en prête à une personne vulnérable
01:04:13de surcroît, mais quelle abomination
01:04:15On ne peut pas se projeter
01:04:17et quand certains vous parlent de la loi du talion
01:04:19alors je sais que nous sommes dans un état de droit
01:04:21c'est évident, mais c'est aussi humain
01:04:23de se dire qu'on va se faire justice soi-même
01:04:25Je ne suis pas pour, mais mettez-vous à la place
01:04:27de cette famille. Personne ne peut envisager
01:04:29perdre sa mère ou sa grand-mère de la sorte
01:04:31J'ai entendu récemment
01:04:33chez Cyril Hanouna le témoignage du petit-fils
01:04:35Mais c'était horrible
01:04:37Il sera demain matin
01:04:39dans la matinale de CNews
01:04:41Mais comment ne pas pleurer
01:04:43toute la vie de sa grand-mère
01:04:45pour lui rendre hommage
01:04:47Comment se dire que c'est possible
01:04:49alors que cette personne ne soit pas normalement constituée
01:04:51et des problèmes psychiatriques
01:04:53c'est un fait, mais pour en arriver à des extrêmes pareils
01:04:55si la justice n'est pas ferme
01:04:57Il n'aurait jamais dû croiser la route de cette femme
01:04:59Il ne devrait même pas être sur le sol français
01:05:01On n'a pas parlé de l'état de droit
01:05:03qui est devenu un état de droit criminel
01:05:05Vous savez, ce qu'on va faire
01:05:07si vous le voulez bien, c'est marquer la pause actuelle
01:05:09avec Maureen, et puis je sais
01:05:11que vous avez envie de vous exprimer sur le sujet
01:05:13donc on en dira encore un petit mot juste après
01:05:41Deux enquêtes ouvertes après le drame
01:05:43qui s'est produit dans un foyer pour mineurs
01:05:45non accompagnés en Haute-Savoie, hier
01:05:47Un mineur de 17 ans a agressé au couteau
01:05:49son éducateur avant de mettre le feu au bâtiment
01:05:51Le mineur a été arrêté
01:05:53et a été emprisonné
01:05:55Il a été arrêté et a été emprisonné
01:05:57Il a été arrêté et a été emprisonné
01:05:59Il a été arrêté et a été emprisonné
01:06:01Il a été arrêté et a été emprisonné
01:06:03Il a été arrêté et a été emprisonné
01:06:05Il a été arrêté et a été emprisonné
01:06:07Il a été arrêté et a été emprisonné
01:06:09Il a été arrêté et a été emprisonné
01:06:11Il a été arrêté et a été emprisonné
01:06:13Il a été arrêté et a été emprisonné
01:06:15Il a été arrêté et a été emprisonné
01:06:17Il a été arrêté et a été emprisonné
01:06:19Il a été arrêté et a été emprisonné
01:06:21Il a été arrêté et a été emprisonné
01:06:23Il a été arrêté et a été emprisonné
01:06:25Il a été arrêté et a été emprisonné
01:06:27Il a été arrêté et a été emprisonné
01:06:29Il a été arrêté et a été emprisonné
01:06:31Il a été arrêté et a été emprisonné
01:06:33Il a été arrêté et a été emprisonné
01:06:35Il a été arrêté et a été emprisonné
01:06:37Je crois qu'il faudrait que les avocats
01:06:39des victimes
01:06:41s'organisent pour mettre en cause
01:06:43la responsabilité de l'État
01:06:45puisque l'État ne fait rien
01:06:47puisque l'État ne fait rien en matière de contrôle
01:06:49d'immigration et d'expulsion
01:06:51alors il faut attaquer l'État
01:06:53et c'est peut-être ça qui va faire bouger
01:06:55les politiques qui ne se bougent pas
01:06:57parce qu'il y a toujours de bonnes raisons
01:06:59c'est compliqué, le préfet sonne, il n'y a pas de travail
01:07:01si il y a une responsabilité
01:07:03de l'État qui est démontrée
01:07:05devant les Français, que derrière il y a une sanction financière
01:07:07de l'État
01:07:09Vous imaginez l'énergie, la force, le courage que ça demande
01:07:11par exemple à cette femme Muriel
01:07:13qui perd sa maman, vous imaginez le mur
01:07:15C'est là que le barreau...
