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Jeudi 5 septembre 2024, SMART JOB reçoit Mickaël Romezy (directeur des programmes sport et SHN (sportifs de haut niveau), EMLyon Business) , Diane Gonin (fondatrice, Paritalité) , Nicolas Garnier (directeur, Mission Locale de Paris) , Mireille Blaess (docteur en sciences de gestion) et Sophie Domenech-Vindex (sportive de haut niveau, cheffe de projet JOP 2024, APEC)

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00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans Smart Job. Votre rendez-vous, emploi, HR et management, débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles, évidemment, bien dans Smart Job.
00:16Aujourd'hui, on parle d'un sujet qui est un peu une zone grise. On parle des microagressions au travail. Qu'est-ce que c'est exactement ? On va en parler avec Diane Gonin, fondatrice de Paritalité.
00:26Elle a d'ailleurs fait une étude extrêmement précise, la première avec l'IFOP. On va tout savoir dans quelques instants.
00:32Le circuit RH, c'est bien presque la fin des JO paralympiques et on va parler des sportifs. Vous l'aurez compris, il y a-t-il une vie après la haute compétition ?
00:42Ce n'est pas toujours simple de se reconvertir, de retrouver une deuxième vie et une place professionnelle. On en parlera avec Sophie Domenec-Vindec.
00:49C'est une ancienne sportive de haut niveau, chef de projet JO 2024. Elle était sur le terrain pour l'APEC, Mireille Blais, elle est docteure en sciences de gestion.
00:57Elle a écrit un livre sur ce sujet et puis Mickaël Romési, directeur des programmes sport SHN à l'EM Lyon Business School.
01:04On terminera notre émission toujours avec le sport, mais cette fois-ci comme un outil d'insertion des jeunes. On en parlera avec Nicolas Garnier. Il est le directeur de la mission locale de Paris.
01:15Voilà le programme. Tout de suite, c'est bien dans Smart Job.
01:19Bien dans Smart Job, pour parler d'un sujet dont nous n'avons jamais parlé sur ce plateau depuis trois ans que l'émission existe, on parle des microagressions.
01:38C'est un sujet, comme on dit dans l'entreprise, qui n'est pas adressé et que vous avez décidé, Diane Gonin, d'observer et d'analyser.
01:44Merci d'avoir répondu à notre invitation, fondatrice de Paris Talité. Votre mission au sein de l'entreprise, au sein de votre entreprise, celle que vous avez créée, c'est de créer de l'inclusion.
01:55Et on le voit bien, évidemment, en contrepoint, ces microagressions posent un problème. D'abord, c'est quoi une microagression ? Parce qu'on voit bien ce qu'est une agression, mais une microagression, c'est quoi ?
02:05Qui plus est, elle porte mal son nom. La microagression, c'est un comportement ou un propos qui, d'apparence banale, va venir stigmatiser quelqu'un du fait de l'appartenance à un groupe.
02:16Ma couleur de peau, mon âge, mon orientation sexuelle, mon apparence physique, mon état de santé. Et ces propos vont venir blesser, même si l'auteur, lui, n'a pas voulu être blessant.
02:26C'est les phrases comme « tu viens d'où vraiment ? », « tu n'as pas l'air de faire ton âge ». Qu'est-ce que les gens comme toi pensent de cela ? Avec beaucoup de gens comme toi, en tout cas, ce n'est pas les mêmes que nous.
02:38Donc la microagression, qui porte mal son nom, elle vient effectivement blesser, stigmatiser, et elle va créer un effet de repli sur soi qui n'est pas au même de pouvoir créer chez la personne et le salarié d'être à son meilleur, qui est un prérequis à la performance.
02:54– 47% des salariés en France ont déjà été victimes, ça c'est votre étude IFOP, avec paritalité, victime d'une microagression.
03:01Et on retrouve dans la liste des personnes qui en ont été les victimes, 57% de femmes, en tout cas c'est ce qu'elles ont déclaré à ce sondage, 58% des personnes homosexuelles ou bisexuelles,
03:1259% de moins de 40 ans, 68% des personnes musulmanes et 71% des personnes racisées. C'est-à-dire que vous pointez du doigt, avec ce sujet non adressé, une stigmatisation d'un certain nombre de personnes,
03:27et qui globalement n'ont pas capacité de se défendre, parce que la microagression, elle nous laisse un peu perplexes, tant pour celui qui le dit que pour celui qui le reçoit.
03:37– La réalité effectivement c'est qu'il n'y a pas un profil type de victime, mais on sent que du fait d'une appartenance à un groupe, on va être plus stigmatisé que d'autres personnes.
03:46Les critères qui sont majoritairement adressés sont l'apparence physique, l'âge, et là je ne vous cacherai pas que nous allons tous vieillir,
03:55et donc laisser une culture d'entreprise qui autorise ce genre d'humour, de blague sur l'âge, c'est venir demain risquer d'être soi-même stigmatisé.
04:03J'en profite pour dire que les microagressions sont le terreau des discriminations.
04:08Le défenseur des droits l'a souligné, on parle d'un continuum de comportement hostile.
04:13– L'antichambre.
