L'Heure des Pros Été (Émission du 30/07/2024)

  • il y a 3 mois
Tous les matins et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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Transcription
00:00:00Quasiment 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:00:05A la une, ce matin, Aramis, Athos, Portos et D'Artagnan ont trouvé leur digne successeur
00:00:11Manon Appétit-Brunet et Sarah Balzer, croisant le fer hier pour une finale 100% française
00:00:16dans le plus bel écrin du monde, le Grand Palais.
00:00:19Une histoire à inscrire dans le roman national, une scène iconique immortalisée par ses nombreux
00:00:24plans en contre-plongée.
00:00:26Une deuxième doublée hors argent depuis l'après-guerre, l'exploit des deux excrimeuses
00:00:30n'est pas à prendre à la légère.
00:00:32Huit médailles pour le camp français hier en une seule journée du jamais vu depuis
00:00:36Atlanta en 1996.
00:00:38Les athlètes français sont formels, le public les transcende, jamais ils n'avaient vécu
00:00:43une telle ambiance.
00:00:45Ce pic de bonheur arrive à point nommé car la France, plongée dans une impasse politique
00:00:48historique plus divisée que jamais, suffoque.
00:00:51Il faut profiter, ne pas parler de trêve au risque d'encourousser certains, ne pas
00:00:55crier victoire trop tôt, tant les sabotages et les menaces terroristes pèsent sur notre
00:00:59territoire.
00:01:00Mais merci, merci à nos sportifs, à nos héros tricolores, on en redemande pour 15,
00:01:0530, même 40 jours de plus, pourquoi pas.
00:01:09Le point sur l'information.
00:01:10Avec un an vous dites ? Allez, un an de Jeux Olympiques, un an de QR Code, pourquoi pas,
00:01:15un an de QR Code.
00:01:16Mais en revanche, vous n'êtes pas sûr de pouvoir vous baigner.
00:01:22Donc essayez de mettre un milliard de plus pour vous baigner dans la Seine.
00:01:25Chana Lousteau pour le point sur l'information.
00:01:39Bonjour Eliott, bonjour à tous.
00:01:41C'est au tour de Donald Trump de donner son avis sur la cérémonie d'ouverture des Jeux
00:01:45Olympiques de Paris.
00:01:46C'est une honte, tout simplement, ce sont ses mots.
00:01:49Je pense qu'un président américain a beau être très ouvert d'esprit, c'est ce qu'il
00:01:52a dit, la scène avec les drag queens ne lui a pas plu du tout.
00:01:55Écoutez.
00:01:56J'ai trouvé que la cérémonie d'ouverture était une honte.
00:02:00Nous n'aurons pas de scène comme ils l'ont dépeint l'autre soir.
00:02:03Je pense simplement que je suis pour tout le monde.
00:02:08Je suis très ouvert d'esprit.
00:02:10Je suis très ouvert d'esprit, mais je pense que ce qu'ils ont fait était une honte.
00:02:17En France, le triathlon masculin a été reporté à deux mains.
00:02:20Initialement, l'épreuve devait avoir lieu ce matin, mais la qualité de la scène a été
00:02:24jugée insuffisante car trop polluée.
00:02:27Les entraînements avaient déjà été annulés pour les mêmes raisons.
00:02:29Je rappelle que la dépollution de la scène a coûté plus d'un milliard 400 millions d'euros.
00:02:34En attendant, les JO se poursuivent aujourd'hui.
00:02:36Au programme, c'est le jour J pour Clarisse Akbeninou.
00:02:39La judoka française entre dans la compétition ce matin et entend bien conserver son titre
00:02:44après sa victoire à Tokyo en 2021.
00:02:47Autre grand rendez-vous, Léon Marchand se lancera un nouveau défi.
00:02:51Après avoir décroché l'or sur le 400 mètres quatrennage, il va tenter sa chance sur le doublé
00:02:56200 mètres brasse, 200 mètres papillon.
00:02:58Voilà pour l'essentiel de l'information.
00:03:00C'est à vous, Elliot.
00:03:01Et vous auriez dû annoncer, Chana Lustow, à 10h30 une championne olympique.
00:03:07Notre championne olympique.
00:03:09Pauline Ferrand-Prévost sera l'invitée de l'or d'épreuve.
00:03:12On est tellement heureux de la recevoir à 10h30.
00:03:15Chana, vous êtes allée voir une épreuve ou pas ?
00:03:17Non, je n'ai pas eu cette chance.
00:03:18Parce qu'il y en a un autour du plateau qui a arrêté de bosser.
00:03:21Il vient à 8h13 pour la grande interview.
00:03:24Il vient pour 15 minutes et ensuite il va voir les épreuves.
00:03:28Florian Tardif, ravi de vous retrouver sur ce plateau.
00:03:30On est également avec Guylain Benassa, avec Mathieu Vallée, député européen du RN.
00:03:36Ambroise Méjean, président des jeunes avec Macron.
00:03:38Olivier Dartigolle et Paul Melun.
00:03:41Bonjour à tous les six.
00:03:42Il y a beaucoup de monde, ça va bouger sur le plateau parce qu'on attend Régis Le Sommier
00:03:46qui va rester quelques instants pour nous parler de Donald Trump.
00:03:49Elisabeth Lévy qui est avec nous.
00:03:51Elisabeth Lévy qui n'était pas forcément une pro-JO hier, mais qui a été convaincue par les screams.
00:03:57Et si vous êtes resté avec nous Florian Tardif, c'est que vous avez vécu un moment extraordinaire hier soir.
00:04:02Magique.
00:04:03On a vu devant les écrans, vous, vous étiez au Grand Palais.
00:04:07Racontez-nous un peu cette séquence.
00:04:09Manon Apiti Brunet, Sarah Balzer, médaillée d'or et médaillée d'argent en escrime.
00:04:15Je le disais, c'est la cinquième fois seulement qu'il y a un doublé depuis l'après-guerre aux Jeux d'été.
00:04:20Donc c'est vraiment historique.
00:04:22On voit ces deux femmes qui ont porté très haut les couleurs de la France.
00:04:26Racontez-nous ce que vous avez vécu.
00:04:28Alors dans un premier temps, l'emplacement.
00:04:32Le Grand Palais, c'est assez spectaculaire.
00:04:34On entre par les grandes portes du Grand Palais qui a été entièrement rénové.
00:04:39Et la première sensation qu'on a, c'est cette odeur de peinture.
00:04:43Peinture fraîche.
00:04:44Tout simplement parce que vraiment le bâtiment, la grande nef, est flambant neuve.
00:04:49Et ensuite c'est assez impressionnant parce qu'il y a énormément de public.
00:04:52Et je ne pensais pas être au milieu d'un chaudron.
00:04:55C'est-à-dire que j'avais l'impression vraiment d'être dans un stade de foot
00:04:58où les gens étaient totalement survoltés pour un sport
00:05:01où lorsque l'on va à une compétition comme ça des scrims,
00:05:04on se dit que ça va être plutôt assez calme.
00:05:06Je ne sais pas pourquoi, j'avais cette impression-là que c'était assez sérieux,
00:05:09que les gens n'allaient pas forcément applaudir,
00:05:11pas forcément être des fervents supporters.
00:05:13Et là, c'était assez impressionnant.
00:05:16Les gens applaudissaient, les gens criaient leur nom.
00:05:18Manon, Sarah.
00:05:20Toute la difficulté, c'est quand elles se sont qualifiées
00:05:22parce qu'on a pu assister aux demi-finales
00:05:24où elles se sont toutes les deux qualifiées.
00:05:26Et ensuite, on a pu assister à la finale.
00:05:29Et là, la finale, c'était une finale de Française.
00:05:31Donc, au lieu de crier « Allez Manon ! », « Allez Sarah ! »,
00:05:34là, toutes les personnes qui étaient pour Manon,
00:05:37toutes les personnes qui étaient pour Sarah criaient « Allez les Bleus ! ».
00:05:39C'est-à-dire qu'il n'y avait même pas de...
00:05:41C'était la première épreuve que vous avez pu voir ?
00:05:43Ce n'était pas la première épreuve, j'ai eu la chance aussi de participer.
00:05:47Il vient pour la grande galio.
00:05:49Je me suis pris passion pour les Jeux.
00:05:51Il y a une petite dizaine de jours où j'ai tenté de checker tous les matins
00:05:55les places qui pouvaient rester,
00:05:57notamment sur le site de revente de billets.
00:05:59Et j'ai pu assister au rugby à 7.
00:06:01Le rugby à 7 également, vous l'avez vu.
00:06:03Vous avez vu les deux plus grandes ambiances.
00:06:05Mais quoique, il y avait de l'ambiance également pour le canoë.
00:06:07Il y a de l'ambiance partout.
00:06:08C'est de la folie ce qui est en train de se passer.
00:06:10Et je pense que c'est une des photos qui restera
00:06:12dans l'histoire de ces Jeux Olympiques.
00:06:15Je vous ai lu, Mathieu Vallée,
00:06:17vous étiez très ému par la médaille d'or de Manon Apiti Brunet
00:06:22qui est une gendarme également.
00:06:24Oui, elle est sportive au niveau de la défense.
00:06:27Elle est installée sur Orléans depuis la fin des Jeux de Tokyo.
00:06:30C'est sa troisième participation aux Jeux Olympiques.
00:06:32Et effectivement, sous l'écran du Grand Palais,
00:06:35c'est un magnifique site à quelques pas des Champs-Élysées.
00:06:38On avait eu Axel de Saint-Cyrille qui avait chanté
00:06:40lors de la saison d'ouverture de la Marseillaise
00:06:42cette Guadeloupéenne qui était finalement
00:06:44notre Marianne Guadeloupéenne nationale à la française.
00:06:46Ce qui fait qu'effectivement, il y a une fierté française.
00:06:49Il y avait eu cette Marseillaise et là on a ce magnifique résultat.
00:06:52Il y avait Sarah Balzer et maintenant cette grande athlète
00:06:55que j'ai regardée hier après-midi moi à la télé.
00:06:57Je n'ai pas regardé effectivement sur les sites.
00:06:59Vous n'êtes pas comme Florian Tardif, avoir des places.
00:07:02Le rubis à 7, c'est 26 euros.
00:07:06Et puis il y a des images.
00:07:08Vous avez vu qu'elle a couru avec le drapeau tricolore.
00:07:10Elle a pleuré sur la Marseillaise.
00:07:11C'est que des images.
00:07:12Vous savez pourquoi elle a pleuré sur la Marseillaise ?
00:07:15Justement grâce à l'ambiance.
00:07:16C'est-à-dire qu'elle tenait très fortement sa médaille.
00:07:18On était très fiers, on peut le comprendre.
00:07:20Et le point de bascule, c'est quand il y a tout le public
00:07:24qui se lève pour chanter comme un seul homme la Marseillaise.
00:07:27Et là, on voit qu'elle retient ses larmes.
00:07:30Elle retient ses larmes.
00:07:31Regardez son sourire.
00:07:32Il faut lancer l'invitation.
00:07:34Parce que normalement, il y a les compétitions par équipe.
00:07:36Donc là, elles sont très occupées pour les JO de Tokyo.
00:07:40On avait reçu beaucoup d'escrimeurs.
00:07:42Moi, je pense à Romain Canonne, également à Maxime Pottis.
00:07:46Donc on les avait reçus.
00:07:47C'était un plaisir de les avoir.
00:07:48Mais là, il faut lancer l'invitation.
00:07:50Manon Apitie-Brunet et Sarah Balzer.
00:07:53Venez demain matin dans leur dépôt.
00:07:55Cinq minutes.
00:07:56Vous restez cinq minutes.
00:07:57Et on a besoin d'en parler.
00:07:59Et ça fait du bien.
00:08:00Et je le disais donc, à 10h30, nous serons avec Pauline Ferrand Prévost,
00:08:05qui a été la première championne olympique française dans ces JO.
00:08:09Championne olympique de VTT.
00:08:12On va pouvoir échanger avec elle.
00:08:14J'ai vraiment hâte de la recevoir.
00:08:16Elle va venir avec sa médaille d'or, Paul Melun.
00:08:18Peut-être, peut-être.
00:08:19Vous n'avez pas intérêt à la voler, parce que je vous connais.
00:08:21Moi, je suis médaillé d'or de l'information.
00:08:24De l'information ?
00:08:25Oui, j'informe.
00:08:26Je vous informe d'ailleurs parfois.
00:08:28Je croyais que c'était les fake news chez vous.
00:08:29Mais alors, je me suis trompé.
00:08:30Une petite attaque.
00:08:31Ça ne passe jamais.
00:08:32Pas du tout.
00:08:33Merci beaucoup, Florian Tardif.
00:08:34Merci d'être venu et d'être resté quelques minutes de plus
00:08:37pour nous raconter ce que vous étiez vécu.
00:08:39On reparlera du coup.
00:08:40On part en JO, là.
00:08:43Merci d'être venu.
00:08:469h07.
00:08:47C'est quoi la prochaine compétition ?
00:08:48C'est de 9h35 ?
00:08:49Non, c'est demain.
00:08:50Ah oui, ça va.
00:08:51Il va falloir que ça change.
00:08:52Il faut récupérer.
00:08:53On va envoyer Léon Marchand.
00:08:54Bien sûr.
00:08:55Vous allez voir la suite.
00:08:56Vous les avez achetés avant ou vous avez réussi à les obtenir ?
00:08:59Ça va.
00:09:00Vous voulez son code de carte bleue ?
00:09:04Il y a un site de revente qui marche très bien.
00:09:07Le seul problème, c'est que c'est un tout petit peu plus cher.
00:09:09Je crois qu'ils prennent une commission de 10%.
00:09:11Ah, ils prennent une commission de 10% ?
00:09:13Juste pour revendre des billets.
00:09:15Il y en a qui n'oublient pas de faire de l'argent.
00:09:17Félicitations.
00:09:19Plus 10%.
00:09:21Il y en a qui ont les moyens dans cette rédaction.
00:09:23Merci beaucoup, Laurent Tardif, d'être venu.
00:09:28Puisqu'on est sur une note positive, on va parler de ce député
00:09:32qui, lui, a la médaille d'or du raccourci et du bon sens.
00:09:36On en a déjà parlé hier soir.
00:09:37C'est extraordinaire.
00:09:38Arvano Saint-Martin.
00:09:39On l'a découvert ?
00:09:40C'est ça qui est bien.
00:09:42Il y a des révélations.
00:09:44C'est-à-dire qu'il est inconnu aux milliers d'yeux.
00:09:47Il a été élu dans la première circonscription de Seine-Maritime.
00:09:50Mais il vient faire son petit buzz.
00:09:52C'est aussi simple que ça.
00:09:53La couverture chauviniste des JO sur le service public audiovisuel
00:09:56et ailleurs est pénible.
00:09:58Tout est cadré en fonction des performances espérées
00:10:00des sportives français.
00:10:02Feu, l'idéal internationaliste porté en théorie par l'olympisme.
00:10:05L'heure est à la régression nationaliste.
00:10:08La journée qu'il a vécue hier.
00:10:10Parce qu'on fait huit médailles.
00:10:12C'est quelque chose qui tombe sur la tête.
00:10:14C'est une journée très difficile.
00:10:17À chaque fois qu'il y a une médaille française, il pleure.
00:10:20Il est là.
00:10:21On va encore entendre la Marseillaise.
00:10:23On va avoir les drapeaux.
00:10:24Régis Le Sommier, installez-vous cinq minutes avec nous.
00:10:26On va parler de Donald Trump dans un instant.
00:10:28Est-ce qu'on est trop chevins chez France Télévisions ?
00:10:31On n'est pas chevins.
00:10:32En plus, ils confondent nationalisme et patriotisme.
00:10:34Je crois que c'est normal qu'on soit fiers de notre pays.
00:10:36C'est normal que la télévision française montre les champions français.
00:10:40On est tous fiers de ces champions.
00:10:42Depuis trois jours, ça fait plaisir.
00:10:44Nous, on fait de la politique.
00:10:46Ce n'était pas la période la plus simple en ce moment.
00:10:48Quand on regarde ça...
00:10:50Grâce à votre champion, merci.
00:10:54Chacun a sa part de responsabilité.
00:10:57On l'apprend aussi dans la classe politique.
00:11:02Ce genre de commentaire, c'est assez pathétique.
00:11:05Je vous rappelle que c'est la même famille politique
00:11:08qui a passé quelques jours avant les JO
00:11:10pour expliquer que s'il n'y avait pas de rémunération supplémentaire
00:11:14pour les danseurs, il n'y aurait pas de JO.
00:11:16S'il n'y avait pas de gouvernement pour eux, il n'y aurait pas de JO.
00:11:18Ce sont des gens qui ont menacé de foutre le bordel aux Jeux Olympiques
00:11:20qui, aujourd'hui, nous expliquent qu'il faudrait être triste
00:11:22parce qu'on célèbre les champions français.
00:11:24Tout ça est pathétique.
00:11:26Il a raison.
00:11:28C'est normal que les artistes aient demandé des conditions d'emploi.
00:11:31Ce n'est pas ça qu'il a dit.
00:11:34Vous avez des militants qui ont expliqué
00:11:37que s'il n'y avait pas de gouvernement du Nouveau Front Populaire,
00:11:39il faudrait qu'il n'y ait pas de JO.
00:11:40C'était ridicule.
00:11:41Mais pas tous.
00:11:42Pas tous.
00:11:43Une partie.
00:11:44C'est ce que je dis.
00:11:45Vous n'avez pas tout suivi.
00:11:46Vous étiez en vacances.
00:11:47Il était à la plage.
00:11:50Quand vous étiez en train de gérer la crise historique
00:11:53provoquée par le Président de la République,
00:11:55lui, il était en train de faire son bête.
00:11:57J'ai tout suivi.
00:11:58C'est la beauté aussi de ces JO,
00:12:01c'est qu'ils ont balayé cette espèce de climat morte.
00:12:04En revanche, Manon Aubry a raison.
00:12:06Elle était très en colère hier
00:12:08parce que le match de Waterpolo des Françaises
00:12:11n'a pas été retransmis dans son intégralité.
00:12:14Les Françaises ont fait une superbe performance
00:12:16contre l'Italie.
00:12:18Elle s'en est émue sur Twitter.
00:12:24Il faudrait peut-être qu'elle ait un échange avec M. Arnaud Saint-Martin
00:12:26que personne ne connaissait avant hier,
00:12:28sauf dans sa circonscription, bien sûr,
00:12:30puisqu'il a été élu dans la première circonscription de Seine-et-Marne,
00:12:33et qui a fait le buzz avec un tweet qui n'a pas lieu d'être.
00:12:37Vous participez à sa notoriété.
00:12:39Mais c'est ça, en fait, on estime.
00:12:41Je vais vous dire, je suis un peu naïf.
00:12:43Je sais qu'il y a un grand journaliste
00:12:45qui avait tout vu avant tout le monde,
00:12:47qui s'appelle Jean-Michel Apathy,
00:12:49qui avait vu Anne Hidalgo à l'Élysée à l'été 2021,
00:12:51qui a fait 1,75 % à l'été 2022.
00:12:53Parfois, il m'appelle le niais en chef.
00:12:55C'est un peu de la niaiserie.
00:12:56Il l'avait vu dans la Seine, là-dessus.
00:12:58C'est-à-dire qu'il avait vu le plouc dans la Seine.
00:13:02Par-delà la folie du tweet en tant que tel,
00:13:04le problème, c'est que parler d'idéologie internationaliste
00:13:07pour les JO, c'est obligé.
00:13:08Il y a 2 500 ans, les JO excluaient les barbares,
00:13:11les femmes, les métèques n'avaient pas le droit de participer,
00:13:13ce qui fait que c'était tout sauf un esprit internationaliste à l'origine.
00:13:16Donc, aujourd'hui, ce genre de rapidité invraisemblable
00:13:19par Twitter veut aussi dire qu'on a érodé l'histoire des JO
00:13:22pour en faire une espèce de gloobie boulga
00:13:24qui arrange largement les affaires de LFI.
00:13:26J'entends ce tweet est ridicule.
00:13:29Mais s'il veut venir, il réagit.
00:13:31Il m'envoie un petit message sur Twitter,
00:13:33je le prends tout de suite en direct.
00:13:35Il est ridicule et il est fou.
00:13:36C'est ça le problème, il est ridicule et il est fou.
00:13:38C'est pour ça qu'il ne faut pas trop commander.
00:13:39Peut-être qu'il va vouloir fermer France Télévisions.
00:13:41Il voulait fermer C8 et CNews.
00:13:44Il va taper dans la main de tous ceux qui veulent fermer France Télévisions.
00:13:47Ils sont toujours, la France insoumise, grincheux sur la France.
00:13:49Ils n'aiment pas la France et tout ce qu'elle représente,
00:13:52et effectivement le patriotisme.
00:13:53Et c'est vraiment dommage finalement que c'est GEO qui rassemble
00:13:56toutes les Françaises et les Français sous notre drapeau,
00:13:58sous notre hymne, avec des ambiances survoltées.
00:14:00C'est dommage qu'à chaque fois on ait ces rageux
00:14:02qui sont jaloux en fait de nos athlètes
00:14:04et de tout ce qu'il fait la France.
00:14:05Pas tous, pas tous.
00:14:06Il y en a beaucoup quand même.
00:14:07Il y en a peut-être un peu trop.
00:14:08Parlons de Donald Trump.
00:14:10Et merci Régis Le Sommier, vous étiez en matinale.
00:14:12C'était absolument prévu de vous avoir.
00:14:13Mais sauf que Donald Trump, il a lâché une bombe atomique
00:14:16dans une interview accordée à Fox News hier soir.
00:14:20Alors pourquoi il est interrogé sur la cérémonie des Jeux olympiques,
00:14:23c'est très simple.
00:14:24Puisque comme les États-Unis vont accueillir les prochains GEO,
00:14:27ce sera à Los Angeles en 2028, potentiellement c'est lui
00:14:31qui va éorganiser, préparer, penser la cérémonie des GEO
00:14:35pour Los Angeles.
00:14:36Et on lui a posé la question.
00:14:38Qu'est-ce que vous avez pensé de la cérémonie
00:14:40et de la caricature qui avait été faite de la scène ?
00:14:43Écoutez Donald Trump.
00:14:45J'ai trouvé que la cérémonie d'ouverture était une honte en fait.
00:14:49J'ai trouvé que c'était une honte.
00:14:51La moquerie de la scène, les catholiques et les chrétiens
00:14:55du monde entier sont indignés.
00:14:57Ils peuvent faire certaines choses.
00:15:00J'ai trouvé cela terrible.
00:15:02Pouvez-vous dire qu'aux prochains Jeux olympiques,
00:15:05si vous êtes président, vous aurez assez d'influence
00:15:08sur les organisateurs pour que nous n'insultions pas les chrétiens ?
00:15:11Nous n'aurons pas de scène comme ils l'ont dépeint l'autre soir.
00:15:14Je pense simplement que je suis pour tout le monde.
00:15:16Je suis très ouvert d'esprit.
00:15:18Vous comprenez ?
00:15:19Vous me connaissez mieux que la plupart des gens.
00:15:21Je suis très ouvert d'esprit,
00:15:23mais je pense que ce qu'ils ont fait était une honte.
00:15:26Il n'y va pas par le dos de la cuillère.
00:15:28Et c'est tout bénef pour, si vous me permettez l'expression,
00:15:30pour Donald Trump.
00:15:31Et il n'y a pas que pour Trump.
00:15:33En fait, cette scène de la scène,
00:15:35eh bien, elle sert...
00:15:37Qu'on ne peut pas en imaginer.
00:15:40Qu'on peut voir en illustration,
00:15:41il y a trois possibilités pour ce tableau.
00:15:43C'est-à-dire que vous allez le voir à l'image.
00:15:45On l'avait présenté hier pour que ça soit clair pour les téléspectateurs.
00:15:48Vous avez la scène qui a été présentée pendant les JO.
00:15:52Ça, c'est le tableau de Léonard de Vinci.
00:15:54Et c'est la représentation mythologique.
00:15:56En bas, il y a ce tableau...
00:15:58De Dionysos.
00:15:59Exactement.
00:16:00Avec le banquet de Jupiter.
00:16:02Allez-y, Rémi.
00:16:03Voilà.
00:16:04Mais si vous voulez, ce qui est quand même incroyable,
00:16:06c'est que quelque chose qui a duré quelques minutes
00:16:09aurait été présenté différemment.
00:16:12On n'en aurait pas parlé.
00:16:14On serait resté sur l'impeccabilité de la cérémonie.
00:16:18Son face, son grandiose,
00:16:20le fait qu'elle ait marqué les esprits dans le monde entier.
00:16:23Et là, on a offert quelque part une chose totalement inutile.
00:16:27Parce que ça sert à quoi de blesser 1,4 milliard de catholiques
00:16:32en leur montrant le moment le plus sacré de la messe ?
00:16:34En gros, si vous voulez, c'est le moment le plus sacré.
00:16:36C'est là où le corps du Christ s'incarne dans le pain et dans le vin.
00:16:41C'est ce qu'il y a de plus sacré.
00:16:42Donc, pourquoi faire ça ?
00:16:44Pour en plus, finalement, faire durer une polémique.
00:16:47Parce que ça fait quand même plusieurs jours.
00:16:49C'était vendredi dernier, cette cérémonie.
00:16:51C'est une polémique à ricocher.
00:16:54Là, Trump s'en empare.
00:16:55Alors, pourquoi il s'en empare ?
