Les Vraies Voix - Émission du 14 août

  • le mois dernier
Les Vraies Voix avec Mathieu Hocque, secrétaire général du think tank Le Millénaire ; Abdoulaye Kante, policier et auteur de “Policier, enfant de la République” (éd. Fayard) ; Priscillia Ludosky, militante et co-autrice de "GAGNER. Pour que la politique change vraiment nos vies" (éd. Au diable Vauvert) ; Michaël Stora, cofondateur de l’Observatoire des Mondes Numériques en Sciences Humaines et spécialiste des addictions du numérique ; Amandine Buchard, double médaillée olympique de judo aux JO de Paris 2024 (or en équipe mixte et bronze en individuel) ; Sofiane Aboubeker, président de l’association des Métiers de la Sécurité.

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##LES_VRAIES_VOIX-2024-08-14##

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Transcript
00:00:00Les vraies voix de l'été entre haoussiens et juillettistes, olympiques et paralympiques,
00:00:10entre sérieux et sourire.
00:00:12Bonsoir à tous, venez défier nos éditorialistes sur l'actualité via le standard de Sud Radio
00:00:170826-300-300.
00:00:18Zach et toute son équipe vous y attend.
00:00:21C'est pas Zach aujourd'hui, hein ? Non ? Eh oui, c'est Najed, ben oui, voilà, parce
00:00:25que, évidemment, tout le monde ne peut pas travailler tous les jours, c'est normal.
00:00:29Donc, en fait, vous serez bien reçus, et c'est le principe, parce qu'ici, c'est du parlons-vrai.
00:00:35Un petit mot sur nos éditorialistes du jour ? Allez, présentation, c'est parti.
00:00:39Mathieu Hocq, secrétaire général du Syntank le millénaire.
00:00:44Bonsoir Mathieu.
00:00:45Bonsoir Frédéric.
00:00:46Un habitué de ce qu'on appelle quotidiennement les vraies voix de l'été.
00:00:50Exactement.
00:00:51Vas-y, détruis-vous.
00:00:52Mais vous en êtes un autre ! Abdoulaye Kanté, oui, il est là, notre policier et auteur
00:00:58de policier, enfant de la République.
00:01:00Vous êtes un peu sorti comme une star, finalement, de ces Jeux Olympiques, vous, avec vos collègues.
00:01:03Je pense qu'on était 45 000 à être des stars, et franchement, ça fait plaisir.
00:01:07Donc, bonjour à tous et à toutes.
00:01:08C'est pour ça que ça m'a donné une idée, on en parle dans un instant.
00:01:10Et puis, Priscilla Ludowski, militante et co-autrice de « Gagner pour que la politique
00:01:16change vraiment nos vies ». Ça, c'est un programme, Priscilla, hein ?
00:01:20Bonjour, un sacré programme ! Bon, c'est fini les gilets jaunes, finalement.
00:01:24C'est vrai qu'on s'est connus avec un gilet jaune, là, vous avez…
00:01:26C'est surtout que je me dis que le temps passe vite, ça ne nous rajeunit pas.
00:01:29J'ai déjà 5 ans.
00:01:31Et pour ça, je me suis dit, tiens, je vais vous mettre face à un policier, là.
00:01:37Au hasard.
00:01:38Voilà.
00:01:39Abdoulaye et Priscilla, heureusement, Mathieu va arbitrer.
00:01:42Il n'y aura pas de répression, mais juste simplement du dialogue.
00:01:46Bon, ben justement, demandez le programme de ces vrais voix du 14 août 2024.
00:01:51Le patron du réseau social X, Elon Musk, se lance dans la campagne présidentielle américaine
00:01:57au soutien du candidat Donald Trump.
00:01:59Indirectement, il met son média à sa disposition.
00:02:02Les Britanniques de leur côté déplorent des émeutes estivales attisées par les faux
00:02:06messages via les réseaux sociaux.
00:02:08Le chanteur Florent Pagny révèle une usurpation d'identité dont il est victime par des faux
00:02:13comptes.
00:02:14Les réseaux sociaux influencent notre quotidien, plus généralement la vie sur Terre.
00:02:18Et nous vous posons la question à 17h30.
00:02:20Le grand débat pour vous.
00:02:22Les réseaux sociaux sont, un, utiles, deux, nécessaires, trois, dangereux, quatre, intéressants.
00:02:28Vous nous dites ce que vous en pensez.
00:02:29Évidemment, sur le compte X de Sud Radio.
00:02:32Et puis, deuxième grand débat.
00:02:34Nous y sommes.
00:02:35Suite au retour positif des chiffres de la délinquance et du sentiment de sécurité
00:02:39à l'occasion des Jeux olympiques, les forces de l'ordre sortent renforcées de la quinzaine.
00:02:45D'où le petit clin d'œil pour Abdoulaye Kanté.
00:02:47Beaucoup soulignent l'importance de leur présence dans les rues.
00:02:50Le coup de projecteur des vraies voix de Sud Radio à 18h40.
00:02:53L'omniprésence des forces de l'ordre sur le terrain doit-elle être généralisée ?
00:02:58Vous donnez dès maintenant votre avis sur la question.
00:03:02Le compte X de Sud Radio.
00:03:04Le site internet également.
00:03:06Et puis, vous nous appelez au 0 826 300 300.
00:03:09Najet est là pour vous répondre.
00:03:11La preuve, c'est ce qu'a fait Dominique de Corté.
00:03:14Message laissé.
00:03:15Oui, bonjour à toute l'équipe de Sud Radio.
00:03:18Je suis Dominique de la ville de Corté en Corse.
00:03:23Voilà.
00:03:25Donc, nous sommes en famille, nous écoutons l'autoproclamation de Lucie Castier.
00:03:31Mais qu'est-ce que c'est que ces deux bonnes femmes ?
00:03:34Elles sont opposées comme ça, toutes seules, ça fera moins la première ministre.
00:03:38C'est une malade, cette bonne femme.
00:03:40C'est la cravache, celle-là, si elle arrive.
00:03:42Mais où on est là ?
00:03:44De quel roi ? Elle se prend pour qui, celle-là ?
00:03:47Hein ?
00:03:48Bon, alors, effectivement, Dominique nous a bien dit qu'il était de Corté, de Corse.
00:03:54Il insiste un peu.
00:03:57Donc, après, c'est un peu la tradition.
00:04:01Je branche, je branche.
00:04:02Bon, ce qu'on lit derrière, on en a parlé un petit peu en début de semaine.
00:04:06Et peut-être vous, Priscilla Ludovsky, pour réagir.
00:04:09C'est vrai que finalement, on a l'impression qu'on est candidat pour être première ministre
00:04:13ou premier ministre, alors que, finalement, rien de tout cela.
00:04:17C'est une nomination d'un président.
00:04:19C'est un peu particulier, je trouve, le climat actuel.
00:04:23Déjà, ça dure.
00:04:24Et donc, plus ça dure et plus ça laisse place à des spéculations, à des rumeurs.
00:04:28Ça donne lieu à des formats un peu spéciaux, comme je vais en campagne pour dire qu'on
00:04:32m'a nominée dans ma coalition pour être ministre.
00:04:35Donc, en fait, ce sont des formats assez inédits, j'ai envie de dire.
00:04:39Le contexte est assez particulier et peut-être qu'à contexte particulier, on réagit en
00:04:44conséquence, j'imagine.
00:04:45C'est vrai que ça ne doit pas être, finalement, simple pour Lucie Castey.
00:04:49Moi, je ne prends partie pour personne, évidemment, mais je me dis, à la place de cette dame
00:04:54qui part en campagne sans vraiment avoir une campagne à faire, en fait, qu'est-ce qu'elle
00:04:58doit faire ?
00:04:59Quoi, Mathieu Hoque ?
00:05:00Surtout qu'il faut rappeler comment Lucie Castey en est arrivée là.
00:05:02Lucie Castey a été le choix du Nouveau Front Populaire uniquement pour faire un coup de
00:05:08force politique sur Emmanuel Macron, puisqu'elle a été désignée candidate pour le poste
00:05:13de Premier ministre du Nouveau Front Populaire quelques heures, voire quelques minutes avant
00:05:17l'intervention d'Emmanuel Macron, l'allocution d'Emmanuel Macron, justement, qui préparait
00:05:21les Jeux Olympiques.
00:05:22Donc, l'objectif du Nouveau Front Populaire était d'imposer Lucie Castey à Matignon
00:05:27et de l'imposer au président de la République.
00:05:28Le problème qu'a Lucie Castey et qu'a une partie du Nouveau Front Populaire, c'est que
00:05:31même s'ils sont premiers, effectivement, à l'Assemblée Nationale, il n'y aura pas
00:05:35de majorité.
00:05:37Mais surtout, le problème de fond qui se pose, au-delà des questions de casting, c'est
00:05:41en fait que Lucie Castey, tout ce qu'elle incarne, est antinomique avec au moins trois
00:05:45acteurs.
00:05:46Déjà un, les Français, puisque les priorités qu'a indiquées Lucie Castey ne sont pas des
00:05:50priorités qui vont dans le sens de l'intérêt général.
00:05:52Aujourd'hui, l'intérêt général de la France, c'est de respecter ce qu'on appelle la procédure
00:05:55des déficits excessifs qu'a engagée l'Union Européenne contre nous.
00:05:58Or, elle a déjà annoncé un programme de Keynésien de dose, de relance par la dépense
00:06:06publique et de dépense sociale, quelque chose qui est complètement antinomique avec la réalité
00:06:10actuelle du pays.
00:06:11Elle est aussi antinomique avec les attentes du Président de la République, puisque le
00:06:15Président de la République a fixé un certain nombre de lignes rouges, elle s'est déjà
00:06:18affranchie sur ces lignes rouges, notamment sur les questions fiscales et les questions
00:06:21liées à l'abrogation de la réforme des retraites.
00:06:22Et puis le troisième point, je terminerai dessus, elle est antinomique avec l'Assemblée
00:06:26Nationale, puisqu'en fait, le problème qu'elle a, c'est qu'elle est obligée d'élargir
00:06:29son bloc.
00:06:30Sauf qu'en fait, la première chose qu'elle a faite, quand elle a fait la lettre au reste
00:06:33des parlementaires, c'est d'exclure une partie des parlementaires, notamment du Rassemblement
00:06:38National.
00:06:39Et donc, comment vous voulez aujourd'hui pouvoir être capable de pacifier cette Assemblée
00:06:43qui paraît impacifiable, si je peux m'exprimer ainsi, alors que vous excluez une partie du
00:06:47spectre politique ?
00:06:48Voilà, c'est du Mathieu Hauck, c'est-à-dire que c'est très étayé, c'est construit.
00:06:53Abdoulaye Kanté, un petit truc en plus.
00:06:55Non, mais rien à rajouter.
00:06:56Ça me donne envie de répondre alors.
00:06:57C'est fait pour.
00:06:58Non, mais je pense aussi qu'il y a une question de l'agenda, parce qu'au temps donné qu'on
00:07:03voit qu'on dit qu'elle est partie en campagne, mais bon, cette campagne, j'ai envie de dire
00:07:06qu'elle était quasi illisible, parce qu'il y avait cette espèce d'euphorie, cette quinzaine
00:07:10olympique qui a un peu masqué tout cela.
00:07:12Donc après, la rentrée arrive là très bientôt, donc on va voir ce que ça va donner.
00:07:16Est-ce que les résultats de cette campagne, si les Français, enfin je ne dirais pas qu'ils
00:07:21la choisiront, mais bon, est-ce que sa campagne aura été audible, visible ?
00:07:24Et là où c'est fort, c'est qu'on l'a quand même entendu, malgré le no man's land imposé
00:07:29par les Jeux olympiques.
00:07:30Bon, on aura l'occasion d'en reparler, les vraies voix, bien sûr, c'était une réaction
00:07:34au 0826 300 300, où nous retrouvons notre auditeur du jour, Direction Marseille, alors
00:07:40tout à l'heure on avait Dominique qui nous faisait corter la corse, je ne sais pas comment
00:07:44Christophe va nous le faire depuis Marseille, bonsoir Christophe !
00:07:47Bonsoir.
00:07:48Bonsoir Christophe.
00:07:49Bon, vous êtes avec nous pendant une heure, notre fil rouge, traditionnellement on vous
00:07:54propose un petit coup de gueule, tu t'alertes, vous avez là un sujet très précis, je vous
00:08:02écoute, c'est très important, les auditeurs de Sud Rayo sont tout ouïs, Christophe.
00:08:07Alors en fait mon coup de gueule concerne les handicaps, enfin le handicap invisible,
00:08:11c'est pas concernant les enfants, les adultes, parce que quand c'est un handicap, on va dire
00:08:15moteur ou physique tout de suite, là je veux dire, les gens comprennent ce que c'est,
00:08:22quand ils comprennent la détresse, la détresse, ce que vivent les parents au quotidien, sauf
00:08:25par contre quand c'est, par exemple, pour citer le TDAH qui est maintenant immédiatisé
00:08:30alors qu'avant ça n'existait pas, ou la dyspraxie, plusieurs disques qu'ont souvent
00:08:35les enfants, c'est un parcours du combattant, déjà pour le prouver, on passe par des bilans
00:08:42qui coûtent extrêmement chers, parfois il faut faire plus d'une dizaine de bilans
00:08:46qui coûtent en minimum selon la région, alors c'est ça qui est phénoménal, selon
00:08:52la région, entre 300 et 400 euros par bilan, qui n'est pas remboursé tant que l'enfant
00:08:56n'est pas reconnu, tant que l'handicap n'est pas reconnu, sauf que ces bilans-là, ce sont
00:09:03des spécialistes quand même qui nous les demandent, c'est pas le parent qui décide
00:09:06de dire mon enfant est handicapé, j'ai besoin d'aide.
00:09:08Oui, ça ressemble tout de suite évidemment à un parcours de combattant, et ce qui n'est
00:09:14pas identifiable est toujours quelque chose de problématique, je pense à Arthur Bauché,
00:09:19vous savez, ce champion paralympique, mais des Jeux d'hiver, qui était le consultant
00:09:25de nos confrères de France Télévisions, qu'on peut d'ailleurs féliciter, parce que
00:09:28pour avoir couvert pour une grande chaîne de télé, moi, les Jeux Olympiques, j'ai trouvé
00:09:32que le travail des confrères avait été très très bon, et Arthur Bauché justement
00:09:36a ce problème, c'est-à-dire que ce n'est pas un handicap très visible, il a des tremblements,
00:09:40et même pour la pratique du sport, en l'occurrence, ça pose souci, et c'est important Christophe
00:09:46que vous évoquiez ça, parce qu'on approche des Jeux paralympiques, c'est important.
00:09:51Mais c'est surtout le problème aussi de la détresse des parents, parce que quand vous
00:09:54avez un enfant qui a un handicap, on va dire entre guillemets, c'est à peu près gérable,
00:09:58mais quand vous en avez deux, que l'un des deux parents est obligé d'arrêter de travailler
00:10:01parce que vous avez plus de 11 rendez-vous par mois, vous imaginez ? Entre l'orthophoniste,
00:10:06l'ergothérapeute, tous les rendez-vous, le neuropsy, le psychologue, tous les rendez-vous
00:10:10qu'il faut pour que votre enfant soit bien et puisse bien être entouré, parce que forcément
00:10:15on s'inquiète de sa santé mentale, on s'inquiète de sa réussite scolaire, parce que ça aussi
00:10:19on n'en parle pas, au niveau scolaire, quand on voit qu'il commence à décrocher, on croit
00:10:22que c'est nous qu'on éduque mal et qu'on lui explique mal les devoirs, les profs, la
00:10:26plupart des profs ou l'entourage croient, enfin pensent que c'est une mauvaise éducation
00:10:30de notre part, sauf que ce n'est pas le cas.
00:10:32Ce sont des enfants qui parfois ont des troubles ou qui parfois sortent des cases et qui malheureusement
00:10:36on met de côté parce qu'on n'a pas d'aide d'AVS qui maintenant est mis dans la plupart
00:10:42des écoles ou alors les professions d'éducation sont dépassées justement par tous ces troubles.
00:10:46Bon Christophe, très intéressant et on y reviendra dans ces Vraies Voix de l'été
00:10:50sur Sud Radio, parce que sur la troisième semaine nous tomberons pile dans le début
00:10:54des Jeux Paralympiques et bien sûr avec les Vraies Voix on y reviendra.
00:10:58Moi pour avoir commenté par exemple les championnats du monde par athlétisme, c'était l'année
00:11:04dernière en France, typiquement il y a les non-voyants, on peut bien comprendre leur
00:11:09niveau et puis il y a ceux qui sont malvoyants, alors bien souvent on met un bandeau pour
00:11:13équilibrer tout le monde.
00:11:14Comme aussi il y a une discipline de championnat de France de scie foot, où effectivement
00:11:21il y a déjà cette discipline qui commence à devenir une discipline paralympique je
00:11:24crois.
00:11:25Oui bien sûr et les matchs auront lieu au pied de la Tour Eiffel.
00:11:28C'est ça exactement, donc on voit qu'effectivement il y a vraiment, je pense que c'est un sujet
00:11:32encore une fois à mettre encore en avant et j'espère que cette séquence des Paralympiques
00:11:36pourra mettre en avant à la fois l'aspect de l'handicap de ces performeurs, parce que
00:11:43ça reste aussi les athlètes, mais aussi mettre en avant les difficultés qu'ils peuvent
00:11:46avoir au quotidien.
00:11:47Les problématiques.
00:11:48Bon merci Christophe, vous restez avec nous, vous revenez dans le débat tout à l'heure,
00:11:51mais dans un instant ce sont les trois mots de l'actu d'Antoine Mazère.
00:11:55Sud Radio, parlons vrai, Sud Radio, parlons vrai, Sud Radio, les Vraies Voix Sud Radio,
00:12:0117h-19h, Frédéric Brindel.
00:12:04C'est un vrai plaisir ces Vraies Voix de l'été, parce que c'est détendu, mais ça reste sérieux
00:12:08et vous venez de le prouver aux 0826-300-300, vous les auditeurs de Sud Radio, vous donnez
00:12:12votre avis.
00:12:13En plus nous avons trois vraies voix particulièrement éclairantes, Mathieu Hoque, Abdoulaye Kanté
00:12:19et Priscila Ludovsky qui sont avec vous, qui donnent leur point de vue et qui vont écouter
00:12:23tout de suite les trois mots de l'actu.
00:12:26Les Vraies Voix Sud Radio
00:12:30Les trois mots de l'actualité avec vous Antoine Mazère, bonsoir cher Antoine.
00:12:34Bonsoir Frédéric, bonsoir à tous.
00:12:35Alors les trois mots ce soir, suspension, orage et collision.
00:12:40Oui, suspension, l'athlète tricolore Mohamed Abdallah Kounta suspendu par la Fédération
00:12:45Française d'Athlétisme sous le feu des critiques pour de violents tweets contre Israël et
00:12:49la France, notamment le sprinter français de 29 ans qui a participé au relais aux Jeux
00:12:54Olympiques de Paris 2024 et dans la tourmente après un signalement sur X de certains de
00:12:57ses postes sur les réseaux sociaux, quelques tweets de l'athlète ont été ressortis par
00:13:02l'internaute Sword of Salomon dénonçant l'apologie du terrorisme du Hamas, une incitation
00:13:07à la haine d'Israël ou encore une banalisation de la Shoah dans les messages de l'athlète
00:13:11français.
