• il y a 5 mois
DB - 17-07-2024

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00:00:00La Marseillaise
00:00:30La Marseillaise
00:00:50Merde !
00:01:01Qu'est-ce que c'est que ça ?
00:01:21Qu'est-ce que vous voulez ?
00:01:22De te faire bouffer la tomate espagnole de ton patron.
00:01:30Les clés de l'entrepôt et vite !
00:01:42Dépêche-toi !
00:02:00Dépêche-toi !
00:02:30Aller !
00:02:36Lâchez la téléphonie !
00:02:38Mais arrêtez-le !
00:03:00Voilà !
00:03:01Connard !
00:03:02T'as tout mis sur le flic, hein !
00:03:03T'en fous de moi !
00:03:04Connard !
00:03:05Oh putain !
00:03:07T'as tout mis sur le flic, hein !
00:03:08T'en fous de moi !
00:03:10Connard !
00:03:11Oh putain !
00:03:36T'as tout mis sur le flic, hein !
00:03:37T'as tout mis sur le flic !
00:03:38T'as tout mis sur le flic !
00:03:39T'as tout mis sur le flic !
00:03:40T'as tout mis sur le flic !
00:03:41T'as tout mis sur le flic !
00:03:42T'as tout mis sur le flic !
00:03:43T'as tout mis sur le flic !
00:03:44T'as tout mis sur le flic !
00:03:45T'as tout mis sur le flic !
00:03:46T'as tout mis sur le flic !
00:03:47T'as tout mis sur le flic !
00:03:48T'as tout mis sur le flic !
00:03:49T'as tout mis sur le flic !
00:03:50T'as tout mis sur le flic !
00:03:51T'as tout mis sur le flic !
00:03:52T'as tout mis sur le flic !
00:03:53T'as tout mis sur le flic !
00:03:55Ils ont tout cassé, patron.
00:04:22Ouais, mais est-ce que tu as reconnu quelqu'un ?
00:04:24Je sais pas, monsieur Sérigny, ils étaient tous masqués.
00:04:27C'était masqué.
00:04:28Alors c'est signé Fournier.
00:04:30Bon, t'inquiète pas, Moustapha, je vais régler son compte.
00:04:33Cette fois-ci, de façon définitive.
00:04:53C'est bon, c'est bon, c'est bon.
00:05:21A demain, madame Sérigny.
00:05:33Où vas-tu avec ce fusil ?
00:05:37Dire de moi une ordure.
00:05:38Remets-toi au volant.
00:05:39Tu me fais peur, Edouard.
00:05:41De qui parles-tu ?
00:05:42Fournier.
00:05:43Il vient de mettre le feu à mon entrepôt.
00:05:46Allez, démarrez vite.
00:06:02Vous inquiétez pas, madame Sérigny.
00:06:04Il va revenir, j'en suis sûre.
00:06:06Après quatre jours, sans le moindre signe de vie.
00:06:09Il va revenir, c'est sûr.
00:06:20Madame, vous avez fait une crise d'appendicite aiguë.
00:06:23C'est grave, hein ?
00:06:26Brudol, Valentino, on est morts.
00:06:28Oh, le pauvre fusil.
00:06:32Nestor Burma, madame Sérigny, son mari a disparu.
00:06:36Je vous écoute, madame.
00:06:38Elle m'a tout raconté.
00:06:39Je vous écoute, vous.
00:06:41Un soir de la semaine dernière, le 14 juin exactement,
00:06:46M. Sérigny, producteur de tomates, prend son fusil de chasse
00:06:49avec la ferme à tension de tuer son voisin,
00:06:51Jean Fournier, producteur de tomates dans le coin,
00:06:53et depuis ce soir-là, il a disparu.
00:06:56Vous allez lui donner ça matin et soir.
00:06:58D'accord.
00:06:59Oui, alors ? Oh, pardon.
00:07:01Votre mari a voulu buter son voisin. Pourquoi ?
00:07:04Parce que Fournier venait une heure plus tôt
00:07:06d'incendier les entrepôts de M. Sérigny.
00:07:09Alors, vengeance ? Problème de voisinage ? Jalousie ?
00:07:12On ne sait pas.
00:07:14Sérigny est monté dans sa Mercedes, il a foncé chez Fournier,
00:07:17et on n'a jamais revu.
00:07:19Enfin, c'est ce que madame a déclaré au gendarme.
00:07:21Il y a eu un rapport de gendarmerie ?
00:07:23Justement, non.
00:07:24Elle n'a jamais pris la disparition de mon mari au sérieux.
00:07:27Ce qu'il faut prendre au sérieux,
00:07:28c'est ce qui s'est passé après le départ de la Mercedes.
00:07:30Mais oui, mais il ne s'est rien passé, justement.
00:07:33C'est la page blanche.
00:07:35M. Sérigny a disparu avec sa voiture,
00:07:37et sa femme, c'est-à-dire moi, n'a plus aucune nouvelle de lui
00:07:39depuis quatre jours et quatre nuits.
00:07:41Évidemment, madame Sérigny craint le pire.
00:07:43Le pire n'est pas toujours inévitable, chère madame.
00:07:46Je vous demande de le retrouver.
00:07:54Puisque la gendarmerie était incapable de retrouver le mari de M. Sérigny
00:07:58et que j'avais embauché un chèque,
00:08:00il ne me restait plus qu'à écrire la suite du roman.
00:08:03C'est ainsi que j'arrivais un beau matin
00:08:05chez Fournier et L'Incendiaire,
00:08:07un ancien babacool mystique
00:08:09reconverti dans la culture de la tomate.
00:08:31Les fêtes travaillent en musique ?
00:08:34La musique, ce n'est pas pour eux, c'est pour la tomate.
00:08:37Savez-vous que cette tomate pourrait pousser uniquement avec de la musique,
00:08:40sans terre, sans eau ?
00:08:42On fait bien du vin sans raisin.
00:08:44Écoutez-moi ça, ce n'est plus de la tomate, c'est du Wagner.
00:08:48Vous êtes là pour quoi au juste, M. Burman ?
00:08:50Sérigny.
00:08:52L'Espagnol.
00:08:54Je sais que ce salaud a disparu, mais...
00:08:56C'est plutôt une bonne nouvelle, non ?
00:08:58Pas vraiment pour sa femme,
00:09:00ni pour vous d'ailleurs,
00:09:02parce qu'on pourrait faire une relation
00:09:04entre sa disparition et l'incendie de ses entrepôts.
00:09:07Encore cette histoire d'incendie, arrêtez de m'emmerder.
00:09:09J'ai déjà répondu aux gendarmes,
00:09:11le soir où l'entrepôt de ce pourri a pris feu,
00:09:13j'étais tranquillement chez moi,
00:09:15en train de regarder la télé comme tout le monde.
00:09:17Qu'est-ce que vous avez vu à la télé ?
00:09:19Je ne sais plus.
00:09:21Je vous excuse.
00:09:23Je vous excuse.
00:09:25Avec les programmes qui passent en ce moment.
00:09:28Bon, si vous apprenez quelque chose sur sa disparition,
00:09:31si vous vous rappelez de ce que vous avez vu à la télé,
00:09:33vous m'appelez.
00:09:36Vite.
00:09:38Ça vous dit quelque chose ?
00:09:42J'en ai jamais vu.
00:09:44Bien sûr.
00:09:46Ça fait à peine quatre jours que je travaille là.
00:09:48Quatre jours ?
00:09:50Alors, ça t'explique.
00:09:52Ça explique quoi ?
00:09:54Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:09:56Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:09:58Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:10:00Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:10:02Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:10:04Ça explique quoi ?
00:10:06Que vous ne sachiez rien.
00:10:08Moustapha.
00:10:10Téléphone.
00:10:17Qu'est-ce que t'as dit à ce flic ?
00:10:18Rien, je vous jure, patron.
00:10:20J'espère pour toi. Je te rappelle que tu as une femme et quatre gosses.
00:10:22Je sais, patron.
00:10:23Ce serait dommage qu'il leur enlève quelque chose.
00:10:25Quoi, patron ?
00:10:30Je vais te mettre les points sur l'AI.
00:10:32J'ai préféré t'engager ici avec une bonne paye pour que tu la fermes.
00:10:35Mais je peux encore changer d'avis.
00:10:37T'as pigé, cette fois ?
00:10:39Oui, patron.
00:10:40Alors, au boulot.
00:11:02C'est quoi ça ?
00:11:17C'est quoi ça ?
00:11:19C'est quoi ça ?
00:11:21C'est quoi ça ?
00:11:33Amène tes outils !
00:11:35Viens !
00:11:39Qu'est-ce qu'il y a ?
00:11:41Ça chringue, là-dedans.
00:11:43Ça chringue, là-dedans ?
00:11:46Qu'est-ce qu'on peut faire ?
00:11:49T'as raison, ça pue.
00:11:51Il faut ouvrir le coffre.
00:11:53Vas-y.
00:11:54C'est terrible.
00:11:56Alors, t'y arrives ?
00:11:58C'est bon, ça.
00:12:03Oh, nom de Dieu !
00:12:08Touche à rien, je préviens la crime.
00:12:10Vous en foutez, vous, de la disparition de Serigny ?
00:12:12Vous savez, ici, tout disparaît.
00:12:14Les petits commerces, la gare, les jeunes.
00:12:16Alors là, disparition d'un aphéris qui passe son temps entre Madrid, Paris et Bruxelles.
00:12:20Sa femme est un peu inquiète, là.
00:12:22C'est bien la seule.
00:12:23Mais vous savez, ce type a affamé toute la région.
00:12:25Il a acheté des hectares et des hectares de terre cultivable.
00:12:27Et pour en faire quoi ? Un golf.
00:12:29Privé, bien sûr.
00:12:30Si encore, il avait fait de la tomate.
00:12:32Il l'a fait venir d'Espagne, au rabais.
00:12:34Et vous voulez que tous ces gens, là, pleurent sur sa disparition ?
00:12:36Et tu mettras deux kilos de tomate.
00:12:37Tenez, goûtez-moi ça, c'est quand même plus comestible qu'une balle de golf.
00:12:40Vous savez qui a foutu le feu aux entrepôts de Serigny ?
00:12:43C'est sûrement un petit primeur étranglé par la tomate espagnole.
00:12:46Et tu mettras aussi un kilo de cerise, là.
00:12:50Et le fournier, vous en parlez entre vous, du fournier ?
00:12:53Pourquoi ?
00:12:54C'est lui qui a foutu le feu chez Serigny.
00:12:56Ah, non.
00:12:57J'ai interrogé Moustapha, le gardien de nuit de Serigny.
00:13:00Il a été formel, ce n'était pas Fournier.
00:13:03Vous avez dit Moustapha ?
00:13:04Oui, pourquoi ?
00:13:05Il travaillait chez Serigny, celui-là, non ?
00:13:07Depuis des années.
00:13:08Et vous pensez bien que si Fournier avait mis le feu à l'entrepôt de son patron,
00:13:12il l'aurait reconnu.
