DB - 09-07-2024
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00:00:00Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
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00:01:11...
00:01:19Allô ?
00:01:20Le détective Néstor Burma ?
00:01:22On ne sait rien, Nos.
00:01:23On veut me tuer. C'est un fou.
00:01:25Venez vite, j'ai besoin de vous.
00:01:27Attendez, j'ai affaire à qui là ?
00:01:29Je m'appelle Florence Lamour.
00:01:31Je suis au métro Rome.
00:01:33C'est plus clair, si vous me donnez l'adresse exacte.
00:01:35Le Vizir, c'est un restaurant au fond d'une impasse.
00:01:37Venez vite, ça va couper.
00:01:43Allez, vas-y, ma belle. Oublie tes kilomètres.
00:01:45...
00:02:01Mais qu'est-ce que vous voulez ?
00:02:03...
00:02:18Ne tirez pas.
00:02:19Vous pouvez être mon fou, ce mec.
00:02:20Coupez !
00:02:21Mais qu'est-ce qu'il fout, ce type-là ?
00:02:22Je croyais qu'on avait barré la rue.
00:02:24Quand même.
00:02:25Allez, on la refait.
00:02:27Allez, dépêchons-nous.
00:02:30Oh zut, je me suis cassée un ongle.
00:02:32Florence, reviens en place.
00:02:34Vous auriez pu me prévenir que c'était du cinéma.
00:02:36J'aurais pu le buter, là, votre collègue.
00:02:38Mon coup de fil, c'était pas du cinéma.
00:02:40Allez, éloignez-vous, monsieur.
00:02:41Qu'est-ce que vous me brûlez au juste ?
00:02:43Attends, je vais vous expliquer ça ici.
00:02:45On a pris du retard.
00:02:46Vous êtes libres à dîner ?
00:02:48Impressionnant, ça.
00:02:50Mais ça ?
00:02:51Non, tout se sent.
00:02:53Mais ça ne vous impressionne pas ?
00:02:55Ah, si.
00:02:56Je vous les montrerai ce soir.
00:02:58À 20h, au bar du Grand Hôtel.
00:02:59J'y suis déjà.
00:03:02Elle va me le montrer ?
00:03:04Non.
00:03:12Désolée pour ce retard.
00:03:14Vous m'attendez depuis longtemps ?
00:03:1625 ans.
00:03:1724 seulement.
00:03:19J'ai réservé une table.
00:03:21Moi, un salon privé.
00:03:23Monsieur l'est ?
00:03:26Voilà la plus belle.
00:03:28Mais c'est monsieur Roomba.
00:03:30Comme une Roomba.
00:03:31Comme rien.
00:03:32Messieurs, buvons à la beauté.
00:03:35Alors, ça crève une âme que je vous regarde des corps.
00:03:38Des quels corps ?
00:03:41Rabastinz.
00:03:43Tu connais une histoire plus ou moins ?
00:03:45Une détective ?
00:03:46La version originale.
00:03:48Julien Rabastinz, journaliste.
00:03:50Ah, c'est ça.
00:03:52Je fais surtout les chiens écrasés pour quelques canards de province.
00:03:55Si un de ces jours, vous tombez sur un cadavre,
00:03:57voici ma carte, à tout hasard.
00:04:00Tenez, vous voulez une invitation pour la première de Lucie Ponceau ?
00:04:04Oui.
00:04:05C'est tout.
00:04:07Lucie Ponceau.
00:04:09J'ai accroché au père Lachaise.
00:04:11Eh bien, elle ressuscite, son prochain film sort demain.
00:04:13La pauvre elle est en pleine dépression.
00:04:15Dépression.
00:04:17J'en ai ça.
00:04:20Laissez-moi passer.
00:04:22Tiens, là, Tamiroff, il en tient une belle.
00:04:32Viens ici.
00:04:34Viens, lâche-moi.
00:04:36Si tu signes un film avec ce pourri, je te tue.
00:04:38Arrêtez, Tamiroff, vous êtes complètement saoul.
00:04:40Allez, viens, mon frérot, on va négocier.
00:04:43Mais putain, c'est juste une question de confiance.
00:04:46Allez, on va négocier.
00:04:48Mais putain, c'est juste une question de prix.
00:04:50Vous êtes en train de tourner un très mauvais film.
00:04:52Oh, toi, dégage.
00:04:54Allez, viens.
00:05:00Qu'est-ce que tu connais du cinéma, toi ?
00:05:07J'aurai ta peau, et je le ferai, mon film,
00:05:10même sans ta pièce.
00:05:12Je le ferai, ce film, je le ferai.
00:05:17Vous avez mal ?
00:05:19Tête à tête, je m'en souviendrai.
00:05:21Vous comprenez maintenant pourquoi je vous ai appelé ?
00:05:23C'est lui qui va me tuer.
00:05:25Il va mourir, ma belle, mourir.
00:05:27Vous faites très bien au cinéma.
00:05:29J'ai besoin de vous.
00:05:37Je ne savais pas encore si Florence Lamour jouait la comédie
00:05:40ou s'il avait vraiment besoin de moi,
00:05:42mais après un tel baiser de cinéma,
00:05:44j'étais sacrément décoiffé.
00:06:00Projection est terminée ?
00:06:01Non, mais j'en ai assez vu.
00:06:02Pourquoi c'est si mauvais que ça ?
00:06:03Non, au contraire.
00:06:04Lucie Ponceau va faire un tabac.
00:06:06Je vais être le premier à l'interviewer.
00:06:08Vous m'accompagnez chez elle ?
00:06:09Elle est pas dans la salle ?
00:06:10Ben non, le track, vous savez ce que c'est.
00:06:12Où est-ce qu'elle est, votre voiture ?
00:06:14Ça dépend du frein à main, je crois, par là.
00:06:17J'en connais un qui va faire une drôle de gueule,
00:06:19c'est Rabastins.
00:06:21Lucie Ponceau, c'est un peu sa chasse gardée.
00:06:30Ça m'énerve, ce type-là.
00:06:32En général, il finit par s'arrêter quand la batterie tombe en panne.
00:06:35Ah bon ?
00:06:37Je vous ai déjà dit non, monsieur Tamireoff.
00:06:39Mais c'est peut-être votre dernier rôle.
00:06:41Laissez-moi tranquille, je suis épuisée.
00:06:45Cessez de jouer les divas, madame.
00:06:47Regardez-vous, dans un an,
00:06:49qui se souviendra de Lucie Ponceau ?
00:06:51Personne, à part quelques cinéphiles.
00:06:53Et encore, ce n'est pas la sortie de Point Mort
00:06:55qui changera quoi que ce soit.
00:06:57J'ai vu le film, il est nul.
00:06:59Bon, alors je vous le fais, ce mec.
00:07:02Sortez !
00:07:04Tant pis pour vous, madame Ponceau.
00:07:09Point Mort, c'est un bon titre.
00:07:14Un excellent titre.
00:07:17Pour un dernier film.
00:07:29Mademoiselle, je vous en prie,
00:07:32Mademoiselle Ponceau ?
00:07:45On a dû débrancher son sonateur.
00:07:51Mademoiselle Ponceau, c'est la presse.
00:07:54On en veut qu'une.
00:08:02Faut appeler Samuel.
00:08:09Mais plutôt les pompes funèbres.
00:08:22Elle aura été l'étoile d'un soir.
00:08:24Arrêt sur l'image.
00:08:26Une actrice renaît, une femme disparaît.
00:08:29Elle n'est même pas froide.
00:08:32Un enthousié, l'enfoiré.
00:08:40Allô ?
00:08:42Non, elle n'est pas là. Qui parle ?
00:08:46Quand parfois, au détour d'une rue,
00:08:48un inconnu posé sur son visage fané,
00:08:51un regard incrédule...
00:08:53La ferme, Covey !
00:08:59Oui, c'est un Faroult.
00:09:00Oui, salut, Burma.
00:09:02Je viens de découvrir Lucie Ponceau.
00:09:04Ça fait au moins 40 ans qu'on la découverte.
00:09:07Laissez-moi finir mes phrases. Je viens de découvrir son corps.
00:09:10Elle est morte ?
00:09:11Puis j'évite.
00:09:13Elle vient de jouer son dernier rôle.
00:09:15Chez elle, 132, boulevard Haussmann.
00:09:21Elle est morte depuis quand ?
00:09:23Depuis plusieurs années.
00:09:25Arrêtez de faire de l'humour.
00:09:28Vous étiez son garde du corps ?
00:09:30Non, celui de Covey. Il a peur des vieilles dames.
00:09:33On n'a pas d'autopsie de principe. Le suicide ne fait aucun doute.
00:09:36Il y a suicide et suicides.
00:09:38Burma, ne jouez pas avec mes nerfs.
00:09:41Les gens prennent des tranquillisants pour être tranquilles.
00:09:44Il y en a à qui on donne des tranquillisants pour qu'ils restent tranquilles.
00:09:47Mais l'arrivée, c'est un suicide.
00:09:49J'ai raison.
00:09:50Dégagez, maintenant.
00:09:52Débarrassez le plancher. Je ne veux pas vous voir d'avancée.
00:09:58C'est un suicide, ça.
00:10:00Elle est splendide.
00:10:02Dégagez, s'il vous plaît. Laissez passer.
00:10:08C'est l'émotion ou vous avez plus de pellicule ?
00:10:11C'est le suicidé.
00:10:13Comment vous savez ça ?
00:10:15Je connais des actrices.
00:10:17Lucie, en particulier. J'ai dîné avec elle, hier soir.
00:10:23Vous racontez l'ensemble pour parler de ce dîner ?
00:10:27Non, mais...
