La question du relogement des sans-abri après les JO, des Jeux pas si écolos...

  • il y a 2 mois
Les JO dans tous leurs états, avec Maxime Lledo et Joseph Ruiz,

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##LES_JEUX_DANS_TOUS_LEURS_ETATS-2024-08-08##

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00:00Sud Radio, les jeux dans tous leurs états, Maxime Liédo, Joseph Ruiz.
00:06Bonjour à tous, on reste ensemble pendant encore une heure jusqu'à 13 heures en direct parce que,
00:12vous le savez, Sud Radio c'est la radio où vous pouvez suivre comme n'importe quelle radio vos
00:17jeux en direct avec notamment le camarade Clément Harion qui est en duplex. On rejoindra tout à
00:23l'heure mais j'accueille d'abord Joseph. Bonjour Joseph. Bonjour Maxime, bonjour à tous. Comme
00:27chaque jour on vous retrouve pour 7 heures où décidément les Jeux Olympiques sont dans tous
00:31leurs états et aujourd'hui on a un programme quand même assez canon, il faut le dire. Oui
00:34exactement, on va démarrer l'émission avec George Hedy qui est une ponte du basket parce que la
00:40demi-finale arrive, les français jouent l'Allemagne et c'est un grand défi. France Nature Environnement
00:46attribue une médaille d'or du greenwashing à ces Jeux Olympiques. L'association sera avec nous sur
00:52Sud Radio. On approche de la fin de ces Jeux Olympiques et les sans-abris qui sont relogés
00:56actuellement, qu'est-ce qu'ils vont devenir ? On se posera la question et on aura Yann Mandy de
01:02l'association Utopia 56 qui va nous en parler et on terminera sur une note musicale. On vous laisse
01:09la surprise mais ça va être absolument génial Maxime. Ça c'est pas ce qu'on appelle le talent
01:13du teasing pour rester jusqu'à la fin mais je confirme ce que vient de dire le camarade Joseph,
01:17rester jusqu'à la fin parce que de fait notre invité est extraordinaire et en plus on ira
01:21chanter tous ensemble. On rejoint le camarade Clément qui est du côté de Versailles pour le
01:27tennis de table, c'est ça Clément Arrayon ? La porte de Versailles, c'est mieux, c'est pas la même chose.
01:32Et oui les français qui viennent de s'incliner, la marche était trop haute, malheureusement pour eux
01:38ça a commencé avec le double, la paire Alexis Lebrun et Simon Gauzy qui n'a pas fait le poids
01:44face aux chinois Malong et Wang Chuqin. Ça c'était le premier match donc une défaite 3-0, deuxième
01:51match ensuite en simple, Félix Lebrun n'a pas démérité mais il a quand même gagné un petit set
01:56face à Van Zendong, champion olympique en simple. C'était quand même très compliqué pour nos
02:03français et puis derrière Alexis Lebrun, le grand frère, s'incline lui aussi en simple 3-7-1 face
02:09à Chuqin. Défaite 3-0, voilà pour nos français. On affrontait quand même la meilleure équipe du
02:14monde, tout simplement quadruple championne olympique. C'est vrai qu'il y a un exploit Clément.
02:18Exactement, pour vous donner une petite idée, les trois chinois c'est un peu Djokovic, Federer,
02:23Nadal au tennis. C'était un petit peu trop fort, tout simplement les français qui se sont bien
02:31battus, loin d'être ridicule quand même, mais ça n'a pas suffi. On peut aller chercher une médaille
02:35quand même ? Exactement, on va jouer pour une médaille de bronze contre le Japon, demain ça
02:39sera à 10 heures, on espère une seconde médaille française pour le tennis de table dans CGO et
02:45puis on suivra dans les vraies voies messieurs, évidemment Joseph va peut-être en parler, mais le
02:51basketball à 17h30 face aux Allemands, la demi-finale, j'y serai et on va tenter de l'emporter et d'être en finale pour le basket.
03:00Et ça ne va pas être facile, ça sera compliqué aussi. En effet. On va l'espérer comme quoi les français sont capables d'aller chercher des exploits, ils l'ont déjà fait.
03:08Et le rendez-vous est donné puisque les frères Lebrun joueront pour la médaille de bronze demain à 10 heures depuis la porte de Versailles, ça veut dire que d'ici midi,
03:15normalement demain, à même heure, même endroit, dans cette belle émission, on aura le résultat pour savoir si on a décroché la médaille.
03:20Avec Simon Gauzy, si on le rappelle, et on parle donc de tennis de table, pas de ping-pong mon cher Maxime.
03:26Absolument, et pas de ping-pong parce que j'ai fait l'erreur au début de semaine, je me suis fait sermonner mesdames et messieurs.
03:29Mais on peut parler de ping, on peut dire du ping si on veut être un peu spécialiste, mais on parle de ping ou de tennis de table, mais pas de ping-pong.
03:35On a opté pour le tennis de table sur ce show de radio. Donc on va s'apprêter, on s'apprête à tout simplement quitter le tennis de table pour rejoindre le basket Joseph.
03:44Exactement, et on va retrouver Georges Hedy, journaliste sportif et spécialiste du basket, consultant Canal+. Bonjour Georges !
03:50Bonjour à tous !
03:52Merci beaucoup d'être avec nous sur l'antenne de Sud Radio parce que les Français jouent un match cet après-midi contre l'Allemagne.
04:01Ça va être un immense défi parce que les Allemands sont champions du monde en titre.
04:05Mais les Français, on se dit qu'ils sont peut-être capables de le faire parce que nos Français, ils ont battu les Canadiens, Georges Hedy.
04:11Et ça, c'était déjà un exploit, donc on se dit pourquoi pas ?
04:15Tout à fait. A priori, le Canada était même une équipe plus forte que l'Allemagne sur le plan du talent individuel.
04:24Ils avaient quand même 10 joueurs NBA dans l'équipe canadienne.
04:27Et surtout, l'équipe de France a montré un autre visage par rapport aux matchs de poule et aux matchs de préparation où ils nous ont souvent un peu déçus par la qualité de leur jeu.
04:37Là, ils ont tout changé. Ils ont changé le style du départ, les tactiques, l'engagement de tous les joueurs.
04:43Le staff a fait des ajustements très intelligents et tout a fonctionné à merveille pour battre une équipe du Canada super forte sur le papier.
04:54Donc maintenant, il faut refaire un autre exploit contre les champions du monde en titre.
04:59Une excellente équipe allemande qui nous a battus en poule assez facilement.
05:03Mais avec ce nouveau visage et cette nouvelle façon plus moderne de jouer, l'équipe de France peut très bien réussir cet exploit.
05:11Alors, il y avait un nom qui revenait sur toutes les langues, c'était celui de Victor Wembeniama.
05:17Mais en fait, George Eddy, est-ce que c'est lui véritablement qui a fait la différence ?
05:23En fait, c'est un collectif. Vous avez parlé du changement dans le 5 majeur.
05:26Est-ce que vous pouvez un peu expliquer au grand public ce qui a changé ?
05:30Est-ce qu'il n'y a que Wembeniama dans cette équipe ?
05:33Oui, mais justement, il n'y a pas que Wembeniama parce qu'il a peut-être fait son tout mauvais match.
05:39Il n'a marqué que 7 points en attaque. Il n'a pas du tout dominé en attaque.
05:44Il était présent au rebond avec 12 rebonds et au contre, c'est déjà pas mal.
05:49Mais les joueurs décisifs sont des joueurs beaucoup moins connus que Victor Wembeniama.
05:53Ça commence avec Isaiah Cordinier qui a été intronisé dans le 5 de départ.
05:58Un coup de génie de Vincent Collet qui a été sévèrement critiqué jusque-là.
06:04Cordinier a fait le match de sa vie, 22 points, son record de carrière en équipe de France.
06:10Il a marqué les paniers à 3 points en début de match pour donner confiance à l'équipe française.
06:15Et à côté de lui, nous avons deux intérieurs de petite taille, Yabu Sélé et Le Sor,
06:21qui ont totalement écrasé les intérieurs canadiens.
