L'Heure des Pros Été (Émission du 25/07/2024)

  • il y a 3 mois
Tous les matins et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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00:00:00Il est quasiment 9h, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:00:03A la Une, ce matin, l'ARCOM a donc choisi de ne pas renouveler la fréquence C8, première chaîne de la TNT.
00:00:09Situation historique, la Une de Libération est une honte.
00:00:13Comment peut-on se réjouir de voir des dizaines de confrères sur le carreau,
00:00:17conséquence d'une décision hautement contestable et d'ailleurs déjà contestée ?
00:00:21Libération doit chaque année sa survie aux subventions de l'État et aux contribuables,
00:00:25qui, au gré des années, ont délaissé le papier.
00:00:28Libération porte parole d'une certaine morale, jouie d'une complaisance d'un monde médiatico-politique
00:00:33et médiatique amnésique, qui a sûrement oublié ces années 70-80,
00:00:38où la pédophilie n'était selon certains pas un danger.
00:00:41Aussi médiocre et impopulaire soit-il, Libération mérite de paraître quotidiennement.
00:00:46C'est la différence entre une société plurielle et un monde orwellien.
00:00:50Comme les choses vont vite, comme le sectarisme a pris de la place,
00:00:53pourquoi s'en prendre avec autant de violence contre C8 ?
00:00:56Parce qu'un homme dérange peut-être, un homme qui est principalement visé.
00:01:00Avant qu'il ne devienne l'ennemi de l'extrême gauche, Cyril Hanouna était apprécié.
00:01:04TPMP, une tribune convoitée.
00:01:06Faut-il rappeler à l'ancien dealer assumé aujourd'hui député
00:01:09que ses premiers plateaux étaient aux côtés de son frère d'antenne.
00:01:12Cyril Hanouna a fait de son émission un espace d'ouverture, de drôlerie,
00:01:16mettant en lumière cette France qui souffre et ces Français que l'on n'écoute jamais.
00:01:20Dans quelle démocratie la liberté d'expression est-elle autant baillonnée ?
00:01:24Libération n'est pas le seul média à se réjouir du non-renouvellement de la fréquence
00:01:28et les messages de haine inondent la toile.
00:01:31La France, pays des lumières, berceau de la liberté,
00:01:34est gangrénée aujourd'hui par des illuminés qui, par dogme,
00:01:37applaudissent le futur écran noir de la première chaîne de la TNT-C8.
00:01:42Et on en parlera en début d'émission.
00:01:44Mickaël Dos Santos pour le Point sur l'information.
00:01:54Les Français réclament plus de fermeté lors d'agressions de policiers.
00:02:02Selon notre dernier sondage CSA pour CNews, Europe 1 et le JDD,
00:02:06ils sont 75 % à souhaiter des peines de prison automatiques pour ceux qui les commettent.
00:02:12Une députée de Haute-Savoie veut proposer une loi pour rendre inéligibles les personnes fichées S.
00:02:17Virginie Duby-Muller met en avant les responsabilités des élus
00:02:21et le fait qu'ils puissent accéder à des documents sensibles.
00:02:24Cette initiative fait suite à l'élection de Raphaël Arnaud,
00:02:26député dans le Vaucluse, et triple fiché S.
00:02:30Enfin, Gérald Darmanin l'assure.
00:02:32La délinquance à Paris et en Ile-de-France est quasiment ramenée à zéro.
00:02:37Le ministre de l'Intérieur s'en est réjoui hier,
00:02:39en marge de la rencontre de football Mali-Israël au Parc des Princes.
00:02:42On l'écoute.
00:02:45Que la délinquance à Paris et en Ile-de-France, monsieur le préfet de police,
00:02:49soit quasiment ramenée à zéro, évidemment jamais totalement à zéro.
00:02:52Il y a 14 000 policiers et gendarmes de plus que d'habitude cet été
00:02:56dans les villes de province.
00:02:57Moi, j'y suis attaché étant un élu de province.
00:02:59Et puis surtout, on le doit aux policiers et aux gendarmes
00:03:01parce que 100% des congés ont été refusés aux policiers et aux gendarmes,
00:03:05comme le ministre de l'Intérieur, comme le préfet de police.
00:03:06L'intégralité du ministère de l'Intérieur ne prendra pas de vacances cet été.
00:03:10Et nous devons aux policiers et aux gendarmes le fait d'avoir
00:03:13une belle fête du sport en parfaite sécurité et Paris sans délinquance
00:03:16grâce au sacrifice familial que font les policiers et les gendarmes.
00:03:18Je voulais les remercier.
00:03:20Et voilà pour l'essentiel de l'actualité.
00:03:22Je vous laisse en compagnie d'Eliott Deval et de ses invités
00:03:24pour l'heure des pro-été.
00:03:26Merci, cher Mickaël, pour le point sur l'information.
00:03:28Il y a du monde autour du plateau ce matin.
00:03:31On est avec Philippe Guibert, avec Sarah Salmane,
00:03:34avec Régis Le Sommier, avec Raphaël Stainville,
00:03:37également avec Mathieu Vallée, eurodéputé du RN.
00:03:41Merci d'être avec nous.
00:03:42Et Martin Garagnon, merci cher Martin.
00:03:44Vous êtes porte-parole Ensemble pour la République.
00:03:48Je le disais dans l'édito, à décision contestable
00:03:51et déjà contestée, il y a des médias qui sont heureux,
00:03:56qui attaquent nommément Cyril Hanouna.
00:04:00Le bouffon perd son poste.
00:04:01Voilà comment présente cette décision historique de l'ARCOM.
00:04:05Et vous avez Libération qui, je le disais,
00:04:08a titré dans le baba avec une certaine classe qui les anime.
00:04:14Je le disais une nouvelle fois, je ne comprends pas comment
00:04:16des médias peuvent se réjouir de voir d'autres confrères
00:04:21aujourd'hui dans une situation qui les amène dans une situation
00:04:24extrêmement lourde, dramatique, puisque la fréquence
00:04:28pourrait s'arrêter en février 2025.
00:04:31Je le rappelle, l'ARCOM a donc décidé de ne pas renouveler,
00:04:37l'autorité de régulation a décidé de ne pas renouveler
00:04:39l'autorisation de diffusion de la chaîne C8 ce mercredi,
00:04:42après plusieurs manquements aux obligations fixées
00:04:45par la dite régulation.
00:04:47Et moi, ce qui me choque à travers ça,
00:04:49au-delà de la décision qui, je le disais, sera contestée,
00:04:52c'est le traitement médiatique qui en est fait.
00:04:55Et c'est cette jouissance que peuvent avoir des médias
00:05:00qui ciblent directement.
00:05:01Vous imaginez, le bouffon perd son poste.
00:05:05Le bouffon perd son poste.
00:05:07Voilà comment titre l'humanité.
00:05:08Dans le baba pour Libération.
00:05:10C'est ça le niveau de la presse aujourd'hui.
00:05:12Et je voulais me tourner vers vous, Philippe Guybert,
00:05:14parce que vous avez travaillé au CIG.
00:05:18Service d'information du gouvernement.
00:05:21Et que vous inspirent, par exemple, ces deux unes ?
00:05:26Non, je suis d'accord, complètement d'accord avec vous
00:05:28sur la mauvaise jouissance.
00:05:31Il y a quelque chose de sale derrière tout ça,
00:05:35qui consiste à dire, finalement, aujourd'hui,
00:05:39la bataille idéologique se fait entre les médias.
00:05:41Et chez ces deux médias, l'Ibélim et l'Humain,
00:05:46il n'y a plus l'idée qu'on défend un principe
00:05:49de liberté d'expression dans les médias,
00:05:52quoi qu'on en pense, et même si on n'est pas d'accord,
00:05:54mais que le but est d'interdire.
00:05:56Voilà.
00:05:57Et cette mauvaise jouissance me paraît très problématique,
00:06:02parce qu'au passage, je signale que les mêmes
00:06:05ou des gens proches ne comprenaient pas
00:06:08pourquoi ces news n'avaient pas été renouvelées.
00:06:10Moi, j'ai vu beaucoup passer ça sur les réseaux sociaux.
00:06:14Donc, il y a cette mauvaise jouissance d'interdire.
00:06:16Il y a une partie de la gauche qui est aujourd'hui
00:06:19dans l'idée qu'il faut interdire.
00:06:22Quand on n'est pas d'accord ou quand on n'aime pas,
00:06:25il faut interdire.
00:06:26Et dans cette volonté d'interdire,
00:06:28il y a une violence inouïe dans les mots,
00:06:31dans la manière de s'exprimer.
00:06:33Alors, c'est très intéressant, parce que peut-être
00:06:35que les gens ont la mémoire courte.
00:06:36Moi, je suis allé voir sur le site de Libération,
00:06:39ils ont une page qui est formidable,
00:06:41qui s'appelle Check News, qui permet de checker
00:06:43les informations.
00:06:44Et vous savez, il y a parfois ce procès qui est fait
00:06:47à Libération, dans les années 70 à 80,
00:06:50sur l'apologie, en quelque sorte, de la pédophilie
00:06:53qui aurait pu être faite.
00:06:54Et eux-mêmes, dans Check News, ils expliquent tout cela.
00:06:56Et je vous cite, et ça prend 30 secondes.
00:06:58En janvier 1977, trois hommes comparaissent
00:07:01devant la cour d'assises de Versailles
00:07:03pour attentat à la pudeur sans violence sur mineurs
00:07:07de moins de 15 ans.
00:07:08Les trois années de détention préventive déclenchent
00:07:10une pétition relayée par Libération.
00:07:13Le texte ne laisse aucune place à l'ambiguïté.
00:07:16Une fois encore, il affirme que les enfants
00:07:17n'ont subi aucune violence, qu'ils étaient consentants.
00:07:21Si une fille de 13 ans a le droit à la pilule,
00:07:23c'est pour quoi faire, demande la pétition.
00:07:26Le texte estime qu'il n'y a pas de crime
00:07:28et que trois ans pour des baisers et des caresses,
00:07:30ça suffit.
00:07:31Qui signe ?
00:07:32Aragon, Bernard Kouchner, André Glucksmann,
00:07:34François Châtelet, Jacques Lang, et bien d'autres encore,
00:07:37de Félix Gattari à Patrice Chéreau ou Daniel Guérin.
00:07:41Un an plus tard, une lettre ouverte
00:07:42à la commission de révision du code pénal exigeait
00:07:44que soit abrogé ou profondément modifié
00:07:47les articles de loi concernant le détournement de mineurs.
00:07:50C'est tout un article qui l'explique.
00:07:51Ça a été relayé, par exemple, par Libération.
00:07:54Mais encore une fois, c'est ce qui s'est passé
00:07:56dans les années 70.
00:07:57C'est une tribune.
00:07:58Non mais attendez, ce que je veux dire par là,
00:08:00c'est qu'ils ont essayé, justement, ils ont voulu
00:08:03condamner tout cela dans les années suivantes.
00:08:05Et moi, je suis le premier à dire
00:08:07qu'importe les idées des uns et des autres,
00:08:09la pluralité des médias est essentielle pour la démocratie.
00:08:12Et les subventions qui sont accordées
00:08:15à tel ou tel média, et notamment à Libération,
00:08:17qui en a hautement besoin parce qu'ils sont
00:08:20en opération survie chaque année,
00:08:22tant mieux pour que les gens puissent se faire un avis
00:08:26sur ce qu'ils pensent ou sur tous les médias.
00:08:29Allez-y.
00:08:30Moi, je voudrais rajouter, c'est quand même deux journaux
00:08:32qui ont quand même, pour le coup, pas mal de casseroles.
00:08:36Comment citer cette tribune ?
00:08:38Évidemment, dans les années 70,
00:08:40on oublie un petit peu facilement aussi la couverture
00:08:43de l'arrivée des Khmer Rouges à Phnom Penh,
00:08:45où Libé titrait « Trois jours de fête pour une libération ».
00:08:50On explique quand même que les Khmer Rouges ont liquidé
00:08:53environ un quart de la population cambodgienne.
00:08:56Libé ne s'est jamais excusé.
00:08:57Le journaliste qui avait couvert l'événement
00:09:01dans les années 80 avait fait
00:09:05une sorte de mea culpa, on dira.
00:09:06Mais voilà, là-dessus, il n'y a aucune excuse.
00:09:10Et puis, l'humanité n'a aucun,
00:09:12quand on se souvient de sa couverture...
00:09:17Aucune leçon à donner, vous vouliez dire.
00:09:20Aucune leçon, pardon.
00:09:21Quand on se souvient de sa couverture pour la mort de Staline,
00:09:24comment le monde pleure.
00:09:27Le grand Staline, c'était en couverture de l'humanité.
00:09:29Là, encore une fois, c'est des gens qui viennent donner des leçons,
00:09:32mais qui, dans leur passé, ont quelques casseroles.
00:09:35Et qui s'autorisent, finalement, à dénoncer les autres.
00:09:40Je rappellerai qu'aussi, en termes de financement,
00:09:42c'est des gens qui ont été sauvés, à certaines époques,
00:09:44par des gens de droite,
00:09:47comme le groupe Lagardère, par exemple,
00:09:48avait donné de l'argent à l'humanité quand il était en difficulté.
00:09:51Parce que c'est essentiel que, dans notre société,
00:09:54à part si on bascule dans une société orwellienne,
00:09:57qu'il y ait une pluralité des médias.
00:09:58On parle, pour ces huit,
00:10:02de la première chaîne TNT de France.
00:10:07Je voudrais juste vous citer Alexandre Devecchio,
00:10:09sur les réseaux sociaux, qui dit,
00:10:11après la négation du vote des classes populaires,
00:10:13la censure d'un de leurs rares espaces de représentation et d'expression.
00:10:17Or, la démocratie est censée mettre en scène,
00:10:18représenter et canaliser les aspirations populaires
00:10:20dans l'espace politique et médiatique.
00:10:22C'est la condition même de la paix civile.
00:10:25Or, nous avons décidément la classe dirigeante,
00:10:26entre guillemets dirigeante, et dominante,
00:10:28la plus bête, la plus sectaire et la plus dangereuse du monde occidental.
00:10:32Voilà pour la déclaration du journaliste du Figaro.
00:10:35Maître, allez-y.
00:10:36Cyril Hanouna, il n'y a pas que TPMP sur C8,
00:10:39mais pour TPMP, c'est deux millions de personnes chaque soir.
00:10:42Les gens sont quand même libres de ne pas regarder cette chaîne s'ils le souhaitent.
00:10:45Et ce que j'aimerais ajouter, c'est que Cyril Hanouna a aidé beaucoup de gens.
00:10:48Il a aidé des sans domicile fixe.
00:10:50Il a fait venir sur son plateau qu'il a aidé lui-même à trouver des solutions.
00:10:54Il a fait venir des aides soignantes.
00:10:55Il a donné la parole à tout le monde.
00:10:58Moi, je l'ai vu dans certains dossiers juridiques,
00:11:00ça a été le premier à m'inviter pour dénoncer les scandales dans les EHPAD.
00:11:04Ça a été le premier à inviter des personnes que je représentais
00:11:07qui n'avaient pas la parole ailleurs.
00:11:09Il a aidé des gens, et il a aidé des gens souvent très défavorisés.
00:11:12Donc, je pense qu'il ne faut pas oublier ça.
00:11:14Et vos confrères, puisque ce sont souvent les journalistes qui sont les plus durs,
00:11:17devraient être indignés.
00:11:18Mais indignés de voir qu'il y a la tyrannie de la pensée unique et la censure,
00:11:23et devraient, même s'ils ne partagent pas les avis de M. Hanouna,
00:11:26le soutenir et leur apporter leur soutien.
00:11:29Et vous avez raison, ce n'est absolument pas seulement...
00:11:32Je ne touche pas à mon poste ou les émissions de Cyril Hanouna.
00:11:35Vous avez, par exemple, Jeanne Dardelus qui fait l'interview du matin,
00:11:38qui est une interview complètement différente de ce qu'on peut voir.
00:11:42Et qui fonctionne.
00:11:43Mais c'est au-delà du fait que ça fonctionne ou que ça ne fonctionne pas.
00:11:45Moi, ce que je ne comprends pas, c'est le fait de ce...
00:11:47C'est le fait de ce...
00:11:48Mais moi, ce n'est même pas tant ça.
00:11:50Ce qui me terrifie, c'est le fait de se réjouir du malheur des autres.
00:11:55C'est le fait.
00:11:56Alors que normalement, il y a une valeur cardinale dans le journalisme,
00:12:00même pour les avocats, qui s'appelle la confraternité.
00:12:04Mais j'ai l'impression qu'on a perdu les syllabes qui devancent la première.
00:12:09Si ce serait quotidien qui serait touché,
00:12:10j'imagine que vous seriez le premier à être indigné.
00:12:12Mais évidemment.
00:12:13Mais parce qu'il faut soutenir la liberté d'expression.
00:12:15Il faut soutenir tous les médias, Raphaël Stainville.
00:12:18Non, mais vous avez raison de vous étonner, de vous indigner
00:12:21que la confraternité soit si peu pratiquée.
00:12:25On est beaucoup sur ce plateau à avoir pu faire l'expérience
00:12:29sous prétexte de travailler pour tel ou tel journal,
00:12:34à être étiqueté, vilipendé.
00:12:37Lorsque l'on est menacé, il n'y a jamais un mot,
00:12:40jamais une tribune, jamais un communiqué d'une société de rédacteurs
00:12:44pour soutenir et s'indigner des pressions qui sont faites sur les journalistes.
00:12:48Ça, c'est la première chose qui est choquante,
00:12:51la manière dont finalement ils pratiquent si peu cette confraternité
00:12:55dont ils se prévalent.
00:12:56Après, il y a quand même quelque chose qui mérite d'être interrogé.
00:13:00C'est l'indépendance de l'ARCOM.
00:13:02C'est-à-dire qu'on présente toujours l'ARCOM comme un organe indépendant,
00:13:07rendant des décisions indépendantes.
00:13:11La constitution de l'ARCOM, la nomination de ses membres
00:13:16rend suspect quand même un certain nombre de décisions.
00:13:18Donc, on est dans un combat politique, en réalité,
00:13:22où les sanctions qui ont déjà été infligées à la chaîne C8
00:13:27ne suffisent pas comme s'il y avait une double peine.
00:13:31L'amendement par réparation, il faut aller jusqu'au bout
00:13:35et finalement prononcer une peine de mort.
00:13:37Et en plus, ça réjouit nombre de personnes.
00:13:40C'est ça qui est absolument sidérant.
00:13:42Peut-être le regard des politiques, Mathieu Vallée,
00:13:45il faut faire rapidement un mot et ensuite on avancera, évidemment.
00:13:48Je trouve toujours très dangereux pour la démocratie
00:13:51qu'on ait des médias qui se réjouissent de la mort d'un autre média.
00:13:54Vous savez qu'il y a eu la commission à l'Assemblée nationale
00:13:57sur l'attribution de ces fréquences, où M. Saint-Auld,
00:13:59le député de la France Nationale, menait des véritables inquisitions
00:14:02et où nos députés avaient demandé à ce que l'équipe de Quotidien Vienne,
00:14:05au même titre qu'on avait demandé aux équipes de CNews et de C8,
00:14:07de s'expliquer sur leur contenu, leur programme
00:14:09et la manière dont ils faisaient des médias.