00:10:35Bonjour, élève.
00:10:39Café.
00:10:43Le célèbre détective Nestor Burma a été le premier à découvrir le corps de la presse.
00:10:48Malheureusement, j'ai découvert un peu tard.
00:10:53700 000.
00:10:55Quoi ? Perdu ou gagné ?
00:10:57J'aurais obsédé par là.
00:10:59À propos d'actrices, vous qui aimez découvrir leur corps,
00:11:01il y en a une avec qui vous n'aurez aucun problème.
00:11:03On ne l'a jamais vue habillée dans un de ses films.
00:11:05Hein ? À qui faites-vous allusion ?
00:11:07Florence Lamour.
00:11:09Star 90 du film érotique.
00:11:11Un phallus d'or, quand même.
00:11:13Je me suis renseignée. Elle l'a appelée toute la journée.
00:11:15Et qu'est-ce qu'elle voulait ?
00:11:17Qu'on la couvre, probablement.
00:11:20Vous avez rendez-vous dans 5 minutes
00:11:22chez M. Montferrier et son producteur.
00:11:26Elle prend ma voiture pour une soucoupe volante ?
00:11:29Tenez.
00:11:32Je vous tiendrai au courant.
00:11:34Inutile.
00:11:36Pardon ?
00:11:38Tu veux rien pour moi ?
00:11:40On va à Réjean Gougeon.
00:11:42Ah bon ?
00:11:46Les fifilles, je sais.
00:11:49On ne le changera jamais, Burma.
00:11:59Je n'en ai pas pour longtemps.
00:12:01Les cartons, on va les dégager.
00:12:03Avec le truc...
00:12:05Dégagez-le, je n'en ai rien à foutre de ça.
00:12:07Excusez-moi.
00:12:09Le bureau de M. Montferrier.
00:12:11Le store Burma, sans doute ?
00:12:13Sans doute.
00:12:15Karl Vallei, un administrateur de production.
00:12:17Notre équipe provient de Prague.
00:12:19Nous sommes littéralement envahis.
00:12:21Vous alliez tourner à Prague ?
00:12:23Pas comme sur Portugal.
00:12:25Suisse bête.
00:12:27Suivez-moi.
00:12:41Installez-vous.
00:12:43Ah, M. Burma.
00:12:45Ah, M. Montferrier.
00:12:47Nous voulons vous remercier pour votre...
00:12:49votre intervention.
00:12:51Côtel.
00:12:55Vous avez agi en gêne de mal.
00:12:57En inconscient.
00:12:59Sacrée droite, Tamirov.
00:13:01Vous m'avez fait venir pour me remercier ?
00:13:03Non.
00:13:05Pour ça.
00:13:07C'est spectaculaire.
00:13:09Signé Tamirov.
00:13:11Coup de sang ?
00:13:13Non, de fourchette.
00:13:15Je l'ai plaqué un mois du tournage pour faire le film de Montferrier.
00:13:17Maintenant, il est capable de tout.
00:13:19Ce type est un vrai psycho dingue.
00:13:21Alors, si je comprends bien, vous voulez que je veille sur l'autre sein ?
00:13:23Si Florence n'avait pas insisté,
00:13:25nous nous serions passés de vos services.
00:13:27Vous vous acceptez de la protéger ?
00:13:29Au revoir.
00:13:39Monsieur Hugues ?
00:13:41Comment c'est quand ?
00:13:43À l'instant. On peut trouver votre psycho dingue ?
00:13:45Au Grand Hôtel.
00:13:47Ça marche pour lui.
00:13:49Vous ne croyez pas ça. Les palaces font crédit, pas les chambres de bonne.
00:13:51Tu m'as trouvé ma limousine ?
00:13:59Ça me plaire, le cinéma.
00:14:05J'ai un boulot pour toi.
00:14:09Toi, fille,
00:14:11tu ne la lâches pas les yeux.
00:14:13Ça ne devrait pas être difficile.
00:14:15Mais tu as quand même la regarder, non ?
00:14:17Pourquoi ?
00:14:19Elle a des voyous au pied ?
00:14:21Exact. Et c'est son capital.
00:14:23Eh bien, c'est parti.
00:14:25Tu démarres, le cocotte ?
00:14:29Tu ne vas pas recommencer ?
00:14:31Hé, cocotte, allez !
00:14:39Jouet confit.
00:14:41Attention, elle a son caractère.
00:14:51Grand Hôtel, je vous écoute.
00:14:53Oui ?
00:14:55Chambre 1336.
00:14:57Ma secrétaire a dû apporter mes bagages.
00:14:59Effectivement, elle a même gardé la clé.
00:15:01Je pense que votre secrétaire
00:15:03est encore dans la chambre.
00:15:05Ah !
00:15:07Ah !
00:15:09Ça améliore, cette petite.
00:15:17Alors, Hélène,
00:15:19on improvise ?
00:15:23Hélène.
00:15:29Oh !
00:15:31Excusez-moi.
00:15:33Je me suis endormie.
00:15:35C'est tout ce qui arrive dans un lit.
00:15:37Mais là, vous vous trompez de lit.
00:15:41Je ne suis pas dans la chambre 1333 ?
00:15:43Hélas, non. 1336.
00:15:45Oh !
00:15:47Merde ! C'est trop nu.
00:15:49J'avais rendez-vous avec un producteur
00:15:51pour faire des essais.
00:15:53Film en costume, je suppose.
00:15:57Passez-moi ma robe.
00:16:05Prenez votre temps.
00:16:13Puisque je n'ai plus rien à vous cacher,
00:16:15autant faire connaissance.
00:16:17Je m'appelle Sandra.
00:16:19Et vous ?
00:16:21Ça ne vous dirait rien.
00:16:27Croyez que c'est la bonne méthode ?
00:16:29Quoi ?
00:16:31Ça n'a pas de sens.
00:16:33Quoi ?
00:16:35Ça, pour les producteurs.
00:16:37Remettez.
00:16:43Ce n'est peut-être pas la meilleure,
00:16:45mais elle est efficace.
00:16:47Pourtant,
00:16:49vous paraissez avoir beaucoup de talent.
00:16:53Bon.
00:16:55Si vous avez des états d'âme,
00:16:57on peut toujours en discuter.
00:16:59J'ai tous les soirs un Milton Club.
00:17:03C'est pas mal.
00:17:21Alors ?
00:17:23C'est à ce moment-ci qu'il arrive qu'il gare.
00:17:33Il arrive qu'il gare.
00:18:03Allô, chat ?
00:18:05Nestor Burman, détective privé.
00:18:07Tu es tout seul ?
00:18:09Tu es tout seul.
00:18:25Une porte qui s'ouvrait toute seule.
00:18:29Un chat qui avait marché dans du sang.
00:18:33Un mauvais présage.
00:18:37J'avais donné rendez-vous aux journalistes
00:18:39pour en savoir plus sur l'étrange suicide de Lucie Ponceau.
00:19:03Ravastins ne me ferait plus de confidence.
00:19:05Une balle dans la nuque l'avait rendu muet.
00:19:09Triste fin pour un paparazzi.
00:19:15Le tueur était de toute évidence
00:19:17passé par le toit
00:19:19et sorti par la porte comme le chat.
00:19:21Mon seul témoin.
00:19:23Y avait-il un lien
00:19:25entre la mort du journaliste
00:19:27et la mort de Lucie Ponceau ?
00:19:29Mon seul témoin.
00:19:31Y avait-il un lien
00:19:33entre la mort du journaliste
00:19:35et celle de l'actrice ?
00:19:37À première vue,
00:19:39je n'en voyais aucun.
00:19:41Il fallait chercher ailleurs.
00:19:49Qu'est-ce qu'il allait foutre
00:19:51à Marseille, ton patron ?
00:19:59Tu les connais,
00:20:01toutes ces vignettes, toi, le chat ?
00:20:03Avec la liste de leur client ?
00:20:07Ah, c'est là que je la connais.
00:20:13Oui, tu la connais.
00:20:15Allez, viens.
00:20:17On va aller donner l'alerte.
00:20:19Oh, mais qu'est-ce que c'est ?
00:20:21J'ai trouvé chat dans le couloir.
00:20:23Vous pouvez le ramener à son propriétaire ?
00:20:25Mais personne n'a de chat dans l'immeuble.
00:20:27Ça change tout, chat.
00:20:29On parle de chat, hein ?
00:20:33Pauvre Arabastinz.
00:20:35Vu qu'il rêvait de tomber sur un cadavre,
00:20:37à force de trafiquer
00:20:39dans la chair fraîche,
00:20:41il s'est retrouvé en mer de froid.
00:20:43C'est pas possible.
00:20:45C'est pas possible.
00:20:47Vu qu'il rêvait de tomber sur un cadavre,
00:20:49à force de trafiquer
00:20:51dans la chair fraîche,
00:20:53il s'est retrouvé en mer de froid.
00:20:55Qu'est-ce que vous voulez dire ?
00:20:57Il a retapé les filles pour le tout parier.
00:20:59Certains clients.
00:21:01On n'a pas Paradis, ça ne lui donne pas du tout.
00:21:03Moi, je trouve que cette histoire,
00:21:05ça ressemble à un chantage qui tourne mal.
00:21:07On filme une jolie fille et un type en vue,
00:21:09clic, clac, codac,
00:21:11et on te vend les négatifs à prix d'or.
00:21:13Un peu démodé, hein, comme scénario.
00:21:15J'aimerais bien savoir ce qui le faisait courir, celui-là.
00:21:19Adieu, ma belle.
00:21:21Au fait,
00:21:23vous avez les noms des clients de Rabastance ?
00:21:25Je les initiale.
