Dans 180 Minutes Info, le porte-parole du parti Renaissance pour les élections législatives, Martin Garagnon, est revenu sur le second tour estimant que «le bloc de gauche est tout sauf un bloc. C’est une alliance contre-nature».
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00:00Alors j'imagine qu'effectivement c'est une question qui vous titille très fortement de savoir ce qu'elle vous réservera.
00:05La première étape, sans langue de bois, c'est d'attendre déjà ce qu'il va se passer dimanche soir parce que
00:10on peut prononcer toutes les hypothèses possibles mais c'est avant tout le choix des Français qui s'exprimera dimanche soir.
00:17Nous notre constat c'est que ce bloc de gauche n'est tout et tout sauf un bloc, c'est une alliance contre nature, on a passé notre campagne à le dénoncer.
00:24Le Front populaire a tenté difficilement de masquer les divergences qui s'étaient étalées très largement depuis deux ans d'existence de la NUPES
00:34au profit d'un accord purement électoraliste parce qu'ils ne sont d'accord sur rien, on l'a bien vu lors de la campagne des Européennes.
00:39Ils ont passé leur temps à expliquer aux Français lors des débats notamment à quel point ils étaient d'accord en rien sur tous les sujets majeurs de cette campagne.
00:46La laïcité, le nucléaire, la position vis-à-vis de la Russie, j'en passe et des meilleurs.
00:50Donc ils ont trouvé un accord mais qui est tout sauf un accord, on veut nous faire croire qu'il n'y a qu'une seule gauche homogène et ce n'est pas le cas.
00:55Il n'y a aucun point commun entre un Philippe Poutou et un François Hollande ou un Jérôme Gage, eux-mêmes le disent.
01:00Donc ils sont dans une position qui est difficilement tenable, il n'y a aucune alliance, le Président de la République l'a dit, le Premier ministre l'a également dit,
01:08la porte-parole du gouvernement l'a encore dit ce midi, il n'y a pas d'alliance.
01:11— Pourtant vous vous êtes désisté au profit de candidats LFI, c'est pour ça qu'il y a une sorte de flou aussi autour de votre position.
01:15— Il n'y a pas de flou parce qu'on a fait le constat dimanche soir, le soir du premier tour, que le Front populaire n'était plus en mesure de s'imposer électoralement et d'avoir une majorité absolue.
01:25Nous, notre crainte, et on est très clair là-dessus puisqu'on le dénonce depuis le début, c'était de dire aux Français et notamment aux acteurs de gauche,
01:31ceux qui ont voté pour Glucksmann aux européennes, de leur dire, votez pour ce Front populaire-là, c'est voté pour LFI et donc c'est voté pour Mélenchon.
01:37Mélenchon, tout le monde a bien compris par ses positions, ses prises de position, les images qu'il a véhiculées, que c'était lui le leader,
01:43qui en tout cas, il voulait s'imposer comme le leader de cette gauche-là. Donc on a dénoncé cette supercherie-là et donc on a fait le constat que cette coalition électoraliste
01:52n'était plus en mesure de s'imposer dans les urnes à partir de dimanche soir et qu'il restait un deuxième écueil proposé aux Français qui était le programme du Rassemblement national.
02:01Nous, notre objectif, c'est d'éviter aussi ce deuxième écueil et donc de dire, pas une voix pour le Rassemblement national. Mais il n'y a aucune alliance avec LFI, il n'en a jamais été question, il n'en sera jamais question, soyons très clair là-dessus.