00:16:56Pourquoi il s'en empare ?
00:16:57Parce qu'évidemment, dans la campagne,
00:16:59il va faire tout son possible,
00:17:01et il a des arguments,
00:17:02pour présenter Kamala Harris,
00:17:04qui va être sa probable concurrente,
00:17:06comme la représentante des LGBT,
00:17:09la représentante des déviants,
00:17:10la représentante du moonwalk.
00:17:12Il est engagé dans ce combat.
00:17:14Et ça va être...
00:17:15Et Donald Trump, lui, va dire
00:17:17« Moi, je suis le représentant de l'Amérique traditionnelle,
00:17:19de la famille, celui qui défend les valeurs, etc. »
00:17:21C'est très important parce que...
00:17:23Des évangélistes.
00:17:24Non, pas uniquement.
00:17:25Parce que vous avez aussi beaucoup d'indépendants.
00:17:27Et vous savez que Donald Trump a électrisé sa base.
00:17:31Sa base, elle est derrière lui.
00:17:32Même ceux qui étaient sympathisants,
00:17:34il en a fait des votants.
00:17:35Il y a eu le miracle de l'attente à rater.
00:17:38Pour les Américains, c'est très important.
00:17:40Et il est revenu très très fort.
00:17:42Mais c'est quelqu'un de très pieux, Donald Trump ?
00:17:43Pas du tout.
00:17:44A la base, c'est un New-Yorkais.
00:17:45Je vous pose la question en spécial.
00:17:47Non, non.
00:17:48Mais c'est quelqu'un qui...
00:17:49Vous êtes plus du côté de Cuba
00:17:50que du côté de New-York.
00:17:51Oui.
00:17:52Un souffle du blocus.
00:17:53Un souffle du blocus de Kamala Harris ce matin.
00:17:56Ne vous inquiétez pas.
00:17:57On va parler de M. De Vray dans un instant.
00:17:59Vous aurez la parole.
00:18:00Non.
00:18:01Pour revenir sur Trump,
00:18:02non, c'est un New-Yorkais pur.
00:18:04C'est quelqu'un qui manie le média,
00:18:06qui le personnifie
00:18:08et qui, finalement, s'est retrouvé
00:18:10dans l'Amérique conservatrice.
00:18:12Alors qu'à la base,
00:18:13ce n'est pas comme George Bush
00:18:15qui est un vrai born-again,
00:18:16qui est quelqu'un qui a une vraie démarche
00:18:19du christianisme et de croyance.
00:18:23Donald Trump, c'est quelqu'un qui s'est retrouvé
00:18:25et doit faire.
00:18:27Et donc là, oui,
00:18:28quand il a échappé à cet attentat,
00:18:31on l'a tout de suite représenté
00:18:33avec le Christ derrière lui, etc.
00:18:34Donc là, il va s'emparer de cette scène
00:18:37et il en fait un argument électoral convenable.
00:18:40On lui fait un cadeau.
00:18:41Autre question très importante,
00:18:42c'est que certains ont dit,
00:18:45dans le monde entier,
00:18:46la presse a pu expliquer
00:18:48que c'était une cérémonie extraordinaire.
00:18:50Est-ce que,
00:18:51ce qui peut être dit dans la presse,
00:18:53est-ce que pensent les gens ?
00:18:55Il y a un monde qui sépare.
00:18:56On sait ce qu'a fait la presse,
00:18:59par exemple américaine,
00:19:00sur les absences de Joe Biden.
00:19:02Ils les ont évitées pendant des années
00:19:04pour qu'au final,
00:19:05c'est eux aussi qui le poussent à la porte
00:19:08au moment du débat.
00:19:10Donc est-ce que, par exemple,
00:19:11la déclaration de Donald Trump,
00:19:13elle est audible pour une majorité d'Américains
00:19:15ou est-ce que là,
00:19:16on a une position radicale
00:19:18d'un quelqu'un qui est extrémiste
00:19:20et qui est allé un peu trop loin hier soir ?
00:19:22Je vous le dis, pas du tout.
00:19:24Le fait religieux aux Etats-Unis,
00:19:26quelque chose d'admis.
00:19:27Au contraire,
00:19:28on ne peut pas considérer
00:19:30qu'un président ne prie pas.
00:19:32C'est tout à fait admis.
00:19:34Le fait religieux existe beaucoup plus
00:19:36en politique américaine qu'en France.
00:19:37En France, on s'est battus,
00:19:39on s'est construits
00:19:40contre ce fait religieux justement.
00:19:42C'est le principe de la laïcité
00:19:44qui est de tolérer l'ensemble des religions
00:19:46mais de n'en favoriser aucune.
00:19:47Donc les Etats-Unis,
00:19:48c'est complètement différent.
00:19:49On jure sur la Bible.
00:19:50C'est hyper important.
00:19:52Donc ce que fait Trump là,
00:19:54c'est pas seulement s'adresser
00:19:55aux électeurs républicains
00:19:56mais aussi aux centristes
00:19:57en disant je suis le rassembleur
00:19:59et je suis le garant de votre identité.
00:20:01Et attention, je termine,
00:20:03c'est qu'on a donné des cadeaux
00:20:04à Poutine également
00:20:05qui se fait aussi...
00:20:06Mais si !
00:20:07Qui se fait le garant de la tradition.
00:20:09Mais la parole de Poutine
00:20:10n'est peut-être pas la même
00:20:11que Donald Trump aujourd'hui.
00:20:12Je vois l'utilisation politique
00:20:14que fait Trump.
00:20:16Dans ce moment-là de la campagne
00:20:18concernant donc la cérémonie,
00:20:20mais est-ce qu'on peut encore se dire
00:20:22que sur le milliard de téléspectateurs
00:20:24à l'international sur cette cérémonie,
00:20:26dont de très nombreux catholiques,
00:20:28un certain nombre d'entre eux
00:20:29ont été choqués,
00:20:30très dérangés par la scène de la cède,
00:20:32tout en disant qu'au global
00:20:34cette cérémonie était réussie.
00:20:35Est-ce qu'on peut quand même
00:20:37encore procéder ainsi ?
00:20:38Pour alors dire que...
00:20:39Moi je l'ai fait.
00:20:40Mais attendez, Donald Trump,
00:20:42il dit pas que la cérémonie,
00:20:44l'ensemble de la cérémonie
00:20:45était un drame,
00:20:46était scandaleux.
00:20:47Il dit que cette séquence-là
00:20:49est peut-être une honte.
00:20:50Je ne l'ai pas sentie très allant.
00:20:51Et quand vous citez
00:20:53« Tout était laid »
00:20:55parce que vous voulez citer
00:20:56Philippe de Villiers,
00:20:57lisé dans son entièreté,
00:20:59il explique dès le début
00:21:01qu'il y a des moments de grâce
00:21:03dans cette cérémonie,
00:21:04peut-être trop court selon lui.
00:21:05Il a entièrement le droit de le penser
00:21:07sans pour autant être attaqué,
00:21:09stigmatisé, ostracisé.
00:21:10Je ne pense pas que tout était laid,
00:21:11que tout était rock.
00:21:12C'est pas ce que vous faites.
00:21:13Cette cérémonie, rendez-vous compte,
00:21:15je veux dire, cette scène
00:21:17avec les travestis, les drag queens,
00:21:20le Christ incarné
00:21:22dans une lesbienne militante,
00:21:24a rendu Lady Gaga
00:21:26au début du show
00:21:29pieuse et quasiment réactionnaire.
00:21:31C'est quand même exceptionnel.
00:21:33Pourquoi avoir fait ça ?
00:21:35C'était totalement inutile.
00:21:36Et ça sert Trump.
00:21:38Déjà, je vous remercie,
00:21:39Régis Le Sommier,
00:21:40d'être resté un peu plus longtemps
00:21:41pour nous parler de Donald Trump.
00:21:42Vous allez céder la place
00:21:44dans les starting blocks.
00:21:45Elle est maintenant une grande fan des J.O.
00:21:47parce qu'elle a adoré les screams hier soir.
00:21:50Mais moi, ce qui m'intéresse,
00:21:52c'est qu'on a le droit d'avoir un avis.
00:21:54Ce que je ne supporte pas
00:21:55depuis quatre jours maintenant,
00:21:57c'est que vous allez stigmatiser
00:21:59ceux qui ont pu être heurtés,
00:22:01choqués et qui critiquent.
00:22:03Ils sont traités de grincheux.
00:22:04Pas que.
00:22:05Qui c'est ?
00:22:06Vous entendez Aurore Berger ce matin.
00:22:07Quelques grincheux.
00:22:08Encore Aurore Berger, elle l'a dit.
00:22:10Bruno Jeudy parlait d'épices froids.
00:22:12Ambroise Méjean,
00:22:13peut-être un regard
00:22:14sur cette déclaration de Donald Trump.
00:22:16Merci Régis.
00:22:17De la part de Trump,
00:22:18ça n'a rien d'étonnant.
00:22:19On parle quand même ici
00:22:20d'un candidat à l'élection présidentielle
00:22:21qui est contre le droit à l'avortement,
00:22:23qui a une vision très conservatrice
00:22:25de la société américaine.
00:22:26Je crois qu'il s'en sert
00:22:28comme un argument électoral.
00:22:29Mais à la fin,
00:22:30ce n'est pas ce qui fera
00:22:31l'élection américaine.
00:22:32On voit d'ailleurs que
00:22:33dans les derniers sondages,
00:22:34Kamala Harris a rattrapé le retard
00:22:36qui était celui de Joe Biden.
00:22:37Et donc, le match est très ouvert.
00:22:38Comme souvent, d'ailleurs,
00:22:39à 100 jours d'une élection américaine,
00:22:41Trump fait appel au relan
00:22:43ultra conservateur
00:22:44d'une partie de la société américaine.
00:22:46Je ne suis pas sûr que ça fonctionne.
00:22:48Et par ailleurs,
00:22:49je ne pense pas que,
00:22:50vous le disiez à l'instant,
00:22:51que parmi les 1 milliard de personnes
00:22:52qui ont regardé la cérémonie,
00:22:53y compris 2 milliards de téléspectateurs,
00:22:55que ceux qui sont catholiques
00:22:56ne se sont pas forcément tous sentis insultés aussi.
00:22:58Parce qu'il y en a une partie d'entre eux
00:22:59qui considère sûrement
00:23:00qu'il y a cette existence du blasphème.
00:23:02Mais je ne pense pas que tout le monde
00:23:03l'ait ressenti ou l'ait vécu.
00:23:04Il y en a peut-être
00:23:05qui l'ont vécu mal.
00:23:06Et d'ailleurs, les organisateurs
00:23:07ont dit bien volontiers
00:23:08qu'ils s'excusaient
00:23:09à l'encontre de ceux qui...
00:23:11Enfin, en direction
00:23:12de ceux qui l'avaient mal vécu.
00:23:14Pardonnez-moi,
00:23:15pas le directeur artistique,
00:23:16pas Thomas Lejoly,
00:23:17pas le météorologue.
00:23:18Et par ailleurs,
00:23:19juste un mot
00:23:20parce que vous aviez parlé,
00:23:21enfin, on a parlé à l'instant
00:23:22de Barbara Butch
00:23:23qui était celle qui est représentée,
00:23:24qui est au centre de ce tableau.
00:23:26Moi, je veux quand même dire
00:23:27que quelles que soient nos opinions
00:23:29et ce qu'on pense de ce qui s'est passé,
00:23:31c'est inacceptable et intolérable
00:23:32qu'elle soit victime
00:23:33de harcèlement, de menaces,
00:23:35il y a eu plusieurs jours.
00:23:36Non mais il faut le dire,
00:23:37il faut le répéter
00:23:38parce que tous les cas,
00:23:39on peut avoir tous les débats
00:23:40qu'on veut,
00:23:41mais menacer des personnes,
00:23:42c'est absolument inacceptable
00:23:43sur une cérémonie
00:23:44comme celle-ci.
00:23:45Et c'est une artiste.
00:23:46Quoi qu'on pense,
00:23:47c'est une artiste.
00:23:48Par principe,
00:23:49je crois que l'art,
00:23:50il y a aussi des choses
00:23:51qui nous font diverger.
00:23:52Je ne pense pas que tout le monde
00:23:53ait apprécié la prestation
00:23:54de Philippe Catrine
00:23:55de la même manière,
00:23:56mais peu importe,
00:23:57à la fin,
00:23:58ce sont des artistes
00:23:59et ils ont le droit
00:24:00de faire ce qu'ils veulent.
00:24:01Vous avez raison.
00:24:02Qu'est-ce qui vient d'arriver,
00:24:03la pauvre ?
00:24:04Je n'ai rien dit non plus.
00:24:05Vous êtes bien habillé.
00:24:06Moi, je suis frappé
00:24:07par une chose,
00:24:08c'est-à-dire que,
00:24:09d'abord,
00:24:10ça illustre simplement
00:24:13le fait que les Etats-Unis
00:24:14et le reste du monde
00:24:15considèrent
00:24:16la laïcité française
00:24:17comme un truc
00:24:18vraiment très bizarre,
00:24:19très anti-religieux.
00:24:20Ils n'y comprennent rien.
00:24:21À chaque fois qu'on fait une loi,
00:24:23vous avez toute la presse
00:24:24progressiste américaine
00:24:25qui se déchaîne
00:24:26contre la France islamophobe,
00:24:27etc.
00:24:28Donc,
00:24:29c'est vraiment pas nouveau.
00:24:30Ils n'ont pas le même rapport
00:24:31aux religieux.
00:24:32Je vous rappelle quand même
00:24:33qu'ils jurent sur la Bible,
00:24:34etc.
00:24:35Mais moi,
00:24:36ce que je trouve,
00:24:37encore une fois,
00:24:38un peu frappant,
00:24:39d'abord,
00:24:40quand on parle de blasphème,
00:24:41on est dans un univers religieux.
00:24:42Or,
00:24:43des gens qui sont
00:24:44dans un univers
00:24:45totalement areligieux,
00:24:46si vous voulez,
00:24:47qui nous ont concocté
00:24:48cette cérémonie,
00:24:49prétendent blasphémer.
00:24:50Et si on veut blasphémer,
00:24:52il faut blasphémer
00:24:53contre les choses,
00:24:54les idées,
00:24:55les puissances.
00:24:57Excusez-moi,
00:24:58je ne veux pas froisser personne,
00:24:59mais on ne peut pas dire
00:25:01que l'Église catholique,
00:25:02aujourd'hui,
00:25:03représente une puissance spirituelle
00:25:04en France menaçante.
00:25:06Ce n'est pas l'emprise
00:25:07de l'Église catholique
00:25:08sur les esprits.
00:25:09Si vous voulez,
00:25:10tu fais peur aux gens.
00:25:11Et donc,
00:25:12moi,
00:25:13j'aurais aimé des gens
00:25:14qui blasphèment,
00:25:15par exemple,
00:25:16alors je ne dis pas
00:25:17qu'il faut blasphémer
00:25:18les religions
00:25:19dans un truc mondial,
00:25:20en fait.
00:25:21Je ne suis pas sûre
00:25:22que ce soit le lieu.
00:25:23Mais j'aurais aimé,
00:25:24encore une fois,
00:25:25des gens qui soient
00:25:26réellement impertinents,
00:25:27qui s'attaquent
00:25:28aux vaches sacrées,
00:25:29pour moi,
00:25:30c'est du second degré.
00:25:31Voilà.
00:25:32Et tout ça,
00:25:33tous les poncifs,
00:25:34alignés par des gens
00:25:35qui nous disent
00:25:36qu'on est subversifs.
00:25:37Et surtout,
00:25:38qui n'assument plus
00:25:39après 24 heures
00:25:40en expliquant
00:25:41que je ne supporte pas ça.
00:25:42Il fallait dire,
00:25:43évidemment,
00:25:44on a voulu choquer,
00:25:45on a le droit.
00:25:46Et si on a heurté,
00:25:47on présente nos excuses.
00:25:48Mais la liberté de l'art,
00:25:50c'est de,
00:25:51parfois,
00:25:52être subversif,
00:25:53etc.
00:25:54A pas de dire,
00:25:55mais en fait,
00:25:56on pensait à Dionysos
00:25:57et ensuite
00:25:59alors que tout le monde
00:26:00a vu ce qu'il s'est esquissé.
00:26:01Tout le monde a appris
00:26:02ce que c'était
00:26:03qu'a vu ces tableaux.
00:26:04Bien sûr.
00:26:05La culture a progressé.
00:26:06Paul Melun.
00:26:07Il y a peut-être
00:26:08un autre point
00:26:09qu'on peut souligner,
00:26:10peut-être,
00:26:11je ne suis pas dans la tête
00:26:12des organisateurs,
00:26:13mais j'ai le sentiment
00:26:14qu'ils ont péché
00:26:15par ethnocentrisme.
00:26:16C'est-à-dire qu'ils n'ont pas
00:26:17compris que par-delà
00:26:18les frontières de la France,
00:26:19effectivement,
00:26:20le sens du blasphème,
00:26:21le sens de la satire religieuse
00:26:22ou le sens de mettre
00:26:23à une heure de grande écoute
00:26:24devant 2 milliards de personnes
00:26:25avec des enfants,
00:26:26c'est quelqu'un
00:26:27qui avait une testicule
00:26:28qui sortait de son maillot.
00:26:29Ce n'est pas vrai,
00:26:30faites attention.
00:26:31Excusez-moi,
00:26:32je reviens là-dessus,
00:26:33j'avais vu ça.
00:26:34Pardonnez-moi,
00:26:35je remets en cause
00:26:36ma médaille d'or tout à l'heure.
00:26:37Vous avez eu la médaille d'or ?
00:26:38Oui, la médaille d'or
00:26:39de l'information,
00:26:40il disait.
00:26:41Et moi j'avais dit
00:26:42que c'était plus la fake news.
00:26:43Pour revenir à l'ethnocentrisme,
00:26:44ce qui est vrai,
00:26:45c'est que ces organisateurs-là
00:26:46n'ont pas pensé au fait
00:26:47que par-delà nos frontières,
00:26:48nous n'avions pas
00:26:49les mêmes référents culturels,
00:26:50que nous n'avions pas
00:26:51les mêmes façons
00:26:52d'être choqués ou non
00:26:53par telle ou telle cérémonie.
00:26:54Et donc,
00:26:55c'est une des raisons,
00:26:56moi je ne dis pas
00:26:57que c'est mal ou bien,
00:26:58je ne dis pas que c'est mal ou bien,
00:26:59je dis juste que c'est un constat
00:27:01et que c'est intéressant
00:27:02parce que des gens
00:27:03qui se disent toute la journée
00:27:04ouverts sur le monde,
00:27:05mondialisés,
00:27:06qui comprennent
00:27:07les autres pays,
00:27:08là en l'occurrence
00:27:09ne les ont pas compris
00:27:10et ont eu une posture
00:27:11franco-française.
00:27:12Moi ce qui m'intéresse,
00:27:13je termine,
00:27:14ce qui est intéressant
00:27:15c'est que moi aussi
00:27:16j'ai sur certains sujets
00:27:18alors que là,
00:27:19nous sommes face au monde
00:27:20et je pense qu'il faut assumer
00:27:21d'être tout seul face au monde.
00:27:22En revanche,
00:27:23pour des gens qui,
00:27:24comme eux,
00:27:25sont dans l'idéologie
00:27:26de nous dire
00:27:27les frontières,
00:27:28ça ne sert à rien,
00:27:29soyons au-dessus des frontières,
00:27:30ce que nous prouvent
00:27:31les commentaires
00:27:32suite à cette cérémonie
00:27:33par Delalemonde,
00:27:34c'est que les frontières
00:27:35elles existent encore,
00:27:36que les référentiels
00:27:37de l'Occident
00:27:38ne sont pas contagieux
00:27:39à ce point qu'aujourd'hui
00:27:40dans tous les pays du monde
00:27:41tout le monde les partagerait,
00:27:42qu'en Chine,
00:27:43qu'en Russie,
00:27:44qu'aux Etats-Unis d'Amérique,
00:27:46et je pense que ça,
00:27:47c'est aussi une leçon
00:27:48pour l'histoire
00:27:49et que toutes les idées
00:27:50selon la fin de l'histoire,
00:27:51etc.,
00:27:52les trucs de Fukuyama,
00:27:53etc.,
00:27:54c'est de la blague
00:27:55et qu'il existe encore
00:27:56des civilisations différentes
00:27:57avec des référentiels différents
00:27:58avec des frontières
00:27:59et avec des peuples.
00:28:00Guylain,
00:28:01avant la publicité.
00:28:02Oui,
00:28:03je sais que tout le monde
00:28:04veut réagir.
00:28:05Soit disant,
00:28:06hier,
00:28:07vous nous expliquez
00:28:08qu'il fallait passer
00:28:09à autre chose
00:28:10et tout le monde veut réagir
00:28:11sur cette cérémonie.
00:28:12Mais bien sûr.
00:28:13Bon, Guylain,
00:28:14j'ai une remarque historique
00:28:15qui devrait être faite
00:28:16qu'on devrait rappeler
00:28:17tout le temps.
00:28:18La laïcité française
00:28:19est un truc que personne
00:28:20ne comprend dans le monde
00:28:21parce que,
00:28:22pour plein de pays différents,
00:28:23la sécularisation,
00:28:24ça ne veut pas dire
00:28:25séparation entre le profane
00:28:26et le sacré,
00:28:27ça veut dire que le sacré
00:28:28reste encore
00:28:29dans le monde profane.
00:28:30Ça veut dire quoi ?
00:28:31Ça veut dire que la politique
00:28:32contient du sacré.
00:28:33Aux Etats-Unis,
00:28:34ça on le comprend.
00:28:35Et chez nous,
00:28:36qu'est-ce qu'on a fait
00:28:37vendredi soir ?
00:28:38On s'est assis
00:28:39sur l'existence
00:28:40et la subsistance du sacré
00:28:41dans le politique.
00:28:42On a dit,
00:28:43il y a des gens
00:28:44qui sont les bigotes,
00:28:45les chrétiens,
00:28:46et donc des gens
00:28:47dont on ne peut pas
00:28:48entendre parler.
00:28:49Attendez,
00:28:50on a oublié,
00:28:51non mais attendez,
00:28:52c'est cinq minutes
00:28:53dans la cérémonie,
00:28:54je ne dis pas toute la cérémonie.
00:28:55Il y a un moment,
00:28:56on a oublié
00:28:57cet arrière-monde,
00:28:58on s'en moque un peu.
00:28:59Une deuxième remarque,
00:29:00je pense toujours
00:29:01à Paul Valéry,
00:29:02vous savez,
00:29:03que serions-nous
00:29:04sans le secours
00:29:05de ceux qui n'existent pas ?
00:29:06Et en fait,
00:29:07on a oublié
00:29:08qu'il y a des choses
00:29:09qui n'existent pas,
00:29:10c'est-à-dire,
00:29:11que les gens
00:29:12qui ont irradié la société,
00:29:13ce n'est pas...
00:29:14Sans moquer,
00:29:15c'est des fers existants,
00:29:16ça fait partie
00:29:17de notre histoire,
00:29:18se faire sans moquer.
00:29:19La dérision,
00:29:20on ne peut pas la terminer.
00:29:21Je ne dis pas du tout
00:29:22le contraire,
00:29:23je dis simplement
00:29:24que pour les gens
00:29:25qui s'en sont moqués,
00:29:26ils ont oublié
00:29:27que quelque part,
00:29:28il était presque logique
00:29:29que quelqu'un se réveille
00:29:30en disant
00:29:31ça me fait quelque chose.
00:29:32Ils ont oublié
00:29:33que ça existait,
00:29:34que ça signifiait
00:29:35quelque chose.
00:29:36S'il vous plaît,
00:29:37la pub,
00:29:38on revient dans un instant,
00:29:39il y a contrainte publicitaire,
00:29:40donc on revient
00:29:41dans deux petites minutes
00:29:42et on reprend le débat
00:29:43tout de suite.
00:29:48On va faire le point
00:29:49sur l'information
00:29:50dans un instant,
00:29:51on reviendra
00:29:52sur la déclaration
00:29:53de Donald Trump
00:29:54juste après le point sur l'info,
00:29:55mais quand même,
00:29:56il y a Hileuil
00:29:57qui réagit souvent
00:29:58sur les réseaux sociaux
00:29:59et dit
00:30:00« Cher Hileuil, de grâce,
00:30:01ne parlez pas tous ensemble
00:30:02sur le plateau,
00:30:03c'est une cacophonie,
00:30:04on ne comprend rien ».
00:30:05Donc je vais essayer
00:30:06de serrer la vis,
00:30:07parce qu'on est bientôt
00:30:08en vacances,
00:30:09il arrive à 10h30
00:30:10que ça doit être
00:30:11la bordélisation,
00:30:12on n'est pas à l'Assemblée ici.
00:30:13Franchement Paul,
00:30:14c'est insupportable.
00:30:15Sommeil à la midi.
00:30:16La zadisation du plateau
00:30:17est un problème.
00:30:18La zadisation,
00:30:19c'est le problème.
00:30:20Mais il y a quand même
00:30:21du monde qui partage
00:30:22ces idées de zadistes,
00:30:23je ne dirai personne
00:30:24et je ne vise personne
00:30:25suivez mon regard,
00:30:26bonjour.
00:30:27Allez, sommeil à la midi,
00:30:28c'est à vous.
