L'Heure des Pros (Émission du 06/09/2024)

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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue ce matin, l'heure des pros sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur
00:00:07CNews jusqu'à 10h30 avec Georges Fenech, heureux comme tout peut-être, puisque les
00:00:11Républicains ont ressuscité, grâce à vous sans doute ! Gabriel Attal ressemblait hier
00:00:17à un étudiant qui termine son alternance et rend compte de son activité à son maître
00:00:23de stage en faisant le malin, l'image était cruelle et la prise de parole plus encore
00:00:29quand Attal parla, parla, parla, durant 20 minutes interminables, il y avait toute la
00:00:35macronie dans ce discours du tout à l'égo, le macronisme n'est pas une idéologie politique,
00:00:41le macronisme est une ambition personnelle, Michel Barnier recadra le jeune Blambeck,
00:00:46au revoir les enfants, avais-je envie de dire, lorsque la passation des pouvoirs a pris fin
00:00:52sur le perron, entre les deux hommes il n'y a pas qu'une différence de génération,
00:00:56ce sont deux styles opposés, un grand serviteur de l'Etat face à un jeune prince des médias,
00:01:01deux salles, deux ambiances, paroles et musiques pour Attal, silence et action pour Barnier,
00:01:07l'ancien monde est de retour, la génération McKinsey va se coucher, la frime, l'esbrouf,
00:01:13le bluff laisse place à l'esprit de sérieux et à la crédibilité de l'expérience, la
00:01:18France penche à droite, Michel Barnier est un homme de droite, sa nomination est logique,
00:01:23lors de la primaire des Républicains en 2022, il a proposé un moratoire sur l'immigration,
00:01:28une limitation drastique du regroupement familial, la fin des régularisations, une réforme
00:01:33du droit d'asile, autant de propositions partagées par une majorité de Français,
00:01:38il plaide aussi pour une orthodoxie budgétaire, tant mieux, je dirais la vérité aux Français,
00:01:43a déclaré Michel Barnier, sont-ils capables de l'entendre ?
00:01:49Il est 9h, Chana Lusso.
00:02:03Bonjour Pascal, bonjour à tous, le travail commence pour Michel Barnier, le nouveau Premier
00:02:08ministre va accueillir Gabriel Attal dans quelques instants à Matignon, à 10h15 viendra
00:02:12le tour des pontes des Républicains, Laurent Wauquiez, Gérard Larcher et Bruno Rotaillot,
00:02:17l'objectif sera de connaître leurs conditions pour participer au prochain gouvernement.
00:02:2142% des Français font confiance en Michel Barnier, c'est ce que révèle notre dernier
00:02:27sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD, c'est moins qu'Elisabeth Borne et moins
00:02:31que Gabriel Attal à leur arrivée à Matignon, dans le détail, seulement 30% des électeurs
00:02:36de gauche lui font confiance, contre 66% à droite.
00:02:40Et puis aux Etats-Unis, Elon Musk de plus en plus proche de Donald Trump, le candidat
00:02:44à la Maison-Blanche veut lui faire une place dans son gouvernement s'il est élu en novembre
00:02:48prochain, il veut lui confier une réforme de l'administration américaine et selon
00:02:53Donald Trump, le patron de Tesla et de SpaceX est déjà d'accord, écoutez.
00:02:56« Je créerai une commission sur l'efficacité du gouvernement chargée de réaliser un audit
00:03:02financier et de performance complet de l'ensemble du gouvernement fédéral et de formuler des
00:03:08recommandations en vue des réformes drastiques.
00:03:11Elon, qui n'est pas très occupé, a accepté de diriger ce groupe de travail.
00:03:16Ce serait très intéressant, s'il a le temps, il serait bien placé pour le faire.
00:03:21Mais il a déjà accepté de le faire. »
00:03:40« Comment allez-vous ? Le joli monde, le nouveau monde, comment vont les jeunes ce matin ? »
00:03:49« Je vois que vous avez encore une dizaine d'années devant vous ! »
00:03:51« La revanche des boomers ! »
00:03:55« Voilà, voilà ! »
00:03:57« La jeunesse n'en reste que peu de temps, au fond. »
00:03:59« L'image, je l'assure, l'image hier, et c'est marrant, parce que ça c'est la puissance de l'image.
00:04:06Tout le monde a vu un garçon qui était déplacé.
00:04:12Gabriel Attal, il aura beaucoup déçu, et c'est son éthos, sa personnalité qu'aura beaucoup déçu.
00:04:18Parce qu'on ne peut pas tricher.
00:04:21Et il a triché sur la Baïa, formidable.
00:04:25On est tous partis sur la Baïa.
00:04:27Et puis derrière la Baïa, il n'y avait rien, rien du vent.
00:04:31Et hier, c'était une image terrible, indélicate, de donner des leçons.
00:04:39Barnier, il a été formidable.
00:04:41Formidable Barnier.
00:04:43Parce qu'intuitivement, il a su trouver les mots.
00:04:45Et les 17 secondes que je vais vous montrer, on fermait le dossier.
00:04:5017 secondes.
00:04:51Écoutez Michel Barnier.
00:04:53« J'ai bien aimé la manière dont vous m'avez donné des... non pas des leçons...
00:04:59Enfin, les enseignements, même si ça n'a duré que 8 mois, que l'on apprend quand on est Premier ministre. »
00:05:11Et là, il a honte quand même.
00:05:13Il a sa place.
00:05:14Il est remis, on t'a remis à ta place.
00:05:16C'est ça.
00:05:17Vous savez cette expression ?
00:05:18Et c'est tout le problème de la Macronie.
00:05:20Parce qu'effectivement, on ne met pas un Premier ministre qui a 30 ans.
00:05:24Ça n'a pas de sens.
00:05:25Et on l'a vu.
00:05:26Je ne suis pas sûr que ce soit...
00:05:27C'est l'homme politique le plus populaire de France.
00:05:29Oui.
00:05:30Oui, oui.
00:05:31Sa popularité a augmenté.
00:05:32J'ai bien raison.
00:05:33Le Rennes voulait mettre quelqu'un de 28 ans.
00:05:34Je ne suis pas sûr.
00:05:35En plus, je ne suis pas sûr.
00:05:36Faites très attention à ces sondages qui ne veulent rien dire.
00:05:38Mettons de côté les sondages.
00:05:39Je veux dire, laissez les jeunes princes des médias.
00:05:41Faites très attention.
00:05:42Je ne suis pas sûr que ce soit très habile en termes politiques.
00:05:45Parce que le groupe qui est tenu par Gabriel Attal, il va sacrément en avoir besoin à l'Assemblée nationale.
00:05:50Surtout qu'il a déjà...
00:05:51Ah oui.
00:05:52C'est toute la question.
00:05:54Il a déjà dégainé.
00:05:55Vous avez vu avec le tweet de Renaissance qui a dit...
00:06:00Pas de blanc-seing.
00:06:01Pas de blanc-seing.
00:06:02Pas de censure automatique.
00:06:04Oui, mais...
00:06:05Pas d'attention.
00:06:06Moi, j'étais très surpris de voir que Renaissance dégainait comme ça tout de suite.
00:06:09Oui, c'était tiède.
00:06:10C'était tiède.
00:06:11Oui, mais après...
00:06:12Il faut savoir qu'il n'y a pas un député qui va répondre à Emmanuel Macron.
00:06:14Ils sont tous derrière Gabriel Attal.
00:06:16Puisqu'ils doivent leur siège à Gabriel Attal.
00:06:19Ils sont tous attalistes, maillotristes et philippistes aujourd'hui.
00:06:20Voilà, exactement.
00:06:21Ils ne sont plus Macronistes.
00:06:22Emmanuel Macron est hors-jeu de l'Assemblée nationale.
00:06:24Il faut s'adapter avec eux et non pas avec l'Elysée.
00:06:26Le paradoxe, c'est que c'est justement le groupe d'Edouard Philippe qui a le plus soutenu Michel Barnier.
00:06:30Exactement.
00:06:31Je voulais vous le montrer.
00:06:32Dès la première phase, il avait Gabriel Attal en place, Michel Barnier.
00:06:34Je peux parler ?
00:06:35Parce qu'il avait été applaudi.
00:06:36On aurait dit qu'il y avait eu une claque.
00:06:37Ou on aurait dit un concert quand Gabriel Attal a terminé son discours.
00:06:40Il y avait eu une claque.
00:06:41C'était assez déplacé.
00:06:42Totalement déplacé.
00:06:43Ce qui est intéressant, c'est le bloc central.
00:06:45Il y a 230 sièges avec le bloc central.
00:06:49Et là, on va tous prendre en permanence nos calculettes.
00:06:52Visiblement, il y a 166.
00:06:57Est-ce qu'on m'a donné les chiffres ?
00:06:58Est-ce qu'on les a les chiffres ?
00:07:00J'ai l'impression qu'on ne les a pas les chiffres.
00:07:02Il y a 193 NFI et 234 du bloc central.
00:07:07Ça, c'est extrêmement long.
00:07:09Si vous mettez Lyot, Ensemble, Renaissance et LR, il y a 234.
00:07:13Le nouveau front populaire, c'est ça.
00:07:15LFI, ça, on laisse effectivement.
00:07:18Ce n'est pas ce qui nous importe, si j'ose dire.
00:07:20Parce qu'on sait que ces gens-là, quoi qu'il arrive, c'est censure.
00:07:23Ce qui est intéressant, c'est la Macronie qui penche à gauche.
00:07:28Renaissance et coalition présidentielle.
00:07:31Renaissance, c'est 104.
00:07:32Sur ces 104, combien penche à gauche ?
00:07:34Combien penche à droite ?
00:07:36Modem.
00:07:37En fait, ce tableau-là, c'est le tableau essentiel.
00:07:40Puisque les LR seront dernières.
00:07:42Barnier.
00:07:43104 Renaissance.
00:07:4433 Modem.
00:07:4525 Horizons.
00:07:473 divers droites.
00:07:48C'est là que ça se joue.
00:07:49Avec ces 165 députés.
00:07:51Il manque Lyot, là.
00:07:52Il manque Lyot ?
00:07:53Ah oui.
00:07:54Et le groupe Lyot, effectivement, il y en a 22.
00:07:56Oui, mais bon.
00:07:5722.
00:07:58Il y a 126 députés.
00:07:59Ça fait 234 avec les LR.