06:26Ils les ont usés en marquant, en provoquant énormément de fautes, notamment Le Sor.
06:32Il va falloir le même recette pour battre les Allemands, même s'ils sont plus grands à l'intérieur.
06:38Il faut aller les chercher, les agresser, provoquer des fautes
06:42parce que les joueurs comme Yabu Sélé et Le Sor sont des stars en Euroleague.
06:48Ils sont intenables et donc on pourrait encore penser qu'ils vont être aussi importants,
06:53sinon plus importants que Wembeniama.
06:55Mais attention, Wembeniama peut se réveiller.
06:58Et peut-être si la défense allemande se concentre plus sur Le Sor et Yabu Sélé,
07:03ça va donner un peu plus d'espace à Wembeniama pour briller et peut-être pour aller marquer 15 ou 20 points.
07:10Vous avez tout connu dans le basket.
07:13Est-ce que ce tournoi olympique, pour vous,
07:16ce n'est pas l'un où le talent et la qualité des équipes n'est pas incroyable ?
07:21L'autre demi-finale, c'est États-Unis-Serbie.
07:24Vous connaissez parfaitement le Team USA.
07:26Il y a Lebron James qui est présent, il y a Kevin Durant.
07:30Ce niveau-là de basket, vous l'avez déjà connu avec cette ambiance incroyable ?
07:36J'ai eu la chance de couvrir tous les Jeux olympiques depuis Barcelone en 92.
07:41Mais c'est évident que le tournoi cette année est le plus fort dans l'histoire des Jeux olympiques.
07:48Et c'est tout simple.
07:49Depuis 92 et l'arrivée des joueurs NBA avec la Dream Team à Barcelone,
07:54tous les autres pays ont énormément progressé.
07:58Et maintenant, on a un tournoi de 12 équipes,
08:01avec 10 équipes qui pensaient au départ pouvoir aller chercher une médaille.
08:06Donc, le talent et le niveau n'ont jamais été aussi élevés.
08:11Et c'est pour ça aussi que les Français ont perdu quatre matchs de suite en préparation,
08:16parce qu'ils ont joué les gros adversaires.
08:19Après, dans les matchs de poules, on se fait battre par l'Allemagne.
08:23Et on a beaucoup de difficultés pour battre le Japon,
08:26qui est quand même moins un favori que les autres.
08:29Donc, tout ça, c'est pour prouver que le niveau mondial du basket,
08:34par rapport au basket international, par rapport aux Jeux olympiques,
08:38n'a jamais été aussi élevé.
08:40Et bon, là, quand vous voyez les quatre équipes qui sont en demi-finale,
08:44Team USA, c'est presque aussi fort qu'à l'époque de la Dream Team de Jordan.
08:49Après, les Allemands sont champions du monde en titre.
08:53Et la Serbie, ils ont trois fois le meilleur joueur NBA, Jokic,
08:57bien entouré par d'autres joueurs de super niveau.
09:01Donc, on n'a jamais vu un niveau aussi élevé.
09:04Et c'est pour ça que l'exploit des Français face aux Canadiens
09:08est un tournant historique pour nos équipes.
09:12Ils étaient critiqués, ils ont pris plein la gueule,
09:15mais ils ont su réagir et retrouver un visage concurrent.
09:20Et on espère voir ce visage-là contre l'Allemagne à 17h30.
09:24Et quand ils sont bousculés, nos Français, c'est vrai qu'ils trouvent des ressources absolument incroyables.
09:28C'est là où ils sont les meilleurs.
09:29Merci beaucoup, Jorjedi, d'avoir été avec nous.
09:31Et on espère que nos Bleus vont passer en finale et, pourquoi pas,
09:35retrouver le Team USA ou les Serbes.
09:37Oui, et puis, on vient d'en parler, les succès de nos sportifs sont largement suivis,
09:40notamment dans les fan zones. Bonjour, Quentin Gérard.
09:42Bonjour, Maxime. Bonjour à tous.
09:44Et à quelques jours de la fin de ces Jeux olympiques, on peut le dire,
09:47les fan zones ont clairement été un succès à Paris.
09:49Notamment celle de la Villette, de l'Hôtel de Ville ou de Vincennes.
09:52Mais il y en a une qui est beaucoup plus atypique, Quentin.
09:55Oui, c'est aux Arènes de Lutèce.
09:57Ici, les gladiateurs ne combattent plus que sur écrans géants.
10:00L'enceinte gallo-romaine accueille gratuitement certains soirs jusqu'à plus de 2000 spectateurs.
10:05En plein milieu de cet amphithéâtre du cinquième arrondissement de la capitale,
10:09des centaines de personnes allongées sur des transats sous une sorte de grand parasol blanc,
10:14juste en face du grand écran.
10:16Etienne, lui, se réjouit d'être venu après avoir été conseillé par des amis.
10:20Je pense que ça s'y prête particulièrement.
10:22Même niveau acoustique, on a quand même la place.
10:26Ce n'est pas surblindé ou quoi.
10:28C'est un lieu chargé d'histoire.
10:30C'est vraiment unique. On en profite.
10:32C'est vraiment des moments à la fois historiques et sportifs.
10:36On mélange les deux.
10:37Donc non, c'est vraiment un pied.
10:39Au bord du complexe, un emplacement pour se restaurer.
10:41Plusieurs stands à l'initiative de la mairie avec différents exposants itinérants
10:45pour ceux qui veulent faire du sport dans cette ambiance festive.
10:48Il y a même plusieurs tables de ping-pong à disposition.
10:50Christine vient-elle d'arriver de Belgique avec son mari pour suivre les JO.
10:54Ils ont été surpris alors qu'ils voulaient simplement visiter le lieu.
10:57J'avais vu à la télévision qu'ils parlaient des arènes de l'UT.
11:01Je me disais, puisqu'on est à Paris, on va aller le voir.
11:03En arrivant ici, j'ai vu qu'il y avait une fan zone.
11:05C'est formidable.
11:06Je trouve que c'est bien organisé.
11:08Il y a de quoi boire.
11:10Les enfants peuvent s'amuser.
11:12Les gens sont à l'ombre s'ils ont envie.
11:15C'est vraiment chouette.
11:16Et pour les franciliens ou ceux de passage,
11:18vous pouvez toujours en profiter jusqu'au 8 septembre à la fin des Jeux Paralympiques.
11:22Merci beaucoup Quentin Gérard.
11:24Mais vous n'allez pas quitter ce studio sans recevoir une rouste monumentale mon cher Quentin.
11:29Ce n'est pas du ping-pong.
11:31Qu'est-ce qu'on a dit Joseph ? Expliquez-lui la règle.
11:34Tennis de table ou ping ?
11:36On ne dit pas des tables de tennis de table.
11:38C'est bizarre.
11:41Faites comme Quentin.
11:43Écoutez Sud Radio pour savoir comment on se doit de parler de ces Jeux Olympiques.
11:48A tout de suite.
11:56Vous êtes sur Sud Radio et vous êtes dans l'émission qu'il faut écouter pour suivre le sport dans tous ses états,
12:00ses Jeux Olympiques dans tous ses états.
12:02Et on est toujours avec Joseph Ruiz,
12:04avec un sujet qui concerne grandement les Jeux Olympiques mon cher Joseph.
12:08Parce que c'est la réduction des déchets plastiques.
12:10C'était la trajectoire souhaitée par le comité d'organisation des JO et aussi par les JO Paralympiques.
12:16Et pourtant plus de la moitié des 17 millions de boissons seront servies à partir de bouteilles en plastique individuelles.
12:22Et ça forcément, ça ne convient pas à tout le monde.
12:24Et ça ne convient pas aux visiteurs déjà et aussi aux associations.
12:28Et on était avec Pierrette Sopin, responsable du pôle prévention à la FNE, France Nature Environnement.
12:34Bonjour.
12:35Bonjour.
12:36Merci beaucoup d'être avec nous sur Sud Radio.
12:39Vous avez attribué la médaille d'or du Greenwashing.
12:42On rappelle le Greenwashing, c'est afficher une fausse ambition écologique tout en participant au dérèglement climatique.
