Tous les soirs et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité
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00:00:00C'est l'heure des produits, il est quasiment 20h. Vous êtes à la bonne adresse, vous êtes sur CNews.
00:00:05Le débrief de la cérémonie d'ouverture continue. Vous avez eu un face-à-face assez saignant entre Philippe Guibert et Raphaël Stainville.
00:00:11Et alors j'accueille le plus gros mécontent de la soirée d'hier. Il l'a dit directement sur Twitter, il a tapé du poing sur la table.
00:00:19Il prépare des tribunes qui vont être saignantes demain dans le journal du dimanche.
00:00:23Je peux vous dire qu'il n'a pas sa langue dans sa poche, il boue, il boue, il boue pour pouvoir donner son avis.
00:00:27Il s'appelle Geoffroy Lejeune. Bonsoir Geoffroy.
00:00:29Merci, quel teasing incroyable.
00:00:31Vous êtes en colère Geoffroy.
00:00:32Ça m'a beaucoup énervé, ça m'a mis mal à l'aise et j'ai eu un peu honte pour tout vous dire.
00:00:36Vous allez nous dire ça dans un instant. Sabrina Medjéber, bonsoir.
00:00:39Bonsoir Charles Gauthier.
00:00:40Mikel Sadoun, vous aussi vous êtes en forme sur Twitter.
00:00:43Vous n'avez pas aimé le triomphe du wokisme d'hier.
00:00:46Non mais je suis mitigé, je suis mitigé. On va en discuter mais il y a beaucoup de bonnes choses quand même.
00:00:49Amine Elbahi, je ne sais pas ce que vous en pensez et au fond ça ne m'intéresse pas beaucoup. Non je rigole.
00:00:53Vous allez me le dire dans un instant juste après le journal de Barbara Durand.
00:00:59Malgré les trompes d'eau, la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Paris a été unanimement saluée par les médias étrangers.
00:01:07La meilleure cérémonie de l'histoire des Jeux pour le quotidien espagnol marqua Paris est magique pour le quotidien belge francophone le soir.
00:01:14Imagine pour le journal l'équipe avec ce cliché absolument fabuleux de Marie-José Pérec et Teddy Riner,
00:01:21les deux athlètes français qui ont allumé la Vasque Olympique.
00:01:25Le secrétaire d'état américain Tony Blinken inquiet des actions provocatrices de la Chine autour de Taïwan,
00:01:31notamment au sujet d'une simulation de blocus au moment de l'investiture du président taïwanais.
00:01:36La Chine qui revendique Taïwan comme faisant partie de son territoire a multiplié ces dernières semaines les intimidations à l'encontre de l'île,
00:01:43gouvernée de façon démocratique.
00:01:46Enfin au dixième mois de la guerre entre Israël et Gaza, des discussions en vue d'un cessez-le-feu sont prévues demain en Italie.
00:01:52Des délégations égyptiennes, américaines, qataris et israéliennes sont attendues à Rome.
00:01:57Un rendez-vous qui doit se tenir au moment où les relations entre Israël et le gouvernement américain sont mises à l'épreuve.
00:02:03Les Etats-Unis faisant pression pour un cessez-le-feu dans l'enclave palestinienne.
00:02:07Merci Barbara. Ce que je vous propose les amis, c'est qu'on commence par la seule séquence qui n'a pas fait polémique, c'est-à-dire Céline Dion.
00:02:12On se met Céline Dion pour bien commencer, ça apaise tout le monde et après on entre dans le vif du sujet, dans le débat et dans ce qui clive.
00:02:20Céline, la reine de la soirée.
00:02:44Tout le monde a adoré Autour de la table Céline, ça a sauvé l'honneur Geoffroy ?
00:02:48C'était magnifique, je l'ai regardé plusieurs fois pour me rassurer sur cette soirée.
00:02:53Si vous voulez qu'on reste que sur Céline, je peux rester que sur Céline.
00:02:57C'est extraordinaire, elle n'a pas chanté depuis 4 ans au public, elle fait une prestation magnifique, c'est bien de finir là-dessus.
00:03:02J'ai adoré les 20 premières minutes et la dernière demi-heure de cette cérémonie pour être vraiment complet.
00:03:07C'est ce qu'il y avait entre les deux qui m'a consterné.
00:03:09Tout le monde est d'accord sur Céline Dion, je pense qu'il n'y a pas de débat.
00:03:13Il y a eu un tweet du Premier ministre canadien, Justin Trudeau, qui a félicité Céline Dion.
00:03:19Effectivement, ça faisait 4 ans qu'elle ne s'était pas produite sur scène.
00:03:23Une fière québécoise de Charlemagne est sur scène pour la cérémonie d'ouverture.
00:03:27Céline Dion est une figure emblématique du Canada, au talent remarquable.
00:03:30Elle a surmonté beaucoup d'épreuves pour être là ce soir.
00:03:33Céline, c'est merveilleux de te voir chanter de nouveau.
00:03:35Je pense que le monde entier partage la vie de Justin Trudeau.
00:03:39La question que je vais vous poser, c'est au fond, est-ce que cette cérémonie était une marque nouvelle d'une France fracturée ?
00:03:47De deux Frances, c'est ce que dit Michel Onfray dans une tribune qu'on va détailler dans un instant, qui sera publiée demain dans le JDD.
00:03:53Et en fait, je pensais vraiment à la Une de Libération, à mettre en miroir avec ce qu'ils avaient fait au moment de la Coupe du monde de rugby.
00:04:00Ce matin, ils ont fait une Une en trombe.
00:04:02Et au moment de la Coupe du monde de rugby, avec Jean Dujardin qui avait son béret sur la tête, ils avaient mis la France rance.
00:04:08Et il y a un journaliste du service public, Christophe Comtes, qui a mis un tweet que j'ai trouvé très symptomatique pour tout de suite diviser,
00:04:17et qui a mis « Choisis ta France. »
00:04:19Philippe Catherine, avec les drag queens, ou Jean Dujardin.
00:04:24Et la question que j'ai envie de vous poser, au-delà de Philippe Catherine, qui est sans doute le tableau qui a le plus choqué,
00:04:29mais par exemple, mettons Aya Nakamura, qui a été plutôt bien reçu,
00:04:32est-ce qu'on peut aimer à la fois Aya Nakamura et Jean Dujardin, Michel Sadoun ?
00:04:37Oui, en tout cas, je pense qu'hier, il y a eu quand même une tentative d'essayer de faire un pont entre cette vieille France,
00:04:44entre un écrin parisien qui était magnifique, architectural, etc.,
00:04:48et des personnages qui incarnaient peut-être une projection un peu plus politique du futur de la France,
00:04:53dans le progressisme que certains ont perçu comme woke, etc.
00:04:56Je trouve que parfois, c'était plutôt réussi.
00:04:59À des moments, c'était de mauvais goût.
00:05:01Et à d'autres moments, ça tombait carrément dans la facilité, voire dans le wokisme.
00:05:05Désolé de vous dire que, et je ne prêche pas pour ma paroisse puisque je ne suis pas chrétien,
00:05:09mais franchement, la représentation de la scène telle qu'elle a été faite,
00:05:12ce n'est pas que je m'en scandalise.
00:05:14Pour tout vous dire, ça me passe un peu au-dessus de la jambe,
00:05:17mais sincèrement, je trouve ça un peu ridicule et un peu facile,
00:05:20parce qu'ils ne l'auraient pas fait avec une autre religion.
00:05:22Est-ce que c'est deux France ?
00:05:24Oui, il y a des blasphèmes qui sont plus dangereux que d'autres.
00:05:27Ils peuvent coûter la vie.
00:05:29Évidemment, la scène ne coûtera la vie à personne.
00:05:31Est-ce qu'il existe deux France ?
00:05:33Comme le dit Michel Onfray demain dans les colonnes du journal du dimanche,
00:05:36Geoffroy, la cérémonie des JO a en effet permis à la France
00:05:39de se donner en spectacle au monde entier, de faire son cinéma,
00:05:42d'en faire un film, de proposer son cirque,
00:05:44qui fut un grand moment de guignolade.
00:05:46Est-ce qu'il y a deux France ?
00:05:48Deux France irréconciliable, l'écriture de ce spectacle
00:05:50par un homme blanc quinquagénaire judéo-chrétien
00:05:52fut un exercice de haine contre l'homme blanc quinquagénaire judéo-chrétien,
00:05:57dit Michel Onfray.
00:05:59Est-ce que ces deux France sont irréconciliables
00:06:01ou est-ce qu'on peut aimer à la fois Ayana Kamoura et Jean Dujardin ?
00:06:06Comme Jean Dujardin lui-même d'ailleurs.
00:06:08Jean Dujardin a salué hier, non pas la prestation d'Ayana Kamoura,
00:06:13mais il a pris une photo de la tour Eiffel,
00:06:15qui était le spectacle final absolument magnifique,
00:06:17et il a mis « merveilleux », alors qu'il avait été vraiment
00:06:20plus que vilipendé par la presse de gauche,
00:06:24qui l'avait conspué même, puisqu'il était à l'origine
00:06:27de la cérémonie d'ouverture de la Coupe du monde de rugby.
00:06:29Il y a beaucoup de questions dans votre question.
00:06:31Si j'essaie de répondre à la question des deux France,
00:06:33je ne suis pas du tout sûr qu'il y ait deux France
00:06:35qui pèsent autant l'une que l'autre.
00:06:37Moi j'ai l'impression que...
00:06:39Ce qui me rend triste après ce spectacle,
00:06:41c'est que j'ai le sentiment que
00:06:43les 20 premières minutes et les 30 dernières,
00:06:45elles mettent tout le monde d'accord.
00:06:46Il y a une France qui se reconnaît intégralement là-dedans.
00:06:48Et après au milieu de tout ça, il y a le délire
00:06:50peut-être d'une France, mais qui est ultra minoritaire,
00:06:52qui vit à Paris, qui a ses obsessions,
00:06:55et l'obsession par exemple de la déconstruction du catholicisme
00:06:58en est une, l'obsession des drag queens en est une.
00:07:01Je pense que les Français se foutent complètement
00:07:03du sujet drag queen ou de parodier la scène.
00:07:06Et en fait, là pour le coup, vous avez
00:07:08un excès extraordinaire
00:07:10de déconstruction,
00:07:12en effet de wokisme, etc.
00:07:14Et ces gens-là s'en sont donnés à cœur joie.
00:07:15Mais on est tous pris en otage.
00:07:16Ce sont nos Jeux olympiques, on est tous français.
00:07:18Il y a des choses qui nous mettent d'accord.
00:07:20Par exemple, Céline Dion, c'est magnifique.
00:07:21Par exemple, honnêtement, jusqu'à Marie-Antoinette,
00:07:23j'étais même hyper agréablement surpris.
00:07:25Je trouvais ça beau.
00:07:27Lady Gaga, j'ai adoré par exemple.
00:07:29Aller chercher ce vieux tube
00:07:32avec cette chanteuse qui est une star mondiale.
00:07:34Ça commençait super bien.
00:07:36Et ça, pour le coup, c'était possible.
00:07:37Et je me dis, pourquoi ils n'ont pas fait ça pendant 3 heures en fait ?
00:07:39Sabrina, deux Frances irréconciliables,
00:07:41la France du Jardin
00:07:43et la France Philippe-Catherine Schtroumpf.
00:07:45Choisis ta France,
00:07:47déjà, ça devient vraiment insupportable,
00:07:49ces injonctions à l'infantilisation.
00:07:51Enfin, vraiment, les Français sont adultes,
00:07:52ils aiment ce qu'ils ont envie d'aimer,
00:07:54et ils font ce qu'ils veulent.
00:07:55C'est pas aussi binaire, c'est ça que je veux dire.
00:07:57C'est ridicule, ce petit tweet-là.
00:07:59Evidemment que c'est ridicule.
00:08:01Il existe une France, elle est une et indivisible.
00:08:03Et quant à ce progressisme identitaire
00:08:05qui veut faire des minorités
00:08:07qui seraient soi-disant invisibilisées en tant que citoyens
00:08:09parce qu'ils sont drag queens,
00:08:11parce qu'ils sont en troupe, parce que ceci, parce que cela,
00:08:13la République française ne reconnaît pas les minorités,
00:08:16elle reconnaît les citoyens.