00:13:12Après plusieurs heures de polémiques, la ministre des Sports des missionnaires Amélie
00:13:16Oudéa Castera a annoncé sur son compte X ce matin que Mohamed Abdallah Kounta avait
00:13:20été suspendu par la Fédération Française d'Athlétisme, que le procureur de la République
00:13:24avait été saisi, tout comme la commission de discipline de la Fédération.
00:13:27Bernard Ramsalem qui est l'ancien président de la Fédération Française d'Athlétisme
00:13:31chez nos confrères de CNews a témoigné de son indignation ce matin, on l'écoute.
00:13:35Quand on revit un peu ce qu'on a vécu pendant les Jeux, ce ne sont pas les valeurs du sport.
00:13:40Ce qui est dit dans ces commentaires, dans ces articles, c'est autre chose, c'est pire.
00:13:47Quand on fait du sport de très haut niveau, pour moi le sport c'est un modèle de fraternité,
00:13:53de respect, de partage.
00:13:54La procédure est engagée et c'est inadmissible, il faut sanctionner ce genre de comportement.
00:14:00Ce matin, le sprinter a réagi sur ses réseaux sociaux, publiant deux photos de lui avec
00:14:04le drapeau français.
00:14:05« Je suis français, musulman et fier, des personnes se sont amusées à fouiller dans
00:14:09mes tweets et à sortir certains de mes propos de leur contexte en me créant une réputation
00:14:13d'anti-blanc, d'anti-france, d'anti-sémite et j'en passe.
00:14:16Je m'excuse sincèrement et je pense ne pas avoir besoin de prouver à quel point j'aime
00:14:20mon pays », a déclaré Mohamed Abdallah Kounta.
00:14:22Bon, ce sera l'objet de notre grand débat 17h30, ces réseaux sociaux.
00:14:27Ce n'est pas la seule question que vous soulevez, cher Antoine Mazère, mais ça fait partie
00:14:33des questions et de la maîtrise aussi des réseaux sociaux.
00:14:36Je précise que le relais 4x400 n'a pas une médaille, donc il n'y a pas d'histoire de
00:14:40médaillé en question.
00:14:42Une réaction Priscilla Ludovsky ?
00:14:45Je n'ai pas vu les propos en question, mais du coup j'irai regarder je pense après.
00:14:49Mais oui, après si on fait lien avec le sujet de tout à l'heure sur les réseaux sociaux,
00:14:53je pense que de manière générale, il y a cette question de la manière dont on peut
00:14:57prendre la parole dans le débat public quand on est athlète, quand on est artiste.
00:15:00On a beaucoup vu les personnalités publiques hors politique qui prennent la parole sur
00:15:05des sujets où ensuite on scrute ce qui a été dit sur cette question, on remonte jusqu'au
00:15:08passé et puis après on sort des tweets ou des posts sur les réseaux sociaux.
00:15:12Je pense que ce qui est intéressant, c'est de voir ce qui a été dit, si ça a offensé
00:15:15quelqu'un, si ça a agressé verbalement quelqu'un, si c'est du harcèlement.
00:15:19Je pense que tout ce qui tombe sous le coup de la loi, c'est quelque chose qu'il faut
00:15:21relever et quand ce n'est pas le cas et que ce n'est qu'une expression légale et raisonnable
00:15:27de l'opinion, je pense que là c'est de la démocratie.
00:15:28Moi je n'ai pas vu le propos, donc je ne peux pas m'exprimer là-dessus, c'est difficile.
00:15:31Sur les excuses et sur l'explication, est-ce qu'on a bien ressenti de la part de tous
00:15:37nos athlètes, d'ailleurs quels que soient, parce qu'on peut parler d'origines différentes,
00:15:42de nos athlètes, et vous les vrais voies d'ailleurs, ici vous êtes des exemples, et
00:15:46vous l'avez écrit dans un livre, Abdoulaye Kanté, mais on n'a jamais senti ce sentiment
00:15:51anti-français chez nos athlètes, bien au contraire Mathieu Hoque.
00:15:54Non du tout, au contraire, les Jeux Olympiques ont montré justement, et les athlètes ont
00:15:58montré, ont été la figure de proue du fait que la communauté nationale existe toujours
00:16:02dans notre pays, que même si on est divisé sur un certain nombre de sujets, le sport
00:16:07peut rassembler, et donc on peut faire le parallèle aujourd'hui avec ce qui s'est
00:16:10passé avec 1998, la Coupe du monde de football qui avait donné effectivement le slogan
00:16:14Black Blamber.
00:16:15La différence qu'on a entre aujourd'hui et 1998, c'est qu'en 98 ça s'était véritablement
00:16:21inscrit dans ce slogan Black Blamber, et ça n'avait d'ailleurs pas forcément duré
00:16:26très très longtemps, puisque en 2002 Jean-Marie Le Pen arrive au second tour de l'élection
00:16:31présidentielle.
00:16:32Là il n'y a pas de slogan qui sort de cette, on est véritablement sur un collectif, sur
00:16:36la nation qui a gagné, peu importe les couleurs, peu importe les origines, et c'est plutôt
00:16:39ça qui est à saluer.
00:16:40Et c'est dommage que du coup des athlètes se soient singularisés par ce type de tweet
00:16:44et sur ce type de comportement, même si c'est des tweets qui datent d'antérieurs.
00:16:48Rappelons-le.
00:16:49Mais alors justement Abdoulaye Kanté, Mathieu Hoque dit là on n'a pas sorti de slogan,
00:16:54parce que finalement on n'a même pas besoin d'en sortir, ça commence dès la cérémonie
00:16:58d'ouverture avec la notion d'inclusion, de mixité sociale, finalement on est assez
00:17:03sereins là-dessus, ça cette histoire c'est un peu...
00:17:06Oui c'est un peu une tâche, parce que je pense encore une fois que cette séquence
00:17:08olympique a montré vraiment la valeur du collectif, la valeur de notre nation.
00:17:12C'est-à-dire que justement par le fait des performances des athlètes qui a permis d'essayer
00:17:18de réunir ces communautés qui se regardaient en chien de faïence, et c'est vrai qu'encore
00:17:23une fois, les réseaux sociaux, je pense qu'il faut encore faire très attention parce qu'Internet
00:17:27n'oublie rien.
00:17:28C'est-à-dire que vous pouvez mettre quelque chose sur l'incertainéité, sur l'émotion
00:17:33et on peut vous le ressortir, mais au final, à un moment donné, je pense qu'il ne faut
00:17:36pas que ça sorte du coup de la loi.
00:17:37Vous pouvez exprimer votre colère, votre émotion, etc., mais il ne faut pas que ça
00:17:41tombe, comme l'a dit Priscilla, sous le coup de la loi.
00:17:43Et encore une fois, je pense que quand ça se voit, même en tant que policier ou même
00:17:47en tant que sportive, on a ce devoir d'exemplarité parce que, vous savez, les valeurs de la République
00:17:52nous dépassent en fait, c'est au-dessus de tout et à un moment donné il faut que les
00:17:55gens s'en rendent compte que nous sommes français et que nous sommes régis sur les mêmes valeurs.
00:17:59Et à 17h30, nous débattons avec vous, les auditeurs de Sud Radio, justement sur cette
00:18:04question des réseaux sociaux.
00:18:05Vous allez sur le compte X et vous nous dites, pour vous, les réseaux sociaux sont utiles,
00:18:09nécessaires, dangereux ou intéressants ? Vous nous donnez votre point de vue.
00:18:13Bon, très passionnant ce premier mot de l'actu, cher Antoine Mazère.
00:18:17Le deuxième, oui, mais celui-là, il est concernant.
00:18:21Orage.
00:18:22Oui, des violents orages ont frappé l'Est de la France et notamment l'Isère.
00:18:25Hier soir, nos confrères de France-Bruxelles ont constaté ce matin qu'à 10h, 1400 foyers
00:18:29étaient encore privés d'électricité, cette nuit c'était près de 14 000 foyers
00:18:33qui en ont été privés, plus de 850 appels d'urgence au 18 ont été recensés sur tout
00:18:38le département de l'Isère et plus de 100 pompiers ont été mobilisés sur le terrain,
00:18:43le camping de Maurestel a été évacué par précaution.
00:18:45Écoutez ce témoignage d'une vacancière, c'était ce matin sur BFM qui racontait l'arrivée
00:18:49de l'eau au moment du repas.
00:18:50On était à table et la pluie a commencé à tomber, on savait qu'il y allait y avoir
00:18:54un orage et l'eau est arrivée soudainement comme une vague, ça montait, ça montait,
00:18:59mais ça allait et d'un coup sec une vague d'eau est arrivée et là l'eau arrivait au-dessus
00:19:05des bancs de la table et ça a tout submergé.
00:19:08On a été évacués, les propriétaires du camping ont trouvé tout de suite une solution
00:19:12de repli et nous ont proposé le gymnase et de toute façon on ne pouvait pas rester puisque
00:19:17l'eau passait dessus et nos matelas pneumatiques flottaient.
00:19:20Un homme de 78 ans est lui mort électrocuté du côté de Pressin alors qu'il tentait de
00:19:25réarmer son compteur électrique qui avait disjoncté.
00:19:27Une manipulation fatale alors qu'il y avait 10 cm d'eau dans son sous-sol, lieu où était
00:19:31le compteur.
00:19:32Une fois sur place, les pompiers n'ont malheureusement rien pu faire.
00:19:35Oui ça, attention, attention, c'est terrible.
00:19:39Alors troisième mot, collision, alors ça c'est surprenant Antoine.
00:19:45Oui ça s'est passé tout à l'heure, une collision entre deux vols, entre deux rafales
00:19:49dans un vol, dans les Vosges, un pilote a été blessé, deux autres sont actuellement
00:19:52recherchés.
00:19:53C'est deux avions de l'armée de l'air qui se sont écrasés ce matin entre les Vosges
00:19:58et la Meurthe-et-Moselle.
00:19:59Le crash est intervenu après une collision en vol, retour d'une mission de ravitaillement
00:20:04en Allemagne, c'était vers midi trente.
00:20:06Un pilote qui s'est éjecté avant le crash lui a été localisé, blessé, ce lieutenant
00:20:11colonel est conscient, les autres militaires, un lieutenant et un capitaine sont actuellement
00:20:15recherchés par les secours.
00:20:16Il s'agit d'un élève pilote et de son instructeur, des opérations de recherche
00:20:21des pilotes ont été engagées par le groupement de gendarmerie départementale, le service
00:20:25départemental d'incendie et des secours sont mobilisés sur les lieux actuellement.
00:20:28Le ministre de la Défense Sébastien Lecornu a confirmé qu'il s'agissait d'appareils
00:20:32de la base de Saint-Dizier en Haute-Marne.
00:20:34Les réseaux sociaux des forces armées ont communiqué tout à l'heure et ont indiqué
00:20:37que les investigations étaient en cours pour comprendre comment cet incident avait eu lieu.
00:20:42Oui parce que c'est entre militaires, bon je vous lance sur le sujet même si vous êtes
00:20:46policier c'est différent.
00:20:47J'étais militaire.
00:20:48J'étais militaire aussi.
00:20:49Vous avez été militaire Abdoulaye Kanté, alors justement c'est particulièrement surprenant
00:20:54ça.
00:20:55Ça peut arriver effectivement qu'il y ait des accidents de la sorte après sous réserve
00:20:59de l'enquête en cours mais je pense que oui il y a peut-être une erreur de manœuvre
00:21:02et tout donc il s'agit de deux avions donc après l'enquête déterminera évidemment
00:21:06s'il y a une manœuvre ou bien un exercice qui a mal été fait mais c'est sûr que ce
00:21:10genre d'accident très rare ça peut arriver mais l'important c'est de retrouver effectivement
00:21:15le second pilote qui est encore toujours recherché.
00:21:18Mais ça repose la question également des dommages collatéraux parce qu'on est au-dessus
00:21:24des habitations.
00:21:25Oui c'est déjà arrivé qu'il y ait des fois peut-être des pilotes qui s'éjectent
00:21:28et qui amendaient que l'avion suite à une défaillance technique s'écrase sur un logement
00:21:34ou choses comme ça donc encore une fois j'espère qu'il n'y aura pas trop de dégâts on va
00:21:39dire humains et que le second pilote se sera retrouvé.
00:21:43Bon les autres vrais voient rien sur le sujet parce que...
00:21:46Non mais c'est toujours tragique d'entendre parler d'accident en fait je veux dire que
00:21:49ce soit pour la famille des personnes qui sont décédées ou blessées quand c'est
00:21:52juste des blessés.
00:21:53J'espère que ça ne touchera jamais mes proches parce que j'ai envie de dire que ça va être
00:21:58vraiment difficile quand on se dit cette période estivale J.O. on perd un proche c'est jamais
00:22:03facile quoi.
00:22:04Bon mais c'est vrai que c'est enfin quand on entend les certains avions il y a deux
00:22:08fois des exercices militaires Mathieu quand on se dit oh là là qu'est-ce qui se passe
00:22:12on tremble.
00:22:13Bon c'est quand même c'est du réel quoi.
00:22:16Tout à fait c'est du réel et puis ça montre que les forces militaires ont besoin de s'entraîner
00:22:21régulièrement sur notre sol ou dans les autres pays européens également mais c'est vrai
00:22:25qu'on a tous une pensée pour les proches parce que quand on est proche d'une personne
00:22:30qui est militaire on se dit cette personne-là peut tomber au combat à tout moment etc.
00:22:34Là c'est pendant un exercice particulier.
00:22:38Bon alors cher Antoine Mazère merci vous revenez tout à l'heure à 18h05 je précise
00:22:43que vous nous amènerez une invitée d'honneur une double médaille olympique de Paris 2024.
00:22:49Exactement Amandine Bouchard sera avec nous elle racontera ses Olympiades mais également
00:22:53son nouveau défi son nouveau rêve à partir de 18h05 de se qualifier pour les Jeux Olympiques
00:22:58de Los Angeles au judo mais également au rugby à 7.
00:23:0018h05 vous revenez avec Amandine Bouchard sur Sud Radio et nous dans un instant nous
00:23:06nous intéressons donc à ces réseaux sociaux qui occupent le terrain d'autant plus que
00:23:10les événements internationaux se succèdent la guerre en Ukraine les élections américaines
00:23:14les JO le conflit israélo-palestinien et tout le reste.