04:14– Exactement, la microagression, la discrimination n'arrive jamais seule, elle est toujours précédée,
04:20et donc il est urgent d'agir pour éviter effectivement ce continuum et cette escalade.
04:26– Il y a un sujet, alors on va parler, et Rach évidemment, parce que c'est le cœur de notre émission,
04:30c'est compliqué évidemment de détecter ces signaux qui se passent à la machine à café en une seconde,
04:35il y a quand même des témoins, parce que vous le dites, dans l'étude, la plupart des gens sont témoins,
04:39elles agissent, elles doivent agir, comment on doit faire là ?
04:42– Le témoin, et c'est sûrement la plus grande découverte de cette étude,
04:47c'est qu'ils sont 82% à avoir été un jour témoins, et cela à plusieurs reprises.
04:53La réalité c'est qu'être témoin, c'est ne réagir, dans l'étude en tout cas,
04:59que deux tiers des salariés auront réagi, et quand on leur demande pourquoi n'avez-vous pas réagi,
05:03il y a peur des représailles, est-ce que moi-même je ne vais pas être stigmatisé,
05:07sortir du groupe, est-ce que tout le monde a ri, et qui je vais être si je m'oppose,
05:11c'est parfois à hauteur de 22% mon manager ou un supérieur hiérarchique,
05:15et puis manque de légitimité, est-ce qu'un propos qui adresse le sujet par exemple de la parentalité,
05:21alors que je ne suis pas parent, est-ce que je suis légitime pour prendre la parole ?
05:24Donc ces témoins qui restent majoritairement silencieux adressent l'impact sur eux émotionnel,
05:31à 95% ils ressentent des émotions très négatives, des mots forts,
05:35de la colère, de la gêne, de la honte, de la sidération,
05:38on parle souvent de l'effet de sidération sur la victime qui nous bloque dans notre…
05:42– Mais le témoin le ressent.
05:44– Donc oui, le témoin doit agir et devenir un allié,
05:48mais la difficulté qu'il a effectivement, un c'est de savoir détecter qu'il s'agit d'une microagression,
05:53de se sentir légitime et équipé pour le faire.
05:56– Juste un mot avant de nous quitter, c'est un enjeu RH,
05:59parce que vous dites par ailleurs, ça c'est ce que vous portez chez Paritalité,
06:02c'est l'idée que ça joue sur la marque employeur d'une entreprise,
06:06comment on fait pour communiquer sur ces sujets, ce n'est pas si simple ?
06:09– Je dirais que ce n'est pas un sujet RH, je dirais que c'est un sujet de stratégie d'entreprise.
06:13– C'est plus profond encore ?
06:15– C'est plus profond, c'est-à-dire qu'aujourd'hui les entreprises ont quelques cailloux dans leurs chaussures,
06:19problème d'attractivité et de fidélisation, un problème d'engagement,
06:22certains disent un problème de retour au bureau,
06:25et finalement quand on observe comment être exposé à une microagression
06:29vient détériorer mon expérience collaborateur, les chiffres sont massifs.
06:33On est à des chiffres à plus de 60% sur ça fait baisser ma motivation,
06:37mon engagement, mon envie de venir travailler, etc.
06:40Donc ne pas prendre en considération cela,
06:43c'est être dans ce que vous disiez, cette zone grise qui vient oublier
06:47que pour créer une culture inclusive nécessaire à une performance,
06:50parce qu'au final ce n'est pas un sujet,
06:52et puis dans le contexte dans lequel on vit aujourd'hui,
06:54on a des jeunes générations très attentives,
06:57tolérance zéro sur les comportements non-inclusifs,
07:00des obligations légales, où il y a de plus en plus d'obligations
07:03sur la performance extra-financière, donc un sujet d'actualité, de stratégie.
07:08Paritalité.fr pour avoir tout le détail de cette étude,
07:11qui est un sondage que vous avez organisé avec l'IFOP,
07:15et qui est tout nouveau, et donc qu'il est à découvrir.
07:17Merci à vous Diane Gonin de nous avoir rendu visite, fondatrice de Paritalité,
07:21merci, et j'ai envie de vous dire à très très bientôt sur le plateau de Smart Job.
07:25On tourne une page, le cercle est rache, le sport, le sport, les JO.
07:29Alors on en a eu beaucoup, beaucoup d'images de sportifs, de joie, de bonheur,
07:32de déception, comment rebondir après une carrière de sportif de haut niveau
07:37au JO ou ailleurs d'ailleurs.
07:39C'est pas toujours simple de trouver sa place et de trouver un emploi.
07:42On en parle avec mes invités, c'est le cercle est rache, c'est le débat,
07:44juste après le jingle.
07:58Le cercle est rache, on a commencé le sport, alors le sport télévisuel évidemment,
08:02on va parler des sportives et des sportifs.
08:05Ceux qui peut-être ont participé au JO n'ont pas forcément une médaille,
08:09ont été déçus et puis à un moment donné on range le sac, on range les chaussures à pointe
08:14et on se dit il va falloir que je trouve un deuxième souffle à ma vie,
08:18un emploi, continuer à vivre et laisser le sport de côté.
08:21C'est pas si simple la reconversion quand on est un athlète professionnel
08:24et on en parle avec des expertes.
