Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Stéphanie de Muru pour débattre des actualités du jour. Au programme, un retour sur la mort d'Alain Delon, survenue le 18 août 2024.
Retrouvez "Les débats d'Europe 1 Soir" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-actu
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00:00Europe Un Soir, 19h21, Stéphanie Demerue.
00:05Merci de nous rejoindre, 19h17 sur Europe Un Soir, on va évoquer évidemment la mort d'Alain Delon,
00:11les hommages se multiplient depuis hier jusqu'au Japon, en passant par les Etats-Unis et la France.
00:18On accueille sur ce plateau nos deux chroniqueurs, Olivier Dartigolle,
00:24ainsi que Gilles Aboutin, chef d'information du Figaro, bonjour à tous les deux.
00:29On imagine que vous avez été évidemment bouleversé, vous aussi Olivier, on vous connaît cinéphile
00:35par la disparition de ce monstre sacré.
00:38Oui, et les hommages sont à la hauteur du personnage.
00:43Or, on en parlera, il y en a certains évidemment qui font grincer des dents, comme souvent.
00:47Oui, mais il ne faut pas perdre de temps avec...
00:52Mais à la fois des hommages qui éclairent son côté solaire et aussi son côté solitaire,
00:59et des ombres et des noirceurs dans ce qu'a été sa vie, avec des choses qui reviennent,
01:04et puis une filmographie formidable.
01:08Hier soir, parce que j'avais longtemps que je n'ai pas vu ce film, j'ai revu les granges brûlées,
01:15on en a peu parlé des granges brûlées, avec ce jeune juge, avec ces paysages enneigés,
01:20et ce face-à-face avec Simone Signoret, Rose, dans ce film-là, avec une musique de Jean-Michel Jarre.
01:27Parce que Delon, c'est aussi beaucoup de musique de film qu'on a en tête.
01:32Donc c'est des moments... Oui, on vit un moment intense.
01:35On en parlera évidemment avec vous, Gilles Boutin, vous aussi très touché par cette disparition.
01:41C'est la fin d'une époque, d'une certaine manière également.
01:43Je suis marqué, mais étant d'une génération légèrement plus récente que celle d'Olivier...
01:49Ne me regardez pas !
01:52Vous risquez de vous surprendre.
01:54Moi, je l'ai vraiment découvert, j'étais tout jeune adolescent, au début des années 2000, avec des téléfilms.
02:00C'était la période où Delon s'était éloigné du cinéma et il avait fait les séries Fabio Montal et Franck Rivain,
02:07qui mettaient en scène un policier de retour à Marseille en proie à ses vieux démons.
02:12Vous avez comblé votre retard depuis, j'espère, Gilles.
02:15Non, j'ai révisé mes classiques.
02:17Et d'ailleurs, c'est le contraste, c'est qu'on constate qu'il a beaucoup brillé avec ses premiers films,
02:22sa filmographie emblématique s'étale sur une quinzaine ou une petite vingtaine d'années.
02:26Ensuite, il a évolué, il a brillé sur ce souvenir.
02:30On en parlera avec vous et on reçoit Vlada Krasilnikova, photographe Paris Match.
02:36Bonjour, Vlada.
02:38On est ravis de vous avoir parce que déjà, Paris Match, forcément, c'est une relation très forte avec l'acteur
02:44qui a fait, je crois, une cinquantaine de couvertures sur lui, c'est ça ?
02:47Il a fait une cinquantaine de couvertures, oui.
02:49Et puis demain, évidemment, à Paris, et après en province, mercredi, un spécial Alain Delon, 67 pages, c'est ça ?
02:56Demain, il y a le numéro spécial Delon qui sort avec 67 pages.
03:01L'acteur va découvrir toute sa vie privée, ses femmes, ses enfants, ses chiens, tout autour de sa carrière.
03:11Alors, le titre de La Une, on me le sauve dans l'oreille, c'est mythique, c'est ça ?
03:15C'est vrai que ça lui va bien.
03:19Il y aura des photos mythiques, dont d'ailleurs vous avez vous-même orchestré certaines séquences.
