• il y a 4 mois
Avec Mathias Wargon, chef des urgences de l’hôpital Delafontaine, Alain Fontaine, président Association française des maîtres restaurateurs, propriétaire bistrot-restaurant “Le Mesturet”

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##JO_COMMENT_CA_MARCHE-2024-07-22##

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Transcription
00:00Tous leurs états, Thierry Garrier, Joseph Ruiz.
00:03Eh oui, les JO, les Jeux Olympiques, c'est sur Sud Radio qui va être une des radios,
00:09LA radio des JO, comme elle est la radio du rugby.
00:13Alors, les Jeux dans tous leurs états avec Joseph Ruiz.
00:16Bonjour Joseph.
00:17Bonjour Thierry.
00:18Bonjour à tous.
00:19Alors, ces Jeux Olympiques, il faut bien le dire, nous sommes tous partagés, le public
00:22est partagé, les organisateurs sont partagés entre l'enthousiasme qui monte et qui est
00:26là.
00:27On a tous envie que ça marche, on a tous envie que ça réussisse.
00:29Pourtant, il y a aussi, on va le voir à nouveau, le mécontentement, la déception, l'incompréhension
00:35même sur le terrain à cause de ces blocages.
00:37Alors, bien sûr, l'actualité ce matin, c'est institutionnel, mais c'est important.
00:40C'est le Président de la République qui, évidemment, va soutenir tous ceux, pas que
00:44les athlètes d'ailleurs, que tous ceux qui organisent et qui permettent la réalisation
00:48de ces Jeux Olympiques de Paris 2024, c'était 1924, il y a un siècle, vous imaginez, le
00:53Président de la République ce matin au Village Olympique.
00:55Très bien, mais il y a pas mal de choses qui ne collent pas.
00:57Alors, on verra qu'évidemment, nous y tenons beaucoup, nous, à Sud Radio, les JO, c'est
01:02pas que Paris, on va aller faire un tour à Châteauroux, mais il y a aussi un coup de
01:05gueule que certains veulent porter, veulent crier ce matin, un coup de gueule, et notamment
01:14du Dr.
01:15Vargon, du Professeur Vargon, qui est un grand chirurgien, pardon, un grand urgentiste.
01:19Alors, Joseph, dites-nous pourquoi il veut pousser ce coup de gueule ?
01:23Eh bien, on va aller chercher les conséquences concrètes, finalement, sur la vie des Français
01:28de ces Jeux Olympiques, effectivement, où on espère une réussite, mais concrètement
01:33sur le terrain, qu'est-ce que ça donne ? Et on est effectivement en ligne sur Sud Radio
01:37avec Mathias Vargon.
01:38Bonjour.
01:39Bonjour.
01:40Bonjour, docteur.
01:41Je suis urgentiste et Dr.
01:42Vargon, pas professeur.
01:43Ah, vous n'êtes pas encore huppé-huppé H ?
01:44Non, je suis trop vieux, je ne le serai jamais.
01:45Mais ce n'est pas la question, ce n'est pas un coup de gueule, il faut qu'on arrête d'hystériser
01:53tout et n'importe quoi.
01:54C'est juste qu'effectivement, on a eu ce problème d'accès à l'hôpital et de départ
01:59de l'hôpital.
02:00Mais expliquez-nous, expliquez-nous de quoi il retourne, parce que là, on ne comprend
02:02rien quand on n'est pas autour de votre hôpital.
02:04Alors, juste en rappelant...
02:05Alors, ça n'est pas que l'hôpital, c'est tout le centre de Saint-Denis.
02:08En fait, il y a des bretelles de l'A1 qui arrivent du nord de Paris, du nord de la région
02:16parisienne.
02:17Il y a une bretelle qui arrive et une bretelle qui en repart, et ces bretelles sont voies
02:22olympiques.
02:23Et or, on ne sait pas d'où elles viennent et où elles mènent.
02:26Les bretelles sont voies olympiques et elles sont apparues comme ça sans qu'on ne soit
02:30jamais au courant.
02:31Ça fait quand même plus d'un an qu'on travaille sur l'accessibilité de l'hôpital et ça,
02:35on l'a vu apparaître...
02:36Mais c'est quoi la conséquence pour votre hôpital ? Expliquez-nous, parce qu'on ne
02:39comprend pas votre problème.
