La grande interview : Laurent Jacobelli

  • il y a 2 mois
Le député de la Moselle et porte-parole du RN Laurent Jacobelli  était l’invité de #LaGrandeInterview d'Anthony Favalli dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00Bonjour Laurent Jacobelli, vous êtes député Rassemblement National de la Moselle et c'est votre grande interview ce matin sur CNews et Europe.
00:10On va commencer avec la Grande-Bretagne, confrontée à ses pires émeutes depuis 13 ans.
00:14Une semaine de manifestations violentes qui révèlent un malaise dans la société britannique, notamment autour de la question des flux migratoires.
00:20Quelle est votre analyse sur ce que traversent aujourd'hui nos voisins Outre-Manche ?
00:24D'abord, je tiens à le dire, il faut condamner toute forme de violence et toute forme d'émeutes qui se passent aujourd'hui en Angleterre.
00:29C'est condamnable, et notamment les violences contre les policiers.
00:33C'est condamnable d'abord de ceux qui manifestent contre l'immigration,
00:37mais aussi de certaines manifestations au cri d'Allah Akbar ou pro-palestinienne qui utilisent malheureusement les mêmes méthodes.
00:43Mais je crois qu'il faut regarder ça en dehors du fait d'actualité comme un modèle aussi qui n'a pas marché, c'est celui du communautarisme.
00:50Vous savez, l'Angleterre a accueilli beaucoup de populations migrantes en faisant en sorte que chacun garde ses coutumes, parfois sa langue, ses traditions vestimentaires et religieuses.
00:58Chaque communauté se superposant les unes à côté des autres.
01:02Eh bien, on voit bien que ce modèle ne marche pas.
01:04On est passé du l'un à côté de l'autre, au fameux face à face, à la guerre civile, pratiquement, dans certains quartiers de Londres.
01:10On a même eu ce communautarisme qui a abouti à des élus municipaux, lors des dernières municipales, clairement islamistes,
01:17qui criaient Allah Akbar une fois leur élection prononcée.
01:20C'était un élu vert communautariste.
01:22Je crois que ça doit nous servir de leçon.
01:24Il faut garder le modèle français, le modèle de l'assimilation.
01:26J'allais vous poser la question, l'inquiétude des Britanniques autour de cette pression migratoire.
01:30Est-ce qu'elle fait écho à celle des Français ?
01:32Oui, il faut y prendre garde, parce que des politiques de gauche qui s'acoquinent avec l'islamisme et le communautarisme pour être élus, ça existe en France.
01:39Ça s'appelle la France insoumise.
01:41Les flux migratoires non contrôlés, ça existe en France.
01:44Malgré les beaux discours, c'est 400 000 migrants supplémentaires par an en France.
01:48C'est presque 700 000 au Royaume-Uni.
01:51Autant dire que c'est important.
01:54Dans le sport, à l'école, dans la vie publique, ça existe en France.
01:58Donc si on n'y prend pas garde, de tels événements pourraient arriver en France.
02:02Souvenons-nous de ce qui s'est passé l'été dernier, avec des émeutes qui étaient un peu différentes de nature, mais qui ont malheureusement meurtris la France.
02:09Je pense qu'il faut une politique migratoire ferme, ne pas renoncer à notre modèle d'assimilation.
02:14Quand on arrive en France, on parle français, on s'instruit français, on adopte la culture française, on s'habille français et on adopte notre culture.
02:21Je pense que tous les renoncements, les uns après les autres, d'une certaine classe politique montrent bien ce que ça peut donner.
02:26Vous savez, il y a le modèle anglais, il y a un contre-modèle aujourd'hui, c'est le modèle suédois.
02:30Il y a une alliance aujourd'hui de plusieurs parties, dont des parties patriotes, qui font que pour la première fois cette année, il va y avoir plus de migrants qui partent que de migrants qui arrivent.
02:39La Suède, un pays généreux, un pays de tradition très ouverte, mais qui a sonné l'alarme.
02:44Je pense qu'il est temps de sonner l'alarme d'une migration qui n'est plus assimilable.
02:48Il faut le faire en France, il faut le faire vite. Malheureusement, sans gouvernement, ça va être difficile.
02:52Laurent Jacobelli, on arrive bientôt à la fin des Jeux Olympiques de Paris. Quel bilan vous tirez finalement de ce grand spectacle sportif pour notre pays ?
02:59D'abord, une grande fierté. Une grande fierté de voir que pour l'instant, nous sommes quatrièmes au classement, je crois, des médailles, 14 médailles d'or.