00:23:17Elon Musk le propriétaire du site X affiche son soutien à Donald Trump, Florent Pagny
00:23:23déplore une usurpation d'identité par de faux comptes dans un instant nous vous posons
00:23:27la question pour vous les réseaux sociaux sont utiles, nécessaires, dangereux, intéressants
00:23:33la réponse évidemment sur les réseaux sociaux sur le compte X de Sud Radio mais également
00:23:38au téléphone 0 826 300 300 nous vous attendons à tout de suite et nous aurons un invité
00:23:44important aussi qui nous éclairera Mickaël Storac cofondateur de l'observatoire des mondes
00:23:48numériques il est notre invité à suivre Sud Radio, Sud Radio, parlons vrai, parlons
00:23:54vrai, Sud Radio, parlons vrai, les vraies voix Sud Radio 17h-19h Frédéric Brindel
00:24:01Nous y sommes avec cette question que nous vous posons dans un instant nous entrons dans
00:24:06le grand débat nos trois vraies voix du jour je vous les représente Mathieu Hoque secrétaire
00:24:11général du think tank le millénaire, Abdoulaye Kanté policier et auteur de Policier enfant
00:24:16de la république, Priscilla Ludovsky militante et co-autrice de Gagner pour que la politique
00:24:21change vraiment nos vies, faut lire ça parce que on a besoin de réponses, le titre c'est
00:24:28important bon très chers amis vous auditeurs de Sud Radio nous sommes prêts c'est parti pour le
00:24:33grand débat les vraies voix Sud Radio le grand débat du jour la grande bretagne s'est embrasé
00:24:40à la suite de messages mensongers sur les réseaux sociaux Thierry Breton le commissaire européen
00:24:45chargé du marché intérieur et du numérique rappelle à l'ordre le réseau social x suite à la diffusion
00:24:51d'un entretien entre son propriétaire Elon Musk et le candidat républicain Donald Trump
00:24:56Florent Pagny alerte ses fans suite à une utilisation frauduleuse de son identité sur un
00:25:01faux compte avec l'aide de l'intelligence artificielle l'outil semble glisser entre les
00:25:07mains de l'humanité nous vous posons la question justement sur le compte x de Sud Radio j'ai déjà
00:25:14les premiers chiffres donc la question est la suivante pour vous les réseaux sociaux sont utiles
00:25:20nécessaires dangereux intéressant vous dites utile à 36% vous dites nécessaire à 42% vous dites
00:25:26dangereux à 9% et vous dites intéressant à 12% ça c'est très intéressant sachant que vous êtes
00:25:34vous même membre des réseaux sociaux puisque je vous ai demandé de répondre sur les réseaux
00:25:37sociaux donc forcément évidemment pour les détracteurs hormis peut-être les masochistes
00:25:45c'était difficile de répondre alors pour nous éclairer mickael stora cofondateur de l'observatoire
00:25:52des mondes numériques en sciences humaines et spécialiste des addictions du numérique
00:25:55auteur du livre réseaux sociaux la fâche la face cachée des algorithmes bonsoir mickael
00:26:01stora oui bonsoir c'est les réseaux asociaux c'est pas les réseaux sociaux ah et bien oui
00:26:08alors et oui à privatiser ça me fait ça me fait penser ça à guzzi à privatif le goût
00:26:18avec avec lui de funès et colluche voilà bon bon très important mickael stora vous
00:26:28venez d'entendre la consultation à nos auditeurs qui ont répondu sur les réseaux
00:26:33socials x disent quand même utilité nécessaire vous nous confirmez que ça part de ça la tâche
00:26:40principale du réseau social c'est ça dans un premier temps écoutez moi je trouve ça très
00:26:46intéressant votre petit sondage mais je suis étonné que on trouve que les réseaux sociaux
00:26:52soit utile je pense qu'un gps est utile par exemple mais un réseau social en lui même
00:26:59c'est plutôt un espace où les gens qui est d'accord que vous voyez vous même alors je
00:27:04parle pas de x ou x twitter qui se dit utile parce qu'ils diffusent de l'information parfois trop
00:27:10d'ailleurs ou parfois un peu complotiste mais au delà des réseaux sociaux facebook instagram c'est
00:27:16des gens qui montrent des choses qui n'ont pas forcément une grande utilité à part peut-être
00:27:23une utilité pour son propre narcissisme c'est très intéressant on va dire le mot par lequel
00:27:31vous entamez le débat et je dis bravo parce que moi étant journaliste professionnel je
00:27:36dis qu'effectivement l'utilité de l'information passe d'abord par un média et non pas par un
00:27:41réseau social et s'attendrait à penser finalement que l'utilité du réseau social a aussi cette
00:27:47valeur informative réaction je viens vous revoir mickael stora mais réaction de nos trois vrais
00:27:53voix priscilla ludovsky ça c'est intéressant pour vous vous auriez répondu quoi justement je
00:27:58réfléchissais et je répondrais un peu de tout en vrai parce que je pense que ça dépend de qui
00:28:02répond de qu'est d'où on se d'où on parle je veux dire aujourd'hui à notre époque quand on lance un
00:28:07business quand on lance son activité professionnelle ça devient compliqué de ne pas être sur les réseaux
00:28:12sociaux en fonction de l'activité sachant qu'en plus c'est pas à la portée de tous de faire une
00:28:16publicité de passer une publicité pour sa société sur tf1 par exemple en tout cas sur les grandes
00:28:20chaînes ça coûte dans le journal aussi ça coûte et le réseau social quand on l'ouvre c'est gratuit
00:28:25au départ en tout cas bien vu donc là vous soulignez la question d'activité professionnelle
00:28:29un aspect utilitaire voilà après ça c'est dangereux je pense qu'on en parlait tout à
00:28:33l'heure avec l'IA mais c'est dangereux parce que pour tous pour tout ce qu'on sait et surtout on
00:28:38n'en voit qu'une infime partie de ce qui peut être dangereux parce qu'on a des personnes qui
00:28:41travaillent dans dans la modération chez les grandes boîtes facebook et compagnie et d'ailleurs
00:28:46il ya un documentaire qui est intéressant qui s'appelle les travailleurs du clic on a un
00:28:49témoignage d'une personne qui est modérateur et qui a au niveau de sa santé mentale a été
00:28:53fortement touché parce qu'il voit des choses atroces qui sont freinés avant que ça nous
00:28:57arrive et je pense qu'il faut une grosse pensée pour ces personnes là parce que moi j'aurais
00:29:00vraiment pas pu travailler dans ce domaine là parce que c'est vraiment très compliqué les
00:29:04images qui défilent face à ces personnes là et à côté de ça je pense que par exemple si
00:29:10on parle de facebook au départ c'était vraiment le réseau social pour les amis la famille ce qui
00:29:15permettait de retrouver les siens etc donc je pense qu'il ya beaucoup de gens qui ont retrouvé des
00:29:18membres de leur famille grâce à ça et et donc voilà je pense qu'il ya eu des dérives dans ce
00:29:23que dans ce à quoi ça sert aujourd'hui facebook qui a un fourre-tout ça fait tout ça il y a un
00:29:26site inclus de rencontres il ya une marketplace voilà ça veut tout faire et rien faire en même
00:29:31temps donc c'est un peu compliqué je pense d'avoir une ligne directrice mais voilà c'est utile ça
00:29:35peut être intéressant c'est dangereux mais il ya aussi l'aspect tout ce qui touche à l'information
00:29:40bon alors justement priscilla mais c'est très riche mais je savais de toute façon que ce débat
00:29:45allait être florissant oui oui alors du coup je reviens puisqu'on a eu le point de vue de
00:29:52précision je reviens sur vous mickael stora précis là à parler de ces algorithmes il ya
00:29:58cette espèce d'addiction moi je retiens ça tout cela est stratégique on est bien d'accord tout
00:30:05est fait pour que celui qui consomme devienne addict point d'interrogation oui alors évidemment
00:30:12vous avez d'ailleurs à saint fort qui est une grande université américaine des des cursus de
00:30:18ce qu'on appelle de captologie de captation de l'attention dont la vocation en effet à coups
00:30:24d'algorithmes et de ya et de vous ferrer de vous hameçonner en vous proposant finalement tout
00:30:31simplement des vidéos des contenus que vous aimez et on sait qu'à chaque contenu qui passe dans ce
00:30:37qu'on appelle le scrolling vous savez lorsqu'on diffuse pas une vidéo à une autre entre dans
00:30:41les stories ou dans les vidéos tic toc une petite décharge de dopamine ce qui en soi n'est pas un
00:30:46problème sauf que vous en avez énormément et donc c'est cette accumulation aussi de dopamine et c'est
00:30:52vrai qu'en plus le modèle économique des réseaux sociaux repose sur ce qu'on appelle l'économie
00:30:56d'attention donc plus du tout sur les clics mais sur l'économie d'attention qui fait que plus vous
00:31:01y restez plus les réseaux sociaux gagnent de l'argent et donc tout cela évidemment va favoriser
00:31:07des phénomènes d'addiction entre guillemets réseaux sociaux même si d'un point de vue scientifique le
00:31:14terme d'addiction réseaux sociaux n'est pas encore reconnu entre autres par la prochaine on sait pas
00:31:19vraiment encore puisque la prochaine classification psychiatrique va bientôt paraître nous verrons
00:31:24puisque donc comme vous le savez ça peut être intéressant oui la seule addiction virtuelle
00:31:29qui a été pour le moment reconnue c'est l'oms l'année dernière qui a parlé de d'addiction aux
00:31:34vidéos en ligne bon alors même chose je vais aller à vous abdoulaye canter on avait ces quatre ces
00:31:42quatre mots utile nécessaire dangereux intéressant vous je précise que vous êtes très actif sur les
00:31:46réseaux sociaux en nom finalement de cette police que vous chérissez et que vous essayez de
00:31:51vulgariser à travers ces réseaux sociaux je pense que comme disait ce storage je reviens je rebondis
00:31:56c'est que quand moi je suis très actif sur les réseaux sociaux parce qu'effectivement du fait de
00:32:01ma fonction en tant que policier donc à la fois nous on le voit de la manière informelle
00:32:05informationnelle pardon mais aussi il ya le côté aussi où vous avez ces personnes qui ont ce besoin
00:32:11de se décharger sur on va dire tout ce qui représente l'état donc notamment la police et
00:32:15effectivement je pense que le mot clé le point clé là dessus c'est la modération parce qu'on a un
00:32:20gros problème de modération parce qu'effectivement certains y voit les réseaux sociaux comme une
00:32:24forme de d'expression pour pouvoir essayer de mettre leurs émotions de vraiment de s'exprimer
00:32:29parce qu'ils vont ne peuvent pas l'exprimer autrement donc c'est vrai que nous on doit
00:32:32faire face à cela et en parlant de modérateurs nous aussi nous avons aussi nos modérateurs à
00:32:37nous alors c'est la police nationale notamment ce qu'on appelle la plateforme pharos qui permet
00:32:41justement de pouvoir identifier des contenus que ce soit haineux malveillants ou même des
00:32:45contenus terroristes vous êtes en train de nous dire qu'il ya un gendarme pardon pour l'expression
00:32:49on aurait pu dire un policier de du réseau social exactement oui donc vous avez une centaine
00:32:54d'enquêteurs qui notamment par le biais d'une plateforme qui s'appelle pharos qui permet
00:32:58justement de détecter effectivement suite à des signalements qui sont faits par des utilisateurs
00:33:03des réseaux sociaux pour pouvoir signaler des contenus qui sont on va dire problématiques mais
00:33:07je pense aussi que l'utilité c'est aussi que ça a permis aussi peut-être aussi de l'état tout ce
00:33:12qui est le régalien de pouvoir aussi chercher de l'information notamment des notes de recherche
00:33:17aussi sur des individus ou même aussi diffuser. Là c'est un peu l'arroseur arrosé c'est à dire
00:33:21celui qui voudrait se servir du système c'est un peu comme le téléphone qui bip un endroit.
00:33:27Mais je pense que le gros problème dans tout ça c'est que comme toujours les quatre points qui
00:33:31ont été nommés c'est évidemment le réseau social c'est tout ça mais je pense aussi qu'il faut
00:33:34mettre en place une forme d'éducation sur ces réseaux sociaux et aussi sur les personnes que
00:33:40des fois que avec lesquelles j'échange et tout souvent il y a cette problématique d'éducation
00:33:44mais je pense aussi que l'utilité doit être importante. Vous auriez coché quoi donc Abdoulaye
00:33:50utile, nécessaire, dangereux, intéressant ? On peut pas les quatre ? Le fait d'être vrais de
00:33:58voix c'est un statut de privilégié. Priscilla m'a fait le coup, Abdoulaye m'a fait le coup,
00:34:03on verra ce que dira Mathieu. Mais avant je repasse par Mickaël Stora. Mickaël par rapport
00:34:10à ce qui vient d'être dit sur la notion de modération quand Thierry Breton je l'ai rappelé
00:34:15ça date du 13 août donc hier rappel à l'ordre Elon Musk est-ce que ça sert à quelque chose ? Est-ce
00:34:21qu'il y a une espèce de pouvoir européen qui existe mais qui est plus qu'impuissant face à
00:34:28la mondialisation du phénomène ? Oui alors c'est intéressant puisqu'en effet monsieur Breton a eu
00:34:35moi je trouve le courage de dénoncer parce que on va dire que X Twitter comme vous avez pu le
00:34:43remarquer est devenu un espace concrètement suprémaciste. Ils ont reflété la position
00:34:50d'Elon Musk dans la société et il l'utilise comme une véritable arme politique puisqu'il
00:34:55soutient Donald Trump. Et c'est vrai que comme peut-être vous l'avez peut-être lu mais la
00:35:00commission européenne ne suit pas les propos de monsieur Breton puisque ça serait une incursion
00:35:05dans la politique américaine. Mais au-delà de tout ça c'est vrai que je pense que le terme de
00:35:10modération a été posé à plusieurs reprises et d'après moi c'est un enjeu mais de plus en plus
00:35:15important. Et par exemple nous avons parlé de Facebook mais il faut savoir que sur 70 millions
00:35:21de personnes parlant l'arabe il y a à peine 700 modérateurs de Facebook parce que ça coûte cher
00:35:28et c'est vrai que c'est un enjeu économique. Et oui je pense que le Faros a une fonction tout à
00:35:33fait nécessaire comme la commission européenne qui est la première en termes de protection des
00:35:39données etc. Mais c'est vrai qu'on aurait tendance je pense à ne pas peut-être ne pas mettre en
00:35:46garde suffisamment les grandes plateformes puisque par exemple la dernière commission sur les écrans
00:35:52n'a pas eu le courage je trouve peut-être d'aller un peu à l'encontre de la puissance parfois assez
00:35:58toxique je pense de certains réseaux sociaux. Instagram, TikTok, etc. Oui je pense qu'évidemment
00:36:05moins en temps en travaillant plutôt sur la santé mentale des jeunes il y a eu des grandes études
00:36:09vous avez eu Frances Haugen une grande lanceuse d'alertes qui a montré, qui est une ancienne
00:36:15patronne de Facebook, l'effet totalement toxique sur la santé mentale des jeunes. On a de plus en
00:36:22plus d'éléments et pourtant concrètement ils gagnent énormément d'argent ils ne veulent pas
00:36:28se remettre en question. Réaction 0826 300 300 on va commencer évidemment par notre auditeur
00:36:38Phil Rouge, Christophe de Marseille. Christophe, impression vous sur ce finalement appelons-le
00:36:45comme ça un phénomène réseau social vous êtes plutôt adepte ou pas ? Alors adepte oui, il ne faut
00:36:52pas sclerer c'est quelque chose comme l'a dit plusieurs de vos auditeurs pour retrouver des
00:36:57amis pour communiquer parce que quand vous avez des gens qui sont à l'étranger via internet ça peut
00:37:02permettre de communiquer et de se tenir informé de leur bonne santé ou tout simplement de passer un
00:37:07petit bonjour ou même de se rappeler des fois des anniversaires. Oui ça c'est vrai, bien vu, bien vu,
00:37:13ça préserve les amitiés. Et moi-même par exemple hier j'ai pensé à l'anniversaire de Philippe David
00:37:17que j'ai le plaisir de remplacer et c'est vrai bon je l'avais noté mais sur ce coup là le petit
00:37:23réseau social m'a bien aidé. Mais j'avoue qu'il y a une chose qu'on a oublié c'est que alors certes
00:37:28ça peut servir quand on est un entrepreneur c'est-à-dire dans le libéral pour relancer
00:37:32sa société ou pour se faire connaître ça il n'y a pas de souci mais on a oublié de le dire on
00:37:35parlait de santé mentale on a oublié de parler aussi de moi par exemple alors j'ai des enfants
00:37:39je ne sais pas si c'est bien si c'est pas bien mais mon fils par exemple 4-12 ans n'est pas sur
00:37:43les réseaux sociaux. Oui moi j'ai interdit à ma fille et je viens de lui autoriser parce qu'elle
00:37:47vient d'avoir 15 ans. Alors je peux expliquer pourquoi ma décision c'est peut-être dur de ma
00:37:51part peut-être qu'il y a des gens qui vont dire oui il faut le laisser vivre etc. Mais je suis
00:37:54désolé pour moi à cet âge là ils ne sont pas assez armés pour affronter le harcèlement ou le
00:37:58harcèlement de d'autres personnes sur les réseaux. Exact moi c'est ce que j'ai dit ma fille vient
00:38:02d'avoir 15 ans et je l'ai accepté mais pas avant. A l'heure actuelle je trouve que je trouve que
00:38:07alors c'est pour ma part je trouve que dans l'éducation il devrait y avoir des cours là-dessus
00:38:11de prévention. Oui c'est sûr vous avez raison. Dès le primaire, dès l'âge de 6ème parce qu'au
00:38:17collège c'est la première chose qu'ils font dès qu'ils voient un événement où un garçon qui n'est
00:38:20pas habillé ou qu'il y a un événement qui est un peu bizarre ils sont tous devant leur téléphone
00:38:24à les photographier et ça diffuse et ça part. Mais après sans vous couper je pense aussi que
00:38:29s'il est de votre responsabilité en tant que parent évidemment de veiller justement à
00:38:32l'éducation parce que vous savez qu'on arrive à une époque maintenant où je pense. En tant que
00:38:37parent vous pouvez interdire un enfant au collège d'utiliser son téléphone ? Bien sûr que non
00:38:42justement c'est ça que je veux vous dire. Vous l'avez fait Christophe, moi je l'ai fait aussi
00:38:46en tant que parent. Moi je l'ai fait mais je vous assure qu'il y a certaines restrictions sur
00:38:50Google et ils sont tellement malins que les paramètres parentaux que vous allez mettre sur
00:38:55Google il suffit juste simplement qu'ils téléchargent une autre plateforme sur laquelle
00:38:59ils peuvent interdire et ils arrivent à chanter ces interdictions. Très rapidement moi j'ai une
00:39:03fille justement qui utilise les réseaux sociaux aussi et pareil je la limite effectivement à
00:39:07deux heures en fait à deux heures d'utilisation même du téléphone. C'est beaucoup deux heures ?
00:39:10Deux heures c'est la moyenne. Du téléphone en général parce que l'usage des réseaux sociaux
00:39:18effectivement évidemment je ne la laisse pas partir surtout parce qu'effectivement et ça c'est
00:39:22important mais encore une fois je redis il est la responsabilité des parents justement de veiller à
00:39:26cela de ne pas non plus trop interdire l'explication éducation. Merci Christophe. Du coup Mathieu n'a pas
00:39:33encore parlé. Je le savais que ça allait être hyper intéressant. Mathieu vous ne dites pas
00:39:39les quatre à la fois ? Vous choisissez quoi ? J'aurais eu tendance à dire cela mais si j'avais
00:39:43à mouiller je dirais plutôt utile. Ah vous vous êtes dans utile. Je ne suis pas quelqu'un qui
00:39:47utilise énormément les réseaux sociaux à titre personnel mais je pense que c'est utile pour la
00:39:51société parce que comme vous l'avez dit que ce soit d'un point de vue familial, personnel ça
00:39:55permet justement d'être plus connecté avec les personnes que l'on aime. Il faut quand même se
00:39:59rappeler qu'avant les réseaux sociaux la période où il y avait une période où il était sous les
00:40:04opérateurs téléphoniques quand même ça coûtait énormément d'argent aux français de pouvoir
00:40:09interagir avec les gens. Les heures d'appel étaient très décomptées. Pareil pour les SMS etc. On
00:40:13s'en souvient. Moi j'étais jeune mais je m'en souviens. Et puis c'est aussi très important,
00:40:17vous avez parlé des influenceurs, des entrepreneurs mais c'est pareil dans toutes les grandes
00:40:21entreprises, dans tous les secteurs d'activité. Donc je pense que c'est assez utile. Ensuite après
00:40:25moi je distinguerais deux choses sur les réseaux sociaux parce qu'on tape beaucoup sur les réseaux
00:40:28sociaux. Je pense que la clé n'est pas forcément les réseaux sociaux mais plutôt les comportements
00:40:32humains. Tout ce que l'on décrit. Oui justement s'il y a modération. J'abonde sur ce que disait
00:40:38Abdoulaye Kanté. Tout ce que l'on décrit aujourd'hui comme problématique sur les réseaux sociaux se
00:40:41sont liés aux comportements des gens. Quand on dit les réseaux sociaux, c'est le reflet du narcissisme
00:40:44de la société. Le narcissisme, le consumérisme, l'individualisme dans les sociétés occidentales
00:40:49ne datent pas des réseaux sociaux. Ils datent d'il y a plusieurs décennies. Louis Dumont écrivait
00:40:54déjà sur les individualismes dans les années 90. Donc c'est quelque chose qui existe depuis
00:40:58longtemps. Pareil si on parlait du harcèlement pour les jeunes. Le cyber harcèlement ce n'est
00:41:02que le prolongement du harcèlement à l'école. Et le harcèlement à l'école ne date pas d'il y a
00:41:06quelques années. Il est endémique, structurel dans la société et à l'école depuis des décennies.
00:41:11Donc pour moi, la question se pose plutôt sur les comportements humains. Et donc effectivement,
00:41:15modérer le réseau social, l'utilisation, c'est très important. Il faut surtout régler les
00:41:20comportements humains. À ce sujet, j'ajouterai aussi un point qui est très intéressant sur
00:41:23les écrans. En moyenne, un jeune de moins de 15 ans passe plus de deux heures par jour sur les
00:41:28réseaux sociaux. Alors qu'il ne passe que 19 minutes à lire. Donc ça pose quand même le
00:41:34problème aujourd'hui. Je veux bien rajouter une chose, c'est les recours. Je trouve, moi j'ai
00:41:41beaucoup subi de harcèlement et de cyber harcèlement pendant les Gilets jaunes. Et en fait, c'était
00:41:44assez criant de se dire qu'on n'a pas de voie de recours. C'est-à-dire qu'on a une antenne vague
00:41:49à Paris de Facebook. Mais en fait, quand on y va, il n'y a personne qui peut vraiment vous recevoir.