00:13:14Et il l'a pas reconnu.
00:13:17Tu es dans le dos par deux balles de très gros calibre.
00:13:19La première a pénétré sous l'homoplate gauche pour ressortir au niveau du cœur.
00:13:23D'après l'état avancé depuis tréfaction du cadavre,
00:13:26la mort doit remonter à quatre jours.
00:13:28L'étude ultérieure des tissus nous donnera l'heure exacte.
00:13:32Voilà, c'est tout ce que je peux dire.
00:13:37Dix heures plus tard.
00:13:38C'est bon, c'est bon.
00:13:39C'est bon, c'est bon.
00:13:40C'est bon, c'est bon.
00:13:41C'est bon, c'est bon.
00:13:42C'est bon, c'est bon.
00:13:43C'est bon, c'est bon.
00:13:44C'est bon.
00:13:45Dix heures trente du matin.
00:13:47Mais comment vous savez ça, vous ?
00:13:49Dix heures trente du matin, 15 juin 98.
00:13:51Voilà, rue de Lille.
00:13:53Cas numéro deux, 230 francs.
00:13:55Deuxième contre-intention.
00:13:57Ça va, ça va.
00:13:58Ce qui m'intéresse, faites savoir, c'est comment ce monsieur,
00:14:01qui est domicilié à Prel,
00:14:03a été retrouvé refroidi dans le coffre de sa voiture, rue de Lille, à Paris.
00:14:07Une chose est sûre, le vol n'est pas le mobile du crime.
00:14:11Oui, on pourrait peut-être appeler sa femme.
00:14:13Elle a sûrement des choses intéressantes à nous dire.
00:14:15Un peu de doigté, Fabre.
00:14:17On ne pose pas de questions par téléphone.
00:14:19Surtout si Mme Cyrigny ignore la mort de son mari.
00:14:23Qu'est-ce qu'il y a encore, élève ?
00:14:25Je viens de relire la confession de Mme Cyrigny,
00:14:27et j'avais oublié de vous dire qu'Édouard Cyrigny avait un chauffeur.
00:14:31Donnez-moi plutôt des nouvelles d'Henri Fifi.
00:14:33Il est encore sous le choc de l'opération, mais il va bien.
00:14:35Non.
00:14:37Alors, et le chauffeur ?
00:14:38Eh bien, le soir de sa disparition,
00:14:41Cyrigny est parti chez Fournier,
00:14:43non seulement avec son fusil, mais aussi avec son chauffeur,
00:14:46un certain Daniel Dufour.
00:14:48Ça nous fait deux disparus au lieu d'un.
00:14:50Non, parce que le chauffeur est revenu, lui.
00:14:52Pourquoi vous le disiez pas plus tôt ?
00:14:54Je voulais pas vous prendre la tête.
00:14:58Vous voulez pas me prendre la tête.
00:15:11C'est bon, on y va.
00:15:42Bonjour.
00:15:43Bonjour.
00:15:45On est bien chez M. Cyrigny ?
00:15:47Oui.
00:15:48Lestor Burma, détective privée.
00:15:50Daniel Dufour.
00:15:51Voilà, c'est à vous que je voulais poser quelques questions.
00:15:55C'est bien, c'est bien.
00:15:57Alors, vous êtes qui ?
00:15:58C'est moi.
00:15:59C'est vous ?
00:16:00C'est moi.
00:16:01C'est vous ?
00:16:02C'est vous ?
00:16:03C'est vous ?
00:16:04C'est vous ?
00:16:05C'est vous ?
00:16:06C'est vous ?
00:16:07C'est vous ?
00:16:08C'est vous ?
00:16:09C'est vous ?
00:16:11T'es quelle ?
00:16:13On est bien chez un marchand de tomates ici !
00:16:18Bonjour M. Burma.
00:16:20Je viens de recevoir un coup de fil de la police.
00:16:23Le commissaire Farouq va arriver d'une seconde à l'autre,
00:16:25avec un inspecteur dont j'ai oublié le nom.
00:16:27Farouq ?
00:16:28Oui, c'est ça, oui.
00:16:30Cette fois, je crains vraiment le pire.
00:16:31Avec Farouk, il faut toujours craindre le pire.
00:16:35Qu'est-ce qu'il vous a dit, le commissaire Farouq ?
00:16:37Rien, justement, c'est ce qui m'inquiète.
00:16:39Vous n'avez pas de nouvelles de votre mari ?
00:16:43Aucune.
00:16:44Faut pas te mettre dans cet état-là.
00:16:47Attends donc.
00:16:49Mais non.
00:16:50J'ai si peur de ce que je vais apprendre.
00:17:10Madame Séréni, commissaire Faroult, inspecteur Fabre.
00:17:13Bonjour. Bonjour commissaire.
00:17:17Alors ?
00:17:18Vous avez retrouvé mon mari ?
00:17:20Oui madame, mais je n'ai pas de bonnes nouvelles à vous donner.
00:17:24Il a eu un accident ?
00:17:27Grave ?
00:17:32Il est mort, c'est ça ?
00:17:34Oui.
00:17:35Il est mort, c'est ça ?
00:17:37Grâce à vous madame.
00:17:38Il y a quatre jours.
00:17:46Monsieur Burma ?
00:17:49Je peux vous demander un service s'il vous plaît ?
00:17:50Bien sûr madame.
00:17:52Vous voulez prévenir mon fils Charles ?
00:18:06Je croyais que vous n'aimiez pas la campagne.
00:18:08C'est vous que je n'aime pas.
00:18:10Je ne comprends pas commissaire.
00:18:11Il y a eu un accident il y a quatre jours et c'est maintenant qu'on apprend ?
00:18:14Il ne s'agit pas d'un accident.
00:18:16On a retrouvé son mari assassiné.
00:18:18Quoi ? Qu'est-ce que vous dites ?
00:18:20On a retrouvé le corps dans le coffre de sa Mercedes.
00:18:24Je me demande comment je vais lui annoncer la nouvelle.
00:18:28Vous avez trouvé le corps ?
00:18:29Oui.
00:18:31Vous avez trouvé le corps ?
00:18:32Oui.
00:18:33D'accord.
00:18:39Je peux vous dire un mot ?
00:18:41Oui.
00:18:42Venez, on va faire ensemble le trajet de l'autre nuit.
00:19:04Sérigny avait deviné qu'entre Annie et moi...
00:19:07Même moi je m'en suis aperçu.
00:19:09Il m'a ordonné de m'arrêter là devant le cimetière.
00:19:11Je ne l'avais jamais vu dans un tel état.
00:19:13Allez avance.
00:19:14Qu'est-ce qui vous prend M. Sérigny ?
00:19:16Je croyais qu'on devait aller chez Fournier.
00:19:17Tu n'as pas compris l'ordure que je vais buter c'est toi.
00:19:20Et ne me demande pas pourquoi.
00:19:21Ça fait combien de temps que je ne te regarde pas ?
00:19:23Je ne te regarde pas.
00:19:24Je ne te regarde pas.
00:19:26Je ne te regarde pas.
00:19:27Je ne te regarde pas.
00:19:29Je ne te regarde pas.
00:19:30Je ne te regarde pas.
00:19:32Je ne te regarde pas.
00:19:33Depuis quand veux-tu coucher avec ma femme ?
00:19:35Un mois ? Six mois ? Depuis que je t'ai engagé ?
00:19:38Vous n'allez quand même pas me tuer pour ça, non ?
00:19:40Si, avec une balle à sanglier.
00:19:42Et c'est beaucoup d'honneur pour un porc.
00:19:43D'habitude on les égorge.
00:19:46Allez, autant que tu te finis avec toi-même.
00:19:48Ce serait plus classe.
00:19:50Je n'ai pas eu le courage.
00:19:52Tu as eu le courage de buter Sérigny.
00:19:55Le courage de rien du tout.
00:19:56J'ai finalement rendu son fusil.
00:19:58Il m'a laissé ici dans ce cimetière.
00:20:00Et puis il est reparti avec sa voiture.
00:20:01De toute façon, tous les témoins habitent cet hôtel maintenant.
00:20:04Même le principal.
00:20:05C'est la vérité, M. Biormann.
00:20:07Sérigny est reparti avec son fusil pour aller chez Fournon.
00:20:09Vous êtes donc le dernier à l'avoir vu vivant.
00:20:11Je vous répète qu'il m'a abandonné ici et qu'il est reparti avec sa voiture.
00:20:14Pour aller où ?
00:20:15Si vous voulez mon avis, il a dû aller directement chez sa maîtresse à Paris.
00:20:18Marie-Ange une blague.
00:20:19Vous avez une maîtresse, lui aussi ?
00:20:21Vous avez tout pour vous entendre, non ?
00:20:23Qu'est-ce qui vous fait penser qu'il était chez elle ?
00:20:26Marie-Ange habite rue de Lille à Paris.
00:20:28Et c'est bien là, d'après le commissaire, qu'on a retrouvé le corps de Sérigny, non ?
00:20:31Ouais.
00:20:33Je crois que vous avez intérêt à vous bétonner insérieuse, Adélie.
00:20:36La police va quand même pas me soupçonner.
00:20:38Ouais, alors là, je vous condamnerai.
00:20:40Mais enfin, pourquoi ?
00:20:41Parce que c'est plus simple.
00:20:43Je vois pas Sérigny aller se balader à Paris en s'enfermant dans son coffre.
00:20:46Au fait, vous savez pas où je peux trouver son fils, à Sérigny ?
00:20:49Il est mon interne dans une société de distribution à Mitry.
00:20:59Bonjour.
00:21:00Pierre-François Faux, vous plaisantez ?
00:21:02Vous savez ce que ça fait sur 50 tonnes ?
00:21:04C'est en comptant tout ce que j'ai perdu avec le sirop d'eau espagnole.
00:21:07Une seconde.
00:21:08Oui, Pierre-François Faux, ça te va ?
00:21:10Un peu, oui.
00:21:12Manuel, tu changes le camion de Lille.
00:21:14Si vous n'aimez pas la tomate espagnole, je suis de la tomate industrielle.
00:21:17Vous savez, bien française.
00:21:19Celle qu'on cultive autour des centrales nucléaires.
00:21:21Mais avant, faites la bouteille à vos clients.
00:21:22Bonjour, inspecteur Descaudes.
00:21:24C'est Fournier qui vous envoie, c'est ça ?
00:21:26On aimerait voir le cahier des charges et le passeport phytosanitaire.
00:21:29Passez-nous à ma secrétaire.
00:21:31Merci.
00:21:36Laissez-le en chambre froide. Après, tu iras donner un peu de main à Manuel.
00:21:39Charles Sérigny ?
00:21:41Oui.
00:21:42L'histore du roman a été écrivée.
00:21:44C'est pas vrai. C'est un complot, ou quoi ?
00:21:47Vous aussi, c'est Fournier qui vous envoie, c'est ça ?
00:21:49Oui.
00:21:50Vous aussi, c'est Fournier qui vous envoie, c'est ça ?
00:21:52Non, c'est votre mère.
