Après l'annonce des résultats des élections européennes dimanche soir, et l'arrivée en tête du rassemblement national, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l'Assemblée Nationale. Un véritable séisme et une course contre la montre qui s'engage avant le 1er tour des élections législatives prévu le 30 juin. Retour dans ce JT sur cette annonce et ses conséquences avec la parole de plusieurs députés sortants isérois issus de différentes formations politiques. Dont le Républicain Yannick Neuder, chef de file du parti en Isère qui réagira sur notre plateau. Et puis ce week end le FCG a aussi perdu une chance de monter en Top 14. Grenoble s'incline 16 à 9 en finale de proD2 face à Vannes. La déception est grande mais il va falloir se remobiliser pour la seconde chance, ça me rappelle quelque chose. Ce sera dimanche contre Montpellier
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00:09 Après l'annonce des résultats des élections européennes dimanche soir et l'arrivée en tête du Rassemblement national,
00:16 le président de la République Emmanuel Macron a annoncé dans la foulée la dissolution de l'Assemblée nationale.
00:22 Un véritable séisme et une course contre la montre qui s'engage avant le premier tour des élections législatives
00:29 prévues le 30 juin. Le second tour se sera pour le 7 juillet.
00:33 Retour dans ce JT sur cette annonce et ses conséquences avec la parole de plusieurs élus iséraux,
00:40 issus de différentes formations politiques, dont le républicain Yannick Neder, chef de file du parti en Isère.
00:48 Il est l'invité de ce JT, vous l'entendrez dans quelques minutes.
00:52 Et puis ce week-end, le FCG a aussi perdu une chance de monter en top 14. Grenoble s'incline 16 à 9 en finale de Pro D2 face à Vannes.
01:01 La déception est grande mais il va falloir se remobiliser pour la seconde chance.
01:06 Ça me rappelle quelque chose, ce sera dimanche contre Montpellier.
01:10 Bonsoir à tous, bienvenue dans ce JT du lundi 11 juin 2024.
01:16 Du lundi au vendredi, à partir de 18h, l'essentiel de l'actualité du Grand Grenoble.
01:21 Les sondages l'avaient prédit mais les instituts n'avaient pas tout prévu.
01:27 Dimanche, c'est bien le Rassemblement national qui a remporté les élections européennes en France.
01:33 La liste de Jordan Bardella est arrivée aussi en tête en Isère avec 31,26% des voix,
01:39 loin devant celle de Place publique PS de Raphaël Glucksmann, 15,15% des suffrages.
01:45 Valérie Hailleur pour la majorité présidentielle est troisième avec 13,58% des voix.
01:51 Puis Manon Aubry, la France insoumise avec 10,47%.
01:56 L'écologiste Marie Toussaint, 7,33%.
02:00 Et la liste Les Républicains de François-Xavier Bellamy, 6,12% des voix.
02:05 Et on s'arrêtera là, je vous rappelle que 38 listes étaient présentes cette année.
02:10 Mais l'info qui a un peu éclipsé ces résultats, c'est bien sûr la dissolution
02:15 prénoncée par le chef de l'État.
02:18 Nous avons demandé aux représentants des différents partis en Isère de réagir,
02:24 notamment pour savoir si en tant qu'élus, ils allaient se représenter.
02:27 Et on commence par le vainqueur de la soirée, Alexis Joly, seul député RN du territoire pour l'instant,
02:34 qui ce lundi encore avait le sourire.
02:37 Ça démontre d'abord le ras-le-bol que les Français éprouvent vis-à-vis de la politique d'Emmanuel Macron,
02:42 et puis surtout le soutien que nous témoignent les Français dans les propositions que nous avons faites
02:46 tout au long de la campagne des Européennes, pour défendre leur pouvoir d'achat,
02:49 pour défendre la liberté des Français, pour défendre le patriotisme économique notamment.
02:53 Et donc il était normal qu'Emmanuel Macron dissoute de l'Assemblée,
02:57 puisque c'était une revendication du Rassemblement national,
02:59 puisque le président, le Premier ministre s'étaient mêlés à cette élection.
03:02 Il était donc normal qu'ils en tirent les conclusions.
03:05 Il avait 36 solutions, soit il démissionnait, soit il annonçait la dissolution de l'Assemblée nationale.