08:26Sophie Domenec-Vindex, j'ai été très heureux de vous accueillir il y a quelques mois
08:30parce que vous prépariez les JO, c'était imminent.
08:32Là vous les avez vécu, ils sont quasiment terminés.
08:35Sportif de haut niveau, chef de projet JO 2024 pour l'APEC.
08:39Avec toutes ces problématiques, vous êtes allé sur le terrain, vous aviez un stand
08:42et vous avez rencontré tous ces sportifs et les entreprises.
08:45Merci d'être là.
08:46Sophie, Mireille Blesse, merci de revenir.
08:49Vous n'étiez pas assise à cette place, pour ça je suis totalement dépaysé.
08:52Docteur en sciences de gestion, auteur du livre Le sportif de haut niveau,
08:55une richesse pour l'entreprise et vous êtes DRH.
08:58Vous ne faites pas qu'écrire dans votre vie évidemment.
09:01Avec nous, un auteur, Mickaël Romési, vous êtes directeur des programmes sports SHN,
09:07EM Lyon Business School et ce livre dont j'avais d'ailleurs consacré une chronique
09:13dans la tête des champions, 18 récits pour s'inspirer des sportifs de haut niveau
09:17qui racontent leurs galères, qui racontent leur chute, leur reconstruction.
09:21En tout cas, merci d'être avec nous.
09:23Je me tourne vers vous Sophie parce que vous avez été en prise directe avec ces JO,
09:28c'était votre passion.
09:29Vous êtes une sportive de haut niveau, une athlète.
09:31Vous avez trouvé votre place, vous aussi, là.
09:35Vous l'avez votre place ?
09:37Oui, bien sûr et puis on la prend de toute façon sa place en tant qu'athlète.
09:40Je pense que ça fait partie aussi des qualités intrinsèques.
09:44Parfois on doit la prendre cette place, on ne nous la donne pas.
09:47Ça fait vraiment le lien avec notre sujet.
09:49Juste pour vous dire concrètement, aujourd'hui on œuvre justement sur l'accompagnement des sportifs de haut niveau.
09:56Vous disiez à l'instant que ça se passe post carrière.
09:59Non, en réalité absolument, on œuvre ensemble et tous ensemble.
10:04Pendant la carrière ?
10:05Pendant la carrière.
10:06En fait, on appelle ça plutôt la sécurisation du parcours d'un sportif
10:10pour qu'il puisse être dans l'exploit justement à haut niveau.
10:14Et puis on a vu les résultats vraiment cet été.
10:16C'est vraiment un été olympique et paralympique historique.
10:19Il faut vraiment le comprendre.
10:21On est dans une révolution.
10:22Avant de donner la parole à Miguel et à Mireille, vous avez vécu quoi concrètement sur le terrain ?
10:28Je vais vous donner un exemple très concret.
10:31Youme Khalifa, c'est donc un para-athlète en cécifoot.
10:36C'est un athlète qui a marqué le premier but pour l'équipe paralympique au pied de la Tour Eiffel.
10:42Et il va faire une immersion professionnelle au sein du centre de l'APEC de Bordeaux après les Jeux paralympiques.
10:50Donc en fait, on organise justement cette mise en relation avec les entreprises, avec les recruteurs de manière très concrète.
10:56Un autre exemple, on a recruté un para-sportif qui s'appelle Geoffrey Jasia qui fait du para-tennis.
11:01Et donc l'idée, là aussi, c'est de l'accompagner.
11:04Il a un niveau BAC plus 3 aujourd'hui.
11:05C'est de l'accompagner dans sa montée en compétences.
11:08Parce que nous, à l'APEC, on est persuadés que les performances, on peut les traduire en compétences.
11:12Mireille, Miguel, sur ce plateau, sans vous faire répéter ce que vous disiez,
11:15vous disiez, parfois on fait un peu le miroir aux Alouettes, on dit aux sportifs, les entreprises vous cherchent,
11:19elles vont vous chasser.
11:20Et vous disiez, non, ce n'est pas si simple, les entreprises ne les chassent pas forcément.
11:23Ce n'est pas si simple d'intégrer un sportif de haut niveau.
11:26Ils ne sont pas non plus forcément prêts.
11:27C'est-à-dire que quand j'avais fait mon étude pour le livre, j'étais allée voir les profils LinkedIn.
11:32Aujourd'hui, quand on n'a pas un profil LinkedIn, on ne fait rien.
11:35Enfin, on ne trouve pas.
11:36Peut-être par réseau exceptionnellement, mais tous les moteurs de recherche aujourd'hui passent par ce type de choses.
11:43Et je m'étais rendue compte que, on va se dire, j'avais pris Sydney, Rio, donc 2016-2000,
11:48et j'ai la même proportion entre 2000 et 2016 de personnes que j'ai retrouvées sur LinkedIn.
11:54Donc j'en ai près de la moitié qui n'y étaient pas.
11:56Alors ils peuvent ne pas y être.
11:58Après, on voit des choses très différentes selon les fédérations,
12:00et je ne vais pas pointer du doigt certaines fédérations,
12:02mais on voit qu'il y a des groupes qui sont effectivement plus présents que d'autres.
12:05Il y en a qui sont totalement absents.