00:30:31Bonne nouvelle,
00:30:32la croissance plus élevée
00:30:33que prévue au deuxième trimestre,
00:30:35le produit intérieur brut
00:30:36a progressé de 0,3%,
00:30:38une hausse soutenue
00:30:39par le commerce extérieur
00:30:40et un rebond des investissements
00:30:41des entreprises,
00:30:42selon l'INSEE.
00:30:44Des remerciements de poids,
00:30:45Gérald Darmanin a reçu ce matin
00:30:47les élèves de l'École nationale de police.
00:30:49Le ministre de l'Intérieur
00:30:51a tenu à les féliciter
00:30:52comme il se doit
00:30:53pour leur mobilisation
00:30:54en cette quinzaine olympique
00:30:56et a précisé que 53 drones
00:30:58ont été interceptés
00:30:59lors de la cérémonie d'ouverture.
00:31:02L'égio de Paris,
00:31:03justement bousculé
00:31:04par les aléas climatiques,
00:31:05après la pluie,
00:31:06les organisateurs des Jeux
00:31:07doivent désormais compenser
00:31:08avec les fortes chaleurs.
00:31:10Toutefois, pour le moment,
00:31:11aucun report d'épreuve
00:31:12n'est à l'ordre du jour.
00:31:15Merci beaucoup Somaïa Labidi.
00:31:17On est toujours avec Elisabeth Lévy,
00:31:18Guylain Benassa,
00:31:19avec Mathieu Vallée,
00:31:20Ambroise Méjean,
00:31:21Olivier Dardigolle
00:31:22et Paul Melun
00:31:23juste avant la publicité.
00:31:24Si vous nous rejoignez,
00:31:25on revenait sur la déclaration
00:31:26très forte de Donald Trump
00:31:27qui a considéré
00:31:28que cette représentation
00:31:29de scène
00:31:30pendant la cérémonie d'ouverture
00:31:31des Jeux olympiques
00:31:32était une honte.
00:31:33On va écouter Sabrina Agristirou-Bach,
00:31:35la ministre des missionnaires
00:31:36qui était l'invité de Florian Tardif
00:31:39pour CNews et Europe.
00:31:40On l'écoute.
00:31:41Il suffit de voir les propos
00:31:43qu'il réussit à tenir quand même
00:31:45sur sa misogynie
00:31:47qu'il arrive à peine à cacher,
00:31:49sur certains propos sexistes,
00:31:51sur certains propos...
00:31:52En France, je pense que
00:31:53de tels propos ne sauraient être tenus
00:31:56par un ancien président.
00:31:58Donc non, je ne suis pas du tout étonnée.
00:32:01Quel rapport ?
00:32:02J'ai du mal à comprendre
00:32:03effectivement le rapport.
00:32:04On écoute Fanny Chauvin,
00:32:05notre correspondante aux Etats-Unis,
00:32:07qui est revenue sur cette déclaration
00:32:09de Donald Trump.
00:32:12Dans le camp présidentiel,
00:32:13la première dame,
00:32:14Jill Biden,
00:32:15était présente à Paris
00:32:16et elle a qualifié la cérémonie
00:32:17de spectaculaire
00:32:18alors que dans le camp inverse,
00:32:20c'est un haut de son cloche.
00:32:21Le fils de Donald Trump,
00:32:23Junior,
00:32:24parle d'un imaginaire satanique.
00:32:26Quant à son père,
00:32:27il a été interrogé sur ce sujet
00:32:29pour la chaîne conservatrice Fox News
00:32:31et même s'il ne répond pas à la question
00:32:33s'il a vu ou non la cérémonie,
00:32:35il qualifie la séquence
00:32:38avec les drag queens de honte.
00:32:40Il fait référence au tableau
00:32:42qui a été interprété par certains
00:32:45comme une moquerie de la scène,
00:32:47la célèbre peinture de Léonard de Vinci
00:32:50qui représente Jésus
00:32:52lors de son dernier repas
00:32:53entouré des apôtres.
00:32:55Mais ce n'était pas la source d'inspiration
00:32:57du directeur artistique de la cérémonie,
00:32:59Thomas Joly,
00:33:01qui a voulu rendre hommage
00:33:03au dieu de la fête Dionysos.
00:33:05Donald Trump s'y méprend,
00:33:08mais ça ne l'empêche pas d'affirmer
00:33:10que s'il est élu président,
00:33:12il n'y aura pas de scène dépeinte de cette façon
00:33:15lors de la prochaine cérémonie
00:33:17d'ouverture des Jeux Olympiques.
00:33:19Elle aura lieu à Los Angeles en 2028.
00:33:22Un discours électoraliste
00:33:24censé séduire les chrétiens
00:33:26et les évangélistes
00:33:28qui l'ont emmené au pouvoir,
00:33:30en 2016.
00:33:32Ce qui est amusant,
00:33:34ça confirme tout à fait ce que disait Guylain,
00:33:36c'est que quand elle parle,
00:33:38tout le monde, les gens parlent.
00:33:40Quand ils parlent de la scène,
00:33:41ils parlent du tableau,
00:33:42ils disent la scène de Léonard de Vinci,
00:33:43mais avant d'être un tableau de Léonard de Vinci.
00:33:45Et juste pour terminer d'une phrase
00:33:47de notre discussion,
00:33:48je voulais dire que la France est un pays
00:33:50qu'on doit accepter d'être offensé.
00:33:52C'est fini, c'est la phrase que je voulais dire.
00:33:54Moi il y a juste une question
00:33:56que je me pose depuis le début,
00:33:57c'est que cette cérémonie se voulait inclusive
00:34:00et accessible à tous.
00:34:02Si vous avez besoin de passer par des paraphrases,
00:34:04des métaphores que les gens ne comprennent pas forcément,
00:34:06le trouple par exemple,
00:34:08on vous explique que c'est une référence à Jules et Jimmy,
00:34:11à quel moment c'est accessible à tous ?
00:34:13Je pense que ça a un intérêt,
00:34:15c'est que ça permet de montrer et de mettre en valeur,
00:34:17c'était ce que vous disiez tout à l'heure,
00:34:19les particularités françaises
00:34:20et les exceptions françaises.
00:34:21C'était une mise en valeur de la culture française
00:34:22de manière générale,
00:34:23et donc si on vient sur l'automatie,
00:34:25de manière générale...
00:34:26Attendez, laissez parler les gens !
00:34:28L'orchestre classique,
00:34:29vous avez le thème de la cérémonie
00:34:31qui est du classique en tant que tel.
00:34:33De manière générale,
00:34:34je pense que la volonté,
00:34:35mais c'est ce qui a été dit,
00:34:36c'était de démontrer
00:34:37qu'il y avait une culture française
00:34:38qui était vaste, large,
00:34:39et qu'il y a eu dans ces différents tableaux
00:34:41beaucoup de choses différentes
00:34:42qui ont été montrées
00:34:43et qui ont mis en valeur ce qu'est notre pays.
00:34:44Et moi je trouve que c'était une bonne idée,
00:34:46qu'il faut aussi accepter de dire
00:34:47que la France porte des combats
00:34:49qui sont différents de ceux
00:34:50des autres nations du monde.
00:34:51Vous avez raison sur la fin de l'histoire,
00:34:52je suis d'accord,
00:34:53je pense qu'on n'y est pas du tout.
00:34:54Mais par contre,
00:34:55ce n'est pas une raison pour abdiquer.
00:34:56Puisque le monde nous regarde,
00:34:58autant valoriser,
00:34:59vanter ce qui fait
00:35:00la particularité française.
00:35:01Vous parliez du blasphème tout à l'heure,
00:35:03je pense que,
00:35:04je ne sais pas si c'était
00:35:05l'intention initiale ou pas,
00:35:06mais si c'était le cas,
00:35:07ce n'est pas interdit.
00:35:08Personne ne dit que c'est interdit.
00:35:10Ne voyons pas ça comme du courage
00:35:12si c'est du blasphème,
00:35:13parce que pour le coup,
00:35:14s'attaquer,
00:35:15ou en tous les cas,
00:35:16s'attaquer à une religion
00:35:17et pas à toutes les religions.
00:35:18Vous ne pouvez pas dire ça à Lyon,
00:35:19parce que ce qui est paradoxal
00:35:20sur ce sujet,
00:35:21c'est que vous avez
00:35:24le blasphème qui vous explique
00:35:25que lorsque
00:35:26certains se sont attaqués,
00:35:27ils n'ont pas le droit
00:35:28parce que le blasphème
00:35:29est autorisé.
00:35:30Et là, vous avez le retournement.
00:35:31En fait, le blasphème,
00:35:32c'est pour toutes les religions.
00:35:33Si c'est maintenant...
00:35:34Mais évidemment,
00:35:35personne ne dit le contraire.
00:35:36Simplement,
00:35:37ce n'était pas sur toutes les religions
00:35:38pendant cette cérémonie.
00:35:39Et que le vrai courage
00:35:40n'était pas forcément
00:35:41de s'attaquer au christianisme.
00:35:42La France a suffisamment
00:35:43parlé au monde
00:35:44ces dernières années
00:35:45sur le blasphème,
00:35:46elle a suffisamment payé,
00:35:47et notamment Charlie Hebdo
00:35:48sur ce sujet,
00:35:49pour qu'on ne se voit pas reprocher
00:35:50le fait que le blasphème
00:35:51n'existe pas.
00:35:52Je n'ai pas l'impression
00:35:53que le problème pour Charlie Hebdo
00:35:54c'était d'avoir fait
00:35:55justement une représentation
00:35:56de Jésus-Christ qui était moquée.
00:35:57Vous voyez très bien
00:35:58ce que je veux dire.
00:35:59Vous voyez également
00:36:00ce que je veux dire.
00:36:01Je crois que le monde
00:36:02est assez conscient du fait
00:36:03que la France,
00:36:04elle a un droit au blasphème
00:36:05qui est universel
00:36:06et qui parle à toutes les religions.
00:36:07Avancez, chers amis.
00:36:08Avancez.
00:36:09On se moque beaucoup
00:36:10de l'islam.
00:36:11Mais enfin,
00:36:12sur France Inter,
00:36:13on se moque de tout.
00:36:14Il n'y a pas longtemps
00:36:15dans le monde,
00:36:16il y avait justement
00:36:17un article assez long
00:36:18sur qui vote Trump, etc.
00:36:19C'est-à-dire que
00:36:20dans le sens où
00:36:21c'est ce que fait Trump là,
00:36:22c'est que les évangélistes
00:36:23disent eux-mêmes
00:36:24nous avons un diable
00:36:25qui ne nous ressemble pas
00:36:26mais on en a besoin
00:36:27pour aller de l'avant.
00:36:28Ils savent très bien
00:36:29qu'il n'a pas leur valeur
00:36:30mais qu'il est le meilleur cheval
00:36:31pour aller à la guerre.
00:36:32Et c'est ce qu'il est en train
00:36:33de jouer avec cette...
00:36:34Mais c'est exactement ça.
00:36:35Plein de sujets encore à traiter.
00:36:36Est-ce que vous voulez
00:36:37qu'on parle un peu de politique
00:36:38avec les dernières déclarations
00:36:39des ministres
00:36:40et qu'on garde Régis Debré
00:36:41parce qu'il a accordé
00:36:42un entretien passionnant
00:36:44Eugénie Bastier du Figaro.
00:36:45Entretien télé.
00:36:46Et donc je pensais le faire
00:36:47juste maintenant
00:36:48mais on le fera un peu plus tard
00:36:49parce que comme ça
00:36:50on sera en direct
00:36:51avec Eugénie Bastier
00:36:52pour qu'elle nous raconte
00:36:53à 10h.
00:36:54Donc ce que je vous propose
00:36:55c'est qu'on parle de Bruno Le Maire.
00:36:56C'est une petite phrase
00:36:57mais elle est assez intéressante
00:36:58alors que le Président de la République
00:36:59est en vacances,
00:37:00son gouvernement des missionnaires
00:37:01reste sur le pont
00:37:02jusqu'à la fin des JO.
00:37:03Viendra ensuite
00:37:04peut-être le temps
00:37:05de faire ses valises.
00:37:06Il va aller enseigner en Suisse
00:37:07peut-être.
00:37:08Alors justement
00:37:09dans la déclaration
00:37:10c'est en négociation.
00:37:12L'école à Lausanne.
00:37:13Mais c'est une négociation en cours.
00:37:15Mais ce n'est pas sûr.
00:37:16En tous les cas
00:37:17il n'ira pas vivre en Suisse.
00:37:18Il fera des allers-retours
00:37:19entre Paris et Lausanne.
00:37:20Et puis très intéressant
00:37:21il y a une phrase
00:37:22dans cette interview
00:37:24qui a marqué.
00:37:25C'est notre moment est passé.
00:37:27C'est cruel.
00:37:28Mais c'est comme ça.
00:37:29Dans cette phrase
00:37:30on peut peut-être y voir
00:37:31un côté accidentel.
00:37:32Vous savez c'est cruel
00:37:33mais c'est comme ça.
00:37:34Alors l'effondrement de la Macronie
00:37:36l'échec aux précédentes élections
00:37:40c'est intimement lié à un bilan.
00:37:42Rien de cruel.
00:37:43Depuis sept ans à Bercy.
00:37:44Voilà.
00:37:45Et pas que lui.
00:37:46Depuis sept ans il n'y a que lui.
00:37:48Bien sûr.
00:37:49D'ailleurs c'est un record.
00:37:50Mais on parle de la Macronie
00:37:51de manière générale.
00:37:52Je pense qu'il n'a pas tort
00:37:53et qu'effectivement
00:37:54peut-être que
00:37:55en tout cas l'état de grâce
00:37:56de la Macronie
00:37:57ça il est terminé
00:37:58c'est sûr.
00:37:59On peut s'accorder là-dessus
00:38:00qu'on soit macroniste ou non
00:38:01c'est sûr.
00:38:02Ce qui est intéressant
00:38:03dans sa remarque
00:38:04à mon avis
00:38:05quand il dit le moment est passé
00:38:06c'est que je pense qu'il y a
00:38:07un raccourcissement
00:38:08parce que le macronisme
00:38:09né en 2016 à peu près
00:38:10il existe moins de dix ans
00:38:11et après il va être remplacé
00:38:12peut-être par autre chose.
00:38:13Alors que jadis
00:38:14peut-être au 19ème siècle
00:38:15un idéal
00:38:16un courant politique profond
00:38:17pouvait peut-être rester
00:38:18un certain nombre de décennies
00:38:19nous dépasser.
00:38:20Regardez aujourd'hui
00:38:21les gens se disent encore
00:38:22gaulliste ou pas gaulliste
00:38:23je ne suis pas sûr
00:38:24que les gens diront
00:38:25je suis macroniste dans 60 ans
00:38:26ou je ne suis pas macroniste.
00:38:27Tu vas me demander à Ambrase.
00:38:28On demandera à Ambrase
00:38:29peut-être qu'il va me dire
00:38:30que le macronisme
00:38:31est aussi intangible
00:38:32que le gaullisme
00:38:33mais je ne crois pas.
00:38:34Donc ça nous dit aussi
00:38:39du monde politique aujourd'hui
00:38:40et à mon avis
00:38:41la lecture de Bruno Le Maire
00:38:42est assez objective
00:38:43puisqu'il a été quand même
00:38:44un élément assez central
00:38:45de ce dispositif.
00:38:46Donc il constate
00:38:47un remplacement politique
00:38:48et je pense qu'il n'a pas tort.
00:38:49Ambrase.
00:38:50En essayant d'être objectif
00:38:51parce qu'évidemment
00:38:52je serai suspect
00:38:53pour vos téléspectateurs
00:38:54mais...
00:38:55Pas que.
00:38:56Même pour nous
00:38:57vous l'avez dit.
00:38:58Et je l'assume
00:38:59d'ailleurs.
00:39:00C'est le premier téléspectateur
00:39:01de cette émission
00:39:02je vous écoute attentivement
00:39:03à vous Ambrase.
00:39:04Allez-y.
00:39:05Si vous regardez l'histoire
00:39:06de la Ve République
00:39:07vous constatez quand même
00:39:08que depuis ses débuts
00:39:10il y a eu assez peu
00:39:11de moments politiques
00:39:12où un pouvoir est resté
00:39:13aussi longtemps en place
00:39:14de manière consécutive.
00:39:15Ça fait 7 années.
00:39:16La dernière fois
00:39:17c'était Giscard d'Estaing
00:39:18avec la même majorité.
00:39:19Donc il y a une forme de logique
00:39:20à ce qu'il y ait une alternance.
00:39:21Je pense qu'au bout de 7 ans
00:39:23quel que soit le bilan
00:39:25de manière générale
00:39:26on a vu dans l'histoire
00:39:27de la Ve République
00:39:28que les Français étaient amenés
00:39:29à changer d'avis.
00:39:30Il y a forcément des choses
00:39:31qui leur ont déplu.
00:39:32On l'a vu dans cette campagne électorale.
00:39:33Il y a aussi des choses
00:39:34que j'assume.
00:39:35On parlait des chiffres
00:39:36mais il y a des réussites
00:39:37qui resteront.
00:39:38La réussite sur le chômage
00:39:39par exemple
00:39:40c'était le thème central
00:39:41de la campagne du président
00:39:42de la République en 2017.
00:39:43Aujourd'hui le chômage
00:39:44est au plus bas depuis 15 ans.
00:39:45On ne peut pas nous l'enlever.
00:39:46Alors après
00:39:47évidemment les Français
00:39:48ont fait un choix différent
00:39:49aux élections législatives
00:39:50mais paradoxalement
00:39:51on est dans une situation
00:39:52qui est complètement inédite.
00:39:53Parce que depuis le début
00:39:54de la 5e
00:39:55là aussi
00:39:56on n'a jamais eu
00:39:57trois forces de taille
00:39:58à peu près équivalentes.
00:39:59Avec une force
00:40:00qui est arrivée en tête
00:40:01au premier tour
00:40:02qui est celle du Rassemblement National.
00:40:03Une autre qui est arrivée
00:40:04en tête au second tour.
00:40:05Et puis
00:40:06notre bloc central
00:40:07qui avec les Républicains
00:40:08représente quand même
00:40:09un tiers de l'électorat.
00:40:10Vous parlez de 7 ans
00:40:11mais sauf que par 4 fois
00:40:12les Français
00:40:13ont mis en difficulté
00:40:14la Macronie.
00:40:15C'est-à-dire
00:40:16il y a eu
00:40:17les législatives de 2022
00:40:18il y a eu
00:40:19les européennes
00:40:20le premier tour des législatives
00:40:21de 2024
00:40:22et le second tour.
00:40:23Ils ont aussi réélu
00:40:24le président de la République
00:40:25pour la première fois
00:40:26depuis Jacques Chirac.
00:40:27En fait
00:40:28je pense qu'il faut
00:40:29j'ai l'impression
00:40:30que c'est beaucoup plus morcelé
00:40:31j'irais presque scléroser
00:40:32à certains points
00:40:33la vie de la France aujourd'hui.
00:40:34Ce que l'on ressent
00:40:35dans la réaction...
00:40:36Et vous parlez du chômage
00:40:37on aurait pu parler de la dette.
00:40:38Ce que l'on ressent
00:40:39dans la réaction de Bruno Le Maire
00:40:40c'est quand même
00:40:41une certaine forme d'amertume.
00:40:42D'abord il n'était pas
00:40:43autour de la table
00:40:44de Dieu Jupiter
00:40:45pour décider de la dissolution.
00:40:46Il n'est pas présent là.
00:40:47Je pense que ça fait partie
00:40:48des macronistes
00:40:49qui ont vécu ça
00:40:50comme une déflagration
00:40:51qui contestent
00:40:52ce choix politique
00:40:53et puis
00:40:54il a quand même
00:40:55un bilan aberci
00:40:56totalement écrasé
00:40:57par les 1000 milliards
00:40:58de dettes supplémentaires
00:40:59et un macronisme
00:41:00qui a été construit
00:41:01sur l'idée
00:41:02du dépassement
00:41:03du clivage
00:41:04droite-gauche
00:41:05que moi
00:41:06dont je pense toujours
00:41:07que c'est un clivage
00:41:08sain pour la démocratie
00:41:09et la vie politique.
00:41:10Et au final
00:41:117 ans après
00:41:12on n'a jamais eu
00:41:13une vie politique
00:41:14aussi polarisée
00:41:15avec une droite
00:41:16et une gauche
00:41:17aussi installées.
00:41:18Un bloc central.
00:41:19Et pour le coup...
00:41:20Mais justement
00:41:21peut-être Olivier
00:41:22que le problème
00:41:23c'est qu'aujourd'hui
00:41:24il y a un clivage
00:41:25idéologique réel
00:41:26sur lequel d'ailleurs
00:41:27reposait le macronisme
00:41:28qui est
00:41:29pour aller vite
00:41:30souverainisme
00:41:31qui est
00:41:32pour aller vite
00:41:33souverainisme
00:41:34nation etc.
00:41:35et mondialisme
00:41:36européisme
00:41:37etc.
00:41:38de l'autre.
00:41:39C'est quand même
00:41:40un peu ça mais...
00:41:41Oui un peu dans la caricature.
00:41:42Oui mais ça reposait
00:41:43sur ce clivage idéologique.
00:41:44Or il ne correspond pas
00:41:45au clivage politique.
00:41:46Notre vie politique
00:41:47les écuries présidentielles
00:41:48etc.
00:41:49continuent à être
00:41:50structurées autrement.
00:41:51Et effectivement
00:41:52comme vous le dites
00:41:53on va devoir changer
00:41:54un peu de culture politique
00:41:55parce qu'il n'y a pas moyen.
00:41:56On ne va pas créer
00:41:57comme ça
00:41:58les Français.
00:41:59Ce sont les Français
00:42:00qui sont les plus
00:42:01libres.
00:42:02Ce sont les Français
00:42:03qui votent.
00:42:04Ils veulent ces trois blocs
00:42:05et donc
00:42:06il va bien falloir
00:42:07créer des majorités
00:42:08d'alliances
00:42:09d'idées
00:42:10ce qui est moins
00:42:11flamboyant.
00:42:12Peut-être que notre vie politique
00:42:13sera moins...
00:42:14Le moment
00:42:15de la macronie
00:42:16est-il passé
00:42:17et je me tourne vers vous
00:42:18Mathieu Vallée
00:42:19en sachant
00:42:20que du côté
00:42:21de l'Assemblée Nationale
00:42:22si le Rassemblement National
00:42:23a été mis de côté
00:42:24des postes clés
00:42:25dans l'hémicycle
00:42:26il s'avère que
00:42:27ce sera votre formation
00:42:28qui sera la formation
00:42:29pivot parce que vous aurez
00:42:30le droit de vie
00:42:31ou de mort
00:42:32d'un gouvernement.
00:42:33Si c'est le gouvernement
00:42:34NFP
00:42:35et que la macronie
00:42:36dépose une motion de censure
00:42:37sans vous
00:42:38le gouvernement
00:42:39NFP
00:42:40il reste.
00:42:41A l'inverse
00:42:42si demain
00:42:43il y a un gouvernement
00:42:44LRIZ
00:42:45macronisé
00:42:46et qu'il y a une motion
00:42:47de censure du NFP
00:42:48sans vous
00:42:49ce gouvernement
00:42:50ne tombe pas.
00:42:51Le moment
00:42:52est-il passé
00:42:53pour la macronie
00:42:54et est-ce que le moment
00:42:55n'est toujours pas venu
00:42:56pour l'instant
00:42:57de votre côté
00:42:58mais va-t-il venir
00:42:59pour vous
00:43:00ou pour le gouvernement ?
