100% Politique Été (Émission du 24/07/2024)

  • il y a 3 mois
Tous les soirs et pendant tout l’été, CNEWS vous propose un rendez-vous consacré à la politique de 21h à minuit

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00:00:00100% politique, bonsoir Rachel Khan, parce que tout est politique, évidemment, merci d'être avec nous
00:00:07comme chaque soir, on va être ensemble jusqu'à minuit pour décrypter, commenter toute l'actualité.
00:00:12Gauthier Lebray qui a ouvert sa chemise pour l'occasion et c'est un plaisir de vous retrouver, cher Gauthier, jusqu'à minuit.
00:00:17Ouvrez encore un bouton parce que ce n'est pas assez là, non, ça va aller, ça va aller.
00:00:20Vous me gênez, vous me gênez.
00:00:21Il est encore tôt.
00:00:22Vous savez que c'est...
00:00:23À partir de 22h30, il n'y a plus d'enfants devant la télévision, vous pourrez peut-être enlever un bouton.
00:00:26Vous savez que c'est le mode Gérald Darmanin ?
00:00:28Oui, c'est vrai, c'est vrai, vous êtes sorti de l'Elysée en allant à la cravate.
00:00:31Faut arrêter de faire ces sessions.
00:00:32Vous avez raison, cher Gauthier, il y a plein de choses à dire.
00:00:34Merci d'être avec nous en direct, je le disais, je le rappelle, jusqu'à minuit.
00:00:38Bien sûr, c'est les Jeux Olympiques qui arrivent, bien sûr l'actualité politique
00:00:42et cette guerre relancée entre le chef de l'État et la gauche qui a proposé le nom de Lucie Castex
00:00:48balayée d'un revers de main par Emmanuel Macron hier.
00:00:51On va commencer sans tarder avec l'image du jour, c'est très probablement celle-ci,
00:00:55cette image impressionnante de l'arrivée au Parc des Princes du bus
00:00:59de la délégation de foot israélienne qui vient d'entamer à l'instant sa rencontre
00:01:04qui débutait à 21h au Parc des Princes contre le Mali.
00:01:06Est-ce qu'on retient Rachel, bien sûr, dans un premier temps, c'est cette escorte.
00:01:11Vous ne le sauriez pas, vous vous diriez que c'est Joe Biden qui est dans le bus.
00:01:14Non, ce sont des joueurs de foot qui viennent participer à un match sur une pelouse,
00:01:18la BRI, le GIGN, des camions de police, des carves de police.
00:01:22Le RAID exactement, un cortège qui n'en finit plus.
00:01:25Le Chabac d'Israël parce que c'est une coopération entre Israël et la France pour la protection.
00:01:32Elle est folle cette image.
00:01:34Il ne faut pas s'habituer à cela, c'est-à-dire que nous vivons un moment anormal.
00:01:40Et dans le même mouvement, on est obligé de se dire que 52 ans après Munich
00:01:46et la prise d'otages, l'État a mis en place une sécurité pour ses athlètes.
00:01:52Mais 52 ans où Israël est encore menacé et en danger.
00:01:57On va voir et revoir cette image pendant quelques instants.
00:02:00On va prendre aussi la direction du Parc des Princes.
00:02:03Audrey Berton nous attend.
00:02:05C'est le premier test, je le disais, cher Audrey, de CGU.
00:02:08On rencontre à très haut risque ce soir.
00:02:10Le match vient donc de commencer il y a 8 minutes, 9 minutes,
00:02:12puisque c'était programmé à 21h.
00:02:14L'équipe du Mali face à Israël dans le cadre du tournoi olympique de foot.
00:02:18Les craintes de débordement, le dispositif policier sur place considérable.
00:02:22On l'a bien vu.
00:02:23Qu'avez-vous observé depuis 2-3 heures que vous êtes sur place ?
00:02:27Je ne veux pas vous mettre en danger, comme on le voit à l'extérieur du stade,
00:02:30mais j'étais vraiment intéressé par la réaction du public au moment de l'hymne israélien
00:02:35pour savoir un petit peu l'atmosphère, l'ambiance.
00:02:37Est-ce que vous avez pu avoir des informations sur la façon dont a été accueilli
00:02:40à Tikva l'hymne israélien ce soir ?
00:02:45Bonsoir Julien.
00:02:47Alors en effet on est à l'extérieur, mais a priori aucun sifflet.
00:02:51On n'a vraiment pas entendu de huillet, de sifflet pendant l'hymne israélien.
00:02:56Et donc pour ce qui est de l'ambiance, on a interrogé des supporters israéliens, maliens.
00:03:02Vraiment, il y a une très bonne ambiance ici pour eux.
00:03:05C'est uniquement du sport ce soir, il n'y a pas de place à la politique.
00:03:10Et donc pour ce qui est de la sécurité, je vais revenir un petit peu sur ce dispositif
00:03:14puisqu'on a parlé avec des habitués du parc qui nous disent que vraiment c'est du jamais vu.
00:03:19Un dispositif comme ça c'est vraiment du jamais vu.
00:03:231000 policiers sont mobilisés pour assurer la sécurité du match,
00:03:264 unités de force mobile déployées pour accueillir les spectateurs,
00:03:30un périmètre anti-terroriste.
00:03:32Et puis le ministre de l'Intérieur qui a également parlé de la délégation israélienne
00:03:36qui est protégée 24h sur 24 notamment par les militaires du GIGN.
00:03:42Et puis cette image, Julien, vous en avez parlé, l'arrivée des joueurs israéliens
00:03:47avec cette escorte très impressionnante de policiers.
00:03:51Donc voilà Julien, en tout cas l'ambiance avant match est excellente
00:03:56et on vous retrouvera à la fin de la rencontre bien évidemment.
00:03:59Et on espère que ça va continuer ainsi.
00:04:01Merci beaucoup Audrey pour toutes ces informations.
00:04:04Il faudrait qu'on entende quelques supporters également qu'ils soient maliens ou israéliens
00:04:07interrogés par Audrey et nos équipes au Parc des Princes il y a quelques minutes.
00:04:13On a passé deux sécurités pour l'instant et tout va bien.
00:04:16Pas de pression, tout va bien.
00:04:18C'est fluide, ça se passe plutôt bien pour l'instant.
00:04:20Je veux remercier le ministre de l'Intérieur qui fait un grand effort
00:04:23pour mettre en place la sécurité qu'il met.
00:04:26Il nous protège énormément et on le remercie.
00:04:29C'est du bon enfant, c'est du foot.
00:04:31Chacun vient supporter son équipe et je n'ai pas vu de problème.
00:04:34Franchement tout se passe bien et chacun vient supporter son équipe
00:04:37et le match va bien se passer.
00:04:39Aujourd'hui pas de politique, zéro politique.
00:04:41C'est 100% sport, c'est la paix des JO, on ne pense qu'à ça.
00:04:45Voilà, ça c'est vraiment le son de cloche qu'on a envie d'entendre.
00:04:47Des supporters ultra positifs.
00:04:49Il y a cette photo que je voulais vous montrer également postée par l'ambassade de France en Israël.
00:04:52C'est tout à fait le genre d'image qui colle aux Jeux Olympiques,
00:04:55qui colle à l'esprit du sport, qui colle à cette fraternité qu'on a envie d'observer
00:04:59avec ce hashtag, la Good Vibes Only de l'ambassade.
00:05:02Que des bonnes vibrations.
00:05:04Heureusement, parce que c'est vrai que cette escorte,
00:05:06cette délégation israélienne surveillée avec des drones,
00:05:09des policiers français et israéliens,
00:05:11les groupes d'élite de notre police,
00:05:14ça dit tellement de choses de l'état actuel de notre pays
00:05:17et la fracturation de la société qu'on se disait,
00:05:20et on se le dit encore parce que le match vient de commencer
00:05:23et que les Jeux sont longs et qu'il y a un climat ultra pesant
00:05:26qui pèse autour de ces Jeux.
00:05:27Tant mieux si c'est 100% sport.
00:05:29Pas pesant, c'était un peu pléonas, pardon.
00:05:30Tant mieux si c'est 100% sport.
00:05:31Au moment de l'Eurovision, ça n'a pas été 100% musique.
00:05:34On pense évidemment aux cortèges qu'on a vus,
00:05:37les images au cortège d'Eden Golan, à Malmö en Suède,
00:05:40il y a quelques mois, la chanteuse israélienne
00:05:43qui était la cible d'une foule haineuse
00:05:46qui manifestait jusque devant les portes de la salle de concert de l'Eurovision
00:05:50pour lui réclamer de se retirer.
00:05:53Elle chantait, je rappelle, une chanson
00:05:55qui dénonçait les attentats du 7 octobre.
00:05:59Elle avait même dû en changer les paroles dans un premier temps.
00:06:02Et penser systématiquement que tous les Israéliens soutiennent
00:06:07la politique de Benjamin Netanyahou, c'est totalement insupportable
00:06:10et c'est une bêtise, une méconnaissance
00:06:13de ce qui se passe en Israël depuis longtemps
00:06:16et particulièrement depuis le 7 octobre.
00:06:18Et ensuite, il y a un point commun, il y en a plusieurs,
00:06:21mais il y en a un autre entre ce qui s'est passé en Suède
00:06:24et ce qui se passe aujourd'hui, c'est la position de la FI.
00:06:28LFI poussait au retrait d'Eden Golan,
00:06:30ils ne sont pas sur le territoire suédois,
00:06:32ils sont sur le territoire français
00:06:34et donc ils ont évidemment un impact direct
00:06:36avec tout ce qui peut se passer en France.
00:06:38Et les propos de Thomas Porte le week-end dernier
00:06:41appelant au boycott des athlètes israéliens
00:06:44et à leur retrait de la compétition
00:06:47et à leur non-participation au moment des Jeux
00:06:49à quelques jours du lancement,
00:06:51puisque c'était samedi dernier
00:06:53et les Jeux commencent vendredi.
00:06:55Et déjà ce soir, avec ce match Israël-Mali,
00:06:59c'est évidemment totalement insupportable
00:07:01et très dangereux.
00:07:03Et donc après, s'il se passe quoi que ce soit,
00:07:06il y aura une responsabilité politique évidente
00:07:09de la FI.
00:07:10Après, on ne va pas donner plus d'importance
00:07:12au député Thomas Porte qu'il n'en a déjà,
00:07:14qu'il ait fait ses déclarations ou pas.
00:07:16Je pense que l'escorte ce soir pour les Israéliens
00:07:18aurait été exactement la même,
00:07:20parce que c'est une délégation et une nation
00:07:22qui est surprotégée et on sait tous pourquoi.
00:07:24Mais c'est vrai que les propos de Thomas Porte
00:07:26ont renforcé cette tension,
00:07:28ces risques.
00:07:30Il a jeté de l'huile sur le feu très clairement.
00:07:32Il était chez nos confrères de BFM ce soir.
00:07:34Tiens, on va voir juste une petite citation.
00:07:36Il a persisté sur le fait qu'ils ne sont pas
00:07:38les bienvenus, selon lui, les athlètes israéliens.
00:07:41Le comité international olympique a manqué
00:07:43à ses responsabilités.
00:07:44Il aurait dû demander à la délégation israélienne
00:07:46de défiler avec une bannière neutre
00:07:48et sans hymne.
00:07:50Voilà ce que dit ce soir
00:07:52Thomas Porte, Rachel Kahn.
00:07:54Une bannière neutre, sans hymne,
00:07:56parce que finalement...
00:07:58Parce que pour lui, l'agresseur russe, par exemple,
00:08:00contre l'Ukraine,
00:08:02l'Israël mérite le même traitement
00:08:04auprès du CIO que la Russie,
00:08:06par exemple. Voilà ce qu'il y a dans une bêtise.
00:08:08Il y a plusieurs choses.
00:08:10D'abord, pourquoi bannière neutre ?
00:08:12Par rapport aux propos de Porte,
00:08:14il ouvre la porte de la haine
00:08:16et ne crée finalement que des cibles,
00:08:18que ce soit l'équipe d'Israël,
00:08:20mais l'ensemble des athlètes...
00:08:22Il a bien vu qu'il était un petit peu en danger
00:08:24et qu'il était allé un petit peu loin.
00:08:26Je me permets de vous interrompre.
00:08:28Ce que j'ai pointé du doigt, c'est la responsabilité
00:08:30d'un gouvernement. Il a voulu se dédouaner
00:08:32un petit peu sur le danger qu'il faisait
00:08:34sur les athlètes israéliens et les juifs
00:08:36d'une manière générale.
00:08:38Absolument. Parce qu'en fait, pour lui,
00:08:40la cible, c'est quoi ? C'est un peuple,
00:08:42c'est sa cible.
00:08:44Par ailleurs, effectivement,
00:08:46il fait la comparaison,
00:08:48mais comparaison n'est pas raison,
00:08:50avec soit la Russie, soit l'Afrique du Sud.
00:08:52L'Afrique du Sud a créé l'apartheid,
00:08:54donc on n'est pas du tout
00:08:56dans la même situation qu'Israël.
00:08:58Ces personnes-là, Yersinia Soudé,
00:09:00Thomas Porte,
00:09:02Mathilde Panot,
00:09:04n'ont jamais mis les pieds en Israël,
00:09:06ne connaissent absolument rien de ce territoire
00:09:08ni de ce peuple
00:09:10qui est éperdument mélangé.
00:09:12Et puis alors, lorsqu'on voit cette image
00:09:14de l'ambassade que vous avez montrée tout à l'heure,
00:09:16avec le drapeau du Mali et le drapeau israélien...
00:09:18Le Mali qui est un pays musulman.
00:09:20Exactement.
00:09:22Ce symbole, en fait,
00:09:24de fraternité, d'universalité
00:09:26magnifique, la France insoumise
00:09:28mène une guerre contre...
00:09:30Je ne suis pas sûre que Thomas Porte le retweet, par exemple.
00:09:32Exactement. Mais pourquoi ? Parce qu'en fait,
00:09:34ils sont sous couvert de créolisation
00:09:36contre la haine du juif.
00:09:38D'ailleurs, ça représente, selon moi,
00:09:40une forme de racisme, puisque
00:09:42toutes ces personnes qui ont une couleur
00:09:44de peau qu'ils appellent les racisés
00:09:46devraient être soumises
00:09:48à leur idéologie. Ils sont extrêmement
00:09:50dangereux parce qu'ils sont à la fois racistes
00:09:52et antisémites. Tous les concitoyens de confession
00:09:54juive doivent pouvoir vivre en toute sécurité
00:09:56en France et partout dans le monde
00:09:58à qui le dites-vous, M. Porte, et je serai toujours
00:10:00à leur côté quand ils seront attaqués.
00:10:02C'était la dernière partie des extraits
00:10:04qu'on a pu ressortir de l'interview du jour.
00:10:06C'est un gros rétro-pédalage. Il a compris qu'il s'était
00:10:08un petit peu mis en difficulté tout de même.
00:10:10C'est un tartuffe de dire une chose pareille.
00:10:12C'est-à-dire que vous êtes responsable, évidemment,
00:10:14du climat antisémite depuis le 7 octobre
00:10:16et maintenant, vous expliquez que les Juifs
00:10:18doivent vivre en sécurité dans le pays.
00:10:20Il y a un chiffre qui est très parlant.
00:10:22Le soir, ou les 48 heures qui ont suivi
00:10:24après la victoire du nouveau Front populaire,
00:10:26les recherches sur Internet pour les Alias
00:10:28qui sont les départs vers Israël
00:10:30avaient augmenté de 20%.
00:10:32Donc, les Français de concession juive
00:10:34font un lien très direct
00:10:36entre l'insécurité qu'ils craignent
00:10:38et le discours de la France insoumise
00:10:40depuis le 7 octobre.
00:10:42Il y a une hypocrisie totale à dire
00:10:44que les Français juifs doivent vivre en sécurité
00:10:46et tout faire pour qu'ils ne vivent pas
00:10:48en sécurité et pour leur mettre
00:10:50des cibles dans le dos depuis le 7 octobre.
00:10:52En plus, en niant, je rappelle
00:10:54les propos de Jean-Luc Mélenchon
00:10:56qui disait que l'antisémitisme en France était résiduel,
00:10:58en réaction à la hausse de 300%
00:11:00sur un an.
00:11:02Il est un peu revenu.
00:11:04A chaque fois, ils font les pompiers pyromanes.
00:11:06En reprenant le lexique
00:11:08de Jean-Marie Le Pen,
00:11:10en détail d'un côté,
00:11:12résiduel de l'autre.
00:11:14Juste un petit mot,
00:11:16parce que c'est le même,
00:11:18ça me fait penser à l'année dernière
00:11:20avec l'affaire Médine,
00:11:22dont vous aviez été une cible privilégiée.
00:11:24Et 48 heures plus tard,
00:11:26il faisait la une de l'humanité
00:11:28en disant « je combats l'antisémitisme ».
00:11:30Après, juste, il faut savoir
00:11:32que je reviens tout juste d'Israël
00:11:34et que les Israéliens
00:11:36ont plus peur pour nous.
00:11:38Ils sont un pays en guerre
00:11:40qui a peur pour les Français.
00:11:42C'est ça aussi qui est fou dans les alliats.
00:11:44Les Français juifs qui font le choix
00:11:46de partir vers Israël
00:11:48disent qu'ils sont plus en sécurité
00:11:50en Israël, qui est un pays aujourd'hui
00:11:52en guerre avec le Hamas, qu'en France.
00:11:54Pour nous, c'est une faillite totale.
00:11:56Retour à ce premier match.
00:11:58C'était un ministre démissionnaire de l'intérieur.
00:12:00Il n'avait pas de cravate non plus.
00:12:02C'est à cause de lui qu'il fait ça.
00:12:04J'ai bien compris, Gauthier.
00:12:06J'ai entendu.
00:12:08Gérald Darmanin qui est venu s'assurer
00:12:10de la sécurité des supporters et des athlètes ce soir.
00:12:14L'équipe d'Israël,
00:12:16les athlètes israéliens sont les bienvenus.
00:12:18Il y a évidemment un risque qui les touche.
00:12:20On le sait depuis les JO de Munich
00:12:22que l'antisémitisme, que la haine du juif,
00:12:24que la haine des Israéliens existe dans le monde
00:12:26et existe chez nous, malheureusement.
00:12:28Les propos politiques qui ont été tenus sont absolument inacceptables.
00:12:30C'est un sport.
00:12:32Tout le monde est là.
00:12:34Il y a des athlètes de toutes les religions,
00:12:36de tous les pays.
00:12:38Notre travail, c'est de faire que chacun puisse être protégé,
00:12:40à commencer par cette équipe israélienne
00:12:42qui est encore une fois la bienvenue
00:12:44et qui sera entièrement protégée par la République.
00:12:48Ce qui est terrible, c'est qu'on se dit depuis quelques jours,
00:12:50Rachel, qu'on a peur de passer
00:12:52pour un pays antisémite.
00:12:54C'est sûr que
00:12:56tous les signaux,
00:12:58et notamment depuis le 7 octobre,
00:13:00mais aussi avant, avec les attentats.
00:13:02Depuis Ilan Halimi,
00:13:04il ne faut pas oublier qu'on a eu une succession.
00:13:06J'ai une pensée,
00:13:08vraiment pour notre jeunesse,
00:13:10qui a vécu de manière comme ça,
00:13:12comme une forme de refrain morbide
00:13:14de ces actes antisémites,
00:13:16depuis Ilan Halimi,
00:13:18l'école de Toulouse,
00:13:20aux Aratora,
00:13:22l'hypercachère,
00:13:24Mireille Knoll, etc.
00:13:26Forcément, aux yeux du monde,
00:13:28si l'ensemble
00:13:30des citoyens n'arrivent pas
00:13:32à se lever et à parler,
00:13:34parce qu'on sait aujourd'hui qu'on est dans une forme
00:13:36d'autocensure par rapport à ça,
00:13:38on sait aussi que cette marche
00:13:40contre l'antisémitisme,
00:13:42il y avait des absents,
00:13:44et le fait qu'il y ait ces absents-là,
00:13:46un grand absent,
00:13:48a donné un mauvais signal
00:13:50pour le monde.
00:13:52J'espère que les images
00:13:54que l'on voit sont à la fois terribles,
00:13:56mais elles montrent aussi...
00:13:58C'est vraiment les images marquantes de la journée.
00:14:00C'est hallucinant de voir un tel cortège
00:14:02de sécurité.
00:14:04Et dans le même mouvement, ça montre que l'État français protège cette équipe.
00:14:06C'est vrai aussi.
00:14:08Avançons. Je voudrais juste qu'on entende rapidement,
00:14:10parce qu'on a beaucoup de choses. On a le porte-parole du NFP
00:14:12pour le Parti communiste qui va nous rejoindre,
00:14:14Madame Vautrin, la ministre de la Santé
00:14:16du Travail, qui sera avec nous dans une grosse demi-heure
00:14:18également en duplex.
00:14:20Avant qu'on reçoive ses invités, on avance un petit peu.
00:14:22Le secrétaire général des Nations Unies
00:14:24a appelé aujourd'hui.
00:14:26Vous me direz ce que vous en pensez, mais il a appelé à respecter
00:14:28la trêve olympique. António Guterres qui souhaite
00:14:30que tout le monde dépose les armes
00:14:32durant les JO. Il le dit dans un message
00:14:34vidéo qui sera diffusé
00:14:36d'ailleurs demain lors de la cérémonie d'ouverture.
00:14:40Bonjour et bienvenue
00:14:42aux Jeux Olympiques d'été 2024.
00:14:44Le monde se réjouit
00:14:46à Paris pour célébrer le pouvoir du sport,
00:14:48pour apporter de l'espoir, pour transcender
00:14:50les cultures, unir les peuples,
00:14:52promouvoir le respect mutuel et le fair play.
00:14:54Ce sont également les idéaux
00:14:56des Nations Unies. Dans l'esprit
00:14:58de la trêve olympique, j'appelle tout le monde
00:15:00à déposer les armes, à bâtir des ponts,
00:15:02à encourager la solidarité
00:15:04et à tendre vers l'objectif ultime,
00:15:06la paix pour tous.
00:15:08Je souhaite plein de succès
00:15:10aux athlètes olympiques et paralympiques.
00:15:12Vous nous inspirez à rêver plus grand.
00:15:14Plus la flamme olympique,
00:15:16flamme éclairer le chemin vers un monde
00:15:18de paix et d'harmonie.
00:15:20Merci beaucoup.
00:15:24C'est un peu pieux, cette trêve olympique,
00:15:26cette volonté de demander...
00:15:28J'ai l'impression que c'est
00:15:30d'un autre temps, en fait,
00:15:32cette histoire de trêve olympique.
00:15:34Cette appellation de trêve olympique
00:15:36est à la fois employée sur la scène politique nationale
00:15:38par Emmanuel Macron.
00:15:40C'était hier sur France 2.
00:15:42C'est intéressant parce que c'est l'homme
00:15:44qui a fait le choix de dissoudre l'Assemblée nationale
00:15:46avant les Jeux olympiques,
00:15:48justement, et qui maintenant
00:15:50demande à tout le monde de s'arrêter pendant 15 jours
00:15:52parce qu'on a les Jeux olympiques.
00:15:54C'est lui qui a appuyé sur un bouton,
00:15:56qui a tout fait exploser, qui a tout fait péter.
00:15:58Et maintenant, il dit stop, pause,
00:16:00il y a les JO pendant 15 jours, on arrête tout.
00:16:02Et ensuite, Guterres,
00:16:04évidemment, on l'entend bien,
00:16:06il parle de trêve olympique en fonction
00:16:08de ce qui se passe au Moyen-Orient.
00:16:10Je suis sûr que
00:16:12si le Hamas faisait le choix
00:16:14de libérer les otages,
00:16:16une trêve serait possible, après l'appeler trêve olympique,
00:16:18je trouve ça curieux,
00:16:20mais une trêve serait possible,
00:16:22et je suis sûr que Benjamin Netanyahou serait prêt
00:16:24à faire une trêve si il y a une libération des otages.
00:16:26Cette idée de sanctuariser
00:16:28certains jours de l'année,
00:16:30d'en faire des jours de paix,
00:16:32tout ça, ça paraît très loin de nous,
00:16:34trêve olympique, sanctuarisation,
00:16:36cesser le feu,
00:16:38quand on sait que le 7 octobre
00:16:40est un jour de fête religieuse,
00:16:42chez les juifs, ça nous fait doucement rire,
00:16:44si ce n'était pas, évidemment,
00:16:46aussi tragique, chère Rachel.
00:16:48Écoutez-moi,
00:16:50ces propos me donnent envie de vomir.
00:16:52Parce que depuis
00:16:54le 7 octobre, de toute façon,
00:16:56le secrétaire général de l'ONU
00:16:58a eu des propos absolument
00:17:00indécents par rapport à Israël.
00:17:02Bref,
00:17:04je passerai des détails, notamment sur sa venue
00:17:06en Israël, sur le territoire, pour voir ce qui s'est passé.
00:17:08Par ailleurs...
00:17:10C'est l'ONU aujourd'hui, je vais vous dire, franchement.
00:17:12La voix de M. Guterres,
00:17:14malgré tout le respect que je lui dois.
00:17:16Utiliser la trêve olympique
00:17:18comme cheval de Troie
00:17:20de son cesser le feu, alors que,
00:17:22comme je vous l'ai dit, j'étais en Israël
00:17:24la semaine dernière, à Tel Aviv,
00:17:26qui a été, en fait,
00:17:28victime d'une menace terroriste
00:17:30en plein cœur de Tel Aviv.
00:17:32Il faut savoir qu'aujourd'hui, Israël, c'est 7 fronts.
00:17:34Parce qu'on entend beaucoup
00:17:36sur les réseaux sociaux, oui Gaza, effectivement,
00:17:38mais tous les jours, les Israéliens
00:17:40ont des roquettes sur le dos. Tous les jours, ils vont
00:17:42aux abris. Donc, en fait,
00:17:44cette histoire de trêve olympique,
00:17:46à qui parle-t-il ? Parle-t-il au Hamas,
00:17:48M. Guterres ? Le Hamas n'a pas
00:17:50d'équipe de sport, là,
00:17:52pour l'instant. Donc, en fait,
00:17:54si l'idée est de
00:17:56dialoguer avec les terroristes, je lui souhaite
00:17:58bon courage. Bon, et puis on peut élargir
00:18:00aussi cette idée de trêve olympique en se disant que
00:18:02paradoxe, c'est que pour que des Jeux olympiques
00:18:04se déroulent bien, il faut y mettre
00:18:06une bunkerisation
00:18:08générale,
00:18:10et tant la menace est grande. Donc, pour avoir
00:18:12la paix, il faut préparer la guerre. Ça n'a jamais été
00:18:14aussi vrai. Je voudrais qu'on reparle
00:18:16un tout petit instant de la sécurité, parce que Gérald Darmanin
00:18:18est allé au-delà de ce match entre
00:18:20Israël et le Mali. Ce soir,
00:18:22ce qui est vrai, c'est que depuis quelques jours,
00:18:24et depuis que le dispositif titanesque
00:18:26est
00:18:28posé sur le territoire, et notamment
00:18:30en Ile-de-France, il y a une baisse de la criminalité. On est quasiment
00:18:32à 0% de délinquance.
00:18:34On a la solution alors.
00:18:36Vous m'enlevez ma relance
00:18:38après le son de Gérald Darmanin.
00:18:40Écoutez-le et vous réagirez, Gauthier.
00:18:44Je m'en félicite que la délinquance
00:18:46à Paris et en Ile-de-France, monsieur le préfet de
00:18:48police, soit quasiment ramenée
00:18:50à zéro, évidemment jamais totalement
00:18:52à zéro, parce que nous avons en ce
00:18:54moment 30 000 policiers et gendarmes présents
00:18:56à Paris et dans la petite couronne de Paris,
00:18:58parce que nous avions prévu
00:19:00une masse très importante de policiers et gendarmes,
00:19:02plus des enquêtes judiciaires
00:19:04et du harcèlement de la délinquance
00:19:06depuis de nombreux mois. Je pense notamment
00:19:08à la Seine-Saint-Denis, mais aussi au nord de Paris, qui connaissait
00:19:10une délinquance endémique. Et tant mieux si l'héritage
00:19:12des Jeux olympiques, c'est beaucoup plus de policiers
00:19:14et beaucoup moins de délinquances.
00:19:16Il faudrait que Paris soit sécurisé
00:19:18comme ça toute l'année ? Sauf qu'ils vont repartir
00:19:20les policiers. Ils ne vont pas rester à 30 ou
00:19:2240 000. 45 000 pour la cérémonie
00:19:24sur les sites olympiques
00:19:26et 35 000 en moyenne par jour sur la quinzaine.