01:07:17C'est l'ancien avocat
01:07:19Je pense qu'il y a un effort à faire
01:07:21de la part des avocats
01:07:23de trouver les moyens au niveau du barreau
01:07:25de chacune des villes
01:07:27pour créer peut-être des actions de groupe
01:07:29je ne sais pas par quel biais
01:07:31mais je crois que
01:07:33si on veut faire bouger cet État
01:07:35qui est absolument impuissant
01:07:37et qui se cache
01:07:39Nous on a ce genre d'affaires plusieurs fois par jour
01:07:41il ne se passe rien
01:07:43Plusieurs fois par jour, on entend depuis des années
01:07:45ce genre d'histoire
01:07:47Donc il faut mettre en cause la responsabilité
01:07:49Oui c'est ça, vous voyez par exemple des groupes en ce moment
01:07:51qui attaquent différents gouvernements
01:07:53pour des causes environnementales
01:07:55pour dire, le gouvernement
01:07:57vous faites une action climatique
01:07:59Regardez à Incarville
01:08:01Il y a deux malheureux gardiens de prison
01:08:03qui sont envoyés au Caspi
01:08:05à Incarville
01:08:07avec des véhicules non blindés, sans protection
01:08:09Est-ce que c'est normal ?
01:08:11Est-ce qu'il n'y a pas une défaillance dans le commandement
01:08:13dans l'organisation de ces transports
01:08:15et c'est ça qu'il faut aller chercher
01:08:17et pourquoi est-ce qu'en France on est dans une situation
01:08:19où les ministres ne démunitionnent jamais
01:08:21devant des incuries pareilles
01:08:23Je vais vous laisser réagir
01:08:25parce que c'est vrai que le sujet est important
01:08:27mais je vais abonder avec un autre récit
01:08:29d'un couple dont vous avez peut-être entendu parler
01:08:31de personnes âgées à Uning
01:08:33dans le Haut-Rhin, les images sont insoutenables
01:08:35les touristes qui sont suisses ont été attaqués
01:08:37par deux hommes de 30 et 35 ans en situation irrégulière
01:08:39qui voulaient juste voler leurs montres
01:08:41il s'agit d'un Algérien sous OQTF
01:08:43et d'un Palestinien, ils ont été interpellés
01:08:45et seront jugés demain au tribunal de Mulhouse
01:08:47Regardez juste le récit qui s'est passé avec Augustin Donadio
01:08:49on est sensiblement
01:08:51dans exactement le même sujet
01:08:53L'agression est aussi rapide que violente
01:08:55À la frontière suisse-allemande
01:08:57ce couple de personnes âgées
01:08:59est violemment attaqué par deux individus
01:09:01qui visent le sac de la vieille dame
01:09:03une agression violente
01:09:05qui n'est pas exceptionnelle
01:09:07pour ce syndicat de police
01:09:09C'est des faits qui arrivent fréquemment
01:09:11sur notre département
01:09:13c'est déjà arrivé en 2021
01:09:15sur l'ancienne Miss France
01:09:17d'Elphine Westwieser
01:09:19c'est arrivé en 2023 récemment
01:09:21à peine l'année dernière sur un couple de Néerlandais
01:09:23touristes sur Mulhouse
01:09:25Les auteurs de l'agression ont été rapidement interpellés
01:09:27par la brigade anticriminalité
01:09:29Selon Actu 17, il s'agit de deux hommes
01:09:31un algérien et un palestinien
01:09:33tous deux en situation irrégulière
01:09:35sur le territoire français
01:09:37L'un fait même l'objet d'une OQTF
01:09:39un profil qui n'étonne pas le syndicat de police
01:09:41car dans la ville du Ning
01:09:43il serait nombreux à commettre des méfaits
01:09:45On est à quelques encablures
01:09:47de la frontière allemande
01:09:49et la frontière suisse
01:09:51des personnes en situation irrégulière
01:09:53de la France à l'Allemagne
01:09:55de l'Allemagne à la France
01:09:57pour faire
01:09:59de multiples trafics
01:10:01d'armes de stupéfiants
01:10:03Blessés à la tête et aux membres
01:10:05le couple de touristes suisse a été
01:10:07transporté en urgence à l'hôpital
01:10:09Dans l'agression, ils se sont fait
01:10:11arracher une montre de luxe
01:10:13estimée à 27 000 euros
01:10:15Insupportable, et on a l'impression
01:10:17de commenter la même affaire encore et encore
01:10:19C'est le jour sans fin
01:10:21Cette question des OQTF est posée
01:10:23Surtout leur non-exécution
01:10:25Que faisait cet homme sur le territoire ?
