A vos marques - Para-bras de fer
Cette semaine dans A vos marques, Maxime BRAMI s'intéresse au para-bras de fer sportif. Dans un premier temps, "mon défi", il revient sur les origines de cette discipline dans le domaine handisport mais aussi sur les règles et les usages. Dans la seconde partie d'émission, "parcours perf", il sera question de revenir sur les compétitions existantes et sur le parcours de Grégory Colom, multiple champion de para bras de fer. Invités : Aymeric PRADINES (Vice-Président FF Force, en charge du bras de fer sportif) Grégory COLOM (Champion du Monde de para-bras de fer) Hugo PRUNIER (Arbitre national FF Force, pratiquant du bras de fer sportif)
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00:00...
00:14Bonsoir à toutes, bonsoir à tous.
00:16Ravie de vous retrouver pour ce nouveau numéro d'Avomark.
00:18Nous parlons du parasport dans votre émission.
00:21C'est toutes les 2 semaines en exclusivité sur Sport en France.
00:24C'est une discipline millénaire,
00:26mais ça fait pas longtemps qu'elle a été organisée, codifiée,
00:29le bras de fer est à l'honneur aujourd'hui dans Avomark
00:33et bien sûr, son pendant en e-sport, le parabras de fer.
00:36Avec mes invités, j'ai le plaisir d'accueillir Emeric Pradine.
00:40Bonjour, Emeric.
00:41Merci d'avoir accepté l'invitation de Sport en France.
00:43Vous êtes vice-président de la Fédération française de force.
00:47Vous êtes en charge du bras de fer,
00:49mais vous êtes également un athlète qui évolue en ligue professionnelle.
00:53On verra tout ça avec vous.
00:55Vous êtes accompagné de quelqu'un que vous connaissez bien,
00:57Grégory Collomb. Bonjour, Grégory.
00:59Vous êtes champion du monde de bras de fer.
01:02C'était en 2018. Vous êtes en situation de handicap.
01:05Vous êtes champion du monde en e-sport de bras de fer.
01:08Oui, c'est ça.
01:09Hugo Prunier est avec nous aujourd'hui.
01:11Bonjour. Vous êtes également un athlète,
01:13mais aujourd'hui, vous allez nous parler de l'arbitrage,
01:16d'où votre tenue.
01:17Merci à tous les trois d'avoir accepté l'invitation de Sport en France.
01:20Le bras de fer, le parabras de fer, est à l'honneur dans Avomark.
01:23C'est parti.
01:24Musique rock
01:28...populaire dans les pays de l'Europe, de l'Est, en Amérique du Nord.
01:32Il se fait des lettres de noblesse en France.
01:35Petit à petit, le bras de fer arrive,
01:37avec le pendant Andy, le parabras de fer.
01:41Avec mes invités, nous allons en parler aujourd'hui.
01:43Emric, j'aimerais, pour commencer,
01:45que vous nous expliquiez les origines de ce sport
01:49et quelques éléments de principe, s'il vous plaît.
01:51Les origines remontent de ce qu'il y a des millénaires.
01:55Le bras de fer, je pense que c'est un des sports,
01:58une activité, une des plus populaires qui puisse exister.
02:00Je pense que tout le monde dans sa vie a fait un bras de fer.
02:03Hommes et femmes ?
02:04Hommes et femmes, je pense.
02:05Toutes les femmes ont fait un bras de fer ?
02:07Presque toutes les femmes ont fait un bras de fer.
02:09À un moment donné, dans sa vie, on fera un sondage.
02:12Mais ça serait vraiment intéressant.
02:14Ce serait très intéressant.
02:15Je pense qu'il y a même plus de gens qui ont pratiqué l'activité,
02:17pas le sport, mais le jeu bras de fer,
02:20plus que de gens qui ont fait du foot.
02:23Je pense que oui.
02:24Ce n'est pas impossible.
02:25Je pense que oui.
02:26Ça ne demande rien, en fait.
02:27C'est plus accessible.
02:28C'est le test de force.
02:30Une bonne soirée, peut-être.
02:32Le plus accessible, exactement.
02:33Après, il y a la discipline sportive,
02:36qui est beaucoup plus récente, qui date de 1977.
02:39Avec la création...
02:40De la Fédération mondiale, en 1977,
02:42où le bras de fer a été codifié en tant que discipline sportive.
02:45C'est très récent.
02:47Si on compare à d'autres sports, le rugby, le foot,
02:49les sports beaucoup plus populaires et beaucoup plus importants,
02:52le bras de fer est vraiment un sport très récent.
02:55Tout le monde visualise ce qu'est le bras de fer,
02:56mais le bras de fer sportif, c'est quand même un peu particulier.
02:59Voilà, c'est différent.
03:02Je vais prendre un exemple.
03:04Je vais reprendre l'exemple du foot, parce que c'est parlant pour les personnes.
03:07Tout le monde a fait du foot. J'ai fait du foot.