00:14:11Moi, je trouve que C8, c'est un média qui était populaire.
00:14:14Moi, Cyril Hanouna a donné notre image aussi du débat politique face à Baba.
00:14:18Vous savez, lors des élections...
00:14:19– Ils sont tous allés... – Tout à fait, ils sont tous allés.
00:14:22– Le premier invité, je crois qu'il s'appelait Jean-Luc Mélenchon.
00:14:24– Oui, tout à fait, exactement.
00:14:25Il y a eu Louis Boyard, mais comme sur votre antenne ici,
00:14:27M. Leaumont, Mme Dufour, tous ces députés aujourd'hui qui ont un statut,
00:14:30avant qui n'étaient, pardon de le dire, que orateurs,
00:14:32ils étaient bien contents d'avoir une audience et un moyen d'expression sur votre chaîne.
00:14:35Et donc, je termine juste sur ça.
00:14:37Vous avez aujourd'hui ces deux journaux, Libération et Humanité.
00:14:39Moi, vous savez, ils ont toujours l'impression d'incarner la bien-pensance,
00:14:43d'avoir toujours raison et, excusez-moi d'être ancien corporatiste,
00:14:46mais ils n'ont jamais fait de une sur des policiers victimes.
00:14:48Par contre, sur les violences policières, les contrôles au facesse,
00:14:50c'est leur fonds de commerce.
00:14:52Donc, effectivement, je trouve que c'est méchant et c'est un peu crasse
00:14:55de vous mettre des unes comme ça sur des confrères, j'en estime.
00:14:58– Moi, je disais encore une fois, la décision de l'ARCOM,
00:15:02l'ARCOM est une instance indépendante.
00:15:04Donc, je n'ai même pas envie d'aller sur ce sujet-là,
00:15:06puisqu'elle sera contestée et, par contre, elle a été contestée politiquement.
00:15:11J'ai vu énormément de responsables politiques réagir
00:15:16et pas que des responsables politiques, mais également des journalistes,
00:15:19enfin, beaucoup, très peu du côté de certains partis
00:15:23qui, pourtant, tapaient à la porte pour aller sur C8 et à TPMP.
00:15:30Martin Garagnon, le mot de la fin, on reste sur la partie, je vous disais,
00:15:34moi, c'est le côté de se réjouir du malheur des autres.
00:15:37La une de l'humanité, quand je découvre, ce matin, le bouffon perd son poste,
00:15:42je me dis, mais dans quel monde on est aujourd'hui ?
00:15:45– En un mot, pour reprendre un peu ce qui a déjà été partagé,
00:15:48l'expression du pluralisme des opinions,
00:15:51c'est fondamental dans une démocratie qui est saine.
00:15:54Donc, le problème, ce n'est pas les médias bollorés,
00:15:56le problème serait s'il n'y avait que des médias bollorés.
00:15:58Or, ce n'est pas le cas.
00:15:59Donc, il y a une liberté de choix de la part des téléspectateurs,
00:16:02des auditeurs, des lecteurs, qui fait que vous avez tel ou tel média qui fonctionne.
00:16:06Moi, ce qui m'interroge, ce n'est pas tant la décision de l'ARCOM,
00:16:08qui, effectivement, vous l'avez rappelé, Eliott Deval,
00:16:10c'est une autorité indépendante, donc je ne vais pas politiser la décision de l'ARCOM.
00:16:14En revanche, c'est la différenciation de traitement,
00:16:16lorsque vous avez sur des médias publics,
00:16:19donc financés par l'argent du contribuable,
00:16:21des sanctions qui sont prises, qui ont été assez fortes,
00:16:24et qui sont contestées parce qu'on crie, à ce moment-là,
00:16:27à une censure, à une forme de censure.
00:16:29Et de l'autre côté, vous avez des chaînes qui font aussi l'objet de sanctions,
00:16:32comme C8, qui a fait l'objet de sanctions lourdes,
00:16:35et là, on considère que c'est normal.
00:16:37Donc, la liberté d'expression, à la condition qu'elle s'inscrive dans le respect de la loi,
00:16:41vous parliez d'exemples de promotions de pédophilie,
00:16:43où on peut faire la même chose pour la haine des policiers,
00:16:46l'antisémitisme, etc.
00:16:47Ça, c'est illégal, donc ça, ça ne se débat même pas.
00:16:49Mais la liberté d'expression, tant qu'elle s'inscrit dans le domaine de la loi,
00:16:53ne peut pas être relativisée.
00:16:54Donc, on ne peut pas, d'un côté, crier à la censure,
00:16:56lorsqu'il y a une sanction qui est menée sur un média,
00:16:58et de l'autre, se réjouir lorsqu'il y a une sanction qui est imposée à un autre média.
00:17:03Moi, ça me paraît relativement sain comme position,
00:17:06et plutôt unanime, politiquement en tout cas,
00:17:08sur laquelle on peut tous s'entendre.
00:17:10Et, effectivement, j'ai regardé un peu les réactions depuis hier,
00:17:13et la décision de l'ARCOM.
00:17:14J'ai vu essentiellement le parti de M. Vallée dénoncer la censure
00:17:20dont ferait l'objet C8,
00:17:22enfin, la suppression de la fréquence.
00:17:25Je trouve ça dommage.
00:17:27En revanche...
00:17:28Qu'on dénonce.
00:17:29Pardon ?
00:17:30Oui, que vous dénoncez, c'est ça.
00:17:31Vous l'avez dénoncé.
00:17:32J'ai vu beaucoup de réactions.
00:17:33En fait, Martin Garagnon aussi dit, c'est dommage de...
00:17:35Je trouve dommage qu'effectivement, ce soit l'expression uniquement du RN,
00:17:40surtout que vous politisez ça,
00:17:42et que, comme je le disais, il faut aussi être équilibré.
00:17:45C'est-à-dire que vous ne pouvez pas appeler à la censure de certains médias,
00:17:48notamment publics, lorsqu'il y a des propos qui vous déplaisent,
00:17:50et de l'autre, dénoncer la censure dont fait l'objet C8.
00:17:53C'est là où je ne serais plus équilibré sur le traitement équitable à tous les médias.
00:17:58Quand vous avez France Info, qui est financée par l'argent des Français,
00:18:01qu'Hydric Jordan Bardelette, un ballon de Baudruche, un éditorialiste,
00:18:04j'assume que moi, si je vais sur ce pateau-là, il y a un parti pris contre mon parti.
00:18:08Oui, mais LFI a le même raisonnement ici, vous voyez ?
00:18:10C'est pas là.
00:18:11C'est 8, c'est pas 4, c'est par l'argent des Français.
00:18:13C'est 8 sur CNews.
00:18:14Moi, j'ai plein de députés LFI qui m'expliquent.
00:18:15Ah bah non, moi, je ne vais pas sur CNews, etc.
00:18:17Et je trouve ça extrêmement dommage.
00:18:19Excusez-moi, pardonnez-moi Martin Garagnon, je me permets de vous reprendre.
00:18:22Moi, j'invite tout le monde sur le pateau.
00:18:23Mais je sais.
00:18:24Et je vais vous dire, Antoine Léaument, avant qu'il ne devienne député,
00:18:31venez, on faisait Soir Info week-end, il était là quasiment tous les samedis.
00:18:35C'était un plaisir de l'avoir.
00:18:36Donc ça n'est absolument pas la même chose.
00:18:39Bon, voilà ce qu'on pouvait dire.
00:18:41Moi, je ne veux pas revenir encore une fois.
00:18:43Je ne remets pas en doute, bien au contraire, l'indépendance de l'ARCOM.
00:18:47Je me rappelle que monsieur Roch-Olivier Mestre disait en août 2020
00:18:51la vocation du CSA, désormais ARCOM, est de garantir la liberté d'expression.
00:18:57Ce qui m'a triste ce matin.
00:18:58Déjà, j'ai une pensée pour tous les collaborateurs de C8,
00:19:01qui du jour au lendemain, aujourd'hui, ça doit être vertigineux.
00:19:05J'ai une pensée, excusez-moi, pour tous les journalistes de C8 qui travaillent,
00:19:09au-delà de TPMP, William Hamidi, on parlait de Jordan Deluxe.
00:19:13J'ai une pensée pour ces gens qui, parfois, travaillent depuis plus de 20 ans dans ce groupe,
00:19:18à travers Direct8 et désormais C8.
00:19:20Donc il faut aussi avoir un peu des pensées positives, un peu d'empathie.
00:19:26Et d'humanité.
00:19:27Et d'humanité, exactement.
00:19:28On le dit aussi à Cyril Hanouna, on peut le critiquer, Cyril Hanouna,
00:19:31mais ce qu'a dit Sarah tout à l'heure est totalement exact.
00:19:33C'était peut-être le seul espace en France, il y a peut-être d'autres,
00:19:37mais où au moins tous les gens ont été invités.
00:19:40Et c'était la foire d'Empoigne.
00:19:42En effet, il y avait quand même un côté qu'on peut critiquer,
00:19:47mais au moins, chacun avait deux minutes pour s'exprimer.
00:19:51Et même plus parfois.
00:19:52Allez-y.
00:19:53C'est ça l'avantage.
00:19:54Philippe, un dernier mot, s'il vous plaît.
00:19:55Non, ce qui me fascine dans la réaction de tous ces gens,
00:19:58c'est qu'on peut ne pas aimer un média.
00:20:01D'ailleurs, moi aussi, il y a des médias que je n'aime pas.
00:20:03Vous ne les achetez pas, vous ne les regardez pas.
00:20:05Quel est le besoin de vouloir, à tout prix, interdire ?
00:20:09Moi, c'est ça qui m'interroge.
00:20:10C'est-à-dire que ce sont des gens qui veulent garder le monopole
00:20:13de ce qu'ils pensent avoir été le monopole du débat légitime
00:20:17et de la façon dont ils conçoivent un média.
00:20:20Mais c'est une vision totalement datée.
00:20:24C'est-à-dire que Libé, qui a été un grand journal dans les années 80-90,
00:20:30qui était le journal en pointe,
00:20:31a le sentiment qu'il a perdu ce monopole un peu du débat légitime.
00:20:36Et donc, maintenant, eux, qui étaient un journal libertaire,
00:20:39parce qu'il y a un journal libertaire qui plaidait pour la liberté,
00:20:42vous avez cité même une tribune qui était plus que limite.
00:20:47Et c'est devenu des censeurs.
00:20:49Et moi, c'est ce retournement d'une partie de la gauche qui me fascine.
00:20:52C'est-à-dire que la gauche des années 70-80 était la gauche pour les libertés.
00:20:57Et aujourd'hui, une partie de la gauche est d'abord pour l'interdiction.
00:20:59Et ça, c'est un retournement.
00:21:01C'est la gauche qui a libéré les radios libres avec Mitterrand.
00:21:04Et on le retrouve sur beaucoup d'autres sujets, d'ailleurs.
00:21:07Sur la laïcité, sur le rapport à la sécurité, à l'antisémitisme.
00:21:10On voit qu'il y a une inversion des valeurs entre ce qui était avant le totem de la gauche
00:21:13et ce qui maintenant, malheureusement, est délaissé au profit d'autres parties.
00:21:15Vous avez raison.
00:21:16Et puis, aujourd'hui, ça signe donc la fin de la fréquence.
00:21:20Même si c'est contesté, je le rappelle.
00:21:22Donc, on ne sait jamais ce qui peut se passer par la suite.
00:21:24Il y a déjà eu des décisions qui ont été retoquées, je crois, en 2016.
00:21:28Mais vous avez des nouvelles fréquences.
00:21:30Et moi, je serais très curieux de comprendre quel a été le projet de certains nouveaux propriétaires
00:21:36qui sont peut-être proches ou moins proches d'un pouvoir.
00:21:40Et peut-être que dans les prochaines semaines, on y verra un tout petit peu plus clair.
00:21:44Voilà ce qu'on pouvait dire.
00:21:45Je crois que Robert Ménard, qui a été l'ancien patron de Reporters sans frontières,
00:21:49souhaite réagir sur ce sujet-là.
00:21:51Et donc, on le prendra en direct peut-être dans cette émission.
00:21:55Mais je voudrais qu'on avance.
00:21:56C'était, je vais vous le dire, absolument pas prévu qu'on fasse ce thème-là ce matin.
00:22:00Parce que j'avais une pensée très forte, évidemment, pour les collaborateurs de C8 et nos confrères, nos amis.
00:22:07Mais c'est au regard des unes de l'humanité et de libération que je vous ai proposé qu'on commence par cela.
00:22:16Je voulais qu'on revienne sur l'histoire d'un match chaotique.
00:22:18Et là, on parle des Jeux olympiques.
00:22:20L'histoire d'un match qui a été suspendu pour des raisons de sécurité, nous explique le sélectionneur argentin.
00:22:25L'histoire d'une rencontre entre le Maroc et l'Argentine à Saint-Étienne,
00:22:29où des individus sont rentrés dans le stade, sur la pelouse, pardonnez-moi,
00:22:33où vous avez des projectiles qui ont été jetés sur les joueurs.
00:22:37Et c'est l'histoire d'un match qui s'est très mal passé et qui est absolument sous-traité dans les médias.
00:22:43C'est normal, c'est les Jeux olympiques, c'est Walt Disney.
00:22:45On ne veut absolument pas montrer ce qui a pu se passer à Saint-Étienne.
00:22:51Là-dessus, c'est révélateur.
00:22:52Parce que j'allais vous le dire, c'est peut-être les faux billets qui ont lancé des pétards sur les joueurs.
00:22:57Retour sur cette rencontre pleine de confusion et de tension avec Félix Pérola et Max Lavandier.
00:23:03Des policiers mobilisés aux abords de la pelouse,
00:23:06et un match qui se termine dans le désordre et la confusion.
00:23:09Mené de buzin pendant une grande partie de la rencontre,
00:23:12l'Argentine égalise à la 16e minute du temps additionnel.
00:23:16Les joueurs argentins sont alors la cible de supporters marocains dont une vingtaine envahissent le terrain.
00:23:21L'arbitre décide alors d'interrompre le match qui ne reprendra que deux heures plus tard.
00:23:26Des pétards ont été jetés.
00:23:28Il n'appartient pas au ministère de l'Intérieur de savoir si on reprend ou pas le match.
00:23:31Il a été décidé pour les quelques minutes qui restaient de reprendre le match.
00:23:34Au retour du vestiaire, le match reprend dans un stade vide.
00:23:37Le public a été évacué.
00:23:39Mais avant d'entamer les trois dernières minutes du match,
00:23:42l'arbitre consulte l'assistance vidéo et annule le but argentin pour une position de hors-jeu.
00:23:49Le match se finit alors par une victoire du Maroc.
00:23:52Malgré un scénario surréaliste, aucun blessé n'est à déplorer suite à ces incidents.
00:24:00De blessé, on fait comme si de rien n'était.
00:24:02Je vous lis juste le sélectionneur argentin, Javier Macerano.
00:24:06Le match a été suspendu pour des raisons de sécurité.
00:24:09À aucun moment nous avons parlé de la révision de l'action parce qu'il y a eu un but litigieux.
00:24:14Mais ils s'en fichent de ce but.
00:24:16Hier, des gens sont entrés lors de notre séance d'entraînement et nous ont volés.
00:24:20Il manquait une montre et une bague à Thiago Almada.
00:24:23Nous n'avons rien voulu dire après la séance.
00:24:26Il est évident que nous n'aimons pas ce genre de choses et que ce genre de choses se produisent.
00:24:30Ce qui s'est passé sur le terrain est un scandale.
00:24:33Ce n'est pas un tournoi de quartier, ce sont les Jeux Olympiques.
00:24:36Comment est-ce possible d'arrêter le match sept fois en deuxième mi-temps parce que quelqu'un entre sur le terrain ?
00:24:41Et là, on fait comme si de rien n'était.
00:24:43Mathieu Vallée, vous qui avez peut-être sécurisé des stades de foot dans votre ancienne vie de policier et de force de l'ordre.
00:24:51Quel regard vous portez ?
00:24:52Ce qui m'intéresse là aussi, c'est qu'on en parle très peu ce matin.
00:24:55Le légalisme dans les stades, c'était un fléau assez important,
00:24:59notamment avec les matchs au Parc des Princes il y a une quinzaine d'années.
00:25:03Avec l'augmentation des prix, le plan Le Proulx avait été combattu.
00:25:07D'ailleurs, on a même interdit, grâce au préfet, les personnes qui venaient transformer nos stades de foot en champs de bataille.
00:25:14Là, malheureusement, je dois le dire, quand vous avez par exemple la Coupe d'Afrique des Nations ou certaines équipes qui jouent,
00:25:19on a des supporters qui deviennent finalement des hooligans parce qu'ils sont violents, parce qu'ils cassent,
00:25:23parce qu'ils profitent finalement du prétexte sportif pour pouvoir mettre à sac des stades, des enceintes de stade, des abords de stade ou même des centres-villes.
00:25:30Et moi, souvent en tant que policier, j'ai constaté qu'on avait des sujets avec les mêmes supporters, les mêmes profils et les mêmes infractions.
00:25:36Et c'est bien dommage parce qu'effectivement, les Jeux Olympiques, ça doit être un moment de ferveur et de partage sportif.
00:25:41Et ça ne doit pas être la prime aux voyous et le spectacle aux voyous.
00:25:44On continue d'en parler juste après la publicité. On est un peu pressés par le temps.
00:25:48Et d'ailleurs, Robert Ménard, le maire de Béziers, est avec nous. Merci, monsieur le maire, d'être présent.
00:25:54On vous prendra juste après la publicité. À tout de suite.
00:25:59Quasiment 9h30 sur CNews, l'information avec Somaya Labidi. Bonjour, Somaya.
00:26:06Bonjour, Elliot. Bonjour à tous. Aujourd'hui, la menace vient d'individus très isolés.
00:26:10Déclaration ce matin du procureur du parquet national antiterroriste.
00:26:14C'est cette menace qui est le plus à craindre, poursuit-il, celle d'individus qui vont se radicaliser et qui vont préparer des actes violents.
00:26:22Plusieurs incidents ont émaillé le premier match du tournoi olympique de football qui se tenait hier au stade Gauffe, Geoffroy Guichard, à Saint-Étienne.
00:26:30Et après une fin de match rocambolesque, les Marocains l'ont emporté 2 à 1 face aux Argentins.
00:26:35Et puis, c'était une mise au point attendue. Quelques jours après l'annonce officielle de son retrait, Joe Biden s'est justifié et a demandé aux Américains, je cite, de sauver la démocratie.
00:26:45Le président américain a profité de cette allocution pour défendre son bilan et la nouvelle candidate démocrate, Kamala Harris.
00:26:52On va revenir dans un instant sur la rencontre entre le Maroc et l'Argentine, qui a été absolument chaotique à Saint-Étienne, suspendue pendant deux heures.
00:27:01Le sélectionneur argentin qui explique que s'il y a eu suspension, c'est pour des raisons de sécurité.
00:27:06Le stade qui a été envahi, les joueurs qui ont été visés par des projectiles.