00:21:54Salut.
00:21:55Il est arrivé quelque chose ?
00:21:57Elle a voulu que je vous prévienne.
00:21:59De quoi ? On a des nouvelles de mon père ?
00:22:01Oui. Il est mort. Il a été assassiné.
00:22:04Ça m'étonne pas.
00:22:05Ah bon ?
00:22:07Il avait tellement d'ennemis.
00:22:08À ce point-là ?
00:22:10Vous savez, en France, s'enrichir, c'est pas très bien vu.
00:22:11Surtout avec la tomate espagnole.
00:22:13Demandez aux concurrents.
00:22:15Les caméras, c'est pour les voleurs de tomates.
00:22:17Mon père, c'était un maniaque de la surveillance.
00:22:20J'espère que vous allez arrêter l'assassin.
00:22:22Non, je vais le faire arrêter, seulement.
00:22:25Si je comprends bien, il faut faire justice soi-même.
00:22:30Fournier !
00:22:32Cette fois, vous allez payer ce que vous avez fait à mon père !
00:22:51On a les armes qu'on peut, hein ?
00:23:04Bon, vos tomates sont bonnes pour la poubelle.
00:23:06Date limite de consommation dépassée.
00:23:08Vous avez gagné.
00:23:10Vous avez gagné.
00:23:12Vous avez gagné.
00:23:14Vous avez gagné.
00:23:16Vous avez gagné.
00:23:18Date limite de consommation dépassée.
00:23:20Vous avez gagné. Vous aurez la saisie des stocks.
00:23:23Je vous aurai, Fournier, je vous aurai.
00:23:39Moi, c'est pas détendre dans la tomate, hein ?
00:23:42Vous vous ennuyez pas trop, là, toute seule ?
00:23:44Non, on a tout enregistré.
00:23:46C'est comme au cinéma.
00:23:48Vous garderez la cassette ?
00:23:50Prenez soin de vous.
00:24:08J'aurais dû laisser Sérigny étrangler Fournier.
00:24:11En réalité, c'était Fournier qui étranglait son concurrent
00:24:14avec la complicité des deux inspecteurs Ripoux.
00:24:19Je vous préviens, chère madame,
00:24:21c'est une épreuve difficile à supporter.
00:24:24Même moi, qui connais bien ce frigo,
00:24:26j'ai du mal à m'y faire.
00:24:35Je peux pas.
00:24:37Sortie de mes forces.
00:24:40Je peux pas.
00:24:42Je peux pas.
00:24:44Je peux pas.
00:24:46Je peux pas.
00:24:48Je peux pas.
00:24:56C'est lui.
00:24:58C'est bien lui, commissaire.
00:25:00Votre mari a été tué par deux balles de calibre 12.
00:25:03Des balles pour sangliers.
00:25:05Identiques à celles qu'on a trouvées chez vous.
00:25:07Il a été tué par son propre fusil.
00:25:10Bien qu'on n'ait pas encore retrouvé l'arme du crime.
00:25:13Vous parlez d'assassinat, mais...
00:25:15Il s'est peut-être suicidé ?
00:25:16C'est difficilement d'un coup de fusil dans le dos.
00:25:19L'ordure.
00:25:21Calmez-vous, on retrouvera l'assassin.
00:25:31Vous avez dit qu'il partait chez Fournier, non ?
00:25:34C'est lui, l'assassin. Qu'attendez-vous pour l'arrêter ?
00:25:37Le corps de votre père a été retrouvé en plein Paris.
00:25:41Rue de Lille, très exactement.
00:25:44Vous avez une explication ?
00:25:48Faites confiance à la police.
00:25:51Pour l'enterrement, comment ça ?
00:25:53Je regrette, mais on ne peut pas délivrer le permis d'une mai.
00:25:56Le corps de votre mari, il y a peut-être encore des informations à nous révéler.
00:26:00Vous-même, si vous en avez, vous savez où m'appeler.
00:26:03Avec toutes mes condoléances, madame.
00:26:06Au revoir, commissaire.
00:26:08T'as dit au commissaire que papa était parti avec son chauffeur ?
00:26:12Je crois, oui.
00:26:14Je ne sais plus quelle importance.
00:26:17Tu ne l'as jamais dit.
00:26:19Je ne sais plus. Où est le problème ?
00:26:22Je ne crois pas que cette histoire est déjà assez compliquée.
00:26:25Que tu protèges Daniel, c'est ton affaire.
00:26:28C'est plus simple si tu disais la vérité à la police.
00:26:31Est-ce que j'aurais menti à la police ?
00:26:34Tu soupçonnes Daniel ?
00:26:36Pourquoi tu n'as rien dit au commissaire au lieu d'accuser Fournier ?
00:26:40Pour te protéger, maman.
00:26:43Tu es fou, Charles !
00:26:45Un amant qui tue le mari de sa maîtresse, ce ne serait pas une première ?
00:26:48Pardonne-moi, maman.
00:26:50Non, je ne te le pardonnerai jamais !
00:26:52Tu aimes Daniel à ce point-là ?
00:26:54M'accuses-moi pendant que tu y es.
00:26:56Va voir le commissaire !
00:26:58Pardonne-moi, maman !
00:27:00Je n'ai rien dit.
00:27:01Va voir le commissaire !
00:27:03Pardonne-moi, maman !
00:27:25Serigny n'avait pas lésiné sur la dépense
00:27:28en installant sa maîtresse dans les quartiers rupins de la capitale.
00:27:32Dans l'ordre des assassins potentiels,
00:27:35tout de suite après Fournier, le mystique au récoltant de tomates,
00:27:38et Daniel Dufour, l'amant-chauffeur,
00:27:41je voyais assez bien la maîtresse du mort.
00:27:44Sauf que la belle mariange donnait l'impression d'être condamnée à mort.
00:27:52Vous croyez que la fuite est la meilleure solution ?
00:27:55Celui qui me protégeait est mort.
00:27:56Maintenant, ils vont tout faire pour me récupérer.
00:27:59Vous vous protégez de quoi ?
00:28:01Je suis perdue, M. Burma. Vous comprenez ?
00:28:04Je comprends, mais il faut me donner quelques informations.
00:28:07De toute façon, à quoi bon ?
00:28:09J'ai la poisse.
00:28:11Qu'est-ce que vous fuyez ?
00:28:13Pourquoi vous ne prévenez pas la police ?
00:28:16La police ?
00:28:18On voit que vous ne la connaissez pas.
00:28:20Si, je la connais.
00:28:22C'est eux qui font semblant de ne pas me connaître.
00:28:26Ils vont vous poser des questions.
00:28:28Tenez, vous êtes quand même devant chez vous.
00:28:31On a trouvé la Mercedes avec le cadavre de votre amant en coffre.
00:28:44Ils ne m'auront jamais.
00:28:47Mariange ?
00:28:50Mariange ?
00:29:00T'es là, ma p'tite puce ?
00:29:02T'es là où tu te caches ?
00:29:17Merde !
00:29:19C'est pas rien.
00:29:21Bordel, la garce !
00:29:46Avec plaisir.
00:30:09L'infodysiaque, le Gadget, les poupées gonflables ?
00:30:12Y avait pas des poupées vives.
00:30:14Vous trouvez ?
00:30:16Les clients l'aiment beaucoup, et très bien, surtout après-chaud.
00:30:18Allez, j't'ai un coup d'œil au fond à droite.
00:30:47Oui, je sais.
00:30:53On est affinés entre les doigts.
00:30:55Te lis pas, Gérard, on la reprendra.
00:30:57Pas forcément, mais je sais.
00:30:59Désolé, je préfère les brunes.
00:31:03Parce que je te le dis, Gérard...
00:31:05Non.
00:31:06C'est juste une question d'heure, OK ?
00:31:09Ça fait plaisir de voir son personnel en pleine activité.
00:31:12Mais pas pendant les tirs au but !
00:31:15Madame Sérigny vient d'appeler,
00:31:17elle voudrait que vous retrouviez l'assassin de son mari.
00:31:19Ah, pourquoi moi ?
00:31:21Parce qu'elle n'a pas confiance dans la police.
00:31:23Décidément, parce qu'elle n'a pas confiance dans la police.
00:31:25C'est vrai.
00:31:26C'est vrai.
00:31:27C'est vrai.
00:31:28C'est vrai.
00:31:29C'est vrai.
00:31:30C'est vrai.
00:31:31C'est vrai.
00:31:32C'est vrai.
00:31:33C'est vrai.
00:31:34C'est vrai.
00:31:35C'est vrai.
00:31:36C'est vrai.
00:31:37Décidément, personne n'a confiance dans la police, ces temps-ci.
00:31:40La dernière fois, c'est la maîtresse de Sérigny qui m'a dit ça.
00:31:43Il avait une maîtresse, lui.
00:31:45Elle fait du strip-tease dans un pipe-chaud de la rue Saint-Denis.
00:31:49Enfin, elle faisait.
00:31:51Quoi, elle est morte ?
00:31:52Elle a disparu.
00:31:53Oh, c'est un sacré canon.
00:31:55Vous l'avez vue faire son numéro ?
00:31:57Non, je l'ai rencontrée rue de Lille, où on a trouvé le cadavre de Sérigny.
00:32:00Une suspecte de plus, quoi.
00:32:02Une victime.
00:32:04Et Fournier, alors, vous l'avez vue ?
00:32:06Entre elle et le casque, comme elle.
00:32:08A ce propos, je voudrais que tu enquêtes sur les magouilles d'un certain Mustapha.
00:32:12Il travaillait chez Sérigny et maintenant chez Fournier depuis à peu près quatre jours.
00:32:16Et je fais comment ?
00:32:17Tu vas cultiver la tomate à la campagne.
00:32:20Moi, je m'occupe de Marie-Ange.
00:32:22Vous, vous êtes payé pour retrouver l'assassin de Sérigny, pas une strip-teaseuse.
00:32:27Et moi, je fais quoi ?
00:32:29Vous vous occupez de Riffifi ?
00:32:30C'est plus facile à dire qu'à faire.
00:32:32Vous enquêtez sur l'origine de la fortune de Sérigny.
00:32:35Je n'y crois pas, en cultivant la tomate, qu'on gagne autant d'argent.
00:32:37J'ai envie de changer de métier.
00:32:39Vous voulez dire que la tomate, c'est une couverture ?
00:32:41Exceptionne de moi, Hélène.
00:32:43Vous voulez bien faire ce que je vous demande ?
00:32:49Elle est conne.
00:32:51On perdra au pénalty.
00:32:57Vous avez du nouveau, inspecteur ?
00:32:59Non, rien.
00:33:01Nous sommes toujours persuadés que votre mari a été tué par son fusil.
00:33:04L'arme du crime restant introuvable.
00:33:07Nous avons retrouvé la facture du fusil que papa avait acheté en 85.
00:33:14C'est bien.
00:33:16Nous avons également passé la voiture au peine fin.
00:33:20Aucune empreinte, excepté celle de votre mari et de son chauffeur, bien sûr.