00:08:18Et la déclaration des droits de l'homme,
00:08:20c'est celle du citoyen et pas celle de l'individu
00:08:22et de ses particularistes.
00:08:24C'est le combat à mener pour visibiliser les drag queens
00:08:26et les drag queens sont libres d'être des drag queens.
00:08:28On a envie d'être ce que l'on a envie d'être.
00:08:30Quant à cet aphorisme insupportable
00:08:32qu'on nous a asséné hier sur ce métissage planétaire,
00:08:35Paris est une ville de métissage planétaire
00:08:37et lorsque j'ai vu les figures féministes
00:08:39par exemple qui ont été érigées,
00:08:41on aurait pu par exemple ériger Joséphine Baker
00:08:43pour faire plaisir à tous ces woke,
00:08:45justement, mais qui, elle, était une résistance,
00:08:47une patriande française,
00:08:49et qui n'était pas finalement contre cette France
00:08:51enracinée dont parle Geoffroy.
00:08:53La France que l'on aime,
00:08:55la France à laquelle nous sommes tous attachés profondément
00:08:57en tant que Français,
00:08:59et ce progressisme identitaire a voulu exister hier
00:09:01et je trouve ça bien dommage qu'on en revienne
00:09:03à cette question au moment de la cérémonie
00:09:05des Jeux Olympiques universelles.
00:09:07Il existe deux France, non, il existe une France.
00:09:09Après, certains ont un combat identitaire à mener,
00:09:12ils se sont servis de cette cérémonie
00:09:15pour faire exister, pour exalter ces minorités,
00:09:18mais les minorités, elles existent en France,
00:09:20elles n'en sont pas moins opprimées
00:09:22en France, en fait. Amine.
00:09:24Moi, je pense sincèrement qu'il n'y a pas eu deux France hier,
00:09:28il y a eu une seule France,
00:09:30et il y a eu toutes les cultures.
00:09:32Et la culture,
00:09:36la culture ne se décrète pas,
00:09:39elle se désire, et pour la désirer,
00:09:41il faut faire vivre toutes les cultures.
00:09:43Est-ce que vous avez aimé ou pas
00:09:45la cérémonie d'ouverture hier,
00:09:47parce que j'ai plus ou moins compris pour chacun
00:09:49et trois autres amis sur ce plateau, mais vous ?
00:09:51D'abord, il se trouve qu'une partie de la cérémonie,
00:09:53je ne l'ai pas vue, puisque j'étais avec vous hier soir.
00:09:56Le replay existe.
00:09:58Vous ne l'avez pas vue ?
00:10:00Vous faites la transition.
00:10:02Vous ne l'avez pas vue ?
00:10:04Les téléspectateurs ne l'ont peut-être pas vue non plus.
00:10:06Donc, le tableau de la scène.
00:10:08Je suis arrivé au moment des drag queens.
00:10:10Vous êtes arrivé au moment des drag queens,
00:10:12le moment des drag queens,
00:10:15la fameuse scène de Vinci,
00:10:18reproduite avec des drag queens
00:10:20et Catherine à moitié nue,
00:10:22ou même quasiment totalement nue.
00:10:24C'est ça.
00:10:51Vivons comme on est nus.
00:10:54Vivons comme on est nus.
00:10:58Vivons comme on est nus.
00:11:03Tout simplement tous nus.
00:11:05Amine, c'était hyper intéressant avec Miguel de voir,
00:11:07parce que sur la drag queen qui s'appelle Drag Queen Pitch,
00:11:10vous avez dansé et tout.
00:11:12Non, je n'ai pas dansé.
00:11:14Et sur Philippe Catherine, vous étiez complètement effondré.
00:11:19Moi, c'est Philippe Catherine que je n'ai pas supporté.
00:11:25C'est drôle, c'est caustique, etc.
00:11:27Le problème, c'est est-ce que l'institution,
00:11:29est-ce que l'officialité doit mettre ça en avant ?
00:11:31C'est ça la question qu'il y a derrière.
00:11:33Pourquoi est-ce que la France et l'Occident en général
00:11:36ne peuvent se valoriser aux yeux du monde
00:11:38qu'à travers la défense des minorités ?
00:11:40C'est vrai que c'est une particularité de l'Occident
00:11:42et on en est très fiers que tout le monde puisse vivre
00:11:44comme ils veulent en France et en Occident.
00:11:46Mais plutôt que de valoriser la défense des faibles,
00:11:49qui est très importante, on peut aussi valoriser
00:11:51la force civilisationnelle sur laquelle on peut s'appuyer.
00:11:54Pourquoi dans toute cette cérémonie,
00:11:56on a eu 10 minutes, un quart d'heure de Philippe Catherine,
00:11:59qui était sympathique, ça ne me dérange pas.
00:12:01Un quart d'heure de Philippe Catherine, non.
00:12:03Non, bon allez, 5 minutes.
00:12:05A la louche.
00:12:07Et qu'on n'a pas eu une minute de Napoléon Bonaparte
00:12:09qui est quand même le personnage historique
00:12:12le plus célébré, admiré, pas seulement de France,
00:12:15mais du monde entier.
00:12:17Que les Chinois nous envient, que les Indiens nous envient.
00:12:19La drag queen Peach a réagi.
00:12:22Elle a réagi sur RTL.
00:12:25On n'a fait de mal à personne,
00:12:27on s'est amusé sur un pont en dansant
00:12:30et en célébrant tous ensemble.
00:12:32Damien Gabriac, qui est l'un des auteurs du spectacle,
00:12:35a lui aussi réagi.
00:12:37Il y avait tout ce qui est la France,
00:12:39tout le monde ensemble, des petits, des grands, des gros,
00:12:41des maigres, des noirs, des blancs, des arabes,
00:12:43tous ensemble sur des danses de leur culture.
00:12:46Voilà, cette lecture divisionniste est vraiment insupportable.
00:12:51Alors qu'ils se soient amusés, c'est une très bonne chose,
00:12:53mais encore une fois, c'est ce que dit Eugénie Bassi dans son livre
00:12:56« La dictature du ressenti »
00:12:58où Pascal Bruckner « Je souffre donc je suis ».
00:13:00On en revient toujours à ces blessures narcissiques personnelles,
00:13:03mais est-ce qu'on a le droit aussi de critiquer ?
00:13:05Est-ce qu'on a le droit de porter aussi un jugement de valeur
00:13:08sur ce que l'on estime comme étant esthétique ou pas ?
00:13:10Est-ce que moi, en tant que citoyenne française,
00:13:12j'ai le droit de dire que ce spectacle, que ce défilé de mode me déplaît ?
00:13:15En plus, au regard de ce que c'est que l'histoire de la mode française,
00:13:18ce qui ne veut pas rien dire.
00:13:20La mode en France, elle a une valeur mondiale,
00:13:22elle a une valeur même séculaire, presque millénaire,
00:13:26mais depuis même Louis XIV déjà,
00:13:28les étiquettes, les protocoles, c'est la France qui a inventé tout ça.
00:13:31Les cinq premiers groupes mondiaux de la mode sont des groupes français.
00:13:35La mode, c'est Gabrielle Chanel, c'est Christian Dior,
00:13:38c'est Yves Saint Laurent, c'est tout ce qui a permis,
00:13:41c'est tout ce qui a fait rêver le monde entier,
00:13:43et notamment, et on reparlera tout à l'heure de Marie-Antoinette,
00:13:45que l'on a montrée en tant que décapitée,
00:13:47si elle avait ne serait-ce qu'un tout petit peu de culture,
00:13:50elle saurait que Marie-Antoinette avait une ministre de la mode
00:13:53qui s'appelle Rose Bertin,
00:13:55et qu'en sociologie, le premier champ social de la mode,
00:13:57c'est Marie-Antoinette qui l'a créée,
00:13:59qui a inspiré notamment un merveilleux livre de Stéphane Zweig
00:14:02et un merveilleux film de Sofia Coppola.
00:14:04Voilà ce qui me dérange.
00:14:05Et j'ai le droit de le dire en tant que française,
00:14:07au nom de la liberté d'expression.
00:14:08Vous avez tous les droits ici, Salobéna Melcheber.
00:14:10J'ai tous les droits.
00:14:12Geoffroy, je vous fais réagir dans un instant,
00:14:14mais les évêques ont réagi pour réponse de l'épiscopat,
00:14:18pour s'émouvoir de ce qui s'est passé hier.
00:14:20Cette cérémonie a malheureusement inclus des scènes
00:14:22de dérision et de moquerie du christianisme.
00:14:24Et Mgr Rouget était tout à l'heure sur notre antenne.
00:14:28Ce qui m'a beaucoup choqué, c'est d'abord cette vision
00:14:30d'une femme décapitée, même si c'est Marie-Antoinette,
00:14:32mais vraiment, c'est une image d'une extrême violence,
00:14:35et dans le monde d'aujourd'hui, nous n'avons pas besoin
00:14:37de nous émerveiller de la violence.
00:14:39Et puis, il y a cette parodie de la scène,
00:14:41à la fois grossière et très choquante, très blessante.
00:14:44Et je trouve que c'est vraiment dommage
00:14:46qu'il y ait eu ces fausses notes,
00:14:48ces manques de goût assez graves,
00:14:50dans cette célébration pour un grand événement
00:14:54que sont les Jeux Olympiques,
00:14:56qui est un événement de paix, de respect, de concorde.
00:14:59J'ai eu beaucoup de messages de gens qui étaient très blessés,
00:15:01très choqués.
00:15:02Alors, si on moque les chrétiens,
00:15:03ça veut dire que les chrétiens existent.
00:15:05Et donc, en un sens, ça peut être aussi un bon signe.
00:15:08Mais les Jeux Olympiques, c'est fait pour construire
00:15:11la paix, le respect de tous.
00:15:13Et donc, c'est cela qu'il faut promouvoir.
00:15:15Geoffroy.
00:15:16Je suis assez d'accord avec Mgr Rouget.
00:15:18En fait, ce qui est assez intéressant,
00:15:19c'est que parce que des minorités se sentent
00:15:21pas assez reconnues, etc.,
00:15:22il faut absolument qu'elles existent.
00:15:24Donc, c'est la promotion d'à peu près tout ce qui existe
00:15:26sur la palette LGBT, QI+, et compagnie.
00:15:29Mais par contre, la minorité catholique,
00:15:31elle doit absolument être moquée.
00:15:33C'est une sorte de passage obligé.
00:15:35C'est intéressant, on parlait de minorité catholique.
00:15:37C'est complètement une minorité catholique.
00:15:39Les catholiques sont minoritaires aujourd'hui en France,
00:15:40même si c'est une civilisation...
00:15:42Même de tradition, ceux qui ne vont plus à la messe...
00:15:44Oui, enfin, Jérôme Fourquet a écrit des pages
00:15:47assez dramatiques là-dessus.
00:15:49Enfin, si tant est qu'on considère que le catholicisme
00:15:51apporte quelque chose à la France.
00:15:52Mais donc, du coup, oui, c'est une minorité, bien sûr.
00:15:54D'ailleurs, elle devrait se vivre comme une minorité
00:15:56plutôt que d'arrêter de se pencher majoritaire,
00:15:57parce qu'aujourd'hui, c'est la situation.
00:15:59Mais bon, bref, vous avez donc une minorité
00:16:00qu'on doit agresser, c'est un passage obligé,
00:16:02et les autres qu'on doit respecter absolument.
00:16:03C'est la première chose.
00:16:04La deuxième, je suis désolé, de manière beaucoup plus prosaïque
00:16:06et peut-être un peu moins idéologique, mais...
00:16:08Qu'est-ce que c'est la France pour le monde ?
00:16:10Qu'est-ce que c'est ?
00:16:11Il y a des gens qui passent leur vie à économiser
00:16:13pour se payer un billet d'avion pour venir à Paris,
00:16:15pour venir passer deux semaines à Paris et voir quoi ?