03:06Et puis, beaucoup d'optimisme. Beaucoup d'optimisme parce qu'on voit que le génie français n'est pas mort.
03:11Malgré une politique parfois compliquée, parfois même désastreuse, parfois même castratrice.
03:16Eh bien, il y a du talent en France. Il y a du talent qui s'exprime à travers le sport. Il y a même du talent industriel.
03:21Quand on voit que la flamme olympique a été fabriquée et laminée dans des aciers à Florange, dans ma circonscription, là où les hauts fourneaux avaient fermé sous François Hollande.
03:30Tout ça, ça donne de l'espoir. Ça donne de l'espoir dans la foi, dans la nation, dans le patriotisme.
03:35De voir les Français qui se lèvent, qui sont émus au son de la Marseillaise, à la vision du drapeau français, ça fait plaisir.
03:40Et puis, ça fait taire tous ces cassandres qui nous disent que la nation, c'est fini, que la France, c'est ringard et qu'il faut aller trouver la fierté ailleurs.
03:46Je crois que la fierté française et le génie français existent. Tout n'est pas tout rose.
03:50Dites-moi, justement, est-ce que vous avez aussi redécouvert la capitale ces derniers jours avec les Jeux olympiques ?
03:55Une ville plutôt sûre, une ville propre, avec des transports en commun efficaces.
03:59Mais comme quoi, quand on veut, on peut.
04:01Tout ce discours qui dit que finalement, il y a une fatalité dans l'érosion de notre service public, qu'on n'a pas les forces de l'ordre nécessaires,
04:08que cette organisation serait trop compliquée, finalement, on voit bien que quand le service public fonctionne, quand les ordres sont donnés,
04:14eh bien, ils peuvent être appliqués, même si le bilan n'est pas si rose que ça, en matière de sécurité notamment.
04:19On ne dit pas merci Gérald Darmanin ?
04:21Je crois qu'on va lui dire au revoir bientôt, je crois, puisqu'il a dit lui-même qu'après les JO, il ne serait plus ministre.
04:27Non, mais globalement, la police a été bien organisée, il faut le dire.
04:30Nos forces de l'ordre ont fait un travail remarquable, remarquable dans les rues, remarquable aussi dans les stades,
04:35puisque vous savez que beaucoup de médaillés et beaucoup de participants aux JO sous la bannière française sont policiers, gendarmes, militaires,
04:42et font l'honneur à notre pays.
04:43D'ailleurs, je tiens à dire que cette communion entre la population et la police fait plaisir à voir cette police qui a été tant décriée,
04:49notamment par la France Insoumise.
04:51Mais 45 000 policiers et gendarmes mobilisés, on le rappelle.
04:54Est-ce que vous pensez justement qu'à l'automne, la citrouille redeviendra carrosse ?
04:58C'est une jolie expression.
04:59Écoutez, ça tire ses sources dans un compte très connu.
05:02Paris retrouvera sa délinquance, ses détritus, ses rames bondées comme avant ?
05:05Écoutez, je ne voudrais pas être oiseau de mauvaise augure, j'espère que non,
05:09mais je pense qu'on verra la différence, évidemment, entre les moyens mis en place aujourd'hui et l'après-JO,
05:14mais vous savez déjà aujourd'hui, je tiens à le dire, tout n'est pas rose.
05:16Proche des sites olympiques, les agressions et les vols augmentent aujourd'hui.
05:20Et donc, il ne faut pas le cacher.
05:23Et surtout, il ne faudrait pas que ces JO, malgré toute la joie et toute la fierté qu'ils nous donnent,
05:27cette fierté d'être français, cette fierté de partenir à une nation fière, qui sait se battre,
05:32cachent et occultent les problèmes, parce que les problèmes français, ils continuent.
05:35Nous n'avons toujours pas de gouvernement, on a toujours un président de la République.
05:38On va parler de la politique et de l'après-JO, ce qui va se passer à partir de lundi.
05:42Mais une dernière question d'abord sur ces JO.
05:44Est-ce qu'on doit taxer les primes des athlètes olympiques ?
05:48David Douillet, ex-judoka, a poussé un coup de gueule contre cette taxation.
05:52Bruno Le Maire va dans son sens.
05:53Il dit, dans le prochain budget, on va retirer ces taxes.
05:56Mais qu'est-ce qu'il en sait, Bruno Le Maire ?
05:58Est-ce qu'il sera encore ministre des Finances dans le prochain budget ?