00:27:10C'est vrai qu'il y a une déclaration de Gérald Darmanin qui vous explique quasiment que tout s'est bien passé, que ce n'est pas très grave.
00:27:17Quelques pétards.
00:27:18Et il vient d'être repris de volée, pour filer la métaphore footballistique, par Marine Tondelier, qui réagit à sa déclaration et qui reprend les propos de monsieur Mascherano en disant non, rien.
00:27:30Parce qu'évidemment, elle fait référence à ce qui avait pu se passer pour la finale de la Ligue des champions à Saint-Denis, où c'était les faux billets et c'était les hooligans anglais.
00:27:39Il ne faudrait pas que ça se répète.
00:27:41Parce qu'une fois, on peut se dire que c'est une erreur.
00:27:43Deux fois, ça commence à frère beaucoup.
00:27:45Mais avant qu'on revienne sur ce sujet, puisqu'on est en direct avec Robert Ménard, vous êtes maire de Béziers, cher Robert.
00:27:52Vous êtes également l'ancien patron de Reporters sans frontières.
00:27:57Et encore une fois, ce n'était absolument pas prévu de vous avoir.
00:28:00Vous avez décidé d'intervenir en écoutant notre premier thème, à savoir l'autorité de dérégulation, qui a décidé de ne pas renouveler l'autorisation de diffusion de la chaîne C8.
00:28:10Et nous, notre angle, c'était sur le climat médiatique, et savoir ces deux unes.
00:28:15Je dis que ce sont les unes de la honte, à savoir et l'Humanité et Libération, qui titrent en présentant Chélin, Cyril Hanouna, le bouffon perd son poste.
00:28:27Ça, c'est l'Humanité et Libération, qui titrent dans le baba.
00:28:31Quelle réaction vous souhaitez avoir ce matin, cher Robert Ménard ?
00:28:36Écoutez, ça dit tout.
00:28:38Ça dit cette gauche qui, au fond, déteste la liberté d'expression quand ce n'est pas la sienne.
00:28:44Vous avez remarqué, c'est un petit monde qui se félicite de sa liberté de ton.
00:28:48Mais il ne faut pas sortir du cercle de la raison, comme disent les autres.
00:28:53Écoutez, moi, je n'ai jamais pensé que Cyril Hanouna était l'arbitre des élégants.
00:28:57Je ne suppose pas plus vous que moi.
00:28:59Mais il est l'expression d'un point de vue.
00:29:02J'ai passé 23 ans à la tête de Reporters frontières, à défendre des gens dont je ne partageais pas le début du quart de l'opinion,
00:29:11ni du ton, ni de la façon dont ils disaient les choses.
00:29:14Mais ce n'est pas le problème.
00:29:15La liberté d'expression, ça s'applique justement, et pour ceux qui la défendent, à ceux qui ne pensent pas comme vous,
00:29:21qui vous hérissent le poil, qui vous insupportent, qui vous exaspèrent.
00:29:25Vous pouvez trouver Cyril Hanouna insupportable, exaspérant, malpoli.
00:29:31Tout ce que vous voulez.
00:29:32Mais on a besoin d'entendre ça.
00:29:34On a besoin d'entendre ça.
00:29:36Parce que ça fait partie des opinions.
00:29:39Et la liberté d'opinion, ça s'applique à toutes les opinions, tant qu'il n'y a pas des délits.
00:29:44Et quand il y a des délits, il est condamné, il l'a été, je ne reviens pas là-dessus.
00:29:48C'est ça que je voulais juste vous dire.
00:29:50Je suis sidéré de la bonne conscience d'une gauche qui, elle, supporte de traîner dans la boue à peu près tout le monde,
00:29:57mais qui, quand ça lui arrive à elle dans l'autre sens, elle trouve ça insupportable.
00:30:02Et puis, je vais vous dire, dans le climat aujourd'hui, comment c'est perçu ?
00:30:06Tout un tas d'électeurs qui, en particulier, ont voté Rassemblement national,
00:30:11qui pensent que les élites les méprisent, qui pensent qu'ils sont des petits gens pour eux,
00:30:17qui sont la France des oubliés, la France des provinces, la France de ceux qui ne comptent pas.
00:30:23Ils ont le sentiment, avec cette décision, que l'un des endroits où on pouvait, même avec les excès et tout,
00:30:30entendre ce qu'ils disaient, cet endroit-là, on le fait taire, on le raye de la carte.
00:30:35Je pense qu'après les poignées de main, vous savez, refuser, vous vous rappelez quand Pivé a été élu,
00:30:42tout un tas de gens, y compris le ministre qui refusait de serrer la main à un jeune élu du Rassemblement national.
00:30:48Après les déclarations, y compris de M. Macron, qui dit, en gros, il faut faire une entente,
00:30:53mais qu'il y a des gens infréquentables, c'est le Rassemblement national.
00:30:56Moi, j'ai juste envie de défendre ceux que ces gens-là traitent d'infréquentables,
00:31:01que ce soit le Rassemblement national, et je ne vote pas pour eux,
00:31:04et que ce soit Cyril Hanouna, même si je ne goûte pas tout ce qu'il dit,
00:31:09je pense qu'entendre ça, enfin, c'est ce qu'on a envie, c'est ce qu'on a envie, ce qu'ont envie les gens.
00:31:15Alors, on arrête de mépriser les gens.
00:31:17Eh bien, écoutez, merci pour votre témoignage ce matin, Robert Ménard, et d'être intervenu.
00:31:23Ce n'était encore une fois pas prévu.
00:31:25Donc, pour ces deux unes, en réaction à ces deux unes de l'humanité et de libération.
00:31:32On revient à notre débat, donc à savoir ce match entre le Maroc et l'Argentine.
00:31:38Je découvre, alors je ne sais pas si c'est vrai, c'est pour ça que je fais très attention,
00:31:42mais je découvre la déclaration de Madame Oudéa Castera sur France Info ce matin,
00:31:47je suis à deux doigts de tomber de ma chaise,
00:31:49l'envahissement de terrain lors de Maroc-Argentine était une petite intrusion, je cite,
00:31:54plutôt bon enfant.
00:31:56Alors, vraiment, je l'ai envoyé tout de suite à Marine Lençon en résigie pour savoir si c'était vrai,
00:32:01mais si c'est vrai, je n'ai jamais entendu quelque chose pareil.
00:32:05C'est-à-dire que vous rentrez sur un terrain, mais ne vous inquiétez pas, c'est plutôt bon enfant,
00:32:08tout va bien, on a le droit, on a le droit.
00:32:10Attendez, les Jeux Olympiques, c'est plutôt bon enfant.
00:32:12Moi, le 100 mètres au JO, dans quelques jours à Saint-Denis, je vais rentrer sur la piste.
00:32:18Évidemment, c'est bon enfant, Martin Garagnon.
00:32:20Il faut peut-être...
00:32:22Et deux heures, c'est plutôt bon enfant, Martin Garagnon, ce qui s'est passé.
00:32:26Il faut peut-être revenir sur le réel, à savoir que vous avez un sélectionnaire argentin
00:32:30qui dit qu'on n'est pas sur un match de quartier là, on est sur les Jeux Olympiques,
00:32:33et ce qui s'est passé est une honte.
00:32:35Sur le réel, comme vous dites, c'est toujours un peu la même histoire,
00:32:39c'est-à-dire qu'on a des milliers de spectateurs qui sont pénalisés par quelques dizaines d'abrutis.
00:32:44C'est toujours le même problème, lorsque vous avez des phénomènes d'ouliganisme,
00:32:48même si là, visiblement...
00:32:50Ça n'a rien à voir avec l'ouliganisme.
00:32:52Non, mais voilà, là, visiblement, il n'y a pas eu de violence physique.
00:32:55Il y a eu des jets, apparemment.
00:32:57Ça s'appelle une violence, pardonnez-moi, quand on vous jette des projectiles sur le corps,
00:33:02ou qu'on vous lance des pétards, pardonnez-moi, c'est de la violence.
00:33:06Ou alors, vous êtes plutôt sur la ligne, Mme Mounet-Castéral, là aussi, c'était plutôt bon enfant.
00:33:11Non, je pense qu'il faut aussi avoir une espèce de gradation dans ce qui se passe dans le football.
00:33:16Le football, malheureusement, on sait comment ça fonctionne.
00:33:18Il y a eu des dizaines et des dizaines de cas en France, mais pas uniquement en France,
00:33:23parce que vous parliez, M. Vallée, de la Coupe d'Afrique des Nations.
00:33:26Moi, je vois ce qui se passe en Amérique du Sud, dans les enceintes sportives d'Amérique du Sud.
00:33:30Là, vous avez de la violence quasiment à chaque match.
00:33:32C'est normal, vous n'êtes pas justifié.
00:33:34Non, je ne suis pas du tout en train de dire que c'est normal.
00:33:37Je suis juste en train d'essayer de mettre...
00:33:39Vous comparez l'incomparable.
00:33:40Non, je suis juste en train, justement, de mettre un peu de gradation dans ce qui doit être dénoncé.
00:33:44Non, parce que vous minimisez cette violence en train de vous faire.
00:33:47Non, non, je ne minimise absolument rien.
00:33:49C'est parce que vous, vous faisiez une comparaison avec la Coupe d'Afrique des Nations.
00:33:54On est sur un plateau, M. Vallée.
00:33:56Non, mais donnez votre position.
00:33:58On est sur un plateau, c'est nécessaire de rebondir un petit peu sur les propos qui sont tenus.
00:34:02Parce que sinon, vous serez bien triste.
00:34:03J'aurais peut-être d'autres propos qui seraient peut-être plus intéressants.
00:34:05Mais on le pense, c'est un débat, donc je partage aussi.
00:34:08Mais c'est une façon de parler de gradation aussi.
00:34:13Mais vous savez que ce que vous dites, pardonnez-moi.
00:34:15Mais bien sûr que c'est grave.
00:34:17Ce que vous dites, je pense pour les téléspectateurs, est en train de devenir insupportable.
00:34:22C'est-à-dire que vous avez un match qui est interrompu.
00:34:24Parce que des gens sont rentrés sur le terrain.
00:34:27Des gens sont rentrés sur le terrain pendant deux heures.
00:34:30Vous avez à l'entraînement quelques heures plus tôt, visiblement, des joueurs qui ont été volés.
00:34:35Vous avez le sélectionneur argentin qui vous explique qu'il a eu la sensation d'être dans un stade de quartier
00:34:41et non d'être aux Jeux Olympiques.
00:34:43Vous avez un ministre de l'Intérieur qui vous dit ne vous inquiétez pas, il n'y a pas eu de souci, rien de bien grave.
00:34:48Et le match a été interrompu deux heures.
00:34:50Et vous nous dites mais ce n'est pas grave, regardez ce qu'il se passe en Amérique du Sud.
00:34:53Regardez ce qu'il se passe en Amérique du Sud.
00:34:55Chez nous, c'est tranquille.
00:34:56Quand M. Vallée fait une comparaison à l'international, c'est ok.
00:34:58Et quand moi je fais une comparaison à l'international, je ne peux pas.
00:35:01Quand M. Vallée fait une comparaison à l'international, c'est ok.
00:35:04Mais quand moi je fais une comparaison à l'international, je ne peux pas.
00:35:10J'ai commencé le propos en condamnant, en disant qu'il s'agit de quelques dizaines d'abrutis.
00:35:14En disant qu'il y a une gradation dans la violence.
00:35:16C'est-à-dire qu'effectivement, un envahissement de terrain, malheureusement,
00:35:19c'est des choses qu'on voit des dizaines et des dizaines de fois par an,
00:35:21surtout sur tous les stades de la planète, y compris dans des grandes compétitions.
00:35:24Et heureusement, on a eu des cas beaucoup plus graves.
00:35:28Attendez, attendez. Je vais juste essayer d'aller au bout de ma phrase.
00:35:31Il n'y a pas que l'envahissement de stade.
00:35:33Non mais chacun a le droit d'avoir un avis là-dessus, bien évidemment.
00:35:39Il y a un problème avec le public, ça a été noté.
00:35:41Il y a un problème aussi avec la sécurité, avec les stades.
00:35:44Bah évidemment.
00:35:45Qui ont été incapables de contenir ceux qui, depuis le début, n'envahissaient le terrain.
00:35:49Mais ça me paraît une évidence.
00:35:51Et de se dire que c'est l'un des premiers matchs des Jeux olympiques
00:35:54et vous avez donc deux heures de suspension, des gens qui rentrent.
00:35:58Moi, je ne savais pas qu'il avait été interrompu huit fois, selon le joueur, sept ou huit fois.
00:36:03Non mais c'est de la folie.
00:36:04Il faut rappeler qu'il y a un arbitrage qui est autonome aussi.
00:36:07Et Madame Oudéa Castera qui vous explique que c'est bon enfant de rentrer sur un terrain.
00:36:15Mais excusez-moi, il faut quand même revenir sur Terre.
00:36:18On l'écoute, on l'écoute.
00:36:20Tenez, parce que moi, j'ai dit n'importe quoi.
00:36:22Alors là, j'ai peut-être donné une fake news.
00:36:27Écoutons Madame Oudéa Castera.
00:36:30Sur ce match de Saint-Etienne entre Maroc et Argentine,
00:36:35il y a eu un petit moment de confusion, ça je ne veux pas le nier,
00:36:38mais qui est lié à une difficulté d'arbitrage.
00:36:40Il y a eu une petite intrusion qui n'aurait pas dû se produire,
00:36:43mais qui était plutôt bon enfant de la part de supporters marocains.
00:36:47Ça s'est ensuite entremêlé avec un long temps d'arrêt
00:36:50dans lequel il y a eu un petit peu de tergiversation sur le plan de l'arbitrage.
00:36:53Un débrief a été fait entre le comité d'organisation et la FIFA.
00:36:57Tout va rentrer dans l'ordre.
00:36:58Il y aura un prochain match entre Ukraine et Maroc samedi prochain à Saint-Etienne.
00:37:03Tout sera absolument nickel.
00:37:05Je m'y engage avec toute l'équipe.
00:37:08Vous voulez que je vous dise ?
00:37:10J'espérais m'être trompée et avoir lancé une...
00:37:13C'est irrespectueux envers les joueurs.
00:37:15Madame Moudéa Kouchera essaie de minimiser...
00:37:17Les joueurs ont les voix se protéger.
00:37:19Je veux dire, les joueurs argentins sont ciblés.
00:37:21Allez-y, Philippe.
00:37:22À l'évidence, elle essaie de minimiser quelque chose de façon un peu ridicule.
00:37:26Elle ne devrait pas minimiser.
00:37:29Ce qui est important, c'est son engagement.
00:37:31Est-ce que ça ne se reproduise pas ?
00:37:33Mais là, elle minimise de façon ridicule.
00:37:35Si vous me permettez, Philippe, et je suis désolé de vous couper,
00:37:38je pense qu'à travers ces déclarations-là,
00:37:40elle alimente la polémique.
00:37:42Et pareil pour Gérald Darmanin hier.
00:37:44Si vous dites dès le début,
00:37:46ce qui s'est passé est inadmissible et scandaleux.
00:37:49C'est arrivé une fois, ça n'arrivera plus pendant les Jeux olympiques.
00:37:52Oui, je suis d'accord avec vous, c'est ce qu'elle aurait dû dire.
00:37:54Et puis, l'histoire, elle est finie.
00:37:58Vous revenez sur ce sujet.
00:37:59Mais là, vous avez le ministre de l'Intérieur hier
00:38:01qui vous dit que ce n'est pas bien grave.
00:38:03Et vous avez la ministre des Sports qui vous explique
00:38:05que rentrer sur un terrain, c'est bon enfant.
00:38:07Oui, oui, franchement.
00:38:08Et que c'est une petite confusion.
00:38:10Elle est un peu à l'ouest quand même.
00:38:12Dans tout ce qu'elle fait quand elle est isbénise dans la scène.
00:38:15C'est pas qu'à l'est, à l'ouest, monsieur.
00:38:20C'est simplement qu'elle ne veut pas que la fête soit gâchée.
00:38:23Je crois qu'on est tous d'accord sur ça.
00:38:25Et donc elle minimise, elle a tort de minimiser.
00:38:28Je termine juste.
00:38:29Monsieur Garagnon, d'abord, je n'ai pas fait de comparaison.
00:38:31Non, mais je reviens vers vous, puisque comme je vous manque.
00:38:33On peut discuter aussi.
00:38:34C'est le principe de l'émission.
00:38:35Oui, mais laissez-moi parler.
00:38:36Parce qu'à la fois, on a fait le même coup.
00:38:37On n'est pas dans un cours d'école.
00:38:38Alors, je vous dis simplement.
00:38:40On peut comparer aussi avec l'Afghanistan, si vous voulez.
00:38:42Vous voyez, c'est UBS, c'est votre propos.
00:38:43C'est vous qui avez fait une comparaison internationale.
00:38:45Pour moi, ce n'est pas des abrutis.
00:38:46Mais je ne vais pas parler de comparaison internationale.
00:38:47Il faut ouvrir vos oreilles plutôt d'être obsédé par mon parti.
00:38:49On peut être obsédé par votre parti.
00:38:51Vous avez aujourd'hui des gens qui ne sont pas des abrutis.
00:38:53C'est des voyous.
00:38:54Quand vous lancez des projectiles, quand vous utilisez des fumigènes,
00:38:56quand vous allez sur le terrain, c'est des infractions.
00:38:58Je ne dirai pas autre chose.
00:38:59Arrêtez-vous de minimiser.
00:39:00Je ne dirai pas autre chose.
00:39:02Vous avez dit que c'était des abrutis.
00:39:04Il faut dire que c'est des voyous, M. Garagnon.
00:39:05Je sais que c'est dur dans votre bouche de désigner le mal,
00:39:07mais quand même.
00:39:10Puis-je vous poser une question, M. Garagnon ?
00:39:12C'est un délire.
00:39:13Quand on fait un délire, on a un voyou.
00:39:14Il y a des caméras, et je pense qu'il y aura des poursuites.
00:39:16Mais il n'y aura pas des poursuites, puisque c'est Bon Enfant, M. Garagnon.
00:39:19C'est une simple infraction.
00:39:20Non, mais attendez.
00:39:21Ce n'est pas moi qui le dis, c'est la ministre des Sports.
00:39:22Mais moi, je ne suis pas ministre des Sports.
00:39:23Mais oui, mais c'est la ministre de votre camp.
00:39:25Pardonnez-moi.
00:39:26On a le droit d'être en désaccord.
00:39:27Ah bah oui.
00:39:28Donc vous êtes en désaccord avec Mme Oudéa, etc.
00:39:30Moi, j'étais en désaccord, par exemple, avec le fait que le RN n'ait pas de représentants dans les actions du gouvernement.
00:39:34Mais ce n'est rien, on ne parle pas du RN.
00:39:35Non, mais attendez.
00:39:36Je vous donne un exemple de propos sur lesquels vous nous demandez
00:39:39pourquoi est-ce que vous n'êtes pas d'accord entre vous.
00:39:41On a le droit aussi d'être en désaccord.
00:39:42Excusez-moi, je peux vous poser une question ?
00:39:43Je ne suis pas d'accord.
00:39:44Effectivement, ce n'est pas un bon enfant, ça n'est jamais neutre.