03:09Mais je n'ai pas fait de foot en club.
03:10J'ai fait du foot en bas, chez moi, sur un parking.
03:12J'ai tapé dans un ballon.
03:14C'est très différent du foot sur 11 contre 11,
03:16sur un vrai terrain, avec des vraies règles,
03:18en mettant des crampons.
03:19Avec des joueurs qui s'entraînent.
03:20Avec des joueurs qui s'entraînent.
03:21Voilà un petit peu la différence entre le bras de fer,
03:24l'activité que chacun a pu faire, et le bras de fer sportif,
03:26qui est vraiment autre chose.
03:28Ça se fait debout sur une table normée.
03:29Il y a énormément d'entraînements, de techniques à apprendre
03:32pour ce sport-là.
03:35C'est très différent du bras de fer qu'on peut faire de suite entre nous.
03:39Je le disais, c'est une discipline maintenant un sport très populaire,
03:44surtout dans les pays de l'Est.
03:45Les grandes nations, c'est la Russie,
03:47c'est la Géorgie.
03:48Très populaire en Amérique du Nord.
03:50Faites-moi un petit état de la cote de popularité en France,
03:56et peut-être qu'on va le retrouver dans le nombre de licenciés
03:59que la fédération compte.
04:01Exactement, la fédération compte au total,
04:04la FF Force en entier, avec toutes ses disciplines,
04:06on est à 12 000 licenciés, à peu près.
04:08Le bras de fer, par contre, est beaucoup plus petit
04:10dans cette fédération-là.
04:11On est autour de 700 licenciés.
04:13Il y a des clubs dans toutes les régions de France,
04:15ce qui n'était pas le cas il y a quelques années.
04:16Il y a des clubs également dans les ligues ultramarines.
04:19Pensez à Tahiti, La Réunion, la Nouvelle-Calédonie.
04:22Ça se développe aussi dans ce qu'on appelle les ligues ultramarines.
04:26Le bras de fer se développe, mais 700 licenciés
04:28sur un territoire comme ça, ça reste assez petit.
04:31Mais on a une bonne évolution, c'est sûr.
04:34Et après, au niveau mondial, il y a des grandes nations
04:36comme la Russie, le Kazakhstan,
04:38là où il y a des dizaines et des dizaines de milliers de pratiquants.
04:41Mais c'est un sport qui a été cadré bien plus tôt que nous.
04:44Nous, on a eu la reconnaissance ministérielle.
04:46J'ai travaillé pour ça à partir de 2019.
04:48C'est très récent.
04:49On a eu l'agrément et la délégation ministérielle en 2019.
04:53Donc, on est jeunes.
04:54Il n'y a que depuis 2019 qu'on peut décerner
04:57des titres officiels de champion de France ?
04:59Exactement.
05:00Et qu'on a pu aussi vraiment développer cette discipline-là,
05:04donc faire des formations.
05:05On a créé des brevets fédéraux d'entraîneurs de bras de fer,
05:07ce qui n'existait pas aussi.
05:08Le fait de cadrer la discipline au niveau national et régional,
05:13donc la création de nouveaux clubs,
05:14ce qui permet de mailler le territoire.
05:16Si on veut qu'il y ait plus de licenciés,
05:17il faut que la discipline soit accessible.
05:20Donc, il fallait que la discipline soit accessible.
05:22Et ça s'est fait depuis très peu de temps.
05:24Donc là, on évolue.
05:25Mais depuis 2019, on a multiplié par cinq le nombre de clubs
05:29et le nombre d'adhérents.
05:30En parlant d'accessibilité,
05:32depuis 2023, c'est une discipline qui est ouverte
05:35aux personnes en situation de handicap.
05:38Vous, vous n'avez pas attendu 2023, Grégory, pour faire du bras de fer.
05:41Alors, racontez-moi, qu'est-ce qui a changé en 2023 ?
05:44Parce qu'on le verra dans votre histoire plus en seconde partie d'émission,
05:47mais vous faites du bras de fer depuis que vous êtes tout petit.
05:50J'avais 19 ans.
05:51Mais depuis 2023, qu'est-ce qui a changé ?
05:54Le bras de fer a changé le jour où Embrick est arrivé.
05:56Tout est là.
05:58Parce que j'ai commencé le bras de fer en 93
06:00et depuis que je suis rentré dans le bras de fer,
06:02j'ai rencontré peut-être 10 présidents de fédérations.
06:05Il n'y en a aucun, merde, aucun,
06:07qui a fait ce qu'Embrick a fait aujourd'hui.
06:09Mais aucun.
06:10Pour le handisport ?
06:11Dans tous les pays de l'Est et au niveau du championnat du monde d'Europe,
06:14il y a toujours des catégories handis.
06:17Toujours, ça a toujours existé.
06:19En France, non.
06:21Parce qu'il n'y en a pas.
06:23Plus de retard, parce qu'il n'y avait pas d'handis,
06:24parce que les handis n'osent pas sortir chez eux
06:26parce qu'ils ont peur de regarder les gens.