12:48A ces Jeux Olympiques, pourquoi vous avez attribué la médaille d'or à ces Jeux du Greenwashing ?
12:54Alors en fait c'est simple.
12:56Nous sommes intéressés à la stratégie de distribution du groupe Coca-Cola durant la compétition.
13:02Et nous étions assez optimistes parce que comme vous le disiez, le groupe Coca-Cola et le comité d'organisation des Jeux Olympiques se vantaient d'adopter une trajectoire zéro déchet et zéro plastique à usage unique pendant l'événement.
13:14Même le président du groupe Coca-Cola entendait révolutionner la distribution des boissons pendant les Jeux.
13:21Et donc ça nous satisfaisait.
13:23Jusqu'à ce que nous mettions la main sur un document confidentiel du comité des Jeux Olympiques qui indiquait prévoir 17 millions de boissons distribuées.
13:31Et également distribuer 10 millions via des bouteilles en plastique.
13:36Ce qui était bien loin de l'ambition réfléchie de Jeux zéro déchet.
13:40Et donc attention, quand le groupe Coca-Cola prétend fournir des boissons aux consommateurs sans distribuer de contenant en plastique à usage unique,
13:50c'est là où nous avons décerné cette médaille du greenwashing.
13:54Puisqu'en fait, le groupe Coca-Cola considère qu'il ne distribue aux consommateurs que des Eco-Cups qui se remplissent par miracle et oublie la bouteille en plastique à usage unique qui la remplit.
14:05Et donc on a fabriqué 13 millions d'Eco-Cups en plastique qui vont être remplis par 10 millions de bouteilles en plastique.
14:13Ça veut dire quoi en gros ces Eco-Cups ? On les voit de plus en plus dans certains festivals, même des festivals qui se veulent écologiques.
14:22Ça veut dire quoi qu'il y a un espèce de détournement de l'Eco-Cup ?
14:25Par exemple, ça a été compliqué pour certains qui sont allés sur les sites olympiques d'avoir une Eco-Cup et derrière elle est soi-disant consignée, mais en fait ils ne peuvent plus la rendre.
14:35Donc il y a quoi ? Il y a un détournement de l'Eco-Cup aujourd'hui ?
14:39En fait l'Eco-Cup c'est quelque chose de positif puisque du coup on met en place un système qui est réutilisable.
14:45Il faut juste interroger sur quel est le contenant qui va remplir cette Eco-Cup.
14:51Et c'est là où on attendait le groupe Coca-Cola, c'est qu'en effet ils ont mis en place des fontaines de boissons du groupe Coca-Cola, mais pas un nombre suffisant.
15:01Ils ont indiqué que c'était souvent pour des raisons de logistique, opérationnelle.
15:06Ils ont même indiqué que parfois c'était parce qu'il n'y avait pas assez d'événements sportifs dans les enceintes où elles allaient être installées pour être pérennes.
15:14Et alors en fait quand on dit pérennes, c'est finalement pour que ça soit rentable pour le groupe Coca-Cola.
15:19Et par exemple sur le stade de France, le groupe Coca-Cola n'a pas souhaité mettre en place de fontaine parce qu'il n'y a pas assez a priori d'événements sportifs.
15:28Puisqu'à l'intérieur on a juste de la communication du groupe Coca-Cola, mais sans arguments chiffrés derrière qui nous permettent de vérifier.
15:35Mais ils ont considéré que le stade de France n'était pas une enceinte dans laquelle on pouvait mettre des fontaines sur le long terme Coca-Cola.
15:42Et nous c'est ce qu'on trouve regrettable parce que si on ne peut pas installer ça au stade de France et donc estimer que ça aurait pu servir pour les Jeux Olympiques,
15:50mais aussi pour tous les autres événements qui vont être accueillis, c'est vraiment dommage.
15:53C'est-à-dire quoi ? C'est le cas sur tous les sites olympiques ? Par exemple du côté du stade de France ça n'a pas été possible ?
15:58Est-ce que par exemple du côté de Roland-Garros ça a été possible ?
16:01Alors je n'ai pas les chiffres exactement d'où sont placées ces fontaines.
16:07Mais ce que je peux vous dire, c'est que ce qui est intéressant sur le cas de Roland-Garros,
16:12mais ça me permet peut-être de vous parler d'un autre sujet au niveau des bouteilles en plastique,
16:17c'est qu'à l'occasion des Jeux Olympiques, il s'avère qu'ils ont bénéficié d'une dérogation.
16:22Depuis 2020, on a la loi AJEC, la loi anti-gaspillage,
16:26qui a mis en place une interdiction de distribution gratuite de bouteilles en plastique dans les établissements recevant du public.
16:33Sauf dans un cas précis, en cas d'impératif de santé publique.
16:38Il s'avère que le comité de l'organisation des Jeux Olympiques a invoqué cet enjeu
16:44pour justifier la dérogation à cette interdiction de distribuer des bouteilles en plastique,
16:49en indiquant que c'était le seul moyen d'éviter le dopage par sabotage.
16:54Et donc, en soi, on pourrait dire, bon, peut-être,
16:57mais déjà aucun document officiel n'a été donné pour justifier cette dérogation.
17:02Et donc, aux côtés d'autres associations, France Nature Environnement, avec Zero Waste France,
17:07No Plastic in My City, Torch Raider, nous avons fait la demande de justifier cet impératif de santé publique.
17:13Puisque, du coup, dans la jurisprudence, on voit bien que cet impératif de santé publique,
17:20il a été uniquement utilisé lorsqu'on était face à un besoin de protection de l'intérêt général,
17:26comme le Covid-19, des risques de l'IA lamiante.
17:29Et que là, dans le cas précis, on ne voyait pas pourquoi on leur donnait l'autorisation de distribuer des bouteilles en plastique.
17:36C'est-à-dire que les sponsors comme Coca-Cola sont peut-être un peu trop puissants à votre goût et qu'on ne peut pas les contraindre ?
17:43Peut-être.
17:44Ce sont des sponsors, ce sont des lobbying plus que des sponsors, c'est ce que vous nous dites un peu.
17:49C'est vous qui le dites, mais on va dire que, moi ce que je peux vous dire, c'est que,
17:53c'est que, par exemple, Roland-Garros, en fait, il y a aussi parfois des volontés politiques très fortes.
17:59Et justement, vous parlez de Roland-Garros, en 2024, ils ont interdit, ils ont respecté la loi.
18:05Et donc, aucun athlète n'avait des bouteilles d'eau en plastique.
18:08Tous les athlètes avaient des gros dos.
18:10Aujourd'hui, ces Jeux Olympiques, pour vous, est-ce qu'ils sont vraiment écolos ?
18:16De nombreux efforts auraient pu être faits.
18:18Et nous, ce qu'on voit, c'est qu'il y a eu beaucoup de mauvaise foi et un manque de détermination politique.
18:27Vous êtes un peu déçue, quoi, en gros.
18:28Parce qu'on va le rappeler quand même, on va le rappeler.
18:31Vous êtes déçue à la marge, mais on a quand même eu des gros efforts du côté du Kojo, notamment, pour avoir des infrastructures.
18:38Il y a deux infrastructures qui ont été créées.
18:40Quand on compare aux Jeux de Rio, par exemple, ou aux Jeux de Tokyo,
18:43il faut quand même rappeler que les Jeux Olympiques, dans leur globalité, ont permis d'éviter des énormes constructions, non ?
18:51Bien sûr, mais là encore, je ne critique pas du tout l'organisation des Jeux Olympiques.
18:57Je voudrais juste faire un focus sur les plastiques, puisque, encore une fois,
19:01il y a eu des prises de parole publiques du groupe Coca-Cola, du Kojo,
19:06qui laissaient entendre qu'ils avaient un comportement écologique ambitieux, révolutionnaire.
19:11Et il a rappelé que 10 millions de bouteilles en plastique produites, ça n'est pas révolutionnaire,
19:16et qu'on reste toujours dans le même modèle de l'emploi de la bouteille en plastique, qu'on jette, qu'on recycle.