00:21:27Et le témoin, j'en fais quoi ?
00:21:29Donnez-lui du ronron.
00:21:33S.T.
00:21:35Comme Serge Tamiroff,
00:21:37que j'allais uniquement retrouver au bar du Grand Hôtel.
00:21:45S.T.
00:21:57Excusez-moi, j'ai eu le coup de poing un peu facile.
00:21:59Je vous ai pas fait trop mal, au moins ?
00:22:01Je pourrais vous parler de Florence Lamour ?
00:22:05C'est mon férié qui m'a engagé pour la protéger.
00:22:07La protéger de quoi ?
00:22:09De vous, M. Tamiroff.
00:22:11Alors, c'est cet escroc de mon férié qui vous envoie.
00:22:13Je le connais très bien, je vous en parle à connaissance de coup.
00:22:15C'est moi qui l'ai formé, c'était mon associé.
00:22:17Quant à cette bêtasse de Florence Lamour,
00:22:19elle tournait dans les pornos quand je l'ai rencontrée.
00:22:21Je lui donnais un visage, M. Burma,
00:22:23alors qu'elle n'avait qu'un cul.
00:22:27Pourquoi je lui aurais repiqué de ça ?
00:22:29C'est décidément quelqu'un de très curieux, M. Burma.
00:22:33Vous connaissiez Rabastance ?
00:22:35Rabastance ? Oui, mais de réputation, pourquoi ?
00:22:37Désolé d'insister lourdement, mais
00:22:39vous connaissiez Rabastance mieux qu'une réputation.
00:22:41Ou alors, Sandra, cette nuit,
00:22:43elle s'est fait tromper de client.
00:22:45Non, mais de quoi tu parles, M. Burma ?
00:22:47La vie privée, les gens, vous connaissez ?
00:22:49C'est le champ d'action
00:22:51de tout privé qui se respecte ?
00:22:53Cessez de m'emmerder, Burma.
00:22:55Vous allez le regretter.
00:22:57Vous commencez à peine, hein ?
00:22:59Je commençais à peine.
00:23:03Griffifi, arrête de le mettre.
00:23:05Tiens.
00:23:09Griffifi, fous-lui la paix.
00:23:13Allez.
00:23:21Bon.
00:23:23Alors, les chats en garde à vue, plus jamais.
00:23:25Vous avez vu l'état de mon bar ?
00:23:27Sans parler de mon bar.
00:23:29Des moments, j'aimerais être un chat.
00:23:31Oui, mais en attendant, j'ai appelé l'agence de cette Sandra.
00:23:33Apparemment, en tant que mannequin,
00:23:35elle ne vaut pas grand-chose, si ce n'est plus qu'une femme de ménage.
00:23:37Ce qui expliquerait ses activités complémentaires
00:23:39de femme de chambre.
00:23:41Et là, le Paris-Marseille ?
00:23:43Rien d'important, un aller-retour pour le boulot.
00:23:45Apparemment, Rabastin se voyait chez seul.
00:23:49Eh ben, on est bien avancés.
00:23:51Eh oui.
00:23:57Sandra.
00:24:03Sandra.
00:24:05Sandra.
00:24:31J'étais venu vous parler de mes états d'âme.
00:24:33Je crois qu'on a parlé des vôtres.
00:24:35Ce n'est pas le meilleur endroit pour noyer son chagrin.
00:24:39Vous avez de ses mots.
00:24:41Je suis désolé.
00:24:43La dernière fois, on ne s'était pas tout dit.
00:24:45Elle est partie si vite.
00:24:47Je suis détective.
00:24:49Flic.
00:24:51À mon compte, si on peut dire.
00:24:55Et moi aussi, j'aimerais comprendre pourquoi on en voulait tant à Rabastin.
00:24:59C'est lui qui vous trouvait du travail ?
00:25:01Oui.
00:25:05Il faisait rencontrer des gens du cinéma.
00:25:07Cinéma ?
00:25:11Vous étiez sa petite amie ?
00:25:15Vous n'étiez pas très possessif.
00:25:17Non, non plus.
00:25:19De toute façon, je n'aimais rien posséder à part ma queue.
00:25:23On se quitte déjà ?
00:25:25J'ai un rencard.
00:25:27Avec un producteur bidon ?
00:25:29Non.
00:25:31Les essais durent combien de temps ?
00:25:33Je ne sais pas. Deux heures.
00:25:35Vous pouvez toujours me rejoindre. J'habite au 3 avenu.
00:25:37À quand ?
00:25:39Huitième étage, son ascenseur.
00:25:41C'est l'avenue qui compte.
00:25:59Au revoir.
00:26:01Sama ?
00:26:31Où est-elle ?
00:26:41Sama ?
00:26:45C'est l'hôpital.
00:26:49Sama ?
00:27:01Sama ?
00:27:31Oui ?
00:27:37Vous êtes le premier ?
00:27:39Non. Si ça continue, je vais me recycler.
00:27:41Qui vous êtes ?
00:27:43La voisine du dessous. Mais vous ne voyez pas qu'il y a une fuite d'eau ici ?
00:27:45C'est même une vraie piscine.
00:27:47Restez là. Je vais voir.
00:27:55Du sang !
00:27:57Du sang !
00:27:59Vous aussi, vous avez du sang !
00:28:01Mais non, ce n'est pas du sang.
00:28:03Vous n'avez rien bu, moi non plus.
00:28:05Et puis, ça ne coulera plus.
00:28:07Allez, vous couchez.
00:28:09Non, ce n'est pas du sang.
00:28:15La voisine du dessous avait raison.
00:28:17C'était bien du sang mêlé à l'eau du waterbed.
00:28:19L'esprit embrumé par le coup de matraque.
00:28:21J'essayais de comprendre la situation.
00:28:23Blessée ou morte, Sandra avait disparu.
00:28:25Mon agresseur aussi.
00:28:27Il ne restait que cette fuite sanguinolente,
00:28:29le sac à main de Sandra
00:28:31et cette pochette de soie jaune
00:28:33que j'avais déjà vue quelque part.
00:28:35Le lien entre Tamirov et toutes ces affaires sanglantes
00:28:37m'apparut soudain évident.
00:28:53Tiens ! Encore vous !
00:28:55Ah, Burma ! C'est un vrai plaisir de vous arrêter.
00:28:57Il ne faut pas arrêter d'être con, lui.
00:28:59Gardez vos remarques pour la déposition.
00:29:01C'est à ce point-là ?
00:29:03Dites-le vous-même.
00:29:05On vous trouve aux cheveux d'une actrice qui vient de se suicider,
00:29:07on retrouve vos empreintes dans l'appartement
00:29:09d'un journaliste assassiné,
00:29:11et quand on apprend la disparition de sa petite amie,
00:29:13c'est encore sur vous qu'on tombe.
00:29:15Et comme par hasard, le suspect aperçu là-haut
00:29:17vous ressemble comme deux gouttes d'eau.
00:29:19La voisine, elle voit des plombiers partout.
00:29:21Tu le fais du hasard, ça ?
00:29:23Ça, c'est une porte.
00:29:25De quoi on m'accuse exactement ?
00:29:27Ben, j'en sais rien.
00:29:29On va trouver, pas vrai, Fabre ?
00:29:31Fouillez-le, nous.
00:29:33Et la voiture, aussi.
00:29:47Venez voir.
00:29:49Ça va ?
00:29:51Décidément, vous collectionnez tous les macchabées
00:29:53du huitième arrondissement.
00:29:55Recelles de calabres,
00:29:57voilà de quoi on vous accuse, mon cher Burma.
00:29:59Pauvre petite.
00:30:03J'ai vu deux ou trois fois.
00:30:05Une fois de trop, en tout cas.
00:30:07Eh ben, on va aller prendre le petit-déj
00:30:09au Quai des Orphènes.
00:30:11J'ai pas faim. J'ai l'appétit que j'attends en mangeant.
00:30:13Il était donc que deux heures du matin
00:30:15quand vous avez ouvert la porte.
00:30:17J'aurais pu m'abstenir.
00:30:19L'assassin m'attendait derrière, m'a laissé entrer.
00:30:21Je me suis assis sur le lit.
00:30:23À ce moment-là, vous ne doutez pas
00:30:25qu'elle était déjà morte, Sandra.
00:30:27Elle s'est même retournée quand je lui parlais.
00:30:29Attendez, attendez.
00:30:31À part les grenouilles de laboratoire,
00:30:33je connais peu de calabres qui se retournent dans leur lit.
00:30:35Il faut vraiment tout vous expliquer.
00:30:37Un waterbed, c'est pas un lit normal.
00:30:39Quand je me suis assis dessus,
00:30:41il y a eu une espèce de roulis
00:30:43et le corps de Sandra a roulé sur lui-même.
00:30:45Qu'est-ce que vous voulez dire?
00:30:53Vous l'avez dit sans sucre.
00:30:55Ah oui, c'est vrai, ça, il l'avait dit.
00:30:59Et après?
00:31:01Après, il m'a assommé,
00:31:03il a embarqué le corps et puis il l'a planqué dans ma voiture.
00:31:05Il a beaucoup d'imagination.
00:31:07Surtout une bonne santé.
00:31:09Il sait faire six, huit étages avec 50 kilos sur les bras.
00:31:11Bon. Et chez Rabastins, qu'est-ce que vous foutiez?
00:31:13Une visite de courtoisie.
00:31:15Il y a beaucoup de morts de courtoisie.
00:31:17Pourquoi vous n'avez pas prévenu
00:31:19vos petits camarades de la police?
00:31:21Ils m'auraient travaillé pendant trois jours.
00:31:23J'avais des choses urgentes à faire.
