• il y a 3 mois
Mardi 9 juillet 2024, SMART IMPACT reçoit Éric Varin (Dirigeant, ACP Thermique Sedra) , Aurélien Déragne (co-auteur, La Fresque du Numérique) , Antoine de Saléon-Terras (cofondateur, Drive Cube) et Leïla Grison (Directrice diversités, équité et inclusion, Publicis France)

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00:00Générique
00:08Bonjour, bonjour à toutes et à tous. Bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission de la transformation environnementale et sociétale de notre économie.
00:15Et voici le sommaire. Mon invité aujourd'hui, c'est Aurélien Deragne, coauteur de « La fresque du numérique »,
00:21créé en 2020 pour sensibiliser et former aux enjeux du numérique responsable.
00:27Dans notre débat, on va recevoir un duo du collectif « Les entreprises s'engagent », Publicis et ACP Thermix & Dry.
00:34Ils nous expliqueront comment les stages et l'apprentissage sont des leviers d'insertion.
00:39Et puis dans Smart Ideas, notre rubrique consacrée aux startups éco-responsables.
00:44Je vous présenterai Drivekubes, des casiers de retrait à destination des commerces de proximité. Voilà pour les titres. C'est parti !
00:53Générique
00:59L'invité de Smart Impact, c'est Aurélien Deragne. Bonjour.
01:03Bonjour.
01:04Bienvenue. Vous êtes le coauteur de « La fresque du numérique », vous l'avez créé en 2020 avec Yvan Mouneux.
01:10Vous aviez, j'imagine, en tête le modèle de « La fresque du climat ».
01:14Oui, absolument. Moi, je suis ingénieur. J'ai d'abord bossé 20 ans dans un grand constructeur automobile français.
01:22Et j'ai choisi d'en partir il y a un peu plus de 5 ans pour essayer de faire des choses avec plus d'impact positif.
01:27Et donc, effectivement, je suis très vite devenu animateur de « La fresque du climat ».
01:30Du coup, je connais bien l'outil, l'atelier et puis le projet.
01:34Et comme en parallèle avec Yvan, on avait aussi des infos à passer, à expliquer sur les impacts environnementaux du numérique,
01:40qui ne sont pas forcément ceux qu'on croit, on s'est lancé dans la création de « La fresque du numérique ».
01:46Donc, par rapport à « La fresque du climat », il y a des choses qui ressemblent, forcément, mais le contenu, évidemment, est différent.
01:52Nous, on s'est basé sur les rapports qui font autorité aujourd'hui pour expliquer les impacts environnementaux du numérique.
01:58Donc, il y a beaucoup de rapports universitaires de type scientifique.
02:01Il y a des rapports de l'ADEME. Il y a beaucoup d'entités onusiennes, des Nations unies, des rapports de France Stratégie.
02:09Donc, différentes sources. Et puis, en termes de format, qu'est-ce que c'est que le format FREZE ?
02:13Tout le monde ne sait pas.
02:14Ce sont des ateliers, on peut déjà dire ça.
02:17C'est un atelier public et participatif.
02:19C'est collectif, c'est une réflexion collective.
02:20Qui permet de comprendre des choses qu'on n'aurait peut-être pas pris le temps de comprendre seul.
02:25Parce qu'en fait, là, je viens d'évoquer qu'il y avait plein de rapports scientifiques.
02:28Oui, on se dit « Oh là là, ça va être trop compliqué, je ne vais pas m'en sortir ».
02:30On n'a pas envie de se plonger dedans.
02:31Pour « La fresque du climat », c'est les rapports du GIEC qui ne sont aussi pas faciles à lire.
02:35Donc là, le principe, c'est qu'on va former des équipes, des petites équipes de quelques personnes, 5, 6, 7, 8,
02:41et qui vont devoir, en discutant entre elles, se mettre d'accord pour organiser des cartes que l'animateur leur apporte.
02:48Et sur ces cartes, en fait, il y a des petits bouts des rapports.
02:50Et avec cette méthode, les participants, quelque part, d'une manière ludique et facile et agréable,
02:56se plongent dans les informations scientifiques, ce qu'ils n'auraient pas fait sinon.
02:59Donc, ils comprennent du coup très bien le sujet.
03:01Et ça fonctionne vraiment bien.
03:03Et ça, c'est la première partie de l'atelier.
03:05Il y a une deuxième partie de l'atelier pour discuter des actions, de ce qu'on peut faire.
03:09Alors ça, on y reviendra.
03:11Tout ce qu'on peut mettre en œuvre dans son entreprise ou même dans son quotidien.
03:15Petite question business quand même.
03:17C'est quoi le modèle économique de la fresque du numérique ?
03:20Est-ce que tout le monde paye ?
03:22Vous le disiez, moi, j'ai animé les ateliers de la fresque du climat.
03:26Donc, comment ça fonctionne ?
03:28Dites-nous quel est le principe.
03:29Notre intention en créant le projet, ce n'est pas de gagner de l'argent.
