Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui la difficile nomination d'un nouveau Premier ministre.
Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d’Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Qui sera Premier Ministre ? Revenons à l'actualité avec Emmanuel Macron.
00:04On est parfois un peu surpris de ce que dit Emmanuel Macron parce qu'il dit
00:06je fais des efforts, je travaille beaucoup et tout ça.
00:08Ben oui, j'ai envie de dire, il est là pour ça.
00:10Écoutons le Président de la République.
00:12Croyez bien que je fais tous mes efforts, et les jours et les nuits,
00:16et que je le fais depuis des semaines, même si vous ne l'avez pas forcément vu,
00:20pour aboutir à la meilleure solution pour le pays.
00:24Je trouve très étrange cette intervention.
00:28Évidemment qu'on ne sait pas tout ce que fait le Président,
00:30et on se doute bien qu'il ne se repose pas à l'Élysée.
00:33On se doute bien de tout ça.
00:35Donc j'ai été un peu étonné.
00:37Et puis, est ressortie une autre intervention d'Emmanuel Macron.
00:41Celle-là, elle date de 2019,
00:43et elle est intéressante à décoder parce que c'était lors d'une table ronde,
00:47un grand débat d'idées avec des intellectuels,
00:50et écoutez ce qu'il avait dit ce jour-là
00:52sur la manière dont il envisageait sa fonction,
00:55notamment lorsqu'une élection intermédiaire le désavouait.
01:02La réalité, si on allait au bout de la logique,
01:03c'est que le Président de la République ne devrait pas pouvoir rester
01:06s'il avait un vrai désavouement en termes de majorité.
01:08En tout cas, c'est l'idée que je m'en fais,
01:09et qui est la seule qui peut accompagner le fait d'assumer les fonctions qui vont avec.
01:14Vous vous rendez compte ce qu'il dit ?
01:15Et c'est pour ça qu'il y a parfois un divorce entre le public et les hommes politiques.
01:20Parce que là, il dit quelque chose de très moral.
01:23Et il dit, voilà, s'il y a une élection intermédiaire,
01:26si on est désavoué, le Président de la République il doit partir.
01:30Je me fais une idée de cette fonction,
01:33et il rejoint la logique gaullienne, gaullienne ou gaulliste.
01:39Bon, la vérité c'est qu'il ne fait pas ça du tout.
01:41Puisqu'il a été désavoué aux européennes,
01:44il a été désavoué au premier tour des législatives,
01:46il a été désavoué au deuxième tour des législatives et il est toujours là.
01:50Et pourquoi il est là ? Parce que j'y suis, j'y reste.
01:53Donc c'est pour ça que ça peut parfois...
01:58S'il ne l'avait pas dit, je ne lui reprocherais pas, c'est lui qui le dit.
02:01Lui-même dit je devrais partir si je suis désavoué, et il ne le fait pas.
02:04Donc ça fait qu'il y a un petit divorce, et un gros divorce d'ailleurs,
02:08bien souvent entre les uns et les autres, entre les Français et ceux qui les représentent,
02:13parce qu'ils ont le sentiment que les gens s'accrochent,
02:16quoi qu'il arrive, qu'on n'entend pas le message des Français,
02:19qu'il y a de nombreux exemples, évidemment, le référendum de 2005 en est un,
02:26et ça peut créer donc cette défiance pour la classe politique.
02:31Il est 12h11, est-ce qu'on marque une pause ?
02:35Que dites-vous M. Guenec ?
02:37Est-ce qu'on peut dire bonjour à Yann ?
02:38Je dis bonjour à Yann, bonjour Yann !
02:41Bonjour Olivier, bonjour Pascal et bonjour Laurent !
02:44Olivier ne présente pas encore l'émission, mais ça nous aurait tardé !
02:47Si il vous l'a dit en pleine, c'est qu'il est allé un peu vite en besogne,
02:53mais je ne doute pas qu'un jour, mais c'est la vie !