00:16:17La Tour Eiffel, Montmartre, retrouver l'ambiance des cabarets,
00:16:20passer à Saint-Germain-des-Prés, se dire
00:16:21« Tiens, ici, il y a eu Hemingway ».
00:16:23Quand quelqu'un essaie de sublimer, c'est intéressant.
00:16:25Quand Woody Allen filme Paris, il ne le filme pas comme nous,
00:16:27les Français, on filme Paris, parce qu'en fait,
00:16:29il a envie de sublimer cette ville.
00:16:30Ils l'ont fait en exposé, quelque part, dans Midnight in Paris.
00:16:32Absolument, et dans son dernier film aussi, dont j'ai oublié le titre,
00:16:34c'est très beau, ça se passe à Paris aussi.
00:16:36Et en fait, ce sont des gens qui aiment Paris,
00:16:38qui viennent chercher quelque chose,
00:16:39et qui donc rendent service à Paris.
00:16:41Hier, il y avait une occasion de montrer tout ce qu'il y a de plus beau
00:16:44en flirtant avec l'image d'Epinal ou le cliché,
00:16:47et en même temps, en le sublimant et en le modernisant.
00:16:50C'est ce que moi, j'ai trouvé réussi dans les 20 premières minutes,
00:16:53c'est-à-dire qu'en fait, on avait les figures historiques de Paris,
00:16:55j'ai aperçu Jeanne d'Arc, je crois,
00:16:57on a Lady Gaga qui vient chanter une chanson très cabaret, etc.
00:17:01Oui, avec un épisode French cancan ensuite,
00:17:03qui était très beau.
00:17:04Il y avait des heures et des heures et des heures de cérémonie d'ouverture
00:17:08à faire avec ce genre de choses.
00:17:09Et ce n'était pas un gars du tout,
00:17:10et ce n'était pas Rance, contrairement à ce que dit Libération.
00:17:12Et je trouve d'ailleurs que c'est ce que Dujardin avait réussi
00:17:14dans sa cérémonie d'ouverture à lui.
00:17:16Mais qu'est-ce qu'il a pris dans la figure, Dujardin ?
00:17:18Qu'est-ce qu'il a pris dans la figure ?
00:17:19Sauf qu'il a pris dans la figure de la part de...
00:17:21C'est l'équation éternelle de notre débat public.
00:17:24Libération n'a pas aimé, mais les Français ont adoré.
00:17:26Personne n'a dit qu'il y avait des manifestations contre Jean Dujardin.
00:17:28Ça ne l'a pas empêché de tourner des films après.
00:17:30Il n'y a pas des manifestations non plus contre Thomas Joli ce matin.
00:17:32Et parce que les gens sont lassés.
00:17:34La vérité, c'est qu'en fait, c'est une occasion manquée incroyable,
00:17:36avec autant de moyens, il y avait tellement mieux à faire.
00:17:38Est-ce que c'était du blasphème pour vous, la scène de la Seine ?
00:17:41Oui, oui, oui, c'était blasphématoire.
00:17:44En fait, moi, ce que je trouve terrible, c'est surtout,
00:17:46ça se voulait méchant, en fait.
00:17:48Vous pensez ?
00:17:49Certain.
00:17:50Thomas Joli a répondu à cela en disant qu'il n'avait pas voulu justement blesser.
00:17:55Je ne sais pas si on peut l'entendre tout de suite.
00:17:58On peut l'entendre, donc on va l'écouter.
00:18:00C'est lui qui a évidemment décidé tout ce spectacle.
00:18:03Ma volonté n'est pas d'être subversif, ni de me moquer, ni de choquer.
00:18:07Ma volonté est simplement de dire que nous sommes ce grand nous
00:18:13et qu'hier soir, c'était des idées républicaines, c'était des idées d'inclusion,
00:18:20c'était des idées de bienveillance, de générosité.
00:18:25Geoffroy, il ne voulait pas choquer Thomas Joli ?
00:18:28Bien sûr, le pauvre chaton qui se retrouve le lendemain avec la polémique.
00:18:32Je suis désolé, mais si c'est la liberté, l'inclusion, des belles valeurs, etc.
00:18:37Dans ce cas-là, je suis désolé, mais je reprends l'argument de monseigneur Rouget.
00:18:41Marie-Antoinette décapitée, je ne suis pas certain.
00:18:44Alors ça, je ne suis pas d'accord.
00:18:46C'est le point sur lequel je n'étais vraiment pas d'accord.
00:18:48Je veux juste qu'on termine ce débat sur le blasphème.
00:18:50Après, on va parler de Marie-Antoinette parce qu'on a séquencé avec France Golfard toutes les missions.
00:18:54Le blasphème, il y a eu un tweet très intéressant de Mila que je voulais vous soumettre aujourd'hui.
00:18:59Mila, évidemment, qui a blasphémé contre l'islam, qui a eu sa vie complètement périclité, menacée de mort, etc.
00:19:04J'ai trouvé cette scène ridicule, mais il n'y a pas de délit de blasphème en France
00:19:08et il est préférable de ne pas remettre ça en question.
00:19:11Critiquer l'islam est un devoir civique, mais il faut accepter que les autres religions soient critiquées aussi, même le christianisme.
00:19:18Oui, mais moi, je trouve que de toute manière, il n'y a pas de délit de blasphème.
00:19:22Il faut arrêter de tout voir sous l'angle juridique ou policier.
00:19:25Personne ne va leur envoyer les flics. Il n'y a pas de problème.
00:19:27Simplement, je trouve qu'il y a une manière de critiquer les religions.
00:19:30Il y a une manière de les insulter ou de ne pas les insulter.
00:19:32Et même quand Mila avait fait ses critiques vis-à-vis de l'islam,
00:19:35je trouvais que ce n'étaient pas des critiques construites.
00:19:37Ça avait simplement vocation à insulter des choses qui étaient sacrées pour une certaine partie de nos compatriotes.
00:19:43Alors, une fois de plus, je ne vais pas juridiser ça.
00:19:46Elle a raison, elle a le droit de le faire et je m'opposerai toujours à ceux qui la menacent pour ces raisons-là.
00:19:51Mais il y a une manière de faire les choses, comme il y a une manière d'exprimer le blasphème encore plus dans une cérémonie officielle
00:19:57devant un parterre de pays qui, pour la plupart, sont des pays avec une religion officielle et qui n'ont pas apprécié ce geste.
00:20:02Alors Sandrine Rousseau, je vous fais réagir tout de suite, a aussi tweeté sur le sujet en disant
00:20:07qu'on ne peut pas à la fois être Charlie et s'opposer à ce qui s'est passé hier.
00:20:11On ne peut pas être Charlie quand il s'agit du prophète et ne plus l'être quand il s'agit de la Seine.
00:20:15Oui, mais la seule différence qu'il faudrait expliquer à Sandrine Rousseau,
00:20:19c'est que se moquer de la religion des chrétiens est devenu tellement facile parce qu'en fait on ne risque rien.
00:20:27Alors que quand on se moque de la religion et notamment du prophète des musulmans, on sait qu'on risque la mort.
00:20:34Donc il y a un deux poids, deux mesures qui est insupportable.
00:20:37Moi, à titre personnel, je partage totalement l'analyse de Mickaël et je crois qu'il y a quelque chose qu'on a perdu en France,
00:20:46c'est le respect du sacré.
00:20:47Tout à l'heure Geoffroy l'a très bien rappelé, les chrétiens sont en minorité.
00:20:51Mais s'ils sont en minorité, c'est aussi parce que la société française l'a voulu.
00:20:54Le plus grand malheur, je crois, français, je l'ai toujours dit, d'ailleurs je l'ai disserté, je l'ai écrit dans mon livre.
00:20:58Une déchristianisation.
00:20:59Oui, je crois que la société française est responsable de son propre malheur social,
00:21:03puisqu'elle a elle-même fermé les yeux sur la déchristianisation de la société.
00:21:06Une église ferme tous les 15 jours en France, tous les 15 jours.
00:21:09Soit elle ferme, soit elle est détruite.
00:21:11Roselyne Bachelot s'en félicitait pour les églises qui ne servent plus à rien.
00:21:15Certainement, mais il faudra réfléchir un jour.
00:21:17Il faudra un jour, très sincèrement, penser sur cette question parce que ce n'est pas les musulmans qui ont vidé les églises.
00:21:23C'est les chrétiens qui ont abandonné les églises.
00:21:26Et c'est en particulier la société française qui a renoncé au sacré.
00:21:29En même temps, la République avait un projet pour remplacer ce sacré par autre chose.
00:21:34Une projection politique qui unit tout le monde, etc.
00:21:36Seulement, ça s'est un peu tombé en déliquescence avec le temps.
00:21:39Et quand il n'y a rien de sacré qui est fait pour chapoter tous les citoyens, il n'y a rien qui unit.
00:21:44Quand Thomas Joly parle de projet républicain avec des valeurs républicaines,
00:21:48en fait, aujourd'hui, les gens ne sont plus d'accord sur ce que veulent dire les valeurs républicaines.
00:21:52Donc, il y a un débat suite à cette cérémonie qui était censée unir tout le monde.
00:21:56Alors Sabrina, sachez que Philippe Catherine a été censuré dans plusieurs pays.
00:22:00C'est l'équipe qui a fait un article dans ce sens.
00:22:03Il a été censuré aux Etats-Unis et il a été censuré au Maroc.
00:22:07NBC, diffuseur majeur des JO depuis 88, a par exemple envoyé des spots de pub
00:22:12et des images de Team USA lors des diffusions en différé en prime time aux Etats-Unis et en pleine nuit en France.
00:22:17Des séquences avec Philippe Catherine ou encore avec la drag queen Gigi Palmer.
00:22:21Et puis, censure aussi du côté du Maroc.
00:22:25Au Maroc, les chaînes du groupe audiovisuel public SNRT auraient censuré ces séquences
00:22:29en projetant à la place une image de la Ville Lumière.
00:22:32Ça a fait réagir aussi aux Etats-Unis, je vous le disais, mais il y a eu un tweet du patron de X Twitter, Elon Musk.
00:22:37Pourquoi S-O-G-O ? Je déménage sur Mars.
00:22:41Aux Etats-Unis, il y a un fort puritanisme qui est historique, donc on ne va pas discuter là-dessus.
00:22:48Le Maroc, c'est une autre particularité puisque le roi est le commandeur des croyants,
00:22:51donc c'est encore une autre particularité.
00:22:53La France n'a strictement rien à voir avec ni les Etats-Unis ni le Maroc.
00:22:56La singularité française, en plus de la laïcité, c'est également le droit au blasphème,
00:23:02c'est-à-dire le droit de critiquer les religions.
00:23:05Ce qui est interdit, c'est de critiquer les personnes en raison de leur origine et de leur appartenance religieuse.
00:23:10Une fois que c'est dit, moi je rejoins tout à fait les propos d'Amine et même ceux de Geoffroy,
00:23:15c'est-à-dire que la minorité, parce que c'est devenu une minorité du fait de la déchristianisation du pays,
00:23:21qui est liée aussi à l'installation d'une anthropologie de l'homme moderne depuis mai 68 environ,
00:23:26elle permet malheureusement aux Français de confession chrétienne d'être minorés dans la société.
00:23:32Ce qui est assez même intéressant, ceux qui hululent à l'islamophobie depuis hier
00:23:41découvrent le délit de blasphème ce matin, ça me fait doucement rire.
00:23:45Moi ce qui me dérange, c'est pour rappeler cette phrase d'Albert Londres, le journaliste à plumes dans la plaie,
00:23:50je rappelle que des journalistes sont morts, une rédaction a été décimée,
00:23:53parce qu'elle a voulu juste rire du prophète pour reprendre les mots de Mme Rousseau
00:23:59et qu'à ce titre je défendrais toujours la liberté d'expression d'où qu'elle vienne et quels qu'elles soient.
00:24:03Alors vous avez tous évoqué la séquence Marie-Antoinette, voyons-la !
00:24:12La liberté bien sûr !
00:24:18Ah ça ira, ça ira, ça ira !
00:24:20Les aristocrates, salades, volontaires, ça ira, ça ira, ça ira !