06:28C'est une erreur, ça.
06:29C'est une erreur, je suis bien d'accord.
06:31Et pourquoi moi, je suis dans le bras de fer ?
06:32Parce que, un, c'est ma passion,
06:33mais dans le sport, on nous regarde comme une personne normale.
06:37Dans la rue, on nous regarde comme une personne différente.
06:39Et c'est ce que j'ai dit à mon neurologue
06:40et à tous ceux que je rencontre qui sont handicapés,
06:42c'est d'aller dans le sport.
06:43Le bras de fer, ça m'approcherait, parce que c'est ce que j'aime.
06:47Mais il faut... Ouais.
06:49Alors, j'imagine que dans l'inconscient collectif,
06:52quand on parle de bras de fer,
06:53on parle plus d'une discipline de loisir,
06:55c'est bien toute la thématique de cette émission,
06:58mais en réalité, c'est un sport codifié.
07:01Je m'adresse à vous, Hugo Prunier, vous êtes arbitre.
07:04Entre autres, c'est un sport codifié pour la compétition
07:08avec des codes, des règles.
07:11Est-ce que vous pouvez nous donner quelques éléments de règles du sport ?
07:15Des éléments de règles du sport ?
07:16Écoutez, il y en a plusieurs.
07:17On va déjà partir sur le fait qu'il faut une table normée
07:21pour ce sport.
07:22Un terrain de jeu.
07:23C'est un terrain de jeu. Pourquoi le terrain de jeu est comme ça ?
07:25Déjà, pour éviter tout type de douleurs, de blessures,
07:28pour avoir un combat qui est fair play.
07:30Alors, on n'en a pas ici, mais le terrain de jeu, il est plutôt souple, c'est ça ?
07:33Le terrain de jeu, c'est une table normée qui fait,
07:36si je ne vous dis pas de bêtises exactement,
07:38c'est 102 centimètres de long sur 66 de large.
07:40OK.
07:41Et on va avoir des pads, qui est une surface de combat de 18 sur 18,
07:46sur laquelle le coude peut bouger, doit bouger, se déplace.
07:51Et on va avoir des pads, qui sont les pads de victoire,
07:54qui sont à peu près 10 centimètres de hauteur.
07:56C'est là où il faut aller taper la main.
07:58C'est là où il faut que la main de l'adversaire tourne.
08:00De chaque côté.
08:01On met les pads, justement,
08:02pour que ce soit musculairement une opposition
08:04et pas une opposition qui deviendrait dangereuse.
08:07Les règles sont relativement simples.
08:09Il faut que le coude ne lève pas ou ne sorte pas de notre zone de combat.
08:14Et il faut que la main de l'adversaire touche la zone du pad,
08:19qu'on appelle le wind pad.
08:20Donc, vous, votre rôle d'arbitre,
08:22c'est de veiller à ce que toutes ces règles soient respectées.
08:25J'imagine que ce n'est pas facile à voir.
08:27Enfin, je ne sais pas, ça a l'air très enchevêtré.
08:30On fera une petite démonstration tout à l'heure.
08:32Ce n'est pas facile de voir, c'est pour ça qu'on est deux arbitres.
08:35Il y a un arbitre qui surveille chaque athlète.
08:37Il y a l'arbitre principal,
08:39qui va être l'arbitre qui donnera les ordres
08:40et qui va définir quand le départ se fait,
08:44qui va mettre les mains de manière parallèle,
08:47qui va faire en sorte qu'aucun adversaire n'ait d'avantage.
08:50Mais il y a l'arbitre second.
08:51Quand je suis en face de quelqu'un,
08:52je ne vois pas comment le poignet de l'adversaire est,
08:54comment les deux poignets sont.
08:56Je ne vais pas pouvoir voir exactement
08:58si un des deux adversaires fait une faute de coude
09:00si je suis focalisé sur l'un des deux.
09:02Donc il faut bien qu'on ait deux arbitres sur ce sport.
09:05Et encore, dans la catégorie handi,
09:07quand les athlètes sont en fauteuil roulant,
09:09on a quatre arbitres.
09:10Justement, on va parler du côté handi.
09:16C'est une discipline, un sport qui est ouvert à quel type de handicap ?
09:21À tous les handicaps, que ce soit physiques, mentaux
09:23ou les handicaps sensoriels,
09:25on va dire, aux malvoyants et aux malentendants.
09:28Donc c'est un sport qui est ouvert à tout type de handicap.
09:32On travaille en France, ce que disait justement Grégory.
09:37Quand j'ai repris ça en 2019,
09:38j'ai autant développé le bras de fer sportif
09:42que le paras bras de fer sportif.
09:43Ça a été deux axes très importants.
09:45Pourquoi ? Parce qu'il y avait une demande ?
09:48Parce que pourquoi est-ce que ce n'est pas naturel
09:51d'aller tout de suite vers le côté handicap,
09:52surtout pour une discipline qui n'est pas encore très connue ?