00:19:28Vous avez les 1900 policiers
00:19:30venus du monde entier pour sécuriser
00:19:32la capitale. Je ne parlais pas de la sécurité privée.
00:19:34C'est formidable.
00:19:36On a la solution.
00:19:38Ils ne partent pas en vacances.
00:19:40Ce sont des familles entières.
00:19:42Il faut recruter. Vous connaissez
00:19:44beaucoup de gens qui ont envie d'entrer dans la police ?
00:19:46De se faire dire qu'ils sont des tueurs en puissance ?
00:19:48Je suis d'accord. Par qui ?
00:19:50Par qui ? Par la France insoumise ?
00:19:52Encore et toujours
00:19:54par la France insoumise. On y revient.
00:19:56Après, il suffit aussi
00:19:58pour avoir plus de monde.
00:20:00Il y a souvent un lien.
00:20:02Il n'y a personne pour aller donner
00:20:04cours devant les élèves.
00:20:06On doit faire appel à des contractuels.
00:20:08Revaloriser le métier par
00:20:10la respectabilité. Que chacun respecte
00:20:12les professeurs. Que chacun respecte les policiers.
00:20:14Leur donner le respect qu'il leur est dû.
00:20:16Et les respecter de manière financière.
00:20:18Leur donner des vrais salaires. Leur payer
00:20:20les milliers et milliers
00:20:22d'heures supplémentaires non payées.
00:20:24Là, ils ont eu une prime avant les JO.
00:20:26Pourquoi ils ont eu une prime ? Parce que
00:20:28s'ils se mettaient en grève pendant les Jeux, c'était
00:20:30terminé. C'est fou de devoir en arriver là
00:20:32pour être un tout petit peu
00:20:34respecté. Dernier extrait de
00:20:36Gérald Darmanin sur le dispositif
00:20:38autour de la cérémonie d'ouverture vendredi
00:20:40à partir de 19h30, je le rappelle.
00:20:42Et un peu plus globalement sur
00:20:44le travail qu'il a effectué avec ses équipes.
00:20:46Les équipes du ministère de l'Intérieur
00:20:48et tous les préfets depuis 4 ans.
00:20:50L'horloge qui a
00:20:52tourné, il est l'heure.
00:20:54Il faut venir très
00:20:56en amont pour cette cérémonie d'ouverture
00:20:58qui est évidemment
00:21:00un défi sécuritaire pour nous tous et qui sera un magnifique
00:21:02spectacle. Je me permets de redire
00:21:04devant vous que pour que
00:21:06les personnes puissent arriver à l'heure
00:21:08des compétitions des JO
00:21:10ou à la cérémonie d'ouverture, il faut venir en amont
00:21:12parce que les policiers et les gendarmes font leur contrôle
00:21:14strict. Toujours avec politesse et
00:21:16sourire, je l'espère. Mais toujours
00:21:18avec beaucoup de fermeté parce qu'il en va de la sécurité
00:21:20de chacune et de chacun. Je suis un ministre concentré
00:21:22qui avec l'ensemble des policiers
00:21:24des gendarmes, des préfets, des sapeurs-pompiers a
00:21:26depuis 4 ans travaillé et préparé
00:21:28le plus grand événement du monde.
00:21:30Je vais rester humble mais je suis
00:21:32sûr que nous avons fait le maximum
00:21:34pour garantir la plus belle
00:21:36fête du monde.
00:21:38Il ne doit quand même pas très bien dormir
00:21:40Gérald Darmanin en ce moment. Il y a une pression
00:21:42considérable sur les épaules.
00:21:44Après, on va juger sur pièce
00:21:46mais pour l'instant
00:21:48c'est vrai qu'il y a des petits soucis
00:21:50au terme de QR code, des agents qui ont un petit peu de mal
00:21:52mais pour l'instant ça se passe bien
00:21:54et le dispositif semble
00:21:56à la hauteur de l'événement. J'ai l'impression
00:21:58par ailleurs, ces propos
00:22:00font quand même du bien à entendre.
00:22:02C'est vrai que pour une fois, que nous en tant que
00:22:04Français nous relevons la tête, nous sommes debout
00:22:06et nous sommes fiers de notre pays
00:22:08parce que nous accueillons le monde entier
00:22:10c'est une satisfaction.
00:22:12Alors même que ça fait des mois qu'on est dans
00:22:14une énergie complètement morbide
00:22:16avec cette France insoumise, délétère
00:22:18qui veut tuer tous nos symboles de la République
00:22:20là ça fait du bien à entendre
00:22:22et j'espère qu'on aura de belles performances
00:22:24et une équipe de France qui va remporter beaucoup de médailles.
00:22:26On l'espère. Il y a eu un match schédule pour le premier match
00:22:28en rugby à 7 des copains d'Antoine Dupont
00:22:30Il y a France-États-Unis en ce moment
00:22:32les joueurs de Thierry Henry qui sont en train de jouer
00:22:34J'ai quand même l'impression que ces JO
00:22:36se font un pouce sans les commerçants
00:22:38qui autour de la Seine vivent l'enfer
00:22:40avec des pertes de chiffre d'affaires colossales
00:22:42se font sans les habitants
00:22:44Paris s'est vidé énormément des parisiens
00:22:46et de ses habitants
00:22:48sans les touristes
00:22:50je parle la semaine prochaine, ne vous inquiétez pas
00:22:52il y a toujours beaucoup de plaisir à être à Paris
00:22:54je parle d'être à Paris
00:22:56et maintenant je ne vis plus à Paris
00:22:58j'ai eu la chance de...
00:23:00c'est pas moi le sujet
00:23:02et donc sans les habitants et sans les touristes
00:23:04puisque les chambres d'hôtels sont à moitié vides
00:23:06et on a quand même
00:23:08tout l'arsenal du Covid qui revient
00:23:10les QR codes, les attestations
00:23:12les restaurateurs
00:23:14qui perdent du chiffre d'affaires et qui demandent
00:23:16des aides ensuite
00:23:18il y a quand même des critiques à faire
00:23:20vous disiez Gérald Darmanin, il ne doit pas dormir tranquille en ce moment
00:23:22je pense qu'un ministre de l'intérieur ne dort jamais tranquille
00:23:24mais qui plus est à l'heure d'ouvrir
00:23:26le plus grand événement sportif du monde
00:23:28surtout qu'il aurait aimé ne plus être ministre de l'intérieur
00:23:30alors qu'il est
00:23:32on sait qu'il avait pensé déjà
00:23:34à son successeur s'il y avait une majorité absolue
00:23:36il n'en a pas eu, il avait dit
00:23:38que son successeur aura des pieds dans des chaussons
00:23:40il disait tous dans des chaussons remplis de morceaux de verre
00:23:42et donc voilà
00:23:44il se retrouve malgré tout à la tête toujours
00:23:46du ministère de l'intérieur alors qu'il voulait tourner la page
00:23:48pour être pleinement député de Tourcoing
00:23:50le président l'a décidé autrement
00:23:52dans quelques instants, on parlera du président de la République
00:23:54qui a renvoyé Madame Castex
00:23:56à quoi ?
00:23:58c'est...
00:24:00oui ? aux coulisses
00:24:02exactement, on en parlera
00:24:04dans un instant notamment avec Catherine Vautrin
00:24:06Guillaume Roubeau-Kouachi va nous rejoindre sur le plateau
00:24:08porte-parole du nouveau Front Populaire
00:24:10pour le Parti Communiste, je voudrais d'abord qu'on évoque
00:24:12ce qui se passe à Strasbourg autour du Parlement
00:24:14européen parce que François-Xavier Bellamy
00:24:16a lancé une
00:24:18sacrée offensive contre la députée européenne
00:24:20très controversée, Rima Hassane, députée
00:24:22LFI, l'enjeu c'est le poste de
00:24:24vice-président de la Commission des Droits de l'Homme
00:24:26écoutez ce que disait ces dernières heures
00:24:28François-Xavier Bellamy
00:24:30nous nous avons
00:24:32dit très clairement à ce groupe
00:24:34qu'ils ont désormais un mois devant eux
00:24:36pour changer leur candidature
00:24:38pour que
00:24:40quelqu'un qui puisse
00:24:42exercer normalement cette fonction
00:24:44soit proposée par eux, s'ils ne le font pas
00:24:46s'ils présentent de nouveau
00:24:48Rima Hassane, alors je le dis très clairement
00:24:50nous présenterons un candidat
00:24:52face à elle et ce candidat
00:24:54gagnera, ce qui a été vérifié hier
00:24:56c'est que suite au travail que nous avons
00:24:58fait pour expliquer les enjeux
00:25:00il y a aujourd'hui une majorité dans cette commission
00:25:02qui ne veut pas de l'élection
00:25:04de Rima Hassane dans cette position
00:25:06Bonsoir
00:25:08Guillaume Roubaud-Kouachi, porte-parole
00:25:10NFP, parti communiste français
00:25:12bien évidemment que vous êtes avec nous pour revenir
00:25:14sur les déclarations du chef de l'Etat hier
00:25:16cette proposition de première ministre
00:25:18faite par votre coalition
00:25:20mais je voudrais quand même vous soumettre
00:25:22ce qui s'est passé parce que cette dame aussi
00:25:24elle fait partie de la coalition NFP
00:25:26Rima Hassane, je voudrais que vous
00:25:28voyez avec moi le tweet d'ailleurs qui a été envoyé
00:25:30ces dernières heures
00:25:32pour le moment François-Xavier Bellamy
00:25:34et ses petits copains proches du régime
00:25:36génocidaire israélien
00:25:38dorment bien la nuit
00:25:40ça ne va pas durer
00:25:42ce serait le mail d'un mafieux
00:25:44qui menacerait l'un de ses ennemis
00:25:46ça ne serait pas dit autrement
00:25:48Vous savez à chaque fois que vous m'invitez
00:25:50vous me demandez de me positionner
00:25:52par rapport à une expression
00:25:54d'un insoumis
00:25:56écoutez les insoumis
00:25:58les insoumis sont insoumis
00:26:00les communistes sont communistes
00:26:02les insoumis ne sont pas communistes
00:26:04je ne vais pas passer mon temps
00:26:06à commenter en permanence
00:26:08vous ne voulez pas commenter parce qu'il n'y a rien à dire ?
00:26:10nous ne sommes pas d'accord sur un certain nombre
00:26:12de sujets, ce qui nous rassemble c'est un programme
00:26:14et dans ce programme il n'est pas question
00:26:16de je ne sais quoi
00:26:18franchement je n'ai pas envie
00:26:20à chaque fois dire
00:26:22parce que vous êtes mal à l'aise
00:26:24d'être relié à des gens
00:26:26qui procèdent de cette façon
00:26:28mais ça peut arriver
00:26:30on est chacun des partis différents
00:26:32si à chaque fois qu'un insoumis
00:26:34est invité vous lui demandez
00:26:36mais le parti communiste a dit ça
00:26:38si vous dépassez les limites
00:26:40on pourrait le mentionner à certains de vos camarades
00:26:42on a des différences de style
00:26:44les déclarations de Thomas Porte
00:26:46ont été soumises à la réaction
00:26:48de tout bord politique
00:26:50des ministres
00:26:52des membres du NFP
00:26:54c'est vous condamner
00:26:56en tout cas
00:26:58à chaque fois que je viens condamner
00:27:00le parti communiste a condamné
00:27:02non mais là je parle de RIMAS
00:27:04ah oui d'accord
00:27:06je trouve que ça ne mérite pas
00:27:08de commentaire
00:27:10en tout cas je n'ai pas envie
00:27:12de commentaire
00:27:14il y a un débat au parlement européen
00:27:16quand François-Xavier Bellamy est menacé
00:27:18ancienne tête de liste
00:27:20ça ne va pas durer
00:27:22ça s'appelle une menace
00:27:24de toute façon cette personne
00:27:26qui malheureusement est censée
00:27:28nous représenter au parlement européen
00:27:30et qui nous met des cibles dans le dos
00:27:32parce qu'il s'agit de ça
00:27:34Rimas Hassan
00:27:36coagule toutes les haines
00:27:38la victimocratie
00:27:40l'islamisme
00:27:42François-Xavier Bellamy
00:27:44très justement
00:27:46nous dit que
00:27:48c'est une porte parole finalement
00:27:50de l'idéologie du Hamas
00:27:52elle est menaçante
00:27:54elle a fracturé depuis le 7 octobre
00:27:56et bien avant on s'était très préparé
00:27:58la société française
00:28:00en jouant avec la haine
00:28:02et elle joue finalement
00:28:04le même jeu
00:28:06que l'Iran aux Nations Unies
00:28:08l'Iran qui je rappelle
00:28:10est membre de la commission
00:28:12des droits des femmes aux Nations Unies
00:28:14donc là finalement c'est la même logique
00:28:16elle voulait rentrer
00:28:18dans cette commission des droits de l'homme
00:28:20pour l'instrumentaliser
00:28:22et en faire un cheval de Troie
00:28:24pour insuffler son antisémitisme
00:28:26Guillaume Roubeau-Quachy
00:28:28le président de la République
00:28:30veut rester le maître des horloges
00:28:32on l'a bien compris hier soir
00:28:34il a affirmé que jusqu'à la mi-août
00:28:36on doit être concentré sur les jeux
00:28:38à partir de cette date
00:28:40et en fonction de l'avancée des discussions
00:28:42il nommera un futur gouvernement
00:28:44scandale pour la gauche
00:28:46le président hier
00:28:48un bras de fer est en train de s'engager
00:28:50c'est la tournure que ça semble prendre
00:28:52Emmanuel Bompard de LFI
00:28:54estomaqué par le président de la République
00:28:56a-t-il dit ?
00:29:00Je l'ai regardé
00:29:02et j'ai été estomaqué
00:29:04sidéré, révolté
00:29:06par le mépris, l'arrogance
00:29:08et la violence de son intervention
00:29:10le président de la République
00:29:12fait comme s'il n'y avait pas eu
00:29:14l'élection législative
00:29:16comme si le nouveau Front Populaire
00:29:18n'était pas arrivé en tête
00:29:20et j'ai l'impression d'avoir affaire
00:29:22à une sorte de forcené
00:29:24retranché à l'Elysée
00:29:26qui refuse d'accepter l'idée
00:29:28que les Français ont dit
00:29:30que sa politique s'était finie
00:29:32Je vais vous épargner
00:29:34puisque LFI n'est pas le PC
00:29:36je vais vous épargner le vocabulaire
00:29:38forcené, cette forme de violence
00:29:40dans les mots
00:29:42de parole PCF du NFP
00:29:44c'est le NFP a gagné, il faut le respecter
00:29:46le chef de l'Etat vous a volé cette victoire
00:29:48c'est ce que vous dites ce soir ?
00:29:50En tout cas, il y a eu une dissolution
00:29:52parce qu'on sortait
00:29:54d'une élection qui était
00:29:56assez claire dans son verdict
00:29:58qui était un rejet massif
00:30:00du pouvoir en place. Cette élection a eu lieu
00:30:02on ne peut pas dire qu'elle se soit
00:30:04traduite par un élan
00:30:06contraire pour Macron
00:30:08on ne peut pas dire que la dissolution
00:30:10a donné une annulation du verdict
00:30:12des Européennes
00:30:14Qu'est-ce qu'on voit aujourd'hui ?
00:30:16On voit que rien n'a changé
00:30:18c'est pas possible
00:30:20Pourquoi avoir fait une dissolution
00:30:22si une fois que la dissolution
00:30:24confirme le message, rien ne change ?
00:30:26Cette question, je vais la poser à la ministre du Travail et de la Santé
00:30:28juste après la pub et vous serez sur ce plateau
00:30:30également pour commenter ce qui sera dit
00:30:32On marque une très courte pause
00:30:34Catherine Vautrin, ministre de la Santé, du Travail et des Solidarités
00:30:36sera avec nous
00:30:38Bonsoir Madame, elle est à l'image
00:30:40et elle nous entend, on marque une courte pause
00:30:42et on vous retrouve pour cette interview
00:30:48100% Politique, la suite
00:30:50en plateau, 21h41
00:30:52Merci de nous rejoindre en direct sur CNews
00:30:54Rachel Khan, toujours avec nous, messéiste
00:30:56Juriste, Gauthier Lebray du service politique de CNews
00:30:58Guillaume Roubaud-Kouachi qui nous accompagne
00:31:00également depuis quelques minutes, porte-parole
00:31:02NFP pour le parti communiste
00:31:04français. On a le plaisir
00:31:06également d'accueillir en duplex
00:31:08Catherine Vautrin. Bonsoir Madame la ministre
00:31:10ou devrais-je dire, pardon, Madame la ministre
00:31:12démissionnaire du Travail
00:31:14et de la Santé et des Solidarités
00:31:16Merci beaucoup d'être avec nous en direct
00:31:18sur CNews ce soir. Vous êtes
00:31:20présente à la salle de régulation
00:31:22du SAMU zonal de l'hôpital Necker
00:31:24de Paris. C'est une structure
00:31:26et on parle peu du système de santé
00:31:28pendant ces Jeux, mais les structures
00:31:30de santé sont absolument essentielles
00:31:32pour assurer la sécurité
00:31:34sanitaire pendant les Jeux Olympiques
00:31:36évidemment, afflux de touristes, de populations
00:31:38comme le reste du gouvernement
00:31:40je le disais il y a un instant, vous êtes ministre démissionnaire
00:31:42mais vous serez bien à la tâche Madame
00:31:44pendant ces Jeux Olympiques, on le voit ce soir
00:31:46déjà. Les hôpitaux franciliens sont-ils
00:31:48prêts alors que les yeux
00:31:50du monde seront rivés sur notre
00:31:52pays ces prochains jours ?
00:31:54Oui tout à fait
00:31:56Bonsoir à vous, c'est effectivement
00:31:58le sens de ma visite ce soir auprès des équipes
00:32:00puisqu'il y a là le SAMU
00:32:02le SAMU zonal, c'est-à-dire le SAMU pour toute l'Île-de-France
00:32:04et c'est là qu'est régulée
00:32:06la situation
00:32:08pendant tous les JO
00:32:10et donc c'est un élément extrêmement important
00:32:12nous avons une augmentation
00:32:14de 120% en fait
00:32:16donc c'est dire si c'est tout à fait important
00:32:18en termes de capacité, l'idée c'est de pouvoir
00:32:20répondre aux besoins qui sont ceux
00:32:22bien évidemment des franciliens
00:32:24mais également aux besoins des visiteurs
00:32:26et là les équipes sont là, elles sont prêtes
00:32:28elles sont très organisées
00:32:30moins qu'elles travaillent sur le sujet
00:32:32et elles sont impatientes évidemment
00:32:34de démarrer le travail qui est le leur
00:32:36On a beaucoup parlé des forces de l'ordre
00:32:38ces derniers jours mais on pense
00:32:40bien sûr à notre système hospitalier
00:32:42à tous les professionnels de santé
00:32:44qui sont comme les forces de l'ordre sur le pied de guerre
00:32:46pour assurer la continuité
00:32:48et le bon fonctionnement
00:32:50de toutes nos institutions de santé
00:32:52dans ce pays, madame Vautrin
00:32:54Bien sûr, vous savez
00:32:56ce sont 80 services sur 800 de la PHP
00:32:58qui sont mobilisés, c'est 3,5%
00:33:00des personnels, c'est dire si
00:33:02cela représente beaucoup de monde
00:33:04alors c'est vrai bien sûr en Ile-de-France
00:33:06mais c'est vrai également à Marseille
00:33:08à Châteauroux, à Lille, dans tous les endroits
00:33:10où nous avons des sites
00:33:12olympiques et c'est pour ça que je veux
00:33:14vraiment insister, remercier toutes ces
00:33:16équipes de leurs investissements
00:33:18du temps passé par les personnels, cet après-midi
00:33:20j'étais en province sur les stocks
00:33:22stratégiques parce que là aussi
00:33:24nous avons préparé tous les stocks
00:33:26stratégiques si nous en avons besoin
00:33:28pendant cette période de JO
00:33:30là aussi Santé publique France est prête
00:33:32donc vous le voyez c'est un vrai engagement
00:33:34et au ministère de la Santé, bien évidemment
00:33:36avec le centre de crise
00:33:38Corus, nous avons également capacité
00:33:40à répondre aux besoins
00:33:42donc vous le voyez, toute l'équipe
00:33:44sanitaire et l'équipe
00:33:46de santé française
00:33:48est engagée, c'est aussi l'occasion
00:33:50de montrer
00:33:52la force du système de santé français
00:33:54la mobilisation de l'ensemble
00:33:56des professionnels de santé de notre
00:33:58pays. Deux questions qui fâchent un peu
00:34:00Madame la Ministre, d'ailleurs on est
00:34:02avec un porte-parole du NFP sur
00:34:04ce plateau, je me permets, les
00:34:06JO c'est une opportunité, on l'a bien
00:34:08compris encore hier soir
00:34:10pour le Président de la République de décréter une fameuse
00:34:12trêve politique, hier Emmanuel
00:34:14Macron a annoncé que rien ne bougerait
00:34:16avant la mi-août en dépit de la proposition
00:34:18Lucie Castex, donc émise par le
00:34:20nouveau Front populaire, la gauche crie au
00:34:22scandale ce soir, c'est un déni de démocratie
00:34:24pour la gauche, qu'est-ce que vous lui répondez ?
00:34:28Moi je réponds que le Président de la République l'a
00:34:30d'ailleurs dit hier soir, il y a
00:34:32trois blocs depuis le
00:34:34résultat des élections législatives, ça a été
00:34:36particulièrement vrai avec les élections
00:34:38aux différents postes à l'Assemblée nationale
00:34:40la semaine dernière et donc maintenant c'est aux
00:34:42forces politiques de trouver un compromis
00:34:44pourquoi un compromis ? Parce que
00:34:46aucune force politique n'étant
00:34:48majoritaire, aucune force politique n'a capacité
00:34:50à mettre en place son programme
00:34:52il faut donc maintenant travailler pour mettre en
00:34:54place une plateforme et à ce moment-là
00:34:56bien sûr, pouvoir former
00:34:58un gouvernement, c'est ce qu'a
00:35:00dit le Président de la République, en prenant d'ailleurs
00:35:02l'exemple des Jeux Olympiques
00:35:04vous le voyez, la maire de Paris
00:35:06est socialiste
00:35:08avec une majorité relative, pourquoi
00:35:10là où Emmanuel Macron a réussi
00:35:12enfin réussi en tout cas
00:35:14a fait pendant deux ans, le
00:35:16ENFP ne pourrait pas ?
00:35:18Mais le Président
00:35:20de la République aujourd'hui était dans
00:35:22une situation qui était différente, le ENFP
00:35:24n'a pas 250 députés, c'est toute
00:35:26la différence et donc là nous voyons que nous
00:35:28avons trois blocs qui sont pratiquement
00:35:30trois blocs avec les mêmes
00:35:32forces et c'est bien la raison pour laquelle
00:35:34il faut maintenant parler de compromis pour
00:35:36apporter les réponses aux besoins
00:35:38exprimés par nos concitoyens, je rappelle que
00:35:40pendant la campagne électorale, ce que nos
00:35:42concitoyens ont mis en avant, c'est leur
00:35:44attente en matière justement de santé
00:35:46de pouvoir d'achat, de sécurité
00:35:48et je pense que c'est sur l'ensemble de ces éléments
00:35:50qu'il faut trouver une plateforme et
00:35:52travailler ensemble, c'est nouveau dans la culture
00:35:54française, ça se passe dans 23 pays
00:35:56sur 27 en Europe et c'est cela
00:35:58qu'attendent nos concitoyens, plutôt que de
00:36:00parler de qui, parlons plutôt du
00:36:02projet, est-ce que nous proposons
00:36:04aux Français pour répondre aux attentes
00:36:06qu'ils ont exprimées pendant ces élections ?
00:36:08Il y a cette réponse très politique Madame la Ministre et puis
00:36:10aussi des Français qui nous regardent, qui se sont déplacés
00:36:12en masse pour sanctionner le pouvoir
00:36:14auquel la Macronie
00:36:16semble s'accrocher et
00:36:18ces Français qui se disent mais le Président
00:36:20n'est pas capable de prendre acte de ce qui
00:36:22s'est passé sur ces derniers scrutins, les
00:36:24Européennes, deux tours de législatives ?
00:36:26Mais le sujet,
00:36:28il faut être très concret, aujourd'hui
00:36:30il n'y a pas dans
00:36:32notre pays de majorité et c'est
00:36:34ça le sujet et à partir du moment où vous
00:36:36n'avez pas de majorité, il faut faire
00:36:38une coalition, il faut travailler
00:36:40avec un projet, ce projet
00:36:42ce sont des textes sur lesquels
00:36:44les différents forces représentées
00:36:46à l'Assemblée Nationale se mettent d'accord
00:36:48et travaillent pour les trois prochaines années. Je le
00:36:50répète, la question des Français ce n'est pas qui
00:36:52c'est pourquoi et comment sommes-nous
00:36:54capables de répondre à leurs attentes ? C'est
00:36:56ceux-là qui doivent nous mobiliser les uns et les autres
00:36:58plutôt qu'un feuilleton de sortir
00:37:00un nom de leur écusé, ça fait
00:37:02pratiquement deux semaines que ça dure
00:37:04ça n'est pas ce qu'attendent nos concitoyens.
00:37:06On se demande comment on va sortir de cette impasse,
00:37:08vous vous faites partie de ceux qui
00:37:10souhaitent plutôt tendre la main à la droite
00:37:12j'imagine.
00:37:14Moi je, pas
00:37:16bien sûr à la droite mais pas qu'à la droite, je pense
00:37:18qu'il faut qu'on trouve une capacité
00:37:20à travailler avec les démocrates
00:37:22les républicains, qu'on ait une plateforme
00:37:24commune qui permette de répondre aux attentes
00:37:26de nos concitoyens. Moi ce qui m'intéresse
00:37:28c'est de répondre aux 28 millions
00:37:30de Français qui sont allés voter, qui se sont
00:37:32exprimés, c'est eux et c'est
00:37:34vers eux que nous devons aller, leur
00:37:36mobilisation très forte nous oblige.
00:37:38Je vous remercie d'avoir répondu
00:37:40à nos questions, je remercie Fabrice
00:37:42Sebsner qui a assuré ce duplex
00:37:44votre place est réservée pour la cérémonie
00:37:46d'ouverture ?
00:37:48Vous savez, ma place
00:37:50elle est surtout d'être aux côtés
00:37:52des forces de santé qui sont mobilisées.
00:37:54Vous serez bien installée au bord des quais
00:37:56quand même pour la cérémonie, c'est normal
00:37:58c'est pas du tout une question polémique
00:38:00que je vous pose madame.
00:38:02Non mais moi je ne fais pas de polémique
00:38:04non plus, je vous dis que ma place pendant les JO
00:38:06elle est très concrètement
00:38:08aux côtés des forces sanitaires engagées
00:38:10ça me parait extrêmement important d'être
00:38:12à leur côté parce qu'il y a vraiment
00:38:14de leur part un investissement majeur que je souhaite
00:38:16souligner une fois encore pour les remercier.
00:38:18On le voit ce soir, merci Catherine Vautrin
00:38:20d'avoir pris le temps de nous répondre
00:38:22sur ces news, merci beaucoup
00:38:24et bonne soirée et bons Jeux Olympiques
00:38:26à tous les professionnels de santé
00:38:28qui vont assurer cette
00:38:30continuité pendant l'été.
00:38:32Guillaume Roubaud-Quachy
00:38:34qu'est-ce que vous avez envie
00:38:36de dire sur ce qui vient d'être
00:38:38dit par la ministre
00:38:40Emmanuel Macron qui a balayé
00:38:42d'un revers de main hier
00:38:44ce nom de madame Castex parce que
00:38:46madame Vautrin l'a redit, il n'y a pas de majorité
00:38:48et il n'y a rien de cohérent
00:38:50pour l'instant pour le NFP.
00:38:52Je crois qu'on est comme des millions de français quand on entend ce qui vient d'être dit
00:38:54on ne sait plus quoi dire ni quoi faire
00:38:56d'ailleurs c'est dangereux pour le pays, ça veut dire quoi ?