12:07Et tant que vous n'avez pas un minima certaines choses que vous avez faites,
12:11c'est-à-dire ne pas avoir un CV, ne pas avoir quelque chose sur LinkedIn,
12:14ça veut dire que globalement, est-ce que vous cherchez vraiment du travail ?
12:18J'évoquais la chronique dont je parlais d'un navigateur qui avait fondu les plombs,
12:23c'est comme ça qu'il le racontait,
12:25et qu'il était revenu vivre chez ses parents pour faire de la menuiserie,
12:28puisque c'était ça l'histoire que vous racontiez.
12:30Lui a été sauvé par le métier de menuisier.
12:32Ça, c'est très intéressant.
12:33C'est-à-dire qu'il est revenu finalement à autre chose que le sport.
12:36Il s'est mis à faire des meubles, à frotter du bois,
12:39et il s'est reconstruit.
12:41C'est intéressant ce va-et-vient entre sport et emploi, métier.
12:45C'est exactement pour ça que je pense que beaucoup de sportifs maintenant,
12:49de manière plus anticipée qu'avant,
12:51poursuivent des formations, poursuivent des activités en dehors du sport.
12:55Ce n'était pas le cas avant.
12:56Ce n'était moins le cas avant,
12:57et on ne leur laissait pas trop le choix pour ne pas le faire.
13:01Mais aujourd'hui, c'est quelque chose qui revient dans le système d'équilibre personnel,
13:05trouver son équilibre personnel et son cadre d'expression de son potentiel.
13:10Quelqu'un comme Paco a pu le faire au travers de la menu.
13:14C'est le navigateur.
13:15Pour d'autres, ça peut être autre chose.
13:17Ça peut être des études, ça peut être une passion à côté,
13:19ça peut être un sas de décompression.
13:22C'est ça.
13:23Commencer à monter une société, commencer à investir,
13:25se renseigner sur quel va être mon projet professionnel en après-carrière.
13:29C'est une charge mentale qui leur permet de diminuer,
13:33d'être plus performant sur les terrains.
13:36C'est tout le paradoxe.
13:37Ils font autre chose qui diminue la pression sur les épaules du sportif.
13:40C'est important, je voulais rebondir.
13:42Dans l'accompagnement qu'on propose,
13:44on a constaté que 80% des athlètes qu'on accompagne
13:47passent par cette étape d'envie de création d'entreprise,
13:51parce qu'ils ont envie de continuer à être autonomes et indépendants.
13:55C'est intéressant parce qu'il y a un certain nombre d'entreprises.
13:58Ça rejoint l'idée que l'entreprise est compliquée pour eux.
14:00C'est un peu une boîte dans laquelle ils s'enferment.
14:02Ça permet d'éviter.
14:03Même s'ils ne vont pas au bout,
14:04ça leur permet de prendre conscience de leur plein de potentiel
14:08et de s'orienter vers la voie vers laquelle ils vont.
14:11Mickaël, un mot et Mireille,
14:12parce que je vous ai vu réagir,
14:13c'est intéressant le fait qu'ils veuillent créer leur boîte,
14:15c'est-à-dire avoir la liberté.
14:16Exactement, c'est le cadre que l'entreprise leur propose aujourd'hui.
14:19Il n'est pas tout le temps compatible avec leur désir de faire.
14:23Leur personnalité.
14:26Le mindset qu'ils mettent en œuvre tous les jours dans le sport.
14:29L'amélioration continue,
14:30le fait d'innover perpétuellement,
14:32le fait de bousculer les principes établis.
14:34Ça, en entreprise, c'est compliqué à faire.
14:36Il faut que l'entreprise, également,
14:38mette en place les conditions nécessaires
14:41pour l'intégration d'un sportif de haut niveau.
14:43Sinon, c'est voué à l'échec.
14:44On se joue deux mots.
14:46Dans la réalité de votre quotidien en JO pour l'APEC,
14:49vous avez réussi à bâtir, à construire des passerelles,
14:52d'un côté comme de l'autre, côté entreprise,
14:54mais aussi des passerelles pour dire aux sportifs,
14:56n'aie pas peur, viens dans l'entreprise.
14:58Oui.
14:59C'est important, le 31 mai dernier,
15:02on a signé une convention multipartite
15:04qui fait le lien entre le monde du sport
15:06et les acteurs de la formation et de l'emploi.
15:09Il est important, d'un côté,
15:11d'accompagner les athlètes, les sportifs
15:13et les parasportifs de haut niveau,
15:15mais, de l'autre côté,
15:16également d'accompagner les entreprises
15:17et de conseiller les entreprises.
15:19J'adore votre télé,
15:21votre télé s'appelle Be Smart,
15:23une télé audacieuse, pour audacieux.
15:26J'ai envie que les entreprises soient plus audacieuses aujourd'hui
15:29et qu'elles s'engagent vraiment aux côtés des sportifs de haut niveau.
15:32Pourquoi ?
15:33Parce qu'il existe des dispositifs
15:35dont les DRH, parfois, n'ont pas connaissance.
15:37Mal connus ou peu connus.
15:38L'immersion professionnelle,
15:39qui est un superbe outil pour un athlète
15:41pour découvrir de manière vraiment sereine
15:44l'univers d'une entreprise,
15:46pour voir comment elle fonctionne,
15:47comment elle est organisée.