00:24:24Les aristocrates, on les pendra !
00:24:31Juste avant que je décide avec qui je donne la parole,
00:24:33qui a été choqué, levez la main, de cette séquence ?
00:24:35Sabrina, Florent et pas Mickaël.
00:24:38Alors on va commencer par Mickaël puisque vous êtes minoritaire.
00:24:41Alors Geoffroy se demandait tout à l'heure que viennent voir les gens du monde entier en France
00:24:47et quelle idée le monde entier a des Français.
00:24:50Je pense que dans la conscience collective il y a quelque chose qui fait des Français
00:24:53un peuple révolutionnaire qui aime abattre le sacré,
00:24:57qui a décapité son propre roi et qui a initié un mouvement politique dans le monde
00:25:01qui a fait naître la République, qui s'est transformé avec Napoléon,
00:25:04qui a ensuite créé un certain modèle d'état-nation, etc.
00:25:07Et je pense qu'on a encore aujourd'hui, je dirais, une réputation d'un peuple un peu caractériel
00:25:12et avec un fort tempérament.
00:25:14On est souvent critiqué pour nos grèves à répétition, nos révoltes intempestives, etc.
00:25:19Moi, c'est quelque chose dont je suis plutôt fier.
00:25:22Alors en effet, ça n'est pas la glorification de la violence en politique aujourd'hui,
00:25:27mais cette violence, elle fait partie de notre histoire
00:25:29et elle a permis à un moment de nous libérer de certains carcans
00:25:33qui étaient peut-être trop autoritaires,
00:25:35qui faisaient régner dans la société des structures inégalitaires
00:25:38qui ne correspondent plus à nos valeurs d'aujourd'hui.
00:25:40Et donc, cette séquence ne m'a pas choqué.
00:25:43Alors, il y a quelque chose d'un peu girardien,
00:25:45dans le sens où on s'est unis derrière cette violence, etc.
00:25:48Mais ça ne m'a pas choqué.
00:25:50Je réponds très rapidement.
00:25:51Moi, qu'il y ait une évocation de la Révolution dans ce tableau géant hier,
00:25:54ça ne me pose aucun problème.
00:25:55Il y a plein de personnages, Gavroche, il y en a énormément.
00:25:59Là, ce n'est pas la Révolution qui est célébrée, c'est la terreur.
00:26:01Et la terreur, c'est la honte de la Révolution.
00:26:03C'est de centaines de milliers de gens qui se font couper la tête
00:26:05de manière parfaitement arbitraire.
00:26:06Et d'ailleurs, pas de manière ciblée de manière extrêmement...
00:26:10Il y a l'arène, évidemment, mais il y a aussi beaucoup d'aristos, etc.
00:26:13Beaucoup de gens qui n'étaient pas des aristos.
00:26:14Enfin, je veux dire, c'est la honte.
00:26:15C'est l'État islamique, en fait.
00:26:16On a coupé la tête de manière industrielle à des gens avec...
00:26:20Et les coupeurs de tête se faisaient eux-mêmes couper la tête à la fin
00:26:22tellement c'était fou.
00:26:23Donc, d'ailleurs, il a fallu à un moment donné qu'on en sorte.
00:26:25Oui, ce que je veux juste dire, c'est que moi, célébrer la Révolution,
00:26:27ça ne me dérangeait pas.
00:26:28Ça, par contre, c'était un peu plus...
00:26:29Je n'ai pas vu non plus la célébration du génocide vendéen derrière ça, par exemple.
00:26:33La tête coupée, par exemple.
00:26:34Mais aujourd'hui, c'est Daesh qui fait ça.
00:26:36Bon, allez.
00:26:37Ah, ça ira, ça ira.
00:26:38Les médailles d'or, on en aura.
00:26:40Puisque les Bleus, vainqueurs des Fidji, 28 à 7, apportent à la France
00:26:45sa première médaille d'or.
00:26:47L'équipe de France masculine de rugby à 7, portée par sa star, Antoine Dupont,
00:26:51auteur d'un doublé, s'est adjugé le titre olympique grâce à sa victoire
00:26:56en finale contre les Fidji.
00:26:58Double vainqueur sortant et un vaincu en tournoi olympique,
00:27:00samedi au Stade de France.
00:27:02Il s'agit de la première médaille d'or Cocorico pour la France dans ces JO,
00:27:06à domicile, après l'argent et le bronze, respectivement,
00:27:09décrochés par les judokas.
00:27:11Donc, aujourd'hui, plutôt, dans la journée.
00:27:14Ah, ça ira, ça ira.
00:27:15Les médailles d'or, on en aura, Geoffroy.
00:27:18Le rugby à 7, c'est un exploit énorme.
00:27:20De battre les Fidji, et en plus, c'était pas gagné.
00:27:23Moi, j'ai regardé juste avant d'arriver ici.
00:27:25Oui.
00:27:26Vous savez, il m'a demandé à quelle heure on commence l'heure précise
00:27:30pour savoir quand il pouvait débarquer en plateau.
00:27:34Donc, un homme heureux, Geoffroy.
00:27:36Antoine Dupont, vous vous rendez compte ?
00:27:37Ce joueur de rugby à 15 qui va pour jouer les JO,
00:27:39pour se rattraper de sa Coupe du Monde.
00:27:40Voilà, qui se relève de l'échec du Mondial.
00:27:42Et qui, je ne vous le dis pas, parce que je pense que vous allez regarder en replay,
00:27:45mais qui fait un match extraordinaire.
00:27:46Évidemment, je regarderai en replay pendant la nuit.
00:27:49Ah, ça ira, ça ira.
00:27:50Des médailles d'or, on en aura.
00:27:52Et la pub aussi.
00:27:53On se retrouve dans un instant.
00:27:59Alors, depuis le début du face-à-face avec Guybert Stainville,
00:28:03qui a été chaud, je demande leur avis aux téléspectateurs de CNews.
00:28:08Flashez le QR code que vous allez voir.
00:28:09En plus, c'est très à la mode en ce moment, les QR codes,
00:28:11pour se déplacer dans Paris.
00:28:12Quoique, c'est terminé.
00:28:13Terminé.
00:28:14D'ailleurs, il faut avouer que les barrières ont rapidement disparu
00:28:17depuis la fin de la cérémonie.
00:28:19Non ? Vous opinez de la tête, Amine ?
00:28:21Vous avez vu des barrières ?
00:28:22Oui, j'en ai vu tout à l'heure.
00:28:24Oui, mais ça vous a empêché de passer, parce qu'elles peuvent être encore là,
00:28:26mais pas désinstallées.
00:28:27Non, c'est laid.
00:28:28Ce n'est pas beau.
00:28:29Oui, ce n'est pas beau.
00:28:30Ça va disparaître.
00:28:31Non, non, non.
00:28:32Amine El Khatmi me demande que vous arrêtiez de chanter.
00:28:34Il paraît que ça fait sucer les audiences.
00:28:35Oui, alors Amine El Khatmi, il ferait bien de venir en plateau,
00:28:39plutôt que d'aller dans les rues, comme ça,
00:28:42et de filmer les rassemblements.
00:28:44Et je lui demande de venir.
00:28:45Donc, s'il a des commentaires à faire, Amine El Khatmi,
00:28:47il n'hésite pas à venir.
00:28:48Je le salue bien.
00:28:49Il faut terminer son truc, puisqu'il a quand même salué…
00:28:52Je ne peux pas lancer un truc avec vous, c'est terrible.
00:28:54Il a salué le droit au blasphème.
00:28:56Et il défend le droit au blasphème.
00:28:57Oui, comme Mila.
00:28:58Il l'a très bien défendu.
00:28:59Mais c'est pour ça que j'étais très énervé contre lui,
00:29:01qu'il ne soit pas là pour le débat et pour faire railler avec Geoffroy,
00:29:04parce que ça aurait été beaucoup plus intéressant qu'avec vous.
00:29:07Alors…
00:29:08Je rigole.
00:29:09Je suis très à l'aise sur le blasphème.
00:29:10Par contre, on n'est pas obligé d'être d'accord et de trouver ça génial.
00:29:13C'est tout.
00:29:14C'est juste qu'on n'arrête pas d'être d'accord, d'exprimer.
00:29:15Et je suis d'accord.
00:29:16Mais c'est comme Mila.
00:29:17Mila, elle dit que si on blasphème contre l'islam,
00:29:19il faut aussi blasphémer contre le christianisme.
00:29:21Alors ça, c'est une chose.
00:29:22C'est le deux poids, deux mesures.
00:29:23Il existe et il est insupportable.
00:29:24Après, il y a autre chose sur le blasphème.
00:29:25C'est que, en fait, moi, ce que je trouve insupportable,
00:29:27c'est que les gens qui blasphèment soient menacés de mort.
00:29:29Dans un pays comme la France, ça ne devrait pas exister.
00:29:31En revanche, on n'est pas obligé d'applaudir dès que Charlie Hebdo blasphème une religion.
00:29:34On peut trouver ça nul.
00:29:35Parfois, c'est raté.
00:29:36Surtout que je fais la différence entre l'Etat, l'officialité
00:29:39et ce qui émane de la société, la dissidence.
00:29:41Je trouve ça sympa qu'il y ait un esprit caustique,
00:29:43pourquoi pas anti-religieux dans la société.
00:29:45Mais l'Etat n'est pas obligé de se faire le relais de ça
00:29:47avec un côté un petit peu insultant.
00:29:50Il y a une différence entre faire une de presse
00:29:51et ensuite faire un tableau à une cérémonie d'ouverture
00:29:53vue par 22 millions de personnes en plus.
00:29:56Qu'en pensent les téléspectateurs de CNews ?
00:30:02La réponse.
00:30:04Je trouve que cette cérémonie a pu représenter Paris et la France
00:30:07d'une manière excellente.
00:30:09C'était une très belle cérémonie, que ça plaise ou non.
00:30:13J'ai mes petits-enfants qui étaient à la maison
00:30:16et qui ont regardé, qui n'ont pas été choqués.
00:30:19Ces revenus étaient superbes, sauf quelques petits points,
00:30:23notamment la scène, où là c'est vraiment une honte,
00:30:29et également la reine avec sa tête décapitée dans les bras.
00:30:34J'ai pensé que cette cérémonie était scandaleuse et irrespectueuse.
00:30:40J'ai trouvé la cérémonie d'ouverture des JO lamentable.
00:30:43On nous a sali et on ne nous a pas du tout montré l'élégance à la française.
00:30:48J'ai eu honte d'être française en de pareilles circonstances.
00:30:52Voir Marie-Antoinette décapitée, notre garde républicaine
00:30:57danser sur des propos obscènes.
00:31:00Voir cette scène, ce blasphème, j'ai honte d'être française.
00:31:06Très honnêtement.
00:31:08Tim Lejeune, très représenté dans nos téléspectateurs, Geoffroy.
00:31:12Uniquement, je note quand même que c'est très partagé en réalité.
00:31:15Oui, mais il y a des gens, à mon avis, qui ont beaucoup aimé.
00:31:17Moi, par exemple, j'ai fait un édito ce matin pour dire
00:31:19que je pense qu'on peut aimer Aya Nakamura et Jean Dujardin.
00:31:22Philippe Catherine, je suis moins fan.
00:31:23On parlait d'Aya Nakamura.
00:31:24Vous n'avez pas adoré de voir la garde républicaine danser avec Aya Nakamura.
00:31:28On regarde ce que ça donne et puis après, on va pouvoir en débattre.
00:31:31C'est dû en même temps pour Emmanuel Macron.
00:31:33D'ailleurs, ça a été dit dans son tweet.
00:31:34Bien sûr, c'est pour ça que je le dis.
00:31:35A tout de suite.
00:31:49Est-ce que vous avez eu des nouvelles du premier fan d'Aya Nakamura?
00:32:18Est-ce qu'il en a pensé?
00:32:20Celui qui a écrit une grande page dans les colonnes du JDD
00:32:23pour défendre Aya Nakamura au moment de la polémique.
00:32:25Je ne sais pas ce qu'il en a pensé d'Aya Nakamura.