00:08:01Bon, voilà.
00:08:02Alors là, effectivement, vous dites, Gabriel Attal, c'est Renaissance.
00:08:07Gabriel Attal, c'est Renaissance.
00:08:08C'est les 104.
00:08:09Et il tient le groupe, mais le problème, c'est que…
00:08:11C'est les 104 de Renaissance.
00:08:12Et ces gens-là, ils pensent à droite ou ils pensent à gauche ?
00:08:14Vous savez que Sacha Houllier, qui était le tenant de l'aile gauche, est parti du groupe Renaissance.
00:08:18Oui, mais il est tout seul.
00:08:19Il est tout seul.
00:08:20Il a fait un coup, hier soir, terrible.
00:08:21Oui, il est tout seul.
00:08:22Mais la difficulté pour Michel Barnier, ça va être de naviguer entre le Rassemblement national,
00:08:26qui veut une politique beaucoup plus ferme, questions migratoires et sécuritaires,
00:08:30et l'aile gauche du groupe Renaissance.
00:08:32Comment faire le grand écart entre l'aile gauche, qui est beaucoup plus proche d'un PS,
00:08:36et le Rassemblement national sur les questions migratoires et sécuritaires ?
00:08:39C'est là le défi pour Michel Barnier.
00:08:41Alors, les priorités de Michel Barnier, on va l'écouter tout de suite.
00:08:45Il y en avait beaucoup.
00:08:46Pardon ?
00:08:48C'est vraiment l'intervention de Michel Barnier que je vais vous faire écouter,
00:08:54parce qu'elle est intéressante.
00:08:57Il s'agira de répondre, autant que nous le pourrons, aux défis, aux colères,
00:09:05vous l'avez évoqué, aux souffrances, aux sentiments d'abandon,
00:09:12d'injustice qui traversent beaucoup trop nos villes, nos quartiers et nos campagnes.
00:09:20Je pense, mesdames et messieurs, à l'accès aux services publics,
00:09:24et l'école restera bien la priorité du gouvernement, l'école de la République.
00:09:31Je pense à la sécurité au quotidien.
00:09:34Je pense aussi à la maîtrise de l'immigration.
00:09:40Je pense évidemment au travail et au niveau de vie des Français.
00:09:45Qu'est-ce qu'on attend d'un Premier ministre ? Je le dis avec humilité.
00:09:51Mais je pense qu'on attend de lui qu'il dise la vérité, même si cette vérité est difficile.
00:10:00Humilité et le regard droit dans les yeux.
00:10:02Et c'est vrai que le reproche qui est fait à la Macronie, on en est au cœur de ça, c'est l'arrogance.
00:10:07L'arrogance.
00:10:08De trop parler.
00:10:09Et Michel Barnier l'a dit.
00:10:10Nous, on ne va pas parler, on va agir.
00:10:11Celui-là, c'est un réquisitoire.
00:10:13Je ne sais pas ce que vous en pensez André Vallini.
00:10:14Colère, souffrance, sentiments d'abandon, etc.
00:10:16C'est un réquisitoire contre Emmanuel Macron.
00:10:19Il est là depuis sept ans.
00:10:20Oui, c'est un réquisitoire contre la politique menée depuis quelques années.
00:10:24Et pas seulement depuis Macron d'ailleurs.
00:10:26Tout ça s'est accumulé au fil des décennies, des majorités.
00:10:30Ça ne remonte ni à Macron, ni à Hollande, ni à Sarkozy.
00:10:33C'est une accumulation.
00:10:34Je pense que Michel Barnier, je le connais un peu.
00:10:36C'était mon voisin.
00:10:37Savoie, Isère.
00:10:38J'ai même eu un débat face à lui en 2015.
00:10:41Il voulait être président de région.
00:10:42Finalement, ça a été évoqué.
00:10:44Et je devais être tête de liste.
00:10:47Et puis, ça a été Kéran.
00:10:48Donc, je connais cet homme.
00:10:49C'est un homme tout à fait respectable.
00:10:51Très estimable.
00:10:52C'est un gaulliste.
00:10:53Moi, ça ne me laisse pas indifférent.
00:10:54Et en même temps, il est très européen.
00:10:56Il est très sérieux.
00:10:57On dit qu'il est austère, qu'il n'est pas gay.
00:10:59On n'est pas là pour faire les clowns quand on fait de la politique.
00:11:02Moi, j'aime beaucoup cette austérité.
00:11:04Ça me parle davantage que ce qu'on a pu voir hier soir avec Gabriel Attal,
00:11:08qui en a fait beaucoup, c'est vrai.
00:11:09Beaucoup, beaucoup.
00:11:10J'ai trouvé très incontenant la façon dont il a dit plusieurs fois à Barnier
00:11:13« Le dossier est sur votre bureau.
00:11:15Sous-entendu, vous n'avez qu'à le reprendre et vous ferez comme ça. »
00:11:18C'était très, c'était insolent.
00:11:20Et Michel Barnier a eu raison de le remettre à sa place.
00:11:24Donc, les défis sont très nombreux.
00:11:26Il va avoir beaucoup de mal à trouver une majorité.
00:11:28Est-ce qu'il va naviguer au fil des textes ?
00:11:31Est-ce que déjà, il va réussir à faire passer son budget ?
00:11:33Parce que je pense que le Rassemblement National sera indulgent au début.
00:11:36Peut-être une abstention, mais ça ne durera sans doute pas.
00:11:38Le Front National, le Rassemblement National, veut abroger la réforme des retraites.
00:11:42Or, pour les macronistes, on n'y touche pas.
00:11:44Donc, Michel Barnier va être coincé, notamment sur la réforme des retraites.
00:11:47Ce n'est pas facile, ce qui s'annonce pour lui.
00:11:49Écoutez, respect.
00:11:51C'est le deuxième passage que je voulais vous faire écouter.
00:11:53Parce qu'écoutez, respect, là, il s'adresse sans doute à Marine Le Pen.
00:11:57Et il dénonce sans doute l'attitude, par exemple, de gens comme Xavier Bertrand,
00:12:02qui avait tapé à bras raccourcis sur le Rassemblement National et sur 11 millions d'électeurs.
00:12:09Non, il ne visait pas Xavier Bertrand.
00:12:11Non, il visait l'actuelle majorité du président, enfin ce qu'il en reste.
00:12:16Enfin, il donne des signaux à Marine Le Pen.
00:12:19Si Michel Barnier est là, c'est parce que lui n'a jamais attaqué l'ORN comme Xavier Bertrand.
00:12:24Ça, c'est vrai.
00:12:25On dit la même chose.
00:12:26Ça, c'est vrai.
00:12:27Ça y est, c'est reparti.
00:12:29C'est reparti.
00:12:30C'est reparti.
00:12:31Il n'est pas en contradiction.
00:12:33Vous savez que j'ai vu André Dusselier hier.
00:12:35Oui.
00:12:36Un homme absolument charmant.
00:12:37Je le salue.
00:12:38Il nous écoute tous les jours quasiment.
00:12:40On le salue.
00:12:41Et alors, il vous aime beaucoup.
00:12:42Ah, enfin quelqu'un.
00:12:43Il y en a plein de gens.
00:12:45Il m'a dit, sois gentil avec Georges Fedex.
00:12:46Eh bien, je l'embrasse.
00:12:47Bon, écoutons Michel Barnier.
00:12:51Respect, puisque ces mots, sans doute, étaient pour Marine Le Pen.
00:12:57Mesdames et Messieurs, il y aura aussi, dans cette nouvelle page,
00:13:00des changements et des ruptures.
00:13:05Il faudra enfin beaucoup d'écoute, beaucoup de respect.
00:13:12D'abord, du respect entre le gouvernement et le Parlement.
00:13:17Du respect à l'égard de toutes les forces politiques.
00:13:20Je dis bien toutes les forces politiques qui y sont représentées.
00:13:24Et je vais m'y atteler dès ce soir.
00:13:26Du respect aussi vis-à-vis des partenaires sociaux,
00:13:30des partenaires économiques,
00:13:32et puis vis-à-vis des élus locaux qui font partie de ce tissu républicain
00:13:38qui est à notre honneur et à leur honneur sur le terrain.
00:13:43Je n'oublie pas, Mesdames et Messieurs, je n'ai jamais oublié
00:13:47tout ce que j'ai appris sur le terrain dans mon département de la Savoie.
00:13:53À coup sûr, nous devons et nous allons davantage agir que parler
00:14:03pour trouver partout les solutions qui marchent.
00:14:09Et le gouvernement n'aura pas la prétention de croire
00:14:12que la science infuse vient seulement de lui.
00:14:15J'ai appris dans ma longue vie publique
00:14:18que les bonnes idées venaient de pas.
00:14:21Que les bonnes idées venaient de partout, d'ailleurs.
00:14:24Souvent des gens les plus modestes, les plus simples,
00:14:27quand on prend le soin de les écouter.
00:14:30J'ai bien des exemples en tête de progrès, petits ou grands,
00:14:34qui ont été accomplis grâce à des idées, de bonnes idées,
00:14:38de bonnes solutions apportées par les gens d'en bas,
00:14:44qu'il faut respecter.
00:14:46Là encore, c'est un réquisitoire.
00:14:48La science infuse, évidemment, Emmanuel Macron.
00:14:50Je ne sais pas comment ces gens se parlent, d'ailleurs, dans un bureau.
00:14:53Quand même, c'est compliqué.
00:14:55On va parler, on va agir et non pas parler.
00:14:57C'est pour aussi Emmanuel Macron qui parle, qui parle, qui parle.
00:15:00Et puis avec les résultats qu'on a depuis sept ans.
00:15:02La régénération qu'il disait à l'Élysée.
00:15:04Régénération. Elle a bonne mine, la régénération.
00:15:07Elle a 73 ans.
00:15:09Et il commence sa journée, Michel Barnier, par recevoir Gabriel Attal.
00:15:12Premier rendez-vous du nouveau Premier ministre,
00:15:14c'est avec l'ancien Premier ministre
00:15:16pour trouver un gouvernement et une politique à mener.
00:15:19Est-ce que vous avez des noms à vous soumettre ?
00:15:22D'abord, est-ce qu'il n'y aura que des Républicains ?
00:15:24Est-ce qu'il y aura des hommes de gauche ?
00:15:25Est-ce que, par exemple, M. Cazeneuve, c'est exclu ?