06:00Parce que là, ce qu'on est en train de comprendre, outre le fait qu'il ne faut pas taxer les primes des athlètes,
06:06et ça, on peut le comprendre et il faudrait en débattre à l'Assemblée nationale,
06:08ça me paraît tout à fait logique.
06:10Mais ça veut dire que M. Le Maire se place dans la continuité,
06:13qu'il imagine que ce gouvernement ne changera pas.
06:15Or, il faut dire à M. Le Maire, les Français vous ont dit au revoir, monsieur, il ne faut pas rester.
06:19Et sur le fond du problème ?
06:20Non, sur le fond du problème, il faut que ce soit étudié, bien évidemment, dans le projet de loi de finances.
06:24Le 12 août, la trêve des JO sera finie, la politique va reprendre ses droits,
06:27il sera temps pour Emmanuel Macron de choisir un nouveau Premier ministre.
06:30De quelle façon peut-il, selon vous, prendre en compte les résultats des urnes ?
06:34Je crois qu'il y a deux résultats à prendre en compte.
06:36Le premier, c'est qu'il a perdu.
06:38Les Français ne veulent plus de la Macronie pour diriger la France.
06:40Et comment il va montrer aux Français qu'il les a compris, alors ?
06:42En changeant de gouvernement.
06:44Mais ça, maintenant, c'est son problème à lui, j'ai envie de dire.
06:46Ce n'est pas nous qui allons lui faire son gouvernement.
06:48Il a, selon sa propre expression, lancé une grenade d'égout pillé dans le monde politique français
06:52avec cette dissolution juste avant les JO.
06:54Maintenant, il doit entendre le cri des Français.
06:56Le cri des Français, c'est quoi ?
06:58C'est que le Rassemblement national, aujourd'hui, est le premier parti de France.
07:01Nous avons le plus gros groupe à l'Assemblée nationale.
07:03Et vous n'avez pas un nom de Premier ministre à lui souffler, du coup ?
07:06Mais ça, ce n'est pas à nous de le faire.
07:08Non, non, pas du tout.
07:09Nous, on a été très clair.
07:10Jordan Bardella a dit, je serai Premier ministre et nous avons la majorité absolue.
07:12Nous ne l'avons pas.
07:13Donc, nous ne voulons pas gouverner sans pouvoir appliquer notre programme.
07:16Mais le message qu'ont envoyé les Français, c'est quoi ?
07:18Plus de sécurité, plus de pouvoir d'achat et moins d'immigration.
07:21Le Président de la République ne peut pas oublier ça
07:23et ne doit pas céder aux sirènes d'une extrême gauche
07:26qui, je le rappelle, avec la France insoumise, n'a aujourd'hui que 72 députés,
07:30c'est-à-dire moins que dans la mandature précédente.
07:32Dans les discussions qui se tiennent en ce moment, avouez-le,
07:34vous avez plus intérêt à ce qu'Emmanuel Macron démissionne.
07:37Non, mais ce n'est pas notre intérêt qui compte, c'est l'intérêt de la France.
07:40Effectivement, face à une France qui va devenir ingouvernable,
07:43face à une France qu'il faut réformer en profondeur,
07:45il faut contrôler nos frontières,
07:47il faut arrêter avec l'immigration submersive,
07:49il faut plus de sécurité dans les rues.
07:51Et les JO nous l'ont bien montré, il faut plus de pouvoir d'achat,
07:54baisser la TVA notamment sur les énergies.
07:56Il faut des mesures de fond.
07:58Qu'est-ce qu'on va pouvoir faire sans un gouvernement aujourd'hui
08:01qui correspond aux attentes des Français ?
08:02Ça va être impossible.
08:04Ça va être, pour les Français, trois ans très difficiles avec Emmanuel Macron.
08:08Moi, j'ai relu récemment des interviews entre Perfit et le général de Gaulle.
08:12Le général de Gaulle avait dit à Perfit,
08:14si jamais il y a une dissolution et que je perds, je devrais partir.
08:17Évidemment, tout le monde n'est pas le général de Gaulle.
08:19Je vous propose d'aller en Corse du Sud à présent.
08:21Le maire de Lecce a pris un arrêté interdisant les tenues religieuses à la plage,
08:24considérant que les tenues vestimentaires religieuses ostentatoires
08:27pouvaient être source de conflits graves,
08:29considérant aussi le climat de tension internationale actuel,
08:32notamment au Moyen-Orient et au Proche-Orient.
08:34Cet arrêté a été finalement interdit par la préfecture.