00:31:27Merci, garçon.
00:31:29Les balles qui ont tué le journaliste
00:31:31et sa copine proviennent de la même arme,
00:31:33un CZ-check.
00:31:35Vous avez fait un petit voyage à l'Est ces temps-ci?
00:31:37On n'a pas été plus loin que la Porte de Bénalais.
00:31:43Bonjour.
00:31:45Vous avez de la chance.
00:31:47Les rapports d'autopsie indiquent que Sandra
00:31:49était morte une heure avant votre arrivée.
00:31:51Ben oui.
00:31:53Allez, vous pouvez disposer.
00:31:55Mais que je ne retrouve pas
00:31:57à piétiner mes plats de bande, sinon je vous coffre.
00:32:01À propos de coffre,
00:32:03vous pourriez me rendre ma voiture
00:32:05après avoir fait la révision.
00:32:09Ah, puis, si vous le pouviez,
00:32:11vous pourriez me réparer mon essuie-glace aussi.
00:32:15Vous avez cassé ses essuie-glaces?
00:32:25Vous pouvez m'appeler M. Tamiroff?
00:32:27J'aimerais bien,
00:32:29mais ce monsieur est parti sans régler sa note de barre.
00:32:31Il a quitté l'hôtel?
00:32:33Ce matin même, en oubliant de payer la note de barre.
00:32:35Vous savez où je peux le joindre?
00:32:37La seule chose qui m'intéresse, c'est cette note.
00:32:39Oui, il repose.
00:32:41Vous lui direz que j'ai trouvé une pochette surprise qui lui appartient.
00:32:43Hein? Vous ne me direz pas?
00:32:45D'accord.
00:33:09Où étiez-vous?
00:33:11Vous n'avez pas dormi à l'hôtel?
00:33:13Au quai des Orphées, là.
00:33:15Fabre et Faroult peuvent plus passer de nom.
00:33:17Eh bien, ils ne sont pas les seuls, on dirait.
00:33:21Florence l'a menée?
00:33:23Oui, elle n'a pas cessé d'appeler de la journée.
00:33:25Je ne sais pas ce que vous lui avez fait.
00:33:27Rien d'inavouable, malheureusement.
00:33:33Allô, Florence?
00:33:35C'est Nestor.
00:33:37Je vous paie pour une protection rapprochée, pas longue distance.
00:33:39Non, mais j'ai mis quelqu'un sur vos talons.
00:33:41Si vous ne le voyez pas, c'est qu'il fait bien son boulot.
00:33:43Vous voulez parler de l'asthmatique qui passe son temps à me dévisager le bas du dos?
00:33:45Pour surveiller, il faut regarder.
00:33:47Il y a deux méthodes.
00:33:49Ou on surveille la chèvre, ou on surveille le loup.
00:33:51Pour le moment, le loup, il a pris le maquis.
00:33:53Tamirov n'est pas au Grand Hôtel?
00:33:55Non, il est parti.
00:33:57Il n'a pas payé sa note, non plus.
00:33:59Alors, il a dû retourner chez lui.
00:34:0142, rue des Acacias.
00:34:03Tiens, je l'ai.
00:34:0542, rue des Acacias.
00:34:0742, rue des Acacias.
00:34:09Bon ben, j'y vais.
00:34:11Je vous tiens au courant.
00:34:13Vous pouvez m'appeler un taxi à la borne?
00:34:15Il n'y a plus de voiture.
00:34:17Vous l'avez vendu?
00:34:19Non, mais il y a des gens qui ont une mauvaise goutte,
00:34:21m'en a transformé en corbillard.
00:34:23Vous pourriez être plus clair.
00:34:27Pour Sandra.
00:34:29Je suis arrivé un peu tard.
00:34:35Je me suis dit, Burma,
00:34:37tu arrives encore trop tard.
00:34:43Vous essayez de sauver les meubles?
00:34:45Ce n'est pas discret comme cambriolage.
00:34:47C'est une saisie.
00:34:49Maître Baron, huissier de justice.
00:34:53Maître Burma.
00:34:55Détective privé.
00:34:57Je suis désolé pour cette affaire,
00:34:59mais je n'ai pas l'intention
00:35:01d'en parler.
00:35:03Détective privé.
00:35:05Je suis désolé pour cette intrusion,
00:35:07mais en ce moment,
00:35:09chaque fois que j'ouvre une porte,
00:35:11il y a un cadavre derrière.
00:35:13Qu'est-ce qu'on fait, maître?
00:35:15Saisissez, mon vieux.
00:35:17Si vous cherchez M. Tamiroff,
00:35:19il est absent.
00:35:21Je peux quand même jeter un coup d'œil?
00:35:23On ne sait jamais.
00:35:25Il est peut-être dans sa baignoire
00:35:27ou dans le congélateur.
00:35:33Vous avez retrouvé Tamiroff?
00:35:35Non.
00:35:37J'ai sa photo.
00:35:39Vous complétez votre album.
00:35:41Covette vient de passer.
00:35:43Maintenant, j'ai plein de choses à vous dire.
00:35:45Dites-les-moi, madame, ces choses.
00:35:47Tout d'abord,
00:35:49la Lune de Miel,
00:35:51Montferrier et Tamiroff,
00:35:53de vrais inséparables.
00:35:55La Lune de Miel, Montferrier et Tamiroff,
00:35:57de vrais inséparables.
00:35:59La Lune de Miel, Montferrier et Tamiroff,
00:36:01de vrais inséparables.
00:36:03Comme Dupont et Dupont,
00:36:05ou bien Laurel et Hardy.
00:36:07Smith et Wesson?
00:36:09Qu'est-ce qui les a brouillés?
00:36:11Une femme?
00:36:13Non. Montferrier voulait voler de ses propres ailes.
00:36:15Le meurtre du père?
00:36:17En quelque sorte. L'année dernière,
00:36:19la rebelle, produite par Montferrier,
00:36:21a remporté la Palme d'Or à Cannes.
00:36:23Vous vous souvenez?
00:36:25Non. Tamiroff est devenu fou de jalousie.
00:36:27La guerre s'est déclarée entre les deux hommes.
00:36:29En fait, de fleurs, je vois plutôt des couronnes.
00:36:31Oui, puis après, il y a eu la grande époque des procès.
00:36:33Conflits tigieux, titres de films,
00:36:35tout y est passé.
00:36:37Qui a gagné les procès?
00:36:39Montferrier. Toujours dans ses torts,
00:36:41mais il a un avocat aux bras longs.
00:36:47On ne lui confierait pas nos contraventions.
00:36:51Maître Aldo Barini.
00:36:53Il doit savoir des choses sur Tamiroff, ce Barini.
00:36:55Si je comprends bien, vous voulez son adresse?
00:36:59Vous comprenez tout.
00:37:01Vous êtes comme Riffifi.
00:37:25Monsieur.
00:37:29Monsieur.
00:37:41Avocat à la cour?
00:37:45La cour des miracles, probablement.
00:37:49Pour un avocat du cinéma,
00:37:51la clientèle de Barini
00:37:53semblait plutôt sortir d'un mauvais polar.
00:37:55A détailler les seconds couteaux
00:37:57plantés devant moi,
00:37:59j'ai commencé à me faire une idée
00:38:01sur la façon dont l'avocat de Montferrier
00:38:03gagnait ses procès contre Tamiroff.
00:38:07Nous avons rendez-vous?
00:38:09Non.
00:38:11Messor Burma.
00:38:13Détective privée.
00:38:15Pardon.
00:38:21Vous avez besoin de mes services
00:38:23ou vous me proposez des vôtres?
00:38:25L'un et l'autre.
00:38:27On travaille tous les deux pour Montferrier.
00:38:29Il ne m'a jamais parlé de vous.
00:38:31Oh!
00:38:33Je suis que le modeste garde du corps
00:38:35de sa nouvelle protégée.
00:38:37Ah, Florence Lamour.
00:38:39Je commence à comprendre.
00:38:41Elle craint des représailles?
00:38:43Oui.
00:38:45En général, Tamiroff règle
00:38:47ses comptes à coups de procès.
00:38:49Il a aussi un bon coup de fourchette.
00:38:51C'est une variante qu'il réserve
00:38:53à ses intimes.
00:38:55Et vous pensez qu'il peut...
00:38:57Oui.
00:38:59Lassé de perdre
00:39:01devant les tribunaux, il pourrait employer
00:39:03des méthodes plus radicales.
00:39:05C'est-à-dire?
00:39:07Des méthodes radicales,
00:39:09comme vous en connaissez beaucoup.
00:39:11Je ne sais rien. Je regrette.
00:39:13Et je ne comprends rien à vos insinuations.
00:39:15Vous devriez retirer
00:39:17la poussière de tous vos dossiers.
00:39:19La police peut s'y intéresser
00:39:21de très près, un jour.
00:39:23Merci de me mettre en garde.
00:39:25Je suis désolé
00:39:27de ne pouvoir vous aider.
00:39:29Je vois.
00:39:33Je ne suis qu'un homme
00:39:35de loi.
00:39:37La loi du milieu.
00:39:39Je sais, vous la connaissez très bien.
00:39:43Vous avez pu voir ce barigny?
00:39:45Oui, je peux le voir.
00:39:47Quant à moi, j'étais sûre d'avoir lu son nom quelque part.
00:39:49Ah!
00:39:51Mais où? Ça, c'est le problème.
00:39:53Là, sur la liste des passagers
00:39:55du vol Paris-Marseille.
00:39:57Le même avion qu'a pris Rabastins?
00:39:59Ils ont voyagé ensemble?
00:40:01Pas côte à côte, mais dans le même avion.
00:40:03Troublant, non?