00:15:27Je pense que c'est exclu au vu de ce que veut faire
00:15:29Michel Barnier sur l'immigration et la sécurité
00:15:32et au vu de la non-censure souhaitée
00:15:35de la part du Rassemblement national.
00:15:37Ce qu'on sait, c'est que c'est un gouvernement qui va ressembler.
00:15:39Donc il y aura évidemment des Républicains.
00:15:41Quelqu'un comme Xavier Bertrand, son nom circule déjà.
00:15:43Il avait accepté Matignon,
00:15:45est-ce qu'il pourrait refuser un grand ministère ?
00:15:47Sans doute pas.
00:15:48David Lissnard, son nom circule aussi.
00:15:50Mais pardonnez-moi, Xavier Bertrand,
00:15:51il peut entrer dans un gouvernement
00:15:52après tout ce qu'il a dit sur le Rassemblement national ?
00:15:54Oui, oui, oui.
00:15:55Le Rassemblement national accepte entre...
00:15:57Parce que c'est Marine Le Pen qui fait l'élection.
00:15:59Faiseuse de droit.
00:16:01Ce qu'a dit le RN hier,
00:16:03j'étais avec Laurent Jacobelli sur un plateau,
00:16:06ça n'a rien à voir d'avoir Xavier Bertrand dans un ministère,
00:16:09si ce n'est pas l'intérieur et la justice,
00:16:11que comme Premier ministre.
00:16:13Je vois la gauche monte au créneau,
00:16:14notamment la presse ce matin, Libération.
00:16:16Mais c'est plutôt logique
00:16:18que le Rassemblement national
00:16:20pèse sur un gouvernement
00:16:22puisque le pays penche à droite
00:16:24et que le Rassemblement national,
00:16:26jusqu'après du Comté, est plutôt de droite.
00:16:28Surtout, Emmanuel Macron a essayé
00:16:30d'avoir un Premier ministre de gauche,
00:16:31c'est le NFP qui a refusé.
00:16:33Ils auraient pu avoir Cazeneuve.
00:16:35André Vallini.
00:16:36Justement, je suis d'accord avec vous,
00:16:38on aurait pu avoir Cazeneuve,
00:16:40on aurait pu essayer au moins la solution Cazeneuve
00:16:42et c'est à cause de la France insoumise.
00:16:44Mais même du PS, André Vallini.
00:16:45Olivier Faure, son procès est en train d'être fait.
00:16:47Et de la tendance Olivier Faure,
00:16:49qui est soi-disant majoritaire,
00:16:50mais j'en doute de plus en plus.
00:16:51Tout ça, tous ces gens-là ont empêché
00:16:53qu'on essaie l'hypothèse Cazeneuve.
00:16:55Et c'est quand même assez paradoxal, Pascal,
00:16:57André Vallini.
00:16:58que la France, qui a vu se former
00:17:01un franc républicain au deuxième tour,
00:17:02très large.
00:17:03Non, il est bidon, c'est bien le problème.
00:17:06Il est bidon, mais il a fonctionné quand même.
00:17:08Oui, mais il ne correspond pas.
00:17:10C'est bien l'artifice, on le voit bien.
00:17:13Les électeurs, en tout cas,
00:17:15ont adhéré à ce franc républicain.
00:17:17Et on se retrouve avec Marie André Vallini.
00:17:19Non, André Vallini.
00:17:20Non, pas que ça.
00:17:21Il y a eu des désistements.
00:17:22Il y a eu des désistements, parfois,
00:17:24qui ont empêché le choix.
00:17:26Il y a eu des duels.
00:17:28Non, il y a eu des désistements.
00:17:29Moi, je peux vous citer, par exemple,
00:17:30un exemple, Nicolas Dupont-Aignan
00:17:33n'est pas réélu parce que les amis...
00:17:36Autre chose.
00:17:37C'est un règlement de comptes
00:17:38avec le président du Conseil général.
00:17:39Non, non, non.
00:17:40Mais peu importe.
00:17:41Vous avez deux candidats de droite
00:17:42dans la circonscription de M. Dupont-Aignan.
00:17:45Là, ce n'est pas l'arc républicain
00:17:47ou le front républicain.
00:17:48Et c'est le candidat de gauche qui gagne
00:17:50alors que la circonscription est à droite.
00:17:52Donc, c'est la responsabilité des républicains.
00:17:54C'est un cas très particulier,
00:17:56le cas de Dupont-Aignan.
00:17:57Attendez, je termine.
00:17:58Je dis simplement que le front républicain
00:18:00s'est formé au mois de juin.
00:18:01Il a fonctionné.
00:18:02Le 7 juillet, il a fonctionné.
00:18:03Gauthier Lebrun a raison.
00:18:04Et on se retrouve avec Marine Le Pen
00:18:06qui dit ni l'obstacle à Michel Barnier.
00:18:09C'est Marine Le Pen qui décide
00:18:10qui sera Premier ministre.
00:18:11Oui.
00:18:12C'est quand même assez fort.
00:18:13Il y a une forme de logique.
00:18:15Il y a 11 millions de gens
00:18:16qui ont voté pour elle.
00:18:17Écoutez, il y a une forme de logique.
00:18:19Elle pèse avec ses 11 millions de voix.
00:18:22Et tous les autres n'ont pas voté pour elle.
00:18:23Ce qu'a révélé cette séquence,
00:18:24c'est que le front républicain
00:18:26n'a marché que dans la mesure
00:18:29où les gens pensaient voter pour la gauche
00:18:31sans imaginer qu'elle pouvait gagner.
00:18:33Et ce qu'a révélé la séquence,
00:18:35c'est que la peur de l'extrême gauche en France
00:18:37est plus forte que la peur de l'extrême droite.
00:18:39Puisque, effectivement,
00:18:40le blanc-seing donné à Marine Le Pen
00:18:42fonctionne alors que, effectivement,
00:18:44la peur de l'accession du LNFP au pouvoir
00:18:47a été plus forte que celle d'une politique...
00:18:50Je peux ajouter juste quelque chose
00:18:52sur les rapports entre Michel Barnier
00:18:55et le Rassemblement national.
00:18:57Et ce courant de pensée.
00:18:59En fait, ce n'est pas un accord
00:19:02ou un respect de circonstances.
00:19:04Quand il était ministre des Affaires européennes,
00:19:06Michel Barnier était le seul,
00:19:08de 1995 à 1997,
00:19:09à recevoir régulièrement
00:19:11les membres et les élus le Péniste.
00:19:13Le seul, d'accord ?
00:19:14Donc, il faut voir,
00:19:15quand vous regardez sur Twitter, par exemple,
00:19:17les Bruno Gollnisch,
00:19:18toutes les personnes, tous les barons, etc.,
00:19:20tous les historiques de ce mouvement,
00:19:21ils saluent Michel Barnier en disant
00:19:23c'est un adversaire politique,
00:19:24mais sa courtoisie républicaine,
00:19:26font que, etc.
00:19:27Donc, c'est une vieille histoire.
00:19:29La vérité, c'est que,
00:19:31et on l'a dit 12 millions de fois ici,
00:19:33le Rassemblement national,
00:19:35entre le Rassemblement national et Michel Barnier,
00:19:37sur le plan sociétal,
00:19:39sécurité, immigration,
00:19:41ils disent la même chose.
00:19:42La primaire de la droite,
00:19:44c'est exactement la même chose.
00:19:46En revanche, sur l'économie,
00:19:48ils sont différents.
00:19:49C'est-à-dire qu'il est beaucoup plus libéral.
00:19:51Donc, les attaques contre le Rassemblement national,
00:19:54qu'on a présentées...
00:19:56Michel Barnier a dit
00:19:57qu'il fallait écouter
00:19:58toutes les formations politiques.
00:19:59Sur le plan régalien,
00:20:01je pense notamment à la sécurité,
00:20:03il va bien falloir écouter aussi, peut-être,
00:20:06le Rassemblement national
00:20:08quand il déposera des amendements.
00:20:10Non, vous avez vu La Vierge ce matin.
00:20:13Pourquoi vous voulez ?
00:20:15Ça fait 40 ans qu'on vous le dit.
00:20:18Je ne parle pas d'alliance,
00:20:19contrairement à ce que vous, vous dites.
00:20:21Vous dites écouter.
00:20:22Je ne parle pas d'alliance.
00:20:23Je parle de discussion.
00:20:24Vous disiez il y a 6 mois
00:20:25que vous n'aviez pas les mêmes valeurs.
00:20:26On disait la discussion parlementaire.
00:20:28Georges, vous disiez le contraire.
00:20:29Vous disiez que vous n'aviez pas les mêmes valeurs,
00:20:31qu'on ne parlait pas
00:20:32avec le Rassemblement national, etc.
00:20:33Je ne vous parle pas d'alliance avec le Rassemblement national.
00:20:35Vous dites qu'il faut les écouter.
00:20:36Mais ça, Barnier le disait en 1995,
00:20:37ce n'est pas ce que disait Jacques Chirac.
00:20:39Ah mais non, Jacques Chirac
00:20:40avait une position très tranchée, effectivement.
00:20:42Mais là, Barnier a dit
00:20:43qu'il faut écouter tout le monde.
00:20:44Écouter, ça veut dire
00:20:45écouter et discuter
00:20:46sur certains moments.
00:20:47Vous avez dit sur une autre ligne, Barnier.
00:20:48Voilà, il me semble.
00:20:50Mais ce que je voulais dire...
00:20:51Vous semblez ce vendredi.
00:20:52Oui.
00:20:53Et lundi, il vous semble autre chose.
00:20:54Mais moi, ce qui m'a frappé aussi,
00:20:56c'est le communiqué de l'Élysée hier.
00:20:58Je ne sais pas si vous l'avez ressenti comme moi.
00:21:00Quand il dit,
00:21:01il s'adresse un peu aux journalistes,
00:21:02on a l'impression.
00:21:03Ne parlez pas de cohabitation,
00:21:04parlez de coexistence exigeante.
00:21:07Oui.
00:21:08Mais où avez-vous vu ça dans la Constitution ?
00:21:10Mais là, c'est normal.
00:21:12On a le sentiment
00:21:14que le président de la République
00:21:16a du mal un peu à céder.
00:21:18Mais Georges, c'est normal.
00:21:19Il n'y a pas de cohabitation.