00:33:24À le crime parfait, en quelque sorte.
00:33:25Non, non, non. Il n'y a pas de crime parfait.
00:33:28Il y a des enquêtes imparfaites, parfois.
00:33:31D'ailleurs, à ce sujet, j'aimerais vous poser quelques questions indiscrètes.
00:33:35Je vous en prie.
00:33:39Nous avons interrogé tous les habitants du village, enfin tous ou presque tous,
00:33:43et rumeur ou par rumeur, le nom de votre chauffeur, Denel Dufour, revient souvent.
00:33:49C'est d'ailleurs lui que je suis venu voir.
00:33:51Vous ne le trouverez pas ici. Ma mère l'a licencié hier soir.
00:33:54Ah oui ? Pourquoi ?
00:33:56Eh bien, pour faire taire les rumeurs, justement.
00:33:59Mon mari étant mort, je ne voyais pas de raison de garder son chauffeur plus longtemps.
00:34:04Oui.
00:34:05Et à quelle rumeur faisiez-vous allusion ?
00:34:08Je peux vous parler, c'est la seule.
00:34:11Je vais vous aider, inspecteur.
00:34:13Si on vous a dit que Daniel Dufour était mon amant, eh bien c'est vrai.
00:34:17Ah. Eh bien, j'imagine que vous avez son adresse.
00:34:22Vous ne soupçonnez tout de même pas Daniel d'avoir tué mon mari.
00:34:24Bon, écoutez, donnez-moi son adresse, s'il vous plaît.
00:34:30Allez.
00:34:33Plus vite, barbier, plus vite.
00:34:39Oui, accélère.
00:34:40Non, je ne peux pas aller plus vite.
00:34:42Allez.
00:34:43On se dépêche, on se dépêche.
00:34:48Voilà, on reblie.
00:34:50On reblie, hein.
00:34:51Oui, on reblie.
00:34:52On reblie.
00:34:53On reblie.
00:34:54On reblie.
00:34:55On reblie.
00:34:56On reblie.
00:34:57On reblie.
00:34:58On reblie.
00:34:59On reblie.
00:35:00On reblie.
00:35:01On reblie.
00:35:05En nouveau, ça vous plaît ?
00:35:07Ah, bon, c'est pas passionnant, passionnant, mais...
00:35:10C'est surtout cette musique, là.
00:35:12J'ai ralenti la chaîne pour votre hors d'essai,
00:35:14mais demain, il faudra me marquer un cajot toutes les deux secondes.
00:35:17Ah, pas de problème, hein. Pas de problème.
00:35:20Dites, je voulais vous demander, alors, pour la paie, comment on fait ?
00:35:24Trois centimes par cajot, toute tête.
00:35:26Trois centimes par cajot ?
00:35:27Vous avez raison, profitez pas.
00:35:29Non, mais je l'ai bien entendu, hein.
00:35:31Ben oui, c'est très bien payé.
00:35:33Dix-huit cents au cajot de l'heure, c'est plutôt bon.
00:35:35Dix-huit cents... à trois centimes...
00:35:39Ah, non, là, vous êtes trop bon, là.
00:35:41C'est beaucoup trop, ça.
00:35:57Allez, c'est bon, Denis, c'est l'heure.
00:36:00Allez.
00:36:03Ça va ?
00:36:05Ça va, je te dis, c'est bon.
00:36:13Allez, j'invite.
00:36:15Allez, je l'invite.
00:36:22Allez, voilà, Denis, attaque-les.
00:36:32Vous laissez vos clients conduire dans cet état ?
00:36:34Je dis que c'est un habitué.
00:36:36Il n'y a pas envie de se faire craquer.
00:36:38Il n'y a pas envie de se faire craquer.
00:36:40Il n'y a pas envie de se faire craquer.
00:36:42Je dis que c'est un habitué.
00:36:43S'il n'y a pas envie de se faire craquer, c'est pour pouvoir repartir sans problème.
00:36:46Sinon, il n'y arriverait jamais.
00:36:51Vous connaissez un certain Daniel Dufour ?
00:36:53Dani ? Plutôt deux fois qu'une, c'est sa résidence principale, ici.
00:36:56Enfin, depuis quelques jours, hein.
00:36:58C'est curieux, After Sea devrait être là, d'habitude.
00:37:02Alors, sa résidence secondaire, ce serait où ?
00:37:04Là, c'est ma petite gilette.
00:37:07Bon, alors...
00:37:09À 3 centimes, le cajou.
00:37:1110 cajous, ça fait ?
00:37:1230 centimes.
00:37:13D'accord. Et 100 ?
00:37:16300 centimes.
00:37:17Voilà. Et 300 centimes, ça fait combien en francs ?
00:37:20Ouais...
00:37:21Passage à l'euro, c'est pas gagné, hein, Zavater ?
00:37:25Tu t'appelles pas le barbier ?
00:37:27Mais si, mais si.
00:37:28Non, mais Zavater, c'est un surnom, c'est...
00:37:31On a fait l'armée ensemble, la véhicule.
00:37:33Inspecteur Fabre.
00:37:36T'as la colle avec quelqu'un ?
00:37:38Pardon ?
00:37:39Non, non, non. Pas du tout.
00:37:44Alors, comme ça, vous êtes rentré dans la police ?
00:37:47Ça, je m'y attendais pas, alors.
00:37:49Vous vous foutez de moi ?
00:37:51Qu'est-ce que vous faites ici, Zavater ?
00:37:53Ben là, pour l'instant, je me suis un peu recyclé dans les tomates.
00:37:58Mais avant, tu faisais quoi ?
00:38:00J'étais dans les melons, à Quéraillon.
00:38:04Et puis, les noix, dans le Périgord.
00:38:08Bon ben, c'est l'heure, là. Faut que j'embauche, hein.
00:38:10Salut.
00:38:11Salut.
00:38:14Bravo.
00:38:15Alors là, vous m'avez complètement grillé, hein, chez Fournier.
00:38:18Je répète ma question. Qu'est-ce que vous foutez là ?
00:38:21Vous êtes venu pour Sérigny ?
00:38:24Ah bon ?
00:38:25Vous êtes venu pour Sérigny ?
00:38:28Ah bon ?
00:38:30Zavater.
00:38:31Mais vous, vous faites là. Pourquoi vous êtes là ?
00:38:34Je suis venu arrêter l'assassin de Sérigny.
00:38:36Ah, vous le connaissez ?
00:38:37Évidemment. C'est son chauffeur, Daniel Dufour.
00:38:40Ah bon ?
00:38:42Les beaux quartiers réservent toujours de bonnes surprises.
00:38:45Il m'était plus utile que je consulte un grand marabout
00:38:48pour deviner que ces déménageurs un peu spéciaux
00:38:51allaient me conduire à la nouvelle case de mariage.
00:38:55Ah, vous, vous m'avez bemugé.
00:38:57Vous me penez.
00:38:58Je vais m'arrêter ici.
00:38:59Je vais m'arrêter.
00:39:00Je serai venu de la maison.
00:39:01J'en ai rien à faire, moi.
00:39:02Allez-y.
00:39:04J'ai rien à faire.
00:39:05Chut.
00:39:06Hé, écoute.
00:39:07Je...
00:39:08je vais te dire une chose.
00:39:09Je vais me tirer de ma maison.
00:39:10Et je vais me faire des mechaniciens.
00:39:11Et je vais me faire des mécaniques.
00:39:12C'est ça, c'est ça.
00:39:13Je vais me faire des...
00:39:14J'ai peur.
00:39:15Je vais me faire des...
00:39:16Je vais, je vais...
00:39:17Je vais me faire...
00:39:18Je vais me faire des...
00:39:19J'arrête.
00:39:20Zavater.
00:40:21Bonjour, je peux m'asseoir ? Qu'est-ce que vous me voulez ?
00:40:41D'abord le menu, et puis savoir si ça vous dit quelque chose.
00:40:47Où avez-vous trouvé ça ?
00:40:49Ben, rue Saint-Denis, dans un théâtre où vous donniez des représentations.
00:40:54Eh ben, Marianne, c'est pas l'heure de la sieste ?
00:40:57Non, ça va, Omar, je suis avec un ami.
00:40:59Tiens, tu nous mets de couvert ?
00:41:03Mon oncle.
00:41:04Monsieur.
00:41:05Il n'y a rien.
00:41:08Heureusement que j'ai encore un peu de famille, ici.
00:41:14Comment vous avez su pour la rue Saint-Denis ?
00:41:16Ben, rue de Lille, j'ai suivi les deux types en BM.
00:41:18Ils avaient l'air déçus de votre absence.
00:41:21Les chiens de garde, le second couteau du type qui m'a fait tomber plus bas que terre.
00:41:25Au début, j'ai tout accepté par amour.
00:41:27Sauf que moi, je n'avais pas compris que ce mec était aussi un proxénète.
00:41:30Et quand je me suis retrouvée de force en cabine, face à mon premier client,
00:41:34ben, je me suis barrée avec.
00:41:36Édouard Sérigny.
00:41:39Il m'a arrachée à ce milieu en payant très cher ma liberté.
00:41:42Il m'a protégée.
00:41:43C'est lui qui m'a louée cet appartement rue de Lille.
00:41:46Les chiens de garde nous ont retrouvés.
00:41:47Ils ont buté le seul Tibien que j'ai rencontré dans ma vie.
00:41:50Je voudrais pas dire une connerie, mais pourquoi vous avez pas appelé la police ?
00:41:53Pour une raison très simple, M. Beaumont.
00:41:57C'est que ce ripoux est inspecteur à la police judiciaire.
00:42:01Un flic ?
00:42:02Gérard Dupuis.
00:42:04Et le plus comique, c'est que ce ripoux est à la répression du proxénétisme.
00:42:07Il cumule les mandats ?
00:42:08Il a une maison, en plein Paris, avec parc et piscine.
00:42:12Pas mal pour un petit inspecteur, non ?
00:42:14Ça donne envie de la visite.
00:42:16Un malade, je vous dis.
00:42:18Faut voir tous les fusils qu'il a chez lui.
00:42:19Y a un fusil qui m'intéresse, c'est celui qui a tué Sérigny.
00:42:23Elle est mariange. N'ayez pas peur de moi.
00:42:27Vous êtes mon ange gardien. Je la suis, elle prend mon regard.
00:42:30Vous avez une mauvaise vue.
00:42:31Non. On dit même que je suis voyante.
00:42:34Qu'est-ce que vous voyez dans ma pogne ?
00:42:36Elle a pas d'alliance.
00:42:37J'aime pas les bijoux.
00:42:38Vous aimez les femmes, pourtant.
00:42:40Ça m'est arrivé, mais de moins en moins.
00:42:46Emmenez-moi avec vous.
00:42:48Montez.
00:43:09D'accord.
00:43:13Mais stop !
00:43:15Mais stop !
00:43:16Non !
00:43:19Non !
00:43:45Mais qu'est-ce que c'est ?
00:43:50Oh, mon dieu.
00:44:02Curieuse noyade.
