100% Politique Été (Émission du 30/07/2024)

  • il y a 3 mois
Tous les soirs et pendant tout l’été, CNEWS vous propose un rendez-vous consacré à la politique de 21h à minuit

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00:00:00100% politique parce que tout est politique évidemment merci de nous
00:00:04rejoindre sur l'antenne de CNews en direct comme chaque soir de 21h à
00:00:07minuit pour passer en revue toute l'actualité. Alexandre Devecchio, journaliste
00:00:11Le Figaro, nous fait le plaisir d'être là et de prolonger la soirée sur CNews
00:00:14merci Alexandre et bonsoir à vous. Georges Fenech, notre ami ancien magistrat
00:00:18consultant CNews, merci Georges d'être là, merci à André Valigny également de
00:00:22nous honorer sa présence, avocat, ancien ministre comme chacun sait, chacun
00:00:26énormément d'actualités, pardonnez-moi, ce soir actualité évidemment qui va nous
00:00:31emmener ici chez nous en France avec cette canicule, cette cérémonie
00:00:34d'ouverture que Donald Trump n'a pas apprécié, ces rebondissements dans
00:00:39l'affaire de l'INA, cette jeune fille disparue il y a plus de dix mois
00:00:41maintenant mais ces informations de dernière minute pour commencer cette
00:00:44émission, l'actualité internationale qui bouscule un petit peu la hiérarchie de
00:00:49notre conducteur puisque l'armée israélienne, on l'a appris il y a une
00:00:52heure ou deux, a mené donc une frappe aujourd'hui sur la banlieue sud de
00:00:56Beyrouth, Beyrouth capitale du Liban bien sûr, bastion du Hezbollah libanais
00:01:01visant selon l'armée israélienne donc un commandant responsable de l'attaque
00:01:06meurtrière sur le plateau de Golan auquel Israël avait promis de riposter
00:01:10ces images nous viennent en direct d'ailleurs de Beyrouth où l'on voit
00:01:13évidemment l'agitation autour des militaires et des secours, on peut
00:01:18l'imaginer, une source proche du mouvement libanais fait état d'au moins
00:01:21deux morts ce mardi donc dans cette frappe, on va tenter d'abord d'en savoir
00:01:25un petit peu plus en prenant la direction d'Israël où on retrouve
00:01:28Julien Balloul, ancien journaliste, ancien porte-parole réserviste de
00:01:32l'armée israélienne, bonsoir Julien, merci beaucoup d'être
00:01:36avec nous, question très simple dans un premier temps et si possible on va
00:01:40continuer de voir ces images en direct de Beyrouth, est-ce que vous nous
00:01:43confirmez bien sûr cette frappe ce soir, pouvez-vous nous expliquer
00:01:47précisément qui était visé et quel est donc à l'heure où l'on se parle le
00:01:51résultat de cette frappe ? On va commencer par la fin, le résultat est très incertain
00:01:56il y a des informations contradictoires, apparemment Al Arabiya annonce que la
00:02:02cible a bien été éliminée mais auparavant il y avait des sources iraniennes et des
00:02:06sources libanaises et des sources israéliennes qui montraient le contraire
00:02:09et déjà sur les plateaux télé-israéliens on parlait d'un échec de
00:02:13l'opération israélienne donc vraiment à prendre avec précaution les
00:02:17informations sont contradictoires, maintenant pour la personne qui a été
00:02:20visée il s'agit du numéro 2 du Hezbollah, il faisait apparemment
00:02:24chef d'état-major du Hezbollah, le Hezbollah faut rappeler
00:02:28c'est quoi, c'est une organisation dont la branche militaire est classée
00:02:31organisation terroriste par l'union européenne
00:02:33d'ailleurs cette distinction entre branche militaire et branche politique
00:02:36est une honte absolue, on rappelle que le Hezbollah a frappé sur le territoire
00:02:40européen en 2012 en Bulgarie et c'est donc un ennemi des européens et ça l'a
00:02:46indiqué que ce commandant du Hezbollah était directement responsable du
00:02:50massacre des 13 enfants ce week-end dans le plateau du Golan en Israël et pour
00:02:54le résultat on attend, en tout cas je peux vous dire qu'il y a une grande
00:02:58attente en fait parce qu'on ne sait pas d'une part s'il a été éliminé ou non
00:03:01et d'autre part on ne sait pas quelle va être la réaction
00:03:04libanaise et du Hezbollah, on apprend par exemple que pour le moment une cérémonie
00:03:09de passation entre deux hauts gradés de l'armée en Israël des services de
00:03:13renseignement a été reportée à une autre date pour se tenir prêt en cas de
00:03:18réaction, on apprend également que la maison blanche dit qu'on peut encore
00:03:21éviter une guerre entre Israël et le Liban, voilà il faut bien le rappeler en
00:03:26fait Israël n'est pas en guerre contre le Liban, Israël est en guerre contre le
00:03:29Hezbollah et c'est l'Iran via le Hezbollah qui prend en otage le Liban.
00:03:33Bien sûr sauf qu'un état souverain en l'occurrence le Liban a été attaqué ce
00:03:36soir mais si on comprend bien la situation dans cette région et
00:03:40particulièrement au Liban on sait que le Hezbollah a quasiment contrôle total
00:03:45sur ce pays dévasté d'ailleurs qu'est le Liban. Avant de vous poser une
00:03:50autre question je voudrais qu'on voit ces deux communications d'abord la
00:03:52communication de l'armée israélienne de Tsaïl ce soir donc qui confirme cette
00:03:57frappe qui a ciblé à Beyrouth le commandant responsable du meurtre des
00:04:02enfants de Majdal Shams et du meurtre de nombreux autres civils israéliens pour
00:04:06le moment il n'y a aucun changement dans les directives défensives du commandement
00:04:09du front intérieur disent les forces de défense israéliens et puis je voudrais
00:04:13qu'on voit également ce tweet laconique mais très explicite du ministre de la
00:04:18défense israélienne qui a rappelé que le Hezbollah avait franchi la ligne rouge
00:04:23notamment ce week-end dernier avec l'attaque contre ce village d'Ruz et
00:04:27vous l'avez rappelé Julien Balloul ces 13 enfants qui ont été qui ont été
00:04:31massacrés mais le Hezbollah et c'est la suite évidemment auquel on pense tous
00:04:35est, chacun le sait ou en tout cas on le rappelle à nos téléspectateurs
00:04:39extrêmement puissant le Hezbollah n'est pas le Hamas, le Hezbollah est une
00:04:44puissance militaire et armée d'une énorme densité le Hezbollah peut frapper
00:04:49a priori n'importe quelle ville de l'état d'Israël quand bon lui semble
00:04:55le risque d'un conflit généralisé dans la région n'a jamais semblé aussi proche
00:05:00en tout cas c'est la lecture qu'on en fait ici depuis Paris, quelle est la
00:05:03vôtre ? Oui c'est le cas c'est vraiment ça c'est vrai que vous avez raison de dire
00:05:08que ça n'a jamais été aussi proche parce qu'en fait finalement depuis le
00:05:118 octobre, le 7 ou le 8 octobre Israël est attaqué par le Hezbollah
00:05:17depuis le Liban à sa frontière nord il y a des dizaines et des dizaines de
00:05:19milliers d'Israéliens qui sont réfugiés dans leur propre pays qui ne sont pas
00:05:23rentrés chez eux depuis des mois, moi même j'ai un collègue qui vit dans
00:05:27ces logements provisoires, 4-5 personnes dans une même pièce et c'est
00:05:33vrai qu'il y a vraiment un risque d'escalade mais j'ai envie de dire si
00:05:38c'est pas aujourd'hui ça sera dans 6 mois et si c'est pas dans 6 mois ça sera dans
00:05:40un an parce qu'Israël ne peut pas se permettre de vivre à sa frontière nord
00:05:44avec une telle situation. Déjà les habitants dont je vous parlais il y a un
00:05:47instant qui ont été évacués du nord qui ne sont pas rentrés chez eux, des
00:05:51familles, des enfants déscolarisés, des familles qui ont perdu leur emploi et
00:05:54qui sont depuis le 8 octobre. Pardon je vous interromps Julien ça veut dire que
00:05:57dans le nord d'Israël on se prépare déjà à une nouvelle riposte du Hezbollah ?
00:06:00Oui complètement, complètement mais évidemment mais sans s'y préparer déjà
00:06:05avant mais je vais vous dire Israël ne peut pas se permettre de vivre à sa
00:06:08frontière nord avec un risque de pogrom x10 parce que vous avez raison de
00:06:11dire que le Hezbollah c'est 10 fois le Hamas, c'est 10 fois c'est même 100 fois
00:06:14le Hamas. Donc Israël ne peut pas se permettre de vivre avec cette menace
00:06:18là sur sa frontière nord et donc si c'est pas aujourd'hui il y aura un moment
00:06:21un autre, une opération parce qu'Israël ne peut pas se permettre de vivre avec
00:06:24cette menace. Là encore un petit mot avant qu'on fasse un tour de table si
00:06:27vous le voulez bien, pour être vraiment pédagogique et qu'on puisse
00:06:30permettre à tout le monde de comprendre la situation. On sait que depuis le début
00:06:35de la guerre à Gaza les échanges de tirs ils sont finalement presque quotidiens à
00:06:39la frontière nord d'Israël avec le Liban entre l'armée israélienne et le
00:06:42Hezbollah. Pourquoi cette séquence là précisément peut marquer un tournant et
00:06:48décisive ce soir ? Je pense déjà qu'il y a la symbolique. Là on parle de la banlieue
00:06:54de Beyrouth, pas de Beyrouth même, de la banlieue de Beyrouth. C'est des nuits rouges.
00:06:58Si vous voulez faire une comparaison avec ce qu'il y a eu avec la bande de Gaza et le
00:07:02sud d'Israël si vous voulez, pendant des années il y avait déjà des tirs
00:07:05sporadiques, pendant des périodes où il y avait des tirs de roquettes depuis la
00:07:09bande de Gaza vers Israël. En fait plus ils tiraient loin et plus c'était une
00:07:13frontière ou une frontière à l'Union Rouge pour l'état d'Israël. Lorsqu'on
00:07:16a attaqué par exemple Tel Aviv, c'était une ligne rouge plus importante etc.
00:07:21En fait ça dépend de là où on met sa ligne rouge. Est-ce que la mort de 13 enfants
00:07:25massacrés cette histoire est une ligne rouge pour l'état d'Israël ? Oui ou non.
00:07:29Est-ce que la mort de ces 13 enfants massacrés est un motif suffisant pour
00:07:34entrer en guerre ? Est-ce que le fait que depuis dix mois des milliers d'Israéliens
00:07:36ne peuvent pas rentrer chez eux est un motif pour
00:07:39entrer en guerre ? Et de l'autre côté, est-ce que le fait qu'un chef de troupes
00:07:44a été tué ? Est-ce que le fait qu'Israël ait tiré trop de troupes à l'intérieur du
00:07:48territoire libanais ? Voilà ça dépend de si vous voulez à chaque fois on franchit
00:07:52une nouvelle ligne. L'Iran, cette dépêche qui vient de tomber,
00:07:58l'Iran qui qualifie de vicieuse, je cite bien sûr l'adjectif de l'Iran,
00:08:04cette attaque et cette réplique israélienne contre le Hezbollah.
00:08:10Pardonnez-moi Julien, si vous le voulez bien vous restez avec nous. Je vous laisse
00:08:13intervenir quand vous le souhaitez. Je voudrais qu'on fasse un tour de table
00:08:15avec les invités. Alexandre Devecchio, c'est vrai qu'il y a une
00:08:19question qui fait froid dans le dos ce soir à 21h14, c'est quelle sera la
00:08:24prochaine réponse du Hezbollah et jusqu'où va-t-on aller après cette
00:08:28séquence ? Je rappelle à nos téléspectateurs que ces images sont en
00:08:31direct de Beyrouth, du sud de Beyrouth, qui a été frappé par Tzahal, par l'armée
00:08:35israélienne ce soir. Ça a été dit, je pense qu'il y aura sans doute escalade et
00:08:42réponse si c'est pas demain, c'est dans six mois. Et je pense de la part d'Israël
00:08:49parce qu'effectivement c'est existentiel et après avoir réglé la
00:08:52question de Gaza, ils devront régler la question du Hezbollah. Mais je pense que
00:08:56l'agenda fait qu'Israël, je pense, a fait en réalité ce soir une frappe
00:09:02proportionnée, une réponse proportionnée. Ils ont ciblé, c'est une frappe ciblée.
00:09:08Alors je sais pas si elle a atteint ou pas ses objectifs et le Hezbollah n'a pas
00:09:12à mon avis envie d'entrer en guerre. L'objectif c'était l'un des commanditaires de
00:09:15cette attaque du plateau du Golan. Donc je suis relativement optimiste mais à
00:09:19court terme sur la possibilité d'escalade ou pas parce que je pense que
00:09:23la riposte israélienne était obligatoire parce qu'ils ne pouvaient pas
00:09:26rester sans réagir. Mais elle a été ciblée et que les deux acteurs pour le
00:09:30moment n'ont pas forcément intérêt à ce qui est à entrer en guerre. Et puis tout
00:09:37le monde est suspendu aussi au résultat des élections américaines parce que ça
00:09:41change quand même pas mal de choses si c'est Kamala Harris ou si c'est
00:09:47Donald Trump. Donc j'ai plutôt tendance à penser qu'on va en rester là de la
00:09:52même manière que quand les iraniens avaient fait leur attaque, il y avait une
00:09:56riposte proportionnée d'Israël et finalement il n'y avait pas eu de
00:10:00surenchère. Donc c'est mon sentiment mais je peux me tromper. Maintenant à
00:10:04chaque frappe de part et d'autre, il y a toujours le risque qu'il y ait une
00:10:08étincelle qui déclenche une explosion. C'est toujours le problème avec la guerre.
00:10:13On parle plus aujourd'hui tellement de la guerre en Ukraine mais c'est aussi ce
00:10:17qui inquiétait tellement face à une puissance nucléaire comme la Russie, c'est
00:10:20qu'on n'est jamais à l'abri d'un incident qui conduise la
00:10:25guerre à prendre une forme autre et beaucoup plus tragique que celle que
00:10:30même que les deux acteurs souhaitaient au départ.
00:10:32Georges Fenech, je disais il y a un instant, l'Iran qualifie de vicieuse la frappe
00:10:36israélienne au Liban, le premier ministre libanais dénonce une agression
00:10:40flagrante, la pression est quand même sur les épaules de l'état hébreu ce soir
00:10:45et en effet l'Iran n'est pas encore tout à fait partie prenante de cette
00:10:50séquence parce que c'est le Hezbollah au Liban qui est ciblé ce soir mais
00:10:53chacun sait qu'évidemment le Hezbollah est armé, financé par l'Iran qui pourrait
00:10:59être un acteur déterminant dans la suite des événements également.
00:11:03Vous avez raison, ce qui s'est passé avec cette attaque dans le Golan, 13 enfants qui ont été massacrés,
00:11:12c'est une sorte de réplique du 7 octobre, à nouveau.
00:11:17La pire attaque visant l'état hébreu depuis le 7 octobre, en effet.
00:11:20Donc l'agression elle est là, la riposte à laquelle les Israéliens viennent
00:11:27formuler une réponse en quelque sorte, vite qu'elle est proportionnée, je suis
00:11:32pas certain qu'elle soit encore définitive cette riposte.
00:11:36Donc apparemment elle aurait échoué dans sa cible mais restons prudents.
00:11:41Elle est ciblée en tout cas, elle est ciblée, ils n'ont pas déclaré la guerre.
00:11:46Julien on m'a signalé que vous vouliez intervenir, j'arrive dans une minute, allez-y.
00:11:49Oui j'en ai pas pour longtemps, simplement que, et là vous avez eu raison d'insister là-dessus,
00:11:56l'Osbola ce n'est pas le Hamas, l'Osbola c'est une armée qui est soutenue entièrement
00:12:03par l'Iran et sa puissance militaire, voire peut-être nucléaire, on n'en sait rien.
00:12:10C'est une des énigmes.
00:12:11C'est tout à fait probable.
00:12:13Donc on rentre dans une autre nature de ce conflit qui pourrait effectivement connaître
00:12:19une escalade majeure, voyez-vous.
00:12:22Donc je pense que tout est lié et qu'il va falloir bien entendu, moi ce que je regrette
00:12:27si vous voulez actuellement, c'est le quasi-silence ou l'impuissance de l'Europe et de la France
00:12:33en ce moment qui n'a même pas de gouvernement.
00:12:35Les Américains qui sont en pleine élection aussi, donc on est face à une situation d'une
00:12:43extrême gravité et en même temps on ne voit pas comment, qui pourrait intervenir
00:12:49pour arrêter cette escalade.
00:12:51Oui, Julien Balaoul, avant de donner la parole, André Valény, vous vouliez réagir à ce
00:12:54qui a été dit en plateau, me dit-on ?
00:12:56Oui, absolument.
00:12:57Déjà sur le fait de l'impuissance de l'Union Européenne, c'est vrai que c'est terrible
00:13:01parce que clairement on voit la situation se grader depuis des mois et des mois entre
00:13:05Israël et Liban et c'est vrai qu'on voit bien que c'est l'Iran l'élément déstabilisateur
00:13:09et l'Union Européenne, ou le reste de la communauté internationale d'ailleurs, n'a
00:13:14pas fait ou n'a pas pu faire grand-chose et les premières victimes de cette guerre,
00:13:19il y aura, seront les civils israéliens et les civils libanais et Dieu sait que le Liban
00:13:23a suffisamment souffert, elle n'a pas besoin d'une guerre supplémentaire alors qu'il
00:13:26n'y a même pas de conflit territorial entre Israël et Liban, si ce n'est une petite
00:13:29parcelle de terre.
00:13:30Et par rapport à ce qu'Israël a donné de réponse, proportionnée ou non, c'est
00:13:35vrai que là Israël a fait une frappe extrêmement ciblée, un chef terroriste, de notre côté
00:13:41il y a eu 13 enfants, c'est plus que proportionné.
00:13:44Et une dernière info, il y a encore là des informations contradictoires, il y a un responsable
00:13:50du gouvernement libanais qui annonce à CNN qu'il n'a pas été tué tandis que sur
00:13:56Al-Arabia ils disent qu'il a été tué, donc on ne sait pas et vous avez raison de
00:13:59dire que ce n'est peut-être pas la seule et dernière frappe, il peut y en avoir d'autres
00:14:02dans les prochaines heures.
00:14:04André Vallini, votre commentaire sur la situation, j'ai l'impression qu'à l'heure
00:14:08où l'on se parle, alors on va patienter de voir si d'autres frappes sont prévues
00:14:12par l'état hébreu ce soir, mais a priori au moment où l'on se parle, la balle elle
00:14:16est dans le camp d'Hezbollah, voire de l'Iran ce soir.
00:14:19Oui, moi je partage ce qui a été dit par Alexandre Devecchio et Georges Fenech à
00:14:23l'instant, je voudrais ajouter deux choses, la première chose c'est qu'on comprend
00:14:28qu'Israël veuille un jour ou l'autre se débarrasser d'Hezbollah, c'est une menace
00:14:34existentielle, vous avez eu raison de le dire tout à l'heure, qui est là au nord
00:14:38du pays et ça devient insupportable, c'est vrai que depuis le 7 octobre les attaques
00:14:42d'Hezbollah sur Israël n'ont pas cessé, jusqu'à cette attaque épouvantable où
00:14:4712 enfants ont été tués, le problème c'est que si Israël décide un jour de réposte
00:14:53massive pour en finir avec l'Hezbollah, c'est l'Iran qui va entrer en jeu.
00:14:58On vous entend Julien, je ne sais pas si vous vous adressez à nous, mais je vous laisse
00:15:03poursuivre André.
00:15:04Donc le jour où l'Hezbollah est vraiment menacé par Israël, l'Iran entrera en jeu
00:15:11et là ça peut dégénérer en un conflit régional voire plus.
00:15:14La deuxième chose que je voulais dire sur l'Union Européenne, j'ai entendu, c'est
00:15:18vrai que l'Union Européenne est assez silencieuse, Georges l'a dit, Julien Balloul aussi, mais
00:15:23regardez ce qu'il se passe avec les Etats-Unis, Joe Biden lui-même n'est pas arrivé à
00:15:27raisonner entre guillemets Netanyahou sur ce qui se passe à Gaza et aujourd'hui on
00:15:33ne sait pas quel gouvernement, quelle Union Européenne, quel président américain pourrait
00:15:37intervenir sur Netanyahou.
00:15:39En l'occurrence ceux qui ont manqué de raison, si je puis me permettre, ce sont les terroristes
00:15:42du Hezbollah en massacrant 13 enfants le week-end dernier, notamment, et les terroristes du Hamas
00:15:48le 7 octobre dernier en massacrant des milliers d'Israéliens.
00:15:51D'accord, on comprend la réaction d'Israël, mais je veux dire par là que même le président
00:15:55américain, pourtant Dieu sait si Israël et les Américains sont toujours proches,
00:15:58même le président Biden n'est pas parvenu à faire entendre à Netanyahou qu'il fallait
00:16:03modérer ce qui se passait à Gaza, notamment sur le plan alimentaire et humanitaire.
00:16:08Julien BALLOUL, un dernier mot sur cette thématique, on le disait, il semblerait qu'on n'ait jamais
00:16:13été aussi proche d'une généralisation du conflit, en gros si l'Iran déclenche
00:16:19une attaque, là on entre dans un engrenage absolument irréversible, ce sentiment encore
00:16:24une fois qu'on est dans une situation d'avant-guerre, d'escalade verbale et même au-delà, militaire
00:16:30et également.
00:16:31Israël peut tenir deux fronts simultanés ?
00:16:34C'est la grande question, il y a en fait deux sons de cloche au sein de l'armée,
00:16:40deux tabus au sein de l'armée et au sein du gouvernement israélien, d'ailleurs c'est
00:16:42très divisé.
00:16:43Il y a certains qui estiment qu'il vaut mieux d'abord finir avec le front sud, reprendre
00:16:48des forces, se réarmer, entraîner les forces et aller affronter le Hezbollah dans un, deux,
00:16:52trois ans.
00:16:53Il y en a d'autres qui disent au contraire, il faut y aller maintenant, parce que le Hezbollah
00:16:57également est épuisé depuis plusieurs mois, parce que la communauté internationale voit
00:17:01ce que l'on traverse avec le Hezbollah et puis aussi parce qu'on le doit à ces habitants
00:17:06du nord d'Israël qui ont été évacués depuis le 7 octobre, qui ne sont pas rentrés chez
00:17:09eux et on ne pourra pas leur dire, allez-y, entrez chez vous, la menace était écartée
00:17:13alors que ce n'est pas le cas du tout.
00:17:15Un dernier mot, je vois que le porte-parole de la force d'interposition de l'ONU qui
00:17:20est en place depuis des années pour la frontière Israël-Libon s'exprime et ne fait pas de
00:17:25son inquiétude.
00:17:27J'ai envie de dire quelle ironie lorsqu'on sait que cette force de l'ONU, l'UNIFIL,
00:17:31me semble-t-il, qui est sur place, n'a servi à rien, notamment depuis 2006.
00:17:38Elle n'a pas pu empêcher le moindre passage d'armes pour le Hezbollah parce qu'elle n'a
00:17:42pas le mandat, parce qu'elle n'a pas les moyens, parce qu'elle n'a pas les armes pour
00:17:45le faire et qu'elle est vraiment une force plus d'observation, malheureusement, que d'interposition.
00:17:51Merci beaucoup, Julien Baloul, pour toutes ces précisions.
00:17:54Merci d'avoir été en direct avec nous sur CNews et évidemment qu'on continuera au
00:17:58fil de la soirée d'évoquer cette thématique.
00:18:01Je rappelle qu'hier, avant l'attaque israélienne à Beyrouth, Liban, l'Iran avait mis en garde
00:18:06Israël contre, je cite, les conséquences d'une attaque de représailles au Liban.
00:18:10Toute action peut conduire à l'aggravation de la guerre dans la région, a déclaré
00:18:13le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères hier, avant même cette
00:18:18réplique.
00:18:19Donc en effet, on aura un œil extrêmement attentif tout au long de la soirée et les
00:18:22prochains jours à ce qui se passe à Beyrouth et à ce qui est dit du côté d'Israël.
00:18:26On sera en direct d'ailleurs avec notre correspondante Tatela, vive également, dans une petite
00:18:30heure.
00:18:31Merci donc à Julien Baloul.
00:18:32Autre thématique, on avance, c'est le jeu de ce 100% Info, évidemment, retour ici en
00:18:39France.
00:18:40Vous le savez, 12 départements du centre et de l'Île-de-France sont placés ce soir
00:18:44en vigilance orange aux orages.
00:18:46Par ailleurs, 45 départements de la moitié sud du pays ont été placés en vigilance
00:18:50orange.
00:18:51Canicule aujourd'hui.
00:18:52L'Hérault et le Var vont s'ajouter.
00:18:54Il fait chaud.
00:18:55Il fait très très chaud, comme on vous le résume dans ce sujet.
00:18:5736 degrés, c'est le pic de chaleur enregistré ce mardi à Paris pour les Jeux Olympiques.
00:19:05Les nombreux touristes et supporters se sont bien préparés à affronter la chaleur.
00:19:11La crème brumisateur, bouteille d'eau, parapluie au cas où s'il fait trop chaud, et l'indispensable
00:19:20aussi, la crème soleil, casquette.
00:19:23Juste beaucoup d'eau, on a pris de l'eau de coco pour être sûr de ne pas être déshydraté,
00:19:30des t-shirts légers, des chapeaux, on a un petit parapluie aussi pour se cacher du soleil.
00:19:34Et la ville de Paris a aussi tout prévu, brumisateur, ombrières, points d'eau, les
00:19:40fans zones font figure de bon plan face à ces fortes températures.
00:19:45Très agréable, je trouve ça super qu'ils aient mis ça en place, ça permet de nous
00:19:48rafraîchir, c'est vraiment top comme idée d'avoir mis ça dans les fans zones.
00:19:52Il y a beaucoup de zones d'ombre, des endroits où l'on peut être avec les enfants, des
00:19:58Jeux, on peut tranquillement regarder les épreuves.
00:20:00Il y a des zones d'hydratation, alors je trouve que tout est très bien organisé pour les
00:20:04fans zones.
00:20:06Gabriel Attal appelle à une vigilance particulière pour les plus fragiles.
00:20:12Ce sont les chaleurs nocturnes qui peuvent entraîner le plus d'effets sur la santé,
00:20:17notamment la santé des plus fragiles.
00:20:19Pour l'ensemble des Français qui sont au contact de personnes fragiles, vulnérables,
00:20:23faites attention à eux et accompagnez-les.
00:20:26Depuis la cellule de crise, ce dernier a aussi annoncé qu'il ne devrait plus y avoir de
00:20:30départements en vigilance orange d'ici vendredi.
00:20:35Alexandre Devecquieu qui m'expliquait il y a un instant qu'il dormait sur le canapé
00:20:38ce soir, parce qu'avec les chaleurs actuellement, c'est compliqué, il faut créer un petit
00:20:43peu d'air autour de soi.
00:20:45Trêve de plaisanteries.