08:37On comprend que ce qui est visé, clairement, c'est le burkini.
08:40Est-ce que vous soutenez la décision qui avait été prise par le maire de Lecce ?
08:44On parlait tout à l'heure de ce qui se passe au Royaume-Uni.
08:46Ce qui se passe au Royaume-Uni, c'est que, notamment,
08:48des gens ont eu un islam radical affirmé dans la société,
08:51qu'ils l'ont affirmé partout.
08:52Il ne faudrait pas que ça arrive en France.
08:54Le port du burkini est non seulement le port d'un vêtement,
08:57mais une revendication religieuse et politique.
09:00Et ça, nous devons l'éviter dans une France laïque et une France républicaine.
09:04Et je comprends la décision du maire.
09:06Évidemment, ce qui est insoutenable aujourd'hui,
09:08c'est que certains et certaines se servent des coutumes vestimentaires
09:13pour faire avancer un agenda politique.
09:15La France n'est pas un État religieux et ne le sera jamais.
09:19La France n'est pas un État où la femme est inférieure à l'homme
09:22et où elle doit se cacher.
09:23La France est un pays d'égalité, un pays républicain,
09:26un pays démocratique et un pays laïque.
09:29Et par tous les moyens, nous devons le défendre.
09:31Sinon, nous deviendrons en Angleterre ce que nous ne voulons à aucun prix.
09:35En Haute-Vienne, la coordination rurale appelle à tuer des loups
09:39et se retrouve dans le viseur en ce moment de la justice.
09:41Le syndicat agricole propose une prime de 1000 euros.
09:44À quiconque lui ramène un loup mort, il est donc accusé d'inciter
09:47à la commission d'un délit de braconnage et d'atteinte à l'environnement.
09:50Tuer un loup, je le rappelle, c'est encourir une peine de 3 ans de prison
09:54et 150 000 euros d'amende.
09:56Alors, une fois que l'on a précisé tout cela,
09:58qu'est-ce que cette provocation nous dit finalement du désarroi
10:01que traversent les agriculteurs de la Haute-Vienne ?
10:03Bien évidemment, les agriculteurs de la Haute-Vienne se retrouvent
10:06face à des décisions qu'eux-mêmes ne peuvent plus appliquer.
10:08C'est-à-dire que par une bonne volonté, une bonne intention au départ,
10:12protéger les loups, je pense que personne ne peut être contre.
10:15Les agriculteurs se retrouvent aujourd'hui dans une situation
10:17où ces mêmes loups qu'on a voulu protéger se répandent partout en France,
10:20même dans des endroits où ils n'étaient pas initialement présents
10:22et viennent attaquer leurs troupeaux.
10:24Vous savez, ces paysans, ils en ont ras-le-bol d'avoir face à eux
10:27des bonnes intentions qui nuisent à leur activité,
10:29des normes qui leur pourrissent la vie,
10:31des contrôles qui les empêchent de produire,
10:34des paperasses à remplir toute la journée
10:36et des injonctions toujours plus dures chaque jour
10:39qui leur empêchent finalement de gagner leur vie.
10:42C'est un cri de colère.
10:43Un cri de colère après des promesses du gouvernement
10:45qui ont été, je crois, tout à fait vaines.
10:48Tout ce qu'on leur avait promis est tombé à l'eau,
10:50a été mis à l'égout.
10:52Et aujourd'hui, ils se retrouvent dans la même situation qu'il y a six mois,
10:54c'est-à-dire avec les mêmes problèmes.
10:56Je crois qu'il faut écouter nos agriculteurs,
10:57ils nous nourrissent et il faut les choyer
10:59plutôt que leur mettre toujours plus de normes,
11:01toujours plus de lois sur le dos
11:03et les rendre finalement...
11:06les pousser à crier et à se mettre hors la loi.
11:09Il faut arrêter avec une écologie punitive,
11:11il faut arrêter de considérer nos agriculteurs
11:13comme des empêcheurs de tourner en rond.
11:15Ils sont nécessaires, ils sont vitaux pour la France.
11:17Il faut leur dire et il faut leur prouver.
11:19Un mot rapide sur la question du Proche-Orient
11:21où la moindre étincelle en ce moment menace d'embraser la région.
11:24Une semaine qu'Israël vit une sorte de veillée d'armes
11:26dans l'attente d'une riposte de l'Iran
11:28qui l'accuse d'avoir tué le chef du Hamas à Téhéran.