00:21:20Il y a 47 députés.
00:21:21Mais si, c'est l'article 20.
00:21:22Mais c'est une cohabitation avec 47 députés.
00:21:24Arrêtez avec vos 47 députés.
00:21:26Arrêtez.
00:21:27Mais il y a 47 députés à l'air.
00:21:28Vous avez un bloc central
00:21:29avec des LR à l'intérieur.
00:21:30Ça fait beaucoup plus que 47.
00:21:31Donc, c'est une coexistence.
00:21:33C'est une coexistence avec le bloc central.
00:21:35C'est un rassemblement.
00:21:36Mais ce n'est pas du tout une cohabitation.
00:21:38On ne fait pas une cohabitation
00:21:39avec 47 députés.
00:21:40Je suis désolé.
00:21:41Le président doit appliquer la Constitution.
00:21:43Ne débattez pas d'un concept
00:21:45qui, comme tous les concepts nés
00:21:46de l'éthique de Emmanuel Macron,
00:21:47n'a pas de sens.
00:21:48C'est le grand spécialiste de ça.
00:21:50En tout cas, ce qui est vrai,
00:21:52c'est que c'est une belle opération
00:21:54pour les Républicains.
00:21:55C'est un hold-up.
00:21:56Arrêtez.
00:21:57Ce n'est pas possible.
00:21:58C'est démocratique, ce qui s'est passé.
00:22:01Bien sûr que c'est démocratique.
00:22:03Ou alors, vous reprenez
00:22:04les arguments de Mélenchon.
00:22:05Pas du tout.
00:22:06Vous savez qui m'a dit
00:22:07que c'était un hold-up ?
00:22:08Un maire LR qui est en passe
00:22:09d'entrer au gouvernement
00:22:10de Michel Barnier.
00:22:11Il m'a dit qu'on a fait un beau hold-up.
00:22:14C'est des propos d'un Républicain
00:22:16que je vous rapporte.
00:22:17Je cite Louis de Raguenel,
00:22:19que je salue
00:22:20et qui m'envoie un petit texto
00:22:21extrêmement intelligent.
00:22:22Il me dit
00:22:23« Qui, Michel Barnier, choisira-t-il
00:22:26comme directeur de cabinet ? »
00:22:27Si c'est un inspecteur des finances,
00:22:29cela signifie qu'il met la focale
00:22:31sur les dépenses publiques.
00:22:32Si c'est un préfet,
00:22:33il met la priorité sur le régalien.
00:22:35Je voulais vous montrer
00:22:36le petit tweet de Jean-Luc Mélenchon.
00:22:37Les gens d'en bas,
00:22:38tout est dit sur l'humilité
00:22:39rabâchée par l'usurpateur de Matignon.
00:22:42Mais voyez ce ton-là.
00:22:43Il me semble, moi,
00:22:44je n'aime pas parler à la place
00:22:45des Français, bien sûr.
00:22:46Mais les gens en ont assez
00:22:48de ces petites phrases.
00:22:50Je trouve qu'hier,
00:22:51il y avait quelque chose d'apaisant.
00:22:53Il y avait quelqu'un qui parlait,
00:22:55j'allais dire gentiment,
00:22:57simplement,
00:22:58qui prenait son temps sérieusement.
00:23:01On en a assez.
00:23:02Là, je vais vous faire écouter
00:23:03Hercilia Soudé.
00:23:05Il y a des nouvelles personnalités politiques.
00:23:10Je la ferai écouter après,
00:23:11parce que c'est la sirène.
00:23:12Ah bon ?
00:23:13Il y a une sirène tous les jours.
00:23:14Les auditeurs d'Europe 1 sont épargnés
00:23:15d'Hercilia Soudé.
00:23:16Tous les jours, une sirène.
00:23:17Oui, parce qu'on était toujours en retard.
00:23:20On était tous les jours en retard.
00:23:21Donc, maintenant, il y a une sirène.
00:23:22La première fois, j'ai eu très peur.
00:23:23La première fois, ça a fait peur.
00:23:24La sirène du Mississippi.
00:23:25Je croyais que c'était la dernière.
00:23:28Oui, mais au moins,
00:23:29on n'est plus en retard.
00:23:34C'est une Rolex que vous avez ?
00:23:35Non.
00:23:37Je n'ai pas les moyens.
00:23:38Je n'ai pas 50 ans.
00:23:39Je blague.
00:23:40Vous n'avez pas encore 50 ans.
00:23:41Si je dis Rolex,
00:23:42je dis Omega ou Lip.
00:23:44Swatch.
00:23:45Lip.
00:23:46Lip.
00:23:47Donc, il faut que je cite trois noms.
00:23:48Non, Lip, ce n'est pas fini.
00:23:49Lip, ce n'est pas fini.
00:23:50Non, Lip, ce n'est pas fini.
00:23:51Non, c'est très bien.
00:23:52C'est très bien, ce n'est pas cher.
00:23:53Georges Fenech pense que Lip,
00:23:54c'est fini.
00:23:55Il confond avec la brasserie
00:23:57dans laquelle il va déjeuner
00:23:58tous les jours.
00:24:00A tout à l'heure, Pascal.
00:24:02Bonne journée.
00:24:03Une vraie bonne journée.
00:24:05Qu'est-ce qu'on fait, Marine Lanson ?
00:24:07Nous écoutons Hercilia Soudé
00:24:08ou nous marquons une pause ?
00:24:11Eh bien, on va faire la pub.
00:24:12Parce que c'est elle qui décide.
00:24:13Et voilà.
00:24:14C'est Hercilia Soudé
00:24:15qui a dit que Barnier
00:24:16avait l'âge d'un dinosaure.
00:24:18Oui.
00:24:19Il a le même âge que Mélenchon.
00:24:20Écoutons cette séquence.
00:24:22Elle est tellement gênante.
00:24:23C'est gênant.
00:24:24C'est ridicule.
00:24:25En fait, oui.
00:24:26Et puis, non seulement c'est ridicule,
00:24:27mais ces gens ne sont pas au niveau.
00:24:29Ah non, mais c'est sûr.
00:24:30On peut défendre des idées,
00:24:31mais pas comme ça.
00:24:32Vous avez vraiment une classe politique
00:24:35de l'LFI qui est désolante.
00:24:38Hier, Jurassic Park,
00:24:39ce n'était pas mieux.
00:24:40Je peux vous dire qu'il s'est fait
00:24:41remonter par Marine Le Pen
00:24:42sévèrement.
00:24:43Elle a raison.
00:24:44Il a failli, à lui tout seul,
00:24:45faire capoter le plan.
00:24:47L'Elysée, quand ils écoutent ça,
00:24:48ils disent qu'en fait,
00:24:49l'ORN va censurer Barnier.
00:24:50C'est très excusé.
00:24:51Elle a raison, Marine Le Pen.
00:24:53Il a entendu Marine Le Pen.
00:24:54Elle a raison.
00:24:55Les jeunes, vous restez
00:24:56de temps en temps à votre place.
00:24:57Elle a raison.
00:24:58Jean-Philippe Tanguy,
00:24:59Gabrielle Attal,
00:25:00Bonnier-Leroyt.
00:25:01Ça y est.
00:25:02L'antigenisme,
00:25:03il est revenu à plein tube.
00:25:04On a eu une académie
00:25:05avec Attal à Matignon.
00:25:06Ça y est.
00:25:07C'est terminé.
00:25:08C'est foutu pour nous.
00:25:09L'expérience,
00:25:10ça sert un peu
00:25:11dans certains métiers.
00:25:12Bien sûr.
00:25:13Les cheveux blancs.
00:25:14Écoutons Mme Soudé.
00:25:17Alors madame la députée,
00:25:18il paraît qu'on a un nouveau
00:25:19Premier ministre.
00:25:20Il est de votre majorité,
00:25:21j'espère ?
00:25:22Non, pas vraiment.
00:25:23C'est un vieux dinosaure
00:25:24qui est, en fait,
00:25:25l'enfant du RN
00:25:26et de la Macronie.
00:25:27Parce que vous savez
00:25:28qu'ils se sont mariés
00:25:29tout récemment
00:25:30avec la loi immigration.
00:25:31Quelle chance.
00:25:32C'est beau.
00:25:33Et voilà.
00:25:34Ils ont fait un bébé.
00:25:35C'est un vieux dinosaure.
00:25:36On dirait plutôt
00:25:37un vieux papy
00:25:38avec un petit enfant.
00:25:39Mais voilà.
00:25:40C'est comme malgré tout
00:25:41l'enfant du RN
00:25:42et de la Macronie.
00:25:43C'est un homme obsédé
00:25:44par la question migratoire.
00:25:45Un homme
00:25:46avec des idées racistes,
00:25:47réactionnaires.
00:25:48Un homme qui aime
00:25:49l'autoritarisme.
00:25:50C'est bien.
00:25:51C'est une belle réponse
00:25:52au vote des électeurs
00:25:53de cette dissolution.
00:25:54Ah ouais,
00:25:55je sens votre enthousiasme.
00:25:56Ouais.
00:25:57On a bien fait de voter.
00:25:58C'est pas le Front populaire
00:25:59qui avait gagné ?
00:26:00Bah si, pourtant.
00:26:01Mais bon, voilà.
00:26:02La démocratie,
00:26:03façon Macron,
00:26:04c'est plutôt
00:26:05la monarchie.
00:26:06Ils ont tous des questions
00:26:07et ils ont tous des keffiers.
00:26:08Evidemment,
00:26:09ça ne nous a pas...
00:26:10Si on avait des caricaturés,
00:26:11on n'arriverait pas...
00:26:12Je trouve que c'est désolant.
00:26:13Quelque chose d'intéressant,
00:26:14c'est vrai que l'âge
00:26:15de Michel Barnier,
00:26:16on a pu dire que c'était
00:26:17le Joe Biden français.
00:26:18C'est vrai qu'il y a
00:26:19un syndrome Joe Biden
00:26:20de la politique contemporaine.
00:26:21C'est-à-dire,
00:26:22face à la polarisation extrême
00:26:23du débat,
00:26:24une jeunesse très radicalisée,
00:26:25on va chercher
00:26:26chez des personnes plutôt
00:26:27d'un âge vénérable
00:26:28une forme de consensus.
00:26:29On retrouve finalement
00:26:30l'attrait
00:26:31de la tenue
00:26:32et de la retenue
00:26:33du vieux monde.