00:41:53Quand ils viennent vous voir, en fait, ils vous brassent un peu du vent et on ne peut pas vraiment
00:41:57avoir de recours. C'est pour cela qu'il faut passer par la fin de Farouz qui... C'est ce que beaucoup
00:42:02ont fait, mais ça n'aboutit pas tellement non plus. C'est difficile. Enfin, c'est difficile pour plein
00:42:05de raisons que vous connaissez certainement au sein de la police. Mais en fait, c'est vraiment
00:42:08compliqué parce qu'il y a une vraie barrière entre les personnes qui utilisent les réseaux
00:42:11sociaux et donc le personnel même d'Instagram, de Facebook, de TikTok, etc. On peut vous plomber
00:42:17votre compte sans aucun argument parce que vous avez des raids numériques, ce qu'on appelle des
00:42:24raids numériques, donc des vagues de harcèlement et de signalement. Et donc, on n'a pas de voie de
00:42:27recours. C'est hyper compliqué. Et pour conclure, alors qu'est-ce que s'est passé vite ? Je savais
00:42:31que ça serait passionnant. Mickael Stora, je le rappelle, un cofondateur de l'Observatoire des
00:42:36Mondes Numériques, et puis le livre, Réseaux asociaux, la face cachée des algorithmes, c'est
00:42:43comme dans l'aile ou la cuisse, A privatif. Voilà, juste un mot. Et pour conclure sur notre petite
00:42:49consultation, 43 %, la majorité, disent nécessaire. En un mot, pourquoi diriez-vous qu'ils ont dit
00:42:56nécessaire une partie de nos auditeurs ? Écoutez, c'est vrai que c'est compliqué. On a envie d'en
00:43:01savoir un peu plus, pourquoi ils ont évoqué nécessaire. Nécessaire pourrait faire penser à
00:43:06un besoin qui serait en effet l'idée de socialiser, de communiquer. Et pour aujourd'hui, ce qu'a dit
00:43:12un de vos experts sur la question de se dire que le narcissisme est une réalité qui existe bien
00:43:18avant les réseaux sociaux, je suis complètement d'accord, disons, cette narcissisation de notre
00:43:22société. Néanmoins, quand on rentre dans le détail, on voit des outils qui ont été inventés par les
00:43:28réseaux sociaux dont le like. Et peut-être c'est de ça dont on a besoin et peut-être c'est nécessaire
00:43:36de nourrir un petit peu, pour certains, ce manque de reconnaissance. Merci beaucoup Mickaël Stora,
00:43:44c'était passionnant. Dans un instant, nous revenons, nous allons jouer ensemble et nous
00:43:48détendre, mais pas via Internet.
00:43:59Eh bien voilà, les vraies voix de l'été, je vous l'ai dit tout à l'heure, c'est du sérieux,
00:44:05mais c'est aussi de la détente. Et nous allons, avec Christophe de Marseille, jouer. Christophe,
00:44:12vous êtes toujours là ? Tout à fait. Vous êtes prêt, vous connaissez le principe, je vous le
00:44:17rappelle, si vous ne le connaissez pas. Vous allez choisir l'une de nos trois vraies voix,
00:44:21soit Priscilla Ludovsky, soit Mathieu Hoque, soit Abdoulaye Kanté. En général, à ce moment-là,
00:44:26quand je dis ça, les trois vraies voix se planquent, pourvu qu'ils ne me choisissent pas
00:44:30pour me mettre la pression. Vous allez jouer, vous allez faire une équipe de deux contre deux,
00:44:35la première des deux équipes qui a quatre points, qui nous trouve à chaque fois les
00:44:40interprètes de ces chansons, gagnera. Alors, qui choisissez-vous Christophe ? Alors, je vais
00:44:47choisir le monsieur qui est dans la police. Vous savez vous placer. Je précise qu'il est de plus
00:44:54en plus difficile de faire sauter des contraventions. Abdoulaye Kanté, vous formez la
00:45:14paire VV, la paire vraie voix, contre la paire auditeur, avec Christophe et Abdoulaye Kanté.
00:45:21Alors, le thème, parce qu'il y a un thème à chaque fois. On a un petit jingle ? Allez,
00:45:27jingle cher Thibault, notre réalisateur. Alors, je vous donne bien sûr le thème. Il s'agit de,
00:45:40je me suis dit, on a vu les Américains, on est parti à Los Angeles pour la cérémonie. On va
00:45:46voyager jusqu'au continent nord-américain en chanson. D'accord ? Attention, il faut aller vite,
00:45:51vous répondez. Qui chante ça ? Ce qui est chaud, c'est un Canadien. Oui, c'est un Canadien.
00:46:05Christophe ? Christophe, il y a la place. Le prénom Robert ? Charlebois. Personne ne marque
00:46:26de point. Parce que chaque jour, c'est terrible, tout le monde crie, se jette. Et moi, j'ai des
00:46:32problèmes à savoir qui a répondu le plus rapidement. Là, je peux vous dire, je ne sais pas
00:46:35qui a répondu le plus rapidement. Alors, attention, il nous faut l'interprète. Vous êtes prêts ? On
00:46:42part en Amérique du Nord. Alors, c'est Abdoulaye Kanté et donc Christophe. Pour ceux qui n'ont pas
00:47:00la chaîne YouTube de Sud Radio, effectivement, ils sont du même côté, Abdoulaye Kanté et Mathieu
00:47:04Hoque. Mais je pense que... Sur la photo finish ? Moi, j'ai entendu Mathieu, mais bon. Abdoulaye
00:47:12et notre auditeur Christophe, ça vous fait 1-0. Attention, qui chante ça ? Non, là, c'est Mathieu.
00:47:23Là, c'est moi. Je suis fair-play. Ah non, c'est Mathieu. Mathieu Hoque. On a déjà offert un point
00:47:30grâce à Mathieu tout à l'heure. Ça fait 1-1. Mathieu Hoque, l'Amérique du Grand Jodassin.
00:47:38Attention, et qui chante ça ? Je connais. Ah oui. France Gal ? Non, pas France Gal. Elles ont un
00:47:52point commun de par leurs amours. Jeanne Berkine. Non, lui, c'était Gainsbourg. Alors, Christophe ?
00:48:01Non, pas Sylvie Vartan. Non. Véronique Sanson. Je change les règles. Première des équipes arrivée
00:48:14à 3 points, puisqu'il y a eu deux no-show, comme disent les sportifs. Attention, qui chante ça ?
00:48:19Ah, j'aime bien. Oui. C'est pas une réponse que j'aime bien. Vous êtes impardonnable, une maison bleue.
00:48:30Attendez, oh. Laurent Woulzy ? Non, pas Laurent Woulzy. J'imagine les auditeurs qui disent
00:48:38« Mais je l'ai ! ». Moi, ça va, je culpabilise pas parce que c'est à date. Christophe, vous représentez
00:48:45tous les auditeurs. Laurent Souchon ? Laurent Souchon et Alain Woulzy. Mais non, c'est Maxime
00:48:53Le Forestier. Qu'est-ce qu'on va faire de vous ? Je connais les gens, je connais les chansons,
00:49:00je ne peux pas associer. Ben oui, voilà, c'est ça. Alors, qui chante ça ?
00:49:04Je l'ai dit avant. Priscilla Ludovski. Ça fait 1-1. Alors, écoutez bien, il en reste 2-1. C'est
00:49:28comme au Golden Score en judo. On va recevoir, je le rappelle, Amandine Bouchard, notre championne
00:49:33olympique par équipe et médaillée de bronze, un individuel dans un instant. Donc, on est dans
00:49:37le Golden Score, comme au judo. C'est soit 2-2, soit victoire de Priscilla et de Mathieu. Qui
00:49:43chante ça ? Richard. Oui, Richard, bien sûr. Christophe, que s'est-il passé, Christophe ?
00:49:54Désolé, Christophe, pas assez rapide. Je vous dirais, je vais être fierté, c'est parce que j'ai
00:49:59laissé gagner madame. Oui, bien sûr. Elle a bon dos, madame. Merci en tout cas, Christophe,
00:50:08d'avoir joué avec nous. Et puis, je pense à tous nos auditeurs, ils se disent « mais comment
00:50:12ça se fait, ils ne connaissent pas ? » Maxime Le Forestier, San Francisco, comment avez-vous osé ?
00:50:17Comment ? Comment ? Je ne leur rends pas l'antenne parce qu'il y a les infos dans un instant. Et
00:50:22Amandine Bouchard qui nous retrouve. Mais alors, vous, les vrais voix, allez, à tout de suite.
00:50:26Les vrais voix spéciales, il se passe quelque chose dans les studios de Sud Radio. Mathieu
00:50:42Hocq s'est mis à faire un arégochi. Abdoulaye Kanté s'est mis au saut au gari. Priscilla
00:50:47Ludovsky a fait un coach gari. Petit mouvement intérieur de la jambe. Oui, parce que nous avons,
00:50:53mesdames et messieurs, une championne olympique avec nous. C'est le rendez-vous avec Antoine Mazère.
00:50:59Les vrais voix Sud Radio, 17h-19h, Frédéric Brindel.
00:51:06Antoine Mazère. Alors, chaque jour, on revient sur ces Jeux olympiques avec un invité d'honneur.
00:51:13Et ce soir, je vous laisse la présenter. J'ai un peu vendu la mèche. On va parler de judo.
00:51:18Oui, notre invité ce soir, exceptionnel, Amandine Bouchard, une immense championne de judo. Cinq
00:51:22médailles aux Jeux olympiques, dont deux en or. Il y a quelques jours, aux Jeux olympiques de Paris,
00:51:26chez vous, en France, vous conserviez votre titre de championne olympique par équipe et
00:51:31vous obteniez la médaille de bronze en individuel chez les moins de 52 kilos. Puis,
00:51:35quelques heures plus tard, vous annonciez sur vos réseaux sociaux que vous lanciez
00:51:38dans le défi le plus important et peut-être même le plus risqué de votre carrière à 29 ans,
00:51:42à savoir participer aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028, mais dans deux sports différents,
00:51:47le judo, votre discipline de prédilection, mais également le rugby à 7. Bonsoir,
00:51:52Amandine Bouchard. Bonsoir. Quel pari fou ! Qu'est-ce qui vous a décidé à réaliser cet objectif ?
00:51:59Alors, qu'est-ce qui m'a décidé ? C'est que le rugby m'a sauvé mon Olympiade de Paris 2024.
00:52:09Pourquoi ? Parce que, vous savez, depuis que je suis rentrée de Tokyo, quand je suis revenue en France,
00:52:15on nous a félicité pour nos médailles et puis on nous a dit, vous savez, en Paris, c'est demain,
00:52:20il faut retourner travailler et il va nous falloir plus de médailles à Paris. Et c'est vrai que,
00:52:26en fait, je suis retournée très très vite à l'entraînement et j'ai été performante sur toutes
00:52:31ces deux Olympiades et c'est vrai que j'ai eu un statut où j'ai habitué les gens à être tout le
00:52:36temps performante, à tout le temps ramener des médailles. Et en plus de cette pression de devoir
00:52:40ramener une médaille au jeu, j'avais ce statut de, il faut absolument que tu sois médaillée et que
00:52:44tu gagnes un domicile. Et en fait, j'ai eu un trop plein, j'ai été surmenée par rapport à toute
00:52:51cette pression, tout ce stress. Et vous n'êtes pas la seule, rappelons-le, on avait Lodi Clouvel du
00:52:55Pentathlon avec qui on en parlait. Tout à fait. Franchement, cette Olympiade a été plus courte,
00:53:00mais elle a été extrêmement longue pour nos athlètes. Et au final, fin 2023, j'ai fait un
00:53:06rejet. Je ne pouvais plus mettre le kimono, je n'étais plus du tout épanouie, je n'étais pas bien
00:53:10quand je savais que j'allais devoir faire du judo. Et ce qui a été décidé avec mon préparateur
00:53:15mental et ma psychologue, c'est que je trouve une activité ressource. Pourquoi ? Parce que le judo,
00:53:21ça s'était transformé de passion à travail, travail avec obligation de performer. Et ça,
00:53:26c'était devenu trop pesant. Et quand j'ai cherché une activité ressource, qu'est-ce qui m'est venu ?
00:53:32Le rugby. Pourquoi ? Parce que c'est un sport qui m'a manqué, c'est un sport que j'ai regretté,
00:53:36parce que j'en ai pratiqué dans mon enfance, 4 ans. Et à 7 ou à 15 ? Alors j'en ai fait à 15
00:53:43pendant 4 ans. J'étais en association sportive au collège et j'étais en même temps licenciée
00:53:48à Noisilsec, où j'ai fait un an. Et j'ai dû abandonner ce projet parce que j'ai dû rentrer
00:53:55en sport études à Bretigny-sur-Orge pour le judo. Et c'est un sport qui m'a énormément manqué et que
00:54:00j'ai regretté à certains moments. Je me suis dit, franchement, je pense que j'étais épanouie. C'est
00:54:07un sport que j'adorais. Et mes profs de sport à l'époque, dont un vous devez connaître,
00:54:11Adrien Barbeau, qui était mon professeur de sport au collège, m'a dit, écoute Amandine,
00:54:15si ça ne marche pas au judo, nous, au rugby, t'as quelque chose de plus pratique.
00:54:19Et du coup, les années sont passées et quand j'ai eu besoin de cette activité ressource,
00:54:26franchement, je n'ai pas réfléchi, ça a été le rugby. Et à quel moment vous vous êtes dit,
00:54:29dès les Jeux Olympiques de Paris 2024, je vais essayer aussi de me qualifier pour une Olympiade
00:54:33en judo et au rugby. À quel moment ça s'est décidé dans votre tête ? En fait, c'est venu
00:54:37naturellement. J'adore les challenges. J'ai du mal à faire du sport pour le loisir. Vraiment,
00:54:42tous les sports où je m'engage à chaque fois, j'ai envie de gagner, j'ai envie de progresser,
00:54:46j'ai envie d'être tout le temps une meilleure version de moi-même. Et là, le rugby, pour le
00:54:50coup, c'est un sport où il y a quelques années, j'aurais pu essayer de rentrer dans ces structures
00:54:54de sport et études et que j'ai dû abandonner. Là, je me suis dit, écoute, pourquoi pas ? T'es
00:55:01athlète de haut niveau depuis des années. Là, ça marche bien. En plus de ça, dans les gens qui
00:55:06sont dans le monde du rugby, ils m'ont dit, franchement, t'as du potentiel. Donc, pourquoi
00:55:10pas ? Aujourd'hui, j'ai besoin de ce double projet pour être éperformante en judo. Et
00:55:16parce qu'au final, ça se complète et parce que psychologiquement, je suis épanouie. Et une
00:55:21Amandine heureuse et épanouie dans la vie de tous les jours, ce serait une Amandine heureuse et
00:55:26épanouie dans le sport. Et donc, la performance suivra. C'est du jamais vu, ça. Alors, on a eu
00:55:31certains athlètes, je pense à un Américain qui s'appelait Eric Hayden, qui a fait patinage de
00:55:35vitesse et cyclisme. En fait, il y a jeu d'hiver et jeu d'été, mais en même temps. Donc, on est
00:55:39bien d'accord, Amandine, ça sera en même temps. Oui, oui, oui, ça sera en même temps. Et comment
00:55:44c'est réalisable ? Comment est-ce qu'en termes d'entraînement, en termes de préparation, en
00:55:48termes de haut niveau de performance, comment est-ce que c'est possible d'allier les deux ? Déjà,
00:55:51j'ai un avantage, c'est que je n'ai pas démarré le rugby, là, cette année. J'ai eu un passé dans
00:55:57le monde du rugby. Je suis athlète de haut niveau depuis des années. Donc, je sais ce que c'est que
00:56:03travailler dur, se remettre en question, sortir de sa zone de confort, se mettre dans le rouge.
00:56:07Donc ça, je n'ai pas peur de la difficulté. J'adore les challenges. Donc, plus il y a du
00:56:11challenge, plus je me dépasse. Donc, non, franchement, ce n'est pas quelque chose qui me
00:56:14fait peur. Maintenant, il y a beaucoup de similitudes entre le judo et le rugby. C'est un
00:56:19sport de contact, c'est un sport de combat. C'est un sport aussi d'équipe. Alors, le judo, il y a
00:56:23l'aspect individuel, mais il y a aussi l'esprit d'équipe. Et je trouve que les judoka et les
00:56:29rugbyman se ressemblent énormément pour ça. Donc, why not ? Si l'aménagement est possible,
00:56:35parce que c'est surtout ça qui va rendre le projet possible, c'est l'aménagement.
00:56:38Il est là, peut-être, le problème. C'est-à-dire que vous, vous êtes dans la deuxième catégorie de
00:56:42judo. Donc, vous êtes entré. Le premier jour, c'était Chérine Boucli et après, c'est vous.
00:56:46Tout à fait.
00:56:46Et ça correspond au tournoi, je crois, de mémoire.
00:56:50Il y a un ou deux jours d'écart, en fait, entre les deux.
00:56:54Là, pour le coup, il va falloir que ça soit possible à ce niveau-là. Et puis,
00:56:58vous allez peut-être devoir, peut-être, travailler une certaine masse musculaire et
00:57:01aller chercher chez Sizzik dans la catégorie au-dessus.
00:57:05Non, alors, pas du tout.
00:57:06Parce que le poids, chez vous, c'est super important.
00:57:08Alors, pas du tout. Je ne compte pas monter de catégorie.
00:57:11Vous savez, là, pour le coup, moi, j'ai dû prendre énormément de masse musculaire parce qu'il y a deux ans,
00:57:15j'avais une fracture de vertèbre.
00:57:17Donc, pour pouvoir que mon dos supporte toutes ces charges d'entraînement,
00:57:20il a fallu que je prenne en masse musculaire.
00:57:22C'est pour ça que là, ces dernières années, j'ai des régimes un peu plus importants à faire.
00:57:27Maintenant, vous savez, je suis à 52 kilos, 3-4 fois dans l'année, max.
00:57:30Donc, mon poids de forme, il sera plutôt aux alentours de 55-56 kilos.
00:57:34Et quand je regardais mon petit agenda au village olympique,
00:57:37quand on voit le poids et la taille des femminines rugby à 7,
00:57:42il y a du 57-59 kilos, il y en a plus, donc franchement...
00:57:47On a vu quelle était la problématique.
00:57:48Alors, Amandine Bouchard est avec nous, chers auditeurs de Sud Radio.
00:57:52Double médaillée olympique sur ces Jeux.
00:57:54Elle reste avec nous.
00:57:56On prend le temps de nous installer, de faire une petite respiration
00:57:59parce qu'elle va répondre aux questions des trois vrais voix.
00:58:02Ils en ont chacun une question.
00:58:04Amandine Bouchard et sa médaille d'or et sa médaille de bronze
00:58:07qui s'abîme un petit peu, mais on en a parlé dans le journal.
00:58:10Elles sont avec nous, on revient dans un instant.
00:58:22L'événement sur Sud Radio, Antoine Mazer, dans le cadre de sa chronique
00:58:27On en parle, nous a amené une championne olympique de judo,
00:58:30championne olympique par équipe et médaillée de bronze en individuelle.
00:58:33Amandine Bouchard que vous avez découvert ces dernières années dans les médias
00:58:38parce qu'elle a pratiquement tout gagné.
00:58:41On l'a vu aussi dans l'excellent documentaire de mes amis et confrères
00:58:46Arnaud Bonin et Eliès où elle a fait beaucoup avancer les choses.
00:58:50Très présente dans vos publicités aussi.
00:58:52On la voit avec ce côté.
00:58:54Elle est avec nous, Amandine Bouchard.
00:58:55Merci, Amandine, d'être avec nous.
00:58:57Le principe, les trois vrais voix, Mathieu Hoque, Abdoulaye Kanté
00:59:00et Priscilla Ludovsky qui sont là.