00:43:01On continuera à le faire
00:43:02on a la première niche parlementaire
00:43:03c'est-à-dire la journée
00:43:04du 31 octobre
00:43:05qui nous servira
00:43:06à faire des propositions
00:43:07sur des projets de loi
00:43:08on espère avoir
00:43:09des majorités
00:43:10sur ces projets
00:43:11par exemple
00:43:12sur la bourgation
00:43:13de la réforme des retraites
00:43:14où on avait
00:43:15toute la gauche
00:43:16extrême gauche
00:43:17qui nous expliquait
00:43:18que 64 ans
00:43:19il fallait revenir
00:43:20à 60 ans
00:43:21puisqu'ils ont changé
00:43:22aussi d'avis
00:43:23comme de chemise
00:43:24nous on sera sur
00:43:25des projets de loi
00:43:26non pas du tout
00:43:27on a été très clair
00:43:29mais oui des fois
00:43:30on peut changer
00:43:31en fonction de l'actualité
00:43:32mais là c'est pas le cas
00:43:33on a toujours dit
00:43:34que c'était 62 ans
00:43:35et que c'était 60 ans
00:43:36pour ceux qui commençaient
00:43:37à travailler avant 20 ans
00:43:38et donc du coup
00:43:39vous voyez c'est très simple
00:43:40en 10 secondes
00:43:41et en fait non
00:43:42moi ce qui m'inquiète
00:43:43aujourd'hui
00:43:44c'est qu'on a
00:43:45un gouvernement démissionnaire
00:43:46on a un premier ministre
00:43:47démissionnaire
00:43:48des ministres démissionnaires
00:43:49qui sur le compte
00:43:50de contribuer
00:43:51à fonder des placements
00:43:52font de l'activité
00:43:53sans en avoir
00:43:54la responsabilité
00:43:55bah si monsieur Atta
00:43:56il fait toutes les médailles
00:43:57moi ce qui m'inquiète
00:43:58c'est que le Président
00:43:59de la République
00:44:00et moi je vais très vite
00:44:01moi j'aime bien être concret
00:44:02et les gens je pense
00:44:03que c'est ce qu'ils demandent
00:44:04le Président de la République
00:44:05n'a toujours pas nommé
00:44:06de ressources apolitiques
00:44:07et le gouvernement
00:44:08qui rendait compte
00:44:09devant l'Assemblée nationale
00:44:10et le Parlement
00:44:11et de surcroît
00:44:12les problèmes continuent
00:44:13la Nouvelle-Calédonie
00:44:14par exemple
00:44:15c'est toujours pas terminé
00:44:16on a des renforts
00:44:17gendarmes et policiers
00:44:18qui y vont
00:44:19la Guadeloupe
00:44:20Mayotte ou la Martinique
00:44:21par exemple
00:44:22n'ont toujours pas
00:44:23un accès régulier
00:44:24à l'eau potable
00:44:25quand je vois que
00:44:26ils puissent boire
00:44:27de l'eau potable
00:44:28plutôt qu'on puisse
00:44:29aller se baigner dans la Seine
00:44:30et donc vous voyez
00:44:31tous ces sujets-là
00:44:32ne sont pas traités
00:44:33et je le redis
00:44:34vous avez des ministres
00:44:35qui exercent
00:44:36des responsabilités ministérielles
00:44:37sans en assumer
00:44:38les fonctions réelles
00:44:39et il faudrait
00:44:40qu'effectivement
00:44:41il y ait un gouvernement
00:44:42qui se met en place
00:44:43qui rendait compte
00:44:44devant la nation
00:44:45c'est-à-dire
00:44:46devant ceux qui ont été élus
00:44:47mais vous avez raison
00:44:48vous avez sauvé les meubles
00:44:49et moi je pense
00:44:50que le successeur de M.Macron
00:44:51ça sera M.Attal
00:44:52parce qu'on voit
00:44:53que vous avez un bloc central
00:44:54qui a bien résisté
00:44:55à la politique
00:44:56puisque c'est lui
00:44:57aujourd'hui
00:44:58qui s'affranchit
00:44:59du bilan d'Emmanuel Macron
00:45:00et qui le critique même
00:45:01En revanche
00:45:02ce que vous avez dit
00:45:03vous avez entièrement raison
00:45:04sur l'accession à l'eau potable
00:45:05dans les dom-toms
00:45:06et notamment
00:45:07vous avez dit en Guadeloupe
00:45:08ou encore en Martinique
00:45:09ce qui est vrai
00:45:10c'est que
00:45:11je pense à eux
00:45:12qui nous regardent parfois
00:45:13et assez souvent d'ailleurs
00:45:14qui se disent
00:45:15qu'ils ont dépensé
00:45:161 milliard
00:45:17alors c'est un raccourci
00:45:18mais 1,4 milliards
00:45:19pour faire trempette
00:45:20dans la Seine
00:45:21pour les Jeux Olympiques
00:45:22ça ne sera même pas le cas
00:45:23puisque l'épreuve
00:45:24est pour l'instant
00:45:25reportée à demain
00:45:26espérons qu'il y ait
00:45:27cette épreuve-là
00:45:28mais peut-être que
00:45:29ce 1,4 milliard
00:45:30plutôt que d'assainir la Seine
00:45:31il faudrait peut-être
00:45:32le donner
00:45:33pour pouvoir apporter
00:45:34de l'eau potable
00:45:35à tous
00:45:36dans les pays ultramarins
00:45:37C'est important
00:45:38d'en parler
00:45:39de ces territoires
00:45:40je suis content
00:45:41C'est parce que
00:45:42vous l'avez interpellé
00:45:43ensuite
00:45:44sur les territoires
00:45:45ultramarins
00:45:46C'est bien
00:45:47et pourquoi
00:45:48j'ai évoqué
00:45:49Axel Saint-Cyrille
00:45:50cette Guadeloupe
00:45:51qu'a chanté à Marseille
00:45:52parce qu'honnêtement
00:45:53c'est des territoires
00:45:54ultramarins
00:45:55et je trouve que
00:45:56non seulement
00:45:57on n'en parle pas assez
00:45:58mais en plus
00:45:59leur problème
00:46:00c'est ceux des Français
00:46:01parce que c'est pas pour nous
00:46:02des Français de seconde ronde
00:46:03c'est des Français apparentes
00:46:04Germarine Le Pen
00:46:05et Jordan Bardella
00:46:06vont régulièrement
00:46:07dans ces territoires
00:46:08parce qu'on aime profondément
00:46:09ces territoires
00:46:10qui sont la France
00:46:11Sur ce point-là
00:46:12on se rejoint évidemment
00:46:13moi j'ai fait
00:46:14beaucoup de déplacements
00:46:15en Outre-mer
00:46:16notamment à Mayotte
00:46:17et à La Réunion
00:46:18et c'est vrai que
00:46:19ce sont des territoires
00:46:20qui ont des problèmes immenses
00:46:21et sur lesquels on travaille
00:46:22mais là où je vous rejoins
00:46:23sur ce que vous venez de dire
00:46:24c'est peut-être le seul point
00:46:25c'est qu'effectivement
00:46:26il faut que ça avance
00:46:27et pour que ça avance
00:46:28il faut que les forces politiques
00:46:29qui sont à l'Assemblée nationale
00:46:30acceptent de discuter
00:46:31pourquoi est-ce que c'est bloqué ?
00:46:32Parce que dans les trois blocs
00:46:33aucun des trois blocs
00:46:34ne peut gouverner seul
00:46:35puisqu'il a contre lui
00:46:36une majorité absolue
00:46:37donc le NFP fait joujou
00:46:38avec Lucy Castex
00:46:39mais tout le monde sait
00:46:40que si elle était nommée
00:46:41à Matignon
00:46:42elle serait renversée immédiatement
00:46:43puisque vous avez annoncé
00:46:44votre émission de censure
00:46:45et la majorité également
00:46:46et donc il faut que chacun
00:46:47sorte des postures
00:46:49et là j'en veux notamment
00:46:50aux forces républicaines
00:46:51de centre droit
00:46:52et de centre gauche
00:46:53qui aujourd'hui restent enfermées
00:46:54dans une forme de posture
00:46:55en tout cas plutôt à gauche d'ailleurs
00:46:56puisque Laurent Wauquiez
00:46:57a lui posé sur la table
00:46:58on peut au moins lui reconnaître ça
00:46:59quelques textes
00:47:00sur lesquels il est prêt à discuter
00:47:01moi j'appelle le parti socialiste
00:47:02à faire de même
00:47:03à dire sur quels textes
00:47:04ils sont prêts à discuter
00:47:05parce que la réalité
00:47:06c'est qu'il n'y aura aucun gouvernement
00:47:07d'un seul bloc
00:47:08ça n'existe pas
00:47:09il tomberait immédiatement
00:47:10et donc le président de la République
00:47:11ne va pas nommer quelqu'un
00:47:12pour qu'il soit renversé
00:47:13le lendemain
00:47:14ça n'a aucun intérêt
00:47:15parce qu'à l'Assemblée
00:47:16Pascal Canfin
00:47:17Pascal Canfin
00:47:18eurodéputé
00:47:19lui il dit
00:47:20c'est au nouveau Front populaire
00:47:21de faire
00:47:22un gouvernement d'ouverture
00:47:23si vous voulez
00:47:24j'ai dit une condition
00:47:25c'est que déjà
00:47:26ça ne peut pas être nous
00:47:27qui formons le gouvernement
00:47:28pour une raison très simple
00:47:29c'est que nous avons été battus
00:47:30dans les urnes
00:47:31donc c'est pas à nous
00:47:32de former le gouvernement
00:47:33mais l'Assemblée
00:47:34bon allez on avance un petit peu
00:47:35parce qu'on ne va pas rester
00:47:36sur Bruno Le Maire
00:47:37le président de la République
00:47:38il y a une question
00:47:39il y a effectivement
00:47:40ces blocs centraux
00:47:41qui ont été décidés
00:47:42parce qu'il nous reste beaucoup de temps
00:47:44le moment est passé
00:47:45or
00:47:46les Français regardent aujourd'hui
00:47:47un président qui n'a pas changé
00:47:48un Premier ministre
00:47:49dont on ne sait pas
00:47:50ce que ça va devenir
00:47:51une Président Nationale
00:47:52qui est toujours en place
00:47:53ce qui veut dire que
00:47:54le moment est peut-être passé
00:47:55mais on
00:47:56mais en réalité
00:47:57tout le monde est toujours là
00:47:58et justement
00:47:59on va parler
00:48:00il y a une contradiction fondamentale
00:48:01imaginez le Français
00:48:02qui regarde ça enfin
00:48:03le moment est passé
00:48:04et le Mozart de la finance
00:48:05peut-être le Mozart de la dépense
00:48:06c'est ce que vous avez vu
00:48:07le rapport de la Cour des Comptes
00:48:08l'Elysée
00:48:09franchement
00:48:10vous demandez aux Français
00:48:11de se serrer la ceinture
00:48:12vous expliquez
00:48:13vous savez que
00:48:14vous avez des Français
00:48:15qui sont au centime près
00:48:16et
00:48:17en 2023
00:48:18vous avez un rapport
00:48:19de la Cour des Comptes
00:48:20qui vous explique
00:48:21que les dépenses
00:48:22de l'Elysée
00:48:23cocktails
00:48:24dîners
00:48:25réceptions
00:48:26ont augmenté
00:48:27on lit
00:48:28on regarde le sujet
00:48:29de Célia Gruyère
00:48:30qui est démago ici ?
00:48:31Ah c'est démago
00:48:32de s'énerver contre ça
00:48:33mais alors déjà
00:48:34je ne m'énerve pas
00:48:35vous êtes la seule
00:48:36à vous énerver
00:48:37on dépense des milliards
00:48:38pour des Jeux Olympiques
00:48:39et vous trouvez
00:48:40que notre Présidence
00:48:41de la République
00:48:43j'ai dit ça
00:48:44dans le plus grand des calmes
00:48:45personne ne s'énerve
00:48:46Elisabeth en fait
00:48:47elle voulait chanter
00:48:48avec la garde républicaine
00:48:49à la cérémonie des Jeux
00:48:50je n'aurais pas fait ce prémousse
00:48:52Célia Gruyère
00:48:53pour le sujet
00:48:54concernant le Mozart
00:48:55de la dépense
00:48:58Ce sont des réceptions
00:48:59de plus en plus nombreuses
00:49:00et surtout
00:49:01de plus en plus coûteuses
00:49:02la Cour des Comptes
00:49:03alerte sur les dépenses
00:49:04de l'Elysée
00:49:05en 2023
00:49:06seconde année
00:49:07du mandat d'Emmanuel Macron
00:49:08171 réceptions
00:49:10ont été organisées
00:49:11contre 146 en 2019
00:49:13même augmentation
00:49:14pour le nombre d'invités
00:49:15qui a grimpé
00:49:16de 13% en un an
00:49:17les dépenses par convives
00:49:19ont elles explosées
00:49:20de 20,5%
00:49:21au total
00:49:22les principaux cocktails
00:49:23organisés par Emmanuel Macron
00:49:25ont coûté 202 000 euros
00:49:27et c'est sans compter
00:49:28les deux dîners d'Etat
00:49:29pour la venue
00:49:30du Premier Ministre indien
00:49:31et du Roi Charles III
00:49:32ils ont respectivement
00:49:33coûté 412 000
00:49:34et 474 000 euros
00:49:36les remises de décorations
00:49:37ont quant à elles
00:49:38entraîné des frais de traiteurs
00:49:39qui ont doublé
00:49:40en l'espace d'un an
00:49:41en 2023
00:49:42elles ont coûté
00:49:4366 000 euros
00:49:44la cour des comptes
00:49:45explique en partie
00:49:46ces hausses fulgurantes
00:49:47par l'inflation
00:49:48mais aussi par d'importants
00:49:49travaux dans les grandes cuisines
00:49:51qui ont obligé l'Elysée
00:49:52à faire appel
00:49:53à des prestataires extérieurs
00:49:54elle parle d'un résultat
00:49:55déficitaire
00:49:56qui fragilise
00:49:57les comptes de la présidence
00:49:58un résultat déficitaire
00:49:59de 8,3 millions d'euros
00:50:01en 2023
00:50:03pas déficitaire
00:50:05puisque l'Elysée
00:50:06avait une trésorerie
00:50:07et qu'elle a utilisé la trésorerie
00:50:08justement pour combler
00:50:09la différence entre
00:50:10les recettes estimées
00:50:11et les recettes finales
00:50:12vous faites une mairie de Paris là
00:50:13non
00:50:14on n'est pas déficitaire
00:50:15pardon
00:50:16mais juste
00:50:17quand on lit
00:50:18quand on lit ce rapport
00:50:19qu'est-ce qu'on constate ?
00:50:20vous parlez des frais de réception
00:50:21moi je comprends
00:50:22que ce soit un sujet
00:50:23qui prête à polémique
00:50:24mais la réalité c'est que
00:50:25les frais de réception
00:50:26ils respectent le budget
00:50:27qui était prévu initialement
00:50:28si vous lisez le rapport
00:50:29dans le détail
00:50:30ce que j'ai fait ce matin
00:50:31vous constaterez que ce sont
00:50:32sur les déplacements
00:50:33qu'il y a une augmentation
00:50:34des dépenses
00:50:35par rapport aux dépenses
00:50:36prévues initialement
00:50:37est-ce que c'est choquant
00:50:39est-ce que vous êtes en train
00:50:40de remettre en question
00:50:41et en doute
00:50:42le travail que je pourrais faire
00:50:43sur la lecture du rapport ?
00:50:44je suis rassuré
00:50:45j'ai cru
00:50:46Olivier
00:50:47j'ai senti qu'il y avait
00:50:48un peu ça
00:50:49dans la déclaration
00:50:50est-ce que je peux vous demander
00:50:51si vous l'avez lu en entier ?
00:50:52vous savez quoi ?
00:50:53je l'ai appris par coeur
00:50:54mais
00:50:55c'est pas
00:50:56j'apporte quand même
00:50:57un complément d'information
00:50:58c'est bien pour ça
00:50:59que je vous donne
00:51:00la parole
00:51:01en regardant votre livre
00:51:02on a la sensation
00:51:03que les dépenses ont explosé
00:51:04sur la partie réception
00:51:05alors qu'en réalité
00:51:06elles étaient au niveau
00:51:08je vous dis simplement
00:51:09que
00:51:10non
00:51:11très bien
00:51:12faites toute la rénovation
00:51:13que vous voulez
00:51:14simplement
00:51:15l'image que ça renvoie
00:51:16on a un pays
00:51:17qui se serre la ceinture
00:51:18et on a
00:51:19pour la réception
00:51:20peut-être que je tourne mal
00:51:24il n'y a rien de volontaire
00:51:25là-dedans justement
00:51:26c'est vraiment
00:51:27moi je vais parfois
00:51:28si vous voulez
00:51:29tendre
00:51:30je tends l'oreille
00:51:31aux français
00:51:32et j'essaye de les comprendre
00:51:33je pense que
00:51:34aujourd'hui
00:51:35l'oeil braqué des français
00:51:36ce genre de questions
00:51:37elle est le fruit
00:51:38d'une évolution
00:51:39de la présidence de la République
00:51:40depuis le début je m'explique
00:51:41très simple
00:51:42Tante Yvonne
00:51:43éteignait la lumière
00:51:44en sortant d'une pièce
00:51:45à l'Elysée
00:51:46et si aujourd'hui
00:51:47il y avait une exemplarité
00:51:48qui s'était maintenue
00:51:49on n'en serait pas là
00:51:50si on n'avait pas
00:51:51désacralisé la fonction
00:51:52ce 60 ans
00:51:53on n'en serait pas là
00:51:54à traquer le moindre centime
00:51:55c'est parce qu'en réalité
00:51:56il y a un ras-le-bol
00:51:57vis-à-vis de la politique
00:51:58on a envie de faire sauter
00:51:59ceux qui sont là-haut
00:52:00donc du coup
00:52:01qu'est-ce qui se passe ?
00:52:03c'est ce qu'on veut
00:52:04et c'est critiquable
00:52:05mais c'est quand même
00:52:06le fruit du fait que
00:52:07on est parti de
00:52:08on éteignait la lumière
00:52:09en sortant à
00:52:10j'en ai plus rien à cirer
00:52:11de ce qui se passe
00:52:12dans la vie française
00:52:13moi je ne veux pas faire
00:52:14de fausses polémiques
00:52:15je pense qu'il y a
00:52:16deux sujets en un
00:52:17c'est-à-dire que
00:52:18le sujet des dépenses
00:52:19de l'Elysée
00:52:20consécutif
00:52:21à des réceptions
00:52:22par exemple
00:52:23le roi d'Angleterre
00:52:24ou le Premier ministre
00:52:25d'Inde
00:52:26moi ça ne me choque pas
00:52:27c'est-à-dire que
00:52:28quand vous recevez
00:52:29par exemple
00:52:30M. Modi l'Indien
00:52:31c'est-à-dire qu'il y a
00:52:32des réceptions
00:52:33sur les latéraux
00:52:34sur plein de sujets
00:52:35etc.
00:52:36donc toutes les réceptions
00:52:37qui sont dues
00:52:38à de la diplomatie
00:52:39moi par exemple
00:52:40je me désole
00:52:41qu'il y ait moins
00:52:42de réceptions
00:52:43et moins de diplomatie
00:52:44qu'on baisse parfois
00:52:45les budgets
00:52:46dans les ambassades
00:52:47par exemple
00:52:48donc vous voyez
00:52:49je pense que
00:52:50ce qui est
00:52:51des dépenses
00:52:52de l'ordre
00:52:53de la diplomatie
00:52:54ou des relations
00:52:55internationales
00:52:56c'est très important
00:52:57après si c'était
00:52:58une hausse
00:52:59des dépenses
00:53:00c'est-à-dire
00:53:01qu'il y a une hausse
00:53:02de leur facture
00:53:03mais comme le Président
00:53:04de la République actuel
00:53:05de ce que je sais
00:53:06et que quand il recevait
00:53:07de la famille
00:53:08les de Gaulle
00:53:09il disait
00:53:10ce sont
00:53:11oncle Charles
00:53:12et tante Yvonne
00:53:13qui vous invitent
00:53:14et que c'était eux
00:53:15qui payaient le repas
00:53:16et que c'était pas
00:53:17le contribuable français
00:53:18qui payait
00:53:19quand la famille
00:53:20venait à l'Elysée
00:53:21effectivement
00:53:22moi ça me paraissait
00:53:23intéressant de le rappeler
00:53:24et de dire que c'est
00:53:25deux sujets
00:53:26bien séparés
00:53:27en l'état
00:53:28vous avez
00:53:29des français
00:53:30qui aujourd'hui
00:53:31sont au centime près
00:53:32ils ont vécu
00:53:33une année
00:53:34où le gaz a explosé
00:53:35où l'électricité
00:53:36a explosé
00:53:37où ils sont
00:53:38ils allaient
00:53:39au supermarché
00:53:40en se disant
00:53:41est-ce que je vais pas
00:53:42prendre ce produit
00:53:43qui est 5 fois
00:53:44moins cher
00:53:45que celui
00:53:46que je prenais avant
00:53:47sans penser à la qualité
00:53:48mais seulement au coût
00:53:49et rien qu'au coût
00:53:50et qu'on arrive
00:53:51sur un bilan 2023
00:53:52qui est plus important
00:53:53que les années précédentes
00:53:54à l'Elysée
00:53:55donc ça renvoie
00:53:56l'image est peut-être
00:53:57un peu mauvaise
00:53:58puisque vous avez
00:53:59tous envie d'en parler
00:54:00on en reparle
00:54:01après la publicité
00:54:02quasiment 10 heures
00:54:03sur CNews
00:54:04le point sur l'information
00:54:05avec Somaïa Labidi
00:54:06colère et déception
00:54:07des athlètes
00:54:08report du triathlon
00:54:09pour cause de mauvaise
00:54:10qualité de l'eau
00:54:11les pluies tombées
00:54:12vendredi et samedi
00:54:13ont pollué la Seine
00:54:14toutefois
00:54:15les organisateurs
00:54:16se disent confiants
00:54:17sur la tenue
00:54:18des épreuves
00:54:19dès demain
00:54:20déplacement
00:54:21réception
00:54:22les dépenses
00:54:23de l'électricité
00:54:24ont été éliminées
00:54:25les déchets
00:54:26ont été éliminés
00:54:27les dépenses
00:54:28de l'Elysée
00:54:29en forte hausse
00:54:30selon la cour des comptes
00:54:3121 millions d'euros
00:54:32en 2023
00:54:33contre 13 millions
00:54:34en 2022
00:54:35la présidence
00:54:36tiendra compte
00:54:37des remarques de la cour
00:54:38pour améliorer
00:54:39son organisation
00:54:40et ses dispositifs
00:54:41internes
00:54:42répond l'Elysée
00:54:43et puis
00:54:44un mort au Venezuela
00:54:45dans les manifestations
00:54:46spontanées
00:54:47après la réélection
00:54:48de Nicolas Smaduro
00:54:49une réélection
00:54:50contestée
00:54:51par l'opposition
00:54:52et suscitant
00:54:53les critiques
00:54:54de la communauté
00:54:55internationale
00:54:57merci beaucoup Somaya
00:54:58pardonnez-moi
00:54:59parce qu'on faisait du bruit
00:55:00on parlait
00:55:01pendant le JT
00:55:02c'est vrai ?
00:55:03trop ?
00:55:04beaucoup trop ?
00:55:05ça va
00:55:06ça m'aide à me concentrer
00:55:07encore plus
00:55:08c'est pas mal
00:55:09c'est mes JO à moi
00:55:10mais vous savez
00:55:11exactement
00:55:12les athlètes français
00:55:13ils expliquent
00:55:14que l'ambiance
00:55:15qu'il y a
00:55:16dans les stades
00:55:17permet aussi
00:55:18de se concentrer
00:55:19au maximum
00:55:20alors que c'est très bruyant
00:55:21donc on s'est mis
00:55:22dans les conditions
00:55:23Somaya
00:55:24c'était parfait
00:55:25la question
00:55:26qu'on se posait
00:55:27pour tout dire
00:55:28aux téléspectateurs
00:55:29pendant le journal
00:55:30c'est
00:55:31est-ce que vous voulez
00:55:32qu'on parle
00:55:33de l'annulation
00:55:34du report
00:55:35du moins pour l'instant
00:55:36de l'épreuve de Triathlon
00:55:37et la baignade dans la Seine
00:55:38on en parlera peut-être
00:55:39c'est reporté à demain
00:55:40mais on n'est pas sûr
00:55:41et peut-être vendredi
00:55:42il y a une fenêtre
00:55:43oui et peut-être
00:55:44que ça ne sera pas vendredi
00:55:45et peut-être que ça ne sera pas
00:55:46un triathlon
00:55:47il va pleuvoir
00:55:48mercredi il pleut
00:55:49en fait si vous voulez
00:55:50les gens
00:55:51l'hubris des personnes
00:55:52qui ont imaginé
00:55:53faire trempette dans la Seine
00:55:54n'ont pas compris
00:55:55qu'un l'eau
00:55:56ça mouille
00:55:57et deux que l'argent
00:55:58ce n'est pas de l'argent magique
00:55:59allez dire ça
00:56:00allez dire ça
00:56:01c'est Mathieu Vallée
00:56:02qui avait raison
00:56:03allez dire ça
00:56:04au Dom Tom
00:56:05il y a une échelle
00:56:06de priorité
00:56:07mais donc
00:56:08on le fera
00:56:09tiens
00:56:10mais avant
00:56:11sur les dépenses
00:56:12à l'Elysée
00:56:13je n'ai pas entendu
00:56:14tout le monde
00:56:15qu'est-ce que vous en pensez
00:56:16donc les dépenses
00:56:17qui ont augmenté
00:56:18il y a eu 171 réceptions
00:56:19organisées en 2023
00:56:20c'est la deuxième année
00:56:21du second mandat
00:56:22contre 146
00:56:23en 2019
00:56:24le nombre d'invités
00:56:25plus 13%
00:56:26en un an
00:56:27les dépenses par invité
00:56:28plus 25%
00:56:29les 20 principaux cocktails
00:56:30et réceptions
00:56:31liés à l'agenda
00:56:32d'Emmanuel Macron
00:56:33auraient coûté
00:56:34202 000 euros
00:56:35contre 147 000
00:56:36l'année précédente
00:56:37les deux dîners d'Etat
00:56:38organisés pour la venue
00:56:39du premier ministre
00:56:40indien Maudit
00:56:41et du roi Charles III
00:56:42ont respectivement
00:56:43été facturés
00:56:44412 000 euros
00:56:45et 474 000 euros
00:56:48vous trouvez que c'est
00:56:49un faux sujet ?