02:57Un jour je vous écouterai, je serai à La Baule, ou à Noirmoutier, ou en Corse,
03:01parce que j'ai bien aimé moi la Corse !
03:02Ce qui vous restera comme audition, oui, dans quelques années !
03:05Ooooooh !
03:08Je vais vous dire, au moment où il me restera l'audition que vous dites,
03:11vous, il ne vous restera plus d'auditeur !
03:13Ooooooh !
03:17La rentrée est violente quand même !
03:20Donc voilà, ce que j'ai à dire !
03:22Le groupe vit bien !
03:25Moi je serai peut-être à Ajaccio finalement, parce que j'ai découvert la Corse !
03:28Vous avez un coup de cœur !
03:29Dans un certain restaurant qui ne sert qu'à un seul plat !
03:31Je vous ai parlé de chez Jean-Jean ?
03:33Oui, déjà !
03:35On peut écouter l'Ajaccienne encore de Jean-Jean de Napoléon ?
03:38Laissez une petite demi-heure à Fab, il va vous la sortir !
03:40Non mais parce que, je l'ai dit à nos amis d'Ajaccio,
03:43à la fin de chaque repas, à la fin du service,
03:46Jean-Jean, qui est donc le propriétaire
03:49de ce restaurant d'Ajaccio, arrive,
03:52il arrive et il chante l'Ajaccienne !
03:55Et là, les gens prennent les serviettes et les mettent au-dessus de leur tête,
03:59et se mettent à crier « Vive l'Empereur ! »
04:01C'est quand même très étrange en République !
04:03Regardez ça !
04:05« Réveille-toi, ville sacrée ! »
04:09« Ville sacrée », c'est Ajaccio !
04:11« Ton orgueil et ton amour ! »
04:15Ça va être l'hymne de l'année, je trouve !
04:18Les exilés sont de retour !
04:20Vous entendez la chanson !
04:24Donc c'est l'ode, évidemment, aux soldats de Napoléon !
04:31L'enfant prodigue !
04:33Napoléon !
04:40L'enfant prodigue de la gloire !
04:45Voilà !
04:49Écoutez, c'est un héros français, quand même, Napoléon !
04:54Et puis à Ajaccio, vous vous baladez,
04:56il y a le cours Bonaparte,
04:58vous avez la maison Laetitia...
05:00Oui, on sait !
05:02Et puis n'oublions pas que son épouse Joséphine avait un beau harnais !
05:07C'est dommage, vous voyez !
05:09C'était un bon moment !
05:13Est-ce que vous savez comment s'appelait le fils de Napoléon ?
05:18C'est l'aiglon, le duc de Reichstadt !
05:20Mais il est mort, Napoléon II,
05:22c'est pour ça qu'il y a un Napoléon III !
05:24Napoléon II n'a jamais existé !
05:26Il ne l'a pas régné !
05:28Vous n'êtes pas dit pourquoi il y a un Napoléon I ?
05:30C'est pas comme Rambo !
05:34C'est pas des films, c'est des vrais gens !
05:38C'est des vrais gens, c'est des gens qui ont existé !
05:40L'année va être longue !
05:42C'est que la première semaine !
05:44C'est des vrais gens, Napoléon !
05:48Et vous savez ce que disait sa mère, Laetitia ?
05:51Qu'est-ce qu'elle disait, Laetitia ?
05:53Elle disait « pourvu que ça dure ».
05:55Pourquoi ?
05:57Parce qu'elle aimait que son fils soit...
05:59« Pourvu que ça dure », c'est ce qu'elle disait pour vous,
06:01que ça dure.
06:03Il n'y a pas toujours de vagues.
06:05Je pense que je vais peut-être partir pour la Corse.
06:07Restez encore un peu avec nous !
06:09Vous aurez des auditeurs, c'est ce que vous avez dit tout à l'heure.
06:1112h15.