01:10:27Il y a un petit décalage dans ce fait divers
01:10:29C'est que en général
01:10:31C'est divers ou ce fait de société ?
01:10:33Dans ce cas précis, c'est qu'en général
01:10:35quand vous avez des immigrés en situation irrégulière
01:10:37sous OQTF, c'est vraiment des cambriolages
01:10:39des petits larcins qui parfois dégénèrent
01:10:41on le voit malheureusement
01:10:43Ça c'est un vol de montre
01:10:45Pour une montre de luxe de 27 000 euros
01:10:47on note déjà dans la criminalité
01:10:49une certaine expérience
01:10:51dans la délinquance, on sent une expérience
01:10:53ils ciblent précisément leur cible
01:10:55ils connaissent le modèle de montre
01:10:57c'est plutôt étonnant
01:10:59Ou alors, ensuite ils s'acharnent
01:11:01c'est toujours pareil
01:11:03le fait de voler
01:11:05qui plus est quand vous êtes en situation irrégulière
01:11:07effectivement c'est un peu banal
01:11:09mais pourquoi s'acharner en plus sur la personne
01:11:11manquer de la tuer, apparemment c'est des personnes
01:11:13encore une fois âgées
01:11:15Donc là il y a une forme d'ensauvagement
01:11:17très clair, de différence culturelle
01:11:19de décivilisation
01:11:21Quand je pense qu'Emmanuel Macron est promis 100% d'OQTF
01:11:23Il est à l'œuvre
01:11:25Ensuite il y a un problème d'impuissance de l'État
01:11:27mais aussi d'État de droit
01:11:29qui nous rend impuissants
01:11:31Moi je pense que l'État de droit c'est fait pour protéger les victimes
01:11:33en réalité la justice
01:11:35et quand on s'en prend à l'État de droit aujourd'hui
01:11:37on nous dit vous n'êtes pas démocrate
01:11:39mais je crois que si l'État de droit cesse de protéger les victimes
01:11:41et protège en réalité
01:11:43les délinquants et les sauvages
01:11:45la démocratie risque d'être balayée
01:11:47puisque plus personne n'aura confiance en nos institutions
01:11:49et on va être obligé de passer
01:11:51à des méthodes extrêmement radicales
01:11:53donc c'est ce qui est en jeu
01:11:55et c'est le problème que les politiques doivent avoir le courage
01:11:57de soulever
01:11:59si ce sont les juges
01:12:01qui par des jurisprudences
01:12:03qui font de l'idéologie
01:12:05et détournent la loi
01:12:07il faut que les politiques reprennent le pouvoir sur la justice
01:12:09sans peur du politiquement correct
01:12:11la justice est là
01:12:13pour mettre la bouche de la loi
01:12:15et pour appliquer la volonté du peuple souverain
01:12:17et la volonté du peuple souverain
01:12:19c'est de limiter l'immigration
01:12:21et d'anéantir l'immigration irrégulière
01:12:23et d'anéantir l'insécurité
01:12:25On constate en plus que le taux de récidive
01:12:27de ces personnes est généralement très élevé
01:12:29d'ailleurs
01:12:31quand on regarde le pédigré
01:12:33de ces délinquants
01:12:35on s'aperçoit qu'ils ont souvent un casier judiciaire
01:12:37qui est à peu près long comme le bras
01:12:39donc il est évident que si ces personnes là
01:12:41sont condamnées
01:12:43et manifestement elles le seront puisqu'il y a toutes les preuves
01:12:45elles ont été interpellées
01:12:47si on sait le profil c'est que...
