Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole et auteur de "Metoomuch ?" publié aux éditions Héliopoles ; Anne Mazoyer, fondatrice de FairValue Corporate & Public Affairs ; Farid Temsamani, porte-parole de l'association Banlieue Plus ; Sylvain André, secrétaire départemental du syndicat de police Alliance pour le Bas-Rhin ; Benoît, saisonnier à Tignes ; Stéphanie Delestre, entrepreneuse et spécialiste de l'intelligence artificielle.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-04-17##
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06C'est une belle journée qui va se terminer en votre compagnie entre 17h et 19h avec Philippe David, par exemple.
00:00:13Oh, par exemple, et avec Cécile de Ménibus.
00:00:15C'est un bon exemple, Philippe David.
00:00:16For example, pour parler la langue de Shakespeare avec le talent de Philippe Bilger.
00:00:20Absolument.
00:00:21Non, mais...
00:00:21Mais Mélenchon, on ne le fait plus.
00:00:23Ah, mais Mélenchon a parlé anglais, mais j'ai trouvé que par rapport à vous, il était quand même moins bon.
00:00:27Non, je l'ai trouvé, oui, mais bon, je pensais être le seul à mal prononcer l'anglais.
00:00:31Même Shakespeare était moins bon que vous, de toute façon.
00:00:34Non.
00:00:38Shakespeare, c'est mon idole.
00:00:42Quoi qu'il en soit, ce numéro de téléphone, Philippe, qu'on connaît bien.
00:00:45Le 0826 300 300.
00:00:47Dites-le avec plus de... Soyez chatoyant.
00:00:51Le 0826 300 300.
00:00:53Glamour.
00:00:54Le 0826 300 300.
00:00:57Ah, mais c'est très bien, attention !
00:00:58Avec une voix de crooneur.
00:01:00Les cours Florent Philippe, David.
00:01:03Vous voulez avec la voix de crooneur ?
00:01:04Le 0826 300 300.
00:01:0836 15, code ULA.
00:01:10Voilà, les amis, en tout cas, on est ravis de vous accueillir jusqu'à 19h aujourd'hui.
00:01:14Bien entendu, avec Aude qui vous attend.
00:01:17Si vous voulez participer à cette émission, vous savez, vous pouvez nous laisser des messages.
00:01:20La journée, on vous rappelle.
00:01:21Ou participer à l'émission comme vrai bois.
00:01:23En attendant, le sommaire de cette émission, le grand débat du jour à 17h30.
00:01:27Le narcotrafic est-il derrière les attaques contre les prisons ?
00:01:31Un mystérieux groupuscule, vous l'avez entendu, le DDPF a revendiqué ce raid officiellement pour défendre les droits des détenus.
00:01:38Ils aiguilleraient plutôt, en réalité, vers une piste liée au narcotrafic.
00:01:42Alors, parlons vrai.
00:01:44Est-ce qu'entre filaires internationales d'approvisionnement et de blanchiment, on ne peut pas lutter contre le narcotrafic sans l'aide des autres pays ?
00:01:51A cette question, peut-on gagner la guerre contre le narcotrafic sans une coopération internationale ?
00:01:56Vous dites non.
00:01:58A 68%, vous voulez réagir.
00:02:00Aude attend vos appels au 0826 300 300.
00:02:03Sylvain André sera avec nous, un secrétaire départemental du syndicat de police, Alliance pour le barin département frontalier, donc confronté à cette problématique.
00:02:12Et puis, le coup de projecteur des vrais voix à 18h40.
00:02:15Cinq fake news créées en Russie ont généré 56 millions de vues à elle seule.
00:02:20Bilan dressé par New Guard.
00:02:22Ils luttent contre la désinformation, viol d'un enfant par un migrant tchadien, par exemple.
00:02:26Achat d'une banque par Zelensky, menace terroriste sur Notre-Dame.
00:02:30De fausses nouvelles censées semer la discorde en France.
00:02:32Alors, parlons vrai. Est-ce qu'Internet est devenu le nouveau terrain de jeu de la subversion ?
00:02:37Et à cette question, tentative de déstabiliser la France par des fake news russes, est-ce une nouvelle forme de guerre ?
00:02:43Vous dites non à 66%.
00:02:45Vous voulez réagir encore et toujours le 0826 300 300.
00:02:49Et Stéphanie Delestre sera avec nous, entrepreneur, spécialiste de l'intelligence artificielle et chroniqueuse dans le Grand Matin Sud Radio du vendredi.
00:02:56On vous souhaite la bienvenue, c'est Les Vraies Voix jusqu'à 19h.
00:02:58Les Vraies Voix Sud Radio.
00:03:00Et en number one, M. Philippe Bilger qui est avec nous, président de l'Institut de la Parole, auteur de Me Too Much aux éditions, Éliopole.
00:03:07Comment allez-vous, chère Vamy ?
00:03:08Écoutez, nous sommes ravis de vous accueillir encore aujourd'hui.
00:03:12On ne se lasse pas, en fait.
00:03:13C'est drôle, comme le jeudi, je parviens à voir la gaieté du vendredi.
00:03:17Oui, bientôt ce sera le mercredi.
00:03:19Mais pratiquement tous les jours.
00:03:21C'est fou, c'est fou.
00:03:22J'ai une sorte d'humeur égale au vrai moi, ce qui ne m'arrive que rarement dans la vie.
00:03:28Le reste, c'est très bizarre.
00:03:30Elle est de retour, enfin.
00:03:31Anne Mazoyer est avec nous, fondatrice de Fair Value Corporate et affaire public, cabinet en relation publique internationale.
00:03:38Bonsoir, Anne.
00:03:39Bonsoir, Anne.
00:03:39Bonjour à tous.
00:03:40Elle nous a fait languir.
00:03:41Mais qu'est-ce qui s'est passé ?
00:03:43Attention, dans le micro.
00:03:44Bien dans le micro.
00:03:45Où étiez-vous, Anne Mazoyer ?
00:03:46Où étiez-vous ?
00:03:46Sur le front.
00:03:47Sur le front, très bien.
00:03:49Sur différents fronts.
00:03:50Voilà, pas sur le vôtre.
00:03:51C'est parce que sinon, ça fait mal à France.
00:03:53Ça dépend le mien, il y a de la place.
00:03:55International ou nationale ?
00:03:56International.
00:03:57Voilà.
00:03:58Il est de retour aussi, Farid Temsamani, porte-parole de l'association Banlieue Plus et délégué général du Think Tank France.
00:04:04Fier, bonsoir.
00:04:05Bonsoir.
00:04:06Bonsoir à vous.
00:04:06Et Farid, c'est pareil, vous étiez où ?
00:04:09Par mon zé...
00:04:10Par vous.
00:04:11Par vous.
00:04:11Exactement.
00:04:12Pas mal à l'étranger également.
00:04:14D'accord.
00:04:14Il est venu avec ce qu'il a de meilleur, en plus.
00:04:17Voilà, c'est bien.
00:04:18C'est très bien.
00:04:19En tout cas, on est ravis de vous retrouver.
00:04:21On a un jeune spectateur, voilà.
00:04:21Hé, il est chou.
00:04:23Bonjour, il est tout mignon.
00:04:24Il est adoré.
00:04:25Je l'adore, je pourrais le bouffer.
00:04:26Tellement l'ignore.
00:04:270826 300 300, Pierre de Toulouse est avec nous.
00:04:30Bonsoir, Pierre.
00:04:31Bonsoir, Pierre.
00:04:33Bonsoir.
00:04:33Comment allez-vous ?
00:04:34Bien.
00:04:34Bien, mieux que vous, puisque vous, vous voulez pousser un petit coup de gueule sur les écolos qui vous agacent.
00:04:39Ah oui, moi je suis agacé de voir que l'extrême gauche dérive vers l'écologie.
00:04:45D'accord.
00:04:45Existait.
00:04:46Vous savez, je ne sais pas si je peux m'attarder, au XIIe siècle, il y avait des cathares.
00:04:50Oui.
00:04:50Chez nous, dans le sud de la France.
00:04:52Oui.
00:04:52Et les cathares avaient une croyance.
00:04:56Ils pensaient que lorsque les hommes mouraient, ils se transformaient en coques.
00:05:00D'accord.
00:05:01Et donc, lorsque vous tuiez un coque, éventuellement, on vous abattait et on vous exécutait.
00:05:07Parce que, justement, le coque avait plus d'importance que l'être humain.
00:05:12Et ce que je remarque, c'est que lorsque je vois, par exemple, concernant l'autoroute de la 69, qui est sûre entre Touze et Castres,
00:05:20je vois que les bêtes ont plus d'importance que d'hommes, puisqu'on a fait arrêter cette autoroute, alors qu'il y a énormément de morts, chacun est sur la route.
00:05:33Et on préfère, bien sûr, privilégier les crapauds pour qu'ils puissent traverser d'un côté à l'autre de la route.
00:05:39Voilà.
00:05:39Je trouve que la comparaison de Pierre est très pertinente.
00:05:46Il faut aimer les bêtes, mais il ne faut pas en abuser lorsque, par rapport à des projets essentiels, on les détruit à cause d'elles.
00:05:55Farid ou Anne, un mot pour...
00:05:57Farid, il a fait son petit regard vers le ciel, il s'est dit, comment on doit le prendre ?
00:06:01Je pense qu'il faut être un peu plus nuancé, en réalité.
00:06:04Il se pose la question de l'utilité, effectivement, de cette autoroute.
00:06:08Après, la biodiversité est quand même relativement importante.
00:06:12Alors, sans exagérer, comme certains, effectivement, écolos peuvent le faire.
00:06:17En l'occurrence, ici, je pense que ce sont des prétextes.
00:06:20Donc, la vraie question, c'est, est-ce que cette autoroute, qui est déjà en partie construite et payée par nos impôts, effectivement, c'est pertinemment ou pas ?
00:06:29Effectivement, c'est plutôt là-dessus, à mon avis.
00:06:31Alors, moi, j'ai un coq à la campagne, donc évidemment, je suis très partisane dans cette histoire.
00:06:36Mais en dehors de quoi, je suis plutôt de votre avis, Farid.
00:06:39C'est-à-dire qu'à partir du moment où les moyens de l'État ont été engagés, qu'on arrête brutalement et brusquement,
00:06:45et comme par hasard, à une date qui, politiquement, est intéressante, ce chantier,
00:06:50me paraît quand même un peu exagéré.
00:06:52Merci, Pierre. Vous restez avec nous, tout ça pour vous dire que moi, j'ai deux coqs autour de moi,
00:06:57et je ne voudrais pas qu'on les élimine tout de suite.
00:06:59C'est qui les deux coqs ?
00:07:00À votre avis ?
00:07:02Il y a plusieurs mâles autour de vous.
00:07:04Oui, enfin, tous les jours.
00:07:06Oh là là.
00:07:08En tout cas, le niveau, c'est brutalement élevé.
00:07:12Je lui fais gentiment un compliment, il n'écoute pas.
00:07:15C'est comme si je disais, j'ai passé une très bonne nuit, mon amour,
00:07:18mais à quel moment, pourquoi tu dis ça ?
00:07:20Mais quand ?
00:07:21Mais pourquoi ?
00:07:22Mais je ne comprends pas.
00:07:23Ah ok, très bien.
00:07:24Mais Cécile a accepté le fait qu'il n'est pas vif.
00:07:30Allez, dans un instant, le réquisiteur du procureur.
00:07:32Je vais parler étonnamment Bruno Retailleau.
00:07:35Ah bah ça, c'est une surprise, à tout de suite.
00:07:41Sudradio.
00:07:42Parlons vrai.
00:07:44Sudradio.
00:07:44Parlons vrai.
00:07:4517h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:07:49Et avec Philippe David, tous les jours de vous accueillir,
00:07:52c'est un immense plaisir, en tout cas.
00:07:53De 17h à 19h, avec ce numéro de téléphone 0826 300 300.
00:07:58Si vous voulez discuter, par exemple, avec Philippe Bilger,
00:08:01débattre avec lui, parler de son livre, par exemple,
00:08:03auteur de Me Too Much, aux éditions Eliopold.
00:08:05Ou même de Retailleau.
00:08:08Il est en route.
00:08:09Au hasard.
00:08:10Poser des questions à Anne Mazoyer, fondatrice de Fair Value Corporate,
00:08:13un public affaire, cabinet de relations publiques internationales.
00:08:15Plein de choses intéressantes à dire.
00:08:17Ou avec Farid, thème samanique et porte-parole de l'association Banliotus
00:08:21et délégué général du think tank France Fier,
00:08:25ou avec, tout simplement, Philippe David.
00:08:27Voilà.
00:08:28On parle de sport, de saucisse, de tout ça.
00:08:30De Calombour.
00:08:31De Calombour, par exemple, entre autres.
00:08:33Et en attendant, dans un instant, les trois mots dans l'actu,
00:08:36avec Félix Mathieu.
00:08:37Bonsoir, Félix.
00:08:37Bonsoir, Félix.
00:08:38Et de quoi parle-t-on ?
00:08:39On va parler de la date limite.
00:08:40C'est ce soir minuit pour adhérer à LR
00:08:42et choisir entre Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau.
00:08:45On va parler aussi de Gisèle Pellicot et Léon Marchand.
00:08:47Ils font partie des 100 personnalités les plus influentes de la planète.
00:08:51en 2025, selon le magazine américain Time.
00:08:54Et puis, des chercheurs qui pensent avoir trouvé une planète
00:08:56pouvant abriter la vie à 124 années-lumière de nous.
00:09:00Une paille en trois mots.
00:09:01Minuit, personnalité et exoplanète.
00:09:03Allez, tout de suite, la voix est au procureur.
00:09:06Les vraies voix sud radio.
00:09:08Le réquisitoire du procureur.
00:09:10Philippe Bilger.
00:09:11Un réquisitoire dans lequel vous avez parlé,
00:09:14c'est très surprenant de Bruno Retailleau.
00:09:16Oui, je vais le comparer à Nicolas Sarkozy.
00:09:18D'ailleurs, on le compare assez volontiers à cet ancien président.
00:09:23En 2007, Nicolas Sarkozy, de mon point de vue,
00:09:27avait fait la plus formidable campagne qu'on n'a jamais vue.
00:09:33Objectivement, précisément parce qu'il avait vendu, entre guillemets,
00:09:38une droite atypique.
00:09:40Et en même temps, il avait récupéré tout ce que la gauche s'est abusivement approprié
00:09:46depuis qu'elle existe.
00:09:48C'est-à-dire, donc, une vision d'une plénitude absolue.
00:09:52Et j'ai beaucoup aimé une analyse de ce politologue,
00:09:58Jérôme Fourquet, qui a indiqué qu'il ne fallait pas croire
00:10:02que Bruno Retailleau, s'il se présentait en 2027,
00:10:07pourrait faire forcément la même opération.
00:10:11Parce qu'évidemment, la situation du RN à l'époque
00:10:14et la situation de la droite en 2007
00:10:17n'étaient pas du tout comparables avec celle d'aujourd'hui.
00:10:21L'analyse est limpide.
00:10:23Je ne veux pas lasser vos intelligences
00:10:25en la développant plus longuement
00:10:27et j'ai très peur du regard à la fois tendre
00:10:31mais sévère de Cécile.
00:10:33Et donc, voilà, je crois que ce n'est pas gagné
00:10:38si Bruno Retailleau décidait d'y aller tout de même.
00:10:42Anne Mazoyer, pour réagir,
00:10:44vous voyez Retailleau 2027 égale Sarkozy 2007 ?
00:10:48Non, non, pas du tout.
00:10:50D'abord parce que ce n'est pas la même personnalité.
00:10:52Nicolas Sarkozy, on aime ou on n'aime pas,
00:10:54mais c'est la dernière rockstar en politique.
00:10:56C'est-à-dire qu'il arrive quelque part
00:10:58et il électrise l'auditoire,
00:11:00quel qu'il soit,
00:11:01qu'il soit opposé ou favorable à sa candidature.
00:11:05Ce n'est pas le cas de Retailleau
00:11:05qui est beaucoup plus rationnel.
00:11:07Je veux dire, l'adhésion à Bruno Retailleau,
00:11:09c'est véritablement sa défense de la sécurité.
00:11:12Ce sont ses propos et ses prises de position
00:11:14sur l'immigration
00:11:15et sur la nécessaire, je dirais,
00:11:19récupération de l'autorité de l'État.
00:11:21On est dans quelque chose qui est beaucoup plus austère
00:11:24que ne l'était Nicolas Sarkozy.
00:11:26Les temps le sont aussi, vous me direz.
00:11:28Mais cela étant, je pense que Bruno Retailleau
00:11:31donne une confiance,
00:11:33redonne confiance dans la politique,
00:11:35ce qui n'est pas le cas de Nicolas Sarkozy
00:11:37pour toutes les raisons que nous connaissons.
00:11:38Farid Tamsamani ?
00:11:39Alors, effectivement, je rejoins,
00:11:41ce n'est absolument pas comparable
00:11:42parce que les époques ne sont pas comparables.