00:56:50alors je trouve non seulement
00:56:51que c'est un faux sujet
00:56:52mais je pense que
00:56:53ce n'est pas bien
00:56:54de comparer
00:56:55ces centaines de millions
00:56:56qui ne sont rien
00:56:57pour le budget
00:56:58de la France
00:56:59et pas grand chose
00:57:00pour le budget
00:57:01de l'Elysée
00:57:02excusez moi
00:57:03on est la 8ème
00:57:04peut-être 7ème
00:57:05je ne sais pas
00:57:06puissance mondiale
00:57:07j'aimerais qu'on soit
00:57:08encore la 5ème
00:57:09ou 6ème
00:57:10et on parle là
00:57:11pour l'écart
00:57:12de 125 millions
00:57:13vous me l'avez confirmé
00:57:14c'est à dire
00:57:15c'est ridicule
00:57:16il s'agit
00:57:17400 000 euros
00:57:18pour un dîner
00:57:19où on reçoit
00:57:20le roi d'Angleterre
00:57:21excusez moi
00:57:22oui c'est comme ça
00:57:23ça n'a rien à voir
00:57:24avec les finances
00:57:25de nos ménages
00:57:26et les comparer
00:57:27avec les difficultés
00:57:28des Français
00:57:29quand bien même
00:57:30on ferait un dîner
00:57:31à 300 000 euros
00:57:32si vous voulez
00:57:33les Français
00:57:34n'iraient pas mieux
00:57:35mais il y a aussi
00:57:36derrière une idée
00:57:37de la politique
00:57:38si vous voulez
00:57:39qui est vraiment étrange
00:57:40c'est à dire
00:57:41on passe notre temps
00:57:42à penser
00:57:43si vous voulez
00:57:44vraiment qu'ils s'en
00:57:45mettent plein les poches
00:57:46c'est plus comme ça
00:57:47la politique
00:57:48en plus les Français
00:57:49ont quand même encore
00:57:50des politiques
00:57:51qui veulent pas
00:57:52que leur dirigeant
00:57:53soit dévanupié
00:57:54bon sang
00:57:55Mathieu Vallée
00:57:56Olivier d'Artigol
00:57:57Olivier d'Artigol
00:57:58très silencieux
00:57:59alors peut-être qu'il a fait
00:58:00quelques allers-retours
00:58:01à l'Élysée cette année
00:58:02peut-être qu'il a participé
00:58:03à ses dîners
00:58:04régulièrement
00:58:05et c'est lui
00:58:06qui a fait grimper
00:58:07la facture
00:58:08mais vraiment très discret
00:58:09Olivier d'Artigol
00:58:10donc je m'excuse
00:58:11d'avoir raccroché son nom
00:58:12tout à l'heure
00:58:13ce que je veux dire
00:58:14c'est que l'année prochaine
00:58:15il va falloir trouver
00:58:1625 milliards d'euros
00:58:17de ce que Bruno Le Maire
00:58:18a dit par rapport
00:58:19à ce qu'il avait dit
00:58:20à l'époque
00:58:21et c'est ce qu'il a fait
00:58:22et c'est ce qu'il a fait
00:58:23et c'est ce qu'il a fait
00:58:24et c'est ce qu'il a fait
00:58:25et c'est ce qu'il a fait
00:58:26et c'est ce qu'il a fait
00:58:27et c'est ce qu'il a fait
00:58:28et c'est ce qu'il a fait
00:58:29et c'est ce qu'il a fait
00:58:30et c'est ce qu'il a fait
00:58:31et c'est ce qu'il a fait
00:58:32et c'est ce qu'il a fait
00:58:33et c'est ce qu'il a fait
00:58:34et c'est ce qu'il a fait
00:58:35et c'est ce qu'il a fait
00:58:36et c'est ce qu'il a fait
00:58:37et c'est ce qu'il a fait
00:58:38et c'est ce qu'il a fait
00:58:39et c'est ce qu'il a fait
00:58:40et c'est ce qu'il a fait
00:58:41et c'est ce qu'il a fait
00:58:42et c'est ce qu'il a fait
00:58:43et c'est ce qu'il a fait
00:58:44et c'est ce qu'il a fait
00:58:45et c'est ce qu'il a fait
00:58:46et c'est ce qu'il a fait
00:58:47et c'est ce qu'il a fait
00:58:48et c'est ce qu'il a fait
00:58:49et c'est ce qu'il a fait
00:58:50et c'est ce qu'il a fait
00:58:51et c'est ce qu'il a fait
00:58:52et c'est ce qu'il a fait
00:58:53et c'est ce qu'il a fait
00:58:54et c'est ce qu'il a fait
00:58:55et c'est ce qu'il a fait
00:58:56et c'est ce qu'il a fait
00:58:57et c'est ce qu'il a fait
00:58:58et c'est ce qu'il a fait
00:58:59et c'est ce qu'il a fait
00:59:00et c'est ce qu'il a fait
00:59:01et c'est ce qu'il a fait
00:59:02et c'est ce qu'il a fait
00:59:03et c'est ce qu'il a fait
00:59:04et c'est ce qu'il a fait
00:59:05et c'est ce qu'il a fait
00:59:06et c'est ce qu'il a fait
00:59:07et c'est ce qu'il a fait
00:59:08et c'est ce qu'il a fait
00:59:09et c'est ce qu'il a fait
00:59:10et c'est ce qu'il a fait
00:59:11et c'est ce qu'il a fait
00:59:12et c'est ce qu'il a fait
00:59:13et c'est ce qu'il a fait
00:59:14et c'est ce qu'il a fait
00:59:15et c'est ce qu'il a fait
00:59:16et c'est ce qu'il a fait
00:59:17et c'est ce qu'il a fait
00:59:18et c'est ce qu'il a fait
00:59:19et c'est ce qu'il a fait
00:59:20et c'est ce qu'il a fait
00:59:21et c'est ce qu'il a fait
00:59:22et c'est ce qu'il a fait
00:59:23et c'est ce qu'il a fait
00:59:24et c'est ce qu'il a fait
00:59:25et c'est ce qu'il a fait
00:59:26et c'est ce qu'il a fait
00:59:27et c'est ce qu'il a fait
00:59:28et c'est ce qu'il a fait
00:59:29et c'est ce qu'il a fait
00:59:30et c'est ce qu'il a fait
00:59:31et c'est ce qu'il a fait
00:59:32et c'est ce qu'il a fait
00:59:33et c'est ce qu'il a fait
00:59:34et c'est ce qu'il a fait
00:59:35et c'est ce qu'il a fait
00:59:36et c'est ce qu'il a fait
00:59:37et c'est ce qu'il a fait
00:59:38et c'est ce qu'il a fait
00:59:39et c'est ce qu'il a fait
00:59:40et c'est ce qu'il a fait
00:59:41et c'est ce qu'il a fait
00:59:42et c'est ce qu'il a fait
00:59:43et c'est ce qu'il a fait
00:59:44et c'est ce qu'il a fait
00:59:45et c'est ce qu'il a fait
00:59:46et c'est ce qu'il a fait
00:59:47et c'est ce qu'il a fait
00:59:48et c'est ce qu'il a fait
00:59:49et c'est ce qu'il a fait
00:59:50et c'est ce qu'il a fait
00:59:51et c'est ce qu'il a fait
00:59:52et c'est ce qu'il a fait
00:59:53et c'est ce qu'il a fait
00:59:54et c'est ce qu'il a fait
00:59:55et c'est ce qu'il a fait
00:59:56et c'est ce qu'il a fait
00:59:57et c'est ce qu'il a fait
00:59:58et c'est ce qu'il a fait
00:59:59et c'est ce qu'il a fait
01:00:00et c'est ce qu'il a fait
01:00:01et c'est ce qu'il a fait
01:00:02et c'est ce qu'il a fait
01:00:03et c'est ce qu'il a fait
01:00:04et c'est ce qu'il a fait
01:00:05et c'est ce qu'il a fait
01:00:06et c'est ce qu'il a fait
01:00:07et c'est ce qu'il a fait
01:00:08et c'est ce qu'il a fait
01:00:09et c'est ce qu'il a fait
01:00:10et c'est ce qu'il a fait
01:00:11et c'est ce qu'il a fait
01:00:12et c'est ce qu'il a fait
01:00:13et c'est ce qu'il a fait
01:00:14et c'est ce qu'il a fait
01:00:15et c'est ce qu'il a fait
01:00:16et c'est ce qu'il a fait
01:00:17et c'est ce qu'il a fait
01:00:18et c'est ce qu'il a fait
01:00:19et c'est ce qu'il a fait
01:00:20et c'est ce qu'il a fait
01:00:21et c'est ce qu'il a fait
01:00:22et c'est ce qu'il a fait
01:00:23et c'est ce qu'il a fait
01:00:24et c'est ce qu'il a fait
01:00:25et c'est ce qu'il a fait
01:00:26et c'est ce qu'il a fait
01:00:27et c'est ce qu'il a fait
01:00:28et c'est ce qu'il a fait
01:00:29et c'est ce qu'il a fait
01:00:30et c'est ce qu'il a fait
01:00:31et c'est ce qu'il a fait
01:00:32et c'est ce qu'il a fait
01:00:33et c'est ce qu'il a fait
01:00:34et c'est ce qu'il a fait
01:00:35et c'est ce qu'il a fait
01:00:36et c'est ce qu'il a fait
01:00:37et c'est ce qu'il a fait
01:00:38et c'est ce qu'il a fait
01:00:39et c'est ce qu'il a fait
01:00:40et c'est ce qu'il a fait
01:00:41et c'est ce qu'il a fait
01:00:42et c'est ce qu'il a fait
01:00:43et c'est ce qu'il a fait
01:00:44et c'est ce qu'il a fait
01:00:45et c'est ce qu'il a fait
01:00:46et c'est ce qu'il a fait
01:00:47et c'est ce qu'il a fait
01:00:48et c'est ce qu'il a fait
01:00:49et c'est ce qu'il a fait
01:00:50et c'est ce qu'il a fait
01:00:51et c'est ce qu'il a fait
01:00:52et c'est ce qu'il a fait
01:00:53et c'est ce qu'il a fait
01:00:54et c'est ce qu'il a fait
01:00:55et c'est ce qu'il a fait
01:00:56et c'est ce qu'il a fait
01:00:57et c'est ce qu'il a fait
01:00:58et c'est ce qu'il a fait
01:00:59et c'est ce qu'il a fait
01:01:00et c'est ce qu'il a fait
01:01:01et c'est ce qu'il a fait
01:01:02et c'est ce qu'il a fait
01:01:03et c'est ce qu'il a fait
01:01:04et c'est ce qu'il a fait
01:01:05et c'est ce qu'il a fait
01:01:06et c'est ce qu'il a fait
01:01:07et c'est ce qu'il a fait
01:01:08et c'est ce qu'il a fait
01:01:09et c'est ce qu'il a fait
01:01:10et c'est ce qu'il a fait
01:01:11et c'est ce qu'il a fait
01:01:12et c'est ce qu'il a fait
01:01:13et c'est ce qu'il a fait
01:01:14et c'est ce qu'il a fait
01:01:15et c'est ce qu'il a fait
01:01:16et c'est ce qu'il a fait
01:01:17et c'est ce qu'il a fait
01:01:18et c'est ce qu'il a fait
01:01:19et c'est ce qu'il a fait
01:01:20et c'est ce qu'il a fait
01:01:21et c'est ce qu'il a fait
01:01:22et c'est ce qu'il a fait
01:01:23et c'est ce qu'il a fait
01:01:24et c'est ce qu'il a fait
01:01:25et c'est ce qu'il a fait
01:01:26et c'est ce qu'il a fait
01:01:27et c'est ce qu'il a fait
01:01:28et c'est ce qu'il a fait
01:01:29et c'est ce qu'il a fait
01:01:30et c'est ce qu'il a fait
01:01:31et c'est ce qu'il a fait
01:01:32et c'est ce qu'il a fait
01:01:33et c'est ce qu'il a fait
01:01:34et c'est ce qu'il a fait
01:01:35et c'est ce qu'il a fait
01:01:36et c'est ce qu'il a fait
01:01:37et c'est ce qu'il a fait
01:01:38et c'est ce qu'il a fait
01:01:39et c'est ce qu'il a fait
01:01:40et c'est ce qu'il a fait
01:01:41et c'est ce qu'il a fait
01:01:42et c'est ce qu'il a fait
01:01:43et c'est ce qu'il a fait
01:01:44et c'est ce qu'il a fait
01:01:45et c'est ce qu'il a fait
01:01:46et c'est ce qu'il a fait
01:01:47et c'est ce qu'il a fait
01:01:48et c'est ce qu'il a fait
01:01:49et c'est ce qu'il a fait
01:01:50et c'est ce qu'il a fait
01:01:51et c'est ce qu'il a fait
01:01:52et c'est ce qu'il a fait
01:01:53et c'est ce qu'il a fait
01:01:54et c'est ce qu'il a fait
01:01:55et c'est ce qu'il a fait
01:01:56et c'est ce qu'il a fait
01:01:57et c'est ce qu'il a fait
01:01:58et c'est ce qu'il a fait
01:01:59et c'est ce qu'il a fait
01:02:00et c'est ce qu'il a fait
01:02:01et c'est ce qu'il a fait
01:02:02et c'est ce qu'il a fait
01:02:03et c'est ce qu'il a fait
01:02:04et c'est ce qu'il a fait
01:02:05et c'est ce qu'il a fait
01:02:06et c'est ce qu'il a fait
01:02:07et c'est ce qu'il a fait
01:02:08et c'est ce qu'il a fait
01:02:09et c'est ce qu'il a fait
01:02:10et c'est ce qu'il a fait
01:02:11et c'est ce qu'il a fait
01:02:12et c'est ce qu'il a fait
01:02:13et c'est ce qu'il a fait
01:02:14et c'est ce qu'il a fait
01:02:15et c'est ce qu'il a fait
01:02:16et c'est ce qu'il a fait
01:02:17et c'est ce qu'il a fait
01:02:18et c'est ce qu'il a fait
01:02:19et c'est ce qu'il a fait
01:02:20et c'est ce qu'il a fait
01:02:21et c'est ce qu'il a fait
01:02:22et c'est ce qu'il a fait
01:02:23et c'est ce qu'il a fait
01:02:24et c'est ce qu'il a fait
01:02:25et c'est ce qu'il a fait
01:02:26et c'est ce qu'il a fait
01:02:27et c'est ce qu'il a fait
01:02:28et c'est ce qu'il a fait
01:02:29et c'est ce qu'il a fait
01:02:30et c'est ce qu'il a fait
01:02:31et c'est ce qu'il a fait
01:02:32et c'est ce qu'il a fait
01:02:33et c'est ce qu'il a fait
01:02:34et c'est ce qu'il a fait
01:02:35et c'est ce qu'il a fait
01:02:36et c'est ce qu'il a fait
01:02:37et c'est ce qu'il a fait
01:02:38et c'est ce qu'il a fait
01:02:39et c'est ce qu'il a fait
01:02:40et c'est ce qu'il a fait
01:02:41et c'est ce qu'il a fait
01:02:42et c'est ce qu'il a fait
01:02:43et c'est ce qu'il a fait
01:02:44et c'est ce qu'il a fait
01:02:45et c'est ce qu'il a fait
01:02:46et c'est ce qu'il a fait
01:02:47et c'est ce qu'il a fait
01:02:48et c'est ce qu'il a fait
01:02:49et c'est ce qu'il a fait
01:02:50et c'est ce qu'il a fait
01:02:51et c'est ce qu'il a fait
01:02:52et c'est ce qu'il a fait
01:02:53et c'est ce qu'il a fait
01:02:54et c'est ce qu'il a fait
01:02:55et c'est ce qu'il a fait
01:02:56et c'est ce qu'il a fait
01:02:57et c'est ce qu'il a fait
01:02:58et c'est ce qu'il a fait
01:02:59et c'est ce qu'il a fait
01:03:00et c'est ce qu'il a fait
01:03:01et c'est ce qu'il a fait
01:03:02et c'est ce qu'il a fait
01:03:03et c'est ce qu'il a fait
01:03:04et c'est ce qu'il a fait
01:03:05et c'est ce qu'il a fait
01:03:06et c'est ce qu'il a fait
01:03:07et c'est ce qu'il a fait
01:03:08et c'est ce qu'il a fait
01:03:09et c'est ce qu'il a fait
01:03:10et c'est ce qu'il a fait
01:03:11et c'est ce qu'il a fait
01:03:12et c'est ce qu'il a fait
01:03:13et c'est ce qu'il a fait
01:03:14et c'est ce qu'il a fait
01:03:15et c'est ce qu'il a fait
01:03:16et c'est ce qu'il a fait
01:03:17et c'est ce qu'il a fait
01:03:18et c'est ce qu'il a fait
01:03:19et c'est ce qu'il a fait
01:03:20et c'est ce qu'il a fait
01:03:21et c'est ce qu'il a fait
01:03:22et c'est ce qu'il a fait
01:03:23et c'est ce qu'il a fait
01:03:24et c'est ce qu'il a fait
01:03:25et c'est ce qu'il a fait
01:03:26et c'est ce qu'il a fait
01:03:27et c'est ce qu'il a fait
01:03:28et c'est ce qu'il a fait
01:03:29et c'est ce qu'il a fait
01:03:30et c'est ce qu'il a fait
01:03:31et c'est ce qu'il a fait
01:03:32et c'est ce qu'il a fait
01:03:33et c'est ce qu'il a fait
01:03:34et c'est ce qu'il a fait
01:03:35et c'est ce qu'il a fait
01:03:36et c'est ce qu'il a fait
01:03:37et c'est ce qu'il a fait
01:03:38et c'est ce qu'il a fait
01:03:39et c'est ce qu'il a fait
01:03:40et c'est ce qu'il a fait
01:03:41et c'est ce qu'il a fait
01:03:42et c'est ce qu'il a fait
01:03:43et c'est ce qu'il a fait
01:03:44et c'est ce qu'il a fait
01:03:45et c'est ce qu'il a fait
01:03:46et c'est ce qu'il a fait
01:03:47et c'est ce qu'il a fait
01:03:48et c'est ce qu'il a fait
01:03:49et c'est ce qu'il a fait
01:03:50et c'est ce qu'il a fait
01:03:51et c'est ce qu'il a fait
01:03:52et c'est ce qu'il a fait
01:03:53et c'est ce qu'il a fait
01:03:54et c'est ce qu'il a fait
01:03:55et c'est ce qu'il a fait
01:03:56et c'est ce qu'il a fait
01:03:57et c'est ce qu'il a fait
01:03:58et c'est ce qu'il a fait
01:03:59et c'est ce qu'il a fait
01:04:00et c'est ce qu'il a fait
01:04:01et c'est ce qu'il a fait
01:04:02et c'est ce qu'il a fait
01:04:03et c'est ce qu'il a fait
01:04:04et c'est ce qu'il a fait
01:04:05et c'est ce qu'il a fait
01:04:06et c'est ce qu'il a fait
01:04:07et c'est ce qu'il a fait
01:04:08et c'est ce qu'il a fait
01:04:09et c'est ce qu'il a fait
01:04:10et c'est ce qu'il a fait
01:04:11et c'est ce qu'il a fait
01:04:12et c'est ce qu'il a fait
01:04:13et c'est ce qu'il a fait
01:04:14et c'est ce qu'il a fait
01:04:15et c'est ce qu'il a fait
01:04:16et c'est ce qu'il a fait
01:04:17et c'est ce qu'il a fait
01:04:18et c'est ce qu'il a fait
01:04:19et c'est ce qu'il a fait
01:04:20et c'est ce qu'il a fait
01:04:21et c'est ce qu'il a fait
01:04:22et c'est ce qu'il a fait
01:04:23et c'est ce qu'il a fait
01:04:24et c'est ce qu'il a fait
01:04:25et c'est ce qu'il a fait
01:04:26et c'est ce qu'il a fait
01:04:27et c'est ce qu'il a fait
01:04:28et c'est ce qu'il a fait
01:04:29et c'est ce qu'il a fait
01:04:30et c'est ce qu'il a fait
01:04:31et c'est ce qu'il a fait
01:04:32et c'est ce qu'il a fait
01:04:33et c'est ce qu'il a fait
01:04:34et c'est ce qu'il a fait
01:04:35et c'est ce qu'il a fait
01:04:36et c'est ce qu'il a fait
01:04:37et c'est ce qu'il a fait
01:04:38et c'est ce qu'il a fait
01:04:39et c'est ce qu'il a fait
01:04:40et c'est ce qu'il a fait
01:04:41et c'est ce qu'il a fait
01:04:42et c'est ce qu'il a fait
01:04:43et c'est ce qu'il a fait
01:04:44et c'est ce qu'il a fait
01:04:45et c'est ce qu'il a fait
01:04:46et c'est ce qu'il a fait
01:04:47et c'est ce qu'il a fait
01:04:48et c'est ce qu'il a fait
01:04:49et c'est ce qu'il a fait
01:04:50et c'est ce qu'il a fait
01:04:51et c'est ce qu'il a fait
01:04:52et c'est ce qu'il a fait
01:04:53et c'est ce qu'il a fait
01:04:54et c'est ce qu'il a fait
01:04:55et c'est ce qu'il a fait
01:04:56et c'est ce qu'il a fait
01:04:57et c'est ce qu'il a fait
01:04:58et c'est ce qu'il a fait
01:04:59et c'est ce qu'il a fait
01:05:00et c'est ce qu'il a fait
01:05:01et c'est ce qu'il a fait
01:05:02et c'est ce qu'il a fait
01:05:03et c'est ce qu'il a fait
01:05:04et c'est ce qu'il a fait
01:05:05et c'est ce qu'il a fait
01:05:06et c'est ce qu'il a fait
01:05:07et c'est ce qu'il a fait
01:05:08et c'est ce qu'il a fait
01:05:09et c'est ce qu'il a fait
01:05:10et c'est ce qu'il a fait
01:05:11et c'est ce qu'il a fait
01:05:12et c'est ce qu'il a fait
01:05:13et c'est ce qu'il a fait
01:05:14et c'est ce qu'il a fait
01:05:15et c'est ce qu'il a fait
01:05:16et c'est ce qu'il a fait
01:05:17et c'est ce qu'il a fait
01:05:18et c'est ce qu'il a fait
01:05:19et c'est ce qu'il a fait
01:05:20et c'est ce qu'il a fait
01:05:21et c'est ce qu'il a fait
01:05:22et c'est ce qu'il a fait
01:05:23et c'est ce qu'il a fait
01:05:24et c'est ce qu'il a fait
01:05:25et c'est ce qu'il a fait
01:05:26et c'est ce qu'il a fait
01:05:27et c'est ce qu'il a fait
01:05:28et c'est ce qu'il a fait
01:05:29et c'est ce qu'il a fait
01:05:30et c'est ce qu'il a fait
01:05:31et c'est ce qu'il a fait
01:05:32et c'est ce qu'il a fait
01:05:33et c'est ce qu'il a fait
01:05:34et c'est ce qu'il a fait
01:05:35et c'est ce qu'il a fait
01:05:36et c'est ce qu'il a fait
01:05:37et c'est ce qu'il a fait
01:05:38et c'est ce qu'il a fait
01:05:39et c'est ce qu'il a fait
01:05:40et c'est ce qu'il a fait
01:05:41et c'est ce qu'il a fait
01:05:42et c'est ce qu'il a fait
01:05:43et c'est ce qu'il a fait
01:05:44et c'est ce qu'il a fait
01:05:45et c'est ce qu'il a fait
01:05:46et c'est ce qu'il a fait
01:05:47et c'est ce qu'il a fait
01:05:48et c'est ce qu'il a fait
01:05:49et c'est ce qu'il a fait
01:05:50et c'est ce qu'il a fait
01:05:51et c'est ce qu'il a fait
01:05:52et c'est ce qu'il a fait
01:05:53et c'est ce qu'il a fait
01:05:54et c'est ce qu'il a fait
01:05:55et c'est ce qu'il a fait
01:05:56et c'est ce qu'il a fait
01:05:57et c'est ce qu'il a fait
01:05:58et c'est ce qu'il a fait
01:05:59et c'est ce qu'il a fait
01:06:00et c'est ce qu'il a fait
01:06:01et c'est ce qu'il a fait
01:06:02et c'est ce qu'il a fait
01:06:03et c'est ce qu'il a fait
01:06:04et c'est ce qu'il a fait
01:06:05et c'est ce qu'il a fait
01:06:06et c'est ce qu'il a fait
01:06:07et c'est ce qu'il a fait
01:06:09enfin c'est un pays phagocyté, acculturé
01:06:13bon
01:06:14c'est irrémédiable ?