00:59:03Je sais qu'étant ceinture noire, Abdoulaye Kanté a envie de poser la première question.
00:59:07Déjà, tout d'abord, j'ai envie de dire merci.
00:59:09Merci déjà pour ces émotions que tu nous as procurées avec l'équipe de judo.
00:59:14Et c'est vrai que quand on voit déjà cette performance,
00:59:16c'est quelque chose que je pense qu'il doit influer sur la plupart des jeunes
00:59:20qui ont envie de faire ce sport.
00:59:22Mais avant toute chose, je voudrais mettre en avant aussi ta perspicacité
00:59:26dans le fait qu'à la fois dans la douleur physique, mais dans la douleur mentale,
00:59:29parce que je pense que le sportif de haut niveau
00:59:31a aussi cette capacité à se dire que comment se faire pour revenir
00:59:35après avoir traversé ces problématiques mentales ?
00:59:37On sait que l'enjeu mental dans le sport de haut niveau est très important.
00:59:41Des fois, on n'en parle pas beaucoup,
00:59:42mais c'est vrai que la vie d'un sportif de haut niveau,
00:59:45j'ai envie de dire, je n'en vis pas, parce que c'est que s'entraîner,
00:59:48manger, dormir, s'entraîner, manger, dormir et de la perdre.
00:59:50Ma question, je vais y arriver quand même.
00:59:54C'est le problème du passionné.
00:59:55Oui, parce que je me dis, tu vas pour la médaille.
01:00:01Evidemment, je regarde un petit peu.
01:00:02Tu es l'une des trois meilleures judocates au monde,
01:00:06parce que tu as toujours été classée troisième.
01:00:08Tu y vas, tu te fais battre par la japonaise,
01:00:13de peu quand même.
01:00:14Et là, quelle ressource mentale tu as pour te dire
01:00:17la troisième, je vais quand même la prendre, mais si ce n'est pas celle là que je voulais ?
01:00:21Alors, c'est très difficile parce que là,
01:00:23notamment ce qui s'est passé aux Jeux olympiques de Paris,
01:00:26c'est que j'avais à cœur vraiment d'être championne olympique à domicile.
01:00:31Maintenant, voilà, il y a toujours des surprises aux Jeux olympiques.
01:00:35Moi, du coup, j'ai glissé sur la demi-finale.
01:00:38En fait, j'ai vu mon rêve s'envoler.
01:00:41Et là, en fait, j'étais vraiment, j'étais sous le choc.
01:00:45J'étais vraiment sous le choc.
01:00:46Je ne faisais que pleurer.
01:00:48J'avais les jambes qui se dérobaient.
01:00:49Je n'étais pas bien.
01:00:50En fait, j'arrive dans la salle d'échauffement.
01:00:52Je m'en veux, je suis frustrée.
01:00:54Je suis triste et en fait, je n'arrive pas à passer outre cette demi-finale.
01:00:59Et là, j'ai quelqu'un de l'organisation qui me dit dans 10-15 minutes,
01:01:05il faut y retourner pour le bronze.
01:01:07Parce que contrairement à d'habitude, on a une pause.
01:01:10Il y a une pause de 2-3 heures.
01:01:11Là, en fait, la demi-finale et la finale ou la place de bronze
01:01:14pour le bronze s'enchaînaient.
01:01:16En fait, je n'arrivais pas à me remobiliser.
01:01:18Et là, mon entraîneur, je me souviens, Clarisse, il vient de me voir.
01:01:22Clarisse, avec Beignenoux, a eu la même situation.
01:01:24Tout à fait. Du coup, j'ai inversé les rôles par la scie.
01:01:27Où il m'a dit, des médailles européennes, t'en as plein,
01:01:30des médailles mondiales, t'en as plein.
01:01:32Mais là, c'est une médaille olympique à domicile.
01:01:34Ce n'est pas celle que tu voulais, mais celle-ci, il faut aller la chercher.
01:01:37Et au final, je me suis dit, franchement, je pourrais le regretter,
01:01:41mais tellement si je rentrais de ces Jeux olympiques à domicile sans médaille.
01:01:46Je dis, bon, on switch, c'est parti.
01:01:48On fera les comptes après, mais là, il faut que je retourne à la guerre.
01:01:51En fait, cette médaille de bronze, elle a été dure à aller chercher.
01:01:53Parce qu'en fait, ça a été tellement énergivore émotionnellement
01:01:58que j'avais du mal à trouver les ressources en moi
01:02:00pour me dépasser et gagner ce match rapidement.
01:02:03Et au final, cette énergie, j'ai été aussi l'appuiser dans mon public.
01:02:06Parce que c'est pire qu'une finale pour l'or,
01:02:07parce que si on la perd, on est en argent de l'origine avec Priscilla Ludovsky.
01:02:10Question ?
01:02:11Bravo, vraiment, parce que nous, on l'a vécu en famille.
01:02:14On a des anciens judoka, mais pas olympiques, pas médaillés, pas quoi.
01:02:20Et on était à fond à se relayer, etc.
01:02:21Donc, c'était vraiment cool comme émotion dans ce moment politique
01:02:24catastrophique qui fait que donner de la joie et de l'amour, c'est cool.
01:02:28Donc, merci pour cette transmission.
01:02:29Mais ça fait une bonne transition de parler de public à la fin,
01:02:32parce que justement, il y avait ceux qui étaient à la maison qui regardaient
01:02:34et on entendait le public dans toutes les disciplines.
01:02:36J'ai l'impression que tout le monde était porté par les athlètes et soutenait à fond.
01:02:40Et je me pose la question de quel rôle ça joue au moment où on puise
01:02:43dans ces ressources le public.
01:02:45Et après, j'ai une question un peu plus politique sur les moyens qu'on donne
01:02:49aux athlètes.
01:02:50Là, on est en train de déborder, mais on graphiera sur votre tour de table.
01:02:58Je vais essayer de répondre rapidement.
01:03:00Alors, tout d'abord, le public, incroyable.
01:03:02Franchement, quand on voit comment les Jeux étaient critiqués avant qu'ils arrivent.
01:03:06Pour le coup, avoir eu un public comme ça, j'en ai encore des frissons,
01:03:09parce que c'était dans tous les sports.
01:03:11Ils nous ont donné une force, mais incroyable.
01:03:14Ça y est, il y a des matchs à ce niveau-là de la compétition, on se connaît par coeur.
01:03:17On se prend sur le circuit, je ne sais pas combien de fois dans l'année.
01:03:19Ça joue à des détails.
01:03:21Il y a des moments où on a les jambes coupées, on perd en lucidité
01:03:23parce qu'il y a le stress, la fatigue.
01:03:26Et au final, il y a des moments où on est par terre, il faut se relever.
01:03:30Et là, on entend le public.
01:03:32En fait, on a presque l'impression d'être porté, qu'il nous soulève et retourne à la bagarre.
01:03:36Parce qu'en fait, tu n'es pas toute seule.
01:03:38Tu le fais pour toi et tu le fais aussi pour eux.
01:03:40C'était 5000 ou 8000 au palais éphémère?
01:03:42Je crois qu'on était aux alentours de 7000-8000.
01:03:45Avec un peu de regret, parce que vous faites partie de la compétition.
01:03:48On aurait bien pu avoir perdu.
01:03:49Les hantes-balleurs aussi ont eu ce problème, les hantes-balleurs.
01:03:53Mais c'est vrai que ça méritait un peu plus, mais du coup, vous ne pouvez pas y en avoir.
01:03:56Mais du coup, j'ai beaucoup aimé cette proximité avec le public.
01:03:59Donc au final, franchement, le public incroyable.
01:04:03J'ai l'air d'avoir des médailles d'or.
01:04:04Franchement, incroyable.
01:04:05Bon, Mathieu, question.
01:04:06Oui, mais j'ai toujours la même question que Priscille.
01:04:08Merci.
01:04:09Mais surtout, je veux dire, félicitations, bravo, merci à tous.
01:04:12Vraiment, c'était exceptionnel.
01:04:14On vous a regardé à la télé, c'était génial.
01:04:15Moi, ma question, c'est aussi pareil.
01:04:17Vous avez parlé de charge mentale et de pression mentale
01:04:20quand on est sportif de haut niveau.
01:04:22Pour nos jeunes qui aspirent à être sportifs de haut niveau,
01:04:26qui se lancent dans les parcours sport-études, dans les centres de formation.
01:04:29J'ai fait une dizaine d'années de centres de formation de foot.
01:04:31On a une pression de dingue qui se fait sur les jeunes,
01:04:34parfois à 12, 13, 14 ans.
01:04:36Quels seraient les conseils que tu donnerais
01:04:38aux jeunes qui se lancent comme ça dans ce type de cas ?
01:04:40Alors, je pense que ce qui serait super important,
01:04:43c'est qu'ils soient accompagnés dès le plus jeune âge.
01:04:45Notamment, les impacts vont être encore plus importants très jeunes.
01:04:49Parce qu'on n'a pas encore, au niveau caractère,
01:04:52on n'a pas encore toute cette expérience de la vie.
01:04:55Des fois, on est un peu, comment je pourrais dire ça,
01:04:58monde de bisounours.
01:05:00On ne voit pas forcément les choses malsaines qui pourraient arriver
01:05:04ou les personnes malveillantes.
01:05:06Donc, c'est très, très important de bien s'entourer.
01:05:08Et ça, c'est important aux entraîneurs aussi
01:05:10d'en parler aux jeunes athlètes.
01:05:12Déjà, pour moi, c'est important d'avoir un sujet psychologique.
01:05:16Que ce soit sportif ou personne lambda
01:05:20qui n'est pas dans le monde du sport.
01:05:21C'est très important d'avoir une psychologue,
01:05:25un préparateur mental
01:05:27pour pouvoir avancer dans sa carrière de haut niveau.
01:05:30Moi, franchement, ça m'a aidé plus d'une fois.
01:05:33Déjà, on se sent moins seul.
01:05:34On sait qu'on est accompagné.
01:05:35Donc, ça nous met en confiance.
01:05:38Et puis, ils sont là aussi pour nous aider,
01:05:40pour nous rassurer,
01:05:41pour nous donner les clés.
01:05:42Parce qu'ils ne sont pas non plus tout le temps à nous materner.
01:05:45C'est-à-dire qu'ils vont nous donner aussi des clés
01:05:47pour que lorsqu'ils ne sont pas là,
01:05:49on puisse gérer certaines situations.
01:05:51Donc, pour moi, ce serait déjà de dire aux entraîneurs,
01:05:56aux dirigeants,
01:05:57déjà qu'ils sensibilisent, dès le plus jeune âge,
01:06:00les jeunes à la préparation mentale,
01:06:03à aller voir la psychologue
01:06:04parce que ce n'est pas un signe de faiblesse.
01:06:06C'est dans un projet de performance.
01:06:08C'est des acteurs qui vont les aider
01:06:11à atteindre ces performances et ces objectifs.
01:06:14Donc, pour moi,
01:06:15ce serait de les sensibiliser déjà dès le plus jeune âge.
01:06:17Et avec des problématiques qui sont adaptées à chaque sport.
01:06:20Je pense, par exemple, à vous.
01:06:21Vous avez la question du poids qui est très importante.
01:06:24Donc, il faut gérer, par exemple,
01:06:25la relation aussi au respect de l'entraîneur, etc.
01:06:29Et je vous regarde les vraies voix.
01:06:32Nos auditeurs de Sud Radio se régalent.
01:06:35Antoine Mazère, soyez remercié de nous avoir amené à Mandine Bouchard.
01:06:39Il y avait une petite question un peu plus politique.
01:06:41Sur Sud Radio et la radio du rugby,
01:06:42on risque de se recroiser, évidemment.
01:06:44Moi, je suis un petit peu plus judo que rugby,
01:06:46mais chacun a son truc.
01:06:47Il faut être complémentaire.
01:06:48Oui, voilà, tout à fait.
01:06:50Alors, du coup, vous aviez une question, Priscilla.
01:06:53Oui, j'avais une question sur les moyens.
01:06:55Parce que c'est vrai que, du coup, ça suscite des débats
01:06:58en famille, entre les amis, etc.
01:07:00Et on se dit, ouais, mais moi,
01:07:01j'aurais peut-être fait ça à l'école,
01:07:02mais en fait, on ne m'a pas donné les moyens.
01:07:03On se pose toutes et tous la question
01:07:04et on se dit, mais en fait,
01:07:05quels moyens on donne en France
01:07:06aux athlètes pour vraiment performer ?
01:07:08On sent qu'il y a des sports qui sont plus privilégiés que d'autres.
01:07:10Moi, je pense au foot.
01:07:11C'est un sport national,
01:07:12on aime beaucoup, etc.
01:07:13C'est quand même très privilégié.
01:07:15Il y a des moyens.
01:07:16Il n'y a pas tous les moyens.
01:07:18Pour le judo, quand même, je pense qu'il y a des moyens.
01:07:19Non, mais je ne sais pas pour le judo,
01:07:20c'est pour ça que je pose la question.
01:07:21Mais ce que je veux dire, c'est de manière générale,
01:07:22c'est quoi les moyens qu'on donne
01:07:23aux gens qui veulent faire du...
01:07:24Il y avait le programme de l'Agence nationale du sport,
01:07:26de la haute performance.
01:07:27Évidemment, Amandine, vous en avez bénéficié ?
01:07:30Ma fédération.
01:07:31Moi, je n'en ai pas bénéficié en athlètes individuels.
01:07:34C'est-à-dire qu'ils ont sûrement aidé ma fédération,
01:07:37qui a pu m'aider, aider les athlètes
01:07:40à nous emmener en compétition,
01:07:42sur certains stages, etc.
01:07:43Mais moi, en budget personnel,
01:07:45je n'ai pas eu ces aides-là.
01:07:47Parce que normalement, ça vous offre une rémunération de bas,
01:07:49je crois, pas moins de 40 000 euros par an de rémunération
01:07:53parce qu'à Rio, on avait 40% des membres de l'équipe de France
01:07:57qui étaient au SMIC.
01:07:58Moi, personnellement, ma rémunération,
01:08:00elle vient de mon club et de mes partenaires.
01:08:02Heureusement que je les ai, d'ailleurs,
01:08:04parce que, notamment, regardez,
01:08:07les Jeux olympiques,
01:08:08il y a beaucoup d'athlètes qui ont remporté une médaille olympique
01:08:10et qui ont dit
01:08:11« ça va me faire du bien financièrement »
01:08:13parce qu'il y en a presque,
01:08:14ils ont fait des crédits
01:08:16pour pouvoir financer leur préparation olympique.
01:08:19Donc, oui, aujourd'hui,
01:08:21le sport a besoin de moyens,
01:08:23les athlètes ont besoin d'être soutenus.
01:08:25Moi, si je n'avais pas eu mes partenaires
01:08:27et mon club,
01:08:28je ne sais pas si j'aurais pu avoir,
01:08:30psychologiquement,
01:08:32le fait de se sentir quand même sereine
01:08:35en sachant que mon frigo, il va être plein
01:08:37et je vais avoir un toit
01:08:38et continuer ma préparation olympique.
01:08:40Et de savoir aussi qu'il y a des gens qui croient en nous
01:08:42dans la défaite et dans la victoire.
01:08:43Ça, c'est super important.
01:08:44C'est quand même hallucinant de se dire,
01:08:45rapidement, c'est hallucinant de se dire
01:08:47qu'il y a des personnes qui témoignent sur les réseaux,
01:08:49des athlètes qui disaient,
01:08:50en fait, j'ai ma médaille,
01:08:51mais en fait, je retourne bosser.
01:08:52En fait, comment tu te prépares
01:08:53si tu as un travail à côté ?
01:08:54C'est vrai qu'il y a eu une polémique à Londres
01:08:57sur, évidemment, la prime médaille
01:08:59entre 40 000 et 80 000,
01:09:00enfin, pour certains,
01:09:01mais les gens ne se rendent pas compte
01:09:02que quand on participe à une Olympiade,
01:09:04c'est 10 ans de travail.
01:09:05Des fois, même, comme tu le dis,
01:09:06certains font des crédits
01:09:08et, en fait, c'est un peu comme une espèce de retour.
01:09:10Et encore, sur investissement,
01:09:12parce que tu as de la chance,
01:09:13parce que tu as des partenaires,
01:09:14je connais certains judoka,
01:09:15où, effectivement,
01:09:16ils n'ont pas cela,
01:09:17ils sont souvent des simicards
01:09:18qui doivent aller chercher,
01:09:19peut-être, des partenaires
01:09:20ou même des partenaires banquiers
01:09:21et tout ça
01:09:22pour essayer de leur prêter.
01:09:23Mais, encore une fois,
01:09:24je trouve, moi, personnellement,
01:09:26je trouve que cette prime,
01:09:27pour moi, elle est vraiment redébitoire
01:09:29par rapport, vraiment,
01:09:30à où le travail,
01:09:31l'investissement qui est fait.
01:09:32Parce qu'encore une fois,
01:09:33une Olympiade,
01:09:34ce n'est pas 4 ans,
01:09:35c'est 10 ans,
01:09:36voire même une vie
01:09:37pour se préparer.
01:09:38Regardez, par exemple,
01:09:39la prime,
01:09:40vous enlevez ce qui est imposable,
01:09:42c'est une Olympiade de 4 ans.
01:09:44Divisez-la sur 4 ans
01:09:46et par 12 mois.
01:09:47Et encore.
01:09:48Au final,
01:09:49ce n'est pas beaucoup, en fait.
01:09:50Et encore, vous,
01:09:51les filles de l'équipe de France de judo,
01:09:53hormis Madeleine Malonga
01:09:55et Marie-Ève Gaillet
01:09:56qui n'ont pas eu
01:09:57de médaille individuelle,
01:09:58vous avez toutes eu une médaille,
01:09:59mais pensons à toutes celles,
01:10:00toutes eux aussi.
01:10:01Exactement.
01:10:02Et puis, pensez aussi
01:10:03pour Laurence Epée
01:10:04qui fait partie
01:10:05de l'équipe de France d'épée.
01:10:06Oui, c'est comme ça.
01:10:07Numéro 6 française,
01:10:08elle n'a pas pu faire
01:10:09les Jeux Olympiques,
01:10:10pourtant,
01:10:11elle a fait la préparation.
01:10:12Voilà.
01:10:14C'était un immense plaisir
01:10:15de vous avoir,
01:10:16Amandine Bouchard.
01:10:17C'était un plaisir pour moi aussi.
01:10:18Et on suit le challenge
01:10:19d'histoire.
01:10:20Il faut juste...
01:10:21On va appeler le CIO
01:10:22pour qu'au niveau du calendrier
01:10:23ça soit faisable.
01:10:24Le rugby...
01:10:25Je vous envoie en mission.
01:10:26Merci.
01:10:27Et puis, du coup,
01:10:28votre tour de table
01:10:29les vrais voix,
01:10:30il est super raccourci.
01:10:31On va voir si vous êtes
01:10:32hyper synthétique
01:10:33dans un instant
01:10:34votre tour de table.
01:10:35Merci Amandine Bouchard.
01:10:36Merci à vous.
01:10:37Et merci Antoine Mazère aussi.
01:10:38A demain.
01:10:39Merci.
01:10:44Les vraies voix Sud Radio.