06:13Et on parle évidemment du Premier ministre.
06:15Vous êtes bien sûr européen avec Pascal Fraud.
06:1711h à 13h01 80 20 39 21
06:19Pour réagir à tout de suite.
06:23Là on va retrouver le grand Fabrice !
06:25Ah oui ?
06:27Je n'ose pas te douter !
06:29Il est méchant, mais écoutez...
06:31Je regardais le menu de la cantine.
06:33Je ne vous avais pas demandé une musique, là ?
06:35Si, vous m'avez demandé une musique, elle est là.
06:37Qui saura ?
06:39Qui saura ?
06:41Qui saura ?
06:43Durant cet été d'ailleurs, celui qui était l'impresario de...
06:47Maïbrandt ?
06:49De Maïbrandt est décédé. Paul Lederman.
06:51Je crois qu'il était l'impresario de...
06:53Maïbrandt.
06:57Nous sommes avec Yann pour parler
06:59du futur Premier ministre.
07:01Ségolène Royal, je vous propose de l'écouter
07:03et vous allez pouvoir réagir, Yann.
07:05Oui, je suis disponible.
07:07Je ne suis pas candidate, il n'y a pas d'ouverture de candidature.
07:09Mais je suis disponible
07:11pour essayer de constituer
07:13un gouvernement d'union républicaine
07:15sur trois priorités.
07:17D'abord, l'ordre juste.
07:19Ça ne vous surprendra pas.
07:21Juste dans le domaine économique, social,
07:23écologique et sécuritaire.
07:29Je vous propose de laisser mon micro ouvert tout le temps.
07:33Mais ce n'est pas possible.
07:37Il a des moules ou quoi ?
07:39Il a des moules en fait, je crois.
07:41Soyez gentil Fabrice, s'il vous plaît.
07:43Vous êtes jeune.
07:45Je peux me permettre, mais vous...
07:47Ok, j'arrête.
07:49En revanche,
07:51Yann, qui est donc commercial,
07:53c'est vrai qu'elle est disponible,
07:55j'ai envie de dire, elle est candidate à beaucoup de choses
07:57Madame Ségolène Royal. Elle était candidate, je crois,
07:59pour la liste
08:01aux européennes.
08:03Elle voulait réunir la gauche, maintenant elle est candidate
08:05à être première ministre. On a le sentiment
08:07peut-être, je ne veux pas être désagréable,
08:09mais que l'instant
08:11Ségolène Royal est quand même passé
08:13disons-le, elle peut
08:15exister encore aujourd'hui dans le paysage
08:17médiatique,
08:19mais l'instant politique, je pense
08:21qu'il est plus derrière elle
08:23avec cette campagne de 2007
08:25et depuis elle aimerait sans doute retrouver
08:27la lumière
08:29de 2007, mais cette lumière
08:31palie, disons-le.
08:33Yann, qu'avez-vous à dire ?
08:35Vous êtes commercial et vous voulez y intervenir
08:37sur ce sujet.
08:39Elle voudrait retrouver la lumière, mais nous on voudrait pas la retrouver.
08:41J'ai envie de dire, mais qu'elle s'occupe
08:43que Ségolène Royal
08:45s'occupe des pingouins. Elle a été
08:47nommée dans un des fromages de la République
08:49en tant qu'ambassadrice des pôles,
08:51vous le croyez ça, vous vous souvenez ?
08:53Donc, le comeback des
08:55ténardiers de la France, c'est-à-dire François Hollande
08:57qui se remet dans la course, Ségolène
08:59qui se pointe par l'entrebaillement en disant
09:01je peux aider peut-être ? Au secours quoi !
09:03Au secours ! Sauvez-nous !
09:05Sauvez-nous de ces gens-là qui nous ont
09:07mis dans des difficultés insensées, qui ont
09:09permis l'avènement de Macron, etc.