01:06:15ah je crois que c'est définitif
01:06:17elle a fait son temps
01:06:18bon bah oui
01:06:19comme Athènes, comme Rome je dis
01:06:22civilisations sont mortelles
01:06:24mais Rome existe encore très bien
01:06:26il y a des bons restaurants
01:06:28il y a des musées magnifiques
01:06:32bon
01:06:33mon retour à la littérature française
01:06:35vient du fait
01:06:38que la France en tant que corps politique
01:06:43s'est effondrée
01:06:45la France en tant que corps politique
01:06:47s'est effondrée
01:06:48Paul Melun
01:06:49c'est très intéressant
01:06:50parce qu'il revient là
01:06:51sur une notion
01:06:52comment dirais-je
01:06:53qui éclaire un peu
01:06:54notre début de XXIème siècle
01:06:55et dont on parle beaucoup
01:06:56qui est la notion de déclin
01:06:57et effectivement
01:06:58dès lors que vous parlez
01:06:59que vous évoquez le déclin de la France
01:07:00vous êtes systématiquement
01:07:01traité de décliniste
01:07:02et vous ne pouvez pas analyser
01:07:03des choses sur le long terme
01:07:04oubliant par là même
01:07:05qu'un certain nombre
01:07:06effectivement
01:07:07de beaux esprits français
01:07:08comme lui
01:07:09nous l'expliquent extrêmement bien
01:07:10et le conçoivent
01:07:11depuis bien longtemps
01:07:12et d'ailleurs
01:07:13même le général de Gaulle
01:07:14puisque on en parlait
01:07:15il y a quelques instants
01:07:16lorsque il s'apprête
01:07:17à prendre le pouvoir
01:07:18en 1958
01:07:19déjà
01:07:20ou même quand il fait le RPF
01:07:21un peu avant
01:07:22il évoque ce déclin français
01:07:23et il le date lui aussi
01:07:24à bien avant
01:07:25en fait finalement
01:07:26si on conçoit
01:07:27la France
01:07:28et sa civilisation
01:07:29à travers les siècles
01:07:30c'est comme ça
01:07:31qu'il faut lire les civilisations
01:07:32sur le très long terme
01:07:33effectivement
01:07:34la France n'est pas
01:07:35la France sans la grandeur
01:07:36c'est un fait français
01:07:37il a été amorcé
01:07:38pour moi
01:07:39il y a un certain nombre
01:07:40de décennies
01:07:41et les 30 glorieuses
01:07:42le gaullisme
01:07:43n'est qu'un soubresaut
01:07:44ce n'était pas
01:07:45l'apogée de la France
01:07:46l'apogée de la France
01:07:47elle date de bien avant
01:07:48le gaullisme
01:07:49le général de Gaulle
01:07:50disait la France
01:07:51n'est pas la France
01:07:52sans la grandeur
01:07:53il a essayé de renouer
01:07:54avec cette grandeur française
01:07:55c'est pour ça
01:07:56qu'il est extraordinaire
01:07:57et que son bilan
01:07:58est effectivement
01:07:59assez fabuleux
01:08:00mais malgré tout
01:08:01après son exercice
01:08:02du pouvoir
01:08:03il a été abattu
01:08:04par les dynasties
01:08:05moi je les appelle
01:08:06la dynastie des présidents mondialistes
01:08:07ont tous eu à coeur
01:08:08à mon avis
01:08:09de diluer la France
01:08:10et sa souveraineté
01:08:11dans la construction européenne
01:08:12et après on a fini
01:08:13avec Maastricht
01:08:14et on a fini
01:08:15avec le référendum
01:08:16avorté de 2005
01:08:17où finalement
01:08:18on a fait adopter
01:08:19le traité de Lisbonne
01:08:20et c'est ainsi
01:08:21qu'aujourd'hui
01:08:22on se retrouve
01:08:23là où on en est
01:08:24c'est-à-dire
01:08:25avec notre pouvoir
01:08:26qui a été totalement délégué à Bruxelles
01:08:27je vous avais dit
01:08:28c'est à vous évidemment
01:08:29je remercie Elisabeth
01:08:30de se parler
01:08:31ah oui
01:08:32de Debray
01:08:33c'est un homme formidable
01:08:34ce qui me touche
01:08:35chez Debray
01:08:36dans ce moment-là
01:08:37face à Eugénie Bastier
01:08:38et c'est la capacité
01:08:39des intellectuels
01:08:40de le faire
01:08:41c'est de nous extraire
01:08:42de l'actualité
01:08:43pour aller nous faire
01:08:44redécouvrir
01:08:45le temps long
01:08:46les grands mouvements
01:08:47historiques
01:08:48dans le mouvement
01:08:49des idées
01:08:50et ce qu'on partage
01:08:51ou pas
01:08:52Debray a connu
01:08:53ce qu'il a appelé
01:08:54à une époque
01:08:55le souffle
01:08:56de l'histoire
01:08:57d'un imaginaire politique
01:08:58qu'on le partage ou pas
01:08:59mais en fait
01:09:00ça valait le coup
01:09:01de s'engager
01:09:02c'est d'ailleurs
01:09:03des gens
01:09:04qui sont allés
01:09:05très loin
01:09:06dans l'engagement
01:09:07jusqu'à prendre
01:09:08des risques réels
01:09:09et bien évidemment
01:09:10les dernières décennies
01:09:11sont pour lui
01:09:12aussi
01:09:13une crise
01:09:14de l'imaginaire politique
01:09:15ce à quoi
01:09:16le macronisme
01:09:17j'en suis désolé
01:09:18a apporté
01:09:19vraiment sa contribution
01:09:20en nous faisant croire
01:09:21qu'il n'y avait pas besoin
01:09:22qu'il fallait dépasser
01:09:23que ce vieux monde-là
01:09:24mais il y avait
01:09:25dans le vieux monde
01:09:26des gens
01:09:27qui étaient
01:09:28dans le vieux monde
01:09:29qui étaient
01:09:30dans le vieux monde
01:09:31qui avaient
01:09:32dans le vieux monde
01:09:33justement
01:09:34le combat
01:09:35d'imaginaire politique
01:09:36on se situait
01:09:37on pouvait
01:09:38se positionner
01:09:39on pouvait
01:09:40s'engager
01:09:41et donc moi je trouve
01:09:42qu'il y a
01:09:43chez Debré
01:09:44dans ce moment-là
01:09:45quelque chose
01:09:46moi qui me fait
01:09:47un peu de la peine
01:09:48sur l'idée
01:09:49bon mais c'est foutu
01:09:50c'est-à-dire que
01:09:51là où nous en sommes
01:09:52on n'en reviendra pas
01:09:53c'est-à-dire une crise
01:09:54qui est plus
01:09:55que démocratique
01:09:56qui est quasiment
01:09:57anthropologique
01:09:58en disant
01:10:00mais là où il y a toujours
01:10:01des rebonds possibles
01:10:02et bien là
01:10:03là où je trouve
01:10:04le plus dur
01:10:05c'est que vous saluez
01:10:06cette prise de position
01:10:07du moins que vous partagiez
01:10:08ou non
01:10:09et ça vous touche
01:10:10et vous dites
01:10:11c'est agréable
01:10:12d'avoir un homme
01:10:13qui prend de la hauteur
01:10:14et qui nous amène
01:10:15vers des temps
01:10:16qu'on ne connaît plus
01:10:17en début d'émission
01:10:18lorsque vous avez
01:10:19Philippe Devilliers
01:10:20qui disait
01:10:21tout était walk
01:10:22et que c'est
01:10:23en quelque sorte
01:10:24à travers cette cérémonie
01:10:25une part du déclin français
01:10:26vous l'avez
01:10:27non je me suis demandé
01:10:28que je ne partageais pas ça
01:10:29oui vous l'avez taclé
01:10:30il manque un mot
01:10:31dans vos propos
01:10:32école
01:10:33dans le déclin de la France
01:10:34si vous voulez
01:10:35la destruction de l'école
01:10:36la destruction de l'école
01:10:37oui mais
01:10:38il manque le mot éduquer
01:10:39la destruction de l'école
01:10:40est un facteur majeur
01:10:41d'une donne
01:10:42je pense qu'on sera
01:10:43avec Eugénie
01:10:44dans un instant
01:10:45un moment de remarque
01:10:46sur Régis Debray
01:10:47j'ai moi-même
01:10:48écrit récemment
01:10:49un bouquin sur l'Europe
01:10:50et je dis ça parce que
01:10:51j'avais son livre à lui
01:10:52à Régis Debray
01:10:53sur les genoux
01:10:54c'est l'Europe fantôme
01:10:56qui démonte avec une
01:10:57avec une verve
01:10:58en plus avec un style
01:10:59le caractère creux
01:11:00de la construction européenne
01:11:01mais en même temps
01:11:02qui n'évite pas
01:11:03les conséquences
01:11:04d'un tel caractère creux
01:11:05sur les nations
01:11:06et notamment sur la France
01:11:07en fait on voit que tout ça
01:11:08est une espèce de structure
01:11:09qui est en train de crever
01:11:10et ce n'est pas du terme
01:11:11et deuxième chose
01:11:12j'avais été assez
01:11:13marqué moi
01:11:14par les phrases
01:11:15de Régis Debray
01:11:16sur sa peinture
01:11:17du Victor Hugo
01:11:18contre Flaubert
01:11:19pas contre
01:11:20il préfère Victor Hugo
01:11:21à Flaubert
01:11:22et il en faisait une analyse
01:11:23sur Macron
01:11:24Victor Hugo
01:11:25c'est encore l'épopée
01:11:26c'est l'aventure
01:11:27c'est la France qui va
01:11:28et alors
01:11:29j'ai loin de moi l'idée
01:11:30de dire que Flaubert
01:11:31est un petit écrivain
01:11:32ce n'est pas le débat
01:11:33mais il y avait un vrai
01:11:34chez lui il y avait une envie
01:11:35de chroniquer la France
01:11:36au regard des
01:11:37des grands auteurs
01:11:38qui témoignaient d'une envie
01:11:39d'un aventurisme
01:11:40si je peux dire
01:11:41c'est horrible comme mot
01:11:42mais enfin d'un caractère
01:11:43qui nous va de l'avant
01:11:44et comment est-ce que finalement
01:11:45on s'est rétréci
01:11:46on s'est ramenui
01:11:47on s'est rapetissé
01:11:48et il y a une France
01:11:49qui est assez rabougrie
01:11:51et je pense que ça
01:11:52s'inscrit aussi
01:11:53dans ce caractère
01:11:54analytique et à la fois
01:11:55la littérature
01:11:56la nation française
01:11:57l'Europe et une peinture globale
01:11:58philosophique, superbe
01:11:59et quatre styles
01:12:00Régis Debray
01:12:01Moi je vois un peu aussi
01:12:02d'optimisme
01:12:03quand je vois qu'en fin d'année
01:12:04Notre-Dame normalement
01:12:05va être à nouveau
01:12:06complètement restaurée
01:12:07durant la cérémonie
01:12:08d'ailleurs
01:12:09les Jeux Olympiques
01:12:10les ouvriers
01:12:11qui pendant 5 ans
01:12:12ont mis toute leur énergie
01:12:13tout le savoir-faire français
01:12:14à restaurer le patrimoine
01:12:15des Français
01:12:16qui est Notre-Dame
01:12:17quand elle avait brûlé
01:12:18c'était finalement une part
01:12:19qui a brûlé
01:12:20parce que c'est
01:12:21le patrimoine des Français
01:12:22je trouve que ça
01:12:23ça compte énormément
01:12:24et de la même manière
01:12:25que vous avez vu ce week-end
01:12:26lorsque on a eu
01:12:27ce sabotage de la SNCF
01:12:28pendant que nous faisions
01:12:29et c'est normal
01:12:30les festivités des Jeux Olympiques
01:12:31et que les athlètes sportifs
01:12:32gagnaient d'ores et déjà
01:12:33des médailles
01:12:34on avait des ouvriers
01:12:35des cheminots
01:12:36des techniciens
01:12:37des gens du terrain de la SNCF
01:12:38qui ont consacré
01:12:39toute leur énergie
01:12:40leur temps, leur disponibilité
01:12:41leur savoir-faire
01:12:42pour remettre dès hier
01:12:43en route
01:12:44la ligne du TGV Nord
01:12:45du TGV Est
01:12:46du TGV Sud-Est
01:12:47donc on voit que tout ça
01:12:48c'est fait grâce aussi
01:12:49à l'énergie
01:12:50et au savoir-faire français
01:12:51que je veux défendre
01:12:52et que nous dans notre partie
01:12:53on veut mettre en avant
01:12:54parce que c'est
01:12:55les Français du Quotidien
01:12:56qui font la conscience
01:12:57c'est un entretien
01:12:58je ne veux pas à chaque fois
01:12:59apparaître comme pamparazzi
01:13:00je suis aussi respecté
01:13:01je vous donne la parole
01:13:02le mot de la fin
01:13:03dans un instant
01:13:04en bois
01:13:05en bois
01:13:06les gens
01:13:07je le dis
01:13:08vraiment
01:13:09allez voir cet entretien
01:13:10sur le site du Figaro
01:13:11ça dure 15 minutes
01:13:12on découvre la bibliothèque
01:13:13c'est toujours
01:13:14une curiosité
01:13:15il y a un livre de Bré
01:13:16qu'il faut lire aussi
01:13:17c'est magnifique
01:13:18c'est Loué sois nos seigneurs
01:13:19il a fait une trilogie
01:13:20qui est une sorte de mémoire
01:13:21mais une traversée
01:13:22de l'époque
01:13:23et celle de son enfance
01:13:24de sa formation
01:13:25de sa jeunesse
01:13:26s'appelle
01:13:27Loué sois nos seigneurs
01:13:28c'est une pépite
01:13:29je vous la recommande
01:13:30Ambroise
01:13:31sur le déclinisme
01:13:32politique français
01:13:33vous qui représentez
01:13:34les jeunes
01:13:35avec Emmanuel Macron
01:13:36Non mais je prends
01:13:37le commentaire
01:13:38je pense qu'il faut
01:13:39respecter aussi
01:13:40cette parole-là
01:13:41qui est une parole
01:13:42d'un intellectuel
01:13:43et c'est toujours intéressant
01:13:44d'en débattre
01:13:45je crois que
01:13:46et si on fait de la politique
01:13:47et d'ailleurs
01:13:48ce que vous venez de dire
01:13:49le prouve
01:13:50c'est qu'on croit
01:13:51dans l'avenir de la France
01:13:52et dans le destin français
01:13:53et qu'on considère
01:13:54qu'on peut
01:13:55transformer notre pays
01:13:56et le faire changer
01:13:57et s'améliorer
01:13:58je crois que
01:13:59là où il y a
01:14:00un débat idéologique
01:14:01vous parliez de la question européenne
01:14:02sur ce plateau
01:14:03je pense qu'on sera forcément
01:14:04en désaccord sur le sujet
01:14:05moi je crois que
01:14:06pour le coup
01:14:07la construction européenne
01:14:08de la fin du XXe siècle
01:14:09et du début du XXIe siècle
01:14:10c'est une
01:14:11forme de dépassement
01:14:12de ce qu'était
01:14:13au départ
01:14:14le déclin français
01:14:15donc c'est dans
01:14:16la construction européenne
01:14:17qu'on arrive à retrouver
01:14:18une part de souveraineté
01:14:19qui d'ailleurs s'incarne
01:14:20dans tout un tas de domaines
01:14:21on parlait d'industrie à l'instant
01:14:22pardon de vous le dire
01:14:23mais quand on remet
01:14:24de l'industrie en Europe
01:14:25quand on fait revenir
01:14:26de la production industrielle
01:14:27sur les technologies de demain
01:14:28c'est flagrant
01:14:29c'est flagrant
01:14:30pour les habitants
01:14:31de Dunkerque
01:14:32où il y a
01:14:3320 000 emplois
01:14:34qui vont être créés
01:14:35avec des technologies
01:14:36dont je suis sûr
01:14:37vous les soutenez
01:14:38qui sont à la fois
01:14:39et le nombre
01:14:40d'effaillances d'entreprises
01:14:41vous voyez ce que je veux dire
01:14:42je ne veux pas faire
01:14:43de la politique politicienne
01:14:44qui défend un idéal
01:14:45et là où je suis peut-être
01:14:46en désaccord avec vous
01:14:47c'est que vous expliquez
01:14:48que par rapport au XXe siècle
01:14:49les idéologies sont moins présentes
01:14:50ça c'est vrai
01:14:51on n'a plus
01:14:52l'affrontement classique
01:14:53gaullisme socialisme
01:14:54on n'a plus peut-être
01:14:55autant de radicalité
01:14:56dans le débat public
01:14:57mais pour autant
01:14:58vous pensez ça ?
01:14:59oui non
01:15:00il y a moins de radicalité
01:15:01dans le débat politique
01:15:02non mais de radicalité
01:15:03des idéologies
01:15:04elles ont peut-être
01:15:05un peu disparu
01:15:06elles se sont un peu
01:15:07raréfiées
01:15:08par contre
01:15:09il y a quand même
01:15:10des choses à
01:15:11non vous n'êtes pas d'accord ?
01:15:12Ambroise Mélenchon
01:15:13c'est un débat
01:15:14absolument passionnant
01:15:15regardez le trompisme
01:15:16face à la cérémonie des JO
01:15:17c'est idéologique
01:15:18je vais juste dire
01:15:19c'est un débat
01:15:20qui a été
01:15:21durant les européennes
01:15:22important
01:15:23durant la promotion
01:15:24de 2024
01:15:25vous savez que
01:15:26dans votre parti
01:15:27on explique que
01:15:28soit on aime l'Europe
01:15:29soit on n'aime pas l'Europe
01:15:30soit on est contre l'Europe
01:15:31soit on est avec l'Europe
01:15:32moi dans le parti
01:15:33où je suis
01:15:34maintenant en tant que député européen
01:15:35moi c'est pas l'Europe
01:15:36que je viens de passer
01:15:37à l'Union Européenne
01:15:38tel qu'elle s'organise
01:15:39aujourd'hui
01:15:40non mais on peut être
01:15:41contre l'Union Européenne
01:15:42pour une Europe
01:15:43des peuples et des nations
01:15:44et pas une Europe
01:15:45des technocrates
01:15:46c'est ça le débat politique
01:15:47je sais bien mais
01:15:48dans votre parti
01:15:49j'ai trouvé dommage
01:15:50de caricaturer des idées
01:15:51et des propositions
01:15:52que Jordan Bardella a fait
01:15:53notamment durant cette campagne
01:15:54vous parlez par exemple
01:15:55et je termine juste sur ça
01:15:56sur les technologies
01:15:57sur le quotidien des français
01:15:58quand vous avez
01:15:59les voitures thermiques neuves
01:16:00qui en 2035
01:16:01ne seront plus
01:16:02commercialisables
01:16:03par les concessionnaires
01:16:04au détriment
01:16:05uniquement
01:16:06que du tout électrique
01:16:07dont aujourd'hui
01:16:08on nous explique
01:16:09que les batteries
01:16:10elles sont fabriquées
01:16:11pour la défendance
01:16:12de la France
01:16:13mais le problème
01:16:14c'est qu'on est toujours
01:16:15en réaction
01:16:16durant la Covid
01:16:17vous en avez parlé
01:16:18donc je rebondis
01:16:19les masques
01:16:20les vaccins
01:16:21tous ces éléments-là
01:16:22n'ont pas pu être fabriqués
01:16:23en France
01:16:24parce que notre industrie
01:16:25n'était pas prévue
01:16:26à la hauteur
01:16:27on a dit
01:16:28on ne va pas refaire
01:16:29le débat
01:16:30même si c'est passionnant
01:16:31Mathieu
01:16:32on ne va pas refaire
01:16:33le débat
01:16:34des Européennes
01:16:35il parlait de la construction
01:16:36européenne
01:16:37moi je crois en une Europe
01:16:38des coopérations
01:16:39des peuples et des nations
01:16:40c'est ce qu'il s'est passé
01:16:41il y a quelques minutes
01:16:42avant la publicité
01:16:43en sachant qu'à partir
01:16:44de 10h30
01:16:45nous recevrons
01:16:46la première championne
01:16:47olympique française
01:16:48des JO
01:16:49de Paris 2024
01:16:50à savoir
01:16:51Pauline Ferrand Prévost
01:16:52mais puisque vous êtes
01:16:53avec nous
01:16:54Guylain Benassa
01:16:55et que vous êtes
01:16:56un constitutionnaliste
01:16:57c'est une première
01:16:58dans la 5ème République
01:16:59ce gouvernement
01:17:00des missionnaires
01:17:01qui reste autant de temps
01:17:02en poste
01:17:03sans véritablement l'être
01:17:04d'ailleurs
01:17:05il est possible
01:17:06qu'à partir du 12 août
01:17:07au lendemain
01:17:08de la fin
01:17:09des Jeux Olympiques
01:17:10et non des Jeux Paralympiques
01:17:11il y ait un potentiel
01:17:12nouveau gouvernement
01:17:13alors il y a
01:17:14des nouveaux noms
01:17:15qui sortent
01:17:16Gérald Darmanin
01:17:17hier a encensé
01:17:18Xavier Bertrand
01:17:19mais sur cette
01:17:20impasse dans laquelle
01:17:21nous sommes
01:17:22et cette impasse
01:17:23inédite
01:17:24à savoir
01:17:25ce gouvernement
01:17:26des missionnaires
01:17:27sur le temps long
01:17:28quel regard
01:17:29le constitutionnaliste
01:17:30que vous êtes
01:17:31a sur cette situation ?
01:17:32Bah écoutez
01:17:33alors d'une part
01:17:34vous dites
01:17:35vous rappelez que
01:17:36c'est inédit c'est juste
01:17:37on n'a jamais connu ça
01:17:38c'est inédit de faire
01:17:39rentrer des ronds
01:17:40dans des carrés
01:17:41et des carrés
01:17:42dans des ronds
01:17:43on essaye depuis
01:17:44quelques temps
01:17:45et effectivement
01:17:46on marche sur la tête
01:17:47parce que c'est le titre
01:17:48de mon dernier bouquin
01:17:49je dis on marche sur la tête
01:17:50parce qu'on essaye
01:17:51de faire croire aux français
01:17:52ou plutôt d'implémenter
01:17:53dans l'esprit des français
01:17:54et surtout des politiques
01:17:55une culture parlementaire
01:17:56qu'on n'a jamais eue
01:17:57donc déjà
01:17:58il faut qu'on bricole
01:17:59des coalitions
01:18:00invraisemblables
01:18:01dans un régime
01:18:02le nôtre
01:18:03en l'occurrence
01:18:04dans lequel
01:18:05on n'a pas l'habitude
01:18:06de pratiquer ça
01:18:08j'essaie d'être objectif
01:18:09vraiment
01:18:10Emmanuel Macron
01:18:11il a
01:18:12la tradition républicaine
01:18:13voudrait
01:18:14qu'il appelle
01:18:15le groupe
01:18:16on va dire en tête
01:18:17c'est à dire en l'occurrence
01:18:18le ANFP
01:18:19à former un gouvernement
01:18:20il ne le fait pas
01:18:21et vous savez pourquoi
01:18:22il ne le fait pas
01:18:23parce que là
01:18:24il y a une contorsion
01:18:25de l'esprit des institutions
01:18:26un président
01:18:27comme lui
01:18:28avait
01:18:29il y a quelques semaines
01:18:30a connu
01:18:31des européennes
01:18:32puis un premier tour
01:18:33des législatives
01:18:34où globalement
01:18:35son camp était balayé
01:18:36il y avait 60 députés
01:18:37c'était la bérésina
01:18:38grâce à
01:18:39plein de choses
01:18:40dont le
01:18:41fonds républicain
01:18:42il s'en sort très bien
01:18:43finalement
01:18:44on a 3 blocs
01:18:45et on discute aujourd'hui
01:18:46de ces 3 blocs là
01:18:47mais là où je veux en venir
01:18:48c'est que
01:18:49nous avons donc
01:18:50un président
01:18:51qui ne tire pas réellement
01:18:52de conséquences
01:18:53de quoi que ce soit
01:18:54c'est à dire qu'en fait
01:18:55les mêmes sont en poste
01:18:56toujours
01:18:57donc les français se disent
01:18:58finalement
01:18:59les instituts sont en place
01:19:00les élections n'ont presque pas eu lieu
01:19:01on est en train d'annuler
01:19:02le résultat des élections
01:19:03fictivement je suis d'accord
01:19:04je ne dis pas que c'est
01:19:05parce que j'ai entendu
01:19:062-3 personnes me dire ça
01:19:07mais on est en train presque
01:19:08d'annuler le résultat
01:19:09des élections
01:19:10on n'a pas de gouvernement
01:19:11jusqu'à la cinglinglin
01:19:12ce qui est totalement
01:19:13invraisemblable
01:19:14parce qu'en réalité
01:19:15on a un gouvernement
01:19:16démissionnaire
01:19:17dont les ministres démissionnaires
01:19:18deviennent petit à petit
01:19:19des parlementaires
01:19:20qui votent pour le président
01:19:21de l'assemblée nationale
01:19:22et là on arrive dans
01:19:23ce qu'on appelle
01:19:24une contorsion
01:19:25de la séparation des pouvoirs
01:19:26c'est à dire
01:19:27de l'état de droit
01:19:28alors pour finir
01:19:29concrètement ça veut dire quoi
01:19:30ça veut dire que
01:19:31tout ce qui est censé être
01:19:32légal
01:19:33constitutionnel
01:19:34clair
01:19:35stable
01:19:36et petit à petit
01:19:37entrer en
01:19:38j'allais dire
01:19:39en corruption
01:19:40c'est trop fort
01:19:41mais on ne comprend plus
01:19:42du tout
01:19:43la relation entre
01:19:44les institutions
01:19:45et ce qu'on est en train
01:19:46d'en faire
01:19:47ce qui veut dire que
01:19:48plus on attend
01:19:49et c'est ce qu'on est
01:19:50en train de faire
01:19:51c'est ce qu'Emmanuel Macron
01:19:52fait
01:19:53plus on attend
01:19:54plus Emmanuel Macron
01:19:55finalement ce qu'il est
01:19:56en train de faire
01:19:57à mon sens
01:19:58il est en train de bricoler
01:19:59la rénovation d'une
01:20:00macronie de centre droit
01:20:01quelque chose comme ça
01:20:02qui est l'équivalent presque
01:20:03de ce qu'on avait
01:20:04au centre-gauche
01:20:05mais alors
01:20:06mais ce qui signifie
01:20:07au bout
01:20:08on aura finalement
01:20:09la reconstitution
01:20:10d'un gouvernement
01:20:11qui ressemblera presque
01:20:12à ce qu'on a eu
01:20:13durant 5 ans
01:20:14mais c'est une majorité
01:20:15pour ça
01:20:16je partage
01:20:1740 secondes avant
01:20:18la publicité
01:20:19Olivier Dartigold
01:20:20je partage
01:20:21l'analyse
01:20:22mais j'aimerais insister
01:20:23sur un point
01:20:24que vous avez
01:20:25mais je partage l'analyse
01:20:26j'insiste sur un point
01:20:27nous vivons une réplique
01:20:28très dangereuse
01:20:29de ce qui s'est passé
01:20:30pour le référendum
01:20:31de 2005
01:20:32à savoir que
01:20:33il y a eu un vote
01:20:34pour les européennes
01:20:35il y a eu un vote
01:20:36de premier tour
01:20:37et de second tour
01:20:38pour les législatives
01:20:39il y a eu un résultat
01:20:40à ces scrutins
01:20:41et les personnes
01:20:42qui ont voté
01:20:43quel que soit leur vote
01:20:44d'ailleurs
01:20:45se disent donc
01:20:46cela ne compte pas
01:20:47et dans une situation
01:20:48politique
01:20:49qui est marquée
01:20:50par une crise
01:20:51très installée
01:20:52on commence à rentrer
01:20:53dans une zone dangereuse
01:20:54merci
01:20:55oui
01:20:56non c'est terminé
01:20:57non mais non
01:20:58alors là
01:20:59je vais vous dire
01:21:00non
01:21:02d'accord
01:21:03vous le direz
01:21:04pendant la publicité
01:21:05parce que
01:21:06à 10h30
01:21:07mais c'est intéressant
01:21:08oui c'est très intéressant
01:21:09vraiment
01:21:10mais il y a plus intéressant
01:21:11parce qu'on a
01:21:12une championne olympique
01:21:13qui arrive sur le plateau
01:21:14d'accord
01:21:15merci à vous
01:21:16Mathieu Vallet
01:21:17merci à Ambroise Méjean
01:21:18d'être venu
01:21:19c'est toujours un plaisir
01:21:20d'avoir des regards
01:21:21politiques
01:21:22sur ce plateau
01:21:23on revient dans un instant
01:21:24je le disais
01:21:25avec Pauline Ferrand-Prévot
01:21:26qui sera l'invité
01:21:27de l'heure des pro...
