• il y a 6 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Bonsoir à tous. Journée folle dans le monde politique avec accélération
00:05évidemment des choses et des événements. On va en parler longuement avec Yohann
00:09Ouzahy qui nous donnera les dernières informations avec Philippe Bilger,
00:12syndicat de la magistrature. Tiens d'ailleurs, j'ai pas terminé ma
00:18phrase. Je pourrais d'ailleurs commencer par ça.
00:23Je dis bonjour à Jérôme Béglé, je dis bonjour à Gilles-Ouillam Golnadel
00:27et je dis bonjour à notre ami... Comment ça va ?
00:31Ça va. Vous ne vous oubliez pas de son nom. Mais si, M. Dartigan, vous me rendez hommage.
00:36Quand ? Je ne sais pas, je vous ai dit ce qui se passerait, ça se passe.
00:40Vous me parlez du plat de la Pisse à la Dierre pour défendre M. Poirier-Nice ?
00:45Je vous dis que le plat de lentilles, M. Roussel... Moi je parle de la Pisse à la Dierre.
00:49M. Roussel est réconcilié avec la France Insoumise, comme je vous l'avais dit.
00:53Pourquoi ? C'est Jean-Luc Le Manchon qui va animer cette campagne.
00:57On va en parler peut-être ?
00:59Oh oui, oh oui, ne soyez pas pressés.
01:01M. Dartigan, vous êtes un enfant.
01:03Ne soyez pas pressés, M. Dartigan.
01:05M. Roussel, comme je vous l'avais dit, mais au moins reconnaissez-moi.
01:09Je vous ai dit, ils font alliance, ils font alliance, oui ou non ?
01:12Oui.
01:14Philippe Béger, juste un mot.
01:16Non, pas alors.
01:18Juste un mot. Le syndicat de la magistrate qui appelle à manifester.
01:24Un ancien magistrat. Et à barrer l'accession au Front National.
01:31Les magistrats ont le droit ou non, je n'arrive pas à avoir une réponse claire,
01:36de s'exprimer sur une opinion politique et de la donner ? Oui ou non ?
01:43Moi je dirais non.
01:45Mais est-ce que c'est écrit dans les textes ?
01:47Non.
01:49On me dit qu'ils sont soumis à un droit de réserve et qu'ils n'ont pas le droit de voir
01:53Un devoir de réserve.
01:55Oui, c'est vrai, un devoir de réserve.
01:57Mais depuis longtemps, ce devoir de réserve est très largement battu en brèche.
02:02Mais pas dans leur responsabilité syndicale.
02:04Et paradoxalement, ça a commencé en 2007.
02:07Bon, le syndicat de la magistrature prendra part au mouvement collectif d'union et de résistance.
02:11Oui, c'est scandaleux.
02:13Et participera aux manifestations organisées dans les jours qui viennent partout en France.
02:16Je vous assure, je comprends quand un jeune homme comme, je crois que c'était l'autre jour,
02:21qui a envoyé de la peinture sur la préfecture de Nantes.
02:24On a considéré que c'est un acte de résistance.
02:27Je vous assure, t'as pas envie de tomber sur ce type de juge.
02:30Moi non plus.
02:32Oui, vous non plus, bien sûr.
02:34C'est incommuniqué.
02:36Ça s'appelle de la politique.
02:38C'est contre la démocratie.
02:40Donc il y a 40% des gens, ou 35% des gens qui ont voté pour le rassemblement national.
02:43Et le syndicat de la magistrature estime que c'est un acte de résistance.
02:48C'est une honte.
02:50C'est une honte.
02:52Et le ministre de la Justice, il peut dire quelque chose ?
02:54Il est en place le ministre de la Justice.
02:56On est en suspens.
02:58Non, le ministre de la Justice, il n'est pas dissolu.
03:00Je l'imagine mal.
03:02Je l'imagine mal.
03:04C'est ça qu'il devrait faire.
03:06À la suite de l'humanité, il n'est pas intervenu.
03:09Il ne va pas intervenir maintenant.
03:11Mais c'est ça qu'il devrait faire ce ministre.
03:13Gilles William, ne souffrez pas, vous aurez la parole.
03:15Mais non, mais oui.
03:17Ça m'intéresse.
03:19Il ne fera rien.
03:21Si M. Prot m'avait donné la parole, alors que je suis quand même avocat,
03:25j'aurais dit que son étonnement m'étonne,
03:28que le syndicat de la magistrature est un syndicat qui a consacré
03:32un petit livret à la police où il mettait un cochon sur la couverture.
03:37C'est le syndicat du mur des conches.
03:40Il se faire de la justice, pourtant.
03:42J'ai fait condamner la présidente du syndicat de la magistrature.
03:46Elle n'a eu aucun problème d'avancement.
03:49Ce n'est peut-être pas l'actualité la plus retentissante.
03:51Non.
03:53Comment dire ?
03:55J'explique ce que c'est que le syndicat de la magistrature.
03:58Ça vous gêne ?
04:00Le syndicat s'est servi de la justice en permanence, au lieu de la servir.
04:04Les trois coups de la campagne anti-fascisme ont commencé hier.
04:09Ça veut dire les trois semaines, dimanche soir.
04:11Ça va être absolument terrible.
04:13Les journalistes, les magistrats.
04:15Les trois coups de la campagne anti-fasciste.
04:17Ça y est.
04:18Les étudiants.
04:19Les étudiants.
04:20Je suis là simplement pour le constater.
04:22Gérald Darmanin, qui vient de signer Munich.
04:24Concernant Ciotti.
04:27Je constate ça.
04:29En décalage complet avec les électeurs.
04:31Le maire de La Bolle, Franck Louvrier.
04:33Il dit qu'il faut défendre des idées et jamais aller vers des stratégies.
04:36Mais chacun...
04:38J'ai la liste.
04:39Je voudrais juste vous rappeler une phrase.
04:41Attendez.
04:43On va chapitrer tout ça.
04:45Autrement, ça va partir dans tous les sens.
04:47Et je trouve que le syndicat de la magistratie, c'est tout simplement révélateur.
04:51Commençons par le commencement, si j'ose dire.
04:53L'accord reconquête.
04:55Une phrase de François Mitterrand prononcée, paraît-il, lors de son tout dernier Conseil des ministres.
05:00Méfiez-vous des juges.
05:02Ils ont eu la peau de la monarchie.
05:04Ils auront celle de la République.
05:05Jérôme, ça vous fait plaisir de sortir ce cri de France ?
05:08Non, je ne crois pas.
05:09Mais il ne faut pas se méfier des juges.
05:11Au contraire.
05:12L'institution est fondamentale.
05:14Il faut se méfier du syndicat.
05:18J'adore la justice.
05:20Mais il faut se méfier du syndicat de la magistrature.
05:22J'adore la justice.
05:23On a le droit de se méfier des juges.
05:24Jérôme, ce n'est pas le débat.
05:25Bah, un petit peu, non.
05:26Pas du tout.
05:27Alors, reconquête.
05:28On va commencer.
05:29Reconquête par Marion Maréchal, qui déplore un changement de position du RN,
05:32qui refuse le principe d'un accord.
05:34C'était hier.
05:36Il y avait un accord historique.
05:38Et manifestement, cet accord a été battu en brèche pour des raisons.
05:42On n'arrive pas à savoir si c'est à cause d'Éric Zemmour,
05:44si c'est le bureau exécutif du RN qui ne veut pas d'Éric Zemmour,
05:48si c'est l'air qu'ils ont demandé en arrivant au RN de ne pas avoir d'Éric Zemmour.
05:53On n'en sait rien.
05:54En revanche, Éric Zemmour lui était chez Christine Kélly tout à l'heure.
05:56Écoutez-le.
05:58Dès dimanche soir, j'ai décidé, et je vous le dis ce soir,
06:02que je ne me présenterai pas aux législatives
06:06parce que dans ma circonscription de cœur,
06:08où je me suis présenté en juin 2022,
06:12c'est-à-dire dans le Var,
06:13il y a un sortant du RN
06:16et je ne voudrais pas me faire barrage à l'éventuelle élection d'un député du RN.
06:23C'est votre premier pas vers le RN.
06:25Premièrement.
06:26Et deuxièmement, je ne demande rien.
06:28Ni circonscription, ni même poste ministériel.
06:31Je ne demande rien.
06:32Je n'ai jamais rien demandé depuis dimanche soir,
06:35depuis que j'ai appelé à voter à une coalition.
06:37Je n'ai rien demandé et je n'exige rien.
06:39Et là, je le répète ce soir, je ne demande rien pour moi.
06:43Marion Maréchal a appelé, vous l'avez vu,
06:45dimanche soir, comme moi, à une coalition des droites
06:48et elle a vu la proximité qu'elle a avec sa tante.