15:48Pour goûter.
15:49Découvrir les fonctions.
15:50Et ensuite, ça permet, pour l'entreprise, pourquoi pas,
15:53d'aller vers une pré-embauche.
15:54Parce qu'elle va voir, en fait, l'athlète
15:56dans l'environnement de travail,
15:58comment il réagit, comment il fonctionne.
16:00Et on sait, par tout ce qu'on a pu voir,
16:02qu'ils ont des soft skills extraordinaires.
16:04On a vu quand même, là, dans le CRU 2024,
16:06quand on écoutait les commentateurs en paralympique
16:08ou en valide,
16:09beaucoup de commentateurs qui disaient
16:10« Tiens, lui est en études de kiné,
16:12lui fait une école de commerce,
16:13je pense à Patouillet en cyclisme,
16:15qui est médecin et qui a mis, entre parenthèses,
16:17un médecin généraliste qui met sa carrière,
16:19entre parenthèses, pour pouvoir s'investir.
16:21Et je crois que c'est l'armée, d'ailleurs,
16:23qui l'a embauchée pour la durée de ses entraînements.
16:25Je me tourne vers vous, vous êtes DRH.
16:27Pourquoi l'entreprise, c'est finalement pas le meilleur endroit,
16:30contrairement à ce que parfois on peut entendre,
16:32pour un sportif de haut niveau ?
16:34Alors, je sais pas si l'entreprise est pas le meilleur endroit,
16:36mais effectivement, il y a autant de sport que de sportif,
16:39et il y a autant d'entreprises.
16:40Après, il y a des entreprises diverses.
16:42Ce qui est sûr, c'est que les entreprises...
16:44Enfin, le sportif, je l'ai vécu,
16:46le sportif va avoir des habitudes, des routines,
16:49des choses comme ça, sur un certain nombre de choses.
16:51Il va aussi être dans l'amélioration continue.
16:53On en parlait tout à l'heure, juste avant,
16:55les missions en off.
16:57Et dans les organisations, on n'est pas forcément prêts,
17:00y compris dans nos systèmes de rémunération.
17:02C'est-à-dire qu'un sportif, il a l'habitude de toujours avancer,
17:05et qu'on lui dise où il en est.
17:07Nos systèmes d'évaluation sont pas forcément...
17:09Si ça monte tous les 10 ans, il craque.
17:11Et même sur la rémunération, à un moment donné,
17:13comment on reconnaît sa performance
17:15quasiment en permanence ?
17:17Et l'entreprise n'est pas du tout dans ces schémas-là.
17:21Donc, il y a tout un travail quasiment d'évangélisation,
17:24pour moi, de mes collègues de l'ERH,
17:26j'ai quelques meetings prévus prochainement,
17:28pour essayer de leur dire, finalement,
17:30c'est quoi les conditions à mettre en place
17:32pour pouvoir, effectivement, les accueillir,
17:34parce que les accueillir, c'est une chose,
17:36mais qu'ils restent et qu'ils se sentent bien,
17:38c'en est une autre.
17:40Et c'est de se dire, dans 2 ans, dans 5 ans,
17:42quand on fait le bilan, qu'est-ce qui se passe,
17:44il y a un gros travail autour de ça, clairement.
17:47Je voudrais préciser, c'est l'APEC,
17:49avec l'Agence Nationale du Sport,
17:51Athlètes et Entreprises, juste pour faire écho,
17:53je le montre, parce que c'est aussi tous les dispositifs
17:55à disposition pour dire à l'entreprise,
17:57regarde cette plaquette, et tu verras
17:59les opportunités que tu peux avoir
18:01en termes de dispositifs, parce qu'on ne connaît pas,
18:03il y a des choses un peu techniques,
18:05donc allez vous procurer, on se procure où ?
18:07On peut l'avoir directement en ligne
18:09sur le site de l'Agence Nationale du Sport,
18:11et avec plaisir, pour partager le lien,
18:13juste pour parler d'un dispositif
18:15qui est vraiment le plus important par rapport aux entreprises,
18:17c'est ce qu'on appelle une CIP,
18:19une Convention d'Insertion Professionnelle,
18:21qui permet à l'athlète d'avoir un contrat de travail,
18:23ce qui est quand même très important,
18:25aussi par rapport à son statut.
18:27Et le laisser s'entraîner à côté ?
18:29Absolument, et en fait, c'est l'aménagement
18:31de l'emploi du temps, donc voilà,
18:33il est rémunéré en fonction de son niveau de diplôme
18:35et du poste qu'il occupe.
18:37C'est vrai dans les grosses boîtes, ou même des boîtes publiques
18:39qui prennent, je pense à EDF, je pense à des grandes entreprises,
18:41et c'est là qu'il faut qu'on aille.
18:43Oui, tout à fait, vous parliez tout à l'heure
18:45de l'armée des champions, ou la police,
18:47voilà, on sait que vraiment,
18:49c'est des grands pourvoyeurs de champions,
18:51mais on aimerait que des entreprises,
18:53et notamment les PME, s'engagent davantage
18:55vraiment sur ce type de public,
18:57parce que c'est des ressources formidables
18:59avec des capacités d'adaptation, on parlait tout à l'heure,
19:01constantes.