00:11:44Mais là où potentiellement,
00:11:45Bruno Retailleau peut réussir,
00:11:47c'est qu'il peut rassembler
00:11:48notamment ce qu'on appelle la France périphérique,
00:11:51notamment la province au sens très large.
00:11:54Ce que Nicolas Sarkozy avait rassemblé,
00:11:56mais ce n'était pas son leitmotiv.
00:11:58Nicolas Sarkozy, ce qui rassemblait,
00:11:59c'était les différentes identités.
00:12:02D'ailleurs, on sait que finalement,
00:12:03ça n'a pas fonctionné,
00:12:04mais c'est possible
00:12:05pour uniquement cette raison.
00:12:07Alors après, la droite étant à l'époque sortante,
00:12:11il ne faut pas oublier,
00:12:12c'est qu'on était sous Jacques Chirac.
00:12:15Et donc, du coup, c'était un peu plus aisé.
00:12:17Et puis, excusez-moi de le dire,
00:12:19en face de Nicolas Sarkozy en 2007,
00:12:22c'était relativement faible,
00:12:23d'une certaine manière.
00:12:25Je ne suis pas certain
00:12:25qu'on soit dans la même configuration.
00:12:27Merci beaucoup, messieurs et madames.
00:12:29Surtout, les trois mots dans l'actu
00:12:31avec Félix Mathieu.
00:12:34Trois mots, Félix, qui sont minuit,
00:12:36personnalités et exoplanètes.
00:12:38Les dés seront jetés à minuit
00:12:40chez les Républicains
00:12:41pour voter Retailleau ou Wauquiez,
00:12:43date limite pour adhérer,
00:12:44pendant que Saint-Pierre-et-Miquelon
00:12:45lance une campagne de com'
00:12:46pour se refaire une image.
00:12:48Gisèle Pellicot et Léon Marchand
00:12:49font partie des 100 personnalités
00:12:51les plus influentes de la planète en 2025,
00:12:53dans le classement du magazine américain Time.
00:12:55Et puis, y a-t-il de la vie sur K218B,
00:12:58une planète à 124 années-lumière de nous ?
00:13:01Des astronomes, en tout cas,
00:13:02disent avoir des indices prometteurs
00:13:03d'une vie océanique pouvant accueillir
00:13:05une vie microbienne.
00:13:07Les vrais voix Sud Radio.
00:13:10Tic-tac, tic-tac,
00:13:12dans quelques heures,
00:13:13il sera trop tard pour adhérer à LR.
00:13:15Dommage que Françoise Degoy ne soit pas là,
00:13:17j'aurais pu lui rappeler.
00:13:19Passé minuit, il sera trop tard
00:13:22pour adhérer afin de voter le mois prochain.
00:13:24Les effectifs, d'ailleurs,
00:13:25chez les Républicains,
00:13:26sont passés de 43 000 à 100 000
00:13:28en quelques semaines,
00:13:29en vue de cette élection
00:13:29du président du parti.
00:13:30Les deux candidats jettent donc
00:13:32leur dernière force
00:13:33avant la clôture des adhésions.
00:13:34En meeting en Seine-Saint-Denis,
00:13:36le ministre de l'Intérieur,
00:13:37Bruno Retailleau,
00:13:38confie aux militants être, je cite,
00:13:39« ravi de faire défaillir les belles âmes ».
00:13:42Bruno Retailleau crédité de 65%
00:13:45de voeux d'élection
00:13:46auprès des sympathisants LR.
00:13:47Les sympathisants, attention,
00:13:48pas les adhérents.
00:13:49Et justement,
00:13:50le président du groupe LR de l'Assemblée,
00:13:52Laurent Wauquiez,
00:13:52croit dur comme fer en ses chances.
00:13:54Ce n'est pas que je pense
00:13:55que je vais y gagner,
00:13:56c'est que je suis convaincu
00:13:57que je vais y gagner.
00:13:58Parce que je sens
00:13:58qu'il y a une dynamique
00:13:59qui est en train de s'installer.
00:14:00Moi, je ne propose pas un duel,
00:14:01je propose un duo.
00:14:03Je propose qu'on soit chacun
00:14:04dans notre rôle.
00:14:05Bruno Retailleau,
00:14:06au ministère de l'Intérieur,
00:14:07et ça nécessite un ton plein
00:14:08vu l'explosion de l'insécurité.
00:14:10De l'autre côté,
00:14:11ce que moi, je peux apporter,
00:14:12c'est-à-dire ces nouvelles propositions,
00:14:14cette proposition de rupture
00:14:15et surtout une parole libre.
00:14:17Parce que je ne suis pas
00:14:18sous l'autorité d'Emmanuel Macron,
00:14:19de François Bayrou.
00:14:20J'ai fait ce choix.
00:14:21Moi, je suis libre.
00:14:22Laurent Wauquiez,
00:14:23chez nos confrères de BFM TV,
00:14:24campagne qui, en tout cas,
00:14:25va laisser des traces
00:14:26à Saint-Pierre-et-Miquelon
00:14:27où il voulait envoyer
00:14:28les étrangers sous OQTF.
00:14:30L'archipel français
00:14:31proche du Canada
00:14:32lance donc une campagne
00:14:33de communication
00:14:34pour transformer ce bad buzz
00:14:36en mauvais français
00:14:36avec des slogans.
00:14:38Par exemple,
00:14:39Saint-Pierre-et-Miquelon,
00:14:40146 jours de pluie,
00:14:41365 jours de bonheur.
00:14:43C'est ce que promet
00:14:44le Conseil territorial
00:14:45qui décline sur les affiches
00:14:46le sigle OQTF
00:14:47à toutes les sauces.
00:14:49On vient en quête
00:14:50de tranquillité familiale.
00:14:51On quitte tout facilement
00:14:52ou encore ouvriers
00:14:54qualifiés pour travailler
00:14:55dans le froid.
00:14:56C'est impressionnant quand même.
00:14:5743 000, 100 000.
00:14:59Oui.
00:15:01On n'a pas le temps.
00:15:02Deuxième mot.
00:15:03Je l'avais compris.
00:15:06Deuxième mot au classement.
00:15:07Deux Français figurent
00:15:08dans le top 100
00:15:09des personnalités
00:15:09les plus influentes
00:15:10selon le magazine américain
00:15:11Time.
00:15:12Oui,
00:15:13beaucoup de membres
00:15:13de la nouvelle administration Trump
00:15:15forcément sans surprise
00:15:16dans cette liste annuelle
00:15:17des personnalités
00:15:18les plus influentes
00:15:19de la planète.
00:15:20Mais dans ce cru 2025,
00:15:21on trouve aussi
00:15:22deux Français
00:15:23qualifiés d'icône
00:15:24par le Time.
00:15:25Celui qui a fini les JO
00:15:25avec un placard
00:15:27de médailles
00:15:27dont quatre en or.
00:15:33Léon Marchand
00:15:34dans ce top 100
00:15:35mais aussi
00:15:36Gisèle Pellicot.
00:15:37Le magazine Time
00:15:38salue son courage
00:15:39d'avoir refusé
00:15:40notamment le huis clos
00:15:41lors de ce procès
00:15:42de son ex-mari.
00:15:43Procès qui a connu
00:15:44un retentissement mondial.
00:15:46En voici d'ailleurs
00:15:47une nouvelle preuve.
00:15:48En bref,
00:15:48ces chutes de neige
00:15:49impressionnantes
00:15:50du côté de Tignes.
00:15:51Des routes,
00:15:51des rues entièrement
00:15:52recouvertes de neige
00:15:53en Savoie,
00:15:53tempêtes de neige
00:15:54si abondantes
00:15:55que des habitants
00:15:56de Tignes,
00:15:56les habitants de Tignes
00:15:57ont été confinés
00:15:59chez eux aujourd'hui.
00:16:00D'ailleurs,
00:16:00nous serons en ligne
00:16:01avec un saisonnier
00:16:01de la station
00:16:02de sport divers
00:16:03Savoyard.
00:16:03Ce sera dans
00:16:04l'info en plus
00:16:04vers 18h15
00:16:06dans les vraies voix.
00:16:07Troisième mot,
00:16:08exoplanète des astronomes
00:16:09estime avoir fait
00:16:11avoir des indices
00:16:12pardon prometteurs
00:16:13d'une vie extraterrestre.
00:16:14Oui, planète
00:16:15située à 124
00:16:16années-lumière
00:16:17de la Terre.
00:16:18Son petit nom,
00:16:18c'est K218B.
00:16:19Vous le saurez
00:16:20si jamais vous voulez
00:16:21vous y installer un jour.
00:16:25En tout cas,
00:16:26en utilisant
00:16:27le télescope spatial
00:16:29James Webb,
00:16:30une équipe
00:16:30de chercheurs
00:16:31américano-britanniques
00:16:32a détecté
00:16:33dans son atmosphère
00:16:34à cette planète
00:16:34des signes
00:16:35de composés chimiques
00:16:36qui peuvent
00:16:37laisser espérer
00:16:39une vie océanique
00:16:39qui serait propice
00:16:40au développement
00:16:41d'une vie
00:16:41microbienne.
00:16:43Et la vie,
00:16:43ça commence comme ça,
00:16:44par les microbes.
00:16:45sur Terre,
00:16:46ce sulfure
00:16:47de diméthyl
00:16:48notamment
00:16:48est uniquement
00:16:49produit par des organismes
00:16:50en tout cas
00:16:50qui vivent dans l'océan
00:16:51et il a été repéré
00:16:52sur place.
00:16:53Pour autant,
00:16:54il faut attendre
00:16:55un peu
00:16:55avant de prendre
00:16:55le billet
00:16:56puisque d'autres
00:16:56chercheurs
00:16:57estiment
00:16:57que cette planète
00:16:58est trop proche
00:16:59de son étoile
00:17:00et qu'il y règne
00:17:01une chaleur infernale
00:17:02et qu'on serait
00:17:03donc plutôt
00:17:03sur des océans
00:17:04de lave.
00:17:05Autrement dit,
00:17:05pour développer la vie
00:17:06ou le tourisme spatial,
00:17:07ça serait un peu compromis.
00:17:08Donc à voir quand même.
00:17:09J'ai cru que c'était
00:17:10le prénom
00:17:11d'un enfant
00:17:11d'Elon Musk.
00:17:12Non,
00:17:13bah oui,
00:17:13ça pourrait,
00:17:13ça pourrait.
00:17:14Moi,
00:17:14je viendrai
00:17:15résilier
00:17:16mon billet d'avion,
00:17:17j'irai pas tout de suite.
00:17:18Merci,
00:17:19Félix Mathieu.
00:17:19Vous n'allez pas
00:17:20d'y aller ?
00:17:21Ah,
00:17:21mais moi,
00:17:21j'adorerais.
00:17:22J'adorerais aller voir
00:17:23ce qui se passe ailleurs.
00:17:24Moi aussi,
00:17:24vous croyez aux extraterrestres ?
00:17:25Moi,
00:17:27oui.
00:17:28Le fait qu'il y ait
00:17:29une chienne au propre.
00:17:30Moi,
00:17:30j'en ai rencontré
00:17:30depuis ma carrière,
00:17:32mais bon,
00:17:33je suis...
00:17:35Patrick Roger ?
00:17:36Non,
00:17:36je ne donne pas de nom.
00:17:37Ils se reconnaîtront
00:17:39si je les regarde.
00:17:41Allez,
00:17:42merci beaucoup,
00:17:43Félix Mathieu.
00:17:45Ça me rappelle un film.
00:17:47J'étais sûre
00:17:49qu'il y avait les sortes.
00:17:51Restez avec nous
00:17:52dans un instant.
00:17:53Le grand débat du jour,
00:17:54on reviendra
00:17:54sur ces attaques de prison.
00:17:56La piste du narcotrafic
00:17:58se précise,
00:17:59pardon,
00:18:00précise,
00:18:00je vais y arriver,
00:18:01après l'arrestation
00:18:02de complice Mohamed Abra.
00:18:03Alors,
00:18:04parlons vrai.
00:18:04Est-ce qu'entre filières
00:18:05internationales d'approvisionnement
00:18:07et de blanchiment,
00:18:08on ne peut pas lutter
00:18:09contre le narcotrafic
00:18:10sans l'aide des autres pays ?
00:18:11À cette question,
00:18:12peut-on gagner la guerre
00:18:13contre le narcotrafic
00:18:14sans une coopération internationale ?
00:18:15Vous dites non à 67%.
00:18:17Vous voulez réagir ?
00:18:18Le 0826 300 300.
00:18:20On en parle dans un instant.
00:18:22Sud Radio.
00:18:23Parlons vrai.
00:18:24Parlons vrai.
00:18:24Sud Radio.
00:18:25Parlons vrai.
00:18:25Sud Radio.
00:18:26Parlons vrai.
00:18:27Les Vraies Voix Sud Radio,
00:18:2917h-19h,
00:18:30Philippe David,
00:18:31Cécile de Ménibus.
00:18:33Soyez-les et bienvenue.
00:18:34Vous êtes le peut-être
00:18:371 million 10 000
00:18:39et quelques
00:18:40à vous abonner
00:18:41sur notre chaîne YouTube.
00:18:42Je ne sais pas.
00:18:43On ne le sait pas.
00:18:44On va nous dire
00:18:45si c'est 1 million 10 000.
00:18:47Un peu plus d'un million 10 000.
00:18:49Voilà.
00:18:49Un peu plus.
00:18:49Voilà.
00:18:50C'est peut-être vous.
00:18:51Et si ça n'est pas vous,
00:18:52je vous incite en tout cas
00:18:54à vous abonner,
00:18:54bien entendu,
00:18:55puisque autour de cette table,
00:18:57Philippe Bilger
00:18:57est bien entendu
00:18:58abonné à notre chaîne.
00:18:59On est d'accord.
00:19:00Voilà.
00:19:00Voilà.
00:19:00Farid Thamsamani
00:19:02était abonné
00:19:02à notre chaîne,
00:19:03bien entendu.
00:19:04Et puis Anne Mazoyer aussi.
00:19:06Absolument.
00:19:07Évidemment.
00:19:08Il plus soit,
00:19:09j'ai envie de dire.
00:19:11Et tout de suite,
00:19:11chers amis
00:19:12de Grand Débat du jour.
00:19:13Les Vraies Voix Sud Radio,
00:19:15le Grand Débat du jour.
00:19:17Derrière les murs
00:19:18de cette prison
00:19:18à Bucarest,
00:19:20Mohamed Amra
00:19:20vient de passer
00:19:21son deuxième jour
00:19:22en détention.
00:19:23Arrête-toi !
00:19:24Arrête-toi, discute !
00:19:25Individu, en fuite !
00:19:28Tu serais qui
00:19:28tu serais pas ton insigne ?
00:19:30Tu serais quoi ?
00:19:31Tu serais quoi ?
00:19:31Tu serais rien.
00:19:32Après neuf mois de cavale,
00:19:34l'ex fugitif
00:19:34le plus recherché
00:19:35de fonds
00:19:36a été présenté
00:19:37à un juge.
00:19:37Pourquoi je devrais
00:19:38risquer ma carrière
00:19:38alors que personne
00:19:39ne me donne
00:19:39les moyens de travailler ?
00:19:40Il a d'abord été aidé
00:19:41par une autre personne,
00:19:43un homme d'origine albanaise.
00:19:44Arrêtez avec la cité,
00:19:45tout le monde s'en branle.
00:19:46Le préfet le premier
00:19:46veut juste faire
00:19:47la ligne du journal
00:19:47pour faire le beau.
00:19:48Autour de Mohamed Amra
00:19:50existait le déploiement
00:19:52d'une organisation
00:19:53criminelle déterminée.
00:19:54Fernando D.
00:19:55Il est interpellé
00:19:56le 24 février dernier
00:20:00en Espagne.
00:20:01Tu sais tout,
00:20:02mais tu ne sais rien.
00:20:04On a failli crever là-bas !
00:20:07Le narcotrafic
00:20:08est derrière
00:20:08les attaques
00:20:09contre les prisons.
00:20:10C'est une grande question
00:20:11en tout cas
00:20:11et on aimerait bien
00:20:12avoir cette réponse.
00:20:14Un mystérieux groupuscule
00:20:15de le DDPF
00:20:16a revendiqué ses raids
00:20:17officiellement
00:20:18pour défendre
00:20:18les droits des détenus.
00:20:19Il aiguillerait
00:20:20en réalité
00:20:21vers une piste
00:20:21liée au narcotrafic.
00:20:23Alors parlons vrai.
00:20:24Faut-il taper du poing
00:20:25sur la table
00:20:25avec les narco-états ?
00:20:27Et à cette question
00:20:27peut-on gagner
00:20:28la guerre contre le narcotrafic
00:20:29sans une coopération internationale ?
00:20:31Vous dites désormais
00:20:31non à 71%.
00:20:33Vous voulez réagir
00:20:34le 0826 300 300.
00:20:36Sylvain André
00:20:37est avec nous,
00:20:37secrétaire départemental
00:20:38du syndicat de police
00:20:39Alliance pour le Barin,
00:20:41le département frontalier
00:20:42donc confronté
00:20:43à cette problématique.
00:20:44Bonsoir,
00:20:44Sylvain André.