03:32C'est de diffuser les informations qu'elles contiennent,
03:34parce que c'est quelque chose qui est important pour nous,
03:36que les gens aient conscience des impacts environnementaux de nos activités.
03:39Donc, ce qu'on a fait, c'est qu'on a créé une association.
03:42Et le but, c'est de diffuser largement.
03:44Donc, un des points clés du dispositif, c'est que c'est facile de devenir animateur
03:48après qu'on ait participé à l'atelier.
03:50On suit une autre session et hop, c'est parti.
03:53Ensuite, quand on anime, la plupart du temps, c'est bénévole.
03:56Donc, les personnes formées à l'animation animent pour le grand public
03:59ou dans l'enseignement, par exemple.
04:01Auquel cas, ça va être souvent bénévole.
04:03Mais elles peuvent aussi animer en entreprise.
04:06Et du coup, ça peut leur permettre de générer des revenus.
04:09Mais à cette occasion, elles reversent des droits d'utilisation à l'association.
04:13Donc, c'est ça le modèle économique de l'association.
04:15On a créé une association.
04:17Moi-même, j'ai une activité bénévole pour l'association.
04:19Donc, je ne suis pas rémunéré pour ça.
04:21Et puis, les droits d'utilisation collectés par l'œuvre,
04:24l'utilisation de l'œuvre, vont à l'association.
04:26Elles ne vont pas à moi.
04:28– Alors, rentrons effectivement dans le détail de ces ateliers.
04:31Déjà, on va en profiter pour faire un peu de pédagogie.
04:33Deux infos puisées dans la fresque du numérique, avec des sources différentes.
04:38Par exemple, saviez-vous que le numérique émet plus de gaz à effet de serre
04:42que la flotte mondiale de camions ?
04:44Ça représente 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre.
04:47C'est l'ARCEP qui nous dit ça.
04:48Autre info, savez-vous qu'un ordinateur de 2 kg
04:50nécessite de mobiliser 800 kg de matière première pour sa fabrication ?
04:54Ça, c'est l'ADEME qui nous dit ça.
04:56Donc, on a bien compris les ateliers.
04:58Ça fait partie des infos que les participants vont avoir.
05:02Qu'est-ce qu'ils en retirent après ?
05:04Vous leur donnez quoi ?
05:05Une sorte de feuille de route pour que leur entreprise
05:09soit un peu plus numériquement responsable ?
05:12En quelque sorte, dans l'atelier fresque du numérique,
05:15pour accompagner les participants à réfléchir à des actions,
05:18on leur propose aussi des cartes.
05:20Donc, tout un déventail d'actions envisageables
05:22pour elles-mêmes en tant que personnes ou pour leur organisation.
05:25De cette manière, elles ne repartent jamais sèches.
05:27Elles ont toujours une idée de ce qu'elles peuvent faire,
05:29ce qu'elles ont envie de faire.
05:30Donc, on ne les laisse jamais toutes seules.
05:33Ce qui est intéressant, c'est qu'elles comprennent où sont les sujets.
05:36Après l'atelier, elles ont compris que ce n'est pas où elles pensaient
05:40que c'étaient les impacts environnementaux du numérique.
05:43Elles ont envie d'agir.
05:44Dans ce que vous avez évoqué, j'ai envie d'expliquer
05:48que le numérique a des impacts environnementaux
05:51sur plusieurs sujets qui ne sont pas que le climat.
05:55On a tendance à beaucoup résumer au climat.
05:58C'est vrai que c'est un gros sujet important.
06:00Mais malheureusement, ce n'est pas le seul sujet environnemental.
06:03Quand on parle de matières premières, il y a un impact de biodiversité.
06:07Exactement. L'eau, l'accès aux ressources, les pollutions locales, etc.
06:10L'atelier permet de comprendre comment le numérique contribue à tout ça
06:14et à la limite comme illustration de beaucoup de nos activités.
06:17Il n'y a pas que le numérique qui a le même genre d'impact.
06:20Est-ce qu'il y a des idées reçues ?
06:22Les questions ?
06:23Quand on vous dit prioritairement, quand on arrive à une fresque du numérique,
06:29je vais vous dire, qu'est-ce que je peux faire pour mes mails, par exemple ?
06:32Exactement. C'est la question qui vient à l'esprit très régulièrement
06:36et qui est même citée par des ministres il n'y a encore pas si longtemps
06:39comme l'action numéro 1.
06:41Alors que c'est, désolé de le dire, mais c'est ridicule.
06:44L'impact n'est pas du tout là.
06:46Ce que découvrent les participants dans l'atelier,
06:48mais qu'on a tiré des rapports qui expliquent ça,
06:51c'est que les impacts environnementaux du numérique,
06:53aujourd'hui, sont concentrés, et vraiment de très loin, sur les terminaux.
06:58Donc l'ensemble de tous les équipements qui nous entourent,
07:01les téléphones, les écrans, il y en a un certain nombre.
07:04Il y en a quelques-uns, oui.
