• il y a 4 mois
Tous les midis et pendant tout l'été, les invités de #MidiNewsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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00:00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver pour un nouveau numéro de Midi News et nous sommes ensemble pendant trois heures.
00:00:07Je vous présenterai mes invités dans un instant. Dans quelques minutes également, le rappel des principales actualités avec Sommeil à l'habitide.
00:00:14Mais avant cela, c'est le sommaire de cette première heure.
00:00:17Fin du casse-tête à gauche, qu'est-ce que c'est ? Non, qui c'est ?
00:00:20Casté, Lucie Casté qui met fin au casse-tête.
00:00:22Donc, vous n'y comprenez rien, pas facile en même temps, car il s'agit d'une inconnue, ou presque, on en parle dans un instant.
00:00:28Gérald Darmanin annonce un dispositif conséquent pour la tenue du match Mali-Israël au Parc des Princes.
00:00:341000 policiers seront présents ce soir deux fois plus pour vous donner un ordre de grandeur que lors de la rencontre au MPSG au Vélodrome en mars dernier.
00:00:44Faut-il craindre des débordements avant même le coup d'envoi officiel des Jeux Olympiques ?
00:00:49On ne l'espère pas, mais on aura l'occasion de commenter cette actualité sécuritaire.
00:00:54Nous avons perdu, admet Emmanuel Macron.
00:00:57Ah bon ? L'on pensait que le chef de l'État estimait qu'aucun camp ne l'avait emporté.
00:01:01C'est ce qu'il avait écrit dans cette lettre qu'il avait publiée juste avant son arrivée à Washington.
00:01:08C'était il y a quelques jours une inflexion, donc, du président Saluterre.
00:01:11Je poserai la question dans un instant à mes invités, preuve qu'il est peut-être prêt à des concessions pour que le pays sorte de ce bourbier politique.
00:01:19On en parle dans un instant avec mes invités, mais avant cela, c'est le rappel des principales actualités.
00:01:24Avec vous, Somaïa Labidi, bonjour.
00:01:26Bonjour Florian, bonjour à tous.
00:01:28C'est la principale déclaration de la matinée.
00:01:30Lucie Castex se dit prête.
00:01:32Elle demande au président de prendre ses responsabilités et de la nommer Première ministre.
00:01:37La candidate du NFP à Matignon prône un changement de méthode.
00:01:40Elle veut convaincre et trouver des accords à l'Assemblée, a-t-elle ajouté.
00:01:44Les JO d'hiver dans les Alpins en 2030, c'est fait.
00:01:47Mais la garantie de l'État devra être fournie avant le 1er octobre et devra être ratifiée par le Parlement au plus tard le 1er mars 2025, précise le CIO.
00:01:57Et puis, le temps des explications est venu.
00:01:59Outre-Atlantique, Joe Biden va s'exprimer sur les raisons qui l'ont poussé à se retirer de la course à la Maison-Blanche
00:02:05et à remettre le flambeau à Kamala Harris lors d'une allocution solennelle ce soir à 20h depuis le bureau Oval.
00:02:13Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à 11h, Florian.
00:02:16Merci beaucoup, on vous retrouve d'ici une petite trentaine de minutes pour un nouveau point sur l'information.
00:02:21Quant à moi, j'accueille sur ce plateau Elisabeth Lévy, journaliste.
00:02:25Bonjour à vous, vous allez bien ?
00:02:26Bonjour Florian, mais oui.
00:02:27Depuis hier ?
00:02:28Mais oui.
00:02:29Toujours en forme, je l'espère.
00:02:30Surtout que maintenant, on a les JO d'hiver.
00:02:32Ah, on aura l'occasion d'en reparler.
00:02:34Je sais qu'on n'est pas d'accord sur l'organisation des JO.
00:02:37Maître Najwa, elle a été avocate.
00:02:39Merci d'être avec nous.
00:02:40Bonjour.
00:02:42Et Yoann Gillet, député réélu du Rassemblement national du Gard.
00:02:46On sera également dans une petite quinzaine de minutes pour aborder ces nombreux sujets politiques,
00:02:51à commencer notamment par ce nom qui est donc sorti du chapeau à gauche, celui de Lucie Castet.
00:02:56Alors, j'ai appris que c'était Castet plus que Castel, je me suis posé la question hier soir,
00:03:00tout simplement parce que je dois l'avouer, je ne savais pas qui c'était.
00:03:03Vous avez mauvais esprit.
00:03:04Oui, c'est peut-être pour ça, j'ai peut-être pensé tout de suite...
00:03:06C'est casting peut-être ?
00:03:07Oui, pour le casting.
00:03:08Pourquoi pas ?
00:03:09Nous serons avec Arthur Delaporte, député PS, MFP du Calvados,
00:03:13afin de revenir notamment sur ces tractations qui ont eu lieu ces dernières semaines à gauche.
00:03:18Mais avant cela, on va écouter donc Lucie Castet,
00:03:20qui était l'invité de nos confrères de France Inter ce matin.
00:03:24Je me suis dit que l'inconséquence du président de la République était inquiétante.
00:03:29Le déni de démocratie en refusant d'appeler la formation politique qui est arrivée en tête aux élections est grave
00:03:35dans un contexte où les Français se sont mobilisés massivement.
00:03:38pour faire barrage au Rassemblement National.
00:03:41Et les résultats des élections sont absolument clairs.
00:03:43C'est un rejet de la politique du gouvernement sortant.
00:03:48C'est la demande d'une nouvelle orientation politique, d'une rupture pour le pays.
00:03:52Services publics, pouvoir d'achat, justice fiscale, écologie, c'est très clair.
00:03:57Le moment est grave, mais je pense qu'un espoir est levé.
00:04:00Je suis prête, nous sommes prêts.
00:04:02Je demande maintenant au président de la République de prendre ses responsabilités
00:04:06et de me nommer Premier ministre.
00:04:07Je le disais tout à l'heure, j'ai avoué que quand le nom de Lucie Casté est sorti, je ne savais pas qui c'était.
00:04:16J'ai dû chercher. Peut-être que vous l'avez tous fait.
00:04:19Et d'ailleurs, on a posé la question aux Parisiens, même pas à l'ensemble des Français,
00:04:24uniquement aux Parisiens, tout simplement parce qu'elle travaille au sein du cabinet d'Anne Hidalgo.
00:04:29On aura l'occasion d'y revenir pour leur demander tout simplement
00:04:32est-ce que vous savez qui est Lucie Casté ?
00:04:34On écoute leur réponse.
00:04:36Si je vous dis Lucie Casté, ça vous dit quoi ?
00:04:39Lucie Castel ?
00:04:40Casté ?
00:04:41Je ne connais pas. Lucie Casté ?
00:04:43Pas du tout.
00:04:45Même en cherchant bien ?
00:04:46Lucie Casté ?
00:04:47Je ne sais pas. Non.
00:04:50Alors non, malheureusement. J'ai vu son nom apparaître, je vais me renseigner.
00:04:54Pour l'instant, je ne sais pas du tout qui c'est.
00:04:55Lucie Casté ?
00:04:56Casté.
00:04:57Casté ? Non, ça ne me dit rien.
00:04:58Même en cherchant bien ?
00:04:59Non.
00:05:01J'ai même reçu des messages, pour être tout à fait honnête,
00:05:04de personnes, y compris de la sphère politique, qui me disaient
00:05:06« Mais vous la connaissez, elle, toi, Lucie Casté ? »
00:05:08C'est ça la nouveauté, c'est qu'elle ne soit pas connue des Français.
00:05:11Il y a des tas de gens.
00:05:12C'est un bon point ?
00:05:14Non, ce n'est pas un point du tout.
00:05:17Mais de toute façon, j'ai un peu enlécuté l'émission d'avant.
00:05:21Alors, je ne vais pas faire long.
00:05:23Je vais dire comme Georges Fenex, tout ça est du cirque.
00:05:25Elle ne sera pas Premier ministre, elle n'a pas de majorité pour elle.
00:05:28Il y a Elbron Pivet qui a dit « Si il y a un LFI dans les parages, on censure. »
00:05:32Bon, ils voteront peut-être, il y aura peut-être…
00:05:35Je ne crois pas que tout ça soit…
00:05:38Ou même si elle est Premier ministre, si vous voulez, son gouvernement tiendra.
00:05:41Donc, tout ça paraît du théâtre.
00:05:44Je laisse monsieur qui en est un des acteurs.
00:05:47Moi, personnellement, je ne la connaissais pas.
00:05:50Pourtant, j'ai milité de nombreuses années à gauche.
00:05:53Mais il semblerait qu'elle ne soit pas encartée dans aucun parti.
00:05:56Non, plus encartée, parce qu'elle était contre la politique trop libérale de François Hollande.
00:06:01D'accord, mais en tous les cas, d'après mes informations, elle n'a jamais été encartée.
00:06:06Et au-delà de ça, la surprise aussi, c'est qu'il se soit mis d'accord autour d'un nom.
00:06:12Mais quel nom ? En effet, inconnu, mais ça, ça ne veut rien dire.
00:06:16Parce que Jean Castex, excusez-moi, quand il a été nommé Premier ministre,
00:06:20est-ce que vous, vous le connaissiez ?
00:06:22Dans le monde politique, il était quand même…
00:06:25Moi, personnellement, en tous les cas…
00:06:27Pour avoir suivi, je dois l'avouer, assez finement, j'espère, cette crise sanitaire,
00:06:32je connaissais le nom de Jean Castex.
00:06:34Effectivement, vous vous souvenez notamment du petit virus qui était…
00:06:37Non, mais en tous les cas, à sa nomination, excusez-moi, l'opinion publique ne le connaissait pas.
00:06:42C'était un maire d'une commune.
00:06:47Il était élu, contrairement d'ailleurs au nom qui est présenté par le Nouveau Front Populaire.
00:06:54Et puis, excusez-moi, on voit également que le Nouveau Front Populaire n'a pas envie de gouverner.
00:06:59Pourquoi je dis ça ?
00:07:01Parce que quand on recherche qui est Lucie Castex,
00:07:05on découvre qu'elle a été directrice des finances de la ville de Paris en 2023.
00:07:12Du coup, les 10 milliards d'euros de dette, ce n'est pas de sa faute.
00:07:16On va en parler.
00:07:18En tous les cas…
00:07:20Surtout que c'est un peu injuste, elle est venue faire opération main propre, je pense.
00:07:24On en reparlera.
00:07:27Elle a été interrogée par nos confrères de France Inter tout à l'heure.
00:07:32On va regarder ce petit sujet pour savoir qui est-elle,
00:07:35pour peut-être vous la présenter, très chers téléspectateurs qui nous regardez.
00:07:39Je vous passe la parole dans un instant.
00:07:4216 jours de négociations et une ultime réunion.
00:07:46Le Nouveau Front Populaire est parvenu à proposer un nom pour Matignon, Lucie Castex.
00:07:51Cette haute fonctionnaire de 37 ans est peu connue du grand public.
00:07:55Elle était jusqu'alors conseillère budgétaire d'Anne Hidalgo.
00:07:58Dans la foulée, Lucie Castex a annoncé avoir accepté la proposition,
00:08:02en toute humilité mais avec beaucoup de conviction.
00:08:06Je pense que je suis une candidate crédible et sérieuse pour un président qui valorise les profils techniques.
00:08:11A gauche, les réactions sont unanimes.
00:08:14Ayant bataillé avec elle contre la fraude fiscale, je peux vous garantir qu'elle saura aller chercher l'argent là où il est,
00:08:20pour financer nos services publics.
00:08:22Emmanuel Macron nommait-la immédiatement pour respecter le verdict des urnes.
00:08:26Ses priorités, l'abrogation de la réforme des retraites,
00:08:30une grande réforme fiscale pour que chacun individu et multinational paye sa juste part
00:08:36et une amélioration du pouvoir d'achat par la hausse des salaires et des minima sociaux.
00:08:41Une heure après l'annonce, Emmanuel Macron opposait une fin de non-recevoir à la proposition.
00:08:46Selon lui, la question n'est pas un nom donné par une formation politique,
00:08:50mais l'existence d'une majorité pour faire passer des réformes.
00:08:54J'ai pris mes responsabilités.
00:08:56C'est vrai que c'est très bien, mais après ensuite il faut une majorité au Parlement.
00:08:59Au moins, il faut un gouvernement qui n'aura pas de majorité négative.
00:09:06C'est ce que disait, vous avez peut-être écouté Aurore Berger qui disait d'ailleurs,
00:09:10c'est très bien d'être ministre, mais si c'est pour être ministre 24 heures, ça ne sert pas à grand chose.
00:09:13Johan Gillet sur ce nom.
00:09:16Je crois que personne ne la connaissait, on est tous d'accord pour le dire,
00:09:19mais en revanche effectivement quand on creuse et quand on regarde qui elle est, c'est inquiétant.
00:09:23Premièrement, c'est l'ombre d'Anne Hidalgo, ce qui n'est pas forcément très rassurant.
00:09:27Deuxièmement, elle a été depuis 2020 la conseillère financière de la mairie de Paris.
00:09:32Elle a ensuite été directrice financière à partir de 2023,
00:09:36mais elle était conseillère financière d'Anne Hidalgo auparavant.
00:09:39Vu la situation budgétaire de la ville de Paris, il y a de quoi s'inquiéter.
00:09:44La dette de Paris, c'est 8,2 milliards d'euros en 2023.
00:09:49On était à 6 milliards il y a quelques années.
00:09:51Mars dernier, elle atteindra 8,8 milliards d'euros d'ici fin 2024,
00:09:55et peut-être un tout petit peu moins de 10 milliards d'euros d'ici fin 2025.
00:09:59Et la ville de Paris est au bord de la faillite, très clairement.
00:10:03Il y a eu cette menace de mise sous tutelle.
00:10:06C'est un jeu d'écriture qui a permis d'éviter la mise sous tutelle de la ville de Paris.
00:10:10C'est ça la réalité aujourd'hui.
00:10:12On sait aussi depuis son interview de ce matin que l'humilité,
00:10:15ce n'est pas ce qui caractérise le mieux cette dame.
00:10:17Et puis, j'aimerais ajouter, puisque je n'ai pas terminé mes propos tout à l'heure.
00:10:22En effet, elle a occupé des fonctions de conseillère financière en 2020.
00:10:28C'est pour ça que quand je rebondis sur ce que je disais,
00:10:31il n'y a pas la volonté du nouveau Front populaire de proposer un Premier ministre crédible,
00:10:37ni un gouvernement d'ailleurs qui va avec.
00:10:40Pourquoi ? Parce qu'il savait pertinemment...
00:10:43Elle n'est pas crédible. Je me permets de faire l'avocat peut-être du diable.
00:10:47Le nouveau Front populaire savait pertinemment que face à une inconnue, on allait faire des recherches.
00:10:52Et quand on fait des recherches, on découvre que le bilan n'est pas glorieux à la ville de Paris
00:10:57par rapport à ce que vous disiez, M. le député.
00:11:00Non, mais elle n'a pas seulement ça.
00:11:02Ce n'est pas crédible.
00:11:04Il ne faut pas être bête, parce que personne n'a encore réussi à m'expliquer
00:11:07pourquoi depuis trois semaines...
00:11:09Ne vous flashez les pas.
00:11:11Non, mais franchement, il y a quelque chose qui m'échappe.
00:11:14Bien entendu, le Front populaire est arrivé premier si on prend les coalitions,
00:11:19comme l'a remarqué Emmanuel Macron.
00:11:21C'était Macron 2 hier.
00:11:23C'était Macron, je parle au Rassemblement national hier.
00:11:25C'était deux.
00:11:26Après, il y aura Macron 1 qui fait des resets.
00:11:29Vous savez, il y a Georges Fenech 1 et Georges Fenech 2 aussi.
00:11:32Bon, très bien, mais je les aime bien tous les deux.
00:11:35Macron, il y en a un que j'aime moins que l'autre.
00:11:39Celui que vous aimiez bien hier, ça va ?
00:11:41Non, mais moi, je trouve ça normal, si vous voulez,
00:11:44quand vous avez un parti qui est à 30% des voix,
00:11:46qui s'appelle LFI, enfin LFI n'a pas 30%,
00:11:48ces partis sont dans l'Assemblée nationale.
00:11:51On ne va pas passer notre temps à décerner des brevets de République,
00:11:55surtout quand on les décerne un coup d'un côté, un coup de l'autre.
00:11:58Les barrages, c'est aux Français de les faire s'ils le veulent.
00:12:02Et puis tous ces chichis, si vous voulez, n'ont pas de sens en réalité.
00:12:07Mais ce qui m'étonne, si vous voulez, c'est où il y aurait...
00:12:10En fait, d'abord, c'est à Emmanuel Macron de proposer un Premier ministre.
00:12:13Ce n'est pas la foire, moi et moi et moi.
00:12:16À moins qu'il y ait un parti majoritaire, évidemment.
00:12:19S'il y a un parti majoritaire, s'il y a une coalition majoritaire,
00:12:21il n'y a pas de problème.
00:12:23Le Président est obligé de choisir celui qu'on lui envoie.
00:12:27Mais s'il n'y a pas de parti majoritaire, c'est à lui de choisir.
00:12:31Et à mon avis, ça va se terminer plus tôt.
00:12:34Si on regarde honnêtement les votes,
00:12:37et qu'on essaie de correspondre un peu à ce que veulent les Français,
00:12:40ils veulent être gouvernés à droite-centre-droit.
00:12:42Pas côté populiste, moi je ne dis pas extrême-droite,
00:12:46et pas côté insoumis-zadiste.
00:12:50Donc voilà !
00:12:52Donc à la fin, on va avoir une sorte de...
00:12:55Je ne sais pas, ce ne sera pas Gérard Larcher,
00:12:57mais vous voyez, à mon avis, on aura quelqu'un dans ce genre-là.
00:13:00– On en parlera dans le courant de cette émission.
00:13:02On écoute Lucie Castet qui a répondu à l'une des questions
00:13:06de mon confrère de France Inter sur la dette parisienne.
00:13:10– La dette de la ville de Paris n'a aucune commune mesure
00:13:14avec la dette de l'État français, et que donc il est un peu ironique
00:13:17d'entendre des leçons de la part des personnes
00:13:20qui sont responsables de la dette de l'État français.
00:13:23D'autre part, je suis fière d'avoir participé
00:13:25au financement de projets à très long terme
00:13:28qui vont améliorer la vie des gens,
00:13:30la vie des Parisiens et des Parisiennes,
00:13:32notamment en matière d'écologie.
00:13:34Donc c'est fondamental.
00:13:35Et enfin, il est important de souligner
00:13:36qu'aujourd'hui les collectivités territoriales dans leur ensemble
00:13:39sont dans une situation financière et budgétaire
00:13:41extrêmement problématique du fait des politiques
00:13:44mises en œuvre par le gouvernement sortant.
00:13:46– Ça vous a beaucoup fait réagir autour de ce plateau.
00:13:49– Non mais c'est fou parce que...
00:13:51Après tout, elle assume au moins, elle est honnête.
00:13:53Et le Nouveau Front Populaire avait présenté un projet aux Français
00:13:56qui était dramatique pour les finances du pays.
00:13:59Et donc cette dame assume finalement
00:14:02être dans une logique de ruine économique.
00:14:05– Apparaît, vous aussi au Rassemblement National,
00:14:07vous aviez présenté un projet durant ces élections législatives
00:14:10avec pas mal de dépenses.
00:14:11– Un projet financé.
00:14:12– Un peu moins d'un quand même.
00:14:13– Un projet entièrement financé.
00:14:14– Un tout petit peu moins d'un.
00:14:15– Et c'était de 1 à 10 quand même entre le projet
00:14:17de la France Insoumise, du Nouveau Front Populaire
00:14:19et celui du Rassemblement National.
00:14:22Et à la différence que nous, il était entièrement financé.
00:14:25Le Nouveau Front Populaire en était à 260 milliards d'euros
00:14:28sans aucune recette en face.
00:14:30Si ce n'est des recettes éventuellement,
00:14:33en termes de matraquage fiscal, mais qui n'étaient pas chiffrées précisément.
00:14:36La seule chose que l'on savait, c'est qu'avec le Nouveau Front Populaire,
00:14:39les Français risquaient de payer toujours plus d'impôts.
00:14:42Mais ça, ce n'est pas très étonnant de leur part.
00:14:44– Nous sommes en direct avec Arthur Delaporte,
00:14:46député PS Nouveau Front Populaire du Calvados.
00:14:49Merci d'être en direct avec nous.
00:14:50Vous êtes depuis l'Assemblée Nationale, je crois,
00:14:53à reconnaître la salle des 4 colonnes.
00:14:55On va vous faire réagir aux propos tenus hier par Emmanuel Macron,
00:14:59que j'imagine que vous avez écoutés.
00:15:01– La question n'est pas un nom, la question c'est,
00:15:04quelle majorité peut se dégager à l'Assemblée
00:15:07pour que un gouvernement de la France puisse passer des réformes,
00:15:11passer un budget et faire avancer le pays ?
00:15:14L'enseignement, c'est que personne ne peut appliquer son programme commun.
00:15:17Et donc, ne peut appliquer son programme, qu'il soit commun ou pas, pardon.