03:09 C'est ce qu'il a fait, c'était inattendu probablement pour un certain nombre de journalistes,
03:13 de commentateurs, mais pas pour nous, qui nous étions d'ailleurs préparés depuis plus d'un an
03:16 avec le fameux plan Matignon que nous avions préparé depuis un an en interne.
03:20 C'est important pour moi d'être candidat à cette élection,
03:22 surtout que le travail que nous avons fourni depuis deux ans,
03:26 visiblement porte ses fruits, puisque nous enregistrons 43,5% sur la circonscription,
03:31 contre un peu moins de 31% il y a cinq ans.
03:34 Donc il y a une progression qui est très importante.
03:37 On est prêt à gagner, on est prêt à gouverner, parce que les Français d'ailleurs nous le demandent.
03:42 Je crois qu'on incarne un véritable espoir pour les Français.
03:45 On sent quelque chose vraiment, une vague, un souffle,
03:48 où les Français veulent nous tester, ils veulent nous voir au pouvoir pour appliquer nos propositions.
03:53 Et ma foi, nous serons à la hauteur, je pense.
03:56 Le Rassemblement national qui espère aussi conquérir maintenant la dixième circonscription,
04:01 celle de la renaissance Marjorie Ménier-Millefer,
04:04 voire la onzième d'Élodie Jacquier-Laforge.
04:07 Députée sortante de la cinquième circonscription de l'Isère,
04:10 Marie-Noëlle Batistel est elle aussi seule dans son camp,
04:13 seule élue socialiste iséroise à l'Assemblée nationale.
04:16 Après le choc, l'envie de laisser tomber, comme Joël Giraud dans les Hautes-Alpes,
04:20 elle repartira finalement en campagne.
04:22 Des résultats qui sont pour nous très décevants du fait qu'on a quand même une montée du Rassemblement national
04:31 qui est extrêmement importante, à la fois au niveau national et dans notre département.
04:36 Nous, à titre personnel, notre liste a fait plutôt un bon score,
04:42 mais dans ces situations-là, personne ne peut se réjouir de son score personnel,
04:49 même s'il est à la hauteur des attentes que nous avions.
04:53 Aujourd'hui, on est tous un peu abasourdis, à la fois par ces résultats,
04:57 mais à la fois par la décision du président de la République qui a été annoncée hier au soir.
05:02 Comment est-ce que vous avez réagi, vous, à la dissolution de l'Assemblée nationale ?
05:06 Je vous le disais, totalement abasourdis par cette décision
05:09 qui planait depuis un certain temps dans les couloirs de l'Assemblée,
05:14 mais personne ne pouvait se résoudre à cette idée, qui est vraiment un pari un peu suicidaire, j'ai envie de dire,
05:24 puisqu'on aura probablement beaucoup plus de députés Rassemblement national à l'Assemblée après les législatives,
05:34 et on comprend assez mal comment le président de la République peut avoir en tête
05:40 un confortement de sa majorité à travers cette dissolution.
05:45 Donc on comprend assez mal sa stratégie aujourd'hui.
05:48 Beaucoup de nos concitoyens ont voté pour Emmanuel Macron au deuxième tour
05:53 parce qu'il se posait comme le rempart du Rassemblement national,
05:57 force est de constater qu'aujourd'hui, ce n'est absolument pas le cas
06:01 et que le Rassemblement national a encore progressé.
06:04 Didier Rambeau, élu sénateur de l'ISER, pour cette élue renaissance de la première heure,
06:09 la décision du président de la République est difficile, mais Emmanuel Macron n'avait plus trop le choix.
06:15 De toute manière, on sentait bien depuis un bon moment que la situation politique était un peu bloquée
06:22 et on devinait que ça n'allait pas pouvoir passer l'automne prochain,
06:28 notamment l'examen du vote du projet de loi de finances,
06:31 où on était sûrement sous l'épée de Damoclès d'une motion de censure et donc derrière d'une dissolution.
06:37 Bon, reconnaissant que la décision de dissolution prise hier soir par le président de la République a plutôt été surprenante,
06:46 mais avec le recul, je pense qu'on est dans une situation de blocage
06:51 où il faut maintenant le président de la République, mais les Français maintenant devant le fait accompli.