00:32:28Je ne sais pas ce qu'il a pensé précisément d'Aya Nakamura,
00:32:30mais je l'ai eu deux fois au téléphone aujourd'hui.
00:32:32Je peux vous dire qu'il n'a pas ultra apprécié cette cérémonie d'ouverture.
00:32:35Je sais.
00:32:36Vous savez aussi.
00:32:37Je ne sais pas ce qu'il a pensé d'Aya Nakamura.
00:32:39Je peux vous dire juste un truc sur Aya Nakamura.
00:32:41Moi, je l'avais défendu à l'époque quand il y a eu la polémique
00:32:43sur sa présence dans les JO,
00:32:45parce que je trouvais ça assez malin
00:32:47de confier à la chanteuse la plus écoutée,
00:32:49on aime ou on n'aime pas, mais le public décide ça,
00:32:51de chanter du piaf.
00:32:53C'était ça qui était dit à l'origine.
00:32:55C'est ça qu'on en vendait.
00:32:56Aujourd'hui, de l'écouter chanter.
00:32:58Là, je trouve qu'il y a quelque chose de très pervers.
00:32:59Chanter ses propres chansons, pour le coup,
00:33:01qui ne représentent pas tous les Français.
00:33:02Elle a beau être la plus écoutée,
00:33:03il y a aussi beaucoup de gens qui ne la connaissent pas,
00:33:05qui l'ont découvert à cette occasion, etc.
00:33:06Chanter ses propres chansons, ça devient un truc de promo,
00:33:09en la mélangeant avec la garde républicaine.
00:33:11Tout était dans le tweet d'Emmanuel Macron.
00:33:13Ces gens-là veulent absolument mélanger,
00:33:15désacraliser des choses qui sont sacrées,
00:33:17en l'occurrence l'uniforme, la garde républicaine, etc.
00:33:19Ils veulent les faire glisser sur un terrain
00:33:21qui n'est pas leur.
00:33:22Et moi, ça, ça m'a vachement dérangé.
00:33:23J'ai vu ces pauvres militaires en train de faire
00:33:25des pas de danse.
00:33:26Je pense qu'ils ne se sont pas engagés pour ça,
00:33:27qu'ils n'ont pas signé.
00:33:28Non, mais Geoffroy, ils n'étaient pas obligés.
00:33:30Ces militaires, on les a vus, ils ont dansé,
00:33:32ils ont aimé ce moment.
00:33:34Très sincèrement, je pense sincèrement
00:33:36qu'au-delà même des paroles,
00:33:38Ayanna Kamoura, pardonnez-moi,
00:33:40mais selon moi, elle incarne aussi
00:33:43une forme de francophonie.
00:33:45Et elle contribue à faire exporter
00:33:47quand même notre langue dans le monde.
00:33:49C'est pas notre langue qu'elle exporte.
00:33:51Elle exporte à la limite sa langue.
00:33:53Oui, évidemment qu'il y a aussi la novlangue.
00:33:56Mais je note d'ailleurs que personne n'est choqué
00:33:58par la novlangue que l'on utilise aujourd'hui
00:34:00dans certaines administrations,
00:34:01dans certaines entreprises,
00:34:02où on a adopté les anglicismes.
00:34:04Mais enfin, quand c'est Ayanna Kamoura,
00:34:06là, c'est un peu plus facile.
00:34:08Je suis franchement sensiblement heurté
00:34:10parce qu'au-delà du symbole qu'elle peut représenter,
00:34:12elle parle aussi à une partie
00:34:14de cette France populaire.
00:34:16Cette France qui, d'ailleurs,
00:34:18n'a pas adhéré au plus jeune âge
00:34:20à ses codes culturels.
00:34:22Eh bien, il y a une forme de réconciliation qui s'est créée.
00:34:24J'ai trouvé cette alliance avec la garde républicaine
00:34:26plutôt réussie pour le coup.
00:34:28Moi aussi, j'ai aimé. J'avoue, j'ai aimé.
00:34:30J'ai trouvé qu'il y avait un côté réussi,
00:34:32mais je pense que ça tenait plus à l'écrin,
00:34:34c'est-à-dire l'Institut de France et la garde républicaine,
00:34:36qu'à Ayanna Kamoura.
00:34:38Il n'y a pas moins.
00:34:40J'ai plutôt critiqué ce choix.
00:34:42Et encore une fois, elle est très populaire.
00:34:44Les Français l'écoutent, ça ne veut pas dire
00:34:46qu'ils veulent qu'elle les représente.
00:34:48Elles ne représentent pas ce qu'ils ont de mieux
00:34:50à exposer au monde, nécessairement.
00:34:52Là encore, il y a une confusion entre ce que les gens
00:34:54écoutent de leur intimité, avec un petit peu d'humour,
00:34:56et ce qu'ils ont envie de représenter
00:34:58dans le monde entier.
00:35:00Ayanna Kamoura,
00:35:02c'est une icône,
00:35:04c'est une représentation culturelle,
00:35:06d'une certaine jeunesse.
00:35:08Son tube a été planétaire, il a été
00:35:10streamé un milliard de fois, digne des stars.
00:35:12Justement, Lady Gaga,
00:35:14par exemple. Lady Gaga, qui est
00:35:16francophile, qui adore la France,
00:35:18et qui a fait la fierté de la France.
00:35:20Elle était excellente,
00:35:22les costumes d'hier étaient magnifiques.
00:35:24La Marseillaise ?
00:35:26La Marseillaise était magnifique.
00:35:28Lady Gaga, pour parler de notoriété.
00:35:30J'ai trouvé que la Marseillaise sur le toit
00:35:32du Grand Palais, c'était...
00:35:34Quasiment à pleurer.
00:35:36D'ailleurs, même pour le coup.
00:35:38Ayanna Kamoura, elle était là,
00:35:40elle a chanté Dja Dja, sa chanson à succès,
00:35:42qui lui a donné le succès, la notoriété qu'on lui connaît.
00:35:44Maintenant, le mélange avec la garde républicaine,
00:35:46je pense que c'était le temps d'une soirée.
00:35:48On a voulu bouscler les codes, c'est ça aussi.
00:35:50La France audacieuse, la France du panache,
00:35:52ça a été le temps d'une soirée.
00:35:54On aime, on n'aime pas. Moi, personnellement,
00:35:56je n'ai rien d'arrangé, plus que ça.
00:35:58En revanche, Lady Gaga, j'ai adoré.
00:36:00J'ai aimé Julia Tarmanet aussi.
00:36:02On n'en a pas beaucoup parlé, mais j'ai beaucoup aimé Julia Tarmanet.
00:36:04C'est vrai, je suis d'accord.
00:36:06La tribune à la nitroglycérine
00:36:08de Philippe Devilliers,
00:36:10la tribune explosive,
00:36:12parce qu'en plus,
00:36:14ses auteurs ont dit,
00:36:16on veut tout faire, sauf le Puy du Fou.
00:36:18Surtout pas le Puy du Fou, le roman national.
00:36:20Vous pensez quelle horreur.
00:36:22Déjà, à ce moment-là, il y avait une volonté de cliver,
00:36:24le Puy du Fou jamais,
00:36:26Jean Dujardin avec son béret et sa baguette,
00:36:28quelle horreur aussi.
00:36:30On sentait que le wokisme allait être présent
00:36:32pendant cette cérémonie, parce qu'il clivait déjà
00:36:34à ce moment-là, très honnêtement.
00:36:36On est purement factuel en disant ça.
00:36:38Philippe Devilliers avait déjà fait un tweet, je ne vais pas le rediffuser
00:36:40parce que j'ai mieux que son tweet, j'ai sa tribune.
00:36:42Tout était laid, tout était wok,
00:36:44c'était décoiffant, déjanté,
00:36:46difforme, disgracieux. Nous avons acté
00:36:48devant le monde entier, le suicide de la France.
00:36:50Ainsi, violenté, blessé,
00:36:52déshonoré. Est-ce qu'on a d'autres
00:36:54propos de Philippe Devilliers ?
00:36:56Tout l'appareillage de la dérision des symboles
00:36:58était là, le vaudeur devant les deux Macron,
00:37:00le pastiche de la scène avec les drag queens
00:37:02qui festoient autour d'une Eucharistienne
00:37:04christique.
00:37:06Et est-ce qu'on a un Jésus wok
00:37:08qui profane le célèbre tableau du Dernier Repas,
00:37:10fondateur d'une
00:37:12civilisation ?
00:37:14Mahomet, lui, est tranquille pour la soirée,
00:37:16pas d'offense, pas d'allusion, respect comme disaient les jeunes.
00:37:18Il n'y a pas de blasphème et de sacrilège
00:37:20que sous la forme christianophobe.
00:37:22Encore un
00:37:24Marie-Antoinette qui porte sa tête décapitée,
00:37:26dégoulinante dans ses mains. Cette vision
00:37:28mélenchoniste fait partager au monde
00:37:30entier qu'en France,
00:37:32on va voir la suite de la citation,
00:37:34aujourd'hui, l'arc républicain légitime
00:37:36la peine de mort quand il s'agit de faire
00:37:38une Samuel Paty à quiconque s'oppose
00:37:40à la marche de l'histoire.
00:37:42Philippe Devilliers n'y va pas
00:37:44avec le dos de la cuillère,
00:37:46avec le sens de la formule qu'on lui connaît,
00:37:48Geoffroy, c'est-à-dire dans vos colonnes,
00:37:50demain avec celle de Michel Onfray comme tribune.
00:37:52En fait, il faut se mettre à sa place,
00:37:54Philippe Devilliers, c'est un monsieur qui a...
00:37:56Il a été personnellement ciblé par les auteurs.
00:37:58Déjà, il a été ciblé personnellement par les auteurs,
00:38:00puis ensuite, c'est quelqu'un qui a consacré sa vie entière
00:38:02à essayer de trouver
00:38:04le meilleur moyen de transmettre l'amour
00:38:06de la France et de l'histoire de France
00:38:08à 5 millions de personnes qui vont tous les ans
00:38:10voir le Puy du Fou qui est une réussite maintenant internationale.
00:38:12Et ce qui est intéressant,
00:38:14je l'ai eu plusieurs fois au téléphone pendant la soirée,
00:38:16je l'ai regardé ici au bureau.
00:38:18Il était effondré, le pauvre, il était tout seul chez lui
00:38:20en train de découvrir ces images
00:38:22épouvantables pour lui.
00:38:24Et en fait, j'ai compris
00:38:26dans la séquence entre hier soir et ce soir,
00:38:28au moment où on s'apprête à publier cette tribune,
00:38:30que finalement, c'est la plus grande violence qui pouvait lui être faite.
00:38:32C'est quelqu'un qui a essayé d'aller tirer, justement,
00:38:34c'est ce qu'on disait tout à l'heure, d'aller tirer le meilleur,
00:38:36le plus glorieux de toutes les pages de notre histoire,
00:38:38de le mettre en scène, de le romancer
00:38:40à la façon du roman national,
00:38:42de le mettre dans un écran de beau,
00:38:44parce que le Puy du Fou, c'est aussi un endroit
00:38:46où on se sent bien, parce que c'est propre,
00:38:48parce que c'est bien fait, etc.
00:38:50Et il a créé ça,
00:38:52ça fait 45 ans que ça dure,
00:38:54c'est miraculeux d'ailleurs que ça ait marché.
00:38:56C'est une œuvre qui tient parce qu'il y a des bénévoles,
00:38:58parce qu'il y a des amoureux de la France.
00:39:00Et en fait, il voit qu'à la fin, l'institution, la France,
00:39:02décide de se doter de ce spectacle-là
00:39:04pour transmettre quelque chose qui, en effet, est moche
00:39:06et qui dit beaucoup un peu de la haine de soi.
00:39:08Donc c'est très, très, très dur pour lui.
00:39:10Est-ce que vous pensez que Philippe de Villiers
00:39:12aurait aimé qu'on demande au Puy du Fou
00:39:14de faire la cérémonie d'ouverture ?
00:39:16Et est-ce qu'il aurait relevé le gant ?
00:39:18Je pense que le Puy du Fou est une cérémonie d'ouverture permanente.