00:40:05Oui, et après?
00:40:07Mais le génon manquant entre Rabastins et Tamirov,
00:40:09c'est lui, voyons.
00:40:11Ce que j'aime en vous, c'est que vous êtes capables
00:40:13de me citer Galilée pour me prouver que la terre est ronde.
00:40:15Vous vous moquez de moi?
00:40:17Et la terre est ronde, Hélène.
00:40:19Barigny, c'est le génon manquant.
00:40:29Il faut que vous alliez
00:40:31dîner au cinquième arrière.
00:40:35J'ai rien à mettre.
00:40:37On va trouver.
00:40:39À quoi faut-il jouer?
00:40:41Au metteur en scène, et je vous offre votre premier rôle
00:40:43dans la composition.
00:40:45On va payer de votre perso.
00:41:03Il était avec une pute.
00:41:05Fabre, suivez-la.
00:41:07Moi, je la suis.
00:41:09À plus, ma belle.
00:41:13Je m'arrêtais un peu plus loin.
00:41:39Ça, mon amour.
00:41:41Ça, mon amour.
00:41:45Bonsoir.
00:41:47Hélène.
00:41:49Bonsoir, monsieur l'inspecteur.
00:41:53Vous venez souvent ici?
00:41:55À mi-temps.
00:41:57C'est joli, ça.
00:41:59Ça vous change?
00:42:01Oui, c'est mon bleu travail.
00:42:03Ah oui? Qu'est-ce que vous faites ici?
00:42:05Je viens de vous le dire.
00:42:07Ne me dites pas que vous en êtes arrivée là.
00:42:09Ça a l'air comme vers mon patron.
00:42:11Mais, il est au courant?
00:42:13Il relève le compteur.
00:42:15C'est du proxénétisme.
00:42:17Tout de suite, les grands mots.
00:42:19Allô, Covey, Burma.
00:42:21Vous voulez pas vous renseigner sur ce que Traficoter
00:42:23a bastin à Marseille, la veille de sa mort?
00:42:25Je suis sûr qu'il y allait pour les mêmes raisons que Barigny.
00:42:29Hélène, vous savez que j'ai beaucoup d'amitié pour vous.
00:42:31N'insistez pas. D'ailleurs, je suis pas votre genre.
00:42:33Et si on allait boire un verre ailleurs?
00:42:35T'as pas compris? Il est pas son genre.
00:42:37Il faut pas qu'il m'énerve, lui.
00:42:39Vous... vous demandez combien?
00:42:41Ne rêvez pas, chérie. Ce n'est pas dans vos moyens.
00:42:43Il est sourdin ou con, ce mec?
00:42:45C'est un flic.
00:42:47Ça change tout.
00:42:49Je vous laisse sympathiser.
00:42:51J'aime bien les flics.
00:42:53Hélène!
00:43:07Hélène!
00:43:09Mais qu'est-ce que vous faites là ? Mais il est froid !
00:43:36Hélène ! Hé ! Hélène ! Hé ! Hélène ! Hé ! Hélène ! Hélène ! Les menottes !
00:43:48Hélène ! Oh ! Les menottes ! Sur la… sur le… la… la clé !
00:43:51Faites pas votre rapport, mon enfant ! Ah ! Il y avait un grand type, là, avec une
00:43:56balafre, que je viens de semer ! C'était Carl !
00:43:58Oui ! Le bras droit de mon férié !
00:44:00Et comment vous le savez ? Il vient voir un rendez-vous avec Barigny !
00:44:04Exact ! Il avait une mallette ! C'était bien de l'argent ! Beaucoup d'argent, même !
00:44:09C'est impossible de vous dire combien ! Restez pas habillés comme ça, sinon l'inconscience
00:44:13va encore jamais ! Adieu, ma belle ! Vous ne m'emmenez pas ?
00:44:17Non ! Je peux pas vous montrer avec une pute !
00:44:19Avec qui ? J'ai… j'ai une réputation !
00:44:22Ah ! Mais elle est gonflée ! Salut, Marathon Man ! Vous ne charriez pas
00:44:31pour un vieux homme, hein, Burma ? Elle me tue, moi, ta Florence ! Dix bornes de
00:44:34footing tous les matins ! Mais c'est plus du sport, ça ! C'est du vice !
00:44:37T'as eu des visites ? Même pas un vendeur de calendrier ! Non, écoute-moi, Nestor !
00:44:42Le marquage à la culotte, c'est plus mon truc ! J'ai plus la santé, moi ! Mais d'abord,
00:44:47cette fille-là, elle met des jeans troués ! Comme ma belle-sœur ! Tu parles d'une
00:44:51star ! Ta belle-sœur, elle fait pas deux millions
00:44:53d'entrées avec ou sans jeans, hein ! Tu vas garder ton or en stock !
00:44:57Non, non, laisse-moi, j'ai rien à savoir. On demande à un certain Burma, c'est
00:45:06Madame Bouddha. Ne quittez pas ! Merci !
00:45:13Mais je vous en prie ! Allô ! Allô ! C'est Florence Lamour !
00:45:20Comment vous saviez que j'étais là ? Devinez !
00:45:27Madame m'a sifflé ! Je vais apprenir !
00:45:40Curieux camouflage et drôle d'endroit pour entreposer des caisses de projecteurs qui
00:46:07revenaient de Paris. Vous cherchiez quelque chose ?
00:46:12Vous savez où sont les… Oui, première porte à droite.
00:46:29Monsieur Burma ? De quoi avez-vous peur exactement ?
00:46:40J'ai peur, c'est tout. Moi aussi, j'ai peur.
00:46:43Mais j'ai moins peur quand vous êtes là. Tant que vous avez Karl, les avatars !
00:46:49Oh, merci pour la brochette ! Vous parlez d'une protection !
00:46:52Pour le moment, c'est largement suffisant. Vous n'avez même pas retrouvé Tamiroff ?
00:46:56Oh, je ne suis pas tout seul. Il y a un tas de gens qui veulent avoir de ses nouvelles.
00:47:01Avocats, huissiers, bientôt la police. Quand le loup raffin, il sortira du bois.
00:47:07Mais arrêtez avec vos histoires de loups, c'est débile ! Vous croyez que ça me rassure,
00:47:11vos conneries ? Il y a déjà eu deux meurtres. Cette fille et le journaliste.
00:47:16Il vous en faut un troisième. On peut savoir ce que vous faites là ?
00:47:27Mon travail. C'est une bonne nouvelle. Question de discrétion,
00:47:31vous êtes imbattable. On ne vous voit jamais là où on espère vous trouver,
00:47:34on vous trouve là où vous n'avez absolument rien à faire.
00:47:36Je ne comprends pas bien. Vous vous plaignez de mon absence ou de ma présence ?
00:47:39Vous êtes ici pour quoi ? Pour voir Florence et mourir.
00:47:44Je trouve votre humour très déplacé. C'est moi qui l'ai appelée.
00:47:47Alors, dans ce cas, puisque vous êtes ici, j'ai deux mots à vous dire.
00:47:54Des questions d'argent, ma douce.
00:47:57Va donc essayer ta nouvelle robe.
00:48:01Je te rejoins dans deux minutes.
00:48:06C'est mignon, ce stage-là. Il faudrait pas que ça grandisse.
00:48:12Le premier, j'aime beaucoup ce tableau. Alors que voulait Florence,
00:48:21elle avait peur de Tamiroff et de tout le monde. C'est normal,
00:48:27elle aurait même peur de son nombre. J'espère que vous l'avez rassurée ?
00:48:33Non.
00:48:34Allô ?
00:48:39Vous connaissez Nestor Burma ?
00:48:43Et qui êtes-vous ?
00:48:44Je ne veux plus entendre parler de lui.
00:48:48Et qui êtes-vous à la fin ? Allô ?
00:48:56Mauvaise nouvelle ?
00:48:59C'est une menace de mort. Il a transformé sa voix, mais j'ai reconnu Tamiroff.
00:49:07Je suis sûr que c'était lui.
00:49:09Alors, on va pas tarder à le voir.
00:49:11C'est très grave. Donnez une réception tout à l'heure,
00:49:14pour fêter l'anniversaire de Florence. Imaginez qu'il en profite pour agir.
00:49:18Si je comprends bien, je suis invité.
00:49:20Bonne santé.
00:49:28Est-ce que je t'ai demandé ?
00:49:31Bien sûr.
00:49:32Tu me préviens si tu vois quelque chose de louche.
00:49:34T'as ta prothèse ?
00:49:35Ben, évidemment.
00:49:37Tu fais gaffe que Tamiroff lui jote quelque chose.
00:49:39Il a reçu la carton ?
00:49:40Il en prépare un.
00:49:50Encore de l'eau. Après la baignoire de Rabastins et le waterbed de Sandra,
00:50:07je me demandais ce que nous réservait cette piscine.
00:50:09Hé, voilà mon ange gardien.
00:50:20Je croyais que je suis allée me baigner.
00:50:24Non, maintenant.
00:50:25Pourquoi pas ?
00:50:26Vous allez vous décoiffer. Ce serait dommage.
00:50:29On va aller manger quelque chose. Pardon.
00:50:32Merci.
00:50:34T'es pas très gai, ce soir.
00:50:37Tu savais, un anniversaire le jour de la piscine.
00:50:41Il vaut mieux naître le jour des morts que de mourir le jour de sa naissance.
00:50:47Je sais pas qui a dit ça.
00:50:50Un crétin.
00:50:59Germain.
00:51:01Germain.
00:51:02Oui.
00:51:03Je trouve ça normal que le traiteur mette les voiles en début de soirée.
00:51:07Je sais pas, vous gardez les petits fours.