06:56 Vous avez exprimé un vote très clair, très dur même vis-à-vis de la majorité présidentielle,
07:04 vis-à-vis du président de la République, quelque part à désaveu.
07:08 Donc il faut qu'il y ait un nouveau rendez-vous pour remettre les pendules à l'heure.
07:13 Très critique vis-à-vis du gouvernement, la France insoumise espère-t-elle pouvoir redonner un second souffle à la NUPES,
07:20 à l'image de la députée sortante de la troisième circonscription de l'Isère, Elisa Martin.
07:26 C'est la marque du monarque présidentiel qui décide non pas de mettre son mandat en jeu,
07:35 mais de dissoudre l'Assemblée nationale.
07:39 Je dis cela, y compris parce que le résultat de cette élection montre deux choses.
07:45 La première, c'est la condamnation des politiques menées par Emmanuel Macron et ses gouvernements suspicifs,
07:53 mais aussi le fait qu'il mente totalement lorsqu'il dit qu'il cherche à se battre contre le Front National.
08:02 Je dis cela, par exemple, parce que la loi immigration qui est produite par son gouvernement,
08:07 avec son aval évidemment, est une loi qui fait sans faire les arguments du Front National.
08:15 Pourquoi ? Parce que dans cette loi, les réfugiés, quels qu'ils soient, sont considérés comme des élincents,
08:21 comme des voyous, comme des personnes dangereuses,
08:24 parce qu'il n'est pas crédité l'idée selon laquelle en France, il y aurait trop d'étrangers.
08:29 Cyrielle Chatelain est députée sortante de la deuxième circonscription de l'Isère,
08:34 mais aussi ex-présidente du groupe Les écologistes à l'Assemblée nationale.
08:38 Pour elle, c'est aussi l'Union qui fera la force.
08:42 Oui, il y a une surprise. On ne s'attendait pas à une dissolution annoncée hier soir,
08:47 après les résultats des européennes.
08:49 Tout s'arrête dans la vie parlementaire. Les séances à l'Assemblée et au Sénat sont suspendues.
08:54 Nous étions en train de discuter en séance du projet de loi Fin de vie. Il n'y a plus de discussion.
09:00 L'ensemble des commissions d'enquête sont suspendues, les contrats de nos collaborateurs.
09:04 C'est-à-dire que là, il n'y a plus d'Assemblée qui siège pendant la durée de la campagne.
09:08 Tout le monde repart en campagne pour avoir de nouvelles élections.
09:11 Moi, ce que je peux vous dire, et je pense que je parle pour mon groupe,
09:14 c'est qu'on a un rassemblement national qui est extrêmement haut, extrêmement fer, extrêmement fort.
09:20 Ce qu'il faut faire aujourd'hui, c'est l'Union.
09:22 En fait, on avait finalement ce qu'on appelait la tripartition de la vie politique.
09:27 Le bloc central s'est effondré.
09:29 Il faut que nous ayons face à l'extrême droite un bloc écologiste et de gauche extrêmement solide.
09:35 Il faut un front populaire, un front populaire très large,
09:38 qui aille de la France insoumise au PS en passant par les écologistes et le PC.
09:43 Il faut qu'on reste ensemble.
09:44 À un moment, on a un enjeu historique pour ces élections.
09:48 Je vais me représenter. Je suis en train de partir en campagne.
09:51 Et j'espère me présenter avec l'Union la plus large possible.
09:54 Je précise que nous avons cherché à joindre à deux nombreuses reprises,
09:58 hier et aujourd'hui, le député Renaissance Olivier Véran, mais sans réponse de sa part.
10:04 Dans le détail, Grenoble fait presque figure d'exception,
10:07 puisque c'est la liste France insoumise qui est arrivée en tête, avec 21,87% des votants devant un place publique PS, 21,19%,
10:17 et le RN, 13,53% des voix.
10:21 Bien sûr que nous sommes très heureux que les grenoblois entendent et comprennent la démarche qu'on a voulu porter au moment des européennes.
10:30 Mais il nous semble que les enjeux-là, qui sont devant nous immédiats, et qui sont cette affaire de l'initiative, le 31,
10:40 pour l'instant, c'est quand même là-dessus qu'on est concentrés.
10:43 On est satisfaits, on est satisfaits du résultat qu'on a fait.
10:46 Dans des conditions politiques, autant se le dire, c'était fort difficile, n'est-ce pas ?