00:39:20Donc bien sûr,
00:39:22c'est leur métier, ils savent faire ça très bien.
00:39:24Je le dis deux fois, c'est magnifique.
00:39:26La Cinéscénie, c'est quelque chose d'extraordinaire.
00:39:28J'ai même ajouté un petit détail,
00:39:30mais c'est que même sur le plan technique,
00:39:32parce qu'ils connaissent très bien les techniques,
00:39:34le Puy du Fou, c'est un endroit où ils innovent beaucoup,
00:39:36ils déposent des brevets très régulièrement,
00:39:38ils inventent des choses dans le spectacle, etc.
00:39:40Le Puy du Fou a reçu un prix l'année dernière.
00:39:42Bien sûr, parce qu'il est époustouflant.
00:39:44Et même le piano qui s'enflamme pendant Juliette Armanet,
00:39:46c'est un truc qui est au Puy du Fou depuis 20 ans.
00:39:48Et en fait, il m'a dit que même sur le plan technique,
00:39:50je n'ai pas été impressionné.
00:39:52Je connaissais tous les trucs.
00:39:54Ils ont eu énormément de caméras qui sont tombées en panne
00:39:56à cause de la pluie, il faut le savoir aussi.
00:39:58Ça a pu donner cette sensation de mauvaise réalisation
00:40:00parce qu'il y a plein d'axes de caméras qui n'ont pas pu avoir lieu
00:40:02à cause des conditions climatiques.
00:40:04Ils ont souffert du média bashing,
00:40:06je me souviens très bien de ce fameux reportage.
00:40:08Vous parlez du Puy du Fou.
00:40:10Sur le complément d'enquête, sur M6.
00:40:12Sur France 2, sur le service public.
00:40:14Sur le service public, pardonnez-moi,
00:40:16et c'est d'autant plus grave.
00:40:18Ce qui montre aussi qu'il y a en France
00:40:20des voix
00:40:22et une certaine conception de la République
00:40:24que le service public ne veut pas entendre
00:40:26et ne veut pas voir.
00:40:28Et c'est ça qui me choque d'autant plus.
00:40:30Je comprends effectivement
00:40:32le ressenti de Philippe de Villiers,
00:40:34d'autant plus que
00:40:36sur cet aspect
00:40:38réconciliation
00:40:40entre l'histoire, mémoire
00:40:42et aussi l'apport culturel
00:40:44chrétien, on a aussi
00:40:46des leçons à en tirer sur ce qui s'est passé
00:40:48hier soir.
00:40:50Tout à l'heure, on parlait de Marie-Antoinette.
00:40:52Hier soir,
00:40:54nous étions le 26 juillet.
00:40:56Le 26 juillet,
00:40:58c'était l'égorgement aussi
00:41:00du père Jacques Hamel.
00:41:02Ne l'oublions pas.
00:41:04Et donc, on a aussi
00:41:06besoin de ces symboles, de rappeler
00:41:08ces signaux et ces symboles forts
00:41:10et de respecter ce cadre qu'est
00:41:12le sacré. J'ai senti que
00:41:14les limites du sacré
00:41:16ont été
00:41:18franchies au cours de la cérémonie
00:41:20des Jeux Olympiques.
00:41:22Vous êtes plutôt puits du fou
00:41:24ou plutôt cérémonie d'ouverture, cher Michael ?
00:41:26Je ne suis jamais allé au puits du fou.
00:41:28Ça, c'est un blasphème.
00:41:30Je redis que la cérémonie
00:41:32d'ouverture, dans l'ensemble, moi, je l'ai
00:41:34trouvée bonne, je l'ai trouvée excellente. Et quand
00:41:36elle s'est terminée, je me suis dit bravo à eux, sincèrement.
00:41:38Le final à la Tour Eiffel, on l'a déjà dit.
00:41:40Exceptionnel, avec la musique de Daft Punk.
00:41:42Il n'y avait pas Daft Punk réuni, malheureusement.
00:41:44La playlist était excellente.
00:41:46La playlist, on aurait dit que vous avez pris le téléphone.
00:41:48De bout en bout, c'était exceptionnel.
00:41:50Simplement, il y a deux manières
00:41:52de prendre cette cérémonie. Si on le prend
00:41:54légèrement comme un téléspectateur, moi,
00:41:56j'ai adoré et je mets de côté
00:41:58les passages un petit peu gênants,
00:42:00la tendance woke, etc. Le problème,
00:42:02c'est qu'on nous a annoncé en amont
00:42:04un projet politique, qui était notamment annoncé
00:42:06par Patrick Boucher. Et qui clivait, encore une fois.
00:42:08Fallait pas faire du Jardin,
00:42:10fallait pas faire De Villiers. Et vous savez quoi ?
00:42:12Philippe De Villiers est d'accord avec quelqu'un, ce soir.
00:42:14Il est d'accord avec Sandrine Rousseau,
00:42:16qui dit aussi que c'est woke,
00:42:18ce qu'on a vu hier. Donc, vous voyez,
00:42:20c'est signé, quelque part. Tout n'était pas
00:42:22woke. Il y avait quand même une célébration de l'histoire,
00:42:24etc. Alors, sous un certain prisme, je veux bien.
00:42:26Mais, en fait...
00:42:28Le monde soit woke, il sera tellement plus beau.
00:42:30Sandrine Rousseau, hier.
00:42:32J'ai l'impression que le Puy du Fou est une célébration du passé de la France.
00:42:34Je trouve ça très bien et je suis pour le roman national.
00:42:36Simplement, il y avait une volonté, ici,
00:42:38de faire une projection politique de la France future
00:42:40avec la France telle qu'elle est
00:42:42en l'état. C'est-à-dire une France, il faut le reconnaître,
00:42:44qui est très métissée, avec des minorités,
00:42:46etc. et tout. Alors, comment on fait ça ?
00:42:48Moi, je trouve que la manière
00:42:50dont ça a été fait, parfois, n'était pas très heureuse.
00:42:52On n'est pas obligé de dessiner un projet politique
00:42:54avec des hommes en maquillage.
00:42:56Je ne sais pas si c'est le phare
00:42:58ou l'horizon indépassable
00:43:00de la France de ces 30 prochaines années.
00:43:02Mais je trouvais, quand même, qu'il y avait quelque chose
00:43:04d'intéressant, c'était de mélanger la France
00:43:06telle qu'elle est aujourd'hui et telle qu'elle peut se projeter
00:43:08dans les craintes de ce qu'elle a été.
00:43:10Qui veut dire un dernier mot
00:43:12pour ponctuer ? Je veux quand même qu'on parle
00:43:14de l'axe sécuritaire.
00:43:16Parce que là, Cocorico,
00:43:18on a eu une médaille d'or.
00:43:20Franchement, d'un point de vue de la sécurité,
00:43:22c'est un sans-foutre et c'est un pari totalement réussi
00:43:24pour Gérald Darmanin,
00:43:26qui vient de laver la front du
00:43:28Stade de France. Alors, il était ce matin
00:43:30avec la Ligue des champions et la faute des Anglais.
00:43:32Il était même plutôt cet après-midi
00:43:34à la préfecture de police avec le Président de la République
00:43:36et Laurent Nunez pour féliciter
00:43:38les 40 000 policiers qui se sont mobilisés.
00:43:40Et on écoute Emmanuel Macron.
00:43:42Je voulais
00:43:44venir aujourd'hui parmi vous
00:43:46pour vous remercier
00:43:48très solennellement et vous dire
00:43:50toute notre reconnaissance.
00:43:52Hier, la France a offert
00:43:54au monde entier un spectacle
00:43:56extraordinaire, unique au monde
00:43:58et dans l'histoire des Jeux,
00:44:00qui, je le crois, a rendu nos compatriotes
00:44:02extrêmement fiers.
00:44:04Mais au-delà
00:44:06du formidable spectacle, de ce que les artistes
00:44:08et les athlètes ont donné,
00:44:10c'est aussi
00:44:12un trésor et un exploit de sécurité que vous avez
00:44:14collectivement réussi et dont je veux vous remercier.
00:44:16C'est vrai qu'on avait dit à Emmanuel Macron
00:44:18les experts en sécurité.
00:44:20Le fameux son d'Alain Bauer sort partout
00:44:22maintenant. C'est criminel de faire une cérémonie
00:44:24sur la scène. Tout le monde tombe sur
00:44:26Alain Bauer. Tout le monde s'était trompé.
00:44:28Tout le monde avait dit que c'était une folie.
00:44:30D'ailleurs, on l'a vu, ça a eu des conséquences économiques
00:44:32pour les restaurateurs. Il a fallu tout réagir,
00:44:34mettre en place des QR codes, des attestations.
00:44:36Il faut rappeler le dispositif.
00:44:38C'est très lourd.
00:44:40Gérald Darmanin a tweeté
00:44:42J.O., on l'a fait.
00:44:44Après quatre années de travail intense pour préparer
00:44:46le plus grand événement du monde, nous n'avons
00:44:48jamais été aussi fiers de nos forces
00:44:50de l'ordre, de nos agents, du ministère de l'Intérieur.
00:44:52Bravo à chacun d'entre eux pour cet événement
00:44:54sans incident. Et il était tout à l'heure l'invité
00:44:56de nos confrères du journal de 13h.
00:44:58Et puis, Aminé Elbaïe, vous allez réagir.
00:45:00Votre parole est attendue, mais moins que celle de Gérald Darmanin.
00:45:02Hier, nous avons montré
00:45:04un show culturel absolument incroyable.
00:45:06Nous avons montré que la France est un immense pays.
00:45:08Au monde, les forces de l'ordre françaises ont montré leur fierté
00:45:10d'être d'immenses services de renseignement
00:45:12et de policiers et de gendarmes. C'est un pari
00:45:14un peu fou, mais les forces de l'ordre,
00:45:16les pompiers ont réussi à le faire. Il y a eu 19 seulement
00:45:18garde à vue pour 400 000 spectateurs
00:45:20qui étaient autour de cette scène.
00:45:22Et donc, il n'y a eu aucun accroc, aucun drame.
00:45:24Et c'est grâce aux forces de l'ordre.
00:45:26Amine, quand c'est réussi, il faut le dire. C'est réussi.
00:45:28Oui, j'ai suffisamment dit mon inquiétude
00:45:30quant au déroulement de ces Jeux olympiques
00:45:32qu'il faut effectivement reconnaître
00:45:34que cet événement s'est déroulé
00:45:36sans incident majeur. Et j'ai envie
00:45:38de vous dire, heureusement,
00:45:40parce qu'à vaincre sans péril,
00:45:42on finit par triompher sans gloire.
00:45:44J'étais inquiet pour la ville de Paris hier soir.
00:45:46J'étais inquiet pour les petits villages. J'étais inquiet
00:45:48pour les quartiers populaires. Si vous avez un attentat
00:45:50terroriste dans les autres villes, comment on fait ?
00:45:52Parce qu'on a déshabillé tous ces villes de leurs policiers
00:45:54et de leurs gendarmes. On a pris tous les effectifs.
00:45:56On leur a dit de ne pas poser congé.
00:45:58On les a affectés à la ville de Paris.
00:46:00Si vous aviez un attentat hier soir dans une petite ville
00:46:02en France, c'est là-bas qu'il fallait
00:46:04évaluer le temps de réaction, le temps de réponse
00:46:06des policiers. C'est là-bas où les policiers
00:46:08chaque soir, jusqu'au 15 septembre,
00:46:10doivent choisir entre intervenir pour
00:46:12sauver cette femme victime des coups de son mari
00:46:14ou intervenir sur le cambriolage
00:46:16parce qu'un certain
00:46:18nombre de jeunes ont repéré que les services
00:46:20de police n'intervenaient pas parce qu'ils étaient déjà appelés sur Paris.
00:46:22Aujourd'hui, on a déshabillé
00:46:24les campagnes, on a déshabillé les petites villes.
00:46:26Pour Paris, c'est ça aussi qu'il faut dire.