00:20:45Merci d'avoir accepté
00:20:46notre invitation.
00:20:48Philippe Bilger.
00:20:49De la même manière
00:20:51que le narcotrafic
00:20:52met en oeuvre
00:20:53des réseaux internationaux,
00:20:55il est évident
00:20:56que la lutte
00:20:57contre le narcotrafic
00:20:59impose
00:21:00une coopération internationale.
00:21:03Donc sur ce plan-là,
00:21:04la question de Sud Radio
00:21:06appelle une réponse immédiate.
00:21:08Deuxième élément,
00:21:09je continue.
00:21:10Peut-être le seul aujourd'hui,
00:21:13enfin très immodestement,
00:21:15à penser que
00:21:16peut-être que la piste
00:21:18du narcotrafic
00:21:19avec la structure collective
00:21:21qu'elle impose,
00:21:23l'idéologie qui est derrière
00:21:25n'est peut-être pas forcément
00:21:27celle qui domine
00:21:28dans l'interprétation
00:21:30de ces actes de violence,
00:21:32même si on a arrêté un homme,
00:21:34un libéré conditionnel
00:21:35qui, à 30 ans,
00:21:38probablement rentre
00:21:39dans la catégorie
00:21:40de ceux qui s'en prennent
00:21:42à l'institution judiciaire
00:21:44et pénitentiaire.
00:21:45Mais c'est évident
00:21:47qu'il faut
00:21:48une coopération internationale.
00:21:49Alain Zoyer.
00:21:50Alors, il y a déjà
00:21:51une coopération internationale
00:21:53mais qui est très compliquée
00:21:54surtout au niveau européen
00:21:55parce que c'est très lent.
00:21:56Parce qu'en fait,
00:21:57comme vous le savez,
00:21:58les trains de mesure
00:21:58au niveau européen
00:21:59sont excessivement pénibles
00:22:01parce qu'il y a
00:22:03des procédures administratives
00:22:04très lourdes
00:22:05et donc elles font...
00:22:07Elles s'appuient principalement
00:22:08sur des histoires de sanctions
00:22:09alors qu'il faudrait
00:22:10effectivement agir
00:22:11et peut-être agir
00:22:12en sous-main.
00:22:13Il y a des États
00:22:14avec lesquels on pourrait
00:22:16aussi mener des négociations,
00:22:18c'est la Chine
00:22:18et puis l'Amérique du Sud
00:22:19puisque ce sont
00:22:20les deux pays principaux
00:22:21d'où proviennent
00:22:22les produits, je dirais,
00:22:24dont on parle.
00:22:25Mais c'est compliqué.
00:22:26Et puis, il y a aussi
00:22:27un autre pays
00:22:28avec lequel,
00:22:29mais c'est encore plus compliqué
00:22:30pour des raisons géostratégiques,
00:22:32c'est Dubaï
00:22:33puisque à Dubaï,
00:22:34vous avez...
00:22:35Oui, oui, bien sûr.
00:22:37L'Émirat de Dubaï
00:22:38qui est désigné
00:22:39comme, je dirais,
00:22:41aujourd'hui,
00:22:41le centre du narcotrafic mondial
00:22:43et ça devient plus compliqué
00:22:45parce qu'on sait tous
00:22:47qu'il y a des couvertures
00:22:48qui existent dans ce pays
00:22:50pour pouvoir couvrir
00:22:52les agissements
00:22:53des narcotrafiquants.
00:22:55Voilà.
00:22:55Donc, c'est compliqué.
00:22:56Farid Tamsamani.
00:22:58La coopération,
00:22:59comme ça a été dit,
00:22:59en fait,
00:23:00elle existe déjà.
00:23:01Je vais prendre un cas très concret.
00:23:02Souvenez-vous,
00:23:03lors des attentats de 2015,
00:23:06lorsque les terroristes
00:23:07étaient cachés,
00:23:08on a réussi
00:23:09à les découvrir
00:23:10notamment à Saint-Denis
00:23:11parce que,
00:23:12grâce à la coopération
00:23:13d'abord du narcotrafic
00:23:15qui nous a amenés
00:23:16à des terroristes
00:23:17notamment avec
00:23:17le Royaume du Maroc
00:23:19pour parler très clairement.
00:23:20La coopération,
00:23:21elle existe.
00:23:21J'ai juste l'impression
00:23:22que nous sommes
00:23:23complètement dépassés,
00:23:25que nous ne mesurons pas
00:23:27ce que véritablement
00:23:28est le narcotrafic
00:23:29dans un pays
00:23:30comme la France.
00:23:31On pensait,
00:23:32jusqu'à il n'y a pas très longtemps,
00:23:33que le narcotrafic
00:23:33ça concernait
00:23:34quelques quartiers populaires,
00:23:36certaines banlieues.
00:23:37Mais en fait,
00:23:38vous ne vous rendez pas compte
00:23:39de ce qu'aujourd'hui
00:23:40veut dire le narcotrafic.
00:23:41Le narcotrafic,
00:23:42pour ceux qui ont la chance
00:23:44de connaître
00:23:44cette magnifique île
00:23:45par exemple
00:23:46de la Martinique,
00:23:47toutes les nuits,
00:23:49ce n'est pas
00:23:49de temps en temps,
00:23:51c'est toutes les nuits,
00:23:52vous avez des bateaux
00:23:53qui larguent
00:23:54de la cocaïne
00:23:55en provenance
00:23:56de l'île en face
00:23:58notamment,
00:23:58ne serait-ce que Sainte-Lucie,
00:23:59les autorités
00:24:01aussi éveillées
00:24:04qu'elles peuvent être
00:24:05sont complètement débordées
00:24:06sur la métropole
00:24:08et c'est là
00:24:08qu'il faut faire
00:24:09très attention.
00:24:10On parle de Dubaï
00:24:11à juste titre
00:24:11parce que le blanchiment
00:24:12d'argent se fait
00:24:13notamment à Dubaï
00:24:14mais on n'a pas besoin
00:24:15d'aller à Dubaï,
00:24:15on a un pays
00:24:16qui est fondateur
00:24:16de l'Union Européenne
00:24:18qui est frontalier
00:24:19avec la France
00:24:19pour ne pas le citer
00:24:20qui, justement,
00:24:22est une plaque tournante
00:24:23justement du blanchiment
00:24:24d'argent
00:24:24mais ce qu'on...
00:24:26Vous avez parlé du Luxembourg.
00:24:27Exactement.
00:24:27Là, on s'aperçoit
00:24:29qu'en fait,
00:24:29on est complètement dépassé
00:24:30c'est que jusqu'à présent,
00:24:33on avait quoi ?
00:24:34Essentiellement de la restauration
00:24:35qui faisait du blanchiment,
00:24:36etc.
00:24:37Aujourd'hui,
00:24:38on avait jusqu'à dans les années 90,
00:24:39jusqu'à les années 2000,
00:24:40même des campagnes politiques
00:24:42qui étaient financées
00:24:44par les petits caïds
00:24:44de certains quartiers.
00:24:46Ça s'est existé.
00:24:47Aujourd'hui,
00:24:47nous sommes complètement dépassés.
00:24:49Aujourd'hui,
00:24:50vous avez des institutions
00:24:51qui sont gangrénées.
00:24:53Vous avez des entreprises
00:24:54qui sont financées
00:24:56et notamment,
00:24:56je ne veux pas caricaturer,
00:24:58mais notamment
00:24:59dans la nouvelle technologie
00:25:00où, en fait,
00:25:01on a passé un stade
00:25:02et on ne se rend pas compte,
00:25:03ça s'appelle tout simplement
00:25:04la mafia.
00:25:05Pour revenir à l'action,
00:25:06justement,
00:25:06qui est menée contre les prisons,
00:25:07j'ai un doute
00:25:08comme Philippe Belgier.
00:25:09Pourquoi ?
00:25:10Parce que le narcotrafic,
00:25:11généralement,
00:25:11n'aime pas trop
00:25:12la mauvaise communication,
00:25:13la mauvaise publicité.
00:25:14Souvenez-vous,
00:25:15pourquoi il n'y a pas d'attentat
00:25:16du côté de Marseille ?
00:25:18Pourquoi ?
00:25:19Parce que le principe
00:25:21des attentats
00:25:21ou le principe
00:25:22de ce type d'action
00:25:23vous amène par définition
00:25:24à amener de l'autorité
00:25:25très très fortement
00:25:27sur le moment,
00:25:27etc.
00:25:28Mais du côté de Marseille,
00:25:29en réalité,
00:25:30qui est gangrénée
00:25:31comme pas possible
00:25:32par le narcotrafic,
00:25:33en réalité,
00:25:34vous avez un équilibre
00:25:35qui fait que,
00:25:35surtout,
00:25:36il ne faut pas d'histoire.
00:25:37Et quand il y a,
00:25:38malheureusement,
00:25:39des crimes,
00:25:40parce qu'il y en a exactement,
00:25:42en fait,
00:25:42c'est très très vite balayé
00:25:43parce que le narcotrafic
00:25:44n'aime pas la mauvaise publicité,
00:25:46malheureusement,
00:25:47ou heureusement.
00:25:49Et donc,
00:25:49j'ai bien peur que,
00:25:51je vais utiliser le terme de mafia,
00:25:53qu'on n'aime pas trop utiliser
00:25:54dans notre pays
00:25:55parce que ça nous renvoie toujours,
00:25:57notamment à l'Italie,
00:25:59à la Sicile,
00:26:00etc.
00:26:00À la mexicanisation.
00:26:02Exactement.
00:26:03Mais j'ai bien peur
00:26:04que nous sommes vraiment
00:26:05dans cet état.
00:26:05Sylvain André,
00:26:07vous êtes secrétaire départemental
00:26:08du syndicat de police alliance
00:26:09dans le Barin,
00:26:10donc un département frontalier.
00:26:12Vous êtes d'accord
00:26:12avec ce qu'ont dit
00:26:13les vrais voix
00:26:13et que,
00:26:14quelque part,
00:26:15on a peut-être déjà
00:26:16une Camorra
00:26:16ou une Dragheta
00:26:17en France
00:26:18ou plusieurs
00:26:19et qu'on ne le dit pas
00:26:20par peur de paniquer
00:26:21la population
00:26:22ou par politiquement correct ?
00:26:24Effectivement,
00:26:25en France,
00:26:26le narcotrafic est bien présent.
00:26:28Il ne faut pas non plus
00:26:28se cacher.
00:26:29Il faut ouvrir les yeux.
00:26:31Alors,
00:26:31aujourd'hui,
00:26:31c'est une véritable menace
00:26:33sur notre territoire
00:26:34et qui appelle à une réponse
00:26:35de la communauté internationale.
00:26:37Ça,
00:26:37on vous rejoint à 200%.
00:26:38Malheureusement,
00:26:39vous savez très bien
00:26:40comme moi
00:26:40que les tests juridiques
00:26:42dans les différents pays
00:26:43sont différents.
00:26:44Nous,
00:26:45en France,
00:26:45effectivement,
00:26:46on applique une politique forte
00:26:47à l'heure d'aujourd'hui
00:26:47avec la création
00:26:48de ce parquet national
00:26:50contre la criminalité organisée
00:26:51qui va permettre
00:26:52effectivement de donner
00:26:53les moyens
00:26:53parce que les moyens,
00:26:54c'est peut-être
00:26:54la priorité aussi.
00:26:56Alors,
00:26:56aujourd'hui,
00:26:56la police judiciaire
00:26:57est en pleine souffrance.
00:26:59Vous l'avez bien vu par moi
00:27:00comme encore hier
00:27:01avec le mouvement
00:27:02de protestation
00:27:03de la BRI
00:27:03qui est une unité
00:27:04qui lutte contre justement
00:27:05le narcotrafic
00:27:06à qui on ne donne pas
00:27:07les moyens malheureusement.
00:27:09Donc,
00:27:09à l'heure d'aujourd'hui,
00:27:09si on veut vraiment lutter
00:27:11contre le narcotrafic,
00:27:12malheureusement,
00:27:12il va falloir s'y donner
00:27:13les moyens.
00:27:14Ensuite,
00:27:14au niveau coopération internationale,
00:27:16effectivement,
00:27:16elle est bien présente
00:27:17cette coopération.
00:27:18On a Europol,
00:27:18Interpol,
00:27:19effectivement,
00:27:20et également des négociations
00:27:21avec les différents pays.
00:27:22Mais malheureusement,
00:27:23certains pays,
00:27:24vous savez très bien
00:27:24comme moi,
00:27:25eux,
00:27:25la mafia est bien présente
00:27:26et surtout,
00:27:27la corruption également.
00:27:29Philippe,
00:27:29est-ce que vous craignez,
00:27:32en tout cas,
00:27:33c'est mon angoisse à moi,
00:27:35si j'ose dire,
00:27:36les phénomènes de corruption
00:27:38au sein des groupes,
00:27:41des structures
00:27:42qui sont précisément chargées
00:27:44de lutter contre les narcotrafiquants.
00:27:48J'ai l'impression
00:27:48qu'aujourd'hui,
00:27:50c'est un danger
00:27:52qui devient de plus en plus présent.
00:27:54Oui,
00:27:56tout à fait.
00:27:57La corruption,
00:27:57la corruption,
00:27:58elle est bien présente aussi.
00:27:59Il ne faut pas se cacher non plus
00:28:00en disant qu'il n'y a pas de corruption
00:28:01au niveau de la coopération internationale.
00:28:04Il y a bien,
00:28:05même en France,
00:28:05certainement,
00:28:06de la corruption.
00:28:07Ça,
00:28:07c'est clair.
00:28:08Effectivement,
00:28:08elle est condamnée
00:28:09lorsqu'elle est prouvée.
00:28:10Mais de la corruption,
00:28:11il y en a.
00:28:11Je veux dire,
00:28:11quand vous voyez
00:28:12des tonnes et des tonnes de drogue
00:28:14qui passent par les différents ports
00:28:15et aéroports,
00:28:16pour moi,
00:28:16il y a de la corruption.
00:28:17Mais il y a de la corruption
00:28:18qui n'est pas forcément voulue.
00:28:20Elle est imposée parfois.
00:28:21Alors,
00:28:23elle est imposée par des systèmes
00:28:24de violences,
00:28:24d'intimidation et autres,
00:28:25on le voit bien.
00:28:27Maintenant,
00:28:27quand vous avez
00:28:28certains personnels
00:28:30dans les ports
00:28:31qui ont des salaires
00:28:32vraiment minimum
00:28:33et qui subissent une pression
00:28:35avec, évidemment,
00:28:36des menaces sur leur famille,
00:28:37c'est humain.
00:28:38On lâche.
00:28:39Farid Temsaman.
00:28:40Alors,
00:28:41sur la corruption,
00:28:43je pense que ce qui peut
00:28:44encore un peu sauver notre pays,
00:28:45c'est que les institutions,
00:28:47notamment judiciaires,
00:28:49ne sont pas à ce stade-là encore.
00:28:50Contrairement,
00:28:50malheureusement,
00:28:51à d'autres pays,
00:28:51pour l'instant.
00:28:53Mais ça a été parfaitement souligné,
00:28:54notamment les opérateurs privés.
00:28:56Le port du Havre,
00:28:57à peu près 3 millions
00:28:58de conteneurs annuels.
00:28:59Le port du Havre,
00:29:00il est impossible
00:29:01de contrôler 3 millions
00:29:02de conteneurs.
00:29:02Et donc,
00:29:03vous avez forcément
00:29:04des sources
00:29:05de gens
00:29:06qui sont corrompus
00:29:07ou qui sont complices
00:29:08et c'est ce qui permet,
00:29:09malheureusement,
00:29:10à une partie de la drogue
00:29:11d'agérer sur le territoire.
00:29:11La clé au Havre.
00:29:13Et en plus,
00:29:14effectivement,
00:29:14avec le crime.
00:29:16Alors,
00:29:16un des moyens
00:29:17qui est proposé actuellement,
00:29:19alors je ne sais pas
00:29:19si ça sera mis en oeuvre
00:29:20rapidement,
00:29:21c'est d'utiliser
00:29:22certains champions
00:29:23français et européens
00:29:24dans les nouvelles technologies,
00:29:26justement,
00:29:26qui utilisent
00:29:27l'intelligence artificielle
00:29:28et le traitement
00:29:29des données de masse
00:29:30pour essayer,
00:29:32justement,
00:29:33de pouvoir contrôler,
00:29:34vérifier ces stocks,
00:29:35de pouvoir suppléer
00:29:36le manque,
00:29:38je dirais,
00:29:38de personnel aussi
00:29:39et pouvoir arriver
00:29:41à exercer,
00:29:42en tout cas,
00:29:43une forme de contrôle
00:29:44qui soit peut-être
00:29:45plus pertinente.
00:29:46Est-ce que ça va marcher ?
00:29:47Ça,
00:29:47c'est une autre histoire.
00:29:48Après,
00:29:48il y a beaucoup
00:29:48d'intelligence
00:29:49chez ces gens-là,
00:29:50donc ça va très très vite
00:29:51quand même.
00:29:52Non mais,
00:29:52c'est complètement vrai
00:29:53parce que les narcotraffics
00:29:55utilisent également
00:29:55les moyens technologiques.