00:20:46Patrick Marlier, bonsoir, vous êtes météorologue, merci d'être avec nous en direct par vidéo
00:20:50également.
00:20:51Nouvelle journée de chaleur intense, on l'a bien compris, on confirme que demain 47 départements
00:20:55du pays resteront en vigilance canicule, vigilance orange.
00:21:00Aujourd'hui, on annonçait des températures entre 36 et 38 degrés, voire localement 39
00:21:05dans le sud-ouest, jusqu'à 40 voire plus dans le sud-est.
00:21:08Tiens, petite question, où a-t-il fait le plus chaud aujourd'hui ? Est-ce que vous
00:21:12le savez ?
00:21:13Oui, c'est dans le département de Loeb où on a dépassé les 41 degrés, record absolu
00:21:18sur ce département, une station météo qui date de plus de 30 ans, donc ça bat tous
00:21:24les records qu'on a connus dans cette région en 2019, 2020, 2022.
00:21:29Aujourd'hui, dans ce département, 41,1 degrés, et puis aussi, ça c'est un record absolu,
00:21:35mais aussi dans d'autres départements du sud, les rôles, les régions aussi autour
00:21:41de la Méditerranée, on a dépassé largement les 30 degrés.
00:21:45On a 10 départements où on a des records mensuels qui ont été aussi battus, donc
00:21:52oui, cette vigilance était nécessaire car il a fait très très chaud dans ces régions.
00:21:56Deux questions en une, monsieur, est-ce que ça va durer, d'une part, et est-ce qu'on
00:22:00peut parler d'un épisode anormal ?
00:22:02Alors, on associe toujours le fait qu'on ait une canicule, un épisode anormal, mais
00:22:06à vrai dire, depuis 2000, quasiment tous les ans, on a des épisodes de canicule plus
00:22:10ou moins longs.
00:22:11Là, effectivement, il est de courte durée, on va dire, mais il est classé en canicule
00:22:15parce qu'on dépasse plus de 30 degrés la journée pendant trois jours consécutifs,
00:22:19et les températures la nuit restent supérieures à 20 degrés sur de très nombreux départements.
00:22:24Alors, anormal, non, mais effectivement, il va falloir s'y habituer car cette situation
00:22:28va se reproduire tous les ans, inévitablement, et on doit en partie, évidemment, au dérèglement
00:22:32climatique.
00:22:33Donc, oui, il faut se préparer à avoir ce type de situation météo chaque année sur
00:22:37la France.
00:22:38Alors, ça ne sera pas vraiment au centre de l'été, ça sera toujours décalé peut-être
00:22:40car l'été, la période estivale est toujours de plus en plus longue et la période hivernale,
00:22:44elle, de plus en plus courte.
00:22:45Vous l'avez dit, j'allais vous poser la question, le grand coupable, il est tout trouvé, il
00:22:49s'appelle le dérèglement climatique.
00:22:51Inévitablement, puisque c'est lui qui impacte tous les phénomènes qui se passent.
00:22:55Vous savez, nous, on est touché actuellement avec l'épisode de canicule sur la France,
00:22:59mais la Bretagne, l'Espagne, les pays du Maghreb et puis aussi tout le bassin méditerranéen
00:23:06jusqu'à l'est de l'Europe ont été touchés depuis maintenant plusieurs jours, voire
00:23:10même plusieurs semaines, par des épisodes de très forte chaleur.
00:23:13Nous, on était un peu protégés, en tout cas la moitié nord du pays, et là, voilà,
00:23:17on a cet épisode-là de courte durée, ça va faire un peu le yo-yo.
00:23:20En fin de semaine, on va retrouver des températures normales, avant peut-être un nouvel épisode
00:23:26de chaleur, peut-être en fin de semaine suivante.
00:23:29Donc le mois d'août, quand on fait le phare dessus, ça annonce vraiment chaud et sera
00:23:34plus chaud que la normale.
00:23:35Vous l'avez dit, les épisodes de très forte chaleur, ils vont se répéter à l'avenir,
00:23:39il y en aura de plus en plus.
00:23:41Il y a des choses à faire pour rendre à l'avenir ces chaleurs un peu plus vivables.
00:23:46Je pense notamment aux gens qui habitent en ville, en agglomération, ou dans des milieux
00:23:51particulièrement urbanisés, où en effet, cette chaleur est ressentie plus péniblement.
00:23:55Oui, là, ça a été d'ailleurs travaillé pour les JO dans Paris, puisqu'on a installé
00:24:02des îlots de fraîcheur, des îlots de brumisateur, de protection pour les personnes qui viennent
00:24:09rendre visite à ces Jeux olympiques.
00:24:11Là, on y a travaillé pour cet événement, en revanche, il va falloir y travailler pour
00:24:15chacun d'entre nous, dans les grandes villes en tout cas, pour avoir cette protection avec
00:24:19ces fortes chaleurs qui vont se renouveler maintenant, on le sait, quasiment chaque année
00:24:23depuis 20 ans, des épisodes, je vous le disais, plus ou moins longs, mais oui, il va falloir
00:24:28s'habituer à cette situation anormale, mais associée au dérèglement climatique,
00:24:33inévitablement, et il n'y a pas que la France qui est touchée, on le voit avec les Etats-Unis
00:24:36et le Canada, avec les incendies de forêt qui sont associés.
00:24:39Un dernier mot, Patrick Marlier, avant de vous libérer, la suite, on l'a compris,
00:24:43notamment dans la partie nord du territoire, à partir de ce soir, ce sont donc les orages.
00:24:47Là encore, à quoi s'attendre ? Est-ce que des conseils particuliers, peut-être,
00:24:52profitons-en pour parler à nos téléspectateurs, sont à donner ? Est-ce que des risques d'inondations
00:24:56sont à prévoir ? Quelle est l'ampleur des orages qui sont attendus dans les prochaines heures ?
00:25:00Alors là, les orages, actuellement, ils ont pris un peu de retard sur leur progression.
00:25:04Ils étaient dans le centre ouest du pays, ils progressent vers la région parisienne
00:25:09où ils devraient arriver entre 22h et 23h, et ensuite se diriger vers les Hauts-de-France.
00:25:13Donc, ces orages sont déjà assez forts, je le vois à travers les vidéos que l'on peut observer
00:25:18sur les réseaux sociaux, avec des averses extrêmement fortes, de la grêle.
00:25:22Donc, si ces orages arrivent, comme prévu, sur la région parisienne entre 23h et minuit,
00:25:27ils pourraient donner de fortes précipitations, un risque forcément de débordement dans certains secteurs,
00:25:32et puis de la grêle. Donc, il faudra se montrer prudent en toute fin de soirée
00:25:36et en première partie de nuit sur la région parisienne, et ensuite sur les Hauts-de-France.
00:25:40Merci pour toutes ces précisions, Patrick Marlier, je rappelle que vous êtes météorologue,
00:25:43merci d'avoir été en direct sur ces news.
00:25:46C'est un calvaire, cette chaleur, Georges, je sais que vous êtes un amoureux de la chaleur,
00:25:50votre teint le prouve régulièrement.
00:25:53Je suis un addict du soleil.
00:25:54Vous supportez là, franchement, les 35-36°C à Paris, cet après-midi ?
00:25:59J'ai toutes mes fenêtres ouvertes, je fais du courant d'air, et je bois beaucoup d'eau fraîche, voilà.
00:26:06Est-ce qu'en matière de politique de santé, André Vallini, on a tous évidemment le spectre de 2003,
00:26:12cette fameuse canicule terrible et mortelle pour bon nombre de Français à l'époque ?
00:26:17On a corrigé le tir durablement, du moins on l'espère, en tout cas en termes d'images,
00:26:22on ne peut pas reproduire ce qui s'est passé, et d'ailleurs on l'entendra, Gabriel Attal s'est exprimé,
00:26:26a montré que le gouvernement, quand bien même des missionnaires, était à la tâche également
00:26:30pour là encore montrer qu'il était présent auprès des populations les plus fragiles,
00:26:35que le système de santé, d'une manière générale, était prêt pour ce moment de cette séquence de canicule.
00:26:41André Vallini ?
00:26:41Oui, le gouvernement fait sans doute ce qu'il faut, mais je pense que le plus important,
00:26:46quand une canicule intervient comme ça, c'est que ce sont les élus locaux qui sont en première ligne,
00:26:51et ce sont les mairies, notamment dans les petits villages, dans les communes, les villes moyennes aussi,
00:26:56les grandes villes sans doute, mais enfin je vois que dans mon département, par exemple,
00:27:00il y a beaucoup de communes maintenant qui mettent en place un système de surveillance, d'assistance.
00:27:05On sait que telle personne âgée est isolée, on l'appelle le matin, on lui demande si tout va bien,
00:27:09les gens qui s'occupent d'actions sociales vont à domicile aussi, parfois chez les personnes âgées,
00:27:13ça c'est la première chose, c'est très important de souligner le rôle des élus locaux.
00:27:17Et puis la deuxième chose, je crois que c'est sur votre antenne que j'ai vu tout à l'heure,
00:27:20que le maire de Lyon avait décidé une chose qui paraît toute simple, mais qui est à mon avis très utile,
00:27:25c'est d'ouvrir les parcs municipaux beaucoup plus tôt et de les fermer beaucoup plus tard,
00:27:29c'est-à-dire que les parcs à Lyon sont ouverts dès 7h du matin jusqu'à minuit,
00:27:32ce qui fait que les gens qui ont un appartement très chaud peuvent à partir de 21h-22h aller au parc de la Tête d'or par exemple.
00:27:38Et le problème c'est qu'on ne devrait pas en 2024 avoir des appartements encore qui retiennent autant la chaleur,
00:27:42ça aussi c'est un sujet, réhabiliter l'urbanisme, les immeubles, je pense aux populations les moins aisées,
00:27:49les logements sociaux qui sont parfois insalubres et les populations encore une fois les moins aisées
00:27:55qui subissent de plein fouet cette chaleur.
00:27:58Il faudrait anticiper encore plus politiquement ces périodes de canicule,
00:28:02notamment je le disais en termes de politique de l'urbanisme.
00:28:04De toute manière vous avez raison, il faut qu'il y ait le moins possible de logements indécents,
00:28:10j'ai envie de vous dire, et ça indépendamment de la météo.
00:28:17Il faudra sans doute anticiper, si on en croit les scientifiques,
00:28:20on va vers le dérèglement climatique, le réchauffement climatique,
00:28:23donc ce type d'épisode risque de se répéter.
00:28:27Maintenant, c'est une journée pour le moment de très forte chaleur l'été,
00:28:33il faut aussi remettre ça en perspective et se dire que ce n'est pas non plus si grave et si problématique que ça.
00:28:43On ouvre la fenêtre, on ne...
00:28:45Oui, qu'il se répète, encore une fois, cette année c'est le premier gros épisode de chaleur,
00:28:49on a eu de la pluie avant, donc ça fait peut-être partie du dérèglement climatique.
00:28:54Il faut rappeler que ce n'est pas simplement un réchauffement, c'est un dérèglement,
00:28:58et donc si on va vers ça, sans doute qu'il va falloir s'adapter.
00:29:01Maintenant, il faut aussi raison garder.
00:29:03On a du mal à être tous mobilisés, et je m'inclue dedans, contre le changement climatique,
00:29:08parce que c'est vrai que ceux qui plaident pour se mobiliser contre ce changement climatique
00:29:16nous donnent envie de faire le contraire.
00:29:18Oui, il faudrait peut-être qu'on trouve une façon mobilisatrice justement de résoudre ces problèmes
00:29:26et de mettre tout le monde d'accord, mais ça, ce n'est pas encore le cas.
00:29:28Si vous voulez, vous l'avez dit, les logements insalubres, il ne faut pas qu'ils soient insalubres,
00:29:31mais même au-delà du réchauffement climatique.
00:29:33Après, effectivement, les actions climatiques de sabotage, etc.,
00:29:38à mon avis, n'ont rien à voir avec le climat et tout, avec l'extrême gauche.
00:29:41Donc, je pense que les Français sont sensibles à cette question-là,
00:29:45sensibles à l'écologie de manière générale, mais ils n'aiment pas l'écologie punitive.
00:29:49Et là, franchement, je ne vois pas très bien ce qu'on peut faire de plus contre la chaleur.
00:29:53Il y a des pays aussi, il faut le rappeler, qui connaissent des épisodes de chaleur
00:29:57bien plus fréquents, bien plus dramatiques que le nôtre.
00:30:01– Georges, dernier mot, je vous ai vu un peu réagir à ce que disait Alexandre.
00:30:05– Oui, on met toujours tout sur le dos du réchauffement climatique.
00:30:11– C'est factuel, là, derrière moi.
00:30:13– Oui, c'est factuel. L'année dernière, vous vous souvenez, il y a eu,
00:30:16bien l'année dernière, il y a eu une vague d'incendies incroyables, vous vous souvenez ?
00:30:19Cette année, pour l'instant, il n'y en a pas.
00:30:20– Alors, monsieur, nous expliquez un instant qu'on n'est pas les seuls,
00:30:23évidemment, touchés en Europe, que vous avez déjà des pays
00:30:26qui sont touchés par ces fortes chaleurs et des incendies fréquents également.
00:30:29– Il faut garder son calme.
00:30:31Voilà, moi, quand j'entends des propos apocalyptiques,
00:30:35notamment chez les écologistes les plus radicaux,
00:30:38je ne crois pas que ça serve la cause.
00:30:41Au fond, si vous voulez, ces périodes, on doit apprendre à les gérer.
00:30:45Et puis, sur le plan politique, on a quand même, en 2021,
00:30:49voté une loi importante, la loi climat et résilience,
00:30:52qui prévoit justement ces questions de l'urbanisme,
00:30:55ces questions de porosité, ces questions de protection de l'habitat,
00:30:58mais il faut du temps pour que ça y soit fait en place.
00:31:01Il faut de l'argent, il faut, voilà.
00:31:03Donc, je pense qu'on est sur la bonne voie.
00:31:05– Alors, c'est l'heure de marquer la pause, Alexandre, je suis désolé.
00:31:08– Non, juste, un point pour corriger un peu ce que j'ai dit,
00:31:11oui, faire en sorte que les logements à s'allumer ne soient plus,
00:31:15mais pas non plus se lancer dans une politique délirante,
00:31:17où les gens ne vont pas pouvoir suivre avec des normes folles.
00:31:21– Je dis garant.
00:31:23– On va se retrouver dans un instant pour notre partie suivante.
00:31:27Deux thèmes au programme.
00:31:28Donald Trump a détesté la cérémonie d'ouverture,
00:31:31c'est une honte pour le candidat à la Maison-Blanche.
00:31:34Et puis, l'Elysée épinglée par la Cour des comptes,
00:31:37ça aussi c'est intéressant.
00:31:38– 800 millions de… non, si, si, non, 8 millions d'euros de déficit,
00:31:44c'est déjà pas mal, 8 millions d'euros de déficit des dépenses de l'Elysée.
00:31:49Faites ce que je dis, pas ce que je fais.
00:31:52À tout de suite.
00:31:58De retour sur le plateau de 100% politique,
00:32:00Georges Fenech, Alexandre Devecu, André Valény m'accompagnent
00:32:03jusqu'à 22h30, plus de 72 heures après la cérémonie,
00:32:07enfin 22h pour Alexandre, ne vous inquiétez pas,
00:32:09plus de 72 heures après la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.
00:32:13La polémique continue de faire parler à travers le monde
00:32:16une cérémonie à laquelle a réagi Donald Trump.
00:32:19Eh oui, je ne pensais pas qu'on parle aujourd'hui de la cérémonie d'ouverture,
00:32:21mais bon, Donald Trump nous a obligés.
00:32:23Le candidat républicain à l'élection présidentielle aux USA
00:32:27a indiqué que pour lui, la cérémonie d'ouverture était tout simplement une honte.
00:32:31Écoutez cet extrait de son interview aux Etats-Unis.
00:32:34J'ai trouvé que la cérémonie d'ouverture était une honte en fait.
00:32:40J'ai trouvé que c'était une honte.
00:32:43La moquerie de la scène, les catholiques et les chrétiens du monde entier sont indignés.
00:32:49Ils peuvent faire certaines choses, j'ai trouvé cela terrible.
00:32:54Pouvez-vous dire qu'au prochain Jeux olympiques, si vous êtes président,
00:32:58vous aurez assez d'influence sur les organisateurs
00:33:00pour que nous n'insultions pas les chrétiens ?
00:33:03Nous n'aurons pas de scène comme ils l'ont dépeint l'autre soir.
00:33:05Je pense simplement que je suis pour tout le monde.
00:33:08Je suis très ouvert d'esprit.
00:33:09Vous comprenez, vous me connaissez mieux que la plupart des gens.
00:33:12Je suis très ouvert d'esprit, mais je pense que ce qu'ils ont fait était une honte.
00:33:18It was a disgrace, Monsieur Valini.
00:33:20C'était une honte pour Donald Trump.
00:33:23Un commentaire, c'est un président en campagne.
00:33:25Évidemment qu'il s'assurait du vote de l'électorat conservateur.
00:33:29C'est forcément taper sur tout ce qui va vers le progressisme
00:33:32et ce qu'on a pu voir, notamment ce vendredi soir.
00:33:35Oui, moi, je ne suis pas sûr que Donald Trump soit le mieux placé.
00:33:39Il a été un téléspectateur comme les autres et on lui demande son avis.
00:33:42Donald Trump, on sait qui il est, on sait ce qu'il a fait.
00:33:44On sait quel est son comportement depuis longtemps
00:33:47dans tous les domaines privés, publics.
00:33:49Je ne suis pas sûr qu'il soit le mieux placé pour donner des leçons de bienséance
00:33:53ou de dignité ou de correction.
00:33:56Je crois plutôt que c'est lui et son comportement qui sont une honte pour l'Amérique.
00:34:00Si je m'écarte du cas de Donald Trump,
00:34:03force est de constater que certaines séquences ont heurté
00:34:06une partie de la population à travers la planète entière.
00:34:09Je pense évidemment aux chrétiens et aux gens de foi chrétienne.
00:34:14Alors sur ce sujet, je n'ai pas réalisé tout de suite
00:34:18qu'on aurait pu assimiler ce tableau à la scène avec un C.
00:34:22C'est a posteriori, en regardant les réseaux sociaux,
00:34:24que je me suis rendu compte que ça pouvait effectivement évoquer la scène.
00:34:28Ce qui m'a heurté.
00:34:29Et puis ensuite, j'ai vu les explications.
00:34:31Je sais que Georges pense que ces explications sont fallacieuses.
00:34:33Tu l'as entendu sur CNews, tu l'as entendu cet après-midi dernier.
00:34:36Moi, je n'y crois pas trop, moi non plus.
00:34:38Moi, je crois à ces explications.
00:34:40Ce qui m'a un peu plus heurté,
00:34:41maintenant qu'on a l'explication.
00:34:43C'est-à-dire la fête païenne dionysienne au lieu de la représentation chrétienne.
00:34:47Il ne faut pas nous prendre pour des lapins de six semaines quand même, monsieur Valigny.
00:34:51Non, mais c'est surtout qu'aujourd'hui,
00:34:52Dionysos, je trompe bleu, est arrivé 45 minutes
00:34:56après cette représentation sur la table.
00:34:58Moi, je suis peut-être naïf, mais je suis enclin à croire ce qu'ils ont dit.
00:35:03Surtout qu'on a des éléments nouveaux.
00:35:05Juste pour préciser, aujourd'hui,
00:35:07c'est que le tableau dont le metteur en scène prétend s'être inspiré
00:35:11est lui-même un pastiche de la scène, ce qu'il ne nous avait pas dit.
00:35:15Donc, dans tous les cas, le festin des dieux, en plus, on nous a...
00:35:19Les participants eux-mêmes ont dit qu'ils étaient fiers d'avoir représenté la scène.
00:35:22On va le réafficher, merci beaucoup Valéry.
00:35:26Et oui, je vais aller très vite, mais ce tweet de Barbara Butch,
00:35:29qui est donc le personnage central de la cérémonie d'ouverture de cette scène,
00:35:33avec toutes les exceptions, d'ailleurs, vous pouvez, puisque c'est voilà,
00:35:36qui met « the new gay testament » pour qualifier cette photo.
00:35:41Donc, le nouveau testament gay, a-t-elle tweeté.
00:35:44Donc, il y a un moment, c'est plutôt clair pour les participants.
00:35:47OK, donc, que ce soit vrai ou pas, que les explications soient fallacieuses ou pas,
00:35:51je comprends que les chrétiens aient pu être heurtés.
00:35:54Moi-même, d'ailleurs, je suis chrétien par ailleurs,
00:35:56et lorsque j'ai réalisé que ça pouvait être une évocation de la scène, j'ai été heurté.
00:36:00Mais le droit au blasphème existe en France, la création artistique est libre.
00:36:04Non, ce qui m'a davantage ennuyé, si j'ose dire,
00:36:07c'est la faute de goût, entre guillemets, sur Marie-Antoinette.
00:36:11Moi, je suis un amoureux de la Révolution française.
00:36:13Je prends la Révolution dans son ensemble.
00:36:17C'est un bloc, comme disait Clémenceau.
00:36:19En même temps, évoquer la Révolution française
00:36:21sous le seul aspect de la décapitation de Marie-Antoinette,
00:36:26je trouvais ça un peu excessif, un peu malvenu.
00:36:30Certes, les bateaux passaient devant la conciergerie,
00:36:32donc c'est là qu'a été enfermée Marie-Antoinette avant d'être exécutée.
00:36:36Mais on aurait pu quand même éviter ce tableau de cette femme avec la tête sur les genoux.
00:36:40Il y avait en plus un côté, un aspect de dérision qui m'a heurté.
00:36:44Ça, ça m'a plus heurté.
00:36:46Dans l'ensemble, la cérémonie était très belle et j'ai passé une belle soirée.
00:36:49La réponse de Gérald Darmanin à Donald Trump
00:36:51avant de vous entendre de l'autre côté de la table.
00:36:56Moi, je suis extrêmement fier de ce qu'a fait la France.
00:36:58La France a démontré qu'elle était un immense pays
00:37:01capable d'organiser une cérémonie d'ouverture qui n'a pas d'équivalent.
00:37:04Et d'ailleurs, vous savez quoi ?
00:37:06Les prochains organisateurs des Jeux olympiques,
00:37:08et on pense évidemment à nos amis américains à Los Angeles,
00:37:11qui vont organiser les prochains Jeux olympiques d'été,
00:37:13ne pourront sans doute pas faire des cérémonies d'ouverture classique dans un stade.
00:37:17Nous avons su montrer la beauté de la France,
00:37:18la beauté de Paris, sans aucun problème de sécurité.
00:37:22Et je crois que c'est ce qu'il faut retenir,
00:37:24la grandeur de notre pays, capable de voir les choses en très grand,
00:37:27alors que tout le monde nous disait que c'était impossible
00:37:30et qu'il y avait une grande méfiance dans la sécurité,
00:37:32dans l'action de nos policiers, de nos gendarmes, de nos services de renseignement.
00:37:36Et moi, je veux retenir ça, cette capacité de la France
00:37:39à faire cette incroyable cérémonie d'ouverture.
00:37:43Georges Alexandre, la France est un pays de liberté.
00:37:46Il faut se réjouir, justement, de ne pas être dans un pays puritain,
00:37:50comme les Etats-Unis, où cette liberté de blasphème,
00:37:53ce pays de l'irrévérence avec le sacré est possible.
00:37:58Je me fais l'avocat du diable, évidemment, je suscite la discussion.
00:38:01Mais quel intérêt...
00:38:03Un intérêt artistique, apparemment.
00:38:05Mais attendez, quel intérêt de blesser gratuitement un milliard de chrétiens
00:38:12en instrumentalisant la scène ?
00:38:14On peut défendre la cause LGBT, ce qui est mon cas et le vôtre aussi,
00:38:18sans pour autant blasphémer de cette façon-là.
00:38:22Dans le cadre d'une cérémonie officielle, il ne s'agit pas d'un blasphème.
00:38:27On a le droit de blasphémer, il faut défendre ce droit de blasphémer.
00:38:29On a le droit d'être christianophobe, islamophobe.
00:38:32Tout ça, oui, c'est ce qui caractérise la France.
00:38:35Mais quand vous êtes dans une cérémonie officielle
00:38:38que vous adressez non seulement au pays,
00:38:41mais vous adressez à la terre entière,
00:38:43qui ne partage pas forcément votre droit au blasphème,
00:38:47vous prenez un risque et vous prenez en otage.
00:38:50Et moi, je pense que, et le gouvernement,
00:38:52et peut-être sans doute le président de la République,
00:38:54et peut-être d'autres ont été pris en otage sur cette affaire du tableau de la scène.
00:38:58Ou alors, s'ils étaient informés...
00:38:59Le président de la République, vous pensez qu'il y avait un détail
00:39:02qu'il a fait au président sur cette cérémonie ?
00:39:04Moi, je ne crois pas une seconde.
00:39:05Je veux croire qu'il n'était pas au courant de ça.
00:39:07Je ne veux pas y croire.
00:39:07Mais bon, Alexandre, un dernier mot là-dessus.
00:39:11Aujourd'hui, ça va très loin, je trouve.
00:39:13Et donnez-moi votre avis là-dessus.
00:39:15L'évêque de Nîmes, Monseigneur Nicolas Brouvet,
00:39:18va célébrer samedi, le 3 août,
00:39:21en la cathédrale Notre-Dame et Saint-Castor,
00:39:24une messe de réparation suite à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.
00:39:30Très bien, ça ne va pas un peu loin.
00:39:32Alors, Alexandre, très vite.
00:39:33Alors André, si vous voulez spontanément dire quelque chose.
00:39:35Vous citez l'évêque d'Orléans ?
00:39:37Non, j'ai cité l'évêque de Nîmes.
00:39:39Parce que moi, j'ai vu l'évêque d'Ajaccio aujourd'hui,
00:39:41qui est cardinal par ailleurs,
00:39:43qui dit que la soirée s'est très bien passée,
00:39:44qu'il n'a pas été choqué.
00:39:45Ah bon ?
00:39:46C'est peut-être le seul.
00:39:47Parce que vous avez la conférence des évêques de France
00:39:49qui a communiqué le lendemain.
00:39:51Là, vous avez l'évêque de Nîmes qui veut faire une messe de réparation.
00:39:54Franchement, je ne sais pas ce que c'est une messe de réparation.
00:39:57Je ne sais pas si l'un de vous peut m'éclairer là-dessus.
00:39:58Honnêtement, l'évêque de Nîmes, je pense, n'engage que lui.
00:40:01C'est quoi une messe de réparation ?
00:40:03On ne sait rien de ceux qui ont commis ce...
00:40:07Très honnêtement, je n'en sais rien.
00:40:09Mais il ne faudrait peut-être pas assimiler non plus
00:40:11toute l'Église et tous les croyants à l'évêque de Nîmes,
00:40:14qui par ailleurs fait ce qu'il veut aussi.
00:40:19Il a le droit, effectivement, d'un pays libre sur le droit au blasphème.
00:40:23Le droit au blasphème est toléré en France.
00:40:25Ça ne veut pas dire non plus qu'il est souhaitable
00:40:27et que c'est non plus l'alpha et l'oméga de notre identité.