07:05Les ordinateurs.
07:06Oui, ordinateurs, tablettes, téléphones, etc.
07:08Et là-dedans, le gros de l'impact, c'est la fabrication.
07:10La matière première pour les fabriquer, d'accord.
07:12Et ça, ça explique même l'impact carbone,
07:16puisqu'il faut de l'énergie pour fabriquer,
07:18donc il faut des matières énergétiques.
07:19Donc le gros de l'impact, il est là, il n'est pas du tout dans les mails.
07:22Donc le bon conseil, c'est l'économie circulaire.
07:24C'est de se poser la question avant de changer son ordinateur,
07:30ou son téléphone, est-ce qu'il faut vraiment en changer ?
07:33Et puis ensuite, est-ce que je ne peux pas le trouver en mode économie circulaire ?
07:37Ça, c'est les deux conseils.
07:38Avoir moins d'équipements.
07:40Donc éviter d'envisager un troisième, un quatrième, un cinquième écran.
07:45Essayer de réduire ce besoin à la source.
07:48Essayer de les renouveler moins souvent.
07:50Donc les faire durer, les réparer, en prendre soin, les entretenir.
07:53Et puis quand vraiment on a besoin d'acheter, ne pas acheter neuf vraiment en dernier recours.
07:57Acheter d'occasion ou reconditionner.
07:59On a évidemment beaucoup de téléspectateurs qui sont des chefs d'entreprise,
08:02des cadres, des cadres dirigeants, des salariés.
08:05Quel conseil vous donnez à un chef d'entreprise ou à un directeur d'achat
08:11qui se dit « comment je peux réduire mon empreinte numérique ? »
08:14Quels sont peut-être le levier ou les leviers, vous avez commencé à répondre, les plus efficaces ?
08:18Effectivement, il y a ce que j'ai bien évoqué,
08:20donc c'est réduire le nombre d'équipements et les faire durer plus longtemps.
08:23Il y a aussi tout ce qui tourne autour de l'éco-conception.
08:25L'éco-conception, en fait, la plupart des organisations ont des services numériques
08:29et elles peuvent les éco-concevoir pour réduire les impacts environnementaux.
08:33Donc pour elles-mêmes, déjà, par exemple, avoir du code qui consomme moins,
08:37mais en fait c'est très très peu.
08:40Le gros de l'impact, il va être, comme ce que je viens d'expliquer,
08:44dans le fait d'éviter le renouvellement trop fréquent d'appareils.
08:48Donc la responsabilité des organisations, c'est de faire des services numériques
08:52qui vont fonctionner sur des vieux matériels.
08:55On peut vraiment le voir comme ça, sur un téléphone qui a 10 ans, 15 ans,
08:59avec un vieux système d'exploitation, il faut que ça marche quand même.
09:03Et si on remonte en avant, l'entreprise peut aussi se dire
09:06« est-ce que j'ai vraiment besoin de tout numériser ? »
09:08Ok, c'est cool, c'est moderne, mais en réalité le numérique n'est pas dématérialisé.
09:13Il n'est pas dématérialisé, il n'est pas immatériel.
09:15On déplace les impacts environnementaux quand on en numérise, donc il faut bien réfléchir.
09:19Notamment sur les sites.
09:22Moi je pense aux vôtres parce que je suis allé faire un tour sur votre site,
09:25qui est évidemment sobre, mais c'est une vraie question.
09:29Moi je suis très énervé quand je suis sur un site ou une appli,
09:33et que les vidéos se mettent en route toutes seules.
09:35Ça c'est une très mauvaise pratique.
09:37Je ne veux pas la voir cette vidéo, mais à la rigueur,
09:40je clique dessus, elle démarre très bien.
09:42Ça c'est un moyen assez simple de réduire le nombre de serveurs qui tournent en permanence ?
09:48Oui, il faut limiter son besoin au minimum, et ensuite concevoir sobre.
09:52Concevoir sobre ça va être justement d'éviter des vidéos typiquement.
09:55Ça va être tout à fait ça.
09:57Éviter même des images, et à la limite aller le plus possible vers du texte.
10:02Il y a tout un travail de conception pour permettre que les informations qu'on veut passer
10:07soient passées malgré tout évidemment.
10:09Il nous reste les deux minutes, donc on a le temps de parler de l'intelligence artificielle,
10:13de l'essor de l'IA dans les entreprises, qui est déjà en cours et qui va sans doute être exponentielle.
10:21Avec quel impact numérique ? Est-ce qu'on peut le mesurer ça d'ores et déjà ?
10:25Alors on commence à avoir des premiers chiffres qui arrivent,
10:27et malheureusement ils sont assez préoccupants,
10:31parce que l'IA nécessite beaucoup de ressources matérielles et d'énergie,
10:36à la fois pour être programmé, pour être entraîné, et ensuite lors de la phase d'utilisation.
10:43Donc il y a une vraie préoccupation environnementale là-dedans.
10:46Mais moi ça me donne envie aussi de vous parler d'effet rebond,
10:49qui est un des sujets qu'on évoque dans l'atelier.