00:44:04Pas de traces de violence.
00:44:05Ça a tout l'air d'un suicide.
00:44:06C'est un suicide.
00:44:07Le four savait qu'il allait être arrêté.
00:44:09Pourquoi ?
00:44:10Parce qu'il a tué Sérigny.
00:44:12Un certain nombre de soupçons l'accusent.
00:44:14Regardez ce que j'ai trouvé chez lui.
00:44:19L'arme du crime.
00:44:21Le fusil de Sérigny.
00:44:23Alors ?
00:44:25C'est pas des soupçons, ça ?
00:44:27Bon, merci.
00:44:29Gérard, on a récupéré la gazelle.
00:44:32Pas trop tôt.
00:44:38C'est pas possible.
00:44:39C'est pas possible.
00:44:53Tu la poses là ?
00:44:56J'ai demandé de me la ramener.
00:44:59Pas de la mocher à ce point-là !
00:45:01De Grotefort, c'est bien ce que vous avez dit, inspecteur.
00:45:02Foutez-moi le camp, espèce de débile !
00:45:06Oh !
00:45:08Pardonne-moi, Marie-Ange.
00:45:10Je t'aime.
00:45:11Tu le sais, n'est-ce pas ?
00:45:14Maintenant, on va plus se quitter, tous les deux.
00:45:18Jamais.
00:45:20Quand j'ai accepté le fric de Sérigny contre ta liberté,
00:45:23j'ai cru que je pourrais vivre sans toi.
00:45:28Impossible.
00:45:30Tu es la femme de ma vie, tu comprends ?
00:45:32T'inquiète pas, ma chérie, tu reviendras plus, c'est de brut.
00:45:36Je vais m'occuper de toi, te choyer comme une reine.
00:45:40D'accord, j'ai manqué de délicatesse,
00:45:43mais maintenant, il n'y aura plus que toi et moi.
00:45:45Premier.
00:45:47Tu dis rien ?
00:45:49Je vais même t'avouer, ça va te paraître bêtement sentimental,
00:45:52mais j'ai pensé qu'on pourrait se marier.
00:45:57Quand tu voudras.
00:45:58Quand tu voudras.
00:46:01Il n'y a qu'un mot à dire.
00:46:10Oui.
00:46:12De préférence.
00:46:28Oh !
00:46:42Dépêche.
00:46:48Vous venez manger avec nous ?
00:46:50Non.
00:46:51Merci, j'ai pas faim.
00:46:58C'est bon ?
00:47:00C'est bon.
00:47:02C'est bon ?
00:47:04C'est bon ?
00:47:06C'est bon ?
00:47:08C'est bon ?
00:47:10C'est bon ?
00:47:12C'est bon ?
00:47:14C'est bon ?
00:47:16C'est bon ?
00:47:18C'est bon ?
00:47:20C'est bon ?
00:47:22C'est bon ?
00:47:24C'est bon ?
00:47:26C'est bon ?
00:47:28C'est bon ?
00:47:30C'est bon ?
00:47:32C'est bon ?
00:47:34C'est bon ?
00:47:36C'est bon ?
00:47:38C'est bon ?
00:47:40C'est bon ?
00:47:42C'est bon ?
00:47:44C'est bon ?
00:47:46C'est bon ?
00:47:48C'est bon ?
00:47:50C'est bon ?
00:47:52C'est bon ?
00:47:54C'est bon ?
00:47:56C'est bon ?
00:47:58C'est bon ?
00:48:08Vous n'avez jamais été saisonnier ni à Cavaillon ni dans le Périgord.
00:48:10Surtout sous le nom de Michel Barbier.
00:48:12Ah bon ?
00:48:13Appliquez-vous, dites.
00:48:14Vos papiers, M. Zavater.
00:48:16C'est bien comme ça que le flic de Paris vous a appelé ?
00:48:19Ouh non. Pas de problème !
00:48:23Ah, j'ai dû les oublier dans ma chambre.
00:48:25À la PJ. L'affichissez bien.
00:48:27Qu'est-ce que je fais ici ?
00:48:28Justement, je vous pose la question.
00:48:30Bon, le chômage, vous n'avez jamais entendu parler ?
00:48:33Quand on a pu le RMI pour survivre...
00:48:35On ne se paie pas une chambre à 200 balles la nuit à l'hôtel du rendez-vous.
00:48:38Mais c'est en attendant !
00:48:39D'ailleurs, je me demande comment je vais la payer, la chambre.
00:48:41À moins d'étiqueter un cajou par seconde.
00:48:43Si vous êtes là pour l'assassinat de Sérigny, vous perdez votre temps.
00:48:46Ce n'est pas ici qu'il faut chercher.
00:48:48Mais pas du tout, M. Fournier.
00:48:50Je suis là pour gagner ma vie, honnêtement, c'est tout.
00:48:52Un pépin, M. Fournier, un très gros pépin.
00:48:55Ne remettez plus les pieds ici sans vos papiers, c'est clair ?
00:48:58Continuez, vous autres.
00:49:02C'est affreux.
00:49:10C'est vous qui l'avez tué ?
00:49:11Oui.
00:49:13C'est lui qui vous a fait ça ?
00:49:15Non, ce sont ceux qui m'ont enlevé, mais...
00:49:17Lui, il n'est pas prêt de sortir de sa piscine.
00:49:19Ça m'en a l'air.
00:49:20Il voulait m'épouser.
00:49:22C'est un cas de légitime défense.
00:49:25Je vous conseille de bichonner une version intéressante pour la police.
00:49:29Mais quelle version ?
00:49:30La vérité.
00:49:32Enlèvement, coups et blessures, tentative de viol, merde.
00:49:37On n'arrive pas souvent à la cantine de la prison, je vous le promets.
00:49:40Vous allez m'arrêter ?
00:49:41Moi, je n'arrête pas.
00:49:43On va emprunter les menottes au commissaire Faroult.
00:49:46Il va arranger tout ça.
00:49:48Vous me donnez 30 secondes ?
00:49:50C'est pas mal, hein ?
00:50:21Marie-Ange ?
00:50:36Vous êtes folle ! Enfermez-vous !
00:50:41Vous pouvez pas tenter d'être en meilleure forme pour vous suicider ?
00:50:45Je vous attendais un peu, je m'en suis si bravé.
00:50:47Vous ferez ça pour moi ? Je vous attendais alors.
00:50:54Alors, vous avez retrouvé Marie-Ange ?
00:50:57Oui.
00:50:59J'ai retrouvé mon ange noir.
00:51:01J'ai retrouvé surtout un ange exterminateur.
00:51:04Elle a tué un flic.
00:51:06Quoi ?
00:51:08Proctionnaire.
00:51:10Un peu assassin.
00:51:12Elle a quand même tué un flic, c'est pas rien.
00:51:15Et puis, qu'est-ce que vous en avez fait ?
00:51:17J'en ai fait des courses, ça va revenir.
00:51:19Ne vous inquiétez pas.
00:51:21Vous en avez enquêté sur la fortune de Sérigny ?
00:51:25Oui, c'est le roi de la tomate espagnole.
00:51:28Et surtout le roi des subventions.
00:51:30Alors là, à ce niveau-là, il fait très fort.
00:51:32Aide de Bruxelles, prime à l'exportation.
00:51:35Et le plus fort, c'est que ses champs de tomates sont situés au Maroc.
00:51:38Qui ne fait pas vraiment partie de l'Union Européenne.
00:51:41Alors, grand escroc Sérigny ou grand homme d'affaires ?
00:51:44C'est un pléonasme, Hélène.
00:51:52Je vous ai apporté un plat africain.
00:51:55Poulet yassa.
00:51:57Vous m'en direz des nouvelles.
00:51:59Je vois que ça vous a pas coupé l'appétit.
00:52:01Ma secrétaire, Hélène.
00:52:03Salut.
00:52:05Sympa chez vous, hein ?
00:52:08C'est ma femme.
00:52:10C'est même mieux que la rue de Lille.
00:52:13Qu'est-ce que vous avez comme musique !
00:52:15Ne touchez pas les disques.
00:52:25Vous comptez vous installer ?
00:52:27J'aurais pu passer cette nuit en prison.
00:52:29Mais il y en aura tellement d'autres.
00:52:32Elle est vivante.
00:52:33C'est le moins qu'on puisse dire.
00:52:36Elle a tué un flic.
00:52:38Et vous la laissez dormir ici ?
00:52:41Elle a tué quelqu'un aussi.
00:52:43Vous savez ce que vous risquez ?
00:52:45Par votre prise de jalousie, je vois pas.
00:52:48Complicité de meurtre.
00:52:51Relisez votre cote pénale.
00:52:54Quant à moi, je rentre.
00:52:56Bonsoir.
00:53:00Bonsoir.
00:53:06Elle a peut-être peur que je vous tue.
00:53:08Il y a longtemps que je suis mort.
00:53:21Dites, passons.
00:53:23Je crois que j'ai plus qu'à rentrer à Paris.
00:53:25Pourquoi ?
00:53:27Daniel Dufour s'est suicidé.
00:53:29Daniel Dufour ?
00:53:31Le chauffeur de Sérigny ?
00:53:33Daniel Dufour a trouvé ce matin son corps dans un étang.
00:53:36Après elle.
00:53:38Qui t'a dit qu'il s'était suicidé ?
00:53:40La favre !
00:53:41Raison de plus pour rester après elle.
00:53:43Dufour n'était pas du genre à se suicider.
00:53:45Vous croyez qu'il a été tué aussi ?
00:53:47Ta place retournerait faire un tour chez Fournier.
00:53:49Demain matin, on fera le point à l'hôtel du rendez-vous.
00:53:53Daniel s'est suicidé ?
00:53:55Il s'est fait assassiner.
00:53:57Le résultat est le même.
00:53:59C'est où ?
00:54:30Qu'est-ce que vous cherchez à me trouver à la fin, M. Boreno ?
00:54:33Que vos tomates génétiquement modifiées sont impropres à la consommation.
00:54:35Impropres ? Je rêve.
00:54:37Vous savez comment ça m'a coûté d'acheter ce brevet aux Américains ?
00:54:39Oui, je sais.
00:54:40Sans compter votre silence.
00:54:41C'est bien vous qui m'avez poussé à faire de la tomate à pourrisse mortardée.
00:54:44L'intérêt du producteur croise parfois le génie du biologiste.
00:54:47Une tomate modifiée, c'est une tomate modifiée.
00:54:49C'est une tomate modifiée.
00:54:50C'est une tomate modifiée.
00:54:51C'est une tomate modifiée.
00:54:52C'est une tomate modifiée.
00:54:53C'est une tomate modifiée.
00:54:54Vous me faite quoi, là, une leçon de morale ?
00:54:56Il y a déjà en France plus de 50 aliments trop géniques sur le rayon du supermarché.
00:55:00Vous voulez que je vous dresse une liste ?
00:55:01Chips, crêpes, biscuits à base de soja et de maïs ?
00:55:03Oui, mais là, on parle de vos tomates, M. Fournier.