00:40:30Il faut arrêter avec ça.
00:40:31Ça a tout à fait sa place dans un journal satirique, par exemple.
00:40:34Mais est-ce que ça a sa place dans une cérémonie officielle ?
00:40:37Par ailleurs, est-ce que c'est vraiment subversif, cette scène aujourd'hui ?
00:40:41Les parodies de la scène, on en a vues et on en a revues.
00:40:45Ce n'est ni subversif ni courageux parce que ça avait été présenté comme ça.
00:40:48Ils auraient fait une parodie de Mahomet,
00:40:50ça aurait été tout aussi déplacé dans ce contexte-là.
00:40:52Mais ça aurait été beaucoup plus dangereux et courageux.
00:40:56Maintenant, quant à Donald Trump, je n'aime pas trop quand les présidents...
00:40:59C'est vrai qu'on est parti de là.
00:41:00Diplomatiquement, je n'aime pas trop qu'un président étranger critique la France.
00:41:04Par contre, c'est quand même intéressant de voir que notre pays
00:41:08est devenu un contre-modèle pour une partie de l'opinion mondiale.
00:41:12Moi, j'en suis plutôt triste.
00:41:14Gérald Darmanin a beau dire ce qu'il veut, au-delà des JO,
00:41:20je crois que ça s'inscrit aussi dans une forme de décadence française
00:41:24qui est visible aujourd'hui par le reste du monde.
00:41:28Et ça, je crois que c'est inquiétant.
00:41:30Il nous reste trois minutes ensemble avant une dernière pause.
00:41:32Je voulais vraiment vous entendre là-dessus rapidement si possible,
00:41:35puisque vous l'aurez compris, le temps est compté.
00:41:37L'Elysée a été épinglée par la Cour des comptes aujourd'hui.
00:41:39Selon le dernier rapport de la Cour des comptes,
00:41:41les dépenses liées au dîner et aux réceptions ont fortement augmenté.
00:41:47La Cour des comptes appelle le président de la République à la vigilance.
00:41:50Ses dépenses ont atteint 21 millions d'euros l'an dernier
00:41:54contre 13,3 millions en 2022 et 9,87 millions en 2021.
00:41:59Donc il y a une hausse assez importante.
00:42:01Le budget de l'Elysée est déficitaire, donc cette année,
00:42:04de plus de 8 millions d'euros.
00:42:07Georges Fenech, est-ce que ça vous choque ?
00:42:10En tout cas, c'est un véritable dérapage.
00:42:12D'abord, je tiens quand même à rappeler qu'on a beaucoup progressé depuis 2008
00:42:17avec la présence de Nicolas Sarkozy qui a institué ce contrôle
00:42:21de l'Elysée par la Cour des comptes qui n'existait pas avant.
00:42:25Avant, c'était vraiment l'opacité totale sur le budget de l'Elysée.
00:42:28Oui, il y a du contrôle, mais ça n'empêche pas de dépasser et de déraper sur les budgets.
00:42:31Je voulais le rappeler et saluer tout le travail qu'il fait.
00:42:33Déjà, on peut dire que le budget, en effet, est contrôlé dans notre pays.
00:42:35C'est déjà un bon point, vous l'avez relevé, Georges.
00:42:38Et puisqu'on voit, certes, il y a un dérapage et ça peut choquer,
00:42:41mais il n'y a pas de détournement d'argent public.
00:42:43On est dans le coup.
00:42:44On salue aussi le travail qu'a fait notre collègue du Parti socialiste, René Dozière.
00:42:49Et qui a vraiment fait avancer cette question du budget de l'Elysée.
00:42:52C'est de l'argent public, je le rappelle, au cas où nos téléspectateurs en voudraient.
00:42:55Ce dérapage ne peut pas être accepté, même toléré par les Français.
00:43:00À un moment, nous avons plus de 3 000 milliards de dettes
00:43:03ou la question du pouvoir d'achat se peau, etc.
00:43:06Et qu'on voit des dérapages de cette importance
00:43:09qui sont dus notamment à des festivités,
00:43:12à des déplacements outrances dans le monde entier.
00:43:15C'est effectivement politiquement condamnable, je dirais.
00:43:18Vous voyez cette évolution, plus de 38%, ne serait-ce que pour les déplacements.
00:43:23L'Elysée, Alexandre, ne doit pas s'exonérer d'un train de vie économe.
00:43:27C'est un train de vie hors sol, pour le moment ?
00:43:30Vous le qualifieriez ?
00:43:31Non, en réalité, ce qui est le plus agaçant là-dedans, c'est le fait que...
00:43:34Surtout aux mauvais gens, dans le pays aux 3 000 milliards de dettes.
00:43:37C'est le fait que je dis, mais pas ce que je fais.
00:43:41C'est ça qui est un peu énervant.
00:43:43Ensuite, je pense qu'il y a plein d'endroits...
00:43:46Les dépenses de l'Elysée ne sont pas celles qui me choquent le plus.
00:43:49Je pense que c'est des sommes...
00:43:51Pour le commun des Français, ça paraît démesuré.
00:43:54Est-ce qu'il y a un nécessaire ?
00:43:56Pour la représentation nationale, les sommes ne sont pas si délirantes que ça.
00:44:00Mais de manière générale, je pense que l'État devrait dépenser moins
00:44:04sur plein de choses extrêmement...
00:44:07L'argent est, à mon avis, très mal dépensé dans ce pays.
00:44:10L'exemple qui vient tout de suite à l'idée,
00:44:12le 1,5 milliard pour rendre la Seine praticale à la nage...
00:44:19On a pas eu le temps d'en parler, mais c'est pas grave.
00:44:22Les prix de triathlon sont encore décalés.
00:44:24À mon avis, il y a beaucoup de domaines.
00:44:27Il faudrait faire un audit, pour le coup,
00:44:29où on dépense n'importe comment.
00:44:31Et faire cet audit-là et taper dans ces domaines-là
00:44:35avant de demander aux Français moyens et modestes
00:44:37de travailler plus, de faire des efforts supplémentaires.
00:44:40André Valény, est-ce qu'il faut imposer plus de limites,
00:44:43notamment au Président de la République, dans ses dépenses,
00:44:46à l'Élysée plus généralement ?
00:44:48Le Président est le premier d'entre nous à devoir se montrer exemplaire
00:44:51à l'heure où le pouvoir d'achat des Français est plus que jamais érodé.
00:44:54Oui, je trouve que ça fait beaucoup.
00:44:56Le dérapage est important.
00:44:58J'espère que l'Élysée va se ressaisir.
00:45:00Il se justifie, donne des explications.
00:45:02Je crois que le dérapage est trop important.
00:45:04Et je reviens sur les élus locaux dont je parlais tout à l'heure.
00:45:07Quand on sait, et Georges le sait parce qu'il a été député comme moi,
00:45:09quand on sait à quel point les élus locaux, les maires de petites communes
00:45:12notamment, font attention.
00:45:14Un sou, un euro, c'est un euro.
00:45:16Ils font très attention aux dépenses publiques de fêtes et cérémonies
00:45:19puisque c'est comme ça qu'on les appelle dans la nomenclature budgétaire.
00:45:22C'est vrai que c'est un peu choquant et ça va choquer beaucoup de Français
00:45:25et notamment beaucoup d'élus locaux.
00:45:27Le Président de la République et surtout l'Élysée a communiqué cet après-midi
00:45:30pour expliquer qu'ils allaient être particulièrement vigilants
00:45:33à l'avenir aux déficits à l'Élysée et aux dépenses.
00:45:37Tout à l'heure que le Général de Gaulle payait ses repas, son licence.
00:45:42Et Mme de Gaulle était très attentive au poulet également.
00:45:45C'est une autre époque.
00:45:47Autre temps, autre façon de faire.
00:45:49C'est vrai que l'image de la France était tout aussi facieuse à l'époque.
00:45:52Exactement, ils recevaient Kennedy dans de bonnes conditions.
00:45:55C'est vrai et d'ailleurs on reçoit les plus grands chefs d'État
00:45:58mais je ne suis pas sûr que ça aide beaucoup notre diplomatie par ailleurs.
00:46:01Alors très vite parce que je suis déjà en délire.
00:46:03C'est vrai qu'on a un Président qui communique beaucoup,
00:46:05on reçoit beaucoup les conventions citoyennes, Choose France à Versailles.
00:46:08Il se déplace beaucoup, tout ça coûte beaucoup d'argent
00:46:10mais ça n'empêche qu'il faut quand même restreindre un peu tout ça.
00:46:13Lina, adolescente de 15 ans, a disparu en septembre dernier dans le Bas-Rhin.
00:46:16Depuis quelques jours, de nouveaux développements ont permis
00:46:19d'identifier son ADN dans un véhicule.
00:46:21Les gendarmes ont entamé de nouvelles recherches aujourd'hui.
00:46:25Qu'ont-elles donné ? Que sait-on d'un potentiel suspect qui s'est suicidé ?
00:46:29Autant de questions que l'on posera à Marc Rolland,
00:46:31en notamment capitaine de gendarmerie avec mes invités.
00:46:33Je remercie Alexandre Devecchio qui a fait l'effort de rester une heure de plus.
00:46:36Je l'en remercie ce soir.
00:46:37Pas de quoi. Avec plaisir.
00:46:39Merci Alexandre et à tout de suite.
00:46:47De retour sur le plateau de 100% politique.
00:46:49Dans un instant, on se plonge au cœur de cette affaire.
00:46:52La disparition de Lina, les nouveaux développements, les fouilles
00:46:55qui ont de nouveau commencé aujourd'hui dans l'Est de la France.
00:46:58On vous dira tout avec notre invité Marc Rolland, capitaine de gendarmerie,
00:47:01porte-parole de l'association Gendarmes et Citoyens.
00:47:03Mais avant cela, on salue Maureen Vidal.
00:47:05Bonsoir Maureen, il est presque 22h pile.
00:47:07Pardon pour la petite minute de retard.
00:47:08L'essentiel de l'actu en une minute avec vous.
00:47:13Bonsoir Julien, bonsoir à tous.
00:47:14À la une de l'actualité, cette frappe israélienne dans le sud de Beyrouth
00:47:18visant un chef militaire du Hezbollah.
00:47:20Ce soir, le mouvement islamiste l'affirme.
00:47:22Le chef militaire a survécu.
00:47:24Une attaque qui fait réagir dans le monde.
00:47:26Le Premier ministre libanais Najib Mikati dénonce une agression flagrante
00:47:30et un acte criminel.
00:47:32La Russie également accuse Israël de violation du droit international.
00:47:36L'affaire Linard relancée.
00:47:38De nouvelles recherches ont débuté ce mardi matin dans les Vosges
00:47:40pour tenter de retrouver l'adolescente disparue en septembre dernier dans le Barin.
00:47:44Son ADN a été retrouvé récemment dans une voiture volée.
00:47:47Le conducteur s'est donné la mort suite à cette découverte des gendarmes.
00:47:50L'enquête continue.
00:47:52Et puis ces fausses alertes à la bombe dans des aéroports.
00:47:55Aujourd'hui, Rennes, Brest et Perpignan ont été victimes de mails menaçants.
00:47:59Ce matin, les aérogares ont dû être évacuées.
00:48:01Des fouilles ont été effectuées par les forces de l'ordre envoyées sur place.
00:48:04Les dispositifs ont été levés le plus rapidement possible dans la journée.
00:48:10Merci beaucoup Maureen Vidal.
00:48:12Georges Fenech et André Valény sont toujours autour de la table.
00:48:14Marc Roland, bonsoir.
00:48:16Capitaine de gendarmerie, porte-parole de l'association Gendarmes et Citoyens.
00:48:19Des fouilles ont démarré aujourd'hui dans la région Grand Est
00:48:22pour retrouver le corps de Lina, l'adolescente de 15 ans,
00:48:25disparue il y a 10 mois en septembre dernier dans le Barin.
00:48:28Précisément, des enquêteurs de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie,
00:48:32des brigades synophiles, des enquêteurs de la cellule Lina
00:48:36ont été déployés dès le début de matinée dans la vallée de la Bruche,
00:48:39zone dans laquelle la jeune fille s'est volatilisée.
00:48:41Au total, on a plus de 80 gendarmes qui sont mobilisés pour agir sur cette avancée majeure
00:48:45après 10 mois d'investigation minutieuse.
00:48:48Pour mémoire, les fouilles ont démarré après que le profil génétique de l'adolescente
00:48:52a été découvert il y a quelques jours dans une voiture volée.
00:48:55Son conducteur d'ailleurs, principal suspect, s'est suicidé.
00:48:58Condonner d'abord les recherches aujourd'hui,
00:49:01on va sur place avec notre journaliste police-justice Célia Barotte.
00:49:06Un important dispositif de recherche a été déployé pour ces fouilles,
00:49:10ont été mobilisés sur le terrain des experts de l'IRCGN,
00:49:14l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale,
00:49:17des gendarmes locaux, des gendarmes dédiés à la cellule
00:49:20concernant l'enquête sur la disparition de Lina,
00:49:23mais aussi des chiens spécialisés dans la recherche de restes humains.
00:49:27Les lieux précis des investigations sont restés secrets
00:49:30pour préserver le travail des enquêteurs.
00:49:33Le parquet de Strasbourg a indiqué que les enquêteurs
00:49:36se sont intéressés à certaines zones des Vosges
00:49:39puisque suite aux analyses effectuées dans un véhicule volé
00:49:43et géolocalisé sur le lieu de la disparition de Lina,
00:49:47on a retrouvé des traces ADN de la jeune adolescente.
00:49:51La mère de Lina a fait savoir par le biais de son avocat
00:49:54qu'elle faisait confiance aux enquêteurs,
00:49:57à l'équipe de la section de recherche de la gendarmerie.
00:50:00Malheureusement, pour l'heure, malgré les importants moyens engagés,
00:50:04il n'y a toujours aucune trace de Lina.
00:50:08Marc Rolland, merci encore d'être là ce soir.
00:50:11On l'a bien compris, l'enquête s'est accélérée en quelques jours.
00:50:14On en sait plus déjà sur ces heures de fouilles
00:50:17qui malheureusement n'ont rien donné.
00:50:20Ce qui est très perversant de ces nouveautés dans l'enquête,
00:50:23c'est bien sûr ce suspect, cette voiture retrouvée,
00:50:26cet ADN de Lina confirmé et ce suspect qui s'est suicidé.
00:50:29La première chose que chacun se dit en apprenant cette information,
00:50:33le suicide de cet homme, c'est un aveu de culpabilité.
00:50:36Est-ce que c'est aussi simple que ça ?
00:50:39Si c'était aussi simple que ça, l'enquête s'arrêterait là.
00:50:42Malheureusement non, ce n'est pas si simple que ça
00:50:45parce qu'on ne peut pas méconnaître son implication réelle et sérieuse
00:50:48sur lequel il ne s'expliquera jamais.
00:50:51On ne peut pas écarter non plus des actions de complicité,
00:50:54de la coaction, du recel de cadavres par exemple,
00:50:57chez les tiers pour leur non-identifier.
00:50:59Une enquête en cours, toujours d'actualité.
00:51:01Est-ce qu'il connaissait Lina ? Est-ce qu'il a agi seul ?
00:51:04C'est vrai que ce sont autant de questions qui sont sans réponses pour le moment.
00:51:07L'IRCGN a analysé la voiture de cet homme
00:51:10qui a été retrouvé début juin.
00:51:13Une analyse qui apporte deux certitudes.
00:51:16Lina, je le disais, est présente.
00:51:19La voiture était sur les lieux de la disparition il y a dix mois.
00:51:22Encore une grosse zone d'ombre.
00:51:25Est-ce qu'elle est montée de force ou de son plein gré dans cette voiture ?
00:51:28Ça pour le moment, l'enquête doit le révéler aussi.
00:51:31Les examens scientifiques pourraient déterminer au moins un début d'hypothèse.
00:51:34Si on devait retrouver de l'ADN de Lina,
00:51:37de l'ADN issu de fluides dans le coffre,
00:51:40on pourrait supposer qu'il y a eu un début d'hypothèse.
00:51:43Pour autant, on a bien dit qu'on a trouvé des traces d'ADN partout dans l'habitacle du véhicule.
00:51:46Ceci manquait avant, manquait arrière.
00:51:49Il faut que l'enquête nous le dise au fur et à mesure de l'évolution des technologies.
00:51:52Georges Fenech, c'est l'ancien juge d'instruction que je m'adresse à travers cette affaire.
00:51:55Et on le comprend depuis dix mois, encore aujourd'hui, avec ces éléments.
00:51:58Une enquête comme ça, c'est un travail de fourmi.
00:52:01C'est-à-dire qu'on ne peut pas dire qu'il y a eu un début d'hypothèse.
00:52:04C'est-à-dire qu'on ne peut pas dire qu'il y a eu un début d'hypothèse.
00:52:07Et chaque détail compte.
00:52:10Il faut saluer l'excellence du travail qui a déjà été accompli par les gendarmes.
00:52:13Ils ont fait une avancée majeure.
00:52:16Maintenant, cet ADN qui se trouve à plusieurs endroits dans ce véhicule,
00:52:19de mon point de vue, ne peut pas être un ADN de transfert, comme on dit.
00:52:22Qu'est-ce que c'est un ADN de transfert ?
00:52:25Vous pouvez très bien, si je vous serre la main et que je vais serrer les mains,
00:52:28vous pouvez dire que c'est un ADN de transfert.
00:52:31Mais ce n'est pas le cas.
00:52:35Si je vous serre la main et que je vais serrer la main de quelqu'un d'autre,
00:52:38je vais remettre votre ADN.
00:52:41Là, on trouve son ADN à plusieurs endroits dans le véhicule.
00:52:44C'est forcément elle qui était dans le véhicule.
00:52:47On sait que le suspect s'est suicidé.
00:52:50Et comme vous dites, ce suicide signe à priori un aveu.
00:52:53Maintenant, ça va être très compliqué.
00:52:56Très compliqué de retrouver la trace de cette jeune fille.
00:52:59Très compliqué de retrouver la trace de cette jeune fille.
00:53:02La zone est très vaste, elle est montagneuse.
00:53:05On ne sait pas ce qu'il a pu faire du corps s'il l'a tué.
00:53:08Il faut toujours rester quand même prudent.
00:53:11Et le travail des enquêteurs va consister maintenant à remonter autour de lui,
00:53:14cet individu, faire tout son entourage.
00:53:17Est-ce qu'il n'a pas fait une confidence à un moment ou à l'autre
00:53:20à quelqu'un de proche sur ce qu'il a pu faire pour soulager sa conscience ?
00:53:23Est-ce qu'il n'a pas bénéficié d'une aide, d'une complicité
00:53:26pour peut-être faire disparaître le corps ?
00:53:29Donc, ce rebondissement ne fait que relancer l'enquête qui démarre.
00:53:32C'est une nouvelle enquête qui démarre en réalité.
00:53:35Donc, il faut faire confiance aux enquêteurs pour tenter d'élucider cette affaire.
00:53:38Pourquoi est-ce qu'on a repris les recherches à cet endroit précisément ?
00:53:41Parce que la voiture a été trouvée à cet endroit, c'est ça ?
00:53:44Parce qu'il y a des éléments tirés du dossier.
00:53:47La téléphonie, le véhicule, les témoignages dont on soupçonne aujourd'hui l'existence.
00:53:50Parce qu'il y a des éléments tirés du dossier.
00:53:53La téléphonie, le véhicule, les témoignages dont on soupçonne aujourd'hui l'existence.
00:53:56On peut effectivement orienter les enquêteurs sur ce compartiment de terrain à cet endroit-là.
00:53:59On peut effectivement orienter les enquêteurs sur ce compartiment de terrain à cet endroit-là.
00:54:02Parce qu'effectivement, l'intéressé peut y avoir eu des habitudes
00:54:05ou a pu y être observé par un passé récent.
00:54:08Alors évidemment, avec ces traces d'ADN, cette voiture,
00:54:11le fait que la voiture a été identifiée sur les lieux de la disparition de Lina,
00:54:14le fait que la voiture a été identifiée sur les lieux de la disparition de Lina,
00:54:17on se dit qu'on approche d'un dénouement dans cette affaire.
00:54:20Les jours qui viennent le diront.
00:54:23Évidemment, vous ne lisez pas dans le mar de café
00:54:26et que comme chacun sur ce plateau et comme quiconque d'ailleurs,
00:54:29personne n'a la réponse.
00:54:32Mais du haut de votre expertise, quelles sont les chances de retrouver Lina en vie aujourd'hui ?
00:54:35Mais du haut de votre expertise, quelles sont les chances de retrouver Lina en vie ?
00:54:38Je dirais que dès lors qu'on engage des chiens spécialisés formés pour la recherche de restes humains,
00:54:41Je dirais que dès lors qu'on engage des chiens spécialisés formés pour la recherche de restes humains,
00:54:44la part de la retrouvée vivante reste extrêmement marginale.
00:54:47la part de la retrouvée vivante reste extrêmement marginale.
00:54:50Je pense que c'est ça, la brigade synopsite qui intervient,
00:54:53ce n'est pas des chiens qui vont flairer l'odeur de Lina,
00:54:56ce n'est pas des chiens qui vont flairer l'odeur de Lina,
00:54:59mais ce sont des chiens qui sont entraînés à renifler l'odeur de l'amour.
00:55:02mais ce sont des chiens qui sont entraînés à renifler l'odeur de l'amour.
00:55:05Je ne peux pas répondre à cette question si j'imagine que la famille nous écoute.
00:55:08Je ne peux pas répondre à cette question si j'imagine que la famille nous écoute.
00:55:11C'est pas possible.
00:55:14À quel point les différentes technologies, ces chiens, permettent de faire ces recherches ?
00:55:17C'est un outil d'accompagnement de journal en quatre heures
00:55:20C'est un outil d'accompagnement de journal en quatre heures
00:55:23qui permet de dégrossir sur le terrain les hypothèses de travail
00:55:26et dès lors que ces chiens, par leur faculté de travail et leur apprentissage...
00:55:29et dès lors que ces chiens, par leur faculté de travail et leur apprentissage...
00:55:32Comment ils flairent des corps humains ?
00:55:35Comment ils flairent des corps humains ?
00:55:38J'ai posé la question à nos instructeurs à Gramma.
00:55:41Ils m'ont demandé de ne pas en parler,
00:55:44parce qu'on parle de la mort, de la mort humaine,
00:55:47puisque ces chiens sont en capacité de discriminer un animal mort d'un humain mort.
00:55:50puisque ces chiens sont en capacité de discriminer un animal mort d'un humain mort.
00:55:53Il y a une vraie technicité.
00:55:56Il y a une vraie technicité.
00:55:59Extrêmement pointue.
00:56:02Dis-moi André Valény que cette famille est sans nouvelles.
00:56:05Toute personne qui a des enfants ou toute personne qui a une âme
00:56:08et qui est un être humain se dit que c'est une éternité
00:56:11et que c'est une torture de ne pas savoir ce qui est arrivé à son enfant
00:56:14et cette colère, cette tension qui est relancée ces derniers jours
00:56:17et cette colère, cette tension qui est relancée ces derniers jours
00:56:20avec ces différentes découvertes.
00:56:23Il n'y a pas de mots pour essayer de décrire ce que doit ressentir la famille.
00:56:26Je fais confiance au service de la gendarmerie
00:56:29qui, ce n'est pas la première fois, font preuve d'un grand professionnalisme.
00:56:32qui, ce n'est pas la première fois, font preuve d'un grand professionnalisme.
00:56:35Il faut être patient, regarder ce qui s'est passé dans l'affaire du petit Emile.
00:56:38On pensait que tout était perdu, qu'on ne trouverait jamais son corps.
00:56:41Et finalement, au bout de plusieurs mois, on a réussi à retrouver le corps de ce petit garçon.
00:56:44Et finalement, au bout de plusieurs mois, on a réussi à retrouver le corps de ce petit garçon.
00:56:47Donc faisons confiance au service de gendarmerie qui sont des grands professionnels
00:56:50qu'on nous envie dans le monde entier d'ailleurs
00:56:53pour trouver un épilogue qui sera de toute façon tragique
00:56:56à moins qu'elle soit encore vivante, on le souhaite tous.
00:56:59Je me mets moi à la place des parents et je pense que leur douleur est indescriptible.
00:57:02Je me mets moi à la place des parents et je pense que leur douleur est indescriptible.
00:57:05Egalement, vous le connaissez très probablement, Marc Roland
00:57:08était sur ce plateau un petit peu plus tôt tout à l'heure.
00:57:10Je voudrais qu'on entende ce qu'il dit autour de cette affaire et des récents développements.
00:57:18Il y a déjà eu des recherches très importantes qui ont été faites dans cette région
00:57:21pendant plusieurs semaines, avec l'engagement de tous les moyens possibles,
00:57:25du chien jusqu'aux hélicoptères, les drones et tous les spécialistes possibles et imaginables.
00:57:32qu'est-ce que ces nouvelles recherches, si vous voulez, peuvent donner sauf si grâce au portable,
00:57:38au bornage du portable de ce conducteur, on est capable de localiser des points précis dans la
00:57:47zone où ça s'est passé et où les recherches n'avaient peut-être pas été engagées parce
00:57:53qu'elles étaient un peu loin de l'endroit de l'enlèvement. Ça va être très compliqué sauf
00:57:57avoir un croisement de bornage avec la géolocalisation de la voiture. Je ne vois
00:58:02pas comment on peut retrouver des traces à l'heure actuelle. Voilà, c'est pessimiste
00:58:07Général Morel. C'est vrai que plus le temps passe et plus évidemment la difficulté de s'approcher
00:58:14de la vérité est importante. Oui, mais pour autant, l'énergie qui est déployée pour la
00:58:19recherche de la petite Lina, ces 20 enquêteurs qui sont rattachés à Molsheim au sein de la
00:58:23cellule Lina, eux ne lâchent rien. Leur mission, c'est de trouver une réponse à une question
00:58:28posée. Où est Lina ? Que s'est-il passé ? On disait il y a un instant que c'est une évidence
00:58:33de le dire, que c'est insupportable, c'est moi qui s'enchaîne pour les familles sans nouvelles,
00:58:38sans explications, sans réponses. Je me suis demandé comment les gendarmes tiennent au
00:58:43courant la famille ? Est-ce qu'il y a un lien régulier ? Parce qu'évidemment que le pire,
00:58:47et Georges m'en est pour témoin, je pense sur cette question, c'est quand les familles apprennent
00:58:53des révélations après la presse, et ça arrive souvent parce qu'on sait que les fuites sont
00:58:58immenses. Comment il est créé ce lien ? Est-ce que c'est toujours le même gendarme qui informe la
00:59:03famille ? Est-ce qu'il y a un lien précis ? Est-ce que ça se passe au téléphone ? Comment est-ce
00:59:06qu'ils sont entourés et informés au quotidien cette famille qui est meurtrie et qui vit dans
00:59:12l'inquiétude ? On va quand même rappeler que l'enquête n'est pas nature secrète, ni ne peut
00:59:16y connaître que les gens qui y ont contribué. Est-ce qu'il y a une règle, une façon de se
00:59:19comporter avec les familles ? Tout à fait, et cette règle-là, elle est pilotée par le
00:59:23magistrat-instructeur qui va fixer des limites gauche et droite à l'enquêteur, celui qui va
00:59:27être le plus proche de la famille comme amortisseur émotionnel. Il faut le dire,
00:59:32attention, aujourd'hui nous avons appris une nouvelle sur l'espèce d'une décote de cadavres
00:59:38et l'enquête pourrait s'orienter dans la zone de plaine. Autant d'éléments pour amortir la
00:59:44nouvelle qui va surgir brutalement par la force médiatique télévisuelle ou audiovisuelle.