10:51Parce que l'effet rebond c'est la démonstration, et c'est bien documenté,
10:56qu'à chaque fois qu'on conçoit de nouvelles technologies, qu'on a à disposition de nouvelles technologies,
11:02qui ont l'air plus efficaces, ou qui ont l'air d'apporter des services positifs,
11:07souvent c'est le cas, oui, ça apporte du mieux,
11:09mais ce que ça fait en même temps, si on n'y fait pas attention,
11:13c'est que ça libère de nouveaux usages.
11:15Parce que ce service rendu plus accessible ou plus attrayant,
11:18par exemple s'il est plus rapide ou moins cher,
11:21ça va nous permettre de l'utiliser en plus grande quantité.
11:24Et je pense que l'IA ça va être tout à fait ça.
11:26L'IA génératif par exemple, ça va me permettre de produire des documents de manière plus rapide,
11:31mais qu'est-ce que je vais faire de ce temps ?
11:32Est-ce que je vais l'utiliser à cuisiner ou aller me promener en forêt,
11:36donc c'est-à-dire des choses qui n'ont pas d'impact environnemental ?
11:38Ou est-ce que je vais l'utiliser juste pour produire plus de contenu,
11:41ou pour faire d'autres activités qui ont des impacts environnementaux ?
11:44Malheureusement c'est assez probable que ce soit le deuxième scénario qui se produise,
11:48et le résultat c'est que depuis un siècle ou deux,
11:50l'humanité n'a jamais été aussi efficace grâce à des nouvelles technologies,
11:54et pourtant nos impacts environnementaux n'ont jamais été aussi élevés.
11:57Donc ça montre bien qu'il faut qu'on réfléchisse à nos usages et pas seulement à nos technologies.
12:01Merci beaucoup Aurélien Deragne, ça donne vraiment envie de participer à l'atelier,
12:07et à la fresque du numérique.
12:09À bientôt sur Bismarck.
12:11On passe à notre débat avec la communauté, les entreprises s'engagent.
12:21Bismarck, partenaire du collectif Les entreprises s'engagent.
12:25Une fois par mois je reçois dans ce Smart Impact deux membres de cette communauté
12:28qui agit pour une société inclusive et un monde durable.
12:31Aujourd'hui j'ai le plaisir d'accueillir Leïla Grison,
12:33bonjour.
12:34Bonjour.
12:35Bienvenue, directrice équité et inclusion chez Publicis France,
12:37et Éric Varin, bonjour.
12:39Et bienvenue à vous aussi, dirigeant d'ACP Thermique, Cédra.
12:42Je vais commencer par une question toute simple et la même pour toutes les deux.
12:45Pourquoi vous avez rejoint cette communauté Les entreprises s'engagent ?
12:49Qu'est-ce que ça représente pour vous ?
12:50Alors d'abord c'est l'occasion d'échanger avec des gens de grande qualité.
12:54Alors je pense tout particulièrement à Sylvain Raymond et Joséphine Naboux,
12:57que j'ai la chance de voir régulièrement.
13:00Et pour une fois et depuis longtemps, la capacité de mettre en relation
13:04les entreprises et les instances gouvernementales
13:08et de faire se rencontrer à la fois des besoins qui sont ceux de la nation
13:11mais aussi les réalités de l'entreprise qui ont parfois du mal à se rencontrer.
13:14C'est deux univers qui ne parlent pas toujours le même langage.
13:16C'est ça, exactement.
13:17On parle souvent de la même chose, pas toujours avec le même langage
13:20et là ça permet de connecter plus rapidement,
13:22notamment en matière d'éducation et d'inclusion,
13:24qui sont les sujets que, pour ma part, je porte.
13:26Oui, et on va parler ici, Eric Varin, sur ces thèmes-là.
13:28On peut dire qu'en quelque sorte, ils vous ont repéré, les entreprises s'engagent, c'est ça ?
13:32Oui, exactement, parce que justement, je réfléchissais à votre question.
13:35Et moi, je suis engagé depuis 1994.
13:38Dès la création de l'entreprise, j'ai commencé à m'engager au niveau de l'apprentissage
13:42et donc toujours reprendre des apprentissages, les former, etc.
13:45Les amener dans un emploi.
13:47Pas forcément celui dans lequel ils ont appris, en quelque sorte,
13:51mais au moins, leur faire connaître le monde du travail.
13:54Et donc, c'est un engagement que j'ai fait depuis 1994
13:57et j'ai été effectivement, à P, à un moment donné, dans les entreprises s'engagent
14:01et c'est comme ça que j'ai pu être dans ces entreprises qui s'engagent.
14:05C'est quoi votre domaine d'activité ?
14:07Alors nous, nous sommes plombiers, chauffagistes.
14:10On fait de la salle de bain également et de la climatisation.
14:13Petite PME, on est 14 dans l'entreprise, donc petite entreprise,
14:17donc on ne peut pas embaucher tout le monde, bien entendu.