00:29:56Bien sûr,
00:29:57bien sûr.
00:29:58Et même avant nous.
00:29:59Et même bien avant nous,
00:30:01vous savez les drones.
00:30:02Oui.
00:30:02On parle des drones aujourd'hui
00:30:04notamment dans la guerre technologique,
00:30:07notamment sur le conflit ukrainien.
00:30:09Mais les narcotrafiquants,
00:30:10ils n'ont pas attendu
00:30:11justement pour utiliser des drones.
00:30:12Vous avez aujourd'hui des drones
00:30:13pour une région
00:30:14que je connais un peu,
00:30:15le droit de Gibraltar,
00:30:17dont les drones,
00:30:17en fait,
00:30:18font la navette régulièrement.
00:30:19C'est à peu près un drone
00:30:20qui peut aujourd'hui,
00:30:21les meilleurs d'entre eux,
00:30:22peuvent utiliser jusqu'à 200 kilos
00:30:23de charge.
00:30:24Je ne sais pas si vous vous rendez compte.
00:30:26200 kilos de drones au prix.
00:30:28Ils n'ont pas attendu 2025,
00:30:29les narcotrafics.
00:30:30Là où je voulais l'intervenant
00:30:32à juste titre,
00:30:33c'est une question de moyens
00:30:34en réalité.
00:30:35Bien sûr que la technologie
00:30:36va aider à pouvoir lutter
00:30:39contre le narcotrafique,
00:30:41mais je vous ai dit
00:30:413 millions de conteneurs annuels
00:30:42à contrôler.
00:30:44On sait pertinemment
00:30:44quelles sont les routes.
00:30:46Très bien que les Caraïbes
00:30:47et notamment l'Amérique du Sud,
00:30:48en fait,
00:30:49sont connus.
00:30:51Et en plus,
00:30:51ils en changent tout le temps.
00:30:53La difficulté,
00:30:54c'est est-ce qu'on a les moyens
00:30:55derrière de vraiment lutter ?
00:30:57Et on en revient toujours
00:30:58à la même question.
00:30:58Lorsque vous avez un chauffeur-livreur
00:31:00qui péniblement
00:31:02va toucher 2 000 euros
00:31:03de salaire
00:31:04et qu'on lui dit
00:31:05en une action,
00:31:08je paye 10 ans
00:31:09de ton salaire,
00:31:10malheureusement,
00:31:11pour certains,
00:31:12ça peut faire réfléchir.
00:31:13On part au 0 826 300 300
00:31:15avec Pierre de Toulouse.
00:31:17Qu'est-ce que vous en pensez,
00:31:18Pierre ?
00:31:18Est-ce qu'on peut s'en sortir
00:31:19sans la coopération internationale ?
00:31:21Je crois surtout
00:31:22que lorsqu'il y a des vendeurs,
00:31:23c'est parce qu'il y a
00:31:24des consommateurs
00:31:24et que dans un premier temps,
00:31:26on devrait peut-être aussi
00:31:27se pencher sur ce cas.
00:31:29Moi, je remarque quand même
00:31:30qu'en France,
00:31:31avant de parler de l'international,
00:31:32il y a beaucoup de terrains
00:31:34que l'on voit
00:31:35où il y a du cannabis
00:31:36qui a été planté
00:31:37et donc il y a une consommation
00:31:39franco-française.
00:31:40Et je crois que si on veut
00:31:41y mettre un terme,
00:31:42il faudrait qu'on fasse
00:31:43peut-être
00:31:43un contrôle salivaire
00:31:45tous les 5 ans
00:31:46de l'ensemble
00:31:46de la population française
00:31:48pour que justement
00:31:49on puisse mettre en garde
00:31:50la population
00:31:52en disant
00:31:52attention,
00:31:53vous fumez du cannabis,
00:31:54vous sniffez de la coque,
00:31:58ça va être peut-être
00:31:59à terme
00:32:00une rupture de contrat
00:32:02ne serait-ce que
00:32:02pour les mutuelles,
00:32:03pour les assurances-y
00:32:04et là,
00:32:05à ce moment-là,
00:32:05peut-être qu'on arrivera.
00:32:07Mais je crois que
00:32:08tant qu'on aura
00:32:09des consommateurs,
00:32:10évidemment qu'il y aura
00:32:10toujours des vendeurs
00:32:11et vous pourrez mettre
00:32:12n'importe quel moyen,
00:32:13je pense que le problème
00:32:14ne se réglera pas comme ça.
00:32:15Mais la question
00:32:16de s'attaquer aux consommateurs,
00:32:18Philippe,
00:32:19elle a été évoquée
00:32:20plein de fois
00:32:21en augmentant
00:32:23le prix de l'amende,
00:32:24voilà,
00:32:25mais est-ce que c'est vraiment...
00:32:26Mais en général,
00:32:27c'est vrai,
00:32:28la proposition de Pierre
00:32:30n'est pas du tout absurde,
00:32:31c'est une minorité
00:32:33qui propose ça
00:32:34parce qu'on pense
00:32:35que c'est impossible
00:32:37à un moment donné
00:32:38de s'en prendre
00:32:39aux consommateurs
00:32:40parce que,
00:32:41notamment,
00:32:42on a parfois
00:32:43une conception
00:32:44tristement romantique
00:32:45de l'usage de drogue
00:32:47qui serait le moyen
00:32:48de remédier
00:32:49à des difficultés d'être
00:32:51quand on voit,
00:32:52comme vous l'avez
00:32:52très bien dit Farid,
00:32:54derrière l'amas
00:32:56d'argent,
00:32:58on voit mal
00:32:58la métaphysique
00:32:59là-dedans.
00:33:01Sylvain,
00:33:02est-ce que pénaliser
00:33:03les clients,
00:33:03maintenant l'amende
00:33:04est à 135 euros,
00:33:05je crois,
00:33:05mais il y a un taux
00:33:06de recouvrement
00:33:06qui est très faible
00:33:07aux alentours de 30%,
00:33:08il me semble,
00:33:09vous allez me reprendre
00:33:09si j'ai une bêtise,
00:33:11est-ce que ça peut être
00:33:12vraiment dissuasif ?
00:33:14Ce qu'on appelle
00:33:15les amendes forfaitaires
00:33:16qui sont régulièrement
00:33:20établies
00:33:21lors de contrôles
00:33:23qu'on appelle
00:33:23les places nettes
00:33:24ou autres,
00:33:25ou les contrôles différents
00:33:25au quotidien
00:33:27par mes collègues
00:33:27sur le terrain.
00:33:28L'efficacité,
00:33:29vous savez,
00:33:30quand vous êtes consommateur
00:33:31et que vous en avez besoin
00:33:31de cette drogue-là,
00:33:32payer les 135 euros
00:33:33d'amende,
00:33:34ce n'est pas un souci,
00:33:34il va les payer
00:33:35et il va aller chercher
00:33:36sa cam.
00:33:37Pourquoi ?
00:33:37Parce que quand
00:33:38vous avez une addiction,
00:33:39automatiquement,
00:33:40on pense que c'est plutôt
00:33:41à la santé
00:33:41de prendre en compte
00:33:42aussi ce problème.
00:33:42C'est un vrai souci,
00:33:45mais est-ce que ça veut dire
00:33:46qu'il faut augmenter,
00:33:47il faut aller chercher,
00:33:48taper au portefeuille
00:33:49directement sur le compte
00:33:51parce qu'après...
00:33:53Est-ce qu'on n'a pas fait
00:33:55des modifications
00:33:56dans ce domaine ?
00:33:57Il me semble tout de même
00:33:58Gérald Darmanin,
00:34:00on avait parlé
00:34:00à l'époque
00:34:01où il était ministre,
00:34:02est-ce que ça a été
00:34:03mis en oeuvre ?
00:34:04On voulait augmenter
00:34:05l'amende forfaitaire
00:34:06qui était à 155 euros.
00:34:08Parce que c'est un moyen.
00:34:09Après, on a des politiques
00:34:10de dépénalisation,
00:34:12de certains politiques
00:34:14qui parlent de ça
00:34:15en disant
00:34:15regardez ce qui se passe ailleurs,
00:34:17mais ce qui se passe ailleurs
00:34:17pour les gens,
00:34:18en tout cas pour les pays
00:34:19qui ont légalisé le cannabis,
00:34:22c'est aussi une catastrophe.
00:34:23Ils font marche arrière
00:34:23aujourd'hui.
00:34:24Le pays le plus connu
00:34:25étant les Pays-Bas.
00:34:27Les Pays-Bas,
00:34:27aujourd'hui,
00:34:28quand on sait
00:34:29ce que le narcotrafic
00:34:30impose comme menace
00:34:32pour vraiment
00:34:34la souveraineté
00:34:35de ce pays-là,
00:34:36je peux vous garantir
00:34:36qu'aujourd'hui,
00:34:37ils essayent de faire
00:34:38feu de tout bois
00:34:39pour faire marche arrière.
00:34:40La difficulté,
00:34:41c'est qu'en France,
00:34:42j'ai l'impression
00:34:42qu'on est toujours
00:34:42en retard.
00:34:44C'est qu'on en est encore
00:34:44dans une culture
00:34:46un peu romantique
00:34:48du consommateur
00:34:49du cannabis.
00:34:50Mais là,
00:34:50ce qui arrive
00:34:51d'Amérique du Sud,
00:34:52ça n'est pas du cannabis.
00:34:54C'est vraiment
00:34:54de la cocaïne
00:34:55avec des effets désastreux
00:34:56sur une partie...
00:34:58Parce que le prix
00:34:59s'est effondré.
00:35:00Parce que le prix
00:35:00s'est effondré.
00:35:01Et donc,
00:35:01du coup,
00:35:02vous avez des consommateurs
00:35:03de plus en plus jeunes,
00:35:05des consommateurs
00:35:05de plus en plus réguliers
00:35:07et ça,
00:35:07ça a un impact
00:35:09sur le reste de la société
00:35:10d'une manière
00:35:11très violente,
00:35:11malheureusement.
00:35:13Justement,
00:35:13Sylvain André,
00:35:14quelle est la drogue
00:35:15qui pose le plus
00:35:16de problèmes aujourd'hui
00:35:17pour les services de police ?
00:35:18On parle souvent
00:35:18des règlements de comptes
00:35:19dus au cannabis,
00:35:20notamment à Marseille,
00:35:21parce que là,
00:35:22c'est la porte d'entrée
00:35:22du cannabis en France,
00:35:24mais pas que,
00:35:24probablement.
00:35:25c'est le cannabis,
00:35:26c'est la cocaïne.
00:35:26On parle pratiquement
00:35:27plus de l'héroïne
00:35:28et puis après,
00:35:29il y a toutes les drogues
00:35:29de synthèse.
00:35:30Il y en a plein.
00:35:31Oui.
00:35:31Alors,
00:35:32vous avez effectivement
00:35:33ce phénomène,
00:35:33le cannabis qui est connu
00:35:34pour étant la substance
00:35:36préférée des Français,
00:35:37on en a tous conscience,
00:35:39mais on a effectivement
00:35:39cette montée en force
00:35:42de la cocaïne.
00:35:44Comme vous avez dit,
00:35:45le prix a vraiment chuté.
00:35:47Il y a plus de 20 ans
00:35:49que c'était pratiquement
00:35:5080 euros le gramme.
00:35:53Lors d'aujourd'hui,
00:35:54vous arrivez à trouver
00:35:55même sur certaines places
00:35:56à 40 euros le gramme,
00:35:57donc 50% en moins.
00:35:59Ça incite effectivement
00:36:00la consommation.
00:36:01C'est devenu,
00:36:01avant c'était la drogue du riche,
00:36:03maintenant on va dire
00:36:03que c'est devenu banal.
00:36:04Je veux dire,
00:36:05de trouver des pochons
00:36:07de cocaïne dans les poches
00:36:08de certains individus,
00:36:09ça devient un quotidien.
00:36:12Merci beaucoup,
00:36:13en tout cas,
00:36:13Sylvain André,
00:36:14secrétaire départemental
00:36:15du syndicat Police Alliance
00:36:16pour le Barin.
00:36:17Pas mal d'appels
00:36:18aux standards,
00:36:18malheureusement,
00:36:19on n'a pas le temps
00:36:20de les prendre.
00:36:20Pierre,
00:36:21vous restez avec nous
00:36:21dans un instant,
00:36:22le qui-c'est-qui qui l'a dit.
00:36:23On fera une petite pause
00:36:24tranquille et de blague.
00:36:26Ça va nous faire du bien.
00:36:28Et ce numéro de téléphone,
00:36:290826 300 300,
00:36:30n'hésitez pas,
00:36:31on est là pour vous,
00:36:32en tout cas,
00:36:32pour vous donner la parole
00:36:33jusqu'à 19h.
00:36:34Sud Radio,
00:36:35c'est votre opinion qui compte.
00:36:37J'adore Sud Radio
00:36:38et alors des choses positives
00:36:40à prendre
00:36:41et des informations
00:36:43que l'on n'a pas ailleurs.
00:36:45Sud Radio,
00:36:46parlons vrai.
00:36:48Les vrais voix Sud Radio,
00:36:5017h-19h,
00:36:51Philippe David,
00:36:52Cécile de Ménibus.
00:36:54Ce sont les mid-terms
00:36:56de cette émission.
00:36:59Vous avez raison,
00:37:00Cécile.
00:37:00Absolument,
00:37:01non mais c'est important
00:37:02de le dire.
00:37:03C'est moite-moite,
00:37:03comme on dit en français,
00:37:04c'est moins chic,
00:37:05je trouve.
00:37:05Oh non, c'est mid-term,
00:37:07c'est parfait.
00:37:07Oui, mid-term.
00:37:08Avec autour de cette table,
00:37:10Anne Mazoyer,
00:37:10qui est avec nous,
00:37:12fondatrice de Fair Value,
00:37:13Corporate et Public Affaires,
00:37:15cabinet de relations publiques
00:37:16internationales.
00:37:17Farid Temsamani est avec nous,
00:37:19porte-parole de l'association
00:37:20Banlieu Plus
00:37:20et délégué général
00:37:22du Think Tank France Fierre.
00:37:24Et Philippe Bilger,
00:37:25bien entendu,
00:37:26autre président
00:37:27de l'Institut de la parole.
00:37:28Il est aussi auteur
00:37:29de Me Too Much
00:37:30aux éditions Eliopold.
00:37:31Philippe, David,
00:37:32vous avez un truc à dire ou pas ?
00:37:33Non, non, tout va bien.
00:37:34Ben, taisez-vous
00:37:35jusqu'à l'éternité.
00:37:38Allez, on est avec Pierre
00:37:39qui est avec nous
00:37:40et c'est à vous de lancer
00:37:41le qui c'est qui
00:37:42qui l'a dit, Pierre.
00:37:43Alors, avec Sud Radio,
00:37:45c'est qui c'est qui
00:37:46qui l'a dit,
00:37:46mais surtout l'antenne est ouverte
00:37:48à qui c'est
00:37:48qui ne l'a jamais dit.
00:37:49Ah, bon, non, non, non, non, non, non.
00:37:52C'est très bon.
00:37:54Pierre, qui c'est qui
00:37:55qui l'a dit ?
00:37:56J'ai déposé une proposition
00:37:57de loi pour faire
00:37:58un jour férié en plus
00:37:59le 18 mars
00:38:00qui est le point de départ
00:38:01de la Commune de Paris.
00:38:03C'était ce matin ?
00:38:04Oui.
00:38:05C'est le fameux
00:38:06Antoine Lomand ?
00:38:07Très bien.
00:38:08Antoine Lomand,
00:38:10député LF.
00:38:10Dites donc,
00:38:11vous ne voulez pas l'aider non plus ?
00:38:12Ben non, mais il l'a dit,
00:38:13le fameux Antoine Lomand.
00:38:13Non, non, non, non.
00:38:14Il a dit,
00:38:15c'était ce matin ?
00:38:15Vous avez répondu oui.
00:38:18Et après ça,
00:38:19c'est nous qui trichons.
00:38:20C'est une preuve.
00:38:21Vous vous rappelez, Cécile.
00:38:22Avec un avocat général comme ça,
00:38:24je ne peux pas dire
00:38:25que c'est un limier.
00:38:27Mais je suis juste.
00:38:28C'est tout, vous n'êtes pas.
00:38:29Non, mais c'est grave.
00:38:30C'est dingue.
00:38:30Tous les jours,
00:38:31ça se reprend.
00:38:31C'est dingue.
00:38:32Et après, on dit
00:38:33que c'est Philippe et moi
00:38:34qui trichons.
00:38:34Récidiviste.
00:38:36Multi-récidiviste.
00:38:37Pierre, qui c'est qui
00:38:39qui l'a dit
00:38:39sur la visite
00:38:40de Marco Rubio
00:38:40et Steve Wittkopf
00:38:41à Paris,
00:38:42les Etats-Unis
00:38:43redécouvrent l'Europe.
00:38:44Il était temps.
00:38:46Alors là,
00:38:47je ne sais pas.
00:38:48Cui-cui.
00:38:49Cui-cui.
00:38:51Un oiseau.