00:59:48C'est très dur aussi et c'est un travail dans l'enquête également qui est un peu annexe,
00:59:54mais qui a son importance, c'est de préserver la famille et de faire en sorte en l'occurrence
01:00:00que ces fuites n'arrivent pas, parce que je me mets encore une fois à la place de ces familles,
01:00:03même si c'est quasiment impossible, mais de voir que des infos passent dans les journaux
01:00:07ou dans les médias avant que soi-même on soit au courant, c'est insupportable.
01:00:12L'interlocuteur naturel du juge qui lui doit préserver effectivement le secret de l'enquête,
01:00:19c'est l'avocat. La maman est constituée partie civile, donc le juge a un contact direct avec
01:00:28l'avocat et lui donne un certain nombre d'éléments. L'avocat a accès au dossier,
01:00:34donc il peut aussi informer sa cliente, la partie civile, de l'évolution de l'enquête,
01:00:40mais rien n'interdit au juge de recevoir, bien sûr qu'il reçoit la conscience de la partie civile,
01:00:44rien n'interdit au juge aussi d'informer directement les familles.
01:00:48Je pense que ça fait partie quand même du travail.
01:00:51– C'est plus le travail du juge que des gendarmes.
01:00:53– Je pense qu'il y a une dimension humaine qu'il ne faut pas négliger,
01:00:56et un juge doit aussi écouter les victimes, les parties civiles, les tenir informées,
01:01:02de mon point de vue, ça fait partie de son rôle.
01:01:05– Les fouilles vont continuer ces prochains jours, on sait combien de temps
01:01:09se donnent les gendarmes, les techniciens sur place,
01:01:12je sais qu'au-delà des chignons il y a un anthropologue qui est présent,
01:01:15il y a des corps de métier extrêmement pointus, extrêmement ciblés
01:01:19qui sont sur le terrain pour tenter d'apporter cette réponse et ces dénouements.
01:01:23Combien de temps se laissent les forces de l'ordre et les enquêteurs sur place
01:01:26avec ces nouvelles informations ?
01:01:27– Le temps utile pour solder la mission qui est confiée,
01:01:30puisque les gendarmes en l'espèce travaillent sur délégation,
01:01:32la mission pour eux c'est de fouiller et de chercher pour trouver.
01:01:36– On a évoqué Émile il y a un instant dans cette discussion,
01:01:39on pourrait parler évidemment d'autres disparitions ces derniers mois,
01:01:42ces dernières années qui ne trouvent pas d'issue, pas d'explication,
01:01:45c'est fou de se dire, d'évoquer une telle technicité,
01:01:48une telle pointe en termes de recherche et de technologie
01:01:52et de se dire qu'en 2024 en France il y a encore des jeunes, des enfants,
01:01:56des mineurs qui peuvent se volatiliser sans qu'on trouve d'explication,
01:01:59ça paraît presque irrationnel de faire la balance
01:02:02entre les capacités de renseignement et d'analyse
01:02:06et le fait que des Français arrivent encore à se volatiliser
01:02:09contre leur gré évidemment dans ces cas.
01:02:13– Oui mais je crois qu'il faut être patient
01:02:14parce que je n'ai pas de statistiques à disposition
01:02:17mais dans la plupart des cas on arrive un jour ou l'autre
01:02:20à avoir la solution de l'énigme judiciaire,
01:02:24regardez ce qui s'est passé dans beaucoup d'affaires
01:02:26dans les 10, 20, 30 dernières années,
01:02:28on a quasiment toujours trouvé le corps de la victime
01:02:32quand il y avait une victime et puis les auteurs du crime,
01:02:35c'est très rare qu'une affaire reste sans solution
01:02:38et même quand une affaire reste sans solution,
01:02:40aujourd'hui il y a un service qui s'appelle Cold Case en anglais…
01:02:43– Un enterre.
01:02:44– Comment ?
01:02:45– Un enterre.
01:02:45– Affaire non élucidée à Nanterre.
01:02:47– Et la gendarmerie, la police judiciaire reprennent des enquêtes
01:02:51qu'on croyait abandonnées parce qu'un nouvel indice est arrivé.
01:02:53– Ils travaillent sur environ 200 dossiers actuellement
01:02:56mais il y a des criminels qui sont aussi capables
01:03:00de faire disparaître un corps, on n'a jamais retrouvé…
01:03:04– Le crime parfait est encore possible ?
01:03:05– Ce n'est pas un crime parfait parce qu'on sait qu'il y a un crime,
01:03:08un crime parfait c'est quand on ne sait pas qu'il y a eu crime
01:03:10mais c'est un crime dissimulé et en réalité,
01:03:14on n'a jamais retrouvé le corps d'Estelle Mouzat.
01:03:16– C'est vrai.
01:03:16– C'est certainement, même à coup sûr, Michel Fourniret,
01:03:20Nick Olivier qui a conduit sur certains…
01:03:22on n'a jamais retrouvé le corps d'Estelle Mouzat,
01:03:25donc il y a effectivement des criminels
01:03:26qui sont capables de faire disparaître des corps,
01:03:29il faut bien le comprendre ça.
01:03:31– Bon, évidemment qu'on sera très attentifs,
01:03:33Marc Rolland, merci beaucoup d'être intervenu,
01:03:35je ne sais pas si vous vouliez rajouter quelque chose
01:03:37ou pas sur cette affaire Lina.
01:03:38– Non mais je pense que l'affaire Lina s'appuie
01:03:41sur l'ensemble des technicités et des techniques
01:03:43qu'on peut rencontrer aujourd'hui,
01:03:45qui associent la science, la criminalistique,
01:03:47les techniques du quotidien et surtout les connaissances
01:03:50du territoire et des populations,
01:03:52que chaque gendarme au sein de son territoire,
01:03:53au sein de sa patrie de brigade, isolé au fin fond du territoire
01:03:56va apporter comme contributeur.
01:03:59– Un coup de chance quelquefois.
01:04:01– Peut-être aussi, il en faut.
01:04:02Merci à vous Marc Rolland,
01:04:04capitaine de gendarmerie d'avoir été avec nous,
01:04:06je voudrais que vous restiez avec nous,
01:04:07si vous voulez bien il nous reste 3-4 minutes
01:04:09avant de marquer une dernière pause,
01:04:10je voudrais qu'on revienne avant de marquer cette pause
01:04:12sur cette actualité majeure,
01:04:13actualité internationale,
01:04:15avec ce très important développement au Proche-Orient,
01:04:17cette attaque ciblée d'un immeuble de Beyrouth,
01:04:20capitale du Liban bien sûr,
01:04:22un chef du Hezbollah responsable de l'attaque de samedi
01:04:25dans le plateau du Golan était visé,
01:04:27d'ailleurs les informations sont contradictoires,
01:04:30l'armée israélienne dit qu'il a été neutralisé, donc tué,
01:04:34informations démenties par d'autres organes de presse,
01:04:37je voudrais qu'on voit l'essentiel de ce qu'il faut retenir
01:04:40à l'heure où l'on se parle sur cette séquence
01:04:43qui pourrait être comme vous le voyez en bas de votre écran,
01:04:45le début d'une nouvelle escalade au Proche-Orient,
01:04:47avec Audrey Bertheau.
01:04:48La riposte d'Israël n'a pas tardé,
01:04:55une explosion a eu lieu ce mardi soir en périphérie sud de Beyrouth,
01:04:59l'armée israélienne a mené une frappe
01:05:02visant un commandant responsable du tir meurtrier sur le Golan,
01:05:05mais le commandant ciblé, Fouad Chokre,
01:05:08aurait échappé à la frappe,
01:05:10des versions s'opposent sur ce point.
01:05:12Le résultat est très incertain,
01:05:14il y a des informations contradictoires,
01:05:16apparemment Al Arabiya annonce que la cible a bien été éliminée,
01:05:21mais auparavant il y avait des sources iraniennes,
01:05:23des sources libanaises et des sources israéliennes
01:05:25qui montraient le contraire,
01:05:27et déjà sur les plateaux télé-israéliens,
01:05:29on parlait d'un échec de l'opération israélienne,
01:05:31donc vraiment à prendre avec précaution.
01:05:33Cette frappe a eu lieu trois jours après
01:05:35une attaque à la roquette meurtrière sur le plateau du Golan,
01:05:38où 12 enfants âgés de 10 à 16 ans ont été tués.
01:05:42Dans le nord d'Israël, une riposte est à présent attendue.
01:05:46Israël ne peut pas se permettre de vivre à sa frontière nord
01:05:48avec un risque de pogrom x10,
01:05:50parce que vous avez raison de dire que le Hezbollah,
01:05:52c'est 10 fois le Hamas, c'est 10 fois, c'est même 100 fois le Hamas.
01:05:54Donc Israël ne peut pas se permettre de vivre
01:05:56avec cette menace-là,
01:05:58sur sa frontière nord, et donc si ce n'est pas aujourd'hui,
01:06:00il y aura à un moment ou à un autre une opération
01:06:02parce qu'Israël ne peut pas se permettre de vivre avec cette menace.
01:06:04L'Iran a qualifié de vicieux cette frappe.
01:06:06Washington, de son côté,
01:06:08dit son soutien inébranlable à la sécurité d'Israël.
01:06:10Le premier ministre israélien,
01:06:12Benjamin Netanyahou,
01:06:14avait assuré que son pays apporterait
01:06:16une réponse sévère.
01:06:18On le voit encore,
01:06:20la communauté internationale particulièrement clivée
01:06:22entre ceux qui dénoncent cette attaque d'Israël
01:06:24et notamment, bien sûr, les Etats-Unis
01:06:26qui continuent d'afficher un soutien
01:06:28inébranlable à l'Etat hébreu.
01:06:30Un commentaire, ce qui est en train de se passer,
01:06:32c'est une séquence d'une importance majeure,
01:06:34n'en doutons pas André Vallini.
01:06:36Oui, c'est une séquence importante qui peut déboucher
01:06:38sur un engrenage encore plus grave.
01:06:40Si Israël décide, et on le comprend,
01:06:42d'en finir avec le Hezbollah,
01:06:44qui est une menace existentielle pour l'Etat d'Israël,
01:06:46on sait qu'il y a l'Iran derrière
01:06:48qui risque d'entrer en jeu.
01:06:50Et là, les risques sont considérables.
01:06:52Et c'est vrai que c'est cette question qui fait froid dans le dos.
01:06:54Ce soir, Georges Fenech, quelle sera
01:06:56désormais la réponse du Hezbollah,
01:06:58armé, financé par le puissant
01:07:00État iranien ?
01:07:02Vous vous souvenez de Nasrallah qui avait pris la parole
01:07:04pour dire au nom du Hezbollah
01:07:06de faire comprendre
01:07:08qu'il n'y aurait pas d'intervention
01:07:10du Hezbollah
01:07:12dans le conflit avec le Hamas.
01:07:14Aujourd'hui, la donne est différente.
01:07:16Aujourd'hui, c'est le Hezbollah
01:07:18lui-même qui frappe
01:07:20en premier et qui va
01:07:22assassiner 12 ou 13
01:07:24enfants qui étaient en train
01:07:26de jouer dans un terrain de jeu.
01:07:28C'est une attaque sans nom.
01:07:30La pire attaque
01:07:32depuis le 7 octobre.
01:07:34Donc ça appelait forcément une riposte
01:07:36d'Israël qui, de mon point de vue,
01:07:38est une riposte très
01:07:40proportionnée tout de même.
01:07:42On peut se demander d'ailleurs si ça sera la seule riposte
01:07:44du côté israélien.
01:07:46Donc là, on est dans une autre
01:07:48configuration avec les risques
01:07:50effectivement d'escalade et l'Iran
01:07:52derrière qui arme le Hezbollah, on le sait.
01:07:54Et on va continuer d'en parler à partir de 22h30.
01:07:56Notre dernière partie sans aucune
01:07:58interruption jusqu'à minuit.
01:08:00D'autres invités vont nous rejoindre. Le général Bruno Clermont,
01:08:02notre consultant de défense, également sera avec nous
01:08:04pour tenter d'aller un petit peu plus loin
01:08:06pour comprendre la situation
01:08:08et les conséquences qui pourraient en découler
01:08:10au Proche-Orient.
01:08:12Et puis on continuera évidemment de traiter toute l'actualité.
01:08:14On reviendra sur la disparition
01:08:16de l'INA, les dépenses de l'Elysée
01:08:18qui en choquent plus d'un et bien sûr
01:08:20ces polémiques qui continuent autour des Jeux Olympiques.
01:08:22La cérémonie est une honte pour Donald Trump.
01:08:24Tout cela sera donc développé
01:08:26dans une poignée de minutes. Merci de rester avec nous.
01:08:28Merci André Valény, merci Georges Fenech,
01:08:30merci Marc Rolland de l'avoir été avec nous
01:08:32pour cette première heure et demie.
01:08:34On se retrouve très vite, donc restez sur CNews en direct.
01:08:40De retour sur le plateau de 100% Info
01:08:42avec de nouveaux invités.
01:08:44Merci de nous rejoindre jusqu'à minuit
01:08:46sans aucune interruption.
01:08:48Sarah Salmane nous a rejoints sur ce plateau.
01:08:50Bonsoir Maître Salmane, avocate.
01:08:52Amaury Brelet, journaliste Valeurs Actuelles.
01:08:54Merci d'être présent jusqu'à minuit avec nous.
01:08:56Jean-Michel Fauvergue également.
01:08:58Merci beaucoup d'être là, Jean-Michel,
01:09:00ancien chef du Red.
01:09:02On vous a évoqué ce soir la canicule
01:09:04qui n'a échappé à personne,
01:09:06la disparition de Lina et l'enquête
01:09:08qui a connu des rebondissements,
01:09:10les polémiques autour des Jeux Olympiques
01:09:12et cette actualité internationale
01:09:14qui risque de nous tenir en haleine encore
01:09:16ces prochaines heures et ces prochains jours
01:09:18puisqu'on l'a appris ce soir.
01:09:20On ouvre avec cette information bien sûr.
01:09:22L'armée israélienne a mené une frappe ce soir
01:09:24dans la banlieue sud de Beyrouth,
01:09:26la capitale du Liban, bastion du Hezbollah libanais
01:09:28visant, selon Tzahal, un commandant
01:09:30responsable de l'attaque meurtrière sur le plateau de Golan
01:09:32auquel Israël avait promis de riposter.
01:09:34Une source proche du mouvement libanais
01:09:36fait état d'au moins deux morts ce mardi
01:09:38dans la frappe, mais les informations sont contradictoires.
01:09:40On va tout de suite, justement, alors qu'on
01:09:42revoit les images dans un premier temps
01:09:44de l'explosion et on apercevra également
01:09:46des images en direct à Beyrouth
01:09:48où les caméras du monde entier sont présentes
01:09:50pour assister un petit peu au développement
01:09:52sur place. On va prendre d'abord, je le disais,
01:09:54la direction de Jérusalem. Lise Benkemou, notre
01:09:56correspondante, nous attend. Bonsoir, Lise,
01:09:58merci d'être avec nous en direct.
01:10:00Vous nous confirmez, bien sûr, cette frappe
01:10:02ce soir. Est-ce que vous pouvez nous expliquer
01:10:04concrètement qui
01:10:06était visé par cette frappe et
01:10:08ce que dit la presse israélienne ce soir
01:10:10sur qui a été tué,
01:10:12neutralisé ou pas ?
01:10:14Oui, bonsoir à tous.
01:10:16Alors, effectivement, cette frappe,
01:10:18elle avait déjà été approuvée dimanche.
01:10:20C'était
01:10:22dans le but vraiment de
01:10:24dissuader le Hezbollah, de
01:10:26recommencer le genre de
01:10:28catastrophe de Majdal Shams
01:10:30ce week-end qui a fait
01:10:32douze morts, que des enfants,
01:10:34je vous le rappelle, entre 10 ans et 16 ans.
01:10:36Donc, évidemment, le Hezbollah s'y attendait
01:10:38à cette attaque contre
01:10:40Beyrouth.
01:10:42On a peur qu'il prépare une riposte,
01:10:44probablement des roquettes.
01:10:46Cette frappe, elle visait l'élimination
01:10:48d'un haut commandant du Hezbollah qui
01:10:50s'appelle Fouad Choukra. On n'a
01:10:52pas encore de confirmation
01:10:54officielle de sa mort.
01:10:56C'est quelqu'un dont la tête avait été
01:10:58mise à prix par les Américains en 5 millions
01:11:00de dollars. C'est un haut conseiller
01:11:02militaire du Hezbollah.
01:11:04Il est dans cette organisation terroriste
01:11:06depuis 30 ans déjà
01:11:08et il est donc le responsable
01:11:10de cette fameuse frappe
01:11:12meurtrière contre Majdal Shams
01:11:14ce week-end.
01:11:16Pour l'instant, on parle de deux morts,
01:11:18certaines indications citent aussi
01:11:20sept morts, entre
01:11:226 et 25 blessés. Le bilan n'est pas
01:11:24clair pour l'instant. Ce qu'on sait
01:11:26en tout cas, c'est que ça commence à s'agiter
01:11:28ailleurs également dans la région.
01:11:30Il y a une interception
01:11:32de missiles en provenance du
01:11:34Yémen qui vient d'avoir lieu en Mer Rouge.
01:11:36Il y a des tirs généralisés
01:11:38de fusées en provenance du Liban.
01:11:40On attend peut-être
01:11:42assez rapidement une déclaration
01:11:44officielle du Hezbollah, qui
01:11:46pour l'instant a juste posté des menaces
01:11:48contre Tel Aviv, mais j'ai envie de vous dire
01:11:50que c'est tout le temps systématique.
01:11:52Après, évidemment que s'il y a
01:11:54Beyrouth, il y a Tel Aviv derrière.
01:11:56Le secrétaire d'État
01:11:58américain Lloyd Austin disait aujourd'hui
01:12:00que le conflit n'est pas inévitable.
01:12:02On le trouve un peu optimiste,
01:12:04je dois vous dire, en Israël.
01:12:06En tout cas, on se prépare à tous les scénarios
01:12:08et notamment, les hôpitaux du Nord
01:12:10sont prêts pour une troisième
01:12:12guerre du Liban, selon leurs propres dires.
01:12:14Donc, c'est une foirée
01:12:16assez tendue
01:12:18ici en Israël.
01:12:20Un dernier mot, Lise, avant de vous libérer.
01:12:22On se dit ici, depuis Paris, avec ces derniers développements
01:12:24qu'on n'a jamais été aussi proches d'une
01:12:26guerre totale au Proche-Orient.
01:12:28On sait par ailleurs que le Hezbollah
01:12:30c'est dix fois, cent fois
01:12:32la puissance du Hamas.
01:12:34Le Hezbollah est capable de frapper
01:12:36Israël un petit peu
01:12:38où il veut. Quel est l'état d'esprit
01:12:40dans la population ce soir ?
01:12:42Je ne vous dirai pas
01:12:44qu'on n'a pas peur, mais on n'a pas forcément
01:12:46peur d'une guerre totale, parce que
01:12:48si le Hezbollah avait voulu lancer la guerre
01:12:50totale, il aurait pu aussi
01:12:52le faire tout de suite après le 7 octobre
01:12:54quand les forces israéliennes étaient
01:12:56encore un peu dans la panique,
01:12:58quand il y avait une sidération énorme
01:13:00dans le pays, et quelque part
01:13:02ça ne les arrangeait pas forcément.
01:13:04Ce n'est pas sûr que ça les arrange de nouveau
01:13:06aujourd'hui.
01:13:08Maintenant, évidemment, il va y avoir
01:13:10une riposte, de la même façon qu'Israël
01:13:12ne pouvait pas ne rien faire
01:13:14après cette tragédie de Soloukane
01:13:16des 12 enfants morts à Majdal Shams.
01:13:18De la même façon, le Hezbollah va sans doute
01:13:20envoyer des roquettes, sans doute tenter
01:13:22une riposte
01:13:24qui puisse au moins dire
01:13:26à ces terroristes
01:13:28que tout va bien et qu'ils ont de la force.
01:13:30En Israël, on ne sous-estime
01:13:32jamais le Hezbollah
01:13:34comme ennemi,
01:13:36mais pour l'instant, on n'est pas forcément
01:13:38encore dans l'idée
01:13:40d'une guerre totale.
01:13:42Les pays du Yémen vont peut-être s'en mêler
01:13:44et les Américains vont rapprocher
01:13:46les porte-avions et essayer
01:13:48de calmer le jeu. La diplomatie va faire son travail
01:13:50et bien sûr qu'on
01:13:52espère que le calme
01:13:54va revenir, mais une soirée
01:13:56angoissante ici en Israël.
01:13:58On peut l'imaginer. Merci infiniment
01:14:00Lisbeth Kemoun pour votre correspondance
01:14:02CNews à Jérusalem
01:14:04ce soir en direct.
01:14:06Avant d'en parler en plateau, j'aimerais qu'on entende
01:14:08ce qu'en dit l'un des porte-parole de la Maison Blanche
01:14:10qui renvoie encore une fois
01:14:12tout le soutien des Etats-Unis
01:14:14à Israël.
01:14:40Bonsoir Général Clermont,
01:15:06Consultant Défense Général Bruno Clermont
01:15:08merci d'être en direct avec vous.
01:15:10On le disait il y a un instant avec Lisbeth Kemoun,
01:15:12l'attaque ravive
01:15:14les craintes d'une extension
01:15:16au Liban de la guerre à Gaza entre Israël
01:15:18et le Hamas qui est allié du
01:15:20Hezbollah bien sûr et d'un conflit
01:15:22généralisé dans la région.
01:15:24Pourquoi cette riposte ce soir
01:15:26alors que les échanges entre
01:15:28le Liban et le Nord d'Israël sont
01:15:30quasi quotidiens, les échanges de tirs,
01:15:32pourquoi cette riposte ce soir peut marquer
01:15:34véritablement un tournant dans ce conflit ?
01:15:36Parce qu'on a assisté
01:15:38à de très fortes tensions
01:15:40entre le Hezbollah et Israël depuis le 7 octobre
01:15:42avec des échanges de tirs,
01:15:44de roquettes, de drones depuis le début
01:15:46mais toujours dans la volonté de limiter les effets,
01:15:48de limiter l'escalade
01:15:50et là il s'est produit un bombardement
01:15:52sur un village
01:15:54d'Oruz
01:15:56qui a tué 12 enfants
01:15:58et de nombreux blessés donc c'est évident
01:16:00qu'Israël a annoncé
01:16:02qu'elle allait répondre
01:16:04et la réponse d'Israël a commencé,
01:16:06il y a plusieurs types de réponses d'Israël
01:16:08et c'est bien ce qu'on va voir dans les heures
01:16:10et dans les jours qui viennent.
01:16:12Pour l'instant Israël a ciblé un très haut responsable
01:16:14du Hezbollah, c'est le numéro 2 ou le numéro 3
01:16:16du Hezbollah, c'est un très proche conseiller
01:16:18de Hassan Nasrallah, c'est un homme
01:16:20qui est dans le Hezbollah depuis des années,
01:16:22il est même, je l'ai dit tout à l'heure,
01:16:24les Américains ont mis à prix sa tête
01:16:26parce qu'il était responsable, il est considéré
01:16:28comme un des responsables des attentats
01:16:30contre à la fois les Marines américains
01:16:32et également les militaires français en 1983
01:16:34à Beyrouth qui ont fait près de 300 morts.
01:16:36Donc c'est un homme qui a du sang français
01:16:38sur les mains également.
01:16:40C'est un homme qui a du sang français sur les mains
01:16:42exactement, donc aujourd'hui
01:16:44on ne sait pas encore s'il a été tué par la frappe,
01:16:46on le saura très bientôt,
01:16:48évidemment pour l'instant il faut attendre
01:16:50un petit peu pour y voir plus clair,
01:16:52mais c'était très difficile pour Israël,
01:16:54ils sont obligés de réagir, il est bien évident
01:16:56que ce soit Israël, que ce soit l'Iran,
01:16:58que ce soit les Etats-Unis,
01:17:00en réalité personne ne veut une escalade,
01:17:02c'est ça qui est compliqué, c'est être capable
01:17:04de monter sa force, de dissuader à nouveau
01:17:06le Hezbollah d'aller trop loin comme il l'a fait,
01:17:08en lui faisant payer un prix fort
01:17:10pour cette offensive, sans tomber
01:17:12dans une escalade que personne ne souhaite
01:17:14et en particulier pas plus
01:17:16le Hezbollah finalement qu'Israël
01:17:18qui va essayer de maintenir le statu quo
01:17:20aussi longtemps possible.
01:17:22Sauf qu'avant cette riposte, Général Clermont,
01:17:24et on le citait déjà hier, l'Iran avait déjà
01:17:26mis en garde Israël contre les conséquences
01:17:28d'une attaque de représailles au Liban,
01:17:30toute action peut conduire
01:17:32à l'aggravation de la guerre dans la région,
01:17:34déclarait hier le porte-parole du ministère
01:17:36iranien des affaires étrangères.
01:17:38Clairement ce soir, la balle est dans le camp
01:17:40du Hezbollah, de l'Iran, si l'Iran déclenche
01:17:42une attaque,
01:17:44on risque d'entrer dans un engrenage
01:17:46irréversible, il y a cette impression,
01:17:48mais vous la confirmerez ou pas, qu'on est vraiment
01:17:50dans une situation d'avant-guerre, qu'on n'a jamais
01:17:52été aussi proche de cette guerre totale.
01:17:54Nous on danse
01:17:56effectivement sur un volcan dans la région,
01:17:58mais on danse sur un volcan depuis le 7 octobre,
01:18:00Israël fait face à plusieurs fronts,
01:18:02le front de Gaza finalement c'est le front
01:18:04le plus visible,
01:18:06mais c'est pas le front le plus dangereux pour Israël,
01:18:08le front le plus dangereux c'est clairement le Hezbollah,
01:18:10c'est également les outils du Yémen,
01:18:12on a vu qu'Israël a mené un raid extrêmement
01:18:14puissant il y a quelques jours
01:18:16sur le Yémen pour bombarder
01:18:18une des installations portuaires du Yémen,
01:18:20d'où partaient, d'où arrivaient
01:18:22les armements livrés par l'Iran,
01:18:24c'est évident que derrière
01:18:26toutes ces actions, il y a la main de l'Iran,
01:18:28et la question vraiment depuis le début de ce conflit
01:18:30c'est jusqu'où l'Iran est prêt
01:18:32à aller dans
01:18:34l'instrumentalisation de ses
01:18:36proxys, que ce soit le Hezbollah,
01:18:38le Yémen ou le Hamas, de manière à
01:18:40obtenir la destruction d'Israël qu'elle souhaite,
01:18:42de ce point de vue là, les Américains sont
01:18:44omniprésents, les Américains mettent de la pression
01:18:46sur l'Iran depuis le début,
01:18:48rien n'est fait,
01:18:50la guerre n'a pas encore éclaté,
01:18:52c'est vrai que la tension n'a jamais été aussi élevée
01:18:54dans la région et que
01:18:56forcément, tout est possible
01:18:58parce que la guerre n'est pas
01:19:00une équation dans laquelle il y a tellement d'inconnus
01:19:02qu'il peut passer plein de choses, y compris
01:19:04plein de choses qui ne sont pas prévues, mais pour l'instant
01:19:06on peut dire que la nature de la frappe
01:19:08qui semble être limitée, qui semble être précise,
01:19:10qui semble être efficace,
01:19:12qui n'a pas été suivie pour l'instant par d'autres bombardements
01:19:14laisse entendre qu'on est plutôt dans
01:19:16la position d'une frappe ciblée
01:19:18et effectivement maintenant la balle est dans le camp du Hezbollah,
01:19:20que va faire le Hezbollah, c'est un constat de ça
01:19:22qu'Israël réagira à nouveau.