02:40Eh bien, le problème, c'est que les personnels sont obligés de faire un énorme détour
02:44puisqu'ils ne peuvent pas arriver à l'hôpital, ils ne peuvent pas en repartir.
02:48Ils font un détour de 30 minutes à une heure, et ceux qui doivent repartir de l'hôpital
02:53vers Paris, il y a une bretelle qui est bloquée aussi, on ne sait pas trop pourquoi non plus,
02:57et ceux-là doivent aussi faire un détour le soir de plus de 30 minutes.
03:00C'est quand même des personnels qui arrivent à 7 heures du matin et qui en partent à
03:0319 heures.
03:04Et donc, quand on se lève déjà très, très tôt le matin, c'est un peu embêtant d'avoir
03:10une demi-heure à une heure de détour à faire, matin et soir.
03:14Et notre SMUR, c'est-à-dire l'ambulance, risque d'être bloquée également, ça concerne
03:23également tous les habitants de Saint-Denis.
03:25C'est un énorme blocage et nous, on a l'impression que ça a apparu un peu tardivement et surtout
03:30on ne comprend pas bien pourquoi.
03:31Toute la semaine dernière, par exemple, pour retourner sur Paris, je n'ai pas pu prendre
03:36la bretelle habituelle, par contre, je prenais la bretelle qui était juste devant le stade
03:40d'offrance.
03:41Donc, c'est un peu étrange en fait, on a un peu l'impression qu'il y a une erreur
03:44et que personne ne va vouloir revenir dessus.
03:46Oui, alors voilà, c'est ce que vous nous dites sur Sud Radio, c'est qu'en fait, personne
03:50ne va vouloir revenir dessus.
03:51Est-ce que finalement, vous essayez de trouver une solution avec les autorités compétentes ?
03:56Est-ce que vous avez un dialogue pour changer, peut-être ouvrir ou réouvrir cette bretelle ?
04:01Alors, je sais que la direction, que l'agence régionale de santé ont eu la préfecture
04:07en contact.
04:09Moi-même, lors d'une grosse conférence sur la santé, enfin sur les problématiques des
04:14personnels de santé avec le préfet de police, M. Nunez, j'ai abordé ce problème.
04:21Alors, il y a quelqu'un qui m'a répondu qu'en fait, c'est parce que notamment pour
04:27les deux autres bretelles, c'est des voies olympiques, ce qu'on sait, donc ce n'est
04:31pas où elles mènent.
04:32Et la troisième, c'est parce qu'elles croisaient une voie olympique.
04:35Bon, je n'ai pas été très convaincu puisque le périphérique pour entrer sur l'autoroute
04:391 qui monte vers le Stade de France croise également une voie olympique.
04:43Et on m'a répondu « Ah, mais à cet endroit-là, ça n'est plus une voie olympique.
04:46» Tout ça a été un peu tiré par les cheveux.
04:48Voilà où on en est, mais c'est vrai que le personnel, c'est une charge supplémentaire,
04:54alors que les JO, c'est déjà une grosse charge, non seulement sur notre service, mais
04:58sur le reste de l'hôpital avec des lits ouverts en plus.
05:00Nous, on a deux lignes supplémentaires d'infirmières, de médecins.
05:04Donc, on travaille beaucoup et c'est vrai que ça, c'est arrivé au dernier moment et
05:08que ça rend pas les gens particulièrement de bonne humeur.
05:11Alors, justement, les gens, les patients qui vont venir dans votre hôpital, est-ce
05:17que vous avez déjà un peu des retours sur des retards qu'il peut y avoir ?
05:22Est-ce que vous essayez de leur… Comment vous faites pour leur expliquer ?
05:25Est-ce que ça pose problème aussi pour venir à l'hôpital ?
05:26Pas uniquement pour les salariés.
05:28Il faut un QR code pour venir à l'hôpital, c'est quand même un con.
05:34Non, non.
05:35Il y a des hôpitaux sur lesquels il faut des QR codes dans Paris, mais il n'y a absolument
05:40pas de QR code.
05:41On n'est pas en zone rouge pour notre stéphaxion, en fait.
05:43Oui, c'est ça.