00:55:05Mais qu'est-ce qu'elles ont, mes tomates ?
00:55:06Elles sont cultivées en pleine terre et en musique par dessus le marché.
00:55:09Alors, offrez-leur un dernier écuyem en enterrant-les dans des bâtiments et à un bordel au chaos.
00:55:14Ah, oui, d'accord.
00:55:15Vous voyez, les gens, vous êtes bien à l'aise.
00:55:17Et quand vous aurez acheté votre tomate, tout va bien.
00:55:24pour toute votre production.
00:55:26Il se trouve que le génie génétique a lui aussi ses limites.
00:55:32Nous ne sommes jamais que...
00:55:34que des apprentis sorciers.
00:55:55Regardez, là on a introduit dans le chromosome de la tomate
00:55:57un gène cloné de résistance au virus.
00:55:59Jusque-là tout se passe bien, aucun rejet de l'ADN étranger.
00:56:04Mais deux semaines après...
00:56:07après intégration du virus envahisseur dans les cellules de la tomate
00:56:09nous assistons à une multiplication du virus à l'état latent.
00:56:13En français ça veut dire quoi ?
00:56:15Ça veut dire, monsieur Foucault,
00:56:17qu'il n'y a plus qu'un gène cloné de résistance au virus.
00:56:21En français ça veut dire quoi ?
00:56:23Ça veut dire, monsieur Fournier,
00:56:25que chacune de vos tomates est une bombe à virus.
00:56:28Un virus vraisemblablement transmissible à l'homme.
00:56:30Les effets de ce virus ?
00:56:32Un vieillissement accéléré de toutes les cellules vivantes
00:56:34sauf celle de la tomate, mystère de la biologie.
00:56:36Conclusion ?
00:56:38Je vais être clair, monsieur Fournier.
00:56:40Vos tomates transgéniques ne pourrissent peut-être pas
00:56:42mais elles vont pourrir la vie du consommateur.
00:56:44Il n'est pas question que je détruise toute ma production.
00:56:46J'enverrai demain un rapport au ministère de la Santé.
00:56:50D'ici là, je vous déconseille fortement de vendre cette saloperie à Rungis ou ailleurs.
00:56:53Ne le faites pas trop, Bruno.
00:56:55Je sais ce qui vous motive.
00:56:57Combien ?
00:57:09Qu'est-ce que vous foutez là ?
00:57:11Justement, vous m'avez demandé de chercher la carte.
00:57:14J'ai cherché partout et elle est improuvable.
00:57:16Je me suis dit qu'elle n'y allait peut-être pas.
00:57:18En effet.
00:57:21Ben oui.
00:57:23J'avais raison.
00:57:25Moi, j'avais surtout raison de me méfier de vous.
00:57:27Mais non.
00:57:29Pourquoi Burma vous a envoyé ici ?
00:57:31Non mais...
00:57:32Burma, moi je ne le connais pas.
00:57:34De toute façon, je ne le connais pas.
00:57:36Je vais peut-être vous montrer un endroit
00:57:38qui va vous rafraîchir la mémoire.
00:57:40Qu'est-ce que vous faites là ?
00:57:43Qu'est-ce que vous faites ?
00:57:45Lâchez-moi de mon quartier !
00:58:13Qu'est-ce que vous voulez ?
00:58:15Un souvenir, Nestor.
00:58:17Auquel je pourrais me raccrocher durant toutes ces nuits
00:58:19que je passerai en prison.
00:58:21C'est pas un peu tôt, là ?
00:58:25Hein ?
00:58:26Juste un souvenir, Nestor.
00:58:29Combien d'années je passerai sans faire l'amour ?
00:58:31Dix ? Vingt ?
00:58:33A la sortie de cette maison ?
00:58:35Un an ?
00:58:37Un an et demi ?
00:58:39Un an et demi ?
00:58:41A la sortie, est-ce que j'aurai encore envie d'un an ?
00:58:45Vraiment un morceau de sucre pour un diabétique.
00:59:01Je vois que vous embarquez des documents compromettants
00:59:03sur les emplois fictifs dans la police, commissaire.
00:59:06Vous avez une tête d'avoir passé une nuit blanche.
00:59:09Depuis la mort de Wagner, je passe que des nuits blanches.
00:59:14L'assassin de Sérigny est mort hier ?
00:59:16Oui, je sais, je viens de recevoir ses aveux complets.
00:59:19Dupuis, vous avez écrit ?
00:59:21Je vous parle pas de Dupuis, je vous parle de Daniel Dufour,
00:59:24qui s'est suicidé après elle.
00:59:27Moi, je vous parle de l'assassin de Sérigny.
00:59:29Justement, je vais vous lire la lettre.
00:59:31Monsieur le commissaire, dans la nuit du 14 au 15 juin,
00:59:35j'ai tué Édouard Sérigny d'une balle de fusil dans le petit cimetière.
00:59:38Il venait d'apprendre que j'étais l'amant de sa femme.
00:59:41Nous avons d'abord eu une violente altercation,
00:59:43je me suis emparé du fusil et je l'ai tué en lui tirant dans le dos.
00:59:47J'ai caché l'arme chez moi, mais plein de remords,
00:59:49je décide de mettre fin à mes jours, etc.
00:59:52Pour moi, l'affaire est close.
00:59:55C'est pas vrai !
00:59:57Il y a des histoires qui ne tiennent pas debout.
00:59:59Comme votre plafond.
01:00:01On refait les peintures.
01:00:03En tout cas, Dufour était l'amant de Mme Sérigny.
01:00:07Tout ça est un classique.
01:00:09J'ai une version moins classique à vous offrir.
01:00:12Dupuis, il était inspecteur à la BRP.
01:00:14Assassins et proxénètes.
01:00:16Et maintenant, il fait de l'apnée dans sa piscine.
01:00:18Il n'a pas eu le temps d'avouer le meurtre de Sérigny.
01:00:20Qu'est-ce que vous me racontez ?
01:00:21Venez, c'est trop dangereux chez vous.
01:00:26Arrête ma veste.
01:00:38Oh, nom de Dieu, c'est bien Dupuis.
01:00:41C'est lui, hein ?
01:00:42C'est Dupuis.
01:00:45Vous voyez qu'il ne faut pas clore une enquête aussi facilement.
01:00:49On croit tomber sur un crime passionnel,
01:00:53et on tombe sur un inspecteur de la BRP,
01:00:56ripoux, proxénètes et assassins.
01:00:59Justement, je me demande comment vous êtes tombé sur lui.
01:01:01Si je vous dis que je suis venu me baigner, vous n'allez pas me croire ?
01:01:04Qu'est-ce que vous faisiez ici, hier après-midi ?
01:01:06Je cherchais l'assassin de Sérigny.
01:01:08Ce n'est pas crédible.
01:01:10Et ça, c'est crédible pour un inspecteur de la BRP ?
01:01:13Qui l'a tué ?
01:01:14Ce n'est pas moi.
01:01:16Confiez l'enquête à fort.
01:01:18Il va relever mes empreintes partout dans la maison.
01:01:21J'imagine sa joie.
01:01:22Ne vous foutez pas de ma gueule.
01:01:24Je me demande qui l'a tué une dernière fois.
01:01:26Ce n'était pas là au moment du meurtre.
01:01:27Alors, qui vous protégeait ?
01:01:30Une femme.
01:01:31Nous y voilà.
01:01:32Quelle femme ?
01:01:33Madame Sérigny ?
01:01:35Pourquoi madame Sérigny ?
01:01:36Parce que vous travaillez pour elle depuis le début, non ?
01:01:38Ça ne fait pas d'élu coupable.
01:01:40Écoutez, ne tournez pas autour du pot.
01:01:42Quelle femme, je vous demande ?
01:01:46Une des victimes de cette ordure.
01:01:50Elle va venir vous voir tout à l'heure, à votre bureau à l'APJ.
01:01:54Je compte sur votre doigté, Florimont.
01:01:57Je pense que vous avez des tas d'histoires à me raconter.
01:02:00C'est dommage, lui.
01:02:01Vous en avez raconté une bonne.
01:02:05Allez.
01:02:19Vous êtes bien foutus de ma gueule.
01:02:22Si cette fille n'est pas là dans cinq minutes,
01:02:24moi je vous colle en garde à vue
01:02:26pour le meurtre de l'inspecteur Dupuis.
01:02:28Tu devais commencer à tuer les inspecteurs Forbes en blanc, j'ai commissaire.
01:02:32Et vous croyez que cette mariange va se présenter comme ça spontanément à la police ?
01:02:36Vous êtes d'une naïveté, vous.
01:02:38Elle viendra, elle viendra, commissaire.
01:02:40Si elle vient pas, vous savez ce que vous risquez, en tout cas.
01:02:44Je passe mes nuits à lire le code pénal.
01:02:48Avant votre tête, on n'a pas vraiment l'impression
01:02:50que c'est sur le code pénal que vous passez vos nuits.
01:02:53Entrez !
01:02:55Commissaire, il y a là une jeune africaine qui veut vous voir de toute urgence.
01:02:58Faites-la entrer.
01:03:00Qu'est-ce que je vous disais ?
01:03:10Eh bien ?
01:03:11C'est affreux, Nestor.
01:03:13Ils ont enlevé Hélène.
01:03:15Mais qui ça ?
01:03:16Les deux gérants du pipe-show.
01:03:19Ils ont débarqué à l'agence.
01:03:21Je sais pas comment ils ont eu votre adresse.
01:03:24Moi j'ai réussi à m'échapper, mais elle...
01:03:27Vous voyez où ça vous mène de jouer un solo ?
01:03:30Vous allez jouer avec moi, commissaire.
01:03:33Je vais vous flinguer tous les vents de ma croix de Paris.
01:03:35Ils vont détester le vendredi, ça va être les marées d'équilibre.
01:03:37Ça va sentir le poisson jusque dans votre bureau.
01:03:39Dépêchez-vous avant qu'ils refassent les peintures.
01:03:43Allez Elsa, montre-lui de quoi t'es capable.
01:03:49Regarde bien, c'est pas sorcier.
01:03:51Je sens que tu fais ça tous les soirs pour ton mec.
01:03:54Vous allez pas me forcer à...
01:03:55... à remplacer Marie-Ange ?
01:03:57On va se gêner.
01:03:58Ton patron d'ébauchement personnel.
01:04:00Je vois pas pourquoi j'en ferais pas autant.
01:04:02À quoi tout ?
01:04:03Une blanche.
01:04:04Ça vaut bien une blague ?
01:04:08Arrête ta fousse !
01:04:09Et t'arrête de répondre vite !
01:04:12De toute façon la police va venir me chercher.
01:04:15Elle est trop mignonne.
01:04:17Mais elle sera encore mieux toute nue, tu sais.
01:04:19Allez viens.
01:04:20Elsa, dégage !
01:04:22T'as plus le choix, ma petite.
01:04:24Les Pierfus se retrouvent défigurés à jamais.
01:04:27Quand on les retrouve...
01:04:28Allez, à poil !