01:19:24Et un tout dernier mot général avant de vous libérer,
01:19:26Israël est capable de mener
01:19:28deux fronts, de continuer
01:19:30d'être présent à Gaza
01:19:32et de mener un autre front
01:19:34éventuel contre le Hezbollah dans le nord du pays
01:19:36et au sud du Liban ?
01:19:38Israël a deux forces
01:19:40militaires particulières,
01:19:42les forces terrestres qui sont quand même les plus
01:19:44engagées sur Gaza et des forces
01:19:46extrêmement puissantes qui sont capables
01:19:48de mener des opérations de bombardement
01:19:50aérien un peu partout dans le Liban
01:19:52pendant des jours,
01:19:54pendant deux semaines, tout ça va dépendre
01:19:56du soutien des Américains et de ce point de vue là
01:19:58c'est la raison pour laquelle je pense Benjamin
01:20:00Netanyahou s'est rendu
01:20:02à Washington la semaine dernière,
01:20:04a visiblement obtenu des États-Unis
01:20:06le soutien en armement nécessaire, par contre
01:20:08il est évident que les Américains ont mis des conditions
01:20:10à la poursuite de la livraison d'armement
01:20:12et dans les conditions il y a vraisemblablement
01:20:14le fait qu'ils n'accepteront pas
01:20:16une escalade et une guerre qui éclaterait
01:20:18au Liban
01:20:20ou une guerre directe avec l'Iran.
01:20:22Merci Général Clermont d'avoir répondu
01:20:24à nos questions, de nous avoir éclairé
01:20:26ce soir sur CNews en direct.
01:20:28Un petit tour de table.
01:20:30Jean-Michel Fauvergue, on se dit
01:20:32qu'évidemment qu'à la place de l'État hébreu
01:20:34il fallait réagir après cette attaque
01:20:36contre le village Druse
01:20:38et ce terrible drame qui a vu
01:20:40périr 12 enfants, mais
01:20:42je le répète, l'Hezbollah n'est pas le Hamas
01:20:44et la réposte pourrait être
01:20:46terrible, le risque d'une guerre totale
01:20:48comme on marque en bas de cet écran
01:20:50est réel ce soir.
01:20:52Oui bien sûr, il y a un danger
01:20:54l'enjeu s'accroît mais
01:20:56Israël d'un côté
01:20:58joue sa survie, il est dans un...
01:21:00C'est juste à noter les spectateurs
01:21:02que les images de Bayreuth sont en direct au moment où on se parle.
01:21:04Pardon.
01:21:06Israël est un
01:21:08pays qui lutte pour sa survie
01:21:10c'est la seule démocratie
01:21:12de la région
01:21:14et il a trois fronts
01:21:16à soutenir, ça a été bien dit
01:21:18par les divers intervenants
01:21:20au sud avec le Yémen
01:21:22et les Houthis
01:21:24au nord le Hezbollah
01:21:26et à l'ouest la bande de Gaza
01:21:28donc le travail sur la bande de Gaza
01:21:30est loin d'être terminé, il n'est pas fini
01:21:32donc couvrir un deuxième front
01:21:34en particulier si ce front devait être
01:21:36terrestre, le général l'a dit
01:21:38ça serait
01:21:40quelque chose de difficile. Pour autant
01:21:42Israël ne peut pas laisser
01:21:44évidemment
01:21:46les choses impunies, c'est ce qu'il a fait
01:21:48aujourd'hui, on verra la riposte
01:21:50l'Iran pour l'instant...
01:21:52Et on se dit qu'il y a une forme de piège aussi
01:21:54après l'histoire nous racontera
01:21:56bien évidemment
01:21:58que cette riposte était attendue par le Hezbollah
01:22:00pour justement se retrouver en position
01:22:02de victimisation
01:22:04et de potentiels
01:22:06frappes du territoire israélien.
01:22:08De toute façon, on ne sait jamais quand une escalade
01:22:10qui commence à partir, où est-ce qu'elle va s'arrêter
01:22:12parce que la riposte entraîne la riposte
01:22:14etc.
01:22:16Effectivement, on est sur quelque chose
01:22:18d'un peu schizophrène
01:22:20et c'est
01:22:22une situation qui se tend.
01:22:24Sarah Sandman et Amoré Brelé, un commentaire.
01:22:26Pour les 12 enfants israéliens
01:22:28qui sont décédés, pour les otages dont 2 français
01:22:30qui sont toujours détenus par le Hamas
01:22:32pour moi Israël... J'en profite pour évoquer aussi
01:22:34d'éventuels civils libanais qui auraient été touchés
01:22:36par la frappe israélienne.
01:22:38Il n'y a pas eu d'attaque israélienne,
01:22:40il y a eu une riposte
01:22:42et ce n'est pas du tout pareil pour moi.
01:22:44Ils n'ont pas attaqué pour attaquer le Hezbollah.
01:22:46Ce n'est pas aujourd'hui que ça a commencé,
01:22:48ça fait des mois et des mois.
01:22:50Israël ne pouvait absolument pas
01:22:52faire autrement et ensuite Israël attaque
01:22:54et sur la scène internationale
01:22:56certains, pas tout le monde, diront
01:22:58Israël est un pays génocidaire.
01:23:00C'est cette inversion du narratif qui me pose
01:23:02aussi un problème.
01:23:04Il y a beaucoup de climat en Israël,
01:23:06moi je pars en Israël dans quelques jours
01:23:08et les Israéliens sont habitués
01:23:10à vivre comme ça, ça veut dire
01:23:12qu'ils sont très vigilants
01:23:14mais ils sont aussi debout parce qu'ils savent
01:23:16qu'ils jouent leur survie et tout le monde
01:23:18est très solidaire.
01:23:20Votre lecture de la situation
01:23:22et des dernières heures ?
01:23:24Le rôle des Etats-Unis est central dans cette crise,
01:23:26le général Clermont l'a très bien rappelé,
01:23:28d'autant plus qu'ils sont indirectement impliqués
01:23:30puisque la cible visée
01:23:32et dont on ne sait toujours pas si elle a été éliminée
01:23:34ou pas, en effet est recherchée par le FBI
01:23:36depuis des années pour son implication
01:23:38dans l'attentat contre la caserne des Marines
01:23:40à Beyrouth en 1983 qui a fait 241
01:23:42soldats américains tués.
01:23:44Donc ils sont directement impliqués, on le sait depuis
01:23:46plusieurs jours dans la presse américaine, l'administration Biden
01:23:48a tout fait pour convaincre
01:23:50Israël de ne pas répliquer
01:23:52pour éviter évidemment
01:23:54le risque d'escalade.
01:23:56Une chose est sûre, si Israël avait voulu mener une opération
01:23:58massive contre le Hezbollah, il l'aurait
01:24:00fait depuis plusieurs mois.
01:24:02Et inversement peut-être aussi, ce que nous disait Lisbeth
01:24:04Kaymoon tout à l'heure. Mais ce qui est certain, c'est que si
01:24:06jamais Israël a la volonté de mener cette opération
01:24:08dans le Nord, elle peut éventuellement le faire
01:24:10grâce à son aviation qui est en effet l'une des plus puissantes
01:24:12du monde, mais elle ne le fera a priori
01:24:14qu'avec le soutien au moins opérationnel
01:24:16des Américains et l'élection
01:24:18qui a lieu aux Etats-Unis aujourd'hui
01:24:20dans les mois qui viennent
01:24:22en novembre, pourra
01:24:24éventuellement déclencher
01:24:26cette opération plus tard, notamment
01:24:28si Donald Trump est élu. On le sait,
01:24:30il est beaucoup plus favorable à Israël.
01:24:32Il a eu des mots très forts depuis le début de cette campagne
01:24:34pour dire qu'avec lui, les otages
01:24:36seront rapidement de retour.
01:24:38Il a des liens personnels avec Benjamin Netanyahou.
01:24:40Qui ne ferait pas de détails dans ce conflit
01:24:42entre Israël et Gaza. Voilà ce qu'on
01:24:44pouvait dire ce soir sur ce dernier développement
01:24:46extrêmement important. On garde un oeil attentif
01:24:48à ce qui se passe à Beyrouth.
01:24:50Si de nouvelles informations nous parviennent, évidemment
01:24:52qu'on les commentera ensemble.
01:24:54Retour ici, en France, avec
01:24:56l'Elysée. Autre sujet épinglé
01:24:58aujourd'hui par la Cour des Comptes.
01:25:00Selon son dernier rapport, les dépenses liées
01:25:02aux dîners, aux réceptions ont
01:25:04fortement augmenté cette année.
01:25:06La Cour des Comptes appelle le Président de la République
01:25:08à la vigilance.
01:25:10Explication Célia Gruyère.
01:25:12Ce sont des réceptions
01:25:14de plus en plus nombreuses.
01:25:16Mais surtout, de plus en plus coûteuses.
01:25:18La Cour des Comptes alerte
01:25:20sur les dépenses de l'Elysée.
01:25:22En 2023, seconde année du mandat
01:25:24d'Emmanuel Macron, 171
01:25:26réceptions ont été organisées
01:25:28contre 146 en 2019.
01:25:30Même augmentation pour le nombre
01:25:32d'invités qui a grimpé de 13%
01:25:34en un an. Les dépenses
01:25:36par convi vont-elles exploser de
01:25:3820,5% ?
01:25:40Au total, les 20 principaux cocktails
01:25:42organisés par Emmanuel Macron ont
01:25:44coûté 202 000 euros.
01:25:46Les deux dîners d'Etat, pour la venue
01:25:48du Premier ministre indien et du roi
01:25:50Charles III, ont respectivement
01:25:52coûté 412 000 et 474 000 euros.
01:25:54Les remises de décorations
01:25:56ont quant à elles entraîné
01:25:58des frais de traiteurs qui ont doublé
01:26:00en l'espace d'un an.
01:26:02En 2023, elles ont coûté 66 000 euros.
01:26:04La Cour des Comptes
01:26:06explique en partie ces hausses par l'inflation
01:26:08mais aussi par d'importants travaux
01:26:10dans les grandes cuisines qui ont
01:26:12obligé l'Elysée à faire appel à des prestataires
01:26:14extérieurs. De son côté,
01:26:16l'Elysée se justifie en soulignant
01:26:18que malgré ces fortes contraintes,
01:26:20le budget 2023 est à l'équilibre.
01:26:22La présidence rappelle également
01:26:24que de nombreux pays organisent
01:26:26des événements équivalents lorsqu'ils reçoivent
01:26:28le chef d'Etat. Enfin,
01:26:30comme après chaque rapport, la présidence
01:26:32précise qu'elle tiendra compte des remarques
01:26:34de la Cour pour améliorer son organisation
01:26:36et ses dispositifs internes.
01:26:40Déjà on peut le dire, information positive,
01:26:42c'est que le budget est contrôlé
01:26:44dans notre pays, le budget de l'Etat est contrôlé
01:26:46dans notre pays, c'est déjà un bon point parce que
01:26:48c'est le cas dans tous les pays et même en Europe.
01:26:50Il n'y a pas de détournement d'argent public non plus.
01:26:52On va dire que ce sont les deux
01:26:54bons points de cette affaire. Mais ces dépenses
01:26:56ont atteint 21 millions l'an dernier
01:26:58contre 13,3 en 2022
01:27:00et même 9,87
01:27:02en 2021. Budget de l'Elysée
01:27:04déficitaire également de plus de
01:27:068 millions d'euros. Jean-Michel Fauvergue,
01:27:08je connais votre réponse.
01:27:10Mais bon, c'est un vrai dérapage. Ça vous choque ou pas ?
01:27:12Cette augmentation-là,
01:27:14effectivement,
01:27:16elle est choquante.
01:27:18Mais il ne faut pas oublier que
01:27:20bien sûr, il y a toujours un mais,
01:27:22il ne faut pas oublier que l'Elysée,
01:27:24c'est 800 fonctionnaires, c'est le budget
01:27:26total de l'Elysée qui est accroché.
01:27:28Est-ce que c'est normal qu'il y ait 800 fonctionnaires à l'Elysée déjà ?
01:27:30Est-ce qu'il n'y a pas des postes qui sont un peu doublonnés
01:27:32et qu'on pourrait peut-être avoir un petit peu de
01:27:34faire un petit peu d'effort,
01:27:36être un peu économe
01:27:38de ce point de vue-là déjà ?
01:27:40Je pense qu'effectivement il y a des choses à faire.
01:27:42Est-ce qu'il n'y a pas des gens qui sont payés à rien faire à l'Elysée ?
01:27:44C'est une question.
01:27:46Je n'en sais rien, je n'ai pas la réponse.
01:27:48C'est une question, mais
01:27:50vous dire quand même qu'on est sur 21 millions d'euros,
01:27:52mais je pense qu'il y a
01:27:54effectivement des économies à faire,
01:27:56mais pas que à l'Elysée.
01:27:58Vous avez des administrations sur lesquelles il faut faire des économies.
01:28:00Le budget de la Cour des Comptes,
01:28:02on s'est intéressé au budget de la Cour des Comptes ?
01:28:04Vous voulez arroser l'arroseur, vous.
01:28:06255 millions d'euros.
01:28:08Pour le fonctionnement de la Cour des Comptes ?
01:28:10Pour la Cour des Comptes,
01:28:12avec le paiement, le titre 2,
01:28:14c'est-à-dire les salaires,
01:28:16255 millions d'euros.
01:28:18Il y a sans doute aussi des économies à faire.
01:28:20Il faut en faire partout, les économies.
01:28:22Je suis d'accord.
01:28:24Il y a des choses à faire un peu partout.
01:28:26C'est de l'argent public, je le rappelle.
01:28:28Je veux bien que l'inflation
01:28:30touche également l'Elysée,
01:28:32mais un dépassement du million d'euros,
01:28:34c'est tout de même pas rien.
01:28:36Des dîners à 475 000 euros, c'est quand même beaucoup,
01:28:38mais c'est pour le rayonnement international de la France.
01:28:40Le dîner dont vous parlez,
01:28:42c'est la réception de Charles III.
01:28:44474 000 euros, très précisément.
01:28:46Le premier indien maudit,
01:28:48c'était 412 000 euros.
01:28:50J'ai regardé aussi parmi les 6 événements
01:28:52les plus onéreux à l'Elysée en 2023,
01:28:543 ont été ouverts au public.
01:28:56L'exposition du Fabriqué en France,
01:28:58233 000 euros, la Fête de la Musique,
01:29:00210 000 euros et les Journées européennes du patrimoine,
01:29:02208 000 euros. Ce qui me choque,
01:29:04ce ne sont même pas ces chiffres. Ce qui me choque, c'est la réaction.
01:29:06L'Elysée tiendra compte des remarques.
01:29:08Circuler, il n'y a rien à voir. On s'en fiche complètement.
01:29:10Circuler, il n'y a rien à voir, ça aurait été Silence Radio.
01:29:12Là, au moins, ils montrent que
01:29:14ils ont entendu.
01:29:16Ça me fait penser à l'écologie. Vous savez, on nous disait
01:29:18mettez-vous tous à 19 degrés, mais nous,
01:29:20on ne fera rien. Mais surtout, je n'aime pas ce
01:29:22deux poids deux mesures. Et ça, j'horreur de ça.
01:29:24Qu'il y ait des dépenses, oui, je ne les conteste pas.
01:29:26J'aimerais bien être invitée, mais bon,
01:29:28peut-être que ça viendra.
01:29:30Je plaisante évidemment.
01:29:32Ce que je comprends, en revanche, c'est que pour les
01:29:34personnes qui ont du mal à finir le mois,
01:29:36pour les personnes qui sont vraiment en grande difficulté,
01:29:38ils se disent que ces personnes sont
01:29:40complètement déconnectées. Mais surtout,
01:29:42Amaury Brelet, dans un pays
01:29:44à 3200 milliards de dettes,
01:29:46ça fait mauvais genre. Ce n'est pas audible pour les Français
01:29:48ces chiffres. Alors, je vous dis, encore une fois,
01:29:50c'est peut-être des remarques qui sont un petit peu démagos,
01:29:52et je l'entends. Après, il y a le rayonnement international.
01:29:54Quand tu pars en voyage, ce n'est pas pour être en vacances.
01:29:56Ce n'est pas démago du tout. Oui, enfin, pardon,
01:29:58mais est-ce que vous avez souvenir d'un
01:30:00dîner à l'Elysée, à Versailles,
01:30:02ou je ne sais où, avec un dignitaire ou un chef d'État
01:30:04qui a changé, amélioré
01:30:06les relations diplomatiques de la France
01:30:08avec un État ou quoi que ce soit. Donc,
01:30:10que ça fasse de belles images, c'est une chose,
01:30:12mais que ça ait un intérêt politique,
01:30:14j'en suis moins sûr. Alors, Amaury qui n'a rien dit,
01:30:16et Jean-Michel, je reviens vers vous. Amaury Brelet.
01:30:18On comprend mieux à voir la facture, en effet,
01:30:20de l'Élysée, qu'il est incapable de
01:30:22maîtriser les finances de la France. Je rappelle
01:30:24plus de 1000 milliards d'euros ajoutés
01:30:26à la dette depuis que M. Macron a été
01:30:28d'abord ministre de l'Économie et ensuite président
01:30:30de la République. Donc, c'est absolument monstrueux.
01:30:32On l'avait surnommé le Mozart...
01:30:34Les 8 millions sur ces 3000 milliards, ça paraît
01:30:36un peu... Oui, mais il y a un devoir d'exemplarité.
01:30:38C'est une goutte d'eau résiduelle. Il y a un devoir d'exemplarité
01:30:40d'abord, et c'est ça qui est d'abord choquant,
01:30:42surtout quand on sait que la France doit trouver à peu près
01:30:4450 milliards dans les deux ans d'économie,
01:30:46que la dette explose
01:30:48depuis des années, les déficits
01:30:50flambent, on a été dégradé,
01:30:52et si on continue dans cette trajectoire,
01:30:54celle de l'Élysée et surtout
01:30:56celle de la France, on va dans le mur.
01:30:58Donc, d'abord, et puis alors,
01:31:00le coût de l'inflation, ça abonde
01:31:02l'inflation. Il faut quand même citer
01:31:04la facture, par exemple, de téléphones, qui n'a absolument rien
01:31:06à voir avec l'inflation, qui a été multipliée par 4.
01:31:08La facture de téléphones immobiles,
01:31:10150 000 euros. Du Président ?
01:31:12Oui, du Président et de son équipe
01:31:14de l'Élysée. Le budget maquillage ?
01:31:16Je n'ai pas vu passer ça, le budget maquillage. Non, c'était en 2017,
01:31:18mais peut-être qu'il se maquille moins depuis.
01:31:2026 000 euros. Bon.
01:31:22On est dans la vue caractérisée. Sabrina Agresti-Roubach
01:31:24était donc la secrétaire
01:31:26d'État des missionnaires chargée de la Ville
01:31:28et de la citoyenneté. Elle était dans
01:31:30la matinale ce matin pour répondre à nos
01:31:32questions. Elle a sorti
01:31:34les rames. Mais pendant les épreuves
01:31:36de canoë, finalement, c'est passé
01:31:38inaperçu. Écoutez-la.
01:31:42Quand vous recevez beaucoup, quand vous vous
01:31:44déplacez beaucoup, regardez le contexte
01:31:46international. Le Président a eu beaucoup
01:31:48à faire, par exemple, aux Outre-mer.
01:31:50Je pense que c'est trop facile
01:31:52de jeter l'opprobre, vraiment,
01:31:54sur telle ou telle dépense,
01:31:56en oubliant tout ce que la France et tout ce que
01:31:58le Président de la République a fait ces derniers
01:32:00mois et ces dernières années. C'est du plein temps
01:32:02pour le Président de promouvoir la France.
01:32:04C'est du plein temps. Donc, est-ce qu'on va aller chercher
01:32:06dans sa note de téléphone ? En fait, moi,
01:32:08ça me paraît toujours très curieux
01:32:10de venir l'attaquer sur des détails alors
01:32:12qu'on oublie tout ce qu'il fait de formidable.
01:32:1415 milliards d'investissement en étant le pays
01:32:16le plus attractif d'Europe sur la dernière
01:32:18année. Je trouve ça formidable.
01:32:20En gros, ce que nous dit Sabrina
01:32:22Agresti-Roubach, c'est qu'on l'attaque sur des détails
01:32:24et qu'on fait un faux procès au Président
01:32:26de la République.
01:32:28Oui, c'est normal qu'elle le défende
01:32:30aussi, d'une manière générale.
01:32:32Et vous le comprenez.
01:32:34Non, mais ce qu'il faut dire,
01:32:36tout à l'heure, Amaury faisait un tableau
01:32:38assez noir des choses. On oublie
01:32:40quand même...
01:32:42Oui, alors restons réalistes.
01:32:44Restons réalistes. Très récemment,
01:32:46baisse du chômage.
01:32:48Très récemment...
01:32:50Si on compte pas les points
01:32:52sur notre camp, on ne gagnera jamais
01:32:54les enfants. Il va falloir se bouger
01:32:56là-dessus. Très récemment aussi...
01:32:58Très récemment aussi...
01:33:00On aime bien se la geler, vous nous connaissez.
01:33:02J'ai un peu l'impression.
01:33:04Très récemment aussi,
01:33:06augmentation de la croissance.
01:33:08Aujourd'hui ou hier.
01:33:10Pour autant...
01:33:12C'est quand même important.
01:33:14Je ne vois pas pourquoi on jouerait tout le temps,
01:33:16Sarah, je ne vois pas pourquoi on jouerait tout le temps
01:33:18en ce moment de Jeux Olympiques
01:33:20sur notre camp. Si on veut avoir une médaille,
01:33:22il va falloir reconnaître un peu les choses
01:33:24qui sont bien faites. Ensuite, je voudrais revenir,
01:33:26Julien, sur ce que vous disiez.
01:33:28Le parallèle que vous faites,
01:33:30les sportifs s'entraînent
01:33:32à la sueur de leur front. Emmanuel Macron,
01:33:34il dîne avec l'argent des Français. Donc ça nous concerne
01:33:36un peu plus directement.
01:33:38C'est un peu démago aussi.
01:33:40Le thème est un peu démago en soi.
01:33:42Il faut le dire.
01:33:44Tout à l'heure, vous avez vu réagir. Quand j'ai dit
01:33:46que les dîners fassentieux, ça ne changeait pas grand-chose
01:33:48dans nos relations diplomatiques avec les uns ou avec les autres.
01:33:50Je vous ai vu dos de l'inné de la tête.
01:33:52Ça change quoi ? Quand on a reçu
01:33:54Vladimir Poutine à Versailles, ça ne l'a pas empêché d'envahir l'Ukraine.
01:33:56On en a reçu d'autres.
01:33:58Avec qui on a travaillé, avec qui on a vendu des choses,
01:34:00avec qui on a vendu des rafales.
01:34:02Pas que ça aussi.
01:34:04On a des investissements dans notre pays.
01:34:06Ça, ça ne se fait pas comme ça.
01:34:08Le président de la République, on peut
01:34:10évidemment le critiquer, bien évidemment,
01:34:12et on ne s'en prive pas
01:34:14quand il est critiquable. Mais il y a aussi
01:34:16des investissements qui se sont faits sur la France.
01:34:18La France est un des pays qui a reçu
01:34:20le plus d'investissements ces derniers temps.
01:34:22Est-ce que ça va durer ? Est-ce que ça ne va pas durer ? J'en sais rien.
01:34:24En tout cas,
01:34:26c'est aussi une conséquence
01:34:28sans doute de ces échanges-là.
01:34:30Sans doute.
01:34:32Le problème, ce n'est pas de servir des radis
01:34:34et du jus de pomme au président chinois.
01:34:36C'est une question de bonne gestion.
01:34:38Et le problème, c'est que M. Macron
01:34:40et son gouvernement ont très mal géré la France.
01:34:42Plus 1 000 milliards d'euros ajoutés
01:34:44à la dette en deux mandats.
01:34:46Et le problème, et c'est la conséquence du problème
01:34:48principal, c'est que jamais Emmanuel Macron
01:34:50n'a envisagé une réforme
01:34:52de l'État, une réforme systémique
01:34:54de l'État. Elle n'a jamais été évoquée.
01:34:56Alors que l'on sait qu'il faut réformer l'État-providence.
01:34:58Rien que pour la réforme des retraites,
01:35:00qui coûte une fortune dans les années
01:35:02qui viennent, on le sait déjà, elle est insuffisante.
01:35:04Il faudra y revenir. Donc il y a eu là un manque de courage.
01:35:06Il y en a qui veulent y revenir, ça c'est clair.
01:35:08Mais dans le mauvais sens.
01:35:10Voilà ce que l'on pouvait dire sur
01:35:12le train de vie de l'Elysée qui
01:35:14coûte de l'argent et qui est déficitaire.
01:35:16Mais l'Elysée, vous l'avez rappelé, a promis
01:35:18de faire attention ces prochains mois.
01:35:20Faire attention, ça ne veut rien dire. C'est comme quand vous êtes à l'école, vous dites
01:35:22je vais faire attention, ça ne veut rien dire.
01:35:24Non, ça ne veut rien dire. On vous donne une tape
01:35:26sur les doigts, oui je ferai attention.
01:35:28On verra le prochain rapport
01:35:30de la Cour des comptes
01:35:32et on verra si la leçon a été retenue.
01:35:3412 départements, on avance.
01:35:3612 départements du centre de l'Île-de-France
01:35:38sont ce soir placés en vigilance orange
01:35:40aux orages. Faites très attention
01:35:42si vous nous regardez, que vous êtes
01:35:44dans ce secteur. Par ailleurs,
01:35:4647 départements de la moitié sud
01:35:48du pays seront placés en vigilance
01:35:50orange canicule, toujours
01:35:52dès demain. C'est vrai qu'il a fait chaud.
01:35:54Il a fait très très chaud. Regardez ce
01:35:56sujet préparé par nos équipes
01:35:58avant d'en discuter tous ensemble.
01:36:0236 degrés, c'est le
01:36:04pic de chaleur enregistré ce mardi
01:36:06à Paris pour les Jeux Olympiques.
01:36:08Les nombreux touristes et supporters
01:36:10se sont bien préparés à affronter
01:36:12la chaleur.