03:25On va y revenir, mais en tout cas, on doit s'attendre à un Paris Match complet sur toute sa vie,
03:31puisque Paris Match a accompagné l'acteur depuis le début.
03:36Il est venu plusieurs fois, même à la rédaction, quand on a fait le sujet pour 70 ans de Paris Match.
03:43Donc, on a invité la rédaction, la maquette, et il a découvert ces images.
03:48Il était très ému et très content.
03:50Ça fait quoi un Alain Delon qui découvre une maquette ? On tremble un peu derrière ?
03:54Pour dire la vérité, quand il est rentré dans la rédaction, c'était le silence absolu.
03:59Tout le monde s'était magnétisé.
04:01C'est vrai.
04:02C'est vrai, parce qu'il a tellement de charisme.
04:05Dès qu'il rentre quelque part, il a toujours le silence.
04:07Tout le monde dit Alain Delon.
04:09Tout le monde le regarde.
04:10Et lui, il est bien à l'aise.
04:11Quand il voit cette photo-là, c'est bien.
04:13Tout de suite, tous les souvenirs se remontent.
04:16Olivier Dardigolles ?
04:17J'ai eu la chance, l'ami Jérôme Béglé, directeur de la publication Paris Match, m'a envoyé le numéro.
04:23Vous êtes un privilégié.
04:25J'ai pu le consulter, et je vous assure, c'est un numéro qui coupe le souffle.
04:30C'est vrai.
04:32Il y a des images d'une beauté exceptionnelle.
04:34Et puis, il y a ce roman, qui est le roman de sa vie, mais qui est un peu aussi la nôtre, puisqu'on l'a accompagné.
04:42Et la dernière séance de photos avec Belmondo, avec ce duel duo, est véritablement magnifique.
04:52Parce qu'on sent une telle complicité, notamment l'une des photos où Delon est protecteur par rapport à Belmondo,
05:00qui était un peu déclinant, et c'est une magnifique photo.
05:02Justement, c'est Vlada Krasnikova qui a orchestré cette séquence.
05:07Vous en gardez quels souvenirs ? Racontez-nous un petit peu les coulisses de cette séquence.
05:12J'imagine qu'elle a dû être incroyable.
05:14Déjà, je veux dire que j'ai eu vraiment la chance d'être photographe pour cette séance.
05:19C'était un moment privilégié pour moi.
05:23Cette séance a été organisée par l'ancien rédacteur en chef des photos Marc Brancourt et Catherine Taboui.
05:30J'étais tellement heureuse.
05:33Évidemment que j'ai eu beaucoup de responsabilités pour cette séance.
05:37J'imagine un petit peu de pression.
05:38On a toujours cette pression, parce que comme on dit, dès qu'il n'y a pas de photo dans la boîte, on n'est jamais tranquille.
05:43Même s'ils sont là, c'est pas encore dans la boîte.
05:45Mais tout était magique.
05:47C'est vrai.
05:48Tout était magique.
05:49Même la préparation magique.
05:51On arrive dans le studio.
05:53Ils arrivent une heure avant tout le monde pour préparer les lumières, l'éclairage, faire le test, préparer la table.
06:00Vous devriez faire un bras de fer.
06:02Ils sont en blanc avec deux belles chemises blanches.
06:05C'était mon idée, parce que c'est deux grandes stars du cinéma.
06:13Donc chercher le stylisme, les chemises, je ne sais pas quoi.
06:16Je pense que c'était presque inutile.
06:18Tout ce qu'on voulait montrer, la personnalité des deux monstres du cinéma, les yeux, l'expression.
06:25Je pense que les chemises blanches, c'était une bonne idée, parce que ça marchait très bien.
06:30Le fond gris, les chemises blanches, les yeux bleus, c'était parfait.
06:34Et le bras de fer, c'était l'idée de qui ? Parce que c'est assez symbolique et bien trouvé.
06:39Oui, c'était l'idée de Marc Brancourt.