00:39:46Je vous pose une question.
00:39:47On était à Saint-Etienne hier.
00:39:48Hier, il y avait le rugby à 7, 65 000 personnes.
00:39:51D'accord ?
00:39:52Pourquoi il n'y a rien eu ?
00:39:54Pardon ?
00:39:55Alors moi, je pense au flog du sport.
00:39:56Pourquoi il n'y a rien eu hier au Stade de France ?
00:39:58Je ne suis pas d'accord avec le sport.
00:39:59Pourquoi il n'y a pas eu d'intrusion dans le stade ?
00:40:02Parce qu'au rugby, il n'y a jamais eu de problème d'oligarisme.
00:40:04Mais pourtant, c'est bon enfant le rugby à 7.
00:40:05Mais attendez, le rugby à 7, l'Ovalie, c'est bon enfant.
00:40:10Les 3e mi-temps, elles sont plutôt sportives.
00:40:12Pourquoi il n'y a pas eu d'intrusion ?
00:40:13Pourquoi il n'y a pas eu de jet projectile sur les joueurs ?
00:40:15Je viens de tenter de vous répondre.
00:40:17Moi, je ne suis pas un sociologue du sport.
00:40:18D'accord.
00:40:19Vous ne m'avez pas convaincu.
00:40:20Ce que je constate, c'est que dans le rugby, il y a jamais eu de phénomène d'oligarisme.
00:40:23Philippe, Philippe, ça n'a rien à voir avec l'oligarisme.
00:40:25Dans la plupart des matchs de foot, il n'y a pas d'intrusion, il n'y a pas de jet projectile.
00:40:28Enfin, je veux dire…
00:40:29Pas à chaque fois.
00:40:30Là, c'est arrivé.
00:40:31Il reste à comprendre pourquoi.
00:40:34Il reste à comprendre pourquoi Mme Oudéa-Castérat veut absolument minimiser.
00:40:39Je pense que c'est pour sauver l'affichage d'un début de Jeux Olympiques qui se déroule bien.
00:40:43Mais je pense qu'elle a tort de s'exprimer de cette façon-là.
00:40:47Mais il n'y a quand même pas très souvent, c'est même assez rare, en France en particulier,
00:40:52puisqu'on ne veut pas faire de comparaison internationale.
00:40:54En France, c'est quand même très rare qu'il y ait des intrusions.
00:40:57Des intrusions, non, mais des projectiles, il y en a eu beaucoup.
00:41:00Et des intrusions, il y en a eu aussi, d'ailleurs, ces derniers temps.
00:41:02Il y a eu surtout comment Dimitri Payet, à Marseille, qui est victime de ses propres supporters d'ailleurs,
00:41:07de jets de projectiles. Donc il y a eu, en effet, mais c'est quand même...
00:41:11Mais non, mais ça n'a rien à voir.
00:41:14En fait, si vous voulez, le sujet, ce n'est même pas tant le football en soi.
00:41:18Mais c'est la communication qui en est faite.
00:41:19Mais c'est, un, la communication.
00:41:21On a Mme Oudéa-Castérat qui vous explique que de rentrer dans un stade, c'est bon enfant.
00:41:25Mais dans quel ? Apparemment, je ne sais pas sur quelle planète on est.
00:41:28Bon, avançons. Et voilà ce qu'on pouvait dire sur ce match.
00:41:32Et je pense qu'à travers les deux déclarations et du ministre de l'Intérieur,
00:41:37qui nous fait un remake du Stade de France,
00:41:39et Amélie Oudéa-Castérat, la ministre des Sports, qui est sur une autre planète que le réel,
00:41:45vous allez voir, j'en suis certain, ça va devenir un sujet.
00:41:48Et même Marine Tondelier fait la leçon au ministre de l'Intérieur sur la question de sécurité.
00:41:53C'est quand même une blague.
00:41:56Vous pouvez lui parler de Sainte-Soline en attendant Sainte-Étienne.
00:42:00Factuellement, elle a peut-être raison.
00:42:02Emmanuel Macron, le nouveau Front populaire, pas de trêve olympique.
00:42:05C'est notre prochain sujet et c'est très important.
00:42:07Emmanuel Macron, est-ce qu'il peut faire une croix sur cette trêve politique qu'il souhaitait au moment des JO
00:42:13en ayant balayé le nom de Mme Castet aussi rapidement qu'elle a été proposée ?
00:42:18Il s'avère que la gauche est en train de mettre la pression et appelle à des mobilisations.
00:42:24Comment ça va prendre forme en plein été ?
00:42:27Peut-être que ce n'est pas un peu plus compliqué.
00:42:29Mais peut-être que ça signe une rentrée explosive.
00:42:31On voit le sujet de Marie-Victoire Dieudonné.
00:42:35Ni condition ni délai.
00:42:37Pour nommer le Premier ministre, Emmanuel Macron n'a juridiquement aucune contrainte.
00:42:41Les leaders de la gauche ont donc un objectif, faire pression sur l'Elysée.
00:42:45Manuel Bompard engage le rapport de force.
00:42:48J'ai un peu l'impression d'avoir affaire à une sorte de forcené qui est retranché à l'Elysée,
00:42:52qui s'accroche à son pouvoir et refuse d'accepter l'idée que les Français ont dit que sa politique était finie.
00:42:57Dans le viseur, la posture d'Emmanuel Macron.
00:43:00Un monarque solitaire pour certains, un enfant capricieux pour d'autres.
00:43:05On dirait mon fils de 5 ans quand il triche au Monopoly Junior.
00:43:08Les enfants font ça, Emmanuel Macron est président de la République, il faut être sérieux.
00:43:13Mais à défaut d'être juridique, la contrainte pourra être politique.
00:43:17Le Premier ministre nommé a tout intérêt à résister à une motion de censure.
00:43:21Mais pour le porte-parole NFP-PCF, là n'est pas la question.
00:43:25Chacun sera responsable de l'instabilité qu'il voudra donner au pays.
00:43:28Ils ont perdu les élections, ils doivent partir, ils doivent nommer ceux qui sont arrivés sur la première marche du podium, c'est simple.
00:43:34Emmanuel Macron attend la formation d'une majorité et semble regarder sur sa droite.
00:43:39Le chef de l'Etat a qualifié le pacte législatif des Républicains de bonne direction.
00:43:45Lucie Castex, il s'avère qu'elle était l'invitée de BFM ce matin,
00:43:48elle a répondu sur la question de la formation d'un gouvernement
00:43:52et sur l'idée du programme du Nouveau Front Populaire, parce qu'il faut le rappeler,
00:43:56et c'est factuel, ce n'est pas un nom qu'il faut pour Matignon, c'est d'une majorité qui permette de gouverner.
00:44:02On écoute Mme Castex.
00:44:05Il faut distinguer deux questions.
00:44:07D'une part, il y a la formation d'un gouvernement et d'autre part, il y a le travail avec le Parlement.
00:44:10Je l'ai dit clairement, pour la formation d'un gouvernement, il ne nous est pas possible,
00:44:14il faudra des ministres qui sont pleinement en accord avec les orientations politiques.
00:44:18Les orientations politiques, ce sont celles du programme du Nouveau Front Populaire.
00:44:22Donc des ministres qui vont du PS aux Insoumis ?
00:44:25Oui, éventuellement une ouverture si ça s'avère nécessaire à la société civile par exemple,
00:44:30aux représentants de force vive, ça on est en train d'y travailler, soyez-en sûr.
00:44:34L'autre question, c'est le travail parlementaire.
00:44:36Là, nous sommes conscients qu'il n'y a pas de majorité absolue.
00:44:39La question, ce sera de trouver, projet après projet, sujet après sujet, un chemin pour gouverner.
00:44:45Et là-dessus, je suis confiante.
00:44:48Martin Guéragnon, la confiance de Mme Castex est en décalage avec la fin de nos recevoirs de M. Macron
00:44:57concernant cette candidate unique du Nouveau Front Populaire.
00:45:01Est-ce que vous craignez d'avoir allumé une brèche qui était peut-être déjà allumée,
00:45:07une mèche, pardonnez-moi, et qui va faire exploser et la politique et peut-être la rue ?
00:45:13C'est-à-dire qu'on s'approche, on s'attend à une rentrée explosive.
00:45:16Vous l'avez dit, la question n'est pas tant le nom du casting.
00:45:19La question, c'est de savoir si Mme Castex, demain, arrive à Matignon avec un programme qui a les plébiscites des Français.
00:45:24La question, c'est de savoir si Mme Castex arrive demain à Matignon avec une majorité stable à l'Assemblée pour gouverner.
00:45:30Et la réponse à ces deux questions est non.
00:45:33Donc, ils peuvent nous proposer autant de castings qu'ils veulent, ce n'est pas le sujet.
00:45:36Et moi, ce que je constate, c'est le discours très belliqueux et très insurrectionnel de certains de cette gauche,
00:45:42et notamment en France insoumise, qui appellent parce que...
00:45:45Vous avez créé les conditions de cette tension. Il n'y aurait jamais eu ça sans dissolution.
00:45:49Vous avez fait des alliances entre les deux.
00:45:51Les Français ne sont pas dupes de ça, puisqu'ils portent pour responsable le président de la République de cette crise.
00:45:59Actuellement, il y avait un récent sondage qui mettait majoritairement qui est responsable de ces tensions et de ce blocage.
00:46:05C'est Emmanuel Macron.
00:46:07Moi, ce que je constate, c'est que ce n'est pas Emmanuel Macron qui a fait le résultat des élections du second tour, le dimanche du second tour.
00:46:12C'est les Français qui ont voté, et qui ont voté massivement.
00:46:15Donc, le scrutin, le résultat des urnes, c'est les Français qui l'ont voulu.
00:46:19Et la participation massive à cette élection rend totalement légitime la composition actuelle de l'Assemblée.
00:46:24Et il se trouve que les Français ont souhaité avoir cette Assemblée-là, avec trois blocs de taille à peu près égale.
00:46:29Ce n'est pas Emmanuel Macron qui a dessiné sa carte de l'Assemblée nationale, quand même.
00:46:32C'est les Français qui l'ont voulu.
00:46:34Il s'agit aussi, à un moment, d'écouter les Français.
00:46:36Les Français ont fait ce choix.
00:46:38Et à mon sens, ce qu'ils ont voulu dire, c'est essayer de travailler ensemble.
00:46:42On ne veut plus de majorité absolue.
00:46:44On segmente notre Assemblée en trois blocs.
00:46:47Donc, quand vous avez le Front populaire qui arrive et qui vous explique qu'ils sont là pour appliquer tout leur programme, rien que leur programme,
00:46:52c'est exactement le contraire du message que les Français ne sont pas passés.
00:46:55Je vous donne la parole, évidemment, tous dans un instant.
00:46:57On écoute juste Manuel Bompard sur la question des mouvements sociaux.
00:47:01Et lui, il dit qu'on va commencer à durcir le ton.
00:47:05Le président de la République doit en tenir compte.
00:47:07Et ce que je dis, c'est que s'il n'en tient pas compte,
00:47:09en tenir compte, ça veut dire appeler le nouveau Front populaire à constituer un gouvernement.
00:47:13Et je dis que s'il n'en tient pas compte, il sera responsable d'une situation qui est une situation de chaos dans le pays.
00:47:17Nous allons discuter, réfléchir ensemble.
00:47:19Quels sont les moyens d'action que nous mettons en œuvre pour augmenter le rapport de force avec lui, pour le contraindre tout simplement ?
00:47:25Vous êtes dans un rapport de force aujourd'hui avec le chef de l'État.
00:47:28Un rapport de contraindre.
00:47:30Ils veulent contraindre le président de la République.
00:47:32Hier, c'était un forcené à l'Assemblée nationale, à l'Élysée, pardonnez-moi.
00:47:38Donc on est sur la même sémantique que lors de la crise des Gilets jaunes.
00:47:41Je rappelle juste que, historiquement, pendant les Gilets jaunes, Jean-Luc Mélenchon avait voulu embrasser cette cause-là.
00:47:46Et il s'était fait renvoyer manu militari par les Gilets jaunes eux-mêmes en disant, vous, vous restez bien loin de moi, d'accord ?
00:47:53Nous, les Gilets jaunes, c'est la politique par le peuple.
00:47:56Et votre petite tambouille politicienne, c'est dehors.
00:47:58Et d'ailleurs, ils l'avaient assez mal pris, ça.
00:48:00Oui, ils veulent rentrer à Matignon ou à l'Élysée par effraction.
00:48:03M. Katana, ça va appeler d'ailleurs à marcher vers Matignon.
00:48:06Et puis comme ils ont des profils hyper intéressants, M. Boyard en s'est dit leur revendiquer,
00:48:10M. Arnaud Fichiez, pour son appartenance à l'ultra-gauche violente,
00:48:12effectivement, il y aura des mains fortes pour les aider à ce projet funeste.
00:48:16Moi, je veux juste dire sur Armcasté que j'espère que celle qui fait partie d'une équipe qui saccage Paris
00:48:21ne dirigera pas demain une équipe qui saccagera la France.
00:48:23Quand vous voyez Paris avec la police municipale et des armées qui veulent désarmer la police nationale et les gendarmes,
00:48:28quand vous voyez l'insalubrité dans la capitale avec les rats, avec les conditions qu'on connaît et compliquées,
00:48:32quand vous voyez qu'il y a des tentes de migrants et des installations illicites partout,
00:48:34quand vous voyez qu'il y a des toxicomanes et des sites où la mairie de Paris ne fait rien,
00:48:38en réalité, le programme pour Paris, c'est ce qu'ils préparent demain pour la France, c'est pire.
00:48:42Ils ruineront le pays.
00:48:43Vous savez qu'en 2025, la ville de Paris sera à près de 10 milliards d'euros de dettes.
00:48:47On parlera de la dette.
00:48:49On a un gouvernement, M. Garagnon, qui nous a bien mis dans le décor.
00:48:53Si en plus, demain, on a un gouvernement de la France populaire que vous avez appelé à voter,
00:48:57vous dites qu'on n'est pas responsable.
00:48:59Mais d'entre deux tours, vous êtes assis sur vos convictions pour vous asseoir dans vos sièges électoraux.
00:49:03Donc moi, je dis simplement qu'aujourd'hui, il faut assumer les conséquences de ces décisions
00:49:06parce que le résultat, ce n'est pas d'avoir fait une dissolution, on l'a appelé.
00:49:10Le résultat, c'est d'avoir fait des barrages contre la Turquie.
00:49:12Aujourd'hui, donne l'extrême gauche aux portes du pouvoir.
00:49:14S'ils n'y rentrent pas par les unes, ils y rentront par la force.
00:49:16Philippe Guybert, on était ensemble le soir de la déclaration d'Emmanuel Macron
00:49:19et vous y voyiez à l'époque une sorte de déni de démocratie.
00:49:24Et une prise de risque démocratique.
00:49:27Est-ce que vous êtes revenu un peu sur cette déclaration à chaud
00:49:30alors que, Mme Castex, ce sont 193 députés, que vous le vouliez ou non.
00:49:36Et donc, ça ne fait pas une majorité. Vous avez peut-être un non, mais pas de majorité.
00:49:39Oui, mais je pense qu'il faut purger l'affaire.
00:49:41C'est-à-dire que, puisqu'on a une gauche qui s'entête à vouloir rester solitaire,
00:49:48à vouloir gagner que sur son programme,
00:49:50il suffit de respecter l'usage démocratique et parlementaire
00:49:55qui consiste à dire que la force qui est arrivée en tête est chargée de former un gouvernement.
00:50:00Est-ce qu'ils arrivent à former un gouvernement ?
00:50:03Et d'une, est-ce que ce gouvernement tient beaucoup plus de trois jours
00:50:06dans la mesure où l'Assemblée nationale peut déposer une motion de censure
00:50:10à n'importe quel moment ?
00:50:12Et ce sera le cas.
00:50:14Comme ils n'ont pas de majorité, ils seront renversés au bout de trois jours.
00:50:18Donc, je trouve qu'Emmanuel Macron aurait tout intérêt à purger cette affaire
00:50:23pour qu'on puisse ensuite passer à d'autres discussions peut-être plus sérieuses
00:50:27pour essayer, c'est très difficile de constituer une majorité,
00:50:31plutôt que de laisser traîner, et si j'ose dire, de laisser pourrir un peu la situation
00:50:36en disant que je ne nommerai personne avant le 15 août,
00:50:39ce qui est extrêmement discutable sur le fond,
00:50:41parce que ce n'est pas parce qu'il y a des Jeux Olympiques
00:50:43que la France ne doit pas avoir de gouvernement,
00:50:45qu'il y a une légitimité à l'Assemblée.
00:50:47Je trouve que ce n'est pas un bon argument.
00:50:49Et je trouve que plutôt que de laisser pourrir la situation avec le risque
00:50:52que vous indiquiez d'avoir une rentrée, non seulement politique,
00:50:56mais sociale extrêmement dure,
00:50:58moi je conseillerais, si je peux me permettre, au président Macron
00:51:02de purger l'affaire, de lever l'hypothèque, comme on disait.
00:51:05Les Français n'en veulent pas, vous savez.
00:51:07Majoritairement.
00:51:09Les Français n'ont pas voté pour Mme Castex.
00:51:12Les Français n'ont pas voté pour Mme Castex, c'est d'ailleurs très clair.
00:51:16Il y a un sondage ce matin qui dit que c'est 58 % des Français
00:51:21ne veulent pas de Mme Castex.
00:51:23Mais prenons votre hypothèse et cette purge nécessaire
00:51:28pour faire la démonstration que ce gouvernement du Nouveau Front Populaire
00:51:32ne pouvait pas l'emporter.
00:51:34Si ça devait venir aujourd'hui et qu'il était renversé au bout de trois jours,
00:51:38nous aurions un gouvernement démissionnaire qui gérerait des affaires courantes
00:51:43sans même avoir la possibilité d'avoir pu s'emparer des dossiers
00:51:46et de faire quoi que ce soit.
00:51:48Est-ce que c'est bien raisonnable pendant les JO,
00:51:50pendant cette période où les risques sécuritaires sont maximales,
00:51:54que de prendre le risque d'avoir un gouvernement à peine nommé
00:51:58déjà démissionnaire et avec zéro légitimité ?
00:52:03Cette purge, si elle devait avoir lieu,
00:52:05est-ce qu'elle ne serait pas plutôt nécessaire à la mi-août
00:52:08ou à la rentrée de septembre ?
00:52:10Écoutez, cette question, vous allez vous la poser pendant la publicité.
00:52:13Nous revenons dans un instant.
00:52:14Puisqu'on a pris un peu de retard dans les thématiques,
00:52:17Martin Garagnon et M. Vallège vous proposent tous les deux
00:52:20de rester un peu plus, jusqu'à 10h15 peut-être.
00:52:23On prolonge, la prolongation.
00:52:25Il n'y a pas d'interruption dans leur défaut.
00:52:30Pour le coup, ça reste Bon Enfant.
00:52:32Ça peut être dur, mais juste.
00:52:34Ça reste Bon Enfant.
00:52:36Et il y aura une intrusion sur le plateau de Gérald Dolivier,
00:52:39notre spécialiste des Etats-Unis, qui va revenir vers 10h30.