19:22Merci beaucoup, Pierrette Sopin, responsable du Pôle Prévention à France Nature Environnement,
19:27et vous demandez donc si on comprend bien la généralisation des fontaines à eau, notamment, et surtout aussi pour les sodas,
19:33quelle que soit la marque d'où elle présente.
19:35Absolument, et une véritable lanceuse d'alerte sur la surutilisation du plastique,
19:39notamment, en effet, sur les sites des Jeux Olympiques.
19:42On se retrouve toujours dans les Jeux Olympiques dans tous leurs états, avec le camarade Joseph Ruiz, et c'est sur Sud Radio.
19:48Sud Radio, les Jeux dans tous leurs états, Maxime Liédo, Joseph Ruiz.
19:54Et vous entrez dans la dernière partie de la compétition dans cette émission,
19:58que sont les Jeux Olympiques dans tous leurs états, et qui commence par le papier de Jules Bosgarini.
20:03Bonjour, Jules.
20:04Bonjour à tous.
20:05Et avec vous, pour décrypter cette actualité des Jeux Olympiques, on va parler du coup de gueule,
20:10d'un coup de gueule qui a beaucoup fait réagir, d'ailleurs, sur Sud Radio, d'un athlète sur David Gouillet, de soupçon de corruption.
20:16Mais avant ça, quel résultat à la mi-journée ?
20:18Malheureusement, je ne viens pas qu'avec des bonnes nouvelles.
20:20L'équipe de France de tennis de table, par équipe, vient de perdre sa demi-finale face à la Chine.
20:24Elle s'incline sur le score de 3-0, malgré avoir pourtant répondu présente.
20:27Comme sur ce point, lors du premier set, par Alexis Lebrun.
20:37On n'a pas les images, mais vous pouvez entendre avec les clés de rapide,
20:40que ça se rend coup pour coup, jusqu'à ce qu'Alexis Lebrun se retrouve à quelques mètres de la table,
20:46et finalement, il finit par gagner le point.
20:48Les Français vont donc jouer pour le bronze.
20:50La petite finale est prévue demain, à 10h, contre le Japon.
20:53On espère bien évidemment les voir décrocher cette médaille de bronze.
20:56Et quelles sont les affiches à suivre aujourd'hui ?
20:58Il y a des demi-finales, en handball et en basket.
21:00Suède-France à 16h30 pour les champions olympiques du handball,
21:03et ce très alléchant France-Allemagne à 17h30.
21:06Les Bleus vont tenter de confirmer la belle victoire contre le Canada,
21:09et surtout, de laver la front de la claque reçue contre cette même Mannschaft,
21:1385-71, on le rappelle, lors de la phase de groupe.
21:16Plusieurs finales au programme aujourd'hui, en athlétisme.
21:18Oui, pas moins de 5 finales au Stade de France.
21:2020h pour le saut en longueur, et 21h25 pour le 400m E chez les femmes.
21:24On y retrouve les Françaises Hilary Pacha et Louise Maraval.
21:28Chez les hommes, le programme est plus chargé avec 3 finales.
21:31Ça commence à 20h25 avec le lancé de Javelot,
21:33puis à 21h30 avec la finale du 200m,
21:35avec pourquoi pas un doublé pour l'américain Noah Lyles,
21:38tout juste sacré sur le 100m.
21:40Et la soirée se termine en beauté avec le 110m E à 21h45.
21:43Tiens d'ailleurs Jules, à propos d'athlétisme,
21:45ça se passe pas forcément bien pour les tricolores.
21:49On a combien de médailles ?
21:51Zéro pointé pour l'instant pour la délégation française en athlétisme.
21:54Ça fait plaisir à personne, et certainement pas à David Douillet,
21:57qui ne comprend pas comment certains athlètes peuvent être aussi satisfaits par une 13ème place.
22:02Un gros tacle du champion olympique, très certainement adressé à Jimmy Grécier,
22:0613ème de la finale du 1000m.
22:08Alors oui, le Français vient de terminer 13ème,
22:10mais il vient aussi de battre le record de France sur la distance,
22:13de quoi se permettre un tour d'honneur du Stade de France.
22:15Et il a d'ailleurs répondu à David Douillet au micro de RMC.
22:18Je savais qu'en menant sur ce 5000m, j'avais rien à perdre,
22:21parce que j'avais déjà réussi en quelque sorte mon championnat,
22:25même si je finis 13ème.
22:27Certains, comme Monsieur Douillet, pourraient dire qu'on s'extasie avec une 13ème place.
22:33Mais il faut savoir que dans notre sport,
22:35une 13ème place mondiale, surtout avec un chrono de moins de 27 minutes,
22:38c'est pas n'importe quoi.
22:40Mais bon, c'est pas très grave, il n'est pas connaisseur.
22:42Et je l'invite à monter sur un tapis de course,
22:44à se mettre à 22kmh et tenir le plus longtemps possible.
22:47Voilà, ça a le mérite d'être clair.
22:49Le message est passé.
22:50On pourra répondre à du micro.
22:51Mais il faut aussi faire face aux poids lourds japonais,
22:54parce qu'il y a une petite concurrence de ce côté-là aussi en judo.
22:56Et le comportement des athlètes ne fait pas réagir que David Douillet,
22:59puisque Romain Barras, le patron des bleus de l'athlétisme,
23:02a recadré ses athlètes dans une lettre à leur destination,
23:04leur intimant de rester humble et de se montrer digne de leur sélection,
23:08lettre dans laquelle il regrette également des comportements inadaptés de certains athlètes.
23:12Et alors, on termine avec ce coup de gueule d'un média grec
23:15sur les Jeux Olympiques organisés à Paris.
23:17Un coup de gueule pour le moins surprenant.
23:19Il vient de la part d'Ethnos, qui qualifie les Jeux de Paris
23:22comme les pires Jeux Olympiques depuis des décennies.
23:24J'ai l'impression que ça se passe plutôt bien pour le moment.
23:26Vous n'êtes pas le seul.
23:27La presse étrangère est d'ailleurs unanime et conquise par l'événement.
23:30Mais le média grec dénonce, je cite,
23:32« des injustices flagrantes dans des sports où le jugement humain prévaut »
23:35et va encore plus loin avec « un parti pris des juges,
23:38principalement envers les athlètes français et provocateurs ».
23:41La réalisation médiatique de l'événement est-elle aussi critiquée ?
23:44Selon lui, il n'y en a que pour les monuments de Paris,
23:46et principalement la Tour Eiffel.
23:48Ça frappe fort en effet.
23:49Même les supporters en prennent pour leur grade.
23:51Ils sont comparés à des fanatiques qui ressemblent à des hooligans.
23:54Et le média prédit des lancers d'objets.
23:56Mais attention, le média appartient à certains Ivan Savidis,
24:02oligarque russe qui a ses entrées au Kremlin.
24:05Bon, c'est peut-être pour ça.
24:07Avant de vous quitter, j'ai vu quelque chose avant de rentrer en studio.
24:10On va mettre le son.
24:12Est-ce que vous me reconnaissez ?
24:15Bien sûr !
24:18Qui reprend cette musique ?
24:19C'est la Garde républicaine.
24:20C'est génial !
24:21On dit qu'il n'y a pas d'ambiance.
24:22Si, on met l'ambiance finalement.
24:23Et même la Garde républicaine.
24:25On répond à Ethnos sur Sud Radio.
24:27Comment ils reprendraient « Treat from Desire » ?
24:29Aussi bien que la Garde républicaine, je ne crois pas.
24:32Merci beaucoup, Jeannot Scarini.
24:34On va continuer de notre côté sur un sujet un peu moins souriant,
24:39mais c'est aussi la réalité du terrain.
24:40Parce que Sud Radio, dans tous ses états,
24:42c'est aussi malheureusement les sans-abris qui ont disparu des rues de Paris.
24:46Où sont-ils ?
24:47Certains ont été relogés.
24:49On a vu aussi l'organisation par un collectif de défense des migrants,
24:56de tentes qui ont été posées dans Paris,
24:58qui ont ensuite été enlevées par le préfet.