00:15:20C'est responsable politique.
00:15:22On dit aux Français, au fond, nous sommes capables de nous entendre,
00:15:26parce qu'on ne veut pas que le Rassemblement National gouverne.
00:15:28Et c'est comme si le jour d'après, chacun reprenait ses billes
00:15:31et disait non, non, non, non, moi je vais faire tout mon programme,
00:15:34rien que mon programme.
00:15:35Aucun d'entre eux ne peut le faire.
00:15:37Ni le Nouveau Front Populaire, ni la majorité sortante,
00:15:40c'est-à-dire Ensemble pour la République avec le modem Horizon,
00:15:43ni la droite républicaine.
00:15:45– Bon, monsieur le député, vous lui répondez quoi ce matin ?
00:15:48On croit comprendre qu'Emmanuel Macron balaye votre proposition
00:15:52de nommer Lucie Castet à Matignon.
00:15:58– Écoutez, moi j'entends en tout cas qu'il dit que ce n'est pas le moment.
00:16:01Mais ce que je lui réponds, c'est que ça sera quand le moment ?
00:16:04Est-ce que ça sera après les Jeux Olympiques et avant les Paralympiques ?
00:16:07Qu'est-ce qui empêche de le faire avant les Jeux Olympiques
00:16:09et pas avant les Jeux Paralympiques ?
00:16:11Moi je ne comprends pas.
00:16:12Par ailleurs, quand il dit qu'on n'a pas de majorité absolue, c'est vrai.
00:16:15Il a raison, il n'y a pas de majorité absolue à l'Assemblée Nationale,
00:16:17il y a une majorité relative, c'est-à-dire il y a un bloc qui arrive en tête,
00:16:20celui du Nouveau Front Populaire.
00:16:21Et c'est d'ailleurs ce principe-là qui a permis à Emmanuel Macron
00:16:24de justifier que Gabriel Attal et avant lui, Elisabeth Borne,
00:16:28étaient des premiers ministres qui devaient, derrière,
00:16:30une fois qu'ils étaient nommés sur cette base de gouvernement
00:16:32de majorité relative, aller chercher des majorités à l'Assemblée Nationale.
00:16:35Donc il n'y a rien de nouveau sous le soleil,
00:16:37sinon que le Président de la République refuse de prendre
00:16:40de la réalité de la composition de l'Assemblée Nationale.
00:16:43– Vous êtes néanmoins conscient, ce matin,
00:16:46Aurore Berger, ministre des missionnaires, expliquait
00:16:48que ça ne servait à rien d'être ministre pendant 24 heures.
00:16:52Vous êtes conscient tout de même que vous auriez une épée de Damoclès
00:16:57si jamais Emmanuel Macron décidait justement de nommer
00:17:00quelqu'un de votre camp à l'hôtel de Matignon,
00:17:02tout simplement parce que vous pourriez tomber assez rapidement
00:17:04sous le coup d'une motion de censure.
00:17:08– Il faudra qu'ils assument, parce que moi je crois que jusqu'en 2024,
00:17:13jusqu'à il y a un mois, il y avait une épée de Damoclès
00:17:15sur la tête de Gabriel Attal et d'Elisabeth Borne, c'était la même.
00:17:18C'est-à-dire qu'il pouvait être démis à n'importe quel moment.
00:17:21Et donc moi je dis aux députés macronistes,
00:17:23vous devrez assumer de faire tomber le seul gouvernement possible
00:17:26parce qu'il n'y a pas d'alternative.
00:17:27Pendant un an, le Président ne peut pas dissoudre.
00:17:29Donc on va bien devoir fonctionner avec cette Assemblée Nationale
00:17:33et on va bien devoir trouver un gouvernement pour la France.
00:17:35Et donc le Président de la République, la coutume républicaine,
00:17:38voudrait qu'il nomme la personne proposée par le bloc majoritaire
00:17:41à l'Assemblée Nationale, ce bloc-là,
00:17:43c'est le bloc du Nouveau Front Populaire.
00:17:45Et je le dis sérieusement, moi je suis inquiet de voir le déni
00:17:49dans lequel le Président de la République se place.
00:17:51C'est d'une certaine manière le champion du monde du déni
00:17:54puisqu'il refuse à ce stade de reconnaître simplement
00:17:57la nécessité d'avoir un gouvernement pour la France.
00:17:59Et donc on peut avoir un gouvernement démissionnaire quelques semaines,
00:18:02mais à un moment il faudra bien nommer quelqu'un.
00:18:04Et ce quelqu'un, ça ne peut être que quelqu'un qui est issu de notre bloc
00:18:07parce qu'on ne va pas se vendre à la découpe,
00:18:09on va juste chercher à faire appliquer un programme pour les Françaises et les Français
00:18:11qui est juste, qui a été plébiscité par ailleurs
00:18:14quand on regarde les différentes enquêtes d'opinion.
00:18:16Il y a sur ce plateau Yoann Gillet, député du Gard,
00:18:20député du Rassemblement National.
00:18:22Est-ce que si jamais Emmanuel Macron décide néanmoins
00:18:24de nommer quelqu'un du Nouveau Front Populaire,
00:18:26vous pourriez voter une motion de censure
00:18:28avec les députés de la majorité sortante,
00:18:30avec les députés de droite ?
00:18:32Evidemment.
00:18:34Vous le dites très clairement à la porte.
00:18:37Quand on voit le comportement de certains députés du Nouveau Front Populaire,
00:18:42notamment chez les Insoumis,
00:18:44avec des propos qui sont inacceptables,
00:18:46avec un comportement tout à fait anti-républicain,
00:18:49avec encore dans leur coalition des gens qui refusent de dire encore aujourd'hui
00:18:54par exemple que le Hamas est une organisation terroriste,
00:18:57très clairement, on le dit, on censurera un gouvernement
00:19:00s'il est de la France Insoumise.
00:19:03Ce n'est pas acceptable.
00:19:04Et aujourd'hui, de toute manière, personne à la majorité
00:19:06en est dans une situation de blocage total.
00:19:09C'est le Président de la République qui a voulu ça.
00:19:11Mais j'ai vu aussi que dans son interview d'hier,
00:19:14le Président de la République avait pour une fois été assez honnête
00:19:17sur au moins un point,
00:19:19sur le fait qu'il assumait cette grande alliance
00:19:22allant de l'extrême-gauche jusqu'au LR de M. Wauquiez
00:19:25en passant par la Macronie,
00:19:26et qu'il appelait de ses voeux à une grande coalition
00:19:29regroupant toutes ces personnes
00:19:31issues notamment de l'extrême-gauche et de la Macronie.
00:19:34Peut-être qu'il va répondre dans un premier temps
00:19:37aux propos tenus à l'instant par M. Gillet.
00:19:39Et on ne le voit plus.
00:19:43Écoutez, moi je veux bien répondre à M. Gillet
00:19:46et juste lui dire que c'est son parti qui a présenté
00:19:48100 candidats anti-républicains
00:19:50et qu'aujourd'hui, il est dans une espèce de renvoi de la balle.
00:19:53Moi j'avais dans mon département une candidate avec un chapeau nazi,
00:19:55donc je ne suis pas sûr que j'ai grand-chose à recevoir
00:19:57comme leçon de la part d'un membre du RN.
00:20:00Mais cela étant dit,
00:20:02moi je vais juste répondre sur comment on avance.
00:20:04Parce que c'est ça la seule question que se posent les Françaises et les Français.
00:20:06Comment est-ce qu'on arrive à avancer
00:20:08et faire en sorte de former un gouvernement ?
00:20:10Il n'y a pas de majorité alternative possible.
00:20:13C'est ça la leçon issue des urnes.
00:20:15On a un bloc qui est arrivé devant,
00:20:17et bien ce sera à nous derrière d'aller dégager les majorités
00:20:19sur les textes que nous proposons.
00:20:21C'est exactement ce qui s'est passé pendant deux ans.
00:20:23Donc la situation a changé,
00:20:25on est rentré dans une phase de cohabitation,
00:20:27et il faut désormais que le Président de la République le reconnaisse.
00:20:29Rien d'autre.
00:20:31Je dis, alors pas aux députés du RN,
00:20:33mais je dis aux députés macronistes,
00:20:35nous serons demain au gouvernement,
00:20:37et nous serons en capacité d'aller récupérer des voix,
00:20:39parce que nous avons des objectifs très clairs,
00:20:41la hausse des salaires, l'allure contre les déserts médicaux,
00:20:43sur l'abrogation de la réforme des retraites notamment.
00:20:45J'entendais des députés macronistes qui disaient
00:20:47qu'ils étaient prêts à revenir en arrière.
00:20:49Donc moi je le dis, on peut avoir des majorités sur un grand nombre de textes,
00:20:51sur les réformes emblématiques que porte le nouveau Front populaire.
00:20:54Je pense que Lucie Castex sera une excellente candidate de ce point de vue-là.
00:20:57Monsieur le député, question d'Elisabeth Lévy.
00:20:59Bonjour monsieur le député.
00:21:01Moi je suis quand même un peu frappé.
00:21:03Alors vous avez cité deux textes qui effectivement
00:21:05pourraient recueillir une majorité,
00:21:07la réforme, l'abrogation de la réforme des retraites,
00:21:09et je ne connais personne,
00:21:11il n'y a pas de parti des déserts médicaux dans notre pays.
00:21:13Je ne crois pas que personne les défende.
00:21:15Donc effectivement,
00:21:17je pense que vous pourriez avoir un très large consensus.
00:21:19Mais j'aimerais savoir par quel prodige,
00:21:21ayant obtenu le premier score,
00:21:23en termes de coalition,
00:21:2530% des voix,
00:21:27et même en voix,
00:21:29oui,
00:21:31en voix aussi,
00:21:33le premier score,
00:21:35par quel prodige pensez-vous que vous avez reçu un mandat
00:21:37pour appliquer votre programme ?
00:21:39Avec 30% des voix,
00:21:41qu'est-ce qui vous permet de le dire
00:21:43avec trois blocs à peu près égaux ?
00:21:45En fait c'est juste une arithmétique institutionnelle.
00:21:47Vous voyez,
00:21:49si je peux vous répondre, dans une élection,
00:21:51il y a une majorité relative qui se dégage.
00:21:53Et bien en fait c'est à nous que revient
00:21:55notre responsabilité de tenter quelque chose.
00:21:57Si les macronistes décident de s'allier
00:21:59avec l'extrême droite pour nous destituer
00:22:01et pour prolonger le bazar dans le pays,
00:22:03plutôt qu'essayer de faire en sorte qu'il y ait un gouvernement
00:22:05qui mène des politiques publiques,
00:22:07il faudra qu'ils l'assument devant les électeurs.
00:22:09Mais moi je dis, nous sommes arrivés en tête,
00:22:11c'est notre responsabilité que d'essayer de gouverner
00:22:13à tout le moins. Et s'ils veulent nous empêcher,
00:22:15et s'ils veulent empêcher la France d'avoir un gouvernement
00:22:17et de mener des politiques publiques de justice sociale,
00:22:19et bien il faudra derrière qu'ils l'assument dans un an
00:22:21si des solutions il y a de nouveaux.
00:22:23Arthur Delaporte, député PS,
00:22:25Nouveau Front Populaire du Calvados,
00:22:27merci d'avoir été en direct avec nous
00:22:29depuis l'Assemblée Nationale.
00:22:31On aura l'occasion bien évidemment de revenir
00:22:33longuement dans le courant de cette émission
00:22:35sur votre proposition de nommer
00:22:37à l'hôtel de Matignon
00:22:39Lucie Casté que nous découvrons
00:22:41depuis hier soir.
00:22:43Il est vrai qu'ils se sont mis assez rapidement d'accord
00:22:45à partir du moment où le Président de la République
00:22:47a annoncé qu'il prendrait la parole
00:22:49depuis ses élections législatives
00:22:51sur le sol français à 20h,
00:22:53là comme par hasard aux alentours de 19h
00:22:55il y avait un non.
00:22:57Pour moi c'est une stratégie de communication
00:22:59mais j'aurais aimé
00:23:01poser la question suivante à
00:23:03Monsieur le député Delaporte, c'est-à-dire que
00:23:05lui-même le dit, c'est une tradition
00:23:07institutionnelle
00:23:09que le Président
00:23:11de la République nomme
00:23:13un Premier ministre
00:23:15issu du groupe le plus important
00:23:17en nombre de sièges. Mais s'il ne le fait pas
00:23:19est-ce qu'ils iront
00:23:21dans la rue ? Pourquoi je pose cette question-là ?
00:23:23Parce que vous avez quand même
00:23:25elle fait de la politique maintenant
00:23:27la secrétaire générale de la CGT
00:23:29Sophie Binet qui dit
00:23:31on nous a volé notre victoire
00:23:33et il y a cette petite
00:23:35musique qui commence à tourner
00:23:37où on parle de déni de démocratie
00:23:39d'ailleurs Monsieur le député
00:23:41commence à parler de déni de démocratie
00:23:43donc si le Président ne nomme pas
00:23:45Madame Lucie
00:23:47alors j'ai oublié son nom
00:23:49Cassez, excusez-moi
00:23:51Il est beaucoup plus mesuré
00:23:53que certains de ses collègues, on les entendra
00:23:55Est-ce que ça se passera dans la rue ?
00:23:57Très bien, c'est une question
00:23:59que je vous poserai, on aura l'occasion
00:24:01C'est ce que dit un peu
00:24:03Manuel Bompard
00:24:05Emmanuel Macron
00:24:07on n'a qu'à perdre encore une semaine, il n'a qu'à nommer
00:24:09Madame Cassez, qu'elle nomme son gouvernement
00:24:11ça va prendre un peu de temps, il sera sûr
00:24:13et on recommencera
00:24:15C'est ça qu'il dit
00:24:17Vous n'entendez pas la petite musique ?
00:24:19Aussi, pardon
00:24:21J'attends le sommeil à la nuit
00:24:23On parlera bien évidemment
00:24:25de l'ensemble de ces questions, on se rendra également
00:24:27du côté du Parc des Princes, pourquoi ?
00:24:29Parce que les Jeux Olympiques débutent
00:24:31un tout petit peu avant l'ouverture officielle
00:24:33qui aura lieu ce vendredi
00:24:35avec l'organisation de cette cérémonie officielle
00:24:37et vous le voyez, depuis le Parc des Princes
00:24:39se déroulera tout à l'heure le match
00:24:41Israël-Mali et il y a un dispositif
00:24:43conséquent qui sera mis en place
00:24:45tout autour du Parc des Princes, on a pu voir
00:24:47notamment des policiers
00:24:49commencer à circuler sur ces images
00:24:51que vous voyez en direct
00:24:531000 policiers seront présents
00:24:55tout à l'heure pour assurer la sécurité
00:24:57d'une de ces premières compétitions
00:24:59A tout de suite
00:25:03Et de retour sur le plateau de
00:25:05Midi News été, merci de
00:25:07passer cet été justement en notre compagnie
00:25:09vous êtes toujours plus nombreux à nous suivre
00:25:11autour de la table, toujours en ma compagnie
00:25:13Elisabeth Lévine, à joie, elle a été
00:25:15et Yoann Gillet, on poursuit la discussion autour
00:25:17notamment de l'aspect sécuritaire
00:25:19de l'organisation de ces Jeux Olympiques
00:25:21comme je vous le disais juste avant, la publicité
00:25:23nous nous rendrons au niveau
00:25:25du Parc des Princes pour rejoindre notre équipe
00:25:27sur place, Maxime Legay et Sacha Robin
00:25:29pour faire un point sur la situation
00:25:31et notamment ce dispositif de sécurité
00:25:33conséquent mis en place
00:25:35autour du Parc des Princes pour la représentation
00:25:37Mali-Israël, pour la compétition
00:25:39Mali-Israël, mais avant cela
00:25:41c'est le rappel, les principales actualités avec vous
00:25:43Somaïa Elbidi. Et à la une de l'actualité
00:25:45Emmanuel Bompard défend la candidature
00:25:47de Lucie Casté à Matignon, c'est la responsabilité
00:25:49d'Emmanuel Macron de l'appeler
00:25:51ajoute ce matin le coordinateur insoumis
00:25:53qui va jusqu'à appeler à des mobilisations
00:25:55pour, je cite, contraindre le Président
00:25:57à faire ce qu'il devrait faire
00:25:59À 48h des JO
00:26:01la tension monte d'un cran, un jeune de 18 ans
00:26:03accusé d'avoir projeté des actions violentes
00:26:05pendant la compétition a été interpellé
00:26:07en Gironde, et un russe
00:26:09soupçonné de préparer des opérations
00:26:11au style de déstabilisation a été
00:26:13écroué. Et puis à deux jours
00:26:15je vous le disais de la cérémonie d'ouverture
00:26:17des danseurs maintiennent leur préavis de grève
00:26:19les négociations entre les organisateurs
00:26:21des jeux et le syndicat, les représentants
00:26:23n'ont toujours pas abouti, au cœur
00:26:25de la colère de ces artistes, des conditions
00:26:27je cite, coûteuses pour le spectacle
00:26:33Merci beaucoup, on aura l'occasion
00:26:35de faire un nouveau point sur l'actualité
00:26:37ça vous laisse bouche bée, moi de même
00:26:39mais bon, écoutez, c'est vrai que prendre
00:26:41alors j'aime pas beaucoup ce terme
00:26:43de prise d'otage, mais bon
00:26:45c'est vrai que prendre en otage comme cela
00:26:47les jeux olympiques, cette cérémonie d'ouverture
00:26:49qu'on espère formidable
00:26:51pour des revendications
00:26:53je ne suis pas sûr qu'ils aient été maltraités
00:26:55après peut-être que je parle trop rapidement
00:26:57mais je ne pense pas
00:26:59je ne crois pas que les conditions
00:27:01autour de cette cérémonie d'ouverture
00:27:03soient exécrables
00:27:05voilà
00:27:07de toute façon, on rejoint
00:27:09Maxime Legay, oui je pense que ça ne vaut pas plus
00:27:11de commentaires, Maxime Legay et Sacha Robin
00:27:13merci d'être en notre compagnie
00:27:15vous êtes non loin de la rédaction, il faut le dire
00:27:17du côté du Parc des Princes
00:27:19pour nous rendre compte de ce dispositif
00:27:21conséquent annoncé par Gérald Darmanin
00:27:23de sécurité
00:27:25autour de la compétition
00:27:27Mali-Israël
00:27:29c'est vrai que c'est un premier match qui a lieu
00:27:31quelques jours avant le début officiel
00:27:33de CGO
00:27:39oui tout à fait Florian
00:27:41parce qu'effectivement la cérémonie d'ouverture officielle
00:27:43c'est bien ce vendredi
00:27:45mais il y a quelques affiches et notamment de football
00:27:47qui vont se dérouler dès ce soir
00:27:49c'est une mesure classique pour pouvoir
00:27:51permettre aux athlètes de bénéficier d'un temps
00:27:53de repos nécessaire pour pouvoir
00:27:55enchaîner toute la compétition
00:27:57nous sommes effectivement devant
00:27:59le Parc des Princes où ici un vaste
00:28:01dispositif de sécurité a été mis
00:28:03en place avec de nombreux
00:28:05contrôles, barrières
00:28:07qui ont été installées pour
00:28:09boucler, fermer la zone
00:28:11des rues adjacentes au parc
00:28:13ce sont près de 1000 policiers qui vont
00:28:15assurer la sécurité du match
00:28:17de ce soir puisque l'affiche
00:28:19en question elle est loin d'être anodine
00:28:21il s'agit de Mali-Israël
00:28:23or on sait à quel point
00:28:25la délégation israélienne est particulièrement
00:28:27visée pendant ces Jeux Olympiques
00:28:29pour d'éventuelles menaces
00:28:31d'ordre terroriste, elle va donc bénéficier
00:28:33d'une attention, d'une surveillance
00:28:35toute particulière, la France
00:28:37a annoncé qu'elle mobiliserait les forces
00:28:39de GIGN pour assurer
00:28:41la sécurité des athlètes
00:28:43israéliens mais indépendamment de cette
00:28:45affiche à haut risque on sent bien que c'est
00:28:47un vaste dispositif sécuritaire
00:28:49qui est en train de se mettre en place
00:28:51à Paris ici avec de nombreux
00:28:53contrôles, barrières et patrouilles
00:28:55qui circulent dans les rues de la
00:28:57capitale, on sent bien que le plus
00:28:59grand événement sportif du monde
00:29:01s'apprête à débuter et que ce sont
00:29:03l'ensemble des forces de l'ordre
00:29:05qui sont sur le pied de guerre ici
00:29:07à Paris. Merci beaucoup à vous
00:29:09merci également à Sacha Robin
00:29:11qui a permis la réalisation de ce duplex
00:29:13il est vrai que la sécurité
00:29:15est particulière autour de la délégation
00:29:17israélienne, on en a parlé ces
00:29:19derniers jours, décision prise par Gérald Darmanin
00:29:21selon les informations
00:29:23de Paris Match également
00:29:25de mettre aux côtés
00:29:27pour protéger cette délégation israélienne
00:29:2924h sur 24 le GIGN
00:29:31mais également le RAID
00:29:33et il a pris cette décision d'installer
00:29:35un dispositif de sécurité assez
00:29:37conséquent, on voit ces images
00:29:39qui ont été tournées ces dernières
00:29:41heures pour rendre compte justement
00:29:43de la sécurité notamment autour de la délégation
00:29:45israélienne et ce soir 1000 policiers
00:29:47je vous ai donné cet ordre de grandeur
00:29:49tout de même pour vous rendre compte de ce que c'est
00:29:51500 policiers autour d'un stade
00:29:53lors du match OMPG
00:29:55au Vélodrome, on sait que c'est en général
00:29:57assez tendu, lorsqu'il y a des compétitions
00:29:59entre Marseille et Paris
00:30:01il y avait 500 policiers qui avaient été
00:30:03mobilisés en mars dernier
00:30:05il y a quelque chose qui m'attriste
00:30:07je dois dire et qui m'effraie même
00:30:09qui est que
00:30:11toute circonstance où il y a des
00:30:13israéliens est devenue
00:30:15un enjeu de sécurité, rappelez-vous
00:30:17que pour une gamine
00:30:19de chanter une chanson
00:30:21gentillette pour l'Eurovision
00:30:23il a fallu des hélicos
00:30:25au dessus de la place
00:30:27il a fallu
00:30:29la garder dans sa chambre d'hôtel
00:30:31mes amis israéliens, beaucoup
00:30:33d'israéliens adorent venir à Paris
00:30:35y compris ceux qui ne sont pas du tout francophones
00:30:37ou français d'origine
00:30:39et aujourd'hui ils disent j'hésite
00:30:41pas maintenant
00:30:43mais j'hésite à amener mes mômes
00:30:45à Paris si on reconnait qu'on parle hébreu
00:30:47dans le métro
00:30:49et c'est encore plus vrai
00:30:51depuis le 7 octobre, c'est-à-dire que vous avez
00:30:53un état qui a subi
00:30:55et qui bon sang, enfin si vous voulez
00:30:57je comprends que c'est au coeur
00:30:59d'un conflit géopolitique
00:31:01mais c'est quand même un petit état
00:31:0313 millions d'habitants
00:31:05peut-être plus maintenant
00:31:07et si vous voulez
00:31:09c'est devenu
00:31:11depuis le 7 octobre et depuis qu'il a été attaqué
00:31:13c'est encore pire, c'est devenu
00:31:15si vous voulez le coupable entre les coupables
00:31:17Réma Hassan ne peut pas dire un mot
00:31:19on en parlera peut-être
00:31:21etc. etc. On a fait la campagne
00:31:23européenne en partie
00:31:25si vous voulez pour dire que Israël
00:31:27était le grand méchant, moi ça m'attriste
00:31:29terriblement, je pense que ça
00:31:31attriste beaucoup de français et beaucoup de
00:31:33juifs français aussi
00:31:35et voilà c'est comme ça maintenant
00:31:37Gérald Darmanin a raison, écoutez moi
00:31:39personne n'a oublié
00:31:41presque personne
00:31:43Munich 72
00:31:45Aurore Berger justement a fait référence
00:31:47à ce qui s'était passé lors des Jeux Olympiques
00:31:49de Munich
00:31:51elle était l'invitée ce matin de
00:31:53CNews Europe 1, on l'écoute
00:31:55Moi je suis très fière que des athlètes
00:31:57israéliens évidemment soient accueillis
00:31:59et qu'ils soient surtout respectés, tout est fait
00:32:01pour que leur sécurité soit garantie
00:32:03c'est ce que la France évidemment leur doit
00:32:05et vous savez des athlètes israéliens
00:32:07qui ont déjà eu une cible dans le dos, malheureusement
00:32:09on a connu lors de Jeux Olympiques
00:32:11avec des athlètes israéliens qui avaient
00:32:13déjà été pris pour cible et qui avaient été
00:32:15assassinés
00:32:17Les JO normalement
00:32:19il y a une neutralité politique
00:32:21mais ça c'est le principe et l'exception
00:32:23a déjà existé puisque en effet
00:32:25les JO de Munich
00:32:27en 1972
00:32:29ont été
00:32:31le rendez-vous
00:32:33terrible
00:32:35du conflit israélo-palestinien
00:32:37et là ça se poursuit aujourd'hui
00:32:39avec les JO qui ont lieu
00:32:41en France et ce qui est
00:32:43profondément regrettable
00:32:45et triste
00:32:47c'est à dire que je vais reparler
00:32:49des valeurs du sport
00:32:51la valeur de la fraternité
00:32:53c'est une valeur fondamentale
00:32:55du sport
00:32:57et bien là vous avez des athlètes israéliens
00:32:59qui sont surveillés de manière
00:33:01continue par le GIGN
00:33:03vous me parliez également du RAID alors que le RAID
00:33:05normalement devait se limiter
00:33:07à la sécurité nautique
00:33:09qui est amené également
00:33:11à mon avis c'est lors de déplacements
00:33:13d'athlètes israéliens
00:33:15notamment sur la Seine
00:33:17là encore il y a une surveillance
00:33:19qui sera extrêmement importante
00:33:21par rapport à ces athlètes
00:33:23israéliens
00:33:25Juste une petite précision sur ces images
00:33:27que vous voyez en direct aux abords du Parc
00:33:29des Princes, il s'agit notamment
00:33:31des différentes délégations
00:33:33supporters qui commencent
00:33:35à arriver à quelques heures
00:33:37de l'une de ces premières compétitions
00:33:39qui aura lieu au Parc des Princes
00:33:41on parle beaucoup de Mali-Israël mais il s'agira
00:33:43d'Espagne-Ouzbékistan
00:33:45Vous voyez aussi hier
00:33:47dans un des débats avec
00:33:49François Puponi la question qui lui était posée
00:33:51c'est de lui dire
00:33:53ces pauvres athlètes israéliens
00:33:55ils sont sous tension parce que
00:33:57surveillés, protégés, etc.