06:42Moi, j'ai réalisé cette idée, c'était avec les bras gauches,
06:48à cause d'un accident avec Belmondo.
06:53Donc, ça a très bien fonctionné.
06:55Quand ils se sont pris les bras, j'ai l'impression que le courant est passé.
06:59Dans les yeux, on voyait le courant, les yeux qui brillaient.
07:04C'était l'amitié, la tendresse, c'était tout dedans.
07:07Et après, ils ont commencé à crier tellement fort.
07:10C'était ça, la photo de double ouverture.
07:13C'est vrai qu'ils étaient très complices.
07:15J'ai eu l'occasion de les croiser à une soirée Paris Match.
07:20Ils avaient 70 ans.
07:22Moi, je me suis incrustée pour une petite photo.
07:24Ils étaient pressés de boire du champagne ensemble.
07:26Quand est-ce qu'on boit ?
07:28Ils étaient extrêmement joyeux.
07:30Il y a eu un moment, mais ça fait longtemps.
07:33Il y a eu une carrière de mémoire sur Borsalino,
07:36avec une assortie d'affiches, parce que c'est Delon qui produit.
07:40Ça, c'est quand même terminé devant les tribunaux,
07:42mais ça les faisait rire au final.
07:44C'est quand même de magnifiques...
07:47à la fois des acteurs considérables, majeurs,
07:50mais des personnalités.
07:52Avoir une séance photo avec les deux,
07:54parce qu'il y a presque quelque chose d'animal
07:56sur la rencontre entre les deux.
07:58C'est quelque chose qui a une autre dimension.
08:01C'est surréaliste.
08:03Pour eux, ils étaient très heureux.
08:06Et nous aussi, nous étions très heureux.
08:09Tout le monde était heureux.
08:10C'était l'ambiance, c'était électrique.
08:12Et tout se passait très vite,
08:13parce que tout était clair pour nous.
08:15Je suis pour les séances photo rapides,
08:18mais là, c'était vraiment en cinq minutes,
08:20tout était fait.
08:21Chaque clic, c'était parfait.
08:24On avait mal à choisir la photo,
08:26parce qu'ils sont tellement professionnels.
08:28Ils savent tellement tout ce qu'ils veulent.
08:29C'est vrai qu'Alain Delon était peut-être
08:31un petit peu plus impressionnant,
08:33dans la mesure où il était peut-être
08:34un peu moins accessible.
08:36On se voyait peut-être mal tapé dans le dos
08:39d'Alain Delon, alors que Jean-Paul Belmondo
08:41était peut-être plus le copain.
08:44Vous avez ressenti ça, vous ?
08:46Sur le plateau, non.
08:51Quand on a commencé le shooting,
08:53tout était très facile.
08:55Gilles Boutin, quand vous voyez les deux
08:58avec votre regard plus jeune,
08:59vous nous l'avez précisé,
09:00le contraste est frappant.
09:02Je n'ai pas pu les côtoyer,
09:04mais quand on connaît déjà leurs prestations
09:06respectives, on les connaît très différents.
09:09Belmondo avait cette bonhomie,
09:12cette constance, je dirais,
09:14apparente de caractère,
09:15alors qu'Alain Delon est quand même connu
09:17pour son côté extrêmement taciturne.
09:19C'était un homme de contraste.
09:21Il était capable d'amour inconditionnel,
09:24par exemple, pour sa fille.
09:26Bon, c'est par ailleurs,
09:27il a quand même été très dur avec ses fils.
09:29Ça vous a un peu choqué, vous, de voir ça ?
09:32Choqué...
09:33Ce qui est triste, c'est de voir cet étalage
09:36sur les derniers mois d'une vie.
09:38C'est-à-dire que c'est dommage
09:39de retenir cet aspect-là.
09:43Le problème, c'est que ce n'est pas fini.
09:44Moi, je repense aux obsèques de Johnny Hallyday,
09:47et certains observateurs très avertis
09:50nous prévenaient,
09:51bon, là, l'image, elle est très belle,
09:53mais dans quelques jours,
09:54la famille va se déchirer.