00:52:42Donc là, c'est prévu.
00:52:43À tout de suite.
00:52:4710h sur CNews, la suite de l'heure des pros.
00:52:49Mais d'abord, le point sur l'information.
00:52:51Somaya Labedi.
00:52:52Rebonjour, Somaya.
00:52:56À la veille du coup d'envoi des Jeux de Paris,
00:52:58le préfet de police Laurent Nognes prévient.
00:53:00Pas de circulation en voiture après 10h du matin dans la capitale.
00:53:04Les autorités s'attendent à un vendredi noir
00:53:06en raison de l'acheminement des athlètes
00:53:08et des cortèges des chefs d'Etat invités à la cérémonie d'ouverture.
00:53:13Drapeaux, fleurs, confettis et keffiers.
00:53:15Un important comité d'accueil pour l'arrivée
00:53:17de la délégation palestinienne à l'aéroport Charles de Gaulle.
00:53:20Une foule dansée et compacte a fait le déplacement
00:53:23pour soutenir les athlètes qui sont arrivés
00:53:25tout ce matin dans la capitale.
00:53:27Et puis, après avoir été reçu en grande pompe au Congrès américain,
00:53:30Benjamin Netanyahou doit rencontrer aujourd'hui Joe Biden
00:53:33puis sa vice-présidente Kamala Harris
00:53:35au menu le conflit qui fait rage depuis près de 10 mois maintenant
00:53:39avec l'espoir de trouver un accord de cesser le fou.
00:53:43Merci beaucoup, Somaya.
00:53:44Labedi, on est toujours avec la même équipe
00:53:46en attendant Gérald Olivier.
00:53:47On est avec Raphaël Stainville, Régis Le Sommier,
00:53:49Martin Garagnon, Philippe Dubert, Sarah Salman et Mathieu Vallée.
00:53:53On va faire une petite parenthèse sur l'aspect politico-politique,
00:53:57les bras de fer, NFP et Emmanuel Macron.
00:54:00Pour faire de la langue de bois, ça ne nous intéresse pas dans leur dépôt.
00:54:03Donc, qu'est-ce qu'on va faire ?
00:54:04On va revenir sur...
00:54:05Moi, je voulais commencer cette émission, et on l'avait fait hier soir,
00:54:08par peut-être l'une des images de ce début des Jeux olympiques.
00:54:11C'est cette délégation israélienne qui est bonkérisée.
00:54:14C'est incroyable.
00:54:15Bonkérisée.
00:54:16Vous avez eu un dispositif de sécurité qui a été mis en place
00:54:20pour l'arrivée de l'équipe d'Israël
00:54:22au Parc des Princes.
00:54:23Et pendant tout le match.
00:54:24Moi, je n'avais jamais vu.
00:54:26Moi non plus.
00:54:27Jamais vu.
00:54:28Pendant tout le match.
00:54:29Mais regardez, Mathieu Vallée.
00:54:32Là, on voit la Brave.
00:54:34Derrière, j'ai vu une dizaine, voire une vingtaine de camions.
00:54:37C'est des fourgons de police.
00:54:39Donc, ce sont les images de Marc Vardon.
00:54:43Mais on est d'accord que pour un...
00:54:45Là, je reparle encore une fois à Mathieu Vallée,
00:54:47non pas l'eurodéputé, mais l'ancien policier.
00:54:50Un tel dispositif.
00:54:54Un tel dispositif.
00:54:55Moi, je ne l'avais jamais vu pour une rencontre.
00:54:57Non, c'est exceptionnel.
00:54:58Et je trouve ça lamentable qu'on doit bonkériser cette équipe
00:55:02qui est une équipe comme les autres
00:55:03et qui doit pouvoir concourir sur les bannières de leur pays.
00:55:05J'ai entendu la France Insoumise qui voulait qu'ils n'aient pas de bannières,
00:55:08pas de t-shirt, pas de fierté de leur pays,
00:55:10qu'ils ne viennent pas d'ailleurs.
00:55:11Et donc, effectivement, on a même le GIGN.
00:55:14Là, vous voyez les Braves.
00:55:15Maïka Motto, ainsi que des compagnies d'intervention
00:55:17et des compagnies républicaines de sécurité
00:55:19qui doivent les escorter.
00:55:20J'espère qu'effectivement, le sport primera
00:55:22sur les propos ignobles et abjects de M. Porte
00:55:25qui ne voulait pas qu'il mette un pied sur le territoire.
00:55:26En tout cas, bienvenue à ces sportifs israéliens.
00:55:28Il y a une vidéo qui est passée sur les réseaux sociaux.
00:55:30Comme vous dites des fois, du positif, ça fait du bien.
00:55:32Ils étaient fiers de venir en France
00:55:33et remercient la France de les accueillir.
00:55:35Je trouve que c'est bien qu'on n'immise pas un conflit dans du sport
00:55:38et que ces athlètes ont le droit, comme tous les autres,
00:55:40de concourir sur cette magnifique compétition.
00:55:41J'espère que demain, on aura le phare parisien
00:55:43qui brûlera le monde entier
00:55:44parce que pour mon pays, c'est ce que je souhaite.
00:55:46Justement, on va écouter Lucie Castet
00:55:49parce que si elle est spécialiste des comptes publics,
00:55:52on attendait tous de savoir aussi quelles étaient ses ambitions,
00:55:57quelle pouvait être sa ligne.
00:55:59Est-ce qu'elle condamne, par exemple, les propos de M. Thomas Porte ?
00:56:02Que pense-t-elle de la délégation israélienne aux Jeux olympiques ?
00:56:06Je vais le découvrir avec vous.
00:56:09Le Hamas, selon vous, est-il une organisation terroriste ?
00:56:13Oui.
00:56:14Sans problème ?
00:56:15Le programme du nouveau Front populaire est extrêmement clair à ce sujet.
00:56:19Il y a une priorité.
00:56:21C'est que les massacres en cours à Gaza cessent
00:56:24et que les otages soient libérés.
00:56:26De voir ces athlètes israéliens,
00:56:28que l'on va les voir défiler demain soir à Paris,
00:56:30vous dites qu'ils sont les bienvenus
00:56:32ou ça vous choque de les voir défiler avec leur maillot ?
00:56:35Ils sont là maintenant.
00:56:36Nos forces, les forces de la diplomatie française,
00:56:38doivent être orientées pour faire cesser les massacres à Gaza,
00:56:41y compris en utilisant des moyens de pression,
00:56:43de pression politique,
00:56:44pour que Israël cesse cet agissement à Gaza.
00:56:47Je vous sens un peu embarrassé ?
00:56:48Non, pas du tout.
00:56:49Le programme est très clair à ce sujet.
00:56:51Moi, je trouve qu'ils ont leur place.
00:56:52Ou non, ils n'ont pas leur place.
00:56:54Je vous le répète, ma priorité, c'est que les massacres cessent
00:56:57et c'est que la justice internationale puisse faire son travail à ce stade.
00:57:01Déjà sur la forme, c'est un peu particulier,
00:57:03parce que j'ai l'impression d'avoir une open...
00:57:05Non mais c'est robot, très mécanique.
00:57:09C'est l'intelligence artificielle de la gauche.
00:57:11Je ne me permettrai pas de lui parler comme ça d'elle.
00:57:13En revanche...
00:57:14Mais vous, vous faites ce que vous voulez, vous êtes un homme politique.
00:57:16Moi, elle a dit que c'était une organisation terroriste.
00:57:18Non, elle parle du Hamas.
00:57:19En revanche, la délégation, je n'ai pas compris.
00:57:21Est-ce que la délégation est la bienvenue ou non ?
00:57:23Est-ce qu'elle condamne les propos de M. Théoma Porte ?
00:57:25Oui ou non ?
00:57:26Visiblement, elle est un peu fuyante,
00:57:30un peu comme M. Olivier Faure,
00:57:32alors la Porte est disparue depuis samedi dernier.
00:57:34Est-ce qu'ils sont très gênés de s'être alliés avec LFI,
00:57:37qui pour certains ont tenu des propos après le 7 octobre ?
00:57:40Je pense à Rima Hassan.
00:57:42Il y en a plusieurs, je ne vais pas tous les énumérer.
00:57:45Finalement, le Parti socialiste est extrêmement gêné.
00:57:48Rappelons que LFI n'est pas venu à la marche en novembre
00:57:51et a refusé de signer la charte.
00:57:53Et M. Porte a tenu les propos qui sont les siens,
00:57:56mais certains membres de LFI, au lieu de condamner, l'ont encouragé.
00:57:59Donc elle est très gênée, naturellement.
00:58:01Je ne sais pas si c'est un malaise.
00:58:04Je pense qu'il peut y avoir également une sorte d'adhésion
00:58:08aux propos de M. Porte.
00:58:10Surtout que Mme Castey partage certains combats.
00:58:14Je crois qu'elle fait partie de la même association
00:58:17de lutte contre l'extrême droite.
00:58:19Qui est le président de cet observatoire ?
00:58:21M. Thomas Porte.
00:58:22Qui fait partie des administratrices ?
00:58:24Mme Lucie Castey.
00:58:25Et ça, on l'a découvert après sa nomination.
00:58:27Je rajouterais un élément.
00:58:29Le fait que, comme elle a été nommée,
00:58:31on imagine que, vu sa position et son absence de notoriété,
00:58:35elle fait partie du plus petit dénominateur commun
00:58:39au niveau du Nouveau Front Populaire.
00:58:42Je pense que sa réponse montre qu'elle ne veut heurter personne
00:58:46parce qu'elle a été choisie et que, fatalement,
00:58:48dans son gouvernement, il y aura des gens de LFI,
00:58:51y compris peut-être de ces personnalités dont on parle.
00:58:54Donc en fait, elle ne s'avance pas.
00:58:56C'est une personne qui a un profil très technocratique
00:58:59et qui se rabat sur le programme du Nouveau Front Populaire.
00:59:03Exactement.
00:59:04C'est pour ça qu'il ne faut pas attendre à ce qu'elle nous donne ses convictions en ce moment
00:59:10puisque, finalement, sa candidature est le fruit d'un miracle.
00:59:14Les deux, elle n'est toujours pas admise.
00:59:16Ils se sont écharpés pendant deux semaines.
00:59:19J'entends, mais pardonnez-moi.
00:59:22Vous pouvez soutenir un programme,
00:59:28mais également avoir des idées et les présenter.
00:59:32Éliott, c'est révélateur.
00:59:33Pour prolonger ce que dit Régis, ce qui me paraît très juste,
00:59:36c'est qu'elle n'ose pas, dans la position où elle est,
00:59:38où pourtant elle est censée devenir Première ministre,
00:59:41et qu'elle l'ambitionne,
00:59:42elle n'ose pas avoir une position personnelle.
00:59:44C'est-à-dire qu'on comprend à travers ce qu'elle dit
00:59:47qu'elle n'a pas d'autorité personnelle.
00:59:49Je ne critique pas sa personnalité ou ses qualités ou ses défauts,
00:59:53mais je dis qu'elle ne se sent pas autorisée à avoir une autonomie
00:59:56par rapport aux forces politiques qui l'ont désignée
00:59:59et qu'elle essaye de rester, comme l'a dit Régis,
01:00:01dans une sorte de neutralité vis-à-vis des différentes forces politiques
01:00:05du Nouveau Front Populaire.
01:00:06Je l'aime bien, M. Gilbert.
01:00:07Ce qui signifie...
01:00:09Vous l'aimez bien, M. Gilbert, non ?
01:00:10Non, ce n'est pas ce que...
01:00:11Ecoutez-moi un peu plus précisément.
01:00:14Justement, je vous dis très clairement
01:00:16qu'elle ne peut pas avoir d'autorité personnelle
01:00:18sur ce Nouveau Front Populaire.
01:00:20C'est ça que je veux dire.
01:00:21C'est tout clair, M. Vallée ?
01:00:23C'est une explication.
01:00:24Après, il y a une autre explication.
01:00:25Elle n'est pas habituée à l'exercice médiatique.
01:00:27Non plus.
01:00:28Ça, ça se sent aussi.
01:00:29Non, mais je vous dis.
01:00:30Excusez-moi, j'entends, mais tout le monde essaye de trouver des...
01:00:33Je pense qu'elle a des fiches et des éléments de langage.
01:00:35Mais il n'y a rien de plus simple que de dire
01:00:39Thomas Porte a tenu des propos scandaleux.
01:00:42Je ne partage en rien la déclaration de M. Thomas Porte
01:00:46puisque tous les athlètes sont les bienvenus à Paris
01:00:48et l'histoire, elle est réglée.
01:00:50Mais elle ne peut pas dire ça.
01:00:52Moi, je n'ai pas compris ça.
01:00:53Ah ben, je n'ai pas du tout compris ça.
01:00:55Thomas Porte parlait de tous les leviers disponibles
01:01:00pour faire pression sur la délégation israélienne.
01:01:02Elle emploie une autre expression, mais elle acte
01:01:06que ces athlètes et ces délégations sont là
01:01:08et que le combat continue et qu'il faut mettre la pression.
01:01:11Donc, elle partage la position de Thomas Porte.
01:01:12Oui, exactement.
01:01:13Voilà. Merci.
01:01:14C'est Gandhi histoire.
01:01:15Voilà. Manuel Bompard, ce matin,
01:01:18qui, lui, continue sur la ligne bannière neutre,
01:01:22bannière neutre, bannière neutre.
01:01:24De la même manière que les athlètes russes ou biélorusses
01:01:28vont participer aux Jeux olympiques sous bannière neutre,
01:01:31il me semble qu'il aurait été normal, légitime,
01:01:34face aux violations du droit international
01:01:36que commet aujourd'hui l'État d'Israël,
01:01:38que les athlètes israéliens concourent aussi
01:01:40sous bannière neutre, tout simplement.
01:01:42Voilà. Parce que sinon, ça donne l'impression
01:01:44d'une forme de deux poids, deux mesures.
01:01:46Ça donne l'impression qu'on ferme les yeux
01:01:48sur ce qui se passe à Gaza aujourd'hui.
01:01:50Et les Jeux olympiques, contrairement à ce que j'ai entendu dire,
01:01:52ont toujours été utilisés pour envoyer des messages politiques.
01:01:55L'Afrique du Sud, sous apartheid, n'a pas pu participer
01:01:57aux Jeux olympiques pendant plusieurs dizaines d'années.
01:01:59Donc, c'est normal que les Jeux olympiques
01:02:01soient aussi un moyen de pression diplomatique.
01:02:04Et je regrette que ça ne soit pas le cas cette fois-ci.
01:02:06Voilà pour la déclaration de Manuel Bompard.
01:02:10Martin Garadiou, en un mot.
01:02:12En un mot sur Manuel Bompard, parce qu'il faut quand même
01:02:14arrêter, à un moment donné, ce côté deux poids, deux mesures.
01:02:17À ce moment-là, que M. Bompard demande aussi
01:02:19que la Chine soit sous bannière neutre,
01:02:21que Manuel Bompard demande aussi qu'un certain nombre de pays
01:02:23du Moyen-Orient et d'Afrique, le Soudan, le Yémen,
01:02:26la Libye, etc., soient sous bannière neutre.
01:02:28Moi, j'en ai marre de ces Frances insoumises
01:02:30qui exploitent les drames humains de Gaza,
01:02:32parce qu'il n'y a que ça qui les intéresse,
01:02:34d'un point de vue électoraliste, et qui se drapent
01:02:36dans une espèce de posture morale, alors qu'en fait,
01:02:38il n'y a que le côté électoraliste qui les intéresse.
01:02:41Au Soudan du Sud, au Yémen, il y a des centaines
01:02:43de milliers de morts, ils n'en parlent jamais,
01:02:45ça ne les intéresse pas, les seuls qui les intéressent,
01:02:47c'est lorsque ce sont des morts qui sont liées
01:02:49à un conflit qui engage Israël.
01:02:51Donc, il y a une récupération systématique
01:02:53de la France insoumise de ces sujets-là,
01:02:55et l'histoire de bannière neutre,
01:02:57il faut rappeler que si la Russie
01:02:59et la Biélorussie le sont, c'est parce qu'ils sont
01:03:01en guerre contre un pays qu'ils ont agressé,
01:03:03envahi. Ce n'est pas le cas d'Israël.
01:03:05Israël, initialement, c'était un mouvement d'attaque
01:03:07terroriste. Ils ne sont pas en guerre contre un pays,
01:03:09ils sont en guerre contre un mouvement terroriste.
01:03:11Ce n'est pas pareil.
01:03:13Parlons à présent de Rima Hassan, puisque vous êtes avec nous
01:03:15Mathieu Vallée, et que vous avez vécu
01:03:17ces premières semaines au Parlement
01:03:19européen. Il s'avère que c'est
01:03:21une collègue du Parlement,
01:03:23Rima Hassan. Elle siège
01:03:25non loin de vous. Vous n'êtes pas
01:03:27dans le même groupe, mais évidemment
01:03:29pas le même parti, et puis c'est
01:03:31aussi une femme qui aurait pu
01:03:33être la nouvelle vice-présidente
01:03:35de la Commission des Droits de l'Homme
01:03:37au Parlement européen, puisque ce
01:03:39poste lui était en quelque sorte dédié
01:03:41puisque le groupe de left
01:03:43devait récupérer la vice-présidence.
01:03:45Il s'avère que depuis 48 heures,
01:03:47elle menace,
01:03:49elle menace, factuellement,
01:03:51François-Xavier Bellamy. Voilà ce qu'elle dit,
01:03:53par exemple, François-Xavier
01:03:55Bellamy, la lâcheté qui vous anime ici,
01:03:57elle est même que celle qui est dans votre
01:03:59regard vide et fuyant quand je vous croise
01:04:01dans les couloirs du Parlement européen. Tremblez,
01:04:03ce n'est que le début. Rima Hassan,
01:04:05c'est toujours le lendemain, puisque c'est
01:04:07François-Xavier Bellamy qui s'est opposé,
01:04:09qui a lancé, en quelque sorte,
01:04:11cette volonté de s'opposer à la
01:04:13vice-présidence de Rima Hassan.
01:04:15Pour le moment, François-Xavier Bellamy
01:04:17et ses petits copains proches du régime génocidaire israélien
01:04:19dorment bien la nuit. Ça ne va
01:04:21pas durer. Donc comment vous,
01:04:23vous qui étiez justement
01:04:25dans les couloirs de l'Assemblée
01:04:27et même dans cette commission, comment vous avez
01:04:29vécu ça et qu'est-ce que vous pensez de ces déclarations de Rima Hassan ?
01:04:31D'abord, c'est vrai que des fois, on préfère
01:04:33être seul que mal accompagné. Bon, elle est dans cette sous-commission
01:04:35et effectivement, je suis très fier
01:04:37que le groupe des Patriotes pour l'Europe, dont je fais partie,
01:04:39a participé à ce que Rima Hassan
01:04:41ne soit pas la troisième vice-présidente de la sous-commission des droits
01:04:43d'hommes, dont je suis membre titulaire. Et donc,
01:04:45vous avez eu 17 voix qui ont acté le report
01:04:47de cette élection en septembre de manière à présenter
01:04:49d'autres candidats. Si nous n'avions pas voté,
01:04:51le report de voix n'aurait pas été acté.