00:33:59François Puponi a une réponse
00:34:01très juste et il dit
00:34:03les israéliens ont l'habitude
00:34:05ils ont l'habitude
00:34:07ils ont l'habitude d'être
00:34:09entourés, protégés, surveillés
00:34:11ils seraient plus sous tension s'ils ne l'étaient pas
00:34:13donc c'est une habitude qu'ils ont prise
00:34:15et donc ce n'est pas nouveau
00:34:17mais vous savez, je pense que
00:34:19je ne sais pas si vous avez déjà vu les déplacements
00:34:21de délégations américaines
00:34:23les mesures de sécurité maintenant
00:34:25une base américaine n'importe où dans le monde
00:34:27c'est un camp retroché
00:34:29c'est pas nouveau mais
00:34:31c'est de plus en plus
00:34:33et la situation est écœurante
00:34:35parce qu'aujourd'hui on fait venir des athlètes
00:34:37israéliens qui devraient être
00:34:39acclamés à leur arrivée et on les planque
00:34:41et on les fait venir en catimini
00:34:43pour ne pas leur faire prendre de risques
00:34:45c'est inadmissible mais il faut aussi replacer
00:34:47le contexte, pourquoi on en est là aujourd'hui
00:34:49on en est là parce qu'il y a une partie de la classe politique
00:34:51qui joue un jeu très dangereux
00:34:53et qui pour
00:34:55entretenir un certain électorat
00:34:57et bien
00:34:59très clairement véhicule des idées
00:35:01antisémites
00:35:03pour certains ils le sont, d'autres ne le sont pas
00:35:05mais ils le font quand même
00:35:07et aussi parce qu'il y a un problème en France
00:35:09avec un antisémitisme
00:35:11qui est important
00:35:13avec une islamisation du pays qui est
00:35:15certaine et aujourd'hui nos compatriotes
00:35:17juifs en France
00:35:19quittent le pays et sont de plus en plus nombreux
00:35:21à aller vivre en Israël
00:35:23après ce sont deux choses différentes
00:35:25ça c'est un climat
00:35:27et en fait c'est la même chose
00:35:29je fais toujours assez attention
00:35:31moi j'ai souvent interviewé
00:35:33des français qui avaient quitté la France pour Israël
00:35:35je n'en connais pas un qui ne m'ait pas cité
00:35:37exactement ces raisons là
00:35:39je ne connais personne, je l'avoue
00:35:41personne ne m'a jamais dit je suis parti à cause
00:35:43du rassemblement national
00:35:45mais juste deux choses
00:35:47la première c'est que ce phénomène est européen
00:35:49et c'est ça qui est grave
00:35:51si vous voulez, en Suède par exemple
00:35:53je me rappelle à Malmeux
00:35:55une personnalité politique
00:35:57suédoise de Auvol avait dit
00:35:59les juifs doivent quitter Malmeux, ils n'y sont plus en sécurité
00:36:01mais deuxièmement
00:36:03il n'y a pas que
00:36:05la drague de l'électorat islamiste
00:36:07il y a aussi une vision
00:36:09du monde, une idéologie
00:36:11gauchiste ou extrême gauchiste
00:36:13si vous voulez
00:36:15qui a trouvé les nouveaux
00:36:17damnés de la terre, c'est plus les ouvriers
00:36:19la classe ouvrière trop
00:36:21chouillard en quelque sorte
00:36:23ce sont les minorités
00:36:25ce sont les musulmans notamment
00:36:27et là il y a une véritable idéologie
00:36:29qui est portée par la gauche
00:36:31vous allez dans les meetings des uns et des autres
00:36:33c'est pas une population
00:36:35islamisée
00:36:37c'est des petits bobos bien gentils sur eux
00:36:39et c'est avec ces gens là
00:36:41ces gens de gauche
00:36:43qui véhiculent ces idées là
00:36:45qu'Emmanuel Macron veut faire alliance
00:36:47et a fait alliance lors des élections
00:36:49il souhaite former un gouvernement
00:36:51et une grande coalition
00:36:53j'ai pas compris ça moi
00:36:55j'ai pas compris la grande coalition
00:36:57effectivement ils ont organisé un barrage
00:36:59contre vous
00:37:01ça on peut pas le renier
00:37:03qui veuille faire l'UMPS c'est pas tout à fait la même chose
00:37:05vous avez compris mon rôle de modérateur
00:37:07dans ces débats que nous pouvons avoir
00:37:09je ne sais pas si vous avez entendu
00:37:11Manuel Bompard sur RTL ce matin
00:37:13il y a énormément de choses à redire
00:37:15on l'entendra à plusieurs occasions
00:37:17dans le courant de cette émission
00:37:19ces propos à l'égard du Président de la République
00:37:21on peut avoir un débat politique
00:37:23on peut avoir énormément de critiques
00:37:25à l'égard du Président de la République
00:37:27à l'égard du Rassemblement National de la France
00:37:29à l'égard de tous les partis, de toutes les personnalités politiques
00:37:31et heureusement qu'on peut le faire en France
00:37:33sur ce plateau
00:37:35mais là on va écouter ce qu'il dit
00:37:37je ne sais moi-même
00:37:39que dire à propos
00:37:41de ces propos tenus ce matin
00:37:43à l'égard du Président de la République par Manuel Bompard
00:37:47Je l'ai regardé
00:37:49et je vais vous dire franchement
00:37:51j'ai été estomaqué, sidéré, révolté
00:37:53par le mépris, l'arrogance
00:37:55et la violence de son intervention
00:37:57le Président de la République
00:37:59fait en quelque sorte comme s'il n'y avait pas eu
00:38:01d'élection législative
00:38:03comme si le Nouveau Front Populaire
00:38:05n'était pas arrivé en tête de ces élections législatives
00:38:07et j'ai un peu l'impression d'avoir affaire
00:38:09à une sorte de forcené
00:38:11qui est retranché à l'Elysée
00:38:13qui s'accroche à son pouvoir
00:38:15C'est l'idée que les Français ont dit
00:38:17que sa politique c'était fini tout simplement
00:38:19Oh, forcené, retranché à l'Elysée
00:38:21Bon
00:38:23C'est pour faire
00:38:25On a compris, c'est la culture du buzz
00:38:27C'est pas que la culture du buzz
00:38:29C'est-à-dire, vous savez,
00:38:31Clausewitz dit
00:38:33ça distille dans l'esprit des gens
00:38:35Clausewitz dit que la politique c'est la poursuite de la guerre
00:38:37par d'autres moyens
00:38:39Pour eux, pour ces gens, la politique c'est la guerre
00:38:41Ils n'ont pas d'adversaires, ils ont des ennemis
00:38:43D'ailleurs, c'est quand même Caron
00:38:45qui a dit à je ne sais plus qui qu'il faisait pas partie
00:38:47de la même humanité, donc si vous voulez, c'est ça qui est très grave
00:38:49C'est qu'ils sortent
00:38:51non pas je n'aime pas les valeurs répugnantes
00:38:53c'est pas tout ça, le jeu politique
00:38:55l'acceptation du jeu politique, c'est nos règlements
00:38:57nos conflits, par le verbe
00:38:59mais dans un cadre
00:39:01où nous sommes d'accord pour être en désaccord
00:39:03C'est le principe même de CNews
00:39:05Mais la France insoumise
00:39:07c'est la culture de la violence
00:39:09La violence dans les mots, pas que d'ailleurs
00:39:11mais à l'égard du Président de la République
00:39:13à l'égard de nos institutions
00:39:15à l'égard des Juifs, on en a parlé
00:39:17à l'égard également des Français
00:39:19qui ont voté pour le rassemblement national
00:39:21On ne peut pas dire tout et n'importe quoi
00:39:23d'autant plus que M.Bompard, il faut le rappeler, a quand même voté pour Emmanuel Macron
00:39:25au second tour de l'élection présidentielle
00:39:27Donc aujourd'hui
00:39:29Il a peut-être voté blanc, on ne sait pas
00:39:31C'est très bien pour qui il a voté, il l'avait dit à l'époque
00:39:33Et dire aujourd'hui que finalement le Président de la République
00:39:35n'est pas légitime, c'est pas acceptable
00:39:37Je suis le premier à dire
00:39:39qu'aujourd'hui il y a un problème, il y a un blocage politique
00:39:41et qu'une démission du Président de la République
00:39:43pourrait être envisagée et pourrait être
00:39:45d'ailleurs une très bonne chose pour le pays
00:39:47Vous estimez qu'Emmanuel Macron
00:39:49doit démissionner ?
00:39:51J'estime qu'il va falloir qu'il se pose la question
00:39:53parce qu'on est dans une situation de blocage
00:39:55et qu'aujourd'hui
00:39:57Ça ne résoudra pas forcément ce qui se passe à l'Assemblée nationale
00:39:59Bah si, parce qu'il y aura une deuxième étape
00:40:01qui sera ensuite une dissolution dans quelques mois
00:40:03Ah donc on démissionne, on redissout
00:40:05Pourquoi pas ?
00:40:07Vous croyez vraiment qu'on a envie de se...
00:40:09Ça va être complexe
00:40:11On a besoin de trois ans de campagne
00:40:13Il y aura forcément une dissolution dans un an
00:40:15et moi je vais vous le dire, je l'espère
00:40:17parce que s'il n'y a pas de dissolution dans un an
00:40:19ça voudra dire qu'Emmanuel Macron est arrivé à ses fins
00:40:21avec ce qu'il a dit hier
00:40:23et qu'il aura créé cette grande coalition
00:40:25allant de l'extrême gauche au LR
00:40:27de M. Wauquiez
00:40:29On écoute justement le Président de la République
00:40:31...
00:40:35Et puis il y a eu un troisième tour
00:40:37les votes de la fin de semaine
00:40:39dernière à l'Assemblée
00:40:41Et qu'est-ce que ça nous a enseigné ?
00:40:43Bah d'abord
00:40:45la majorité sortante, elle a perdu
00:40:47cette élection
00:40:49Vous reconnaissez la défaite ? Bien évidemment
00:40:51Mais personne n'a gagné
00:40:53On a perdu
00:40:55mais personne n'a gagné
00:40:57C'est une légère inflexion
00:40:59Il disait dans sa lettre qui avait été publiée
00:41:01donc je le disais tout à l'heure juste avant son déplacement
00:41:03à Washington que personne ne l'avait
00:41:05emporté. Il y a une légère inflexion
00:41:07personne ne l'a emporté
00:41:09On a perdu
00:41:11Avec des journalistes comme vous, il est à la tâche
00:41:13parce que vous n'avez pas oublié
00:41:15le mot de la semaine dernière, bravo !
00:41:17Vous avez raison
00:41:19C'est bon, on a perdu
00:41:21C'est la position d'ailleurs de Gérald Darmanin
00:41:23Faut assumer, on a perdu ces élections
00:41:25Tout le monde a perdu
00:41:27Heureusement qu'ils assument
00:41:29Faut arrêter
00:41:31C'était compliqué, les premières heures
00:41:33après les élections législatives, ils n'assumaient pas trop
00:41:35En tous les cas, moi je retiens
00:41:37qu'ils assument maintenant
00:41:39et au-delà de ça, oui
00:41:41personne n'a gagné
00:41:43Je suis désolée, le nouveau Front Populaire
00:41:45qui fanfaronne dans tous les médias
00:41:47nous avons gagné, nous avons droit
00:41:49à la nomination
00:41:51d'un Premier Ministre
00:41:53le Président de la République ne prend pas ses responsabilités
00:41:55mais moi j'ai envie de leur dire
00:41:57déjà, ouvrez les yeux
00:41:59vous avez une majorité relative
00:42:01personne n'a la majorité absolue
00:42:03c'est pour ça qu'il est nécessaire
00:42:05d'avoir des coalitions
00:42:07de groupes parlementaires
00:42:09le nouveau Front Populaire
00:42:11les chiffres parlent d'eux-mêmes, 182 députés
00:42:13pour arriver à la majorité absolue
00:42:15qui est de 289 sièges
00:42:17ils en sont
00:42:19il manque 107 sièges
00:42:21mais avec qui ils vont s'allier ?
00:42:23Vous avez raison Elisabeth, quand vous disiez
00:42:25c'est bien gentil
00:42:27qu'on en finisse, il n'a qu'à nommer
00:42:29leur Premier Ministre
00:42:31qu'il se plante et qu'on en finisse
00:42:33mais je vais vous dire Elisabeth
00:42:35je vais vous dire Elisabeth
00:42:37est-ce que ce ne serait pas la meilleure voie ?
00:42:39c'est-à-dire, allez-y
00:42:41donc on doit les traiter comme des enfants
00:42:43donc on doit les traiter comme des enfants
00:42:45non mais parce que
00:42:47il n'y a pas qu'eux
00:42:49qui disent qu'il faut respecter
00:42:51la tradition institutionnelle
00:42:53qui est de nommer
00:42:55un Premier Ministre
00:42:57issu du groupe parlementaire
00:42:59qui a obtenu la majorité des sièges
00:43:01il n'y a pas qu'eux qui le disent
00:43:03même des socialistes
00:43:05alors à ce moment-là ça devrait être le RN
00:43:07parce qu'il n'y a pas de groupe parlementaire
00:43:09nouveau groupe populaire
00:43:11à ce moment-là ça devrait être le RN
00:43:13non mais je termine là-dessus
00:43:15Monsieur De Villepin
00:43:17lui aussi, il se permet de dire ça
00:43:19en disant attention
00:43:21on remet en cause une tradition institutionnelle
00:43:23ça va au-delà du nouveau Front Populaire
00:43:25donc si
00:43:27il faut aller vers ça
00:43:29le problème c'est que chacun a eu la lecture
00:43:31qu'il voulait avoir de ses résultats
00:43:33le RN c'est le premier groupe
00:43:35à l'Assemblée Nationale
00:43:37vous avez la gauche
00:43:39et d'ailleurs le Président de la République
00:43:41le dit
00:43:43le premier groupe à l'Assemblée Nationale
00:43:45ensuite vous avez la gauche
00:43:47la première coalition
00:43:49et vous avez le reste
00:43:51et vous créez une coalition contre la gauche
00:43:53je termine simplement
00:43:55et donc il va falloir
00:43:57en effet des coalitions
00:43:59sauf que comme ce que je disais Elisabeth
00:44:01et je veux bien avoir votre avis là-dessus
00:44:03si on ne va pas vers ça
00:44:05c'est-à-dire allez vous voulez
00:44:07une motion de censure, on y va
00:44:09ils tombent, en tous les cas
00:44:11là ils acteront le fait qu'ils ne sont pas majoritaires
00:44:13et qu'ils n'ont pas eu
00:44:15les alliés suffisants pour constituer
00:44:17un gouvernement, mais ça va se passer dans la rue
00:44:19certains veulent peut-être
00:44:21monsieur ou madame, le premier ministre
00:44:23ou la ministre
00:44:25ou le ministre, tout simplement parce qu'effectivement
00:44:27il est de coutume que lorsqu'on en a été ministre
00:44:29même quelques heures, on soit ministre à vie
00:44:31d'abord peut-être si vous avez raison
00:44:33c'est très triste, ça veut dire qu'en plus
00:44:35on est dans une cour d'école
00:44:37c'est-à-dire vous leur dire
00:44:39vous avez gagné votre
00:44:41premier prix, vous avez le droit d'envoyer
00:44:43quelqu'un au casse-pipe, donc faites-le
00:44:45envoyez quelqu'un au casse-pipe, faisons-le et allons-y
00:44:47on va quand même perdre 3 mois et dans 3 mois
00:44:49il y a quoi ? Le budget
00:44:51enfin avant les 3 mois, il y a quand même un obstacle
00:44:53là où des gens conscients
00:44:55de l'intérêt du pays, sociaux
00:44:57de l'intérêt du pays, ne devraient pas jouer cela
00:44:59parce qu'ils ont perdu le temps
00:45:01il y a des procédures, des délais etc
00:45:03moi ce que je crois encore une fois
00:45:05je ne dis pas que c'est une solution idéale
00:45:07sachant qu'effectivement
00:45:09la tradition réelle voudrait
00:45:11à ce moment-là
00:45:13c'est absurde cette tradition
00:45:15ça n'a pas de sens de nommer
00:45:17le premier ministre
00:45:19dans le premier parti, ça veut dire qu'on pourrait très bien
00:45:21envoyer, le R.N. ne l'a même pas demandé
00:45:23vous pourriez envoyer quelqu'un
00:45:25ça n'a pas de sens
00:45:27c'est les institutions, c'est le président
00:45:29qui doit lui essayer
00:45:31de trouver un nom sur lequel
00:45:33il n'aura pas de motion de censure
00:45:35parce qu'une majorité positive
00:45:37j'y crois qu'à moitié, je le redis
00:45:39c'est peut-être pas très engageant
00:45:41mais ce qui est le moins
00:45:43ce qui heurtera le moins
00:45:45les électeurs, disons
00:45:47c'est une sorte du MPS renouvelé
00:45:49du centre et de la droite
00:45:51et voilà, qu'est-ce que vous voulez ?