05:44Et puis, vous avez… C'est ce que vous notez ce matin sur Sud Radio, c'est…
05:48En fait, on l'a découvert par TikTok.
05:50Vous n'avez pas été prévenu par la préfecture de la fermeture ?
05:53Non, non.
05:54Non seulement, on n'a pas été prévenu, mais le commissariat de police non plus.
05:58Et puis, sur la bretelle, par exemple, qui est, elle, non pas réservée, mais complètement
06:03fermée avec des plombs en béton, il y avait une pancarte pour indiquer qu'on traversait
06:07une voie olympique.
06:08Donc, on a un peu l'impression que… On va me dire que non, ça, j'en suis sûr,
06:13mais moi, je me suis dit, mais ça se trouve, ils sont gourés, en fait.
06:17Ils ont confondu les bretelles devant le Stade de France et la piscine avec les bretelles
06:22du centre de Saint-Denis.
06:23Quand on est au centre de Paris, Saint-Denis, ça a l'air très loin, bon, c'est juste
06:27après le périphérique, mais ça a l'air très loin et on se dit, finalement, c'est
06:31la Seine-Saint-Denis.
06:32Et d'ailleurs, à chaque fois qu'on nous fait des présentations sur les Jeux olympiques,
06:35ça ne parle que de Paris.
06:3760 % des activités olympiques sont en Seine-Saint-Denis.
06:40Oui, mais bon, docteur, on a beaucoup parlé ici sur Sud Radio, puis on ne va pas se gêner
06:43pour continuer de la Seine-Saint-Denis, du Val d'Oise, on y reviendra, où se déroulent
06:47aussi, évidemment.
06:48D'abord les Jeux, parce qu'il y a le village olympique où est le président de la République
06:51ce matin.
06:52Et vos salariés, les soignants, parce que ce que vous nous dites, c'est que les soignants
06:56qui vont nous aider à tenir ces Jeux, eh bien, ils sont mis dans la difficulté, la
07:01panade, parce qu'ils ne peuvent pas rejoindre par la bonne voie habituelle leur hôpital.
07:04Est-ce qu'au moins votre ambulance peut passer, à tenter de passer ? Et après tout,
07:08les soignants ne peuvent pas.
07:09Alors, ça dépend des endroits.
07:10Est-ce qu'ils tentent de passer quand même ?
07:11Alors, notre ambulance de Smur, elle peut passer sur les voies olympiques, mais rentrer
07:16sur l'autoroute A1, elle ne peut pas.
07:19Oui, c'est ça le comble.
07:21En tout cas, c'est plutôt sympa d'être venu, on n'a pas poussé un coup de gueule,
07:24on a compris, on n'hystérise pas, mais enfin, c'est une formule tout de même, on a bien
07:27senti que vous étiez déçu.
07:28Oui, mais à force de pousser pour des coups de gueule, pour souhaiter n'importe quoi
07:32à la société.
07:33Ce n'est pas n'importe quoi.
07:34On l'a bien vu avec vous.
07:35En tout cas, on va aller voir du côté de Paris, alors maintenant on revient dans le
07:37centre de Paris, où les commerçants et au premier chef, les restaurateurs, s'alarment
07:43évidemment de la forte baisse de fréquentation, que ce soit les zones rouges, les zones bleues,
07:48les zones je ne sais quoi, les zones grises, on va le voir, liées évidemment aux restrictions
07:52avec ces zones que je viens de citer, de circulation et de périmètre de sécurité.
07:56Clément Barguin, bonjour.
07:57Bonjour.
07:58Alors Clément, vous êtes reporter à Sud Radio et vous avez réussi à vous infiltrer
08:02sur l'île Saint-Louis, c'est-à-dire évidemment au bord de la Seine, pas loin des endroits
08:08où on va pouvoir assister à cette cérémonie d'ouverture des Jeux vendredi.
08:14Bon, alors qu'est-ce que vous avez constaté ?
08:16Franchement, il faut dire ce qu'il y a, le cœur de Paris est littéralement sous
08:20cloche, barricadé et c'est un peu non sans rappeler l'ambiance qui régnait ici pendant
08:25le confinement.