10:52 Je ne vous rappelle rien.
10:54 Bon, pour autant, nous avons fait le résultat que nous avons fait.
10:57 Mais à vrai dire, c'est un peu balayé, si je puis dire, par le fait que Macron est du tout l'Assemblée nationale.
11:05 C'est comme ça la politique des États qui en chassent des autres, quand tout d'un coup il y a un peu des éléments d'accélération, comme l'a souhaité Macron.
11:14 Avec 12,88% des suffrages, le Parti écologiste n'arrive qu'en quatrième position derrière le RN,
11:21 dans la première grande ville à s'être dotée d'un maire écolo, Éric Thiol.
11:25 Mais c'était en 2014 et depuis, de l'eau a coulé sous les ponts, même si Grenoble reste donc une ville de gauche.
11:32 Le Parti libéral a fortement participé. Là, ici, on est à Hébin. C'est pareil, la participation a été très forte.
11:37 Donc la première chose, c'est que la campagne des Européennes a intéressé, que les gens se sont déplacés pour toutes les listes.
11:44 Mais notamment la France insoumise a fait un gros travail de mobilisation de l'électorat.
11:48 Donc la première chose, je pense que c'est positif quand les gens vont s'exprimer.
11:52 Et Grenoble est une ville de gauche. Quand on regarde les résultats, effectivement, la France insoumise est très haut.
11:57 Mais les écologistes, il me semble, font des scores également très élevés, bien plus élevés qu'au niveau national.
12:03 Un résultat qui pourrait rebattre les cartes pour les prochaines élections municipales de 2026.
12:09 Les écologistes n'ont toujours pas fait connaître de candidats pour succéder à Éric Thiol.
12:14 La liste menée par François-Xavier Bellamy pour Les Républicains a donc obtenu en Isère un peu plus de 6% des voix.
12:23 Pour représenter ce parti, j'ai donc à mes côtés Yannick Neder. Bonsoir.
12:26 Bonsoir.
12:27 Vous êtes le président des Républicains 38. Vous étiez également jusqu'à hier soir député de la 7e circonscription.
12:33 Pour être tout à fait transparent, on vous avait invité ce soir pour parler du projet de loi sur la fin de vie
12:39 qui était dépatue jusqu'à la fin de la semaine à l'Assemblée nationale, sujet sur lequel vous étiez particulièrement engagé.
12:46 Et là, tout s'arrête.
12:47 Tout s'arrête. C'est la loi de la Ve République, quand le président de la République prononce la dissolution de l'Assemblée nationale.
12:56 C'est un choix qui n'est pas très surprenant. Simplement, c'est le timing et le moment choisi.
13:02 Et c'est d'ailleurs... ça interroge beaucoup parce qu'en pleine vague, Rassemblement national est aux portes du pouvoir.
13:12 Et je pense que c'est un jeu dangereux auquel se livre Emmanuel Macron.
13:16 Parce que s'il y a une dynamique en faveur du Rassemblement national, on peut se retrouver avec une Assemblée nationale qui soit colorée et reine.
13:28 Et je m'interroge sur la gravité de la situation. Je pense qu'il faut que les Français aussi et les Françaises l'entendent.
13:36 C'est bien beau de se défouler. Moi, je suis complètement convaincu que vous apprenez les chiffres isérois.
13:42 Alors je suis désolé, je vais rester sur des chiffres nationaux parce que Grenoble n'est pas la France.
13:48 Mais le 32 %, ce n'est pas 32 % de fascistes.
13:51 C'est 32 % de gens qui sont surtout dans du quotidien confrontés à des problèmes de pouvoir d'achat, de sécurité, de déserts médicaux.
14:00 Ça fait partie des sujets que j'ai beaucoup rapportés à l'Assemblée.
14:04 Et on a globalement un gouvernement qui est resté très insensible aux propositions de ses oppositions.
14:11 Et on voyait bien qu'on a déjà passé par deux reprises des textes budgétaires qui à coût de 49,3.
14:18 Que ce soit le projet de loi de finances, que ce soit le projet de loi de finances de la sécurité sociale.
14:22 Et on voyait bien qu'un troisième automne à coût de 49,3 ne pouvait pas se dérouler.