00:45:53On dirige visiblement vers cela
00:45:55on entendra notamment Marine Tondelier
00:45:57qui est à la tête d'Europe Ecologie Les Verts
00:45:59à tout de suite sur CNews, restez bien avec nous
00:46:01beaucoup de choses encore à dire
00:46:05de retour sur le plateau de Midi News
00:46:07été, l'actualité
00:46:09avec vous, Sommeil à la Bidi
00:46:11on poursuit la discussion avec mes invités dans un instant
00:46:13à la une de l'actualité, Emmanuel Bompard défend
00:46:15la candidature de Lucie Casté à Matignon
00:46:17c'est la responsabilité du président
00:46:19de l'appelé, déclare ce matin
00:46:21le coordinateur insoumis
00:46:23qui va jusqu'à appeler à des mobilisations
00:46:25pour, je cite, contraindre Emmanuel Macron
00:46:27à faire ce qu'il devrait faire
00:46:29à 48h des JO, la tension monte d'un cran
00:46:31un jeune de 18 ans accusé d'avoir
00:46:33projeté des actions violentes pendant la compétition
00:46:35a été interpellé en Gironde
00:46:37et un Russe soupçonné de préparer
00:46:39des opérations hostiles de déstabilisation
00:46:41a lui, été écroué
00:46:43je vous le disais à deux jours de la cérémonie
00:46:45d'ouverture, des danseurs maintiennent
00:46:47leur préavis de grève, les négociations
00:46:49entre les organisateurs des jeux
00:46:51et le syndicat, les représentants, n'ont toujours
00:46:53pas abouti, au coeur de la colère
00:46:55de ces artistes, des conditions, je cite
00:46:57honteuses pour le spectacle
00:47:01merci beaucoup, on vous retrouve d'ici une petite quinzaine de minutes
00:47:03pour un nouveau point sur l'information
00:47:05quant à nous, nous poursuivons la discussion autour
00:47:07des propos tenus hier par Emmanuel Macron
00:47:09et notamment de sa position sur le Rassemblement
00:47:11National qui n'est pas représenté au sein du bureau
00:47:13de l'Assemblée Nationale
00:47:15il y a une séparation des pouvoirs
00:47:17donc je ne suis pas en charge des règles
00:47:19à l'Assemblée Nationale
00:47:21mais je pense que
00:47:23ça n'est pas une bonne chose
00:47:25je pense que
00:47:27je combat les idées du Rassemblement National
00:47:29mais un député qui est élu
00:47:31ou une députée qui est élu
00:47:33il a une légitimité
00:47:35il n'y a pas de sous-député à l'Assemblée Nationale
00:47:37et donc je pense qu'il est légitime
00:47:39que ce qui est aujourd'hui le premier parti
00:47:41à l'Assemblée soit représenté
00:47:43dans les instances, et je pense que la civilité
00:47:45conduit aussi, on a tous été choqués par des images
00:47:47quand on se met à ne pas serrer les mains
00:47:49à notre député, je pense qu'on
00:47:51on habitue nos compatriotes à une société
00:47:53où la civilité se perd
00:47:55il y a deux choses qui sont importantes
00:47:57ce sont premièrement ces images
00:47:59que nous avons commentées
00:48:01de députés qui ne saluent pas
00:48:03les députés du RN
00:48:05tout simplement
00:48:07parce qu'effectivement avant l'élection
00:48:09de ce bureau de l'Assemblée Nationale
00:48:11ce sont les députés les plus jeunes
00:48:13qui participent notamment à l'organisation
00:48:15du vote du président
00:48:17ou de la présidente
00:48:19et c'était le cas de Marion Maréchal
00:48:21d'ailleurs certains ont exhumé des archives
00:48:23de ministres actuels
00:48:25des missionnaires qui n'avaient pas à l'époque
00:48:27serrer la main de Marion Maréchal
00:48:29et qui sont très fiers de ça, c'est ça qui est rigolo
00:48:31c'est qu'ils sont très fiers de ne pas serrer la main
00:48:33à une jeune femme qui vient d'être élue
00:48:35et en plus il y a le fait que les députés du RN
00:48:37ne sont pas représentés au sein du bureau de la haine
00:48:39alors même que le règlement
00:48:41de l'Assemblée Nationale
00:48:43préconise justement que ce bureau
00:48:45reflète les différents poids politiques
00:48:47des partis
00:48:49moi j'aimerais dire deux choses
00:48:51par rapport à cette intervention d'Emmanuel Macron
00:48:53la première c'est que je la trouve extrêmement républicaine
00:48:55et respectueuse des institutions
00:48:57donc c'est à son crédit
00:48:59c'est apporté à son crédit
00:49:01il respecte les oppositions
00:49:03effectivement lui est en charge de l'exécutif
00:49:05donc ça n'est pas son rôle de voter
00:49:07ou de désigner les vice-présidents
00:49:09de l'Assemblée Nationale, les présidents de commissions
00:49:11etc.
00:49:13ça c'est le premier point
00:49:15le second
00:49:17c'est revenir sur le règlement
00:49:19le règlement effectivement vous avez raison
00:49:21préconise qu'il y ait une représentation proportionnelle
00:49:23c'est à dire à proportion du nombre de députés
00:49:25dans les postes les plus importants
00:49:27vice-présidence, commission
00:49:29etc.
00:49:31la chose n'est pas toujours
00:49:33possible puisque là en fait on a trois blocs minoritaires
00:49:35et qu'il y a eu un barrage
00:49:37qui a été fait non pas moi je pense à l'extrême droite
00:49:39comme certains disent mais à la droite dans son ensemble
00:49:41puisque 85% de la droite
00:49:43aujourd'hui c'est l'ORN si on regarde bien
00:49:45le champ politique français
00:49:47Laurent Giacobelli a expliqué ce qui s'est passé tout à l'heure
00:49:49alors je ne sais pas
00:49:51en disant qu'en fait il y avait eu un deal
00:49:53un peu d'arrière boutique entre les macronistes
00:49:55et
00:49:57les LR pour exclure
00:49:59il y a toujours eu des deals
00:50:01ils ont participé de ce deal
00:50:03lors de la législature précédente
00:50:05et ce qui leur a permis d'ailleurs
00:50:07assez justement d'avoir des vice-présidents
00:50:09mais si je peux juste répondre sur les institutions
00:50:11je suis d'accord avec vous
00:50:13et c'est pour ça que je disais c'est Macron 2 ou Macron 1
00:50:15je ne sais pas
00:50:17j'avais promis effectivement à Bernard Cohen
00:50:19vas-y parce qu'elle est lancée
00:50:21elle est lancée
00:50:23elle est lancée
00:50:25elle est lancée
00:50:27je réponds juste d'une phrase
00:50:29d'accord mais ce serait plus crédible
00:50:31s'il n'avait pas passé 15 jours
00:50:33lui à dire
00:50:35à faire dire que le Front National
00:50:37le Rassemblement National c'était le diable et qu'il fallait surtout
00:50:39les exclure et je me tais
00:50:41c'était une phrase
00:50:43sujet vers complément
00:50:45c'est là où il est malin
00:50:47j'ai obtenu
00:50:49quelque chose d'Elisabeth Lévy
00:50:51ce qui est quand même
00:50:53peut-être un exploit d'ailleurs je le note
00:50:55à mon crédit
00:50:57je suis d'accord
00:50:59je suis très très bavard
00:51:01il y a quand même un paradoxe
00:51:03c'est le Président de la République
00:51:05il est quand même le chef
00:51:07de sa majorité, de son groupe politique
00:51:09donc moi je respecte
00:51:11sa parole hier
00:51:13mais on avait entendu
00:51:15dans le groupe
00:51:17présidé par Gabriel Attal qui ne soutiendrait pas
00:51:19les élus du Rassemblement National
00:51:21même si dans la précédente
00:51:23mandature Sébastien Chenu
00:51:25était vice-président de l'Assemblée Nationale
00:51:27ce qui semble tout à fait normal
00:51:29et on évoquait tout à l'heure
00:51:31la capacité à ne pas respecter
00:51:33nos institutions républicaines parce que
00:51:35quand un élu de la République est élu de la République
00:51:37que ce soit un maire, un conseiller régional
00:51:39tout simplement
00:51:41un parlementaire, un député ou un sénateur
00:51:43il représente le peuple français
00:51:45il ne représente pas uniquement son département
00:51:47je rappelle la phrase de Condorcet
00:51:49je suis élu pour faire votre volonté
00:51:51et la volonté de tous les français
00:51:53donc ça c'est aujourd'hui ce qui nous peut-être
00:51:55nous rassemble pour créer une réalité
00:51:57et un soutien français
00:51:59et puis pour aller plus loin, ce qu'on attend aujourd'hui
00:52:01ce ne sont pas des paroles sur des événements
00:52:03qui se sont passés, c'est comment on répond aux attentes
00:52:05des français
00:52:07parce que ça, ça n'a pas réglé
00:52:09alors je termine, on a les JOP
00:52:11je trouve que c'est une bonne chose
00:52:13après avoir été compte qu'on attend de trouver
00:52:15un gouvernement qui pourra peut-être être
00:52:17aux affaires avec autre chose que des
00:52:19non-combalances
00:52:21qui ne tiennent pas la route, même si
00:52:23certaines sont meilleures que d'autres
00:52:25et d'autres qui sont complètement sortis
00:52:27hors sol, et là c'est extrêmement catastrophique
00:52:29donc aujourd'hui on va attendre d'avoir
00:52:31un gouvernement, mais la sécurité
00:52:33c'est toujours un problème aujourd'hui
00:52:35l'immigration c'est toujours
00:52:37un problème aujourd'hui, le pouvoir
00:52:39d'achat c'est encore un problème
00:52:41vous avez évoqué tout à l'heure Florian
00:52:43le problème de la réforme de retraite
00:52:45quelle réforme des retraites
00:52:47on va avoir, il suffit de dire
00:52:49on revient à 62, on revient à 60
00:52:51quel va être le texte, il y a eu quand même 6 mois
00:52:53et j'en termine là, de bagailles dans les rues
00:52:55entre janvier
00:52:57et juin 2023 pour dire
00:52:59tout simplement, on revient avant, mais on revient avant
00:53:01sur quelle base, donc tout ça fait partie
00:53:03d'un vrai enjeu parlementaire, d'un vrai
00:53:05enjeu citoyen, d'un vrai enjeu
00:53:07aussi pour les éditorialistes
00:53:09et les commentateurs, de quel
00:53:11contenu, parce qu'on ne va pas se satisfaire
00:53:13tout simplement, on revient avant
00:53:15avant à quoi ?
00:53:17Vous évoquiez à l'instant, je vous redonne la parole
00:53:19dans quelques instants
00:53:21la réforme des retraites
00:53:23c'est vrai, cette abrogation mise sur la table
00:53:25par la France Insoumise, puis
00:53:27plus récemment par le Rassemblement National
00:53:29qui explique très concrètement
00:53:31ils ont une niche parlementaire le 31 octobre
00:53:33prochain, ils vont mettre ce sujet
00:53:35en haut de la pile, et la question qui se pose
00:53:37aujourd'hui, c'est est-ce que les membres du
00:53:39Nouveau Front Populaire qui ne souhaitaient pas, lors de la
00:53:41précédente législature, voter des propositions
00:53:43de loi du Rassemblement National, vont le faire ?
00:53:45Là, avec cette abrogation de la réforme des retraites
00:53:47tout simplement, parce que c'est dans le programme du Rassemblement
00:53:49National, mais c'est également dans le programme
00:53:51proposé par le Nouveau Front Populaire, on écoute
00:53:53à ce sujet, Lucie Caste.
00:53:55Sur la méthode, on est
00:53:57encore en train de travailler dessus,
00:53:59précisément sur l'abrogation de la réforme des retraites
00:54:01la priorité c'est d'abord d'abroger le texte
00:54:03et ensuite il faudra donner la main
00:54:05aux partenaires sociaux, et j'insiste vraiment là-dessus
00:54:07c'est la façon dont on conçoit l'exercice
00:54:09du pouvoir. Il faudra donner la main aux partenaires sociaux
00:54:11notamment pour une conférence
00:54:13de financement, pour savoir comment on financera
00:54:15l'abrogation
00:54:17de la retraite à 64 ans
00:54:19et puis il faudra remettre certains sujets
00:54:21sur la table, notamment le sujet de la pénibilité
00:54:23du travail, des petites retraites, etc.
00:54:25Et ça, ça doit passer par des discussions
00:54:27encore une fois avec les forces vives
00:54:29et les partenaires sociaux, et donc il faudra se donner le temps
00:54:31de construire cette réforme des retraites
00:54:33une fois l'abrogation actée.
00:54:35Est-ce qu'ils vont voter avec le Rassemblement national ?
00:54:37On va voir, on va écouter
00:54:39Emmanuel Bompard et je vous donne, promis,
00:54:41la parole dans un instant.
00:54:43Je ne crois pas que ça veut dire RN, LFI, main dans la main
00:54:45sur le sujet, ça veut dire que nous faisons une proposition
00:54:47c'est une proposition qui est compatible
00:54:49avec le programme, et c'est un engagement
00:54:51que nous avons pris devant les Françaises et les Français
00:54:53et à partir du moment où vous proposez une proposition de loi à l'Assemblée
00:54:55nationale, forcément, pour faire en sorte
00:54:57qu'elle soit adoptée, il faut qu'elle soit votée par une majorité
00:54:59de députés. Et après, libre à chacun
00:55:01de la voter ou de ne pas la voter.
00:55:03Mais en l'occurrence...
00:55:05Mais qu'est-ce que vous voulez que je fasse ?
00:55:07Que je considère que les députés du Rassemblement national
00:55:09faut les écarter, et puis
00:55:11la majorité doit être réduite d'autant,
00:55:13tout ça n'a pas de sens.
00:55:15Chacun, il n'y a pas que des députés
00:55:17du Rassemblement national
00:55:19qui s'apprêtent à voter
00:55:21cette proposition de loi. J'imagine que
00:55:23les députés du groupe Les Républicains
00:55:25qui n'étaient pas favorables, par exemple,
00:55:27à cette réforme des retraites,
00:55:29pourraient également la voter.
00:55:31Finalement, pourquoi pas voter des textes
00:55:33du Rassemblement national ?
00:55:35Je pense que la niche parlementaire du RN
00:55:37est un piège qui va peut-être se refermer
00:55:39sur le Parti Socialiste. Je vous explique pourquoi.
00:55:41Parce que le Nouveau Front Populaire,
00:55:43dont vous avez cette division
00:55:45LFI-PS qui est assez
00:55:47criante, et à mon avis
00:55:49LFI ne pourra pas ne pas voter
00:55:51l'abrogation de la réforme
00:55:53des retraites avec le RN,
00:55:55sauf que ce n'est pas du tout le même projet
00:55:57de réforme.
00:55:59C'est une loi pour abroger.
00:56:01La loi d'abrogation
00:56:03c'est la même.
00:56:05C'est quelque chose en négatif d'abroger.
00:56:07C'est-à-dire en négatif pour après pouvoir proposer autre chose
00:56:09pour les différents partis de proposer une nouvelle réforme.
00:56:11Est-ce qu'on peut abroger
00:56:13sexe ?
00:56:15Oui.
00:56:17On revient au statut de quaranté.
00:56:19C'est tout à fait possible.
00:56:21A mon avis, c'est ça qui va se passer.
00:56:23Le gouvernement
00:56:25sera piégé et le PS
00:56:27ne pourra pas censurer le gouvernement.
00:56:29Ils vont devoir sauver le gouvernement et sortir
00:56:31d'ambiguïté, ce qui va casser le Nouveau Front Populaire.
00:56:33C'est une manière aussi pour le RN
00:56:35de se venger des petites magouilles
00:56:37du Nouveau Front Populaire
00:56:39en montrant les dissensions internes
00:56:41qui les frappent.
00:56:43C'est bien vu. Je ne sais pas si c'est vrai.
00:56:45C'est bien trouvé.
00:56:47Je vais rebondir sur ce que
00:56:49disait monsieur
00:56:51Bernard Cohen-Adande.
00:56:55Cette assemblée, je trouve qu'elle est très intéressante
00:56:57parce qu'elle met fin
00:56:59à la fiction des
00:57:0115 dernières années, c'est-à-dire d'un faux bipartisme
00:57:03et d'une
00:57:05Ve République sous le quinquennat
00:57:07qui est un régime bâtard, semi-présidentiel,
00:57:09semi-parlementariste.
00:57:11Là, elle montre la réalité
00:57:13de l'opinion publique avec une représentation...
00:57:15C'est très difficile à gouverner, mais
00:57:17c'est la réalité de l'opinion publique.
00:57:19Juste, peut-être,
00:57:21avant qu'Elisabeth reprenne la parole,
00:57:23je me demande
00:57:25quand même si le futur gouvernement,
00:57:27et on n'est pas à l'abri
00:57:29de nouveautés,
00:57:31n'accompagnera pas une réforme des retraites aussi.
00:57:33Je crois que...
00:57:35Cette réforme des retraites,
00:57:37c'était pour préparer une nouvelle réforme des retraites.
00:57:39Exactement. Là, on a vu
00:57:41Madame Castex
00:57:43qui a prévu de donner la parole
00:57:45aux partenaires sociaux. Moi, j'ai compris
00:57:47que c'est surtout aux syndicats,
00:57:49de salariés, puisque c'est un peu
00:57:51son milieu, son ADN, son héritage
00:57:53et son parcours.
00:57:55Il y a eu beaucoup de réflexions
00:57:57lors de la précédente bataille, ce que j'appelais
00:57:59la querelle des retraites avec
00:58:01les organisations patronales, avec les syndicats,
00:58:03avec aussi le corps.
00:58:05Y compris dans leur front syndical,
00:58:07ils n'étaient pas d'accord. Certains se tenaient
00:58:09entre guillemets en otage. Moi, je pense que
00:58:11cette réforme des retraites a blessé
00:58:13beaucoup, ce que j'ai appelé cette querelle,
00:58:15et peut-être que le nouveau gouvernement
00:58:17essaiera d'amoindrir
00:58:19ou d'arrondir les angles, parce que
00:58:21y compris dans la droite sociale
00:58:23et y compris
00:58:25chez les groupes
00:58:27macronistes Ensemble et autres,
00:58:29il y a une volonté
00:58:31d'être vers plus d'empathie
00:58:33vis-à-vis du monde du travail, qui aujourd'hui,
00:58:35faute d'aller vers
00:58:37une augmentation du pouvoir d'achat, au moins
00:58:39auront quelque chose de social,
00:58:41c'est-à-dire une meilleure qualité de vie et de travail.
00:58:43Alors justement, je voudrais dire un mot là-dessus,
00:58:45parce que d'abord, d'un point de vue démocratique,
00:58:47il est assez juste d'abroger
00:58:49cette réforme des retraites, puisqu'apparemment,
00:58:51pour 80% de mes concitoyens,
00:58:53donc je ne faisais pas partie,
00:58:55c'était vraiment un crime absolu.
00:58:57Mais d'une façon générale, ce qui m'inquiète,
00:58:59c'est qu'en fait, quand on dit aux gens
00:59:01que non, il ne faudra pas travailler plus,
00:59:03que les efforts, c'est pas la peine,
00:59:05qu'il suffira de faire payer
00:59:07les riches, ou je ne sais comment,
00:59:09on a toujours l'assentiment des Français.
00:59:11Et on ne leur dit pas la vérité.
00:59:13On ne leur dit pas la vérité,
00:59:15au cœur de notre crise politique.
00:59:17Il y a, à mon avis, notre rapport au travail.