19:03Moi, je suis un fan de sport, dans votre livre,
19:05dans la tête des champions, on voit quand même
19:07que, j'utilise un mot fort,
19:09mais il y a quand même un risque de déshérence
19:11des sportifs de haut niveau qui, tout d'un coup,
19:13vivent un énorme trou d'air.
19:15C'est ce qu'on voit aussi, c'est qu'il y a quand même ce risque
19:17de descendre
19:19de 10 marches d'un coup.
19:21Comment on fait pour essayer de réduire cet écart ?
19:23On en parle avec les dispositifs, avec des entreprises
19:25qui tendent la main. Comment on fait ?
19:27Il faut un accompagnement psychologique,
19:29une préparation mentale, attention,
19:31tu vas quitter les stades.
19:33Effectivement, c'est un vrai travail
19:35d'accompagnement au fil de l'eau,
19:37c'est-à-dire que la vie d'un sportif de haut niveau,
19:39c'est des trajectoires
19:41de différents apprentissages qui sont ponctuées
19:43par des échecs, par des grandes réussites,
19:45en tout cas par des moments à forte intensité.
19:47Tu parais triste après.
19:49C'est exactement ça,
19:51c'est comment on va retrouver
19:53les mêmes leviers, on va activer
19:55les mêmes leviers de la motivation dans un autre secteur
19:57que celui de sa passion,
19:59de son métier qu'on a connu depuis toujours
20:01et sur lequel, aussi, on est un expert
20:03absolu, ça veut dire être
20:05en compagnie pour repartir de zéro dans un autre environnement.
20:07Et retrouver du sens et de la joie.
20:09Retrouver du sens et de la joie, c'est hyper important.
20:11Vous êtes d'accord avec ça ?
20:13C'est se préparer le plus tôt possible,
20:15se questionner sur ce qu'on aime d'autre que le sport
20:17et travailler autour de ça
20:19très très très très tôt.
20:21Donc ça démarre pendant la carrière.
20:23C'est vital.
20:25Vous avez démarré pendant votre carrière
20:27cette réflexion, parce que vous étiez
20:29vous aussi à fond dans votre sport,
20:31l'athlétisme.
20:33Vous étiez vraiment focus sur la performance.
20:35Et même les entraîneurs, je l'autorise à dire,
20:37qu'il faut peut-être aussi les former,
20:39à peut-être aussi avoir
20:41des moments avec leur athlète pour lui dire
20:43écoute, t'as ta perf, t'as tes entraînements,
20:45t'as ton alimentation,
20:47puis t'as aussi peut-être un petit moment où tu dois réfléchir
20:49à demain. Alors pas un petit moment,
20:51un grand moment. Oui, c'est vraiment important
20:53et je pense que l'évolution est vraiment
20:55en marche, on l'a senti.
20:57Si les médailles aujourd'hui sont si nombreuses
20:59vraiment, et s'il y a tant de performances,
21:01c'est justement parce que les athlètes
21:03aujourd'hui sont accompagnés par des instances
21:05et qu'ils ont justement
21:07ce projet de vie,
21:09donc projet de formation, et que je pense
21:11que nous en tant qu'acteurs, en fait, on se parle
21:13beaucoup plus entre entreprises, avec les écoles,
21:15avec les universités,
21:17pour justement, on en parlait juste avant,
21:19parce que Michael me disait
21:21qu'ils allaient intégrer les nouveaux
21:23sportifs de haut niveau, et on se disait
21:25il y en a d'autres qui vont sortir,
21:27aucun souci, ils vont être orientés tout de suite vers
21:29l'association pour l'emploi des cadres et des jeunes
21:31diplômés, pour justement ne pas avoir
21:33ce moment de rupture.
21:35Ce qui est sûr, c'est que depuis la création de l'agence
21:37de formation et du sport, en tout cas c'est un sujet,
21:39la formation et la reconversion qui a été vraiment
21:41pris à bras-le-corps, avec des dispositifs,
21:43avec des financements, et donc ça
21:45c'est hyper intéressant, et moi aujourd'hui,
21:47en 6 ans d'existence, par exemple, de programmes spécifiques
21:49dans une école comme la nôtre,
21:51on a vu qu'on est passé de 9 étudiants
21:53à plus de 400, donc ça veut dire
21:55qu'en 6 ans, on arrive à faire des
21:57miracles. Tous en statut de sportif de haut niveau ?
21:59Quasiment tous. Voilà, en tout cas
22:01tous ayant droit. C'est ça.
22:03C'est-à-dire, centres de formation des
22:05clubs pros, projet de performance fédéral
22:07de chaque fédération, et toutes les listes ministérielles.
22:09Et ça s'adresse aux sportifs de haut niveau
22:11et aux parasportifs de haut niveau, il faut le dire,
22:13parce qu'on est dans le contexte. J'ai précisé
22:15patrouiller tout à l'heure, c'est une paralympique. C'est important.