00:26:34Je pense que ça fait partie
00:26:35d'un phénomène plus large
00:26:36en politique,
00:26:37dans la politique contemporaine.
00:26:38Aux Etats-Unis,
00:26:39par exemple,
00:26:40comme la politique
00:26:41est très polarisée,
00:26:42c'est de plus en plus
00:26:43des personnes
00:26:44d'âge vénérable...
00:26:45Je suis d'accord.
00:26:46Cette envie de cheval en touche
00:26:48notamment les médias.
00:26:50Mais c'est aussi parce que
00:26:51nous sommes des sociétés
00:26:52vieillissantes.
00:26:53Il y a l'image
00:26:54de la population française.
00:26:55Que la sagesse
00:26:56puisse exprimer régulièrement
00:26:57et dompter la jeunesse
00:27:00importante aussi,
00:27:01mais qui doit
00:27:03attendre
00:27:04son temps.
00:27:05Peut-être le Michel Barnier
00:27:06du PAF.
00:27:08Je suis plus jeune
00:27:09quand même un peu.
00:27:10Non mais il est parfait.
00:27:11J'avais été trop sévère
00:27:12hier franchement.
00:27:13Je vous l'avais dit.
00:27:14Oui.
00:27:15Je vous l'avais dit
00:27:16qu'on ne pouvait pas
00:27:17balayer comme ça
00:27:1850 ans.
00:27:19C'est pas un techno.
00:27:20Il est entouré de techno
00:27:21mais lui il n'est pas
00:27:22du tout techno.
00:27:23Je suis d'accord avec vous
00:27:24donc j'ai été trop sévère
00:27:25et ça m'arrive
00:27:26de temps en temps.
00:27:27Parfois il faut écouter
00:27:28la jeunesse
00:27:29qui doit être plus sage.
00:27:30Exactement.
00:27:31Pas de vieillesse
00:27:32mais de vénérabilité.
00:27:35Allez la pause
00:27:36on revient tout de suite.
00:27:47Bonjour Pascal.
00:27:48Bonjour à tous.
00:27:49Un an après le drame
00:27:50Poissy a rendu hommage
00:27:51à Nicolas,
00:27:52ce jeune de 15 ans
00:27:53qui s'est suicidé
00:27:54après une année
00:27:55de harcèlement scolaire.
00:27:56Une cérémonie
00:27:57en présence de Gabriel Attal
00:27:58qui s'était personnellement
00:27:59impliquée dans ce dossier.
00:28:00Le peuple françois
00:28:01a quitté la capitale indonésienne
00:28:02comme vous pouvez le constater
00:28:03sur ces images.
00:28:04Direction la Papouasie-Nouvelle-Guinée
00:28:05deuxième étape
00:28:06de son 45e voyage apostolique.
00:28:07Et puis,
00:28:08bonne nouvelle
00:28:09pour les derniers vacanciers.
00:28:10Bison fûté promet
00:28:11une circulation fluide
00:28:12tout le week-end
00:28:13au niveau national
00:28:14dans le sens des départs
00:28:15comme dans le sens des retours.
00:28:16Seul bémol
00:28:17les déplacements
00:28:18d'Ile-de-France
00:28:19qui seront un peu plus compliqués
00:28:20comme vous pouvez le constater
00:28:21sur ce carton.
00:28:22Merci Soumeya.
00:28:23Alors Gabriel Attal
00:28:24il a quand même
00:28:25fait un bon travail
00:28:26sur ce dossier.
00:28:27Merci Soumeya.
00:28:28Alors Gabriel Attal
00:28:29il a quand même
00:28:30gagné quelque chose
00:28:31dans cette affaire.
00:28:32Une voiture
00:28:33jusqu'à la fin de sa vie.
00:28:34Et oui.
00:28:35Une voiture, un chauffeur
00:28:36et jusqu'à la fin de sa vie.
00:28:3750 ans quoi.
00:28:38C'est comme les présidents
00:28:39de l'Assemblée nationale
00:28:40c'est comme les présidents
00:28:41de la République
00:28:42il y en a plusieurs comme ça.
00:28:43C'est vrai que moi
00:28:44ça ne me choque pas
00:28:45mais ça choque aujourd'hui.
00:28:46Sur les présidents
00:28:47de l'Assemblée nationale
00:28:48il y en a un qui a refusé.
00:28:49Oui je me souviens
00:28:50il n'est pas très collier.
00:28:51Il est décédé au mois d'août.
00:28:52Il n'a jamais été président
00:28:54Celui qui a refusé ça
00:28:56c'est Louis Mermaz.
00:28:57C'est lui qui est mort au mois d'août
00:28:59qui était mon mentor en politique.
00:29:01J'avais le plus grand respect.
00:29:02Il a refusé ses avantages.
00:29:03Respectable.
00:29:04Louis Mermaz
00:29:05qui avait 91 ou 92 ans
00:29:06qui est mort
00:29:07Il est né en 31.
00:29:08Il était né en 31.
00:29:10Un grand monsieur.
00:29:13Un mot sur Gabriel Attal
00:29:15et sur la frustration
00:29:16qu'il a exprimée.
00:29:17C'est important de réussir sa sortie.
00:29:20Très important.
00:29:21Il ne l'a pas réussi.
00:29:22Et par exemple Nicolas Sarkozy
00:29:23il y a quelque chose qui me touchait toujours
00:29:25c'est quand il a été en difficulté
00:29:27quand il a été battu disons-le
00:29:28il a toujours eu une forme d'élégance exceptionnelle
00:29:31et des sorties
00:29:32et des discours exceptionnels de sortie.
00:29:34Et Gabriel Attal
00:29:36il a raté sa sortie hier.
00:29:38Et ça c'est très important
00:29:39parce que ça crée un lien
00:29:40me semble-t-il
00:29:41avec la population
00:29:42et on voit d'une certaine manière
00:29:44un peu qui il est.
00:29:45C'est jamais bon.
00:29:46Écoutez ce qu'il a dit sur la frustration.
00:29:49C'est un honneur
00:29:51parce que cela permet d'agir.
00:29:53Mesdames et Messieurs
00:29:55huit mois c'est court.
00:29:57C'est trop court.
00:29:59Et je ne le cache pas
00:30:01il y a évidemment une frustration
00:30:04à quitter mes fonctions
00:30:05au bout de huit mois seulement.
00:30:07Mais il y a aussi
00:30:09le sentiment du devoir accompli
00:30:12dans le temps qui m'a été imparti.
00:30:15Avec mon équipe
00:30:17avec le gouvernement
00:30:19pendant huit mois
00:30:20nous avons agi.
00:30:21Nous avons travaillé d'arrache-pied
00:30:23avec une ambition
00:30:24respecter nos promesses.
00:30:26Je suis convaincu
00:30:28que dans d'autres circonstances
00:30:30nous aurions mené ce travail à mon port.
00:30:33Nous aurions permis
00:30:35à des Français de vivre au mieux
00:30:37aux classes moyennes
00:30:38de retrouver leur place
00:30:39pleinement dans la société
00:30:40et à la France
00:30:42d'être plus forte encore.
00:30:44Il y a beaucoup de réactions
00:30:45je vous propose d'écouter
00:30:46Mme Lucie Castex
00:30:47qui était ce matin
00:30:48sur Radio Luxembourg.
00:30:49A quel titre d'ailleurs ?
00:30:50Oui, à quel titre ?
00:30:51Vous avez parfaitement raison
00:30:52je me suis fait aussi la question
00:30:53est-ce que les médias
00:30:54doivent donner à Mme Lucie Castex
00:30:56l'espace alors qu'elle n'est pas
00:30:59à l'heure présente ?
00:31:00Ex-futur Premier ministre.
00:31:01Oui, Premier ministre imaginaire.
00:31:03Si on reprenait toutes ces interventions
00:31:05en effet, durant l'été
00:31:06c'est phénoménal.
00:31:07Il n'y a pas de politique
00:31:08qui a été autant invitée qu'elle.
00:31:10Et on pourra écouter
00:31:11Marine Tondelier aussi
00:31:12qui a traité le président de pervers.
00:31:13Oui, ça c'est fou ça.
00:31:14Parce qu'ils perdent un peu
00:31:15leurs mesures quand même.
00:31:18Ils ont la défaite agressive.
00:31:22Écoutons Mme Castex.
00:31:24Je suis très en colère
00:31:26comme je pense des millions
00:31:28d'électeurs français
00:31:29qui, je crois, se sentent trahis
00:31:31par la décision du Président de la République.
00:31:33On a attendu 59 jours
00:31:36pour que le Président de la République
00:31:37désigne Michel Barnier Premier ministre.
00:31:39Tout ça pour ça.
00:31:41Des millions d'électeurs se sont mobilisés.
00:31:43On a été les chercher
00:31:44pour qu'ils se mobilisent
00:31:45notamment pour faire barrage
00:31:46au Rassemblement National.
00:31:48Et aujourd'hui,
00:31:49on a un Premier ministre
00:31:50qui est tout à fait dépendant
00:31:52du Rassemblement National.
00:31:54De fait, le Président de la République
00:31:56se place en cohabitation
00:31:58avec le Rassemblement National.
00:32:00Nous indiquions que oui,
00:32:01nous censurons le gouvernement Barnier
00:32:03qui ne répond pas à la demande
00:32:05aux attentes formulées
00:32:06par les Français dans les urnes
00:32:07aux élections législatives
00:32:08il y a maintenant deux mois.
00:32:09La question c'est
00:32:10est-ce qu'on a entendu
00:32:11ce que les Français ont demandé ?
00:32:13La réponse est non.
00:32:14Et d'ailleurs,
00:32:15je vais vous dire quelque chose.
00:32:16Je pense aussi aux électeurs
00:32:17et aux élus macronistes.
00:32:18J'ai des divergences politiques avec eux,
00:32:20à n'en point douter.
00:32:21Mais je pense qu'un grand nombre d'entre eux
00:32:23se sentent aussi trahis.
00:32:24Je pense que sincèrement,
00:32:25il y a beaucoup d'élus macronistes
00:32:27et des élus centristes
00:32:28qui sont sincèrement au fond d'eux
00:32:30contre le programme porté
00:32:31par le Rassemblement National.
00:32:33Ça c'est le Parlement.
00:32:34Ce qu'elle dit ne résiste pas à l'analyse.