00:59:19Il y a le fait qu'une partie de la population
00:59:21qui est taxée jusqu'à ne plus savoir
00:59:23quoi faire, traîne un peu
00:59:25l'autre qui est subventionnée.
00:59:27On a fait ce choix d'une économie tirée par
00:59:29la consommation et qu'on subventionne
00:59:31donc la consommation, mais qu'à aucun moment
00:59:33on ne dit aux gens la vérité,
00:59:35nous travaillons moins que les autres,
00:59:37nous produisons moins que les autres.
00:59:39Dans le programme du nouveau Front Populaire,
00:59:41il est question de dépenses, d'impôts pour les riches,
00:59:43bien sûr,
00:59:45il n'est jamais question
00:59:47la gauche, avant.
00:59:49Non seulement la gauche était laïque,
00:59:51et tout ceci dont nous parlons souvent,
00:59:53mais elle était industrialiste.
00:59:55Productiviste.
00:59:57Et maintenant,
00:59:59Najwa, Najwa, Najwa.
01:00:01Najwa El Haïti.
01:00:03Allez-y.
01:00:05Non mais,
01:00:07moi je vous rejoins,
01:00:09Elisabeth, c'est-à-dire que
01:00:11cette réforme des retraites,
01:00:13elle a été très très mal vécue par les Français,
01:00:15on a vu des mafies de manifestation
01:00:17énormes, enfin un peu en tous les cas.
01:00:19Un peu démesurées, vu l'ampleur
01:00:21de la réforme. Oui, mais en tous les cas,
01:00:23il y avait des manifestants dans la rue,
01:00:25elle a été très très mal perçue.
01:00:27Mais en effet, ce n'est pas la
01:00:29dernière réforme des retraites.
01:00:31Parce qu'à un moment, il y a eu une communication
01:00:33du gouvernement en disant, on vous promet,
01:00:35c'est la der-de-der, ben non, c'est faux.
01:00:37Au regard même
01:00:39de nos finances publiques.
01:00:41Parce que moi, je veux bien que
01:00:43le RN et puis
01:00:45le NPF,
01:00:47le Nouveau Front Populaire
01:00:49annoncent
01:00:51la brogation
01:00:53de cette réforme, mais ce n'est pas possible
01:00:55financièrement parlant.
01:00:57Pourquoi vous avez l'Institut Montaigne, d'ailleurs,
01:00:59qui a fait un rapport extrêmement intéressant,
01:01:01qui disait que ça coûterait
01:01:0358 milliards par an si
01:01:05on adoptait
01:01:07l'abrogation
01:01:09de la réforme
01:01:11par le NPF et
01:01:1335 milliards si c'était le RN
01:01:15qui portait cette abrogation-là.
01:01:17Mais à un moment, il faut être honnête
01:01:19avec les Français. Et c'est pour ça que
01:01:21cette question de valeur-travail,
01:01:23oui, nous travaillons moins
01:01:25comparé à d'autres pays européens.
01:01:27Et ce qui fait
01:01:29que nous sommes moins
01:01:31productivistes que les
01:01:33autres pays. Mais c'est une vraie question.
01:01:35Productif, tout court.
01:01:37Mais c'est une vraie question et il va falloir
01:01:39aborder cette question. En tous les cas, ce sera
01:01:41la feuille de route du prochain gouvernement,
01:01:43je l'espère. Un point sur l'actualité.
01:01:45Ensuite, on poursuit la discussion notamment autour
01:01:47de ce qui se passe du côté du Parlement
01:01:49européen. On l'a appris
01:01:51il y a quelques minutes. Cocorico, la France
01:01:53décroche les JO d'hiver de 2030
01:01:55dans les Alpes, toutefois en raison de la
01:01:57situation politique actuelle,
01:01:59la garantie de l'Etat devra être fournie avant
01:02:01le 1er octobre et devra être ratifiée
01:02:03par le Parlement au plus tard
01:02:05le 1er mars 2025, précise
01:02:07le CIO. C'est certainement
01:02:09la déclaration de la matinée.
01:02:11Lucie Castex se dit prête. Elle demande
01:02:13au Président de prendre ses responsabilités
01:02:15et de la nommer Première ministre.
01:02:17La candidate du NFP à Matignon
01:02:19prône un changement de méthode et veut
01:02:21convaincre et trouver des accords à l'Assemblée,
01:02:23a-t-elle ajouté. Et puis,
01:02:25on termine avec ce drame au Népal.
01:02:2718 morts dans le crash d'un avion. Seul
01:02:29le pilote a pu être secouru de l'épave
01:02:31en feu, précisent les autorités
01:02:33sur place. Ce vol assuré par la Soria
01:02:35Airlines transportait 2 membres d'équipage
01:02:37et 17 membres du personnel
01:02:39de la compagnie népalaise pour un
01:02:41vol d'essai.
01:02:43Merci beaucoup. On vous retrouve d'ici
01:02:45une petite quinzaine de minutes pour
01:02:47un nouveau journal. Quant à nous, nous poursuivons
01:02:49la discussion autour de Rima Hassan, peut-être
01:02:51vice-présidente de la Commission des droits de l'homme et du Parlement
01:02:53européen. Le PPE à l'initiative de François-Xavier
01:02:55Bellamy a bloqué cette possibilité
01:02:57pour l'heure, mais pour l'heure seulement.
01:02:59On regarde ce sujet signé
01:03:01Marie-Victoire Daudionnet et on en parle dans un instant.
01:03:03Dans les couloirs
01:03:05du Parlement européen,
01:03:07des regards déroutés. Compte tenu
01:03:09de la composition de l'hémicycle,
01:03:11Rima Hassan, seule candidate en lice,
01:03:13s'apprêtait à briguer le poste de
01:03:15vice-présidente de la Commission des droits de l'homme.
01:03:17Mais c'était sans compter
01:03:19la mobilisation de François-Xavier
01:03:21Bellamy. Vous imaginez sans peine
01:03:23qu'une élection comme celle-ci
01:03:25aurait eu de conséquences et le fait
01:03:27qu'évidemment elle aurait offert une tribune
01:03:29à Madame Hassan qui,
01:03:31après le 7 octobre, a
01:03:33déclaré que les actions du Hamas étaient
01:03:35légitimes. Je crois que les déclarations
01:03:37qu'elle a multipliées sur ce sujet
01:03:39la disqualifient à jamais pour parler
01:03:41de droit de l'homme. Les républicains
01:03:43n'ont obtenu qu'un report du scrutin,
01:03:45mais l'eurodéputé
01:03:47est déterminé à tout faire pour empêcher
01:03:49son élection. Nous ne laisserons pas
01:03:51le Parlement européen devenir une
01:03:53tribune pour ceux qui aujourd'hui
01:03:55ferment les yeux sur l'antisémitisme
01:03:57qui gangrène nos sociétés, que nous ne
01:03:59laisserons pas les avocats du Hamas
01:04:01utiliser cette institution
01:04:03et qu'ils nous trouveront, qu'ils me trouveront
01:04:05toujours face à eux.
01:04:07L'intéressé n'a pas tardé à réagir.
01:04:09La lâcheté qui vous anime
01:04:11ici est la même que celle qui est dans votre
01:04:13regard vide et fuyant quand je vous
01:04:15croise dans les couloirs du Parlement européen.
01:04:17Trembler, ce n'est que le début.
01:04:19D'ici début septembre, le groupe
01:04:21de l'EFT doit donc proposer
01:04:23un autre candidat.
01:04:25Là encore, on pourra revenir sur les menaces.
01:04:27Vous en pensez quoi ?
01:04:29C'est de l'intimidation. Moi je veux rendre
01:04:31hommage à François-Xavier Bermy.
01:04:33Nous ne l'oublions pas, il était
01:04:35rue Saint-Guillaume,
01:04:37à Sciences Po, alors que
01:04:39les LFistes,
01:04:41islamo-gauchistes, on va dire les choses simplement,
01:04:43étaient là à mettre de l'huile sur le feu
01:04:45des mains rouges. Ils nous ont
01:04:47amenés à la haine du
01:04:49juif, au meurtre,
01:04:51à un état
01:04:53où nous ne pouvons
01:04:55pas vivre nous-mêmes lorsqu'on a un nom
01:04:57de consonnant juif. Donc moi
01:04:59j'ai beaucoup de respect pour
01:05:01François-Xavier Bermy. Je vois que c'est un homme
01:05:03courageux et qu'il a des convictions
01:05:05et qu'il va jusqu'au bout des convictions.
01:05:07J'espère que
01:05:09ce report ne sera pas uniquement un report
01:05:11de vote parce que
01:05:13on voit bien qu'il y a quand même
01:05:15au Parlement européen
01:05:17un courant aussi
01:05:19anti-israël, il faut le dire,
01:05:21qui est inquiétant
01:05:23et qu'on l'ait poussé,
01:05:25Elisabeth a raison, qu'on ait pu
01:05:27pousser cette candidature
01:05:29à ce poste-là alors qu'il n'y a pas eu
01:05:31de barrage en amont. S'il n'y avait pas eu
01:05:33François-Xavier Bermy,
01:05:35où serait tout simplement nous
01:05:37aujourd'hui avec cette élection de Mme Rima Hassan
01:05:39qui n'a rien d'une démocrate ?
01:05:41Tout à fait, bravo
01:05:43à François-Xavier Bellamy,
01:05:45d'ailleurs je trouve qu'il a été la révélation
01:05:47de ces élections européennes.
01:05:51Bravo à lui puisqu'il a
01:05:53ouvert les yeux sur qui est
01:05:55Rima Hassan au Parlement européen.
01:05:57Sa candidature a été proposée
01:05:59par le groupe Left
01:06:01qui, enfin le PPE,
01:06:03souhaite également, parce qu'il y a un report
01:06:05en effet de date concernant cette élection-là
01:06:07qui concerne la troisième vice-présidence
01:06:09de la Commission des Droits de l'Homme
01:06:11et le PPE
01:06:13est amené à présenter une candidature
01:06:15en face d'elle
01:06:17si elle va jusqu'au bout
01:06:19de cette candidature.
01:06:21D'ailleurs, le groupe Left...
01:06:23Tout à fait,
01:06:25et cette Rima Hassan
01:06:27n'a rien à faire au sein de cette
01:06:29Commission des Droits de l'Homme
01:06:31quand on connaît en effet ses propos
01:06:33concernant le Hamas qu'elle considère
01:06:35comme un mouvement de résistance.
01:06:37On sait qu'elle est poursuivie
01:06:39par Avocats Sans Frontières
01:06:41dont je fais partie
01:06:43qui dépose
01:06:45plainte contre elle pour
01:06:47apologie du terrorisme.
01:06:49Tout ça pour dire
01:06:51que ce serait une grave erreur
01:06:53que cette dame
01:06:55soit en tous les cas
01:06:57élue troisième vice-présidente
01:06:59de cette commission.
01:07:01Mais je pense que le nécessaire
01:07:03et j'en terminerai par là,
01:07:05elle n'y arrive pas.
01:07:07François-Xavier Bellamy l'a très bien dit.
01:07:09Le PPE est majoritaire.
01:07:11Ils présenteront un candidat
01:07:13ou une candidate face à elle
01:07:15si elle maintenait
01:07:17sa candidature
01:07:19avec le soutien du groupe Left.
01:07:21On poursuit la discussion dans un instant.
01:07:23On marque une très courte coupure pub.
01:07:25Restez bien avec nous, on a énormément de sujets
01:07:27à aborder encore une nouvelle fois.
01:07:29Vous voulez prendre la parole
01:07:31à partir de 13h ?
01:07:33Non, je vous quitte, je vous rappelle.
01:07:35Ah mais non, oui c'est vrai.
01:07:37Effectivement, une partie du plateau nous quitte.
01:07:39Je fais un petit point.
01:07:41Elisabeth Lévy nous quitte
01:07:43et Najwa, elle a été. Merci à vous deux.
01:07:45On aura l'occasion, je pense, d'échanger
01:07:47de nouveau sur de prochains plateaux
01:07:49c'est un prochain jour.
01:07:51Mais vous, qui nous regardez, restez bien avec nous.
01:07:53Et vous, vous restez là.
01:07:55De retour sur le plateau
01:07:57de Midi News.
01:07:59Votre journal dans un instant.
01:08:01C'est l'heure de cette troisième et dernière heure.
01:08:03Fin du casse-tête à gauche.
01:08:05Qu'est-ce que c'est ? Non, qui c'est ?
01:08:07Lucie Casté qui met fin au casse-tête.
01:08:09Vous n'y comprenez rien. Pas facile en même temps.
01:08:11Car il s'agit d'une inconnue, ou presque.
01:08:13On en parle dans un instant.
01:08:15Le verdict des urnes sera-t-il respecté ?
01:08:17Oui, enfin, oui mais.
01:08:19Car la gauche s'estime être en capacité de gouverner.
01:08:21Ah bon ? Ils sont pourtant moins nombreux
01:08:23que les députés de la majorité sortante en 2022
01:08:25qu'ils jugeaient à l'époque, je les cite,
01:08:27illégitimes. Et si jamais
01:08:29ce n'est pas Matignon, eh bien,
01:08:31on le comprend comme ça, ils siégeront devant.
01:08:33Les appels au rassemblement débutent.
01:08:35Vous entendrez cela dans le courant
01:08:37de cette émission. Et Gérald Darmanin annonce
01:08:39un dispositif conséquent pour la tenue du match
01:08:41Israël-Mali au Parc des Princes.
01:08:43Ce sera ce soir à partir de 21h.
01:08:451000 policiers présents, deux fois plus tout de même
01:08:47que lors de la rencontre OMPSG
01:08:49au Stade Vélodrome en mars dernier.
01:08:51Faut-il craindre des débordements avant même le coup d'envoi
01:08:53officiel des Jeux Olympiques ? On ne l'espère pas.
01:08:55Mais on en débattra dans le courant de
01:08:57cette émission. Mais avant
01:08:59d'entamer les débats, c'est l'heure de votre
01:09:01journal. Avec vous Somaya.
01:09:03Bonjour Florian, bonjour à tous. Une fois n'est pas
01:09:05coutume, on commence ce journal avec une bonne
01:09:07nouvelle. Cocorico, la France décroche
01:09:09les JO d'hiver de 2030
01:09:11dans les Alpes. Toutefois, en raison
01:09:13de la situation politique actuelle, la garantie
01:09:15de l'Etat devra être fournie avant le 1er
01:09:17octobre. Attribution conditionnée
01:09:19sur laquelle est revenu Emmanuel Macron.
01:09:21Écoutez.
01:09:23Devant vous aujourd'hui, je voudrais
01:09:25confirmer mon engagement total
01:09:27et l'engagement total
01:09:29de la nation française. Et je
01:09:31vous assure que je vais
01:09:33demander au prochain Premier ministre
01:09:35non seulement d'inclure cette garantie
01:09:37mais aussi
01:09:39de promulguer
01:09:41une loi olympique dans le nouveau
01:09:43gouvernement. À 48
01:09:45heures de la cérémonie d'ouverture des
01:09:47JO, Paris sous cloche sécuritaire.
01:09:4945 000 forces de l'ordre
01:09:51mobilisées, tout comme l'armée
01:09:53sont engagées pour empêcher une éventuelle
01:09:55attaque de drones. Des moyens sécuritaires
01:09:57hors normes pour assurer la bonne tenue
01:09:59de cet événement inédit en France.
01:10:01On passe à présent
01:10:03à ces mouvements sociaux qui menacent
01:10:05la bonne tenue des JO. Entre les
01:10:07danseurs qui maintiennent leur préavis de grève
01:10:09et les employés des aéroports de Paris,
01:10:11état des lieux de cette situation à haut risque
01:10:13avec Mathieu Dewez.
01:10:15Le point levé en signe
01:10:17de protestation ce lundi
01:10:19sur les quais de l'île Saint-Louis. Environ
01:10:21150 danseurs de la cérémonie d'ouverture
01:10:23ont brièvement refusé
01:10:25de participer à la dernière répétition
01:10:27générale. Ils dénoncent des inégalités
01:10:29de traitement entre les artistes
01:10:31recrutés pour le spectacle.
01:10:33Le syndicat des artistes interprètes a même
01:10:35déposé un préavis de grève pour ce vendredi,
01:10:37jour de la cérémonie d'ouverture.
01:10:39Mais d'autres syndicats souhaitent
01:10:41profiter de l'événement pour faire entendre leurs
01:10:43revendications. C'est le cas dans les
01:10:45aéroports parisiens où Forces Ouvrières
01:10:47a également déposé un préavis de grève
01:10:49pour vendredi. Ils réclament
01:10:51notamment une prime de 1000 euros pour les
01:10:53employés du groupe ADP. Dans la
01:10:55métropole de Lyon qui accueille à partir de
01:10:57demain des matchs de football, les sapeurs
01:10:59pompiers seront en grève. Ils regrettent
01:11:01d'avoir reçu pour consigne de ne pas prendre
01:11:03plus de deux semaines de congé cet été
01:11:05au lieu de trois normalement.
01:11:07Autre revendication, une prime
01:11:09plus importante. Elle est de 200
01:11:11euros seulement contre 1600
01:11:13pour leurs collègues parisiens.
01:11:15La tenue des épreuves ne devrait cependant
01:11:17pas être perturbée par ces mouvements.
01:11:19Et puis
01:11:21la tension d'un cran sur le
01:11:23volet sécuritaire. Un jeune de 18
01:11:25ans accusé d'avoir projeté des actions
01:11:27violentes pendant la compétition a été
01:11:29interpellé en Gironde et
01:11:31soupçonné de préparer des opérations hostiles
01:11:33de déstabilisation a lui été
01:11:35écroué. Voilà
01:11:37ce qu'on pourrait dire de l'actualité à 13h.
01:11:39Florian. Merci beaucoup. On vous retrouve d'ici une petite
01:11:41quinzaine de minutes pour un nouveau point
01:11:43sur l'information. On va
01:11:45entamer les débats autour notamment de cette
01:11:47proposition du nouveau front populaire
01:11:49autour de la candidature de Lucie Casté
01:11:51pour l'hôtel de Matignon. Mais
01:11:53avant cela je souhaitais que nous faisions un point
01:11:55avec vous Noémie Schultz. On l'avait
01:11:57promis d'ailleurs aux téléspectateurs hier
01:11:59qu'on suivrait l'enquête après cet
01:12:01incendie à Nice. Une
01:12:03troisième personne a été interpellée.
01:12:05Ce sont les dernières informations dont vous disposez ?
01:12:07Absolument. Le procureur de la République de Nice vient de
01:12:09nous le confirmer. Alors on le sait
01:12:11cinq personnes sont soupçonnées d'avoir participé
01:12:13activement à ces faits, ont été
01:12:15identifiées. Trois qui sont
01:12:17entrées dans l'immeuble et ont
01:12:19allumé les départs de feu. Trois départs de feu.
01:12:21Deux qui étaient restés dans une voiture stationnée
01:12:23à proximité. Deux personnes
01:12:25avaient été interpellées ces derniers jours.
01:12:27Cela laissait encore trois autres jeunes hommes
01:12:29en liberté. On le rappelle
01:12:31ce sont des jeunes hommes âgés de 17 à
01:12:3325 ans. Tous avaient été
01:12:35identifiés et donc ils ne faisaient
01:12:37pas... La question était de savoir
01:12:39combien de temps les enquêteurs allaient mettre
01:12:41pour retrouver ceux qui étaient toujours
01:12:43en fuite. Un troisième a donc
01:12:45été interpellé ce matin. On ne sait pas encore
01:12:47ce qui lui est à lui précisément reproché.
01:12:49S'il était dans la voiture ou s'il est
01:12:51soupçonné d'être entré dans l'immeuble. Il a
01:12:53donc été placé en garde à vue dans cette
01:12:55enquête, on le rappelle, qui a été ouverte pour destruction
01:12:57volontaire par incendie en bande organisée
01:12:59ayant entraîné la mort et
01:13:01association de malfaiteurs. Des faits extrêmement
01:13:03graves pour lesquels les suspects
01:13:05encourtent tous la réclusion criminelle à
01:13:07perpétuité. Il reste donc deux personnes
01:13:09activement recherchées ainsi que d'éventuels
01:13:11donneurs d'ordre car c'est ce qu'avait indiqué le procureur
01:13:13de la République lors de sa conférence de presse.
01:13:15On connaît
01:13:17maintenant le mobile de cet acte criminel.
01:13:19On est sur un fonds de règlement
01:13:21de comptes, de guerre de territoire autour
01:13:23d'un point de deal. Donc c'est du trafic de drogue
01:13:25et donc il est possible que les jeunes
01:13:27qui se soient
01:13:29rendus sur le terrain pour allumer
01:13:31le feu aient été missionnés
01:13:33par des donneurs d'ordre. C'est évidemment ce que
01:13:35la police va rechercher.
01:13:37Et on le rappelle dans cette affaire, des faits qui n'ont
01:13:39rien à voir avec malheureusement cette famille
01:13:41de sept personnes d'origine comorienne
01:13:43qui ont trouvé la mort dans cet incendie.
01:13:45On pense bien évidemment à cette
01:13:47famille effectivement décimée, disons-le.