00:38:58ça veut dire qu'ils perdent des élections
00:39:00mais non, quand on perd, on n'a pas perdu
00:39:02et on continue, on reste au pouvoir indéfiniment
00:39:04mais la vraie victoire c'est la majorité absolue
00:39:06et c'est sur ça que s'accroche
00:39:08Emmanuel Macron évidemment. D'accord, mais en attendant
00:39:10ils ont perdu, ils n'ont pas perdu, ils ont clairement
00:39:12perdu, quand on a perdu on s'en va. Mais vous avez gagné
00:39:14ou vous n'avez pas vraiment gagné ? C'est ça aussi
00:39:16la question monsieur Quachy. C'est simple
00:39:18en l'occurrence, soit vous gagnez
00:39:20et vous êtes deuxième, c'est une drôle
00:39:22manière de gagner, soit vous gagnez, on va faire les jeux
00:39:24olympiques bientôt, celui qui monte sur la première
00:39:26marche c'est celui qui a gagné normalement, c'est comme ça.
00:39:28C'est une coalition, partie par partie
00:39:30c'est l'ORN qui est en tête encore une fois. D'accord
00:39:32mais en l'occurrence, d'un point de vue parlementaire
00:39:34la force cohérente qui porte
00:39:36un programme, pas un truc bricolé
00:39:38comme ça, de pacte législatif
00:39:40je ne sais pas quoi, un truc sérieux
00:39:42Vous savez que vous ne pouvez pas appliquer votre programme
00:39:44tel quel, c'est impossible.
00:39:46En l'occurrence nous allons le porter. Il vous manque juste 100 députés
00:39:48Mais nous allons le porter dans le pays
00:39:50il y a 80% de français
00:39:52qui sont pour l'abrogation de la réforme
00:39:54Des retraites. Ah des retraites
00:39:56On ne va pas commencer à les négocier avec les
00:39:58macronistes qui sont là pour faire une coalition
00:40:00et ne pas abroger ça. Il y a des
00:40:02majorités populaires dans le pays qui sont d'accord
00:40:04Mais là vous me parlez de texte. Alors oui
00:40:06Un gouvernement issu du nouveau Front Populaire
00:40:08avec des ministres de la France Insoumise
00:40:10tient 48 heures. Mais écoutez
00:40:12chacun sera responsable de l'instabilité qu'il voudra
00:40:14donner au pays. Motion de censure adoptée par
00:40:16Renaissance, LR et l'ORN. Ils feront bien
00:40:18ce qu'ils voudront, mais en l'occurrence c'est eux qui devront
00:40:20assumer le fait qu'ils ne veulent pas
00:40:22que la force qui est arrivée en tête... Mais vous ne croyez pas que un gouvernement avec la droite
00:40:24il ne tomberait pas de la même façon ? Non
00:40:26Je pense qu'il y a une échappatoire qui commence à
00:40:28avoir le jour. C'est que le RN ne voterait pas la censure
00:40:30Alors que le RN
00:40:32voterait la censure...
00:40:34Je voudrais juste entendre... Je reviens vers vous
00:40:36Monsieur Robocois. Je voudrais juste entendre
00:40:38Lucie Castex, cette dame
00:40:40que la France entière a découvert hier à 19h
00:40:42était l'invité de France Inter
00:40:44ce matin. Elle est prête
00:40:46En tout cas c'était écrit sur ses fiches
00:40:48Je me suis
00:40:50dit que l'inconséquence du
00:40:52président de la République était inquiétante
00:40:54Le déni de démocratie
00:40:56en refusant d'appeler la formation politique
00:40:58qui est arrivée en tête aux élections est grave
00:41:00dans un contexte où les Français
00:41:02se sont mobilisés massivement
00:41:04pour faire barrage au RN
00:41:06et les résultats des élections sont absolument
00:41:08clairs. C'est un rejet de la politique
00:41:10du gouvernement
00:41:12du gouvernement sortant. Et c'est la demande
00:41:14d'une nouvelle orientation politique, d'une rupture
00:41:16pour le pays. Services publics
00:41:18pouvoir d'achat, justice fiscale
00:41:20écologie. C'est très clair
00:41:22Le moment est grave mais je pense qu'un espoir
00:41:24est levé. Je suis prête, nous sommes
00:41:26prêts. Je demande
00:41:28maintenant au président de la République
00:41:30de prendre ses responsabilités et de
00:41:32me nommer Premier ministre
00:41:34Alors elle est prête mais il va falloir
00:41:36revoir peut-être la communication
00:41:38en termes d'élections. Mais bon c'était
00:41:40le consensus hier, il est arrivé en quelques minutes
00:41:42juste avant l'interview
00:41:44d'Emmanuel Macron. Hazard
00:41:46total évidemment.
00:41:48Bah écoutez c'est bien
00:41:50Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:41:52Que c'était un piège tendu à Emmanuel Macron
00:41:54et que Mme Castex
00:41:56la pauvre j'ai envie de dire est un fusible
00:41:58tout simplement. Non c'est pas vrai
00:42:00c'est une excellente candidature, il ne faut vraiment pas du tout
00:42:02Vous la connaissiez il y a 24h ?
00:42:04Il ne faut pas du tout prendre comme ça
00:42:06Les yeux dans les yeux pour paraphraser l'autre
00:42:08Les yeux dans les yeux. Est-ce que vous saviez
00:42:10qui était Mme Castex il y a 24h ?
00:42:12Elle est la question. Est-ce que vous saviez
00:42:14qui était Mme Castex il y a 24h ?
00:42:16Je peux vous répondre à cette question précise
00:42:18Vous ne le faites pas. Vous voulez que je le fasse
00:42:20je vais le faire. Moi personnellement je ne la connaissais pas
00:42:22mais ça n'a aucune importance. Mais c'est une très bonne candidature
00:42:24Je connaissais le collectif nos services publics
00:42:26et ça c'est une question importante
00:42:28aujourd'hui la question des services publics
00:42:30Vous avez parlé tout à l'heure avec Mme Vautrin
00:42:32Vous avez vu dans quel état est l'hôpital, dans quel état est l'école
00:42:34Vous connaissez un élu de ce pays qui ne porte pas la question des services publics
00:42:36comme prioritaire ? Franchement oui
00:42:38Tous ceux qui viennent de sortir dans quel état ils ont laissé les services publics
00:42:40franchement oui on peut considérer
00:42:42qu'ils ne les portent pas comme prioritaire. Le gouvernement
00:42:44des cabinets McKinsey
00:42:46Oui on peut considérer qu'ils ne portent pas les services publics
00:42:48comme une question prioritaire. En tout cas il s'occupait
00:42:50apparemment il s'occupait des économies de la ville de Paris
00:42:52et quand on connait la dette parisienne on se dit qu'il y a peut-être
00:42:54que Bruno Le Maire lui fasse la leçon
00:42:56visiblement ce sera intéressant. Un partout
00:42:58Elle vient d'arriver
00:43:00à la mairie de Paris
00:43:02Elle vient d'arriver à la mairie de Paris
00:43:04Elle n'est pas comptable de la dette parisienne
00:43:06Elle n'a pas mis en place un plan drastique
00:43:08pour réduire la dépense. En revanche
00:43:10moi ce n'est pas ça qui m'intéresse. D'être membre
00:43:12du conseil d'administration d'une association
00:43:14présidée par Thomas Portes
00:43:16ça me pose un plus gros problème. On a appris ça hier soir
00:43:18aussi. En quelques heures on a découvert
00:43:20un petit peu le CV. Marine Tondelier
00:43:22qui parle de tricherie
00:43:24concernant le président Macron
00:43:26et cette volonté de ne pas nommer
00:43:28Madame Castel. Alors on va l'entendre dans un instant
00:43:30mais là aussi M. Kouachi ça sous-entend
00:43:32que le président de la République ne respecte pas
00:43:34la constitution
00:43:36C'est faux de dire ça. C'est
00:43:38même assez grave. En tout cas ce qui est grave
00:43:40c'est que là vous avez vu M. Darmanin ministre
00:43:42et il était député il y a quelques jours. Alors on vit
00:43:44dans un monde un peu schizophrène. Ministre, député, ministre, député
00:43:46avec cravate, sans cravate
00:43:48ça n'a aucun sens à un moment. Ils ne vont pas nous donner
00:43:50des leçons de respect de la constitution. Là quand même
00:43:52on vit dans un monde très particulier. Ce qui est certain
00:43:54ils ont perdu les élections. Ils doivent
00:43:56partir. Ils doivent nommer ceux qui sont
00:43:58arrivés sur la première marge du podium. C'est simple
00:44:00c'est tout à fait transparent. Mais ce n'est pas parce que vous répétez
00:44:02mille fois le fait que vous avez gagné
00:44:04en fait répétez mille fois que vous avez gagné
00:44:06le fait c'est que il n'y a pas
00:44:08la majorité absolue. Et alors qu'est-ce qu'on fait ?
00:44:10On fait que
00:44:12donc on va dire on garde la réforme
00:44:14on va s'allier. Soyez honnête
00:44:16l'espérance de vie d'un gouvernement
00:44:18NFP elle est de
00:44:2048 heures. Il faut
00:44:22porter les aspirations
00:44:24profondes du pays. Je suis d'accord avec vous je pense qu'Emmanuel Macron
00:44:26on ferait bien de vous nommer à Matignon
00:44:28vous seriez ensuite déchu au bout de 48 heures
00:44:30et donc après vous ne pourriez plus aller partout
00:44:32sur les plateaux de télé prétendre avoir le pouvoir
00:44:34comme si vous aviez la majorité absolue
00:44:36et appliquer le programme. Rien que le programme
00:44:38c'est factuel. Il vous manque
00:44:40100 députés. Donc vous allez à Matignon
00:44:42très bien. Madame Castex pourra ajouter
00:44:44à son CV
00:44:46la première ministre la plus éphémère
00:44:48de l'histoire de la Vème République
00:44:50mais tout ça va tomber très rapidement. J'entends
00:44:52mais écoutez je ne suis pas sûr
00:44:54que je n'avais pas prévu de vous dire ça aujourd'hui
00:44:56mais pour une fois je pourrais dire
00:44:58puisse M. Macron écouter le début de votre intervention
00:45:00à savoir quand il dit
00:45:02qu'il faut nous appeler à Matignon
00:45:04parce qu'on peut faire des choses rapidement
00:45:06il y a des décrets qui peuvent être pris
00:45:08il y a des mesures. Par exemple toutes les réformes sur l'école
00:45:10aujourd'hui qui ont détruit et abîmé l'école
00:45:12ça peut être réglé par un groupe d'extrême droite. Et vous savez que ce serait une première
00:45:14que la présidente de l'Assemblée nationale
00:45:16n'ait pas la même couleur politique que
00:45:18la locataire de Matignon. Mais oui écoutez la vie
00:45:20est pleine de premières. Moi j'aime ça
00:45:22j'aime les premières. Avoir le record
00:45:24du gouvernement le plus éphémère de l'histoire de la Vème.
00:45:26Je crois entendre Olivier Faure qui lui aussi a parlé
00:45:28de déni de démocratie
00:45:30et entend faire
00:45:32céder le président de la République
00:45:36Il y a un gouvernement
00:45:38pendant les Jeux Olympiques. Simplement
00:45:40on ne peut pas non plus traîner éternellement
00:45:42et il faut que le chef de l'Etat se rende
00:45:44à l'évidence et qu'il permette
00:45:46aux Françaises et aux Français d'avoir
00:45:48un gouvernement qui correspond aux souhaits
00:45:50qu'ils ont émis. Et ensuite on voit
00:45:52et moi ce que je crois c'est que les projets
00:45:54que nous portons, je ne parle pas simplement
00:45:56de...
00:45:58d'histoire, de coalition
00:46:00je parle de projet.
00:46:02Les projets que nous portons, ils sont
00:46:04majoritaires dans l'opinion
00:46:06pris isolément les uns des autres.
00:46:08Un par un. Est-ce que vous croyez que
00:46:10les Français sont opposés à ce qu'on restaure
00:46:12les services publics ? Est-ce que vous pensez
00:46:14que les Français sont hostiles à la hausse
00:46:16du pouvoir d'achat et notamment
00:46:18pour les salaires les plus faibles ?
00:46:20Le président a dit non pour un Premier ministre de gauche
00:46:22Il l'a dit pour l'instant mais
00:46:24nous ferons en sorte qu'il cède.
00:46:26Nous ferons en sorte qu'il cède.
00:46:28Olivier Faure, Emmanuel Macron
00:46:30est un tricheur, Marine Tondelier
00:46:32c'est un forcené. Manuel Bompard
00:46:34jusqu'où est prête
00:46:36à aller la gauche pour faire
00:46:38céder Emmanuel Macron ?
00:46:40Question vraiment très simple
00:46:42et en l'occurrence, les gens que je viens d'évoquer
00:46:44ne sont pas du Parti communiste, on en a tous conscience
00:46:46je parle du NFP, jusqu'où cette gauche est prête
00:46:48à aller ?
00:46:50Le faire céder, c'est un forcené, c'est un tricheur
00:46:52vraiment c'est ça ma question, jusqu'où
00:46:54la gauche doit aller pour faire céder le président ?
00:46:56En tout cas moi j'espère qu'il va de lui-même
00:46:58respecter le plus vite possible
00:47:00le sens de l'élection et donc appeler
00:47:02ceux qui sont arrivés en tête.
00:47:04S'il ne le fait pas, il faudra les mobilisations
00:47:06les plus amples possibles. Mais je ne peux pas penser
00:47:08qu'il ne le fasse pas dans les semaines à venir, c'est impossible.
00:47:10Le signal envoyé hier ne va pas dans votre sens.
00:47:12Oui mais écoutez, cette grande coalition dont il parle
00:47:14ça fait des années qu'il parle, elle n'arrivera pas,
00:47:16elle est impossible. Sur quelle base ? Pour faire
00:47:18quelle politique ? C'est impossible.
00:47:20Ça fait des années qu'il essaie de le faire
00:47:22et on voit bien que ça n'est pas possible.
00:47:24Donc il faut qu'il passe à autre chose. On ne peut pas
00:47:26en même temps courir derrière des moulins qui n'existent pas.
00:47:28Il vous salue bien Emmanuel Macron
00:47:30depuis les tribunes de l'enceinte de Beach Valley
00:47:32face à la Tour Eiffel.
00:47:36Bonjour à tous, dans deux jours
00:47:38les Jeux Olympiques commencent, puis nos Jeux Paralympiques.
00:47:40Tout est prêt.
00:47:42Regardez, même les anneaux sont là.
00:47:44Et la Tour Eiffel,
00:47:46le Trocadéro pour la cérémonie
00:47:48d'ouverture des épreuves. Alors bon jeu.
00:47:50On ouvre grand les Jeux.
00:47:52A bientôt.
00:47:54Ouvrez les Jeux bien grand.
00:47:56Il est quand même dans un monde parallèle.
00:47:58Moi c'est ce qui ressort
00:48:00de son interview hier.
00:48:02C'est Trèves Olympique, c'est lui
00:48:04qui a appuyé sur le bouton, qui a fait le choix de dissoudre
00:48:06l'Assemblée Nationale, qui a fait tout éclater.
00:48:08Maintenant vous êtes gentil, vous arrêtez tout. Trèves Olympique
00:48:10pour tout le monde.
00:48:12C'est formidable la situation dans le pays.
00:48:14On va accueillir les Jeux, tout le monde va être content.
00:48:16Les habitants sont partis, les touristes ne viennent pas.
00:48:18Les restaurateurs vont perdre du chef d'affaires.
00:48:20C'est quand même particulier d'être déconnecté à ce point-là.
00:48:22Donnez-lui 15 jours.
00:48:24Et on dira à Emmanuel Macron qu'il est le président
00:48:26des grandioses Jeux Olympiques.
00:48:28Et qu'il a eu tellement raison.
00:48:30C'est ce qui se dit dans la quiz.
00:48:32Il s'agirait pour lui de montrer aux Français
00:48:34que pendant ces Jeux, il a été le meilleur
00:48:36des présidents pour organiser
00:48:38cette Trèves Politique Olympique.
00:48:40On est très en retard.
00:48:42Il est quasiment 22h, on devrait déjà être en retour
00:48:44de pub et on est à peine sur le point de la lancer.
00:48:46Merci Guillaume Roubaud-Kouachi, porte-parole
00:48:48NFP-PCF d'avoir participé à notre émission.
00:48:50Trois minutes de pause, on se retrouve tout de suite.
00:48:52C'est Jean-Christophe Kouvi du syndicat Unité Police
00:48:54qui va nous rejoindre également pour évoquer
00:48:56tout ce qui se passe autour des Jeux Olympiques.
00:48:58Et puis bien sûr qu'on continuera de dérouler
00:49:00l'actualité politique. A tout de suite !
00:49:04De retour sur le plateau de 100% politique.
00:49:06C'est bon, vous avez fini votre coup de fil Gauthier ?
00:49:08Tout va bien ? C'était qui ?
00:49:10Je ne vous le dirai pas.
00:49:12Merci Gauthier Lebré, Rachel Khan, Jean-Christophe Kouvi
00:49:14qui nous a rejoint du syndicat Unité Police.
00:49:16Merci beaucoup Jean-Christophe.
00:49:18Beaucoup de choses à dire mais on est très en retard.
00:49:20Je vous en prie Julien.
00:49:22Bonsoir à tous à la une de l'actualité.
00:49:24L'accès à la scène interdit
00:49:26dès 18h30 vendredi
00:49:28pour la cérémonie d'ouverture des Jeux.
00:49:30C'est une annonce de Gérald Darmanin.
00:49:32Les contrôles d'étiquette pour assister à la cérémonie
00:49:34s'arrêteront donc une heure avant
00:49:36le début de l'événement pour assurer
00:49:38une sécurité maximale.
00:49:40Une troisième personne a été interpellée
00:49:42et placée en garde à vue
00:49:44après l'incendie criminel à Nice
00:49:46qui a fait sept morts. C'était dans la nuit du 17
00:49:48au 18 juillet dernier.
00:49:50Deux suspects sont toujours activement recherchés
00:49:52par la police. Cet incendie d'origine criminelle
00:49:54serait lié au trafic de drogue
00:49:56selon le procureur de la République.
00:49:58Dans un discours devant le Congrès américain
00:50:00le Premier ministre israélien
00:50:02dénonce l'axe de la terreur de l'Iran.
00:50:04Benjamin Netanyahou a qualifié
00:50:06les manifestants pro-Gaza
00:50:08d'idiots utiles de l'Iran.
00:50:10Il entrevoit également une démilitarisation
00:50:12et une déradicalisation de Gaza
00:50:14après la guerre.
00:50:16Merci beaucoup Marine Vidal.
00:50:18Rendez-vous dans une heure pour un nouveau point actuel.
00:50:20Jean-Christophe, on l'a vu tout à l'heure
00:50:22à 21 heures du jour et qu'on la revoit avec vous.
00:50:24Cette image pour moi c'est l'image du jour,
00:50:26l'image de ce début de Jeux Olympiques.
00:50:28Dans ce bus il y a 22 joueurs et le staff
00:50:30d'une équipe de foot.
00:50:32Et puis derrière il y a des dizaines, des dizaines,
00:50:34des dizaines de forces de l'ordre,
00:50:36de policiers, de policiers d'élite, qu'ils soient
00:50:38français, israéliens.
00:50:40C'est une image qui dit tout de la situation
00:50:42actuelle de notre pays. Cette délégation
00:50:44israélienne sous très très haute surveillance.
00:50:46Alors le match a débuté depuis
00:50:481h05 puisqu'il va être 22h05.
00:50:50Pour l'instant, pas d'incidents à déplorer.
00:50:52C'est très très bien comme ça.
00:50:54Mais quel dispositif !
00:50:56Insupportable à voir.
00:50:58Oui, insupportable et en même temps nous,
00:51:00on est obligé de penser...
00:51:02Mais tellement nécessaire !
00:51:04Il faut savoir par exemple, je ne vais pas donner le nombre,
00:51:06il y a des collègues du Red qui restent avec eux 24h,
00:51:08qui se relaient, qui dorment d'ailleurs
00:51:10dans les mêmes lits.
00:51:12Des lits en carton aussi,
00:51:14mais qui les maternent quoi en fait.
00:51:16Avec le snubet.
00:51:18Avec les services israéliens.
00:51:20Une protèque, c'est pas glamour.
00:51:22Encore une fois, il y a une promiscuité.
00:51:24Vous n'avez pas de vie pendant 24h.
00:51:26Mais voilà,
00:51:28c'est le prix malheureusement aujourd'hui
00:51:30pour être un athlète, pour venir faire des Jeux olympiques,
00:51:32pour se concentrer sur du sport
00:51:34et mettre de côté un peu la politique.
00:51:36Sauf qu'effectivement,
00:51:38aujourd'hui on voit que les enjeux sont tels
00:51:40que certains hommes politiques
00:51:42mettent des cibles dans le dos,
00:51:44continuent à vectiver, continuent à mettre de l'huile sur le feu.
00:51:46Et s'il y a un peu plus d'un siècle,
00:51:48le baron Pierre de Coubertin
00:51:50avait su que les athlètes
00:51:52se retrouveraient dans ces conditions,
00:51:54il n'aurait peut-être pas modernisé les Jeux olympiques.
00:51:56C'est ce que je me dis en voyant ça également.
00:51:58Il n'aurait pas dit toujours plus haut, plus fort, plus loin.
00:52:00Il aurait dit toujours plus protégé,
00:52:02toujours plus encadré,
00:52:04toujours plus menacé.
00:52:06Il ne faut jamais oublier aussi qu'en 72,
00:52:08justement,
00:52:10cette prise d'otages
00:52:12de Munich,
00:52:14c'était en 72 et que c'est deux ans plus tard
00:52:16qu'il y a eu la création
00:52:18du GIGN.
00:52:20Ce n'est pas innocent aussi,
00:52:22ce sont des faits terroristes,
00:52:24toujours par rapport à cette équipe d'Israël,
00:52:26qui ont permis, entre guillemets,
00:52:28malheureusement, dans nos humanités
00:52:30de créer ce système, ce dispositif
00:52:32de protection.
00:52:34Gérald Darmanin était au Parc des Princes
00:52:36pour se rendre compte
00:52:38du dispositif de sécurité,
00:52:40de la sécurité autour des supporters
00:52:42également,
00:52:44et puis communiquer sur
00:52:46tout ce qui se passe autour de cette délégation israélienne.
00:52:50L'équipe d'Israël,
00:52:52les athlètes israéliens sont les bienvenus.
00:52:54Il y a évidemment un risque qui les touche.
00:52:56On le sait depuis les JO de Munich
00:52:58que l'antisémitisme, que la haine du juif,
00:53:00que la haine des Israéliens existe dans le monde
00:53:02et existe chez nous, malheureusement.
00:53:04Les propos politiques qui ont été tenus sont absolument inacceptables.
00:53:06C'est un sport,
00:53:08tout le monde est là, il y a des athlètes
00:53:10de toutes les religions, de tous les pays.
00:53:12Notre travail, c'est de faire que chacun puisse
00:53:14être protégé, à commencer par cette équipe
00:53:16israélienne, qui est effectivement,
00:53:18encore une fois, la bienvenue, qui sera entièrement
00:53:20protégée par la République.
00:53:22Évidemment que,
00:53:24quand bien même M. Thomas Porte,
00:53:26LFI, n'aurait pas prononcé
00:53:28les mots « les athlètes israéliens ne sont pas les bienvenus »,
00:53:30le dispositif de sécurité autour de ces délégations
00:53:32aurait été évidemment le même.
00:53:34Mais quand même, ça a jeté
00:53:36de l'huile sur le feu, ça a mis encore plus
00:53:38la focale sur cette délégation,
00:53:40sur les touristes israéliens, sur les supporters
00:53:42israéliens, sur les juifs de France, encore une fois,
00:53:44qui se sont de nouveau sentis
00:53:46menacés. Il s'est exprimé ce soir,
00:53:48Thomas Porte, et je voudrais qu'on voit
00:53:50juste un extrait écrit de ce qui a été
00:53:52dit, parce que, franchement, c'est vraiment
00:53:54le pompier pyromane, c'est du rétropédalage
00:53:56en bonne et due forme. Tous les concitoyens
00:53:58de confession juive doivent pouvoir vivre
00:54:00en toute sécurité en France et partout dans le monde,
00:54:02et je serai toujours à leurs côtés quand
00:54:04ils seront attaqués. Quand vous lisez ça, vous vous dites
00:54:06« mais quoi, quel tartuffe pour reprendre les
00:54:08mots de Gauthier tout à l'heure, il y a une heure quand on en parlait. »
00:54:10Il a écrit sous la contrainte ?
00:54:12Non, ça a été dit chez nos pourfrères tout à l'heure.
00:54:14Bon, après, je ne veux pas entrer dans le
00:54:16débat politique, mais
00:54:18effectivement, c'est du marketing politique, c'est de l'habillage.
00:54:20Vous savez, la politique, c'est le monde de l'illusion,
00:54:22souvent, où on fait croire des choses, gouverner, c'est faire croire.
00:54:24Et là, c'est la même chose quand il y a quelqu'un
00:54:26qui, à un moment donné, quand on veut peut-être
00:54:28occuper un jour des postes
00:54:30ministériels, voire plus,
00:54:32il faut prendre de la hauteur. Et j'ai l'impression qu'on est
00:54:34ras les paquettes, et que malheureusement,
00:54:36derrière les mots, il y a aussi des gens
00:54:38qui souffrent en France, et nous,
00:54:40en fait, notre boulot de policier,
00:54:42c'est de défendre toutes les personnes de toutes
00:54:44les confessions, d'ailleurs. Et c'est ça qui est
00:54:46fou, et on a envie de vivre dans un pays
00:54:48où on puisse
00:54:50se regarder, discuter,
00:54:52échanger, on peut ne pas être d'accord, mais en fait
00:54:54on se respecte. Or là, aujourd'hui,
00:54:56c'est des mots très durs, et on le sent des fois
00:54:58sur des plateaux. Quand moi, je croise
00:55:00des hommes politiques sur des plateaux, je vois qu'il y a
00:55:02une vraie
00:55:04ambiance délétère.
00:55:06Ce n'est pas du cinéma, là, par contre.
00:55:08Et je peux vous dire que c'est limite
00:55:10pugilat.
00:55:12Je voudrais juste qu'on entend, pour aller un petit peu plus loin,
00:55:14le secrétaire général des Nations Unies, qui appelle
00:55:16aujourd'hui à respecter une trêve olympique, Antonio Guterres,
00:55:18qui souhaite que tout le monde dépose les armes
00:55:20durant les JO. Il le dit dans un message
00:55:22qui sera notamment diffusé lors de la cérémonie d'ouverture
00:55:24demain soir. Vendredi soir.
00:55:52...
00:56:10Jean-Christophe, je le disais là aussi tout à l'heure,
00:56:12le paradoxe, c'est que pour que les JO
00:56:14se déroulent pacifiquement, paisiblement,
00:56:16on est obligé de bunkeriser un pays,
00:56:18enfin, en tout cas, la capitale.
00:56:20La menace est immense.
00:56:22C'est sûr que ça fait bizarre.
00:56:24Oui, ça fait bizarre.
00:56:26Si on veut la trêve olympique, il faut barricader.
00:56:28On va voir nos collègues sur le terrain.
00:56:30Je peux vous dire que oui, les barrières, c'est un peu anxiogène.
00:56:32J'ai l'impression d'être
00:56:34un peu dans un épisode de Dorale Exploratrice
00:56:36où je cherche mon chemin et heureusement, j'ai la carte.
00:56:38Sinon, je ne trouve pas.
00:56:40Mais les gens ne comprennent pas. Les zones rouges,
00:56:42les zones grises, les zones bleues.
00:56:44Un jour, on a le droit. Le lendemain, je n'ai plus le droit.
00:56:46Heureusement, on a aussi des policiers sur le terrain
00:56:48qui sont très accueillants, qui sourient.
00:56:50Comme je dis toujours, quand vous parlez à un policier,
00:56:52c'est comme si vous parliez dans votre miroir.
00:56:54Si vous êtes agréable, le policier sera agréable.
00:56:56C'est normal. C'est comme ça que dans un pays civilisé,
00:56:58on se parle.
00:57:00Aujourd'hui, on voit que les Parisiens,
00:57:02malheureusement, depuis quelques années,
00:57:04ont l'habitude d'être un peu bourlingués,
00:57:06d'avoir leur changement de vie qui change tous les jours.
00:57:08Là, c'est quand même assez radical.
00:57:10Heureusement, on les accueille.
00:57:12Mais les policiers, encore une fois...
00:57:14Je n'ai jamais vu autant de policiers dans ma vie.
00:57:16Il n'y a plus de délinquance.
00:57:18Vous me tenez une petite perche.
00:57:20Comme quoi, quand on met des effectifs, ça marche.
00:57:22Écoutez le ministre de l'Intérieur tout à l'heure.