00:38:53Cui-cui.
00:38:54Ah oui ?
00:38:55Oui, mais cui-cui.
00:38:56Vous l'avez dit.
00:38:57C'est une bonne réponse.
00:38:58Je l'ai dit.
00:38:58L'oiseau.
00:39:02Bravo.
00:39:03Là, il n'a pas du tout aidé
00:39:04avec Cui-cui.
00:39:06Mais je ne l'ai pas aidé.
00:39:07Lui.
00:39:08Voilà.
00:39:08Ce n'est pas possible.
00:39:10Ça éminerve.
00:39:11Il m'agace.
00:39:11C'est comme vous, Cécile.
00:39:13Mais je vous aime quand même.
00:39:14Vous aussi.
00:39:16Bon, bref.
00:39:16Allez, qui c'est qui
00:39:17qui l'a dit
00:39:17avant de s'occuper de Kiev,
00:39:19il faut s'occuper de Marseille ?
00:39:20Pierre.
00:39:22Rotaillon ?
00:39:22Non.
00:39:23Non.
00:39:24Il a été
00:39:24plusieurs campagnes présidentielles.
00:39:26Il s'est présenté.
00:39:27C'est pas Dupont.
00:39:28Non, Dupont.
00:39:29Qui ça ?
00:39:30Dupont-Ignon.
00:39:31Ah, Dupont-Ignon.
00:39:32Qui c'est qui
00:39:33qui l'a dit
00:39:34à trois points ?
00:39:35Ah bah Pierre qui est de Toulouse
00:39:36ça va vous faire rire.
00:39:37L'aviation,
00:39:38ce n'est pas une industrie d'avenir.
00:39:43C'est pas une industrie d'avenir.
00:39:45Oh là, c'est ça.
00:39:45Ça, c'est au moins écologique.
00:39:47Oui.
00:39:47Oui.
00:39:48C'est pas ton de lit.
00:39:49C'est pas ton de lit.
00:39:50Non, c'est l'autre.
00:39:51L'autre est le Rousseau.
00:39:52Bonne réponse
00:39:53de Farif Temsamani.
00:39:54Caribe en s'il a.
00:39:55Alors que quand on va à Toulouse
00:39:58on voit que ce n'est pas du tout
00:39:59une industrie d'avenir.
00:40:00Ils ont un carnet de commande
00:40:01à 11 ans
00:40:01mais ce n'est pas grave.
00:40:03Ça se saurait.
00:40:04Qui c'est qui
00:40:05qui l'a dit mon cher Pierre ?
00:40:06L'aviation.
00:40:08Non, pas du tout.
00:40:09Macron m'a dit
00:40:10vous êtes la France.
00:40:11Alors, ce n'est pas
00:40:12un homme politique
00:40:13c'est une personnalité
00:40:14people et des médias
00:40:15très très très connue.
00:40:17Vous êtes la France ?
00:40:18C'est Sam Bern.
00:40:19Non.
00:40:20Ce n'est pas Léon Marchand ?
00:40:21Non.
00:40:21Il a un canapé rouge.
00:40:23Un canapé de ricaire.
00:40:24Bonne réponse
00:40:25de Philippe Bilger.
00:40:27Que j'aime beaucoup
00:40:28mais qui est malade
00:40:28à fait régulièrement donc.
00:40:30Il est hypochondriac
00:40:31vous savez Michel.
00:40:32A chaque fois qu'on veut le voir
00:40:33il est malade.
00:40:33Enfin moi je constate une chose
00:40:34Philippe Bilger a eu 9 points
00:40:36mais entre cuicui
00:40:37et canapé rouge
00:40:37il n'a pas du tout été aidé
00:40:39par Cécile de Ménibus.
00:40:40Mais tout le monde a été aidé.
00:40:42Tout le monde a été aidé.
00:40:43Mais tout le monde
00:40:44je le dis
00:40:44à la contonnade.
00:40:47Cécile a aidé.
00:40:48Vous savez que
00:40:49quand je parle à Philippe Bilger
00:40:50il n'y a pas un mur
00:40:51entre nous
00:40:52c'est-à-dire que
00:40:52tout le monde entend ce que je dis.
00:40:53Non mais il n'y a pas une liaison
00:40:55hertzienne entre vous.
00:40:57Elle n'est pas dangereuse.
00:40:58Je pense que lui envoyer
00:40:59les réponses
00:41:00par télépathie.
00:41:01Elle n'est pas dangereuse du tout.
00:41:03C'est à vous
00:41:03qu'on va faire un test
00:41:04anti-dopage
00:41:05c'est pas possible.
00:41:06Mon Dieu
00:41:07mon Dieu
00:41:07mon Dieu
00:41:08mon Dieu
00:41:08Fabrice
00:41:08pas du tout Fabrice
00:41:10Pierre
00:41:10enfin
00:41:11pourquoi je veux vous appeler Fabrice
00:41:13alors que vous appelez Pierre
00:41:14c'est pas du dingue.
00:41:15J'ai rien vu
00:41:16un arbitre
00:41:16mauvais joueur.
00:41:17Bah oui
00:41:17mais c'est fou ça.
00:41:19Il est
00:41:20il est
00:41:20il est
00:41:21il est
00:41:21il est
00:41:21il est
00:41:22il est
00:41:22il est
00:41:23il est
00:41:23il est
00:41:24il est
00:41:25il est
00:41:25il est
00:41:25il est
00:41:26il est
00:41:26il doit bien nous aimer
00:41:27alors
00:41:27oui
00:41:27châtiez moi
00:41:28Pierre
00:41:29on vous embrasse
00:41:30bon retour à Toulouse
00:41:31même si vous êtes
00:41:32vous êtes déjà
00:41:33c'est pas grave
00:41:34on vous embrasse
00:41:34en tout cas
00:41:35on a adoré
00:41:35votre présence
00:41:37dans un instant
00:41:37le journal
00:41:38et dans quelques instants
00:41:39après la météo
00:41:40qui n'est pas folichonne
00:41:41folichonne
00:41:42bon il y a pire
00:41:42il neige
00:41:43il neige en haute montagne
00:41:45les amis
00:41:45il neige fort
00:41:46on va en parler avec Rémi André
00:41:47et dans un instant
00:41:48le coup de gueule de Philippe David
00:41:50j'attends des excuses
00:41:51mais ça fait longtemps
00:41:53que je les attends
00:41:54et quand on les attend
00:41:55alors moi je m'excuserai jamais
00:41:56je vous le dis
00:41:56ah mais c'est pas de vous
00:41:57alors ça tombe
00:41:57ça m'arrange
00:41:58Sud Radio
00:42:00Sud Radio
00:42:01Parlons vrai
00:42:02Parlons vrai
00:42:02Sud Radio
00:42:03Parlons
00:42:03Les Vraies Voix Sud Radio
00:42:0517h19h
00:42:07Philippe David
00:42:08Cécile de Ménibus
00:42:09Bienvenue dans cette
00:42:11deuxième heure
00:42:12des Vraies Voix
00:42:14on finira jusqu'à 20h
00:42:15mais avec
00:42:15Philippe Bilger
00:42:16autour de cette table
00:42:17bien entendu
00:42:18c'est jusqu'à 19h
00:42:19Anne Mazoyer est avec nous
00:42:20fondatrice de Fair Value
00:42:21Corporate en public affaires
00:42:23cabinet de relations publiques
00:42:24internationales
00:42:25Farid Themsamanis
00:42:26est avec nous aussi
00:42:27porte-parole de l'association
00:42:28Banlieue Plus
00:42:29et déléguée générale
00:42:30du Think Tank
00:42:30France
00:42:31fière
00:42:32avec Philippe David
00:42:33on est ravis
00:42:33en tout cas
00:42:34d'écouter les messages
00:42:35que vous nous laissez
00:42:36sur notre répondeur
00:42:360826 300 300
00:42:38on écoute
00:42:38oui bonjour
00:42:40comme tous les jours
00:42:40j'écoute
00:42:41sur Radio
00:42:42et là ce matin
00:42:43donc il y a un député
00:42:44LFI
00:42:45et quand j'entends
00:42:46ce qu'il dit
00:42:46sur la laïcité
00:42:47je pense qu'il faudrait
00:42:48donner des cours
00:42:49de droit constitutionnel
00:42:50à ces gens-là
00:42:51la laïcité
00:42:52la laïcité est inscrite
00:42:53dans la constitution
00:42:54et elle ne permet pas
00:42:56aux religions
00:42:57de faire n'importe quoi
00:42:59c'est-à-dire que la laïcité
00:43:00c'est le droit
00:43:01de pratiquer sa religion
00:43:02dans le respect
00:43:03des lois de la république
00:43:05c'est écrit noir sur blanc
00:43:06donc ces gens-là
00:43:07déjà devraient apprendre ça
00:43:09voilà
00:43:10merci beaucoup
00:43:11au revoir
00:43:11c'était Martine Deloche
00:43:13oui
00:43:13et c'est Antoine Léaumont
00:43:14le député LFI
00:43:15qui était là ce matin
00:43:16je ne l'ai pas entendu ce matin
00:43:16mais il est assez coutumier
00:43:19de choses inexactes
00:43:20et donc
00:43:21c'est très juste
00:43:22ce qu'a dit notre auditrice
00:43:24dans la définition
00:43:25de la laïcité
00:43:26c'est impeccable
00:43:27Anne Mazoyer
00:43:29non seulement la laïcité
00:43:30c'est fondamental
00:43:31pour notre république
00:43:32mais ça doit le rester
00:43:34pour tous
00:43:35pour tous
00:43:36mais ça ne veut pas dire
00:43:37pour autant
00:43:37qu'on ne peut pas
00:43:38de temps en temps
00:43:39vivre sa doctrine
00:43:41sa religion
00:43:41et je dis ça
00:43:43parce qu'on est à quelques jours
00:43:44de Pâques
00:43:45qui pour les chrétiens
00:43:45est une fête
00:43:46extrêmement importante
00:43:47comme pour les musulmans
00:43:49d'autres fêtes le sont
00:43:50pour les juifs aussi
00:43:51et c'est extrêmement important
00:43:53pour ceux
00:43:53qui sont pratiquants
00:43:54de savoir
00:43:55qu'ils peuvent le faire
00:43:56en toute sécurité
00:43:57c'est toujours
00:44:00la même histoire
00:44:01c'est l'ignorance
00:44:02des uns et des autres
00:44:03sur ce que
00:44:04est la laïcité
00:44:05la laïcité
00:44:06même si
00:44:06il n'existe aucune loi
00:44:08en France
00:44:09sur la laïcité
00:44:09mais c'est le socle même
00:44:10de la république
00:44:11c'est une loi de séparation
00:44:12des églises
00:44:13et de l'état
00:44:13du 9 décembre 1905
00:44:15un des éléments
00:44:16de l'histoire
00:44:17de l'universalisme républicain
00:44:19dans la négociation
00:44:20très compliquée
00:44:21avec l'église catholique
00:44:23parce que l'église
00:44:24en son temps
00:44:25disposait de la toute puissance
00:44:27dans notre pays
00:44:28et c'est un long processus
00:44:30malheureusement
00:44:30les uns et les autres
00:44:31d'ailleurs
00:44:31très souvent en fait
00:44:33parlent de choses
00:44:33qu'ils ne connaissent pas
00:44:34notamment ce
00:44:35je suis désolé de le dire
00:44:36ce député
00:44:37qui mélange des choses
00:44:40disons-le
00:44:41par clientélisme
00:44:42électoral
00:44:44et je suis partisan
00:44:46depuis longtemps
00:44:48malheureusement
00:44:49personne ne veut actionner
00:44:51ce levier-là
00:44:52d'éclairer définitivement
00:44:54ce que veut dire
00:44:55véritablement
00:44:56la laïcité
00:44:57vous avez les uns
00:44:58et les autres
00:44:58qui parfois disent
00:44:59tout et son contraire
00:45:00la réalité
00:45:01c'est que c'est un processus
00:45:03qui est propre
00:45:03à la France
00:45:04c'est un processus
00:45:05qui s'est accommodé
00:45:07notamment à la réalité
00:45:08de la culture d'un pays
00:45:09qui est essentiellement
00:45:11de la culture catholique
00:45:13et il faut savoir
00:45:14l'accepter
00:45:14ça ne veut pas dire
00:45:16qu'en fait
00:45:17il faut effacer
00:45:17tout signe religieux
00:45:19ou quoi que ce soit
00:45:19parce que là
00:45:19le fait religieux
00:45:20c'est un autre élément
00:45:22mais la réalité
00:45:23c'est que parfois
00:45:23lorsque vous avez de l'ignorance
00:45:24et bien
00:45:25les gens disent n'importe quoi
00:45:26merci en tout cas
00:45:27Martine Deloche
00:45:28pour cet appel
00:45:300826 300 300
00:45:32vous voulez en faire de même
00:45:32bien entendu
00:45:34on vous attend au standard
00:45:35avec Aude aujourd'hui
00:45:36le coup de gueule
00:45:37de Philippe David
00:45:37dans un instant
00:45:38je vais demander des excuses
00:45:40des années après
00:45:41mais qui ne sont jamais venus
00:45:42c'est une proposition intéressante
00:45:44vous n'en présentez pas
00:45:45non jamais
00:45:46non non j'avais 9 ans à l'époque
00:45:47allez on en parle
00:45:48dans un instant
00:45:49soyez les bienvenus
00:45:50Sud Radio
00:45:51Sud Radio
00:45:52Parlons Vrai
00:45:52Parlons Vrai
00:45:53Sud Radio
00:45:54Les Vraies Voix Sud Radio
00:45:5517h-19h
00:45:57Philippe David
00:45:58Cécile de Ménibus
00:45:59Autour de cette table
00:46:00bien fournie
00:46:01avec Philippe Bigère
00:46:02Anne Mazoyer
00:46:03et Farid Temsamani
00:46:04il y a aussi Philippe David
00:46:05et il y a à cette heure-ci
00:46:07toujours quelque chose à dire
00:46:08Les Vraies Voix Sud Radio
00:46:10Comme d'habitude
00:46:11je vais remettre
00:46:12le clocher au milieu du village
00:46:13un grand village
00:46:14très lointain
00:46:14puisqu'il s'agit de Phnom Penh
00:46:16Pourquoi Phnom Penh ?