09:11Bon, je vois que vous êtes un électeur
09:13plutôt de droite, manifestement
09:15Yann, en tout cas vous n'êtes pas
09:17on ne peut pas vous classer à gauche
09:19a priori. Mais vous savez, j'ai
09:21de très bons amis à gauche et ils n'aiment
09:23pas du tout les ténardiers.
09:25C'est pas très gentil, alors les ténardiers
09:27vous faites référence
09:29à un célèbre roman
09:31de Victor Hugo qu'Olivier Guenet
09:33connaît bien et qui s'appelle ?
09:35Non mais je vous laisse en parler.
09:37Non mais Olivier, un peu de sérieux
09:39c'est Les Misérables, mais vous savez
09:41Les Misérables
09:43et les ténardiers
09:45c'est ceux qui
09:47ont récupéré
09:49Causette.
09:51Et bien je vais vous dire
09:53les français aujourd'hui
09:55c'est la causette des misérables
09:57et je le redis de manière un petit peu
09:59ironique. Qui vous aimeriez comme Premier Ministre ?
10:01Qui vous aimeriez ? Parce qu'on ne va pas dire du mal
10:03toujours de François Hollande et Ségolène Royal
10:05parce que l'instant Hollande aussi il est passé
10:07on sait bien que tout ça est passé
10:10mais
10:12ils aimeraient l'un et l'autre
10:14être toujours présents
10:16François Hollande peut-être davantage
10:18parce qu'il jouit dans les médias
10:20d'une présence quasi quotidienne
10:22François Hollande. Il fait sourire les journalistes
10:24donc les journalistes sont contents
10:26il amuse le plateau, on l'invite, il fait 2-3 petites blagues
10:28et puis les gens sont contents
10:30Bon, Ségolène Royal de ce point de vue là
10:32est moins drôle
10:34disons-le
10:36Qui vous aimeriez comme Premier Ministre ?
10:38Quelle analyse politique
10:40vous faites ? Ça, ça m'intéresse Yann
10:42Alors écoutez
10:44comme Premier Ministre, moi je crois que ça c'est
10:46un sujet sérieux quand même, il faudrait
10:48quelqu'un qui soit proche des gens
10:50vraiment qui connaisse les gens
10:52qui soit pas
10:54parisien et du Sénac mais plutôt
10:56originaire de la province
10:58On dit plus province
11:00C'est un département qu'on aime bien
11:02la Savoie dans cette émission
11:04On dit les territoires, maintenant on dit plus la province
11:06J'ai un nom en tête
11:08mais ça va être un peu audacieux
11:10Pascal Praud
11:12Non mais sérieux
11:14moi je fais pas de politique
11:16chacun à sa place
11:18moi je suis très bien à la place qui est la mienne
11:20et je suis quand même
11:22pas sérieux pour être un homme
11:24politique, voilà, on est quand même des gens
11:26il y a une part de spectacle dans ce que
11:28nous faisons chacun à une place dans la société
11:30française, moi je suis pas fait
11:32pour ça, c'est ni ma trajectoire
11:34Quand on a chanté c'est lundi, après c'est plus possible
11:36Non mais j'ai pas envie, je suis pas fait
11:38pour ça, chacun est fait pour quelque chose
11:40moi je suis pas fait pour ça
11:42Mais vous croyez que les autres sont faits pour ça ?
11:44Vous avez vu le résultat dans lequel on est quand même ?
11:46Je veux dire on est à 3200 milliards
11:48de dettes, 500 000 personnes qui arrivent en France chaque année
11:50des déficits dans tous les sens
11:52on s'est fait virer toute l'Afrique de l'Ouest
11:54on est ridiculisé dans le monde entier
11:56c'est un désastre
11:58Vous êtes bon, il faut que vous soyez éditorialiste
12:00à Europe 1 ou à CNews
12:04Qu'est-ce que vous faites dans la vraie vie, Yann ?