01:13:49C'est sept personnes, trois enfants
01:13:51et un adolescent. On ne va pas revenir
01:13:53précisément sur ce qui s'est
01:13:55passé justement au moment de
01:13:57cet incendie mais merci à vous Noémie
01:13:59Schultz d'avoir pu
01:14:01ensemble comme cela rendre
01:14:03compte de l'avancée judiciaire
01:14:05autour de ce dossier à nos téléspectateurs.
01:14:07Vous nous faites signe bien évidemment si nous avons
01:14:09de nouvelles informations concernant cet incendie
01:14:11à Nice. Quant à nous,
01:14:13nous poursuivons la discussion autour de cette actualité
01:14:15politique avec
01:14:17Vincent Lamorandière, maître Vincent Lamorandière,
01:14:19avocat à Bernard Cohen à date,
01:14:21président du cercle de réflexion Étienne Marcel et
01:14:23Gabriel Robin, journaliste. Vous êtes
01:14:25tous deux restés en notre compagnie.
01:14:27On va écouter Lucie Casté qui était
01:14:29l'invité de nos confrères de France Inter
01:14:31ce matin.
01:14:33Je me suis dit que l'inconséquence
01:14:35du président de la République était
01:14:37inquiétante. Le déni
01:14:39de démocratie en refusant d'appeler la
01:14:41formation politique qui est arrivée en tête
01:14:43aux élections est grave dans
01:14:45un contexte où les Français se sont mobilisés
01:14:47massivement pour faire barrage
01:14:49au Rassemblement National et les résultats
01:14:51des élections sont absolument clairs. C'est un
01:14:53rejet de la politique du gouvernement
01:14:55du gouvernement sortant
01:14:57et c'est la demande d'une nouvelle orientation
01:14:59politique, d'une rupture pour le pays.
01:15:01Service public, pouvoir d'achat,
01:15:03justice fiscale, écologie, c'est
01:15:05très clair. Le moment est grave
01:15:07mais je pense qu'un espoir est levé.
01:15:09Je suis prête, nous sommes prêts.
01:15:11Je demande maintenant
01:15:13au président de la République de prendre ses responsabilités
01:15:15et de me nommer Premier ministre.
01:15:17Je dois avouer, je ne savais pas
01:15:19jusqu'à hier soir qui était
01:15:21Lucie Casté. Je crois savoir
01:15:23justement que je ne suis pas le seul. On vous a
01:15:25posé la question justement dans les rues
01:15:27parisiennes, pourtant elle fait partie de l'équipe
01:15:29d'Anne Hidalgo.
01:15:31Dites, Lucie Casté, ça vous dit quoi ?
01:15:33Lucie Castel ?
01:15:35Je ne connais pas. Lucie Casté ?
01:15:37Pas du tout.
01:15:39Même en cherchant bien ? Lucie Casté ?
01:15:41Je sais pas.
01:15:43Non. Alors non
01:15:45malheureusement. J'ai vu son nom apparaître
01:15:47je vais me renseigner, pour l'instant je ne sais pas du tout qui c'est.
01:15:49Lucie Casté ?
01:15:51Casté ? Non ça ne me dit rien.
01:15:53Même en cherchant bien ? Non.
01:15:55Nous sommes en direct depuis l'Assemblée nationale
01:15:57avec Dienaba Diop. Vous êtes
01:15:59députée socialiste
01:16:01et apparentée des Yvelines.
01:16:03Merci d'être avec nous.
01:16:05Comment ça s'est passé ces négociations
01:16:07au sein de votre groupe
01:16:09de la Nouveau Front Populaire
01:16:11pour en arriver à sortir ce nom ?
01:16:13Quelques minutes, il faut le dire,
01:16:15tout de même, avant qu'Emmanuel
01:16:17Macron ne prenne la parole
01:16:19et ne revienne sur ces élections législatives
01:16:21anticipées.
01:16:23Eh bien nous avons
01:16:25procédé par des propositions
01:16:27issues des différentes formations
01:16:29qui étaient présentes
01:16:31pour justement trouver
01:16:33la personnalité qui était le plus à même
01:16:35de faire consensus et de
01:16:37représenter l'esprit
01:16:39mais aussi justement
01:16:41le programme, ce que nous avons défendu
01:16:43pendant ces élections législatives
01:16:45et le choix s'est arrêté
01:16:47sur la personnalité de
01:16:49Lucie Casté et je m'en réjouis
01:16:51parce que c'est quelqu'un qui a toujours
01:16:53défendu les services
01:16:55publics à travers son engagement
01:16:57sur son association mais aussi
01:16:59une écologiste
01:17:01convaincue, quelqu'un qui est profondément
01:17:03de gauche et qui a à coeur
01:17:05justement d'être comme nous dans la lutte
01:17:07contre les inégalités sociales.
01:17:09Petite question tout de même par rapport
01:17:11justement à ce qu'exprime
01:17:13une partie de la population sur cette
01:17:15déconnexion entre notamment
01:17:17la capitale, les grandes métropoles
01:17:19plus largement et le reste
01:17:21du territoire, est-ce que vous n'estimez
01:17:23pas aujourd'hui que le profil de Lucie
01:17:25Casté incarne
01:17:27d'une certaine manière cette déconnexion
01:17:29qu'il peut y avoir avec le reste de la
01:17:31population française ? Est-ce que vous n'avez pas peur ?
01:17:33C'est une parisienne
01:17:35au sein du cabinet
01:17:37d'Anne Hidalgo, on en parle depuis hier soir
01:17:39Énard, est-ce que vous estimez
01:17:41aujourd'hui ce soir qu'elle représente justement
01:17:43vos électeurs ? Est-ce qu'il n'y a pas
01:17:45un décalage finalement ? Est-ce que cela
01:17:47ne participe pas donc à cette
01:17:49déconnexion que j'expliquais
01:17:51et que j'exprimais à l'instant ?
01:17:55Je ne vois pas pourquoi vous
01:17:57parler de déconnexion, en fait c'est quelqu'un
01:17:59qui est en phase avec
01:18:01justement toutes les questions du quotidien
01:18:03que nous pouvons nous poser sur
01:18:05le pouvoir d'achat, elle l'a rappelé d'ailleurs
01:18:07dans son interview ce matin
01:18:09chez vos collègues de France Inter, c'est
01:18:11quelqu'un qui est attaché par exemple à l'obrogation
01:18:13des retraites, c'est quelqu'un qui a toujours
01:18:15été sur la lutte
01:18:17contre le réchauffement climatique
01:18:19nous si nous l'avons choisi, c'est parce
01:18:21que justement elle est en phase avec
01:18:23toutes ces questions, je ne vois pas
01:18:25en quoi ça peut être de la déconnexion
01:18:27d'être parisienne
01:18:29vous savez, vous avez des gens qui sont
01:18:31justement de la province
01:18:33comme par exemple Jean Castex
01:18:35et il n'a pas du tout été en phase
01:18:37avec les attentes des françaises
01:18:39et des français, donc je crois que c'est un faux
01:18:41procès qu'on lui fait, ce que
01:18:43nous demandons c'est qu'Emmanuel Macron
01:18:45respecte le résultat qui est sorti
01:18:47des urnes au soir du 7 juillet, qu'il appelle
01:18:49la personnalité
01:18:51donc à savoir Lucie Castex qui a été désignée
01:18:53par le nouveau Front Populaire afin que nous puissions
01:18:55justement profiter de ça
01:18:57Je me permets de vous couper tout simplement parce que
01:18:59au sein de votre camp, lorsque le nom de
01:19:01Gabriel Attal avait été proposé
01:19:03à l'époque, en janvier dernier
01:19:05on lui avait fait ce même
01:19:07procès d'un élu
01:19:09francilien, de cette
01:19:11potentielle déconnexion qu'il pouvait
01:19:13avoir avec le reste du pays
01:19:15voici pourquoi je me permettais de poser cette question
01:19:17Le parcours de Gabriel Attal
01:19:19je vous dis, le parcours de Gabriel Attal
01:19:21et le parcours de Lucie Castex ne sont pas
01:19:23du tout comparables, vous avez quelqu'un
01:19:25quand même qui a été dans les
01:19:27arcanes politiques depuis très longtemps
01:19:29il est passé justement du Parti Socialiste
01:19:31à la majorité présidentielle
01:19:33c'est quelqu'un qui est plutôt
01:19:35dans un système d'appareil politique
01:19:37nous avons choisi quelqu'un qui
01:19:39est engagé dans la société civile
01:19:41et qui n'est pas en déconnexion
01:19:43loin s'en faut des préoccupations des françaises
01:19:45et des français. Merci beaucoup à vous
01:19:47je prends votre réponse, merci
01:19:49à vous d'avoir bien pu
01:19:51permettre cet échange autour
01:19:53de ce nom que vous proposez depuis
01:19:55hier, balayé vraisemblablement
01:19:57par Emmanuel Macron, mais on aura l'occasion
01:19:59d'en reparler parce qu'il n'y aura pas
01:20:01de nom de nouveau Premier Ministre
01:20:03vraisemblablement, a expliqué le Président de la République
01:20:05avant la mi-août et la fin
01:20:07des Jeux Olympiques, pas la fin
01:20:09des Jeux Paralympiques. Vous en pensez quoi
01:20:11autour de la table de cette proposition avant qu'on fasse un point
01:20:13également puisque j'évoquais
01:20:15le début des Jeux Olympiques
01:20:17sur l'aspect sécuritaire. Je n'ai pas
01:20:19joué le provincialiste
01:20:21le félibrigiste, le girondin
01:20:23mais effectivement c'est un très bon point que vous avez soulevé
01:20:25parce qu'on sent une forme
01:20:27de parisano-centrisme. Moi je viens de la région
01:20:29et c'est la première chose qui m'a aussi
01:20:31marqué. Je suis tout le monde
01:20:33et il y a quelque chose en fait de l'ordre du
01:20:35c'est à dire que l'électorat
01:20:37de gauche se concentrant et étant
01:20:39ultra métropolisé, c'est à dire vraiment
01:20:41dans les centres de métropole
01:20:43et considérablement à Paris d'ailleurs
01:20:45où ils ont des élections au premier tour
01:20:47le Nouveau Front Populaire
01:20:49vous avez
01:20:51une forme justement, oui, effectivement
01:20:53de déconnexion, c'est à dire une représentation
01:20:55qui est métropolitaine
01:20:57pour un électorat qui l'est
01:20:59lui-même métropolitain ou banlieusard
01:21:01vous avez les deux types, c'est à dire que la partie
01:21:03PS, Europe Écologie,
01:21:05du Nouveau Front Populaire
01:21:07à l'exception d'une partie du sud-ouest
01:21:09d'où je viens, elle est quand même
01:21:11c'est plutôt de la bourgeoisie urbaine
01:21:13et des fonctionnaires et puis après vous avez
01:21:15la partie LFI où sociologiquement
01:21:17on est plutôt sur des banlieues en fait
01:21:19sur ce type d'électorat
01:21:21Lucie Casté ferait peut-être la synthèse
01:21:23mais moi je ne vois pas, déjà on m'a dit
01:21:25tout à l'heure, il n'y a pas de majorité à l'Assemblée Nationale
01:21:27y compris relative
01:21:29mais en plus de ça il n'y a pas de majorité sociologique
01:21:31dans le pays pour ça. Quand elle dit
01:21:33Emmanuel Macron nommez-moi
01:21:35prenez vos responsabilités, nommez-moi Premier Ministre
01:21:37elle n'a pas à donner d'ordre
01:21:39au Président de la République, il y a une hiérarchie, c'est le Président de la République
01:21:41qui nomme le Premier Ministre, c'est pas
01:21:43au Premier Ministre de demander au Président de la République
01:21:45de la nommer, j'ai trouvé ça dans le toupet
01:21:47et dans le culot assez incroyable. Maître Vincent Damorardien
01:21:49Alors moi je ne vais pas être
01:21:51totalement d'accord avec vous
01:21:53et je vais être clair, Georges Pompidou
01:21:55disait que le premier pouvoir c'est celui
01:21:57de nommer et en fait moi j'attends
01:21:59que la nomination
01:22:01du Président
01:22:03Macron, la nomination
01:22:05du Premier Ministre
01:22:07se fasse avec une véritable écoute
01:22:09des Français et qu'il y a un respect
01:22:11qui s'exprime par
01:22:13cette nomination et vous savez
01:22:15une des définitions du respect c'est de renoncer à ses
01:22:17propres droits et le Président
01:22:19il peut faire un choix totalement discrétionnaire
01:22:21et là j'aimerais qu'il écoute
01:22:23cette candidature
01:22:25qui est quand même, et c'est un premier signe
01:22:27a réussi à réconcilier
01:22:29quatre parties du NFP qui étaient
01:22:31difficilement conciliables et moi
01:22:33je trouve que c'est une candidature sérieuse
01:22:35pourquoi ? Parce qu'en fait cette femme
01:22:37sert l'État depuis de
01:22:39nombreuses années, c'est un profil
01:22:41à mon avis
01:22:43d'économiste, elle connaît
01:22:45aussi la lutte contre tout
01:22:47ce qui est économie souterraine et moi
01:22:49de mon côté je trouve que c'est une
01:22:51candidature qui est sérieuse
01:22:53et je crois que politiquement...
01:22:55Non pas du tout
01:22:57Je trouve que c'est une candidature sérieuse
01:22:59je le dis bien et je pense que
01:23:01c'est important que le Président
01:23:03Macron sorte une logique un peu
01:23:05discrétionnaire, qui veulent
01:23:07garder la main
01:23:09sur la nomination
01:23:11avec surtout sur la proposition
01:23:13d'un nom, je pense qu'il faut qu'il passe à autre chose
01:23:15Après c'est la Constitution effectivement
01:23:17Après là où je vous rejoins
01:23:19c'est que c'est une situation inédite, c'est-à-dire
01:23:21sous la 5ème on est resté avec un
01:23:23gouvernement démissionnaire comme cela
01:23:25je crois que 9 jours au maximum
01:23:27là on va rester pendant un mois et demi
01:23:29avec un gouvernement démissionnaire
01:23:31On a une situation politique qui est inédite aussi
01:23:33Oui mais c'est vrai
01:23:35Mais par contre je n'ai pas dit que la candidature n'était pas sérieuse
01:23:37attention, je n'ai absolument pas dit
01:23:39Moi je vais le dire justement
01:23:41Elle est sérieuse du point de vue du nom de Franck Bouchard
01:23:43Je vais le dire parce qu'on écoute quelqu'un
01:23:45qu'on ne connaissait pas hier ni avant-hier
01:23:47qui a peut-être des qualités
01:23:49puisqu'elle est quand même à la mairie de Paris
01:23:51et il y a beaucoup de problèmes financiers
01:23:53à la mairie de Paris donc je pense qu'elle a beaucoup de travail
01:23:55en matière de la dette financière de la ville de Paris
01:23:57mais j'ai écouté une phrase dans son discours
01:23:59elle évoque l'inconséquence
01:24:01du Président de la République
01:24:03Mais qui est-elle cette personne
01:24:05pour parler de l'inconséquence du Président de la République
01:24:07qui a été élu par les Français
01:24:09Premier point, deuxièmement
01:24:11cette inconséquence n'a qu'en miroir
01:24:13son inconsistance publique
01:24:15elle ne représente qu'elle-même
01:24:17elle représente si la gauche germanopratine
01:24:19vous savez celle de Saint-Germain-des-Prés
01:24:21celle qu'on disait avant
01:24:23du temps de Mitterrand la gauche caviar
01:24:25qui est devenue la gauche cachemire
01:24:27qui ne présente rien et surtout qui ne représente pas les Français
01:24:29c'est ça aujourd'hui
01:24:31donc cette personne, on a envie de lui dire
01:24:33passez de bonnes vacances Madame
01:24:35essayez de regarder dans votre miroir que vous ne représentez que vous-même
01:24:37surtout pas en tout cas la France
01:24:39que les Français ont élu
01:24:41à l'occasion de l'égislative
01:24:43même si comme ça a été dit tout à l'heure
01:24:45ce message n'est pas clair
01:24:47parce qu'on n'a pas voulu que le message soit clair
01:24:49cette personne ne représente que des taxations
01:24:51et aussi des contraintes supplémentaires
01:24:53sur l'économie de la France
01:24:55et c'est ça qui est dangereux
01:24:57visiblement vous n'êtes pas d'accord mais c'est sain qu'il y ait un débat
01:24:59justement sur ce plateau
01:25:01on poursuit la discussion, dans un instant on parlera de l'aspect sécuritaire
01:25:03de ces Jeux Olympiques, je vous en parlais
01:25:05il y a quelques minutes mais avant cela
01:25:07c'est l'heure du rappel des principales actualités
01:25:09avec vous Somaya
01:25:11Manuel Bompard défend la candidature de Lucie Casté
01:25:13à la tête de Matignon
01:25:15c'est la responsabilité du Président de la Contact
01:25:17et déclare ce matin le coordinateur
01:25:19insoumis qui va jusqu'à appeler
01:25:21à des mobilisations pour, je cite
01:25:23contraindre Emmanuel Macron à faire ce qu'il
01:25:25devrait faire
01:25:27à 48h des JO
01:25:29la tension monte d'un cran, un jeune de 18 ans
01:25:31accusé d'avoir projeté des actions violentes
01:25:33pendant la compétition a été interpellé
01:25:35en Gironde et un
01:25:37soupçonné de préparer des opérations
01:25:39au style de déstabilisation a lui été
01:25:41écroué
01:25:43les danseurs de la cérémonie d'ouverture
01:25:45maintiennent leur préavis de grève
01:25:47les négociations entre les organisateurs
01:25:49des jeux et le syndicat
01:25:51les représentants n'ont toujours pas abouti
01:25:53au coeur de la colère de ces artistes
01:25:55des conditions, je cite
01:25:57honteuses pour le spectacle
01:26:01Merci beaucoup, restez bien avec nous d'ailleurs
01:26:03on sera à partir de 13h45
01:26:05avec Bérenger Cernon
01:26:07député de l'Essonne et ancien
01:26:09syndicaliste pour revenir sur
01:26:11ses préavis de grève
01:26:13qui ont été déposés
01:26:15et cette menace qui plane sur la cérémonie
01:26:17d'ouverture des Jeux Olympiques
01:26:19mais avant cela je souhaitais faire un point sur la
01:26:21sécurité des JO, on a beaucoup parlé
01:26:23notamment de ce match qui aura lieu ce soir
01:26:25Mali-Israël aux abords du Parc des Princes
01:26:27Gérald Darmanin, nous venons de l'apprendre
01:26:29se rendra à proximité du Parc des Princes
01:26:31pour échanger avec les effectifs mobilisés
01:26:33pour sécuriser cette rencontre
01:26:351000 policiers, a-t-il annoncé
01:26:37seront mobilisés ce soir
01:26:39un point justement aux abords du stade
01:26:42ici devant le Parc des Princes
01:26:44c'est un vaste dispositif de sécurité
01:26:46qui a été mis en place avec de nombreux
01:26:48contrôles, barrières qui ont été installées
01:26:50pour fermer, boucler la zone
01:26:52ainsi que les rues adjacentes au stade
01:26:54ce sont près de 1000 policiers
01:26:56qui vont assurer la sécurité
01:26:58du match de ce soir puisque
01:27:00l'affiche est loin d'être anodine, il s'agit
01:27:02de Mali-Israël, or on sait
01:27:04à quel point la délégation israélienne
01:27:06va bénéficier d'une surveillance
01:27:08particulière pendant ces JO
01:27:10elle qui est tout particulièrement
01:27:12visée par des menaces d'attaque
01:27:14d'ordre terroriste, la France
01:27:16qui a d'ailleurs annoncé qu'elle allait notamment
01:27:18mobiliser le GIGN pour assurer
01:27:20la sécurité des athlètes
01:27:22israéliens, mais indépendamment
01:27:24de cette affiche à haut risque, on sent bien que c'est
01:27:26un vaste dispositif de sécurité
01:27:28qui est en train de se mettre en place
01:27:30ici à Paris avec de nombreux
01:27:32barrages, contrôles et
01:27:34patrouilles qui circulent dans les rues
01:27:36de la capitale, on sent bien que le plus grand
01:27:38événement sportif du monde s'apprête
01:27:40à débuter et que ce sont l'ensemble
01:27:42des forces de l'ordre qui sont sur le pied
01:27:44de guerre ici à Paris.
01:27:46Et on écoute justement le ministre de l'Intérieur
01:27:48qui se rendra sur place tout à l'heure.
01:27:50Ce soir au Parc des Princes, il y aura un millier
01:27:52de policiers qui vont permettre
01:27:54de faire que nous sommes là pour le sport.
01:27:56Au bout d'un moment, et je pense qu'on verra ça
01:27:58après la cérémonie d'ouverture, le sport
01:28:00va prendre le pas sur les questions de sécurité, c'est
01:28:02normal, et nous allons nous effacer discrètement
01:28:04pour que le sport puisse être une fête
01:28:06pour que les Jeux Olympiques puissent
01:28:08pas le rendez-vous de la sécurité, mais le rendez-vous du sport.
01:28:10Mais oui, ce soir est un match
01:28:12important pour nos dispositifs de sécurité.