06:51Elle a demandé un rendez-vous à sa tante et à Jordane Bardella
06:55et elle a eu ce rendez-vous lundi.
06:57Et maintenant, ils lui ont proposé un accord.
07:00Donc elle est revenue, elle a proposé un accord.
07:02Elle devait me donner des conditions.
07:04Dès lundi soir, je lui ai demandé les conditions.
07:07Elle m'a dit on se voit demain.
07:08Et là, apparemment...
07:10Il paraît que vous avez fait l'infine bouche pour la recevoir.
07:12Pas du tout.
07:13C'est moi qui l'ai presque, pardonnez-moi ce terme,
07:16harcelée par texto pour qu'elle me les donne,
07:18même pas écrit parce qu'on ne pouvait pas se voir
07:20le lundi soir même.
07:21Je n'accuse personne pour l'instant.
07:22Je veux continuer à croire qu'on peut faire l'union.
07:26Comment on va la faire ? Vous faites un appel ?
07:28Je vais vous dire.
07:29Marion Maréchal m'a dit qu'elle avait échoué.
07:31Je le regrette fort.
07:32Maintenant, chez nous, il y a des gens comme Stanislas Rigaud
07:35ou Sarah Knafo qui connaissent fort bien
07:38certains jeunes gens de leur génération
07:40au Rassemblement national.
07:41Et je leur dis, allez-y.
07:43Appelez ces jeunes gens de votre génération.
07:46Essayez de trouver un accord.
07:48Il n'y a aucune raison.
07:49Nous pouvons nous entendre.
07:51Je suis désolé, il n'y a pas de raison objective
07:55à ce que l'on ne s'entende pas.
07:56Nous ne devons pas passer à côté de l'histoire.
07:59Pas d'accord possible.
08:00Pas d'accord possible.
08:01C'est fini, ce n'est pas fini.
08:02Je ne voudrais pas paraître trop sévère avec Éric Zemmour.
08:04Mais déjà, première chose, quand il dit
08:06je ne suis pas candidat parce que je ne voudrais pas
08:08faire barrage au candidat du Rassemblement national,
08:10il n'a pas les moyens de faire barrage.
08:12Lors des élections législatives de 2022,
08:14il n'a pas réussi à se qualifier pour le second tour.
08:16Donc, il n'est pas en capacité de nuire
08:18au Rassemblement national dans sa circonscription.
08:21Deuxième chose, il dit, moi, je ne demande rien
08:23au Rassemblement national.
08:24Là encore, je ne voudrais pas paraître trop sévère,
08:26mais il n'a pas les moyens de demander quoi que ce soit.
08:29Il n'a pas d'élu.
08:30Il n'a pas de député sortant.
08:32Qu'est-ce qu'il a à apporter au Rassemblement national ?
08:34Mais pardon, il n'a rien à apporter au Rassemblement national.
08:37Son talent.
08:39Oui, si vous voulez.
08:41Sur le plan des idées ou sur le plan politique ?
08:43Mais il n'a rien à apporter.
08:45Non, il a un réservoir de vote.
08:47Oui, mais au second tour des législatives,
08:52le report de voix sera quasiment mécanique,
08:54si vous voulez.
08:55Donc malheureusement, pour lui,
08:56il est en position de faiblesse.
08:57C'était le premier sujet.
08:58Le deuxième sujet,
08:59et ça, c'est une déflagration,
09:01puisque depuis 1984,
09:04Jean-Marie Le Pen est au devant de la scène
09:07avec les 10 %.
09:08Adreux.
09:09Oui, puis les 10 % des Européennes en 1984.
09:12C'est vrai qu'il n'y a jamais eu d'alliance au plus haut niveau.
09:16Il y a eu parfois des accords.
09:17Nicolas Dupont-Aignan à un moment donné.
09:19Il y avait Charles Millon.
09:21Les régionales.
09:23Mais il n'y a jamais eu d'accord.
09:24Jacques Chirac est toujours resté très loin.
09:26Aujourd'hui, c'est le patron du LR
09:30qui a imaginé un rapprochement
09:34avec le Rassemblement national Éric Ciotti.
09:37Je vous propose de voir le sujet de Corentin Alonso
09:39et vous me dites ce que vous en pensez.
09:42Pour la première fois,
09:43un président des Républicains a décidé de franchir le pas
09:46et d'appeler à une alliance avec le Rassemblement national.
09:49Notre famille politique ne pouvait pas être en permanence
09:53dans le compromis, un peu en soutien du gouvernement,
09:57un peu en opposition.
09:59Il faut être clair.
10:00M. Macron a abîmé le pays.
10:03Il faut une autre majorité le plus vite possible.
10:06Une décision qui a immédiatement suscité
10:09une levée de boucliers au sein du parti.
10:11Il l'a dit seul, solitairement.
10:14Il n'engage pas la famille politique à laquelle nous appartenons.
10:18Je pense même qu'il n'a depuis tout à l'heure plus de légitimité
10:22pour parler au nom de notre famille politique.
10:24Les 133 sénateurs LR ont rejeté à l'unanimité
10:27une alliance avec le RN.
10:29Il nous a menti dans un seul but,
10:31qui était de nous placer dans une situation telle
10:34qu'on ne puisse pas se retourner
10:35parce qu'on a des candidats qui vont partir au front
10:38et que le dépôt de candidature est dans quelques jours.
10:42Avec tout ce que cela comporte, c'est de la déloyauté.
10:45Même réaction pour Olivier Marlec,
10:47ce président du groupe LR à l'Assemblée nationale
10:50qui siégeait avec Eric Ciotti dans l'hémicycle.
10:53Eric Ciotti n'engage que lui.
10:55Il doit quitter la présidence des Républicains.
10:57Un président bien seul qui peut tout de même
10:59compter sur le soutien de Guilhem Carayon,
11:01le président des jeunes Républicains.
11:03Avec Eric Ciotti et des milliers de militants LR,
11:06nous faisons le choix du courage et du bon sens.
11:08Un choix approuvé par des millions de Français.
11:10Il faut écouter le peuple qui n'en peut plus
11:12de la politique de M. Macron.
11:14La France d'abord, la France toujours.
11:16Marine Le Pen a, elle, salué le choix courageux d'Eric Ciotti
11:19et son sens des responsabilités.
11:21Il y a eu une séquence assez surréaliste,
11:23puisque c'était devant le siège des Républicains.
11:26Mais qu'est-ce que faisait Mme Rousseau ?
11:28Elle est venue spécialement parce qu'elle savait
11:30qu'il y avait les caméras.
11:32Elle est venue faire le buzz, simplement.
11:34Elle savait qu'il y avait les journalistes,
11:36qu'il allait faire une déclaration.
11:38Elle est venue spécialement pour ça.
11:40Où est le siège des Républicains dans Paris ?
11:42A côté de l'Assemblée nationale.
11:44Ils ne sont plus rue de Vaujoie ?
11:46Non, ils ont déménagé.
11:49Je suis naturellement au siège du parti.
11:53J'ai pris mes responsabilités
11:55dans un moment très lourd,
11:57très grave pour le pays,
11:59où la France est menacée
12:01par l'alliance honteuse...
12:03Honte à vous, M. Ciotti.
12:05Vous ne méritez pas le nom
12:07qui est inscrit sur votre façade.
12:09Vous non plus, madame.
12:11Votre diatribe m'honore, madame.
12:13Je n'avais pas vu que c'était tel.
12:15C'est bien.
12:18Sur le fond,
12:20Eric Ciotti fait un constat lucide.
12:22Il dit que les LR aujourd'hui
12:24prennent le risque d'être totalement
12:26aplatis sur leur droite
12:28par leur Assemblée nationale
12:30et sur leur gauche
12:32par ce qui reste de la Macronie.
12:34On n'est plus capable d'être autonome.
12:36Partant de là, il faut qu'on devienne
12:38un parti satellitaire d'une grande formation.
12:40Il y avait deux choix.
12:42Côté Macron, côté RN.
12:44Et il dit que le cœur de nos adhérents
12:46est plutôt le cœur à droite, à l'échelle.
12:48Voilà ce qu'il fait quand on veut.
12:50Je vous interromps parce qu'à l'instant,
12:52J. Bardella annonce un accord
12:54entre RN et LR.
12:56Il annonce que plusieurs dizaines
12:58de députés LR seront investis
13:00et soutenus par RN.
13:04Il y a une pluie
13:06de SMS que j'ai reçus aujourd'hui
13:08et j'ai eu deux ou trois leaders républicains.
13:10Je leur ai dit que vos électeurs
13:12sont sur cette ligne.
13:14Vos électeurs.
13:16J'ai raccroché avec Jean-François Copé
13:18il y a un quart d'heure.