12:06Dans la vraie vie je suis commercial dans l'informatique
12:08dans les services informatiques
12:10Vous êtes intervenu plusieurs fois
12:12chez nous, mais manifestement vous avez une bonne
12:14culture politique et économique
12:16Bah écoutez
12:18je crois, vous savez, moi je suis un simple citoyen
12:20Mais il n'y a pas de simple citoyen
12:22on est tous
12:24des citoyens, il n'y a pas de simple citoyen
12:26il y a des citoyens compliqués
12:28mais il n'y a pas de simple citoyen
12:30Ma grand-mère me disait toujours
12:32si tu t'occupes pas de la politique
12:34la politique elle va s'occuper de toi
12:36donc je crois que en tant qu'électeur
12:38C'était une philosophe votre grand-mère
12:40Elle avait du talent, elle aurait pu être
12:42Premier ministre à mon avis
12:44Moi je connais quelques femmes qui peuvent être
12:46Premier ministre aussi
12:48Donc si on le fait, si vous voulez
12:50regarder Netflix s'abreuver
12:52de pain et de jeu comme les Romains
12:54au 4ème siècle avant l'effondrement
12:56qu'est-ce qu'il va se passer ? Bah rien, ça va s'effondrer
12:58Sérieusement, est-ce que vous avez un nom
13:00pour Premier ministre ?
13:02Quel est votre analyse politique ?
13:04Ou dans quel camp
13:06selon vous Emmanuel Macron
13:08doit-il trouver un
13:10successeur à Gabriel Attal ?
13:12Alors mon analyse politique
13:14et merci de me poser la question
13:16au risque de vous dérouter
13:18un peu, elle est psychiatrique
13:20Elle est psychiatrique, Emmanuel Macron
13:22a cassé le jouet, il a été
13:24déçu des Européennes qui
13:26ne l'oublions pas, comme
13:28toutes les élections depuis son
13:30premier mandat ont été perdues sauf la présidentielle
13:32les régionales, les communales, les cantonales
13:34les Européennes, il a perdu
13:36tout le temps, on oublie ça
13:38et donc là il a fini par être énervé, il a dit bon bah je casse
13:40le jouet, je vais foutre le bordel, je leur laisse
13:42que deux semaines pour préparer les élections
13:44législatives qui ont eu lieu fin juin
13:46ensuite ça fera la fête des Jeux
13:48Olympiques et puis voilà
13:50on récupérera les petits et je ferai comme
13:52d'habitude, donc
13:54la situation elle est totalement
13:56irrationnelle à l'image
13:58de celui qui a décidé de casser
14:00le jouet en fait, donc qui on pourrait
14:02mettre comme Premier Ministre
14:04écoutez on est dans un contexte où vous avez
14:06d'un côté LFI qui tire les
14:08ficelles en ayant perdu deux sièges aux
14:10législatives, donc ça veut dire qu'ils ont
14:12reculé aux législatives et ils s'éboument
14:14à nous placer une écolo
14:16hystérique que personne n'a jamais
14:18vu ni entendu, de l'autre côté
14:20le peuple a été à mon avis
14:22biaisé dans les élections
14:24avec les retraits dans les triangulaires
14:26et le Rassemblement
14:28National a progressé très
14:30significativement mais il est blackboulé au point
14:32qu'il n'est même dans aucune
14:34commission de l'Assemblée Nationale
14:36ça veut dire que la vieille martingale
14:38de François Mitterrand sur le thème
14:40Rassemblement National égal nazi, il continue
14:42de l'utiliser jusqu'à la corde, Macron
14:44en tête, alors que c'est l'expression
14:46du peuple que si le Rassemblement
14:48National avait dû faire un
14:50coup d'état politique, ça fait longtemps
14:52qu'il l'aurait fait. Merci Yann
14:54merci beaucoup pour cette analyse parce que
14:56effectivement il y a chez vous
14:58une connaissance globale de
15:00ces sujets. Il est 12h28