00:57:24On est quasiment au niveau de délinquance
00:57:26d'un canton suisse le plus sûr qui soit.
00:57:28Écoutez Gérald Darmanin.
00:57:30Du Luxembourg, on me dit.
00:57:34Je m'en félicite que la délinquance
00:57:36à Paris et en Ile-de-France,
00:57:38monsieur le préfet de police, soit quasiment ramenée à zéro.
00:57:40Évidemment, jamais totalement à zéro.
00:57:42Parce que nous avons en ce moment
00:57:4430 000 policiers et gendarmes présents
00:57:46à Paris et dans la petite couronne de Paris.
00:57:48Parce que nous avions prévu
00:57:50une masse très importante de policiers et de gendarmes.
00:57:52Plus des enquêtes judiciaires
00:57:54et du harcèlement de la délinquance
00:57:56depuis de nombreux mois.
00:57:58Je pense notamment à la Seine-Saint-Denis, mais aussi au nord de Paris,
00:58:00qui connaissait une délinquance endémique.
00:58:02Et tant mieux si l'héritage des Jeux olympiques, c'est beaucoup plus de policiers
00:58:04et beaucoup moins de délinquances.
00:58:06Rachel, ça serait bien que Paris
00:58:08soit sécurisé comme ça toute l'année ?
00:58:10Je ne suis pas néo-féministe.
00:58:24C'est absolument remarquable.
00:58:26Ce n'est pas désagréable de se balader la nuit dans Paris en ce moment ?
00:58:28Exactement.
00:58:30De prendre le métro à quel prix ?
00:58:32Je sais.
00:58:34C'est assez démentiel.
00:58:36Ça fait 48 heures que je me sens bien dans Paris.
00:58:38Et je pense que c'est partagé
00:58:40par beaucoup de femmes.
00:58:42Ce qui est fou,
00:58:44c'est que c'est le rapport...
00:58:46C'est une évidence que dit Rachel.
00:58:48Depuis 48 heures, vous dites
00:58:50qu'il ne peut rien m'arriver.
00:58:52Je me balade dans Paris et ce que je vois,
00:58:54c'est qu'il y a une osmose entre les citoyens et la police.
00:58:56On voit des policiers dans le métro
00:58:58qui vont dans leur service,
00:59:00qui font des patrouilles, les gens discutent.
00:59:02Ils vont au restaurant, parce qu'on a demandé aussi
00:59:04à ce que nos collègues puissent se restaurer.
00:59:06Ils vont vous dire qu'il vous faut des pauses.
00:59:08Vous allez manger au restaurant.
00:59:10En même temps, les restaurateurs sont contents.
00:59:12Il y a un lien, les gens viennent poser des questions.
00:59:14Il y a des policiers qui viennent...
00:59:16C'est ce qu'il dit à Gauthier.
00:59:18Les restaurateurs ne sont pas
00:59:20formidablement contents.
00:59:22Ils sont contents d'avoir les policiers
00:59:24qui viennent manger dans leur restaurant.
00:59:26D'avoir les QR codes et d'avoir les policiers
00:59:28qui empêchent...
00:59:30Vous déjeunez sur les quais, mais il y a des restaurants
00:59:32ailleurs que sur les quais de Seine à Paris.
00:59:34Je les ai vus sur les plateaux télé
00:59:36depuis trois jours.
00:59:42C'est une chance aussi,
00:59:44parce que les policiers qui viennent sur Paris,
00:59:46c'est des policiers qui viennent de provinces et d'outre-mer.
00:59:48Ils ne connaissent pas forcément Paris.
00:59:50Aujourd'hui, j'étais avec des Dijonais.
00:59:52Hier, c'était des Nancyens.
00:59:54Ils amènent aussi cette joyeuseté de province.
00:59:56Les gens discutent et ça se passe bien.
00:59:58La mise en oeuvre de ce mot
01:00:00qui est sur notre devise républicaine,
01:00:02elle n'est possible
01:00:04que si on y a en confiance
01:00:06et si on n'a pas peur.
01:00:08C'est la dichotomie entre ce que certains politiques
01:00:10veulent nous faire comprendre et nous faire croire,
01:00:12c'est-à-dire que les policiers sont racistes,
01:00:14violents, personne ne les aime,
01:00:16et la réalité du terrain où les gens viennent
01:00:18spontanément. J'ai vu des gens offrir des cadeaux
01:00:20aux policiers. C'est incroyable.
01:00:22Ça me rappelle quand j'étais jeune flic
01:00:24où on venait m'offrir des colis.
01:00:26Vous auriez envie de voir ça toute l'année ?
01:00:28Bien sûr, c'est super.
01:00:30Je parle de ce dispositif,
01:00:32de cette omniprésence policière
01:00:34qui est finalement la seule
01:00:36solution pour vivre paisiblement
01:00:38en ce moment.
01:00:40Donnez-nous 20 000-30 000 policiers
01:00:42de plus et on va régler
01:00:44beaucoup de problèmes en France.
01:00:46Gérald Darmanin, un dernier extrait
01:00:48sur la cérémonie d'ouverture et sur l'aboutissement
01:00:50de ces quatre années de travail.
01:00:52Il ne faut pas se mentir, c'est un travail titanesque
01:00:54qu'ont mené les équipes du ministère de l'Intérieur
01:00:56et les différentes préfectures.
01:01:00Il faut venir très en amont
01:01:02pour cette cérémonie d'ouverture
01:01:04qui est un défi sécuritaire pour nous tous
01:01:06et qui sera un magnifique spectacle.
01:01:08Je me permets de redire devant vous
01:01:10que pour que les personnes puissent arriver à l'heure
01:01:12lors des compétitions des Jeux Olympiques
01:01:14ou à la cérémonie d'ouverture,
01:01:16il faut venir en amont parce que les policiers
01:01:18et les gendarmes font leur contrôle strict,
01:01:20toujours avec politesse et sourire, je l'espère,
01:01:22mais toujours avec beaucoup de fermeté
01:01:24parce qu'il en va de la sécurité de chacune et de chacun.
01:01:26Je suis un ministre concentré
01:01:28et je sais que l'ensemble des policiers, des gendarmes, des préfets,
01:01:30des stadeurs-pompiers a, depuis quatre ans,
01:01:32travaillé et préparé le plus grand événement du monde.
01:01:34Je vais rester humble,
01:01:36mais je suis sûr que nous avons
01:01:38fait le maximum pour garantir
01:01:40la plus belle fête du monde.
01:01:44Vous aussi, vous avez la pression qui monte
01:01:46avant vendredi soir, Jean-Christophe ?
01:01:48Vous dormez bien en ce moment ?
01:01:50Moi, je dors toujours bien.
01:01:52Vous regardez le coup, vous avez pas de problème.
01:01:54Je peux boire frais,
01:01:56je prends toujours de la hauteur.
01:01:58Les collègues nous le disent aussi,
01:02:00ils sont contents d'être là.
01:02:02Dans une carrière,
01:02:04ils nous disent tous,
01:02:06c'est quand même quelque chose à vivre.
01:02:08Même si toutes les missions ne sont pas très glamoures,
01:02:10quand vous restez sur un point fixe
01:02:12à regarder le super code,
01:02:14à parler aux gens, dire non, vous n'avez pas le droit,
01:02:16vous avez le droit, c'est pas glamour,
01:02:18mais n'empêche qu'ils participent à cet effort commun.
01:02:20Il y a une osmose entre les gendarmes et les policiers.
01:02:22Il y en a qui se donnent des sandwichs
01:02:24parce qu'il y a des bugs.
01:02:26Notre administration n'est pas au niveau.
01:02:28Il n'y a pas assez de scannettes pour les QR codes.
01:02:30Le soleil empêche la lecture des QR codes.
01:02:32Avec les reflets, vous n'arrivez pas à scanner.
01:02:34On se pose des questions,
01:02:36on se dit qu'on a des NEO,
01:02:38c'est des téléphones,
01:02:40des terminales embarqués,
01:02:42chacun en a un sur le terrain.
01:02:44Il n'y a pas eu d'application par rapport à ça.
01:02:46On passe par des sociétés privées
01:02:48qui ont des scannettes,
01:02:50il n'y a pas assez de batterie.
01:02:52On les laisse se débrouiller.
01:02:54Il y a le discernement.
01:02:56C'est fluide.
01:02:58Je parle sur votre contrôle,
01:03:00mais ce que j'ai cru comprendre,
01:03:02c'est que toutes ces immenses barrières
01:03:04qu'on voit dans Paris et aux abords des quais,
01:03:06au lendemain de la cérémonie,
01:03:08elles disparaissent.
01:03:10Je ne fais pas le SAV de la préfecture,
01:03:12mais c'est ce qu'il dit.
01:03:14Là où les commerçants crient,
01:03:16c'est que ce n'était pas annoncé.
01:03:18Ils ont découvert ces barrières.
01:03:20Ça peut nous aider à fluidifier la foule.
01:03:22C'est normal.
01:03:24On dit que tout est formidable,
01:03:26tout est génial.
01:03:28Ça pose quand même une question.
01:03:30Il y a toute la jurisprudence du Covid
01:03:32qui est revenue comme par magie.
01:03:34Ça fait deux jours qu'on a ce débat.
01:03:36Je suis d'accord.
01:03:38Après le fameux épisode du Stade de France 2022,
01:03:40Liverpool-Real Madrid,
01:03:42on s'est dit que les Jeux c'est tant deux ans,
01:03:44il y a intérêt à serrer la vis,
01:03:46il faut que ce soit nickel.
01:03:48Il faut savoir ce qu'on veut.
01:03:50Je suis d'accord.
01:03:52Ça pose la question
01:03:54de s'il fallait faire la cérémonie d'ouverture
01:03:56sur la Seine.
01:03:58Le débat a été tranché.
01:04:00On a quand même le droit de poser des questions.
01:04:02Tout n'est pas formidable, tout le monde n'est pas content,
01:04:04tout le monde n'est pas heureux.
01:04:06Il faut sortir du langage macronien.
01:04:08Hier, on avait l'impression
01:04:10que tout le monde était sauté de joie
01:04:12à l'idée d'avoir les Jeux en bas de chez soi.
01:04:14Il y a quand même des questions qui sont posées.
01:04:16Il y a de nombreux restaurateurs qui vont perdre
01:04:18énormément de chiffres d'affaires,
01:04:20qui vont aller demander réparation.
01:04:22On a le droit de se poser des questions
01:04:24sur l'usage des attestations,
01:04:26des entraves à la liberté, des QR codes,
01:04:28des barrières, même si, évidemment,
01:04:30c'est pour faire en sorte que la cérémonie
01:04:32se passe bien.
01:04:34On est obligés d'en arriver là pour que la cérémonie
01:04:36se passe bien, parce qu'on n'a rien réglé
01:04:38depuis des décennies
01:04:40pour avoir de la sécurité.
01:04:42C'est punition collective
01:04:44parce qu'on est incapables
01:04:46de régler les problèmes.
01:04:48J'ai une petite question.
01:04:50Pour Jean-Christophe ou pour moi ?
01:04:52Pour Jean-Christophe.
01:04:54On a beaucoup parlé
01:04:56de l'équipe israélienne,
01:04:58la protection renforcée,
01:05:00la coopération internationale autour de ses athlètes.
01:05:02On a très peu parlé
01:05:04des athlètes palestiniens
01:05:06qui sont arrivés en France.
01:05:08Quel est le dispositif de protection
01:05:10par rapport à eux ?
01:05:12C'est un secret des lieux.
01:05:14Je sais qu'on protège toutes les délégations.
01:05:16Dès lors, il y a des niveaux de sécurité.
01:05:18Par exemple, le match israélien aujourd'hui,
01:05:20c'était 4 sur 5.
01:05:22C'est un dispositif particulier.
01:05:24Il y a des délégations qui seront aussi
01:05:26très protégées.
01:05:28On parle de l'Iran, il y a les Américains,
01:05:30les États-Unis, la Palestine.
01:05:32Certains pays demandent une protection particulière
01:05:34et on s'adapte en fonction des demandes.
01:05:36On travaille avec les services étrangers.
01:05:38Par exemple, les Israéliens ont aussi
01:05:40une délégation internationale,
01:05:42le Shin Bet.
01:05:44Il y a 8 athlètes
01:05:46dans la délégation palestinienne.
01:05:48C'est une délégation qui n'a pas fait les minimas.
01:05:50Ils n'ont pas fait les minimas.
01:05:52Il n'y a qu'un seul athlète qui a fait les minimas.
01:05:54Ils sont sur le quota qui s'appelle Universalit.
01:05:56J'ai Martin Mazur dans l'oreille qui me dit
01:05:58qu'hier, le comité olympique palestinien
01:06:00a demandé l'exclusion
01:06:02de la délégation israélienne.
01:06:04Alors même qu'ils n'ont pas fait les minimas.
01:06:06Il nous reste 2-3 minutes
01:06:08avant de faire la pause, de remercier également
01:06:10Rachel. Jean-Christophe, c'est vrai qu'on a entendu
01:06:12Gérald Darmanin, délinquance quasi ramenée à 0.
01:06:14Il y a quand même
01:06:16des informations
01:06:18qui ne sont pas très réjouissantes autour
01:06:20des agressions et de la délinquance.
01:06:22Il y a des journalistes
01:06:24de la chaîne australienne Channel 9
01:06:26qui auraient été
01:06:28agressés au Bourget. C'est là où il y a
01:06:30le centre international des broadcasteurs, des diffuseurs.
01:06:32Selon The Guardian, le célèbre
01:06:34média britannique, les faits se sont déroulés hier après-midi.
01:06:36Deux victimes, journalistes qui travaillent
01:06:38au centre international de diffusion du Bourget,
01:06:40qui étaient en train d'organiser leur logement,
01:06:42attaqués par un groupe d'individus. Tentative de vol
01:06:44de nature physique grave
01:06:46selon le responsable des sports
01:06:48de ce groupe de médias. On se dit
01:06:50bon, est-ce qu'on peut... C'est vrai qu'il y a
01:06:52les fameux périmètres ultra sécurisés,
01:06:54rouge, gris, jaune, je ne sais plus les couleurs
01:06:56et puis il y a quand même des zones grises
01:06:58des zones d'ombre plutôt dans ce territoire.
01:07:00Dans le territoire, est-ce qu'on peut garantir
01:07:02aux touristes, aux journalistes qui viennent
01:07:04pendant les Jeux, qu'ils seront en sécurité ?
01:07:06Vous ne pouvez pas garantir
01:07:08à 100% qu'il ne va rien se passer.
01:07:10Ce n'est pas possible. Dans tous les pays du monde,
01:07:12malheureusement, y compris les pays où il y a
01:07:14le plus de sécurité, il y a de la délinquance.
01:07:16C'est vieux comme le monde. Après,
01:07:18effectivement, on essaie de mettre le plus de force de police.
01:07:20Moi, les collègues se mouillent la chemise pour
01:07:22que, justement, il n'y ait
01:07:24pas de délinquance. Mais
01:07:26effectivement, quand vous concentrez des effectifs
01:07:28plutôt sur le centre de Paris et sur les J.U.,
01:07:30quelque part, vous laissez
01:07:32aussi des zones un peu moins
01:07:34occupées par les forces de l'ordre.
01:07:36Manque de bol, en plus, c'est l'Australie.
01:07:38Il y a déjà eu un précédent, il y a quelques jours, avec une personne
01:07:40qui aurait subi un viol. Je sais
01:07:42que ça tourne beaucoup sur les chaînes en Australie.
01:07:44C'est encore une fois l'image de la France qu'on peut avoir
01:07:46à l'extérieur, à l'étranger.
01:07:48Ça peut avoir une redondance
01:07:50et une résonance aussi.
01:07:52Quelque part, ça nous salit et c'est dommage.
01:07:54On n'est pas à l'abri,
01:07:56malheureusement, d'actes délinquants.
01:07:58On va libérer Rachel Khan.
01:08:00Merci, Rachel, d'être venue. Je ne sais pas si vous allez vous coucher
01:08:02directement et vous pourriez utiliser, pourquoi pas,
01:08:04ce lit. Je trouve
01:08:06très sympa.
01:08:08Chacun pourrait
01:08:10se reposer.
01:08:12J'ai raté mon effet.
01:08:14Merci, Martin.
01:08:16Merci.
01:08:18Vous seriez bien, pardonnez-moi,
01:08:20sur Rachel, sur ce
01:08:22lit en carton, par les 2024.
01:08:24Vous avez vu ça ?
01:08:26Non, pas du tout.
01:08:28Les athlètes sont ravis.
01:08:30Amélie Houdet-Castera.
01:08:32Écoutez-la, Amélie Houdet-Castera, sur les lits.
01:08:34Elle n'en loue jamais une.
01:08:40Les lits en carton, ils adorent ça.
01:08:42C'était les mêmes à Tokyo.
01:08:44Il y a le sentiment pour les athlètes de contribuer
01:08:46à nos équilibres écologiques.
01:08:48Moi, j'ai échangé avec plusieurs d'entre eux, au contraire.
01:08:50Ils adorent aussi les couettes, qui sont très jolies.
01:08:54Bon, sans les lits, apparemment, c'était les mêmes
01:08:56à Tokyo.
01:08:58Les policiers ont déjà fait polémique.
01:09:00Les policiers en lit en carton, comme ça aussi ?
01:09:02Les collègues du Red, oui, ils dorment.
01:09:04Et alors ? Ils sont ravis ?
01:09:06Ils sont ravis quand vous êtes arnachés
01:09:08avec des gilets pare-balles, des mitrailleuses, etc.
01:09:10C'est un peu compliqué.
01:09:12Surtout quand vous êtes plusieurs dans la même pièce.
01:09:14C'est un peu comme je disais tout à l'heure.
01:09:16C'est pas très sympa.
01:09:18Après, je ne vais pas essayer les lits.
01:09:20Je n'ai pas fait de cascade dedans.
01:09:22Si tout le monde est très heureux...
01:09:24C'est comme l'histoire des établissements
01:09:26publics et privés.
01:09:28Il y a ceux qui y sont,
01:09:30et puis il y a ceux qui voudraient
01:09:32que les autres y soient.
01:09:34Merci, Rachel.
01:09:36J'espère que vous avez une meilleure literie
01:09:38à la maison.
01:09:40Je crois que oui.
01:09:42Merci d'avoir été avec nous, Rachel.
01:09:44C'est toujours un plaisir de vous avoir sur ce plateau.
01:09:46Gauthier et Jean-Christophe, je vous garde.
01:09:48C'est jusqu'à minuit.
01:09:50Vous ne bougez pas.
01:09:52Les invités vont nous rejoindre.
01:09:54On va reparler politique dans un instant.
01:09:56Le bras de fer entre Macron et la gauche.
01:09:58Rima Hassan qui continue de faire parler d'elle.
01:10:00L'antrisme dénoncé dans les universités.
01:10:02On refera tout un chapitre
01:10:04autour de la sécurité des Jeux olympiques.
01:10:06C'est le projet, le programme.
01:10:08Parce que c'est notre projet.
01:10:12Sur l'heure et demie à venir.
01:10:14Une petite pause pour boire un coup.
01:10:16On se retrouve tout de suite.
01:10:22C'est pour ça qu'on l'aime Gauthier Lebret.
01:10:24Toujours présent sur le plateau de 100%.
01:10:26C'est vrai que les gens n'ont pas vu ce qu'on se disait pendant la pub.
01:10:28Je rappelle juste aux gens que vous êtes taquin.
01:10:30Le reste va se faire entre nous.
01:10:32Bonsoir Abinel Bailly.
01:10:34Merci d'être présent.
01:10:36Bonsoir Alice Cordier.
01:10:38Merci de nous rejoindre pour cette nouvelle heure d'info.
01:10:40Directrice du collectif Nemesis.
01:10:42Jean-Christophe Couville est toujours avec nous.
01:10:44Secrétaire national du syndicat de police Unité.
01:10:46La politique qui nous tient en haleine
01:10:48depuis de longues semaines.
01:10:50Le président de la République qui, vous l'avez entendu hier,
01:10:52veut rester le maître des horloges.
01:10:54Emmanuel Macron l'a affirmé.
01:10:56Jusqu'à l'amni-août, on doit être concentré
01:10:58sur les jeux à partir de cette date.
01:11:00En fonction de l'avancée des discussions,
01:11:02il nommera peut-être un futur gouvernement.
01:11:04Un scandale pour la gauche qui a dévoilé un nom hier.
01:11:06Lucie Castex, quelques minutes avant la prestation du président.
01:11:08Lucie Castex, vous l'avez bien entendu.
01:11:10Je sais que, comme moi, vous l'avez googlisé
01:11:12à 19h05 hier soir.
01:11:14Un bras de fer s'engage.
01:11:16Emmanuel Bompard était estomaqué.
01:11:18Un président comme d'un forcené.
01:11:22Je l'ai regardé et je vais vous dire franchement
01:11:24que j'ai été estomaqué, sidéré, révolté
01:11:26par le mépris,
01:11:28l'arrogance et la violence
01:11:30de son intervention.
01:11:32Le président de la République fait en quelque sorte
01:11:34comme s'il n'y avait pas eu d'élection législative.
01:11:36Comme si le nouveau Front populaire
01:11:38n'était pas arrivé en tête
01:11:40de ces élections législatives.
01:11:42Et j'ai un peu l'impression d'avoir affaire
01:11:44à une sorte de forcené qui est retranché
01:11:46et qui s'accroche à son pouvoir
01:11:48et qui refuse d'accepter l'idée
01:11:50que les Français ont dit que sa politique
01:11:52s'était finie, tout simplement.
01:11:54Gauthier, un mot quand même.
01:11:56Un commentaire. Un forcené.
01:11:58Il y a de la violence encore une fois dans les mots utilisés.
01:12:00Est-ce qu'Emmanuel Macron est un forcené ?
01:12:02En général, les forcenés, on les déloge.
01:12:04C'est la définition.
01:12:06C'est un sous-entendu.
01:12:08C'est comme Adrien Quatennens qui souhaitait marcher sur Matignon.
01:12:10Oui, c'est la même logique.
01:12:12C'est la deuxième fois qu'un député LFI se parle
01:12:14d'Emmanuel Macron comme d'un forcené
01:12:16depuis la victoire que je mets entre guillemets
01:12:18du Front Populaire.
01:12:20Aurélien Lecoq, le successeur d'Adrien Quatennens,
01:12:22avait lui aussi parlé de forcenés.
01:12:24On peut parler d'Adrien Quatennens qui avait parlé
01:12:26évidemment de marche vers Matignon,
01:12:28reprenant quelque part, faisant un rappel
01:12:30de la marche de Benito Mussolini.
01:12:32Comment ne pas penser à cela ?
01:12:34On peut aussi parler de Sophie Binet
01:12:36qui avait appelé à mettre les députés sous surveillance
01:12:38avec un grand rassemblement de la CGT
01:12:40devant l'Assemblée Nationale.
01:12:42Finalement, le grand rassemblement de la CGT n'a pas eu lieu.
01:12:44C'est toujours la même logique.
01:12:46Mettre du conflit partout, tout conflictualiser,
01:12:48rechercher le chaos.
01:12:50C'était la même logique au moment des émeutes
01:12:52avec le refus d'appeler au calme.
01:12:54Transformer chaque révolté en révolutionnaire.
01:12:56Je vous rappelle les mots de Jean-Luc Mélenchon
01:12:58qui date d'il y a plusieurs années.
01:13:00C'est le modèle vénézuélien
01:13:02d'Hugo Chavez.
01:13:04Il n'y a aucune surprise.
01:13:06Jean-Luc Mélenchon pense que pour accéder au pouvoir,
01:13:08il faut que Marine Le Pen passe avant lui.
01:13:10Il voit Lula au Brésil
01:13:12qui a plus de...
01:13:14Maintenant peut-être qu'avec le retrait de Joe Biden
01:13:16à 81 ans de l'élection présidentielle américaine,
01:13:18il se dit peut-être que...
01:13:20Joe Biden qui va parler ce soir d'ailleurs.
01:13:22Oui, dans la nuit.
01:13:24Il a peut-être une date butoir.
01:13:26Mais il se disait qu'il avait le temps,
01:13:28qu'il fallait que Marine Le Pen passe avant lui,
01:13:30qu'après il pourrait par la rue tout conflictualiser
01:13:32encore une fois et après arriver au pouvoir.
01:13:34C'est la logique de la France insoumise.
01:13:36Personne n'est surpris.
01:13:38Après Emmanuel Macron, hier,
01:13:40a été très clair.
01:13:42Il devrait peut-être faire le choix
01:13:44de nommer un Premier ministre du Nouveau Front Populaire
01:13:46pour qu'ils arrêtent de faire croire aux Français
01:13:48qu'ils peuvent gouverner.
01:13:50Parce qu'un Premier ministre et un gouvernement du Front Populaire,
01:13:52ils tiendraient 48 heures.
01:13:54Mais au moins, ça aurait le mérite d'être clair
01:13:56comme après l'élection, il y a Lebron Pivet
01:13:58à la tête de l'Assemblée nationale.
01:14:00Il y a la forme et un peu de violence d'ailleurs.
01:14:02On verra avec d'autres personnalités de gauche
01:14:04qui ont commenté cette décision du chef de l'État.
01:14:06En tout cas, cette prise de parole du chef de l'État.
01:14:08Mais il y a le fond aussi, Alice Cordier,
01:14:10d'une certaine façon.
01:14:12Ce n'est pas complètement faux. Le NFP a gagné.
01:14:14Il faudrait peut-être le respecter.
01:14:16Est-ce que vous pensez que le chef de l'État
01:14:18vole quand même un peu la victoire à la gauche ?
01:14:20Écoutez,
01:14:22d'un point de vue démocratique
01:14:24ou du moins de la tradition démocratique,
01:14:26il avait été convenu, en effet, que la force
01:14:28qui aurait le plus grand nombre d'électeurs
01:14:30devrait choisir son Premier ministre.
01:14:32Mais ce qui a été compliqué aussi,
01:14:34c'est qu'au sein du NFP,
01:14:36il y a eu deux forces.
01:14:38Il y avait le Parti socialiste
01:14:40et il y avait la France insoumise.
01:14:42Ce n'est pas comme en 1997,
01:14:44quand on a eu la dissolution par Jacques Chirac.
01:14:46Jospin a rapidement pu devenir Premier ministre.
01:14:48Mais parce qu'à ce moment-là,
01:14:50le Parti socialiste représentait la force maximale.
01:14:52Aujourd'hui, ce n'est plus du tout le cas.
01:14:54On est au sein d'un groupement
01:14:56avec deux grosses forces,
01:14:58telles que le Parti socialiste
01:15:00et la France insoumise.
01:15:02Je comprends aussi
01:15:04la colère de M. Bompard,
01:15:06puisque même au sein du NFP,
01:15:08initialement, Olivier Faure
01:15:10avait dit que le Parti qui aurait le plus
01:15:12de voix devrait choisir le Premier ministre.
01:15:14Finalement, Olivier Faure lui-même est revenu
01:15:16sur ses propos en disant qu'il faudrait un vote.
01:15:18Ils se sont fait avoir de tous les côtés.
01:15:20Je peux comprendre qu'ils reviennent
01:15:22à pathologiser le président de la République.
01:15:24Lucie Castex a fait sa première prestation
01:15:26sur un grand média, ce matin, sur France Inter.
01:15:28En l'occurrence, elle est prête, dit-elle.
01:15:32Je me suis dit que l'inconséquence
01:15:34du président de la République
01:15:36était inquiétante.
01:15:38Le déni de démocratie, en refusant d'appeler
01:15:40la formation politique qui est arrivée en tête
01:15:42aux élections, est grave
01:15:44dans un contexte où les Français se sont mobilisés
01:15:46massivement pour faire barrage
01:15:48au Rassemblement national.
01:15:50Les résultats des élections sont absolument clairs.
01:15:52C'est un rejet de la politique du gouvernement,
01:15:54du gouvernement sortant.
01:15:56C'est la demande d'une nouvelle orientation politique,
01:15:58d'une rupture pour le pays.
01:16:00Services publics, pouvoir d'achat,
01:16:02justice fiscale, écologie,
01:16:04c'est très clair. Le moment est grave
01:16:06mais je pense qu'un espoir est levé.
01:16:08Je suis prête, nous sommes prêts.
01:16:10Je demande maintenant
01:16:12au président de la République de prendre ses responsabilités
01:16:14et de me nommer Premier ministre.
01:16:16Aminel Baïk,
01:16:18on n'a pas entendu encore sur cette question.