01:10:4517h-19h.
01:10:46Frédéric Brindel.
01:10:47C'est un plaisir
01:10:48de partager cette émission
01:10:49un peu spéciale avec vous
01:10:50et les vraies voix
01:10:51vont faire un exercice énorme.
01:10:52Vous savez que chaque jour
01:10:53ils ont à trouver
01:10:54leur tour de table.
01:10:55Déjà,
01:10:56envoyons le jingle.
01:10:57Oh, dites,
01:10:58je vais envoyer
01:10:59les actualités.
01:11:00Vous venez les voir
01:11:01dans la cabine ?
01:11:02Je vais vous raconter
01:11:03une histoire pas banale.
01:11:04Et vous,
01:11:05vous me racontez
01:11:06pour votre petite journée ?
01:11:07On a assez perdu
01:11:08le temps comme ça.
01:11:09Le tour de table
01:11:10de l'actualité.
01:11:12L'exercice
01:11:13les vraies voix,
01:11:14il est simple.
01:11:15Vous avez deux minutes
01:11:16pour nous faire part
01:11:17d'un des éléments d'actualité
01:11:18qui vous a marqué.
01:11:19Abdoulaye Kanté,
01:11:20c'est à vous
01:11:21les droits TV
01:11:22du foot français.
01:11:23Evidemment.
01:11:24Je voulais revenir
01:11:25sur ce sujet
01:11:26qui est peut-être
01:11:27pas inaperçu.
01:11:28Le championnat de France
01:11:29de football reprend
01:11:30ce week-end.
01:11:31On va dire le 16 août.
01:11:32Evidemment,
01:11:33nous avons des figures
01:11:34de ce championnat
01:11:35qui sont parties
01:11:36comme
01:11:37Kylian Mbappé
01:11:38au Real de Madrid.
01:11:39Mais à côté de cela,
01:11:40on a quand même
01:11:41un championnat
01:11:42qui posait des problèmes
01:11:43parce qu'il y avait
01:11:44un souci depuis.
01:11:45Il n'y avait pas de diffuseurs.
01:11:46Pendant des mois et des mois,
01:11:47nous avons la ligue
01:11:48qui est en train
01:11:49d'essayer
01:11:50de faire une pub
01:11:51en essayant
01:11:52de valoriser
01:11:53le championnat.
01:11:54Faire une espèce
01:11:55d'équivalence
01:11:56avec la première ligue,
01:11:57le championnat
01:11:58de football anglais.
01:11:59C'est-à-dire,
01:12:00essayer de valoriser
01:12:01à hauteur de 1 milliard d'euros.
01:12:02Personnellement,
01:12:03ce championnat
01:12:04ne le vaut pas.
01:12:05Mais il fallait trouver
01:12:06des diffuseurs.
01:12:07Il faut savoir
01:12:08que les diffuseurs
01:12:10peuvent faire des transferts
01:12:11sans droit télé.
01:12:12Il n'y a pas de budget.
01:12:13Malheureusement,
01:12:14étant donné
01:12:15que l'appel d'offres
01:12:16n'a pas été remporté,
01:12:17on va dire,
01:12:18il n'y a pas eu des résultats
01:12:19par rapport à l'appel d'offres.
01:12:20Du coup,
01:12:21il y a eu des revenus
01:12:22qui sont moindres
01:12:23à hauteur de
01:12:24moins de 500 millions d'euros.
01:12:25Mais le problème,
01:12:26c'est quoi ?
01:12:27C'est l'abonné.
01:12:28Nous, en tant que passionnés,
01:12:29il faut savoir
01:12:30que nous avons des abonnements.
01:12:31Aujourd'hui,
01:12:32l'abonnement
01:12:33qui a été proposé
01:12:34pour regarder le foot
01:12:35à la télé,
01:12:36notamment le championnat de France,
01:12:37équivaut à
01:12:3940 euros.
01:12:4040 euros, bien sûr.
01:12:41Sur Dazone,
01:12:42qui est une nouvelle plateforme
01:12:43qui va être accessible
01:12:44par tous les distributeurs.
01:12:45Et attention,
01:12:4630 euros
01:12:47si vous vous engagez
01:12:48sur l'année.
01:12:49Donc 30 ou 40.
01:12:5030 ou 40.
01:12:51Et sachant que vous avez
01:12:52dans cet abonnement
01:12:53peut-être 15 euros
01:12:54pour pouvoir voir
01:12:55un match,
01:12:56mais vous ne savez pas lequel.
01:12:57C'est-à-dire que ce sera
01:12:58un match au hasard.
01:12:59Je ne dirais même pas
01:13:00que c'est le coup de gueule,
01:13:01mais vraiment,
01:13:02je suis limite en colère
01:13:03de me dire que
01:13:04le foot, quand même,
01:13:05ça reste quelque chose
01:13:06qui est quelque chose
01:13:07d'important aussi
01:13:08pour les supporters,
01:13:09pour les gens
01:13:10qui aiment le foot.
01:13:11Et à un moment donné,
01:13:12je pense qu'il faut
01:13:13respecter aussi
01:13:14les spectateurs.
01:13:15Il faut respecter
01:13:16les téléspectateurs
01:13:17qui, malheureusement,
01:13:18on voit la conjoncture actuelle,
01:13:19n'ont pas forcément les moyens
01:13:20parce qu'aujourd'hui,
01:13:21si vous additionnez
01:13:22toutes les plateformes,
01:13:23etc.
01:13:24Les abonnements.
01:13:25Et ça fait trois ans
01:13:26que ça change régulièrement
01:13:27avec les projets
01:13:28Médiapro et Amazon.
01:13:29Exactement.
01:13:30Et pour finir,
01:13:31très rapidement,
01:13:32pour dire que le foot,
01:13:33quand même,
01:13:34reste quelque chose
01:13:35d'important dans nos vies
01:13:36et que je vous en supplie
01:13:37pour être bien pensant
01:13:38de la Ligue.
01:13:39Pensez aussi aux spectateurs
01:13:40qui, des fois,
01:13:41pour s'évader,
01:13:42ont besoin de voir
01:13:43un petit peu de spectacle.
01:13:44Mais, voilà,
01:13:45un moindre coup ou mieux
01:13:46dans l'octeur de leurs moyens.
01:13:47Pour Mathieu Hoque,
01:13:48maintenant,
01:13:49nous nous dirigeons
01:13:50en Turquie
01:13:51avec quelque chose
01:13:52qui vous a interrogé.
01:13:53Oui.
01:13:54Alors, en effet,
01:13:55on a appris récemment
01:13:56que Erdogan,
01:13:57le président de la Turquie,
01:13:58a entamé un bras de fer
01:14:00avec les autorités françaises.
01:14:02C'est-à-dire qu'il a
01:14:03fermé les lycées
01:14:04et les écoles françaises
01:14:06en Turquie
01:14:07parce que la France
01:14:09a refusé d'ouvrir
01:14:10des écoles turques
01:14:11en France.
01:14:12Ce qui est une bonne chose
01:14:14puisqu'il faut rappeler
01:14:16quand même que Erdogan
01:14:17a un projet
01:14:19civilisationnel
01:14:20qui veut islamiser
01:14:21l'Europe et la France
01:14:22et qui l'utilise aujourd'hui
01:14:23un certain nombre
01:14:24d'outils,
01:14:25notamment,
01:14:26d'une part,
01:14:27les écoles turques
01:14:28et, d'autre part,
01:14:29l'ouverture
01:14:30de certaines mosquées.
01:14:31Et ce projet-là,
01:14:32aujourd'hui,
01:14:33d'islamisation,
01:14:34il faut lui dire non
01:14:35fermement.
01:14:36Alors que là,
01:14:37aujourd'hui,
01:14:38il est possible
01:14:39que les autorités françaises
01:14:40lâchent du lest
01:14:41pour pouvoir laisser
01:14:42Erdogan ouvrir
01:14:43ses écoles turques
01:14:44en France.
01:14:45Il faut dire non
01:14:46au projet d'Erdogan
01:14:47d'islamiser notre pays.
01:14:48Il faut dire non
01:14:49à son projet aujourd'hui
01:14:50qui est un projet
01:14:51néo-ottoman
01:14:52de vouloir
01:14:53à nouveau
01:14:54dominer l'Europe
01:14:55d'un point de vue
01:14:56culturel.
01:14:57Et je pense
01:14:58qu'il est nécessaire
01:14:59pour la France
01:15:00qui est le pays des Lumières,
01:15:01le pays de la laïcité,
01:15:02de s'opposer
01:15:03très fermement
01:15:04à ce projet
01:15:05et à cette volonté
01:15:06expansionniste
01:15:07de récepter
01:15:08Erdogan.
01:15:09Rappelons que
01:15:10le principe
01:15:11des écoles françaises
01:15:12dans les pays étrangers,
01:15:13c'est pour ce qu'on appelle
01:15:14les expatriés
01:15:15qui veulent donc
01:15:16scolariser leurs enfants.
01:15:17Et ce que vous dites,
01:15:18c'est qu'en Turquie,
01:15:19c'est différent,
01:15:20c'est-à-dire
01:15:21c'est une population française
01:15:22mais qui va
01:15:23suivre un enseignement
01:15:24estampillé Turquie
01:15:25par rapport à la religion.
01:15:26Alors en France,
01:15:27exactement.
01:15:28C'est complètement différent.
01:15:29Et c'est là où
01:15:30il y a un problème
01:15:31parce que oui,
01:15:32c'est un allié de la France,
01:15:33c'est un pays de l'OTAN,
01:15:34c'est un pays avec lequel
01:15:35on est même amis
01:15:36depuis au moins
01:15:37François 1er,
01:15:38mais il faut très clairement
01:15:39dire que
01:15:40récepter Erdogan
01:15:41est notre ennemi
01:15:42sur ce sujet-là
01:15:43parce qu'il porte
01:15:44un projet
01:15:45de civilisation
01:15:46et qu'il utilise
01:15:47justement des véhicules
01:15:48diplomatiques
01:15:49qui sont des véhicules
01:15:50nécessaires,
01:15:51comme les lycées
01:15:52dans les pays
01:15:53des autres pays,
01:15:54à des fins justement
01:15:55politiques.
01:15:56Priscila Ludovski maintenant.
01:15:57Alors vous,
01:15:58c'est un dossier
01:15:59qui date
01:16:00le Chlordécone.
01:16:01Évidemment
01:16:02sur nos
01:16:03territoires d'outre-mer.
01:16:04Oui,
01:16:05c'est un dossier qui date
01:16:06et donc il y a quand même
01:16:07des rebondissements
01:16:08d'année en année.
01:16:09En l'occurrence,
01:16:10il y avait eu un non-lieu
01:16:11qui avait été prononcé
01:16:12en janvier
01:16:13et donc
01:16:14ce qui est ressorti
01:16:15là récemment,
01:16:16c'est que
01:16:17les parties civiles
01:16:18se sont mobilisées
01:16:19pour faire que
01:16:20cette décision soit cassée.
01:16:21C'est l'État
01:16:22qui est mis en cause.
01:16:23Rappelons-le,
01:16:24l'État a autorisé
01:16:25ces traitements
01:16:26sur des cultures,
01:16:27insecticides,
01:16:28organochlorées,
01:16:29cancérigènes,
01:16:30des trajets
01:16:31terribles.
01:16:32Exactement,
01:16:33empoisonnement des terres
01:16:34et puis
01:16:35cette décision
01:16:36de non-lieu,
01:16:37elle a été contestée
01:16:38par les parties civiles
01:16:39et ce qui en ressort,
01:16:40c'est que finalement
01:16:41ce sera le 22 octobre,
01:16:42donc le 10 janvier,
01:16:43il y a eu une audience
01:16:44qui a repoussé au 22 octobre
01:16:45la décision ou pas
01:16:46de renvoyer le dossier
01:16:47vers la Cour de cassation
01:16:48pour faire qu'on remette
01:16:49en cause
01:16:50ce non-lieu
01:16:51parce qu'on sait
01:16:52les dégâts que cause
01:16:53cet insecticide.
01:16:54Et donc la deuxième chose,
01:16:55c'est que justement
01:16:56dans la prolongation
01:16:57de toutes les recherches
01:16:58qui ont été faites,
01:16:59il y a eu le CHU de Guadeloupe,
01:17:00l'INSERN
01:17:01et l'Institut Pasteur
01:17:02qui conjointement
01:17:03se sont lancés
01:17:04dans une nouvelle recherche
01:17:05qui vient compléter
01:17:06une recherche
01:17:07qui date d'il y a 20 ans déjà
01:17:08pour connaître
01:17:09les conséquences,
01:17:10les impacts
01:17:11de cet insecticide
01:17:12sur la fertilité
01:17:13sachant que l'étude
01:17:14qui avait eu lieu
01:17:15il y a 20 ans,
01:17:16elle, elle concernait
01:17:17les impacts
01:17:18sur la grossesse,
01:17:19donc le fœtus
01:17:20et puis ensuite
01:17:21qui a démontré
01:17:22d'ailleurs
01:17:23qu'il y a eu
01:17:24des retards
01:17:25moteurs
01:17:26chez les nourrissons,
01:17:27que
01:17:28il y a eu
01:17:29des prématurités
01:17:30chez les femmes, etc.
01:17:31Mais là l'idée
01:17:32c'est d'aller
01:17:33toucher à la conception
01:17:34même,
01:17:35et donc ce seront
01:17:36les femmes
01:17:37qui seront suivies
01:17:38sur une certaine durée,
01:17:39on estime que les résultats
01:17:40seront donnés
01:17:41entre 2027 et 2028.
01:17:42Et là c'est un vrai traumatisme
01:17:43pour nos départements
01:17:44et territoires d'outre-mer
01:17:45et on l'a vu d'ailleurs
01:17:46à l'occasion du Covid
01:17:47où ces territoires
01:17:48ont eu du mal
01:17:49à faire confiance
01:17:50à la politique sanitaire
01:17:51de la France
01:17:52et ça on se l'est pris
01:17:53aussi de plein fouet.
01:17:54Oui, oui,
01:17:55parce qu'effectivement
01:17:56ils ont été stigmatisés
01:17:57sur cette question-là
01:17:58du vaccin
01:17:59alors qu'il faut se souvenir
01:18:00du traumatisme
01:18:01que ça a causé
01:18:02la question du chlordécone
01:18:03et de l'empoisonnement des terres
01:18:04et qui du coup
01:18:05c'est plus à démontrer.
01:18:06Je veux dire aujourd'hui
01:18:07toutes les recherches,
01:18:08tous les instituts
01:18:09ont produit un tas de recherches
01:18:10et un tas d'études
01:18:11pour démontrer
01:18:12les impacts de cet insecticide
01:18:13sur la population
01:18:14et sur l'environnement.
01:18:15Bravo
01:18:16les trois vrais voix
01:18:17pour l'esprit synthèse
01:18:18sur votre tour de table,
01:18:19c'était un plaisir.
01:18:20Dans un instant
01:18:21votre coup de projetteur,
01:18:22c'était donc
01:18:23les Jeux Olympiques de Paris
01:18:24avec leurs émotions
01:18:25leurs médailles
01:18:26et les chiffres de la sécurité.
01:18:27En Ile-de-France
01:18:28les vols violents
01:18:29les mises en cause
01:18:30pour usage de stupéfiants
01:18:31les vols de véhicules
01:18:32les destructions
01:18:33et dégradations volontaires
01:18:34ont tous baissé
01:18:35pendant la première semaine
01:18:36de l'événement.
01:18:37La présence accrue
01:18:38des forces de l'ordre
01:18:39est évoquée
01:18:40pour justifier
01:18:41cette bonne nouvelle
01:18:42quels que soient
01:18:43les points de vue politiques
01:18:44chacun y va
01:18:45de sa théorie
01:18:46de l'occupation
01:18:47du terrain
01:18:48au quotidien.
01:18:49La question du jour
01:18:50que nous vous posons
01:18:51hashtag Paris 2024
01:18:52l'omniprésence
01:18:53des forces de l'ordre
01:18:54sur le terrain
01:18:55doit-elle être généralisée ?
01:18:56Nous en parlons également
01:18:57dans un instant
01:18:58avec notre invité d'honneur
01:18:59Sofiane Aboubecker
01:19:00président de l'Association
01:19:01des métiers de la sécurité
01:19:02parce que
01:19:03il y avait nos forces de l'ordre
01:19:04il y avait la sécurité privée
01:19:05tout le monde a été remercié
01:19:06par le Président de la République
01:19:07on se retrouve
01:19:08dans quelques secondes.
01:19:09Les vraies voix Sud Radio
01:19:1017h-19h
01:19:11Frédéric Brindel
01:19:12Les vraies voix Sud Radio
01:19:1317h-19h
01:19:14Frédéric Brindel
01:19:15Les vraies voix Sud Radio
01:19:1617h-19h
01:19:17Frédéric Brindel
01:19:18Les vraies voix Sud Radio
01:19:1917h-19h
01:19:20Frédéric Brindel
01:19:21Les vraies voix Sud Radio
01:19:23Les vraies voix ce soir
01:19:25je vous les représente
01:19:27Priscilla Ludovsky
01:19:29Priscilla Ludovsky
01:19:30militante et co-autrice
01:19:31de Gagné
01:19:32pour que la politique
01:19:33change vraiment nos vies
01:19:34Abdoulaye Kanté
01:19:35policier et auteur
01:19:36de Policiers
01:19:37enfants de la République
01:19:38et Mathieu Hoque
01:19:39secrétaire général
01:19:40du Syntank
01:19:41le millénaire
01:19:42ils sont prêts
01:19:43pour
01:19:44le coup de projecteur
01:19:46Les vraies voix Sud Radio
01:19:48le coup de projecteur
01:19:49des vraies voix
01:19:50Une vraie balade
01:19:51des gens heureux
01:19:52ces Jeux Olympiques
01:19:53à Paris
01:19:54mais aussi de Lille
01:19:55à Marseille
01:19:56de Bordeaux
01:19:57à Châteauroux
01:19:58de Nice
01:19:59à Vers-sur-Marne
01:20:00sérénité
01:20:01convivialité
01:20:02et sécurité
01:20:03Les forces de l'ordre
01:20:04ressortent quasiment
01:20:05autant plébiscités
01:20:06que les médaillés
01:20:07et l'idée se répand
01:20:08l'omniprésence
01:20:09des forces de l'ordre
01:20:10sur le terrain
01:20:11doit-elle être généralisée ?
01:20:12Nous vous posons la question
01:20:13sur le compte X
01:20:14de Sud Radio
01:20:15dites-nous ce que vous en pensez
01:20:16généralisation ou pas
01:20:17je vous donne la tendance
01:20:18dans un instant
01:20:19vous nous appelez
01:20:20626-300-300
01:20:21vous êtes les bienvenus
01:20:22c'est Najed qui vous accueille
01:20:23et vous pouvez intervenir
01:20:24notre invité
01:20:25je vous l'ai dit
01:20:26Sophia Nabou-Becker
01:20:27président de l'association
01:20:28des métiers de la sécurité
01:20:29bonsoir
01:20:30bonsoir
01:20:31on parlait des remerciements
01:20:32du président de la République
01:20:33vous avez été remercié
01:20:34la sécurité privée
01:20:35notamment a eu un rôle clé
01:20:36dans le dispositif sécurité des JO
01:20:37oui
01:20:3830.000 agents de sécurité privée
01:20:39mobilisés
01:20:40c'est du jamais vu
01:20:41sur un...