00:32:37Si le Parlement censure Barnier,
00:32:40eh bien elle aura raison.
00:32:41Mais s'ils ne censurent pas Barnier,
00:32:43c'est le vote des électeurs.
00:32:45Donc les macronistes centristes
00:32:47ou un peu de gauche,
00:32:48s'ils veulent censurer Barnier,
00:32:50eh bien ils censureront Barnier.
00:32:51Ils sont drôles parce qu'ils ont appelé
00:32:52aux macronistes,
00:32:53il y a quand même quelques jours,
00:32:54ils ont appelé aussi au Rassemblement National.
00:32:56En disant que le Rassemblement National
00:32:58devait censurer.
00:32:59Mais c'est le Parlement.
00:33:00Je ne vois pas comment on peut dire
00:33:01on a volé une élection,
00:33:02c'est le Parlement.
00:33:03Donc Barnier ne va pas être censuré,
00:33:05c'est certain dans les premiers mois.
00:33:07On verra combien de temps ça tient.
00:33:08Lucie Casté aurait été censurée
00:33:10dans les 48 heures.
00:33:11D'ailleurs il y a un débat.
00:33:12Est-ce qu'Emmanuel Macron
00:33:13aurait dû la nommer
00:33:14pour évacuer le cas Casté ?
00:33:16Il a fait une erreur,
00:33:18Emmanuel Macron,
00:33:19de ne pas nommer Casté.
00:33:21Mais la gauche s'est exclue
00:33:22elle-même du gouvernement.
00:33:23Il y a débat parce que
00:33:24ce n'est pas si facile que ça.
00:33:26L'histoire montre que quand la gauche
00:33:28prend le pouvoir,
00:33:29elle ne le rend pas facilement.
00:33:30En quelques mois,
00:33:31vous avez les moyens de faire des choses.
00:33:32En quelques mois,
00:33:33si c'était censuré le lendemain ?
00:33:34Elle ne serait pas censurée le lendemain.
00:33:35S'ils l'avaient nommée en août,
00:33:36elle aurait pu avoir quelques mois
00:33:37devant elle.
00:33:38Pourquoi ?
00:33:39Parce qu'il n'y avait pas d'assemblée.
00:33:40Le Parlement n'était pas ouvert en août.
00:33:42Donc il n'y aurait pas eu de censure.
00:33:44Il peut y avoir une session extraordinaire
00:33:46convoquée par le Président.
00:33:47Oui, très bien.
00:33:48Mais en attendant,
00:33:49je pense qu'il faut se méfier
00:33:50quand la gauche,
00:33:51quand elle a le pouvoir,
00:33:52ne le rend pas.
00:33:53Surtout quand elle est aidée
00:33:54par un service public
00:33:55de l'audiovisuel,
00:33:56des médias qui l'auraient poussée
00:33:57et qui auraient installé
00:33:58un état de grâce.
00:33:59Donc je pense que Emmanuel Macron
00:34:00a été prudent.
00:34:01Et pour le coup,
00:34:02il faut lui rendre crédit
00:34:03de cette prudence.
00:34:04Elle aurait abrogé en 48 heures
00:34:06la réforme des retraites.
00:34:07Elle n'aurait pas eu besoin
00:34:08du Parlement.
00:34:09Et la loi émigration.
00:34:10Et Emmanuel Macron ne voulait pas
00:34:11qu'elle abroge ces deux lois
00:34:12qui étaient les deux lois.
00:34:13Elle pouvait abroger
00:34:14en tant que Premier ministre
00:34:15immédiatement sans convoquer
00:34:16le Parlement ?
00:34:17C'était la crainte.
00:34:18C'était la crainte du Président
00:34:19de la République.
00:34:20Noémie Schultz nous a rejoint.
00:34:21Je la remercie grandement
00:34:22parce qu'on va parler,
00:34:23effectivement.
00:34:24D'ailleurs,
00:34:25j'ai envie de dire
00:34:26qu'on va reparler de politique
00:34:27tout à l'heure.
00:34:28Mais puisque vous êtes là,
00:34:29Noémie,
00:34:30et que c'est vrai
00:34:31que cette histoire
00:34:33est absolument sidérante,
00:34:34sidérante,
00:34:35on le dit tous les jours,
00:34:36Gisèle Pellicot a pris la parole
00:34:37pour la première fois hier.
00:34:38Et tout le monde,
00:34:39d'ailleurs,
00:34:40a salué son courage
00:34:41et que c'est une vie brisée
00:34:42pour cette femme
00:34:43qui a découvert
00:34:44l'homme avec qui elle vivait
00:34:45qui n'était pas celui
00:34:46qu'elle croyait.
00:34:47Est-ce qu'il y a,
00:34:48Docteur Jekyll
00:34:49et Mister Hyde,
00:34:50est-ce que
00:34:51c'est un homme
00:34:52avec qui elle vivait
00:34:53qui n'était pas celui
00:34:54qu'elle croyait ?
00:34:55Est-ce qu'il y a,
00:34:56Docteur Jekyll
00:34:57et Mister Hyde,
00:34:58est-ce que c'est un homme
00:34:59avec qui elle vivait
00:35:00qui n'était pas celui
00:35:01qu'elle croyait ?
00:35:02Est-ce qu'il y a,
00:35:03Docteur Jekyll
00:35:04et Mister Hyde,
00:35:05est-ce que cette réalité
00:35:06psychologique est possible ?
00:35:07Elle a en tout cas été heureuse
00:35:08pendant 50 ans.
00:35:09En tout cas,
00:35:10elle,
00:35:11elle l'a vécu comme ça.
00:35:12Elle,
00:35:13elle l'a vécu comme ça.
00:35:14Oui,
00:35:15oui,
00:35:16Gisèle Pellicot
00:35:17était donc entendue
00:35:18hier matin
00:35:19par la cour criminelle
00:35:20en tant que partie civile.
00:35:21C'est la victime
00:35:22de cette affaire,
00:35:23victime donc
00:35:24de plusieurs dizaines d'hommes
00:35:25et en premier lieu
00:35:26de son mari,
00:35:27Dominique Pellicot.
00:35:28Elle a raconté
00:35:29dans la salle d'audience
00:35:30effectivement,
00:35:31on parle de son courage,
00:35:32de sa force,
00:35:33de sa dignité.
00:35:34Cette femme
00:35:35qu'on a vue
00:35:36qui accepte
00:35:37de se faire filmer,
00:35:38qui a dit quelques mots
00:35:39à la sortie
00:35:40de la salle d'audience
00:35:41et qui donc
00:35:42a raconté
00:35:43cette rencontre
00:35:44avec
00:35:45avec
00:35:46cet homme
00:35:47qu'elle appelle maintenant
00:35:48Monsieur Pellicot,
00:35:49Dominique Pellicot.
00:35:50Ils ont 19 ans à peine,
00:35:51ils vont
00:35:52passer 50 ans ensemble,
00:35:53être très heureux.
00:35:54Elle a dit
00:35:55on avait tout pour être heureux
00:35:56même si
00:35:57on était pauvres,
00:35:58elle a répété
00:35:59quand le président lui demande
00:36:00de qualifier son mari,
00:36:01elle parle de chic type,
00:36:02de super mec.
00:36:03Ils ont trois enfants ensemble
00:36:04et puis elle raconte
00:36:05ce jour
00:36:06de novembre 2020
00:36:07où toute sa vie bascule.
00:36:08Elle est convoquée
00:36:09par les policiers
00:36:10qui vont lui montrer
00:36:11des images d'elle.
00:36:12D'ailleurs,
00:36:13elle dit
00:36:14qu'un des enquêteurs
00:36:15lui a sauvé la vie
00:36:16parce que
00:36:17on l'a raconté déjà,
00:36:18Dominique Pellicot
00:36:19est arrêté
00:36:20pour avoir filmé
00:36:21sous les jupes
00:36:22de clients
00:36:23dans un supermarché.
00:36:24Et puis,
00:36:25elle a dit
00:36:26qu'un des enquêteurs
00:36:27lui a sauvé la vie
00:36:28dans un supermarché
00:36:29et ça aurait pu
00:36:30s'arrêter assez vite là.
00:36:31C'est-à-dire que lui dit
00:36:32qu'il avait présenté des excuses,
00:36:33il aurait pu recevoir
00:36:34une amende,
00:36:35une petite condamnation
00:36:36mais il y a un policier
00:36:37qui est intrigué
00:36:38par son profil,
00:36:39par cet homme
00:36:40et qui décide
00:36:41d'aller plus loin
00:36:42et de fouiller
00:36:43et de fouiller
00:36:44dans son téléphone portable,
00:36:45dans l'ordinateur
00:36:46et c'est là
00:36:47qu'il va découvrir
00:36:48l'ampleur
00:36:49de ce prédateur sexuel
00:36:50avec ses centaines
00:36:51de vidéos,
00:36:52des vidéos
00:36:53qui mettent en scène
00:36:54une femme,
00:36:55l'épouse
00:36:56de Dominique Pellicot
00:36:57et donc
00:36:58elle découvre tout
00:36:59il y a 4 ans.
00:37:00Dans son témoignage
00:37:01hier,
00:37:02j'imagine la question
00:37:03a pu lui être posée,
00:37:04à aucun moment
00:37:05durant ses 50 ans,
00:37:06je parlais
00:37:07de Dr Jekyll
00:37:08et Mr Hyde,
00:37:09elle n'a eu
00:37:10un indice
00:37:11qui l'a éveillée
00:37:12sur la personnalité
00:37:13de l'homme
00:37:14avec qui elle vivait ?
00:37:15Non,
00:37:16elle dit que non,
00:37:17qu'ils avaient
00:37:18une sexualité normale,
00:37:19que l'été
00:37:20qui précède
00:37:21sa convocation,
00:37:22son père
00:37:23lui a dit
00:37:24qu'il avait
00:37:25fait une bêtise
00:37:26dans sa convocation,
00:37:27son mari lui-même
00:37:28lui dit
00:37:29j'ai fait une bêtise
00:37:30ou quelques semaines
00:37:31avant qu'elle soit
00:37:32elle-même convoquée,
00:37:33il lui dit
00:37:34j'ai fait une bêtise,
00:37:35voilà ce que j'ai fait
00:37:36et elle dit
00:37:37j'ai décidé
00:37:38de lui pardonner
00:37:39non sans lui dire
00:37:40je te préviens
00:37:41tu ne recommences pas
00:37:42et tu vas aller voir
00:37:43un psychologue.