00:46:17Parce qu'il y a 50 ans
00:46:18aujourd'hui
00:46:18le 17 avril 1975
00:46:20la capitale du Cambodge
00:46:22tombait aux mains
00:46:22des Khmer Rouges
00:46:23l'arrivée d'un pouvoir
00:46:24sanguinaire
00:46:25qui allait se surpasser
00:46:26dans la barbarie
00:46:27dès le 17 avril
00:46:28la capitale était vidée
00:46:29de ses habitants
00:46:30tous envoyés dans les campagnes
00:46:31pour construire un homme nouveau
00:46:32toute la modernité
00:46:34était détruite
00:46:35comme les hôpitaux
00:46:35et leur matériel
00:46:36les voitures
00:46:37il fallait repartir de zéro
00:46:38pour construire cet homme nouveau
00:46:40qui n'allait pas tarder
00:46:41à crever de faim
00:46:42et à mourir à la tâche
00:46:43mais à qui
00:46:43les Khmer Rouges disaient
00:46:44qu'ils allaient construire
00:46:45à la force des bras
00:46:46un tunnel
00:46:47pour aller envahir
00:46:48les Etats-Unis
00:46:48vous avez bien entendu
00:46:50porter des lunettes
00:46:51synonyme d'être intellectuel
00:46:52parler français
00:46:53ou chanter de la musique
00:46:54contre-révolutionnaire
00:46:55signifiait peine de mort
00:46:57immédiate
00:46:57ou après une séance
00:46:58d'autocritique
00:46:59il y a 50 ans
00:47:00le Cambodge comptait
00:47:01un peu moins
00:47:01d'8 millions d'habitants
00:47:02à la chute du régime
00:47:03lors de l'intervention
00:47:04vietnamienne
00:47:05en janvier 79
00:47:06entre 1,7 millions
00:47:07et 2,5 millions de Cambodgiens
00:47:08avaient été assassinés
00:47:10par ce même régime
00:47:11on aurait pu croire
00:47:12qu'un tel régime
00:47:13aurait été
00:47:13oni et vilipendé
00:47:14mais en France
00:47:15pas du tout
00:47:15Libération
00:47:16titrait
00:47:17le drapeau de la résistance
00:47:18flotte sur Phnom Penh
00:47:19et 7 jours de fête
00:47:20pour une libération
00:47:21écrivant même
00:47:22le bain de sang annoncé
00:47:23ne s'est pas produit
00:47:24bien au contraire
00:47:25la protection des civils
00:47:26est apparue
00:47:27comme la préoccupation principale
00:47:28des forces de libération
00:47:30l'humanité rouge
00:47:31exultait avec
00:47:32Cambodge
00:47:32c'est la victoire
00:47:33du peuple en armes
00:47:34tandis que le monde
00:47:35écrivait
00:47:35la ville est libérée
00:47:37il n'y a pas eu
00:47:37de résistance républicaine
00:47:39on entend encore
00:47:39des coups de feu
00:47:40dans le centre-ville
00:47:41mais l'enthousiasme
00:47:42populaire est évident
00:47:43des propos soutenus
00:47:44par tout ce que la France
00:47:45comptait d'intellectuels
00:47:46de gauche
00:47:46maoïstes en particulier
00:47:48mais qui n'ont jamais
00:47:49ou alors très timidement
00:47:50été suivis d'excuses
00:47:52mais j'oubliais
00:47:52quand des dictateurs
00:47:53de gauche
00:47:54massacrent des millions
00:47:54de personnes
00:47:55c'est pour leur bien
00:47:56puisqu'ils sont
00:47:56le camp du bien
00:47:57j'aime beaucoup
00:48:00vos coups de gueule
00:48:01Philippe
00:48:02lorsqu'il concerne
00:48:03quand il dénonce
00:48:04des horreurs
00:48:05historiques
00:48:06et médiatiques
00:48:07j'aime bien aussi
00:48:08les autres
00:48:08ça va de soi
00:48:09puisque par définition
00:48:11vous êtes quelqu'un
00:48:12d'irréprochable
00:48:13mais là
00:48:14c'est peut-être
00:48:16le plus grand scandale
00:48:17historique
00:48:18et médiatique
00:48:18la manière
00:48:19dont pendant
00:48:20quelques mois
00:48:21cette presse
00:48:22de gauche
00:48:23a continué
00:48:24à développer
00:48:25l'idée
00:48:25que ce massacre
00:48:272 millions de morts
00:48:28au moins
00:48:29au moins
00:48:29et donc
00:48:30c'est très juste
00:48:32que vous rappeliez ça
00:48:33quand on pense
00:48:34ce qu'a écrit
00:48:35le monde
00:48:36ce libération
00:48:37vous l'avez très bien dit
00:48:39alors que
00:48:39c'est une horreur
00:48:41heureusement
00:48:41que des gens
00:48:42ont après
00:48:44dit la vérité
00:48:45notamment le premier
00:48:46ça a été
00:48:47le père Poncho
00:48:48et puis d'autres
00:48:49après
00:48:49alors vous vous rendez compte
00:48:50que c'est 20 ou 30%
00:48:52du génocide complet
00:48:54des Khmer rouges
00:48:56au Cambodge
00:48:57c'est énorme
00:48:58c'est énorme
00:48:59on se rend même pas compte
00:49:00et on n'a pas
00:49:01le compte exact
00:49:02de toute façon
00:49:02on n'a pas de compte exact
00:49:04et moi ce que je trouve
00:49:05absolument scandaleux
00:49:06également
00:49:06c'est que
00:49:07en réalité
00:49:08ça a duré 4 ans
00:49:09cette histoire
00:49:10ça a duré 4 ans
00:49:12jusqu'en janvier 79
00:49:13exactement
00:49:14et que lorsqu'on a ouvert
00:49:15les portes de Phnom Penh
00:49:16à la fin
00:49:17tout le monde
00:49:18a commencé
00:49:19à se rendre compte
00:49:20de la catastrophe
00:49:20et aujourd'hui
00:49:22j'ai écouté ça
00:49:22sur France Culture
00:49:23il y a quelques semaines
00:49:24en fait
00:49:25il y a
00:49:26des tas
00:49:27de
00:49:28depuis je dirais
00:49:29depuis ces derniers mois
00:49:31il y a
00:49:33toute une association
00:49:34qui s'occupe
00:49:35de traiter
00:49:35la communauté des morts
00:49:37et de faire
00:49:38non seulement
00:49:38le recensement
00:49:39mais aussi
00:49:40de savoir
00:49:40qui étaient ces gens
00:49:41qui ont été assassinés
00:49:43de deux manières différentes
00:49:44c'est à dire
00:49:45qu'il y a eu
00:49:45un génocide
00:49:46et ça
00:49:46ça a été
00:49:47culturel
00:49:47et identitaire
00:49:48mais il y a eu aussi
00:49:49le fait
00:49:49de laisser mourir
00:49:50les gens
00:49:51de faim
00:49:51et pas de soins
00:49:54puisqu'ils avaient détruit
00:49:55toutes les infrastructures
00:49:56les superstructures
00:49:57qui étaient nécessaires
00:49:58merci beaucoup
00:49:59Philippe
00:50:00pardon
00:50:01il y a un des chefs
00:50:03des mers rouges
00:50:04je l'ai entendu
00:50:05aucun regret
00:50:06ça devait être
00:50:07Yeng Samri
00:50:08je crois
00:50:08l'info plus
00:50:09c'est avec Félix Mathieu
00:50:11les vrais voix
00:50:12sud radio
00:50:13et en Savoie
00:50:15la station de Tignes
00:50:16a été confinée
00:50:17aujourd'hui
00:50:17à cause des chutes
00:50:18de neige
00:50:18avec des scènes
00:50:19assez étonnantes
00:50:20pour un mois d'avril
00:50:21des rues
00:50:21des routes
00:50:22totalement recouvertes
00:50:23de neige
00:50:23en Savoie
00:50:24un manteau blanc
00:50:24à perte de vue
00:50:25jusqu'à 120 cm
00:50:27en altitude
00:50:28à Val Thorens
00:50:29une personne
00:50:29se trouve dans un état critique
00:50:30après avoir été ensevelie
00:50:32par une coulée de neige
00:50:33quand du côté de Tignes
00:50:34donc effectivement
00:50:35il a fallu confiner
00:50:35les habitants aujourd'hui
00:50:36par sécurité
00:50:37et pour en parler
00:50:38nous sommes en ligne
00:50:39avec Benoît
00:50:39qui est saisonnier à Tignes
00:50:40bonsoir Benoît
00:50:41bonsoir
00:50:42merci d'être avec nous
00:50:43dans les vrais voix
00:50:44sur Sud Radio
00:50:44on imagine que vous venez
00:50:45de passer une drôle de journée
00:50:47quelle est la situation
00:50:48à Tignes ce soir ?
00:50:50oui c'est assez surprenant
00:50:51après la situation
00:50:52il neige
00:50:52on est
00:50:53on attend que l'épisode
00:50:54on est bloqué chez nous
00:50:56pour l'instant
00:50:56il n'y a rien de dramatique
00:50:59mais
00:50:59une mesure
00:51:00surprenant
00:51:01une mesure de confinement
00:51:03c'est un mot
00:51:03qui nous ramène
00:51:04un peu en arrière
00:51:05on va dire
00:51:06en tant que saisonnier
00:51:08vous aviez déjà vu
00:51:09une telle mesure
00:51:10le retour de ce mot
00:51:12pour cause de neige ?
00:51:13je n'avais jamais vu
00:51:14une telle mesure
00:51:15après je préfère voir
00:51:17vivre le confinement
00:51:18dans ces conditions
00:51:20que
00:51:20la condition de Covid
00:51:21donc
00:51:21alors
00:51:23on nous prend bien le mot
00:51:24il y a du monde
00:51:25dans la station
00:51:26Benoît en ce moment ?
00:51:28il y a du monde
00:51:29dans la station
00:51:29oui quand même
00:51:29il y a du monde
00:51:30on ne sait pas non plus
00:51:31on n'est pas
00:51:32dans les grosses périodes
00:51:32mais il y a quand même
00:51:33du monde
00:51:33là c'était un peu
00:51:35inattendu
00:51:35vous vous y attendiez pas
00:51:37à ces chutes
00:51:38d'aujourd'hui ?
00:51:40non
00:51:40je pense que
00:51:41les dernières informations
00:51:43qu'on avait eues
00:51:43c'était hier soir
00:51:45donc
00:51:45hier soir on s'allait
00:51:47mais
00:51:47avant ça non
00:51:48et puis ce matin
00:51:49c'est la surprise quand même
00:51:49mais je n'y connais rien
00:51:51Benoît
00:51:52et le ski
00:51:53m'est relativement étranger
00:51:55mais
00:51:56c'est dangereux
00:51:58pourquoi
00:51:58on est confiné
00:52:00vous pouvez m'expliquer ?
00:52:02là je pense que
00:52:03c'est par rapport
00:52:03à la pauvreté des montagnes
00:52:04qu'on a autour de nous
00:52:05où le fission
00:52:06il peut y avoir
00:52:06des avalanches
00:52:07un peu partout
00:52:08ah d'accord
00:52:09il y a des risques
00:52:11d'avalanches
00:52:13oui il y a des bas
00:52:14puis là
00:52:14la neige de la neige
00:52:15est tombée
00:52:15elle était fraîche
00:52:16juste avant
00:52:16on n'avait pas grand chose
00:52:17donc à mon avis
00:52:19c'est pas très stable
00:52:20il y a une instabilité
00:52:21oui
00:52:21ah oui d'accord
00:52:22merci beaucoup Benoît
00:52:23en tout cas
00:52:24d'avoir accepté
00:52:24notre invitation
00:52:25merci beaucoup Félix
00:52:27Mathieu
00:52:27vous restez avec nous
00:52:28on revient dans un instant
00:52:28avec le tour de table
00:52:30de l'actu
00:52:30de nos vraies voix
00:52:30de quoi parle-t-on
00:52:31avec vous Philippe ?
00:52:32on parle de l'abbé Pierre
00:52:33très bien
00:52:34Farid Thamsamani
00:52:35le tour de table
00:52:36de l'actu
00:52:36la hausse dans le pas de vague
00:52:38ah très bien
00:52:39Anne Mazoyer
00:52:40on va parler du go no go
00:52:42en termes de motion de censure
00:52:44ah
00:52:44c'est vrai que ça
00:52:46c'est pas du bonobo
00:52:47non
00:52:47j'étais sûr
00:52:48que vous alliez sortir ça
00:52:49voilà
00:52:49on essaye d'élever le débat
00:52:51voilà
00:52:52et Philippe Bigère
00:52:53très bien
00:52:54et Philippe Bigère
00:52:55gâche tout
00:52:55comme toujours
00:52:56en propos de bonobo
00:52:57on pourra parler un jour
00:52:58de Copuline
00:52:59parce que les bonobos
00:53:00sont des petits êtres
00:53:01extraordinaires
00:53:02c'est des petits singes
00:53:03merveilleux
00:53:03qui sont particulièrement
00:53:05portés sur la sexualité
00:53:06ça vient d'intéresser
00:53:08Philippe David
00:53:08sud radio
00:53:11parlons vrai
00:53:12parlons vrai
00:53:13sud radio
00:53:13par vraie voix
00:53:14sud radio
00:53:1517h19h
00:53:16Philippe David
00:53:17Cécile de Ménibus
00:53:19bienvenue dans les vraies voix
00:53:21et merci de votre fidélité
00:53:22merci d'être de plus en plus nombreux
00:53:23à nous écouter
00:53:24à nous regarder
00:53:25sur notre chaîne youtube
00:53:26vous pouvez bien entendu
00:53:27aller sur instagram
00:53:28aussi sur tiktok
00:53:29sur linkedin
00:53:30sur x
00:53:31un peu partout
00:53:32vous ne pouvez pas nous échapper
00:53:34je vous le dis tout de suite
00:53:34on vous cerne
00:53:36et on est très content
00:53:37de vous cerner
00:53:37Philippe Bigère
00:53:38est avec nous
00:53:38Anne Mazoyer
00:53:39fondatrice de Fair Value Corporate
00:53:41un public fair
00:53:42cabinet de relations publiques
00:53:44internationales
00:53:45Farid
00:53:45Thamesamani
00:53:46est avec nous
00:53:46porte parole de l'association
00:53:47Banlieue Plus
00:53:48et déléguée générale
00:53:49du think tank
00:53:50France
00:53:51fier
00:53:51et tout de suite
00:53:52le tour de table
00:53:52de l'actu des vraies voix
00:53:53oh dites
00:53:54je vais envoyer les actualités
00:53:56vous venez les voir
00:53:56dans la cabine
00:53:57tenez cette table là
00:53:58et bien tout le monde
00:53:59l'appelle la table des chevaliers
00:54:00ah bon
00:54:00une fois il y a un type
00:54:01qui l'a appelé
00:54:01la table des deux connards
00:54:02je ne sais pas
00:54:02s'il nous avait reconnus
00:54:03le tour de table
00:54:04de l'actualité
00:54:06la grâce
00:54:07de ce jingle
00:54:10qu'on adore
00:54:10Philippe Bilger
00:54:12l'abbé Pierre
00:54:13on aurait su
00:54:14la papauté
00:54:15depuis 1955
00:54:17alors ça fait longtemps
00:54:19que sur ce plan
00:54:20je trouve inadmissible
00:54:22l'attitude de l'église
00:54:24qui connaissait
00:54:26depuis un certain temps
00:54:27pour être euphémisé
00:54:30les phrases
00:54:31qui est beaucoup plus grave
00:54:33commises par l'abbé Pierre
00:54:35mais on vient d'apprendre
00:54:37un livre vient d'être publié
00:54:39et s'il est exact
00:54:42dans ce qu'il affirme
00:54:43je vais citer le livre
00:54:44si vous permettez
00:54:45ça s'appelle
00:54:45l'abbé Pierre
00:54:46la fabrique d'un saint
00:54:47chez Alary Editions
00:54:48absolument
00:54:49merci ma chère Cécile
00:54:50et bien
00:54:51apparemment
00:54:53c'est très intéressant
00:54:54la papauté
00:54:55dès 1955
00:54:57aurait alerté
00:54:58un évêque
00:55:00un cardinal
00:55:01pardon
00:55:01le cardinal Renard
00:55:03pour signaler
00:55:04qu'il y avait
00:55:04pour le moins
00:55:05des problèmes
00:55:06dans les comportements
00:55:07de l'abbé Pierre
00:55:08et
00:55:09cet ecclésiastique
00:55:12Renard
00:55:12ce qui m'a intéressé
00:55:14à l'époque
00:55:14a répondu
00:55:15ce que
00:55:16beaucoup
00:55:17ont dit
00:55:17aujourd'hui encore
00:55:19c'est à dire
00:55:19qu'il avait
00:55:20commis des horreurs
00:55:21mais qu'il avait
00:55:22fait du bien
00:55:23à côté
00:55:24et donc
00:55:25l'affaire
00:55:25s'est tassée
00:55:26et les documents
00:55:27sur lesquels
00:55:28la papauté
00:55:29s'était
00:55:30appuyée
00:55:31pour signaler
00:55:33cela
00:55:33ont disparu
00:55:34et c'est seulement
00:55:35depuis quelques années
00:55:37qu'ils ont
00:55:38réapparu
00:55:39et que
00:55:39l'église française
00:55:41s'est enfin
00:55:42sérieusement
00:55:43penchée
00:55:44sur les
00:55:45transgressions
00:55:46et les agressions
00:55:47de l'abbé Pierre
00:55:47je ne supporte plus
00:55:49cette église
00:55:51qui au lieu
00:55:52de dire
00:55:52immédiatement
00:55:53la vérité
00:55:54sur ce qu'elle a
00:55:55constaté
00:55:56cherche à noyer
00:55:57le poisson
00:55:58même si c'est
00:55:59sur un mode religieux
00:56:00c'est scandaleux
00:56:02et donc
00:56:02c'est très intéressant
00:56:04la papauté
00:56:05d'une certaine manière
00:56:06avait alerté
00:56:07dès 55
00:56:08l'omerta
00:56:10encore et toujours
00:56:11encore et toujours
00:56:13pourquoi
00:56:14parce que
00:56:15on n'est plus
00:56:16à la même époque
00:56:17non plus
00:56:17c'est aussi ça
00:56:18qu'il faut se dire
00:56:19c'est-à-dire
00:56:19déclarer ce genre
00:56:21de choses
00:56:21en 55
00:56:2265
00:56:23même 75
00:56:23ça n'aurait pas
00:56:25été
00:56:25ni politiquement
00:56:27correct
00:56:27ni religieusement
00:56:28correct
00:56:29aujourd'hui
00:56:30maintenant
00:56:30tout est sur la table
00:56:31ou pratiquement
00:56:32donc effectivement
00:56:33on peut
00:56:34on peut remonter
00:56:35jusqu'au calandre grec
00:56:36ou pratiquement
00:56:36et on se rend compte
00:56:37que peut-être
00:56:38le Vatican
00:56:39a pris
00:56:40certaines positions
00:56:40et autres
00:56:41mais si on va par là
00:56:42il y avait vraiment
00:56:44une omerta
00:56:44sur tous les sujets
00:56:45si vous regardez
00:56:46pendant la deuxième guerre mondiale
00:56:47ce qui s'est passé également
00:56:48avec le Vatican
00:56:50c'est quand même pas
00:56:51exceptionnel
00:56:52dans le genre
00:56:52dans le genre
00:56:53transparence
00:56:54dans le genre
00:56:54courage et détermination
00:56:56enfin voilà
00:56:57mais l'époque
00:56:59était différente
00:57:00aujourd'hui
00:57:00cette transparence
00:57:01que nous décrions tous
00:57:03parce qu'elle finit
00:57:03par tout aseptiser
00:57:04a quand même aussi
00:57:05un bon côté
00:57:06c'est qu'on est obligé
00:57:07de dire les choses
00:57:08et les évêques de France
00:57:10demandent aujourd'hui
00:57:11des éclairfissements
00:57:12à la papauté
00:57:13très intéressant
00:57:14Farid Demsemani
00:57:15au-delà du personnage
00:57:17qui était l'abbé Pierre
00:57:19il ne faut jamais oublier
00:57:21la victime
00:57:22les victimes
00:57:23en l'occurrence
00:57:24celles qui ont eu
00:57:25le courage de parler
00:57:26bien plus tard certes
00:57:27et toutes celles
00:57:28qui sont parfois décédées
00:57:30avec le secret
00:57:31en réalité
00:57:32là où c'est choquant
00:57:33peut-être que l'époque
00:57:35était complètement différente
00:57:37mais on parlait
00:57:38en offre tout à l'heure
00:57:39du bien du mal
00:57:40c'est quelque chose
00:57:42qui pour moi
00:57:42est relativement basique
00:57:44j'essaye d'éduquer
00:57:46mes enfants
00:57:48dans cette logique
00:57:49qui est relativement basique
00:57:50bien sûr que ça peut choquer
00:57:52parce que c'était
00:57:52une institution
00:57:53ou quoi que ce soit
00:57:54mais je pense
00:57:55qu'il ne faut
00:57:55il ne faut pas avoir
00:57:57la main
00:57:58qui tremble
00:57:59face
00:57:59je suis désolé
00:58:00à toutes ces complices
00:58:01parce que derrière
00:58:03les victimes
00:58:03ce sont des gens
00:58:04qui ont été
00:58:04complètement bousillés
00:58:06et je vais faire
00:58:08un parallèle
00:58:08qui n'est pas forcément
00:58:09le bon
00:58:09Bétarame
00:58:10où des gens
00:58:12savaient
00:58:13et qui aujourd'hui
00:58:15osent encore
00:58:15essayer de noyer
00:58:17le poisson
00:58:17parce que c'est
00:58:18à peu près ça
00:58:19également
00:58:19et bien moi
00:58:20je trouve ça
00:58:20toujours scandaleux
00:58:21merci beaucoup
00:58:24Philippe Bilger
00:58:25Anne Mazeillet
00:58:26motion de censure
00:58:28est-ce que ce serait
00:58:28une bonne
00:58:29ou une mauvaise idée
00:58:30en tout cas c'est le bruit
00:58:32qui court aujourd'hui
00:58:33alors motion de censure
00:58:34bonne ou mauvaise idée
00:58:35ça n'est pas de mon ressort
00:58:37de pouvoir en juger
00:58:38ce sera les partis
00:58:39qui prendront position
00:58:40et je pense qu'ils sont
00:58:42en embuscade
00:58:42en tout cas pour l'opposition
00:58:44au pouvoir
00:58:45en responsabilité actuelle
00:58:47je suis
00:58:47mais absolument convaincue
00:58:49je ne suis pas la seule
00:58:49du reste
00:58:50à me dire
00:58:51qu'ils vont attendre
00:58:52le moment propice
00:58:53et le moment propice
00:58:54ce sera le moment
00:58:54de la discussion
00:58:55de certaines réformes
00:58:57très difficiles
00:58:58qui se tiendra
00:58:59probablement
00:59:00plutôt à la rentrée
00:59:01alors
00:59:03ce qui est certain
00:59:04également
00:59:05c'est que
00:59:05je ne pense pas
00:59:06qu'on en arrivera
00:59:07à une dissolution
00:59:08parce qu'on sera
00:59:08à un an et demi
00:59:09donc de la campagne
00:59:10présidentielle
00:59:11même pas
00:59:12on sera à un an
00:59:12de la campagne présidentielle
00:59:14mais ce qui est certain
00:59:15aussi c'est que
00:59:15la motion de censure
00:59:16elle arrivera
00:59:17et elle arrivera
00:59:18sans doute au pire moment
00:59:19parce que la rentrée
00:59:20est toujours une rentrée
00:59:21très sociale
00:59:22et que
00:59:23les questions d'argent
00:59:24les questions
00:59:25d'augmentation des impôts
00:59:26c'est une chose
00:59:27mais ça ne fera pas
00:59:28réagir grand monde
00:59:29dans les semaines à venir
00:59:31en revanche
00:59:31la réforme des retraites
00:59:32oui sans doute
00:59:33et ça sera probablement
00:59:35ce qui fera vaciller
00:59:36le gouvernement Bérou
00:59:38est-ce qu'il tombera
00:59:39ou est-ce qu'il résistera
00:59:40ça c'est une autre histoire
00:59:41il faudra faire les comptes
00:59:43des voix
00:59:43à ce moment-là
00:59:44et Anne
00:59:45comme vous êtes une spécialiste
00:59:47qu'est-ce que vous pensez
00:59:48de la nouvelle méthode
00:59:50de François Bayrou
00:59:52pour l'élaboration
00:59:53du budget
00:59:53il ne se fonde plus
00:59:55sur l'ancien budget
00:59:57mais il va faire
00:59:59une sorte de
01:00:00co-construction
01:00:02vous pensez
01:00:03que c'est une bonne idée ?