01:04:53Donc ça, c'est une fierté parce que quand elle tient
01:04:55des propos contre la France et qu'elle est ingrate
01:04:57vis-à-vis du pays qui l'a accueillie et qui a naturelisé
01:04:59sa personne et sa famille, je trouve quand même
01:05:01que c'est des valeurs que je ne partage pas. Évidemment,
01:05:03ses positions sur les Israéliens,
01:05:05sur les Juifs, ses positions aussi sur les policiers
01:05:07dont elle a relié une vidéo d'un policier d'uterie sur scène
01:05:09qui sécurisait
01:05:11le parcours de la flamme olympique
01:05:13face à des militants qui venaient perturber son parcours.
01:05:15Donc moi, ce n'est pas du tout nos valeurs et c'est pour ça
01:05:17qu'on l'a combattue. Maintenant, sur les propos
01:05:19de M. Bellamy qu'elle tient, évidemment, c'est
01:05:21inacceptable et insupportable. J'ai croisé M. Bellamy
01:05:23hier matin, je lui ai apporté évidemment
01:05:25le soutien qui était évidemment
01:05:27indispensable face à ces menaces
01:05:29qui sont à peine voilées.
01:05:31Et donc, j'espère que la sous-commission
01:05:33auxquelles j'appartiens, on ne parlera pas que
01:05:35de Gaza parce que l'islamisme radical, par exemple,
01:05:37c'est aussi quelque chose qui menace
01:05:39nos droits, nos libertés, que ce soit
01:05:41des femmes en Iran, des femmes en Afghanistan,
01:05:43que ce soit aussi nos libertés sur le territoire islamique. Notre pays a payé
01:05:45un lourd tribut vis-à-vis de cet islamisme radical,
01:05:47ce terrorisme islamiste. Et donc,
01:05:49j'espère que ce ne sera pas une sous-commission
01:05:51de Gaza, que ce sera une sous-commission des droits de l'homme
01:05:53qui pensera à tous les hommes, notamment
01:05:55les femmes et les hommes qui ont droit aux libertés
01:05:57qui attaquent ces terroristes.
01:05:59Juste une remarque, compte tenu des propos qu'elle a tenus,
01:06:01j'espère qu'il va y avoir une demande
01:06:03de levée d'immunité parlementaire
01:06:05au Parlement. Pour l'instant, oui,
01:06:07c'est ce que j'espère. Mais j'espère que des poursuites vont être
01:06:09engagées contre elle.
01:06:11Monsieur Bellamy n'a pas l'air d'être dans cette dynamique.
01:06:13Parce que, à l'évidence, là,
01:06:15ce sont des menaces de voyous ou de mafieux,
01:06:17ce ne sont pas des propos politiques
01:06:19d'une élue de la République.
01:06:21Et donc, vraiment, je ne sais pas, vous êtes député
01:06:23européen, est-ce que vous avez fait une demande
01:06:25pour que cette levée d'immunité
01:06:27parlementaire soit engagée ?
01:06:29Parce qu'on ne peut pas accepter
01:06:31que des élus, quels qu'ils soient,
01:06:33d'ailleurs, on ne peut pas accepter
01:06:35que des élus...
01:06:37C'est ce qui me semblait.
01:06:39On ne peut pas accepter
01:06:41que des eurodéputés ou des parlementaires,
01:06:43de manière générale, des élus ou des responsables
01:06:45politiques, puissent tenir des propos
01:06:47de cette action.
01:06:49Il faut que M. Bellamy, évidemment, dépose plainte.
01:06:51Et pour que vous évoquiez la pression
01:06:53de l'immunité parlementaire, il faut que le Parlement
01:06:55soit saisi. Il y a une commission qui donne un avis
01:06:57et ensuite, le Parlement donne ou pas le feu vert
01:06:59et après, effectivement, il peut y avoir audition.
01:07:01Moi, je rajouterais une chose.
01:07:03En fait, Rima Hassan est d'abord
01:07:05une palestinienne syrienne,
01:07:07d'origine palestinienne et syrienne.
01:07:09Ce n'est pas une militante, à proprement parler,
01:07:11c'est une activiste.
01:07:13C'est-à-dire que c'est quelqu'un qui a une cause.
01:07:15On regarde l'ensemble de ses tweets.
01:07:1780% sont liés au conflit à Gaza.
01:07:19Donc, pour être une élue française
01:07:21qui représente un courant en France,
01:07:23on a 80%
01:07:25de son activité
01:07:27qui est liée au conflit à Gaza.
01:07:29Ça pose problème.
01:07:31Et ensuite, la nature de ces menaces,
01:07:33vous avez évoqué tout à l'heure la question
01:07:35de Thomas Porte, la question
01:07:37du comportement d'un certain nombre de gens de l'EFI.
01:07:39Et pour revenir à ce qu'on disait
01:07:41sur la nomination sur Lucie Casté,
01:07:43en fait, ces gens-là font mener
01:07:45les descendants
01:07:47des révolutionnaires
01:07:49de la terreur de 1793.
01:07:51Et c'est les mêmes méthodes.
01:07:53C'est-à-dire qu'ils ont...
01:07:55On voit qui tire les ficelles derrière
01:07:57ce nouveau Front populaire. On voit bien
01:07:59quand Jean-Luc Mélenchon
01:08:01apparaît sur la photo alors qu'il n'est
01:08:03ni élu, ni... Voilà.
01:08:05Il n'a plus de représentation. Il n'a rien à faire là.
01:08:07Mais c'est lui qui tire les ficelles.
01:08:09Et tous ces gens-là sont, évidemment,
01:08:11ses alliés. Et c'est eux
01:08:13qui sont derrière.
01:08:15Sur Rima Hassan
01:08:17et la présence
01:08:19au plus près de Jean-Luc Mélenchon,
01:08:21de Rima Hassan. C'est très intéressant
01:08:23comment ça s'est produit pendant
01:08:25la campagne des législatures européennes
01:08:27où finalement Manon Aubry
01:08:29a été éclipsée
01:08:31par le numéro 7
01:08:33de la liste à ses
01:08:35européennes. Personne ne connaissait
01:08:37le numéro 7 ou le numéro 7 des LR.
01:08:39Vous étiez numéro combien, David ?
01:08:417.
01:08:43Il y a que
01:08:45Jordan Bardet et Marie Le Pen qui ont fait leur choix.
01:08:49En modestie.
01:08:51En le disant. Je me suis dit, non,
01:08:53quand même, Mathieu Vallée, il n'était pas numéro 7.
01:08:55C'était déjà une très bonne place.
01:08:57J'ai remercié Marie Le Pen et Jordan Bardet.
01:08:59Ce que je veux dire, c'est qu'habituellement,
01:09:01on connaît la tête de liste. Et puis
01:09:03les suivants, on les connaît peu.
01:09:05Les 3, 4 premiers, on les connaît.
01:09:07Mais après, ça va un peu loin.
01:09:09Ça a marché dans les urnes.
01:09:11Personne ne connaissait quand même.
01:09:13Fabrice Légeri, Malika Sorel.
01:09:15Dans la liste, on a eu des profils.
01:09:17Ce qui est intéressant,
01:09:19c'est que
01:09:21ces gens ont été élus. Rima Hassan a été élu.
01:09:23Thomas Porte a été élu.
01:09:25Tous ces parlementaires qui sont
01:09:27aujourd'hui, et on le voit et on le sait depuis des années,
01:09:29sont problématiques. Ils ont été élus par
01:09:31des Français. Et le fait
01:09:33qu'un certain nombre de voix se soient reportées
01:09:35sur eux est problématique. Et ça dit quelque chose
01:09:37de la France d'après.
01:09:39C'est aussi un enjeu qui est majeur.
01:09:41Parlons à présent, et on change le sujet,
01:09:43d'une des déclarations
01:09:45de Gérald Darmanin hier soir
01:09:47qui a fait beaucoup réagir.
01:09:49Il était au pied
01:09:51du Parc des Princes et il
01:09:53parle de la délinquance à Paris.
01:09:55Le risque zéro n'existe
01:09:57jamais, bien sûr.
01:09:59On peut penser d'ailleurs au policier
01:10:01qui a été attaqué sur les Champs-Élysées.
01:10:03On peut penser au militaire qui a été attaqué
01:10:05à la gare de l'Est. On peut penser à cette jeune
01:10:07police australienne qui accuse
01:10:09plusieurs personnes de l'avoir violée
01:10:11à Paris. Sujet
01:10:13sous-traité là aussi, alors que
01:10:15dans les médias étrangers, notamment
01:10:17en Australie, c'est un sujet qui
01:10:19fait partie des sujets à la une.
01:10:21Mais Gérald Darmanin,
01:10:23le premier flic de France, nous explique
01:10:25hier soir que la délinquance a été
01:10:27quasiment réduite à zéro en
01:10:29Île-de-France. Donc il faut s'en réjouir.
01:10:31On écoute le ministre de l'Intérieur.
01:10:33Je m'en félicite
01:10:35que la délinquance à Paris et en Île-de-France,
01:10:37monsieur le préfet de police, soit
01:10:39quasiment ramenée à zéro, évidemment
01:10:41jamais totalement à zéro. Il y a 14 000
01:10:43policiers et gendarmes de plus que d'habitude
01:10:45cet été dans les villes de province.
01:10:47Moi, j'y suis attaché étant un élu
01:10:49de province. Et puis surtout, on le doit aux policiers et aux gendarmes
01:10:51parce que 100% des congés ont été
01:10:53refusés aux policiers et aux gendarmes,
01:10:55comme le ministre de l'Intérieur, comme le préfet de police.
01:10:57L'intégralité du ministère de l'Intérieur
01:10:59ne prendra pas de vacances cet été.
01:11:01Et nous devons aux policiers et aux gendarmes le fait
01:11:03du sport en parfaite sécurité
01:11:05et Paris sans délinquance, grâce au sacrifice
01:11:07familial que font les policiers et les gendarmes. Je voulais les remercier.
01:11:09C'est-à-dire, Mathieu Vallée,
01:11:11qu'il y a 245 000 forces de l'ordre
01:11:13sur l'ensemble du territoire. Et là, vous avez un taux
01:11:15de présence de 97%.
01:11:17Et à Paris, il y a un dispositif
01:11:19qui est hors norme, puisqu'on a 40 000
01:11:21à 45 000 policiers
01:11:23et gendarmes présents.
01:11:25Donc, on a trouvé la solution, Martin Gagnon,
01:11:27pour la délinquance. La solution,
01:11:29elle est très claire. C'est plus de bleus sur le terrain.
01:11:31Il faut bien aussi que les forces de l'ordre
01:11:33se reposent de temps en temps.
01:11:35Je ne vais pas leur demander de travailler 7 jours sur 7, Martin,
01:11:37s'il vous plaît. Ce n'est pas ça que je dis.
01:11:39Je dis simplement qu'il faudrait peut-être investir massivement
01:11:41pour avoir plus de policiers
01:11:43sur le terrain, ce qui pourrait éviter
01:11:45d'avoir de la délinquance.
01:11:47Je suis tout à fait d'accord sur le principe.
01:11:49Plus vous avez de bleus sur le terrain, et d'ailleurs,
01:11:51c'est l'expression que le ministre de l'Intérieur
01:11:53avait reprise au moment de la fameuse loi
01:11:55l'OPMI, la loi d'orientation et de
01:11:57programmation du ministère de l'Intérieur,
01:11:59qui a donné des moyens, effectivement. Et vous,
01:12:01en tant qu'ancien policier, vous avez reconnu que
01:12:03cette loi était bénéfique et positive
01:12:05pour les forces de l'ordre. Maintenant, il faut faire plus encore.
01:12:07Mais on a rattrapé déjà 10 000
01:12:09postes de policiers qui avaient été supprimés.
01:12:11L'OPMI donne des moyens à
01:12:13équivalence, d'ailleurs, parce que la répartition des moyens, c'est
01:12:1550 % pour la gendarmerie et 50 % pour la police.
01:12:17Donc, à la fois, le tissu
01:12:19urbain et en même temps, le tissu péri
01:12:21urbain et plus isolé.
01:12:23Évidemment que la solution, ça passe aussi
01:12:25par là.
01:12:27Juste un clin d'œil, parce que je travaille
01:12:29à Paris intramuros, donc tous les jours, j'ai droit
01:12:31au contrôle des QR codes, etc. Donc, tous les jours,
01:12:33je vois des dizaines de policiers qui sont un peu partout
01:12:35et c'est, effectivement, plutôt une belle image.
01:12:37Et je vois beaucoup de policiers qui viennent de provinces
01:12:39qui ont été immobilisés à Paris.
01:12:41Et je dois dire que je les trouve
01:12:43extrêmement sympathiques, très détendus,
01:12:45très souriants. Ils ne connaissent pas la ville spécialement.
01:12:47Mais alors, enfin, voilà.
01:12:49Pour une fois qu'on peut dire un peu de bien,
01:12:51il y a une bonne ambiance, je trouve, même s'il y a
01:12:53des complications, bien sûr, mais voilà.
01:12:55Vous pouvez les saluer.
01:12:57Très bien. C'est vrai que ça change la France insoumise,
01:12:59vu qu'on parlait d'eux avant. Mais je ne vous compare pas à eux.
01:13:01Même si vous avez appelé à voter pour eux lors du second tour législatif,
01:13:03on n'y revient pas. Ça va être votre sacerdoce, ça.
01:13:05Mais ce que je veux dire, c'est que...
01:13:07Il y en a aussi de l'autre côté.
01:13:09Moi, le combat politique qui est le nôtre,
01:13:11c'est qu'il faut réarmer moralement et juridiquement
01:13:13nos policiers. Je suis content, Eliott Debel,
01:13:15vous l'avez montré sur votre antenne, il y a un sondage
01:13:17qui dit... 75% de Français
01:13:19qui sont pour l'automaticité des peines
01:13:21quand on s'en prend en policier. Moi, j'étais porte-parole
01:13:23d'un grand syndicat de police pendant six ans.
01:13:25Tous les syndicats de police,
01:13:27et ce n'est pas tout le temps, sont d'accord sur cette mesure.
01:13:29Donc, j'espère que votre parti,
01:13:31que les Républicains ou la droite républicaine
01:13:33comme ils s'appellent aujourd'hui, voteront aussi
01:13:35dans notre lige parlementaire. On aura le privilège
01:13:37et l'honneur d'avoir le 31 octobre à Saint-Honoré,
01:13:39l'ouverture de cette lige parlementaire. Vous êtes les premiers.
01:13:41Si on propose des mesures
01:13:43qui visent comme la présomption de l'ultime défense,
01:13:45comme les peines minimales, comme les peines pour le char,
01:13:47j'espère que ces mesures
01:13:49qui sont indispensables pour défendre
01:13:51nos forces de l'ordre concrètement, et pas simplement démo,
01:13:53seront adoptées par tout le monde.
01:13:55La présomption d'ultime défense, elle avait été proposée
01:13:57par des députés de Rassemblement, notamment
01:13:59Mickaël Taverne, qui vient souvent sur notre antenne.
01:14:01Elle avait été refusée par votre parti.
01:14:03Donc, j'espère qu'aujourd'hui,
01:14:05au-delà des mots, on aura des actes forts
01:14:07parce que c'est important pour nos forces de l'ordre,
01:14:09au-delà du respect de leur présomption d'innocence
01:14:11et du fait qu'ils ne fassent pas des contrôles faciles
01:14:13et des violences policières, comme le président de la République l'a dit.
01:14:15Je suis un gros affectif, et les policiers et les gendarmes sont pareils.
01:14:17Ils sont très attachés à ce qu'on les respecte
01:14:19dans les actes et dans les paroles.
01:14:21On écoute justement et on découvre le sujet dont vous parliez
01:14:23puisque, effectivement, c'est un sondage
01:14:25édifiant qui montre qu'il y a un
01:14:27consensus sur les questions de sécurité,
01:14:29sur les questions de police. Ce qui est très intéressant,
01:14:31c'est que ça touche l'ensemble des partis,
01:14:33quels que soient les partis,
01:14:35et que souvent, on le découvre
01:14:37sur les questions d'immigration et de sécurité,
01:14:39il y a un décalage entre ce que veulent
01:14:41les responsables politiques, par exemple
01:14:43de la France Insoumise,
01:14:45et ce que veulent leurs bases. On regarde le sujet.
01:14:49Une volonté approuvée
01:14:51par une large majorité des sondés.
01:14:53D'après un nouveau sondage CSA,
01:14:5575% sont favorables aux
01:14:57peines de prison pour les personnes qui commettent
01:14:59une agression sur un fonctionnaire de police.
01:15:01Les 65 ans et plus
01:15:03sont 82% à estimer que
01:15:05les agresseurs de policiers doivent pouvoir
01:15:07être condamnés à des peines de prison
01:15:09dites automatiques, tandis que ce chiffre
01:15:11tombe à 66% chez les moins
01:15:13de 35 ans. Parmi les 18-24 ans,
01:15:15près de 4 Français sur 10
01:15:17se disent même défavorables
01:15:19à une telle mesure. Ce qu'on demande, c'est que
01:15:21la sanction soit immédiate.
01:15:23Est-ce que ça doit être un sujet tabou ?
01:15:25Peu importe l'âge, on doit y réfléchir,
01:15:27on doit donner les moyens à la justice de sanctionner
01:15:29lorsqu'on s'en prend, bien sûr aux forces de l'ordre.
01:15:31Selon la proximité politique,
01:15:33la presque totalité des électeurs et reines
01:15:35ont répondu oui à 97%,
01:15:37suivi par les républicains à 91%.
01:15:39Les partisans de la majorité,
01:15:41eux, sont d'accord à 78%,
01:15:43et les électeurs de gauche
01:15:45à 52%. Mais alors,
01:15:47cette idée est-elle juridiquement réalisable ?
01:15:49C'est impossible juridiquement
01:15:51à instaurer. Ensuite, en termes d'application,
01:15:53ce serait également assez compliqué
01:15:55puisque, comme vous le dites,
01:15:57on a un problème de surpopulation
01:15:59carcérale.
01:16:01Aujourd'hui, l'accent est mis sur le fait
01:16:03qu'on évite que des personnes
01:16:05exécutent des courtes peines d'emprisonnement.
01:16:07Donc, pour que quelqu'un se retrouve
01:16:09automatiquement en prison, encore faudrait-il
01:16:11que une peine importante soit prononcée
01:16:13à son encontre. Il y a trois ans,
01:16:15la question avait déjà été posée aux Français
01:16:17à travers un sondage CSA.
01:16:19À l'époque, 82% d'entre eux
01:16:21y avaient répondu favorablement.
01:16:23Dans ce sondage-là,
01:16:25ce qui est passionnant, c'est de voir
01:16:27les sympathisants. Et chez vous,
01:16:29il y a huit sympathisants du camp présidentiel,
01:16:31sur dix qui seraient favorables
01:16:33à ce type de mesures. Moi, j'aimerais poser
01:16:35une question à Mathieu Vallée parce que
01:16:37vous avez évoqué cette niche parlementaire
01:16:39qui arrive en octobre, je crois, pour le Rassemblement
01:16:41de l'Assemblée.
01:16:43Quelle est la priorité pour le Rassemblement national ?