25:00Donc voilà, comment va se dérouler le relogement des sans-abris
25:04après les Jeux Olympiques ?
25:06On va se poser cette question,
25:07parce que les Jeux Olympiques arrivent bientôt à leur terme.
25:10On va en parler avec Yann Manzy, cofondateur de Utopia 56.
25:14Bonjour.
25:15Bonjour.
25:16Merci beaucoup d'être avec nous.
25:17Il y a les autorités qui ont démantelé des camps de sans-abris
25:21avant les Jeux Olympiques,
25:23des contrats de 30 jours prévoyés de les reloger le temps de l'Olympiade.
25:28Est-ce que vous savez ce qu'ils vont devenir
25:30et ce qui va se passer ensuite ?
25:33Non, on ne sait pas.
25:35Bien sûr, on demande ce qui va se passer pour ces personnes,
25:38parce que c'est pour les remettre à la rue,
25:40mais c'est un peu ce qu'on vit depuis des années,
25:42et notamment depuis dix ans qu'on est, nous, sur le terrain.
25:45Mise à l'abri, mise à la rue, mise à l'abri, mise à la rue,
25:47c'est incessant.
25:48Ce n'est pas que c'est des nouveaux tout le temps, non.
25:50C'est vraiment le système qui ne fonctionne plus
25:52au niveau de l'hébergement d'urgence,
25:53tout simplement parce qu'il n'y a pas assez de place.
25:55330 000 personnes dans les rues de France,
25:57non-compatriotes, mais aussi des exilés.
25:59Mais ce n'est pas que les exilés,
26:00c'est aussi nos compatriotes qui sont dans la rue.
26:02Et il n'y a pas assez de place.
26:04Donc qu'est-ce qu'ils vont faire après les JO ?
26:06On ne sait pas, on s'inquiète,
26:07et on pose la question de
26:09qu'est-ce que vous allez faire avec toutes ces personnes,
26:11et est-ce que la pérennité des logements va continuer,
26:13parce que ça serait vraiment faire n'importe quoi
26:16que de remettre tout le monde dans la rue.
26:18Ils sont logés où en ce moment exactement,
26:20et combien de sans-abri ?
26:22Est-ce qu'on a une idée ?
26:23Alors c'est plusieurs milliers de personnes.
26:25Je ne sais pas si vous êtes rentré en contact
26:27avec le revers de la médaille,
26:28mais on a fait un rapport de un an de nettoyage social,
26:31comme on l'a appelé,
26:33des rues de Paris,
26:34avec dans un premier temps
26:3610 sas en France de 50 places
26:38pour orienter des exilés en région,
26:40avec souvent un travail social
26:42qui n'est pas fait au départ des bus.
26:44Donc on peut imaginer que très compliqué pour les gens
26:46de monter vers quelque chose
26:47qu'on ne leur a pas expliqué.
26:49Donc il y a une partie des gens
26:50qui ne sont pas marqués en région.
26:51Il y a une partie des gens
26:52qui ont été mis à l'abri
26:54début du mi-mois juillet à Paris.
26:57Et après il y en a plein qui sont dans les rues,
26:59parce que c'est ça qu'il faut comprendre,
27:00c'est qu'il y a des milliers de gens
27:02dans les rues en France,
27:04et que ces gens, à Paris,
27:06ils ont été chassés, pour la plupart d'entre eux.
27:08Une toute petite partie a été mise à la rue,
27:10et tous les jours,
27:11nous, notre association et plein d'autres,
27:13rencontrons des publics qui sont à la rue,
27:14par contre extérieur Paris,
27:16périphérie de Paris,
27:18et bien sûr avec le cordon policier
27:20qu'il y a autour de ces JO,
27:21on peut imaginer qu'il y a plein de publics
27:23qui aujourd'hui ne circulent plus,
27:25tout simplement parce qu'ils sont dans des situations complexes,
27:28et qu'aujourd'hui les gens se cachent en fait.
27:31Dans le rapport que vous indiquiez,
27:33vous recensiez 138 expulsions
27:35de lieux dits informels dans la région francilienne,
27:37et plus largement, vous annoncez
27:39que ces expulsions ont concerné 12 545 personnes,
27:42avec une nette augmentation
27:44sur la période avant les JO.
27:46Tout à fait.
27:47Allez-y.
27:48Allez-y.
27:49Tout à fait.
27:50Le rapport, il est vraiment bien étayé,
27:52il permet de documenter sa réalité,
27:54ce qui s'est passé,
27:55et notamment sur certains publics cibles,
27:57qui ne sont jamais pris en charge,
27:58c'est ce qu'on appelle les mineurs étrangers,
28:00qu'on va évaluer,
28:01qui sont arrivés en France,
28:02qu'on va évaluer au bout de trois jours,
28:03au bout de trois jours on dit qu'ils ne sont pas mineurs,
28:05et on les balance dans les rues,
28:06par millier au niveau national.
28:07Bien sûr à Paris c'est important,
28:09c'est tous les jours en moyenne
28:10une trentaine de jeunes qu'on jette dans les rues,
28:12alors après qu'ils soient mineurs ou pas mineurs,
28:14ça c'est pas nous notre sujet,
28:15mais ce qu'on dit c'est pourquoi on les met dans les rues,
28:17et ça continue tous les jours,
28:18même pendant les JO.
28:19J'ai eu un appel hier d'un papa
28:21qui a été évacué de l'hôpital,
28:23avec son bébé qui venait naître de trois jours,
28:25qui s'est retrouvé à la permanence d'Utopia
28:27pour essayer de trouver des hébergements citoyens,
28:29donc même pendant la fête,
28:31c'est pas la fête pour tout le monde en fait.
28:33On le sent bien,
28:34alors la mairie de Paris
28:35elle est quand même dirigée par,
28:36c'est une mairie de gauche,
28:38par Anne Hidalgo,
28:39est-ce que vous le regrettez ça,
28:41que même une mairie de gauche,
28:43au final ne se tourne pas véritablement
28:46pour reloger,
28:47propose des solutions,
28:48alors où se situe la solution de votre côté ?
28:51Et je pense que même la question du camarade Joseph,
28:53est-ce que vous avez eu des liens
28:55avec la mairie ces dernières semaines,
28:57qui vous aident,
28:58ou que vous avez interpellés,
28:59qui vous apportent des réponses concrètes ?
29:01Alors ce qu'il faut comprendre c'est que
29:03l'hébergement d'urgence des personnes à la rue
29:05n'est pas de la responsabilité
29:07de la mairie de Paris,
29:08mais de l'État.
29:09Et c'est bien là qu'il faut remettre la balle au centre,
29:11c'est l'État qui doit donner les moyens
29:13aux élus en France,
29:14que ce soit à la mairie de Paris ou ailleurs,
29:16de ne pas laisser ce qui se passe dans ces rues.
29:18Donc il faut bien faire la différence
29:20entre ce qui appartient à la mairie de Paris
29:22et ce qui appartient à l'État.
29:23Aujourd'hui on parle des gens
29:24qui devaient être pris en charge par l'État,
29:25qui ne sont pas pris.
29:26Oui, nous avons eu des discussions
29:28avec tout le monde.
29:29Avec le Cojo,
29:30avec le ministère du Logement,
29:31avec tout le monde.
29:32On a même fait et proposé,
29:34justement,
29:35pour que ces Jeux Olympiques
29:36aient un héritage social,
29:38qu'on puisse dédier en France
29:3920 000 places d'hébergement d'urgence,
29:40qui seraient l'héritage des Jeux Olympiques,
29:42de façon à ce que sur tous les sites
29:44olympiques en France
29:45où il y a eu du travail,
29:46il y ait un vrai travail
29:47avec toutes ces personnes
29:48qui soient mises à l'abri.
29:50On a été reçus,
29:51partout.
29:52La seule réponse qu'on nous a faite,
29:54c'est ne vous inquiétez pas,
29:55il y a la police,
29:56on n'aura pas forcément besoin
29:57de mettre toutes ces places
29:58et tous ces gens à l'abri.
29:59On nous a donné 200 places.