14:20Mais on a 5 apprentis, toujours, et les compagnons.
14:24Et ces compagnons que nous avons, ce n'est pas des compagnons
14:27qui sont arrivés chez nous en étant compagnons, déjà,
14:30ils sont arrivés apprentis.
14:32Donc on les a recrutés, il y en a certains qu'on a recrutés à 15 ans.
14:35Ils sont maintenant des compagnons qui forment les apprentis.
14:37Donc on a un cercle vertueux qui nous permet d'avoir...
14:40Et ça nous fait une équipe super jeune de 25 ans.
14:42Si nous enlevons, on m'enlève.
14:45Ça fait une super moyenne d'âge.
14:48Super moyenne d'âge, 25 ans, très dynamique et très volontaire.
14:51Les seigneurs sont aussi dynamiques.
14:53Mais oui, ça marche même avec vous dedans.
14:55Oui, ils nous suivent.
14:57On va beaucoup parler d'inclusion, évidemment, dans notre échange.
15:00Publici, je le disais en préparant l'émission,
15:02s'est donné des objectifs de juste représentation
15:04de la société française dans ses effectifs.
15:06Quels leviers vous activez pour y arriver ?
15:09Le premier levier, il y en a deux, en réalité.
15:13On est effectivement un groupe important de communication
15:16et de marketing en France.
15:18On est le numéro 2 mondial.
15:20On est parmi les agences les plus primées
15:22en termes de belles campagnes et de belles réalisations.
15:24Chaque jour, on touche des millions de personnes.
15:27Quand on fait cela, et je le dis de manière hyper humble,
15:30on a aussi une immense responsabilité.
15:33On a une surface et un terrain de jeu
15:35qui sont objectivement très excitants pour des publicitaires.
15:37Pour autant, on a aussi une immense responsabilité.
15:39Donc le premier levier, c'est celui de l'éthique de responsabilité.
15:42Quand on est une grande entreprise
15:44qui fabrique de l'image toute la journée et qui la produit
15:47et qui a pour effet de créer des imaginaires collectifs...
15:50C'est déjà ce que vous diffusez.
15:52C'est ce qu'on diffuse.
15:54Pour être juste dans ce que nous diffusons
15:57et des justes représentations des personnes et de leur singularité,
16:01il convient que les équipes soient elles aussi mixtes et plurielles
16:06parce que la réalité, c'est que les différentes populations,
16:09selon votre parcours socio-économique, votre parcours éducatif,
16:12l'endroit où vous vivez, vous n'avez pas les mêmes expériences
16:14et pas les mêmes langages de la réalité.
16:17Donc des équipes mixtes permettent aussi d'être plus juste dans les représentations.
16:20Et ça, c'est parce qu'on a un deuxième devoir,
16:22qui est celui de la performance.
16:24De la même manière qu'une chaîne de télévision ou qu'un média,
16:27les acteurs de la création ont tout intérêt à rester connectés avec leurs audiences.
16:32Et rester connectés avec son audience nécessite quand même de bien la comprendre.
16:35Mais alors là, on est dans les objectifs.
16:39Est-ce que ça suppose de sortir de ces critères de recrutement,
16:44d'un certain nombre de biais, pour atteindre ces objectifs ?
16:47Bien sûr, ça s'impose.
16:49Ça ne suppose pas, ça s'impose.
16:51Tout petit exemple, quand j'ai pris mes fonctions il y a deux ans,
16:54on a créé ce département Diversité, Équité et Inclusion,
16:57et on constatait qu'on était assez peu divers dans les équipes.
17:00J'étais une exception, en réalité.
17:03Après, il n'y a pas que des diversités visibles, en tout cas celle-ci.
17:06Et on a fait le constat que 90% de nos stagiaires et alternants
17:10venaient de grandes écoles de commerce.
17:12Quand on regarde la sociologie des grandes écoles de commerce en France,
17:15ou des grandes écoles publiques notamment en France,
17:18alors on se rend bien compte qu'il y a très peu de diversité.
17:20Et ce peu de diversité qu'on retrouve dans les études supérieures,
17:24seulement 12% de fils et filles d'ouvriers,
17:26alors qu'ils représentent 21% des enfants de la France.
17:29Oui, j'ai trouvé ces chiffres-là.
17:32Je vous en prie.
17:33Ça donne un argument et un détail.
17:36Les enfants d'ouvriers ou d'inactifs représentaient,
17:38on va regarder cette infographie,
17:40seulement 6% des élèves d'écoles de commerce
17:44et 10% des étudiants en université.
17:48Donc c'est contre ça qu'il faut lutter.
17:50Absolument.
17:51Et plus vous montez à l'université,
17:53c'est-à-dire qu'ils vont être un certain nombre à rentrer en première année,
17:57ils seront encore 13% en licence,
17:59et ils ne sont plus que 7% en master 2.
18:01Est-ce que c'est un défaut d'intelligence ? Je ne crois pas.