13:20Je l'ai invité d'ailleurs.
13:22Je lui ai dit, venez sur le plateau.
13:24Je lui ai dit, vos électeurs sont sur cette ligne-là.
13:26Il me dit, non, moi je ne fréquenterai jamais.
13:28D'accord, mais si vos électeurs...
13:30Je veux bien que vous donniez des leçons de loyauté.
13:32Le patron, c'est l'électeur.
13:34J'ai vu le tweet de Mme Pécresse.
13:36Mme Pécresse a quitté le parti.
13:38Elle est revenue dans le parti
13:40pour se présenter à la présidentielle
13:42Je veux bien, je n'ai rien contre Mme Pécresse
13:44mais peut-être qu'en termes de loyauté
13:46elle et M. Bertrand, qui ont fait la même chose
13:48l'un et l'autre, ils sont dans un parti.
13:50Ils quittent le parti, ils reviennent dans le parti.
13:52Et ils donnent des leçons de loyauté.
13:54Éric Ciotti précisément...
13:56Oui, je crois que je n'ai pas tort en tout cas.
13:58Éric Ciotti précisément fait le pari
14:00des électeurs et des adhérents des républicains.
14:02Mais c'est une évidence.
14:04Mais si ce que dit Jordan Bardella est exact
14:06et il l'annonce ce soir au 20h
14:08donc a priori c'est une réalité
14:10ça veut dire que le RN
14:12pourrait bénéficier à l'Assemblée
14:14d'une force d'appui.
14:16Les républicains vont exploser
14:18parce que ceux qui les dirigent
14:20ne sont pas en raccord avec leurs électeurs.
14:22Ce n'est pas un avis
14:24que je donne là.
14:26Ce n'est pas un avis personnel que je donne là.
14:28C'est ce que je vois sur le terrain.
14:30Est-ce qu'on peut faire écho à un des éléments
14:32de la réaction de François-Xavier Bellamy
14:34qui a quand même mené une campagne
14:36dont tout le monde a jugé
14:38qu'elle était de qualité
14:40et qui a mené LR à 7%.
14:42Il dit ce soir
14:44Emmanuel Macron veut faire croire
14:46de mémoire qu'il n'existe rien
14:48entre lui et le RN.
14:50Aujourd'hui la décision
14:52assez solitaire quand même
14:54d'Éric Chottier.
14:56Vous n'avez pas écouté ce qu'il a dit.
14:58Il n'est pas soutenu par les cadres.
15:00Dans un parti
15:02il y a quand même des instances.
15:04Il va y avoir des dizaines de députés
15:06qui vont se présenter.
15:08Mme Pécresse
15:10elle a fait moins de 5%.
15:12Mme Pécresse
15:14elle est plus proche d'Emmanuel Macron.
15:16Je veux simplement dire que
15:18le conseil national, le bureau politique
15:20de LR n'a pas été convoqué.
15:22Beaucoup de dirigeants de LR disent
15:24que le processus d'Emmanuel Macron
15:26n'a pas été respecté.
15:28Aujourd'hui Emmanuel Macron
15:30a nettoyé le paysage politique
15:32sur sa droite.
15:34Je pense que c'est les électeurs
15:36qui décident.
15:38Ce n'est pas Emmanuel Macron.
15:40C'est les électeurs qui décident.
15:42On verra ce qu'ils feront.
15:44Les électeurs de droite
15:46ont sans doute envie
15:48que la droite gagne.
15:50C'est aussi bête que ça.
15:52Éric Chottier, écoutez-le sur TF1.
15:54Je suis LR plus que jamais.
15:56Je suis président des LR.
15:58Je souhaite que ma famille politique
16:00remporte le plus de sièges
16:02à ces élections législatives
16:04pour participer au redressement
16:06de la France.
16:08Une France qui aujourd'hui est en péril.
16:10Quelque part même est en faillite.
16:12Qui est privée d'autorité.
16:14Qui voit la violence gagner nos rues.
16:16L'immigration être
16:18de plus en plus massive.
16:20Nos comptes publics en faillite.
16:22Notre note dégradée.
16:24Je veux participer à un engagement
16:26de redressement.
16:28Je veux que les LR ne soient pas
16:30une nouvelle fois sur le bord de la route.
16:32Sur le bord du chemin.
16:34Mais qu'ils soient des acteurs
16:36de cet indispensable redressement national.
16:38Éric Chottier, faut-il le rappeler,
16:40disait l'exact contraire il y a quelque temps.
16:42Je vous propose d'écouter
16:44ce qu'il avait dit il y a quelque temps.
16:48Je suis le seul
16:50à pouvoir battre Macron
16:52en rassemblant tout le peuple de droite.
16:54Marine Le Pen
16:56représente comme son père
16:58l'assurance vie du système
17:00socialiste et macroniste
17:02depuis trop longtemps
17:04en place à la tête
17:06de notre pays.
17:08Éric Zemmour, s'il dresse
17:10le constat lucide
17:12du déclin français,
17:14porte par son déclinisme
17:16et ferme la porte
17:18à l'espérance indispensable
17:20au renouveau français.
17:22Ça c'était le 2 décembre 2021.
17:24Il y a 2 ans et demi, on a le droit de changer d'avis en 2 ans et demi.
17:26Il l'a redit en janvier dernier, le 16 janvier.
17:28Il y en a qui changent d'avis en 24 heures.
17:30Si la contradiction était un péché en politique,
17:32il n'y aurait plus...
17:34M. Roussel, dimanche 10, c'est en 24 heures qu'il change.
17:36Mais il n'est pas le seul.
17:38Mais là, on parlait de LR.
17:40Votre tour viendra.
17:42Jordan Bardella, en répondant à cet appel au rassemblement,
17:44Éric Ciotti choisit l'intérêt des Français avant celui de nos partis.
17:46Unissons nos forces, dit-il.
17:48Bruno Retaillon l'a entendu dans le sujet.
17:50On peut peut-être écouter Laurent Wauquiez.
17:52Laurent Wauquiez qui ne parle jamais.
17:54Mais la seule fois où il parle,
17:56c'est pour contester cet acteur.
17:58C'est pourtant un très proche d'Éric Ciotti.
18:00Bien sûr.
18:02Écoutons Laurent Wauquiez.
18:06Je vois tous ceux qui sont en train de s'agiter
18:08pour faire des coalitions,
18:10pour faire des alliances,
18:12pour faire des petites combinaisons.
18:14Je le dis tout de suite, je n'y crois pas.
18:16Ça n'a jamais été
18:18ma façon de faire de la politique.
18:20Je crois à la politique qui est faite
18:22dans la clarté, en défendant ses idées.
18:24Parfois on convainc, parfois on ne convainc pas.
18:26Mais on ne trahit jamais.
18:28Je suis convaincu qu'on aura besoin,
18:30demain,
18:32de cette parole indépendante.
18:34C'est pour cette indépendance que je me suis toujours
18:36battu au cours des dernières années.
18:38Et je suis convaincu que dans ce qui est devant nous,
18:40avec l'Assemblée nationale,
18:42avec le chaos potentiel qui se présage,
18:44il y aura besoin aussi d'un pôle de stabilité.
18:48Écoutez, Laurent Wauquiez,
18:50il faut qu'il arrête.
18:52Après deux, trois lâches abstentions.
18:54Je crois qu'il a arrêté un peu.
18:56Deux, trois lâches abstentions,
18:58où il s'est bien gardé d'intervenir
19:00dans le parti au moment
19:02où celui-ci avait besoin de lui.
19:04Voilà qu'il donne des leçons, maintenant.
19:06Et comme vous le dites très bien,
19:08Pascal, il intervient au moment
19:10où, mondiaux,
19:12on ne lui demandait rien.
19:14Il est candidat.
19:16Est-ce que je peux ajouter quelque chose ?
19:18– L'argumentation d'Éric Ciotti
19:20est d'autant plus pertinente
19:22qu'en réalité,
19:24cela fait des années
19:26que les LR
19:28et le Rassemblement national
19:30ont des similitudes
19:32profondes sur la chose
19:34qui intéresse profondément
19:36les Français, c'est-à-dire
19:38le régalien.
19:40Que l'économique, le social,
19:42soient des motifs de dissentiment...
19:44– Mais Philippe, vous êtes réjoui de la campagne de Bellamy ?
19:46De sa carrière stratégique ?
19:48– On va marquer une pause.
19:50– De ce qu'il proposait pour la droite ?
19:52– Olivier, on marque une pause.
19:54– Mais ce n'est pas le choix de Ciotti.
19:56Ciotti prend une autre direction que celle de Bellamy.
19:58– Non, mais j'aime bien Bellamy.
20:00– On va marquer une pause.