00:51:09Ça m'emmerde pas, lui.
00:51:11Après Barigny, Paoli. Encore des corses.
00:51:15Entre la cour et la cuisine, je me demandais bien ce qui se mijotait.
00:51:19J'avais en tout cas le net pressentiment que la soirée allait être très épicée.
00:51:23Mon chat.
00:51:39Envolez les caisses, le mister.
00:51:41Je l'aurais parié.
00:51:55Un courrier, quoi de neuf ?
00:51:56Rabastin s'est allé à Marseille pour faire un papier.
00:51:59Quel papier ?
00:52:00Sur les convoyeurs de fond.
00:52:03C'est pas sa tasse de thé.
00:52:04Faut croire qu'il a eu des biscuits.
00:52:06En tout cas pour faire un scoop.
00:52:08Il préparait un article de fond, c'est le cas de le dire.
00:52:10Sur l'attaque des fourgons blindés de Marseille.
00:52:13Le plus étrange dans cette histoire, c'est que les armes étaient de chèque.
00:52:20Oui, mon coeur.
00:52:22Dans deux heures, dans deux heures, je serai dans tes bras.
00:52:25Bien, moi ?
00:52:26Oui, ma chérie.
00:52:27Mais non, c'est pas seulement physique.
00:52:30Moi aussi, je t'aime.
00:52:32A tout de suite.
00:52:42Pas seulement physique.
00:52:44C'est toujours la première boîte.
00:52:56Oh !
00:52:57Monsieur Rumba.
00:52:58Rumba ou Java ?
00:53:00Madame de Beaumont, banquière.
00:53:03Elle finance tout le cinéma français.
00:53:06Quand on vous regarde, c'est pas la banque qu'on a envie d'attaquer.
00:53:10On ne vous a jamais pris dans notre rue.
00:53:12Pas encore.
00:53:13Mais ça pourrait arriver.
00:53:14Mais vous, au moins, vous êtes direct.
00:53:21C'est une chance de financer mon férié.
00:53:24La dame de l'or, c'est là.
00:53:26Ne confondons pas honneur et bénéfice.
00:53:29La réalité est légèrement plus compliquée.
00:53:36Happy birthday.
00:53:40Ne quittez pas.
00:53:42Ne quittez pas.
00:53:43Ne quittez pas.
00:53:46Attrapez-la, mon dieu.
00:53:47Attrapez-la.
00:53:48Donnez-moi la main.
00:53:49Par où ça s'attrape, une sirène ?
00:53:50Des arbres de tablettes.
00:53:53A l'avance.
00:53:54Ah, voilà.
00:54:01Tenez-la.
00:54:02Tiens.
00:54:03Un peu d'eau, ça devrait lui faire de mal.
00:54:05Parce qu'elle a bu.
00:54:06Ça va, ma douce ?
00:54:07Si tu lui fasses du bouche-à-bouche.
00:54:09T'es une lutteuse.
00:54:20Pas d'autographe.
00:54:21Pardon.
00:54:24Burma ?
00:54:27Burma ?
00:54:28Damien refait entrer dans l'immeuble.
00:54:30Burma ?
00:54:32Tu m'entends ?
00:54:33Burma ?
00:54:37Saloperie de bâtard.
00:54:39En tant que garde du corps, vous voulez que j'arrête dans les rangs ?
00:54:42C'est le moment.
00:54:55Burma ?
00:54:57Burma ?
00:54:59Burma ?
00:55:01Burma ?
00:55:06C'est pour quoi, lui ?
00:55:09Un admirateur a laissé ça pour Florence.
00:55:11Plus tard, plus tard.
00:55:12Elle dort.
00:55:13Attendez.
00:55:16C'est drôle, il n'y a pas de monde.
00:55:19Que ça peut être ?
00:55:21Il faut l'ouvrir.
00:55:23Pas ici.
00:55:26Allons dans mon bureau.
00:55:34Je vous rejoins.
00:55:44C'est étrange ce paquet de noms.
00:55:46Française d'Amiroff ?
00:55:47C'est anonyme, donc c'est lui.
00:55:50Un cadeau le jour d'un anniversaire.
00:55:53C'est aussi le jour des morts, je vous signale.
00:55:55Si vous voulez en avoir le cœur net, vous avez bien un ciseau.
00:55:58Tenez.
00:56:04Allez, allons-y.
00:56:07Vous ne voulez pas que j'appelle la police ?
00:56:09Réponse dans une seconde.
00:56:39Vous n'êtes pas blessé ?
00:56:46Non, mais vous ?
00:56:47Il est gratinur, ce gars.
00:57:02Foutez-moi la paix, quoi !
00:57:04C'est une erreur.
00:57:05C'est mon ami Zavatté.
00:57:07Vous me connaissez ?
00:57:08C'est une erreur.
00:57:09Salaud !
00:57:10Laissez-moi passer.
00:57:11Le patron est blessé.
00:57:12Occupez-vous de lui et appelez la police.
00:57:39Il dit que je bosse pour l'estore Burma.
00:57:41Raison de plus.
00:57:42Et ça, c'est ton petit travail ?
00:57:44Non, il est tombé du ciel.
00:57:46Ne te fous pas de ma gueule, hein !
00:57:47J'étais à deux doigts de le prendre sur la tronche.
00:57:49Il a failli me tuer.
00:57:50Normalement, c'est fait pour ça.
00:57:51Mais je vous dis qu'il n'est pas à moi !
00:57:54Le voilà, le mien.
00:58:09Zavatté !
00:58:10Qu'est-ce que c'est que ça ?
00:58:11Zavatté !
00:58:12Remarquez-moi l'erreur, là !
00:58:14Zavatté, qu'est-ce que tu fous, mon Dieu ?
00:58:16Rendez-vous, Burma.
00:58:17Vous êtes cerné.
00:58:19Il dit qu'en Favre, il a fait une guerre de trop.
00:58:21Farouh, vous avez Zavatté ?
00:58:23Ah, c'est vous, commissaire ?
00:58:24Oui, je le tiens.
00:58:25Un vrai commando à lui tout seul.
00:58:27Il y avait un tauquis, un flingue.
00:58:28Il y avait des armes.
00:58:29Il y avait des armes.
00:58:30Il y avait des armes.
00:58:31Il y avait des armes.
00:58:32Il y avait des armes.
00:58:33Il y avait des armes.
00:58:34Oui, je le tiens.
00:58:35Un vrai commando à lui tout seul.
00:58:37Il y avait un tauquis, un flingue et un fusil mitrailleur.
00:58:39Fusil mitrailleur ? Quel genre de fusil ?
00:58:41Un fusil à lunettes.
00:58:42Avec ça, il ne pouvait rater personne.
00:58:44Bouclez le quartier !
00:58:45Très bien.
00:58:46Vous tenez Burma ?
00:58:48Allô ?
00:58:49Commissaire ?
00:58:50Commissaire ?
00:58:52Commissaire ?
00:58:54Commissaire ?
00:58:55C'est les batteries.
00:58:57Connard.
00:58:59Ah, c'est vous, monsieur ?
00:59:02Monsieur le commissaire, vous l'avez trouvé ?
00:59:04Le tireur, non, mais l'arme, oui.
00:59:06Il a préféré s'en débarrasser.
00:59:08Et vous, comment ça va aller ?
00:59:10Ça ira.
00:59:12Ben, racontez-moi ce que vous avez vu.
00:59:14Ben, rien du tout.
00:59:16Quand monsieur Burma a ouvert le cadeau, la fusillade a éclaté.
00:59:20Ça venait des toits.
00:59:22C'est Amirov qui a cherché à me tuer, c'est clair.
00:59:24Il a failli m'avoir, moi aussi.
00:59:26S'il n'y avait pas eu ce petit animal.
00:59:31Et qu'est-ce qui vous fait croire que c'est Amirov ?
00:59:34Parce qu'il m'a menacé.
00:59:36Monsieur Burma est témoin.
00:59:38La vue de l'œil, dis-donc.
00:59:40C'est le même calibre que celui qui a descendu Sandra et Ramastance.
00:59:43Et comment a-t-il pu s'échapper ?
00:59:47Toujours aussi limpide, Burma ?
00:59:49À moins qu'il ait écrit le scénario.
00:59:51Bon, les invités, qu'est-ce qu'on en fait ?
00:59:53On les laisse partir.
00:59:54Sauf madame de Beaumont.
00:59:57De moi, lui dire.
00:59:59Madame de Beaumont.
01:00:15De quoi suis-je coupable, monsieur le détective ?
01:00:17D'être belle.
01:00:18C'est un crime ?
01:00:19Oui.
01:00:20Et votre enquête ?
01:00:22Elle est terminée, je sais qui a tiré sur mon ferrier.
01:00:29Parlez-moi plutôt de vous.
01:00:31Comment marchent vos affaires avec mon ferrier ?
01:00:34Mal.
01:00:35Très mal.
01:00:36Je comprends pas.
01:00:38Tous les producteurs ruinés que je rencontre vivent dans des palaces.
01:00:41À ce compte-là, je dépose le bilan tous les jours.
01:00:44C'est l'un des privilèges des producteurs.
01:00:46Toujours en faillite, mais jamais ruiné.
01:00:50Je ne me fais pas de soucis pour mon ferrier.
01:00:52Il s'est toujours débrouillé pour trouver de l'argent.
01:00:54Il se débrouille bien.
01:00:57Drôle d'histoire.
01:00:59J'aimerais bien en connaître tous les dessous.
01:01:02En ce qui me concerne, je n'en porte pas.
01:01:07On facilite les choses.
01:01:10Les vôtres sont assez impressionnants.