01:16:45Est-ce que c'est de revenir sur la réforme des retraites
01:16:47ou, justement, d'imposer des mesures
01:16:49plus répressives ?
01:16:51Et, justement, on évoquait
01:16:53ces peines planchées pour ceux
01:16:55qui s'en prennent aux forces de l'ordre. Pour vous,
01:16:57quelle doit être la priorité du Rassemblement national ?
01:16:59Là, vous avez un consensus
01:17:01quasiment...
01:17:03Toutes les propositions de loi qui seront proposées
01:17:05ou, en tout cas, les idées qui seront proposées
01:17:07dans cette niche parlementaire ne sont pas arrêtées.
01:17:09On nous a interrogé. J'ai vu que vous avez eu
01:17:11M. Jacobelli hier sur votre plateau.
01:17:13C'était intéressant, oui. Très intéressant.
01:17:15Du coup, Marine Le Pen
01:17:17va proposer avec le groupe de la dirigeance nationale
01:17:19l'abrogation de la réforme des retraites.
01:17:21On verra bien si les bonnes âmes charitables
01:17:23qui nous expliquaient au Nouveau Front populaire
01:17:25qu'ils étaient pour l'abrogation de cette réforme
01:17:27voteront pour l'intérêt des Français cette abrogation
01:17:29et pas par sectarisme ou autre.
01:17:31C'est un premier point. Le deuxième point...
01:17:33Je termine juste sur ça. Jordan Bardella,
01:17:35durant la campagne législative sur un programme
01:17:37de cohabitation, nous avait été très clairs,
01:17:39contrairement à ce que certains disaient. C'était
01:17:41« Tu touches à un flic, tu vas en prison ».
01:17:43J'ai écouté l'avocat spécialisé de Forces de l'ordre.
01:17:45J'ai envie de dire les deux, M. Le Marquis.
01:17:47Nous, c'est l'automatisation des peines.
01:17:49Comment on fait ? On a des peines maximales, on met des peines minimales.
01:17:51Si tu touches à un policier, c'est minimum un an.
01:17:53Retour des peines planchers.
01:17:55Ça, c'est pour les multirécidivistes.
01:17:57On est sûrs qu'il ira en prison.
01:17:59On fera aussi le courage
01:18:01qu'on puisse faire
01:18:03des courtes peines également.
01:18:05Quand on fait offense et qu'on agresse
01:18:07ou qu'on insulte un policier ou un gendarme,
01:18:09il faut que la peine soit exécutée tout de suite avec une mesure
01:18:11de mandat de dépôt, ce qui permet au juge d'ordonner
01:18:13à l'administration pénitentiaire de prendre la personne
01:18:15condamnée tout de suite dans l'établissement pénitentiaire.
01:18:17Ça, c'est du concret.
01:18:19Qu'est-ce que vous répondez à la problématique de surpopulation carcérale ?
01:18:21Il faut qu'on soit sur des places de prison.
01:18:23M. Macron en avait promis 15 000
01:18:25en 5 ans et en 10 ans.
01:18:27On est où ?
01:18:29Dans ce cas-là, il ne le promet pas.
01:18:31Voilà pour les questions.
01:18:33Et voilà pour cette première partie
01:18:35de l'heure des pro-week-end.
01:18:37L'heure des pro-week-end.
01:18:39Mais pas encore le week-end.
01:18:41Il reste encore un peu de temps avant le week-end.
01:18:43Merci à Martin Garagnon.
01:18:45Merci à Mathieu Vallée.
01:18:47On va parler des Etats-Unis dans un instant
01:18:49puisque Joe Biden a pris la parole cette nuit,
01:18:51que Donald Trump également a répondu
01:18:53aux attaques de Kamala Harris.
01:18:55Je pense qu'Olivier va nous rejoindre
01:18:57dans quelques secondes.
01:18:59Benjamin Netanyahou a été invité au Congrès.
01:19:01On l'écoutera aussi.
01:19:03Et puis, je réponds juste à Catherine.
01:19:05Vous êtes très nombreux sur les réseaux sociaux.
01:19:07Ne comptez pas sur Eliott Devel
01:19:09pour parler des incidents au stade.
01:19:11On en a parlé, Catherine. Vous êtes en retard.
01:19:13Ne comptez pas sur Eliott Devel pour parler des matelas en carton
01:19:15pendant les Jeux Olympiques.
01:19:17On va en parler, Catherine. On va le faire en fin d'émission.
01:19:19Ne comptez pas sur Eliott pour parler des vols des bijoux,
01:19:21des argents, des athlètes.
01:19:23On en a parlé, Catherine. Vous êtes juste en retard.
01:19:25Catherine, qu'est-ce qui se passe ?
01:19:27Regardez l'émission de 9h à 11h.
01:19:29Catherine, qu'est-ce qui se passe ?
01:19:31Je ne sais pas. Qu'est-ce qui vous prend ?
01:19:33Il n'y a pas une Monique qui vous écrit ?
01:19:35Monique, je ne sais pas. Non.
01:19:37C'est Catherine. Allez, à tout de suite.
01:19:41La suite de l'heure des pros.
01:19:43Je suis frappé.
01:19:45Après, c'était Catherine tout à l'heure.
01:19:47Là, c'est Martine qui dit quand est-ce qu'on en parle
01:19:49de ma chère Anneau. On en a parlé en début
01:19:51de l'émission, Martine. Il faut quand même suivre
01:19:53des déclarations du sélectionneur
01:19:55argentin qui m'est passé, évidemment,
01:19:57devant la caméra. Philippe, il n'y a aucun problème.
01:19:59C'est toujours...
01:20:01C'est très agréable pour les téléspectateurs
01:20:03qui voient une ombre passer comme ça.
01:20:05Une belle silhouette.
01:20:07Très bien dit. Bonne réponse.
01:20:11Les téléspectateurs, parce que comme vous
01:20:13n'étiez pas là, ils se disent
01:20:15comment ça se fait que vous n'avez pas parlé de ce qui s'était passé ?
01:20:17L'incident dans le match
01:20:19dans le match Maroc-Argentine.
01:20:21Philippe, expliquez-leur qu'on a commencé
01:20:23cette émission. Pourquoi ?
01:20:25Chers téléspectateurs, il faudrait allumer la télé
01:20:27dès 9h. Ils ont peut-être
01:20:29oublié l'horaire. 9h-11h.
01:20:31Ah oui, Martine.
01:20:33Allez, on fait le point sur l'information.
01:20:35Il est 10h30. Sommeil à la bite.
01:20:40Aujourd'hui, la menace vient d'individus
01:20:42très isolés. Déclaration ce matin
01:20:44du procureur du parquet national
01:20:46antiterroriste. C'est cette menace
01:20:48qui est la plus à craindre, poursuit-il,
01:20:50celle d'individus qui vont se radicaliser
01:20:52et qui vont préparer des actes
01:20:54violents. Elle n'a pas fait
01:20:56long feu, signifie c'est fini.
01:20:58Le gouvernement vient de procéder à l'interdiction
01:21:00de cette poudre blanche à inhaler par le nez.
01:21:02Poudre qui a suscité la controverse
01:21:04car sa consommation rappelle celle
01:21:06de la cocaïne. Et puis
01:21:08c'était une mise au point attendue.
01:21:10Quelques jours après l'annonce officielle de son
01:21:12retrait, Joe Biden s'est justifié
01:21:14et a demandé aux Américains, je cite,
01:21:16de sauver la démocratie.
01:21:18Le président en a également profité
01:21:20pour défendre son bilan et la nouvelle
01:21:22candidate démocrate, Kamala Harris.
01:21:26Pour le point sur l'information, toujours avec
01:21:28Régis Le Sommier, Raphaël Estinville, Philippe Guybert,
01:21:30Sarah Salmane nous a rejoints sur le plateau.
01:21:32Gérald Olivier, merci d'être avec nous.
01:21:34Je ne sais pas quand est-ce que l'actualité
01:21:36aux Etats-Unis va s'arrêter. C'est bien
01:21:38ce moment. Oui, oui, c'est bien, mais c'est tellement
01:21:40bien que vous êtes là tous les jours, donc comme
01:21:42vous êtes un peu loin, ça fait du trajet.
01:21:44Appelez Joe Biden et Donald Trump pour leur dire
01:21:46il faut une trêve politique.
01:21:48Il faut rester debout tard.
01:21:50Mais vous imaginez, donc il faut une trêve. Faites comme
01:21:52en France, vous faites
01:21:54comme le président de la République et vous appelez
01:21:56à une trêve politique.
01:21:58Ça a tenu 24 heures.
01:22:00On va parler évidemment de Joe Biden dans un instant,
01:22:02mais avant cela, c'est un article du
01:22:04JDD qui m'a un peu surpris.
01:22:06Emmanuel Macron qui blackliste
01:22:08Gabriel Attal dans un dîner
01:22:10de gala. Une médaille d'or,
01:22:12ça ne se partage pas, peut-on lire
01:22:14dans le JDD, à l'écart des législatives
01:22:16et Emmanuel Macron veut profiter de la lumière
01:22:18des JO et en profiter seul
01:22:20au point d'écarter son premier
01:22:22ministre du dîner inaugural
01:22:24à la pyramide
01:22:26du Louvre ce jeudi soir.
01:22:28Ça veut dire que le premier ministre n'est pas le bienvenu
01:22:30à ce dîner,
01:22:32Raphaël Stainville ? Il faut croire, ce sont les informations
01:22:34d'Antonin André
01:22:36qui nous expliquent comment
01:22:38Emmanuel Macron se complait
01:22:40à écarter finalement et à
01:22:42invibiliser son premier ministre
01:22:44comme s'il y avait déjà
01:22:46une guerre qui était
01:22:48en train de se jouer
01:22:50entre les deux premiers personnages
01:22:52de l'État. C'est intéressant,
01:22:54Philippe Guybert.
01:22:56J'ai bien compris,
01:22:58mais ce n'est pas surtout ça,
01:23:00c'est surtout la trêve politique.
01:23:02Il n'y a pas de trêve politique entre les deux.
01:23:04C'est une trêve personnelle.
01:23:06Je pense que les rapports personnels
01:23:08entre les deux premiers personnages de l'exécutif
01:23:10se sont très largement
01:23:12détournurés depuis le 9 juin
01:23:14vers 21h.
01:23:16De là à mettre hors du dîner
01:23:18Gabriel Attal.
01:23:20Gabriel Attal avait même publiquement dit
01:23:22qu'il ne cautionnait pas la dissolution.
01:23:24Donc il est allé quand même très loin
01:23:26dans le désaveu de cet acte
01:23:28dessiné par Emmanuel Macron.
01:23:30Je pense que ça, c'est vraiment le Cassius Béli
01:23:32qui fait qu'aujourd'hui, il y a ce genre...
01:23:34Il avait dit au soir du deuxième tour,
01:23:36il a dit, cette dissolution, je ne l'ai pas souhaitée.
01:23:38Et j'ai décidé de ne pas la subir.
01:23:40C'était vraiment...
01:23:42Vous allez comprendre que c'était une punition,
01:23:44mais qu'il s'était rebellé contre la punition.
01:23:46En tous les cas, il reste, même s'il est démissionnaire,
01:23:48le Premier ministre.
01:23:50Vous avez le chef de l'État qui va participer
01:23:52à ce dîner au Louvre.
01:23:54Ça va un peu renforcer l'idée du roi
01:23:56Emmanuel Macron
01:23:58qui dîne au Louvre pendant que le nouveau Front Populaire
01:24:00veut son Premier ministre.
01:24:02Et le Premier ministre, le chef du gouvernement,
01:24:04il va regarder ça à la télé.
01:24:06L'Empereur du groupe Renaissance à l'Assemblée
01:24:08et il ne désespère pas aussi,
01:24:10visiblement, prendre la tête du parti
01:24:12dès lors qu'il en aura l'occasion.
01:24:14Le parti Renaissance ?
01:24:16Et prendre la place de Stéphane Séjourné ?
01:24:18C'est intéressant.
01:24:20Surtout que Stéphane Séjourné a été brillantissime
01:24:22au Quai d'Orsay.
01:24:24Et dans la métaphore, on peut plutôt dire que c'est l'Empereur
01:24:26avec ses jeux.
01:24:28Du pain et des jeux, bien sûr.
01:24:30Parlons un peu
01:24:32des États-Unis.
01:24:34Avec vous, Gérald Olivier, c'est très important ce qui s'est passé.
01:24:36Évidemment, Régis,
01:24:38on aura besoin de votre expertise.
01:24:40Joe Biden, qui pour la première fois
01:24:42s'est expliqué sur sa décision historique
01:24:44trois jours après son annonce
01:24:46choc. Joe Biden a donc expliqué
01:24:48son choix d'abandonner. On l'écoute
01:24:50d'abord sur la volonté de passer le flambeau.
01:24:52C'est comme ça qu'il le présente.
01:24:54On a passé le flambeau.
01:24:58Joe Biden.
01:25:00Est-ce qu'on peut écouter ?
01:25:02Peut-être qu'il y a des problèmes techniques
01:25:04qui sont aussi rapides que certains
01:25:06outre-Atlantique.
01:25:08Est-ce qu'on peut écouter Joe Biden surpasser le flambeau ?
01:25:10Merci.
01:25:14La défense de la démocratie,
01:25:16qui est en jeu,
01:25:18me semble plus importante que n'importe quel titre.
01:25:20Je puise de la force et je trouve de la joie
01:25:22à travailler pour le peuple américain.
01:25:24Mais cette tâche sacrée qui consiste
01:25:26à parfaire notre union ne me concerne pas.
01:25:28Il s'agit de vous, de vos familles,
01:25:30de votre avenir. Il s'agit de nous,
01:25:32le peuple. La meilleure façon
01:25:34d'aller de l'avant était de passer le flambeau
01:25:36à une nouvelle génération. C'est le meilleur moyen
01:25:38d'unifier notre nation.
01:25:46Et là, à présent, on va l'écouter sur Kamala Harris
01:25:48puisqu'il soutient
01:25:50et il dit du bien de Kamala Harris.
01:25:52Dans quelques mois,
01:25:54le peuple américain choisira
01:25:56le cours de l'avenir des États-Unis.
01:25:58J'ai fait mon choix.
01:26:00J'ai fait connaître mon point de vue.
01:26:02Je voudrais remercier notre grande vice-présidente
01:26:04Kamala Harris.
01:26:06Elle est expérimentée,
01:26:08elle est forte, elle est compétente.
01:26:10Elle a été une partenaire incroyable pour moi,
01:26:12une dirigeante pour notre pays.
01:26:16Comment vous l'avez trouvée,
01:26:18Gérald Olivier, cette nuit,
01:26:20heure française,
01:26:22Joe Biden ? Est-ce que son discours
01:26:24a été convaincant ?
01:26:26Ça dépend quel était le but du discours,
01:26:28parce qu'en vérité, il n'a pas apporté
01:26:30d'explication pour justifier son choix.
01:26:32Il n'a pas parlé de sa santé,
01:26:34il n'a pas parlé du Covid, il n'a absolument rien dit.
01:26:36Il a dit que le temps était venu
01:26:38de passer le flambeau à une nouvelle génération.
01:26:40Mais 48 heures avant dimanche,
01:26:42il était candidat jusqu'au bout. Donc il n'a pas expliqué
01:26:44ce revirement. Il n'a apporté aucun détail
01:26:46là-dessus. L'explication, en fait,
01:26:48c'est que peut-être s'il commence à parler de sa santé,
01:26:50on va dire, ben oui, il ne se représente pas,
01:26:52mais en fait, il n'a plus les capacités à être président,
01:26:54donc ça pourrait lui poser des problèmes.
01:26:56Jusqu'au mois de janvier, la question pourrait se poser.
01:26:58Et donc, son allocution,
01:27:00qui d'ailleurs a été très brève, c'est une dizaine de minutes,
01:27:02il y a eu
01:27:04deux parties. Un, je m'en vais,
01:27:06voilà, pour sauver la démocratie.
01:27:08Officiellement,
01:27:10unifier le parti, et c'est vrai que les démocrates
01:27:12se sont divisés,
01:27:14ça se voyait, ou ça s'est vu juste
01:27:16avant, parce que vous évoquiez que
01:27:18Bibi Netanyahou, le Premier ministre israélien,
01:27:20était à Washington hier,
01:27:22il a fait une déclaration devant le Congrès,
01:27:24la moitié des démocrates
01:27:26ont boycotté son discours, étaient absents.
01:27:28On va y revenir dans un instant.
01:27:30C'est passionnant, ça. Donc, il veut réunifier
01:27:32le parti, mais ce n'est manifestement pas fait,
01:27:34il y a du travail derrière lui. Et puis, la deuxième partie
01:27:36de son allocution, ça a été consacré
01:27:38un petit peu à faire son propre bilan,
01:27:40c'était un discours d'adieu, c'était
01:27:42assez étrange d'avoir un discours d'adieu
01:27:44six mois avant la fin de son mandat,
01:27:46mais il a parlé de sa passion pour la politique,
01:27:48sa passion pour les États-Unis, c'était
01:27:50noble, c'était simple, c'était pas forcément
01:27:52je dirais d'une grande originalité,
01:27:54et ça n'a surtout apporté aucune explication
01:27:56quant à la situation actuelle
01:27:58et ce changement de candidat
01:28:00au dernier moment par le parti démocrate.
01:28:02Moi, je suis resté un petit peu sur ma faim.
01:28:04Régis Le Sommier, sur
01:28:06cette volonté de passer le flambeau,
01:28:08il dit s'il sauvait la démocratie,
01:28:10mais on a bien compris qu'il a été
01:28:12éjecté par l'élite démocrate
01:28:14qui se réveille mille ans
01:28:16trop tard sur les questions
01:28:18de santé du
01:28:20président américain.
01:28:22Si Joe Biden avait voulu vraiment sauver
01:28:24la démocratie, je pense que Donald Trump
01:28:26est justement le danger
01:28:28pour cette démocratie, il aurait
01:28:30jeté l'éponge bien plus
01:28:32tôt, parce que là, c'est vraiment très tard,
01:28:34ça vient à trois mois
01:28:36de l'élection, et je rajouterais sur la question
01:28:38de passer le flambeau,
01:28:40ce qui est intéressant, c'est quand on revient
01:28:42en 2020, à l'époque où il a été élu,
01:28:44et à l'époque où
01:28:46Kamala Harris a été mise avec
01:28:48lui pour faire ce ticket,
01:28:50pas du tout évident au départ, parce qu'ils s'étaient affrontés
01:28:52de façon assez violente, d'ailleurs, pendant
01:28:54les débats de la primaire,
01:28:56comment Joe Biden,
01:28:58comment il y avait eu vraiment des échanges très forts,
01:29:00parce que Kamala Harris s'était présentée
01:29:02contre Joe Biden, mais à l'époque,
01:29:04ce qu'on disait, et je crois même,
01:29:06j'ai cherché, mais je crois que
01:29:08c'était dans une allocution
01:29:10télévisée, où Joe Biden avait
01:29:12dit, je ne ferai qu'un seul mandat, et ensuite,
01:29:14je passerai le flambeau.