01:04:30Vous êtes malades !
01:04:33La brûlure de cigarette ?
01:04:35La coupure ?
01:04:36Tu préfères quoi ?
01:04:37Allez, assieds-toi maintenant.
01:04:55Attends !
01:05:05Police !
01:05:14Lâchez ça, Hélène !
01:05:19Ils vont payer comment ces ordures ?
01:05:21Ils vont passer la nuit au poste...
01:05:23Et demain ils seront déjà libres, c'est ça ?
01:05:26Asseyez-vous, commissaire.
01:05:27Hélène a un compte à régler.
01:05:32Puisque ça vous fait tellement marrer...
01:05:35À poil !
01:05:37À poil, j'ai dit !
01:05:38Allez, à poil !
01:05:39Fous-toi à poil, on va les faire les buts.
01:05:40Toi aussi, toi aussi, allez !
01:05:41Vous voulez faire ça, vous ?
01:05:42Toi, ta gueule !
01:05:43Que fait la police, bordel ?
01:05:44On a payé, nous.
01:05:46T'es dit à poil.
01:05:47Tu comprends ?
01:05:48De toute façon...
01:05:50Ils sont trop moches.
01:05:52Allez, ça suffit, Hélène.
01:05:54Venez.
01:05:58Envoie les dans la salle.
01:05:59La conne !
01:06:00On ne l'a même pas touchée !
01:06:01Elle nous menace, en plus, vous êtes témoins !
01:06:03Ah, mais c'est vrai qu'on ne vous a pas touché, vous...
01:06:08Oh, oh, oh, j'ai rien dit, j'ai rien dit, moi, j'ai rien...
01:06:11Oh, oh, oh, oh, j'ai rien dit, j'ai rien dit, moi, j'ai rien...
01:06:13Oh, oh, oh, oh, j'ai rien dit, j'ai rien dit, moi, j'ai rien...
01:06:15Oh, oh, oh, oh, j'ai rien dit, j'ai rien dit, moi, j'ai rien...
01:06:18Allez-y, mon oncle, on va voir.
01:06:19Ils sont capables de porter plainte pour brutalité policière.
01:06:22C'est à titre privé.
01:06:23Ah, voilà.
01:06:25Hélène, c'est fini, mon petit, maintenant.
01:06:28Allez.
01:06:29C'est fini.
01:06:32Allez, allez, allez...
01:06:48Je préfère que ça soit vous.
01:06:50Entrez.
01:06:55Daniel Dufour s'est suicidé.
01:06:58Vous s'êtes habillé en mauvaise nouvelle, mais je le savais déjà.
01:07:01Cette fois, M. Burma, je...
01:07:03Je vous demande de retrouver l'assassin de Daniel.
01:07:05Je croyais que s'il s'était suicidé, il faudrait savoir.
01:07:07Il a même écrit une lettre où il explique son geste.
01:07:10Et sous la menace d'une arme, on peut écrire n'importe quoi.
01:07:12Il a même écrit une lettre où il explique son geste.
01:07:13Et sous la menace d'une arme, on peut écrire n'importe quoi.
01:07:15Daniel a été assassiné, je vous dis.
01:07:17Et vraisemblablement par le même homme qui a déjà tué mon mari.
01:07:20Retrouvez-le, je vous en supplie.
01:07:21Écoutez, cette histoire commence, comme dit Hélène, à me prendre la tête.
01:07:25Mais je vous les dommagerais, de tout.
01:07:28Des dommages, hein, qui sont pas effacés par un chèque.
01:07:31Mon amant et mon mari sont morts, assassinés, et vous refusez de m'aider.
01:07:34Qu'est-ce que vous voulez, que je vous fasse un forfait ?
01:07:36C'est pas gentil.
01:07:38Ça va pas, vous, hein ?
01:07:40Non, ça va pas.
01:07:41Bon.
01:07:42Allez, je vais vous raccompagner, vous allez vous reposer quelques jours.
01:07:44Prenez.
01:07:48Prenez votre nounou.
01:07:50Merci.
01:07:51Vous vous êtes hâchis sur mon chapeau.
01:07:53Arrête, Fifi.
01:07:57Arrête, Fifi.
01:08:00Allez, on ferme.
01:08:07Je vous le prends quand même.
01:08:09Je vous le prends quand même.
01:08:10Allez, venez, vous aussi.
01:08:15Allez.
01:08:28Oubliez pas, hein, la diète pour Fifi.
01:08:32Et ses médicaments.
01:08:39Et reposez-vous.
01:08:42Ma voiture est là, c'est Charles qui conduit.
01:08:54Je suis désolé pour hier.
01:08:59C'est plutôt à moi de m'excuser.
01:09:01J'ai cru que vous défendiez cette ordure de fournier.
01:09:04Monsieur Burma renonce à enquêter sur la mort d'Edouard.
01:09:07De toute manière, il n'y a plus d'enquête à faire.
01:09:09Daniel a tué papa, ensuite il s'est fait justice.
01:09:11Il n'y a pas si longtemps, vous accusiez Fournier.
01:09:13Oui, je l'aurais sûrement étranglé si vous n'étiez pas intervenu à temps.
01:09:17Allez, on y va, maman.
01:09:22Je peux vous poser une question ?
01:09:25Pourquoi vous avez changé en 24 heures ?
01:09:29Le fusil de papa retrouvé chez Dufour, le suicide de Dufour, la lettre qui...
01:09:33Quelle lettre ?
01:09:34Celle que Daniel a écrite à la police.
01:09:37C'est moi qui vous l'ai appris.
01:09:40Comment vous étiez au courant d'une lettre que le commissaire Faroult vient recevoir ce matin ?
01:09:45Par la police, justement.
01:09:49Je me désintéresse de cette affaire, tout le monde la classe.
01:09:52Tenez.
01:09:54Je suis désolé de vous laisser tomber, mais il y a des films où je sors avant la fin.
01:09:59Permettez.
01:10:01Pour les programmes.
01:10:04Merci.
01:10:20C'est du nouveau, pour le suicide de Dufour.
01:10:23Quoi ? C'est déjà dans le journal ?
01:10:25Ça y sera.
01:10:26Si au labo, vous comparez les empreintes qu'il y a sur le canard et sur la lettre que vous avez reçue ce matin.
01:10:30Où voulez-vous en venir, Burma ? Donnez-moi un coup de main.
01:10:34Que les empreintes soient les mêmes, celles de Charles Sérigny.
01:10:36Vous voulez dire que c'est lui qui les a postées ?
01:10:38Il a fait mieux que ça, il a tué son père et l'amant de sa mère.
01:10:42Burma, c'est grave ce que vous dites.
01:10:43Ah si, c'est très grave, parce que Charles adorait son père, je l'ai bien vu à la morgue.
01:10:48Il adorait surtout sa mère, c'est peut-être pathologique tout ça.
01:10:51Il supportait pas les types qui passaient dans le lit de sa maman.
01:10:54Les empreintes, Florimont, les empreintes.
01:10:57Des dizaines de personnes ont touché cette enveloppe.
01:10:59Moi, le facteur, le personnel du quai.
01:11:02Il avait quand même des moyens d'investigation plus modernes que la loupe de Sherlock Holmes.
01:11:06Tout de même, ça m'étonne de vous tout ça.
01:11:08D'habitude, ces indices, vous les gardez pour vous ?
01:11:13J'ai un service à vous demander.
01:11:16Je me disais aussi.
01:11:17J'aimerais que vous ménagiez, Marian.
01:11:19C'est une victime, elle ne mérite pas ce qui lui arrive.
01:11:22Vous en faites pas.
01:11:23En tout cas, depuis, lui méritait bien ce qui lui est arrivé.
01:11:27Tant que vous avez fait le ménage dans la maison, vous allez être préfet de police ?
01:11:31Je préfère encore la retraite à un agent.
01:11:34Je vous regretterai.
01:11:36En tout cas, il y a quelqu'un qui va vous regretter, vous.
01:11:39Elle vous attend.
01:11:42Ne me faites pas peur.
01:11:54Vous viendrez me voir en prison ?
01:11:55Bien sûr.
01:11:57Chaque semaine ?
01:11:58Chaque semaine.
01:12:00Si je peux.
01:12:02Pendant des années, s'il le faut ?
01:12:04Des années, j'en ai plus beaucoup.
01:12:07Je vous préviens, si je ne vous vois pas chaque semaine, je m'évaderai.
01:12:10Faites pas une chose pareille.
01:12:11J'en suis capable.
01:12:12Ça, j'en doute pas.
01:12:16Vous savez,
01:12:18j'ai appris que les femmes mariées avaient droit à davantage de visites.
01:12:22Il paraît même qu'on peut les laisser en cellule avec leur mari pour...
01:12:26Vous voyez ce que je veux dire ?
01:12:29Alors, vous savez à quoi j'ai pensé ?
01:12:32Le commissaire Ferrault est d'accord pour être notre témoin.
01:12:35Le salaud !
01:12:42Oubliez l'évasion,
01:12:44oubliez le mariage,
01:12:45et oubliez-moi.
01:12:48Jamais.
01:12:50Quelques clients de moins et on oubliera Lester Burman.
01:12:58C'est ça.
01:13:12Maman, qu'est-ce que t'as dit à ce détective privé ?
01:13:15Je te le dis cent fois depuis tout à l'heure.
01:13:17Je voulais qu'il retrouve l'assassin d'Edouard.
01:13:20Mais on le connaît, maman, on le connaît ! C'est Dufour, il est mort !
01:13:22N'en parlons plus !
01:13:23Alors pourquoi tiens-tu tellement à en parler ?
01:13:26C'est pour ça que t'as revu ce privé.
01:13:28Si Daniel s'était vraiment suicidé,
01:13:30ce n'est pas à la police qu'il aurait écrit, mais à moi.
01:13:33Et ça, j'en suis intimement convaincue.
01:13:36Un bon conseil.
01:13:37Laisse la police faire son boulot.
01:13:40Moi aussi, je veux vraiment savoir qui a tué papa.
01:13:43Tu sais à quel point je l'aimais.
01:13:45C'est ce que j'ai dit à tout le monde, oui.
01:13:48Et maintenant qu'il est mort,
01:13:51rien ne t'oblige à en faire des tonnes.
01:13:53Tu vas hériter de sa fortune,
01:13:55tu vas pouvoir être autre chose que le fils d'Edouard Sérigny.
01:13:58Tâche de réussir aussi bien que lui.
01:14:00Et puis, trouve enfin une femme,
01:14:03fais des enfants.
01:14:04Une femme ? Tu parles de quelle femme ?
01:14:06Une salope qui s'enverrait en l'air avec mon chauffeur dès que j'aurai le tourné ?
01:14:09Une mère qui abandonnera son fils de 4 ans dans une voiture en plein hiver
01:14:11pour se faire sauter par...
01:14:12Richard !
01:14:13Par celui qui s'est toujours fait passer pour mon père !
01:14:14Alors je suis le bâtard de...
01:14:15Le bâtard de qui d'ailleurs, hein ?