01:16:20Si toute la gauche a validé dans l'urgence
01:16:22pour piéger le président, on l'a tous compris,
01:16:24à 19h, Lucie Castex,
01:16:26est-ce que ce n'est pas parce que cette même gauche
01:16:28savait de toute façon que Lucie Castex n'avait aucune chance
01:16:30d'aller à Massignon ?
01:16:32La gauche est insincère et j'ai senti
01:16:34madame Lucie Castex totalement insincère.
01:16:36Ce choix me semble
01:16:38totalement paradoxal aujourd'hui.
01:16:40Juste pourquoi vous l'avez sentie insincère ?
01:16:42Je l'ai sentie insincère d'abord
01:16:44parce qu'elle lit.
01:16:46Elle lit vraiment ses notes.
01:16:48C'est son premier grand média.
01:16:50C'est vrai qu'elle est très dans la lecture de ses fiches.
01:16:52À un moment, il faut aussi écouter la voix des Français.
01:16:54Madame Borne lisait ses fiches
01:16:56à l'Assemblée.
01:16:58Oui, c'était insupportable.
01:17:00Non seulement insupportable, mais c'est aussi exactement
01:17:02ce que les Français ne veulent plus.
01:17:04Et aujourd'hui, Lucie Castex
01:17:06Castex, il paraît qu'il faut dire.
01:17:08Mais en même temps,
01:17:10Jean Castex et Lucie Castex.
01:17:12Lucie Castex, directrice
01:17:14des affaires financières de la ville de Paris.
01:17:169 milliards de dettes.
01:17:18Elle est arrivée il y a un an, Amine.
01:17:20Vous me sortirez le plan drastique
01:17:22de fin des dépenses publiques qu'elle a mis en place.
01:17:24Je ne suis pas l'avocat de Madame Castex.
01:17:26On dirait, là, plus de 5 minutes.
01:17:28Je l'entends, mais ceci étant,
01:17:30rappelons quand même que la France
01:17:32est entrée en procédure de déficit
01:17:34excessif. Nous sommes aujourd'hui
01:17:36champions d'Europe.
01:17:38Des prélèvements obligatoires.
01:17:40Les Français ne veulent plus payer d'impôts.
01:17:42Ils ne veulent plus réparer les
01:17:44erreurs qui ont été commises par ceux qui ont
01:17:46dirigé et abîmé le pays pendant 30 ans.
01:17:48Et donc, la seule solution
01:17:50aujourd'hui, c'est d'avoir
01:17:52un gouvernement, je pense,
01:17:54d'union nationale. Un gouvernement
01:17:56avec des membres
01:17:58de LFI qui seraient pilotés
01:18:00ici par l'UCC4C, ne tiendraient
01:18:02pas 48 heures. Ils
01:18:04tomberont en moins de 48 heures
01:18:06sous une motion de censure.
01:18:08Et ça viendrait ici
01:18:10fragiliser, abîmer
01:18:12les institutions de la Vème République.
01:18:14Mais oui.
01:18:16Tout le monde a été très clair. Le RN voterait la censure,
01:18:18les LR voteraient la censure et Renaissance voterait la censure.
01:18:20Donc, à partir de là, ça tombe tout de suite.
01:18:22C'est ce que dit Aurore Berger également. Le NFP aura contre lui plus de 289 députés.
01:18:24Et donc, il y aura la première motion de censure.
01:18:26Écoutez-la.
01:18:32Aurore Berger.
01:18:34Madame Berger. Madame Berger ?
01:18:36Elle n'est pas là.
01:18:38Madame Berger !
01:18:42On sait que personne ne réussira
01:18:44à avoir 289 députés,
01:18:46c'est-à-dire la majorité absolue,
01:18:48en soutien.
01:18:50La question, c'est est-ce que, par contre, on sait ne pas avoir 289 députés
01:18:52contre nous,
01:18:54qui, dès le lendemain, censureraient le gouvernement.
01:18:56Et le Nouveau Front Populaire aujourd'hui,
01:18:58tel qu'il est, constitue
01:19:00de manière systématique
01:19:02289 députés contre lui.
01:19:04L'espérance de vie politique
01:19:06pour un gouvernement du NFP
01:19:08est de très peu de temps.
01:19:10On est dans une impasse, Gauthier ?
01:19:12Je ne vois qu'un scénario, un seul.
01:19:14Un chemin avec la droite ?
01:19:16C'est ce qui s'est passé en début de semaine.
01:19:18La présentation du pacte législatif par Laurent Wauquiez
01:19:20et Bruno Rotailleau.
01:19:22Je vois Amine lever les bras.
01:19:24Vous êtes plus proche de la sensibilité d'Eric Ciotti.
01:19:26Absolument pas !
01:19:28Non, ce n'est pas vrai que ça ne vaut rien.
01:19:30La seule solution...
01:19:32Je peux terminer ma démonstration.
01:19:34Pas trop long, Gauthier.
01:19:36D'accord.
01:19:38On l'a bien vu au moment
01:19:40du vote en faveur de Yael Brown-Pivet.
01:19:42Elle est Renaissance, Horizons, Modem,
01:19:44qui fait un bloc
01:19:46d'une majorité relative,
01:19:48plus important
01:19:50que le bloc du Nouveau Front Populaire.
01:19:52Donc, il reste quand même
01:19:54une menace qui planerait
01:19:56au-dessus de ce pacte législatif
01:19:58voulu par Laurent Wauquiez
01:20:00s'il y a une alliance avec la Macronie.
01:20:02C'est la censure.
01:20:04Sauf que ce matin, il y avait Laurent Jacobelli député RN.
01:20:06Marine Le Pen l'a déjà dit la semaine dernière.
01:20:08La censure contre un gouvernement
01:20:10macroniste LR n'est pas automatique
01:20:12pour le RN.
01:20:14C'est le RN qui aurait
01:20:16le pouvoir de faire tomber ou non ce gouvernement
01:20:18que le NFP voudra faire tomber.
01:20:20Mais si le RN ne vote pas la censure,
01:20:22ce gouvernement peut tenir un an.
01:20:24Les députés RN peuvent simplement
01:20:26l'expliquer à leurs électeurs.
01:20:28Si nous votons la censure de ce gouvernement,
01:20:30nous laissons le point
01:20:32au Nouveau Front Populaire.
01:20:34Nous renforçons la gauche.
01:20:36Pour empêcher la gauche de gouverner,
01:20:38nous sauvons cette alliance LR-RN.
01:20:40Mais la suite du pacte
01:20:42législatif de Laurent Wauquiez,
01:20:44parce qu'il dit oui à des mesures,
01:20:46à des projets de loi, à des propositions de loi,
01:20:48non à un gouvernement.
01:20:50Mais il faut bien un gouvernement pour appliquer
01:20:52ces mesures-là.
01:20:54Il faut qu'il sorte de l'ambiguïté
01:20:56et de cette forme d'hypocrisie
01:20:58et aller gouverner dans ce cas-là
01:21:00avec Emmanuel Macron.
01:21:02Mais je sais qu'il a son propre agenda,
01:21:04celui de 2027 et de la présidentielle.
01:21:06On va en dire un.
01:21:08Je voudrais juste entendre Olivier Faure
01:21:10qui parlait de déni de démocratie
01:21:12concernant la prestation du chef de l'État hier soir.
01:21:16Il y a un gouvernement pendant les Jeux Olympiques.
01:21:18Simplement, on ne peut pas non plus
01:21:20traîner éternellement.
01:21:22Il faut que le chef de l'État se rende à l'évidence
01:21:24et qu'il permette aux Françaises et aux Français
01:21:26d'avoir un gouvernement
01:21:28qui correspond aux souhaits qu'ils ont émis.
01:21:30Ensuite, on voit,
01:21:32et moi ce que je crois, c'est que les projets
01:21:34que nous portons, je ne parle pas simplement
01:21:36d'histoires,
01:21:38de coalitions, etc.
01:21:40Je parle de projets.
01:21:42Les projets que nous portons,
01:21:44ils sont majoritaires dans l'opinion
01:21:46pris isolément les uns des autres, un par un.
01:21:48Est-ce que vous croyez que les Français
01:21:50sont opposés à ce qu'on restaure
01:21:52les services publics ?
01:21:54Est-ce que vous pensez que les Français sont hostiles
01:21:56à la hausse du pouvoir d'achat, et notamment
01:21:58pour les salaires les plus faibles ?
01:22:00Le président a dit non pour un Premier ministre
01:22:02de gauche indépendant.
01:22:04Est-ce qu'il cède ?
01:22:06C'est un forcené. On va le déloger.
01:22:08Il va devoir céder.
01:22:10Le registre,
01:22:12les vocables utilisés,
01:22:14le champ lexical, je trouve que c'est quand même
01:22:16une forme de grande violence,
01:22:18je trouve, de la part de la gauche autour du chapitre.
01:22:20C'est le jeu politique qui est bloqué.
01:22:22Et Gauthier l'a très bien rappelé, finalement.
01:22:24Parce qu'en réalité, derrière l'idée du pacte
01:22:26législatif dont faisait référence
01:22:28Gauthier, il y a cette idée aussi
01:22:30d'accord entre
01:22:32les partis de droite
01:22:34et le bloc central. Mais tout cela
01:22:36ne fait pas une majorité absolue.
01:22:38Tout cela ne permet pas
01:22:40de gouverner un pays.
01:22:42Et donc avant de
01:22:44s'attarder sur le choix d'un non,
01:22:46c'est d'abord sur le choix d'une méthode
01:22:48qu'il faut se mettre d'accord.
01:22:50Et revenir à l'esprit
01:22:52même de la 5ème République
01:22:54qui a été bâtie et constituée
01:22:56pour mettre fin à l'instabilité
01:22:58politique que nous avons connue sous la 4ème,
01:23:00permet ici d'ouvrir
01:23:02le jeu politique.
01:23:04C'est par exemple prendre exemple
01:23:06sur ce qui se passe déjà dans notre pays, sous le silence
01:23:08et sous
01:23:10les radars médiatiques. C'est par exemple
01:23:12cet excellent rapport
01:23:14de force que l'on retrouve dans la démocratie sociale
01:23:16entre les partenaires
01:23:18sociaux, entre les représentants
01:23:20du patronat et les représentants
01:23:22des salariés. Il y a chaque jour
01:23:24dans les entreprises des enjeux
01:23:26énormes, des accords...
01:23:28La France n'est pas une entreprise.
01:23:30La France n'est pas une entreprise, mais la France
01:23:32a besoin d'un chef.
01:23:34Elle a besoin d'un cap et d'une vision.
01:23:36Et le véritable problème, c'est que
01:23:38on pourra passer pendant
01:23:40des heures et des heures un casting.
01:23:42Tout ça ne dit pas ce qui va se passer d'ici le 15 août.
01:23:44D'ici le 15 août,
01:23:46vous avez d'abord des gouvernements
01:23:48démissionnaires comme ils l'ont toujours été
01:23:50depuis l'élection d'Emmanuel Macron.
01:23:52Et à partir du 15 août,
01:23:54vous n'aurez qu'un gouvernement d'affaires
01:23:56courantes, c'est-à-dire au mieux
01:23:58des technocrates, mais qui ne pourront que
01:24:00se faire
01:24:02dicter le choix de leur politique.
01:24:04Et j'ai envie de vous dire, ça ne changera
01:24:06rien, parce qu'en réalité, aujourd'hui,
01:24:08quand vous regardez la façon
01:24:10dont les ministères sont
01:24:12conçus, ça va être très
01:24:14court, mais aujourd'hui, les Français doivent
01:24:16savoir qu'ils votent pour des élus qui n'ont plus le pouvoir.
01:24:18Regardez aujourd'hui ce qui se passe
01:24:20avec ces autorités administratives
01:24:22indépendantes, avec
01:24:24les ARS, avec l'ARCOM,
01:24:26avec toutes ces autorités administratives à qui
01:24:28on a délégué le pouvoir. On est ici
01:24:30dans un fossé, partagé
01:24:32entre la vision de Benjamin Constant
01:24:34et de Jean-Jacques Rousseau. Les Français doivent
01:24:36savoir qu'en réalité, ce sont parfois
01:24:38des hauts fonctionnaires qui décident à leur place,
01:24:40et quelle que soit la couleur, ça ne changera pas.
01:24:42Emmanuel Macron doit se soumettre ou se démettre,
01:24:44c'était le tweet de Jean-Luc Mélenchon hier, ça a été répété
01:24:46je crois ce matin également par
01:24:48Emmanuel Bompard, c'est vrai que là encore, ça pose une question.
01:24:50Le président hier qui a dit qu'il
01:24:52allait être exclué de démissionner,
01:24:54il va pouvoir tenir trois ans comme ça ?
01:24:56Ah ben ça va être compliqué, après là on voit
01:24:58aussi que les Républicains ont sorti leur carte
01:25:00du jeu, sans qu'on s'y attende trop d'ailleurs.
01:25:02On a d'abord
01:25:04eu M. Wauquiez qui nous a sortis
01:25:06et vous le disiez bien Amine,
01:25:08les Français redoutent une multiplication
01:25:10de plus, d'être floués après
01:25:12les élections, je vois la tentation des tractations,
01:25:14ben finalement on est en plein dans les tractations.
01:25:16Il ne dira pas que c'est une coalition,
01:25:18mais ce pacte législatif qui sera
01:25:20sans doute pas applicable au moins
01:25:22d'ici un an, existe.
01:25:24Et c'est assez drôle de voir un parti
01:25:26qui se dit de l'opposition,
01:25:28qui aide le gouvernement
01:25:30aujourd'hui et lui dit quelle politique mener
01:25:32et en même temps qui continue de dire qu'il est
01:25:34dans l'opposition, mais sans qui
01:25:36le gouvernement n'aurait pas pu être là aujourd'hui
01:25:38et qui sauve finalement la Macronie.
01:25:40Il sauve en tout cas les Républicains,
01:25:42certains Républicains sont sauvés,
01:25:44certains maîtres des Républicains sont sauvés, mais
01:25:46le parti va être entaché.
01:25:48C'est une situation quand même bien malin,
01:25:50même le plus grand expert politique ou
01:25:52constitutionnaliste qui pourrait nous dire
01:25:54l'issue de cette situation absolument
01:25:56ubeuse. Dans un gros quart d'heure
01:25:58et notamment avec vous Jean-Christophe, on va bien sûr revenir
01:26:00sur toutes ces questions de sécurité,
01:26:02sur ce match Israël-Mali sous très haute tension
01:26:04qui se finira justement dans un petit quart d'heure
01:26:06et on ira au Parc des Princes, on se posera
01:26:08toutes les questions autour de ces Jeux Olympiques
01:26:10et des différentes problématiques.
01:26:12Deux thèmes encore très politiques avant
01:26:14de passer à cette séquence. A Strasbourg d'abord,
01:26:16vous avez certainement vu François-Xavier Bellamy
01:26:18qui a fait fi un petit peu
01:26:20des processus traditionnels du Parlement,
01:26:22qui a lancé une belle offensive contre
01:26:24Rima Hassan, la très controversée députée
01:26:26européenne de la France insoumise.
01:26:28L'enjeu c'est le poste de vice-président
01:26:30de la Commission des droits de l'homme. Écoutez ce que
01:26:32disait à propos de sa rivale, donc François-Xavier
01:26:34Bellamy ces dernières heures.
01:26:38Nous avons dit très clairement à ce groupe
01:26:40qu'ils ont désormais un mois devant eux
01:26:42pour changer leur candidature
01:26:44pour que quelqu'un qui puisse
01:26:46exercer normalement cette fonction
01:26:48soit proposée par eux.
01:26:50S'ils ne le font pas,
01:26:52s'ils présentent de nouveau Rima Hassan,
01:26:54alors je le dis très clairement,
01:26:56nous présenterons un candidat face à elle
01:26:58et ce candidat gagnera.
01:27:00Ce qui a été vérifié hier,
01:27:02c'est que suite au travail que nous avons fait
01:27:04pour expliquer les enjeux,
01:27:06il y a aujourd'hui une majorité dans cette commission
01:27:08qui ne veut pas de l'élection
01:27:10de Rima Hassan dans cette position.
01:27:12Rima Hassan
01:27:14qui a lancé l'offensive d'une certaine manière
01:27:16avec des tweets dont elle a
01:27:18l'habitude. Je ne sais pas si on a le
01:27:20premier tweet de Rima Hassan.
01:27:22En tout cas le dernier en date, le voici.
01:27:24Il va s'afficher, elle s'adresse
01:27:26directement à François-Xavier Bellamy.
01:27:28Si on peut l'afficher avec Martin Mazur.
01:27:30Pour le moment, François-Xavier
01:27:32Bellamy et ses petits copains proches du
01:27:34régime génocidaire israélien
01:27:36dorment bien la nuit.
01:27:38Ça ne va pas durer.
01:27:40François-Xavier Bellamy,
01:27:42la lâcheté qui vous anime ici est la même que
01:27:44celle qui est dans votre regard vide et
01:27:46fuyant quand je vous croise dans les couloirs du
01:27:48Parlement européen. Trembler,
01:27:50ce n'est que le début.
01:27:52C'est de l'insimidation pure
01:27:54et simple.
01:27:56Ce sont des méthodes mafieuses.
01:27:58C'est une méthode mafieuse.
01:28:00C'est la méthode aussi de Sébastien Delogu.
01:28:02Souvenez-vous au perchoir de l'Assemblée nationale
01:28:04quand il joue le corps à corps avec ce jeune député
01:28:06du RN et qu'il lui dit, selon lui,
01:28:08t'es fada, t'es un fou.
01:28:10De vouloir me serrer la main.
01:28:12Oui, oui, tête contre tête
01:28:14comme vous dites. Et moi, ça me rappelle une autre scène
01:28:16où les deux étaient réunis,
01:28:18Rima Hassan et Sébastien Delogu.
01:28:20Ils sont allés intimider le premier
01:28:22média d'Europe, la première chaîne d'Europe,
01:28:24TF1, quand Benyamin Netanyahou
01:28:26était interviewé par Darius Rochebin.
01:28:28En quelques minutes, ils ont rassemblé plusieurs
01:28:30centaines de personnes. Ils ont été bloqués
01:28:32par les forces de l'ordre au dernier moment
01:28:34mais ils ont appelé les salariés à s'en prendre
01:28:36à leur propre chaîne, à couper les câbles
01:28:38d'alimentation, à faire en sorte que l'interview
01:28:40ne soit pas diffusée. Donc maintenant,
01:28:42l'intimidation, la menace
01:28:44est devenue une
01:28:46manière de faire de la politique à la
01:28:48France insoumise. Les exemples se multiplient
01:28:50ces derniers jours,
01:28:52ces dernières heures. La menace, l'intimidation
01:28:54et ça va se répéter vraisemblablement
01:28:56dans les semaines qui viennent.
01:28:58Ça s'appelle de la menace physique directe.
01:29:00Il n'y a rien de moins.
01:29:02Il parle à une certaine partie de la population
01:29:04qui s'exprime ainsi. Il faut voir
01:29:06les comptes Twitter de Sébastien Delegu ou de
01:29:08Rima Hassan, mais ce sont des stars
01:29:10sur les réseaux sociaux. Auprès de leur communauté,
01:29:12ils génèrent des milliers
01:29:14et des milliers de vues. Donc c'est comme ça aussi
01:29:16qu'ils savent très bien à qui ils parlent.
01:29:18Très certainement que pour
01:29:20beaucoup de gens, c'est choquant, mais pour d'autres, c'est aussi
01:29:22un moyen de communication total. Utiliser
01:29:24l'intimidation, utiliser
01:29:26la vindicative, l'insulte
01:29:28et on avait un sondage
01:29:30il y a quelques jours qui
01:29:32parlait du fait que les Français ont une mauvaise opinion
01:29:34des partis politiques. C'est exactement ça.
01:29:36Mais ça séduit leur électorat.
01:29:38C'est exactement ça.
01:29:40Mais pour beaucoup de Français, c'est choquant.
01:29:42La France Insoumise était au plus bas de ce sondage
01:29:44parce qu'ils participent aussi
01:29:46au fait de perdre toute crédibilité
01:29:48dans la vie politique et de faire mener le débat
01:29:50plus bas que terre. Trembler, ce n'est que le début.
01:29:52Oui, tout cela
01:29:54révèle finalement la stratégie,
01:29:56les choix
01:29:58et les méthodes de la France Insoumise.
01:30:00Tout cela en dit beaucoup en réalité
01:30:02sur la cause palestinienne
01:30:04qui les ont travestis.
01:30:06La cause palestinienne a été
01:30:08travestie par la France Insoumise.
01:30:10C'était une cause
01:30:12à l'origine laïque. La France
01:30:14Insoumise l'a islamisé.
01:30:16C'était une cause au départ pacifiste.
01:30:18La France Insoumise
01:30:20l'a radicalisé, a rendu
01:30:22cette cause violente dans le débat
01:30:24politique.
01:30:26Et ce n'était d'ailleurs pas leur cause.
01:30:28Ils se sont appropriés cette cause.
01:30:30Ce n'était pas eux qui portaient cette cause-là.
01:30:32Mais vous savez, si on en est là aussi,
01:30:34c'est parce que, je crois,
01:30:36la cause palestinienne
01:30:38a été désertée. Et parce qu'elle a été
01:30:40désertée par les partis de gouvernement
01:30:42capables
01:30:44de négocier
01:30:46légitimement
01:30:48l'existence d'un État palestinien à côté d'un
01:30:50État israélien, dans le respect,
01:30:52dans la reconnaissance de deux États
01:30:54unis dans la fraternité
01:30:56et pas dans l'adversité, parce que ce débat-là
01:30:58a été délaissé,
01:31:00abandonné par les partis de gouvernement.
01:31:02La France Insoumise l'a récupérée
01:31:04et l'a instrumentalisée. Elle l'a instrumentalisée
01:31:06à des fins religieuses. Elle l'a
01:31:08instrumentalisée en même temps que l'islamisme
01:31:10s'est propagé, s'est développé dans le pays.
01:31:12Et elle a créé, à travers cette cause,
01:31:14un choc d'identité,
01:31:16en parlant à des enfants issus de l'immigration comme moi,
01:31:18qui ont un pied
01:31:20en France et un pied dans un autre pays,
01:31:22parce que nos parents sont issus de l'immigration,
01:31:24et font
01:31:26d'une partie
01:31:28des classes populaires, non pas des Français
01:31:30à part entière, mais des Français entièrement pas.
01:31:32Pour finir sur le sujet, et Jean-Christophe
01:31:34tient à vous réagir également si vous le souhaitez, écoutez
01:31:36Aurore Berger, là encore la ministre chargée de l'égalité
01:31:38femmes-hommes, de la lutte contre la discrimination,
01:31:40à propos de ces tweets
01:31:42menaçants.
01:31:44Elle n'a évidemment pas sa place
01:31:46dans une commission sur la
01:31:48question des droits de l'homme, parce qu'il suffit de reprendre
01:31:50ses déclarations. C'est comme Jean-Luc Mélenchon
01:31:52ou Henri Maassen, c'est-à-dire que vous ne savez plus
01:31:54à la fin si vous devez commenter la déclaration
01:31:56parce que vous continuez du coup à faire parler d'elle,
01:31:58mais il y a des déclarations qui sont tellement insupportables
01:32:00que vous êtes obligés de les nénoncer.
01:32:02Et encore une fois, elle fait partie
01:32:04de ces élus de la France insoumise,
01:32:06qui considèrent qu'on peut mettre une cible dans le dos
01:32:08d'un certain nombre de nos compatriotes et de nos compatriotes juifs.
01:32:12Elle met une cible dans le dos ?
01:32:14Oui, elle met aussi une cible dans le dos, mais enfin je veux dire,
01:32:16c'est encore une fois leur marque de fabrique.
01:32:18On le voit, nous, policiers, quand on nous traite tous les jours,
01:32:20en nous disant qu'on est raciste,
01:32:22c'est un raciste systémique.
01:32:24Mais en fait, ils sont assez intelligents
01:32:26pour surfer, vraiment.
01:32:28Ils sont toujours à la limite,
01:32:30mais ils ne dépassent jamais cette ligne.
01:32:32Mais vous savez, moi, ce qui me fait le plus peur
01:32:34et le plus mal, c'est l'ignorance.
01:32:36On était avec Georges Fenech hier, par exemple,
01:32:38par rapport à Thomas Porte, quand il dit que les athlètes israéliens
01:32:40ne sont pas bienvenus en France.
01:32:42Sur le papier, comme ça, on se dit, bon,
01:32:44c'est vrai que c'est assez malveillant,
01:32:46mais ça ne tombe pas sous le coup de la loi.
01:32:48Mais si, en fait. Enfin, ce que Georges disait, c'était...
01:32:50Non, Gauthier, vous n'étiez pas là, mais...
01:32:52C'est que, d'une certaine façon, on peut caractériser
01:32:54une forme de menace et que ça peut aller...
01:32:56Il y a des plaintes qui sont déposées parmi les lois.
01:32:58Il y a des plaintes, bien sûr, bien sûr.
01:33:00Qui poursuit les députés à la fixe rapologie du terrorisme.
01:33:02Donc, la ligne, elle est franchie, d'une certaine manière.
01:33:04Oui, mais en fait, c'est la justice qui va se prononcer.
01:33:06Donc, on verra bien ce que va dire la justice pour l'instant.
01:33:08Mais c'est toujours leur méthode.
01:33:10C'est leur méthode.
01:33:12De flirter avec la limite pour ne pas être condamné.
01:33:14Quand on se trouve dans une société défaillante,
01:33:16c'est quand on a des gens, effectivement,
01:33:18pour mille mots,
01:33:20pour des grossièretés, etc.,
01:33:22il y a un seul mot qui vaut le coup.
01:33:24On voit que ça tweet.
01:33:26Ils ont compris aussi l'intérêt des tweets.
01:33:28Ils ont compris l'intérêt des réseaux sociaux.
01:33:30Parce qu'aujourd'hui, on a une ignorance qui est cultivée.
01:33:32Je suis désolé, c'est une ignorance volontaire, encore une fois.
01:33:34Les gens, aujourd'hui,
01:33:36ne cherchent pas à aller en profondeur dans la réflexion.
01:33:38Ils scrollent toute la journée.
01:33:40Ils regardent leur TikTok.
01:33:42Ils consomment de l'information.
01:33:44Et ça, ils ont compris.
01:33:46C'est parfois de la désinformation, d'ailleurs.
01:33:48Sur les réseaux sociaux, il n'y a à boire et à manger.
01:33:50Vous ne prenez pas le temps d'aller vérifier les choses.
01:33:52Vous ne prenez pas le temps de réfléchir.
01:33:54On a une société qui manque de réflexion sur elle-même.
01:33:56On croit ce que certaines personnes disent.
01:33:58On voit bien ces intimidations.
01:34:00J'ai vu M. Delogu sur le perchoir.
01:34:02Après, en même temps, il sait à qui il fait.
01:34:04Il ne va peut-être pas le faire à n'importe qui.
01:34:06Faible avec l'effort, fort avec l'effet.
01:34:08Je ne veux pas traiter l'autre personne de faible.
01:34:10Mais ça ne se fait pas.
01:34:12Physiquement, il en imposait
01:34:14beaucoup plus que M. le député.
01:34:16Quand on est député de la République,
01:34:18on a l'écharpe tricolore.
01:34:20On montre l'exemple à la population.
01:34:22Nous, policiers, on nous demande
01:34:24de montrer cet exemple-là.
01:34:26On a un code de déontologie.
01:34:28En gros, les députés ne l'auraient pas.
01:34:30Moi, ça m'énerve.
01:34:32Un dernier thème avant d'aller au Parc des Princes.
01:34:34Comment s'est passée la rencontre
01:34:36de la délégation israélienne ?
01:34:38C'est une question ultra importante.
01:34:40Avant la cérémonie d'ouverture
01:34:42et le début de ces Jeux olympiques,
01:34:44il y a énormément à dire.
01:34:46On parle de l'antrisme à l'université.
01:34:48Il y a une tribune dans le Figaro
01:34:50de Morgane Dorifovo, professeure de droit privé
01:34:52et secrétaire générale de l'Uni,
01:34:54présidente du Centre d'études de recherche universitaire.
01:34:56Elle dénonce que l'association humanitaire
01:34:58visée par une enquête préliminaire
01:35:00est visée par une enquête pour financement
01:35:02du terrorisme.
01:35:04Elle a des liens étroits avec un syndicat
01:35:06de l'OMF, on vous en dit plus,
01:35:08avec Maréliès Chevalier.
01:35:10On en dit quelques mots.
01:35:14Une association subventionnée
01:35:16par de l'argent public visée par une enquête
01:35:18préliminaire pour financement de terrorisme.