09:54Parce que déjà, c'était développé à l'international.
09:56Donc il faut envoyer des athlètes français
09:58aussi représenter la France au niveau international.
10:00Alors c'est vrai qu'en France, Grégory était un petit peu tout seul.
10:03Là, il commençait à avoir du monde.
10:04Donc au dernier championnat de France,
10:05on a ouvert pour la première fois une catégorie aussi handicap mental.
10:09Donc ça, c'était très nouveau.
10:11On a de plus en plus de pratiquants paras bras de fer.
10:15Et puis parce que c'est une discipline
10:16qui a vocation aussi à être olympique, paralympique.
10:19Donc ce qu'il y a à savoir, c'est que le paras bras de fer sportif
10:23était sur la short list de Paris 2024.
10:25Donc on aurait pu peut-être...
10:27Peut-être, Grégory, malheureusement, mais ça, c'est pas...
10:292028 pour Los Angeles.
10:30Voilà, Los Angeles, on va...
10:32Il va falloir faire du lobbying, là.
10:33Voilà, il va falloir faire du lobbying.
10:34Puis il faut profiter de 2024 pour faire ça.
10:36Exactement.
10:36Donc on sera aussi présents au Club France.
10:39Le CNOSF nous a invités du coup à faire des démonstrations
10:42de bras de fer et de paras bras de fer lors des Jeux.
10:45Au Club France, porte de la velette.
10:48Donc si certains veulent venir, essayez.
10:52Ce sera maintenant, dans quelques semaines,
10:55vraiment pour approfondir ce sujet du handicap,
10:58donc ouvert à tout type de handicap.
11:01Encore une fois, dans l'inconscient collectif,
11:02moi-même en préparant cette émission,
11:04j'imaginais le bras de fer.
11:06Allez, c'est le même qu'il y a le bras...
11:08Enfin, il faut être fort en haut, mais en fait, pas du tout.
11:12C'est-à-dire qu'il faut être, certes, fort en haut,
11:14mais d'ailleurs pas que dans les bras.
11:16On a parlé avec Grégory, ça se passe dans les mains,
11:18ça se passe dans les doigts,
11:20mais il y a un jeu de jambe qui est terrible.
11:21Oui, voilà, c'est pour ça aussi que les catégories Andy,
11:24donc pour les Andy qui nous écoutent,
11:28les catégories sont faites en fonction des poids
11:30et en fonction du type de handicap.
11:32Il y a plusieurs types d'handicaps,
11:34c'est les handicaps, on va dire physiques,
11:35mais même il y a plusieurs types d'handicaps,
11:37ceux qui peuvent combattre qu'en fauteuil.
11:39Oui, donc fauteuil à fauteuil, par contre.
11:41Fauteuil à fauteuil, exactement,
11:42et les Andy qui peuvent aussi combattre debout,
11:44puisque le bras de fer classique se fait debout.
11:49La répartition homme-femme,
11:51est-ce qu'on a quand même beaucoup de femmes
11:52qui font du bras de fer ?
11:54Alors, en para, en France, c'est un appel,
11:57il n'y a pas de féminines en para.
11:59Zéro ?
12:00Zéro, ce qui est dommage,
12:01mais oui, l'idée, c'est qu'il y en ait de plus en plus.
12:04Là, des féminines valides, il y en a beaucoup maintenant en France,
12:07il y en a peut-être 60, 70 maintenant à pratiquer en France,
12:10ce qui est pas mal pour un sport qui n'est pas forcément du tout masculin,
12:16mais qui est connoté masculin.
12:20Les sports de force sont souvent sur le côté masculin.
12:21Du coup, vous avez lancé un appel, comment est-ce qu'on peut s'inscrire ?
12:26Quelle démarche faire si on est une femme en situation de handicap ?
12:30On va l'ouvrir aux hommes aussi.
12:32Oui, on va l'ouvrir aux hommes, aux femmes et aux Andy,
12:34c'est tout simplement aller sur le site de la FF Force,
12:37donc www.ffforce.fr,
12:43et vous avez toutes les informations, les contacts,
12:45et les infos que vous pouvez trouver,
12:48et nous contacter, et on essaiera de vous aider le mieux possible.
12:52Le message est lancé.
12:53Hugo, on va revenir avec vous.
12:55Quelques instants, si vous le voulez bien, sur l'équipement nécessaire.
13:00Parfois, il y a un strap, parfois, il n'y en a pas.
13:02Expliquez-nous, est-ce qu'il faut un équipement spécifique
13:07pour être un champion de bras de fer sportif ?
13:10Équipement spécifique, la table,
13:11une fois qu'on a notre table sur la surface de combat,
13:13si les deux concurrents sont en situation
13:17où ils ne peuvent pas se lever,
13:19on aura une table qui va être plus petite.
13:22On a des pieds de table plus petits, la table est totalement adaptée.
13:25Le strap ?
13:26Le strap, c'est en fonction du lâcher de main.