00:46:28Je veux bien reconnaître qu'il n'y a pas eu
00:46:30d'incident majeur, mais je reste très
00:46:32inquiet sur l'état de la situation
00:46:34d'insécurité que subit
00:46:36une partie de nos compatriotes et
00:46:38nos petites villes qui, elles, sont démunies,
00:46:40qui n'ont plus d'effectifs, qui n'ont plus
00:46:42de moyens, qui n'ont pas de caméras de vidéosurveillance
00:46:44et qui aimeraient être logées
00:46:46à la même enseigne par l'état.
00:46:48Geoffroy, est-ce que c'est un moment important
00:46:50dans la carrière politique du
00:46:52ministre des Missionnaires de l'Intérieur ?
00:46:56Disons que c'est mieux
00:46:58pour lui que s'il s'était passé quelque chose hier soir,
00:47:00ça c'est sûr. Après, attention,
00:47:02on n'a pas fini avec les JO.
00:47:04Il y a encore la compétition
00:47:06et puis il y a les Jeux Paralympiques en septembre.
00:47:08Donc c'est toute cette période-là qui est compliquée.
00:47:10Comment vous dire ? Je pense que
00:47:12si ça vous intéresse vraiment qu'on parle
00:47:14de Gérald Darmanin, je pense que ce qui est
00:47:16important c'est sa démission. Il avait prévu
00:47:18de partir après les JO
00:47:20et il va partir après les JO a priori
00:47:22et c'est quelque chose qui s'ouvre parce que maintenant
00:47:24il rentre dans l'après Macron et qu'il a trois ans
00:47:26pour essayer de construire quelque chose. Nous on l'a interviewé dans le JDD
00:47:28la semaine dernière. On a eu cette discussion
00:47:30sur sa carrière politique, d'ailleurs on en a parlé
00:47:32ici et je pense qu'il peut être
00:47:34intéressant dans la recomposition du paysage politique à droite
00:47:36parce qu'il porte une ligne, on en parlait ici d'ailleurs
00:47:38séguiniste, c'est-à-dire
00:47:40de droite sur les questions
00:47:42régaliennes et sociale
00:47:44sur les questions économiques. Il faut le dire vite
00:47:46un séguiniste. Alors il a
00:47:48adhéré au RPR à 15 ans pour suivre Philippe Séguin
00:47:50après il a dépassé.
00:47:52Il n'est pas un Philippe Séguin.
00:47:54Il participe au gouvernement
00:47:56le plus pro-européen de l'histoire de la 5ème République.
00:47:58J'ai eu cette discussion avec lui quand il était au budget à Bercy
00:48:00et il m'avait dit c'est pas parce que je suis dans ce gouvernement
00:48:02que je suis d'accord avec tout mais par contre...
00:48:04Il a quand même
00:48:06très rapidement trahi les idées de Philippe Séguin
00:48:08en 2012 lorsqu'il a
00:48:10signé la tribune de la droite populaire.
00:48:12En fait, il a
00:48:14très vite basculé du séguinisme
00:48:16à
00:48:18la droite de la droite.
00:48:20Pardonne-moi Geoffroy
00:48:22mais on ne peut pas dire
00:48:24aujourd'hui que l'incarnation du séguinisme
00:48:26c'est Gérald Darmanin.
00:48:28Séguin était allié avec Pasqua et Philippe de Villiers
00:48:30c'est pas ça le problème.
00:48:32On ferme le débat Gérald Darmanin.
00:48:34Le but c'était plutôt de parler de l'enjeu sécuritaire
00:48:36qui avait plutôt bien fonctionné.
00:48:38Je veux quand même vous montrer une image parce que ça y est on l'a.
00:48:40La victoire de l'équipe de France, l'or au rugby.
00:48:42Donc on va la prendre
00:48:44cette image
00:48:46parce que c'est quand même la première médaille d'or.
00:48:48Geoffroy, c'est le succès d'Antoine Dupont
00:48:50c'est le succès de l'équipe de France
00:48:52donc on est évidemment très heureux ce soir
00:48:54de ce succès de nos bleus.
00:48:58Voilà pour l'image. Geoffroy, vous êtes un homme heureux ce soir.
00:49:00J'ai envie de commenter les images comme si on était sur une chaîne de sport.
00:49:02Allez-y, allez-y.
00:49:04Allez Antoine Dupont, l'accélération, l'accélération !
00:49:06Oui Antoine, Antoine !
00:49:08Il fait la passe à son camarade.
00:49:10Non mais c'est exceptionnel.
00:49:12Franchement le défi que s'est lancé Antoine Dupont
00:49:14est magnifique. Ce qui est magnifique c'est que ça commence
00:49:16par une frustration en octobre
00:49:18dernier quand il se blesse à la pommette
00:49:20et qu'il doit jouer avec un casque et qu'il est un peu diminué
00:49:22et qu'on perd contre l'Afrique du Sud, qu'ils ont battu ce matin.
00:49:26Enfin cet après-midi pardon.
00:49:28Non mais c'est magnifique, c'est une médaille d'or.
00:49:30C'était contre les favoris qui n'avaient pas été battus
00:49:32depuis deux Jeux Olympiques.
00:49:34C'est un exploit hors du commun.
00:49:36Moi je ne vous le cache pas, je ne suis pas un fanatique des JO.
00:49:38J'adore le sport, le foot, le rugby, etc.
00:49:40Et les JO, je suis en train de tomber dedans
00:49:42parce que je pense que
00:49:44pour le coup, je parlais tout à l'heure
00:49:46avec le patron des sports du JDD qui me disait qu'il n'avait jamais vu ça
00:49:48quatre médailles pour la première journée.
00:49:50Donc c'est peut-être une année incrue,
00:49:52exceptionnelle et pour le coup ça va.
00:49:54Dans la cérémonie d'ouverture, on n'en a pas encore parlé,
00:49:56c'était peut-être préféré, c'était le dernier relais de la flamme
00:49:58avec Teddy Riner.
00:50:00Avec tous ces champions exceptionnels.
00:50:02Marie-Jo Perrec.
00:50:04On a tous ces gens, c'est vraiment notre patrimoine.
00:50:06Et ça pour le coup, c'était juste à sa place.
00:50:08Et Charles Coste,
00:50:10le centenaire.
00:50:12Qui disait, j'espère pouvoir arrêter là,
00:50:14le jour de la cérémonie d'ouverture, c'est même pas sûr.
00:50:16Alors c'était très émouvant ce moment.
00:50:18Il y a eu évidemment des réactions politiques
00:50:20à la victoire de Nobles, à l'or, à la première médaille d'or.
00:50:22A commencer par le Premier ministre
00:50:24Gabriel Attal, champion olympique.
00:50:26Évidemment, la ministre
00:50:28à Mediwood et à Castera a aussi réagi.
00:50:30Les Fidji
00:50:32n'avaient jamais perdu un match de l'histoire des Jeux.
00:50:34Impossible n'est pas français.
00:50:36Allez au bout de ses rêves, à jamais les premiers.
00:50:38En ce moment, c'est impossible n'est pas Macron aussi.
00:50:40Je ne sais pas si vous avez vu son interview dans le Parisien.
00:50:42Tout le monde m'avait dit que c'était impossible la scène, je l'ai fait.
00:50:44Tout le monde m'avait dit Notre-Dame en 5 ans, c'est impossible,
00:50:46on l'a fait. Voilà, impossible n'est pas français.
00:50:48Impossible n'est pas Macron.
00:50:50Voilà pour la page des JO.
00:50:52Passons à la SNCF.
00:50:54Et à l'enquête qui avance.
00:50:56L'ultra-gauche est-elle derrière
00:50:58ce qui s'est passé
00:51:00à la SNCF ?
00:51:02Je vais vous parler dans un instant des dernières révélations du Parisien
00:51:04mais tout de suite le sujet
00:51:06de Tancrede Guillotel.
00:51:08Dans le hall principal de la gare Montparnasse,
00:51:10les passagers prennent leur mal en patience.
00:51:12Vers la Bretagne et le sud-ouest,
00:51:14comme sur l'axe nord,
00:51:167 TGV sur 10 circulent aujourd'hui,
00:51:18avec des retards moyens de 1 à 2 heures.
00:51:20Ma femme devait partir ce matin
00:51:22et en fin de compte, j'ai été modifié
00:51:24le billet,
00:51:26il devait partir à 10h11 et j'ai eu un billet à 14h05
00:51:28donc j'attends, là on est présent,
00:51:30on attend l'affichage.
00:51:32Les TGV partis ce matin ont roulé lentement
00:51:34sur une partie du trajet,
00:51:36comme ici au poste d'aiguillage de Courtalin
00:51:38où les agents SNCF s'affairent à réparer
00:51:40les câbles incendiés.
00:51:42C'est tout un travail très minutieux qui est mené depuis hier
00:51:44et qui va continuer toute la journée.
00:51:46Notre objectif c'est d'arriver ce soir,
00:51:48cette nuit, à pouvoir faire des tests.
00:51:50Des réparations menées dans le cadre d'un vaste dispositif
00:51:52de sécurité.
00:51:54Nous avons mobilisé environ un millier
00:51:56de cheminots et de cheminotes
00:51:58pour pouvoir, notamment de la maintenance,
00:52:00pour pouvoir surveiller le réseau.
00:52:02Nous avons mobilisé 250 agents
00:52:04de la sûreté ferroviaire
00:52:06pour aller également faire la surveillance
00:52:08du réseau. 50 drones,
00:52:10les hélicoptères de la gendarmerie
00:52:12qui ont été mobilisés également.
00:52:14Le but du jeu était évidemment
00:52:16d'éviter une nouvelle
00:52:18opération de sabotage.
00:52:20La circulation a repris normalement aujourd'hui
00:52:22sur la ligne à grande vitesse vers l'est de la France.
00:52:24Selon la SNCF et les autorités,
00:52:26le retour à la normale est prévu sur tous les axes
00:52:28pour lundi. On le sait depuis hier,
00:52:30la piste privilégiée par les enquêteurs c'est l'ultra-gauche.
00:52:32Information du Figaro, information du service
00:52:34de justice de CNews et l'information
00:52:36du Parisien qui tombe ce soir.
00:52:38Un email de revendication de l'attaque massive contre la SNCF
00:52:40a été envoyé à l'aide d'un nom de domaine
00:52:42sécurisé utilisé par l'ultra-gauche
00:52:44à plusieurs médias.
00:52:46Donc voilà, information du Parisien,
00:52:48il y aura un mail de revendication, c'est ce que dit le Parisien
00:52:50ce soir de l'ultra-gauche.
00:52:52On n'est pas tellement
00:52:54surpris, Geoffroy, parce que c'était vraiment
00:52:56une crainte très importante
00:52:58pour l'exécutif et la place Beauvau,
00:53:00le risque de l'ultra-gauche et c'est leur
00:53:02modus operandi.
00:53:04La question qui se pose, il y avait le risque
00:53:06maintenant cette menace a été mise
00:53:08à l'exécution. Moi je me pose la question de notre arsenal
00:53:10juridique pour répondre à ces gens en fait.
00:53:12Ce sont des gens que vous retrouvez à Sainte-Soline
00:53:14alors que vous savez qu'ils seront là, vous savez qui sera là
00:53:16mais vous ne pouvez pas les empêcher de venir parce que
00:53:18le conseil constitutionnel a censuré cette disposition
00:53:20dans une loi en 2018
00:53:22et en fait
00:53:24ils ont une capacité d'action
00:53:26qui est devenue trop importante pour
00:53:28qu'on la néglige et donc il faut
00:53:30changer l'état du droit
00:53:32et il faut changer l'état de droit pour se permettre
00:53:34de se protéger de ces gens-là.
00:53:36C'était en l'occurrence Sainte-Soline,
00:53:38c'était le collectif
00:53:40Monde de la Terre qui a voulu
00:53:42être dissous par Gérard Darmanin mais qui ne l'a pas été
00:53:44par le conseil d'Etat.
00:53:46Je parle des 200 personnes radicalisées qui viennent de toute l'Europe
00:53:48qu'on pourrait...
00:53:50Oui bien sûr, effectivement.