01:12:49elles ont été interpellées
01:12:51on sait le profil effectivement
01:12:53donc elles seront jugées, condamnées
01:12:55mais le problème c'est que si elles ne sont pas renvoyées
01:12:57et bien quand elles vont sortir de prison
01:12:59elles vont recommencer
01:13:01donc il n'y a pas 50 solutions
01:13:03c'est ou on les renvoie et on arrive à le faire
01:13:05on les renvoie de force, par quel moyen je n'en sais rien
01:13:07ça n'est pas mon rôle de le dire
01:13:09on les met en détention, on les met en rétention de sûreté
01:13:11on ne fait ni l'un ni l'autre
01:13:13c'est bien le problème, il n'y a pas 50 solutions
01:13:15c'est ou on les renvoie, ou la rétention de sûreté
01:13:17bon voilà ce que l'on pouvait dire
01:13:19malheureusement autour de ce procès
01:13:21dont le verdict tombera vraisemblablement demain
01:13:23et on pense à Muriel
01:13:25à cette famille
01:13:27qui est meurtrie et qui vit dans l'effroi
01:13:29depuis ce terrible jour de 2021
01:13:31c'était en 2021
01:13:33un sujet beaucoup moins
01:13:35lourd, beaucoup moins grave
01:13:37c'est important aussi pour finir cette émission
01:13:39d'ailleurs Alexandre Devecchio l'a expérimenté
01:13:41avant d'arriver sur le plateau
01:13:43la matinée a été extrêmement compliquée aussi
01:13:45mais la soirée également
01:13:47pour les automobilistes franciliens
01:13:49sans que ça ait été annoncé en amont par les autorités
01:13:51l'A6A, l'A6B, l'A13, l'A106
01:13:53la moitié du périphérique parisien
01:13:55ont été fermés aujourd'hui depuis ce matin
01:13:57des perturbations similaires qui avaient déjà eu lieu la veille
01:13:59en raison de l'arrivée de Mr President Joe Biden
01:14:01pour les commorations du débarquement
01:14:03regardez en une minute trente ce qui s'est passé
01:14:05et comment les parisiens l'ont vécu
01:14:07puis on fera un petit tour de table rapide
01:14:09ce matin encore, des centaines de kilomètres
01:14:11d'embouteillage à Paris
01:14:13causé par la présence du Président des Etats-Unis
01:14:15il prenait un hélicoptère pour se rendre
01:14:17à la cérémonie commémorative de Colville-sur-Mer
01:14:19pour des questions de sécurité
01:14:21la préfecture de police de Paris
01:14:23ne peut annoncer à l'avance
01:14:25les fermetures précises des axes routiers
01:14:27hier déjà, une bonne partie du périphérique parisien
01:14:29était fermée à la circulation
01:14:31la marre de cette circulation
01:14:33les bouchons largés, il y en a vu un prendre
01:14:35et je crois que je vais le rater
01:14:37c'est l'horreur, ça devient horrible
01:14:39c'est très compliqué
01:14:41vous voyez, ça bloque de partout
01:14:43d'autres perturbations sont attendues
01:14:45puisqu'après les commémorations
01:14:47le Président américain reste en France
01:14:49pour une visite d'Etat
01:14:51d'après la préfecture de police
01:14:53un large périmètre sera inaccessible
01:14:55samedi autour des Champs-Elysées
01:14:57où des points de filtrage pour les piétons
01:14:59sont mis en place
01:15:01la rue Scribd dans le quartier d'Opéra
01:15:03sera également fermée jusqu'à dimanche
01:15:05pour ce spécialiste, ces embouteillages
01:15:07sont causés par une mauvaise organisation de la mobilité
01:15:09les commémorations existent depuis un siècle
01:15:11sans qu'elles ne posent de problème
01:15:13dans la ville de Paris, dans la capitale
01:15:15aujourd'hui, ça devient problématique
01:15:17si ça devient problématique
01:15:19c'est parce qu'il y a eu un échec de la politique de mobilité
01:15:21il va falloir s'attendre, malheureusement
01:15:23pour les automobilistes
01:15:25à ce que l'enfer devienne le quotidien
01:15:27il n'y a pas que dans la capitale
01:15:29que ça circulera mal jusqu'à ce week-end
01:15:31en Normandie, une large zone a été délimitée
01:15:33pour les commémorations
01:15:35où 125 communes sont comprises
01:15:37pour y accéder, il faudra une autorisation
01:15:39de quoi saturer encore plus
01:15:41l'axe Paris-Normandie
01:15:43et en même temps
01:15:45c'est ça qui est génial, c'est pendant le sujet
01:15:47chacun y va de sa petite histoire
01:15:49moi j'ai été complètement bouché à Madeleine
01:15:51moi ce matin pour aller à la crèche j'ai mis 3 quarts d'heure
01:15:53on a tous notre quotidien
01:15:55c'est insupportable mais il va falloir vivre avec les amis
01:15:57qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
01:15:59Alexandre qui vient de les vivre en live
01:16:01moi aussi j'ai mis 1h15
01:16:03il pourrait y avoir des circonstances
01:16:05ne me faites pas de J.O. bashing
01:16:07parce que je vais m'énerver
01:16:09pas de J.O. bashing mais il pourrait y avoir
01:16:11des circonstances exceptionnelles
01:16:13mais là le problème c'est que c'est tout le temps
01:16:15donc on se demande pourquoi, je pense qu'il prend l'hélicoptère
01:16:17c'était en Normandie, je sais pas pourquoi
01:16:19il boucle la ville pour Joe Biden
01:16:21en plus tous les ponts sont fermés
01:16:23effectivement à cause des J.O.