22:17Et les arbitres, et les entraîneurs,
22:19parce que c'est un vrai sujet,
22:21les entraîneurs, parce que
22:23finalement c'est eux qui permettent
22:25le fait que l'athlète s'engage dans cette
22:27préparation. Mais c'est des vecteurs essentiels
22:29de transmission de ces
22:31questions-là. S'il ne joue pas le jeu,
22:33c'est un frein. Vous les formez, les entraîneurs ?
22:35On peut les accompagner, nous, c'est
22:37vrai qu'on leur explique beaucoup
22:39quels sont les dispositifs, comment ça
22:41ne va pas perturber l'entraînement sportif,
22:43comment ça va peut-être même favoriser
22:45la performance. Donc ça, c'est un vrai sujet.
22:47Un dernier mot, Sophie Domenech-Vindex,
22:49pour clore ce débat. Oui.
22:51Un sujet important, je vais rebondir sur le
22:53para-athlétisme et sur le
22:55paralympique qu'on est en train de vivre, cette période formidable.
22:57Il ne faut qu'à nous rappeler que le handicap,
22:59c'est la première cause de discrimination.
23:01C'est vraiment important.
23:03Et donc on a vraiment quelque chose
23:05à jouer tous collectivement pour
23:07transformer justement toutes ces belles performances
23:09en compétences. Et donc la PEC est là
23:11avec tous ses partenaires. Merci d'être
23:13venue nous revoir, presque deux
23:15mois et demi après votre aventure humaine,
23:17parce que c'était une aventure humaine,
23:19au contact des entreprises, des champions.
23:21Champion valide et paralympique,
23:23il faut le préciser. Dans la tête des champions,
23:25livre chez Duneau, lisez-le, c'est un livre
23:27génial. Lisez aussi chez
23:29l'Armatan, Mireille, bien sûr.
23:31Le sportif de haut niveau, une richesse pour l'entreprise.
23:33Je rappelle que vous êtes DRH, et c'est un
23:35sujet qui est important pour vous.
23:37Et je remercie évidemment Sophie Domenech-Vindex,
23:39sportive de haut niveau, elle est à la PEC,
23:41et elle fait la passerelle justement
23:43pour le sport et la reconversion.
23:45Ça, Ambition Bleu,
23:47c'est le document que vous pouvez vous procurer
23:49en ligne pour avoir toutes les informations
23:51quand vous êtes une entreprise, pour savoir
23:53si vous avez envie d'intégrer des sportifs,
23:55on vous explique tout. Merci à vous trois,
23:57c'est un vrai plaisir. On termine notre émission
23:59évidemment comme chaque jour,
24:01avec Fenêtre sur l'emploi, et j'accueille mon invité.
24:15On termine avec Fenêtre sur l'emploi,
24:17on reste dans le sport, l'esprit sport,
24:19avec Nicolas Garnier.
24:21Bonjour Nicolas.
24:23Vous êtes le directeur de la mission locale de Paris,
24:25avec la Semaine nationale
24:27des missions locales,
24:29puisque tout ça est
24:31maillé sur l'ensemble du territoire.
24:33D'abord, un petit mot sur cette
24:35Semaine nationale des missions locales.
24:37Vous avez décidé, en plus,
24:39c'est une tradition annuelle,
24:41ces semaines de missions locales,
24:43d'y rajouter le sport en plus.
24:45Pourquoi cette volonté ? Parce qu'il y avait l'esprit
24:47géo, c'est ça l'idée ?
24:49Oui, et au-delà, y compris dans un esprit
24:51d'héritage, parce qu'effectivement, la Semaine nationale,
24:53c'est tous les ans,
24:55et ça permet de mettre en valeur ce que font
24:57les missions locales, et surtout ce que font les jeunes
24:59qui sont accompagnés par les missions locales.
25:01C'est plus d'un million de jeunes tous les ans accompagnés.
25:03Et cette fois-ci,
25:05d'y mettre la dimension sport
25:07en particulier, les dimensions sport,
25:09j'ai envie de dire, alors évidemment, puisque ça résonne
25:11avec l'événement mondial
25:13que l'on est en train de continuer de vivre
25:15aujourd'hui, et puis parce que,
25:17dans la durée, le sport,
25:19sur un certain nombre de dimensions, on pourra y revenir si vous voulez,
25:21c'est essentiel dans l'accompagnement
25:23que nous prodiguons aux jeunes au quotidien.
25:25Alors, c'est une structure
25:27d'inclusion socio-professionnelle,
25:29les missions locales, qui a eu une longue histoire.
25:31Comment les jeunes réagissent
25:33par rapport au sport ? Parce que c'est vrai qu'on dit que le sport
25:35c'est un vecteur d'inclusion, mais ils vous regardaient
25:37bizarrement quand vous évoquiez la possibilité
25:39de pouvoir faire du sport.
25:41Comment c'était vécu chez les jeunes ?
25:43D'abord, ça dépend
25:45de la façon dont on le présente
25:47et dont on l'aborde avec les jeunes,
25:49et c'est très différent en fonction du jeune,
25:51de là où il en est, de sa réflexion.
25:53Mais clairement, le sport,
25:55ça peut être à la fois une façon
25:57d'accrocher un jeune, plutôt que de lui parler
25:59tout de suite d'emploi, d'entreprise,
26:01de code de l'entreprise. On va d'abord
26:03parler de choses qui peuvent résonner davantage
26:05pour aller le chercher.