01:35:20L'association humanitaire, pourtant inscrite
01:35:22sur la liste officielle des organisations
01:35:24terroristes aux Etats-Unis et au Canada,
01:35:26a pourtant perçu plus de 23 000 euros
01:35:28d'argent public en 2021.
01:35:30Une histoire qui se répète.
01:35:32En réalité, on le sait, on laisse faire
01:35:34et rien ne se passe.
01:35:36Cette association
01:35:38entretient des liens étroits avec l'OMF,
01:35:40le mouvement des étudiants musulmans de France.
01:35:42En apparence, rien ne les distingue
01:35:44d'autres associations caritatives.
01:35:46Leur devise, servir, aider et défendre
01:35:48l'étudiant. En réalité, cette association
01:35:50est reconnue comme proche des frères musulmans
01:35:52avec un objectif clair, faire
01:35:54du prosélytisme dans les universités.
01:35:56Depuis maintenant plusieurs années
01:35:58et particulièrement depuis le Covid,
01:36:00on organise
01:36:02des distributions alimentaires
01:36:04avec Humanitaire.
01:36:06Et il se trouve qu'ils ont
01:36:08continué d'organiser
01:36:10ces distributions alimentaires
01:36:12encore tout récemment,
01:36:14alors que cette enquête pour financement
01:36:16du terrorisme est ouverte.
01:36:18En 1996, un des candidats
01:36:20aux élections universitaires, Christophe Caz,
01:36:22commettait des braquages pour financer
01:36:24le djihad. En 2024,
01:36:26ils ont obtenu un élu à Strasbourg
01:36:28avec 17% des voix et 5 listes déposées.
01:36:32Cette
01:36:34association qui est dans le viseur depuis
01:36:36de nombreuses années, notamment du Canada,
01:36:38des Etats-Unis, ils l'ont placée sur la liste officielle
01:36:40des organisations terroristes. Une association,
01:36:42Alice Cordier, accusée de financer le Hamas
01:36:44qui ferait
01:36:46de l'antrisme dans nos universités.
01:36:48Et association qui existe aujourd'hui en France,
01:36:50qui existe depuis les années 90, qui s'appelait
01:36:52le Comité de bienfaisance et de soutien palestinien.
01:36:54J'ai remonté un petit peu leur historique qui est plutôt
01:36:56gratinée. Leur président Mahmoud Al-Bughani
01:36:58était le représentant officieux du Hamas
01:37:00en France lors de l'enlèvement du garde-frontière
01:37:02Nissim Toledano. On était en 92.
01:37:04Son successeur est aussi sulfureux
01:37:06puisqu'il s'occupait des collègues de fonds et de la communication
01:37:08du Hamas. Voilà. Le CBSP,
01:37:10maintenant qui s'appelle Humanitaire,
01:37:12est reconnu comme une asso finançant le terrorisme aux
01:37:14Etats-Unis. En 2005, il vend
01:37:16des cassettes antisémites lors de la
01:37:1822e rencontre annuelle des musulmans
01:37:20de France. Il organise
01:37:22une action militante pour forcer le blocus de la bande de
01:37:24Gaza. Il appartient à l'Union du Bien
01:37:26qui est une fédération d'une cinquantaine d'ONG
01:37:28islamiques qui est dirigée par
01:37:30un frère musulman.
01:37:32Cette association change de nom en
01:37:342010 et
01:37:36si vous pensez que leurs membres sont
01:37:38moins sulfureux, c'est faux.
01:37:40On retrouve dans leurs membres, aujourd'hui,
01:37:42dans la direction 1, une figure historique
01:37:44de l'ex-UOIF, devenus les
01:37:46musulmans de France, connus pour leurs
01:37:48liens avec les frères musulmans.
01:37:50Et on retrouve aussi un
01:37:52ancien responsable du CBSP,
01:37:54le nom était différent, qui avait milité
01:37:56pour que le Hamas soit retiré de la liste européenne
01:37:58des organisations terroristes.
01:38:00Voilà ce que c'est aujourd'hui.
01:38:02Je suis assez choquée de voir que cette association...
01:38:04Ce qui est terrible, c'est que ce n'est pas nouveau qu'on connaisse ces sujets,
01:38:06qu'on les traite depuis des mois, voire quelques
01:38:08années. On se dit, mais qu'est-ce
01:38:10qu'on attend ? Puisqu'on les connaît par cœur, ils se cachent
01:38:12derrière des actions de bienfaisance, des choses très...
01:38:14dans les
01:38:16clous, si je puis dire. Et pourtant,
01:38:18ils continuent d'exister. Ils continuent
01:38:20et derrière ça, on voit des associations
01:38:22telles que Génération Identitaire, qui
01:38:24n'ont jamais eu de financement de ce type,
01:38:26qui n'ont jamais eu d'action violente,
01:38:28qui ont été dissous pour délit d'opinion parce qu'ils étaient contre
01:38:30l'immigration. Et eux, par contre, on les dissout.
01:38:32Mais par contre, Humanitaire, on ne
01:38:34dissout pas, on continue. Et ces
01:38:36associations-là sont implantées en France,
01:38:38dans différentes villes, dans plusieurs métropoles, et vont
01:38:40devant des jeunes, prêcher la bonne parole
01:38:42et visiblement détourner
01:38:44de l'argent. Je voudrais entendre Aminel Bailly et
01:38:46Jean-Christophe Kouvi avant qu'on passe au JT
01:38:48et qu'on revienne sur cette actualité
01:38:50olympique. Donc voilà,
01:38:52c'est une attitude très ouverte, rassurante
01:38:54de ces associations qui permet
01:38:56finalement de mieux faire passer l'idéologie, quand
01:38:58ça se fait que ça existe encore, alors qu'elles sont
01:39:00identifiées, qu'on connaît les modes d'action
01:39:02et que ça continue
01:39:04de proliférer et d'infuser,
01:39:06notamment dans les universités.
01:39:08Parce que l'État français, en réalité, n'a jamais
01:39:10impulsé ce mouvement d'accompagnement
01:39:12des musulmans de France qui, dans leur très
01:39:14grande majorité, aiment la France,
01:39:16respectent les valeurs de la République
01:39:18et dont la voix aujourd'hui
01:39:20est instrumentalisée
01:39:22par une minorité qui
01:39:24agisse, qui parle en leur nom, c'est-à-dire
01:39:26évidemment les islamistes.
01:39:28Et moi, je fais une distinction extrêmement profonde
01:39:30entre les islamistes
01:39:32qui sont une
01:39:34minorité bruyante et qui agissent
01:39:36et qui savent agir,
01:39:38qui connaissent les failles de notre pays
01:39:40et nos compatriotes musulmans qui,
01:39:42dans leur très grande majorité,
01:39:44aimeraient pouvoir s'auto-organiser. Mais le véritable
01:39:46problème, c'est que l'État
01:39:48n'a pas toujours démissionné sur cette question.
01:39:50Au ministère de l'Intérieur, vous avez par exemple
01:39:52un bureau des cultes qui est chargé d'accompagner
01:39:54un certain nombre
01:39:56d'organisations
01:39:58musulmanes françaises à
01:40:00s'auto-organiser et pouvoir prévenir
01:40:02ce type de situation. Le véritable
01:40:04problème dans notre pays, c'est
01:40:06que l'islam de France n'est pas géré
01:40:08par les musulmans de France. Il est
01:40:10géré par des pays étrangers.
01:40:12C'est-à-dire que ce sont ces pays étrangers
01:40:14le Maroc, l'Algérie,
01:40:16la Tunisie, la Turquie,
01:40:18même l'Arabie saoudite,
01:40:20qui envoient leurs propres
01:40:22imams, qui sont payés par les consulats
01:40:24et les ambassades de ces pays-là,
01:40:26et qui appliquent leur propre vision
01:40:28de la société. Avec un choc
01:40:30des civilisations sans précédent,
01:40:32une vision occidentale
01:40:34qui s'oppose à la vision
01:40:36orientale. Et les
01:40:38musulmans de France, ils sont
01:40:40pris en étau entre le marteau et l'enclume
01:40:42et ils n'ont jamais leur mot à dire.
01:40:44C'est contre cet islam politique qu'il faut lutter
01:40:46parce que moi je suis convaincu que la
01:40:48quasi-totalité des musulmans de France
01:40:50aiment la France. Et certains ont fait couler
01:40:52leur sang pour ce pays. Je pense notamment
01:40:54à nos compatriotarquies qui sont morts
01:40:56pour la France, qui priaient Allah et qui
01:40:58ont été tuées avec l'amour que nous portons tous pour le drapeau
01:41:00de l'Empereur. Il est déjà 23h, Jean-Christophe, mais juste
01:41:02un petit mot tout de même. Je pense que chacun
01:41:04s'accorderait à dire que ces associations
01:41:06doivent être interdites, mais
01:41:08on se dit aussi que ce n'est pas quelque chose
01:41:10qui peut être combattu dans un seul pays.
01:41:12C'est une situation trop complexe et Amine l'a
01:41:14expliqué parfaitement aussi il y a un instant.
01:41:16Oui, alors on a quand même des outils
01:41:18notamment Traquefins.
01:41:20Traquefins, Madame Casté pourrait nous en parler
01:41:22mais justement
01:41:24il y a Traquefins, normalement une association
01:41:26où il y a des mouvements d'argent
01:41:28on aurait dû quand même l'identifier. Alors si ça se trouve
01:41:30on l'avait déjà identifié parce qu'il faut voir aussi
01:41:32des fois quand on fait du renseignement
01:41:34on n'intervient pas tout de suite
01:41:36parce qu'on a besoin de savoir où ça va
01:41:38qui le reçoit, comment c'est redistribué
01:41:40qu'on a toutes les autoroutes
01:41:42du blanchiment d'argent et donc
01:41:44des fois on intervient beaucoup plus tard
01:41:46les affaires sortent, on le voit
01:41:48de temps en temps, mais en fait
01:41:50surveiller c'est savoir.
01:41:52C'est pour ça que des fois on n'intervient pas en temps et en heure.
01:41:54Néanmoins, encore une fois
01:41:56les frères musulmans, on le sait, ça devient
01:41:58une menace. Moi je suis allé à Saint-Denis
01:42:00à Paris VIII
01:42:02je peux vous dire qu'effectivement...
01:42:04C'est sociaux
01:42:06je peux dire que ça glace le sang.
01:42:08Et je me dis que les universités
01:42:10franchement, oui il faudrait un droit de regard
01:42:12parce que c'est aussi de l'argent public
01:42:14et que quand je vois que ça ne devient que du politisme
01:42:16du politique et de l'entrisme
01:42:18ça fait froid dans le loup.
01:42:20Le match Israël-Mali vient de se terminer, on va voir comment ça s'est passé avec Audrey Berthiaume
01:42:22Je ne sais pas si on a déjà l'image d'Audrey
01:42:24qu'on retrouvera dans deux minutes juste après
01:42:26le journal.
01:42:28Les supporters qui sont... On peut rester plus d'une demi-seconde
01:42:30si vous voulez sur l'image d'Audrey
01:42:32La voici, on voit cette image des supporters
01:42:34derrière Audrey, il y a des sourires sur les visages
01:42:36vous nous expliquerez comment tout ça s'est passé
01:42:38rencontre classée à très très haut risque
01:42:40pour un premier test grandeur nature
01:42:42dans ces Jeux. A tout de suite Audrey, il y a un temps tout petit peu
01:42:44plus de 23h, l'essentiel de l'actu d'abord, Maureen Vidal.
01:42:46Aux Etats-Unis, Joe Biden
01:42:48va s'exprimer sur sa décision
01:42:50de retirer sa candidature à l'élection
01:42:52présidentielle. Un discours de l'actuel
01:42:54président américain depuis le bureau
01:42:56Oval de la Maison Blanche. Il donnera
01:42:58donc les raisons qui l'ont motivé à se retirer
01:43:00et à transmettre le flambeau à Kamala Harris.
01:43:02Ce lundi 22
01:43:04juillet a été la journée la plus chaude
01:43:06jamais enregistrée dans le monde
01:43:08depuis le début des relevés en 1940.
01:43:10Les premières données de Copernicus révèlent
01:43:12une température moyenne mondiale de
01:43:1417,15°C
01:43:16soit 0,06°C de plus
01:43:18que dimanche, journée qui avait
01:43:20déjà battu le record quotidien de température
01:43:22la plus chaude jamais enregistrée.
01:43:24Enfin, l'équipe de France de football
01:43:26a réussi son entrée en lice.
01:43:28L'équipe de Thierry Henry s'est imposée 3-0
01:43:30face aux Etats-Unis au stade Vélodrome.
01:43:32Alexandre Lacazette, Michael Olyse
01:43:34et Loïc Badé sont les 3 buteurs.
01:43:36Prochain rendez-vous pour les Bleus
01:43:38ce samedi face à la Guinée.
01:43:40Voilà une première bonne nouvelle
01:43:42avec cette équipe olympique de foot.
01:43:44On espère qu'ils vont nous faire rêver.
01:43:46La vraie équipe de France de foot.
01:43:48On espère que ça s'est bien passé
01:43:50et à priori, oui.
01:43:52Audrey va nous le confirmer avec cette image
01:43:54qui nous a tous marqués aujourd'hui.
01:43:56On va la voir également
01:43:58juste avant de retrouver Audrey.
01:44:00C'est une équipe israélienne de foot
01:44:02qui est arrivée au Parc des Princes
01:44:04sous une escorte digne d'un président des Etats-Unis
01:44:06ou d'une des personnalités les plus protégées du monde.
01:44:08Pourtant, c'est une équipe de foot
01:44:10et son staff qui est arrivée dans un stade.
01:44:12C'est dire si la rencontre était crainte
01:44:14et les débordements aussi.
01:44:16Dispositif policier absolument considérable.
01:44:18Audrey Berto.
01:44:20Le match vient de se terminer.
01:44:22Je ne connais même pas le score.
01:44:24Je ne sais pas si vous l'avez,
01:44:26qui a gagné, s'il y a un match nul.
01:44:28Elle ne savait pas.
01:44:30Audrey, un partout ?
01:44:32Il y a eu un partout ?
01:44:34Un partout.
01:44:36Tout le monde est content.
01:44:38Ce qu'on aimerait savoir, c'est comment ça s'est déroulé ?
01:44:40L'hymne israélien a-t-il été respecté ?
01:44:42Est-ce que vous avez perçu des débordements,
01:44:44des scènes de haine
01:44:46ou au contraire de communion
01:44:48et un beau moment de sport et de fraternité ?
01:44:50Comment ça s'est passé ce soir dans ce climat
01:44:52particulièrement tendu et surveillé ?
01:44:54Rebonsoir, Julien.
01:44:56Le match vient de se terminer.
01:44:58Un partout pour le score.
01:45:00Les supporters qui commencent
01:45:02à quitter le stade,
01:45:04vous le voyez derrière moi tout doucement.
01:45:06On les a interrogés évidemment,
01:45:08ces supporters.
01:45:10Qu'ils soient israéliens ou maliens,
01:45:12tous nous disent que globalement
01:45:14il y avait une excellente ambiance
01:45:16à l'intérieur.
01:45:18Malgré, il faut le rappeler,
01:45:20la fête qui a été légèrement gâchée au début
01:45:22avec des sifflets entendus
01:45:24pendant l'hymne israélien
01:45:26et des drapeaux palestiniens
01:45:28brandis toutes les 10-15 minutes
01:45:30pendant le match.
01:45:32C'est ce que nous disent les supporters.
01:45:34Malgré ce dispositif de sécurité
01:45:36important, Julien,
01:45:38vous l'avez rappelé, la délégation israélienne
01:45:40qui est arrivée avec une escorte de police
01:45:42absolument très impressionnante
01:45:44et puis
01:45:461000 policiers qui étaient là pour assurer la sécurité,
01:45:484 unités de force
01:45:50mobile déployées
01:45:52avec aussi
01:45:54un périmètre
01:45:56anti-terroriste.
01:45:58Globalement, c'est un pari réussi puisque
01:46:00la sécurité a été respectée
01:46:02et l'ambiance était bel et bien présente
01:46:04Julien, ce soir.
01:46:06Merci beaucoup, chère Audrey.
01:46:08Je ne sais pas s'il supportait le Mali, monsieur,
01:46:10ou l'Israël, mais il était très content.
01:46:12Écoutez d'ailleurs
01:46:14certains autres supporters,
01:46:16je crois qu'on a reçu des interviews après la rencontre.
01:46:20L'ambiance était géniale,
01:46:22très bon enfant,
01:46:24plein de drapeaux mélangés
01:46:26et des supporters
01:46:28très heureux d'être ensemble.
01:46:30Assez bonne ambiance, sauf que toutes les 10-15 minutes,
01:46:32il y avait des drapeaux qui ne faisaient pas partie
01:46:34du match, qui intervenaient
01:46:36et qui parlaient d'une cause qui n'avait rien à voir
01:46:38avec les Jeux Olympiques.
01:46:40C'était un match vraiment plaisant, il y a eu beaucoup d'ambiance,
01:46:42les équipes ont très bien joué,
01:46:44ils ont fait 1 partout, donc on est très contents
01:46:46du match. Franchement, ça s'est super bien passé.
01:46:48On va dire que
01:46:50finalement, ce que j'entends,
01:46:52c'est que c'est un match de foot classique, c'est-à-dire que dans un stade,
01:46:54vous avez toujours une poignée d'imbéciles
01:46:56et comme dans tous les matchs
01:46:58de football, cette poignée d'imbéciles
01:47:00était présente aussi ce soir,
01:47:02mais globalement, on va dire que
01:47:04le spectacle a été respecté, le sport
01:47:06a été respecté ce soir.
01:47:08Effectivement, gros déploiement de policiers,
01:47:10il y a un tri quand même, parce qu'il y a aussi
01:47:12les prix des billets,
01:47:14donc ça joue. On a vu
01:47:16tout à l'heure les collègues de la BRAVEM
01:47:18et des CRS et des SPI,
01:47:20c'est les sections de protection et d'intervention
01:47:22et ça, c'est ce qu'on utilise
01:47:24ces collègues-là pour se projeter
01:47:26très rapidement s'il y a des personnes
01:47:28qui viennent pour
01:47:30intervenir sur le convoi par exemple,
01:47:32donc ils sont tout de suite projetés.
01:47:34Et puis après, on voit que le sport reprend ses droits,
01:47:36les Jeux Olympiques, oui, s'ils ne trèvent
01:47:38et qu'encore une fois, ce n'est pas parce qu'on a
01:47:40certains hommes politiques qui s'énervent et qui veulent
01:47:42mettre de l'huile sur le feu, ça ne prend pas à tout le monde,
01:47:44ça reste très minoritaire
01:47:46et la majorité des gens ont envie de passer un bon moment,
01:47:48de passer de bons Jeux, voilà.
01:47:50Et vous faites forcément allusion à Thomas Porte,
01:47:52qui a dit il y a quelques jours que les actes israéliens
01:47:54n'étaient pas les bienvenus,
01:47:56il a rétro-pédalé, pas besoin d'afficher,
01:47:58je dis ça à la régie, en disant
01:48:00qu'il était aux côtés des Israéliens
01:48:02de France et de tous les Juifs.
01:48:04Non, non, non, mais il a dit
01:48:06qu'il ciblait un gouvernement
01:48:08et pas les Israéliens, les Juifs.
01:48:10Mais bon,
01:48:12l'huile a été jetée sur le feu,
01:48:14il a fallu donc en arriver là avec un dispositif
01:48:16digne des menaces d'attentats,
01:48:18tout simplement, 4 sur 5
01:48:20sur l'échelle des risques.
01:48:22On ne peut plus laisser le sport en dehors
01:48:24de la diplomatie, ça ce sont des images
01:48:26très réjouissantes, on est en direct
01:48:28du Parc des Princes, merci à Audrey,
01:48:30aux équipes techniques, d'ailleurs on me dira le nom
01:48:32de la personne qui accompagne Audrey, je ne l'ai pas avec moi,
01:48:34mais on les remercie pour ces belles images
01:48:36et là on voit clairement des maillots maliens,
01:48:38Florian Paume, merci beaucoup,
01:48:40des drapeaux israéliens, des drapeaux
01:48:42maliens qui se mêlent,
01:48:44c'est bon enfant, c'est festif, et voilà
01:48:46tout ce qu'on a envie de voir.
01:48:48Qu'est-ce qui vous plaît ?
01:48:50Moi j'ai couvert les stades pendant longtemps, je pouvais dire
01:48:52vous allumez une caméra devant un stade
01:48:54et vous n'y loupez pas, ça c'est
01:48:56à chaque fois, et on va continuer à rester sur
01:48:58ces images parce que ça fait plaisir.
01:49:00Allez-y Alice.
01:49:02Non, non, mais j'ai cru qu'il allumait une claque
01:49:04Non, non, mais c'est évident,
01:49:06après le foot a toujours été un peu plus politique
01:49:08c'est ce qu'on veut bien dire aussi,
01:49:10on se rappelle des matchs
01:49:12Albanie-Serbie où il y avait eu un drone
01:49:14qui était passé avec un drapeau de la
01:49:16Grande Albanie, ce qui avait provoqué
01:49:18c'était en 2014, des tensions
01:49:20entre les supporters, on
01:49:22se souvient du cup of Boulogne et de
01:49:24la tribune Auteuil qui se sont toujours
01:49:26jamais très bien entendues pendant les matchs
01:49:28enfin je veux dire, il y a de la politique au sein du foot
01:49:30ça a toujours été le cas, mais on se réjouit
01:49:32que ça se soit bien passé, évidemment, après
01:49:34moi j'ai quand même un pincement au coeur quand je vois
01:49:36l'escorte, vraiment
01:49:38comme vous le disiez
01:49:40de ce bus de l'équipe
01:49:42et qui est vraiment honteux en fait
01:49:44Après à chaque événement, franchement
01:49:46là encore, bien sûr que la pression depuis
01:49:48le 7 octobre et la situation française
01:49:50ajoute à la tension et à la pression
01:49:52maintenant une délégation israélienne depuis
01:49:541972, vous n'avez pas un événement
01:49:56sport international
01:49:58où la délégation israélienne n'est pas ultra
01:50:00surveillée, protégée par le Shin Bet
01:50:02par les services locaux, enfin c'est
01:50:04quelque chose qui, je veux dire, Thomas Porte, il aurait
01:50:06parlé ou pas, la situation
01:50:08elle était la même pour la délégation israélienne
01:50:10à savoir une protection ultra
01:50:12renforcée. Mais on sait aussi que le match
01:50:14Belgique-Israël a dû être déplacé en Hongrie
01:50:16vous avez raison, ça c'est un autre sujet
01:50:18parce que la situation en Belgique
01:50:20en effet elle est assez hostile. Je ne suis pas sûr que les chanteurs israéliens
01:50:22quand ils concourraient à l'Eurovision, ils avaient
01:50:24l'escorte d'Hélène Golan il y a quelques mois
01:50:26à Malmö en Suède et ils étaient
01:50:28pourchassés par une foule haineuse jusque
01:50:30devant les portes de l'Eurovision
01:50:32mais vous avez raison Gauthier. Je ne suis pas d'accord avec vous
01:50:34sur Thomas Porte, certes il n'aurait
01:50:36pas parlé. C'est factuel, Thomas Porte
01:50:38ou pas, la délégation est ultra protégée
01:50:40mais vous avez l'air de dire que ça ne change rien
01:50:42pour les athlètes israéliens, moi je pense que ça change quand même beaucoup de choses
01:50:44parce que ça
01:50:46attise, ça charrie
01:50:48ça peut réveiller
01:50:50ceux qui
01:50:52détestent les israéliens
01:50:54et les juifs dans notre pays, c'est-à-dire les antisémites
01:50:56puisque le climat dans lequel
01:50:58on est depuis le 7 octobre
01:51:00la résurgence de l'antisémitisme
01:51:02en France est évidemment liée
01:51:04au climat... Alors là vous avez un message
01:51:06politique pour le coup avec ce t-shirt
01:51:08Bring them home, évidemment c'est une allusion
01:51:10aux otages. Je ne suis même pas
01:51:12sûr que ce soit politique, vous savez de demander la libération
01:51:14des otages, je ne suis pas sûr que ce soit un message
01:51:16politique. C'est vrai aussi, vous faites bien
01:51:18de me reprendre.
01:51:20Et donc évidemment qu'il y a une responsabilité
01:51:22politique de la France insoumise
01:51:24dans la montée de l'antisémitisme
01:51:26en France, il y a une telle responsabilité
01:51:28qu'il lanie cette
01:51:30hausse de l'antisémitisme en parlant
01:51:32de quelque chose de résiduel, pour reprendre
01:51:34les mots de Jean-Luc Mélenchon. Donc voilà, je pense que ça
01:51:36crée quand même un climat et que ça change les choses
01:51:38pour les athlètes israéliens.
01:51:40Psychologiquement,
01:51:42quand vous êtes athlète, que vous venez pour faire les JO
01:51:44et que vous savez que des élus
01:51:46disent que vous n'êtes pas les bienvenus,
01:51:48ça va aussi, malheureusement, vous meurtrir
01:51:50et peut-être...
01:51:52La meilleure réponse elle est là, elle est sous nos yeux
01:51:54avec tous les supporters qui sont mêlés,
01:51:56mélangés, qu'ils soient maliens,
01:51:58qu'ils soient israéliens, enfin qu'ils supportent
01:52:00le Mali ou qu'ils supportent Israël, parce que je ne suis pas sûr
01:52:02que tous soient maliens ou israéliens, loin de là.
01:52:04Et voilà,
01:52:06c'est la meilleure réponse
01:52:08à l'actualité des derniers jours qu'on a
01:52:10sous les yeux. Oui, ce sont des images
01:52:12qu'on aime voir, on aime aussi
01:52:14voir cette ferveur populaire où chacun
01:52:16peut apporter finalement sa différence
01:52:18mais dans l'unité,
01:52:20dans l'esprit aussi du fair play,
01:52:22les valeurs aussi que sont le sport et en particulier
01:52:24les valeurs olympiques,
01:52:26c'est la meilleure réponse à apporter
01:52:28à tous ceux qui aiment
01:52:30mettre de l'huile sur le feu, je pense évidemment
01:52:32à la France insoumise,
01:52:34je pense à tous ceux
01:52:36qui instrumentalisent et exploitent
01:52:38l'Ecosse, ben là vous avez
01:52:40deux drapeaux, vous avez même le drapeau, je vois...
01:52:42Là vous avez un drapeau palestinien en l'occurrence.
01:52:44Qui flotte à côté du drapeau israélien,
01:52:46c'est ce qu'on aimerait peut-être voir
01:52:48au quotidien dans ces images de joie
01:52:50où il n'y a pas de violence,
01:52:52ils dansent, ils sourient,
01:52:54ils font la fête ensemble, c'est ça qu'on aime voir
01:52:56et c'est ça qu'on aimerait voir
01:52:58tous les jours.
01:53:00Bon,
01:53:02on va peut-être se taire 30 secondes.
01:53:04Libérez les otages ! Libérez les otages !
01:53:06Libérez les otages ! Libérez les otages !
01:53:08Libérez les otages ! Libérez les otages !
01:53:10La situation
01:53:12du Proche-Orient quand même qui n'est jamais loin
01:53:14et qui est rappelée par ses supporters.
01:53:16On reste attentif à ces images
01:53:18et puis on refera des passages,
01:53:20on avance un petit peu parce que le temps file.
01:53:22Les Jeux Olympiques
01:53:24s'ouvriront officiellement
01:53:26même si on le voit bien, la compétition a commencé
01:53:28et le test, le premier test est réussi.
01:53:30Il est passé le test ce soir, Jean-Luc ?
01:53:32Je ne sais pas si vous avez des échos des collègues ?
01:53:34Non, je n'en ai pas.
01:53:36Moi j'ai vu, je vais vous dire franchement,
01:53:38j'ai vu 2-3 vidéos sur les réseaux pendant
01:53:40les pubs, les différentes pauses.
01:53:42Il y a eu des scènes un petit peu de friction entre
01:53:44supporters, un drapeau palestinien qui a été arraché
01:53:46à un moment dans une tribune, une bande de gugus
01:53:48qui portait des lettres
01:53:50alignées les uns côté des autres Free Palestine.
01:53:52Voilà, on va dire que vous avez 50 à 100
01:53:54personnes dans un stade de 40 000
01:53:56qui sont venues pour semer la zizanie
01:53:58et faire de la politique, mais que globalement
01:54:00ils ont été invisibilisés par ceux qui étaient
01:54:02là pour les meilleures raisons.