18:03Est-ce que c'est un défaut d'envie, d'ambition ? Certainement pas.
18:06En revanche, on sait qu'en France,
18:08le contexte socio-économique dans lequel vous vivez
18:11pèse encore beaucoup trop lourdement sur votre trajectoire.
18:14Et je ne parle pas non plus des origines autres que le contexte socio-économique.
18:18Je voudrais qu'on parle de l'apprentissage avec vous, Éric Varin.
18:20Vous l'avez dit, ça fait plus de 20 ans que vous le pratiquez.
18:23Vous avez fait le bilan ? Combien d'apprentis, accompagnés, embauchés ?
18:30Comment ça se passe ?
18:31Alors, effectivement, j'ai fait un petit bilan parce que tout à l'heure,
18:34on est une cinquantaine de personnes que j'ai pu former.
18:37Donc, il y a des apprentis qui restent.
18:39À la taille de votre entreprise, c'est important.
18:41Donc, ce qui veut dire que j'en ai...
18:43Comme j'en ai cinq en permanence,
18:45ce qui me permet de... Alors, ça tourne.
18:47Je ne peux pas embaucher tous les cinq chaque année,
18:50sinon j'aurais une entreprise super importante.
18:52Mais ce que je fais, généralement,
18:54ces apprentis vont soit prendre un cursus complémentaire
18:57dans une autre entreprise.
18:59Et donc, pour ça, j'utilise mon réseau.
19:02Je suis membre de la Fédération française du bâtiment.
19:04Donc, vous les placez à la fin de l'apprentissage ?
19:06Je les place dans d'autres entreprises,
19:08de façon qu'ils puissent continuer leur cursus.
19:10Si, chez moi, ça ne peut pas se faire.
19:12Ou alors, à des confrères qui vont les embaucher
19:15avec l'expérience qu'ils auront chez moi.
19:18Mais ça veut dire, si vous faites ça depuis 20 ans,
19:20la réforme de Muriel Pénicaud,
19:22quand elle était ministre du Travail,
19:24qui a quand même reboosté l'apprentissage,
19:26ça n'a rien changé pour vous ? Vous le faisiez déjà ?
19:28Ça n'a rien changé. Et puis, de plus,
19:30il y avait une partie qui existait.
19:32Donc, on l'a simplement médiatisé.
19:34Donc, ça existait. Pourquoi ?
19:36On l'a médiatisé. Effectivement, ça a donné un boost.
19:38Et donc, à ce moment-là, on a eu une pénurie d'apprentis.
19:40Il y avait moins de personnes qui arrivaient sur le marché.
19:42Ça se donnait plus difficile pour vous d'en trouver.
19:44C'était plus difficile d'en trouver.
19:46Mais, ceci dit, c'est très bien. Tant mieux.
19:48Il a raison. L'apprentissage, ça fait partie
19:50des habitudes, des métiers de la communication
19:52et de la publicité, ou pas totalement ?
19:54Alors, de plus en plus,
19:56l'apprentissage, l'alternance,
19:58de plus en plus.
20:00Pendant un temps, ça a profité quasiment
20:02plutôt au bac plus 4, plus 5,
20:04de grandes écoles, parce qu'on restait
20:06un peu enfermé dans ce prisme-là.
20:08Et tout l'enjeu, c'était justement d'ouvrir
20:10et de faire que ça serve tout le monde.
20:12Donc, concrètement, ce qu'on a fait, nous,
20:14c'est qu'on a commencé à élargir le vivier
20:16dans lequel on recrutait, en apprentissage
20:18et en alternance,
20:20notamment auprès des BTS
20:22et en alternance dès le bac plus 3.
20:24Vous avez un programme qui s'appelle Publicis Trax ?
20:26Oui, absolument.
20:28C'est de ça dont on parle ? Comment ça marche ?
20:30Comment ça marche ? Ça partait du constat que j'évoquais
20:32tout à l'heure, à savoir qu'on recrutait
20:34à peu près toujours aux mêmes endroits.
20:36Et on a constaté, par ailleurs,
20:38dans les chiffres de l'éducation nationale,
20:40que le BTS était la formation la plus égalitaire
20:42en France. Donc, avec une juste représentation
20:44des proportions d'enfants d'ouvriers
20:46dans la société, d'enfants d'ouvriers en BTS
20:48et jusqu'aux cadres dirigeants, aux enfants de cadres dirigeants.
20:50Il existe des BTS Communication.
20:52On a donc répertorié
20:54cinq lycées publics, au début en Ile-de-France
20:56et on va s'élargir,
20:58en REP et REP+, classés en zone d'éducation
21:00prioritaire, comme on aurait dit auparavant,
21:02et adressé des élèves de première
21:04et de deuxième année de BTS Communication,
21:06à qui on propose des stages dans nos très
21:08belles agences, qui ne se seraient jamais
21:10produites avant, en les accompagnant de bout
21:12en bout, aussi, avec des
21:14masterclass, avec des
21:16parcours un peu sur mesure de coaching, de confiance
21:18en soi. Ce n'est pas évident de rejoindre un groupe du CAC 40
21:20avec des gens qui ont tous
21:22trois langues.
