Législatives : «Faire une dissolution un soir d’élection à quelque chose de contre nature», déclare Jean-Michel Blanquer

  • la semaine dernière
ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos
Près de deux mois après les législatives, les décisions d'Emmanuel Macron sont analysées de toutes parts. Ancien ministre de l'Éducation national, Jean-Michel Blanquer, invité de La Grande interview Europe 1-CNews ce mercredi, juge que le chef de l'État a pris une décision irrationnelle en juin dernier.
Retrouvez "La Grande interview Europe 1 - CNews" sur : http://www.europe1.fr/emissions/linterview-politique-de-8h20
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video

Nos nouveautés : http://bit.ly/1pij4sV

Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Category

🗞
News
Transcript
00:00Vous parlez, le titre de votre livre « La citadelle renvoie à l'enfermement », on l'a tous compris, chacun sait que le pouvoir isole.
00:06Est-ce que vous estimez ce matin que c'est ce qui a entraîné la situation dans laquelle nous sommes, qu'Emmanuel Macron est isolé depuis plusieurs mois
00:15et qu'il a pris peut-être une décision irrationnelle ? Vous parlez d'ailleurs de décision irrationnelle dans votre livre.
00:20Oui, c'est un mot que j'assume complètement mais qui je crois est compréhensible par tout le monde, parce que justement cette décision a été incompréhensible.
00:28Donc le fait que le pouvoir isole, c'est une réalité.
00:31Vous avez été surpris au soir de la dissolution ?
00:32Ah oui, parce que moi je m'attendais à une dissolution en 2024, je pensais qu'il y avait de très grandes possibilités que cela arrive.
00:40En revanche, je l'imaginais vers septembre-octobre, postérieurement aux Jeux olympiques et surtout comme le résultat, comme la conséquence d'un conflit éventuel,
00:49d'une impasse éventuelle entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif. Et lorsqu'il y a une situation de ce genre, la dissolution est un outil normal de la Constitution.
00:57En revanche, faire une dissolution un soir d'élection a quelque chose de contre-nature. Et puis cette immédiateté a aussi quelque chose de contre-nature.
01:06Vous savez, la Constitution prévoit une consultation avant de dissoudre. Ce n'est pas un coup de fil simplement au président de l'Assemblée, au président de l'Assemblée nationale.

Recommandée