01:20:42enfin voilà
01:20:43l'événement
01:20:44était typique
01:20:45de l'époque
01:20:46c'est un événement
01:20:47de la sécurité privée
01:20:48qui a été
01:20:49enfin voilà
01:20:50l'événement était inédit
01:20:51mais c'est du jamais vu
01:20:52dans notre pays
01:20:53d'avoir 30.000 agents
01:20:54de sécurité privée
01:20:55mobilisés en instant T
01:20:56ils ont fait un travail remarquable
01:20:57on appuie
01:20:58des forces de sécurité intérieure
01:20:59pour permettre
01:21:00justement
01:21:01à ce que cet événement
01:21:02se déroule
01:21:03dans les meilleures
01:21:04circonstances possibles
01:21:05et à chaque fois
01:21:06ce sont des entreprises privées
01:21:07et qui ont dû recruter
01:21:08ce qui n'a pas d'ailleurs
01:21:09été une manche facile
01:21:10ça a été
01:21:11ça a été un travail
01:21:12d'arrache-pied
01:21:13mené depuis plus de 3 ans
01:21:14pour faire déjà
01:21:15comprendre
01:21:16à l'état
01:21:17plutôt à l'administration
01:21:18pour transformer
01:21:19les conditions
01:21:20d'entrée en formation
01:21:21des agents de sécurité privée
01:21:22mais également
01:21:23pour pouvoir
01:21:24mettre le coup de booster
01:21:25supplémentaire
01:21:26pour que
01:21:27pour que
01:21:28pour que grosso modo
01:21:29France Travail
01:21:30puisse aussi
01:21:31se mettre en action
01:21:32et que l'on puisse
01:21:33recruter les différents
01:21:34les différents agents
01:21:35bon alors
01:21:36évidemment
01:21:37Abdoulaye Kanté
01:21:38vous avez
01:21:39beaucoup
01:21:40beaucoup
01:21:41nous le disions tout à l'heure
01:21:42lors du premier débat
01:21:43où il était question
01:21:44des réseaux sociaux
01:21:45vous avez beaucoup
01:21:46communiqué sur
01:21:47le bien-être
01:21:48ce relationnel
01:21:49exceptionnel
01:21:50des forces de l'ordre
01:21:51avec la population
01:21:52est-ce que
01:21:53on peut
01:21:54je vais faire le tour de table
01:21:55et puis après chacun va
01:21:56va analyser la situation
01:21:57mais est-ce qu'on peut dire
01:21:58que ces 15 jours
01:21:59ont été une période de rêve
01:22:00pour les forces de l'ordre
01:22:01françaises ?
01:22:02je ne dirais pas
01:22:03une période de rêve
01:22:04mais en tout cas
01:22:05même pour réalité
01:22:06parce que j'étais aussi
01:22:07sur le dispositif et tout
01:22:08de ces Jeux Olympiques aussi
01:22:09donc en patrouille
01:22:10etc
01:22:11et je pense que
01:22:12oui ça a montré
01:22:13juste que
01:22:14la population
01:22:15en elle-même
01:22:16soit française
01:22:17ou même étrangère
01:22:18était vraiment
01:22:19on va dire
01:22:20en pleine communion
01:22:21avec ces forces
01:22:22de sécurité intérieure
01:22:23mais aussi avec
01:22:24les agents de sécurité aussi
01:22:25donc il y a eu
01:22:26cette réalité que
01:22:27évidemment c'est pour ça
01:22:28que je fais toujours
01:22:29la différence entre
01:22:30les réseaux sociaux
01:22:31et la réalité
01:22:32où on sait très bien
01:22:33que voilà
01:22:34vous avez des personnes
01:22:35qui venaient nous voir
01:22:36qui nous prenaient en photo
01:22:37et voilà
01:22:38qui nous disaient
01:22:39bonjour, merci
01:22:40on avait aussi
01:22:41des haies
01:22:42vraiment
01:22:43moi cette sensation
01:22:44je l'ai eue
01:22:45en 2015
01:22:46après les attentats
01:22:47donc après
01:22:48on a eu toujours
01:22:49cette espèce de plébiscite
01:22:50qui était là
01:22:51donc encore une fois
01:22:52les forces de l'ordre
01:22:53sont on va dire
01:22:54respectueux
01:22:55avec ceux qui les respectent
01:22:56et bien au contraire
01:22:57on le rend bien
01:22:58et c'est ça en fait
01:22:59le vrai visage
01:23:00de notre pays
01:23:01où effectivement
01:23:02vous avez
01:23:03des personnes
01:23:04qui savent
01:23:05où nous trouver
01:23:06parce qu'on sera là
01:23:07pour eux
01:23:08quand ils auront besoin
01:23:09de nous
01:23:10Sofiane Aboubecker
01:23:11vous avez senti
01:23:12parce qu'on imagine
01:23:13qu'il y a toujours
01:23:14tu es policier
01:23:15tu es militaire
01:23:16c'est tous pareil
01:23:17enfin nous
01:23:18tiens t'es de cette radio
01:23:19de cette télé
01:23:20enfin toutes les corporations
01:23:21mais vous vous avez
01:23:22eu l'impression
01:23:23que vous
01:23:24les forces de sécurité privées
01:23:25vous faisiez partie
01:23:26de la famille
01:23:27complètement
01:23:28complètement
01:23:29c'est justement
01:23:30le côté extrêmement positif
01:23:31de cet événement
01:23:32ça a permis
01:23:33d'intégrer
01:23:34la sécurité privée
01:23:35au dispositif
01:23:36de sécurité globale
01:23:37aujourd'hui
01:23:38au même titre
01:23:39que les forces de sécurité intérieure
01:23:40sur des périmètres différents
01:23:41parce qu'on ne fait pas
01:23:42le même métier naturellement
01:23:43on participe chacun
01:23:44de notre côté
01:23:45à assurer la sécurité
01:23:47la protection
01:23:48de la population
01:23:49et ça c'est génial
01:23:50vous le disiez tout à l'heure
01:23:51à très juste titre
01:23:52les agents de sécurité
01:23:53tout comme les forces de l'ordre
01:23:54il faut regarder
01:23:55le marathon pour tous
01:23:56les vidéos du marathon pour tous
01:23:57que ce soit les coureurs
01:23:59que ce soit le public
01:24:00les forces de sécurité
01:24:01ont été plébiscitées
01:24:02pourquoi ?
01:24:03parce qu'elles font un rôle essentiel
01:24:04un travail de dingue
01:24:05dans des conditions
01:24:06pas toujours évidentes
01:24:07ce qu'on appelle aussi
01:24:08le continuum de sécurité
01:24:09parce que ce n'est pas
01:24:10uniquement que le régalien
01:24:11qui était vraiment
01:24:12mis en oeuvre
01:24:13sur ce dispositif
01:24:14mais aussi
01:24:15toutes les forces
01:24:16alternatives
01:24:17comme notamment
01:24:18les agents de sécurité
01:24:19que ce soit la police municipale
01:24:20mais je tiens aussi
01:24:21à souligner
01:24:22que les agents de sécurité
01:24:23ont vraiment facilité
01:24:24le travail
01:24:25de fluidification
01:24:26de l'acheminement
01:24:27des populations
01:24:28qui se rendaient
01:24:29sur les sites
01:24:30c'est un peu
01:24:31vos relais naturels
01:24:32c'était nos relais
01:24:33parce qu'évidemment
01:24:34entre le jalonnement
01:24:35et aussi
01:24:36pouvoir essayer d'orienter
01:24:37en plus des volontaires
01:24:38notamment sur
01:24:39la cérémonie d'ouverture
01:24:40où effectivement
01:24:41il y avait
01:24:42plus de 500 000
01:24:43spectateurs
01:24:44qui étaient attendus
01:24:45ça s'est vraiment
01:24:46déroulé
01:24:47de manière optimale
01:24:48où vraiment
01:24:49tout était fluide
01:24:50ça roulait
01:24:51parce qu'effectivement
01:24:52je pense qu'on a tous
01:24:53travaillé
01:24:54avec la bonne réflexion
01:24:55et ce qu'on appelle
01:24:56vraiment le continuum
01:24:57de sécurité
01:24:58à cet instant
01:24:59a vraiment fonctionné
01:25:00Petite consultation
01:25:01pour les auditeurs
01:25:02de Sud Radio
01:25:03je vous rappelle la question
01:25:04l'omniprésence
01:25:05des forces de l'ordre
01:25:06sur le terrain
01:25:07doit-elle être généralisée ?
01:25:08Vous dites oui
01:25:09à 65%
01:25:10vous intervenez
01:25:11au 0826
01:25:12300 300
01:25:13dites-nous ce que vous sentez
01:25:14alors
01:25:15le clin d'oeil
01:25:16il est là
01:25:17c'est que notre Priscilla Ludovski
01:25:18vous savez
01:25:19c'est une gilet jaune
01:25:20de la première heure
01:25:21et en plus
01:25:22je l'ai placé
01:25:23mais vraiment en place
01:25:24de notre Abdoulaye Kante
01:25:25bon les deux s'entendent bien
01:25:26et puis en plus
01:25:27les amis de mes amis
01:25:28sont mes amis
01:25:29mais quand même
01:25:30ça dit quelque chose
01:25:31cette présence
01:25:32qui a amené
01:25:33quand même
01:25:34une sérénité
01:25:35Priscilla, non ?
01:25:36En fait
01:25:37oui je trouve que
01:25:38à la question posée
01:25:39du départ
01:25:40est-ce que l'omniprésence
01:25:41des forces de l'ordre
01:25:42c'est la solution ?
01:25:43c'est peut-être pas formulé comme ça
01:25:44généraliser
01:25:45doit-elle être généralisée ?
01:25:46c'est ça
01:25:47ma réponse c'est
01:25:48que ça dépend du contexte
01:25:49en fait
01:25:50je pense pas que
01:25:51l'omniprésence
01:25:52des forces de l'ordre
01:25:53doit être généralisée
01:25:54je pense que
01:25:55comme j'ai entendu parler
01:25:56de bonne intelligence
01:25:57de coopération
01:25:58de discussion
01:25:59d'échange
01:26:00et je pense que c'est le contexte
01:26:01qui fait les choses
01:26:02et notamment là
01:26:03le contexte
01:26:04c'est un contexte
01:26:05de joie
01:26:06d'amour
01:26:07de joie
01:26:08de reconnaissance
01:26:09et anxiogène
01:26:10on en a marre de ça
01:26:11et en fait
01:26:12quand on retrouve les gens
01:26:13dans un contexte sympathique
01:26:14et bien en fait
01:26:15il y a un relâchement
01:26:16en fait
01:26:17des nerfs
01:26:18et d'ailleurs
01:26:19pendant les mouvements sociaux
01:26:20faut pas croire
01:26:21il y a des moments
01:26:22de communication sympathique
01:26:23avec les forces de l'ordre
01:26:24en fait on montre beaucoup
01:26:25ce qui va pas
01:26:26mais moi
01:26:27j'ai beaucoup
01:26:28beaucoup discuté
01:26:29parce qu'on avait le temps
01:26:30dans les NAS
01:26:31malheureusement
01:26:32de discuter avec
01:26:33toutes les forces de l'ordre
01:26:34qui nous encadraient
01:26:35en fait moi j'allais les voir
01:26:36un par un
01:26:37mais en fait c'est même eux
01:26:38qui m'expliquaient
01:26:39leurs problèmes
01:26:40j'ai des gendarmes
01:26:41qui venaient me voir en province
01:26:42pour m'expliquer leurs problèmes
01:26:43m'expliquer leurs difficultés
01:26:44au quotidien etc
01:26:45et du coup
01:26:46on se disait
01:26:47mais pourquoi vous revendiquez pas ?
01:26:48si on se met à coopérer
01:26:49sur certaines choses
01:26:50donc du coup
01:26:51il y a vraiment
01:26:52cet esprit là
01:26:53je pense qu'il existe
01:26:54et qui pourrait être en fait
01:26:55moi ce que je me pose
01:26:56comme question
01:26:57c'est comment on fait
01:26:58en dehors des temps joyeux
01:26:59c'est ça moi
01:27:00ma préoccupation
01:27:01c'est comment on fait
01:27:02pour pérenniser ça
01:27:03sur la durée
01:27:04alors
01:27:05je reviens vers vous
01:27:06pour l'instant
01:27:07Sofiane Aboubecker
01:27:08mais Mathieu Hoque
01:27:09n'a pas encore parlé
01:27:10sur ce qui vient d'être dit
01:27:11en fait
01:27:12c'est vrai que
01:27:13il faut pondérer
01:27:14on a besoin de votre sens
01:27:15de la pondération
01:27:16Mathieu
01:27:17moi je trouve déjà
01:27:18que les Jeux Olympiques
01:27:19ont marqué quelque chose
01:27:20qu'en fait on savait déjà
01:27:21quand on regarde
01:27:22toutes les enquêtes d'opinion
01:27:23c'est que les français
01:27:24aiment leur police
01:27:25quand on regarde
01:27:26les enquêtes d'opinion
01:27:27plus de 80% des français
01:27:28en général
01:27:29c'est un sujet qui est structurel
01:27:30aiment leur police
01:27:31plus de 85% des français
01:27:32aiment leur armée
01:27:33il n'y a que
01:27:34chez certaines personnes
01:27:35dans certains partis politiques
01:27:36qu'on dit
01:27:37on déteste la police
01:27:38mais sinon
01:27:39la majorité des français
01:27:40aiment profondément
01:27:41leur police
01:27:42et puis après
01:27:43certains disent
01:27:44bon il faut éviter
01:27:45de tomber sur un pardon
01:27:46entre guillemets
01:27:47mais des fois on tombe
01:27:48sur un pas sympa
01:27:49non mais bien sûr
01:27:50ça existe partout
01:27:51mais à titre de comparaison
01:27:52par exemple
01:27:53il n'y a que 40% des français
01:27:54qui ont confiance en la justice
01:27:55donc ça pose quand même
01:27:56le débat
01:27:57donc ça c'est le premier point
01:27:58je pense qui est assez marquant
01:27:59des Jeux Olympiques
01:28:00ensuite après
01:28:01la question que vous posez
01:28:02c'est
01:28:03est-ce qu'il faut généraliser
01:28:04le débat
01:28:05de ce que l'on a
01:28:06dans l'histoire récente
01:28:07qu'on a depuis 2015
01:28:08notamment
01:28:09dès qu'on massifie
01:28:10un dispositif
01:28:11quel que soit le contexte
01:28:12policier
01:28:13ça marche
01:28:14parce qu'en fait
01:28:15quand on regarde
01:28:16les 2015
01:28:17après les attentats
01:28:18donc c'est-à-dire
01:28:19un contexte de crise politique
01:28:20majeure
01:28:21avec un risque sécuritaire
01:28:22extrêmement fort
01:28:23on a mis des policiers
01:28:24un peu partout
01:28:25François Hollande
01:28:26a décrété l'état d'urgence
01:28:27on a même saisi des armes
01:28:28dans les quartiers
01:28:29ce qu'on ne fait plus aujourd'hui
01:28:30et ça a fonctionné
01:28:31on a réussi à se protéger
01:28:32de la menace terroriste
01:28:33les émeutes de 2023
01:28:34les émeutes de 2023
01:28:35qui étaient des émeutes
01:28:36d'une intensité
01:28:37beaucoup plus importante
01:28:38que celles de 2005
01:28:39on a réussi
01:28:40les pouvoirs publics
01:28:41ont réussi à les réguler
01:28:42en une semaine
01:28:43parce que justement
01:28:4445 000 forces de l'ordre
01:28:45avaient été mobilisées
01:28:46en même temps
01:28:47le nombre
01:28:48fait la différence
01:28:49fait la différence
01:28:50oui
01:28:51je vous laisserai peut-être
01:28:52les jours
01:28:53je viens vous revoir
01:28:54Mathieu
01:28:55mais sur ce que dit
01:28:56Mathieu Hoque
01:28:57Sophie-Anna Boubecker
01:28:58d'accord ?
01:28:59moi j'ai deux choses
01:29:00premier élément
01:29:01on sait que la sécurité
01:29:02c'est la prévention
01:29:03et ensuite de la réaction
01:29:04quand on a des forces de sécurité
01:29:05présentes sur le terrain
01:29:06on sait qu'on diminue
01:29:07le risque de 80
01:29:08voire 90%
01:29:09en fonction des situations
01:29:10donc oui
01:29:11la présence massive
01:29:12des forces de sécurité
01:29:13sur le territoire
01:29:14permet de limiter
01:29:15les risques
01:29:16et de prévenir l'indélinquance
01:29:17c'est factuel
01:29:18Mathieu Hoque
01:29:19justement
01:29:20la deuxième partie
01:29:21oui
01:29:22et la deuxième partie
01:29:23que je voulais dire
01:29:24c'est que du coup
01:29:25je l'ai perdu
01:29:26ah ça c'est ballot
01:29:27je vous ai surpris
01:29:28vous n'en connaissez pas beaucoup
01:29:29des journalistes
01:29:30qui reviennent
01:29:31à ce que vous avez demandé
01:29:32c'est bien moi
01:29:33je suis intègre monsieur Hoque
01:29:34bon alors
01:29:35en attendant que vous repouviez
01:29:36effectivement
01:29:37dans cette ambiguité
01:29:38je pense que
01:29:39effectivement
01:29:40oui
01:29:41quand on voit
01:29:42vraiment la masse
01:29:43d'effectifs
01:29:44qui étaient présents
01:29:45justement
01:29:46sur les dispositifs
01:29:47des Jeux Olympiques
01:29:48masse
01:29:49ça a vraiment son importance
01:29:50parce que
01:29:51ça veut dire que
01:29:52beaucoup de moyens humains
01:29:53et la problématique
01:29:54c'est justement
01:29:55c'est qu'on ne pourra pas
01:29:56effectivement
01:29:57tenir aussi
01:29:58le même dispositif
01:29:59qu'on a fait
01:30:00parce que
01:30:01les moyens humains
01:30:02étaient très importants
01:30:03ce qui veut dire
01:30:04c'est que
01:30:05est-ce qu'il faut pérenniser
01:30:06ce système là
01:30:07je dirais
01:30:08oui et non
01:30:09oui parce que
01:30:10on l'a vu
01:30:11que les citoyens
01:30:12avaient vraiment besoin
01:30:13ce besoin de sécurité
01:30:14se sentir vraiment bien
01:30:15de se balader
01:30:16comme il faut
01:30:17non
01:30:18dans le sens où
01:30:19on ne pourra pas
01:30:20ça nous a demandé
01:30:21beaucoup d'efforts
01:30:22quand je vous dis
01:30:23des efforts
01:30:24c'est qu'on n'est pas partis
01:30:25en congé
01:30:26les vacances
01:30:27etc.