09:56Et là, on sait très bien
09:58que pour des questions d'héritage,
09:59ça va se dépasser.
10:00Vous en êtes sûr ?
10:01C'est bien possible.
10:02Et ajouter à ça qu'il y avait aussi
10:05le fils présumé ilégitime,
10:07un non reconnu.
10:08Oui, Harry Boulogne.
10:09Et il y a une procédure qui est toujours en cours.
10:11Il est décédé,
10:12mais sa fille blanche a elle-même relancé
10:14une demande de reconnaissance d'ADN.
10:16Donc, en fait, les affaires
10:18autour de la famille Delon
10:20ne sont pas terminées.
10:21Et c'est ça aussi qui crée ce contraste.
10:24On sent que Delon avait une vie
10:26faite de choses magnifiques,
10:28mais également de choses particulièrement
10:30torturées à l'envers de Belmondo.
10:32On y revient dans quelques instants
10:34et on parlera notamment des funérailles.
10:36À quoi doit-on s'attendre ?
10:37Puisque Vlada Krasilnikova,
10:39vous êtes aussi allée à Douchy en 2017
10:41et il vous a tout montré.
10:43C'est-à-dire là où il voulait être enterré.
10:45On y revient dans quelques instants.
10:47Restez avec nous après une petite pause.
10:54Et on est toujours en compagnie
10:56de nos chroniqueurs Olivier Dartigold,
10:58chroniqueur politique Gilles Boutin,
11:00chef d'information au Figaro,
11:02et notre photographe Paris Match,
11:04Vlada Krasilnikova,
11:06parce qu'on parle évidemment
11:08de la mort d'Alain Delon
11:10et des suites, on le disait.
11:12Vous, Vlada,
11:14vous avez orchestré
11:16une séquence de shooting
11:18en 2017. C'était à Douchy
11:20et il vous a montré, Alain Delon,
11:22là où il souhaitait être enterré
11:24et également un lit où il souhaitait
11:26reposer.
11:28Exactement. Donc on était allé
11:30à Douchy pour le sujet exclusif
11:32pour Paris Match au mois de décembre
11:342017.
11:36C'est vrai qu'Alain Delon
11:38parlait beaucoup sur la mort
11:40et même quand il ouvre la porte...
11:42Il était obsédé par la mort.
11:44Il était, je pense, obsédé. La première phrase
11:46qu'il disait, bonjour,
11:48j'ai failli mourir cette nuit.
11:50Qu'est-ce qui se passait, Alain ?
11:52Comment ça va ?
11:54Et vous ne le connaissiez pas ?
11:56Non, on s'est rencontrés déjà.
11:58La première phrase, j'ai failli mourir cette nuit.
12:00Qu'est-ce qui se passe ?
12:02Il disait que j'ai transpiré, je l'ai fait hier, etc.
12:04Il nous attendait dehors quand même
12:06quand c'était assez froid
12:08et on a proposé, peut-être qu'on peut
12:10se laisser tranquille. Non, non, rentrez.
12:12Donc on rentre.
12:14Déjà, il faut passer par
12:16dire bonjour à son chien Loubo.
12:18Le chien nous a accueillis.
12:20Le test du chien.
12:22Le test, on a passé, il a dit c'est bon.
12:24Avec Loubo, c'est bon, vous pouvez rentrer.
12:26Donc on a fait la visite
12:28et toutes les propriétés,
12:30c'était absolument magnifique.
12:32Après, il disait que je vais vous montrer quelque chose
12:34et une pièce que personne n'a jamais vue.
12:36Il nous amène dans une toute
12:38petite maison
12:40et dans cette maison,
12:42il y a une chambre
12:44et là, on lit.
12:46C'est tout.
12:48Il n'y a pas de décor.
12:50C'est très minimaliste. Il y a quelques photos
12:52d'Anoushka et ses enfants.
12:54Et
12:56on a demandé
12:58c'est quoi cette pièce.
13:00Je l'ai préparée exprès. Quand je vais mourir,
13:02je veux reposer
13:04sur ce lit.