00:37:44C'est une femme
00:37:45sous emprise.
00:37:46Mais je ne sais pas
00:37:47puisqu'encore une fois
00:37:48elle dit
00:37:49que c'était
00:37:50un très bon mari,
00:37:51un très bon père,
00:37:52elle n'a pas perçu
00:37:53ce trait de caractère,
00:37:54elle n'a pas pu expliquer
00:37:55ses problèmes médicaux
00:37:56puisqu'elle avait quand même
00:37:57des douleurs gynécologiques
00:37:58fréquentes,
00:37:59des absences,
00:38:00elle était très fatiguée
00:38:01et son mari
00:38:02l'accompagne
00:38:03chez le neurologue
00:38:04faire l'IRM,
00:38:05faire un scanner,
00:38:06il a d'ailleurs
00:38:07cette phrase
00:38:08un jour il lui dit
00:38:09avec tous les problèmes
00:38:10gynécologiques
00:38:11je me demande
00:38:12qu'est-ce que tu fais
00:38:13de tes journées
00:38:14je pourrais te demander
00:38:15ce que tu fais de tes journées
00:38:16le cynisme poussé
00:38:17à l'extrême
00:38:18donc je ne sais pas
00:38:19si on peut parler
00:38:20de femme sous emprise
00:38:21puisque justement
00:38:22c'est une femme de caractère
00:38:23je ne vais pas balayer
00:38:2450 ans de vie commune
00:38:25parce que tu as fait
00:38:26ce que tu as fait
00:38:27je crois vraiment
00:38:28qu'elle n'a pas imaginé
00:38:29une seconde
00:38:30qu'elle était victime
00:38:31de son mari
00:38:32est-ce qu'il est vrai
00:38:33que Dominique Pellicot
00:38:34a été mise en examen
00:38:35est-ce qu'il y a des colcaises
00:38:36qui ont été
00:38:37il y a d'autres affaires
00:38:38d'autres affaires
00:38:39d'autres affaires
00:38:40et ces autres affaires
00:38:41mais ça c'est depuis
00:38:42c'était pas le cas
00:38:43à l'époque
00:38:44c'était pas le cas
00:38:45à l'époque
00:38:46non, non, non
00:38:47c'est pas ce qu'on a découvert
00:38:48c'est pas ce qu'on a découvert
00:38:49donc c'est à partir
00:38:50de ce qu'on a découvert
00:38:51qu'on sait qu'en 99
00:38:52qu'en 99 il a d'accord
00:38:53absolument
00:38:54non, non
00:38:55c'était absolument pas le cas
00:38:56ça c'est pas clair
00:38:57je suis d'accord
00:38:58elle a déclaré
00:38:59je suis inerte
00:39:00je suis inerte dans mon lit
00:39:01et on est en train
00:39:02de me violer
00:39:03c'est des scènes de barbarie
00:39:04mon monde s'écroule
00:39:05tout s'effondre
00:39:06tout ce que j'ai construit
00:39:07en 50 ans
00:39:08franchement
00:39:09c'est des scènes d'horreur
00:39:10pour moi
00:39:11il me considère
00:39:12comme une poupée de chiffon
00:39:13elle ne peut regarder
00:39:14les vidéos
00:39:15qu'en mai 2024
00:39:16donc là
00:39:17elle va aller revoir
00:39:18mais elle ne les avait pas eues
00:39:19là elle les a regardées
00:39:20très récemment
00:39:21elle a refusé pendant longtemps
00:39:22elles sont plus atroces
00:39:23les unes que les autres
00:39:24des scènes de barbarie
00:39:25des viols
00:39:26je me demande
00:39:27comment j'ai pu tenir
00:39:28a-t-elle dit
00:39:29le corps est chaud
00:39:30pas froid
00:39:31mais je suis morte
00:39:32sur mon lit
00:39:33ce sont des choses
00:39:34absolument terrifiantes
00:39:35vous qui avez fait
00:39:36instruire l'affaire Goutreau
00:39:37je trouve qu'il y a
00:39:38oui il y a une forme
00:39:39de parallèle
00:39:40dans l'horreur
00:39:41et dans l'immonde
00:39:42et dans l'invraisemblable
00:39:43oui on me l'a déjà dit ça
00:39:44d'ailleurs
00:39:45il y a des gens
00:39:46qui m'ont fait
00:39:47des gens qui m'ont
00:39:48fait le parallèle
00:39:49c'est pas tout à fait
00:39:50la même chose
00:39:51quand même l'affaire Goutreau
00:39:52c'était avec des enfants
00:39:53c'était des scènes
00:39:54de pédophilie
00:39:55pédopornographie
00:39:56atroce
00:39:57avec des enfants
00:39:58vous les aviez vues
00:39:59pardonnez-moi de vous poser
00:40:00cette question d'ailleurs
00:40:01ces scènes
00:40:02vous avez été contraints
00:40:03de les voir ?
00:40:04non mais ça n'avait pas été
00:40:05filmé Goutreau à l'époque
00:40:06non ça n'avait pas été
00:40:07il n'y avait pas d'image
00:40:08il n'y avait pas d'image
00:40:09d'accord
00:40:10une autre époque
00:40:11il n'y avait pas les smartphones
00:40:12vous avez raison
00:40:13parce que voir ces scènes là
00:40:14mais quelle affaire
00:40:16c'est en 91
00:40:17il y a une affaire
00:40:18il y a un colcaise de 91
00:40:20mais est-ce qu'elle peut être
00:40:21dans d'autres affaires ?
00:40:22Eugénie Bastier
00:40:23non
00:40:24Eugénie Bastier
00:40:25il y a un truc
00:40:26qui me choque un peu
00:40:27dans cette affaire
00:40:28c'est la manière
00:40:29dont certaines féministes
00:40:30la lisent
00:40:31il y a une tribune
00:40:32dans Libération ailleurs
00:40:33de Lola Laffont
00:40:34qui écrivait je cite
00:40:35les violeurs peuvent être
00:40:36n'importe quel homme
00:40:37cette affaire n'est que
00:40:38le miroir grossissant
00:40:39du viol conjugal
00:40:40et de la vie de couple
00:40:41et je trouve ça choquant
00:40:42de prendre un cas
00:40:43aussi monstrueux
00:40:44le cas de Dominique Péolico
00:40:45est évidemment
00:40:46une exception monstrueuse
00:40:47comme il en existe
00:40:48dans toutes les affaires criminelles
00:40:49on connait
00:40:50Xavier Dupond-Ligonnès
00:40:51tous ces monstres
00:40:52en fait
00:40:53c'est le mystère du mal
00:40:54qui s'incarne
00:40:55et de vouloir en faire
00:40:56un fait de société
00:40:57avec une lecture idéologique
00:40:58ça me choque
00:40:59parce que derrière
00:41:00il y a vraiment
00:41:01un agenda
00:41:02qui consiste à dire
00:41:03on n'est pas face
00:41:04à un cas monstrueux
00:41:05finalement c'est banal
00:41:06les hommes
00:41:07peuvent être des violeurs
00:41:08on voit bien quand même
00:41:09que dans les 50 hommes
00:41:10qui sont aujourd'hui
00:41:11dans cette affaire
00:41:12il y a des violeurs
00:41:14sur le banc des accusés
00:41:15il y en a beaucoup
00:41:16qui ont été pris
00:41:17dans d'autres affaires
00:41:18est-ce qu'ils sont
00:41:19représentatifs
00:41:20de l'ensemble des hommes
00:41:21je ne le crois pas
00:41:22c'est certain
00:41:23et beaucoup
00:41:24je pense une majorité
00:41:25qui n'avaient pas de casier
00:41:26quand même
00:41:27c'est en ça
00:41:28qu'elle explique
00:41:29que n'importe quel homme
00:41:30je vous propose
00:41:31de l'écouter
00:41:32elle a parlé très rapidement
00:41:33à la presse
00:41:34hier
00:41:35je crois que
00:41:36c'est in extinso
00:41:37ce qu'elle a dit
00:41:38devant les caméras
00:41:39nous allons écouter
00:41:40Gisèle Pélico
00:41:41c'était hier
00:41:42je pense avoir dit
00:41:43tout ce que je pouvais dire
00:41:44c'est pas évident
00:41:45bien évidemment
00:41:46c'est un exercice de style
00:41:47qui n'est pas facile
00:41:48et puis il y a aussi
00:41:49la pression
00:41:50de tous ces individus
00:41:51qui sont derrière moi
00:41:52et je sens bien
00:41:53qu'on essaye
00:41:54au niveau des questions
00:41:55de me piéger
00:41:56bien évidemment
00:41:57donc j'essaye
00:41:58de répondre le mieux possible
00:41:59et puis
00:42:00il va falloir se battre
00:42:01jusqu'au bout bien sûr
00:42:02parce que ce procès
00:42:03va durer 4 mois
00:42:04voilà
00:42:05Caroline Darian
00:42:06qui est sa fille
00:42:07a pris également la parole
00:42:08hier
00:42:09elle fait preuve
00:42:10d'une dignité
00:42:11d'un courage
00:42:12qui force le respect
00:42:13voilà
00:42:14je suis
00:42:15très fière d'elle
00:42:16et c'est tout
00:42:17ce que je peux vous dire
00:42:18aujourd'hui
00:42:19merci
00:42:20Darian qui avait
00:42:21écrit un livre
00:42:22et qui a donné
00:42:23une longue interview
00:42:24à Europe 1
00:42:25dans un cadre
00:42:26qui s'appelle
00:42:27La Libre Antenne
00:42:28et je vous propose
00:42:29d'écouter
00:42:30ce qu'elle disait
00:42:31Caroline Darian
00:42:32En 2020
00:42:33j'apprends
00:42:34que mon géniteur
00:42:35mon père
00:42:36la drogue
00:42:37depuis environ
00:42:3810 ans
00:42:39a coûté
00:42:40de l'argent
00:42:41pour abuser
00:42:42d'elle
00:42:43et la faire abuser
00:42:44par d'autres hommes
00:42:45et les officiers
00:42:46de police
00:42:47voient des images
00:42:48de ma mère inconsciente
00:42:49en train
00:42:50de se faire violer
00:42:51au total
00:42:52ils ont été
00:42:53plus de 80
00:42:54à œuvrer
00:42:55pendant 10 ans
00:42:56certains sont revenus
00:42:57plusieurs fois
00:42:58ce sont
00:42:59des personnes
00:43:00âgées
00:43:01de 22
00:43:02à 71 ans
00:43:03c'est un essentiel
00:43:04représentatif
00:43:05de la société française
00:43:06en vrai
00:43:07le jour où on découvre
00:43:08l'inimaginable
00:43:09en novembre 2020
00:43:10on rencontre
00:43:11les officiers de police
00:43:12du commissariat de Carpentras
00:43:13qui sont du coup
00:43:14sur cette affaire
00:43:15depuis deux mois
00:43:16et puis dans le commissariat
00:43:17ils vont reconnaître
00:43:18mon visage
00:43:19ils vont m'identifier
00:43:20puisque derrière
00:43:21ils vont retrouver
00:43:22des photos de moi
00:43:23où je suis supposée dormir
00:43:25à moitié dénudée
00:43:26je sais que je ne dors pas
00:43:27et je pense que moi aussi
00:43:28j'étais soumise
00:43:29chimiquement
00:43:30simplement
00:43:31il n'y a pas de preuve tangible
00:43:32donc mon géniteur
00:43:34ne sera jamais
00:43:35poursuivi pour ça
00:43:364000 fichiers
00:43:37vidéos
00:43:38et photos
00:43:39ont été retrouvées
00:43:40dans le disque dur
00:43:41de Dominique Pellicot
00:43:4292 faits
00:43:43ont été comptabilisés
00:43:44dont les premiers remontent
00:43:45à 2011
00:43:46en région parisienne
00:43:48qu'est-ce qu'on fait ?