14:27 Je crois que les députés en avaient globalement assez, surtout les banques, quels que soient les partis, de cette façon de gérer.
14:34 On ne peut pas gérer la France à coût de 49,3. Premier message.
14:39 Deuxième message. Il faut écouter ses oppositions et surtout acter que le macronisme, les Français n'en veulent plus.
14:47 Donc quelle est la solution qui nous reste ? La France insoumise d'un côté ou le Rassemblement national de l'autre.
14:54 Moi, je fais partie de ces élus républicains qui pensent qu'il y a une possibilité pour une troisième voie.
15:01 Une voie de partis d'expérience, d'élus engagés qui sont capables de porter un projet avec une vision pour la France
15:10 qui répond aux problématiques des Français et surtout avoir une certaine expérience.
15:15 Je crois que les Français ne sont pas racistes, ne sont pas fascistes.
15:19 Les Français veulent qu'on règle leurs problèmes du quotidien.
15:22 Je le vois bien dans ma circonscription. Quand on a des effets d'annonce, comme ça a été le cas pour résorber les 3000 milliards de dettes,
15:30 qu'on va supprimer le transport pour les personnes qui se rendent à leur chimiothérapie, à leur dialyse,
15:34 qu'on va indexer le remboursement des soins sur les salaires.
15:38 Je pense qu'il y a bien d'autres solutions à envisager d'économie au niveau du pays que de venir sur des sujets extrêmement compliqués.
15:46 Et on oublie aussi les particularités des zones plus rurales qui ne sont par définition hors métropolitaine
15:52 et sur lesquelles cette sentiment d'une France abandonnée.
15:56 Je me suis battu pour des maintiens d'une poste dans une commune, la commune de Biol pour ne pas la citer.
16:01 Je viens de me battre auprès du rectorat pour des effectifs au lycée de l'Ely.
16:06 C'est un combat permanent pour qu'il n'y ait pas de France, la France des métropoles,
16:10 et une France plus rurale, semi-rurale, urbaine, avec la plus grosse commune à moins de 10 000 habitants.
16:17 Mais tous ces Français, j'ai 150 000 habitants dans ma circonscription,
16:21 ils ont le droit aux mêmes avantages que les autres Français. Il faut se battre pour eux.
16:25 Vous allez repartir pour cette campagne ? Vous vous représentez ?
16:29 Je ne sais pas. Je ne sais pas parce que je crois que c'est des décisions importantes à prendre.
16:34 C'est une décision, je pense qu'il faut déjà digérer l'annonce d'hier soir.
16:39 Déjà, il faut consulter. Je vais en reparler avec ma suppléante, avec mes équipes.
16:44 J'ai aussi un travail de responsable départemental du mouvement pour organiser les choses.
16:49 Je crois que c'est des mandats quand même qui sont extrêmement lourds.
16:52 Alors loin de moi l'idée de se plaindre.
16:54 Mais quand on s'engage, c'est un engagement à Paris.
16:57 C'est un engagement, là on sort de 3 à 4 semaines éreintées de la fin de vie où c'est nuit et jour.
17:03 Là, il faut aussi faire toute l'action sur le terrain.
17:07 Et je crois que c'est des engagements qui ne se prennent pas à la légère.
17:10 Donc je crois que ça mérite quand même un peu de réflexion.
17:13 La nuit porte-conseils, la nuit précédente a été courte.
17:17 Et je crois que surtout, c'est de savoir pour quelle politique conduire, avec qui, dans quel objectif.
17:22 Mais je crois que moi, je lance surtout un appel aux hommes et aux femmes qui ne sont ni d'un extrême d'un côté ni de l'autre.
17:29 De venir nous rejoindre, de se remonter les manches et de proposer une solution qui va pouvoir convenir aux Français.
17:35 Et surtout, qui va permettre de sortir la France de l'ornière dans laquelle elle se trouve.
17:40 Merci beaucoup Yannick Neder.
17:42 Nous aurons peut-être l'occasion de vous retrouver dans les prochaines semaines.
17:46 A l'avenir, nous le dira.
17:47 Pas de séisme, mais un éboulement dimanche soir sur la ligne SNCF Lyon-Grenoble.
17:51 En raison des fortes pluies dans le secteur de Voiron.
17:54 Résultat de grosses perturbations sur le trafic ce lundi avec une seule voie circulable.