01:14:17C'est le moment de me lâcher le morceau ?
01:14:19Allez, c'est si honteux que ça ?
01:14:23Mon pauvre petit.
01:14:26C'est sur le divan du psy que tu aurais dû tuer ton père.
01:14:30Je rentre à pied.
01:14:53Un problème, Madame Sérigny ?
01:14:56Non.
01:14:57Vous êtes tombée en panne ?
01:14:59Non.
01:15:00Vous voulez que je vous dépauvre ?
01:15:02Non.
01:15:05On n'a plus rien à se dire, Monsieur Boulud.
01:15:08Oui, Madame Sérigny.
01:15:11Je vous invite à partir d'ici.
01:15:14Merci.
01:15:17Vous ne pouvez pas être en retard.
01:15:19Vous pouvez pas être en retard.
01:15:20Vous pouvez pas être en retard.
01:15:22Je cherche une petite auberge, pour faire un bon déjeuner. Vous voulez pas partager mon repas ?
01:15:32Vous saurez pas qu'il vous arrive quelque chose ?
01:15:36Qu'est-ce que vous voulez qu'il m'arrive de pire ? Vous pouvez me le dire ?
01:15:40Vous pourriez vous casser un talon. Vous voulez vraiment pas que je vous raccompagne ?
01:15:52Non.
01:16:18T'as pas eu un appel des avatars pour moi ?
01:16:20Ah non.
01:16:22C'est curieux, je devais déjeuner avec lui.
01:16:25Ce qui est surtout curieux, c'est qu'il a même pas dormi à l'hôtel.
01:16:35Merci.
01:16:51Où ça ?
01:17:13Vous cherchez quelqu'un ?
01:17:15Fournier, il est par là-bas.
01:17:20Je vous dis qu'il est pas ici.
01:17:22Et si c'est votre esprant d'avatar que vous cherchez, on l'a viré ce matin.
01:17:26Fournier n'aime pas les couilleurs.
01:17:28Il est pas parti sans son scooter d'avatar.
01:17:31L'avatar sans son scooter, c'est...
01:17:33Une petite série sans hanties.
01:17:38Bon, maintenant je vous demande de sortir, vous n'avez rien à faire ici.
01:17:44Bon.
01:17:45Regardez, ou Beretta vous conduit au commissariat,
01:17:49ou vous conduisez Burma à Zavater.
01:17:55Je conduis Burma à Zavater.
01:17:59Quand ça a flambé chez Serigny, vous étiez chez lui.
01:18:02Maintenant vous êtes chez Fournier, c'est curieux quand même.
01:18:11Ça va mon gars ?
01:18:12Dites patron,
01:18:14les tomates transgéniques c'est autorisé en France ?
01:18:18On autorise bien les restaurants anglais.
01:18:21Qu'est-ce qu'elles ont tes tomates ?
01:18:23Un virus.
01:18:25Un méchant virus.
01:18:27Les anglais aussi.
01:18:31Au moins là, il ne vieillit pas.
01:18:34Qu'est-ce que j'irais faire dans une centrale de distribution ?
01:18:37Sauver la planète Florimont, on arrête en Fournier.
01:18:39Ne me dites pas que c'est lui qui a tué Serigny.
01:18:42Il se prépare à tuer des millions de consommateurs, c'est tout.
01:18:45Et puis par la même occasion, vous arrêtez le fils Serigny,
01:18:48avant qu'il commette un troisième meurtre.
01:18:50Ah oui, au fait, pour les empreintes, vous aviez raison.
01:18:54Je viens juste d'avoir le résultat du labo,
01:18:56c'est bien Charles Serigny qui a expédié la lettre.
01:18:58Qu'est-ce que vous attendez pour faire votre marché, commissaire ?
01:19:09Je ne sais pas.
01:19:37Ça marche toujours.
01:19:39Bonne journée.
01:19:41Dites-moi, dans votre cinémathèque,
01:19:44vous n'auriez pas la cassette du 14 au soir ?
01:19:47Je ne sais pas si je peux...
01:19:49Entre cinéphiles.
01:19:59C'est muet malheureusement.
01:20:01C'est très parlant quand même.
01:20:04Vous êtes sûre que ça date du 14 juin ça ?
01:20:06Une certaine. Je peux même vous indiquer l'heure si vous voulez.
01:20:12Pas trop tôt.
01:20:25Fournier, où il est ?
01:20:32Allez, puisque je vous dis que je ne vais pas tuer Serigny...
01:20:36Je vous arrête pas pour ça.
01:20:38Je vous arrête pour culture illégale de plan transgénique.
01:20:40Transgénique ? Vous avez vu ça où ? C'est marqué quelque part.
01:20:42Et justement, je vous arrête aussi pour fraude,
01:20:44séquestration de personnes et corruption de fonctionnaires.
01:20:47Rien que ça ?
01:20:49On peut rajouter crime contre l'humanité, c'est tout.
01:20:51Vous voulez pas le mérite agricole en plus ?
01:20:53Allez, on embarque.
01:20:55Bon, alors qu'est-ce qu'on fait ? On continue notre petit marché ?
01:20:58Fils Serigny.
01:21:00Il a dû déjà s'envoler.
01:21:06Il a dû s'envoler.
01:21:28Si tu ouvres le portail, je te tue.
01:21:31Est-ce que tu crois vraiment que j'ai encore envie de vivre ?
01:21:37Qu'est-ce que tu attends ?
01:21:39Tire.
01:21:41J'aurais peut-être pas le courage de me tuer moi-même.
01:21:43C'est un service que tu me rends.
01:22:07Je sais que ça me regarde pas.
01:22:10C'est fini, les catons !
01:22:14Asseyez-vous.
01:22:20Elle voulait que je la tue.
01:22:22Oui, c'est vrai.
01:22:25Eh ben, faut pas toujours faire ce que disent les parents.
01:22:29Faut pas tirer dans le dos de papa et l'enfermer dans le coffre pour lui faire une farce.
01:22:33Ni envoyer le chauffeur de maman dans le lac.
01:22:37Tu vois bien, ça.
01:22:39Mais maman, dis-lui que c'est pas vrai. Dis-le lui.
01:22:43Tenez.
01:22:44Voilà l'enregistrement de votre engueulade avec votre père
01:22:47le 14 juin à 22h30 avec votre manie de foutre des caméras partout.
01:22:52Allez, allez.
01:22:53Alors, racontez.
01:22:54Allez.
01:22:56Allez.
01:22:58Allez.
01:23:00Allez !
01:23:01Allez !
01:23:03Allez !
01:23:12Tu as fait brûler son entrepôt ?
01:23:13C'est pas vrai.
01:23:14Tout a cramé ?
01:23:16C'est génial ! Ce fumier va péter les plombs.
01:23:18Surtout avec le contrôle des fautes qu'on va lui foutre sur le dos.
01:23:20C'est qui, le fumier ?
01:23:23Ta mère me trompe avec mon chauffeur, c'est déjà minable.
01:23:25Et toi, que tu me trahisses pour Fournier, alors ça, je te pardonnerai jamais.
01:23:28Fournier, mais qu'est-ce qu'il te raconte ?
01:23:29Il a tellement à me ruiner.
01:23:30Allez, viens.
01:24:00C'est pas joli joli, la guerre de la tomate.
01:24:02Surtout que celui à qui on a tout donné comme à un fils passe à l'ennemi.
01:24:05Je t'ai trop donné ?
01:24:07Parfait.
01:24:09Demain matin, t'auras plus rien.
01:24:10Plus de boulot, plus de fric, plus d'héritage.
01:24:12Rien !
01:24:14Et puis tu pourras toujours aller pleurer dans les jupes de ta mère parce qu'elle aussi, elle aura plus rien.
01:24:18Je vais demander le divorce et épouser Marie-Ange.
01:24:20Cette pute !
01:24:21Il y a des putes qui sont plus respectables que certaines femmes mariées.
01:24:24Si tu fais ça à maman, je...
01:24:26Je quoi ?
01:24:28On sait que tu l'aimes, ta maman.
01:24:29Pour l'instant, tu sortes de cette bagnole et tu disparais de ma vue.
01:24:41Tu vas pas tirer sur ton père, quand même.
01:24:42Je suis pas ton fils.
01:24:43C'est ce bâtard que tu détestes depuis 25 ans.
01:24:45Comme tu détestes ma mère.
01:24:47Le complexe de dip, ça se soigne, tu sais.
01:24:49Ça fait dix ans que je m'allonge trois fois par semaine sur le divan d'un psy
01:24:53pour savoir ce que c'est.
01:24:54Change de psy, ou flingue-toi.
01:25:19Je sais pas si le coup est parti tout seul ou...
01:25:21J'ai paniqué.
01:25:24J'ai mis le corps dans le coffre de la voiture.
01:25:28Après, je suis rentré à la maison.
01:25:30J'ai planqué le fusil.
01:25:33J'ai eu l'idée de laisser la voiture à Paris, devant l'appartement de Marie-Ange.
01:25:36Pourquoi ?
01:25:39Pour nous protéger.
01:25:40Maman et moi.
01:25:43Faire accuser celle qui allait tout nous prendre.
01:25:46J'ai fait d'importes.
01:25:47Pourquoi vous avez tué Dufour ?
01:25:50Il faisait le coupable idéal.
01:25:53Alors je l'ai forcé à faire des aveux par écrit.
01:25:55Vous l'avez noyé.
01:25:57Vous avez caché l'arme chez lui.
01:25:58Mais pour maman.
01:26:00Je l'ai dit uniquement pour maman.
01:26:02De toute façon, t'aimais sa mère.
01:26:04Je l'ai fait !
01:26:07Je l'ai fait !
01:26:10Tu as faim ?
01:26:18Non, je n'ai pas.
01:26:21Tu n'as pas faim ?
01:26:23Non, tu as.
01:26:26C'est toi le pauvre mec.
01:26:28Tu n'as pas le droit de sirèner.
01:26:30C'est moi le pauvre.
01:26:31...
01:26:45Allez, vas-y.
01:26:46Allez.
01:27:01...
01:27:20Qu'est-ce qui s'est passé, Burma ?
01:27:22Une histoire de famille, hein.
01:27:24Écrite par Sophoque, traduite par Freud,
01:27:27ou vice et versa, comme vous voulez, commissaire.
01:27:30Oui, bon, ben...
01:27:31Lisez Euripides, c'est pas mal non plus.
01:27:34...
01:27:49Musique douce
01:27:52...
01:28:01Quand toute la ville d'Homestead
01:28:07...
01:28:09Vint mettre son nez dehors
01:28:14...
01:28:17À l'heure où son chat s'endort
01:28:23...
01:28:25La nuit devient son décamp
01:28:30...
01:28:37Quand toute la ville d'Homestead
01:28:43...
01:28:45J'ai reçu de temps
01:28:49...
01:28:53Il ne rentre qu'à l'eau
01:28:59...
01:29:01Quand voilà l'ombre
01:29:05...
01:29:09Trop peu de temps pour l'amour
01:29:15...

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