20:02– Mais n'allusez pas de Bellamy pour me contredire.
20:04– Non, mais j'ai souvenir de vos interventions sur Bellamy.
20:06– Par définition, une alliance,
20:08tout le monde n'est pas d'accord.
20:10C'est le principe, je crois, de l'alliance.
20:12Votre ami Roussel...
20:14– Oui, oui, j'ai de l'estime pour Fabien Roussel,
20:16comme d'autres dirigeants de gauche.
20:18Mais il est vrai qu'une alliance,
20:20que ce soit le Front populaire, que ce soit le programme commun,
20:22c'est toujours des...
20:24– Des compromis.
20:26– Valdeck Rocher n'aurait pas fait ça.
20:28– Il est le seul à me parler de Valdeck Rocher.
20:30Toutes les semaines, il n'y a plus personne.
20:32– Ce que je veux vous dire, c'est que le programme de la gauche,
20:34le programme commun de la gauche a existé.
20:36Vous pourriez imaginer qu'il y ait un programme commun de la droite.
20:38Alors forcément, tout le monde n'est pas d'accord.
20:40– C'est vrai.
20:42– Si vous interrogez les électeurs qui ont voté Bellamy,
20:46vous leur demandez ce que vous souhaitez,
20:48une alliance avec le Rassemblement national.
20:50Que répondront-ils ? Je vous pose la question.
20:52– Majoritairement, oui, aujourd'hui.
20:54Mais je ne vous parle pas des questions programmatiques,
20:56mais de l'avenir de cette droite.
20:58Bellamy ne propose pas le même avenir.
21:00– Mais par définition, il y a des différences.
21:02– C'est intéressant quand même.
21:04– Oui, mais je voudrais qu'on marque une pause,
21:06sauf si Johan veut dire quelque chose.
21:08– Rapidement, parce que ce qu'il faut lire aussi entre les lignes,
21:10c'est qu'Alex Soti fait le choix aujourd'hui de rejoindre Marine Le Pen et Jordan Bardella,
21:14c'est parce qu'il me semble qu'il considère qu'en 2027,
21:16personne à droite ne sera capable de remporter l'élection présidentielle.
21:18– Et sa situation en personne.
21:20– Naturellement, mais c'est parce qu'il considère qu'il n'y a personne en 2027.
21:22– Il aurait abandonné l'idée absurde de Wauquiez candidat naturel.
21:28– Écoutez, ne soyez pas méprisants non plus pour M. Wauquiez.
21:32– En quoi c'est méprisant ? C'est une analyse politique.
21:36– C'était un peu méprisant.
21:38– C'était absurde.
21:40– C'est violent, c'est violent.
21:42– Gardons, gardons.
21:44– J'aurais pu dire nul, médiocre, lamentable, déplorable.
21:48– Philippe, bien malin qui peut dire quelles seront les candidatures
21:52utiles, importantes et plausibles en 2027.
21:54– Voilà.
21:56– Est-ce qu'on peut marquer une pause ?
21:58– Justement.
22:00– Vous avez parlé pendant la pause.
22:02– Je voulais vous inviter à la pause.
22:04– Et maintenant tu peux parler.
22:06– Voilà.
22:08Après je vais parler.
22:10– Un mot de Jordan Bardella durant le journal de TF1.
22:12Les discussions avec Marion Maréchal n'ont pas abouti.
22:16Pour une alliance, il faut de la confiance.
22:18Les positions d'Éric Zemmour très excessives pendant les européennes
22:22ont rendu l'accord caduque.
22:24Voilà ce qu'a dit Jordan Bardella.
22:26– Donc c'est sans appel.
22:28– On a écouté Laurent Wauquiez ?
22:30– On a écouté Laurent Wauquiez.
22:32– Écoutons Henri Guénon.
22:34– Je voulais savoir si vous suiviez. Henri Guénon.
22:38– Un parti qui est écartelé entre les partisans d'une alliance
22:46avec le Rassemblement national et les partisans d'une alliance
22:50– Avec Emmanuel Macron.
22:52– C'est-à-dire dans les deux cas, la dissolution.
22:56– DLR.
22:58– DLR, voilà. Alors il y a un groupe au milieu,
23:00encore j'espère qu'il grandira et qu'il résistera,
23:02qui ne veut ni d'une ni de l'autre.
23:06Mais quand on n'a rien à dire, et c'est le cas depuis hélas des années.
23:10– Je crains la fin de la phrase.
23:12– On disparaît.
23:14– On disparaît, oui, parce qu'être obligé de s'allier pour faire
23:18quelques sièges au Parlement, avec beaucoup plus gros que soi,
23:22qu'on a critiqué…
23:24– Allègrement.
23:26– Oui, que ce soit le Rassemblement national ou Emmanuel Macron,
23:30c'est se voir la disparition, c'est-à-dire être absorbé
23:34par le plus gros que soi.
23:36C'est la fin de cette histoire qui a commencé avec la création de l'UMP,
23:40c'est-à-dire avec la disparition du RPR, d'un grand parti populaire,
23:42qui avait une base populaire très large, mais qui mordait aussi
23:46sur des grands pans des classes supérieures,
23:52et qui était ancrée dans l'imaginaire collectif des Français,
23:56qui avait une histoire, et qui, avec l'UMP, a perdu à la fois
24:00sa base populaire et son histoire.
24:02Tout ça a été masqué, parce que Chirac était au pouvoir à l'époque,
24:06puis par l'énergie et l'intelligence de Sarkozy,
24:08et puis après, vous enlevez l'intelligence et l'énergie,
24:12il reste cette lente agonie de ce parti.
24:16– Il a raison.
24:18– Sur le temps long, c'est bien.
24:20– Il a raison, sur l'histoire des LR et des Républicains, il a raison.
24:24– Il n'y a rien à rajouter ?
24:26– Si, moi je trouve que, enfin, j'aime bien Henri Guaino,
24:30mais je trouve que la droite a manqué de fierté.
24:34Je veux dire, longtemps, encore aujourd'hui,
24:38elle a considéré que, pour une partie, il fallait se soumettre au macronisme.
24:44Et c'est incroyable de voir à quel point elle a manqué d'intelligence,
24:48d'inventivité, comme s'il, être de droite,
24:52n'exigeait pas de l'intelligence, de l'invention, du courage.
24:58– Ce n'est pas de l'intelligence.
25:00– C'est du courage.
25:02– Non, c'est de la cohérence.
25:04– C'est le seul mot du courage d'affronter l'espace médiatique
25:08avec des idées.
25:10– C'est ce que je viens de dire.
25:12– Mais c'est ça le plus important.
25:14– C'est le courage, mais bien sûr.
25:16– C'est tout.
25:18– Mais ça n'est pas exclusif de l'intelligence, vous voyez.
25:20– Oui, mais des gens intelligents, il y en a plein.
25:22M. Copé, il est intelligent.
25:24Mme Pécresse, elle est intelligente.
25:28Mme Pécresse, M. Wauquiez, il est intelligent.
25:32Tous ces gens sont très intelligents.
25:34Ils le sont peut-être trop, parfois.
25:36Ils sont déconnectés de la réalité de leur terrain, c'est tout.
25:40Ça fait 20 ans ou des années que cette droite-là est déconnectée
25:44de ses électeurs, et c'est pour ça que ses électeurs,
25:48c'est Gendarme Bardella.
25:50Vous savez, c'est assez simple la vie.
25:52– Oui, mais ils sont partis.
25:54– Votre vision de la vie est peut-être un peu simple, un peu simpliste.
25:58– Ah bon, d'accord, expliquez-moi, alors en quoi ?
26:00– Non, mais si on avait du temps,
26:02on pourrait faire quelque chose de plus complexe.
26:04– Et quand Nicolas Sarkozy fait sa campagne de 2007,
26:06jamais le Front National n'est aussi bas.
26:08– On n'a jamais fait mieux.
26:10Après, ça a été la dégradation.
26:12– Parce qu'il s'est parlé à cet électorat.
26:14Il le sait, il fait une campagne parfaite.
26:16– Absolument, là, je suis d'accord avec vous.
26:18– C'est tout.
26:20– Votre intentionnalité est justifiée pour 2007.
26:22– On va parler de la gauche.
26:24– Ah, quand même.
26:26– On a parlé de Jean-François Copé tout à l'heure.
26:28J'ai rien contre lui.
26:30Il s'est présenté à une primaire en 2016, il a fait 0,3.
26:32– Oui, mais il venait d'où ?
26:34– 0,3, c'est vous dire.
26:36– On va parler de la gauche.
26:38– Forcément, avec son électorat,
26:40il peut être en décalage.
26:42– Il venait d'où, à l'époque ?
26:44– Il avait dit président du parti.
