Les Corréziens David et Victor Fourtet présenteront deux taureaux au Sia
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00:00Je m'appelle Victor Forté, j'ai 27 ans, quasiment 28, pas trop, et je suis en Gaïque
00:17avec mes parents.
00:18Donc on a 180 hectares, 100 mères.
00:21Donc là en face de vous, vous avez Jeannu, un taureau de 4 ans, c'est un taureau qui
00:26est très plaisant, très coquet, qui a un très bon bassin, une bonne tombée de culotte
00:33derrière, 4 bonnes pattes, il a une bonne profondeur.
00:36Et c'est un fils de Godwin qui a fait champion en 2014 et en 2015 au salon de l'agriculture.
00:44Je m'appelle David Forté, j'ai 29 ans, je vais bientôt avoir 30 ans, je suis installé
00:52sur la commune de Saint-Julien-aux-Bois, en Corrèze, et donc je suis le cousin de
00:56Victor Forté.
00:57Je vous présente Jair, un taureau de 4 ans, qui va monter pour la première fois au salon
01:02d'agriculture à Paris cette année.
01:04Jair est un taureau qui doit avoisiner les 1250 au jour d'aujourd'hui, donc les qualités
01:11de ce taureau, c'est sa longueur, sa profondeur et ses épaisseurs, tout en ayant un très
01:16bon bassin.
01:18C'est vrai qu'on va à Paris pour plusieurs raisons, c'est vrai qu'on y va pour représenter
01:23notre élevage, mais on y va aussi pour représenter la race.
01:26Aujourd'hui la race à l'air compte 222 000 salaires en France, et donc il y a 18
01:32places au salon de l'agriculture, donc c'est une fierté de pouvoir représenter notre
01:37race au salon.
01:38Ça fait des générations qu'on est éleveur de race à l'air, on a envie d'avoir le
01:44minimum d'entrants possibles sur notre exploitation, d'avoir le plus d'autonomie possible, et
01:48c'est vrai qu'au jour d'aujourd'hui ça fait partie des races qui le permet le mieux,
01:53de par ses capacités à valoriser et l'herbe et les fourrages grossiers, donc ça nous
01:57permet à nous, plus en plus la partie où c'est une race qui est très laitière, et
02:01donc qui permet de nourrir son veau jusqu'au sevrage, sans nourrisseur dans notre système
02:06à nous.
02:07On a un prix de vente du broutard qui est légèrement inférieur, mais à la sortie
02:10financièrement on se retrouve au même niveau, si c'est pas meilleur que certaines races
02:14parce qu'on a des frais d'élevage qui sont très faibles grâce à notre système fourragé
02:19et nos vaches qui transforment très bien l'herbe.
02:22Le but final c'est d'avoir des bêtes performantes qui poussent très vite jusqu'au sevrage,
02:28et en même temps qu'à l'arrivée, quand elle va se retrouver par exemple en carcasse,
02:33et bien que le coût de production a été le plus faible possible, et pour que le coût
02:38de production soit le plus faible possible, il faut que le gain moyen quotidien soit entre
02:43le plus élevé possible, mais en même temps c'est le plus économique.
02:46Un mâle salaire en moyenne c'est 800€, donc 800€ pour un mâle salaire qui a été
02:51élevé qu'avec l'huile d'admer, ça reste très rentable, il n'y a aucun souci.
02:55Après c'est vrai que dans notre système mâle reproduction, on a la chance de vendre
02:58donc une partie de nos mâles reproducteurs, donc ceux qu'on estime capables de faire
03:02terre, à l'élevage, et donc à ce moment-là c'est vrai qu'on a des prix de vente un
03:06peu supérieurs, on vend les mâles en moyenne entre 1400 et 1500€.
03:12Donc effectivement on a des frais qui sont liés à notre système de conduite de reproduction,
03:17mais après on essaie de valoriser notamment par la vente de nos mâles et nos femelles
03:21à des prix un peu supérieurs.
03:23Ce qu'on vise nous c'est un GMQ de 1300€, 1300€ à peu près pour les mâles et 1100€
03:28pour les femelles, et à peu près on vise des poages type à 210 jours, aux alentours
03:35de 315-320kg, c'est les poages type pour les mâles, et 290-295kg pour les femelles
03:43à 210 jours, tout ça sans nourrisseur, juste avec le lait de Norvaire.