13:06Pendant quelques jours.
13:08Voilà.
13:10Mais c'était quoi ce lit ?
13:12C'était un lit noir
13:14en cuir agneau.
13:16Quelle bonne qualité ce lit !
13:18Je l'ai acheté avec mon premier
13:20cachet.
13:22Quand je vais mourir,
13:24je veux être dans ce lit pendant quelques jours.
13:26Donc peut-être qu'aujourd'hui,
13:28il doit être là-bas.
13:30Olivier Dartigold, c'est vrai qu'Alain Delon
13:32parlait beaucoup de la mort et du jour où il disparaîtrait.
13:34L'acteur Delon est souvent
13:36mort à la fin de ses films.
13:38C'est vrai que c'est un
13:40compagnonnage avec le thème
13:42de la mort.
13:44Il parlait beaucoup de ceux qui sont partis.
13:46Il parlait beaucoup de Gabin,
13:48le vieux qu'il rencontre en 1963,
13:50Mélodie en sous-sol.
13:52Il parlait beaucoup de cette génération disparue.
13:54C'était un rapport au temps
13:56avec une mélancolie.
13:58Oui, une grande nostalgie.
14:00Oui, permanente et qui
14:02pouvait sembler douloureuse
14:04mais qui était en fait
14:06chez lui une compagne.
14:08C'est vrai
14:10qu'il va bénéficier
14:12de cette possibilité d'être enterré
14:14chez lui, dans sa propriété
14:16puisque les actes administratifs ont été
14:18faits. C'est arrivé à d'autres
14:20grandes personnalités. Je pensais à
14:22Aragon et Elsa Triolet qui sont
14:24l'un à côté de l'autre
14:26dans leur demeure aussi.
14:28Après, il reste à savoir
14:30ce que l'État va...
14:32Est-ce qu'il y aura une initiative ?
14:34Est-ce qu'il y aura un hommage national ou pas ?
14:36Certainement que les services de l'Elysée sont en contact
14:38avec les enfants d'Alain Delon
14:40et savoir si
14:42parce qu'il y a beaucoup de personnes
14:44qui vont certainement vouloir se recueillir
14:46savoir si dans les prochaines années
14:48Douchy sera accessible
14:50ou pas
14:52avec un espace d'hommage. En tout cas,
14:54la famille pour l'instant dit qu'elle souhaite
14:56la plus stricte intimité, ce qu'on peut bien comprendre.
14:58Vlada Krasilnikova,
15:00justement, vous avez vu là où Alain Delon
15:02souhaitait être enterré.
15:04Vous saviez ça justement ?
15:06Est-ce qu'il souhaite un hommage national ?
15:08Pas vraiment ?
15:10Mais là,
15:12rien dit à ce propos ces jours-ci
15:14mais tout ce que je sais
15:16c'est qu'il voulait être
15:18enterré chez lui
15:20et il voulait qu'il ne soit que 14 personnes
15:22ces jours-là
15:24parce que quand il a montré la chapelle,
15:26c'est la chapelle, il ne peut pas rentrer plus
15:28il n'a pas plus que 20 places
15:30et je pense que jusqu'à présent
15:32son
15:34vœu se respectait.
15:36Merci en tout cas Vlada Krasilnikova
15:38Olivier d'Artigolles, on imagine
15:40aussi que ce sera une séquence peut-être
15:42qui permettra encore de s'échapper à
15:44Emmanuel Macron.
15:46Non, mais là c'est pour
15:48faire la transition avec la politique
15:50mais on peut
15:52s'attendre justement à ce que l'Elysée
15:54soit à la manœuvre
15:56lors de ces hommages.
15:58Il y a deux souvenirs récents,
16:00l'immense émotion nationale
16:02pour Johnny et on se souvient
16:04de la Cour des Invalides pour Belmondo
16:06avec cette musique
16:08où quand
16:10il part avec sa famille qui le suit
16:12de l'un de ses films, Le Professionnel.
16:14Merci en tout cas
16:16Vlada Krasilnikova.