01:21:28vous partez Olivier D'Articot ?
01:21:29vous ne voulez pas rester
01:21:30avec notre championne olympique ?
01:21:31je veux oui
01:21:32ah je préfère
01:21:33ok
01:21:34à tout de suite
01:21:38il est 10h30
01:21:39sur CNews
01:21:40le point sur l'information
01:21:41c'est avec Somaïa Labidi
01:21:42et je vous promet Somaïa
01:21:44tout le monde se tait
01:21:45et on vous écoute
01:21:48des fouilles lancées
01:21:49dans le Grand Est
01:21:50pour retrouver
01:21:51le corps de Lina
01:21:52l'adolescente de 15 ans
01:21:53disparue en septembre 2023
01:21:55en Alsace
01:21:56des fouilles
01:21:57quelques jours seulement
01:21:58après l'annonce
01:21:59de la découverte
01:22:00du profil génétique
01:22:01de la jeune fille
01:22:02dans une voiture volée
01:22:03véhicule retrouvé
01:22:04par les enquêteurs
01:22:05dans le sud de la France
01:22:07en 3 jours à Paris
01:22:08ils font mieux qu'à Tokyo
01:22:09les athlètes français
01:22:10ont déjà décroché
01:22:1116 médailles
01:22:12dont 5 en or
01:22:13et beaucoup d'espoir
01:22:14aujourd'hui
01:22:15pour l'entrée en lice
01:22:16de la judoka
01:22:17Clarisse Agbenenou
01:22:18et de son côté
01:22:19le prodige des bassins
01:22:20Léon Marchand
01:22:21va se lancer
01:22:22dans le doublé
01:22:23200 mètres brasses
01:22:24200 mètres pas de paillons
01:22:25et dans un instant
01:22:26une championne olympique
01:22:27sur votre plateau
01:22:28Elliot Deval
01:22:29Et oui
01:22:30on va l'accueillir
01:22:31en musique bien sûr
01:22:32mais il y a peut-être
01:22:33d'autres informations
01:22:34Absolument
01:22:35dernière petite brève
01:22:36à vous donner Elliot
01:22:37il ne mâche pas ses mots
01:22:38Donald Trump
01:22:39n'a pas aimé
01:22:40la cérémonie d'ouverture
01:22:41des Jeux de Paris
01:22:42et l'a fait savoir
01:22:43dans une interview
01:22:44donnée à Fox News
01:22:45le candidat
01:22:46à la Maison Blanche
01:22:47a qualifié de honte
01:22:48le tableau composé
01:22:49d'artiste drag queen
01:22:50Merci beaucoup
01:22:51Soumaya Labidi
01:22:52pour le point
01:22:53sur l'information
01:22:54et on voulait l'accueillir
01:22:55en musique
01:22:56Pauline Ferrand
01:22:57on prévaut avec
01:22:58la musique officielle
01:22:59merci d'être avec nous
01:23:00Dimanche sur la colline
01:23:06d'Elancourt
01:23:07Pauline vous avez
01:23:08décroché l'heure olympique
01:23:09au terme d'une course
01:23:10extraordinaire
01:23:11vous avez mis
01:23:12je crois quasiment
01:23:133 minutes d'avance
01:23:14sur vos concurrentes
01:23:15Comment allez-vous
01:23:16depuis dimanche ?
01:23:17Qu'est-ce que ça fait
01:23:18d'être championne olympique ?
01:23:19Ça va, ça va
01:23:20un petit peu fatiguée
01:23:21c'est vrai que ça s'est
01:23:22beaucoup enchaîné
01:23:23depuis la course
01:23:24mais voilà
01:23:25je peux profiter aussi
01:23:26de faire la tournée
01:23:27des médias
01:23:28donc je suis vraiment
01:23:29super contente
01:23:30Vous êtes heureuse
01:23:31est-ce que vous avez pu
01:23:32échanger avec vos proches
01:23:33et puis le regard
01:23:34peut-être que les français
01:23:35ont désormais sur vous
01:23:36ça doit être vertigineux
01:23:37de vivre ces 72 heures
01:23:38désormais en championne
01:23:39olympique
01:23:40C'est incroyable
01:23:41c'est incroyable
01:23:42le monde
01:23:43cette ferveur
01:23:44la ferveur du public
01:23:45c'est vrai que pendant
01:23:46la course
01:23:47c'était incroyable
01:23:48j'ai pu voir aussi
01:23:49mes parents
01:23:50un peu après la course
01:23:51et aussi un tout petit peu
01:23:52hier
01:23:53j'ai hâte
01:23:54de passer
01:23:55des moments
01:23:56un peu plus tranquilles
01:23:57avec eux
01:23:58mais ouais
01:23:59je savoure vraiment
01:24:00ces moments
01:24:01parce que
01:24:02c'est incroyable
01:24:03de gagner les Jeux
01:24:04c'est incroyable
01:24:05de les gagner à la maison
01:24:06donc c'est que du bonheur
01:24:07Est-ce que vous pouvez
01:24:08montrer aux téléspectateurs
01:24:09parce que vous êtes venue
01:24:10avec la médaille
01:24:11elle est énorme
01:24:12elle est lourde non ?
01:24:13Elle est lourde
01:24:14Vous avez
01:24:15c'est pas la première fois
01:24:16que vous participez
01:24:17à des Jeux Olympiques
01:24:18puisque vous avez participé
01:24:19à Londres
01:24:20à Rio
01:24:21à Tokyo
01:24:22également
01:24:23donc c'est votre
01:24:24troisième Olympiade
01:24:25normalement on dit
01:24:26jamais deux sans trois
01:24:27et la troisième
01:24:28est toujours la bonne
01:24:29mais là c'était la quatrième
01:24:30qui était la bonne
01:24:31et c'était peut-être
01:24:32la plus importante
01:24:33C'est vrai que
01:24:34j'ai tout gagné
01:24:35enfin j'avais tout gagné
01:24:36sauf les Jeux Olympiques
01:24:37donc je me suis essayée
01:24:38par trois fois
01:24:39avant d'échouer
01:24:40trois fois
01:24:41et donc du coup
01:24:42c'était ma dernière chance
01:24:43donc j'avais vraiment
01:24:44un cœur de réussir
01:24:45et voilà
01:24:46je suis vraiment
01:24:47très fière
01:24:48parce que c'était
01:24:49une préparation
01:24:50vraiment intense
01:24:51et voilà
01:24:52de se battre
01:24:53pour son objectif
01:24:54c'est quelque chose
01:24:55puis de le réussir
01:24:56c'est quelque chose
01:24:57d'extraordinaire
01:24:58Alors vous êtes championne
01:24:59olympique de VTT Cross Country
01:25:00est-ce que vous pouvez dire
01:25:01aux téléspectateurs vulgarisés
01:25:03au maximum
01:25:04qui découvrent ces disciplines
01:25:06peut-être grâce
01:25:07aux Jeux Olympiques
01:25:08bien sûr
01:25:09ce que ça représente ?
01:25:10En fait
01:25:11c'est un circuit
01:25:12de cinq kilomètres
01:25:13et voilà
01:25:14on a eu sept tours
01:25:15donc la course
01:25:16c'était dimanche
01:25:17donc c'est un vélo
01:25:18il y a des
01:25:19c'est un circuit
01:25:20où il y a des difficultés
01:25:21des montées
01:25:22des sauts
01:25:23des piriers
01:25:24donc voilà
01:25:25c'est un sport
01:25:26qui est assez complet
01:25:27Et on va découvrir
01:25:28évidemment les photos
01:25:29ensemble
01:25:30et vous allez
01:25:31à travers les photos
01:25:32qu'on va découvrir
01:25:33nous raconter
01:25:34ce que vous avez ressenti
01:25:35là vous êtes au pied
01:25:36de la Tour Eiffel
01:25:37pour présenter
01:25:38la médaille
01:25:39donc ça c'était hier
01:25:40si je ne m'abuse
01:25:41et vous fondez en larmes
01:25:42lorsque
01:25:43c'était incroyable en fait
01:25:44pourquoi ?
01:25:45à quel point ?
01:25:46Tout le monde
01:25:47cria mon nom
01:25:48il y avait 13 000 personnes
01:25:49je crois
01:25:50donc c'était incroyable
01:25:51aussi je me suis vraiment
01:25:52mise dans ma bulle
01:25:53depuis deux ans
01:25:54où j'ai travaillé
01:25:55pour cet objectif
01:25:56donc ouais
01:25:57de voir autant
01:25:58de personnes
01:25:59et de monde
01:26:00c'était émouvant
01:26:01parce qu'en plus
01:26:02vous n'avez pas pu participer
01:26:03si je ne m'abuse
01:26:04à la cérémonie
01:26:05d'ouverture
01:26:06des Jeux Olympiques
01:26:07puisque comme vous aviez
01:26:08l'épreuve dimanche
01:26:09vous étiez focus
01:26:10sur la compétition
01:26:11et focus
01:26:12sur la course
01:26:13donc vous avez
01:26:14en quelque sorte
01:26:15découvert
01:26:16ce paysage-là
01:26:17qu'on appelle
01:26:18la Tour Eiffel
01:26:19vous avez en quelque sorte
01:26:20découvert ce paysage-là
01:26:21que vous n'aviez pas vu
01:26:22auparavant
01:26:23donc peut-être
01:26:24l'émotion également ?
01:26:25Ouais tout à fait
01:26:26c'est vrai que je me suis
01:26:27aussi un peu coupée du monde
01:26:28donc je n'ai même pas
01:26:29regardé la cérémonie
01:26:30d'ouverture
01:26:31je préférais rester
01:26:32dans ma bulle
01:26:33et me concentrer
01:26:34sur ma course
01:26:35donc c'est vrai
01:26:36que ça a été un peu
01:26:37comme un indien
01:26:38dans la ville
01:26:39je me suis isolée
01:26:40Vous avez essayé
01:26:41de grimper
01:26:42la Tour Eiffel ou pas ?
01:26:43Non pas encore
01:26:44et pour la cérémonie
01:26:45d'ouverture
01:26:46ne vous inquiétez pas
01:26:47on n'en a pas beaucoup
01:26:48Autre image
01:26:49qu'on a aperçue
01:26:50très rapidement
01:26:51c'est au moment
01:26:52où vous franchissez
01:26:53la ligne
01:26:54après ce parcours
01:26:55extraordinaire
01:26:56je le disais
01:26:57vous mettez
01:26:58quasiment 3 minutes
01:26:59d'avance
01:27:00sur votre adversaire
01:27:01vous devenez
01:27:02donc de fait
01:27:03la première championne
01:27:04olympique française
01:27:05lors de cette
01:27:06quinzaine
01:27:07souvent on dit
01:27:08pour les sportifs
01:27:09de très haut niveau
01:27:10on appelle ça
01:27:11une zone
01:27:12ça arrive
01:27:13peut-être une fois
01:27:14dans une carrière
01:27:15peut-être parfois jamais
01:27:16est-ce que vous avez
01:27:17la sensation
01:27:18dans cette course
01:27:19d'être
01:27:20dans une plénitude
01:27:21physique
01:27:22de concentration
01:27:23d'être dans votre zone
01:27:24non j'étais comme
01:27:25un robot en fait
01:27:26j'avais même pas besoin
01:27:27de réfléchir
01:27:28à ce que je devais faire
01:27:29ou j'étais tellement
01:27:30concentrée
01:27:31que le public
01:27:32j'entendais un brouhaha
01:27:33mais en fait
01:27:34j'entendais
01:27:35ouais
01:27:36j'étais
01:27:37j'ai même pas pris
01:27:38conscience de l'ampleur
01:27:39du public
01:27:40jusqu'au dernier virage
01:27:41je me suis dit
01:27:42Pauline tu restes concentrée
01:27:43pour éviter
01:27:44les chutes
01:27:45les crevaisons
01:27:46et j'ai vu la ligne d'arrivée
01:27:47j'ai vu cette masse
01:27:48et ce public
01:27:49et c'est là
01:27:50où j'ai fondu en larmes
01:27:51parce que c'était
01:27:52c'était exceptionnel
01:27:53et on va découvrir
01:27:54également cette photo
01:27:55où vous êtes en larmes
01:27:56peut-être avec une
01:27:57avec une
01:27:58j'ai beaucoup pleuré
01:27:59donc
01:28:00on en a vu beaucoup
01:28:01mais on découvre
01:28:02également cette photo
01:28:03avec l'une de
01:28:04vos concurrentes
01:28:05j'imagine
01:28:06ouais
01:28:07Jenny
01:28:08qui a obtenu
01:28:09la médaille de bronze
01:28:10c'est vrai qu'elle a été
01:28:11championne olympique
01:28:12il y a 8 ans
01:28:13elle sait ce que c'est
01:28:14elle sait l'émotion
01:28:16quand vous revoyez
01:28:17ces images
01:28:18vous vous dites
01:28:19ça n'a jamais existé
01:28:20vous avez l'impression
01:28:21que c'était juste
01:28:22il y a 5 minutes
01:28:23ouais
01:28:24non je me dis
01:28:25c'est pas possible
01:28:26c'est pas moi
01:28:27c'est comme dans un rêve
01:28:28donc il faudra du temps
01:28:29avant de réaliser
01:28:30c'est sûr
01:28:31à quel point
01:28:32il était important
01:28:33de vivre ce moment
01:28:34ces jeux olympiques
01:28:35en quoi
01:28:36ils sont différents
01:28:37des autres
01:28:38ouais c'est sûr
01:28:39en France
01:28:40à la maison
01:28:41c'est différent
01:28:42on l'a bien vu
01:28:43pendant la course
01:28:44c'est important aussi
01:28:45je pense que ça arrive
01:28:46à une bonne période
01:28:47ces jeux olympiques
01:28:48et aussi
01:28:49donner du bonheur
01:28:50au public
01:28:51c'est important pour moi
01:28:52on le dit peut-être
01:28:54trop peu souvent
01:28:55et en tous les cas
01:28:56on le vit
01:28:57que dans des événements
01:28:58sportifs
01:28:59cette ferveur
01:29:00cette fièvre patriote
01:29:01et cette fierté
01:29:02d'être français
01:29:03on voit des drapeaux
01:29:04partout
01:29:05la Marseillaise
01:29:06ces moments
01:29:07qui rassemblent
01:29:08on a tous vécu
01:29:09des années
01:29:10des mois
01:29:11précédemment
01:29:12un peu complexes
01:29:13c'est aussi
01:29:14important
01:29:15de montrer
01:29:16ce sentiment
01:29:17patriotique
01:29:18ouais tout à fait
01:29:19surtout que le VTT
01:29:20c'est pas une discipline
01:29:21qui est vraiment connue
01:29:22donc voilà
01:29:23même si j'ai été 15 fois
01:29:24championne du monde
01:29:25c'est vrai que les gens
01:29:26découvrent cette discipline
01:29:27donc c'est aussi bien
01:29:28j'ai croisé plein de gens
01:29:29qui m'ont dit
01:29:30je connaissais pas
01:29:31c'est trop cool
01:29:32on a aimé le format
01:29:33on a aimé
01:29:34et du coup pour moi
01:29:35c'est important aussi
01:29:36de faire connaître
01:29:37mon sport
01:29:38grâce aux jeux olympiques
01:29:39on a cette opportunité
01:29:40et justement
01:29:41on y vient
01:29:42parce qu'on oublie
01:29:43trop souvent
01:29:44que les athlètes
01:29:45qui participent
01:29:46à ces jeux olympiques
01:29:47ont souvent
01:29:48deux métiers
01:29:49est-ce que par exemple
01:29:50vous avez un autre métier
01:29:51à côté
01:29:52ou vous êtes professionnelle ?
01:29:53non non
01:29:54moi je suis professionnelle
01:29:55depuis 2012
01:29:56mais c'est vrai que
01:29:57j'ai la chance
01:29:58d'être professionnelle
01:29:59mais qu'on ne l'est pas toutes
01:30:00donc voilà
01:30:01il y a encore
01:30:02du boulot à faire
01:30:03à ce niveau-là
01:30:04pour professionnaliser
01:30:05notre sport
01:30:06vous vous entraînez
01:30:07combien d'heures
01:30:08par jour ?
01:30:09combien de fois
01:30:10par semaine ?
01:30:1125 et 30 heures
01:30:12par semaine d'entraînement
01:30:13donc c'est vrai
01:30:14qu'il n'y a pas le temps
01:30:15pour faire grand-chose d'autre
01:30:16c'est un boulot
01:30:17où on s'entraîne
01:30:18mais il faut aussi
01:30:19d'aller à récupérer
01:30:20il faut manger sainement
01:30:21il faut aller se coucher tôt
01:30:22donc finalement
01:30:23c'est une asseuse
01:30:24ouais
01:30:25finalement
01:30:26c'est un mode de vie
01:30:27qui est particulier
01:30:28mais voilà
01:30:29on n'a rien sans rien
01:30:30dans la vie
01:30:31vous devenez
01:30:32la deuxième française
01:30:33à inscrire
01:30:34votre nom
01:30:35au palmarès de l'épreuve
01:30:36il y avait eu
01:30:37Julie Bresset
01:30:38en 2012
01:30:39si je ne m'abuse
01:30:40et puis vous avez
01:30:41un autre objectif
01:30:42désormais
01:30:43c'est le Tour de France
01:30:44parce qu'il y a le VTT
01:30:45mais il y a aussi
01:30:46le Tour de France
01:30:47un Tour de France route
01:30:48non non
01:30:49le Tour de France féminin
01:30:50ouais
01:30:51donc ouais
01:30:52c'est vrai que j'ai
01:30:53je me suis posé la question
01:30:54si je voulais continuer
01:30:55le VTT
01:30:56et voilà
01:30:57je ne ressens plus
01:30:58de motivation
01:30:59enfin du moins
01:31:00j'aime toujours faire du vélo
01:31:01mais voilà
01:31:02plus du
01:31:03enfin j'aime toujours
01:31:04faire du VTT
01:31:05mais je me dis que
01:31:06j'ai tout fait en VTT
01:31:07et que maintenant
01:31:08c'est le bon moment
01:31:09d'aller sur la route
01:31:10et m'essayer au
01:31:11Tour de France féminin
01:31:12donc voilà
01:31:13vous avez été
01:31:14championne du monde ?
01:31:15j'ai été championne du monde
01:31:16en 2014
01:31:17ouais j'ai arrêté
01:31:18le cyclisme sur route
01:31:19en 2019
01:31:20donc c'est un beau challenge
01:31:21il y a eu une épreuve
01:31:22en VTT ou plusieurs ?
01:31:23une seule
01:31:24et je rappelle que
01:31:25pour
01:31:26non pas
01:31:27le Tour de France féminin
01:31:28mais masculin
01:31:29on n'a plus
01:31:30de maillot jaune
01:31:31à l'arrivée
01:31:32sur les Champs-Élysées
01:31:33depuis Bernard Rinault
01:31:3485
01:31:35alors que c'est l'épreuve
01:31:36la plus suivie au monde
01:31:37et qu'on rêve
01:31:38c'est pareil pour le tennis
01:31:39c'est-à-dire que
01:31:40depuis Yannick Noah
01:31:41on n'a toujours pas
01:31:42donc allez-y Pauline
01:31:43il faut y aller maintenant
01:31:44nous on a besoin
01:31:45de maillot jaune
01:31:46féminin et masculin
01:31:47alors là il y a plein de questions
01:31:48qui vont se poser
01:31:49vous découvrez
01:31:50sur le plateau
01:31:51je vous présente Olivier
01:31:52Paul
01:31:53Guylain
01:31:54et Elisabeth
01:31:55ils ne sont pas forcément
01:31:56très
01:31:57attentifs
01:31:58aux épreuves
01:31:59olympiques
01:32:00ah si vous êtes sportif
01:32:01oui ça se voit
01:32:02c'est pas ça
01:32:03que je disais
01:32:04sur les Jeux Olympiques
01:32:05mais qu'à travers
01:32:06ces Jeux Olympiques
01:32:07à Paris
01:32:08il y a une ferveur telle
01:32:09qu'on se transcende
01:32:10on est ému
01:32:11pour les amoureux du sport
01:32:12bien sûr
01:32:13mais pour ceux
01:32:14qui sont des néophytes
01:32:15on peut être ému
01:32:16pour n'importe quelle épreuve
01:32:17que ce soit
01:32:18l'e-scrim hier
01:32:19le badminton
01:32:20le ping-pong
01:32:21et même
01:32:22évidemment
01:32:23le cyclisme
01:32:24Guylain
01:32:25vous avez une question
01:32:26une question toute simple
01:32:27ça fait longtemps
01:32:28que je me pose cette question
01:32:29concrètement
01:32:30on a quand même
01:32:31les grands champions français
01:32:32je pense à
01:32:33Jean-Christophe Perrault
01:32:34notamment
01:32:35je crois qu'on en parlait
01:32:36sur le cyclisme
01:32:37sur piste
01:32:38le passage
01:32:39que vous avez déjà fait
01:32:40de la piste au VTT
01:32:41et maintenant du VTT
01:32:42vous retournez à la route
01:32:43si j'ai bien compris
01:32:44comment vous expliquez
01:32:45que les VTTistes
01:32:46soient aussi forts
01:32:47en fait en route
01:32:48et est-ce que vous
01:32:49avez été deuxième
01:32:50je crois au Tour d'Italie
01:32:51vous imaginez de
01:32:52je sais pas
01:32:53gagner le Tour de France
01:32:54enfin non mais
01:32:55ouais ouais
01:32:56clairement
01:32:57après voilà
01:32:58pour l'équipe
01:32:59c'est vrai que
01:33:00si je vais m'essayer
01:33:01sur la route
01:33:02c'est aussi
01:33:03je suis une compétitrice
01:33:04donc j'ai envie de gagner
01:33:05après le VTT
01:33:06c'est une heure et demie
01:33:07c'est une heure et demie
01:33:08à fond
01:33:09donc voilà
01:33:10c'est vrai que
01:33:11c'est super intensif
01:33:12donc au niveau
01:33:13de l'entraînement
01:33:14je sais que
01:33:15je suis prête
01:33:16à revenir sur la route
01:33:17après
01:33:18après ça fait
01:33:19depuis 2019
01:33:20donc il y a des choses
01:33:21qui ont changé
01:33:22le cyclisme féminin
01:33:23a aussi évolué
01:33:24et voilà
01:33:25il va falloir
01:33:26un temps d'adaptation
01:33:27et quelques courses
01:33:28quelques mois
01:33:29pour pouvoir
01:33:30vraiment prétendre
01:33:31être devant je pense
01:33:32mais
01:33:33en soit
01:33:34les analyses
01:33:35des entraînements
01:33:36et des watts
01:33:37sont bons
01:33:38donc on verra
01:33:39par la suite
01:33:40Pauline Ferrand Prévost
01:33:41est donc l'invité
01:33:42de l'heure des pros
01:33:43ce matin
01:33:44il va rester avec nous
01:33:45jusqu'à 11h
01:33:46dimanche
01:33:47vous passez la ligne
01:33:48vous êtes donc
01:33:49championne olympique
01:33:50la première championne
01:33:51olympique française
01:33:52est-ce que vous avez
01:33:53depuis
01:33:54échangé
01:33:55on sait que
01:33:56par exemple
01:33:57le président de la république
01:33:58est très présent
01:33:59vous l'avez eu au téléphone
01:34:00je l'ai eu après la course
01:34:01il vous a appelé ?