26:46– Mais convenez qu'il n'est simplement pas d'accord
26:48avec cet électeur, c'est tout ce que je veux dire.
26:50– On va parler de la gauche.
26:52– La gauche, pour vous faire plaisir.
26:54– Pourquoi vous lancez William Golnadel sur la gauche ?
26:56– Je veux dire, oui.
26:58– Yoann Ouzaï, accord ou pas accord,
27:00Glucksmann ou pas Glucksmann ?
27:02– Mais le pauvre Raphaël Glucksmann,
27:04malheureusement, n'a pas trop son mot à dire.
27:06En réalité, il n'est pas patron du Parti socialiste,
27:08ça n'est pas lui qui désinvestiture,
27:10ça n'est pas lui qui a l'argent du parti
27:12pour faire campagne.
27:14Mais d'accord, ces électeurs se prononceront,
27:16ces électeurs iront voter ou non pour le Front populaire
27:18qui est allié à la France insoumise.
27:20– Place publique a signé hier soir.
27:22– Place publique a signé,
27:24mais lui a toujours dit qu'il n'était pas d'accord avec cela.
27:26– Et ce soir, il en est où ?
27:28– Et ce soir, manifestement,
27:30on attend qu'il reprenne la parole pour dire quelque chose.
27:32– C'est tellement important ?
27:34– Oui, puisque Place publique a signé.
27:36– Si vous voulez, l'essentiel quand même dans tout cela,
27:38c'est qu'il y a eu un accord
27:40et que le Parti socialiste va soutenir des candidats
27:42comme Mme Obono, comme Mme Péquet,
27:44comme M. David Guiraud,
27:46qui a pris du négationnisme,
27:48qui est un négationniste.
27:50Le Parti socialiste va soutenir…
27:52– M. Roussel va soutenir des antisémites.
27:54– Exactement.
27:56Certains d'entre eux sont antisémites, pardon.
27:58C'est une réalité.
28:00Donc le Parti socialiste va soutenir ce genre d'accord.
28:02– Gilles William, est-ce que vous voulez écouter M. Roussel d'abord ?
28:04Et après, je vous donne la parole.
28:06– Non, non, je vais parler.
28:08– Il est 20h38.
28:10– Personne ne va m'empêcher de parler.
28:12– Non, mais on sait ce que vous allez dire.
28:14– Écoutons M.…
28:16Écoutons M. Roussel
28:18et je donne la parole à Gilles William.
28:20– Et Olivier Dartigold aussi un peu.
28:22– Jean-Luc Mélenchon, il n'était pas dans les discussions.
28:24– Il est hors-jeu ou pas ?
28:26– Nous sommes en train de construire autre chose.
28:28– Sans lui ?
28:30– En tout cas, il n'était pas là.
28:32– Oui, sans lui.
28:34Nous construisons autre chose.
28:36Nous serons beaucoup plus que les 4 forces politiques
28:38qui avaient composé la NUPES.
28:40Nous sommes beaucoup plus nombreux.
28:42Nous le faisons avec les syndicats.
28:44Nous le faisons avec les associations.
28:46Je pense notamment à la LDH qui sera là aussi avec nous
28:48et d'autres associations.
28:50– Qui sera l'incarnation de cette union de la gauche ?
28:52– Et surtout, nous voulons dire aux Français
28:54rapidement ce qui va changer pour eux
28:56si demain nous arrivons à construire
28:58une majorité de gauche
29:00qui siègera dans des groupes différents
29:02mais qui sera prête à gouverner.
29:04– Il y a des groupes différents ?
29:06– Je peux vous dire que ma colère est rentrée.
29:10Toute la journée, on n'a parlé que de M. Ciotti
29:14et de l'accord avec le RN.
29:18Ici même, on a commencé par ça.
29:22Alors que dans la nuit, il y a eu un accord
29:26entre notamment le parti socialiste et les Insoumis.
29:30Alors que si je demande si aujourd'hui en France
29:34il y a un parti antisémite,
29:36et notamment si je le demande aux Juifs français
29:38qui sont quand même concernés,
29:40ils ne vont pas me dire que c'est le RN.
29:42Ils vont dire que c'est les Insoumis.
29:44Et aujourd'hui, il n'y a rien.
29:46On ne parle pas de ça.
29:48Alors même que, je vous signale,
29:50j'ai quelques divergences,
29:52comme vous savez depuis quelques lustres,
29:54avec le CRIF.
29:56Le président du CRIF a dit aujourd'hui
29:58que l'accord en question, il était infâme.
30:02Vous entendez ? Il était infâme.
30:04Est-ce que vous l'avez retrouvé quelque part ?
30:06Est-ce qu'il y a un article dans Le Monde là-dessus ?
30:08Est-ce qu'il y a quelque chose ?
30:10Parce que je peux vous dire que quand le CRIF parlait du RN,
30:12alors je peux vous dire qu'on en parlait.
30:14Ce qui se passe actuellement est honteux.
30:16Le soir de la victoire du RN,
30:18il y a eu une manifestation avec des Insoumis.
30:20Qu'est-ce qu'ils ont crié ?
30:22Ils ont crié « Israël assassin, Glucksmann complice ».
30:26Glucksmann, ce n'est pas un grand soutien d'Israël,
30:28c'était donc quelque chose d'un peu ethnique.
30:30On n'en a pas parlé.
30:32Et aujourd'hui, un posture moral que vous avez montré,
30:34un posture moral.
30:36Mme Rousseau, elle a que ça à faire,
30:38d'aller contester M. Sciotti,
30:40alors qu'elle vient d'accepter cet accord infâme.
30:44Pardon, mais je suis une boule de colère, véritablement,
30:48parce que, mais ça ne va pas marcher,
30:50Dieu merci, ça ne va pas marcher.
30:52Les Français, c'est fini.
30:54Les mensonges, c'est fini.
30:56Il y a la même chose sur LFI.
30:58Vous avez dit la même chose sur LFI,
31:00ils en ont fait 10%.
31:02Trois semaines de campagne antifasciste en France
31:04avec les relais qui existent,
31:06croyez-moi, ça va bastonner.
31:08Oui, mais les Français...
31:10Ça va y aller.
31:12Il y a certains privilèges rouges,
31:14mais les Français sont vaccinés contre le mensonge.
31:18Moi, je vous le dis.
31:20Et notamment, pardon de vous le dire,
31:22mais je vis français, en passant.
31:24– Pascal, je peux poser une question ?
31:26– Bien sûr.
31:28– Vous avez totalement raison, Phil, William.
31:30Votre indignation est totalement légitime.
31:32Johan, je voulais vous demander,
31:34j'ai entendu ce soir
31:36qu'au moment donné,
31:38les investitures à gauche,
31:40ils pourraient écarter tout de même
31:42certaines personnalités
31:44plus que discutables de LFI.
31:48– Je ne le crois pas une seconde.
31:50– Les députés sortant seront réinvestis,
31:52c'est une certitude.
31:54Et d'ailleurs, c'est cela qui m'étonne beaucoup aussi,
31:56pour compléter ce qu'a dit très justement
31:58Maître Golnadel.
32:00On parle de Jean-Luc Mélenchon.
32:02On dit Jean-Luc Mélenchon est écarté,
32:04il n'est pas dans l'accord.
32:06On fait comme s'il n'y avait que lui
32:08qui posait problème.
32:10Mais il y a tellement de députés
32:12de la France insoumise qui posent problème.
32:14Madame Kéké, je l'ai cité,
32:16Madame Obono, M. Giraud,
32:18je vous donne la parole.
32:20Simplement, je rebondis sur ce qu'a dit
32:22Jonathan Arfi, que vous avez cité,
32:24sur l'accord informe.
32:26Mais vous auriez dû citer aussi ce qu'il a dit
32:28sur les républicains.
32:30Les républicains n'auraient plus de républicains
32:32que le nom, s'ils choisissaient
32:34de faire alliance avec le Rassemblement National.
32:36– Non mais excusez-moi. – Attendez, je termine juste.
32:38Je cite ce qu'a dit le CRIF.
32:40Je le termine.
32:42Le CRIF appelle les responsables de LR
32:44à rejeter fermement tout accord électoral
32:46international. Une telle alliance serait
32:48une trahison des valeurs fondamentales de la droite républicaine.
32:50– Excusez-moi. – Je termine.
32:52– D'accord, c'est long, allez-y.
32:54– Non, mais parce que ça montre,
32:56pardonnez-moi,
32:58ça montre que le CRIF
33:00et M. Jonathan Arfi renvoient
33:02et je pense que… – Aux anneaux les deux.
33:04– Exactement, et je pense qu'il n'a peut-être pas raison.
33:06Je vous pose la question.
33:08– Il n'a pas raison, clairement.