01:28:14Est-ce que vous êtes inquiet autour de la table
01:28:16sur ce qui pourrait se passer
01:28:18malheureusement, et on l'espère
01:28:20que tout se passera bien ce soir, mais bon
01:28:22compte tenu du contexte
01:28:24que ce soit le contexte national
01:28:26ou international, c'est assez tendu.
01:28:28Alors, avant d'être inquiet
01:28:30moi je suis heureux que le Mali
01:28:32comme Israël, si vous voulez,
01:28:34ce sont deux pays qui ont connu
01:28:36le terrorisme
01:28:38et qui ont subi le terrorisme
01:28:40c'est deux pays qui ont été frappés
01:28:42plein fouet par ces questions-là, jouent
01:28:44sur le territoire national dans des conditions
01:28:46plutôt festives, moi je trouve ça formidable
01:28:48et oui, je suis inquiet, parce qu'en fait
01:28:50assurer la sécurité
01:28:52aussi largement que ça, c'est compliqué
01:28:54là, la porte de Saint-Cloud est complètement bloquée
01:28:56on peut pas remonter du périph'
01:28:58vers la porte de Saint-Cloud
01:29:00mais c'est vrai que c'est compliqué.
01:29:02Moi, effectivement
01:29:04comme monsieur, je suis inquiet
01:29:06on est toujours inquiet quand on a vécu des attentats
01:29:08comme ça a été mon cas
01:29:10en 2014-2015
01:29:12avant Mera, on a
01:29:14un passif en France
01:29:16d'événements
01:29:18absolument épouvantables, donc il y a
01:29:20toujours un fond d'inquiétude
01:29:22et cette inquiétude je pense qu'elle est saine, puisqu'on dit que
01:29:24prudence émerge de sûreté
01:29:26et donc
01:29:28on a raison de rester vigilant
01:29:30d'être à un niveau
01:29:32de surveillance très élevé
01:29:34parce que
01:29:36les JO sont une cible, on l'a vu hier
01:29:38ils ont arrêté, cibles de
01:29:40plusieurs natures d'ailleurs
01:29:42ils ont déjoué plusieurs projets d'attentats
01:29:44par des jeunes gens, il y a eu aussi
01:29:46cette personne russe
01:29:48qui projetait une opération
01:29:50de déstabilisation, une personne
01:29:52du FSB, donc évidemment
01:29:54nous sommes ciblés la France
01:29:56et il en va et de notre image
01:29:58à l'international, c'est-à-dire que quoi qu'on ait
01:30:00pu dire sur les JO effectivement, moi je considère que
01:30:02c'est coûteux, que
01:30:04c'était pas forcément
01:30:06une très bonne idée
01:30:08maintenant il faut que ce soit particulièrement
01:30:10réussi parce que c'est la France
01:30:12qui est engagée vis-à-vis du monde
01:30:14et cette réussite elle passe aussi par la sécurité
01:30:16Et on fait un point justement
01:30:18sur ces différents projets
01:30:20d'attentats qui ont été déjoués avec
01:30:22Aminata Dempfeil
01:30:28...
01:30:32Selon les premiers éléments de l'enquête
01:30:34le suspect âgé de 18 ans a été repéré
01:30:36par la DGSI après des messages
01:30:38publiés sur les réseaux sociaux
01:30:40le jeune adulte évoquait alors sa volonté
01:30:42de mettre à exécution une action violente
01:30:44des investigations sont actuellement
01:30:46menées pour déterminer la véracité
01:30:48du projet. On est dans un
01:30:50contexte dans lequel le climat
01:30:52sécuritaire est mauvais, les groupes
01:30:54terroristes comme Al-Qaïda et surtout
01:30:56l'état islamique vont tenter
01:30:58certainement soit
01:31:00de susciter des actes individuels
01:31:02ce qui semble être le cas de ce jeune homme
01:31:04en Gironde, soit même
01:31:06mais c'est moins probable, en tout cas moins facile
01:31:08à réaliser heureusement, d'organiser
01:31:10des attaques en groupe. Autre inquiétude
01:31:12le rajeunissement des suspects interpellés
01:31:14pour des projets d'action violente
01:31:16Le patron du PNAT a déclaré
01:31:18publiquement que
01:31:20depuis le 1er janvier de cette année
01:31:22donc en 6 mois, un peu plus de 6 mois
01:31:24on a arrêté 15 adolescents
01:31:26impliqués dans des projets terroristes
01:31:28c'est-à-dire le même nombre que pour
01:31:30toute l'année 2023
01:31:32et ça évidemment ce rajeunissement c'est un sujet
01:31:34particulier d'inquiétude
01:31:36pour les services
01:31:38spécialisés. En mai dernier
01:31:40les services antiterroristes avaient annoncé
01:31:42avoir déjoué deux projets visant l'événement
01:31:44l'un à Paris et l'autre à
01:31:46Saint-Etienne.
01:31:48Vous vouliez intervenir peut-être ?
01:31:50Oui. On a dû
01:31:52entendre je pense Bernard Cohen
01:31:54sur les autres menaces qui planent sur ces jeux.
01:31:56Oui déjà moi je me réjouis que
01:31:58les athlètes israéliens, après les propos
01:32:00odieux de Thomas Porte
01:32:02les athlètes israéliens soient protégés comme
01:32:04les autres athlètes et un peu plus.
01:32:06Ah même beaucoup plus, ils sont protégés 24h sur 24
01:32:08malheureusement par le GIGN et le reste.
01:32:10Y compris les communautés juives
01:32:12dans les territoires qui vont aller voir
01:32:14l'ensemble des jeux. Moi je crois que c'est important
01:32:16que nos compatriotes juifs
01:32:18puissent être tout simplement
01:32:20en pleine sécurité comme les athlètes
01:32:22comme l'ensemble du staff israélien.
01:32:24Il ne faut pas mélanger la politique
01:32:26israélienne et le sport. Je crois qu'il faut
01:32:28le dire et c'est le rôle aussi
01:32:30de la France de protéger ses athlètes
01:32:32comme tous les athlètes mais bien plus
01:32:34compte tenu de ce qu'on a pu entendre ces dernières semaines, ces derniers
01:32:36mois. Concernant
01:32:38ce qui vient d'être dit sur
01:32:40les attaques bien entendu
01:32:42les JOP,
01:32:44les Jeux Olympiques et Paralympiques, c'est
01:32:46plein de lumière sur Paris
01:32:48sur la France et
01:32:50sur le monde économique.
01:32:52Et vous savez que c'est aussi l'occasion
01:32:54pour beaucoup, y compris
01:32:56de ceux qui nous entourent, de visiteurs
01:32:58y compris dans les
01:33:00dans les staffs, de faire de
01:33:02l'intelligence. C'est-à-dire tout simplement
01:33:04de l'espionnage. Et donc
01:33:06on a affaire bien entendu à un risque
01:33:08de terrorisme. C'est pour ça que
01:33:10sur le terrain il y a ces sentinelles et beaucoup
01:33:12de policiers. Il y a aussi un risque
01:33:14de cybermanipulation à travers
01:33:16des comptes
01:33:18Twitter, LinkedIn
01:33:20et Facebook extrêmement
01:33:22j'allais dire malins, c'est-à-dire des
01:33:24mafias qui utilisent ce type
01:33:26pour manipuler la police.
01:33:28Et puis j'en termine,
01:33:30et là c'est beaucoup plus dangereux parce que c'est dormant.
01:33:32Il y a aussi des forces de l'ordre
01:33:34on en parle peu parce que c'est un vrai risque
01:33:36économique avec des cyberattaques
01:33:38dormantes, c'est-à-dire que
01:33:40dans l'occasion d'une intervention à travers
01:33:42ce qu'on appelle les hotspots, la capacité de
01:33:44tout simplement de se
01:33:46connecter à du free
01:33:48wifi ou autre compagnie,
01:33:50à des réseaux libres, il y a une capacité
01:33:52de mettre dans les réseaux
01:33:54des cyberespions et donc
01:33:56dans 2, 3 ou 4 mois avoir des attaques.
01:33:58Donc bravo aux forces de l'ordre, y compris
01:34:00à ceux qui sont dans le renseignement,
01:34:02on en parle peu mais il faut les soutenir
01:34:04alors qu'ils sont en sous-effectif, sous-moyen
01:34:06même s'il y a aujourd'hui
01:34:08beaucoup de personnel sur le carreau.
01:34:10Vous entendez la petite musique, très courte coupure
01:34:12du jeu, je vous le promets et on revient dans un instant,
01:34:14on aura pas mal de sujets abordés,
01:34:16on reviendra notamment sur
01:34:18cette menace de grève sur la cérémonie
01:34:20des JO par plusieurs
01:34:22danseurs et on écoutera
01:34:24Emmanuel Macron qui ne prévoit pas
01:34:26de démissionner, il l'a affirmé de nouveau
01:34:28hier à nos confrères de France 2.
01:34:36De retour sur le plateau de Midi News été,
01:34:38merci d'être en notre compagnie
01:34:40si nombreux chaque jour, je tenais
01:34:42à vous le dire avant le rappel
01:34:44des principales actualités, avec vous Somaya.
01:34:46Emmanuel Bompard défend la candidature
01:34:48de Lucie Casté à Matignon,
01:34:50c'est la responsabilité du président
01:34:52de la contactée, déclare ce matin le
01:34:54coordinateur insoumis qui va
01:34:56jusqu'à appeler à des mobilisations pour, je cite
01:34:58contraindre Emmanuel Macron à faire
01:35:00ce qu'il devrait faire.
01:35:02A 48h des JO, la tension
01:35:04monte d'un cran, un jeune de 18 ans accusé
01:35:06d'avoir projeté des actions violentes pendant la compétition
01:35:08a été interpellé en Gironde
01:35:10et un soupçonné de préparer des opérations
01:35:12au style de déstabilisation
01:35:14a lui été écroué.
01:35:16Et puis les danseurs de la cérémonie
01:35:18d'ouverture maintiennent leur préavis de grève,
01:35:20les négociations entre les organisateurs
01:35:22des jeux et le syndicat, les représentants
01:35:24n'ont toujours pas abouti
01:35:26au coeur de la colère de ces artistes
01:35:28des conditions, je cite, honteuses
01:35:30pour le spectacle.
01:35:32Merci beaucoup à vous, on vous retrouve d'ici une petite
01:35:34quinzaine de minutes, bon on devait en parler avec Beranger
01:35:36c'est un non député de l'Essonne et ancien
01:35:38syndicaliste, d'ici quelques minutes
01:35:40malheureusement il ne sera pas
01:35:42disponible pour revenir
01:35:44sur cette menace,
01:35:46ces menaces d'ailleurs de grève, mais on aura
01:35:48l'occasion tout de même d'en parler sur ce plateau
01:35:50donc restez bien avec nous, mais avant cela on va écouter
01:35:52le président de la République qui l'assure, il ne
01:35:54démissionnera pas, malgré parfois
01:35:56la pression de certains de ses adversaires.
01:35:58Non, moi je suis, vous savez,
01:36:00républicain, les Françaises
01:36:02et les Français m'ont confié un mandat,
01:36:04je l'ai sollicité pour la deuxième fois,
01:36:06ils me l'ont confié pour la deuxième fois, je l'assumerai
01:36:08dans sa plénitude. Jusqu'au bout. Bien sûr.
01:36:10Et ensuite,
01:36:12mon souhait c'est la stabilité
01:36:14pour le pays. Je vous ai dit, j'ai décidé de
01:36:16cette dissolution, en mon âme et
01:36:18conscience, avec beaucoup de gravité,
01:36:20parce que l'Assemblée ne correspondait plus à la société
01:36:22et parce que
01:36:24une majorité à l'Assemblée avait annoncé
01:36:26qu'elle ferait une motion de censure à l'automne.
01:36:28Si les forces
01:36:30qui peuvent dégager une majorité
01:36:32veulent la stabilité,
01:36:34il n'y aura pas d'autre dissolution.
01:36:36Et ma volonté c'est plutôt qu'on avance
01:36:38et qu'on ait pour trois ans, pour
01:36:40cinq ans même, puisque le mandat a été confié
01:36:42aux parlementaires pour cinq ans, une chambre
01:36:44qui puisse avancer et décider des réformes
01:36:46pour que le pays soit plus fort, soit plus
01:36:48juste, répondre aux colères, aux demandes de
01:36:50nos compatriotes, dans le respect
01:36:52de chacun. Vous savez, il faut plus
01:36:54de respect, d'écoute mutuelle,
01:36:56c'est ça aussi que veulent nos compatriotes.
01:36:58Si Serge Neidja nous regarde, pour les JO
01:37:002030, on veut le même plateau
01:37:02puisque visiblement nous pourrions
01:37:04obtenir les JO de
01:37:062030 si nous avons effectivement la
01:37:08signature du prochain Premier ministre pour garantir
01:37:10les finances, notamment
01:37:12pour pouvoir organiser ces
01:37:14jeux olympiques d'hiver. Gabriel Romain.
01:37:16Écoutez, Emmanuel Macron
01:37:18a raison de dire qu'il ne va pas démissionner.
01:37:20Il ne peut pas l'annoncer déjà à la vente.
01:37:22De la même manière, je vous rappelle quand même que
01:37:24avant la dissolution, il disait
01:37:26que ça n'arriverait jamais, qu'il ne céderait pas
01:37:28à la pression des oppositions de la
01:37:30France Insoumise ou du Rassemblement National.
01:37:32Jordan Bardella, il me semble, l'avait mis au défi
01:37:34de discouvrir si la
01:37:36majorité subissait une défaite
01:37:38importante aux Européennes. Et, en fin
01:37:40de compte, il l'a fait.
01:37:42Peut-être pourrait-il y être
01:37:44contraint par une très grande instabilité
01:37:46institutionnelle.
01:37:48Moi, je me rappelle qu'il a aussi
01:37:50alors, je ne sais pas si c'est une véritable
01:37:52expression, mais ça a été rapporté dans la presse.
01:37:54Emmanuel Macron
01:37:56aurait dit, j'ai lancé ma grenade dégoupillée
01:37:58entre leurs jambes, à eux de se débrouiller.
01:38:00Ce sont nos confrères du monde
01:38:02qui ont rapporté cette phrase.
01:38:04L'Elysée ne confirme pas.
01:38:06L'Elysée ne confirme pas.
01:38:08J'aurais tendance à penser que c'est du...
01:38:10que c'est
01:38:12une chose tout à fait
01:38:14dans le spectre de ce que pourrait dire Emmanuel Macron.
01:38:16Et ça a marché.
01:38:18Parce que, quand vous prenez le gouvernement,
01:38:20l'Assemblée Nationale, c'est trois blocs
01:38:22minoritaires avec les deux anciens
01:38:24gros partis du bipartisme
01:38:26que sont le PS et LR, en faiseurs de rois
01:38:28qui peuvent agiter
01:38:30un petit peu, en tous sens, tout ça.
01:38:32La droite, qui est incapable
01:38:34de s'allier, c'est-à-dire le RN qui se retrouve
01:38:36aujourd'hui en quelque sorte marginalisé
01:38:38qui n'a pas eu de vice-présidence,
01:38:40etc. Le RN, plus allié
01:38:42sueti, j'entends par là.
01:38:44Et Emmanuel Macron, en fait, se dit
01:38:46je vais pouvoir gouverner comme ça,
01:38:48en jupitérien,
01:38:50au-dessus de la mêlée, et faire des majorités
01:38:52programmatiques en fonction des
01:38:54lois qui seront votées. C'est-à-dire que,
01:38:56sur la fin de vie, j'imagine qu'il va vouloir s'allier avec la gauche
01:38:58pour faire passer le texte.
01:39:00Sur les questions de sécurité et d'immigration,
01:39:02il n'hésitera pas et il ne crachera pas
01:39:04ni sur les voix de LR
01:39:06et peut-être même pas sur les voix du RN.
01:39:08Vous voyez, il va s'adapter, en fait.
01:39:10Simplement, ça sera
01:39:12extrêmement difficile. Mais comme les gens savent que
01:39:14maintenant il ne peut pas être réélu,
01:39:16qu'il n'a pas de troisième mandat,
01:39:18peut-être que la pression va légèrement retomber.
01:39:20Et lui, en fait, il va se défausser
01:39:22sur le futur gouvernement.
01:39:24Il va leur dire, écoutez, débrouillez-vous maintenant.
01:39:26Si vous voulez préparer 2027, ce sera sans moi.
01:39:28Alors...
01:39:30Très rapidement, il parle
01:39:32de respect et d'écoute.
01:39:34Il parle de respect et d'écoute. Je crois que vraiment
01:39:36le respect, c'est renoncer à ses propres droits
01:39:38pour faire valoir ceux des autres.
01:39:40Je pense qu'il peut le mettre en œuvre
01:39:42en écoutant ce que le NFP
01:39:44lui a dit sur la proposition du Premier ministre.
01:39:46C'est l'occasion d'être cohérent.
01:39:48Je pense que c'est le moment.
01:39:50Vous allez être nommé porte-parole du gouvernement
01:39:52si Lucie Castet est à Matignon, non ?
01:39:54Non, parce qu'il y a quelque chose
01:39:56qui me dérange quand même, c'est que c'est la représentante
01:39:58vraiment de l'État tout puissant,
01:40:00c'est-à-dire l'État des services publics,
01:40:02l'État providence, l'État qui peut tout
01:40:04et qui fonctionne tout. Elle parlait d'ailleurs
01:40:06dans son exposition...
01:40:08Voilà, exactement, de justice sociale.
01:40:10Moi, je fais partie d'une profession,
01:40:12quand on reçoit 120 de chiffre d'affaires,
01:40:14on garde 17 à la fin dans notre poche.
01:40:16Donc en fait, avoir plus de prélèvements
01:40:18et de cotisations obligatoires,
01:40:20ça va être difficile, donc ça m'inquiète.
01:40:22Par contre, je pense que
01:40:24c'est une représentante des serviteurs
01:40:26de l'État, il y en a beaucoup, c'est des techniciens.
01:40:28Pourquoi pas ?
01:40:30Moi, je vais revenir sur les propos
01:40:32du Président de la République. Comme ça a été dit à l'instant,
01:40:34justement, rien constitutionnellement
01:40:36ne peut
01:40:38contraindre le Président de la République,
01:40:40sauf effectivement des mouvements
01:40:42style gilet jaune
01:40:44et vraiment une bronca
01:40:46populaire a quitté
01:40:48son mandat. D'autres ne l'ont pas fait,
01:40:50dans des positions, y compris de Général De Gaulle,
01:40:52qui est parti d'une position extrêmement difficile.
01:40:54Je crois que c'est même pour nous,
01:40:56aujourd'hui, un élément de stabilité
01:40:58dans un contexte
01:41:00parlementaire, je parle à l'Assemblée nationale,
01:41:02extrêmement éparpillé.
01:41:04En revanche,
01:41:06il s'engage un peu vite
01:41:08sur la mandature
01:41:10de 5 ans, parce qu'en 2027,
01:41:12il ne sera plus là. Et le nouveau ou la nouvelle Présidente
01:41:14de la République pourra
01:41:16dissoudre l'Assemblée nationale.
01:41:18Mais ça, donc, il ne peut pas s'engager pour
01:41:205 ans.
01:41:22Ils ont un mandat de 5 ans.
01:41:24C'est-à-dire qu'il peut s'engager de ne pas dissoudre l'Assemblée nationale
01:41:26jusqu'à la fin de son mandat,
01:41:28ce qu'il ne s'engage que du bout des lèvres
01:41:30en disant, si effectivement
01:41:32on ne peut pas faire mieux, on fera avec, on fera ça.
01:41:34En revanche, le nouveau ou la nouvelle Présidente
01:41:36de la République, en 2027,
01:41:38choisira
01:41:40sa capacité
01:41:42d'avoir une nouvelle
01:41:44mandature. Et je pense que
01:41:46quel que soit le ou la candidat,
01:41:48il y aura à nouveau des cartes, parce qu'on
01:41:50ne pourra pas rester dans cette situation
01:41:52si, entre-temps, c'est-à-dire dans
01:41:5412 mois, ça n'a pas changé. Donc là, on voit
01:41:56bien qu'on est dans une volonté d'apaisement.
01:41:58Moi, ce que je retiens, et pour ne pas être trop long,
01:42:00c'est que vraiment, le Président de la République veut
01:42:02avoir, reprendre un petit peu la main.
01:42:04Il a les moyens de la nomination, mais
01:42:06il n'a pas les moyens de l'organisation.
01:42:08Et pourtant, vous le savez très bien, Florent,
01:42:10ceux aujourd'hui qui ont l'initiative parlementaire,
01:42:12c'est le gouvernement, au niveau
01:42:14du travail législatif. Donc,
01:42:16ils cherchent une majorité. C'est pour ça qu'on a
01:42:1815 jours, 3 semaines, pour essayer de voir si
01:42:20la droite républicaine, et notamment Laurent Wauquiez, qui
01:42:22revient bien dans le jeu,
01:42:24va pouvoir bouger quelques
01:42:26pions, sans avoir une
01:42:28participation effective au gouvernement,
01:42:30ce qui serait une bonne chose. Mais je pense
01:42:32qu'on ne s'est pas engagé jusqu'en
01:42:342027 et au-delà.