01:36:16Bouteille d'eau,
01:36:18parapluie au cas où s'il fait
01:36:20trop chaud et
01:36:22l'indispensable aussi, la crème soleil.
01:36:24Voilà, casquette.
01:36:28Juste beaucoup d'eau. On a pris de l'eau
01:36:30de coco pour être sûr de ne pas être déshydraté,
01:36:32des t-shirts légers, des chapeaux.
01:36:34On a un petit parapluie aussi pour se cacher du soleil.
01:36:36Et la ville
01:36:38de Paris a aussi tout prévu.
01:36:40Brumisateurs, ombrières,
01:36:42points d'eau, les fan zones font
01:36:44figure de bon plan face à ces fortes
01:36:46températures. Très agréable, je trouve ça
01:36:48super qu'ils aient mis ça en place. Ça permet
01:36:50de nous rafraîchir. C'est vraiment top
01:36:52comme idée d'avoir mis ça dans
01:36:54les fan zones.
01:36:56Il y a beaucoup de zones d'ombre, des endroits
01:36:58où l'on peut être avec les enfants, des jeux.
01:37:00On peut tranquillement regarder les épreuves.
01:37:02Il y a des zones d'hydratation.
01:37:04Alors je trouve que tout est très bien
01:37:06organisé pour les fan zones.
01:37:10Gabriel Attal appelle à une vigilance
01:37:12particulière pour les plus fragiles.
01:37:14Ce sont les chaleurs nocturnes
01:37:16qui peuvent entraîner le plus
01:37:18d'effets sur la santé, notamment la santé
01:37:20des plus fragiles. Pour l'ensemble des Français
01:37:22qui sont au contact de personnes fragiles,
01:37:24vulnérables, faites attention
01:37:26à eux et accompagnez-les.
01:37:28Depuis la cellule de crise,
01:37:30ce dernier a aussi annoncé qu'il ne devrait
01:37:32plus y avoir de départements en vigilance orange
01:37:34d'ici vendredi.
01:38:02Ce n'est pas François Hollande non plus.
01:38:04Non, ce n'est pas François Hollande.
01:38:06Il pleuvrait si François Hollande
01:38:08allait à la tête du pays.
01:38:10Oui, mais ça va être de pire en pire.
01:38:12Restez avec nous, parce qu'après le JT de Maureen Vidal,
01:38:14on va entendre sur Météorologues.
01:38:16Ça fait un mois qu'on a de la pluie à Bavière.
01:38:18Les épisodes sont de plus en plus fréquents.
01:38:20La température est de plus en plus élevée.
01:38:22Je veux bien que vous ayez des œillères
01:38:24et que vous ne voyez pas que le climat change
01:38:26dans ce pays et dans le monde entier.
01:38:28On peut continuer de nier et attendre
01:38:30évidemment que je caricature,
01:38:32mais il y a un moment où il va falloir peut-être agir
01:38:34et prendre conscience de ce qui se passe.
01:38:36Le problème, c'est que ceux qui nous font prendre conscience
01:38:38de ce qui se passe sont pour une écologie punitive,
01:38:40repoussoir, et que ça ne donne pas envie
01:38:42à l'ensemble de la population de se mobiliser.
01:38:44Mais je pense qu'il y a quand même un sujet, Jean-Michel.
01:38:46Tout est dit.
01:38:48Ce que je veux dire, c'est que pendant ces grosses chaleurs,
01:38:50il faut penser avant tout à nos personnes âgées,
01:38:52en particulier dans les EHPAD.
01:38:54On a un vrai gros problème là-dessus.
01:38:56Là aussi, il faut arriver à travailler
01:38:58sur le rentage et sur nos EHPAD aussi.
01:39:00Vous avez entièrement raison pour les personnes vulnérables
01:39:02et les personnes qui sont seules à domicile
01:39:04qu'elles reçoivent régulièrement de la visite
01:39:06parce que ça, c'est un réel problème.
01:39:08On l'a vu pendant la canicule de 2003, notamment.
01:39:10C'est vrai aussi. On entendra ce météorologue,
01:39:12Gabriel Attal également, qui a voulu montrer
01:39:14que le gouvernement démissionnaire était présent
01:39:16sur tous ces sujets d'importance.
01:39:18Maureen Vidal, 23h pile, l'essentiel de l'actu
01:39:20en une minute et on refait un petit tour
01:39:22de ces épisodes de chaleur, de ces orages
01:39:24qui arrivent. Prévoyez également
01:39:26ces orages si vous êtes dans le centre
01:39:28ou l'île de France. Évitez les déplacements
01:39:30ce soir notamment parce que ça risque
01:39:32d'être assez compliqué.
01:39:34Maureen Vidal, l'essentiel.
01:39:38L'affaire Lina a relancé.
01:39:40De nouvelles recherches ont débuté
01:39:42ce mardi matin dans les Vosges pour tenter
01:39:44de retrouver l'adolescente disparue
01:39:46en septembre dernier dans le bar.
01:39:48Son ADN a été retrouvé récemment dans une voiture
01:39:50volée. Le conducteur s'est donné la mort
01:39:52suite à cette découverte des gendarmes.
01:39:54Les enquêtes continuent.
01:39:56La France traverse sa première vague de chaleur
01:39:58de l'année 2024. 56 départements
01:40:00étaient placés en alerte orange canicule
01:40:02par Météo France ce mardi à Paris
01:40:04pour les Jeux Olympiques. Des mesures ont été
01:40:06prises pour supporter la chaleur qui a
01:40:08fortement touché la région parisienne.
01:40:10Les réactions autour de la cérémonie
01:40:12d'ouverture des Jeux Olympiques
01:40:14s'accumulent. Le passage de Philippe Catherine
01:40:16notamment a fait scandale et surtout
01:40:18à l'international. Une honte pour
01:40:20Donald Trump, une immoralité pour
01:40:22Tayyip Erdogan. Des réactions qui ont poussé
01:40:24le chanteur à présenter ses excuses
01:40:26dans le journal Le Monde. Pardon
01:40:28si j'ai pu laisser passer un malentendu,
01:40:30si j'ai pu choquer des gens à déclarer l'artiste.
01:40:34Merci beaucoup
01:40:36Maureen. Je voudrais juste refaire une parenthèse
01:40:38autour de notre thème précédent et cette
01:40:40frappe israélienne au
01:40:42Liban. Vous évoquiez d'ailleurs
01:40:44Sarah, ce discours d'une
01:40:46partie de l'échiquier politique qui a
01:40:48mis cette cible
01:40:50et qui a créé cette inversion
01:40:52au fil des mois pour faire d'Israël un coupable.
01:40:54Jean-Luc Mélenchon ce soir
01:40:56dit, frapper la capitale du
01:40:58Liban est une agression intolérable.
01:41:00Netanyahou propage la guerre,
01:41:02le meurtre et les
01:41:04généralises comme s'il était
01:41:06au-dessus
01:41:08de toutes les lois et conventions internationales.
01:41:10Les puissances dont les USA et la France
01:41:12laissent faire, permettent une
01:41:14escalade qui sera vite hors de contrôle.
01:41:16C'est une question, je n'ai pas été voir.
01:41:18Qu'est-ce que Jean-Luc Mélenchon a réagi pour les enfants
01:41:20qui ont été tués ? C'est une question qu'on peut se poser.
01:41:22Je ne vais pas vous répondre au
01:41:24risque de dire une bêtise parce que je n'ai pas vu s'il avait...
01:41:26C'est une simple interrogation. Je trouve qu'il y a
01:41:28une indignation à géométrie variable et
01:41:30encore une fois, nous, nous sommes citoyens,
01:41:32eux ce sont des personnes, enfin Jean-Luc Mélenchon n'a plus
01:41:34de mandat, mais pour les autres membres de la
01:41:36France Insoumise qui ont été élus et qui ont
01:41:38souvent, je ne dis pas tout le temps, mais souvent
01:41:40une inversion du narratif où
01:41:42Israël est montré comme un coupable
01:41:44alors qu'Israël est victime depuis le 7 octobre.
01:41:46Nul doute que ce nouvel épisode,
01:41:48cette nouvelle séquence et
01:41:50cette frappe au Liban va
01:41:52alimenter encore une fois
01:41:54les arguments d'une
01:41:56extrême gauche qui fait d'Israël l'État génocidaire
01:41:58et le grand
01:42:00coupable de ce conflit.
01:42:02Ce n'est pas nouveau et ce que recherche Jean-Luc Mélenchon
01:42:04mais tout le monde le sait et on le sait maintenant
01:42:06de plus en plus
01:42:08c'est que c'est le vote communautaire
01:42:10et de récupérer
01:42:12le vote d'une
01:42:14partie de la communauté musulmane
01:42:16française pour que
01:42:18l'ensemble des députés qu'il présente
01:42:20sous ses couleurs,
01:42:22ceux qui ne sont pas fâchés avec lui en tout cas,
01:42:24soient élus.
01:42:26Je regarde le Twitter de
01:42:28M. Mélenchon, je
01:42:30ne vois pas de tweet concernant les
01:42:32enfants israéliens, donc voilà,
01:42:34ça ne m'étonne pas, mais je voulais quand même vérifier.
01:42:36Voilà, pour cette
01:42:38parenthèse, on jongle un petit peu d'une
01:42:40actualité à une autre, mais vous avez compris que cette séquence
01:42:42du soir au Proche-Orient
01:42:44apporte des développements
01:42:46réguliers. On était sur cette canicule,
01:42:48je voudrais qu'on entende ce météorologue,
01:42:50Patrick Marlière, qui était avec nous un petit peu plus tôt.
01:42:52Oui, le dérèglement climatique est le grand coupable
01:42:54et ça pourrait être de pire en pire.
01:42:56Cette situation
01:42:58va se reproduire tous les ans,
01:43:00inévitablement, et on doit en partie évidemment
01:43:02au dérèglement climatique, donc
01:43:04il faut se préparer à avoir ce type de situation
01:43:06météo chaque année sur la France.
01:43:08Alors, ça ne sera pas vraiment au centre de l'été, ça sera toujours
01:43:10décalé peut-être, car l'été, la période
01:43:12estivale est toujours de plus en plus longue,
01:43:14et la période hivernale, elle, de plus en plus courte.
01:43:16Amaury,
01:43:18ces épisodes de forte chaleur, ils vont se répéter,
01:43:20il y en aura de plus en plus,
01:43:22et on se dit, oui, est-ce qu'on peut faire quelque chose
01:43:24pour rendre l'avenir un petit peu plus vivable,
01:43:26notamment dans les grandes métropoles,
01:43:28dans les grandes villes. Je pense aux gens, peut-être
01:43:30les moins favorisés, qui vivent dans
01:43:32les logements les moins préservés
01:43:34en termes de, comment on appelle ça,
01:43:36d'isolation thermique.
01:43:38Le DPE.
01:43:40Oui, le DPE, c'est le diagnostic, exactement.
01:43:42Oui, il y a des nouvelles normes, désormais,
01:43:44pour louer, il faut que ce soit
01:43:46F et plus G,
01:43:48et à partir de 2000, dans les prochaines
01:43:50années, je ne veux pas dire d'erreur, ce sera à partir de D
01:43:52et E. En tout cas, c'est de plus
01:43:54en plus restrictif.
01:43:56On a pris l'habitude de se
01:43:58réchauffer l'hiver. Pourquoi ne prendrions-nous
01:44:00pas l'habitude de se refroidir
01:44:02l'été et donc de développer... Parce que la climatisation
01:44:04est une solution court terme, les climatiseurs
01:44:06réchauffent l'atmosphère.
01:44:08Et si nous utilisons tous des climatiseurs,
01:44:10à terme, on favorise
01:44:12le dérèglement climatique. Oui, bien sûr.
01:44:14C'est assez paradoxal, mais c'est une réalité.
01:44:16Alors, des climatiseurs vertueux
01:44:18peuvent commencer à être développés
01:44:20et pourraient être une solution dernière.
01:44:22La France est un modèle du genre dans la lutte contre le réchauffement
01:44:24climatique, donc on n'a aucune leçon à recevoir
01:44:26de personne. Ensuite, en matière
01:44:28de climatisation, on est sous-équipé,
01:44:30comparé aux Etats-Unis et au Japon.
01:44:32Il n'y a pas un domicile aux Etats-Unis, il n'y a pas de climat.
01:44:34En 2022, on a eu un record de chaleur.
01:44:36Il y a 7000 morts qui sont
01:44:38liées à la chaleur en France.
01:44:40Et en 2019, c'est une étude
01:44:42du Lancet, c'est la grande
01:44:44revue américaine scientifique.
01:44:46Il y a une étude qui est parue
01:44:48en 2019 et qui montrait que
01:44:50195 000 vies avaient été sauvées dans le
01:44:52monde grâce à la climatisation.
01:44:54Donc la climatisation sauve des vies.
01:44:56Et le problème, vous l'avez dit... Oui, mais à long terme...
01:44:58Aujourd'hui, vous avez des écologistes
01:45:00qui s'opposent par principe à la climatisation
01:45:02parce qu'évidemment, ça...
01:45:04Le problème de l'écologie, ce sont les écologistes.
01:45:06Oui, mais parce que les écologues vont vous dire...
01:45:08Qui ne ressemblent pas à la population et qui,
01:45:10je le disais tout à l'heure, sont...
01:45:12Parce que les écolo-radicaux vont vous dire
01:45:14faites le tri sélectif, faites ci, faites ça,
01:45:16que des injonctions parfois contradictoires
01:45:18alors que c'est à une échelle beaucoup plus globale
01:45:20si on veut agir contre le réchauffement climatique.
01:45:22C'est pas en triant...
01:45:24C'est très bien de trier ses déchets, c'est formidable.
01:45:26Mais c'est pas ça qui va tout changer.
01:45:28Voilà. Là aussi, il y a eu des choses
01:45:30qui se font encore
01:45:32sur les passoires thermiques en particulier
01:45:34où il y a eu des crédits
01:45:36importants pour pouvoir
01:45:38rénover
01:45:40les habitations, etc.
01:45:42C'est important.
01:45:44Il y a aussi une nouvelle architecture
01:45:46dans les villes. Je ne sais pas si vous l'avez vu,
01:45:48mais ça commence à se voir avec de la végétalisation
01:45:50sur les murs,
01:45:52sur les terrasses, etc.
01:45:54J'ai vu un reportage...
01:45:56Les îlots de fraîcheur.
01:45:58J'ai vu un reportage tout à l'heure
01:46:00sur le village olympique
01:46:02qui sera ensuite mis à disposition du public.
01:46:04Il y aura des résidents.
01:46:06Les appartements seront vendus, etc.
01:46:08C'est magnifique ce qu'ils ont fait.
01:46:10Ils ont planté des arbres,
01:46:122 à 3 000 arbres, un truc comme ça.
01:46:14C'est déjà pas mal.
01:46:16Et c'est quelque chose
01:46:18qui fait descendre les températures.
01:46:20Il y a aussi des nouvelles mentalités,
01:46:22des nouvelles manières de faire.
01:46:24Il va falloir aller vers ça aussi.
01:46:26Le village olympique,
01:46:28ils ont quand même installé en urgence
01:46:30des climatiseurs dans les salons
01:46:32et disposé des ventilateurs dans les chambres.
01:46:34Dans le village olympique, je vous dis.
01:46:36En même temps, ils dorment sur des lits en carton.
01:46:38C'est déjà le cas à Tokyo.
01:46:40Il y en a, le nombre de climatiseurs de l'Elysée ?
01:46:42Non, on n'a pas ça.
01:46:44Vous qui avez vos entrées à l'Elysée,
01:46:46il fait froid à l'Elysée ?
01:46:48Je ne suis jamais entré dans l'Elysée.
01:46:50Ça ne doit pas être très bien isolé.
01:46:52Comment ?
01:46:54La facture de la clim de l'Elysée,
01:46:56on essaiera d'avoir ça pour la prochaine fois.
01:46:58On retrouve notre sérieux
01:47:00puisque des fouilles ont démarré aujourd'hui
01:47:02dans le Grand Est pour retrouver
01:47:04le corps de Lina,
01:47:06l'adolescente de 15 ans,
01:47:08disparue en septembre dernier dans le Barin.
01:47:10Des enquêteurs de l'Institut de recherche criminelle
01:47:12de la gendarmerie, des brigades sinophiles,
01:47:14des enquêteurs de la cellule Lina
01:47:16ont été déployés dès le début de la matinée
01:47:18dans la vallée de la Bruche,
01:47:20zone dans laquelle la jeune fille s'est volatilisée
01:47:22Au total, 80 gendarmes sont mobilisés
01:47:24pour agir sur cette avancée majeure.
01:47:26Après 10 mois de minutieuses investigations,
01:47:28l'avancée majeure, je la rappelle,
01:47:30c'est qu'il y a quelques jours,
01:47:32le profil génétique de l'adolescente a été découvert
01:47:34dans une voiture volée
01:47:36et son conducteur, principal suspect,
01:47:38s'est suicidé.
01:47:40D'abord condamné les recherches.
01:47:42Célia Barotte, pour notre service
01:47:44Police Justice, est sur place dans le Grand Est.
01:47:48Un important dispositif de recherche
01:47:50a été déployé pour ces fouilles.
01:47:52Ont été mobilisés sur le terrain
01:47:54des experts de l'IRCGN,
01:47:56l'Institut de Recherche Criminelle
01:47:58de la Gendarmerie Nationale,
01:48:00des gendarmes locaux, des gendarmes dédiés
01:48:02à la cellule concernant l'enquête
01:48:04sur la disparition de Lina,
01:48:06mais aussi des chiens spécialisés
01:48:08dans la recherche de restes humains.
01:48:10Les lieux précis des investigations
01:48:12sont restés secrets pour préserver
01:48:14le travail des enquêteurs.
01:48:16Le parquet de Strasbourg a indiqué
01:48:18qu'ils se sont intéressés
01:48:20à certaines zones des Vosges.
01:48:22Puisque, suite aux analyses effectuées
01:48:24dans un véhicule volé
01:48:26et géolocalisé sur le lieu
01:48:28de la disparition de Lina,
01:48:30on a retrouvé des traces ADN
01:48:32de la jeune adolescente.
01:48:34La mère de Lina a fait savoir
01:48:36par le biais de son avocat
01:48:38qu'elle faisait confiance aux enquêteurs,
01:48:40à l'équipe de la section de recherche
01:48:42de la gendarmerie.
01:48:44Malheureusement, pour l'heure,
01:48:46il n'y a toujours aucune trace de Lina.
01:48:50Jean-Michel Fauvergue,
01:48:52vous êtes l'ancien chef du RAID.
01:48:54Le RAID, c'est l'intervention
01:48:56plus que l'enquête,
01:48:58mais vous avez une expertise en la matière.
01:49:00L'enquête s'accélère subitement.
01:49:02Ce suspect qui s'est suicidé,
01:49:04bien sûr que le grand public se dit
01:49:06qu'on a retrouvé la voiture d'un homme
01:49:08avec des traces ADN de Lina.
01:49:10Au moment où cet homme a appris
01:49:12que sa voiture avait été retrouvée,
01:49:14c'est un aveu de culpabilité ?
01:49:16C'est un temps fort pour l'enquête.
01:49:18C'est un aveu de culpabilité
01:49:20dans la mort de la petite Lina,
01:49:22je ne suis pas sûr.
01:49:24C'est l'enquête qui le dira éventuellement.
01:49:26Mais c'est en tout cas un aveu
01:49:28de quelque chose.
01:49:30Soit il l'a prise en compte,
01:49:32soit il l'a vue.
01:49:34Il a un passé aussi, cette personne.
01:49:36Oui, il était connu
01:49:38des services.
01:49:40Ce qui me semble important,
01:49:42c'est la voiture, les traces ADN
01:49:44qui ont été retrouvées,
01:49:46l'enquête va rebasculer grâce à ça.
01:49:48Il y a une nouvelle enquête qui a débuté cette semaine.
01:49:50C'est la même,
01:49:52mais elle a connu
01:49:54un coup de boost.
01:49:56Sans doute que
01:49:58dans une voiture, on peut trouver
01:50:00des tas de choses aussi
01:50:02en essayant d'observer le GPS.
01:50:04S'ils se sont servis du GPS,
01:50:06parce qu'en général maintenant on se sert des téléphones,
01:50:08etc.
01:50:10Et puis cette voiture,
01:50:12elle n'arrive pas au hasard.
01:50:14Les investigateurs
01:50:16de la gendarmerie étaient sans doute dessus.
01:50:18C'est normal
01:50:20qu'on n'ait pas eu de détails
01:50:22auparavant.
01:50:24Ils vont continuer leur enquête
01:50:26là-dessus.
01:50:28Je pense que les choses vont évoluer.
01:50:30On est proche du dénouement selon vous ?
01:50:32Je ne sais pas, je ne peux pas vous dire.
01:50:34Je n'en suis pas persuadé d'une manière générale.
01:50:36C'est ce qu'on s'est dit ces dernières heures.
01:50:38Une voiture, un suspect identifié,
01:50:40ça sent la fin de l'enquête et la fin du calvaire.
01:50:42Mais le suspect est mort,
01:50:44donc il ne parlera pas par définition.
01:50:46Le véhicule va peut-être parler.
01:50:48Il y a peut-être d'autres traces
01:50:50à l'intérieur.
01:50:52C'est le juge
01:50:54qui nous le dira ultérieurement.
01:50:56Donc ça permet
01:50:58de continuer
01:51:00à investiguer sur un matériel
01:51:02qui est intéressant
01:51:04et dans lequel on va peut-être
01:51:06retrouver des choses qui vont orienter.
01:51:08Maintenant, ce qu'il faut retrouver
01:51:10dans une affaire comme ça,
01:51:12c'est l'enfant ou le corps.
01:51:14Je m'excuse de m'exprimer
01:51:16ainsi, mais évidemment
01:51:18que ça c'est un peu...
01:51:20Ce qui est terrible
01:51:22et à la fois important,
01:51:24c'est-à-dire qu'il y a des enquêteurs,
01:51:26des moyens techniques, un anthropologue
01:51:28qui est sur place et des métiers
01:51:30d'enquête extrêmement pointus
01:51:32qui ont été déployés.
01:51:34Ce qui est terrible à dire,
01:51:36mais c'est une réalité, c'est qu'il y a des chiens
01:51:38qui sont sur place, mais ce ne sont pas des chiens
01:51:40qui sont formés pour rechercher
01:51:42des survivants, mais ce sont des chiens
01:51:44qui sont formés pour retrouver des corps.
01:51:46On est obligé d'examiner toutes les pistes.
01:51:48Oui, mais ce que je veux dire,
01:51:50c'est qu'à l'heure où l'on se parle,
01:51:52les enquêteurs, malheureusement,
01:51:54j'ai l'impression qu'ils privilégient la recherche
01:51:56d'un corps que la recherche de cette jeune fille
01:51:58encore vivante.
01:52:00C'est tristement ce qu'on peut dire ce soir.
01:52:02La famille aussi, nécessairement,
01:52:04entre espoir et plus d'espoir.
01:52:06C'est humain, c'est normal.
01:52:08Il ne faut pas oublier qu'il y a des enfants
01:52:10qu'on a retrouvés longtemps après, voire des années après.
01:52:12Ce n'était pas en France, c'était en Autriche
01:52:14à Natacha Kampusch, 8 ans après.
01:52:16Alors les faits n'étaient pas du tout les mêmes.
01:52:18Il y a du sang dans la voiture.
01:52:20Toutes les hypothèses de façon générale
01:52:22et d'autres où, effectivement,
01:52:24on retrouve un corps ou on ne le retrouve
01:52:26parfois jamais, comme dans l'affaire Fiona
01:52:28en 2013, me semble-t-il.
01:52:30Est-elle envisagée avant de fermer une porte ?
01:52:32Ou est-elle mousin ?
01:52:34Marion Wagon, me semble-t-il aussi ?
01:52:36Elle n'a pas été retrouvée.
01:52:38Je n'ai pas de réponse.
01:52:40Il me semble en tous les cas.
01:52:42Il faut examiner toutes les pistes.
01:52:44Mais le fait que le principal suspect
01:52:46se soit suicidé, si on l'avait interrogé,
01:52:48ça nous aurait peut-être aidé.
01:52:50L'IRCGN a mené l'analyse de la voiture
01:52:52qui a été retrouvée début juin.
01:52:54Une analyse qui apporte deux certitudes.
01:52:56L'ADN de Lina est présent.
01:52:58La voiture était sur le lieu
01:53:00de la disparition il y a dix mois.
01:53:02La grosse zone d'ombre
01:53:04autour de cette voiture
01:53:06est montée dedans.
01:53:08Est-ce que c'était de force
01:53:10ou de son plein gré ?
01:53:12C'est notamment une des réponses
01:53:14qui reste à donner pour les enquêteurs.
01:53:16Il y a aussi l'hypothèse
01:53:18de l'ADN vagabond.
01:53:20Quand vous serrez la main
01:53:22à quelqu'un,
01:53:24quand vous côtoyez quelqu'un,
01:53:26vous trimballez son ADN.
01:53:28Sauf qu'apparemment,
01:53:30il y a assez de traces dans le véhicule
01:53:32pour évacuer la piste
01:53:34du transfert d'ADN.
01:53:36C'est une hypothèse
01:53:38qui est de plus en plus en train de s'éloigner.
01:53:40Amaury, travail de fourmi,
01:53:42travail de très longue haleine.
01:53:44Dans l'autorage de Lina,
01:53:46tout le monde est persuadé
01:53:48qu'elle a été enlevée.
01:53:50Ce scénario est en train de se dessiner.
01:53:52La procureure de Strasbourg
01:53:54a parlé de découverte majeure
01:53:56lorsqu'on a découvert
01:53:58cette voiture volée dans le sud de la France.
01:54:00Ce dont on est sûr, c'est qu'elle a été localisée
01:54:02à proximité du lieu
01:54:04de disparition de Lina le jour des faits
01:54:06et que de l'ADN a été retrouvé
01:54:08de Lina à l'intérieur.
01:54:10Elle a bien été transportée dans ce véhicule.
01:54:12Reste à savoir dans quelles circonstances
01:54:14elle a pu monter
01:54:16dans ce véhicule.
01:54:18Qui a pu entrer ou sortir
01:54:20tout au long du parcours ?
01:54:22Est-ce qu'il y a eu des complicités
01:54:24entre le lieu de vol et le lieu où la voiture
01:54:26a été retrouvée ?
01:54:28Une chose est sûre, à en croire les informations du Parisien,
01:54:30le suspect qui condisait ce véhicule
01:54:32et qui s'est suicidé à Besançon dans le Doubs
01:54:34est visiblement, selon les enquêteurs
01:54:36et les magistrats en charge de l'enquête,
01:54:38le suspect principal
01:54:40et celui qui aurait enlevé
01:54:42Lina et potentiellement
01:54:44tué Lina.
01:54:46Ça reste à déterminer.
01:54:48Le cul mobile aussi restera à déterminer.
01:54:50Sans le suspect, ça va être plus difficile.
01:54:52C'est exactement ce que j'allais dire.
01:54:54Il a peut-être parlé, cet homme.