00:53:52Ce qu'on a vu dernièrement quand même
00:53:54des militants insoumis
00:53:56sur Twitter se réjouir
00:53:58de cette situation de sabotage et faire
00:54:00un chantage, c'est-à-dire soit Emmanuel
00:54:02Macron nomme un Premier ministre de
00:54:04gauche, soit on pourrit les Jeux
00:54:06Olympiques. Les seules personnes qu'ils ont
00:54:08saboté dans tout ça, c'est les petits gens,
00:54:10les gens modestes qui avaient économisé pendant longtemps
00:54:12pour venir à Paris assister à la cérémonie d'ouverture
00:54:14et qui sont restés plantés là où ils étaient.
00:54:16Et on a vu les reportages,
00:54:18les gens étaient dépités à la gare,
00:54:20ils ne pouvaient pas venir en voiture, ils avaient choisi le train, etc.
00:54:22Il y a des mariages qui ont été
00:54:24sabotés à cause de ça,
00:54:26des gens qui c'était leur seul week-end
00:54:28de vacances
00:54:30obstoppés et qui va
00:54:32réparer et qui est mobilisé depuis
00:54:3448 heures ? Il y avait des gens qui gagnent
00:54:362000 euros par mois,
00:54:38et qui étaient en
00:54:40week-end, probablement, et qui ont été
00:54:42sortis de leurs réserves.
00:54:44C'est toujours pareil. Vous savez, quand
00:54:46les écologistes vont taguer la Samaritaine, c'est pas
00:54:48Bernard Arnault qui va enlever les tags.
00:54:50C'est toujours la même logique.
00:54:52Bernard Arnault crée des emplois, mais c'est
00:54:54l'idéologie de la désobéissance civile.
00:54:56C'est sûr qu'ils n'ont jamais créé un emploi. Même pas
00:54:58leur coiffeur.
00:55:00Il n'y en a peut-être pas jusque-là.
00:55:02Excusez-moi, je termine juste.
00:55:04Vous savez qu'aux Etats-Unis,
00:55:06l'écoterrorisme, c'est la deuxième menace
00:55:08après le terrorisme islamique.
00:55:10C'est la deuxième menace qui inquiète la CIA.
00:55:12L'écoterrorisme aux Etats-Unis. Et je pense qu'en France,
00:55:14on arrivera certainement dans cette gradation.
00:55:16C'est vrai qu'il y a beaucoup de médias qui nous parlent
00:55:18d'abord, évidemment, menace numéro 1, islamisme.
00:55:20Mais il y a beaucoup de médias qui nous parlent de l'ultra-droite
00:55:22et qui oublient
00:55:24souvent l'ultra-gauche, dont un représentant
00:55:26actif, maintenant, est à l'Assemblée
00:55:28nationale. Parallèlement à cela...
00:55:30Oui, Yamin. Décartons pas la piste
00:55:32de l'ultra-gauche, bien sûr, mais sortons
00:55:34aussi de ce prisme franco-français
00:55:36en pensant que les seules
00:55:38menaces seraient françaises. Nous
00:55:40faisons face à des défis majeurs.
00:55:42N'écartons pas, n'excluons pas
00:55:44nous n'en savons rien, la piste étrangère.
00:55:46Oui, oui. Non, mais nous n'écartons
00:55:48rien. Vous n'avez pas le...
00:55:50Je ne suis pas... C'est les renseignements qui le disent.
00:55:52Donc, moi, à partir du moment où les renseignements
00:55:54le disent, je... Yamin, ça a été caractérisé,
00:55:56c'est l'ultra-gauche. Après qu'il y ait eu des
00:55:58pays qui ont peut-être
00:56:00investi ou qui aient financé...
00:56:02On n'a pas encore la preuve par A plus B que c'est l'ultra-gauche,
00:56:04donc on reste très prudents.
00:56:06C'est la piste des renseignements,
00:56:08mais ils nous disent que c'est la piste
00:56:10qui tient la corde et il y aurait eu un mail
00:56:12envoyé qui vient de l'ultra-gauche.
00:56:14C'est peut-être le cas.
00:56:16C'est peut-être le cas. J'admire votre prudence,
00:56:18Amine Elbahi, et je la salue
00:56:20ce soir. Article
00:56:22du Figaro
00:56:24qui révèle une note des renseignements qui
00:56:26alerte sur le risque de passage à lac des écolos
00:56:28radicaux pendant les JO,
00:56:30visant notamment les aéroports.
00:56:32On sait que des aéroports allemands ont été aussi
00:56:34visés ces derniers jours, et on était avec
00:56:36Red Abelhage tout à l'heure sur Punchline,
00:56:38qui révélait qu'il y a eu des interpellations aujourd'hui même
00:56:40d'éléments comme ceux-là
00:56:42d'écolos radicaux.
00:56:44C'est qu'il y avait eu
00:56:48des suspicions.
00:56:50Je n'ai pas l'état exact, dans quelles
00:56:52conditions exactes nous avons été interpellés,
00:56:54mais en tout cas mes collègues m'ont annoncé
00:56:56que le travail continue. Hier, ça s'est
00:56:58très bien passé, on retient le positif, mais
00:57:00on a encore trois semaines
00:57:02qui vont être difficiles, où il va
00:57:04falloir être très attentif.
00:57:06Vous voyez, dès le lendemain de la
00:57:08cérémonie,
00:57:10il y a déjà une épreuve où
00:57:12les individus ont pris
00:57:14un des quatre risques, le risque terroriste,
00:57:16le risque de délinquance
00:57:18accentuée mobile, une délinquance mobile,
00:57:20vous avez le risque des radicaux
00:57:22de gauche, d'ultra-gauche,
00:57:24des radicaux
00:57:26militants écologistes
00:57:28radicalisés.
00:57:30On est en plein dedans.
00:57:32Ce n'était pas le son qu'on voulait, mais Redabelage
00:57:34a révélé tout à l'heure sur notre
00:57:36antenne qu'il y avait eu une dizaine d'interpellations
00:57:38d'éléments d'extinction rébellion.
00:57:40Il y a quand même
00:57:42un risque caractérisé
00:57:44d'ultra-gauche qui est actif,
00:57:46Amine, c'est ça aussi qu'il faut dire quand même.
00:57:48Absolument, l'ultra-gauche est une
00:57:50sérieuse menace. Moi, je suis d'autant plus
00:57:52gêné qu'aujourd'hui,
00:57:54nos gouvernants,
00:57:56ceux qui nous dirigent, n'ont pas pris
00:57:58l'ampleur de la menace. On l'a vu lors des élections
00:58:00législatives, des candidats
00:58:02d'extrême-gauche fichés S qui peuvent se présenter.
00:58:04On voit aujourd'hui
00:58:06dans des villes comme Rennes, comme Nantes,
00:58:08des factions d'ultra-gauche
00:58:10qui continuent d'opérer
00:58:12et qui, elles, n'ont pas le droit au décret
00:58:14de dissolution. Et lorsqu'elles ont le droit au décret
00:58:16de dissolution, c'est le cas notamment des
00:58:18soulèvements de la terre, et bien c'est annulé.
00:58:20C'est annulé par la juridiction
00:58:22administrative. On peut l'entendre
00:58:24sous le prisme politique.
00:58:26On sait qu'un certain nombre de magistrats
00:58:28sont syndicalisés. On sait
00:58:30que certains sont peut-être eux-mêmes politisés.
00:58:32Mais on peut aussi, et on doit l'entendre, comme
00:58:34une véritable menace.
00:58:36L'État, en amont, ne met
00:58:38pas suffisamment de moyens
00:58:40dans le renseignement administratif. Alors,
00:58:42ces factions d'extrême-gauche, d'ultra-gauche,
00:58:44il faut les dissoudre.
00:58:46Pas les dissoudre demain, mais les dissoudre
00:58:48maintenant. Et pour cela, il faut mettre
00:58:50tous les moyens, non pas pour fliquer
00:58:52les Français sur l'obtention d'un
00:58:54QR code, mais fliquer ces factions
00:58:56qui menacent
00:58:58toute la cohésion.
00:58:59Mais maintenant, il y a un lien, en plus, entre ultra-gauche
00:59:01et extrême-gauche. On pouvait dire, il n'y a pas
00:59:03de lien, et même la gauche politique.
00:59:05À partir du moment où vous avez des députés
00:59:07qui vont avec l'écharpe tricolore
00:59:09à Sainte-Sauline, au moment où il y a
00:59:11les black blocs qui font vivre l'enfer
00:59:13aux forces de l'ordre, il y a un lien
00:59:15très clair.
00:59:16Il est évident.
00:59:17Surtout que Raphaël Arnault, c'est le président
00:59:19de La Jeune Garde, qui a des succursales
00:59:21en France.
00:59:22Ils investissent des députés, vous avez 100 fois raison.
00:59:24Ils vont chercher des candidats qui deviennent
00:59:26députés au sein de la mouvemence
00:59:28ultra-gauche, triple fichesse.
00:59:30Tout ça est...
00:59:31Il y a des black blocs qui se coalisent avec d'autres
00:59:33black blocs européens pour venir justement
00:59:35mener des abominations
00:59:37comme on a vu à Sainte-Sauline.
00:59:38Je rappelle juste que quand ces gens-là sont au second tour
00:59:40face à des députés RN, le gouvernement
00:59:42appelle à voter pour eux.
00:59:43Merci.
00:59:44A se désister.
00:59:46Soit à voter pour eux, soit à se désister.
00:59:48Vous savez que maintenant, l'ultra-gauche...
00:59:50Non, l'ultra-gauche, pardon.
00:59:51L'extrême-gauche donne des conseils de mode.
00:59:53Vous savez ça ou pas ? Vous n'avez pas vu ça ?
00:59:55J'ai hâte de savoir.
00:59:56Il y a Anne Brossat.
00:59:57Il y a Anne Brossat qui me donne des conseils de mode.
00:59:59Si seulement Daphné Burki pouvait s'occuper
01:00:01aussi des costumes des journalistes de CNews.
01:00:03Anne Brossat.
01:00:04Damantable.
01:00:05C'est drôle.
01:00:06Donc moi, j'ai répondu chiche.
01:00:07Chiche, je vais venir habillée
01:00:09comme pendant la cérémonie d'ouverture.
01:00:11Je le ferai pendant mes vacances
01:00:13à partir de mercredi.
01:00:14Comme ça, ça ne sera pas préjudiciable.
01:00:16Ça va être très très bon esprit,
01:00:17le truc du petit couple polyamoureux.
01:00:19Le troupe, là.
01:00:21Ah ben, Julie Jim.
01:00:22On va bien là-dedans.
01:00:23Moi, j'aime bien Julie Jim.
01:00:24J'adore François Truffaut.
01:00:25J'aime beaucoup La Nouvelle Vague.
01:00:27Non, mais le troupe, c'était Julie Jim.
01:00:30C'est-à-dire ?
01:00:31C'était inspiré de Julie Jim.
01:00:32Ah oui, d'accord.
01:00:33Le créateur avait pris quelques libertés
01:00:35par rapport à Julie Jim.
01:00:36Oui, mais c'est Julie Jim.
01:00:38C'est Jeanne Moreau.
01:00:39Bon.
01:00:40Ben écoutez, merci beaucoup.
01:00:41C'était très bien.
01:00:42Merci Amine.
01:00:43Merci Mickaël.
01:00:44Merci Geoffroy.
01:00:45Demain, JDD dans tous les bons kiosques de France.
01:00:47Avec Philippe Devilliers et Michel Onfray
01:00:49qui sont très remontés.
01:00:50Il y aura aussi Tony Estanguet
01:00:51qui répondra aux critiques.
01:00:53Et Sabrina Medjaber, merci aussi.
01:00:55Moi, je vous dis une bien belle soirée
01:00:57sur notre antenne, sur CNews.
01:00:59Avec Olivier de Caire-en-Flec
01:01:00pour Soir Info Été
01:01:02qui va encore revenir sur cette cérémonie d'ouverture
01:01:05qui n'a pas fini de faire couler beaucoup d'encre,
01:01:08notamment l'encre du JDD.
01:01:09Ça sera donc demain.
01:01:10Très belle soirée.
01:01:11Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org