30:01Donc il y a un moment donné,
30:02c'est vraiment ne pas prendre conscience
30:04de ce que disent toutes les associations
30:05depuis des mois et des années.
30:06Rappelez-vous,
30:07on a parlé des enfants à la rue cet hiver.
30:09Les gens, ils n'ont pas disparu
30:10pendant les Jeux Olympiques.
30:11Même si aujourd'hui on ne les voit pas,
30:13c'est tout simplement parce que,
30:14dû à la présence policière intense,
30:16et bien sûr,
30:18les gens aussi,
30:19ils ont peur en fait.
30:20Vous dénoncez quelque chose d'un peu éphémère
30:23dans ce Paris
30:25où il n'y a presque plus de pauvreté
30:28ni de mendicité.
30:29Il y a eu une opération de communication
30:31qui a été faite
30:32avec un campement de sans-abri
30:33qui s'est installé à Place de la Bastille.
30:35Ordre du préfet,
30:36il a été démantelé immédiatement.
30:38Il n'y avait personne dans ces tentes,
30:40Yann Mandzik,
30:41au fondateur de Utopia 56.
30:43Pourquoi avoir fait ça ?
30:45Pourquoi maintenant ?
30:46Pourquoi ne pas attendre
30:47la fin des Jeux Olympiques
30:48pour reprendre ce genre d'initiative ?
30:51Ce camp a été installé depuis deux mois
30:54par le droit au logement, le DAL,
30:56qui milite pour un droit au logement opposable
30:59avec les doigts d'Alou,
31:00des centaines de milliers de personnes
31:02sur une liste d'attente depuis des années
31:04alors qu'ils sont prioritaires sur le logement.
31:06Et on s'est unis simplement
31:08parce que c'est le même combat en fait.
31:10Le combat du logement en France
31:12est un vrai sujet,
31:13de l'hébergement est un vrai sujet.
31:15Les personnes que vous avez vues,
31:17place de la Bastille,
31:18c'est des personnes que nous avons tous les soirs
31:20à charge des associations et des citoyens,
31:22des personnes qui ouvrent leur lit,
31:24leur canapé un soir,
31:25des paroisses qui nous ouvrent leurs portes,
31:28sauf qu'au bout d'un moment,
31:29fort des non-propositions de l'État
31:31alors que nous avons travaillé
31:32pour faire en sorte que la fête soit un peu plus belle
31:34pour tout le monde.
31:35Avoir la réponse d'un préfet
31:36qui nous dit sur les 7000 places
31:38qu'on a demandé à Paris,
31:39avoir 200 places,
31:40il ne faut pas s'étonner que les invisibles,
31:42les gens qu'ils ont cachés,
31:44quelque part, ils réapparaissent.
31:45Ces gens ont des droits
31:46et on est en train de se battre pour les faire valoir.
31:48Est-ce que certains sont un peu,
31:50on va le dire clairement sur ceux de radio,
31:52certains sont un peu dégoûtés
31:53de voir la réussite de ces Jeux Olympiques,
31:55tout est beau,
31:56tout le monde sourit,
31:57est-ce qu'une partie de vous se dit
32:00c'est pas ça la réalité
32:01et stop,
32:02on arrête un peu de dire
32:04que tout est beau dans le meilleur des mondes ?
32:07J'ai l'impression qu'aujourd'hui,
32:09au niveau politique,
32:10personne ne parle de rien,
32:11on n'entend personne.
32:13Et vous n'avez pas du tout eu de lien par exemple
32:15avec l'État,
32:16la ministre des Missionnaires du Logement
32:18pendant cette période
32:19où visiblement,
32:20il y aurait des choses à faire ?
32:22On les a eu en amont
32:23mais ils n'ont rien parlé.
32:24Non mais actuellement,
32:25depuis que les Jeux ont commencé,
32:27depuis qu'il y a une urgence visible ?
32:30Non, il n'y a rien du tout.
32:32Le seul contact qu'on a eu,
32:33c'est suite à la mise à l'abri d'hier,
32:35nous on a dit
32:36mais il nous reste beaucoup de gens dans la rue,
32:37comment on fait pour trouver un lien
32:39directement pour que les gens
32:40ne passent plus par le trottoir ?
32:43Le responsable de la drille
32:44nous a donné son mail
32:45pour lui envoyer les listes.
32:46Donc il y a peut-être quelque chose
32:47qui est en train de se passer
32:48mais par contre,
32:49je suis persuadé que ça va durer
32:50le temps des Jeux Olympiques
32:51et qu'après,
32:52cette fenêtre de communication
32:53qu'on essaye d'ouvrir
32:54pour continuer à mettre
32:55ces gens vulnérables à l'abri,
32:56va très vite se refermer.
32:57Et la question qu'on pose,
32:58c'est qu'est-ce qui va se passer après ?
33:00Bien sûr,
33:01c'est tous ces étudiants.
33:02N'oubliez pas que,
33:03bien sûr,
33:04sur le nettoyage social
33:05qui s'est passé pendant les JO,
33:06c'est la fermeture de squats.
33:08Donc voilà,
33:09ils ferment des squats,
33:10d'accord,
33:11mais ils ne proposent pas
33:12de mise à l'abri.
33:13Donc tous ces gens,
33:14par milliers,
33:15qui ont été mis
33:16et chassés des hébergements
33:17d'urgence,
33:18des hôtels confermés,
33:19des squats,
33:20ils n'ont pas disparu.
33:21Ils sont bien quelque part.
33:22Et notre travail à nous,
33:23bien sûr,
33:24c'est de se battre
33:25pour que leurs droits existent,
33:26qu'ils soient français ou étrangers.
33:27En France,
33:28dans notre pays,
33:29on a l'inconditionnalité
33:30de l'hébergement pour l'instant.
33:31C'est ça,
33:32la loi.
33:33Pour que l'État,
33:34et non les mairies,
33:35parce que c'est l'État,
33:37On est en train de vous perdre,
33:38Yann Manzy.
33:39On est en train de vous perdre.
33:40En tout cas,
33:41on a entendu votre appel,
33:42on a entendu votre message.
33:43Yann Manzy,
33:44cofondateur de Utopia 56,
33:45pour savoir comment va se dérouler
33:46le relogement des sans-abri
33:47après les Jeux olympiques
33:48et aussi des étudiants,
33:49c'est toute une question.
33:50Et comme on se parle vrai
33:51dans Sud Radio,
33:52on se dit tout,
33:53on a abordé
33:54les aspects négatifs
33:55de CGO pendant cette émission,
33:56mais on va conclure
33:57sur une note
33:58plus que positive
33:59et on vous réserve
34:00une petite surprise musicale
34:01en compagnie de Leslie Dufault,
34:02responsable de la programmation
34:03sportive de CGO,
34:04et responsable
34:05de la programmation sportive
34:06de Paris 2024.
34:07Parenthèse musicale,
34:08parce que tous les tubes
34:09qui subliment les moments
34:10de nos athlètes
34:11et nos cérémonies,
34:12c'est elle qui les organise.
34:13Donc elle est avec nous
34:14en exclusivité sur Sud Radio.
34:15Restez avec nous,
34:16à tout de suite.
34:24On est toujours avec vous
34:25sur Sud Radio
34:26en compagnie de Joseph
34:27pour le dernier quart d'heure
34:28de ces Jeux olympiques
34:29dans tous leurs états.
34:30Et je vous préviens
34:31que l'invité qui suit
34:32est absolument sensationnel.
34:33On est très contents
34:34de la recevoir
34:35parce que la folle playlist
34:36des Jeux olympiques,
34:37c'est elle.
34:38La personne qui sublime
34:39nos JO en musique,
34:40c'est elle.
34:41Et les tubes qui défilent
34:42et qui sont à fond ensuite
34:43et au top des classements
34:44sur nos téléphones
34:45et dans les radios,
34:46c'est elle aussi, Joseph.
34:47Alors on va vous expliquer
34:48pourquoi on a choisi
34:49de parler de musique.
34:50Parce que les Jeux olympiques
34:51nous laisseront bien évidemment
34:52des images dans la tête
34:53pour toujours,
34:54mais aussi des musiques.