08:26En fait, pour accéder à l'île de la cité où je me trouve, il faut passer de nombreux
08:28points de contrôle, présenter son QR code et ça, il y a encore beaucoup de touristes
08:32qui ne semblent pas être au courant et puis au-delà de ça, il faut dire que l'ambiance
08:36n'est pas franchement chaleureuse pour l'instant avec ces 44 000 barrières disposées dans
08:41tout Paris, ces milliers de policiers et gendarmes aux quatre coins des rues, impossible
08:45par exemple ici de s'approcher de Notre-Dame de Paris.
08:48À quatre jours de la cérémonie d'ouverture, le cœur de la capitale ressemble à une ville
08:52morte et ça, pour les commerçants et restaurateurs que j'ai pu rencontrer, c'est la désillusion.
08:56Certains ont perdu jusqu'à 60% de leur chiffre d'affaires, ils ne font quasiment
09:00aucun couvert.
09:01Pareil pour les magasins, un gérant d'une boutique de souvenirs me confiait avoir 2-3
09:05clients seulement par jour.
09:07Personne ne s'attendait ici à de telles répercussions, eux qui espéraient booster
09:11la fréquentation avec les Jeux olympiques.
09:13Pour l'instant, on peut dire qu'on est très loin du compte.
09:16Vous avez réussi à entrer comment ? Vous avez dû passer derrière ces grillages qui
09:21organisent les flux de personnes, d'individus sur le site ?
09:25Oui, c'est ça, il y a des points de passage un peu partout, en fait il y a tous ces grillages
09:29et puis à certains endroits, on peut quand même accéder avec des forces de l'ordre
09:32qui vont là vous demander un QR code pour accéder à cette zone.
09:35Alors, il y a les commerçants, du coup, est-ce qu'ils attendent des compensations financières,
09:38est-ce qu'elles viennent ? Qu'est-ce qu'on leur dit ?
09:40Là, c'est la petite musique qui commence à monter.
09:42Ici, en fait, c'est l'union des métiers et des industries de l'hôtellerie qui s'est
09:46saisie du dossier, qui demande une compensation pour ses pertes, mais cette commission pourrait
09:52avoir lieu seulement en juin 2025, c'est bien trop tard pour tous les professionnels
09:56que j'ai pu rencontrer.
09:57Il faut payer les charges, les loyers, les salaires et avec des trésoreries déjà fragiles,
10:02certains redoutent de ne pas parvenir à joindre les deux bouches.
10:05J'ai notamment discuté avec une restauratrice qui me disait qu'elle envisageait même de
10:08licencier deux de ses salariés.
10:10Alors, il faut le rappeler, ce large périmètre de sécurité le long de la Seine, il doit
10:14être levé après la cérémonie d'ouverture, mais la plupart des professionnels que j'ai
10:19rencontrés restent sceptiques et redoutent une saison, il faut le dire, très compliquée,
10:23notamment en raison des accès rendus très difficiles ici au cœur de Paris.
10:28Oui, merci Clément Barguin.
10:29On va vous retrouver évidemment tout au long des jours qui viennent.
10:32Maintenant, ça y est, on est entré parce que dans deux jours, c'est le foot et puis
10:36c'est le rugby à 7 qui va commencer alors même que la cérémonie elle-même n'aura
10:40pas tout à fait été réalisée.
10:43Donc, l'égio, ça devient très concret dans les heures qui viennent.
10:46Merci Clément Barguin.
10:47On vous retrouve bientôt.
10:48Joseph, on continue avec quoi ?
10:49Eh bien, on continue à parler des restaurateurs justement et on va directement leur poser
10:53la question.
10:54On est avec Alain Fontaine.
10:55Bonjour.
10:56Bonjour.
10:57Vous êtes président de l'association française des maîtres restaurateurs, propriétaire
11:01du bistrot-restaurant Le Mesturé, vous êtes dans le deuxième à Paris.
11:05Alors, expliquez-nous, comment est-ce que vous vivez ces derniers jours au rythme des
11:08restrictions de plus en plus importantes dans Paris ?
11:10Est-ce qu'effectivement pour vous, on a entendu Clément Barguin qui en parlait, est-ce que
11:14c'est une désillusion, une petite désillusion ou est-ce qu'on en fait un peu trop ?
11:18Alors, comment vous dire ?
11:21D'abord, les restaurateurs, nous sommes pour la plupart fans des Jeux Olympiques.