17:58 Le retour à la normale n'était pas prévu avant mardi matin.
18:01 L'Isère, la rivière, a également gonflé sous les pluies diluviennes.
18:05 Provoquant la fermeture de la voie sur berge à Grenoble.
18:07 On se souvient que cet automne, la situation avait duré plusieurs semaines.
18:11 Le temps de déblayer la voie.
18:13 Un peu de sport pour les amateurs de rugby.
18:15 Et plus particulièrement, les fans du FCG qui ont vécu une soirée difficile.
18:20 Samedi, à Toulouse, plus de 2500 amateurs avaient fait le déplacement.
18:25 Après une très belle fin de saison, Grenoble disputait la finale de Pro D2 face à Vannes.
18:30 Avec à la clé une victoire synonyme de montée.
18:33 Et ce sont les Bretons qui l'ont emporté, Lucille Dailly.
18:36 Encore tout tenté pour contrer le mauvais sort.
18:40 Rien n'y fait, Vannes est champion de France.
18:43 Comme l'an dernier et pour la troisième fois depuis 2018, Grenoble lâche les armes en finale de Pro D2.
18:49 C'est très difficile aujourd'hui de troubler les boules.
18:52 On avait beaucoup d'énergie cette année pour venir ici.
18:55 Et ce n'est pas du tout l'issue qu'on avait imaginée.
18:58 Et c'est d'autant plus dur que l'histoire était si belle.
19:01 Revenir ici à Toulouse, jouer pour le titre, après une fin de saison héroïque devant des supporters en masse et à bloc.
19:08 Le moment s'annonçait grandiose pour les Rouges et Bleus.
19:11 Après deux défaites à Toulouse, c'est enfin la bonne année.
19:15 C'est sûr, on est favoris pour une fois.
19:17 Et enfin on voit des Grenoblois, parce que les deux dernières finales ce n'est pas ça.
19:20 Enfin on a tous eu le déplacement et enfin on va gagner.
19:22 C'est sûr.
19:23 Mais pour Vans, c'est une première finale, une première occasion pour des Bretons de jouer en top 14.
19:29 Au son du bignou et des milliers de Bretons en tribune, le groupe prend les devants.
19:34 Pas transcendant, mais propre et résistant face à des Grenoblois qui veulent trop jouer, trop bien faire.
19:40 Qui trébuchent, qui lâchent le ballon.
19:43 Des Grenoblois dans leur ombre.
19:45 On est dans un match où on ne prend pas les points.
19:48 On est dans un match où on se précipite.
19:50 On est dans un match où le ballon porté est en train d'avancer.
19:52 On sort seul.
19:53 Et des matchs comme ça, il faut tuer.
19:54 Il faut tuer le score.
19:55 Il faut tuer l'adversaire par ses coups de boutoir.
19:58 Chose qu'on n'a pas su faire et qu'eux ont très bien fait.
20:00 Eux, les Vanthé l'ont fait dès les dix premières minutes.
20:03 En marquant l'essai qui allait leur donner du souffle et une avance irratrapable.
20:08 Sans succès dans son camp, Grenoble assure en prenant trois fois les trois points.
20:12 Mais ça n'allait jamais suffire.
20:14 L'élan n'y est pas.
20:15 La chance non plus.
20:17 Je ne suis pas grand chose.
20:19 Les Vanthé, c'est une très bonne équipe.
20:22 Félicitations à eux pour leur saison.
20:25 Je n'ai pas de mots.
20:27 Je suis déçu pour tout le monde.
20:28 Je suis déçu pour les joueurs.
20:32 Déçu pour les familles.
20:34 Déçu pour les Grenoblois.
20:37 Déçu pour tout ce qu'ils ont fait.
20:40 Déçu parce que ça reste un groupe extraordinaire.
20:43 Reste donc un rendez-vous à ne pas rater.
20:46 Il faudra battre Montpellier au Stade des Alpes.
20:49 Un monument que les Grenoblois peuvent gravir pourvu de relever la tête.
20:53 Coup d'envoi de la rencontre contre Montpellier dimanche à 18h au Stade des Alpes.
21:00 C'est la fin de ce JT.
21:01 Retour de l'actu dans une heure et en replay sur telegrenoble.net.
21:04 Excellente soirée à tous.
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