26:07Et le sport, ça permet
26:09évidemment de travailler sur les sujets de santé
26:11qui sont une problématique pour
26:13plus d'un tiers des jeunes qu'on accompagne.
26:15Beaucoup de santé mentale d'ailleurs,
26:17et on l'a vu depuis en particulier la pandémie.
26:19Ça vous le ressentez fortement ?
26:21Une augmentation ?
26:23Une augmentation, parce qu'une précarisation
26:25par exemple du logement, un isolement
26:27d'un certain nombre de jeunes. Donc le sport,
26:29c'est la santé, c'est la remobilisation
26:31et puis c'est effectivement accrocher les jeunes
26:33et ça va jusqu'à mettre
26:35des jeunes qui cherchent un emploi
26:37et des recruteurs qui cherchent des candidats
26:39ensemble, sans que l'un sache qui est l'autre
26:41et autour d'un événement sportif
26:43de favoriser la rencontre
26:45et de permettre d'aller regarder plutôt des
26:47individus que des CV
26:49ou des lignes dans un CV.
26:51Et on parle beaucoup de soft skills,
26:53de compétences 12.
26:55Il y en a peut-être plus.
26:57D'ailleurs c'est intéressant ce que vous dites, parce que ça marche des deux côtés
26:59et ça évite aussi aux jeunes d'avoir
27:01cette espèce d'angoisse du
27:03plafond de verre, du syndrome de l'imposteur,
27:05d'avoir un cadre. Là pour le coup,
27:07quand on joue au foot, quand on fait un match de rugby,
27:09les masques tombent, on est tous en shorts.
27:11Le foot, le rugby, on va faire ça avec
27:13le tennis très prochainement sur Paris.
27:15Moi j'ai fait ça il y a une petite dizaine
27:17d'années avec la randonnée. J'étais à
27:19Marseille à l'époque et c'est vraiment
27:21marcher ensemble
27:23et s'arrêter, pique-niquer ensemble
27:25et puis rester sur les tables de pique-nique
27:27pour passer sur des entretiens de recrutement.
27:29C'est assez magique.
27:31Ça produit des choses assez exceptionnelles.
27:33Parce que tout le monde n'a pas
27:35un niveau capable de jouer au tennis.
27:37Il y a un apprentissage.
27:39C'est ludique.
27:41C'est avant tout ludique. On prépare
27:43les jeunes d'abord
27:45à l'échange qu'ils pourront avoir avec une entreprise
27:47mais on peut les préparer aussi un peu
27:49à la pratique du tennis pour un premier niveau
27:51en tout cas. Et a priori
27:53on peut penser que les jeunes ont
27:55potentiellement le même niveau que les recruteurs.
27:57L'idée étant de ne pas savoir qui est qui au départ.
27:59Si on veut en savoir plus,
28:01on va sur le site Missions Locales
28:03parce que c'est intéressant. C'est une union nationale.
28:05J'imagine qu'il y a des initiatives.
28:07Vous parliez de Marseille quand vous y étiez.
28:09Chacun va aussi déployer ses propres initiatives.
28:11Il faut aller sur le site et voir un peu.
28:13Il y a un peu plus de 1000 événements
28:15sous l'égide de l'Union Nationale
28:17des Missions Locales.
28:19Unml.org je pense sur internet.
28:21Sur l'ensemble du territoire national.
28:23Il y a du vélo à Nice.
28:25Il y a de la natation
28:27en Aquitaine.
28:29Il y a une initiative sur...
28:31Je crois que j'avais noté parce que je trouvais ça intéressant.
28:33Sur Brioude.
28:35En Haute-Loire, j'ai vérifié.
28:37C'est en Haute-Loire.
28:39Sur une épreuve sportive
28:41qui lie le sport autour des
28:43années Olympiques avec un quiz aussi
28:45qui permet de s'entraîner à la connaissance du sport.
28:47Un petit bonjour à Brioude.
28:49Et puis on a aussi la déclinaison
28:51e-
28:53au sens électronique.
28:55Le e-sport avec là
28:57il y en a inter-régional, national
28:59sur le e-sport. C'est plus facile à organiser.
29:01Mais c'est un sport
29:03c'est une activité qui monte très fort chez les jeunes.
29:05Merci Nicolas Garnier.
29:07Directeur Général. Parce que je ne l'avais pas précisé.
29:09C'est important de le préciser.
29:11Directeur Général des Missions Locales de Paris.
29:13Au sein de cette Union Nationale des Missions Locales.
29:15Avec cette semaine des initiatives partout.
29:17Et un bonjour aux habitants de Brioude.
29:19Je ne sais pas si on dit les Brioudais. Peut-être.
29:21En tout cas on les salue. Merci à vous.
29:23Merci d'avoir rendu visite. Merci à vous.
29:25Merci pour vos messages.
29:27Et l'accompagnement et les réactions
29:29à nos émissions. Merci à toute l'équipe.
29:31Merci Héloïse au son. Merci à Ulysse
29:33à la réalisation. Merci évidemment à Nicolas Juchal
29:35incontournable. Je vous dis à très bientôt. Bye bye.