11:27On est très fiers que les Jeux Olympiques soient arrivés sur Paris.
11:30On est très fiers de ce qui se prépare parce que je pense que les Jeux Olympiques vont
11:35effectivement rentrer dans l'histoire des Jeux Olympiques avec la cérémonie d'ouverture
11:39et tout cela.
11:40Et puis, on était préparés.
11:41On était préparés, c'est-à-dire réunion avec les mairies, réunion avec la préfecture.
11:47On connaissait le schéma, d'accord ? Mais par contre, où on est surpris, c'est qu'effectivement,
11:55on ne s'attendait pas à ce qui se passe maintenant.
11:57Qu'est-ce qui se passe maintenant et depuis un mois ?
11:59C'est-à-dire que les touristes lambda ne sont pas venus en raison des Jeux Olympiques
12:04ou très peu.
12:05C'est-à-dire qu'aujourd'hui, les taux de fréquentation par rapport au mois de juillet
12:08de l'année dernière dans les hôtels et dans les restaurants sont très en dessous.
12:11Pourquoi ? Parce qu'ils veulent être remplacés dans quelques jours, et on croise les doigts,
12:15ça devrait aller, par le tourisme des Jeux Olympiques.
12:18Donc, ça, c'est la première des choses.
12:20Deuxième des choses et très importante, c'est que les entreprises ont envoyé tous
12:25leurs collaborateurs soit en vacances, soit en télétravail.
12:28Donc, on n'a pas cette clientèle-là.
12:30Donc, pas de touristes, pas la clientèle habituelle du bureau.
12:37Et puis, on a effectivement un problème de climat, mais ça n'a rien à voir avec les
12:41Jeux Olympiques, plus une instabilité politique que vous connaissez.
12:44Ça s'accumule.
12:45Ça fait qu'on est dans un trou d'air considérable.
12:48Après, ce qu'on ne savait pas, et pourtant avec plein de réunions, c'est que le périmètre
12:54rouge et le périmètre bleu, dans lequel je me trouve aussi, mais le périmètre rouge
12:57allait être impacté comme ça, avec des grilles et des barrières partout, avec des
13:02grilles devant les cafés.
13:04C'est-à-dire que vous avez des images du BUF.
13:07Ça ne donne pas envie.
13:08Ça vous donne envie d'aller prendre un café devant une grille, un peu comme dans un zoo,
13:14si vous voulez.
13:15Oui, c'est ça.
13:16Non, ça ne le fait pas.
13:17Donc, si vous voulez, je pense qu'avec la sécurité, c'est comme la santé, on ne joue
13:20pas.
13:21C'est clair.
13:22Les menaces sont là et on est dans des pays au monde où on sait ce que ça veut dire la
13:26menace.
13:27On l'a vécu.
13:28Par contre, est-ce qu'il n'y avait pas d'autres moyens de sécuriser ? Quel est le niveau
13:34de la menace ? Et puis, c'est surtout fluidifié parce que ce que vient de dire votre reporter,
13:40tout est vrai.
13:41C'est-à-dire qu'il faut faire la queue pour rentrer avec le pass et les touristes ne sont
13:44pas au courant.
13:45Les touristes ne sont pas au courant.
13:46Vous vous êtes préparé, mais pas les touristes.
13:48Nous, commerçants, on était au courant, mais les touristes, apparemment, sont beaucoup
13:52moins au courant.
13:53Donc, évidemment, il va falloir qu'ils soient au courant.
13:56Il va falloir aller très vite.
13:58Et puis, le GHR, Premier syndicat sur Paris, puis l'UMI également, l'Union des métiers
14:03de l'industrie hôtelière, doivent faire ce qu'ils ont fait pour le Covid.
14:07On est un peu là-dedans.
14:08Ils doivent bouger pour avoir des indemnisations pour ces commerçants et ces restaurateurs
14:15impactés.
14:16Merci Alain Fontaine.
14:17Je te rappelle que vous êtes président de l'Association française des maîtres restaurateurs
14:21et vous êtes le patron du bistrot-restaurant Le Mesturé à Paris dans le deuxième arrondissement.
14:26On espère que vous allez quand même remplir votre salle, vos couverts et votre terrasse.
14:30On se retrouve tout de suite sur Sud Radio pour la suite des jeux dans tous leurs états.

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