33:10– Ça fait 10 ans, ça fait 10 ans
33:12ou 20 ans que je me bats contre le CRIF
33:14parce qu'avant, il ne voyait que le RN,
33:16il ne voyait même pas l'extrême-gauche avancée.
33:18Maintenant, je me bats contre eux
33:20parce qu'ils renvoient dos à dos.
33:22Mais quand le CRIF, quand même,
33:24dit, indique que c'est un accord infâme,
33:26personne n'en parle.
33:28C'est tout ce que j'ai à vous dire.
33:30– Oui, je suis d'accord avec vous, mais soulignez que le CRIF…
33:32Bon, il faut aussi que l'accord est infâme
33:34entre les LR et M. Jonathan Arfi.
33:36– Ils n'envoient pas exactement les mêmes mots, quand même.
33:38– Ce n'est pas l'accord infâme.
33:40– Ils n'envoient pas les mêmes mots.
33:42– Excusez-moi.
33:44– La réponse, en tout cas, de notre ami,
33:46c'est ce que vous disiez tout à l'heure sur l'accord.
33:48– Est-ce que vous êtes gêné, Fabien Roussel ?
33:50Est-ce que cet accord vous gêne ?
33:52– Je n'y croyais pas.
33:54– Est-ce que cet accord vous gêne ?
33:56– Non, mais je vais vous répondre.
33:58– Est-ce que vous voteriez toujours de la même manière ?
34:00– Je ne vais pas dire ce que je vote.
34:02Je fais un décryptage politique, je ne vais pas dire ce que je fais dans l'isoloir.
34:04Comme d'ailleurs vous, je ne vous le demande pas.
34:06Je n'ai pas à vous le demander.
34:08– Il a répondu.
34:10– Je n'y croyais pas, je vous l'ai dit à l'antenne.
34:12Vous aviez donc raison.
34:14– Est-ce que ça vous gêne ou pas ?
34:16– Je n'ai pas à vous dire si ça me gêne ou pas.
34:18– Non, c'est pas correct.
34:20– Concernant le citoyen que je suis,
34:24je pense que la gauche loupe un rendez-vous
34:26d'une clarification indispensable vis-à-vis de LFI,
34:30notamment depuis le 7 octobre.
34:32Je l'ai écrit et je l'ai dit.
34:34– Merci.
34:36– Non, non, non.
34:38Vous avez dit tout à l'heure que l'accord Chioti-RN,
34:46les électeurs jugeront.
34:48C'est vrai, les électeurs jugeront.
34:50Les électeurs de gauche verront s'ils soutiennent cette coalition ou pas.
34:56Vous vous êtes trompés tous sur le score de LFI.
35:00Je vous avais dit que LFI serait plus important.
35:02– Non, pas du tout.
35:04– Et après cette coalition vient faire dérailler les projets de l'Élysée
35:10qui ne s'y attendait absolument pas.
35:12– Non, mais vous n'y parait pas.
35:14– La langue de bois.
35:16– La langue de bois, c'est pas de ton niveau.
35:18– On ne peut pas discuter de politique avec vous dans ces moments-là.
35:20Ce que je veux vous dire, c'est que sur le plan juste électoral,
35:24cette coalition sera qualifiée dans un très grand nombre de circonscriptions
35:28à la place des macronistes.
35:30Et il n'y aura donc des tuels, pas tant de triangulaires.
35:34– Et vous vous en réjouissez.
35:36– Je serais content d'être fait plaisir.
35:38– Non, mais c'est pour cette cause de cette coalition.
35:40C'est pour ça que ça vous agace d'ailleurs.
35:42– Mais non, je trouve que…
35:44– Pas du tout, je pense que, je vais vous dire,
35:46ce qui m'étonne le plus…
35:48– Alors vous, dites-moi ce que vous faites dans l'isoloir,
35:50le 30 juin, ce que chacun doit passer.
35:52Alors allons-y.
35:54– Non mais Olivier, s'il vous plaît,
35:56moi je pense que cet accord, il sera contre-productif.
35:58– Pour qui ?
36:00– Pour l'ensemble de la gauche.
36:02– Je pense que beaucoup de gens avaient un espoir en Raphaël Guzman,
36:04avaient voté pour lui une gauche républicaine,
36:08qu'il l'avait fait 13.8, ce qui est 8 fois plus qu'Anne Hidalgo,
36:14et que vous allez retrouver uniquement des écrèmes gauches.
36:16– Et non, parce qu'il y aura de la déperdition de ce côté-là,
36:18mais il y aura une remobilisation de ceux qui se disent
36:20c'est bien, ils se sont rassemblés.
36:22Mais nous verrons, vous n'en savez rien en fait.
36:24– Ah si, je pense que les gens savent que la France Insoumise
36:27a des relains antisémites.
36:29Ou alors effectivement, il ne faut…
36:31Mais par exemple, je suis sûr que vous,
36:33je suis sûr que vous, vous ne voterez jamais
36:35pour le Front Populaire.
36:37– Moi je ne vote pas Front Populaire, je n'ai pas à vous,
36:39mais en fait je n'ai pas à vous deux.
36:41Mais entre le Front Populaire et l'ORN, je vote Front Populaire.
36:43– Mais je vous répète…
36:45– Et je n'ai pas à le dire par ailleurs.
36:47– Mais je vous répète que je vous connais trop,
36:49que vous ne pouvez pas vous accoquiner.
36:51– Mais est-ce que vous pouvez…
36:53– Est-ce que je peux terminer par…
36:55– Est-ce que vous pouvez terminer par savoir
36:57que vous ne pouvez pas vous accoquiner
36:59à une formation où il y a un parti antisémite
37:01ou des relains antisémites ?
37:03– Alors, je vous réponds une chose,
37:05est-ce que vous pouvez considérer qu'il y a encore dans ce pays
37:07des gens qui ne veulent pas l'accession au pouvoir de l'ORN ?
37:09Vous pouvez le considérer ou pas ?
37:11– Le meilleur moyen d'en finir, c'est de voter pour le Front Populaire.
37:13– Entre l'LFI et l'ORN, vous préférez l'LFI ?
37:15– Ah non, je ferai Front Populaire.
37:17– Entre l'LFI et l'ORN, vous préférez qui ?
37:19– Je ferai Front Populaire.
37:21– Entre l'LFI et l'ORN ?
37:23– Et vous ?
37:25– Ah ben moi, jamais pour un parti, je peux m'abstenir,
37:27mais je ne vote pas pour un parti antisémite.
37:29– Vous vous abstenez donc ?
37:31– Je peux m'abstenir, je dis.
37:33– N'allons pas à ce terrain qui vote quoi ?
37:35– Je vous dis simplement qu'il y a des personnes dans ce pays
37:37qui ne veulent pas de l'accession
37:39de Jordan Bardella à Matignon
37:41et de Marine Le Pen à l'Élysée.
37:43Ça existe encore.
37:45– Monsieur Jadot !
37:47– Ils s'organisent.
37:49– J'aurais aimé que la gauche mette un cordon sanitaire
37:51autour des relais antisémites de l'LFI.
37:53C'était possible de s'entendre à 3 et pas à 4.
37:55Jérôme Denis, l'LFI est sorti du cadre.
37:57– J'aurais aimé aussi.
37:59– Moi PC, moi PS, moi Europe Écologie des Verts,
38:01moi Glucksmann, je fais une formation de gauche.
38:03– Tu entends ce que je te réponds ?
38:05J'aurais aimé aussi.
38:07Et je pensais que c'était la direction prise.
38:09– Nous avons fait un grand pas de foi.
38:11– Là où vous avez raison,
38:13on pouvait avoir l'illusion
38:15que Glucksmann
38:17aurait le courage
38:19de…
38:21– Ils sont partis à me faire une fichion.
38:23– Ils sont partis à signer.
38:25– Mais de toute manière,
38:27si M. Glucksmann s'était davantage opposé
38:29à M. Mélenchon,
38:31il aurait fait davantage, et peut-être plus,
38:33que Mme Ayier, la réalité.
38:35– Monsieur Jadot.
38:37– Il y en a dont j'attends enfin un acte de courage,
38:39je ne suis pas sûr qu'il vienne,
38:41c'est Ruffin, au sein de l'LFI.
38:43– C'est mal parti.
38:45– Ruffin sera l'incarnation de ça.
38:47– La bande brille par son silence assourdissant.
38:49– Bernard Cazeneuve, c'est très intéressant.
38:51– Personne n'en parle.
38:53– Vous ne représentez pas
38:55l'ensemble de vous.
38:57– C'est important.
38:59– Vous pouvez le traumatiser pour un mois.
39:01– Ce n'est pas de mauvaise nouvelle.