21:24C'est une question que j'allais vous poser. Est-ce qu'il y a aussi
21:26une...
21:28Je n'arrive pas à trouver le mot, mais
21:30un blocage personnel à combattre
21:32chez certains ?
21:34Non, le publiciste, ce n'est pas pour moi.
21:36Bien sûr, je vois très bien ce que tu veux dire.
21:38Je n'ose pas y aller, ça ne sert à rien que j'essaie.
21:40Pendant ce temps, la porte était vraiment fermée, d'ailleurs.
21:42Beaucoup nous l'ont dit,
21:44et je sais que c'est vrai,
21:46publiciste, je n'aurais même pas osé y penser.
21:48La réalité,
21:50c'est que rares sont les gens qui s'autocensurent,
21:52que ce soit les élèves, ou les femmes,
21:54ou les personnes LGBTQI+, ou les personnes
21:56en situation de handicap, sans qu'à un moment,
21:58il y ait eu une forme de censure,
22:00sans qu'on ait dit son nom, qui venait aussi
22:02des codes sociaux, on va dire,
22:04et donc des espaces qui vous sont
22:06autorisés, entre guillemets, et ceux qui
22:08sont moins. Et là, effectivement, le fait qu'on crée
22:10des passerelles permet à la fois
22:12aux jeunes de se dire, c'est aussi pour moi,
22:14et de se rendre compte qu'ils sont complètement
22:16capables, et pour les managers, de se rendre
22:18compte que c'est aussi pour eux,
22:20et que ces étudiants, un peu
22:22plus jeunes, mais
22:24pour autant apportent beaucoup, beaucoup
22:26de talent, de richesse,
22:28et d'ouverture à nos métiers.
22:30Donc c'est une rencontre qui
22:32finit par lever l'autocensure
22:34des deux côtés. Merci beaucoup,
22:36à tous les deux. C'est l'heure de notre
22:38rubrique consacrée aux startups,
22:40c'est Smart Ideas, tout de suite.
22:48Smart Ideas, avec
22:50Antoine de Saléon-Terrasse,
22:52bonjour, bienvenue.
22:54Vous êtes le co-fondateur de
22:56Drive Cube, vous l'avez créé
22:58en 2003,
23:00en 2023, avec qui, et avec
23:02quelle idée ? Avec Régis Laurent,
23:04mon jeune associé de 54 ans,
23:06et avec quelle idée ?
23:08Aujourd'hui, on voit que les casiers
23:10fleurissent à tous les coins de rue,
23:12principalement pour les géants du e-commerce,
23:14et notre objectif, c'était de
23:16démocratiser cet usage auprès des commerces
23:18de proximité. Aujourd'hui,
23:20on propose un service qui permet
23:22aux commerçants locaux
23:24de mettre à disposition les commandes de leurs clients.
23:26C'est un service de retrait qui fonctionne
23:2824h sur 24, 7 jours sur 7.
23:30Imaginons,
23:32tout commence évidemment par
23:34une commande, sur le site d'un magasin,
23:36c'est ça ? Sur le site d'un magasin,
23:38par exemple. Ou par téléphone,
23:40auprès d'un magasin, qu'est-ce qui se passe ensuite ?
23:42Qu'est-ce qui se passe ensuite ? Eh bien, tout simplement,
23:44le commerçant prend la commande,
23:46et ensuite, il prépare la commande, et il va la mettre
23:48dans les casiers qui sont positionnés juste devant
23:50son commerce, et les artisans,
23:52ou alors les infirmiers, ou autres, viennent
23:54récupérer directement la commande quand ils le souhaitent.
23:56Il y a plusieurs avantages.
23:58Déjà, pour nos clients, d'un point de vue
24:00organisationnel,
24:02je prends l'exemple,
24:04les commerces de distribution spécialisée
24:06type plomberie, le matin,
24:08on arrive, il y a déjà 10 artisans
24:10qui sont en train d'attendre.
24:12Parfois, juste pour récupérer une commande,
24:14au moins, ça permet d'accorder plus de temps aux autres clients
24:16pour pouvoir apporter du conseil.
24:18Les autres viennent juste récupérer la commande
24:20et repartir, tout simplement.
24:22Donc ça, c'est pour nos clients. L'autre avantage, c'est pour
24:24le client final.
24:26Les clients de vos clients. Exactement.
24:28Lui, il passe quand il le souhaite, même si le magasin est fermé.
24:30Effectivement, c'est un
24:32confort supplémentaire.
24:34Alors, justement, qui sont vos clients
24:36aujourd'hui ?
24:38C'est une jeune entreprise, donc vous avez commencé
24:40par quel secteur d'activité ?
24:42On a commencé par plusieurs secteurs d'activité.