34:55Des fois on a même
34:56un peu de mal
34:57à s'en défaire,
34:58n'est-ce pas Amir ?
35:04Celle-ci,
35:05on ne va pas se mentir,
35:06si un proche ou une radio
35:07que vous écoutez,
35:08la passe.
35:09On est battu,
35:10on l'a dans la tête
35:11pour la journée.
35:12C'est pour laquelle
35:13j'ai un vrai faible,
35:14on ne va pas se mentir.
35:15Elle me met des frissons,
35:16Maxime,
35:17c'est celle-ci.
35:34Elle passe notamment
35:35sur les podiums,
35:36magnifique hymne
35:37au jeu composé
35:38par Victor Lemann.
35:39On voit encore
35:40le cheval et fleuré
35:41l'aube de la scène
35:42pendant la cérémonie
35:43d'ouverture.
35:44Et puis,
35:45après,
35:46pendant les épreuves,
35:47dans les stades,
35:48une playlist incroyable,
35:49magnifique.
35:50Et celle qui a finement
35:51sélectionné ses musiques,
35:52elle est avec nous
35:53sur Sud Radio.
35:54Bonjour Leslie Dufour,
35:55merci d'être avec nous.
35:56C'est un plaisir
35:57d'être avec vous.
35:58C'est un plaisir
35:59d'être avec vous.
36:00C'est un plaisir
36:01d'être avec vous.
36:02Bonjour Leslie Dufour.
36:03Bonjour.
36:04Merci beaucoup
36:05d'être avec nous.
36:06Vous êtes responsable
36:07de la programmation sportive
36:08de Paris 2024.
36:09Alors,
36:10on va écouter
36:11quelques musiques
36:12que vous avez choisies.
36:13On va surtout expliquer
36:14pourquoi et comment
36:15vous les avez choisies.
36:16Mais avant,
36:17est-ce que vous pouvez
36:18nous expliquer
36:19pourquoi une telle place
36:20centrale pour la musique
36:21dans ces Jeux Olympiques,
36:22il fallait que les tribunes
36:23des sites olympiques
36:24chantent et bougent ?
36:25Alors,
36:26d'abord,
36:27on a affaire
36:28à un socle d'athlètes,
36:29à une population
36:30d'athlètes
36:31qui ont un capital sympathie
36:32incroyable.
36:33Donc,
36:34de toute façon,
36:35l'énergie,
36:36elle est générée par eux
36:37et on a affaire
36:38à un public
36:39qui est bouillant.
36:40Donc,
36:41la musique,
36:42ça nous aide
36:43à canaliser cette énergie
36:44et à les aider
36:45à l'exprimer tous ensemble
36:46et de manière synchronisée.
36:47Donc,
36:48c'est déjà
36:49une vraie manière
36:50de les accueillir,
36:51de les mettre
36:52dans une ambiance
36:53et de les aider,
36:54effectivement,
36:55à tous se fédérer
36:56autour d'un rythme,
36:57d'un moment
36:58et d'une énergie
36:59qui est instillée
37:00dans le public.
37:01Et vous pensiez
37:02que ce public-là,
37:03en l'occurrence,
37:04parisien,
37:05français,
37:06enfin,
37:07qui est à Paris,
37:08pas forcément parisien,
37:09mais il était plus
37:10à même
37:11de vouloir de la musique ?
37:12Alors,
37:13on est dans des stades.
37:14Donc,
37:15de toute façon,
37:16dans les stades,
37:17on a envie
37:18de s'amuser,
37:19on a envie
37:20de venir exprimer
37:21de la joie.
37:22Donc,
37:23la musique,
37:24c'est quand même
37:25un élément
37:26qui fait partie prenante
37:27des compétitions sportives
37:28de manière générale.
37:29Donc,
37:30c'est un élément
37:31de musique.
37:32À ce point-là,
37:33c'est vrai que peut-être
37:34qu'il est plus à même
37:35d'apprécier.
37:36Mais alors,
37:37on sort quand même
37:38d'une édition.
37:39L'édition précédente,
37:40c'était Tokyo.
37:41Tokyo s'est jouée
37:42à l'alcool
37:43à cause de la COVID.
37:44Je pense qu'il y avait
37:45une espèce de traumatisme
37:46aussi de la part
37:47des athlètes
37:48d'avoir performé
37:49dans des stades vides.
37:50Ils entendaient
37:51les bruits
37:52de leurs pas
37:53résonner dans le vide.
37:54Et puis,
37:55après Tokyo,
37:56on a traversé le tunnel
37:57un peu amphiogène
37:58avec pas mal de choses
37:59qui nous ont divisé,
38:00que ce soit dans le pays,
38:01nous-mêmes,
38:02ou même à l'extérieur.
38:03L'actualité internationale,
38:04elle n'a pas été quand même
38:05non plus d'une joie folle
38:06pendant les dernières années.
38:07Pas réjouissante non plus.
38:08Pas extrêmement réjouissante.
38:09Et en fait,
38:10on a capté très très vite
38:11que ce moment des Jeux,
38:12c'est un moment
38:13où on arrive
38:14à réunir le monde.
38:15Et c'est une espèce
38:16de parenthèse enchantée
38:17qui fait du bien
38:18à tout le monde
38:19et où tout le monde
38:20a envie.
38:21Et quand on est heureux,
38:22qu'est-ce qu'il se passe ?
38:23On chante
38:24quand on est heureux.
38:28Donc nous,
38:29on a énormément réfléchi
38:30à comment est-ce qu'on
38:31pouvait accueillir le monde
38:32parce que notre créneau
38:33de départ,
38:34c'était vraiment de vouloir
38:35mettre en majeur
38:36la culture française.
38:37Et on fait de plein de manières.
38:38D'ailleurs,
38:39ça fait la musique,
38:40on a des mappings,
38:41on a des animations.
38:42On a essayé de mettre du sens
38:43de la culture française
38:44dès le départ.
38:45D'ailleurs,
38:46on va aller écouter
38:47Leslie Dufault,
38:48responsable de la programmation sportive
38:49de Paris 2024,
38:50responsable de la programmation musicale.
38:51Alors,
38:52déjà ça a commencé
38:53avec les Rhythmemen
38:54d'Antoine Dupont.
38:55On va écouter quelques musiques.
38:56Alors,
38:57c'est du champion olympique
38:58dès le début des JO.
38:59Dès le premier jour,
39:00le lendemain de la cérémonie
39:01d'ouverture.
39:02Il y a une musique
39:03qu'ils adorent dans le rugby,
39:04c'est celle-ci.
39:15Alors,
39:16c'est du Joe Dassin,
39:17bien sûr.
39:18Et les Rhythmemen,
39:19ils ont aussi aimé
39:20et chanté à tue-tête ça.
39:27Que je t'aime !
39:30Du Johnny Hallyday,
39:31bien sûr,
39:32c'est devenu quasiment
39:33l'hymne du rugby A7.
39:34Ça a été chanté
39:35dans le Stade de France,
39:36en répétition aussi
39:37au Club France.
39:38On parle de 4 000 titres
39:39que vous avez choisis,
39:40Leslie Dufault.
39:41900 artistes
39:42et surtout
39:4360 %
39:44de morceaux français.
39:46Pourquoi avoir choisi
39:47autant de morceaux français ?
39:49Il fallait faire
39:50briller notre patrimoine ?
39:52Oui,
39:53il faut faire briller
39:54notre patrimoine.
39:55Pour moi,
39:56c'est le Jeu de Paris 2024.
39:57Donc,
39:58on s'est posé la question
39:59de savoir comment
40:00le Jeu de Paris 2024
40:01ne pouvait ressembler
40:02qu'à Paris 2024.
40:03La culture française,
40:04ça fait partie
40:05de notre patrimoine.
40:06Quand les étrangers
40:07viennent en France,
40:08si vous amusez
40:09à vous balader
40:10sur les Champs-Élysées,
40:11vous entendez naturellement
40:12les étrangers
40:13qui fredonnent
40:14aux Champs-Élysées
40:15de Sacha Gissel.
40:16Ils ont envie
40:17de venir entendre
40:18parler
40:19d'Edouard Pierre.