01:00:04il gagne du temps
01:00:05il gagne du temps
01:00:06en fait
01:00:07il ne fait que gagner du temps
01:00:08depuis le début
01:00:08c'est-à-dire que
01:00:09c'est pour ça
01:00:10qu'il a monté ce conclave
01:00:11on parlait tout à l'heure
01:00:12du Vatican
01:00:12on est en plein dedans
01:00:13mais je dirais
01:00:15vous avez vu
01:00:15toutes les réactions
01:00:16à la suite du conclave
01:00:17puisque tout le monde sait
01:00:18qu'il n'en sort pas grand chose
01:00:19et que les discussions
01:00:20restent stériles
01:00:21je ne parlais pas de la retraite
01:00:23non non non
01:00:24d'une manière générale
01:00:25c'est-à-dire en fait
01:00:26aujourd'hui c'est le conclave
01:00:27demain ça sera autre chose
01:00:29il essaye de gagner du temps
01:00:31jusqu'à cet été
01:00:32est-ce que ça sera vraiment
01:00:34profitable à son gouvernement
01:00:35à la rentrée
01:00:36ça je ne sais pas
01:00:37mais je suis persuadée
01:00:38qu'il y aura
01:00:38beaucoup de discussions
01:00:40et probablement très difficiles
01:00:42dès le mois de septembre
01:00:43vous pensez que ça va
01:00:45censurer
01:00:46dissoudre
01:00:47ou pas ?
01:00:48je pense que le moment propice
01:00:49c'était lors de la dernière
01:00:51discussion
01:00:51de motion de censure
01:00:52les uns et les autres
01:00:54ayant assumé
01:00:54de ne pas faire tomber
01:00:55le gouvernement
01:00:56quelles que soient
01:00:57les raisons
01:00:58en réalité
01:00:59je pense que personne
01:01:00aujourd'hui a intérêt
01:01:01à faire tomber
01:01:01alors elle arrivera
01:01:03dans la dernière année
01:01:04de la législature
01:01:05là où on ne pourra pas
01:01:06finalement convoquer
01:01:07sans aucune arrière-pensée
01:01:09politique
01:01:09exactement
01:01:10et c'est malheureux
01:01:12parce que
01:01:13les mêmes
01:01:14qui n'ont pas voulu
01:01:15censurer
01:01:15sont les mêmes
01:01:16probablement
01:01:17qui vont nous faire
01:01:18campagne
01:01:18avec des mots
01:01:20rêveurs
01:01:21pour la population
01:01:22etc
01:01:22mais moi
01:01:23je conçois
01:01:24le combat politique
01:01:26et notamment
01:01:26la responsabilité
01:01:28législative
01:01:29comme quelque chose
01:01:29de très sérieux
01:01:30et je trouve
01:01:32que nous avons affaire
01:01:33à des parlementaires
01:01:33et globalement
01:01:34à une classe politique
01:01:35qui en la matière
01:01:36clairement
01:01:37se moquent vraiment
01:01:39des français
01:01:39et puisque vous avez
01:01:40la parole
01:01:40mon cher Farid
01:01:41Tepsamani
01:01:42pas de vague
01:01:43dans l'éducation nationale
01:01:44on parlait tout à l'heure
01:01:45d'Omerta
01:01:45dans l'église
01:01:46on a une autre
01:01:47Omerta
01:01:47dans l'éducation nationale
01:01:49c'est surtout
01:01:49le pas de vague
01:01:50souvenez-vous
01:01:50de cette enseignante
01:01:51directrice d'école
01:01:52dans un petit village
01:01:53du Cantal
01:01:54à Moussange
01:01:56qui se prénommait
01:01:57Caroline
01:01:57qui faisait
01:01:58malheureusement
01:01:59l'objet
01:02:00de menaces
01:02:01et d'insultes
01:02:02notamment d'un corbeau
01:02:03notamment
01:02:06des insultes homophobes
01:02:08qui a été
01:02:08soutenue
01:02:10d'une certaine manière
01:02:11timidement
01:02:12par l'institution
01:02:13très peu
01:02:14par la population
01:02:15locale
01:02:16et qui finalement
01:02:17à la rentrée
01:02:18malheureusement
01:02:18a dû quitter
01:02:19justement
01:02:20son poste
01:02:22ça c'est une chose
01:02:22vous avez
01:02:23une caricaturiste
01:02:24notamment sur
01:02:25les réseaux sociaux
01:02:26pour pas la citer
01:02:27cas d'école
01:02:28qui en a décidé
01:02:29d'en faire
01:02:29la promotion
01:02:30parce que
01:02:31on parlait tout à l'heure
01:02:32de l'époque
01:02:33je pense qu'il y a
01:02:34des choses
01:02:35sur lesquelles
01:02:35il ne faut jamais
01:02:37baisser les bras
01:02:38et bizarrement
01:02:39cette caricaturiste
01:02:40qui ne fait que
01:02:41annoncer
01:02:42dénoncer
01:02:43finalement
01:02:44l'inomnie
01:02:45que cette enseignante
01:02:47a subie
01:02:48se fait attaquer
01:02:49par l'institution
01:02:50pour dénonciation
01:02:51calomnieuse
01:02:52et oui
01:02:53et c'est juste
01:02:54pour moi
01:02:55encore une fois
01:02:55une aberration
01:02:56de notre système
01:02:58et encore une fois
01:02:59malheureusement
01:03:00un cas d'école
01:03:00sur le fameux pas de vague
01:03:01le pas de vague
01:03:02dans l'éducation nationale
01:03:03c'est terrifiant ça
01:03:04oui
01:03:04et puis plus globalement
01:03:06j'ai remarqué
01:03:06y compris
01:03:07dans le judiciaire
01:03:09il y a quelques années
01:03:10qu'en France
01:03:11celui qui dénonce
01:03:13le scandale
01:03:13n'a aucune chance
01:03:14je veux dire
01:03:16lui
01:03:17il est mal vu
01:03:17c'est de la part
01:03:19des hiérarchies
01:03:20des instances
01:03:21des autorités
01:03:22qui détestent
01:03:23qu'on les dérange
01:03:24parce que ça les oblige
01:03:25à s'en préoccuper
01:03:27et Philippe
01:03:27si je peux me permettre
01:03:28de rajouter quelque chose
01:03:28très vite
01:03:29parce qu'on a 10 secondes
01:03:30c'est complètement vrai
01:03:31jusqu'au jour
01:03:32où l'injustice
01:03:33prend le pas
01:03:34et là vous avez
01:03:35ce qu'on appelle
01:03:35les fameux parapluies
01:03:36ah non c'était pas moi
01:03:37malheur
01:03:40à celui
01:03:40par lequel
01:03:41le scandale arrive
01:03:42absolument
01:03:43merci beaucoup
01:03:44merci beaucoup
01:03:45vous restez avec nous
01:03:46dans un instant
01:03:47le coup de projecteur
01:03:47des vraies voix
01:03:49et on va revenir
01:03:49sur ces 5 fake news
01:03:50russes
01:03:51qui ont généré
01:03:51je rappelle 58 millions
01:03:54de vues
01:03:54selon NewsGuard
01:03:55viol, terrorisme, corruption
01:03:57des récits mensongers
01:03:58pour attiser les attentions
01:03:59en France
01:04:00alors parlons vrai
01:04:01est-ce qu'internet
01:04:02est devenu le nouveau
01:04:03terrain de jeu
01:04:03de la subversion
01:04:04et à cette question
01:04:05tentative de déstabilisation
01:04:07de la France
01:04:08par des fake news russes
01:04:08assue une nouvelle forme
01:04:09de guerre
01:04:09vous dites non
01:04:10à 68%
01:04:12voulait réagir
01:04:13le 0826 300 300
01:04:15Stéphalini délaissera
01:04:16avec nous
01:04:16entrepreneuse spécialiste
01:04:17de l'intelligence artificielle
01:04:18et chroniqueuse
01:04:19dans le Grand Matin Sud Radio
01:04:20du vendredi à 7h20
01:04:21on sera avec elle
01:04:23dans quelques instants
01:04:23à tout de suite
01:04:24Les Vraies Voix Sud Radio
01:04:2617h19h
01:04:27Les Vraies Voix Sud Radio
01:04:2917h19h
01:04:30Philippe David
01:04:31Cécile de Ménibus
01:04:33Les Vraies Voix
01:04:34jusqu'à 19h
01:04:36c'est la dernière ligne droite
01:04:37et c'est bien triste
01:04:38parce qu'on les aime beaucoup
01:04:39autour de cette table
01:04:39Philippe Bilger est avec nous
01:04:40Anne Mazoyer
01:04:41et Farid Tensamani
01:04:43tout de suite
01:04:44le coup de projecteur
01:04:45des Vraies Voix
01:04:45Les Vraies Voix Sud Radio
01:04:47le coup de projecteur
01:04:49des Vraies Voix
01:04:50Le président français
01:04:51Emmanuel Macron
01:04:52a été contraint
01:04:53d'annuler sa visite
01:04:54en Ukraine
01:04:55à la suite
01:04:55d'une provocation
01:04:56meurtrière
01:04:57à son encombre
01:04:57Cette vidéo
01:04:59a été vue
01:05:00des millions de fois
01:05:01sur les réseaux sociaux
01:05:02et pourtant
01:05:03elle est totalement bidon
01:05:04Les attaques
01:05:05sur le plan cyber
01:05:06se sont profondément
01:05:09multipliées
01:05:09systématisées
01:05:11et intensives
01:05:12Il y a de cela
01:05:13maintenant quelques mois
01:05:13une entreprise
01:05:14de défense
01:05:15importante française
01:05:16je vais taire son nom
01:05:17mais qui a réussi
01:05:18à repousser
01:05:19cette attaque cyber
01:05:19a vu une agressivité
01:05:21russe particulière
01:05:22La Russie
01:05:23en effet
01:05:24a franchi
01:05:25plusieurs seuils
01:05:26Parmi les sites repérés
01:05:29Pravda
01:05:29qui signifie
01:05:30non sans ironie
01:05:31vérité
01:05:325 fake news
01:05:34russes
01:05:35ont généré
01:05:3556 millions de vues
01:05:37selon le NewsGuard
01:05:38viol, terrorisme
01:05:39corruption
01:05:39des récits mensongers
01:05:41pour attiser
01:05:41les tensions en France
01:05:42Alors parlons vrai
01:05:43est-ce que ces méthodes
01:05:44influencent la population
01:05:46selon vous
01:05:46et à cette question
01:05:47tentative de déstabilisation
01:05:49de la France
01:05:51par des fake news russes
01:05:52est-ce une nouvelle forme
01:05:53de guerre ?