01:01:17On a le calibre qu'on peut.
01:01:23Chacun ses vices.
01:01:26Le plus important, c'est s'en sortir.
01:01:34Allez, patron !
01:01:36Je dois sortir de là !
01:01:38Je t'en prie.
01:01:41Quinze témoins t'ont vu avec l'arme de crime.
01:01:44Il est taré ! Il s'en va !
01:01:48Farbe !
01:01:50Va te sortir le singe.
01:01:51Il y a plus de cacahuète.
01:01:53On accueillit Amirov devant chez lui, tellement il était dormi dans sa voiture.
01:01:57Il avait saoulé ?
01:01:58Un peu, oui. Il vit tout en bloc, évidemment.
01:02:00Mais il ne se souvient même pas où il a passé la nuit. Le trou noir.
01:02:04Il avait d'autres éléments ?
01:02:05Oui. Dans son agenda, le nom de Sandra et Rabastance.
01:02:10Ça vous suffit pour faire un coupable, ça ?
01:02:12Oui, comme par hasard, vous étiez aux premières loges.
01:02:15On m'invite beaucoup ces temps-ci.
01:02:17Dis-moi, je peux avoir un entretien avec lui, deux minutes, là, en tête à tête ?
01:02:23Oui.
01:02:33Salut, Amirov.
01:02:45Je vous dis une chose, M. Burma.
01:02:47Mon ferrier, si j'avais voulu le tuer, je ne l'aurais pas raté.
01:02:50Je suis de votre avis.
01:02:52Mais pour Sandra et pour Rabastance, vous faites un assassin idéal.
01:02:55Vous êtes complètement cinglé.
01:02:58Sandra, je l'aimais, cette petite.
01:03:00On tue souvent ceux qu'on aime.
01:03:03Moi, ce que j'aimais, c'est son parfum, Sandra.
01:03:07Vous avez trouvé ça où ?
01:03:09Dans son sac à main, avenue Foch, quelques heures après sa mort.
01:03:16Je vous jure que je suis innocent.
01:03:19Mais pourtant, elle est la dernière personne à l'avoir vue vivante.
01:03:24Moi, je vais la donner à Faroult.
01:03:26Et après, la garde à vue, ce sera la garde à vie.
01:03:29Mais vous êtes en plein délire. J'aurais tué mon ferrier, j'aurais tué Rabastance,
01:03:32j'aurais tué Sandra et qui d'autre encore ?
01:03:34Lucie Ponceau.
01:03:35Mais j'ai rien à voir là-dedans. La police a conclu un suicide, vous le savez bien.
01:03:38Je vais passer la voir le soir du drame, pour lui proposer un rôle.
01:03:41Oui, et elle a refusé ça aussi, vous le savez.
01:03:44C'était pourtant un beau contrat.
01:03:45700 000 francs, je sais.
01:03:47Et la calculatrice voulait l'éteindre, sinon les piles ne tombaient pas.
01:03:50Si elle avait accepté, elle aurait sauvé mon film. J'étais désespéré, voilà tout.
01:03:53Ou furieux.
01:03:54Oui, je me suis mis un peu en ronde, c'est vrai, on a eu des maux.
01:03:57Vous l'avez poussé à bout.
01:03:59Oui, ce n'est pas un crime, mais vous y êtes pour quelque chose.
01:04:02Mais je ne savais pas qu'elle était dans cet état-là.
01:04:07Eh, vous ne me croyez pas, M. Burma, hein ?
01:04:13Tenez, essuyez-vous. Vous avez eu chaud.
01:04:18Je ne sais pas.
01:04:24Alors, il a avoué ?
01:04:25Innocent.
01:04:26Quoi ?
01:04:27Trop suspect pour être coupable.
01:04:29Ça, ça va taire.
01:04:31Tiens.
01:04:32Qu'est-ce que c'est ?
01:04:33Les petits fours que tu m'as demandé. T'ont pas donné à bouffer, sûrement.
01:04:37Hein ?
01:04:44On leur donne rien à bouffer, là.
01:04:48Mais vous êtes sûre ?
01:04:53Mais oubliez-vous, j'étais morte d'inquiétude.
01:04:55Vous n'allez pas me tirer dessus, vous aussi, hein ?
01:04:57C'est encore une histoire de femmes.
01:04:58Arrêtez de râler.
01:04:59Où est la photo que vous trouvez chez Tamirov, là ?
01:05:02C'est le bordel, ici, hein ? Où est cette photo, nom de Dieu ?
01:05:05La photo est dans le dossier Tamirov. Le dossier Tamirov est à sa place.
01:05:08Et sa place est dans les tiroirs du haut, à droite.
01:05:12J'ai demandé ?
01:05:18J'avais raison.
01:05:21Vous voyez le type, là, qui fait l'acrobate ?
01:05:23C'est un cascadeur.
01:05:25Je suis idiote, mais pas à ce point, là.
01:05:27C'est Karl, l'administrateur de production de Montferrier.
01:05:30Et alors ?
01:05:31C'est celui qui a grimpé sur les toits pour assassiner Rabastas,
01:05:35qui a trimballé le corps de Sandra sur huit étages,
01:05:37et c'est encore le type qui a fait l'acrobate.
01:05:39Et c'est encore le type qui a fait l'acrobate.
01:05:41Et c'est encore le type qui a fait l'acrobate.
01:05:43Et c'est encore le type qui a fait l'acrobate.
01:05:44Et c'est encore le type qui a fait l'acrobate.
01:05:45C'est encore le type qui a fait l'acrobate.
01:05:46Et c'est encore le type qui a fait l'acrobate.
01:05:47Et c'est encore le type qui a tiré sur Montferrier.
01:05:50Et peut-être que c'est le corps de Sandra sur huit étages,
01:05:52Et peut-être que c'est le corps de Sandra sur huit étages,
01:05:54et c'est encore lui qui a tiré sur Montferrier.
01:05:56Et c'est encore lui qui a tiré sur Montferrier.
01:05:57Mais pourquoi ?
01:06:02Tout ce que je sais, c'est qu'il va y avoir d'autres cascades.
01:06:04Je peux faire quelque chose pour vous ?
01:06:06Vous pourriez me prêter un préservatif ?
01:06:07Un quoi ?
01:06:08Un condom, un Capote anglaise.
01:06:10J'ai dit qu'on n'en parlait pas. Moi, c'est tout.
01:06:15Ah, vous êtes là, vous.
01:06:18Je suis là pour... pour le générique de fin.
01:06:21Puisque Tamirov peut plus vous nuire.
01:06:24J'espère qu'ils vont le garder.
01:06:25Vingt ans.
01:06:27Comment va Florence ?
01:06:29Elle est en état de choc.
01:06:31Je tiens d'ailleurs à vous remercier, M. Burma.
01:06:34Sans vous...
01:06:35Lucas n'est pas là ?
01:06:37Non.
01:06:38Non, il est à Lisbonne.
01:06:41Il fait des repérages pour un nouveau film.
01:06:45Lisbonne, oui.
01:06:46Un film qui se passe à Prague, sûrement.
01:06:48C'est dommage parce que Faroult voulait l'entendre.
01:06:55Où est Tamirov ?
01:06:57Au quai des Orphères.
01:06:58La police a fait son travail.
01:07:00Vous la voyez être soulagée.
01:07:01Oui, Florence, tu es fatiguée.
01:07:03Mais vous êtes sûr qu'elle est coupable ?
01:07:04Ça, c'est le problème de la police.
01:07:06N'est-ce pas ?
01:07:07D'ailleurs, M. Burma n'a plus rien à faire ici.
01:07:09Il est venu nous faire ses adieux.
01:07:11Avant, j'ai un dernier service à vous demander.
01:07:14Est-ce que vous pourriez me prêter votre voiture ?
01:07:16Ma limousine ?
01:07:17Oui, bien sûr.
01:07:18Mais non, M. Burma ne l'a jamais conduite.
01:07:20J'aime les belles voitures.
01:07:22Et les femmes rapides.
01:07:23Je vous la ramène dans une heure.
01:07:25Soignez-vous bien.
01:08:08La cour était encore là.
01:08:10Mais la plaque de l'avocat avait disparu.
01:08:12Barigny avait fait le ménage en grand,
01:08:14en très grand.
01:08:16C'était bel et bien la cour des miracles.
01:08:19Et ce n'était pas cette vierge à l'enfant
01:08:21qui allait me contredire.
01:08:38Hélène.
01:08:40Vous m'avez trouvé l'adresse de Paoli Traiteur ?
01:08:42Oui, c'est au 20 rue de Buren.
01:08:44Et pour le préservatif ?
01:08:46Vous me l'apportez dans une demi-heure à cette adresse.
01:08:48Adieu, ma belle.
01:08:53Farouh.
01:08:54C'est Burma.
01:08:55Pourriez-vous m'envoyer des renforts au 20 rue de Buren ?
01:08:57Paoli Traiteur.
01:08:58Ça m'arrangerait.
01:08:59Et sans sirène, si possible.
01:09:01Encore une surprise partie ?
01:09:02Pour être ma fête.
01:09:03J'ai une surprise pour vous.
01:09:05On arrive.
01:09:36Enférié !
01:09:37Vous n'avez plus aucune chance !
01:10:06Il ne vaut plus aucune munition.
01:10:13D'habitude, quand j'invite, je prévois plus large.
01:10:15Farid ! Ne bougez pas !
01:10:18Commissaire, j'allais failli me manquer.
01:10:21Mon férié ?
01:10:22Mais qu'est-ce que vous faites là ?
01:10:23Lui, c'est le commanditaire des meurtres.
01:10:26Son homme de main, Karl, c'est l'assassin.