13:28Si deux adversaires forcent et ont une technique…
13:30C'est une faute, ça ?
13:31Non.
13:32Si nos mains lâchent, ce n'est pas une faute.
13:34Si c'est volontaire, c'est une faute.
13:36J'avais regardé votre tuto.
13:37Si c'est volontaire, que je suis dans cette position-là et que je lâche,
13:41c'est une faute.
13:42Si les deux mains se lâchent de manière simultanée, ce n'est pas une faute.
13:44C'est dur à analyser, ça, en tant qu'arbitre,
13:46de savoir l'intentionnalité du lâcher de main ?
13:49C'est toujours un sujet qui est compliqué à voir,
13:52mais on s'en rend vite compte.
13:54Vous avez le VAR, le replay ?
13:56On n'a pas le VAR au championnat de France.
13:58Mais ça existe au championnat du monde.
14:00Il faut qu'on avance dans cette émission.
14:02J'aimerais, Grégory, vous proposer un adversaire à votre taille,
14:07moi-même, pour faire une petite démonstration
14:12des trois techniques qui existent au bras de fer sportif.
14:15Je vais les énoncer, le top-roll, le hook et la presse.
14:19C'est ça.
14:20Vous ne me brisez pas la main, je t'ai dit, moi.
14:22Vous me montrez un petit peu les trois techniques,
14:25vraiment pour montrer aux téléspectateurs
14:27que ce n'est pas juste bras contre bras,
14:29mais qu'il y a toute une stratégie.
14:32Alors, je me mets ici.
14:34Je demande au réalisateur si je suis bien placé.
14:37C'est l'arbitre.
14:39Et on a, en même temps, un arbitre qui est là.
14:43Donc là.
14:44Je vais veiller à ce que vos épaules soient parallèles à la table.
14:47Parallèles à la table, d'accord.
14:49Je vais veiller à ce que vos poignets soient droits.
14:52Je vais veiller à bien voir, ici, cette zone du pouce.
14:55Je m'appelle le kento.
14:56Le kento.
14:58Ici.
14:59Là, Grégory est un peu gourmand, il monte sur votre main.
15:01Je vais lui demander de baisser les kentos.
15:03Je sens qu'il sait qu'il a un adversaire.
15:05Et on peut faire des trucs comme ça.
15:07Après le départ.
15:08Après le départ.
15:09Avant le départ.
15:10Le top-roll.
15:12Avant le départ, il faut être comme ça.
15:14Une fois que je donne le départ, je fais go.
15:16L'adversaire fait ce qu'il veut.
15:17Vous faites ce que vous voulez.
15:18OK. Alors, qu'est-ce que c'est ?
15:20Donc, le top-roll, c'est comme ça.
15:23C'est partir comme ça.
15:24Le principe du top-roll, c'est d'écarter mes doigts.
15:27C'est partir comme ça pour que mes doigts fissent comme ça.
15:29Ça veut dire partir comme ça, sans lâcher les doigts.
15:31Les doigts...
15:32Moi, ça ferait...
15:34C'est partir comme ça.
15:35Comme ça ?
15:36Comme ça.
15:37Comme si on l'emmenait vers l'épaule.
15:38Derrière.
15:39Il faut tirer.
15:41Montre-le toi, Grég.
15:42Montre-moi.
15:43Fais-le.
15:45OK.
15:46Ça, c'est le top-roll.
15:47Très bien.
15:48Ensuite, nous avons le hook.
15:49Le hook, c'est ça.
15:50C'est rentrer à l'intérieur comme ça.
15:52Vous devez en casser des poignées.
15:55Et la presse, c'est le poussé.
15:56C'est comme ça.
15:57Ça, c'est... OK.
15:59OK.
16:00D'accord.
16:01Et du coup,
16:02est-ce qu'il y a des stratégies de résistance ?
16:04Ou pas vraiment ?
16:06C'est pas identifié.
16:07C'est sauf qui peut.
16:08Moi, oui, parce que j'ai plus de vitesse du tout.
16:10Ah bon ?
16:11J'ai été énervé par la sclerose en plaques
16:13avec tous mes taches blanches.
16:15Je n'ai plus de départ du tout.
16:16La personne qui est en face de moi,
16:18je suis parti tout de suite et je perdrai tout de suite.
16:21Moi, ça, je ne le fais plus.
16:22Mon truc, c'est de faire ça.
16:24Tout de suite ?
16:25Moi, quand la personne fait ready, go,
16:27je fais ça.
16:28Pour éviter qu'il vous fasse le truc comme ça.
16:31Pendant qu'il fait ça, je fais ça.
16:32La partie-là, c'est plus court que la partie-là.
16:36Dès que j'entends le go, je fais ça et après, je fais ça.
16:39Alors, je vais...
16:40Grigori, merci, je vais retourner à ma place.
16:42Merci pour cet arbitrage parfait.
16:45Avant de commencer un combat de bras de fer sportif,
16:50comment ça se gagne ?