01:05:54Vous dites non
01:05:54à 68%
01:05:55Vous voulez réagir
01:05:56le 0826 300 300
01:05:58Et pour nous en parler
01:06:00bien entendu
01:06:00notre invité
01:06:01Stéphanie Deles
01:06:01qui est avec nous
01:06:02entrepreneur spécialiste
01:06:04de l'intelligence artificielle
01:06:05chroniqueuse
01:06:05dans le Grand Matin Sud Radio
01:06:06du vendredi matin
01:06:08à 7h20
01:06:09Bonjour Stéphanie Deles
01:06:10Merci d'être avec nous
01:06:12ce soir
01:06:12Bonjour
01:06:13Philippe Bilger
01:06:15ces tentatives
01:06:16de déstabilisation
01:06:17sont difficiles
01:06:19à comprendre
01:06:20en tout cas
01:06:20parce qu'elles sont
01:06:21tellement réalistes
01:06:22Oui alors
01:06:23je ne les connaissais pas
01:06:24dans le détail
01:06:25comme vous
01:06:26mais mon problème
01:06:28et je pense
01:06:29qu'il n'est pas
01:06:30il est assez partagé
01:06:32c'est d'être
01:06:33un défenseur
01:06:34de tout ce que
01:06:36les réseaux sociaux
01:06:37ont de positif
01:06:38et moi-même
01:06:40j'en use
01:06:40mais en réalité
01:06:41dans un espace
01:06:43très restreint
01:06:45on pourrait les utiliser
01:06:46bien davantage
01:06:47que je ne le fais
01:06:48et en même temps
01:06:49j'ai de plus en plus
01:06:50conscience
01:06:51des dangers
01:06:52et des défis
01:06:53qu'il nous propose
01:06:56et notamment
01:06:58cette manière
01:06:59dont la Russie
01:07:00a l'intention
01:07:02ou crée déjà
01:07:03des troubles
01:07:04du désordre
01:07:06subversif
01:07:07dans les pays
01:07:08où elle a l'ambition
01:07:10de l'objectif
01:07:12de perturber
01:07:14de démobiliser
01:07:15de détruire
01:07:17une vie démocratique
01:07:18et tout à l'heure
01:07:19je poserai une question
01:07:21à notre invité
01:07:22parce que je ne veux pas
01:07:23prolonger pour l'instant
01:07:24ces dramatiques
01:07:26et je ne vois pas
01:07:27comment faire
01:07:28pour arrêter
01:07:29ce flux
01:07:30qui pour l'instant
01:07:31paraît irrésistible
01:07:32Emma Zoyer
01:07:32Alors c'est une question
01:07:34que je connais
01:07:35un petit peu
01:07:35parce que
01:07:36parce que je travaille
01:07:38dans les pays de l'Est
01:07:39donc quand vous travaillez
01:07:41dans les pays de l'Est
01:07:41vous savez que la Russie
01:07:42quand même
01:07:43est le pays
01:07:44qui est le plus habile
01:07:46à cette manipulation
01:07:47à la fois logicielle
01:07:49et manipulation
01:07:49de communication
01:07:50mais ça ne date pas d'hier
01:07:52donc l'entreprise
01:07:53de déstabilisation massive
01:07:55a commencé déjà
01:07:56en 2022
01:07:57puisque en fait
01:07:58la France a fait l'objet
01:07:59d'attaques
01:08:00par l'intermédiaire
01:08:02d'un logiciel
01:08:03qui est connu
01:08:04et qui en fait
01:08:06nourrit d'autres
01:08:07logiciels informatiques
01:08:08qui permettent
01:08:09à la Russie
01:08:10de balancer
01:08:11toutes les 45 secondes
01:08:13des fausses informations
01:08:14en boucle
01:08:15mais c'est connu
01:08:16enfin voilà
01:08:16ça c'est depuis 2022
01:08:18à la suite
01:08:18de la déclaration
01:08:19de la guerre
01:08:19que vous connaissez
01:08:21et par ailleurs
01:08:22ce qu'il faut savoir
01:08:23c'est que même si
01:08:24aujourd'hui
01:08:25on dit que
01:08:26pour partie
01:08:27ce logiciel
01:08:28est enrayé
01:08:29il y en a un autre
01:08:29qui s'appelle
01:08:30Matryoshka
01:08:30et qui s'attaque à vous
01:08:32qui s'attaque
01:08:32à tous les médias
01:08:33et ce Matryoshka
01:08:36en fait
01:08:36il a 4 cibles principales
01:08:39Sud Radio
01:08:39n'en fait pas partie
01:08:40je tiens à vous le dire
01:08:41mais vous avez
01:08:41le Figaro
01:08:42vous avez le Monde
01:08:43vous avez 20 minutes
01:08:45et je crois
01:08:46qu'il y a une radio
01:08:46connue également
01:08:47donc c'est vrai
01:08:48que c'est quand même
01:08:49assez préoccupant
01:08:49parce qu'ils arrivent
01:08:50à se subtiliser
01:08:51ils arrivent à créer
01:08:52des sectes miroirs
01:08:53qui fonctionnent
01:08:54comme ce que
01:08:55tu viens de dire
01:08:56en fait
01:08:56et qui fonctionnent
01:08:57très très bien
01:08:58et donc ce qu'il faut
01:08:59aujourd'hui
01:09:00c'est se dire
01:09:00bon il y a plusieurs
01:09:01agences d'Etat
01:09:02qui luttent
01:09:03contre cela
01:09:03ils ont démantelé
01:09:05du reste
01:09:05les deux agences d'Etat
01:09:06qui sont les plus connues
01:09:08en France
01:09:08ont démantelé
01:09:09193 sites internet
01:09:11spécialisés
01:09:12dans l'édition
01:09:13de logiciels
01:09:13qui sont des logiciels
01:09:15qui créent cette guerre
01:09:16qui n'en est pas une
01:09:17mais qui est quand même
01:09:17une guerre hybride
01:09:18et finalement
01:09:20ce qu'on peut se dire
01:09:20ce qui est absolument
01:09:21énorme dans cette histoire
01:09:23c'est que c'est sans fin
01:09:24parce qu'il faut que nous
01:09:25nos champions français
01:09:26du logiciel
01:09:28arrivent à contrecarrer
01:09:30les leurs
01:09:30qui sont extrêmement puissants
01:09:32ils sont vraiment
01:09:32à la pointe
01:09:33de tout le progrès
01:09:34y compris en matière
01:09:35d'intelligence artificielle
01:09:36je vous coupe
01:09:37Mistral
01:09:37qui est le concurrent
01:09:38de OpenAI
01:09:39ou de ChatGPT
01:09:40à relayer cette information
01:09:42des informations
01:09:42qui étaient fausses
01:09:43ah bah voilà
01:09:44donc c'est vrai
01:09:45qu'il faut être très très prudent
01:09:46je pense qu'il y a aussi
01:09:47un dernier point
01:09:48que je voulais évoquer
01:09:49avec vous
01:09:49c'est que
01:09:50ce premier logiciel
01:09:51enfin c'était pas un logiciel
01:09:52c'était vraiment
01:09:53un projet
01:09:54qui s'appelait donc
01:09:55Doppelganger
01:09:56qui a commencé
01:09:57en 2022
01:09:58a été dépassé
01:10:00maintenant
01:10:01par de nouvelles techniques
01:10:02et le quatrième
01:10:03en fait
01:10:04si vous voulez
01:10:04c'est pas donc une radio
01:10:06c'est le Parisien
01:10:06le Parisien
01:10:07le Monde
01:10:07le Figaro
01:10:08et 20 minutes
01:10:09sont les médias
01:10:10qui ont été
01:10:11le plus attaqués
01:10:11voilà
01:10:12on parlait tout à l'heure
01:10:14de la naïveté
01:10:14sur le narcotrafic
01:10:15j'ai bien peur
01:10:17qu'également
01:10:17sur un sujet
01:10:18comme celui-ci
01:10:19on soit vraiment naïf
01:10:21même si
01:10:22un certain nombre d'autorités
01:10:23je pense notamment
01:10:24à l'agent
01:10:24à l'ANSI
01:10:25notamment qui fait
01:10:27un travail remarquable
01:10:28en la matière
01:10:28mais globalement
01:10:30nous sommes vraiment
01:10:31démunis
01:10:32pourquoi ?
01:10:33parce qu'on parlait
01:10:33des Russes
01:10:34c'est une véritable industrie
01:10:35la désinformation
01:10:37notamment
01:10:37et moi je le vois
01:10:38notamment sur un certain
01:10:39nombre de terrains
01:10:41africains
01:10:41si je prends uniquement
01:10:43la Centrafrique
01:10:45ou le Burkina Faso
01:10:46ça a été une industrie
01:10:48sur laquelle en fait
01:10:48les initiés
01:10:50les connaisseurs
01:10:51voyaient tout de suite
01:10:52qu'en fait
01:10:53il s'agit de fake news
01:10:55de choses
01:10:55qui sont complètement erronées
01:10:56le problème
01:10:57c'est qu'avec les réseaux sociaux
01:10:59d'aujourd'hui
01:10:59avec une population
01:11:01etc
01:11:01vous prenez
01:11:03et on parlait tout à l'heure
01:11:04de l'intelligence artificielle
01:11:07on s'est rendu compte
01:11:07qu'un certain nombre
01:11:08et des plus grandes
01:11:09notamment
01:11:10ont été infiltrées
01:11:11entre elles
01:11:13justement
01:11:13par de fausses informations
01:11:14et c'est là
01:11:15que vous devez
01:11:16absolument investir
01:11:18on parlait tout à l'heure
01:11:20de moyens
01:11:20c'est la même chose
01:11:21investir
01:11:22dans ce qu'on appelle
01:11:24globalement
01:11:25la cybersécurité
01:11:26et si on ne le fait pas
01:11:27des choses très basiques
01:11:29comme
01:11:30être assis ce soir
01:11:31on pourrait commenter
01:11:33des fausses informations
01:11:34in fine
01:11:35et surtout
01:11:35on pourrait ne pas exister
01:11:36c'est-à-dire
01:11:37moi j'ai vu une interview
01:11:38de Vladimir Poutine
01:11:39où ce n'est pas
01:11:40Vladimir Poutine
01:11:41et on le voit
01:11:42parce que quand on s'approche
01:11:43quand la caméra s'accroche
01:11:44on voit vraiment
01:11:45qu'il y a un halo
01:11:46donc le problème
01:11:47il est quand même
01:11:47très très grave
01:11:48et je pense que c'est
01:11:49quand même une guerre
01:11:50on va en parler
01:11:52avec notre invité
01:11:53Stéphanie Delestre
01:11:54qui est avec nous
01:11:54entrepreneuse spécialiste
01:11:55de l'intelligence artificielle
01:11:56et chroniqueuse
01:11:57dans le Grand Matin Sud Radio
01:11:59du vendredi
01:11:59à 7h20
01:12:00Stéphanie Delestre
01:12:01quand on voit effectivement
01:12:02toutes ces informations
01:12:03qui sont liées aussi
01:12:05à notre président
01:12:06à Brigitte Macron
01:12:07sur le fait
01:12:08qu'il aurait pu y avoir
01:12:11un attentat
01:12:12sur Notre-Dame
01:12:13en fait
01:12:13c'est plausible
01:12:15c'est pour ça
01:12:16qu'on peut y croire
01:12:17Bien sûr
01:12:18d'abord
01:12:19je suis très étonnée
01:12:20des résultats
01:12:21de votre sondage
01:12:21c'est-à-dire que
01:12:2268% des Français
01:12:23qui disent que finalement
01:12:24ça peut passer
01:12:25c'est vraiment
01:12:26une catastrophe
01:12:27une catastrophe nationale
01:12:29et je suis
01:12:30en revanche
01:12:31d'accord
01:12:31avec tous vos invités
01:12:33c'est-à-dire que
01:12:34c'est une guerre
01:12:35c'est une guerre moderne
01:12:36qui ne dit pas son nom
01:12:37et aujourd'hui
01:12:38on n'est plus du tout
01:12:39dans de la
01:12:40propagande classique
01:12:42ce qui se joue ici
01:12:43c'est en fait
01:12:44la guerre de l'attention
01:12:45la guerre de la perception
01:12:46et ce n'est pas du tout
01:12:48de la fiction
01:12:48alors ce qu'on peut noter
01:12:50aussi en parallèle
01:12:51c'est que
01:12:51quelques fois
01:12:52moi je rencontre
01:12:52des personnes
01:12:53qui me disent
01:12:53mais est-ce que
01:12:53l'intelligence artificielle
01:12:55ça marche vraiment
01:12:55avec tout ce que vous dites
01:12:57c'est la confirmation
01:12:58en fait que ça marche vraiment
01:12:59et qu'aujourd'hui
01:12:59avec l'intelligence artificielle
01:13:01générative
01:13:01on peut tout faire
01:13:02donc oui
01:13:03on est dans une situation
01:13:05extrêmement grave
01:13:06et la seule solution
01:13:07la seule solution
01:13:08qu'on a aujourd'hui
01:13:09à notre disposition
01:13:09c'est une solution
01:13:11technologique
01:13:12c'est-à-dire
01:13:12d'être meilleur
01:13:13d'avoir des meilleurs
01:13:15hackers
01:13:15que les russes
01:13:17que aussi la Corée du Nord
01:13:18et d'autres pays
01:13:20et donc
01:13:20de pouvoir
01:13:22stopper ces informations
01:13:24en mettant par exemple
01:13:24une espèce de tampon dessus
01:13:26il y a des agences
01:13:26déjà qui le font
01:13:27en disant
01:13:27attention
01:13:28ça c'est certainement
01:13:29une fake news
01:13:30voilà
01:13:31mais on n'a qu'une seule solution
01:13:32le problème Stéphanie
01:13:33des bons hackers français
01:13:34c'est qu'ils ne sont plus chez nous
01:13:35ils sont allés
01:13:36aux Etats-Unis
01:13:37alors non
01:13:38pas seulement
01:13:39pas seulement
01:13:39on en a des très bons
01:13:40on l'a vu d'ailleurs
01:13:41dans le bureau des légendes
01:13:42quand même
01:13:43ce film
01:13:44cette série
01:13:45retrace bien ce qui se passe
01:13:46on en a aussi
01:13:47des très bons chez nous
01:13:48mais la seule réponse
01:13:49c'est
01:13:49comme vous l'avez
01:13:50comme un de vos invités
01:13:52l'a précisé
01:13:52c'est de la cybersécurité
01:13:54et c'est seulement
01:13:55une réponse
01:13:55une réponse technologique
01:13:57et puis je rajouterais
01:13:58aussi quelque chose
01:13:59qu'on oublie
01:14:00c'est
01:14:00que nos enseignants
01:14:02aussi n'oublient pas
01:14:03d'éduquer
01:14:04à l'esprit critique
01:14:05moi j'ai un peu
01:14:06un vieillage
01:14:07il y a 30-40 ans
01:14:08on était vraiment
01:14:09éduqués
01:14:10à cet esprit critique
01:14:11et donc aujourd'hui
01:14:12il faut recommencer
01:14:13avec les enfants
01:14:14avec les ados
01:14:15avec les étudiants
01:14:16qui est le vrai
01:14:18Philippe Bilger
01:14:18Stéphanie
01:14:19j'ai dans la tête
01:14:22des exemples
01:14:23historiques
01:14:24anciens
01:14:24je pensais
01:14:25à la guerre
01:14:26de 1870
01:14:27la dépêche d'Empf
01:14:29des choses comme ça
01:14:30ce qui m'angoisse
01:14:31aujourd'hui
01:14:32mesurant
01:14:33grâce à vous
01:14:34les dangers
01:14:35énormes
01:14:37que ces manipulations
01:14:38ou ces faussetés
01:14:40peuvent engendrer
01:14:41est-ce qu'à votre avis
01:14:43ça pourrait
01:14:45parfois
01:14:45advenir
01:14:46jusqu'à créer
01:14:48des motifs
01:14:49de guerre
01:14:49j'entends par là
01:14:51est-ce que les états
01:14:52sont en mesure
01:14:54d'éviter
01:14:55des subterfuges
01:14:57et des pièges
01:14:58qui s'ils y tombaient
01:15:00pourraient entraîner
01:15:01des guerres
01:15:02alors vous avez raison
01:15:03monsieur Bilger
01:15:04les fake news
01:15:06en fait ça a toujours
01:15:06existé
01:15:07ce qui change
01:15:08aujourd'hui
01:15:09c'est vraiment
01:15:09la vitesse
01:15:10et l'échelle
01:15:11le Cécile nous l'a
01:15:12rappelé
01:15:13aujourd'hui
01:15:14c'est 5 fake news
01:15:15qui ont généré
01:15:15des dizaines
01:15:16de millions de vues
01:15:17et souvent
01:15:18avec des populations
01:15:19qui ne sont pas
01:15:20assez éduquées
01:15:21à la critique
01:15:21et oui
01:15:23alors j'ai envie de dire
01:15:24oui mais moi je suis
01:15:24quelqu'un d'optimiste
01:15:25encore une fois
01:15:26on nous dit pas tout
01:15:28c'est ultra contrôlé
01:15:29l'état français
01:15:30est quand même
01:15:31a quand même
01:15:32des organes
01:15:34ou des organismes
01:15:35qui vérifient tout ça
01:15:36donc aujourd'hui
01:15:37le problème
01:15:38c'est que ça manipule
01:15:39les populations
01:15:39je pense que ça manipule
01:15:41pas du tout
01:15:42nos dirigeants
01:15:45et nos dirigeants militaires
01:15:46également
01:15:47merci beaucoup
01:15:48Stéphanie Delestre
01:15:49entrepreneuse spécialisée
01:15:50dans l'intelligence artificielle
01:15:52chroniqueuse
01:15:52dans le Grand Matin Sud Radio
01:15:53du vendredi
01:15:54à 7h20
01:15:55que je vous incite
01:15:55à écouter
01:15:56bien entendu
01:15:57merci beaucoup
01:15:57cher Philippe Bilger
01:15:58merci beaucoup
01:15:59Anne Mazoyer
01:16:00d'avoir été avec nous
01:16:01merci Farid Temsamani
01:16:02on fait un bisou
01:16:03bien entendu
01:16:04à Raphaël
01:16:04et il se reconnaîtra
01:16:05dans un instant
01:16:07on va parler
01:16:08automobile
01:16:08avec vous
01:16:09les vraies voix
01:16:10qui font rouler la France
01:16:11avec pas mal
01:16:12de sujets
01:16:13on reste ensemble
01:16:14avec Philippe David
01:16:15on est ensemble
01:16:16jusqu'à 20h
01:16:16à tout de suite