01:10:29Celui-là, il court encore.
01:10:30Oui, il y a même un bout de souffle.
01:10:32Allez voir dehors.
01:10:33Allez, embarquez-moi ça.
01:10:47Vous défiez les statistiques.
01:10:49Avec vous, la place du mort, ce n'est pas le siège avant-droit.
01:10:52Ce n'est pas fini.
01:10:53Quoi ?
01:10:54Il y a un autre coffre à ouvrir.
01:10:55Qu'est-ce que c'est ?
01:10:57Arrêtez-moi votre arme.
01:10:59Ben, allez charger.
01:11:01Je vais finir par vous blesser.
01:11:27Allez.
01:11:32Qu'est-ce que c'est que ça ?
01:11:33Made in Czechoslovakia.
01:11:35Et ce n'est pas du matériel de cinéma, malgré les apparences.
01:11:38J'aimerais comprendre.
01:11:40Je n'arrive pas trop tard.
01:11:42Vous êtes passée à la pharmacie ?
01:11:43Oui.
01:11:44Tenez, un seul bout suffit.
01:11:47Alors, attendez-moi un petit moment.
01:11:51Et je vous jure, vous allez comprendre.
01:11:53Ne bougez pas.
01:11:55Ne bougez pas.
01:12:16Si vous voulez bien me suivre...
01:12:18Pardon.
01:12:20Pour la scène d'explication.
01:12:26Allez.
01:12:27Mais c'est quoi, cette mise en scène ?
01:12:29Nous sommes dans le bureau de mon férié, justement.
01:12:32Je pose le paquet cadeau de Tamirov à cet endroit précis sur la table.
01:12:36Donnez-lui votre revolver.
01:12:38Mais ce n'est pas un jouet, hein ?
01:12:39S'il vous plaît.
01:12:41Ferme.
01:12:43Prenez-le.
01:12:44Prenez-le ?
01:12:45Vous allez me tirer dessus.
01:12:46Enfin, pas dessus, à côté.
01:12:48Mais c'est une plaisanterie.
01:12:50Je vous demande pardon.
01:12:52Pas dessus, à côté.
01:12:53Mais c'est une plaisanterie.
01:12:55Je vous demande pas de me tuer, je vous demande de faire semblant.
01:12:57Mais bon, laissez-le.
01:12:59Je préfère que ça soit Hélène, parce que lui, il est pas sûr de me rater.
01:13:02Pardon.
01:13:04Voilà.
01:13:05Concentrez-vous.
01:13:06Hein ?
01:13:07Allez.
01:13:08Vous êtes prêtes ?
01:13:09Attention.
01:13:12Un.
01:13:13Deux.
01:13:15Trois.
01:13:16Il y en a un.
01:13:18Un instant.
01:13:22Alors, il faut que...
01:13:24Il faut que je meure pour que vous m'appeliez par mon prénom.
01:13:28Spectaculaire, hein ?
01:13:30Ah oui, ça.
01:13:31Eh ben, c'est un vieux truc de cinéma.
01:13:33Un préservatif...
01:13:35avec un peu de sang dedans.
01:13:36Voilà.
01:13:37Moi, j'ai mis de la sauce tomate.
01:13:38L'hémoglobine, c'est mieux.
01:13:40Félicitations, hein ?
01:13:42Tout le monde y a cru.
01:13:44Et moi le premier.
01:13:45Mais qu'est-ce que c'est que ce cinéma ?
01:13:47Eh ben, l'attentat, c'était une mise en scène.
01:13:50C'était moi, la vraie cible.
01:13:53Je comprends pas.
01:13:55Ce monsieur m'a attiré dans son bureau au cours de la soirée.
01:13:58Karl a été esposté sur les toits avec un fusil.
01:14:01Après le coup de feu, il a balancé son arme.
01:14:04Zalater a failli le prendre sur la gueule.
01:14:06Et puis, il a profité de la panique pour revenir au bureau.
01:14:09Soi-disant pour nous porter secours.
01:14:11On faillit à la blessure.
01:14:12Ah, la blessure.
01:14:14Pardon, vous permettez.
01:14:16Vous permettez.
01:14:19Voilà.
01:14:21Pour écarter les soupçons,
01:14:23rien de tel qu'une bonne blessure.
01:14:26Faites pas cette tête-là.
01:14:27Vous êtes mieux dans nos pattes qu'en liberté.
01:14:29Hein ?
01:14:30Je donnerai pas cher de votre peau.
01:14:32Je vais appeler mon avocat.
01:14:33Bah, Barini, hein ?
01:14:35Vous êtes pas près de l'envers, celui-là.
01:14:36Cogné mort ?
01:14:37Non, disparu.
01:14:39C'était un intermédiaire.
01:14:40Entre qui et qui ?
01:14:42Entre ce monsieur et la mafia.
01:14:44Chut.
01:14:45La mafia.
01:14:46La mafia.
01:14:47Mais c'est pourtant ça, hein ?
01:14:49Ah.
01:14:50Montferrier, malgré sa palme d'or, était sur la paille.
01:14:53La mafia.
01:14:55La mafia, à qui il avait emprunté de l'argent.
01:14:57Je sais, il y avait demandé d'expliquer à Covey,
01:14:59qui ne comprend jamais les choses les plus élémentaires,
01:15:01comme tout journaliste qui se respecte,
01:15:03que Montferrier avait emprunté de l'argent à la mafia
01:15:06et que, pris à la gorge,
01:15:07il avait eu l'idée d'importer des armes de l'Est
01:15:09pour ses amis marseillais.
01:15:11Lumistar, je crois.
01:15:12Lumistar, c'est lumineux.
01:15:14Le problème,
01:15:15c'est qu'il y a eu un petit fouineur
01:15:17nommé Rabastins
01:15:19qui enquêtait justement sur le trafic d'armes.
01:15:21Il est remonté à Barigny, puis à Montferrier.
01:15:24Il a eu l'idée de faire chanter le producteur.
01:15:26Il s'est fait payer d'une balle dans la tête sans silence.
01:15:29Sandra, même traitement.
01:15:31Karl a fait le sale boulot.
01:15:33Et l'argent de la mallette, c'était pour les armes ?
01:15:35Montferrier était sur le point de les livrer.
01:15:37Il a tout embarqué dans le camion du traiteur
01:15:39le soir de l'attentat.
01:15:40Oui, mais jusque-là, tout se tient.
01:15:42Mais pourquoi Montferrier a-t-il buté Karl ?
01:15:44Karl voulait le doubler.
01:15:46Alors il l'a tué.
01:15:47Il a paniqué, il l'a planqué dans la limousine.
01:15:49Imaginez l'introuille qu'il a dû avoir
01:15:51quand j'ai emprunté la voiture.
01:15:53Il m'a suivi en tremblant à l'idée
01:15:55que je puisse fouiner dans le coffre.
01:15:59Moi, je cherchais les caisses.
01:16:01Regardez ça.
01:16:02Cinéma.
01:16:11Le maquillage ?
01:16:12Le maquillage.
01:16:22J'ai toujours rêvé d'être un acteur.
01:16:26Ma décor.
01:16:27Mais tout est faux.
01:16:43Bon, alors, donc...
01:16:45Ne restez pas dans le champ, s'il vous plaît, on tourne.
01:16:47Merci.
01:16:48Cher M. Burma,
01:16:50merci infiniment de m'avoir fait confiance.
01:16:52Sans vous et sans Mme de Beaumont,
01:16:55ce film n'aurait pas pu voir le jour.
01:16:57Vous faites un peu l'art avec une demi-douzaine de cadavres.
01:16:59Non, non, non.
01:17:00C'est l'histoire d'un homme et d'une femme.
01:17:02Ils s'aiment et...
01:17:04Vous permettez ?
01:17:05Oui.
01:17:06C'est l'histoire d'un homme et d'une femme.
01:17:08C'est l'histoire d'un homme et d'une femme.
01:17:10Vous permettez ?
01:17:18Vous êtes remise de vos émotions ?
01:17:20Pas moi.
01:17:40Bon, tout le monde est prêt, on va la tourner.
01:17:47Silence partout, on va tourner.
01:17:50Le moteur est de mon nez.
01:17:53Silence en compte.
01:17:55Une femme et un homme, 13 sur 1 première.
01:17:59Action.
01:18:00Je te déteste.
01:18:02Salaud.
01:18:03Coupez.
01:18:04Non, Stéphane, non.
01:18:06Je t'ai déjà dit, dans 5 ans ou 10 fois, je te l'ai dit.
01:18:09Merde, allez, allez.
01:18:10On se la refait, on se remet en place.
01:18:12Allez, les enfants, tout de suite.
01:18:14Silence.
01:18:15On demande le maquillage sur le plateau.
01:18:18Adieu, ma belle.
01:18:20Vous me raconterez la fin du film.
01:18:22On demande le maquillage sur le plateau.
01:18:25Quand toute la ville dort, n'est-ce pas ?
01:18:32Quand toute la ville dort, n'est-ce pas ?
01:18:39Quand toute la ville dort, n'est-ce pas ?
01:18:47Quand toute la ville dort, n'est-ce pas ?
01:18:55Quand toute la ville dort, n'est-ce pas ?
01:19:02Quand toute la ville dort, n'est-ce pas ?
01:19:11Quand toute la ville dort, n'est-ce pas ?
01:19:18Quand toute la ville dort, n'est-ce pas ?
01:19:26Quand toute la ville dort, n'est-ce pas ?
01:19:33Quand toute la ville dort, n'est-ce pas ?
01:19:40Quand toute la ville dort, n'est-ce pas ?
01:19:47Quand toute la ville dort, n'est-ce pas ?