16:51Ça se gagne...
16:52Pendant le combat ?
16:53Avant, à l'entraînement, déjà, pour être prêt.
16:56Vous, c'est une heure et demie par jour.
16:58Deux fois par jour.
16:59Deux fois par jour, plus l'entraînement de bras de fer.
17:02Tout le temps.
17:03Préparation à l'entraînement, visualisation.
17:07Quand je suis à l'hôtel de la compétition
17:10ou même dans une voiture,
17:11je m'imagine mon adversaire
17:14et le combat que je ferai, le jour J.
17:19Au moment où vous arrivez au combat,
17:22ça se gagne aussi avant, j'imagine,
17:24au moment où on prend la main.
17:26Vous prenez l'ascendant ou pas sur votre...
17:29On arrive à voir, en prenant la main,
17:31si on arrive à rentrer dans la technique qu'on veut
17:34ou si on sera bloqué.
17:35Est-ce qu'il y a, comme dans la boxe,
17:37un côté théâtral
17:39où on va dire des mots pas très sympas ?
17:41Non.
17:42Ça dépend du type de tour.
17:44Si on est sur un championnat de France,
17:46d'Europe ou du monde,
17:48non, ça reste très esprit olympique.
17:51Après, il y a tout ce qui est ligue professionnelle
17:54où là, on va être sur l'affrontement...
17:57Là, on va être sur des duels entre différents champions.
18:00Et là, forcément, pour tout ce qui est...
18:03C'est ce qui fait vendre le sport, comme la boxe, etc.
18:06S'il y a un peu de drama...
18:09De joute.
18:10De joute verbale avant un combat,
18:12ça fait gagner de l'intérêt sur ce combat-là.
18:14C'est pour le côté médiatique.
18:16Oui, mais en général, il n'y a pas d'animosité.
18:18Rapidement, parce que j'étais surpris,
18:20on va passer à l'aspect compétition
18:22dans quelques instants.
18:24Avec vous, Hugo, ça dure combien de temps
18:26un combat de bras de fer ?
18:28Les plus rapides, une demi-seconde ?
18:30Mais ça, c'est fou !
18:32Ça, c'est vraiment un truc...
18:33Même pas une demi-seconde.
18:36Hugo, il y a des athlètes qui sont d'une rapidité extrême.
18:40C'est un sport d'explosivité, de rapidité ?
18:42Exactement.
18:43Le plus explosif arrive à se caler dans sa position.
18:46Une fois dans notre position, on a plus de chances de gagner.
18:49Les combats les plus longs, ça dure...
18:51En général, en compétition, une vingtaine de secondes.
18:54On passe sur un long combat.
18:56Il y a eu un combat qui a duré plus de huit minutes.
18:58On va passer, messieurs, si vous voulez bien,
19:01c'est la fin de la première partie.
19:03A la seconde partie, on va parler de la compétition
19:05de votre parcours.
19:06Grégory, c'est l'heure de Parcours Perfect.
19:13La compétition du bras de fer sportif
19:16à l'honneur, aujourd'hui, dans Avomark,
19:18avec mes trois invités.
19:20Grégory Collomb, vous avez été titré, en 2018,
19:24champion du monde en e-sport.
19:27On va revenir sur votre parcours
19:30dans le début de cette seconde partie.
19:32Racontez-moi un peu quand vous avez commencé le bras de fer.
19:36Comment avez-vous découvert la discipline ?
19:38J'ai rencontré la discipline en 1992.
19:41C'était dans un bar dans les Vosges.
19:43Mon premier club, à Valchatillon,
19:45où il y avait un club...
19:47Quel âge avez-vous en 1992 ?
19:48Je devais avoir 18-19 ans.
19:51Il y avait un tournoi régional.
19:52Il y avait un tournoi dans le bar.
19:54Bon lieu de tournoi.
19:56Ça a changé.
19:57À l'époque, dans les années 90, si ça en avait eu, il en avait.
20:00Là, j'ai dû faire 2e.
20:03Mon premier entraîneur, Frédéric Genelot, m'a dit
20:06qu'il fallait venir au club.
20:07C'est là, la détection.
20:09J'ai mis 4-5 mois avant de me décider.
20:12Au bout de 5 mois, j'y suis allé.
20:14Un mois après, je faisais mon premier championnat de France.
20:17D'accord.
20:18Donc, votre détecteur a bien fait son travail.
20:22Vous faites champion de France.
20:24Ça dure combien de temps, ce début d'aventure
20:26bras de fer sportif ?
20:2893, 94 encore.
20:3095, mon premier championnat du monde au Brésil.
20:32Et 96 ?
20:34Le 13 juillet 96, je me réveille un matin en voyant double.
20:37Après la Pogson-Lambert et l'ERM,
20:38on me disait que j'avais une sclérose en plaques.
20:41Rappelez-nous ce qu'est une sclérose en plaques.
20:44C'est une maladie évolutive dégénérescente.