01:54:56En tout cas, si jamais l'enquête
01:54:58devait conclure que cet homme
01:55:00est bien celui qui a enlevé et potentiellement
01:55:02tué Lina, sa mort
01:55:04entraîne
01:55:06de facto l'arrêt
01:55:08de la procédure.
01:55:10Je pense évidemment aux parents qui depuis 10 mois
01:55:12vivent dans l'incertitude,
01:55:14dans l'angoisse, vivent un calvaire.
01:55:16En plus de vivre
01:55:18pour l'absence et potentiellement la disparition,
01:55:20la mort
01:55:22de leur enfant,
01:55:24peut-être n'auront jamais de réponse
01:55:26à leur question, à la fois sur qui
01:55:28a enlevé et tué leur enfant
01:55:30et pour quelle raison.
01:55:32Le fait d'avoir un suspect,
01:55:34même décédé,
01:55:36permet aussi de faire l'entourage du suspect.
01:55:38C'est-à-dire d'avoir ses amis,
01:55:40sa famille, ses parents
01:55:42et donc de les interroger et voir
01:55:44s'il y avait des connaissances particulières
01:55:46entre Lina et lui, etc.
01:55:48Ça ne remplacera pas
01:55:50la version du principal suspect
01:55:52s'il s'avérait que c'était lui.
01:55:54Et s'il avouait ?
01:55:56Parce que ça, c'est pas sûr non plus.
01:55:58Un dernier mot, c'est vrai que ça fait
01:56:0010 mois que cette famille est sans nouvelles.
01:56:02Dans un cas comme celui-là,
01:56:04c'est une éternité, c'est une torture
01:56:06de ne pas savoir ce qui est arrivé à son enfant
01:56:08et puis le pire, c'est que dans des cas comme ceux-là,
01:56:10Maître Salman,
01:56:12souvent les parents
01:56:14sont informés après à la presse.
01:56:16Et ça crée une colère, une frustration.
01:56:18Et c'est pour ça que c'est important
01:56:20que les gendarmes ou le magistrat instructeur
01:56:22aient vraiment un contact privilégié
01:56:24avec les victimes, avec la famille.
01:56:26C'est par l'intermédiaire de l'avocat que ça se passe
01:56:28mais ça de dire que les personnes
01:56:30apprennent par la presse. Il m'est arrivé d'être
01:56:32en garde à vue dans des dossiers plutôt médiatiques
01:56:34et de sortir et de voir
01:56:36que c'était déjà dans la presse.
01:56:38Donc oui, il y a clairement des fuites.
01:56:40C'est dans tous les dossiers, en tous les cas,
01:56:42s'il y a une personnalité publique
01:56:44ou alors un dossier médiatique
01:56:46d'envergure nationale,
01:56:48oui, il y a des fuites et c'est horrible pour les personnes concernées
01:56:50de la prendre ainsi.
01:56:52Mais les familles se sentent aussi parfois abandonnées.
01:56:54Alors l'avocat fait le relais
01:56:56entre le juge et la famille
01:56:58mais le temps judiciaire est toujours très long
01:57:00quel que soit, surtout
01:57:02dans un cas comme celui-ci, en matière criminelle.
01:57:04Ou pas criminelle d'ailleurs.
01:57:06On croise les doigts pour que cette enquête
01:57:08nous livre un dénouement
01:57:10et que surtout la famille de Lina
01:57:12apprenne la vérité
01:57:14autour de cette disparition,
01:57:16la disparition de cette jeune femme
01:57:18il y a plus de 10 mois maintenant.
01:57:20Autre sujet, on est à plus de 4 jours
01:57:22après la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.
01:57:24Je vous dis franchement, j'avais aucune intention
01:57:26de revenir encore une fois sur cette cérémonie
01:57:28et la polémique qu'elle a suscitée
01:57:30sauf que c'était sans compter sans Donald Trump.
01:57:32Donald Trump,
01:57:34le candidat républicain à l'élection présidentielle
01:57:36aux Etats-Unis, bien sûr,
01:57:38a trouvé que la cérémonie d'ouverture
01:57:40de Paris 2024 était
01:57:42une honte. Écoutez-le
01:57:44à la télé américaine ces dernières heures.
01:57:48J'ai trouvé que la cérémonie
01:57:50d'ouverture était une honte en fait.
01:57:52J'ai trouvé que c'était une honte.
01:57:54La moquerie de la scène,
01:57:56les catholiques et les chrétiens du monde entier
01:57:58sont indignés.
01:58:00Ils peuvent faire certaines choses.
01:58:02J'ai trouvé cela terrible.
01:58:04Pouvez-vous dire qu'au prochain
01:58:06Jeux olympiques, si vous êtes président,
01:58:08vous aurez assez d'influence sur les organisateurs
01:58:10pour que nous n'insultions pas les chrétiens ?
01:58:12Nous n'aurons pas de scène
01:58:14comme ils l'ont dépeint l'autre soir.
01:58:16Je pense simplement que je suis pour tout le monde.
01:58:18Je suis très ouvert d'esprit.
01:58:20Vous comprenez, vous me connaissez mieux
01:58:22que la plupart des gens. Je suis très ouvert d'esprit
01:58:24mais je pense que ce qu'ils ont fait
01:58:26était une honte.
01:58:30Une honte pour Donald Trump.
01:58:32Quand dites-vous à Maurice Brelais ?
01:58:34De quoi je me mêle ?
01:58:36Non.
01:58:38Il est candidat à une ancienne présidence aux Etats-Unis.
01:58:40D'ailleurs, il s'adresse à son électorat conservateur.
01:58:42Il se fait le porte-voix,
01:58:44le porte-parole
01:58:46de millions d'Américains chrétiens
01:58:48qui ont été choqués
01:58:50comme l'ont été un certain nombre de catholiques en France.
01:58:52On est en plus dans le contexte électoral
01:58:54que l'on connaît
01:58:56où l'on sait que la religion pèse lourd.
01:58:58C'est un message envoyé aux chrétiens
01:59:00et notamment aux évangélistes
01:59:02qui pèsent en effet énormément,
01:59:04notamment à droite.
01:59:06Je souligne simplement la petite hypocrisie
01:59:08venant de M. Donald Trump.
01:59:10Pourquoi ?
01:59:12Quand on sait le passif que le sien,
01:59:14ses fautes de mauvais goût,
01:59:16c'était quand même le champion de la vulgarité
01:59:18et des provocations.
01:59:20Donc venant de lui, c'est un peu hypocrite
01:59:22mais sur le fond, il a raison.
01:59:24En termes d'irrévérence, il sait de quoi il parle.
01:59:26La réponse de Gérald Darmanin.
01:59:30Je suis extrêmement fier
01:59:32de ce qu'a fait la France.
01:59:34La France a démontré qu'elle était un immense pays
01:59:36capable d'organiser une cérémonie d'ouverture
01:59:38qui n'a pas d'équivalent.
01:59:40Et d'ailleurs, vous savez quoi ?
01:59:42Les prochains organisateurs des Jeux olympiques
01:59:44et on pense évidemment à nos amis américains
01:59:46à Los Angeles qui vont organiser les prochains
01:59:48Jeux olympiques d'été, ne pourront sans doute pas faire
01:59:50des cérémonies d'ouverture classiques dans un stade.
01:59:52Nous avons su montrer la beauté de la France,
01:59:54la beauté de Paris, sans aucun problème
01:59:56de sécurité.
01:59:58Je crois que c'est ce qu'il faut retenir.
02:00:00La grandeur de notre pays, capable de voir les choses
02:00:02en très grand, alors que tout le monde nous disait
02:00:04que c'était impossible et qu'il y avait une grande méfiance
02:00:06dans la sécurité,
02:00:08dans l'action de nos policiers, de nos gendarmes,
02:00:10de nos services de renseignement.
02:00:12Et moi, je veux retenir ça, cette capacité de la France
02:00:14à faire cette incroyable cérémonie d'ouverture.
02:00:18Un commentaire sur les propos de Donald Trump.
02:00:20Je voulais simplement dire, si je ne dis pas d'erreur,
02:00:22les JO 2028, ce sera à Los Angeles.
02:00:24Si jamais M. Trump est réélu,
02:00:26il joue aussi sa carte électorale
02:00:28en se disant, moi, si jamais je suis
02:00:30président des États-Unis,
02:00:32les JO, ça se passera différemment.
02:00:34Que M. Trump ait eu des outrances,
02:00:36des fautes d'élégance,
02:00:38peut-être, mais il ne les a pas...
02:00:40Oui, évidemment, mais il ne les a pas eues
02:00:42pendant une cérémonie des JO.
02:00:44Après, de dire que la cérémonie des JO,
02:00:46c'était que de l'outrance, que de la vulgarité,
02:00:48que tout était raté, il ne faut peut-être pas exagérer.
02:00:50Plusieurs heures, il y a 20 minutes,
02:00:52qui, effectivement, ont posé problème.
02:00:54Et je pense qu'on est tous déjà passés à autre chose.
02:00:56La France est un pays de liberté.
02:00:58Il faut se réjouir, justement, de ne pas être dans un pays
02:01:00comme les USA. En France, on peut
02:01:02se permettre l'irrévérence, même avec
02:01:04le sacré. Il faut s'en réjouir, il faut en être fier.
02:01:06Voilà la réponse à apporter à M. Trump.
02:01:08Ou au contraire.
02:01:10C'est parce que, vous avez noté,
02:01:12Jean-Michel, l'évêque de Nîmes, là, pour aller
02:01:14dans le sens complètement envers, c'est plutôt dans le sens
02:01:16de M. Trump, M. Nicolas Brouvet
02:01:18va célébrer, samedi,
02:01:20en la cathédrale Notre-Dame et Saint-Castor,
02:01:22une messe de réparation
02:01:24suite à la cérémonie d'ouverture
02:01:26des Jeux Olympiques 2024. Je me dis que ça va quand même
02:01:28un petit peu loin, tout ça. Après, s'ils ont été offensés.
02:01:30Oui, oui. Enfin, messe de réparation,
02:01:32je ne sais même pas ce que ça veut dire, messe de réparation.
02:01:34Moi non plus.
02:01:36Je ne pourrais pas vous apporter
02:01:38de précisions dans ce domaine-là, mais
02:01:40il y a plusieurs sujets.
02:01:42Alors, en ce qui concerne Trump,
02:01:44évidemment qu'il s'adresse à un public,
02:01:46à son public, à lui,
02:01:48en particulier aux évangélistes, qui représentent
02:01:50quand même
02:01:52beaucoup d'électeurs,
02:01:54et il est sur ce registre-là,
02:01:56bien évidemment.
02:01:58Et puis, il est
02:02:00accoutumé aussi au fait
02:02:02de mettre souvent des coups de canif
02:02:04aux pays européens, d'une manière générale.
02:02:06Trump et l'Europe,
02:02:08ce n'est pas une histoire d'amour et ce n'est pas un long fleuve
02:02:10tranquille, en particulier avec la France.
02:02:12Donc, on en est là. Sur la réponse du ministre de l'Intérieur,
02:02:14moi, je trouve que
02:02:16il place le débat où il faut le placer.
02:02:18Là, effectivement,
02:02:20on a ces polémiques-là.
02:02:22À un certain moment,
02:02:24l'essentiel, c'est quand même que ça se soit passé,
02:02:26cette cérémonie,
02:02:28sans encombre, avec des policiers
02:02:30et des gendarmes qui ont mouillé la chemise,
02:02:32si j'exprime ainsi, et que je veux féliciter
02:02:34moi, à titre personnel.
02:02:36Mais rappelez-vous
02:02:38ce qu'on nous en disait auparavant.
02:02:40C'était criminel, on n'y arriverait pas,
02:02:42c'était dangereux, il fallait un plan B,
02:02:44un plan C, un plan D.
02:02:46Voilà, la France a prouvé...
02:02:48Le plan B, ce sera sur le triathlon,
02:02:50on va en parler dans un instant.
02:02:52La France a prouvé qu'elle est un grand pays,
02:02:54qu'elle sait faire et qu'elle sait organiser
02:02:56des cérémonies comme ça.
02:02:58Après, ce qu'il y a à l'intérieur de la cérémonie,
02:03:00évidemment que, quelques fois,
02:03:02ça peut être problématique, mais cette cérémonie
02:03:04était globalement réussie.
02:03:06Il y en a un autre qui a profité quand même de l'occasion
02:03:08et de la polémique pour sauter un petit peu
02:03:10à la gorge des Français de notre pays,
02:03:12c'est le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
02:03:16J'appellerai le pape à la première occasion
02:03:18pour partager avec lui l'immoralité
02:03:20commise contre le monde chrétien
02:03:22et contre tous les chrétiens.
02:03:24Les Jeux Olympiques ont été utilisés
02:03:26comme un outil de perversion
02:03:28qui corrompt la nature humaine,
02:03:30détruit la famille
02:03:32et menace la sécurité
02:03:34et la survie des générations.
02:03:42Dès qu'il peut sauter
02:03:44il est assez agressif en effet.
02:03:46Dès qu'il peut s'attaquer à la France,
02:03:48il ne s'en prive pas, le président turc,
02:03:50à une nouvelle occasion.
02:03:52Je ne suis pas sûr qu'il s'adresse au pape,
02:03:54mais bon, c'est ce qu'il essaie d'appeler.
02:03:56A titre personnel, je ne pense pas
02:03:58que le problème de cette cérémonie soit religieux.
02:04:00Pour moi, il est purement idéologique
02:04:02et lié au roquisme.
02:04:04Mais là, il y a une tentative
02:04:06avec M. Erdogan de s'immiscer dans le débat
02:04:08pour essayer de faire oublier
02:04:10ses propos passés.
02:04:12Je veux rappeler que M. Erdogan,
02:04:14qui est un dictateur en Turquie,
02:04:16un islamiste,
02:04:18qui a comparé Israël aux nazis
02:04:20et qui les a même accusés
02:04:22de faire pire dans la barbarie
02:04:24qu'Adolf Hitler,
02:04:26qui est pour l'islamisation de l'Europe.
02:04:28Je rappelle des propos qu'il a tenus et répétés
02:04:30par le passé.
02:04:32Les minarets sont nos baïonnettes,
02:04:34les coupoles nos casques,
02:04:36les mosquées sont nos casernes,
02:04:38les croyants sont nos soldats.
02:04:40M. Erdogan a réprimé toute opposition politique,
02:04:42a réprimé les médias,
02:04:44a réprisé d'ailleurs tous les opposants
02:04:46quels qu'ils soient qui s'opposaient à son pouvoir.
02:04:48Et encore un qui est bien placé pour nous faire des leçons.
02:04:50Entre Donald Trump et Erdogan,
02:04:52c'est vrai qu'on n'a rien
02:04:54avec le président syrien.
02:04:56Quand on écoute leur discours,
02:04:58on a l'impression que c'était
02:05:00la catastrophe absolue, immorale, indécent.
02:05:02Oui, il y a eu un trouble,
02:05:04il y a eu 2-3 choses inadaptées,
02:05:06mais ça va.
02:05:08On fait 4 jours de polémiques
02:05:10sur tous les médias du monde,
02:05:12en effet je suis d'accord avec vous.
02:05:14Et il a déclaré que l'islamophobie
02:05:16était un crime contre l'humanité.
02:05:18Qu'est-ce que j'ai aimé ? La Marseillaise, moi.
02:05:20Et Céline Dion, moi.
02:05:22C'est le toit de quoi ?
02:05:24Céline Dion aussi, bien sûr.
02:05:26Du Grand Palais.
02:05:28Moi j'ai aimé Céline Dion.
02:05:30Moi j'ai aimé le dernier relais de la flamme.
02:05:32Et la pyrotechnie,
02:05:34avec le drapeau de la France
02:05:36Visuellement, c'était très réussi.
02:05:38Les 2 plus beaux moments pour moi,
02:05:40c'est le premier et le dernier.
02:05:42Le pont, le blanc rouge, et le relais de la flamme
02:05:44avec ce passage des générations qui m'a mis la chair de poule.
02:05:46Céline Dion.
02:05:48Céline Dion, oui j'ai bien aimé,
02:05:50mais après c'est très personnel.
02:05:52Je ne suis pas en extase devant Céline Dion,
02:05:54mais c'était un très beau moment, évidemment.
02:05:56Fille 4, il me tient pour finir.
02:05:58Moi j'ai été élevé dans la religion chrétienne,
02:06:00et ce qu'il y a de beau
02:06:02dans la religion chrétienne,
02:06:04c'est le pardon.
02:06:06Donc je demande pardon si j'ai offensé,
02:06:08et les chrétiens du monde me l'accorderont.
02:06:10J'en suis sûr, a-t-il dit dans quelques médias,
02:06:12notamment sur CNN.
02:06:14Bon, allez, on avance.
02:06:16La baignade, rapidement,
02:06:18parce que ça c'est quand même le couac du moment.
02:06:20L'annulation des épreuves masculines de triathlon des JO.
02:06:22Ce matin, les athlètes ont dû repartir à l'entraînement.
02:06:24Impossible pour eux de nager dans la Seine,
02:06:26dû à la mauvaise qualité de l'eau,
02:06:28malgré les 1,4 milliard
02:06:30dépensés pour assainir la Seine.
02:06:32Sujet.
02:06:36C'est un coup dur pour les JO 2024.
02:06:38L'épreuve masculine du triathlon,
02:06:40prévue ce mardi, est reportée à demain
02:06:42pour des raisons sanitaires.
02:06:44En cause, les fortes pluies tombées vendredi et samedi
02:06:46qui ont dégradé la qualité de l'eau
02:06:48et pollué la Seine, rendant le fleuve impropre
02:06:50à accueillir des épreuves.
02:06:52Non, non, ça n'a pas l'air propre.
02:06:54Si j'étais l'un d'entre eux, je ne serais pas
02:06:56vraiment heureux de nager ici.
02:06:58Nous venons de la prendre.
02:07:00Le triathlon est levé tôt vers 5h30.
02:07:02Et oui, nous étions très impatients
02:07:04de voir le triathlon.
02:07:06Mais nous venons d'apprendre qu'il a été annulé,
02:07:08malheureusement.
02:07:10Donc déçu.
02:07:12L'idée est plutôt bonne.
02:07:14C'est une bonne idée.
02:07:16Mais pour aujourd'hui, c'est un peu décevant.
02:07:18Si la qualité de l'eau ne s'est pas améliorée demain,
02:07:20l'épreuve pourra être reportée à vendredi.
02:07:22Si la situation n'est toujours pas rétablie vendredi,
02:07:24l'épreuve deviendra un duathlon.
02:07:26Les triathlètes se préparent pour un triathlon.
02:07:28500 m de natation, 40 km à vélo,
02:07:3010 km de course à pied, c'est ça notre épreuve olympique.
02:07:32C'est pourquoi on s'entraîne depuis des mois,
02:07:34des années.
02:07:36Je crois qu'on a mérité de pouvoir offrir
02:07:38aussi ce formidable spectacle aux spectateurs
02:07:40et aux téléspectateurs.
02:07:42L'Etat et les collectivités d'Ile-de-France
02:07:44ont investi 1,4 milliard d'euros
02:07:46pour rendre la scène baignable.
02:07:50Ça sent quand même le fiasco cette affaire.
02:07:52L'épreuve masculine est donc reprogrammée
02:07:54demain à 10h45.
02:07:56L'épreuve féminine à 8h.
02:07:58Sous réserve que les prochains tests
02:08:00correspondent au standard de seuil de baignabilité.
02:08:02Ça aura lieu cette nuit,
02:08:04comme la nuit dernière avec les précédents tests.
02:08:06Ça sent quand même assez mauvais,
02:08:08je le disais. Ce serait un échec,
02:08:10un fiasco pour les organisateurs, les autorités,
02:08:12la mairie de Paris.
02:08:14Évidemment, il y a des conditions météorologiques,
02:08:16mais on peut aussi anticiper.
02:08:18Madame Oudéa Castrera nous avait dit que tout avait été anticipé.
02:08:20Et à la limite, quel est le plan B ?
02:08:22Moi, ce qui m'inquiète, c'est...
02:08:24C'est le puathlon, donc.
02:08:26Nouveau mot, puathlon.
02:08:28On enlève la nage.
02:08:30Ça peut pénaliser des joueurs qui sont meilleurs à la nage.
02:08:32Vous voyez, c'est pas...
02:08:34D'ailleurs, les triathlètes sont assez furax,
02:08:36si je puis dire familièrement.
02:08:38Lisez juste avec moi, et je vous rends la parole,
02:08:40Sarah Salman, Martin Van Riel, triathlète belge.
02:08:42Si la priorité est la santé des athlètes,
02:08:44cette épreuve aurait dû être déplacée
02:08:46à un autre endroit il y a longtemps déjà.
02:08:48On est juste des marionnettes
02:08:50dans un show de marionnettes,
02:08:52sous une publication
02:08:54de la Fédération World Triathlon.
02:08:56Pardon, je vous ai coupé.
02:08:58Je vous en prie, mais en termes de crédibilité,
02:09:00c'est vrai que c'est pas terrible.
02:09:02On aurait dû soit anticiper avec plan B,
02:09:04soit, si on n'est pas capable de le faire,
02:09:06ne dépensons pas autant d'argent,
02:09:08il n'y a pas de problème, et faisons ça ailleurs.
02:09:10Avec un budget de 7 milliards d'euros,
02:09:12on peut ouvrir 3 hôpitaux, je crois.
02:09:14Des hôpitaux pour les soins palliatifs,
02:09:16on peut faire beaucoup de choses
02:09:18pour des choses d'urgence.
02:09:20Dans la Seine, je crois que ce n'est pas la priorité.
02:09:22Si on demande aux Parisiens, vous préférez sauver un hôpital,
02:09:24en construire un autre, ou vous baignez dans la Seine,
02:09:26n'importe qui dira l'hôpital.
02:09:28C'est un échec.
02:09:30Le feuilleton continue.
02:09:32Le fiasco budgétaire, on y est.
02:09:341,4 milliard, financé à moitié par l'État.
02:09:36Vous les aimez, c'est je vous.
02:09:38Financé à moitié par l'État, les collectivités
02:09:40dont on sait quel est le niveau d'endettement monstrueux.
02:09:42Le fiasco politique et de communication,
02:09:44on a vu Mme Oudéa Castera,
02:09:46qui a failli se casser la figure en plongeant,
02:09:48puis la maire de Paris,
02:09:50plongée dans une eau qui était...
02:09:52Elle a nié.
02:09:54C'était fact-checké.
02:09:56C'était la bactérie E. coli
02:09:58qui était assez présente le jour où elle s'est baignée.
02:10:00Et rapporter d'ailleurs cette anecdote
02:10:02par le canard enchaîné, Anne Hidalgo
02:10:04s'est moquée de Mme Oudéa Castera
02:10:06dans ses termes. Elle s'est plantée.
02:10:08Elle s'est cassée la gueule, bien fait pour elle.
02:10:10Voilà ce qu'a déclaré Anne Hidalgo.
02:10:12Après, ces personnes nous parlent
02:10:14de sororité.
02:10:16Les deux nous ont répété depuis des jours et des semaines
02:10:18que tout allait bien se passer, que l'eau serait propre.
02:10:20Ne vous inquiétez pas. Résultat, il va pleuvoir
02:10:22ce soir, probablement, et demain.
02:10:24Donc la qualité de l'eau ne sera pas au rendez-vous.
02:10:26C'est vrai, mais en fait,
02:10:28les tests sont perdus d'avance.
02:10:30C'est très juste ce que vous venez de dire.
02:10:32Et c'est le troisième fiasco possible.
02:10:34C'est une certitude. Ils ne vont pas se baigner
02:10:36dans la Seine. Là, on est à 99 %.
02:10:38En effet, je n'ai pas du tout pensé
02:10:40au fait qu'il y ait des orages cette nuit sur la capitale.
02:10:42Un gros risque d'orage. Si ça tombe, c'est mort.
02:10:44Et donc, on passera du triathlon
02:10:46au duathlon.
02:10:48Donc on fausse, évidemment, totalement l'épreuve.
02:10:50Et ça, c'est le résultat de la démesure de nos politiques.
02:10:52Et au bout du compte...
02:10:54S'il n'y a plus de vélo, ils vont faire du monotelon.
02:10:56Et résultat, c'est les contribuables qui perdront.
02:10:58Et puis c'est des athlètes qui se sont entraînés
02:11:00à la sueur de leur front pendant des mois et des mois
02:11:02et des mois. C'est ça aussi qu'il faut oublier.
02:11:04En fait, c'est un vrai manque de respect pour ces athlètes.
02:11:06C'est irrespectueux.
02:11:08Mais ça, c'est le plus inquiétant.
02:11:10Tony Estanguet avait évoqué un plan B,
02:11:12un bassin, je ne sais où.
02:11:14Oui, ça avait été évoqué.
02:11:16Je crois que ces derniers jours, il avait évoqué un plan B.
02:11:18Il me semblait, moi, qu'il y avait un plan B.
02:11:20Moi, il me semblait qu'il y avait un plan B.
02:11:22Visiblement, il n'y en a pas.
02:11:24C'est vraiment irrespectueux pour les athlètes.
02:11:26C'est surtout ça, en fait.
02:11:28C'est très irrespectueux pour les...
02:11:30Par contre, éclairez-moi, quand elles se sont baignées...
02:11:32Madame Oudéa Castera et Madame Hidalgo.
02:11:34C'était baignable ou ce n'était pas baignable ?
02:11:36Madame Oudéa Castera, c'était baignable.
02:11:38Et Madame Hidalgo, ça ne l'était pas.
02:11:40Madame Oudéa Castera a voulu devancer Madame Hidalgo.
02:11:42Et on l'a vu, Madame Hidalgo...
02:11:44Elles se sont battues fou.
02:11:46On en est là.
02:11:48Et depuis, on l'a vu, Madame Hidalgo, elle est ressortie.
02:11:50Apparemment, dermatologiquement, ça va.
02:11:52Dermatologiquement.
02:11:54Pour en revenir à cette épreuve,
02:11:56effectivement, s'il n'y a pas de plan B,
02:11:58c'est quand même assez...
02:12:00assez déraisonnable et bizarre.
02:12:02Depuis plusieurs jours, là, on est à 24 heures.
02:12:04Oui, mais c'est la nuit qu'ils font les tests.
02:12:06Les athlètes, ils apprennent à 4 heures du matin
02:12:08s'ils veulent y aller ou pas.
02:12:10C'est fou.
02:12:12Alors, un duathlon, comment on fait ?
02:12:14Un duathlon, on fait deux épreuves.
02:12:16Je regarde la météo en direct.
02:12:18Entre 2 et 4 heures du matin,
02:12:20ce soir, à Paris.
02:12:22Mais ils seront médaillés pour un duathlon
02:12:24ou un triathlon ?
02:12:26Vous avez vu Thomas Barre devant vous, là ?
02:12:28Je n'en sais rien, Jean-Michel Faubert.
02:12:30Je ne sais pas.
02:12:32Vraiment, c'est l'énigme de ces Jeux.
02:12:34Mais dans l'oreillette, on ne roule plus pas ?
02:12:36Écoutez, j'ai des experts olympiques en régie.
02:12:38Peut-être que dans les minutes qui viennent,
02:12:40on aura une réponse.