24:44Après, il y en a d'autres qui étaient plus propices
24:46au service. Je prends l'exemple, aujourd'hui,
24:48on a beaucoup d'installations sur la distribution
24:50spécialisée, donc ça peut être
24:52du matériel de construction, du matériel de
24:54bricolage, à destination des
24:56professionnels des artisans, principalement.
24:58Ensuite, on va avoir les pharmacies.
25:00L'objectif pour les pharmacies, c'est que, par
25:02exemple, les professionnels de santé puissent
25:04venir récupérer les commandes
25:06en dehors des horaires d'ouverture de la pharmacie
25:08ou s'éviter les files d'attente dans les pharmacies.
25:10Mais on a également un service qui est
25:12à destination des producteurs,
25:14pour récupérer, par exemple,
25:16les paniers de fruits et légumes.
25:18C'est vrai que le service se
25:20diversifie à force de proposer.
25:22Aujourd'hui, on va venir installer des casiers, par exemple,
25:24des pressings pour récupérer ces chemises.
25:26Ok, mais ça veut dire qu'il faut faire à chaque fois
25:28un casier différent, j'imagine ?
25:30Un peu sur mesure en fonction du produit ?
25:32C'est là la force de notre produit, parce qu'on installe
25:34les casiers sans raccordement électrique,
25:36sans travaux, donc c'est extrêmement simple.
25:38Et voilà, tout simplement.
25:40Et donc, on va avoir...
25:42Je pose des questions de Béossien,
25:44mais si on fait des casiers pour les fruits et légumes,
25:46il faut des casiers réfrigérés, par exemple ?
25:48Il faut faire attention à ça ?
25:50Vous avez raison, on adapte nos casiers
25:52en fonction de l'activité de nos clients,
25:54et c'est ça notre force. On produit nos casiers en France
25:56et on va venir faire des casiers à la fois
25:58pour des pharmacies, donc c'est pour récupérer
26:00des petits sacs en papier,
26:02et à la fois, pour la distribution spécialisée,
26:04un artisan peut tout à fait
26:06venir récupérer un chauffe-eau.
26:08Donc c'est forcément une taille
26:10qui est complètement différente d'une pharmacie.
26:12C'est pas tout à fait le même casier. C'est quoi votre modèle économique ?
26:14Alors aujourd'hui, nous on ne vend pas du casier.
26:16On loue une solution
26:18de récupération qui fonctionne
26:2024 heures sur 24, 7 jours sur 7.
26:22Donc ce sont des contrats de location
26:24qui généralement sont de 36 mois,
26:26et ensuite on renouvelle le service à tous les 3 ans.
26:28Est-ce que ça passe par
26:30une plateforme, un site,
26:32une interface ?
26:34Quelle est cette interface ?
26:36On voulait un système qui soit extrêmement simple,
26:38que nos clients ne soient pas obligés de télécharger une application pour que ça fonctionne.
26:40Donc en fait, tout simplement,
26:42notre client à nous, le commerçant,
26:44se connecte sur notre plateforme, il a un espace sécurisé,
26:46il enregistre l'expédition,
26:48il l'écoute à l'aide de son smartphone,
26:50et juste la lecture d'un QR code,
26:52il vient remettre ce colis dans les casiers.
26:54C'est la même chose pour le client final,
26:56qui lui reçoit un SMS avec un code,
26:58il vient, il flashe le QR code,
27:00et ça lui permet de récupérer sa commande.
27:02L'idée, vous est venue comment ? Parce que vous vous êtes rendu compte
27:04que ces commerces de proximité
27:06perdaient des clients, d'une certaine façon,
27:08faute d'avoir un service comme celui-là ?
27:10Alors, oui. D'une part, oui.
27:12Et en plus de ça, aujourd'hui,
27:14les géants du e-commerce
27:16bénéficient d'un service de qualité,
27:18ne serait-ce que dans l'acte de la commande,
27:20mais pas forcément, du coup,
27:22pour les commerces de proximité.
27:24Les commerces de proximité, ils ont
27:26des sites de vente en ligne également,
27:28mais c'est aussi dans la phase de récupération.
27:30Donc, c'était à la fois une idée
27:32et une demande. Une petite question,
27:34il reste 30 secondes.
27:36On a vu qu'il y avait différents types
27:38de services. Comment vous comptez développer
27:40Drive Cube ? Comment on compte développer
27:42Drive Cube ? Aujourd'hui, l'avantage
27:44des casiers, c'est qu'ils s'ouvrent
27:46sur beaucoup de secteurs d'activité. Et aujourd'hui,
27:48tous les commerçants qui
27:50sont intéressés par le retrait,
27:52on ira adapter notre solution
27:54à leur commerce. Tout simplement.
27:56Merci beaucoup, Antoine de Salémon-Terrasse.
27:58Et à bientôt. Bon vent à Drive Cube.
28:00Voilà, c'est la fin de ce numéro de Smart Impact.
28:02Merci à toutes et à tous de votre fidélité
28:04à Bismarck,
28:06la chaîne des audacieuses et des audacieux.
28:08Salut.
28:14Sous-titrage ST' 501

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