20:47Tous les jours, ma maladie s'aggrave.
20:50Tous les jours, j'aurai des séquelles.
20:52Qu'est-ce qui se passe après le diagnostic de la sclérose en plaques ?
20:55Un, vous, dans votre tête, qu'est-ce qui se passe ?
20:58Vous, par rapport au bras de fer sportif, qu'est-ce qui se passe ?
21:01Les neurologues et médecins généralistes ont dit
21:04que le bras de fer, il faut arrêter.
21:06Vous les avez écoutés ?
21:07Au début, j'ai dit non, c'est le niveau que j'ai.
21:10Je dois aller au championnat du monde.
21:12Il lui a fait un truc.
21:13Il me dit qu'il doit aller au championnat du monde en 96 au Canada.
21:16Mais si, j'ai pas eu le choix. J'avais plus de force dans les bras.
21:20Je pouvais même pas tenir un stylo.
21:22Je voyais double.
21:23C'est compliqué.
21:24Je voyais double pendant un an.
21:26J'avais plus de force dans les jambes ni dans les bras.
21:29Mon ex-femme et mon père me donnaient à manger, me laver et me raser.
21:32Je pouvais plus rien faire.
21:34Donc, le bras de fer, j'ai arrêté.
21:35Vous reprenez le bras de fer en 2008.
21:37Après l'accident de voiture.
21:39On va revenir. Il y a un accident de voiture.
21:41Déjà, vous êtes en fauteuil roulant aujourd'hui.
21:44Votre vie en 2008, elle ressemble à quoi ?
21:46Vous prenez votre voiture normalement ?
21:48Je travaillais en tant que maître-chien, encore à l'époque.
21:51C'est vrai.
21:52J'avais fait 55 heures au lieu de 35.
21:54Merci à mon patron.
21:55Au retour, je me suis endormi au volant.
21:57J'ai fait une achat de frontale quand on est en voiture.
22:00C'est le choc qui m'a réveillé.
22:02Cet accident de voiture, il est...
22:04grave ?
22:05Mortel.
22:07Très grave.
22:08Mortel, mais...
22:09Juste...
22:10Si j'ai eu, en fin de compte,
22:12transféré en hélicoptère à la centrale de Nancy,
22:14et à mon réveil,
22:16parce que je me rappelle plus de rien,
22:18ils m'ont dit que j'aurais dû être mort
22:20et qu'ils ne savaient pas comment me rattraper.
22:22Vous êtes une force de la nature.
22:24Ou qu'en haut, ils ne voulaient pas vous affronter.
22:27Je pense que Louis XIV et Charlemagne n'ont pas voulu.
22:30Ou Saint-Pierre, qui est le bras droit de Jésus.
22:33Résultat, j'ai eu le foie de couper,
22:35la rêpe de couper, les abdos désinsérés,
22:37le poumon perforé.
22:38A-t-il eu une incidence sur votre pathologie ?
22:41Oui, parce que la maladie a évolué
22:43pratiquement tout de suite derrière,
22:45plus vite que la normale.
22:46En 2010, j'ai tombé pour la première fois en chaise roulante.
22:50Déclic, vous reprenez le bras de fer.
22:52J'ai dit aux neurologues que même si c'était interdit,
22:55je refaisais parce que c'était ma passion.
22:57Quatre mois après, j'ai redevenu champion de France.
23:00Donc là, on est en 2008.
23:01Depuis 2008, nous sommes en 2024.
23:03Racontez-moi un petit peu votre parcours.
23:06J'ai fait champion de France senior jusqu'en 2019.
23:09Quand j'ai eu 40 ans,
23:10j'ai fait champion de France vétéran,
23:13jusqu'à là, et champion de France handicap.
23:15En 2019, j'ai décidé d'arrêter les seniors
23:17parce que trop fatigué par la maladie.
23:19Il y a eu 32 titres de champion de France.
23:22Senior, vétéran et handicap, on fait 35, 36.
23:25Vous avez encore envie d'aller champion de France ?
23:28Vous savez ce que je veux ? Champion olympique.
23:30Champion olympique. Je veux être champion olympique.
23:33Je serai champion olympique.
23:35Et puis avant, on en parlera dans quelques instants avec Aymeric,
23:38il faut que la discipline soit reconnue.
23:41Elle est reconnue par le CIO et l'IPC,
23:43l'International Paralympic Committee,
23:45le pendant paralympique du CIO.
23:47Déjà, la Fédération mondiale en fait partie,
23:50donc on est partie intégrante de cette organisation-là.
23:53Après, on est dans les disciplines qui doivent rentrer,
23:56la shortlist.
23:57On remplit toutes les conditions.
23:59Une fois qu'on arrive sur les shortlists,
24:02peu de sports prétendent pouvoir rentrer,
24:04mais il y a des sélections,
24:05il y a des sports qui rentrent.
24:07Vous allez profiter de la tribune de 2024
24:09pour faire un petit peu...