02:12:42Le temps peut-être d'évoquer aussi
02:12:44ce qu'on peut appeler un fiasco
02:12:46ou en tout cas une fausse note dans ces Jeux olympiques.
02:12:48Je voulais qu'on dise un petit mot
02:12:50avant de revenir sur ce qui s'est passé au Liban ce soir
02:12:52parce que c'est très important
02:12:54et on a de nouvelles informations à vous communiquer.
02:12:56Un mot sur cette affaire qui a beaucoup fait parler
02:12:58ces dernières heures aussi,
02:13:00lors du tournoi de judo de ces Jeux.
02:13:02Messaoud Redouane Driss, judoka algérien,
02:13:04a été disqualifié
02:13:06parce qu'il n'a pas franchi la pesée.
02:13:08Il était trop lourd.
02:13:1073,4 kg au lieu des 73 kg réglementaires.
02:13:12Le problème, là où le bas blesse,
02:13:14c'est que ce surpoids,
02:13:16ça ne serait qu'un leurre
02:13:18pour diplomatiquement déclarer forfait
02:13:20et ne pas combattre son adversaire.
02:13:22Israélien.
02:13:24Des explications avec Charles Pousseau.
02:13:28400 grammes de trop et c'est la disqualification
02:13:30pour Redouane Driss.
02:13:32Une question qui fait polémique.
02:13:34Le judoka est soupçonné d'avoir volontairement
02:13:36raté sa pesée pour éviter d'affronter
02:13:38son adversaire israélien,
02:13:40Thohar Boudboul.
02:13:42Nous pensons que le sport doit rester
02:13:44un domaine d'intégrité à l'abri
02:13:46de l'influence des conflits internationaux.
02:13:48Après les JO, la situation fera l'objet
02:13:50d'un examen et d'une enquête approfondie
02:13:52et d'autres mesures seront prises si nécessaire.
02:13:54Le comité olympique israélien n'a pas tardé
02:13:56à réagir.
02:13:58Pour eux, aucun doute, c'est le comité algérien
02:14:00mais ne pointe pas du doigt Redouane Driss pour autant.
02:14:04C'est une honte.
02:14:06Je pense que l'on peut jouer avec la pesée
02:14:08mais tout le monde sait qu'il s'agit d'une question politique.
02:14:10Je suis de tout coeur avec cet athlète.
02:14:12Je suis sûre que ce n'est pas sa décision.
02:14:14Je suis sûre que c'est celle de la direction.
02:14:18Mais rater sa pesée, est-ce possible ?
02:14:20Est-ce un caractère ou est-ce volontaire ?
02:14:22Pour Céline Géraud, difficile de croire
02:14:24que ce ne soit pas fait exprès.
02:14:26Je n'ai jamais vu ça.
02:14:28Un judoka sélectionné pour les Jeux
02:14:30n'arrive pas au poids le jour J.
02:14:32Quand bien même il aurait du poids encore à perdre,
02:14:34il aurait la possibilité de le faire
02:14:36puisque la pesée a lieu la veille
02:14:38et qu'il y a un créneau de 3h pour faire le poids.
02:14:42L'enquête déterminera si oui ou non
02:14:44cette prise de poids est volontaire.
02:14:46Cette disqualification rappelle le cas
02:14:48de Fethi Nourine, judoka algérien
02:14:50qui avait déclaré forfait lors des JO de Tokyo
02:14:52pour ne pas affronter Tohar Boudboul.
02:14:54Elle est terrible cette histoire
02:14:56C'est un mélange d'hypocrisie, d'antisportivité
02:14:58d'antisémitisme.
02:15:00On a tous bien compris
02:15:02que ce garçon a voulu
02:15:04contourner un forfait officiel
02:15:06et dire je ne veux pas
02:15:08combattre contre ce judoka israélien.
02:15:10Donc il n'a pas franchi
02:15:12la pesée pour que ça passe
02:15:14comme une erreur d'alimentation et de surpoids.
02:15:16C'est honteux et indigne
02:15:18de l'Algérie.
02:15:20Visiblement on ne sait pas encore si c'est lui
02:15:22qui a pris la décision personnellement
02:15:24sous la pression de sa fédération.
02:15:26Son adversaire lui-même, je vous rends tout de suite la parole
02:15:28à déclarer, Tohar Boudboul,
02:15:30ce judoka israélien, c'est un sportif
02:15:32en parlant de l'algérien.
02:15:34C'est un sportif lui aussi.
02:15:36Je suis sûr qu'il voulait combattre.
02:15:38Il a travaillé dur aussi pour en arriver là.
02:15:40Il doit malheureusement faire avec un
02:15:42gouvernement ou des autorités au-dessus de lui
02:15:44qui lui ont dit de faire ça.
02:15:46Lui, comme les autres, sont victimes
02:15:48des décisions qui ne sont pas les leurs.
02:15:50On peut rendre hommage également à Tohar Boudboul
02:15:52qui a une grande lucidité, qui ne me jette pas
02:15:54l'opprobre sur son adversaire mais qui a
02:15:56un recul géopolitique
02:15:58quasiment sur la situation.
02:16:00Il y a des précédents
02:16:02d'ailleurs. On a déjà vu plusieurs athlètes
02:16:04sportifs, algériens,
02:16:06notamment judokas ou autres,
02:16:08trouver le moindre prétexte
02:16:10pour refuser d'affronter
02:16:12des athlètes israéliens.
02:16:14Évidemment c'est totalement contraire
02:16:16à l'esprit sportif, à toutes les valeurs
02:16:18du sport et des Jeux Olympiques.
02:16:20C'est évidemment regrettable.
02:16:22L'instrumentalisation
02:16:24et la politisation du sport
02:16:26mènent toujours au pire et évidemment
02:16:28une fois de plus, c'est Israël qui est visé
02:16:30comme par hasard. Je suis allé me renseigner
02:16:32rapidement pour
02:16:34vérifier quel était l'état
02:16:36de l'antisémitisme et de l'anti-israélisme
02:16:38en Algérie notamment. Il y a une grande étude
02:16:40qui a été menée il y a des années par l'ADL
02:16:42qui est l'Anti-Defamation League, qui est l'une des plus
02:16:44grandes organisations juives dans le monde
02:16:46et qui mène régulièrement des études
02:16:48dans tout le monde entier.
02:16:50Selon ces derniers chiffres, le taux
02:16:52d'antisémitisme en Algérie est de 87%.
02:16:54Donc on comprend mieux évidemment
02:16:56que éventuellement
02:16:58la Fédération ait pu
02:17:00influencer son athlète pour
02:17:02l'empêcher d'affronter Israël.
02:17:04On ne peut plus
02:17:06laisser le sport en dehors de la diplomatie.
02:17:08Ça prouve que
02:17:10les sportifs sont pris dans des étaux
02:17:12et l'étau de la politique de leur
02:17:14pays, là on a un exemple
02:17:16bien précis, je pense aussi
02:17:18à l'étau de
02:17:20ce que font leurs pays, les conséquences
02:17:22de ce que fait leur pays, là je pense
02:17:24aux athlètes russes. Les athlètes russes
02:17:26c'est exactement la même chose, c'est des gens qui s'entraînent
02:17:28pour la compétition, parce qu'ils sont
02:17:30sportifs et parce qu'ils aiment ça.
02:17:32Ils ne sont pas bricotés par les autres athlètes
02:17:34les athlètes russes. Non, mais ils sont victimes
02:17:36de la politique que mène leur
02:17:38pays.
02:17:40Mais les autres sportifs
02:17:42ne tiennent pas rigueur aux sportifs russes.
02:17:44Là où certains sportifs tiennent rigueur
02:17:46aux sportifs israéliens.
02:17:48Oui, sans doute, mais ce que je voulais
02:17:50dire c'est que tout ce
02:17:52packaging
02:17:54de politique autour
02:17:56du sport fait qu'aujourd'hui
02:17:58on a des expressions
02:18:00dans le sport qui
02:18:02vont au-delà
02:18:04du sport
02:18:06d'une manière générale. Je pense
02:18:08aussi à ceux
02:18:10qui ont refusé de
02:18:12porter
02:18:14des maillots aux couleurs LGBT
02:18:16etc.
02:18:18C'est encore un autre sujet, mais
02:18:20c'est vrai qu'on peut faire des parallèles.
02:18:22Ça nous montre aussi que ce soit l'Eurovision
02:18:24ou là, il n'y a plus aucun
02:18:26événement où les israéliens ne sont pas rejetés.
02:18:28Là, on peut quand même l'affirmer.
02:18:30C'est très clair, c'est très net. Juifs
02:18:32israéliens, pour eux, c'est égal Netanyahou
02:18:34égal génocide, jocaricature
02:18:36et il faut rejeter.
02:18:38Amaury, oui.
02:18:40Je suis tout à fait d'accord. Visiblement,
02:18:42Israël est un cas particulier à qui
02:18:44l'on réserve un sort particulier.
02:18:46La délégation, je le rappelle, israélienne,
02:18:48placée sous la protection du GIGN.
02:18:50Et pour être complet, vous aviez commencé
02:18:52à l'évoquer. En 2021,
02:18:54l'algérien Fethi Nourine
02:18:56avait déclaré forfait aux Jeux de Tokyo
02:18:58pour ne pas avoir à affronter ce même adversaire israélien.
02:19:00Il a ensuite été suspendu par la fédération.
02:19:02C'est aussi pour ça que là, il a joué
02:19:04sur le surpoids pour ne pas avoir de...
02:19:06Oui, mais c'est extrêmement hypocrite.
02:19:08C'est une façon de contourner le règlement.
02:19:10Nourine s'était aussi retirée pour cette raison
02:19:12lors des mondiaux de 2019 de Tokyo.
02:19:14Et par le passé, rappelez-vous également
02:19:16que plusieurs judokas iraniens
02:19:18ont également décidé de boycotter des compétitions
02:19:20dans des cas de figure identique.
02:19:22Et enfin, le comité olympique algérien
02:19:24a préféré pour le moment ne pas
02:19:26commenter cette affaire.
02:19:28Ça en dit beaucoup quand même sur l'état
02:19:30d'esprit autour de la
02:19:32délégation israélienne.
02:19:34Et c'est absolument déplorable.
02:19:36Il nous reste une dizaine de minutes.
02:19:38Je voudrais qu'on revienne ensemble
02:19:40sur cette information extrêmement importante.
02:19:42L'armée israélienne qui a mené une frappe
02:19:44ce soir dans la banlieue sud de Beyrouth,
02:19:46bastion du Hezbollah libanais,
02:19:48visant, selon elle, un commandant
02:19:50responsable de l'attaque meurtrière
02:19:52sur le plateau de Golan auquel Israël
02:19:54avait promis de riposter.
02:19:56Une source proche du mouvement libanais
02:19:58faisait état il y a encore quelques minutes
02:20:00d'au moins deux morts.
02:20:02Et ce qu'on apprend, et c'est pour ça que je voulais
02:20:04proposer ce sujet maintenant
02:20:06avant de rendre l'antenne, c'est parce que
02:20:08les responsables dignitaires
02:20:10israéliens affirment que
02:20:12Fouad Choukhar Sid Mansan
02:20:14a été éliminé.
02:20:16C'est le plus haut commandant militaire
02:20:18de l'organisation terroriste Hezbollah
02:20:20et le chef de la formation stratégique
02:20:22de l'organisation. Mansan dirigeait
02:20:24les combats du Hezbollah contre l'État d'Israël
02:20:26depuis le 8 octobre, était responsable du meurtre
02:20:28des enfants de Majdal Shams.
02:20:30Majdal Shams, c'est le meurtre qui a eu lieu
02:20:32ce week-end de 12 enfants
02:20:34au plateau du Golan et de l'assassinat
02:20:36de nombreux citoyens israéliens et étrangers
02:20:38au fil des ans.
02:20:40Donc, les responsables israéliens
02:20:42qui confirment cette
02:20:44information,
02:20:46c'est évidemment
02:20:48une information majeure, peut-être
02:20:50une des informations les plus importantes
02:20:52depuis le 7 octobre dernier, avec
02:20:54des conséquences qu'on imagine en termes
02:20:56d'escalade, de riposte
02:20:58du Hezbollah et pourquoi pas
02:21:00l'Iran, qui est évidemment le poumon,
02:21:02le cœur de ces organisations terroristes,
02:21:04tant en termes financiers que militaires,
02:21:06à Maury Brelais. Oui, on apprend aussi par la
02:21:08presse saoudienne, visiblement, que des navires
02:21:10de guerre américains sont en route vers la côte du
02:21:12Liban. Donc,
02:21:14probablement pour que les Etats-Unis
02:21:16fassent preuve de force
02:21:18et empêchent des répliques
02:21:20contre Israël. Mais très clairement,
02:21:22on est là dans la volonté du régime de
02:21:24Téhéran de déstabiliser Israël
02:21:26et d'élargir le conflit
02:21:28à l'échelle régionale. Ça fait des
02:21:30mois que l'Iran utilise tous ses proxys dans la région,
02:21:32qu'il s'agisse des rebelles houthis au Yémen
02:21:34qui lancent des attaques de drones sur Israël.
02:21:36Évidemment, le Hamas et puis le Hezbollah
02:21:38au Liban, qu'il faut le rappeler,
02:21:40n'a cessé de tirer des roquettes
02:21:42sur le nord d'Israël depuis le 8 ou le
02:21:449 octobre, donc depuis quasiment
02:21:46le début du conflit. Et aujourd'hui, Israël
02:21:48a fait le choix de mener une opération
02:21:50ciblée, une opération de
02:21:52précision. On verra ce qu'il en sera
02:21:54si le Hezbollah répliquera
02:21:56plus encore, une chose est sûre,
02:21:58et c'était l'inquiétude de l'administration Biden,
02:22:00c'est que si jamais Israël
02:22:02répliquait à ce meurtre,
02:22:04à cet assassinat scandaleux qui a eu lieu
02:22:06samedi dans le nord d'Israël,
02:22:08il y avait le risque que le Hezbollah frappe
02:22:10en réplique Israël
02:22:12avec cette fois-ci des missiles de longue portée.
02:22:14Mais il ne pouvait pas ne pas répliquer.
02:22:16C'était impossible.
02:22:18C'est encore une fois le même principe
02:22:20que le 7 octobre, il y a une forme de piège
02:22:22qui se referme sur Israël
02:22:24avec ses attaques ciblées,
02:22:26le 7 octobre et tous les drames.
02:22:28Mais qui a commencé le 7 octobre ?
02:22:30Evidemment, je ne dis
02:22:32absolument pas le contraire,
02:22:34Sarah Salmane, et vous avez 100 fois raison,
02:22:36sauf que cette riposte d'Israël
02:22:38à chaque fois,
02:22:40et dans le cas qui est en cours
02:22:42et dans le cas du 7 octobre,
02:22:44joue contre l'État hébreu
02:22:46à l'international. C'est le problème
02:22:48quand bien même, évidemment que du point de vue d'Israël,
02:22:50tout cela est justifié,
02:22:52mais en effet, il était compliqué de ne pas réagir après une telle action.
02:22:54C'est l'objectif. Israël joue sa survie.
02:22:56C'est l'objectif.
02:22:58Pour moi, encore une fois, ça n'engage que moi.
02:23:00Sauf que moi, je pense à la population israélienne
02:23:02ce soir qui doit être très mitigée.
02:23:04D'un côté, vous avez ce sentiment
02:23:06qu'en effet, l'État hébreu
02:23:08continue de jouer sa survie
02:23:10et met tout en œuvre pour ne plus être menacé
02:23:12avec l'élimination de ce très haut
02:23:14dignitaire du Hezbollah.
02:23:16Et de l'autre, la crainte
02:23:18de la riposte d'une organisation
02:23:20qui est
02:23:22beaucoup plus puissante
02:23:24et beaucoup plus armée que le Hamas
02:23:26et qui est capable, le Hezbollah,
02:23:28financé par l'Iran, armé par l'Iran,
02:23:30de frapper Israël n'importe où
02:23:32et n'importe quand. Il y a une situation qui est
02:23:34extrêmement fragile et se risque en effet
02:23:36d'une guerre totale qui semble
02:23:38plus proche que jamais, comme on l'écrit
02:23:40en bas de l'écran, Jean-Michel Fauvergue.
02:23:42Situation explosive, oui. Amoury vient de le dire.
02:23:44Les Américains sont en train
02:23:46de déplacer leur flotte et ça veut dire
02:23:48qu'ils vont peser
02:23:52sur, je ne vais pas dire le conflit,
02:23:54mais cette menace de conflit
02:23:56de manière à éviter quand même
02:23:58que tout s'embrasse dans la région.
02:24:00Mais effectivement, on ne voit pas comment
02:24:02Israël va retenir ses coups.
02:24:04Ce n'est pas possible de ne pas riposter
02:24:06aux attaques qu'il subit.
02:24:08Ce que l'on constate, c'est que
02:24:10malheureusement,
02:24:12Israël est
02:24:14accusé de tous les maux,
02:24:16en particulier dans les opinions publiques
02:24:18occidentales, en particulier dans les opinions publiques
02:24:20américaines, en particulier
02:24:22chez les universitaires, d'une manière générale.
02:24:24Il y a véritablement
02:24:26là...
02:24:28Je me demande à quel point le Hezbollah est ébranlé
02:24:30et fragilisé
02:24:32ce soir, puisqu'on parle donc,
02:24:34si des téléspectateurs nous rejoignent,
02:24:36le plus haut commandant militaire
02:24:38du Hezbollah, annoncé
02:24:40par l'armée israélienne, a été éliminé
02:24:42ce soir. A quel point cette organisation
02:24:44qui a des attaches en Iran,
02:24:46qui a donc des attaches au Liban, où elle a été
02:24:48frappée aujourd'hui, financée
02:24:50par l'Iran, surpuissant
02:24:52militairement, financièrement, à quel point
02:24:54le Hezbollah est ébranlé ce soir
02:24:56et empêché dans ses actions, dans son
02:24:58idéologie, je n'en sais rien.
02:25:00Mais je ne suis pas certain que
02:25:02ce haut
02:25:04dignitaire ne soit pas qu'un arbre
02:25:06qui cache la forêt.
02:25:08Et quand on voit que le Hamas, après
02:25:1011 mois, 10 mois,
02:25:12loin d'avoir été éradiqué,
02:25:14et que des
02:25:16otages sont toujours otages, en effet,
02:25:18on se dit que c'est une guerre de très très longues
02:25:20haleines, encore une fois, et qu'Israël se met dans
02:25:22une position où elle est sous le feu des...
02:25:24Avec une grosse problématique.
02:25:26Avec une grosse problématique,
02:25:28c'est le Liban. Un Liban
02:25:30qui peut être déstabilisé très rapidement.
02:25:32C'est un État souverain qui a été
02:25:34attaqué ce soir par Israël. Alors,
02:25:36encore une fois, le Hezbollah a un
02:25:38contrôle quasi total du Liban,
02:25:40mais il n'en reste pas moins qu'un État
02:25:42souverain a été aussi attaqué ce soir par Israël.
02:25:44Et peut-être que la confirmation
02:25:46de la mort de la cible visée,
02:25:48qui est accusée par Israël et confirmée par les États-Unis
02:25:50comme étant responsable de l'attaque
02:25:52meurtrière de samedi, permettra de faire
02:25:54l'équilibre, j'allais dire,
02:25:56avec les victimes de samedi.
02:25:58Et que la situation restera là.
02:26:00Je vous lis cette dépêche qui vient tout juste
02:26:02d'être envoyée par l'agence France Presse.
02:26:04L'armée israélienne assure
02:26:06mardi soir que ces chasseurs,
02:26:08ce sont des frappes aériennes qui ont eu lieu,
02:26:10avaient éliminé en frappant Beyrouth
02:26:12le commandant de la milice chiite
02:26:14pro-iranienne qu'elle tient pour
02:26:16responsable de la mort d'enfants israéliens
02:26:18sur le plateau syrien du Golan annexé.
02:26:20Les chasseurs de l'armée de l'air israélienne
02:26:22ont éliminé le plus haut responsable militaire de l'organisation
02:26:24terroriste, Fouad Chokri,
02:26:26dans la région de
02:26:28Beyrouth, indique l'armée
02:26:30dans un communiqué. La balle est
02:26:32clairement ce soir dans le camp de l'Iran,
02:26:34dans le camp du Hezbollah.
02:26:36L'Iran, c'est pas Hezbollah.
02:26:38L'Iran finance
02:26:40le Hezbollah,
02:26:42et le Hezbollah trouve sa source financière
02:26:44en Iran, mais le Hezbollah
02:26:46est un proxy qui est
02:26:48basé en Iran, mais aussi bien sûr
02:26:50au Liban, depuis lequel
02:26:52il envoie d'ailleurs quotidiennement,
02:26:54quasi quotidiennement, des roquettes
02:26:56sur le nord d'Israël. Il y a d'ailleurs des échanges
02:26:58de tirs quasi quotidiens depuis le 7 octobre
02:27:00entre le nord d'Israël et le sud du
02:27:02Liban, sauf que là, cette séquence
02:27:04est majeure,
02:27:06d'une importance majeure
02:27:08et qu'elle pourrait conduire donc à
02:27:10une nouvelle escalade qu'on craint depuis
02:27:12des mois et des mois, et dont on se rapproche
02:27:14finalement jour après jour.
02:27:16L'Iran, dont il faut rappeler qu'il a changé de président
02:27:18soi-disant modéré, mais enfin, chaque fois qu'on
02:27:20a sorti un président modéré, il s'est avéré...
02:27:22Après, on parle beaucoup de l'Iran, je me permets de dire que l'Iran n'est pas encore officiellement
02:27:24impliqué là-dedans, mais...
02:27:26C'est ce qu'il pend en nez,
02:27:28si je puis le dire trivialement, de la
02:27:30suite des événements. Il faut quand même rappeler que l'Iran a mené une attaque
02:27:32offensive, il y a plusieurs mois, à coups de missiles
02:27:34et à coups de drones, directement contre Israël,
02:27:36ce qui était une première dans son histoire,
02:27:38et accessoirement, que l'Iran dispose
02:27:40de missiles de longue portée, capables évidemment
02:27:42de frapper Israël, et qu'il continue
02:27:44à développer son programme nucléaire en toute
02:27:46impunité, et que les Occidentaux sont
02:27:48incapables de stopper depuis des années.
02:27:50Bon, là encore, voilà ce que l'on pouvait dire...
02:27:52Rappelons que le Hezbollah est un groupe terroriste.
02:27:54Evidemment. On l'a
02:27:56beaucoup dit, c'est vrai que je ne l'ai peut-être pas dit ces dernières
02:27:58minutes, et vous faites très bien, Jean-Michel, de
02:28:00le rappeler. Voilà ce qu'on pouvait dire
02:28:02autour de cette actualité majeure,
02:28:04qui nous a tenu en haleine, et dont
02:28:06on a gardé le fil rouge pendant trois heures.
02:28:08On continuera de commenter les prochains développements.
02:28:10Il nous reste à peine deux minutes, je vais me permettre
02:28:12de changer totalement d'atmosphère,
02:28:14et d'essayer d'avoir un petit peu de
02:28:16sourire et de belles images pour
02:28:18se quitter bons amis, et avec
02:28:20des informations un petit peu plus positives.
02:28:22Je voudrais juste vous montrer deux photos, qui sont pour moi,
02:28:24pour l'instant, les deux photos, les deux images
02:28:26des Jeux Olympiques, je les trouve absolument
02:28:28somptueuses. La première, vous l'avez peut-être
02:28:30vu passer sur les réseaux sociaux
02:28:32aujourd'hui, c'est Carlos Medina,
02:28:34surfeur de génie, qui a obtenu
02:28:36la note de 9,9
02:28:38sur sa session en Polynésie française,
02:28:40qui a été capturé au moment où il sort
02:28:42de sa vague avec sa planche, comme ça, en
02:28:44lévitation, au-dessus du sol,
02:28:46en parallèle avec sa planche. Il donne l'impression
02:28:48de flotter dans l'air, à l'image
02:28:50de la prestation qu'il a fournie
02:28:52sur sa planche. Photo absolument
02:28:54formidable d'un photographe de l'AFP.
02:28:56C'est un photographe français qui a pris cette photo,
02:28:58dont j'ai oublié le nom, qu'il
02:29:00m'en pardonne. En tout cas, c'est une photo
02:29:02brillante. Saisir l'instant,
02:29:04c'est le métier d'un photographe, et je pense qu'on
02:29:06ne pouvait pas saisir un plus bel instant autour
02:29:08de ces vagues hier. Je ne sais pas ce que vous pensez de cette
02:29:10photo, mais je la trouve... Vous ne l'aviez pas
02:29:12vue ? C'est magnifique. C'est évidemment réalisé
02:29:14sans trucage. Ça a probablement primé, d'ailleurs.
02:29:16Je pense qu'il va gagner la médaille Olympique,
02:29:18la médaille d'or, Medina, à voir. Je vous avoue
02:29:20que je n'ai pas suivi de près les épreuves de surf, mais
02:29:22avec une note de 9,9, je pense qu'il...
02:29:24Le photographe. Ah, le photographe.
02:29:26C'est médaille d'or pour le photographe. Bien sûr.
02:29:28Mérité. Très mérité.
02:29:30Tout à fait. Et l'autre
02:29:32photo du jour, du
02:29:34mois, je voulais vous la montrer.
02:29:36C'est le plus petit
02:29:38joueur du tournoi olympique
02:29:40de basketball, Yuki Togashi,
02:29:42qui a rencontré le plus grand
02:29:44joueur du tournoi olympique, le français
02:29:46bien sûr, Victor Wembanyama.
02:29:48Aujourd'hui, 1,67 m
02:29:50pour le japonais,
02:29:522,24 m pour
02:29:54le français.
02:29:56Il ne le regarde pas dans les yeux.
02:29:58Il peut lui passer entre les jambes.
02:30:00Il peut lui passer entre les jambes, en effet.
02:30:02Les français ont gagné un match fou.
02:30:04D'ailleurs, je me permets de le dire, match fou qui s'est terminé
02:30:06après une prolongation, et les français
02:30:08qui ont remporté cette rencontre. 2,24 m
02:30:10contre 1,67 m.
02:30:12J'ai fait le calcul tout à l'heure, je ne me souviens plus. Je crois que c'est
02:30:1455 ou 54 cm.
02:30:1657 cm de
02:30:18différence entre les deux hommes.
02:30:20C'est à l'aise rêveur. Voilà pour
02:30:22l'image du jour. Sans commentaire ?
02:30:24Folle
02:30:26cette image. C'est juste un enfant et un adulte.
02:30:28C'est vraiment l'impression que ça donne.
02:30:30Merci à tous les trois
02:30:32d'avoir participé à ce 100% Politique.
02:30:34On se retrouvera demain. Je veux remercier
02:30:36Valérie Aignan, Coralie Deleplace,
02:30:38Alice Sommerer,
02:30:40Martin Mazur, bien sûr, qui ont préparé cette émission.
02:30:42C'est Simon Guillain que vous retrouverez
02:30:44dans un instant pour l'édition de la nuit.
02:30:46Vidal pour l'édition de la nuit, pardon.
02:30:48Morinette à suivre et on se dit
02:30:50à demain pour 100% Info, 100% Politique.
02:30:52Bonne nuit à demain.

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