39:03– On a même permis à Gabriel Attal
39:05de dire une phrase aujourd'hui.
39:07– Mais l'incarnation peut être rue.
39:09En tout cas, l'incarnation ne sera pas rue, M. Mélenchon.
39:11– Je vous lis
39:13à ce qu'a dit
39:15M. Cazeneuve.
39:17Il a dit que l'extrême-droite menace gravement l'unité
39:19et la concorde nationale.
39:21Il faut, pour l'affronter de la clarté sur les valeurs
39:23et de la sincérité dans les convictions,
39:25le rassemblement de la gauche, de gouvernement,
39:27ne peut pas se faire avec LFI,
39:29sauf à tout trahir de l'héritage de Blum.
39:31– C'est clair.
39:33Vous avez notre ami Amin El Khatmi,
39:35ancien responsable socialiste,
39:37qui écrit à M. Olivier Faure
39:39qu'il s'est déshonoré.
39:41Qui en parle ?
39:43– Il est obligé d'orienter jusqu'à Blum.
39:45– Mais bien sûr.
39:47– Bon, est-ce qu'on peut écouter M. Jadot ?
39:49Est-ce que c'est intéressant, M. Jadot ?
39:51Tous ces gens sont prêts à tout.
39:53– Qu'est-ce qu'il dit, M. Jadot ?
39:55– Il était à France Inter ce matin.
39:57Écoutons M. Jadot.
39:59– Dans les 10 jours, les 15 jours qui viennent,
40:01nous regardons ce qui nous sépare.
40:03On n'y arrivera pas.
40:05Et encore une fois, une coalition,
40:07ce n'est pas les mêmes logiciels.
40:09Si chacun d'entre nous,
40:11on n'abandonne pas une partie
40:13de notre idéal politique,
40:15le logiciel écolo,
40:17le logiciel insoumis, le logiciel socialiste,
40:19le logiciel communiste,
40:21si on n'abandonne pas une partie
40:23de ce qui fait nos convictions,
40:25nos combats,
40:27une partie de nos mesures,
40:29il n'y a pas de perspective commune.
40:31Mais si nous avons l'intelligence,
40:33encore une fois, nous sommes face à l'histoire.
40:35Pas la petite histoire d'Emmanuel Macron,
40:37la grande histoire de notre pays.
40:39Si on n'est pas capable de faire ça,
40:41si nous ne mobilisons pas la société,
40:43ce sera l'extrême droite qui gagnera.
40:45– Il a raison, il a raison.
40:47S'il n'abandonne pas sa lutte
40:49contre l'antisémitisme,
40:51on ne va pas s'en sortir.
40:53Il a raison, c'est puissant moralement.
40:55– Les intérêts plus que les principes
40:57en permanence.
40:59– À gauche comme à droite.
41:01– À gauche, c'est effrayant.
41:03– Et comme à droite.
41:05– Non, pas du tout.
41:07M. Ciotti, c'est que sur les grands principes.
41:09– Mais non, il connaît ses électeurs,
41:11il connaît ses adhérents.
41:13– Qu'est-ce que vous êtes hémiplégique.
41:15– On n'aurait même pu ajouter
41:17à l'argumentation d'Éric Ciotti.
41:19– Le fond de ma pensée,
41:21c'est que ces derniers temps,
41:23il n'y avait pas des écarts immenses
41:25entre M. Ciotti,
41:27M. Bellamy,
41:29– Est-ce que vous regardez
41:31les résultats de la circonscription
41:33d'Éric Ciotti ?
41:35– Ça ne m'intéresse pas.
41:37– Vous le regardez des fois
41:39sur d'autres circonscriptions.
41:41– Non mais, entre les Républicains
41:43et le Rassemblement National,
41:45il y a des divergences concernant le programme.
41:47Ils ne sont pas d'accord,
41:49notamment sur l'économie,
41:51il y a de grandes divergences.
41:53Ils vont peut-être trouver des accords
41:55pour gouverner si jamais les électeurs
41:57en décident ainsi.
41:59Mais le Rassemblement National,
42:01aujourd'hui, n'est pas soupçonné
42:03qu'on peut négocier sur le programme.
42:05Ça ne pose pas de problème,
42:07on peut trouver un accord sur le programme.
42:09Mais la gauche, c'est quand même différent.
42:11– Vous voulez que je vous dise
42:13les Juifs en Israël, comment ils ont fait ?
42:15– Yannick Jadot nous dit,
42:17nous avons des divergences,
42:19mais des divergences politiques.
42:21D'accord, mais là, on ne parle pas
42:23de divergences politiques,
42:25on ne négocie pas avec l'antisémitisme.
42:27Là, il veut négocier avec l'antisémitisme.
42:29Il ne s'agit pas de négocier
42:31avec des députés qui sont ouvertement antisémites.
42:33On ne parle plus du programme, là,
42:35c'est quand même très différent.
42:37– Alors que les mêmes, Yohann,
42:39se sont indignés, il y a quelques semaines,
42:41à juste titre, devant certains propos
42:43de députés LFI qui ne voulaient pas
42:45qualifier de la masse de terroristes.
42:47– Vous avez raison, c'est vrai.
42:49– Voilà ce qu'on pouvait dire ce soir.
42:51On n'a pas parlé de la majorité,
42:53on peut peut-être écouter, par exemple,
42:55quelques paroles de Édouard Philippe ce matin.
42:59– Plus exactement, on peut parler
43:01de Rachida Dati. Alors Rachida Dati,
43:03c'est compliqué parce qu'elle était effectivement LR,
43:05elle quitte les LR pour Emmanuel Macron
43:07et maintenant, effectivement,
43:09elle est peut-être en difficulté politique.
43:11Et je regardais, moi j'étais frappé,
43:13les résultats de Paris. Mais Paris, c'est…
43:15– C'est l'exception française.
43:17– Mais non, c'est vrai aussi pour Rennes,
43:19c'est vrai pour Nantes,
43:21toutes ces villes-là…
43:23– C'est vrai pour 10 villes, c'est par exemple Marseille.
43:25– Oui mais ces villes-là, elles sont imprenables.
43:27C'est-à-dire que, par exemple,
43:29le premier, généralement, c'est Glucksmann,
43:31deuxième, c'est parfois Hayé,
43:33troisième, c'est France Insoumise
43:35et quatrième, c'est l'écologie des verts.
43:37– On ne vote pas aux municipales
43:39comme on vote aux élections européennes.
43:41– J'en sais rien, mais je souhaite bonne chance
43:43à un candidat de droite à Paris.
43:45– On disait encore, il y a 6 mois,
43:47que la Bretagne n'accepterait jamais
43:49le vote Rassemblement National,
43:51il est arrivé en tête dans les 4 départements,
43:53donc je me méfie de ces extrapolations définitives.
43:55– Merci Madame Dati.
43:57– Aujourd'hui, j'en appelle à tous les Français.
43:59Le 30 juin,
44:01nous avons rendez-vous avec l'histoire,
44:03nous avons rendez-vous avec la France.
44:05Toute mon histoire défile,
44:07mon histoire avec ma famille,
44:09mon histoire avec l'école,
44:11mon histoire avec mon métier de magistrat,
44:13mon histoire d'intégration.
44:15Les extrêmes nous conduisent
44:17avec deux méthodes différentes,
44:19aux mêmes résultats.
44:21La désintégration de la France,
44:23quand certains veulent renvoyer
44:25une partie de nos compatriotes
44:27en leur disant qu'ils ne sont pas français,
44:29les autres veulent les enfermer
44:31dans une identité qui n'est pas la France.
44:33Cette gauche du communautarisme
44:35a conduit au séparatisme.
44:37Cette gauche du droit à la différence
44:39considère que l'antisémitisme
44:41est un détail
44:43et que finalement,
44:45toutes les compromissions sont possibles
44:47pour sauver des sièges.
44:49Quant à l'extrême droite,
44:51ce ne sera pas plus de sécurité
44:53pour les Français.
44:55Ce sera le chaos politique,
44:57le chaos économique,
44:59le chaos social.
45:01Ne livrons pas la France aux extrêmes.
45:03Ce qui sera extrême,
45:05ce seront les conséquences
45:07pour tous les Français.
45:09Ce qui me frappe,
45:11c'est que beaucoup de transfusions
45:13donnent des leçons d'intégrité
45:15à Éric Ciotti.
45:17Ça m'amuse beaucoup.
45:19Estrosi, muselier,
45:21ça m'amuse beaucoup.
45:23J'ai cité Mme Pécresse
45:25qui avait quitté le parti
45:27pour mener campagne.
45:29Et M. Bertrand aussi.
45:31Et même Édouard Philippe
45:33qui vient dire
45:35je réclame aux déçus des républicains
45:37de venir me rejoindre.