01:42:36On écoute Lucie Casté,
01:42:38je vous redonne la parole, on parlait notamment
01:42:40de ce respect des institutions, de ce respect
01:42:42des élections, c'est important,
01:42:44ces propos, les propos qu'elle a pu tenir
01:42:46ce matin sur
01:42:48France Inter, en enrallocation également
01:42:50juste après, d'écouter Manuel
01:42:52Bompard, qui était l'invité de nos
01:42:54confrères de RTL.
01:42:56Pourquoi je souhaitais que nous les écoutions tous les deux ?
01:42:58Tout simplement parce qu'ils ont tenu
01:43:00des propos à l'égard du Président
01:43:02de la République.
01:43:04Je ne dirais pas menaçant, mais
01:43:06peu ou prou, ils appellent à des rassemblements,
01:43:08des mobilisations, en tout cas
01:43:10à ce qu'il y ait une pression populaire qui s'exerce
01:43:12à son encontre, pour le pousser
01:43:14à nommer à l'hôtel de Matignon Lucie Casté.
01:43:16Est-ce qu'on peut écouter Lucie Casté,
01:43:18qui était nos...
01:43:20Alors, d'abord on écoute Manuel Bompard,
01:43:22et ensuite on écoutera Lucie Casté, qui était l'invité
01:43:24de nos confrères de France Inter.
01:43:26Mais avant cela, Manuel Bompard.
01:43:28Je l'ai regardé, et je vais vous dire
01:43:30franchement, j'ai été estomaqué,
01:43:32révolté,
01:43:34par le mépris, l'arrogance
01:43:36et la violence de son intervention.
01:43:38Le Président de la République fait en quelque sorte
01:43:40comme s'il n'y avait pas eu
01:43:42d'élection législative,
01:43:44comme si le Nouveau Front Populaire n'était pas
01:43:46arrivé en tête de ces élections législatives,
01:43:48et j'ai un peu l'impression d'avoir affaire
01:43:50à une sorte de forcené
01:43:52qui est retranché à l'Elysée, qui s'accroche
01:43:54à son pouvoir, et qui refuse d'accepter
01:43:56l'idée que les Français ont dit
01:43:58que sa politique s'était finie, tout simplement.
01:44:00Nous continuerons à mettre
01:44:02la pression sur le Président
01:44:04pour qu'il tienne compte
01:44:06du verdict des urnes, et nous comptons
01:44:08aussi sur la société pour nous aider à pousser
01:44:10cet élan, puisqu'un espoir est né, il faut maintenant
01:44:12le concrétiser.
01:44:14J'ai une certaine incompréhension,
01:44:16vous allez me dire si vous partagez cette dernière,
01:44:18c'est qu'ils sont pour le respect des urnes,
01:44:20ils n'ont pas gagné.
01:44:22Alors certes, ils sont
01:44:24un bloc majoritaire
01:44:26pour l'instant conséquent,
01:44:28majoritaire par rapport
01:44:30aux autres blocs, mais minoritaire
01:44:32à l'égard de l'ensemble des députés
01:44:34de l'Assemblée nationale,
01:44:36et là, ils sont pour le respect des urnes,
01:44:38et quand les résultats
01:44:40des urnes ne leur conviennent pas forcément,
01:44:42ils sont pour qu'il y ait une pression populaire
01:44:44qui s'exerce.
01:44:46J'ai du mal à comprendre, peut-être,
01:44:48Vincent Lamorandière, vous allez pouvoir nous expliquer
01:44:50est-ce que c'est justifiable
01:44:52à vos yeux qu'il y ait une pression populaire
01:44:54comme cela qui s'exerce ?
01:44:56Il y a une tradition républicaine,
01:44:58c'est quand le groupe à l'Assemblée
01:45:00qui a une légère avance par rapport aux autres
01:45:02a cette légère avance,
01:45:04alors on peut prendre...
01:45:06C'est quel groupe qui a une légère avance
01:45:08par rapport aux autres ?
01:45:10Je pense que...
01:45:12Rassemblement national, aujourd'hui ?
01:45:14La NFP en nombre de députés...
01:45:16Mais ce n'est pas un groupe ?
01:45:18C'est une coalition.
01:45:20Je m'appuie sur ce que vous disiez à l'instant.
01:45:22On est d'accord sur ce point-là.
01:45:24La tradition républicaine, c'est qu'on va chercher
01:45:26le chef du gouvernement en son sein.
01:45:28Et il y a une coalition, c'est important.
01:45:30Il n'y a pas de groupe qui a une avance
01:45:32techniquement en groupe parlementaire.
01:45:34Ça, je suis d'accord avec vous.
01:45:36Par contre, ce qu'elle fait, c'est qu'elle dit
01:45:38on a trouvé un accord, et elle dit quelque chose d'autre.
01:45:40Ce qui est clair aussi, c'est que la politique
01:45:42de Macron a été désavouée par ces élections.
01:45:44Et ça, personne ne peut dire le contraire.
01:45:46Et donc, ce qu'elle dit, c'est que maintenant
01:45:48qu'on a trouvé un accord, en tout cas, avec la NFP
01:45:50et qu'on est en état de gouverner,
01:45:52qu'on y aille.
01:45:54Et elle demande des soutiens populaires.
01:45:56En soi, je ne suis pas choqué.
01:45:58– Alors, sur cette affaire de tradition républicaine
01:46:00qui avait été évoquée d'ailleurs par Dominique de Villepin
01:46:02pour demander à Emmanuel Macron
01:46:04de nommer un Premier ministre
01:46:06issu du Nouveau Front Populaire,
01:46:08je ne suis pas tout à fait d'accord.
01:46:10Parce qu'en fait, une tradition, il faut que le cas
01:46:12se soit présenté plusieurs fois.
01:46:14Ce cas d'un blocage avec trois blocs en trois tiers,
01:46:16il ne s'est jamais présenté sous la Cinquième République
01:46:18puisque nous étions soit en bipartisme,
01:46:20soit en monopartisme en 2017
01:46:22avec la victoire écrasante d'Emmanuel Macron.
01:46:24Et ça n'a commencé qu'en 2022,
01:46:26cet éclatement, cet effritement des partis traditionnels
01:46:28au sein de l'Assemblée Nationale.
01:46:30Parce qu'en réalité, ils se sont effondrés bien avant.
01:46:32D'ailleurs, en 2015, par exemple,
01:46:34le RN avait été largement en tête
01:46:36aux élections européennes.
01:46:38Les choses se sont faites au fil du temps.
01:46:40Mais cette situation est inédite,
01:46:42donc il n'y a pas de tradition.
01:46:44Quand on a une situation inédite en France,
01:46:46il faut innover, il faut trouver une solution différente.
01:46:48Emmanuel Macron, je pense, moi,
01:46:50fait le constat que le Nouveau Front Populaire
01:46:52ne sera pas en mesure de gouverner,
01:46:54sera immédiatement censuré
01:46:56et va même se diviser, se fracturer en son sein.
01:46:58Parce que je ne vois pas, moi,
01:47:00comment Jean-Luc Mélenchon
01:47:02va tenir longtemps avec François Hollande
01:47:04au sein d'une coalition de gouvernement.
01:47:06Et donc, à mon avis,
01:47:08il se donne le temps, un petit peu de temps,
01:47:10déjà, d'expédier les affaires courantes.
01:47:12Il y a les JO.
01:47:14Ce n'est peut-être pas le moment
01:47:16du Nouveau Front Populaire, là, immédiatement.
01:47:18Enfin, moi, je trouverais ça assez déraisonnable,
01:47:20à titre personnel.
01:47:22Et il se donne le temps, en fait, de constituer,
01:47:24d'imaginer, peut-être, une nouvelle majorité
01:47:26qui a été, comme le disait M. Cohen à Dad,
01:47:28négociée, je pense,
01:47:30en secret, avec LR,
01:47:32qui ne va pas participer parce qu'ils ne veulent pas se brûler
01:47:34et être comptable du bilan d'Emmanuel Macron.
01:47:36Mais ils ont bien compris qu'il fallait débloquer la situation.
01:47:38Et Gérard Larcher, au Sénat,
01:47:40je pense, est dans la même démarche,
01:47:42ou du moins l'a affiché.
01:47:44Alors, moi, je ne vois pas,
01:47:46et ce n'est pas parce que, par hostilité de principe,
01:47:48à la gauche, mais je ne vois pas
01:47:50de possibilité pour le Nouveau Front Populaire de gouverner,
01:47:52en réalité. Ils ne sont pas majoritaires dans ce pays.
01:47:54C'est une blague, c'est une comédie.
01:47:56Moi non plus, je ne le vois pas.
01:47:58Après, pourquoi pas ? C'est vrai que, tout à l'heure,
01:48:00je ne sais plus si c'est Elisabeth Lévy ou Najwa El Haïti,
01:48:02je crois que c'est Elisabeth Lévy, qui disait
01:48:04finalement, peut-être le mieux, c'est
01:48:06de nommer Lucie Casté,
01:48:08de voir que le gouvernement tombe au bout de 24 heures.
01:48:10Bon, ça ne fait pas avancer le schmilblick,
01:48:12mais, au moins, il y a une sorte de clarification
01:48:14de ce point de vue-là. Ils n'ont pas de
01:48:16majorité leur permettant de gouverner
01:48:18sur le long terme.
01:48:20C'est bien pour ça qu'ils ont choisi ce type de profil,
01:48:22parce que c'est sans conséquence sur
01:48:24les ténors de NFP.
01:48:26Il faut aussi le reconnaître.
01:48:28Il y a un certain cynisme, peut-être.
01:48:30Oui, bien sûr, il n'y a pas de risque.
01:48:32En revanche, moi, ce qui m'inquiète, c'est que,
01:48:34depuis 2022, on a subi un certain nombre
01:48:36de mouvements sociaux extrêmement durs.
01:48:38Je vous rappelle, les grèves SNCF,
01:48:40des blocages de raffineries,
01:48:42six mois de grève
01:48:44de retraite,
01:48:46début d'été 2023,
01:48:48avec des incendies, des pillages
01:48:50dans les banlieues.
01:48:52Tout ça manipulé, il faut le rappeler,
01:48:54par une partie
01:48:56de cette gauche éléphiste.
01:48:58Quelles
01:49:00conséquences sur notre économie
01:49:02si, encore demain, ils continuent
01:49:04à appeler
01:49:06à la désorganisation ?
01:49:08C'est ce qu'on comprend.
01:49:10Et donc, ne pas respecter
01:49:12tout simplement les urnes, avec,
01:49:14en plus,
01:49:16une affabulation totale sur les résultats
01:49:18des élections. On va regarder ce sujet
01:49:20pour avancer un tout petit peu,
01:49:22sur ces menaces de grève,
01:49:24qui concernent la cérémonie d'ouverture
01:49:26des Jeux Olympiques, et plus largement
01:49:28certains préavis qui concernent
01:49:30l'ensemble des Jeux Olympiques.
01:49:32Mais concentrons-nous sur, notamment,
01:49:34la cérémonie d'ouverture avec ces danseurs
01:49:36dont certains ont refusé de participer,
01:49:38notamment aux dernières répétitions.
01:50:06Les syndicats souhaitent profiter de l'événement
01:50:08pour faire entendre leurs revendications.
01:50:10C'est le cas dans les aéroports parisiens,
01:50:12où Force Ouvrière a également déposé
01:50:14un préavis de grève pour vendredi.
01:50:16Ils réclament, notamment, une prime de 1000 euros
01:50:18pour les employés du groupe ADP.
01:50:20Dans la métropole de Lyon, qui accueille
01:50:22à partir de demain des matchs de football,
01:50:24les sapeurs-pompiers seront en grève.
01:50:26Ils regrettent d'avoir reçu pour consigne
01:50:28de ne pas prendre plus de deux semaines
01:50:30de congés cet été, au lieu de
01:50:32trois, normalement. Autre revendication,
01:50:34une prime plus importante.
01:50:36Elle est de 200 euros seulement
01:50:38contre 1600 pour leurs collègues parisiens.
01:50:40La tenue des épreuves ne devrait
01:50:42cependant pas être perturbée
01:50:44par ces mouvements.
01:50:46On a d'ores et déjà, il faut être
01:50:48tout à fait transparent avec vous,
01:50:50entamer la discussion.
01:50:52Ce que vous notiez
01:50:54à l'instant, Vincent Lamorandière,
01:50:56c'est qu'ils ont signé des contrats.
01:50:58Quelqu'un qui, au dernier moment, ne n'exécute pas son contrat
01:51:00peut se voir condamné à des dommages et intérêts
01:51:02préjudiciels pour le dommage
01:51:04causé à des tiers ou aux
01:51:06organisateurs.
01:51:08C'est vrai que je ne comprends pas cette logique-là.
01:51:10On sait très bien que chez des danseurs comme chez des chanteurs,
01:51:12il y a des choristes et des solistes.
01:51:14Mais le délai de recours prud'homme,
01:51:16vous le savez, aura passé
01:51:18la cérémonie d'ouverture.
01:51:20On va être dans la pagaille s'il continue
01:51:22à faire grève.
01:51:24Vous avez raison.
01:51:26Pour une fois, on va être d'accord
01:51:28aujourd'hui, tous les deux.
01:51:30Quelle image on donne ?
01:51:32À l'ensemble
01:51:34des Français, alors que
01:51:36c'est censé être la fête de tout le monde,
01:51:38alors qu'en permanence, on a
01:51:40cette épée de Damoclès dans tous les services
01:51:42dits publics, y compris en matière
01:51:44d'animation, sur une
01:51:46possibilité de grains de sable dans
01:51:48les rouages. Moi, je suis
01:51:50sidéré de voir que quand c'est pas
01:51:52l'aéroport de Paris,
01:51:54c'est les danseurs.
01:51:56Quand c'est pas les danseurs, ce sont la SNCF
01:51:58et la RTP. Quand c'est pas la SNCF,
01:52:00ce sont d'autres corps de services publics.
01:52:02Ils se rendent compte
01:52:04qu'on est dans une période exceptionnelle, que ça fait
01:52:06100 ans qu'on n'a pas eu cet événement-là,
01:52:08qu'on est aujourd'hui dans une
01:52:10politique et qu'on aimerait
01:52:12un peu de concord,
01:52:14de joie et, excusez-moi le terme,
01:52:16de légèreté à deux jours
01:52:18de cette cérémonie d'ouverture.
01:52:20Je suis assez d'accord avec ce qu'a dit
01:52:22M. Cohen-Addon. Effectivement,
01:52:24c'est peut-être pas le moment de faire grève.
01:52:26Leurs revendications sont peut-être légitimes.
01:52:28Je ne sais pas. Je ne connais pas le dossier
01:52:30en détail. Je ne suis pas un spécialiste.
01:52:32Ce que j'ai compris, c'est qu'il y a des écarts
01:52:34de salaire important. Il y a des rémunérations
01:52:36aux alentours de 60 euros pour
01:52:38des intermittents du spectacle
01:52:40qui peuvent réclamer également
01:52:42un complément de rémunération
01:52:44et d'autres personnes qui ont des
01:52:46revenus pour cette séquence-là
01:52:48aux alentours de 1600 euros. Après,
01:52:50effectivement, on n'est pas...
01:52:52Il y a des footballeurs qui
01:52:54ont payé quelques milliers d'euros à peine
01:52:56et puis il y a Mbappé qui avait payé quelques millions.
01:52:58Il faut avoir le sens du devoir.
01:53:00Ce sont les Jeux Olympiques.
01:53:02C'est, comme on l'a dit
01:53:04tout à l'heure, l'image
01:53:06de la France, son prestige
01:53:08qui est engagé dans une période
01:53:10difficile. D'ailleurs, il y a de très
01:53:12grandes entreprises françaises qui se sont
01:53:14engagées. Je pense à LVMH
01:53:16et il y en a d'autres qui ont financé
01:53:18tout ça en grande partie.
01:53:20Il y a beaucoup
01:53:22d'enjeux.
01:53:24Je pense que c'est dans le sens
01:53:26d'avoir le sens des responsabilités, même
01:53:28s'ils ont peut-être raison,
01:53:30et se dire, bon, là on le met
01:53:32de côté, mais on fera,
01:53:34après une procédure judiciaire, peut-être éventuellement
01:53:36après la cérémonie d'ouverture, mais qu'au moins
01:53:38la cérémonie d'ouverture se passe bien.
01:53:40C'est le moindre qu'on puisse faire.
01:53:42Je suis sûr que ça va bien se passer.
01:53:44Moi, je suis plutôt optimiste.
01:53:46Je veux l'être, en tout cas.
01:53:48Pourquoi je veux être optimiste ?
01:53:50On ne sait pas qui il y aura
01:53:52durant cette cérémonie d'ouverture, mais on commence à avoir
01:53:54quelques indices. Il y a des personnes.
01:53:56Effectivement, vous avez reconnu, on va peut-être
01:53:58écouter un petit peu de musique.
01:54:00Céline Dion qui a fait son arrivée dans la capitale.
01:54:02Regardez, alors forcément,
01:54:04ça a attiré du monde
01:54:06tout simplement parce que ça fait
01:54:08longtemps qu'on n'a pas vu Céline Dion
01:54:10en France. Il y a eu notamment ce documentaire
01:54:12qui a fait peur à certains fans, où elle révèle
01:54:14tout ce qui s'est passé ces dernières
01:54:16années, ses complications,
01:54:18notamment.
01:54:20Il y a Lady Gaga aussi.
01:54:22C'est Céline Dion ou Lady ?
01:54:24Ce n'est pas Céline Dion qu'on entend là.
01:54:26Si, si, c'est Céline Dion.
01:54:28Je ne la reconnaissais pas.
01:54:30Elle est à Paris.
01:54:32Est-ce qu'elle sera présente à la cérémonie d'ouverture ?
01:54:34J'en suis sûr.
01:54:36Franchement,
01:54:38si on peut avoir un show
01:54:40comme cela,
01:54:42effectivement, on pourra peut-être
01:54:44marquer les Jeux Olympiques
01:54:46pendant ces prochaines décennies.
01:54:48Il pourrait peut-être y avoir une surprise
01:54:50Daft Punk de dernière minute.
01:54:52Ah, peut-être.
01:54:54Je pense qu'effectivement,
01:54:56il y a beaucoup de rumeurs qui vont circuler ces prochains jours
01:54:58avant le début de la cérémonie d'ouverture.
01:55:00Et je le dis, je ne sais pas si on souhaite
01:55:02que je fasse partie de cette cérémonie d'ouverture,
01:55:04mais à chaque fois depuis deux jours, maintenant,
01:55:06on me pose un micro
01:55:08devant mon bureau.
01:55:10Peut-être, on verra cela, mais avant
01:55:12de poursuivre les échanges.
01:55:14Ah, mais non, c'est la fin de cette émission.
01:55:16Mais oui, c'est la fin de cette émission.
01:55:18Vous allez poursuivre la discussion
01:55:20avec Elodie Huchard,
01:55:22qui me succède, mais avant de nous quitter,
01:55:24on fait un dernier point sur l'information
01:55:26avec vous, Somaya Labidi.
01:55:28Et à la une de l'actualité Cocorico,
01:55:30la France décroche les JO d'hiver de 2030
01:55:32dans les Alpes. Toutefois,
01:55:34en raison de la situation politique actuelle,
01:55:36la garantie de l'État devrait être fournie
01:55:38avant le 1er octobre et devra être
01:55:40ratifiée par le Parlement au plus tard
01:55:42le 1er mars 2025, précise le CIO.
01:55:44C'est certainement
01:55:46la déclaration de la matinée.
01:55:48Lucie Castet se dit prête.
01:55:50Elle demande au Président de prendre ses responsabilités
01:55:52et de la nommer Première Ministre.
01:55:54La candidate du NFP à Matignon
01:55:56prône un changement de méthode.
01:55:58Elle veut convaincre et trouver des accords
01:56:00à l'Assemblée, a-t-elle ajouté.
01:56:02Et puis, on termine avec ce drame au Népal.
01:56:0418 morts dans le crash d'un avion.
01:56:06Seul le pilote a pu être secouru
01:56:08de l'épave en feu, précisent les autorités
01:56:10en place. Ce vol assuré par la
01:56:12Soria Airlines transportait
01:56:14deux membres d'équipage et 17 membres
01:56:16du personnel de la compagnie népalaise
01:56:18pour un vol d'essai.
01:56:22Merci beaucoup, on se retrouve demain.
01:56:24C'est la fin de cette émission, vous l'avez compris. Dans un instant,
01:56:26vous avez rendez-vous avec Elodie Huchard.
01:56:28Et on se quitte en musique. Allez, rêvons
01:56:30peut-être Céline Dion qui sera
01:56:32sur la scène pour cette cérémonie
01:56:34d'ouverture à vivre vendredi
01:56:36soir. On l'espère.
01:56:38Allez, on se quitte en musique. Merci beaucoup aux équipes
01:56:40de la rédaction et les équipes en régie qui nous ont
01:56:42permis de mener à bien
01:56:44cette émission Midi News.
01:56:46Quant à nous, on se retrouve demain matin pour
01:56:48un nouvel entretien politique sur CNews
01:56:50Europe 1 et pour Midi News à partir de 11h.