24:11Vous allez faire une démonstration, peut-être qu'on peut...
24:14On peut annoncer à nos téléspectateurs
24:16s'ils veulent voir du bras de fer.
24:18Ça se passe au Club France, début août et fin août.
24:21Début août pour la partie olympique
24:24et fin août, début septembre, pour la partie paralympique.
24:27Au Club France, c'est Porte de la Villette.
24:30Il y aura un stand de la FF Force
24:33pour le bras de fer et le para-bras de fer.
24:35Avant que la discipline devienne olympique,
24:38paralympique, il y a des compétitions
24:40qui sont organisées au niveau national, international.
24:43Expliquez-moi la structure de ces compétitions.
24:46Il y a le Championnat de France,
24:47qui permet d'être qualifié pour le Championnat d'Europe
24:50et du monde.
24:51Organisé par la FF Force ?
24:53Oui, et le Championnat d'Europe et du monde
24:55est organisé par la WAF, World Armwrestling Federation,
24:59la fédération mondiale...
25:00Mais il y a aussi les ligues.
25:02Après, il y a les ligues professionnelles.
25:04C'est encore autre chose.
25:06Il y a des athlètes qui ne font plus que les ligues professionnelles.
25:09Ceux-là ne sont plus soumis à aucun contrôle.
25:12Mais les ligues professionnelles ne sont pas une obligation.
25:15On est invité par des promoteurs privés.
25:17En tant qu'athlète, c'est une reconnaissance aussi.
25:20Le niveau est très élevé, on est rémunéré pour ce qu'on fait.
25:24Du coup, il y a pas mal d'athlètes qui partent de là.
25:28Mais tous les athlètes des ligues professionnelles
25:31viennent forcément des championnats amateurs.
25:34Il faut être d'abord champion du monde, champion d'Europe
25:37pour, en général, partir dans ces ligues professionnelles-là.
25:40Très bien. Hugo, vous êtes arbitre, mais vous êtes également athlète.
25:44En tant qu'athlète, quelles seraient vos...
25:47vos attentes ?
25:48Je rappelle... Je le dis, puisque je ne l'ai pas dit.
25:51Vous êtes vice-champion de France Espoir, c'est ça ?
25:55Cette année, oui. L'année dernière, j'étais champion de France
25:58et encore vice-champion du bras gauche.
26:00Il y a bras gauche et bras droit.
26:02Cette année, je suis vice-champion bras gauche.
26:04L'année d'avant, vice-champion bras gauche.
26:07Dans les Espoir, chez les Poids Lourds. J'avais plus de 85 kg.
26:10Vous faites plus de 85 kg ?
26:11Non. Je fais 80 kg.
26:13Moi, j'aime bien aller avec ces adversaires-là,
26:15car je me sens mieux dans leur main.
26:17Après, qui peut le plus peut le moins.
26:20Plus de 85, ça veut dire qu'en dessous, c'est plus facile.
26:23C'est plus facile. Ça dépend.
26:25Dans les championnats internationaux, je vais dans ma catégorie de poids.
26:28Votre ambition, si on le comprend bien,
26:30ce n'est pas uniquement d'être arbitre.
26:33C'est clairement d'être un athlète reconnu
26:35et atteindre le niveau d'Emerick,
26:38parce qu'on ne l'a pas développé dans cette émission,
26:42mais vous êtes un des athlètes les plus connus en France,
26:45en tout cas en bras de fer sportif.
26:47Emerick, pour vous, c'est un exemple à suivre ?
26:50Je ne pourrais pas dire qu'un exemple.
26:54Oui, Emerick, c'est...
26:55En termes sportifs.
26:56Oui, bien sûr.
26:58Atteindre son niveau est un objectif ?
27:00C'est une consécration.
27:02On va conclure cette émission.
27:04On pourrait rester plusieurs dizaines de minutes
27:06à parler du bras de fer sportif.
27:08C'est passionnant.
27:09Emerick, le mot de la fin,
27:11si vous avez un message à faire passer, c'est maintenant.
27:14Le message, c'est...
27:16Venez, vous êtes les bienvenus.
27:18On est un sport officiel.
27:20On va avoir les statuts de sport d'haut niveau cette année.
27:23C'est un sport à part entière en France,
27:25qui est ouvert à tous,
27:26qui est structuré, qui est cadré.
27:28Si on peut le faire quand on est jeune,
27:30n'hésitez pas à envoyer vos enfants faire ce sport-là.
27:33Si c'est encadré, il n'y a pas plus de risques
27:36que n'importe quel autre sport.
27:37C'est très ludique.
27:39Et on s'amuse en faisant du bras de fer.
27:41Merci, Emerick, Hugo, Grégory.
27:44Merci à tous les trois d'être venus.
27:46Merci à vous de nous avoir suivis.
27:48Merci aux équipes en régie pour la réalisation de cette émission.
27:51On se retrouve pour un nouveau numéro d'Avomark.
28:06Sous-titrage ST' 501