01:29:16Donc, en fait, on est exactement
01:29:18à ce qui s'est passé en 2020,
01:29:20sauf que, entre-temps,
01:29:22il y a eu ces quatre ans de vice-présidence,
01:29:24alors on ne demandait pas
01:29:26à Kamala Harris de ressembler à
01:29:28Dick Cheney et d'être le président à la place du président,
01:29:30mais tout ça, ces
01:29:32quatre ans, elle a été invisibilisée,
01:29:34quasiment. Elle aurait pu
01:29:36être préparée par le même Joe Biden
01:29:38pour être la candidate naturelle.
01:29:40Ça n'a pas été le cas.
01:29:41Tout à fait, c'est l'une des explications.
01:29:43L'une des raisons pour lesquelles les démocrates
01:29:45ont tant tardé à
01:29:47changer de ticket, comme on dit,
01:29:49c'est parce qu'ils ne faisaient pas plus confiance
01:29:51à Kamala Harris pour l'emporter
01:29:53qu'ils ne faisaient confiance à Joe Biden.
01:29:55Là, ils n'ont plus le choix, donc tout le monde se rassemble derrière,
01:29:57on la pousse, et tout le monde sait très bien que c'est une
01:29:59candidate relativement faible.
01:30:01Je vais vous donner la parole,
01:30:03Philippe, dans un instant, mais on sait que
01:30:06Voilà, j'ai oublié ce que j'allais dire.
01:30:11Allez-y, Philippe, je vais retrouver ce que je voulais dire.
01:30:13Je remarque quand même, néanmoins,
01:30:15même si c'est une candidate qui avait de la réputation
01:30:17d'être faible, que son entrée en
01:30:19campagne a été plutôt saluée,
01:30:21et que les sondages,
01:30:23ceux que j'ai vus passer,
01:30:25montrent que, quand même,
01:30:27Kamala Harris...
01:30:29C'est le sondage Ipsos, Reuters,
01:30:31mais c'est sur sa popularité nationale.
01:30:33L'importance, c'est au niveau des États,
01:30:35et particulièrement des États pivots.
01:30:37Et là,
01:30:39la mathématique n'y est pas.
01:30:41Mais au niveau national, quand même,
01:30:43Trump était passé nettement devant
01:30:45Biden, et que là,
01:30:47Kamala Harris repasse devant Trump.
01:30:49Parce qu'on partait de très loin.
01:30:51Ça, c'est l'illustration
01:30:53du fait que les démocrates ont pris la bonne décision.
01:30:55Parce que là, leur campagne, elle était
01:30:57complètement à l'arrêt, paralysée,
01:30:59ils allaient nulle part, y compris dans les sondages,
01:31:01et donc, il y a eu un électrochoc.
01:31:03Il y a eu une réaction de l'électorat qui se dit
01:31:05« Ah oui, peut-être qu'on a une chance. »
01:31:07Et donc, on se met derrière. Les donateurs se sont réveillés,
01:31:09ils ont retrouvé 150 millions de dollars,
01:31:11alors qu'ils avaient arrêté de donner.
01:31:13J'ai retrouvé ma question. On sait que
01:31:15George Clooney a apporté son soutien à Kamala Harris,
01:31:17et même les levées de fonds
01:31:19ont déjà commencé, il y a plusieurs dizaines
01:31:21de millions qui ont été trouvées. Mais moi,
01:31:23ce qui m'avait surpris, c'est la première déclaration
01:31:25de Barack Obama, qui salue
01:31:27la décision de Joe Biden, mais est-ce que
01:31:29Barack Obama tape dans la main
01:31:31de Kamala Harris, ou ça n'est pas encore fait ?
01:31:33Ça, ça reste une interrogation.
01:31:35Je vais vous donner ma propre interprétation.
01:31:37Je pense que Barack Obama
01:31:39ne veut pas que ses empreintes soient trop visibles
01:31:41sur la scène du crime. Tout le monde sait
01:31:43très bien que ce coup est orchestré.
01:31:45Tout le monde sait très bien qu'on a poussé
01:31:47Joe Biden vers la sortie. Qui l'a poussé ?
01:31:49Nancy Pelosi, elle s'est révélée,
01:31:51on le sait. George Clooney, on le sait.
01:31:53Chuck Schumer, qui est le président de la minorité démocrate
01:31:55au Sénat, on le sait. Barack Obama,
01:31:57il restait relativement, je dirais,
01:31:59indépendant de ce mouvement.
01:32:01On ne le voit pas. Il aime bien tirer
01:32:03les ficelles de derrière et il n'aime pas
01:32:05que l'on sache que c'est lui qui le tire.
01:32:07Il y a dix jours, il disait que c'est le plus grand président,
01:32:09il faut lui faire confiance, etc. Joe Biden est le meilleur.
01:32:11Il s'entend très bien avec Kamala.
01:32:13Ah, il s'entend très bien avec Kamala.
01:32:15Il l'a soutenu.
01:32:17Une image quand même importante hier, c'est
01:32:19la présence de Benjamin Netanyahou
01:32:21au congrès. Vous nous expliquiez
01:32:23qu'une partie des démocrates, mais également
01:32:25le républicain, ont décidé
01:32:27de boycotter son discours.
01:32:29On va voir cette image où il arrive.
01:32:31Il a quand même été chaleureusement
01:32:33applaudi par les
01:32:35membres du congrès
01:32:37présents. On va l'écouter d'abord sur
01:32:39l'Iran. Il parle de l'axe du mal.
01:32:43Que ce soit les Etats-Unis,
01:32:45Israël ou ses amis arabes,
01:32:47l'Iran les menace.
01:32:49Ce n'est pas
01:32:51un choc des civilisations,
01:32:53c'est un choc entre la barbarie et la civilisation.
01:33:01C'est un choc
01:33:03entre ceux qui glorifient la mort
01:33:05et ceux
01:33:07qui glorifient la vie.
01:33:15Pour les forces de la civilisation
01:33:17et pour leur victoire,
01:33:19l'Amérique et l'Israël doivent se tenir
01:33:21ensemble.
01:33:25Car en effet,
01:33:27lorsque nous nous dressons
01:33:29ensemble, quelque chose de très simple
01:33:31se produit. Nous gagnons,
01:33:33ils perdent.
01:33:35Une autre déclaration là aussi intéressante,
01:33:37c'est sur ces manifestations
01:33:39qui sont parfois ultra violentes
01:33:41du côté des universités
01:33:43en disant
01:33:45que les manifestants sont les idiots
01:33:47utiles des terroristes et du Hamas.
01:33:51Lorsque nous savons
01:33:53qu'Iran soutient financièrement
01:33:59en tout cas cela est possible,
01:34:03les manifestants qui se tiennent
01:34:05près de notre bâtiment.
01:34:07Mais j'ai un message pour eux.
01:34:11Lorsque les terroristes de Téhéran
01:34:13qui exécutent les femmes
01:34:15qui ne portent pas de voile
01:34:17s'éviteront,
01:34:21vous serez devenus
01:34:23les idiots utiles du régime de Téhéran.
01:34:25Les idiots utiles du régime de Téhéran.
01:34:27Donc ça cible, c'était
01:34:29pendant une grande partie de ce discours,
01:34:31l'Iran. C'est bien ça.
01:34:33C'est l'ennemi d'Israël de toute façon.
01:34:35Et c'est le responsable de ce qui s'est passé le 7 octobre.
01:34:37On sait très bien que les agents du Hamas
01:34:39qui ont mené cette attaque se sont entraînés en Iran
01:34:41et leur entraînement a été financé par l'Iran.
01:34:43D'où d'ailleurs aux Etats-Unis
01:34:45certains reproches adressés à l'administration Biden
01:34:47parce que c'est depuis que
01:34:49Biden est arrivé que
01:34:51l'Iran a récupéré un certain nombre de fonds
01:34:53qui étaient gelés jusqu'à présent
01:34:55et qu'on a vu le prix du pétrole monter
01:34:57et les revenus iraniens augmentés avec
01:34:59et leur capacité à financer le terrorisme
01:35:01augmentée en même temps.
01:35:03Donc là la responsabilité est relativement claire.
01:35:05Le discours de Netanyahou,
01:35:07ce que j'aime beaucoup dans ses propos,
01:35:09c'est qu'il assène un certain nombre d'évidences
01:35:11que les gens refusent de voir.
01:35:13L'Israël est le seul pays démocratique au Proche-Orient.
01:35:15C'est la seule démocratie.
01:35:17C'est la seule démocratie multiconfessionnelle,
01:35:19multi-ethnique.
01:35:21Et c'est le pays dont
01:35:23la démocratie leader du monde, les Etats-Unis
01:35:25aujourd'hui, est en train
01:35:27de critiquer dans le cadre
01:35:29de cette guerre.
01:35:31Donc il a dit des choses qui étaient très fortes,
01:35:33qui étaient très bien. Je souligne une chose.
01:35:35Il a parlé des deux présidents.
01:35:37Il a remercié Joe Biden
01:35:39pour 50 ans
01:35:41de soutien à Israël.
01:35:43Et il a remercié le président Trump
01:35:45pour les accords d'Abraham.
01:35:47Comme quoi la présidence
01:35:49de Joe Biden n'a rien fait de plus
01:35:51que Joe Biden avait fait avant.
01:35:53Là il y avait pour moi,
01:35:55non pas une petite attaque, mais une pointe
01:35:57quand même quant à la relation actuelle
01:35:59entre Israël et les Etats-Unis.
01:36:01Et on sait combien Donald Trump aujourd'hui
01:36:03compte défendre, s'il est
01:36:05président des Etats-Unis, Israël.
01:36:07Absolument, non seulement cela,
01:36:09mais également les otages binationaux
01:36:11détenus. Il y a cinq Américains,
01:36:13enfin Israéliens-Américains, qui sont
01:36:15toujours détenus à Gaza.
01:36:17Et pensez aux deux otages franco-israéliens
01:36:19qui sont toujours détenus dans la bande de Gaza.
01:36:21Merci beaucoup Gérald Olivier pour toutes ces précisions
01:36:23et l'éclairage que vous pouvez
01:36:25nous apporter sur les Etats-Unis.
01:36:27Benjamin Netanyahou qui parle
01:36:29au Congrès américain. Quand je voyais
01:36:31cette image, j'imaginais Benjamin
01:36:33Netanyahou à l'Assemblée nationale aujourd'hui.
01:36:35C'est impossible en français.
01:36:37Cette image que vous voyez, c'est impossible.
01:36:39Impossible.
01:36:41Ou alors...
01:36:43Je pense que c'est possible.
01:36:45Je pense que c'est possible.
01:36:47Impossible, pas possible.
01:36:49Non, je pense que c'est possible.
01:36:51Il y avait des manifestations monstres.
01:36:53Oui, oui, mais allez dire ça
01:36:55à Monsieur Delogu que c'est possible et vous verrez ce qu'il va
01:36:57vous dire. Voilà ce qu'on pouvait
01:36:59dire. Il nous reste encore quelques petites minutes
01:37:01et je veux terminer par ces deux informations.
01:37:03On est à 24 heures de la cérémonie des Jeux olympiques
01:37:05et il y a des petits coups de gueule
01:37:07qui sont passés. D'abord par Marius Vizet.
01:37:09C'est le président de la Fédération
01:37:11internationale de judo et il estime
01:37:13que le site qui accueille les judokas
01:37:15n'est absolument pas
01:37:17à la hauteur. Il est très
01:37:19en colère alors que les épreuves de judo doivent
01:37:21commencer le samedi 27 juillet. Le président de la Fédération
01:37:23internationale de judo a,
01:37:25selon nos informations, piqué une grosse colère
01:37:27dit le parisien. Le site n'est
01:37:29selon lui pas à la hauteur, furieux.
01:37:31Il juge notamment que le tapis ne sont
01:37:33pas d'un standing suffisant pour les Jeux.
01:37:35Mal installés, ils ne répondent pas
01:37:37au cahier des charges fixé par la Fédération
01:37:39internationale.
01:37:41Il a poussé un coup de gueule
01:37:43et ça rejoint peut-être une autre
01:37:45petite polémique sur les fameux
01:37:47lits. Est-ce que vous avez vu comment ils sont faits
01:37:49les lits en carton ?
01:37:51Pas en bois.
01:37:53La ministre des sports
01:37:55a réagi
01:37:57à la polémique sur les lits en carton
01:37:59installés dans les chambres de villages olympiques.
01:38:01C'est la première fois que ça arrive, puisque déjà
01:38:03au Japon, ils avaient mis des
01:38:05lits en carton et d'après elle,
01:38:07la tête, ils adorent
01:38:09ces lits en carton. Je crois qu'on a une petite séquence
01:38:11d'un des athlètes britanniques, si mes souvenirs sont bons,
01:38:13qui nous présente son lit
01:38:15et qui sort le matelas et regarde
01:38:17comme ça, il voit, c'est vraiment du carton.
01:38:19On regarde cette séquence ?
01:38:31C'est juste ici,
01:38:33ce matelas, si vous l'ouvrez
01:38:35là-bas, vous pouvez
01:38:37le changer pour qu'il soit plus dur ou plus léger.
01:38:39Donc, c'est le premier
01:38:41village olympique 2024
01:38:43Roumane 1-2.
01:38:45Donc c'est l'athlète
01:38:47qui nous le présente. Je le dis encore une fois,
01:38:49c'est pas la première fois que ça arrive, puisque c'était
01:38:51la précédente olympiade.
01:38:53Il y a déjà des lits en carton.
01:38:55C'était déjà très critiqué à Tokyo
01:38:57et certains athlètes
01:38:59sont déjà pleins. J'ai déjà eu un massage
01:39:01pour préparer les dégâts et expliquer
01:39:03Mathilda Kearns, qui est la joueuse de
01:39:05water polo de l'équipe australienne.
01:39:07Donc c'est vrai que...
01:39:09Qu'est-ce qui se passe quand on va sur ces lits ?
01:39:11Est-ce que ça s'effondre ? Ah bah non, ça s'effondre pas !
01:39:13C'est ultra solide !
01:39:15C'est le prix du
01:39:17geo-décarboné ? Voilà, c'est le tout recyclable.
01:39:19L'objectif, c'est
01:39:21de tout recycler. Est-ce qu'ils ont bien dormi
01:39:23ou pas ?
01:39:25Vous savez qu'il y a
01:39:2711 000 athlètes au village olympique
01:39:29et 11 000 athlètes qui vont loger
01:39:31au village olympique.
01:39:33Il n'a pas l'air de s'en plaindre, l'anglais ?
01:39:35L'anglais ne s'en plaint pas. Vous savez, sur les 11 000,
01:39:37il y en a peut-être qui adorent dormir
01:39:39sur du carton.
01:39:41Et encore une fois, vraiment,
01:39:43je crois Mme Wodea Castera qui dit
01:39:45que c'est absolument merveilleux.
01:39:47On a commencé avec cette
01:39:49information et je pense que vraiment, dans les
01:39:51déclarations de l'année,
01:39:53vous pouvez mettre Bruno Lemaire
01:39:55qui explique qu'il a sauvé l'économie française.
01:39:57Mais celle-là, qu'on va
01:39:59réécouter d'Amélie Wodea Castera,
01:40:01fait partie des pépites de l'année.
01:40:03C'est-à-dire que, je précise
01:40:05pour les téléspectateurs qui nous rejoignent pour les deux
01:40:07dernières minutes, il y a eu des incidents
01:40:09dans le match entre l'Algérie
01:40:11et l'Argentine.
01:40:17C'était à Saint-Étienne.
01:40:19Et il s'avère donc à Saint-Étienne
01:40:21que le match a été interrompu
01:40:23pendant deux heures. Je vous propose
01:40:25d'écouter Amélie Wodea Castera parce que
01:40:27des gens sont rentrés sur le stade.
01:40:29Pourquoi j'ai dit Algérie ? Parce que, souvenez-vous
01:40:31au Stade de France, France-Algérie,
01:40:33à Saint-Denis, il y a une vingtaine d'années, il y avait déjà
01:40:35eu des intrusions. On n'est pas dans le même niveau
01:40:37au degré de
01:40:39tension et de violence.
01:40:41Sur ce match
01:40:43de Saint-Étienne entre Maroc
01:40:45et Argentine,
01:40:47il y a eu un petit moment de confusion, ça je ne veux pas
01:40:49le nier, mais qui est lié à une
01:40:51difficulté d'arbitrage. Il y a eu une petite intrusion
01:40:53qui n'aurait pas dû se produire
01:40:55mais qui était plutôt bonne enfant
01:40:57de la part de supporters marocains.
01:40:59Ça s'est ensuite entremêlé avec un long
01:41:01temps d'arrêt dans lequel il y a eu un petit peu
01:41:03de tergiversation sur le plan de l'arbitrage.
01:41:05Un débrief a été fait entre le comité
01:41:07d'organisation et la FIFA.
01:41:09Tout va rentrer dans l'ordre. Il y aura un prochain
01:41:11match entre Ukraine et Maroc
01:41:13samedi prochain à Saint-Étienne.
01:41:15Tout sera absolument nickel.
01:41:17Je m'y engage avec toute l'équipe.
01:41:19Bonne enfant.
01:41:21C'est la ministre bonne enfant.
01:41:23On a le ministre du sentiment
01:41:25de l'insécurité et on a
01:41:27la ministre bonne enfant.
01:41:29Une question éthérée.
01:41:31Éthérée, vous dites. C'est bien dit.
01:41:33Quel regard...
01:41:35Afroi.
01:41:37Nous on l'a écouté à chaud tout à l'heure.
01:41:39On s'est demandé si c'était...
01:41:41On mesure le désastre
01:41:43des éléments de langage.
01:41:45La ministre lit ce que lui a écrit son directeur
01:41:47de cabinet ou son conseiller
01:41:49et elle essaye de minimiser alors qu'il n'y a aucune raison
01:41:51de minimiser.
01:41:53C'est le réflexe de l'administration.
01:41:55Je n'ai pas vu les incidents
01:41:57mais le propos de la ministre
01:41:59me fait deviner ce qui s'est passé
01:42:01et comprendre son interprétation.
01:42:03Je voulais que je vous résume ce qui s'est passé.
01:42:05Gérald Olivier, je vais vous expliquer ce qui s'est passé.
01:42:07Il y a eu des hooligans anglais
01:42:09avec des faux billets qui ont décidé de rentrer
01:42:11sur un stade faisant que pendant
01:42:13deux heures dans des conditions très bonnes
01:42:15pour les enfants, le match a été interrompu.
01:42:17Mais sinon tout va bien
01:42:19et les Jeux Olympiques vont très bien se passer.
01:42:21Il y a une trêve politique et olympique
01:42:23et on s'aime tous et on s'adore.
01:42:25Ça va comme résumé ou pas ?
01:42:27Vous l'avez, vous êtes rassuré, tant mieux.
01:42:29Merci à tous les cinq.
01:42:31C'était un plaisir d'être avec vous.
01:42:33Jean-Luc Lombard était à la réalisation.
01:42:35À la vision, c'est Émilie Berger.
01:42:37Au son, c'est Jeff et Mathis.
01:42:39Marine Lanson, Jacques Chevrey et Pauline Trefzer
01:42:41ont préparé cette émission.
01:42:43Ce soir pour l'heure des pro 2.
01:42:45Merci à tous les cinq.

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