01:54:04Jean-Christophe, pas d'écho ?
01:54:06Non, aucun écho pour l'instant
01:54:08sur des tensions
01:54:10ou autre.
01:54:12D'ailleurs, comme on disait tout à l'heure, c'est la meilleure réponse,
01:54:14c'est la réponse la plus intelligente, c'est que les gens
01:54:16qui viennent voir un spectacle, qui viennent pour voir du sport
01:54:18et ils ne mélangent pas tout, et puis on voit bien
01:54:20qu'encore une fois, c'est une minorité
01:54:22qui veut entraîner la majorité
01:54:24dans des conflits, dans des histoires politiques
01:54:26et en fait, trois quarts des gens s'en foutent.
01:54:28J'adore l'image de ce monsieur
01:54:30entouré de drapeaux maliens avec sa kippa
01:54:32qui danse et qui fait la fête. Voilà ce que j'ai envie
01:54:34de retenir également ce soir.
01:54:36La sécurité, la cérémonie d'ouverture
01:54:38c'est dans deux jours. On reste attentifs aux images
01:54:40et on retournera au parc, pourquoi pas
01:54:42pour se faire plaisir encore un petit peu plus tard.
01:54:44Dans deux jours,
01:54:46la cérémonie, Paris bunkerisé,
01:54:48tous les gens qui passent par la capitale
01:54:50et forcément, c'est votre cas.
01:54:52C'est vrai que vous venez du Nord, vous.
01:54:54Moi, je viens de Roubaix. Vous avez fait un petit tour pour arriver
01:54:56dans les studios, vous avez vu comment ça se passe ?
01:54:58Écoutez, non. Paris,
01:55:00et je reprendrai cette expression d'une
01:55:02personne interrogée récemment sur cette chaîne,
01:55:04Paris est devenue
01:55:06un grand sens interdit.
01:55:08On va voir les illustrations que Martin Mazur
01:55:10va nous proposer, c'est vrai qu'en termes de barrières...
01:55:12En tout cas, ce que je peux vous dire avec mon petit
01:55:14regard du Nord, c'est que
01:55:16le charme de Paris... Votre beau et grand regard du Nord, plutôt.
01:55:18Mais le charme de Paris, c'est
01:55:20évaporé sous le poids de
01:55:2245 000 barrières et le retour
01:55:24des QR codes. Vraiment, je
01:55:26croyais que la France avait tiré les leçons
01:55:28du Covid, et bien non, finalement.
01:55:30On va refaire... Pardon. Je suis très déçu.
01:55:32Pardon à ceux qui étaient avec nous il y a deux heures,
01:55:34mais on a eu cette discussion avec Gauthier,
01:55:36et je vais refaire la même phrase. Pardon,
01:55:38Amine, mais il y a un moment où il faut savoir ce qu'on veut.
01:55:40Il y a deux ans, je suis sûr que vous étiez
01:55:42parmi ceux, et c'était la majorité
01:55:44d'entre nous, qui disaient
01:55:46après ce qui s'est passé au Stade de France,
01:55:48l'intérêt à serrer la vis et être à la hauteur de
01:55:50l'événement, la vis elle est serrée.
01:55:52On est pour l'instant, et on croise tous les doigts pour que ça continue
01:55:54à la hauteur de l'événement, et à un moment,
01:55:56il faut savoir ce qu'on veut. C'est les conséquences, c'est jamais les causes.
01:55:58Vous êtes dans une époque où si vous voulez
01:56:00une belle trêve olympique, si vous voulez des jeux
01:56:02paisibles, ça passe par un bunker.
01:56:04C'est comme ça, vous n'avez pas le choix.
01:56:06Mais Paris méritait mieux qu'un dispositif
01:56:08sécuritaire aussi.
01:56:10Mais Paris méritait quoi alors ?
01:56:12Paris méritait la fête !
01:56:14Vous avez vu les images du Parc des Princes ?
01:56:16Est-ce que vous avez vu les restaurateurs
01:56:18qui doivent au quotidien annuler
01:56:20les réservations parce que les Parisiens
01:56:22n'ont pas de QR code pour passer ?
01:56:24Sans les touristes, sans les habitants,
01:56:26il y a 15 millions de touristes qui arrivent.
01:56:28Et tout cela, moi je pense,
01:56:30et je prends
01:56:32en témoin les téléspectateurs.
01:56:34Tout ça est payé avec votre argent et avec vos impôts.
01:56:36Et les Français n'en profitent pas.
01:56:38Et ça, c'est bien dommage.
01:56:40Tout le monde disait, je vais mettre mon appartement
01:56:42sur Airbnb, je vais me barrer dans les jeux
01:56:44et je vais faire fortune.
01:56:46Rien, rien !
01:56:48Nan, mais quand je voyais
01:56:50les prix des hôtels à 600 euros la nuit,
01:56:52mais qui peut mettre 600 euros dans une nuit
01:56:54quand vous avez une famille, vous venez avec vos enfants
01:56:56et après il faudrait claquer 120 ou 200 euros
01:56:58par jour dans les restaurants.
01:57:00On n'invite pas que des Américains, je suis désolé.
01:57:02Vous l'avez tous voulu autour de cette table.
01:57:04Gérald Darmanin l'a fait.
01:57:06C'est écrit en bas de votre écran.
01:57:08Depuis quelques jours, la délinquance est quasiment ramenée
01:57:10à zéro. Écoutez le ministre tout à l'heure
01:57:12aux abords du Parc des Princes.
01:57:14Tout le monde veut la délinquance à zéro.
01:57:16Écoutez le Gauthier.
01:57:18Vous avez assez parlé pour ce soir.
01:57:20Je m'en félicite
01:57:22que la délinquance à Paris et en Ile-de-France
01:57:24monsieur le préfet de police
01:57:26soit quasiment ramenée à zéro.
01:57:28Évidemment, jamais totalement à zéro.
01:57:30Parce que nous avons en ce moment 30 000 policiers
01:57:32et gendarmes présents à Paris
01:57:34et dans la petite couronne de Paris.
01:57:36Parce que nous avions prévu une masse très importante
01:57:38de policiers et de gendarmes.
01:57:40Plus des enquêtes judiciaires et du harcèlement
01:57:42de la délinquance depuis de nombreux mois.
01:57:44Je pense notamment à la Seine-Saint-Denis mais aussi au nord de Paris
01:57:46qui connaissaient une délinquance endémique.
01:57:48Et tant mieux si l'héritage des Jeux Olympiques
01:57:50c'est beaucoup plus de policiers et beaucoup moins de délinquances.
01:57:54Il faudrait que Paris soit sécurisé comme ça toute l'année.
01:57:56Alice Cordier. On était avec Rachel Khan
01:57:58sur ce plateau tout à l'heure.
01:58:00Elle était, comme vous d'ailleurs, la seule femme sur ce plateau.
01:58:02Et elle nous a dit quelque chose d'assez étonnant
01:58:04mais d'assez évident aussi.
01:58:06En tant que femme, depuis deux jours,
01:58:08je me sens dans une sécurité totale.
01:58:10Oui, avec un policier tous les mètres.
01:58:12Là, on se sent en sécurité.
01:58:14C'est une des rares fois à Paris.
01:58:16Ce qui est dommage, c'est que M. Darmanin se réveille
01:58:18uniquement pour les JO et uniquement pour les touristes.
01:58:20La délinquance à zéro, nous on la demande depuis des années.
01:58:22Notamment en tant que jeune femme.
01:58:24Et vous avez un policier à côté de vous.
01:58:2645 000 policiers qui bitument
01:58:28pour rappeler les termes du jargon.
01:58:3024-24, 365 jours par an.
01:58:32Ce n'est pas possible dans ce pays.
01:58:34Bien sûr que ce n'est pas possible.
01:58:36Mais il fallait peut-être aussi y penser avant et mettre en place.
01:58:38Là, on pleure parce qu'en effet, Paris est bunkerisé
01:58:40pour utiliser cette expression.
01:58:42Pour éviter, en effet, de la délinquance.
01:58:44Mais pourquoi ? Parce que la délinquance existe dans notre pays.
01:58:46Et que ça fait bien longtemps qu'il faut mettre en place
01:58:48des mesures à long terme et pas uniquement
01:58:50pour des événements ponctuels.
01:58:52La délinquance à zéro, c'est faux.
01:58:54On a une touriste australienne
01:58:56qui a été violée par 5 hommes il y a encore 3 jours.
01:58:58Donc déjà, je trouve que
01:59:00M. Dermanin ferait bien de faire un petit peu
01:59:02profil bas aussi. Parce que les JO ne font que
01:59:04commencer. On ne sait pas du tout comment ça va se passer.
01:59:06Oui, il a fait profil bas. Et on va l'entendre dans 30 secondes.
01:59:08Il a parlé d'une grande humilité
01:59:10par rapport à l'événement.
01:59:12Oui, il fait profil bas.
01:59:14Vous prenez la parole.
01:59:16Écoutez ce qu'il dit à propos de cette cérémonie qui arrive dans 2 jours.
01:59:18Et à propos de cette humilité
01:59:20affichée après 4 ans de travail et une volonté
01:59:22de sécuriser le pays. Écoutez-le.
01:59:26Il faut venir très en amont pour cette
01:59:28cérémonie d'ouverture qui est évidemment
01:59:30un défi sécuritaire pour nous tous.
01:59:32Et qui sera un magnifique spectacle.
01:59:34Je me permets de redire devant vous que pour que
01:59:36les personnes puissent arriver à l'heure
01:59:38lors des compétitions des JO
01:59:40ou à la cérémonie d'ouverture, il faut venir en amont.
01:59:42Parce que les policiers et les gendarmes font leur contrôle
01:59:44strict. Toujours avec politesse
01:59:46et sourire, je l'espère.
01:59:48Mais toujours avec beaucoup de fermeté parce qu'il en va
01:59:50de la sécurité de chacune et de chacun.
01:59:52Je suis un ministre concentré.
01:59:54L'ensemble des policiers, des gendarmes, des préfets et des
01:59:56stadeurs-pompiers a depuis 4 ans travaillé
01:59:58et préparé le plus grand événement du monde.
02:00:00Et donc je vais rester humble.
02:00:02Mais je suis sûr que nous avons
02:00:04fait le maximum pour garantir
02:00:06la plus belle fête du monde.
02:00:08Il ne doit quand même pas dormir très
02:00:10tranquille le ministère. Pardon, je vous laisse finir
02:00:12Alice et Jean-Christophe.
02:00:14Encore heureux qu'ils soient un petit peu humbles.
02:00:16Parce que si vous voulez, le bilan n'est quand même pas
02:00:18magnifique. On a les coûts et les blessures volontaires
02:00:20qui ont augmenté mais de façon exponentielle en l'espace
02:00:22de 5 ans. D'ailleurs il a un peu balayé
02:00:24autour du premier match qui a eu lieu entre
02:00:26le Maroc et l'Argentine tout à l'heure
02:00:28à Saint-Etienne. Il y a eu des envahissements
02:00:30de terrain, des supporters marocains
02:00:32qui ont un petit peu semé le trou. Le match qui a été interrompu
02:00:34à plusieurs reprises. Donc ça a continué.
02:00:36Ils ont sauvé la face comme on
02:00:38dit. Mais bon, c'était pas
02:00:40exemplaire cette rencontre
02:00:42Maroc-Argentine. C'est pas la première fois
02:00:44qu'un match comme ça, il se passe
02:00:46ce genre de choses au Parc des Princes.
02:00:48Alors Maroc-Argentine
02:00:50c'est à Saint-Etienne et Israël-Mali
02:00:52au Parc des Princes à Paris. Oui, mais de toute façon
02:00:54son bilan il est quand même assez
02:00:56catastrophique aussi sur les coûts et blessures volontaires
02:00:58sur les violences conjugales, sur les agressions sexuelles
02:01:00sur les agressions dans l'espace public
02:01:02les viols de prédation. Encore heureux qu'ils fassent
02:01:04preuve d'un petit peu d'humilité parce que le bilan
02:01:06n'est pas top. On est toujours avec cette image
02:01:08en médaillon qu'on a souhaité vous conserver
02:01:10encore quelques instants. Des supporters
02:01:12qui ont quitté le Parc des
02:01:14Princes.
02:01:16Une question, c'est donnez-moi le nom d'un pays
02:01:18où il y a 0% de délinquance.
02:01:20Salvador.
02:01:22Non, même pas.
02:01:24En fait ça n'existe pas.
02:01:26Mais il y a quand même des mesures qu'on peut mettre en place.
02:01:28Je ne suis pas là pour défendre
02:01:30des bilans, mais c'est juste que
02:01:32le métier de policier c'est un métier
02:01:34encore une fois qu'on vous donne, on est dans
02:01:36une démocratie, il y a des lois, on oublie il y a des lois
02:01:38mais après c'est tout un système qu'il faut repenser
02:01:40il y a effectivement la justice derrière, c'est quel moyen
02:01:42on donne à la justice, quelle peine on peut donner
02:01:44quelle assurance de donner de la peine, il faut tout repenser.
02:01:46Et il faut que derrière la justice suive le travail des policiers
02:01:48et c'est tout le problème de notre pays.
02:01:50Mais on voit en fait que dès lors qu'on y met des effectifs
02:01:52et de la volonté, on y arrive.
02:01:54Après on ne peut pas être dans un état policier
02:01:56sinon c'était 1984
02:01:58il y a quelques années, là c'est la saison 2
02:02:00c'est 2024. Je veux dire à un moment donné
02:02:02on ne peut pas tomber dans un
02:02:04pays 100% policier
02:02:06mais je suis d'accord, il faut qu'on y mette
02:02:08cette voix. Mais il faut entendre cette voix aussi
02:02:10d'une femme qui peut être
02:02:12plus que beaucoup, plus que
02:02:14tout ce que les hommes vivent dans une insécurité
02:02:16Tous les jours on sent des plaintes de femmes
02:02:18qui justement subissent
02:02:20Non mais ce que dit Alice Cordier, je comprends
02:02:22que le policier que vous êtes réponde cela parce qu'en effet
02:02:24on ne peut pas vivre dans un état policier, on ne peut pas
02:02:26vivre à 45 000 forces de l'ordre tous les jours
02:02:28dans les rues du pays, mais d'entendre
02:02:30une femme de France dire
02:02:32qu'elle préférerait vivre dans un pays où il y a
02:02:3445 000 policiers en permanence
02:02:36tous les 10 mètres
02:02:38ça questionne sur l'état de notre société
02:02:40Dans une société civilisée, on n'a pas besoin
02:02:42On n'a pas besoin d'autant de policiers
02:02:44Il faut se poser les bonnes questions
02:02:46Il faut simplement que l'on dissocie la situation
02:02:48d'insécurité chaotique que les Français
02:02:50subissent au quotidien et un événement
02:02:52d'une ampleur tout à fait exceptionnelle
02:02:54c'est-à-dire les Jeux Olympiques. Moi je ne suis pas inquiet
02:02:56pour la sécurité des Parisiens
02:02:58Paris fait l'objet d'un dispositif
02:03:00sécuritaire exceptionnel
02:03:02mais moi je suis surtout inquiet
02:03:04pour les petits territoires
02:03:06dans les toutes petites communes, dans les campagnes
02:03:08où il n'y a plus de policiers
02:03:10il n'y a plus de gendarmes
02:03:12parce qu'ils sont tous à Paris
02:03:14et donc si demain il faut intervenir
02:03:16en cas d'attentat
02:03:18et bien effectivement ça prendra un petit peu
02:03:20plus de temps. Dans ces petits quartiers
02:03:22populaires, et bien les policiers
02:03:24c'est une réalité, je crois que Jean-Christophe
02:03:26pourrait peut-être dire un petit mot à ce sujet
02:03:28il faut dans certains quartiers ce soir
02:03:30choisir entre intervenir
02:03:32pour sauver une femme
02:03:34victime de violences conjugales
02:03:36ou intervenir pour le cambriolage
02:03:38c'est ça la réalité
02:03:40c'est pas Paris, pardonnez-moi, mais Paris
02:03:42est super bien protégée
02:03:44et même très bien protégée
02:03:46si bien que personne ne peut passer
02:03:48puisqu'il faut un QR code
02:03:50je crois qu'il faut dissocier ces deux situations
02:03:52là-dessus, moi je ne peux pas
02:03:54dire que le contraire, parce que je ne suis pas là
02:03:56pour dire le contraire, je suis là pour dire la vérité
02:03:58effectivement on a dans des villes
02:04:00un déficit d'effectifs de police
02:04:02mais pas que juillet et août
02:04:04bien sûr, au quotidien
02:04:06il y a des voitures, des patrouilles qui sont prises
02:04:08qui sont déjà prises, et on doit faire des choix
02:04:10de toute façon, c'est un peu comme les urgentistes
02:04:12dans les hôpitaux, on met des choix
02:04:14on fait des choix, et on priorise
02:04:16des missions, et on va toujours à la mission
02:04:18la plus importante
02:04:20voilà, quand on est dans un pays...
02:04:22Non mais ce que veut dire Amine Elbaïe, je pense, c'est que si vous n'aviez pas
02:04:2445 000 policiers en Ile-de-France et sur les sites olympiques
02:04:26vous n'auriez pas à faire le choix entre
02:04:28je ne sais plus les deux exemples
02:04:30le cambriolage
02:04:32ou intervenir pour sauver une femme victime de violences conjugales
02:04:34vous allez sur les deux, s'il y a des effectifs normaux
02:04:36bien sûr, mais ça voudrait dire qu'il faudrait
02:04:38beaucoup plus d'effectifs, là il nous faudrait 20 000 effectifs
02:04:40de plus, donnez-nous 20 000 policiers de plus
02:04:42en France dans les 2, 3, 4 prochaines années
02:04:44et vous verrez qu'au fur et à mesure on va régler
02:04:46beaucoup de problèmes aussi, mais derrière il faut aussi
02:04:48donner, il faut des officiers de police judiciaire
02:04:50parce que c'est bien de mettre du bleu dans la rue
02:04:52comme on a entendu, en disant on va multiplier par 2
02:04:54le nombre de patrouilles, en fait il y a énormément
02:04:56de bricolage, c'est des statistiques
02:04:58sauf que quand vous mettez des collègues
02:05:00dans la rue et qui interpellent, derrière il faut
02:05:02traiter les procédures, c'est les officiers de police judiciaire
02:05:04il n'y en a pas assez, il y a un déficit d'officiers de police judiciaire
02:05:06donc ça il faut le repenser, après il y a
02:05:08les magistrats, les gens du parquet qui doivent
02:05:10traiter ça, là c'est pareil, moi je suis
02:05:12désolé quand je vois le PIB de l'Espagne et l'Italie
02:05:14qui est en dessous de celui de la France, eux ils arrivent
02:05:16très bien à régler les problèmes de justice
02:05:18et nous on a la ramasse, donc tout ça
02:05:20c'est des questions qu'il faut repenser
02:05:22il faut repenser effectivement la justice
02:05:24et la police pour qu'ils travaillent
02:05:26en meilleur osmose. Et la question migratoire se pose aussi
02:05:28parce que quand vous allez dans d'autres pays
02:05:30notamment en Europe centrale, Europe de l'Est, je peux vous assurer
02:05:32que dans la rue, en tant que jeune femme, il ne vous arrive rien
02:05:34qu'au niveau
02:05:36également de tout ce qui est cambriolage
02:05:38home jacking, etc, il n'y en a pas parce qu'en plus
02:05:40il y a une répression qui fait qu'on n'a pas envie
02:05:42de recommencer si ça nous arrive, donc
02:05:44voilà, il faut repenser à la police mais il faut aussi repenser
02:05:46peut-être un certain nombre de politiques. Vous allez à Varsovie
02:05:48ou à Budapest, vous allez comprendre
02:05:50la différence. Et peut-être
02:05:52Juste pour conclure sur la situation
02:05:54au Parc des Pins, je reçois un message
02:05:56d'un des officiels sur place
02:05:58je rappelle que, bien sûr, on l'a entendu, le ministre de l'Intérieur
02:06:00était sur place, Valérie Pécresse
02:06:02la présidente de région,
02:06:04le représentant de la mairie du 16ème arrondissement,
02:06:06le préfet de police, qui ont tous assisté
02:06:08symboliquement au match après la rencontre
02:06:10et de source officielle, donc ça s'est globalement
02:06:12très bien passé, très bien sécurisé
02:06:14et les officiels qui ont
02:06:16passé également du temps dans le PC Sécurité
02:06:18pour faire le point sur le dispositif
02:06:20tout ça s'est mis en place de façon
02:06:22assez bonne
02:06:24ces dernières heures. Voilà pour le
02:06:26dernier point autour de ce match.
02:06:28Simplement, vous parlez de Valérie Pécresse,
02:06:30je tiens à vous le dire, moi en tant que Roubaisien,
02:06:32j'ai envoyé un texto à Mme Valérie Pécresse
02:06:34parce que c'est du racket
02:06:364 euros le prix du ticket de métro
02:06:38c'est très cher
02:06:40je tiens simplement à vous dire
02:06:42que je trouve que
02:06:44Paris n'a pas été à la hauteur
02:06:46de l'accueil des touristes étrangers
02:06:48parce que moi je ne connais aucune capitale en Europe, on paye 4 euros
02:06:50le prix du ticket de métro
02:06:52Oui mais il faut les payer les jeux, Amine, vous êtes marrant
02:06:54J'entends, mais ça c'est
02:06:56dans toutes les villes olympiques
02:06:58quand vous avez des jeux, les clés augmentent
02:07:00les restos sont hors de prix
02:07:02Moi je pense à vous tous les jours
02:07:04Amine, mais le RATP
02:07:06un peu moins apparemment. On parlait
02:07:08de risque zéro, ben oui forcément il n'existe pas
02:07:10un jeune homme de 18 ans arrêté hier en Gironde
02:07:12vous avez évidemment entendu parler
02:07:14de cette actualité Jean-Christophe par les policiers de la DGSI
02:07:16décrit comme radicalisé
02:07:18il est actuellement entendu pour l'association
02:07:20de malfaiteurs terroristes et ce qui nous pousse
02:07:22à en parler bien sûr aussi, c'est qu'il avait évoqué
02:07:24son intention de commettre un attentat
02:07:26durant les Jeux Olympiques. Amine Attadem
02:07:32Selon les premiers éléments de l'enquête
02:07:34le suspect âgé de 18 ans a été
02:07:36repéré par la DGSI après des messages
02:07:38publiés sur les réseaux sociaux
02:07:40le jeune adulte évoquait alors sa volonté
02:07:42de mettre à exécution une action violente
02:07:44des investigations sont actuellement
02:07:46menées pour déterminer la véracité
02:07:48du projet. On est dans un
02:07:50contexte dans lequel le
02:07:52climat sécuritaire est mauvais, les groupes
02:07:54terroristes comme Al-Qaïda et surtout
02:07:56comme l'état islamique vont
02:07:58tenter certainement soit
02:08:00de susciter des actes individuels
02:08:02ce qui semble être le cas de ce jeune homme
02:08:04en Gironde, soit même
02:08:06mais c'est moins probable, en tout cas moins
02:08:08facile à réaliser heureusement, d'organiser
02:08:10des attaques en groupe. Autre inquiétude
02:08:12le rajeunissement des suspects interpellés
02:08:14pour des projets d'action violente
02:08:16le patron du PNAT a déclaré
02:08:18publiquement que
02:08:20depuis le 1er janvier de cette année
02:08:22donc en 6 mois, un peu plus de 6 mois
02:08:24on a arrêté 15 adolescents
02:08:26impliqués dans des projets terroristes
02:08:28c'est à dire le même nombre que pour
02:08:30toute l'année 2023
02:08:32et ça évidemment ce rajeunissement c'est un sujet
02:08:34particulier d'inquiétude
02:08:36pour les services
02:08:38spécialisés. En mai dernier
02:08:40les services antiterroristes avaient annoncé
02:08:42avoir déjoué deux projets visant l'événement
02:08:44l'un à Paris et l'autre
02:08:46à Saint-Etienne
02:08:48Il y a un niveau de monastère
02:08:50donc le risque zéro n'existe pas
02:08:52on s'arrête sur l'âge déjà, 18 ans
02:08:54il y a de plus en plus de jeunes qui se radicalisent
02:08:56les islamistes on le sait utilisent les réseaux sociaux
02:08:58pour faire passer l'idéologie, on constate
02:09:00que ça fonctionne toujours très bien
02:09:02C'est ce que je vous disais tout à l'heure, les réseaux sociaux
02:09:04c'est la culture de l'ignorance
02:09:06c'est à dire qu'au lieu de réfléchir
02:09:08on passe au bout d'une minute
02:09:10sur un autre message, on consomme
02:09:12en fait et on ne réfléchit pas
02:09:14et ces gamins là ont des cerveaux spongieux
02:09:16et donc effectivement
02:09:18je ne comprends pas
02:09:20d'ailleurs aujourd'hui
02:09:22puisqu'il y a l'ARCOM qui existe
02:09:24pourquoi pas il y aurait aussi un système
02:09:26pour filtrer un petit peu
02:09:28dans les réseaux sociaux, quand je vois TikTok
02:09:30encore une fois je vois les gamins
02:09:32toute la journée se nourrir de ça
02:09:34moi ça m'horripile
02:09:36on est en train de créer malheureusement
02:09:38des usines à crétins et un jour
02:09:40on le voit il y a des gens qui passent à l'acte
02:09:42parce qu'ils ont vu des images
02:09:44parce qu'on leur a monté le bourrichon
02:09:46et encore une fois ils ne prennent pas la distance nécessaire
02:09:48pour réfléchir à ce qu'ils voient
02:09:50est-ce que c'est un fake
02:09:52il y a un moment donné
02:09:54je pense que la société doit prendre ses patins
02:09:56et surtout nos hommes politiques
02:09:58après le fait qu'il ait été détecté
02:10:00ça montre que le travail sur les réseaux
02:10:02il est fait
02:10:04pour les JO il y a eu plus d'un million de personnes
02:10:06criblées notamment
02:10:08pour voir
02:10:10les bénévoles
02:10:12les personnes fichées
02:10:14le boulot est fait
02:10:16la DGSI travaille à 120%
02:10:18tous les policiers du renseignement
02:10:20d'ailleurs c'est une communauté internationale
02:10:22les pays entre eux échangent des sources
02:10:24dès lors qu'il y a des détections
02:10:26ils préviennent les services d'autres pays
02:10:28c'est comme ça que ça marche
02:10:30c'est comme ça qu'on a des résultats
02:10:32tout le monde est en alerte
02:10:34on a jeté les filets
02:10:36maintenant il faut se poser la question sur demain
02:10:38il y a des gamins qui sont radicalisés très rapidement
02:10:40il faut vraiment se poser la question de comment on va faire pour arrêter ça
02:10:42on en parlait tout à l'heure
02:10:44c'est l'antrisme dans les universités
02:10:46c'est les frères musulmans
02:10:48et c'est là-dessus qu'il faut
02:10:50mettre le prochain défi
02:10:52de cette société
02:10:54ça va être là
02:10:56on le sait depuis longtemps
02:10:58que la menace est endogène
02:11:00les terroristes potentiels
02:11:02sont déjà ici sur notre sol
02:11:04ils sont à la fois ici sur notre sol
02:11:06et puis je crois qu'il faut même élargir
02:11:08le sujet
02:11:10pour éveiller
02:11:12la conscience des français
02:11:14vous avez aujourd'hui
02:11:16près de 300 dihadistes français
02:11:18qui sont au nord-est de la Syrie
02:11:20certains sont retenus
02:11:22et pas détenus, retenus
02:11:24par les Kurdes
02:11:26sur le territoire nord-est syrien
02:11:28et d'autres qui appartiennent
02:11:30à des cellules, des factions dormantes
02:11:32armées auprès de groupes
02:11:34islamistes armés en Syrie
02:11:36et qui se reconstituent
02:11:38et qui se recomposent
02:11:40le combat contre le dihadisme
02:11:42n'est pas terminé
02:11:44et ces personnes
02:11:46et ces profils identifiés
02:11:48communiquent et agissent encore aujourd'hui en réseau
02:11:50il existe également en France
02:11:52sur le territoire de la République
02:11:54des cellules dormantes
02:11:56et enfin il existe un nouveau type
02:11:58de dihadisme qui n'est pas si nouveau que cela
02:12:00c'est le terrorisme low cost
02:12:02c'est à dire la capacité
02:12:04pour des profils isolés
02:12:06des jeunes âgés entre 18 et 25 ans
02:12:08de pouvoir se lever un matin
02:12:10et attaquer un policier
02:12:12attaquer des civils avec un couteau
02:12:14avec des armes blanches
02:12:16et aujourd'hui
02:12:18l'extrême vigilance doit être portée
02:12:20sur le pouvoir administratif
02:12:22les préfets ont un pouvoir
02:12:24il a partiellement été mis en oeuvre dans le cas des JO
02:12:26je trouve cela assez insuffisant
02:12:28c'est notamment les mesures individuelles
02:12:30administratives et de surveillance qu'on appelle les MICAS
02:12:32qui ont été instituées en 2017 par la loi CILT
02:12:34et qui permettent d'assigner
02:12:36à résidence des personnes dont on suspecte
02:12:38la possibilité de commettre un attentat
02:12:40avec une obligation de pointage
02:12:42à minima une fois par jour au commissariat
02:12:44pour s'assurer que la personne
02:12:46ne quitte pas son territoire avec la possibilité
02:12:48également de mettre un bracelet électronique
02:12:50il y a beaucoup de travail
02:12:52parce qu'il y a la menace avérée
02:12:54on le voit notamment avec cette affaire
02:12:56il y a ceux qui tentent de passer directement
02:12:58à l'acte et puis il y a aussi
02:13:00ce dont a parlé le ministre tout à l'heure
02:13:02au Parc des Princes, cette menace
02:13:04de déstabilisation, on a par exemple une vidéo
02:13:06qui tourne sur les réseaux qu'on ne montre évidemment pas
02:13:08d'une part parce qu'elle n'est pas vérifiée
02:13:10et qu'elle n'est pas authentifiée
02:13:12et que quand bien même elle le serait c'est de la propagande
02:13:14et nous ne sommes pas, nous n'avons
02:13:16évidemment pas vocation à mettre de la propagande
02:13:18islamiste sur nos antennes mais en gros
02:13:20quelqu'un qui se réclame du Hamas
02:13:22qui dit que le Hamas
02:13:24va attaquer Paris pendant les Jeux Olympiques
02:13:26c'est une vidéo non authentifiée
02:13:28le ministre de l'Intérieur qui a suggéré
02:13:30puisque là encore rien n'est officiel
02:13:32que ça pourrait peut-être être des tentatives
02:13:34d'ingérence, de déstabilisation
02:13:36de pays étrangers
02:13:38et vous savez évidemment les uns et les autres
02:13:40à qui on peut penser
02:13:42il y a beaucoup de travail, de menaces
02:13:44et on se dit qu'on peut gonfler
02:13:46les effectifs, les services
02:13:48les différentes méthodes de renseignement
02:13:50que vous êtes dans une époque
02:13:52où on est submergé par ces menaces
02:13:54Oui c'est une époque
02:13:56ça reflète bien, regardez ce qui se passe dans le monde entier
02:13:58ça reflète bien justement cette atmosphère
02:14:00aujourd'hui il n'y a plus de
02:14:02confrontation directe avec les pays
02:14:04à part la Russie et l'Ukraine mais ça reste à la marge
02:14:06donc aujourd'hui c'est une guerre
02:14:08de manipulation
02:14:10une guerre, une cyberattaque
02:14:12c'est des
02:14:14nouvelles technologies qui se mêlent
02:14:16et puis effectivement on voit bien
02:14:18C'est pour ça que des gens comme Alain Bauer ont dit que la cérémonie d'ouverture
02:14:20était une folie criminelle
02:14:22Il dira quoi ?