40:20Pour nous,
40:21c'était une évidence
40:22qu'il fallait
40:23qu'on mette en majeur
40:24la parole
40:25de la chanson française
40:26et qu'il marche
40:27dans les stades.
40:28Effectivement.
40:29D'ailleurs,
40:30on a entendu Sharon Stone
40:31chanter ça.
40:32Aux Champs-Élysées,
40:33aux Champs-Élysées,
40:34au soleil,
40:35sous la pluie,
40:36à midi
40:37ou à minuit,
40:38il y a tout
40:39ce que vous voulez
40:40aux Champs-Élysées.
40:41A Joe Dassin,
40:42encore.
40:43Leslie Dufault,
40:44quand vous entendez
40:45Sharon Stone
40:46chanter
40:47aux Champs-Élysées,
40:48ça doit vous faire plaisir.
40:49C'est ça,
40:50c'est ça,
40:51c'est ça,
40:52c'est ça.
40:54C'est génial.
40:55C'est génial.
40:56Et je ne vous parle même pas
40:57de Snoop Dogg.
40:58Mais ça,
40:59c'est incroyable.
41:00Mais c'est ça,
41:01votre véritable succès,
41:02c'est que vous avez réussi
41:03quand même
41:04à rassembler
41:05des générations
41:06autour de titres
41:07modernes,
41:08beaucoup plus récents,
41:09des artistes atypiques,
41:10des artistes oubliés.
41:11C'est ça qui est extraordinaire
41:12dont vous devez avoir
41:13une véritable fierté,
41:14non ?
41:15On m'a dit récemment,
41:16il y a beaucoup
41:17de chanteurs morts
41:18dans ce playlist,
41:19et je réponds,
41:20mais ils nous rendent
41:21quand même
41:23On a essayé aussi
41:24d'aider les gens
41:25à pouvoir chanter
41:26ces chansons-là
41:27pour pouvoir se rassembler
41:28autour.
41:29Donc on a mis en place
41:30une idée extrêmement simple
41:31qui est le karaoké.
41:32Parce que le karaoké,
41:33vous avez les paroles
41:34qui s'affichent
41:35dans les écrans.
41:36Et en fait,
41:37le karaoké à la base
41:38nous paraissait une idée
41:39un peu anecdotique
41:40mais qui reste un support
41:41pour les aider.
41:42Ça a créé des moments
41:43extraordinaires
41:44dans l'espace
41:45qui vous mettent les poils,
41:46qui vous mettent les larmes
41:47aux yeux.
41:48Et quand vous avez
41:4965 000 personnes
41:50au Stade de France
41:51qui chantent
41:52Emmène-moi
41:53au bout de la terre,
41:54c'est gagné.
41:55Même au Stade de France,
41:56dans le studio
41:57de Sud Radio,
41:58à chaque fois qu'il y a
41:59une chanson,
42:00je vous rassure,
42:01les gens remontent
42:02sur la table.
42:03Alors il y a eu du gala
42:04avec Free From Desire
42:05notamment,
42:06qui a été chanté
42:07en karaoké.
42:08Sweet Caroline
42:09aussi a été repris
42:10pour des musiques
42:11aussi étrangères,
42:12notamment anglaises.
42:13Free From Desire,
42:14ça a été chanté
42:15pour les nageurs
42:16au Trocadéro.
42:17Les Scream,
42:18de son côté,
42:19c'était plutôt ça.
42:22Glisse tes ailes
42:23sous le tapis du vent
42:25C'était Voyage Voyage,
42:26alors on parle
42:27de Désirless.
42:28Il y a certaines musiques
42:29qui ne résonnent
42:30que sur certains
42:31sites olympiques,
42:32les Slidufo.
42:33Expliquez-nous
42:34pourquoi est-ce que
42:35certaines musiques
42:36correspondent à
42:37certains sports ?
42:38Alors,
42:39on n'a pas fait
42:40une programmation
42:41pour faire une programmation,
42:42on a quand même réfléchi
42:43un petit peu.
42:44Quand vous accueillez
42:45les gens au breaking,
42:46vous ne les accueillez pas
42:47de la même manière
42:48qu'au golf.
42:49Vous ne les accueillez pas
42:50de la même manière
42:51qu'au tennis.
42:52Donc on a déjà
42:53essayé de respecter
42:54l'identité des sports
42:55et leur énergie.
42:56Ensuite,
42:57quand vous êtes
42:58dans un lieu,
42:59vous respectez aussi
43:00l'identité du lieu.
43:01Vous n'accueillez pas
43:02les gens de la même manière
43:03à Versailles
43:04qu'au Grand Palais
43:05ou qu'à la Concorde
43:06parce que l'énergie
43:07est totalement différente.
43:08Donc on a essayé
43:09de faire en sorte
43:10d'envelopper les gens
43:11dans un cocon musical
43:12qui puisse aussi
43:13aller avec la session,
43:14avec le lieu,
43:15mais aussi
43:16avec le moment.
43:17Pourquoi ?
43:18Parce qu'il y a
43:19des sessions
43:20et ça, on le peaufine
43:21petit à petit
43:22au fil de la semaine.
43:23On observe,
43:24on voit ce qu'il prend,
43:25on voit ce qu'il prend moins.
43:26Par exemple,
43:27à Bercy,
43:28à la Gymnastique,
43:29vous avez Céline Dion
43:30qui cartonne.
43:31Elle lance les trois premières notes
43:32de « J'irai au tirage ».
43:33Là, c'est le feu.
43:34Encore une fois,
43:35ça vous met les poils.
43:36Et puis,
43:37vous avez Simone Biles
43:38qui arrive en finale.
43:39Et là,
43:40vous vous dites
43:41« Bon, allez,
43:42c'est la session
43:43la plus bouillonnante ».
43:44Vous lancez Céline Dion
43:45et là,
43:46ça ne prend pas du tout.
43:47Même si Simone Biles
43:48est la seule
43:49qui a un tout petit peu
43:50critiqué notre programmation musicale.
43:51Mais bon,
43:52c'est la seule.
43:53C'est la seule.
43:54C'est ce qui prouve
43:55que tout le monde,
43:56personne n'est parfait.
43:57C'est un autre sujet.
43:58Mais la salle
43:59est pleine d'Américains.
44:00Elle était remplie
44:01à 80 % d'Américains
44:02et on s'est dit
44:03« Ah, ça ne marche pas.
44:04J'irai au tirage,
44:05ça ne marche pas
44:06sur les Américains ».
44:07On a switché
44:08et on a envoyé
44:09« Sweet Caroline ».
44:10Et là,
44:11qui est un morceau
44:12qui marche extrêmement bien
44:13avec ça d'anglophone.
44:14Et là, c'est parti.
44:15Merci beaucoup
44:16Leslie Dufault
44:17de nous avoir raconté
44:18cette playlist.
44:19Vous êtes responsable
44:20de la programmation sportive
44:21de Paris 2024.
44:22On va quand même espérer
44:23que cette playlist
44:24soit rassemblée
44:25de manière officielle
44:26sur les plateformes
44:27parce qu'il le faut.
44:28C'est vrai
44:29qu'elle est plutôt sympa
44:30pour les soirées.
44:31Et déjà, rappelez-vous
44:32le lendemain de la cérémonie
44:33d'ouverture,
44:34le nombre de sites
44:35de streaming,
44:36de musiques
44:37qui avaient créé justement
44:38la playlist
44:39de la cérémonie d'ouverture
44:40parce que tout le monde
44:41avait adoré la programmation.
44:42Donc, excellent choix
44:43une fois n'est pas coutume
44:45Merci à Amélie Béguin
44:46qui a participé
44:47à la programmation
44:48de cette émission.
44:49Et merci plus grandement
44:50à toutes les équipes
44:51de Sud Radio
44:52qui nous permettent
44:53de faire cet été en direct
44:54et avec vous.
44:55On se retrouve demain
44:56entre 10h et 13h
44:57toujours en direct
44:58et vous restez évidemment
44:59à l'écoute de Sud Radio
45:00toute l'après-midi.

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