45:39Il n'y a pas eu de grosses interventions
45:41du camp macroniste aujourd'hui.
45:43Je veux bien, Mme Pécresse,
45:45aller vendre son âme
45:47parce que les convictions
45:49ne sont pas vraies.
45:51Elle est sortie.
45:53Elle devrait se rappeler
45:55ce que ça a donné à Michel Noir.
45:57Elle est sortie pour créer
45:59son propre micro-parti.
46:01Elle devrait se rappeler
46:03ce que ça a donné à Michel Noir.
46:05Elle ne s'est vendue à personne.
46:07C'est ce que je veux dire.
46:09Que les gens tirent un peu
46:11et se disent
46:13ça n'a pas marché,
46:15que la LR me terre politiquement.
46:17Elle dirige sa région.
46:19Mais manifestement,
46:21elle ne l'a pas convaincue.
46:23Les LR étaient à moins de 5.
46:25Bellamy est à 3 points de plus.
46:27C'est effrayant.
46:29Tous ces gens parlent
46:31et à chaque fois qu'ils sont
46:33au contact du public,
46:35ils font des scores catastrophiques.
46:37François-Xavier Bellamy
46:39n'a pas fait un score catastrophique.
46:41Vous avez parfaitement raison.
46:43Ce qui me choque,
46:45ce n'est pas qu'on soit contre
46:47l'initiative de M. Schiotti.
46:49On a le droit d'être contre.
46:51Sauf que les gens
46:53qui insultent M. Schiotti...
46:55J'entends Geoffroy Didier
46:57qui parle de trahison...
46:59Vous l'avez connu.
47:01La droite forte.
47:03Il était avec M. Pelletier.
47:05Il parle d'extrême droite.
47:07Il était avec Pelletier.
47:09J'ai jamais vu la différence
47:11entre Geoffroy Didier
47:13et aujourd'hui le RN.
47:15Je ne suis pas insultant.
47:17On insulte M. Schiotti
47:19ou le jeune Carayon
47:21qui est plein de talent
47:23pour une divergence
47:25qui est tout à fait critiquable.
47:27J'accepte pas.
47:29Le sondage d'Oxa pour le Figaro
47:31dit que 50% des adhérents
47:33d'ELR approuvent...
47:35Donc c'est la scission.
47:37Ça leur porte des honnêtes
47:39Je veux dire, les leçons de morale
47:41Eric Dupond-Moretti...
47:43Schiotti se vautre dans le déshonneur
47:45pour sauver sa tête, offrir à Le Pen
47:47le parti général de Gaulle sur un plateau d'argent.
47:49La honte a désormais un nom.
47:51Dupond-Moretti a toujours combattu le RN.
47:53On parlait tout à l'heure du syndicat de la magistrature.
47:55Mais il s'est présenté quelque part.
47:57La personne ne l'a suivi.
47:59Je vous disais tout à l'heure
48:01qu'il était prêt à aller manifester
48:03le syndicat de la magistrature.
48:05Mais il ferait mieux de s'occuper
48:07et de ses prisons.
48:09Mais je ne vous dis pas le contraire.
48:11Je suis désolé de vous dire ça comme ça.
48:13Et c'est pour ça d'ailleurs que
48:15tous ces gens sont les
48:17attachés de presse du RN.
48:19Bien sûr, et ils le font monter.
48:21Le premier d'entre eux étant à l'Élysée.
48:23Vous pouvez tous les prendre un par un.
48:25Ils n'ont rien compris depuis 20 ans.
48:27Le premier agent du RN
48:29c'est le bilan d'Eric Dupond-Moretti
48:31avant d'être sa propre personne.
48:33C'est Macron qui a fait monter le RN.
48:35Il ferait mieux d'attaquer
48:37le RN sur le fond,
48:39sur l'économie,
48:41sur les mesures proposées,
48:43mais d'expliquer que c'est
48:45la France de Vichy ou que sais-je.
48:47Pour les critiquer,
48:49il faut que Jordan Mardela s'expose.
48:51Il a fait une campagne très prudente.
48:53Oui, mais n'empêche qu'elle a été efficace.
48:55C'est assez paradoxal
48:57de critiquer la campagne de Mardela
48:59quand il fait 32%.
49:01Et la gauche qui n'a fait campagne
49:03sur Gaddaf, c'est plutôt un avantage.
49:05C'est pas facile aussi.
49:07C'est passionnant, cette vie politique.
49:09Pardon.
49:11Parfois, on a critiqué
49:13le RN
49:15en sous-estimant son succès.
49:17Là, tout de même,
49:19sans tomber dans une approche
49:21quantitative de la politique,
49:23lorsqu'on voit quasiment la France
49:25entière qui a voté Mardela,
49:27c'est quelque chose
49:29d'hallucinant.
49:31L'angoisse européenne,
49:33c'est une angoisse existentielle
49:35de tous les Européens.
49:37Pourquoi pas dans tous les pays du Nord ?
49:39C'est très intéressant ce que vous dites.
49:41Pourquoi pas dans tous les pays ?
49:43Parce que les pays du Nord,
49:45précisément, ont su répondre.
49:47S'il vous plaît, les amis.
49:49On a une politique à gauche
49:51sur les questions migratoires.
49:53C'est tout.
49:55Si Emmanuel Macron, sur les sujets d'immigration,
49:57avait une politique plus ferme,
49:59le RN ne serait pas...
50:01C'est ce qui s'est passé au Danemark.
50:03Ce sont les partis de gauche
50:05qui ont pris les mesures.
50:07Après, les gens retournent
50:09naturellement vers la social-démocratie.
50:11C'est un sujet
50:13absolument tabou en France.
50:15La sécurité et l'immigration est un sujet tabou.
50:17Ça aurait été bien que Glucksmann
50:19devienne une sorte d'incarnation
50:21française du Danemark.
50:23Le problème de tous les gens dont on a parlé ce soir,
50:25c'est qu'ils extrême-droitisent
50:27tous les sujets.
50:29Regarder ces news, c'est d'extrême-droite.
50:31Manger de la viande rouge,
50:33c'est d'extrême-droite.
50:35Et tout est à l'avenant.
50:37Bien sûr, il l'a cité.
50:39Si tu extrême-droitises tous les sujets,
50:41effectivement, tu termines
50:43à France Inter.
50:45C'est un peu rapide,
50:47mais bon, pourquoi pas.
50:49Je retire cette phrase
50:51qui est un peu une synthèse
50:53un peu rapide.
50:55M. Benkemoun est arrivé.
50:57Tous les gens que j'ai cités ce soir
50:59peuvent venir sur notre plateau demain.
51:01M. Copé.
51:03M. Porte.
51:05Vraiment, tous peuvent venir.
51:07Jean-François Copé, peut-être, pourrait venir.
51:09Il fait du très bon travail à mot, M. Copé.
51:11Je l'aime beaucoup.
51:13Il fait du très bon travail.
51:15Très beau travail à mot.
51:17M. Benkemoun.
51:19M. Benkemoun fait du très beau travail
51:21sur ces news.
51:23Écoutez, ce soir,
51:25on va d'abord regarder ce qu'il se passe place de la République
51:27parce qu'il y a du monde.
51:29Tous les soirs, il y aura des manifestations.
51:31Tout à l'heure, il y avait un panneau
51:33marqué ici, on noie les fascistes.
51:35Vraiment, on est rentrés.
51:37Je plains les gens qui habitent place de la République.
51:39Je ne sais pas s'ils assurent à revendre leur appartement.
51:41C'est quand même
51:43un happening permanent.
51:45Ils veulent coller 289 députés.
51:47On va suivre le happening.
51:49Hier, le happening est parti dans les rues de Paris.
51:51Ça a attaqué des policiers, etc.
51:53Ça devient un classique.
51:55Si vous avez raté quelque chose dans la journée,
51:57on vous redit tout de A à Z.
51:59Vous n'avez raté aucune petite phrase, rien du tout.
52:01C'est le boulot du meilleur de l'info.
52:03Ce soir, nous serons accompagnés de Pierre Lelouch.
52:05Pierre Lelouch.
52:07On a une pluie, évidemment.
52:09Je ne peux pas tous les citer, bien sûr.
52:11C'était un plaisir
52:13de vous écouter ce soir
52:15et d'entendre les avis des uns et des autres.
52:17Laurent Capra était à la réalisation.
52:19J'ai arrêté à la vision.
52:21Merci à Grégory Possidalo qui était au son.
52:23Benjamin Nau, Thomas Saint-Jean et Noémie Hardy.
52:25Toutes ces émissions sont retrouvées sur cnews.fr.
52:27Rendez-vous demain matin.
52:29Excellente soirée.
52:31D'accord.
52:33T'as compris ?