02:14:24Je me suis planté ?
02:14:26Non, il dira heureusement
02:14:28ça s'est bien passé
02:14:30mais regardez à quel prix
02:14:32Non mais j'entends
02:14:34Je ne suis pas une cassante de supermarché, je ne vais pas annoncer des choses
02:14:36A l'occurrence Alain Bauer ce n'est pas une cassante de supermarché
02:14:38il a une crédibilité qui n'est pas
02:14:40Mais ce que je veux dire c'est que j'ai entendu
02:14:42tellement de voix de dire oui c'est pas possible
02:14:44c'est fou, c'est impossible, vous ne pouvez pas le faire
02:14:46etc. Je suis désolé mais pour l'instant
02:14:48la France, à chaque fois qu'on nous a dit que c'était pas possible
02:14:50on a réussi à le faire
02:14:52Après je ne me gargarise pas, je sais que mes collègues et moi même
02:14:54tous les jours, on fait tout en sorte
02:14:56pour que ça se passe bien, on souhaite que ça se passe bien
02:14:58quand on est patriote, on a envie que ça se passe bien
02:15:00et moi j'en ai marre d'entendre dire
02:15:02à chaque fois, vous allez vous planter, on va se planter
02:15:04vous allez voir ce qu'on va voir, etc.
02:15:06Mais à un moment donné, je suis désolé
02:15:08Est-ce qu'on peut être fier de notre pays ?
02:15:10Est-ce qu'on peut être dans le monde ? Est-ce qu'on peut dire
02:15:12tiens, il y a peut-être quelque chose qui va marcher
02:15:14Moi, si ça se passe bien, et ça va bien se passer
02:15:16et je le souhaite, moi je serai fier qu'on ait réussi
02:15:18à faire ce que tout le monde a dit qu'on n'a pas été capable de faire
02:15:20Gauthier ?
02:15:22Il y a évidemment un enjeu énorme
02:15:24pour le ministre de l'Intérieur qui se serait
02:15:26bien vu au moment
02:15:28du début de ces
02:15:30festivités, ailleurs
02:15:32qu'au ministère de l'Intérieur. On sait qu'il avait
02:15:34déjà fait ses cartons, que son
02:15:36cabinet était en train de se
02:15:38reclasser dans le
02:15:40privé et qu'il avait déjà
02:15:42dit à son successeur, vous n'aurez plus
02:15:44qu'à mettre vos pieds dans des chaussons
02:15:46tout est fait, vous n'aurez plus qu'à appuyer sur un bouton
02:15:48et la cérémonie se lancera
02:15:50d'elle-même, le dispositif de sécurité
02:15:52Quand bien même ça se passe bien après-demain
02:15:54il aurait fallu quand même ne pas
02:15:56avoir cette ambition parce que tous les voyants sont au
02:15:58rouge ? Non mais écoutez
02:16:00Qu'est-ce que vous vous dites vous ? Moi j'entends Jean-Christophe
02:16:02qui dit que les Cassandres ils sont gentils mais
02:16:04si ça se passe bien demain
02:16:06ce sera une fierté nationale. Bien sûr
02:16:08si les images sont belles, si la politique
02:16:10ne s'invite pas dans la
02:16:12cérémonie, ce qui n'est pas fait puisque vous avez vu les
02:16:14déclarations de ceux qui ont écrit cette cérémonie
02:16:16d'ouverture, on ne veut
02:16:18surtout pas faire le puits du fou, quel horreur
02:16:20on ne veut surtout pas refaire la cérémonie
02:16:22d'ouverture de la coupe du monde de rugby
02:16:24avec Jean Dujardin, un béret et un coq
02:16:26c'est la France
02:16:28qui pue, la France-France
02:16:30le roman national
02:16:32mais quel horreur
02:16:34si la cérémonie d'ouverture
02:16:36est très belle, il y a Céline Dion et Lady Gaga qui vont
02:16:38chanter, Ayana Kamoura
02:16:40J'ai entendu des bruits tout à l'heure
02:16:42j'ai entendu Philippe Catherine
02:16:44comment s'appelle cette chanteuse à succès
02:16:46on va me leur dire dans l'oreille
02:16:48Juliette Armanet ?
02:16:50Lady Gaga, comment s'appelle cette jeune chanteuse
02:16:52française, Lady Gaga
02:16:54pour qui il me prend Martin Mazur dans l'oreille, il croit vraiment
02:16:56que je suis un ringard de service
02:16:58Juliette Armanet, si les images seront très belles
02:17:00au fond on oubliera les petites
02:17:02polémiques des derniers jours
02:17:04je remarque quand même que
02:17:06une capitale totalement grillagée
02:17:08avec le retour du QR code, des attestations
02:17:10des restaurateurs qui perdent du chiffre d'affaires
02:17:12excusez-moi
02:17:14vous savez comment Anne Hidalgo vous aurait appelé ?
02:17:16Une peine à jouir
02:17:18et j'ai vu que
02:17:20Amélie Oudéa Castera a dit
02:17:22jouer contre les jeux c'est jouer contre la France
02:17:24donc les restaurateurs qui se plaignent
02:17:26ils jouent contre la France, mais quand on a une voiture
02:17:28avec chauffeur, un pimpon
02:17:30et qu'on est totalement déconnecté
02:17:32elle est en vélo toute la journée Anne Hidalgo
02:17:34là je parle d'Amélie Oudéa Castera, je sais qu'il est tard
02:17:36mais si vous m'écoutiez encore au lieu de parler
02:17:38à Martin Mazur
02:17:40vous sauriez ce que je dis, donc voilà
02:17:42il y a quand même une réalité, après évidemment
02:17:44ces petites bisbilles et ces petites polémiques
02:17:46vont peut-être être totalement balayées
02:17:48par une cérémonie d'ouverture réussie
02:17:50clinquante et qui rendra les Français fiers
02:17:52mais les danseurs veulent faire grève
02:17:54mais ça y est ils ont levé
02:17:56bon allez
02:17:58on va se dire que vendredi soir on sera tous
02:18:00soit devant la télé, soit pour les plus chanceux en tribune
02:18:02et qu'on s'en souviendra toute notre vie
02:18:04vous serez en tribune vous ? Non j'ai pas cette chance, vous oui
02:18:06non ? Pourquoi vous dites ça ?
02:18:08parce que je pense que vous connaissez la bonne personne
02:18:10quand la flamme olympique est arrivée à Marseille
02:18:12ça s'est très bien passé
02:18:14alors qu'on nous avait dit vous allez voir ça va être catastrophique
02:18:16à Marseille, rappelez-vous les émeutes
02:18:18l'année dernière et tout, ça s'est très bien passé
02:18:20et on attend que les grillages soient levés
02:18:22samedi après-midi, il n'y a plus un grillage
02:18:24dans la capitale
02:18:26et vous irez vous-même les...
02:18:28avec plaisir, ça me rend tellement fou
02:18:30tiens ce petit sondage
02:18:32on sort des Jeux Olympiques
02:18:34je voudrais soumettre ce petit sondage
02:18:36notamment à Jean-Christophe Kouvi
02:18:38avant peut-être si on a le temps 5 minutes d'évoquer Joe Biden
02:18:40qui s'exprimera dans la nuit
02:18:42inquiète de la violence grandissante visant les forces de l'or
02:18:443 français sur 4 interrogés
02:18:46pour un sondage de l'institut CSA
02:18:48pour CNews Européen JDD
02:18:50se disent favorables à la condamnation
02:18:52à des peines de prison automatiques
02:18:54pour les agresseurs de policiers
02:18:561% du panel vous le voyez ne se prononce pas sur une question
02:18:5824% des sondés
02:19:00rejettent cette proposition
02:19:02pour une sévérité accrue
02:19:04contre les forcenés qui s'attaquent
02:19:06aux forces de l'ordre
02:19:08que vous dites ces chiffres ?
02:19:10je peux que valider
02:19:12puisqu'il faut nous sanctuariser
02:19:14on représente la République
02:19:16on a un code de déontologie
02:19:18on ne fait aucun cadeau dès lors
02:19:20qu'on ne respecte pas un millimètre du code de déontologie
02:19:22mais en échange on a besoin d'être protégé
02:19:24on a besoin d'être défendu
02:19:26et donc effectivement
02:19:28si vous voulez ramener cette paix sociale
02:19:30il faut nous protéger juridiquement
02:19:32et quand on nous protège
02:19:34si on lève la main sur nous
02:19:36c'est prison automatique
02:19:38c'est comme les antibiotiques
02:19:4015 150 policiers en 2023
02:19:42soit plus de 40 par jour
02:19:44ce qui représente agressés
02:19:46ou blessés
02:19:48qui représente une hausse de 4,1%
02:19:50par rapport à l'année 2022
02:19:52plus globalement ce chiffre est en constante progression
02:19:54depuis 3 ans
02:19:56vous vous rendez compte ?
02:19:58je vais demander à Christophe pour connaître un peu le fond de votre pensée
02:20:00mais à chaque fois on se dit
02:20:02à quel point la peur a changé de camp
02:20:04ces dernières années c'est dingue
02:20:06quand vous voyagez un petit peu
02:20:08on parlait des pays de l'Est
02:20:10je suis allé à Prague il y a pas longtemps
02:20:12j'étais en Espagne
02:20:14on voyage un petit peu
02:20:16les gens respectent leur police
02:20:18et quand le ton monte ça va très très mal
02:20:20les policiers ne se laissent pas marrer
02:20:22il n'y a qu'en France qu'on vit ça ?
02:20:24oui parce qu'en France dès lors qu'on dégaine un téléphone
02:20:26et pourquoi ce qui existe en France n'existe pas ailleurs ?
02:20:28c'est une question de mentalité ?
02:20:30parce qu'ailleurs ils ont un pouvoir, un gouvernement
02:20:32qui est fort et derrière ils ont tout un système
02:20:34qui protège les policiers
02:20:36et en revanche le contrat
02:20:38c'est que si les policiers devaient
02:20:40ne pas respecter la loi
02:20:42qu'ils soient punis, mais ça c'est normal
02:20:44on le sait quand on rentre dans la police
02:20:46mais en revanche nous ce qu'on veut c'est être protégé par notre loi
02:20:48par notre gouvernement, par notre justice
02:20:50et je suis désolé
02:20:52quand on voit ce qu'on voit aujourd'hui
02:20:54on est paria, on est obligé de se cacher
02:20:56de dire à nos enfants qu'on n'est pas policier
02:20:58on habite à 40 km de là où on travaille
02:21:00que quand on nous reconnait dans la rue on nous agresse
02:21:02mais derrière effectivement si les personnes partaient en cabane
02:21:04pendant quelques temps pour réfléchir un petit peu à leur acte
02:21:06et dès le départ peut-être qu'on arriverait
02:21:08à arrêter ce fléau
02:21:10bon aujourd'hui on est dans un pays où il y a 1000 agressions par jour
02:21:12il y a 1500 actes de vandalisme par jour
02:21:14et 600 cambriolages
02:21:16donc quand est-ce qu'on va comprendre à un moment donné qu'il faut arrêter
02:21:18mettre le frein à main et revenir sur des fondamentaux
02:21:20et ça ça en fait partie
02:21:22la prison automatique pour ceux qui s'attaquent aux forces de l'ordre
02:21:24à l'escordier
02:21:26le dernier fait d'hiver en lien avec cette thématique
02:21:28il date de vendredi dernier
02:21:30agression d'un policier hors service à Marseille
02:21:32l'agresseur présumé à la recherche d'une cigarette
02:21:34aura reconnu sa victime avant de lui asséner
02:21:36deux coups de poing
02:21:38non mais bien sûr évidemment je pense que c'est une mesure de bon sens
02:21:40qui est
02:21:42malheureuse de devoir
02:21:44appliquer enfin je veux dire c'est même
02:21:46malheureux qu'on se pose la question
02:21:48comme vous le disiez il y a des pays où la question ne se pose même pas
02:21:50justement parce qu'il y a un respect de l'autorité
02:21:52il y a des pays où vous n'osez pas
02:21:54contester ou encore pire lever la main
02:21:56sur un représentant des forces de l'ordre
02:21:58tout ce qui représente l'état en fait
02:22:00en règle générale puisque c'est même les pompiers
02:22:02qui sont aussi victimes d'agression
02:22:04c'est devenu
02:22:06en fait une sorte de confrontation de jeu
02:22:08presque du citoyen
02:22:10de certains citoyens contre
02:22:12l'autorité et c'est assez dramatique
02:22:14alors oui je pense qu'il y a un côté
02:22:16judiciaire aussi qui rentre en compte
02:22:18c'est-à-dire qu'on touche un policier
02:22:20c'est la casse prison même si c'est quelques jours
02:22:22même si c'est quelques semaines c'est la casse prison
02:22:24il faut y a un moment aussi une justice qui soit
02:22:26réelle et que
02:22:28il y avait encore une histoire mais assez folle d'un
02:22:30policier qui avait arrêté un type
02:22:32le lendemain il commande Uber Eats, le mec qui lui livre
02:22:34Uber Eats c'est le mec qui l'a arrêté la veille
02:22:36enfin je veux dire c'est quand même fou et qui du coup maintenant connaît son
02:22:38adresse accessoirement donc si vous voulez
02:22:40on se retrouve dans des situations assez lunaires comme ça
02:22:42de type arrêtés et qui sont relâchés le lendemain
02:22:44parfois pour des faits d'agression et on sait que
02:22:46le problème des recédivistes c'est qu'ils
02:22:48ne le font pas qu'une fois. Là par exemple j'ai des collègues
02:22:50qui étaient logés dans un crousse à Montreuil
02:22:52quand ils sortent. Pour les jeux ? Oui, quand ils sont
02:22:54sortis, alors ils ne sont pas de Paris mais ils étaient là logés
02:22:56quand ils sont sortis pour faire leur course au Franprix du coin
02:22:58etc. il y a des gens qui les reconnaissaient
02:23:00parce que des fois, enfin certains ont
02:23:02le regard aguerri et très affûté
02:23:04pour reconnaître des policiers et donc
02:23:06tout de suite c'était ah t'es flippé
02:23:08les policiers ont le regard affûté. Ah mais c'était flippé, bâtard
02:23:10etc. mais y compris les collègues féminines
02:23:12enfin je veux dire des insultes donc là vous faites quoi
02:23:14vous marchez droit, vous faites vos petites courses et vous partez
02:23:16je veux dire c'est des intimidations de tous les jours
02:23:18en fait aujourd'hui on n'a plus peur
02:23:20oui mais en même temps je suis désolé mais quand on voit des députés
02:23:22faire presque front contre front à quelqu'un
02:23:24et dire oh t'es fou comment tu me parles etc
02:23:26t'es fada toi. T'es fada
02:23:28mais quand on voit un grand
02:23:30leader politique dire que la république c'est lui
02:23:32face à un représentant des forces de l'ordre. Pourquoi est-ce qu'on ne respecterait
02:23:34un policier puisqu'on ne respecte même pas des députés
02:23:36entre eux ? C'est ça la vraie
02:23:38question et la vraie image à défendre
02:23:40il faut se reposer la question et se remettre un petit peu
02:23:42à réfléchir sur pourquoi on est élu
02:23:44pourquoi on est là et qu'est-ce qu'on représente dans un hémicycle
02:23:46Amine Elbaïd tout ce qui représente l'autorité
02:23:48il faut être implacable, il faut envoyer
02:23:50des signes aux forces en quoi
02:23:52on n'arrivera à rien. Oui
02:23:54pas seulement nos policiers
02:23:56mais tous ceux en réalité qui portent l'uniforme
02:23:58de la république
02:24:00et le véritable constat
02:24:02au delà même de l'uniforme
02:24:04c'est qu'il y a aussi
02:24:06des voix qu'on n'entend pas et des voix d'ailleurs
02:24:08que le service public ne veut pas entendre
02:24:10je pense par exemple au secrétaire
02:24:12de mairie qui doit
02:24:14faire respecter le formalisme de l'état
02:24:16civil et qui chaque
02:24:18jour, tous les matins font l'objet
02:24:20d'insultes et bien une insulte c'est un
02:24:22outrage, c'est un outrage à une personne
02:24:24dépositaire de l'autorité publique
02:24:26mais je prends ce soir Jean-Christophe Couvillat
02:24:28témoin. Ah, excusez, levez-vous
02:24:30Je dis à
02:24:32Jean-Christophe
02:24:34et c'est important parce que
02:24:36de très nombreux policiers
02:24:38aujourd'hui ne relèvent plus
02:24:40le délit d'outrage. Pourquoi ?
02:24:42Parce que la justice ne poursuit
02:24:44plus, elle est submergée
02:24:46de travail. C'est un autre syndicaliste
02:24:48qui disait ça mais que le principal problème
02:24:50de la police c'est la justice, on l'a entendu
02:24:52alors je vous ai passé sur cette ligne Jean-Christophe, je crois pas
02:24:54La justice a été
02:24:56déshabillée, il y a
02:24:58moins de greffiers, moins de magistrats
02:25:00moins de juristes assistants
02:25:02et malheureusement ils doivent aussi prioriser
02:25:04ce sont aussi des fonctionnaires
02:25:06Au delà de la mentalité
02:25:08de la politicisation des juges
02:25:10on l'a entendu, il y a aussi
02:25:12une démission
02:25:14parce que les peines ne sont pas exécutées
02:25:16Ca va Gauthier ?
02:25:18Je suis prêt à témoin mais
02:25:20effectivement on a aussi notre administration
02:25:22qui ne nous défend pas, parce que quand
02:25:24vous êtes insulté, vous voulez relever
02:25:26l'outrage, il y a deux solutions
02:25:28normalement, vous avez une défense
02:25:30c'est l'administration
02:25:32qui prend en charge les frais d'avocat, qui va déposer
02:25:34des plaintes, etc. Aujourd'hui on nous dit
02:25:36il y en a trop, on n'a pas assez de budget
02:25:38c'est à peu près 24 000 policiers qui subissent ça
02:25:40et en fait notre administration nous dit
02:25:42on ne peut pas. Et puis il y a des magistrats qui nous disent
02:25:44là vous êtes en train de faire votre 13ème mois
02:25:46non mais on en est là en fait, donc du coup on ne relève
02:25:48même plus puisque de toute façon derrière on sait
02:25:50qu'on n'est pas soutenu. Donc voilà en fait
02:25:52où est le sujet. Si maintenant systématiquement
02:25:54on relevait les outrages avec des preuves
02:25:56puisqu'on a des caméras piétons etc. et que derrière il y avait des sanctions
02:25:58qui tombaient, des sanctions pécuniaires
02:26:00je peux vous dire qu'effectivement ça pourrait changer
02:26:02parce qu'il y avait des peines automatiques
02:26:04qui en gros c'est des peines planchées, ça existait
02:26:06ça a été supprimé par Christiane Taubira. Pourquoi
02:26:08elle les a supprimées ? Parce que les juges
02:26:10ne les appliquaient pas. Donc il y a quand même
02:26:12un sujet de politisation des juges
02:26:14avec ce fameux syndicat de la magistrature
02:26:16quand Eric Dupond-Moretti envoie une circulaire
02:26:18pour demander
02:26:20pour demander
02:26:22un tiers des magistrats
02:26:24qui sont représentés par le syndicat de la magistrature
02:26:26demande donc aux magistrats
02:26:28d'appliquer des sanctions fermes
02:26:30contre les émeutiers. Vous avez le syndicat
02:26:32de la magistrature qui fait un communiqué dans la
02:26:34foulée pour dire qu'il ne faut pas
02:26:36appliquer les directives du ministère
02:26:38de la Justice et du garde des Sceaux
02:26:40donc il y a aussi un sujet de politisation
02:26:42je vous rappelle que ce syndicat de la magistrature avait
02:26:44été à la fête de l'UMA
02:26:46tenir une table ronde
02:26:48sur les violences policières aussi
02:26:50donc il y a une défiance des
02:26:52magistrats et cette partie
02:26:54là des magistrats envers à la fois leurs
02:26:56ministres et envers les policiers. Il y a aussi
02:26:58une culture, il y a aussi
02:27:00ce que l'on apprend à l'ENM, à l'école nationale
02:27:02de magistrature. Après un magistrat au départ
02:27:04il passe un concours administratif. Alors après effectivement
02:27:06il est indépendant
02:27:08et c'est normal qu'il y ait une justice indépendante
02:27:10mais n'empêche qu'au départ c'est un fonctionnaire
02:27:12qui passe un concours administratif
02:27:14Nous on aimerait plus
02:27:16les policiers, je veux dire
02:27:18on est en contact tous les jours avec les magistrats
02:27:20les collègues qui montent les procédures, etc
02:27:22on se connaît, on discute, etc. Heureusement
02:27:24tous les magistrats ne pensent pas comme
02:27:26comme le syndicat de la magistrature
02:27:28c'est 30% et encore
02:27:30heureusement 70% des magistrats qui ne pensent pas
02:27:32comme eux. Maintenant il faut revoir
02:27:34effectivement un petit peu
02:27:36comme je disais tout à l'heure, il faut refonder
02:27:38il faut refonder
02:27:40un petit peu la justice et la police
02:27:42et les faire un peu mieux fonctionner
02:27:44mais il y a aussi des magistrats qui sont bloqués
02:27:46par un manque de moyens policiers. Quand ils sont
02:27:48par exemple sur une affaire, une procédure
02:27:50où ils veulent entendre une personne
02:27:52ils nous disent qu'on convoque par exemple cette personne
02:27:54les policiers sont sur une autre affaire
02:27:56ils ne peuvent pas continuer la procédure et c'est aussi pour ça
02:27:58que les procédures prennent autant de temps
02:28:00donc en fait si vous voulez il faut tout revoir
02:28:02maintenant peut-être qu'un jour il y a un gouvernement
02:28:04ou un garde des sceaux
02:28:06ou un ministre de l'intérieur qui s'attacheront à faire
02:28:08une grande réforme qui pourra
02:28:10revoir un peu tout ça et améliorer le système
02:28:12Il nous reste une minute trente les amis
02:28:14on va se séparer
02:28:16gentiment
02:28:18Vous êtes avec nous demain ou pas vous ?
02:28:20Oui je vous propose, je fais
02:28:2220h, 22h
02:28:24Alors déjà 20h c'est l'heure des pros
02:28:26Je suis l'heure des pros
02:28:2823, allez je vous la fais à 23
02:28:30Moi j'ai vu sur le planning
02:28:32que vous êtes en 21h30 avec nous demain
02:28:34donc écoutez je vous libérerai à 23h50
02:28:36C'est ça bien sûr
02:28:38J'ai envie de finir déjà
02:28:40en nous souhaitant et en souhaitant
02:28:42à la France de très bons Jeux Olympiques
02:28:44j'ai moins de 27 cérémonies
02:28:46je voudrais montrer la très belle image de la soirée
02:28:48après avoir montré l'image inquiétante et anxiogène
02:28:50de la journée
02:28:52cette arrivée d'escorte telle un chef d'état
02:28:54pour la délégation
02:28:56israélienne
02:28:58et bien moi j'ai envie de retenir avant d'aller nous coucher
02:29:00ces drapeaux qui se mélangent
02:29:02ces gens qui font la fête et ces incidents
02:29:04qui ont été marginaux
02:29:06comme on en voit malheureusement souvent dans les stades de foot
02:29:08mais qui ne sont pas
02:29:10symptomatiques d'un match sous très grande tension
02:29:12ce soir loin de là
02:29:14et c'est une bonne nouvelle et un bon test
02:29:16pour ces Jeux Olympiques
02:29:18j'ai une photo de votre lit
02:29:20ce soir
02:29:22ça fait deux fois que t'as de la blague
02:29:24vous dormez sur le lit en carton
02:29:26ce soir
02:29:28c'est le lit des athlètes c'est pas une blague
02:29:30c'est le lit des athlètes
02:29:32c'est des cartons
02:29:34j'ai pas les dimensions là
02:29:36pour vous c'est vrai que c'est un peu étroit
02:29:38mais sinon
02:29:40pour un être humain normal ça devrait passer
02:29:42on stackine
02:29:44il est quasiment minuit évidemment
02:29:46il y a des matelas
02:29:48là c'est sans le matelas
02:29:50mais étonnant
02:29:52il se dit que c'était les mêmes à Tokyo
02:29:54les athlètes sont un peu surpris
02:29:56mais bon
02:29:58personne n'a fait de scolios
02:30:00elle va renouveler son appartement avec des lits en carton
02:30:02elle a dit que c'était formidable
02:30:04on est sûr que toute la famille
02:30:06Castera dort dans un lit en carton
02:30:08ce soir évidemment
02:30:10Martin Mazur, Valéry Aknin, Coralie Deleplace
02:30:12Céline Génaud, si j'oublie quelqu'un on me le dit dans l'oreille
02:30:14tout de suite
02:30:16qui nous ont aidé à préparer cette émission
02:30:18merci à tous les 4, merci surtout la régie bien sûr
02:30:20attendez parce qu'il me dit trop de choses
02:30:22du coup j'arrive plus à parler
02:30:24je sais plus ce que je disais
02:30:26merci à tout le monde, merci à la régie
02:30:28Good night, Simon Guilain
02:30:30vous dites au revoir à nos téléspectateurs ?
02:30:32Au revoir
02:30:34et à demain avec Gauthier Lebray
02:30:36de 21h à minuit, il est ravi
02:30:38à demain bonne nuit

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