01:30:28et nos plages horaires
01:30:29je pense que
01:30:30oui effectivement
01:30:31au-delà de ça
01:30:32c'est qu'il faudrait
01:30:33à un moment donné
01:30:34peut-être
01:30:35changer de logiciel
01:30:36c'est-à-dire qu'il faut
01:30:37qu'il y ait une justice
01:30:38qui soit évidemment
01:30:39renforcée au niveau des moyens
01:30:40et aussi du recrutement
01:30:41c'est que si on veut
01:30:42un peu plus
01:30:43de policiers dehors
01:30:44il faut un peu plus
01:30:45de recrutement
01:30:46mais il faut qu'il y ait
01:30:47une justice aussi
01:30:48qui soit vraiment efficace
01:30:49et Mathieu a retrouvé
01:30:50le deuxième point
01:30:51c'était la nuance
01:30:52que j'allais apporter
01:30:53au sujet
01:30:54c'est que
01:30:55effectivement
01:30:56depuis 2015
01:30:57les policiers
01:30:58qui font face
01:30:59à l'attentat
01:31:00c'est eux qu'on envoie
01:31:01c'est eux qui font face
01:31:02à l'ultra-violence
01:31:03à la barbarisation de la société
01:31:04le fait qu'il y ait
01:31:05de plus en plus
01:31:06d'attaques au couteau
01:31:07dans notre pays
01:31:08le fait que
01:31:09tous les indicateurs
01:31:10de sécurité et d'insécurité
01:31:11sont aujourd'hui dans le rouge
01:31:12c'est eux qui
01:31:13sécurisent les nombreux
01:31:14événements sportifs
01:31:15qu'on a organisés
01:31:16l'Euro 2016
01:31:17les Jeux Olympiques
01:31:18la Coupe du monde de rugby
01:31:19également
01:31:20donc on ne peut pas
01:31:21faire peser sur les policiers
01:31:22tous les problèmes de la société
01:31:23et donc c'est pour cela
01:31:24c'est le point que je voulais donner
01:31:25qu'il faut justement
01:31:26faire davantage
01:31:27avec d'une part
01:31:28la police municipale
01:31:29donc faire en sorte que
01:31:30les maires puissent
01:31:31et mettent les maires
01:31:32tous les maires de France
01:31:33face à leurs responsabilités
01:31:34qui ont des pouvoirs de police
01:31:35que eux-mêmes aussi
01:31:36recrutent des policiers
01:31:37dans leur mairie
01:31:38et puis aussi effectivement
01:31:39la sécurité privée
01:31:40qui est très importante
01:31:41Mais par rapport
01:31:42à cette question
01:31:43alors j'ai en tête
01:31:44plusieurs amis
01:31:45relations
01:31:46vous aussi
01:31:47les auditeurs de Sud Radio
01:31:48et appelez-nous
01:31:49au 0800 26 300 300
01:31:50pour nous dire
01:31:51ce que vous en pensez
01:31:52mais Priscilla Ludovsky
01:31:53ce que vous disiez tout à l'heure
01:31:54c'est à dire que
01:31:55ça rassure
01:31:56la présence policière
01:31:57des forces de l'ordre
01:31:58mais pour certains
01:31:59ça inquiète
01:32:00c'est encore le cas
01:32:01mais ça c'est
01:32:02un peu psychologique
01:32:03c'est pas dans les faits
01:32:04Oui parce qu'en fait
01:32:05on se dit
01:32:06quand on voit la police
01:32:07on se dit
01:32:08il y a peut-être
01:32:09quelque chose qui s'est passé
01:32:10et peut-être que là où je suis
01:32:11je ne suis pas forcément
01:32:12en sécurité moi
01:32:13parce qu'ils se soucient
01:32:14de quelque chose
01:32:15qui se passe dans la rue
01:32:16à côté
01:32:17donc il y a peut-être
01:32:18cette inquiétude
01:32:19un peu indirecte
01:32:20sur le coup
01:32:21mais il y a quand même
01:32:22le fait d'être rassuré
01:32:23quand on rentre tard
01:32:24de la sûreté
01:32:25Là pour le coup
01:32:26ça change tout
01:32:27On est content
01:32:28quand on se fait agresser
01:32:29on est content
01:32:30enfin je pense que la question
01:32:31sur le sondage
01:32:32avec la police
01:32:33et le rapport des français
01:32:34à la police
01:32:35je pense que ça dit quelque chose
01:32:36mais ce que j'entends là
01:32:37dans ce qui a été dit avant
01:32:38c'est la question
01:32:39des moyens
01:32:40des recrutements
01:32:41et la question
01:32:42de la manière
01:32:43dont on peut repenser
01:32:44le fait de faire sécurité
01:32:45dans un pays
01:32:46moi quand j'entends
01:32:47généralisation
01:32:48et massification
01:32:49j'entends
01:32:50ce sont des mots
01:32:51qui font peur
01:32:52je pense que ce sera intéressant
01:32:53de voir comment
01:32:54on travaille plus
01:32:55avec vos organisations
01:32:56par exemple
01:32:57Et vous vous retournez
01:32:58en direction de
01:32:59Sofiane Aboubecker
01:33:00ça tombe bien
01:33:01parce que j'allais lui poser
01:33:02là vous faites la transition
01:33:03mais terminé
01:33:04mais bravo pour la transition
01:33:05Juste pour finir là-dessus
01:33:06c'est de dire qu'en fait
01:33:07comment on peut
01:33:08recruter
01:33:09sur des métiers
01:33:10qui sont décriés
01:33:11et faire
01:33:12que la fonction
01:33:13soit plus attrayante
01:33:14parce qu'elle serait
01:33:15moins militarisée
01:33:16si je peux dire ça
01:33:17comme ça
01:33:18militaire
01:33:19enfin je veux dire
01:33:20comment on peut attirer
01:33:21des jeunes
01:33:22vers ce métier-là
01:33:23si ça ressemble
01:33:24beaucoup à
01:33:25Vous parlez
01:33:26de l'uniforme
01:33:27C'est ça
01:33:28De l'uniforme
01:33:29par exemple
01:33:30Par exemple
01:33:31Mais là
01:33:32Enormément
01:33:33on l'a vu
01:33:34Je sais pas
01:33:35moi je parle
01:33:36de comment on peut
01:33:37repenser les choses
01:33:38pour faire sécurité
01:33:39sans faire peur
01:33:40Tout ça est intéressant
01:33:41parce qu'en fait
01:33:42vous dites les vraies voix
01:33:43tout ce que les français
01:33:44disent au quotidien
01:33:45et on l'entend
01:33:46et Sofiane Aboubecker
01:33:47les professionnels
01:33:48de la sécurité
01:33:49on connait tous
01:33:50un vigile par exemple
01:33:51un agent de sécurité
01:33:52ça n'existe pas
01:33:53le vigile
01:33:54Oui d'accord
01:33:55mais moi je préfère
01:33:56appeler un chat
01:33:57un chat
01:33:58parce que les gens
01:33:59en tant que chat
01:34:00se disent
01:34:01tiens je connais ce chat
01:34:02Mais c'est l'objectif
01:34:03aussi
01:34:04de faire de la pédagogie
01:34:05expliquer à nos auditeurs
01:34:06qu'on parle
01:34:07d'agent de sécurité
01:34:08Et on va y passer
01:34:09et je prends le terme
01:34:10agent de sécurité
01:34:11souvent
01:34:12eux sont encore
01:34:13plus en danger
01:34:14parce qu'il n'y a pas
01:34:15d'armes
01:34:16il n'y a rien
01:34:17pour se défendre
01:34:18et combien d'agents
01:34:19de sécurité
01:34:20parce qu'on a
01:34:21beau avoir
01:34:22des gars costauds
01:34:23souvent
01:34:24Alors ça
01:34:25c'est l'image
01:34:26des pinales
01:34:27l'agent de sécurité
01:34:28massif
01:34:29barraqué
01:34:30qui permet
01:34:31d'issuader
01:34:32et de faire peur
01:34:33Enfin celui
01:34:34qui sait se défendre
01:34:35on a eu
01:34:36Amandine Bouchard
01:34:37championne olympique
01:34:38de judo
01:34:39juste avant
01:34:40elle fait moins
01:34:41de 52 kg
01:34:42Elle a complètement raison
01:34:43et le judo
01:34:44est un sport
01:34:45magnifique
01:34:46tout comme le karaté
01:34:47qui a été
01:34:48d'ailleurs
01:34:49donc
01:34:50sur cette partie là
01:34:51pour vous répondre
01:34:53sur la partie
01:34:54comment on peut faire sécurité
01:34:55comment on peut attirer des jeunes
01:34:56on travaille
01:34:57nous depuis
01:34:58maintenant
01:34:59plusieurs années
01:35:00à pouvoir à la fois
01:35:01changer les modes de recrutement
01:35:02changer la doctrine
01:35:03les agents de sécurité
01:35:04qui ont été agressés
01:35:05il a fallu se battre
01:35:06avec l'état
01:35:07pour pouvoir intégrer
01:35:08le fait que ce soit
01:35:09une circonstance aggravante
01:35:10ce n'était pas le cas
01:35:11l'agent de sécurité
01:35:12était traité
01:35:13comme tout H1K1
01:35:14nous
01:35:15qui nous faisons
01:35:16agresser dans la rue
01:35:17alors que
01:35:18dans certains sites
01:35:19ils sont exposés
01:35:20notamment dans la grande distribution
01:35:21la grande distribution
01:35:22c'est un métier
01:35:23extrêmement difficile
01:35:24des agents de sécurité
01:35:25dans les centres commerciaux
01:35:26de 8 à 12 heures
01:35:27en fonction en fonction
01:35:28qui peuvent être
01:35:29les boîtes de nuit
01:35:30également
01:35:31c'est encore particulier
01:35:32mais il y a aussi
01:35:33le phénomène de l'alcool
01:35:34la présence de l'alcool
01:35:35sur les centres commerciaux
01:35:36c'est vraiment
01:35:37le reflet de la société
01:35:38on voit tout ce qui se passe
01:35:39dans les centres commerciaux
01:35:40on voit les gens
01:35:41qui galèrent à la fin du mois
01:35:42parce qu'ils ne peuvent pas payer
01:35:43on voit
01:35:44des jeunes désoeuvrés
01:35:45on voit des personnes âgées
01:35:46seules
01:35:48et les agents de sécurité
01:35:49ils sont au cœur de tout ça
01:35:50ils sont là
01:35:51ils sont présents
01:35:52ne tapez pas trop sur la table
01:35:53excusez-moi
01:35:54mais allez-y
01:35:55continuez
01:35:56et donc
01:35:57pour pouvoir
01:35:58pour pouvoir
01:35:59expliciter
01:36:00les modes de formation
01:36:01déjà il faut qu'on puisse avoir
01:36:04le champ libre
01:36:05c'est-à-dire que
01:36:06aujourd'hui notre profession
01:36:07est tellement réglementée
01:36:08qu'on n'a pas de liberté
01:36:10pour pouvoir former
01:36:11alors la question elle arrive
01:36:12parce que vous me parliez
01:36:13d'images d'épinal
01:36:14j'ai une question logique d'épinal
01:36:15par exemple
01:36:16il faut vous armer ?
01:36:17mais ils peuvent être armés
01:36:18les agents de sécurité privés
01:36:19ils peuvent être armés
01:36:20depuis maintenant
01:36:21une loi de 2017
01:36:23quel type d'armes ?
01:36:24alors des armes létales
01:36:25des pistolets
01:36:26des revolvers
01:36:27des armes longues
01:36:28dans des circonstances
01:36:29extrêmement particulières
01:36:30ça s'appelle
01:36:31l'agent de sécurité renforcé
01:36:32renforcé parce qu'il porte une arme
01:36:33voilà
01:36:34donc ces armes de catégorie B
01:36:35dans des sites nucléaires
01:36:37par exemple
01:36:38on a des agents de sécurité
01:36:39qui sont armés
01:36:40à Walt Disney
01:36:41chez Mickey
01:36:42il y a des agents de sécurité
01:36:43renforcés
01:36:44dans différents événements
01:36:46et on a également
01:36:47pour les agents de sécurité
01:36:48d'un niveau inférieur
01:36:50la possibilité
01:36:51là aussi
01:36:52de pouvoir avoir
01:36:53des bombes lacrymogènes
01:36:54des bombes lacrymogènes
01:36:55exactement
01:36:56des armes non létales
01:36:57je pense notamment
01:36:58aux agents de sécurité mobiles
01:36:59qui vont simplement
01:37:01faire ce qu'on appelle
01:37:02des levées de doute
01:37:03c'est à dire s'assurer
01:37:04que quand par exemple
01:37:05une alarme va sonner quelque part
01:37:06il ne se passe pas grand chose
01:37:08ou s'il se passe quelque chose
01:37:09ils puissent être en sécurité
01:37:10et permettre l'intervention
01:37:11des forces de l'ordre
01:37:12pour pouvoir appréhender
01:37:13les auteurs de délinquance
01:37:14est-ce qu'on a
01:37:15une famille
01:37:16qui est en train de se dessiner
01:37:17avec l'agent de sécurité
01:37:19le policier municipal
01:37:21le policier national
01:37:22le gendarme
01:37:23et j'irai même
01:37:24jusqu'aux militaires
01:37:25est-ce que
01:37:26il est temps que
01:37:27ces cinq entités
01:37:28se mettent en place ?
01:37:30On le voit parce que
01:37:31comme je l'ai dit justement
01:37:32en avant-propos
01:37:33c'est ce qu'on appelle
01:37:34le continuum de sécurité
01:37:35je pense qu'à un moment donné
01:37:36chaque institution
01:37:37ou bien tout simplement
01:37:38la police
01:37:39ne pouvait pas non plus
01:37:40tout gérer
01:37:41nous avons aussi sur
01:37:42les primo-intervenants
01:37:43on sait très bien
01:37:44qu'avant que la police
01:37:45se déplace
01:37:46il y a déjà des personnes
01:37:47qui sont sur place
01:37:48notamment des premiers acteurs
01:37:49de terrain
01:37:50je pense aux agents de sécurité
01:37:51qui sont des fois
01:37:52peut-être en premier lieu
01:37:53sur une agression
01:37:54notamment dans
01:37:55grandes surfaces
01:37:56ou choses comme ça
01:37:57notamment sur les attaques
01:37:58de couteaux
01:37:59donc souvent aussi
01:38:00il faut savoir qu'il y a
01:38:01des formations
01:38:02qui ont été ouvertes
01:38:03entre agents de sécurité
01:38:04et même police nationale
01:38:05parce qu'ils viennent
01:38:06se former chez nous
01:38:07notamment en vue des JO
01:38:08beaucoup de vos collègues
01:38:09se sont formés chez nous
01:38:10grâce à nos formateurs
01:38:11et tout cela
01:38:12permet en bonne cohésion
01:38:13de pouvoir essayer
01:38:14de faire ensemble
01:38:15un continuum de sécurité
01:38:16pour justement pouvoir
01:38:17essayer de vraiment
01:38:18servir le citoyen
01:38:19en toute action
01:38:20alors on s'approche
01:38:21de la fin
01:38:22un mot de Mathieu Hoque
01:38:23et un mot
01:38:24de Priscilla Ludovsky
01:38:25mais comme c'est une question
01:38:26Priscilla peut-être la question
01:38:27à la fin ?
01:38:28non bah oui maintenant
01:38:29c'est une question ouverte
01:38:30j'aurais pu clôturer
01:38:31et laisser libre
01:38:32pour
01:38:33c'était pas mal
01:38:34je pensais au lien
01:38:35ministère de l'intérieur
01:38:36police
01:38:37la question de
01:38:38est-ce qu'il faut
01:38:39faire en sorte
01:38:40qu'il y ait
01:38:42est-ce qu'il faut
01:38:43que ça reste lié
01:38:44par exemple
01:38:45j'ouvre la question
01:38:46prochain insu de radio
01:38:47moi j'ai dit oui
01:38:48on en parlera
01:38:49mais oui
01:38:50oui la réponse est oui
01:38:51tout à fait
01:38:52parce que c'est un
01:38:53ministère régalien
01:38:54qui justement
01:38:55est en charge
01:38:56de la sécurité
01:38:57des citoyens
01:38:58donc que ça soit
01:38:59du quotidien
01:39:00donc effectivement oui
01:39:01donc la question
01:39:02oui oui
01:39:03Mathieu Hoque
01:39:04en quelques mots
01:39:05quelques pistes
01:39:06de réponse à la question
01:39:07sur comment justement
01:39:08restaurer l'attractivité
01:39:09du métier de policier
01:39:11on fera pas d'attractivité
01:39:12des métiers
01:39:13sans mieux payer les policiers
01:39:14mais c'est pareil pour les enseignants
01:39:15c'est pareil pour les infirmiers
01:39:16etc.
01:39:17c'est important
01:39:18effectivement aussi
01:39:19les conditions de travail immatérielles
01:39:20au commissariat
01:39:21parce que quand on regarde
01:39:22les têtes de certains commissariats
01:39:23on a envie de pleurer
01:39:24pareil aussi
01:39:25en termes d'intervention
01:39:26c'est-à-dire que
01:39:27les voitures
01:39:28sont vétustes
01:39:29etc.
01:39:30quand on compare
01:39:31par rapport à l'Allemagne
01:39:32il y avait un rapport
01:39:33de la cour des comptes
01:39:34sur ce sujet
01:39:35et puis après surtout
01:39:36c'est un sujet immatériel
01:39:37c'est-à-dire qu'en fait
01:39:38il faut rétablir une culture
01:39:39de respect
01:39:40de l'uniforme
01:39:41parce que
01:39:42je prends juste un chiffre
01:39:43il y a aujourd'hui
01:39:44dans notre pays
01:39:4530 000 refus d'obtempérer
01:39:46c'est autant de gens
01:39:47qui disent
01:39:48non à la police
01:39:49et qui disent non
01:39:50justement à l'uniforme
01:39:51Sofiane
01:39:52Sofiane Aboubecker
01:39:53président de l'association
01:39:54des métiers de la sécurité
01:39:55merci
01:39:56et vous
01:39:57à travers vous
01:39:58on s'empresse
01:39:59de féliciter
01:40:00toute votre corporation
01:40:01la vôtre aussi
01:40:02mais
01:40:03vous recevez tellement
01:40:04de louanges
01:40:05à nous l'exporter
01:40:06très rapidement
01:40:07juste
01:40:09merci à tous mes collègues
01:40:10et toutes les personnes
01:40:11qui se sont impliquées
01:40:12vraiment pendant cette quinzaine
01:40:13et il y a encore
01:40:14les paralympiques
01:40:15n'oublions pas
01:40:16et j'ai une pensée
01:40:17pour tous mes collègues
01:40:18qui seront encore engagés
01:40:19du 28 août
01:40:20au 8 septembre
01:40:21merci Mathieu Hoc
01:40:22merci à vous
01:40:23et Priscilla Ludovsky
01:40:24je vous ai entendu dire un mot
01:40:25je lui disais merci
01:40:26parce que
01:40:27c'était intéressant
01:40:28de l'écouter
01:40:29de les écouter
01:40:30on n'entend pas souvent
01:40:31cette branche
01:40:32si je peux dire
01:40:33et merci à Thibaut Sadler
01:40:34aussi notre réalisateur
01:40:35dans un instant des infos

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