11:30Une riposte qui pourrait tout aussi bien venir
11:32de son allié, le Hezbollah libanais.
11:34On vient d'apprendre qu'Israël acceptait de négocier.
11:37À partir du 15 août, c'est le bureau du Premier ministre Netanyahou
11:40qui l'a annoncé.
11:41Est-ce que vous croyez que l'apaisement
11:43est encore possible dans la région ?
11:44Il le faut.
11:45Personne ne souhaite un embrasement.
11:47D'abord parce qu'Israël se retrouverait entouré d'ennemis.
11:50Vous les avez cités, l'Iran, le Hezbollah
11:53qui évidemment veulent la fin d'Israël
11:56comme le Hamas d'ailleurs.
11:58Il faut d'abord libérer les otages.
12:00Il est évident qu'Israël veut retrouver ses enfants,
12:03ses fils et ses filles
12:05après le terrible programme du 7 octobre
12:08fait par un mouvement terroriste, le Hamas.
12:12Nous devons veiller, nous Français,
12:14à l'établissement de la paix, une paix raisonnable
12:16qui permette à Israël de vivre en paix
12:18et demain d'avoir un État palestinien
12:20mais aussi éviter d'importer ce conflit en France.
12:23On voit bien que certains leaders politiques
12:25et je citerai ici Mme Chikirou de la France Insoumise
12:27qui a rendu hommage aux leaders du Hamas morts
12:31Ismaël Agnier.
12:32Exactement.
12:33Essayent d'importer ce conflit.
12:35Pourquoi ?
12:36Pour flatter un électorat qu'ils imaginent acquis
12:39chez les musulmans.
12:41Ils précisent qu'elle a publié un communiqué de presse.
12:43Oui, ils font toujours ça.
12:44C'est-à-dire qu'ils nous expliquent
12:46que le Hamas est un mouvement de résistance.
12:48Ils invitent des terroristes à l'Assemblée Nationale
12:50et puis après ils nous font oups.
12:52Ouin ouin, je ne savais pas, excusez-moi.
12:54Ils sont tout à fait conscients de ce qu'ils font.
12:56Ce n'est pas pour rien qu'ils brandissent des drapeaux palestiniens
12:58au sein de l'Assemblée Nationale.
13:00Donc faisons en sorte que ce conflit
13:02ne soit pas importé en France.
13:04Essayons de propager l'idée de la paix
13:06en intérieur et à l'extérieur
13:07plutôt que l'idée du tous contre tous.
13:09Il nous reste une petite minute,
13:10un dernier mot sur le concert
13:11de l'une des plus grandes pop stars mondiales,
13:13adulée des jeunes aujourd'hui, Taylor Swift.
13:14Trois de ses concerts ont été annulés à Vienne
13:16en raison d'une menace terroriste très sérieuse.
13:18Deux personnes ont été arrêtées.
13:20Le principal suspect voulait commettre un attentat suicide
13:22à l'aide d'explosifs et d'armes blanches.
13:24Il a 19 ans.
13:26Il avait prêté allégeance au groupe Etat Islamique.
13:28Ça nous rappelle que cette menace terroriste
13:30aujourd'hui, elle est plus que jamais présente en Europe
13:32avec des réseaux djihadistes
13:34qui trouvent finalement leur relais,
13:36qui recrutent parmi les jeunes via les réseaux sociaux.
13:38L'actualité est parfois tragique
13:40et parfois très parlante.
13:42On a parlé de l'Angleterre,
13:44on a parlé d'Israël, on parle maintenant de Vienne.
13:46L'islamisme est l'ennemi de l'Europe.
13:48L'islamisme veut conquérir l'Europe
13:50par l'infiltration voulue par les frères musulmans
13:52et par le terrorisme.
13:54L'islamisme est le mal moderne qu'il faut combattre
13:56partout dans la sécurité intérieure
13:58et au niveau international.
14:00L'islamisme doit être la priorité de nos gouvernants
14:02en Europe et en France.
14:04Il faut des mesures très claires.
14:06Quand je vois qu'il y a 4000 fichés S étrangers
14:08en France qui peuvent passer à l'action du jour au lendemain,
14:10il est temps de siffler la flingue de la récré
14:12et de les renvoyer chez eux.
14:14Il faut se protéger de ce mal moderne
14:16et rétablir la cohésion nationale,
14:18une cohésion patriote, nationale et laïque
14:20face au fanatisme religieux.
14:22Et Laurent Jacobelli, nous arrivons à la fin de notre grande interview.
14:24Merci à vous.

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