01:34:02il a appelé la ministre
01:34:03qui me l'a passé
01:34:04parce que madame Moudéa
01:34:05Castera était là ?
01:34:06oui oui
01:34:07et donc elle vous passe
01:34:08le téléphone
01:34:09il y a juste le président
01:34:10là qui
01:34:11elle ne m'a même pas
01:34:12trop dit
01:34:13elle m'a dit
01:34:14on a un appel pour vous
01:34:15puis
01:34:16allo
01:34:17oui bonjour
01:34:18c'est Manuel Macron
01:34:19et il vous a dit quoi ?
01:34:20qu'on rentre dans
01:34:21le secret des dieux ?
01:34:22j'imagine qu'il vous félicite
01:34:23il m'a dit
01:34:24qu'il avait regardé
01:34:25la course
01:34:26qu'il me félicitait
01:34:27qu'il était content
01:34:28et que voilà
01:34:29ça fait toujours plaisir
01:34:30et là dans les prochains jours
01:34:31vous allez j'imagine profiter
01:34:32mais aussi
01:34:33voir quelques épreuves
01:34:34vous restez
01:34:35est-ce que vous vous êtes installé
01:34:36par exemple
01:34:37au village olympique ?
01:34:38non du coup
01:34:39nous on était à l'extérieur
01:34:40du village
01:34:41après j'ai mon ami
01:34:42qui fait la course sur route
01:34:43samedi
01:34:44donc je vais
01:34:45passer en mode supportrice
01:34:46et aller
01:34:47aller
01:34:48l'encourager samedi
01:34:49sur le circuit
01:34:50la course sur route
01:34:51ah il a participé
01:34:52au contre la montre également ?
01:34:53non non
01:34:54que sur la course
01:34:55d'accord
01:34:56mais on ne rentre pas là
01:34:57dans l'intimité
01:34:58vous n'allez pas
01:34:59on peut
01:35:00et donc c'est
01:35:01non il n'est pas français
01:35:02il n'est pas français
01:35:03il est hollandais
01:35:04donc on ne le soutiendra pas
01:35:05je vous préviens
01:35:06nous
01:35:07moi c'est très très simple
01:35:08quel chauvinisme
01:35:09ah mais alors moi je suis
01:35:10c'est à dire que
01:35:11le chauvinisme nucléaire quand même
01:35:12la moindre goutte de sang
01:35:13et le blanc rouge
01:35:14pendant ces jeux olympiques
01:35:15et il s'avère que
01:35:16hier
01:35:17il y a eu une autre médaille
01:35:18en ptt
01:35:19pour les hommes
01:35:20avec victor korensky
01:35:21il s'est passé quand même
01:35:22un petit
01:35:23parce qu'il a été
01:35:24quasiment sur le fil
01:35:25il a été dépassé
01:35:26par les hommes
01:35:27il s'est passé
01:35:28par les hommes
01:35:29il s'est passé
01:35:30sur le fil
01:35:31il a été dépassé
01:35:32par le britannique
01:35:33thomas pitcock
01:35:34d'accord
01:35:35alors là justement
01:35:36parce que nous
01:35:37en bon chauvin
01:35:38que nous sommes
01:35:39on a l'impression
01:35:40que les britanniques
01:35:41là ils nous ont fait
01:35:42un coup de trafalgar
01:35:43ça s'est passé
01:35:44quelques mètres plus loin
01:35:45où il a été un peu poussé
01:35:46est-ce qu'il y avait
01:35:47faute ou pas
01:35:48je ne sais même pas
01:35:49comment vous dire
01:35:50non c'était dans le jeu
01:35:51victor a commis
01:35:52une petite erreur
01:35:53juste avant
01:35:54et il a pris un arbre
01:35:55je ne sais pas pourquoi
01:35:56il nous le dira sûrement
01:35:57mais il a pris
01:35:58la ligne de droite
01:35:59et il aurait dû
01:36:00fermer la porte
01:36:01comme on dit
01:36:02et prendre la ligne
01:36:03de gauche
01:36:04et thomas pitcock
01:36:05qui était dans sa roue
01:36:06du coup l'a dépassé
01:36:07sur la gauche
01:36:08voilà c'est propre
01:36:09c'est un geste
01:36:10qui est propre
01:36:11et je pense qu'il y a
01:36:12rien à redire
01:36:13il est déçu
01:36:14il est déçu
01:36:15il avait dormi
01:36:16mais vous êtes
01:36:17vous êtes venu
01:36:18c'est votre
01:36:19est-ce que c'est
01:36:20votre entraîneur
01:36:21je vois qu'il y a
01:36:22une personne
01:36:23en coulisse
01:36:24oui oui c'est le
01:36:25mais venez sur le plateau
01:36:26vous plaisantez ou pas
01:36:27il parle très bien
01:36:28je ne savais même pas
01:36:29qu'il y avait le coach
01:36:30avec nous
01:36:31c'est l'entraîneur national
01:36:32l'entraîneur national
01:36:33attendez vous plaisantez
01:36:34enchanté monsieur
01:36:35c'est un plaisir
01:36:36merci d'être avec nous
01:36:37bonjour à tous
01:36:38je me présente
01:36:39Eliott Deval
01:36:40je suis journaliste
01:36:41à CNews
01:36:42peut-être que vous
01:36:43pouvez vous présenter
01:36:44pour les téléspectateurs
01:36:45Yvan Clelus
01:36:46le responsable
01:36:47de cette belle équipe
01:36:48de France
01:36:49bravo mesdames
01:36:50bravo
01:36:51j'imagine que
01:36:52vous êtes un coach
01:36:53très fier
01:36:54de votre équipe
01:36:55aujourd'hui
01:36:56est-ce que vous attendiez
01:36:57une telle performance
01:36:58et je disais
01:36:59ce qui est impressionnant
01:37:00dans la performance
01:37:01de Pauline
01:37:02dimanche
01:37:03c'est aussi l'écart
01:37:04qu'il y avait
01:37:05quasiment 3 minutes
01:37:06avec sa concurrente
01:37:07oui en fait
01:37:08en toute modestie
01:37:09c'est vrai qu'on s'attendait
01:37:10à des médailles
01:37:11c'était notre ambition
01:37:12après les écarts
01:37:13les écarts sont là
01:37:14c'est vrai pour Pauline
01:37:15qui était en mission
01:37:16on a bénéficié aussi
01:37:17de la petite crevaison
01:37:18de Puck Peters
01:37:19on a eu des éléments
01:37:20avec nous
01:37:21mais voilà
01:37:22tout le monde
01:37:23avait vraiment
01:37:24énormément travaillé
01:37:25les 4 athlètes
01:37:26étaient en position
01:37:27d'aller chercher une médaille
01:37:28après une médaille olympique
01:37:29c'est très dur
01:37:30il faut aller l'arracher
01:37:31dans la main
01:37:32des adversaires
01:37:33on a vu Victor
01:37:34on a vibré aussi
01:37:35dans le final
01:37:36c'était très très chaud
01:37:37c'est le sport
01:37:38et deux médailles
01:37:39on est vraiment
01:37:40hyper fiers
01:37:41dans la fédération
01:37:42d'ailleurs
01:37:43vous avez peut-être
01:37:44des nouvelles
01:37:45parce que je sais
01:37:46que l'une de vos collègues
01:37:47est cycliste
01:37:48elle est tombée
01:37:49elle s'était blessée
01:37:50il y avait une crainte
01:37:51qu'il y ait
01:37:52un traumatisme
01:37:53crânien
01:37:54tout va bien
01:37:55c'est vrai
01:37:56plus de peur
01:37:57que de mal
01:37:58elle va vite
01:37:59se remettre
01:38:00elle a des points de suture
01:38:01au niveau du visage
01:38:02mais rien de cassé
01:38:03donc elle devrait
01:38:04être remontée
01:38:05sur le vélo
01:38:06rapidement
01:38:07on lui souhaite
01:38:08évidemment
01:38:09un prompte rétablissement
01:38:10il y a le président
01:38:11de la république
01:38:12qui est très présent
01:38:13il y a la ministre
01:38:14qui est bien sûr
01:38:15très présent
01:38:16mais il y a aussi
01:38:17des sportifs
01:38:18d'autres sports
01:38:19et notamment
01:38:20Antoine Griezmann
01:38:21je ne sais pas
01:38:22si vous avez vu
01:38:23il n'arrête pas
01:38:25derrière l'équipe de France
01:38:26il était
01:38:27là on le voit
01:38:28à Versailles
01:38:29pour l'équitation
01:38:30il était avec
01:38:31Léon Marchand
01:38:32du côté
01:38:33de la natation
01:38:34Antoine Griezmann
01:38:35au stade de France
01:38:36pour le rugby
01:38:37à Sète
01:38:38c'est vraiment
01:38:39si vous avez besoin d'info
01:38:40vous appelez
01:38:41Antoine Griezmann
01:38:42je revenais sur
01:38:43ce sentiment
01:38:44patriote
01:38:45sur la fierté
01:38:46d'être français
01:38:47c'est à dire que là
01:38:48on vit un shoot
01:38:49de patriotisme
01:38:50qui fait du bien
01:38:51à tout le monde
01:38:52le coach que vous êtes
01:38:53il le ressent également
01:38:54à travers l'ambiance
01:38:55peut-être ?
01:38:56Oui c'est évident
01:38:57ça fait des mois
01:38:58qu'on sent
01:38:59que ça monte
01:39:00on était persuadé
01:39:01que ça nous donnerait
01:39:02le vent dans le dos
01:39:03comme on dit
01:39:04dans le vélo
01:39:05ou en voile
01:39:06parce que
01:39:07ils le ressentent
01:39:08dans leur préparation
01:39:09leurs proches étaient là
01:39:10les familles
01:39:11etc
01:39:12le public est incroyable
01:39:13il est au rendez-vous
01:39:14et oui bien sûr
01:39:15qu'ils le ressentent
01:39:16même si Pauline
01:39:17dit qu'elle était
01:39:18dans sa bulle
01:39:19ça nous touche
01:39:20et là les chiffres
01:39:21le prouvent
01:39:22on est plutôt
01:39:23très bien parti
01:39:24dans l'Olympiade
01:39:25et c'est évident
01:39:26que ça va continuer
01:39:27après nos athlètes
01:39:28ils sont sensibles
01:39:29à tout ce qui se passe
01:39:30autour d'eux
01:39:31même s'ils vous disent
01:39:32qu'ils sont dans une bulle
01:39:33et je pense
01:39:34qu'ils ont à coeur
01:39:35juste de gagner
01:39:36mais en plus
01:39:37de pouvoir rendre
01:39:38les gens heureux
01:39:39et c'est ce qu'ils font
01:39:40je crois
01:39:41et Pauline
01:39:42elle le matérialise
01:39:43très bien
01:39:44donner aussi envie
01:39:45à des plus jeunes
01:39:46de faire du vélo
01:39:47tout simplement
01:39:48tout le monde
01:39:49d'aller faire du sport
01:39:50le week-end
01:39:51et que ça soit
01:39:52assez simple
01:39:53assez léger
01:39:54c'est juillet
01:39:55c'est l'été
01:39:56ça fait du bien
01:39:57à tout le monde
01:39:58les athlètes
01:39:59et le staff
01:40:00je reviens vers vous
01:40:01Pauline Ferrand-Prévot
01:40:02je rappelle que c'était
01:40:03votre 4ème Olympiade
01:40:04est-ce que vous aviez
01:40:05hésité
01:40:06ou vous vous êtes dit
01:40:07au moment où vous avez
01:40:08su que c'était Paris
01:40:09c'était votre objectif
01:40:10ultime
01:40:11vous saviez
01:40:12qu'il fallait participer
01:40:13à cette Olympiade
01:40:14dans tous les cas
01:40:15je pense que j'aurais eu
01:40:16du mal à arrêter
01:40:17ma carrière
01:40:18sans ce titre
01:40:19j'aurais peut-être
01:40:20réussi jusqu'à
01:40:21vous êtes encore très jeune
01:40:22jusqu'à 60 ans
01:40:23mais c'est vrai
01:40:24que oui
01:40:25c'était encore mieux
01:40:26que ça soit à Paris
01:40:27mais c'est vrai que
01:40:28j'aurais quand même
01:40:29fait les Jeux Olympiques
01:40:30même s'ils n'avaient pas
01:40:31été à Paris
01:40:32ils n'avaient pas été à Paris
01:40:33et est-ce que vous avez
01:40:34parce que
01:40:35l'épreuve qui s'est déroulée
01:40:36sur la colline des Lancours
01:40:37elle a été montée
01:40:38de toutes pièces
01:40:39en quelque sorte
01:40:40mais est-ce que
01:40:41vous aviez précédemment
01:40:42pu repérer
01:40:43vous entraîner sur place
01:40:44ou pas ?
01:40:45l'année dernière
01:40:46on a eu un test event
01:40:47donc on a pu faire
01:40:48les reconnaissances
01:40:49et une compétition
01:40:50sur le même circuit
01:40:51et on a eu des entraînements
01:40:52il y a environ deux mois
01:40:53toutes les nations
01:40:54ont été conviées
01:40:55à s'entraîner sur le circuit
01:40:56pour voir les dernières
01:40:57modifications
01:40:58d'accord
01:40:59mais il n'y a pas
01:41:00de privilège français
01:41:01en soi
01:41:02c'est pas parce que
01:41:03c'était à Paris
01:41:04que vous
01:41:05la délégation française
01:41:06avez pu
01:41:07les mois précédents
01:41:08vous entraîner là-bas
01:41:09non on n'a pas eu
01:41:10de passe droit
01:41:11c'est tout simplement
01:41:12la meilleure
01:41:13qu'est-ce que vous voulez
01:41:14que je vous dise ?
01:41:15et c'est normal
01:41:16vous êtes française
01:41:17donc c'est comme ça
01:41:18il y a eu un bloc
01:41:19hier vous coach
01:41:20vous en pensez quoi ?
01:41:21en fait je n'ai pas vu
01:41:22les images au départ
01:41:23je peux vous les donner
01:41:24les images
01:41:25ça polémique
01:41:26moi je veux bien
01:41:27je n'ai pas vu
01:41:28les images au départ
01:41:29à l'arrivée
01:41:30Olympiade
01:41:31on vous a piqué
01:41:32une médaille d'or
01:41:33c'est vrai
01:41:34beaucoup de personnes
01:41:35m'en ont parlé
01:41:36j'ai demandé les images
01:41:37bien sûr parce qu'il y a
01:41:38une procédure
01:41:39si on doit poser réclamation
01:41:40j'ai vu les images
01:41:41ça a mis une seconde
01:41:42dans ma tête
01:41:43moi c'est propre
01:41:44si c'est Victor
01:41:45qui l'avait fait à l'adversaire
01:41:46on aurait crié
01:41:47au génial
01:41:48donc voilà
01:41:49c'est dommage
01:41:50c'est dur
01:41:51mais voilà
01:41:52j'essaye de sourire un peu
01:41:53et je présente bien sûr
01:41:54surtout que
01:41:55c'est vous les spécialistes
01:41:56et je ne me permettrai jamais
01:41:57de juger sur ces sports-là
01:41:58mais Pauline
01:41:59là vous souriez beaucoup
01:42:00évidemment
01:42:01je suis tellement heureux
01:42:02il y a trois ans
01:42:03donc on sortait
01:42:04de la crise sanitaire
01:42:05quoique
01:42:06on y était encore un peu
01:42:07puisqu'il n'y avait pas
01:42:08de public
01:42:09pour Tokyo
01:42:10à Tokyo
01:42:11il n'y avait pas de public
01:42:12mais
01:42:13j'ai le souvenir
01:42:14qu'on avait
01:42:16fait venir
01:42:17les champions olympiques
01:42:18des scrims
01:42:19de judo
01:42:20et que dans ces temps
01:42:21où finalement
01:42:22tout le monde
01:42:23était un peu
01:42:24dans le dur
01:42:25c'était un moment
01:42:26de respiration
01:42:27et vous n'imaginez pas
01:42:28le bonheur
01:42:29que vous apportez
01:42:30aux français
01:42:31il n'y a plus de polémique
01:42:32depuis
01:42:33il n'y a plus rien
01:42:34grâce à vous
01:42:35il n'y a plus rien
01:42:36on parle
01:42:37heureusement qu'on est là
01:42:38vraiment
01:42:39il n'y a plus de polémique
01:42:40tout va bien
01:42:41vous revenez
01:42:42vous revenez
01:42:43bien sûr
01:42:44vous n'avez pas
01:42:45pu participer
01:42:46à la cérémonie
01:42:47également
01:42:48vous étiez surconcentrée
01:42:49focus
01:42:50mais il y aura
01:42:51quand même
01:42:52la cérémonie de clôture
01:42:53donc là
01:42:54vous y allez quand même
01:42:55Pauline ?
01:42:56je ne sais pas du tout
01:42:57je vis un peu
01:42:58au jour le jour
01:42:59pour être honnête
01:43:00j'ai hâte de dormir
01:43:01de me reposer
01:43:02donc
01:43:03on verra après
01:43:04quelques jours
01:43:05de repos
01:43:06comment je me sens
01:43:07mais
01:43:08je ne pense pas
01:43:09là il y a la pression
01:43:10qui redescend
01:43:11peut-être pour les téléspectateurs
01:43:12qui nous regardent
01:43:13et là je me tourne
01:43:14vers le coach
01:43:15la préparation
01:43:16la puissance physique
01:43:17qu'il faut avoir
01:43:18c'est-à-dire
01:43:19que là on est
01:43:20sur des sportifs
01:43:21qui sont
01:43:22hors du commun
01:43:23hors normes
01:43:24il n'y a plus
01:43:251% de matière grasse
01:43:26ou très peu
01:43:27on va à combien
01:43:28de pulsations
01:43:29par exemple
01:43:30par minute
01:43:31le battement de coeur ?
01:43:32ça dépend
01:43:33moi au maximum
01:43:34je vais à 190
01:43:35je dirais
01:43:36dis donc 190
01:43:37Paul Melun
01:43:38vous faites ça
01:43:39quand vous pédalez ?
01:43:40190 en voiture
01:43:41oui
01:43:43sur l'autoroute A10
01:43:44vers les Deux-Sèvres
01:43:45et c'est extrêmement dangereux
01:43:46parce que vous passez
01:43:47des bosses
01:43:48ça descend
01:43:49c'est vraiment très déconique
01:43:50vous avez raison de dire
01:43:51que la décompression
01:43:52derrière les Jeux
01:43:53c'est un moment
01:43:54qu'il faut qu'on accompagne
01:43:55à chaque fois
01:43:56parce que c'est
01:43:57à la hauteur
01:43:58de ce qu'ils mettent
01:43:59dans l'investissement avant
01:44:00et c'est vraiment pas après
01:44:01qu'il faut les abandonner
01:44:02qu'il y ait une médaille
01:44:03ou pas d'ailleurs
01:44:04c'est toujours
01:44:05un moment délicat
01:44:06vous êtes coach
01:44:07depuis combien de temps ?
01:44:08coach de plus jeune
01:44:09depuis 25 ans
01:44:10mais
01:44:11il y a peut-être
01:44:12deux ou trois Olympiades
01:44:13comme ça
01:44:14et on commence
01:44:15à avoir un petit peu
01:44:16d'expérience
01:44:17on va peut-être
01:44:18écouter
01:44:19quelques réactions
01:44:20ou en tout cas
01:44:21des Français
01:44:22peut-être
01:44:23qui réagissent
01:44:24sur cette ferveur
01:44:25sur cette ferveur
01:44:26qui est liée
01:44:27aux JO
01:44:2840 000 m²
01:44:31dédiés uniquement
01:44:32aux Jeux Olympiques
01:44:33le Club France
01:44:34installé dans les
01:44:35Grandes Halles de la Villette
01:44:36accueille les fans
01:44:37les adeptes
01:44:38et les curieux des JO
01:44:39au programme
01:44:40le site est ouvert
01:44:41et pratique
01:44:42des différentes disciplines
01:44:43l'endroit rêvé
01:44:44pour les petits
01:44:45mais aussi les grands
01:44:46c'est trop bien
01:44:47oui j'ai vu à la télé
01:44:48beaucoup
01:44:49et ça me donnait envie
01:44:50j'aime beaucoup
01:44:51les Françaises
01:44:52qui jouent
01:44:53et en fait
01:44:54ça m'a
01:44:55ça m'a inspiré
01:44:56on est à fond
01:44:57on essaye
01:44:58et ça nous plaît
01:44:59franchement ça nous plaît
01:45:00c'est top
01:45:01ça permet
01:45:02de leur faire découvrir
01:45:03c'est ce qui est super
01:45:04en fait
01:45:05c'est l'esprit
01:45:06olympique en fait
01:45:07le site n'a pas été créé
01:45:08uniquement pour découvrir
01:45:09et gagner
01:45:10et supporter nos athlètes
01:45:11deux écrans géants
01:45:12y sont installés
01:45:13pour permettre au public
01:45:14de vibrer
01:45:15tous ensemble
01:45:16il y avait une ambiance
01:45:17de dingue
01:45:18dès qu'il y avait les Français
01:45:19ça faisait vraiment plaisir
01:45:20à voir
01:45:21et je pense que ça donne
01:45:22ce petit supplément d'âme
01:45:23qui fait la différence
01:45:24on est allé voir
01:45:25le rugby à 7
01:45:26pour voir les filles
01:45:27l'équipe de France
01:45:28on a gagné
01:45:29je me dis
01:45:30on va peut-être
01:45:31battre notre record
01:45:32on sait pas
01:45:33on va voir
01:45:34on va croiser les doigts
01:45:35on est chez nous
01:45:36donc on va voir
01:45:37la ferveur autour des jeux
01:45:38qui sont attendus
01:45:39jusqu'à la fin
01:45:40des jeux olympiques
01:45:41Vous êtes passée
01:45:42au village olympique
01:45:43vous y êtes allée hier ?
01:45:44Oui oui
01:45:45c'est le passage obligé
01:45:46pour les médaillés
01:45:47ah oui c'est vrai
01:45:48je suis je bête
01:45:49c'est pas que
01:45:50au pied de la tour Eiffel
01:45:51mais vous passez
01:45:52également
01:45:53il y a
01:45:54ces milliers de personnes
01:45:55écoutez
01:45:56c'est passé en 5 minutes
01:45:57et c'est d'ailleurs
01:45:58trop court
01:45:59c'est fini ?
01:46:00oui c'est déjà terminé
01:46:01vous êtes d'accord
01:46:02avec moi
01:46:03c'est allé très vite
01:46:04je vous propose
01:46:05de revenir demain
01:46:06voilà
01:46:08un grand merci
01:46:09Pauline Ferrand-Prévot
01:46:10un grand merci
01:46:11d'être venue
01:46:12sur ce plateau
01:46:13vraiment je le répéterai
01:46:14jamais assez
01:46:15vous êtes la fierté
01:46:16de la France
01:46:17et on vit
01:46:18des grands moments
01:46:19avec vous
01:46:20et votre émotion
01:46:21était la nôtre
01:46:22pendant ces épreuves
01:46:23et on va vibrer
01:46:24pendant toute cette
01:46:25quinzaine
01:46:26et vous avez même
01:46:27réussi
01:46:28à convertir
01:46:29les plus réfractaires
01:46:30aux Jeux olympiques
01:46:31à savoir
01:46:32Elisabeth Lévy
01:46:33qui va désormais
01:46:34regarder les JO
01:46:35en tous les cas
01:46:36je vois qu'il y a
01:46:37des disciplines
01:46:38qu'on ne voit jamais
01:46:39sinon
01:46:40et ça c'est super
01:46:41c'est vrai
01:46:42on ne voit pas
01:46:43toutes ces épreuves
01:46:44à la télé en général
01:46:45et ça
01:46:46c'est un truc
01:46:47ça me plaît beaucoup
01:46:48et puis alors
01:46:49vous êtes super
01:46:50bravo
01:46:51merci à tous
01:46:52c'était un plaisir
01:46:53d'être avec vous
01:46:54ce matin
01:46:55je remercie
01:46:56Arnold Cara
01:46:57qui était à la réalisation
01:46:58Bouka
01:46:59à la vision
01:47:00Jean-François Couvlard
01:47:01Hausson
01:47:02Marine Lanson
01:47:03et Briac Japiot
01:47:04pour l'infos poursuit
01:47:05sur CNews
01:47:06Allez les Bleus
01:47:07là pour l'instant
01:47:08on a 16 médailles
01:47:09l'objectif
01:47:10c'est plus de 70
01:47:11
01:47:12Olivier Dartigold
01:47:13vous avez intérêt
01:47:14à vous y mettre
01:47:15vous aussi
01:47:16ça veut dire quoi
01:47:17vous aussi ?
01:47:18on va nager dans la Seine
01:47:19ah non jamais
01:47:20pour rien au monde
01:47:21j'y mettrai un pied
01:47:22dans la Seine
01:47:23vous avez payé
01:47:24oui j'ai payé
01:47:25mais jamais
01:47:26je ne mitrai pas une tête
01:47:27or moi je veux bien monter
01:47:28tous les cols
01:47:29même si j'y arriverai pas
01:47:30avec grand plaisir
01:47:31je préfère faire
01:47:3210 cols d'affilé
01:47:33Merci Olivier Dartigold
01:47:34sur CNews
01:47:35et merci encore
01:47:36et bravo

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