01:16:25donc ça commence à faire beaucoup
01:16:27pas tous, le pont juste en face de l'immeuble
01:16:29il y a un pont qui est fermé
01:16:31si vous voulez la plupart des ponts sont fermés
01:16:33heureusement, merci
01:16:35et ensuite moi je pense
01:16:37à la limite on nous dit
01:16:39faut arrêter avec la voiture parce que c'est l'objectif
01:16:41caché d'Anne Hidalgo, pourquoi pas
01:16:43mais à ce moment là il faut que tout le reste
01:16:45suive et on le voit bien avec
01:16:47les J.O.
01:16:49les transports seront pas performants
01:16:51on a augmenté le prix des billets de transport
01:16:53et on dit aux gens quasiment de se confier
01:16:55ne vous déplacez plus
01:16:57il y a un million d'automobilistes quotidiens
01:16:59en Ile-de-France
01:17:01si ces gens là arrêtent de prendre la voiture
01:17:03du jour au lendemain et prennent les transports en commun
01:17:05c'est la guerre civile
01:17:07donc je veux dire ça n'a aucun sens
01:17:09donc allons-y, moi je suis pas contre les transports en commun
01:17:11mais faisons le nécessaire
01:17:13aujourd'hui c'est pas du tout fait donc on peut pas
01:17:15en vouloir aux gens de prendre la voiture
01:17:17à votre automobiliste sur ce plateau, un petit mot Pierre Lelouch
01:17:19je suis complètement désespéré
01:17:21j'ai mis une heure et quart
01:17:23complètement désespéré
01:17:25j'ai mis une heure et quart
01:17:27et encore je viens avec plaisir
01:17:29sur CNews parce que c'est la nuit
01:17:31c'est pour ça que vous venez le soir en fait
01:17:33sinon vous viendriez pas chez moi en fait
01:17:35vous venez par défaut dans le soir info
01:17:37non mais je viens par amour pour vous
01:17:39et puis par dépit
01:17:41par rapport à madame Hidalgo
01:17:43et maintenant elle a le renfort
01:17:45elle a le renfort de Biden
01:17:47moi j'ai le malheur d'habiter dans le centre de Paris
01:17:49je peux vous dire que là c'est même plus possible
01:17:51ils ont fermé la ville
01:17:53vous faites du vélo ?
01:17:55non à mon âge
01:17:57c'est très dangereux
01:17:59vous voulez vraiment vous...
01:18:01comme chaque jour
01:18:03je vous dis ça c'est 4 octobre, 26 juillet
01:18:05tous les jours on fait le point
01:18:07des bouchons et vous voyez que
01:18:09c'est le record de la semaine puisqu'on était entre
01:18:11350 et 400 km de bouchons
01:18:13le matin et même à 18h hier
01:18:15le matin grâce à Mr Biden
01:18:17on a eu 480 km
01:18:19avec une pointe
01:18:21assez inhabituelle
01:18:23et bienvenue à Paris
01:18:25et vive les Jeux Olympiques
01:18:27et vive le mois d'août
01:18:29c'est pas fini
01:18:31vous allez galérer mon ami
01:18:33Jeanne Roger, Coralie Deleplace, Martin Mazur
01:18:35on prépare cette émission je les en remercie
01:18:37merci à vous tous les 6 d'avoir commenté
01:18:39l'actualité et surtout aux téléspectateurs de nous suivre
01:18:41sur la première chaîne info de France
01:18:43merci les amis
01:18:45j'allais dire à demain mais c'est le week-end
01:18:47Olivier de Cairenfleck reprend soir info avec plaisir
01:18:49je vous retrouve lundi l'édition de la nuit dans un instant
01:18:51avec Barbara Durand, bonne nuit à tous