00:43:50Quelle sanction
00:43:51pour un homme
00:43:52qui est venu
00:43:53à minuit
00:43:54et qui a violé
00:43:55une femme
00:43:56je l'espère
00:43:57une sanction très sévère
00:43:58je veux revenir
00:43:59d'un mot
00:44:00sur ce que disait
00:44:01Eugénie Bastier
00:44:02tout à l'heure
00:44:03c'est vrai qu'il ne faut pas
00:44:04généraliser
00:44:05en déduire que tous les hommes
00:44:06sont des violeurs en puissance
00:44:07à la tribune dans Libération
00:44:08il n'empêche
00:44:09que ce qui me frappe
00:44:10quand même dans cette affaire
00:44:11c'est que
00:44:12il y a 50 ou 90
00:44:13personnes
00:44:14qui sont mises en cause
00:44:1551
00:44:16ce sont des français
00:44:17entre guillemets
00:44:18ordinaires
00:44:19toute la société française
00:44:20est représentée
00:44:21je ne crois pas que n'importe quel homme
00:44:22puisse être un violeur
00:44:23la perversité
00:44:24si on a une éducation
00:44:25si on a
00:44:26je pense que
00:44:27c'est des hommes
00:44:28qui ont des frères
00:44:29dire que n'importe quel homme
00:44:30puisse être un violeur
00:44:31c'est faire une généralité
00:44:33oui mais on sait aussi
00:44:34que les affaires
00:44:35notamment les affaires d'inceste
00:44:36ont lieu dans tous
00:44:37les milieux sociaux
00:44:38y compris dans les milieux
00:44:39traditionnels
00:44:40oui mais la question
00:44:41qui est toujours la même
00:44:42est-ce que tout le monde
00:44:43peut être bourreau
00:44:45harceleur
00:44:47violeur etc
00:44:48moi je pense que non
00:44:50c'est-à-dire
00:44:51monsieur Pellicot lui-même
00:44:52a été victime de viol
00:44:53et en revanche
00:44:54notre ami dit
00:44:55le malin murmure à l'oreille
00:44:56de tous
00:44:57je pense que non
00:44:58ensuite après
00:44:59c'est notre liberté
00:45:00c'est notre liberté individuelle
00:45:01de répondre ou non
00:45:02à ce murmure
00:45:03mais ce que rappelle
00:45:04cette affaire
00:45:05c'est que c'est d'abord
00:45:06un crime de proximité
00:45:07mais ça n'a rien à voir
00:45:08avec ce que nous disons
00:45:09ah bah si
00:45:10bah non
00:45:11tout le monde n'est pas
00:45:12tout le monde n'a pas
00:45:13le crime est consubstantiel
00:45:14le crime est consubstantiel
00:45:15il n'y a pas d'abri
00:45:16enfin il n'y a pas
00:45:17de protection sûre
00:45:18le crime est consubstantiel
00:45:19à une époque
00:45:20quand il y avait
00:45:21des procès d'assises
00:45:22on parlait
00:45:23du crime passionnel
00:45:24absolument
00:45:25on parlait
00:45:26du crime passionnel
00:45:27n'importe quel homme
00:45:28pouvait tuer par amour
00:45:30par jalousie
00:45:31et c'était d'ailleurs
00:45:32une circonstance atténuante
00:45:33et c'était une circonstance
00:45:34on a évolué
00:45:35considérablement depuis
00:45:36cette époque là
00:45:37donc ne pensons pas
00:45:38qu'il y a des gens
00:45:39vous avez le sentiment
00:45:40tellement il s'est pensé
00:45:41qu'il y a des personnalités
00:45:42qui sont à l'abri
00:45:43de tout ça
00:45:44oui je pense
00:45:45c'est consubstantiel
00:45:46non
00:45:47si vous regardez
00:45:48la personnalité
00:45:49de certains nazis
00:45:50pendant la
00:45:51guerre mondiale
00:45:52qui étaient des bons
00:45:53pères de femmes
00:45:54mais ça n'a rien à voir
00:45:55avec ce que nous disons là
00:45:56non mais ce que je veux dire
00:45:57c'est que l'âme humaine
00:45:58est plus complexe que ça
00:45:59oui tout ça est vrai
00:46:00mais
00:46:01tout le monde
00:46:02d'ailleurs tout le monde
00:46:03ne passe pas à l'acte
00:46:04enfin quand même
00:46:05ça oui
00:46:06ça se retrouve bien
00:46:07bien sûr que oui
00:46:08en fait je vais vous dire
00:46:09tout le monde pourrait
00:46:10dans certains contextes
00:46:11alors là écoutez
00:46:12franchement
00:46:13alors ça c'est intéressant
00:46:14les hommes sont ceux
00:46:15qui le font
00:46:16donc ceux qui ne passent
00:46:17pas à l'acte
00:46:18les hommes sont ceux
00:46:19qui le font
00:46:20bien sûr Pascal
00:46:21vous avez d'accord
00:46:22non non
00:46:23donc celui qui me dit
00:46:24je ne suis pas violent
00:46:25mais qui a tapé sa femme
00:46:26eh bien non
00:46:27tu es un violent
00:46:28bien sûr
00:46:29les gens sont ceux
00:46:30qui le font
00:46:31et ceux qui ne font pas
00:46:33vous avez dit
00:46:34tout le monde ne passe pas à l'acte
00:46:35je dirais que ceux
00:46:36qui passent à l'acte
00:46:37sont des monsieur tout le monde
00:46:38oui
00:46:39mais je répète ma phrase
00:46:40ceux qui ne passent pas à l'acte
00:46:42on ne pourrait pas
00:46:43leur reprocher
00:46:44qu'ils le pourraient
00:46:45je ne suis pas d'accord
00:46:46mais bien sûr
00:46:47je ne suis pas d'accord
00:46:48c'est trop facile
00:46:49parce que c'est
00:46:50les maîtres avec les autres
00:46:51bien sûr
00:46:52bien non
00:46:53je voudrais
00:46:54avoir
00:46:55pas mal ça
00:46:56je voudrais avoir
00:46:57la confirmation
00:46:58de Noemi là dessus
00:46:59le premier
00:47:00je pense qu'il y a des experts
00:47:01qui ont dit
00:47:02qu'elle risquait sa vie
00:47:03je ne sais pas
00:47:04si c'est vrai ou pas
00:47:05oui je pense
00:47:06elle était
00:47:07à des niveaux
00:47:08d'administration
00:47:09de produits
00:47:10pour la droguer
00:47:11je pense qu'elle aurait pu
00:47:12à terme
00:47:13elle avait 68 ans
00:47:14elle aurait pu
00:47:15effectivement
00:47:16à terme
00:47:17et le deuxième point
00:47:18apparemment
00:47:19c'est que la majorité
00:47:20des rapports
00:47:21n'étaient pas protégés
00:47:22la majorité des rapports
00:47:23n'étaient pas protégés
00:47:24elle a expliqué hier
00:47:25qu'elle avait notamment
00:47:26eu une relation
00:47:27avec un
00:47:28enfin qu'elle avait été violée
00:47:29par un homme séropositif
00:47:30qui ne l'avait pas contaminée
00:47:31mais elle avait
00:47:32elle a eu
00:47:33quatre maladies
00:47:34sexuellement transmissibles
00:47:35un papillomavirus
00:47:36donc non
00:47:37la plupart des rapports
00:47:38n'étaient pas protégés
00:47:39un homme qui avait le sida
00:47:40et je ferai quand même
00:47:41une différence
00:47:42entre effectivement
00:47:43les actes
00:47:44de Dominique Pellicot
00:47:45qui non seulement
00:47:46a abusé de sa femme
00:47:47mais l'a livré
00:47:48à d'autres hommes
00:47:49donc ça c'est vraiment
00:47:50et puisque
00:47:51un certain nombre
00:47:52de ces hommes
00:47:53qui sont venus
00:47:54et qui là d'ailleurs
00:47:55expliquent
00:47:56qu'ils reconnaissent
00:47:57la matérialité des faits
00:47:58ils ne peuvent pas
00:47:59dire
00:48:00j'ai jamais pensé
00:48:01que c'était un viol
00:48:02pour moi c'était
00:48:03elle devait être consentante
00:48:04puisque son mari était d'accord
00:48:05et qui quand même
00:48:06se sont assez peu interrogés
00:48:07sur une femme
00:48:08qui n'est pas endormie
00:48:09encore une fois
00:48:10ça a été décrit
00:48:11je crois que ça apparaît
00:48:12sur les vidéos
00:48:13elle est dans un état
00:48:14proche du coma
00:48:15parfois elle ronfle
00:48:16il y a un peu d'égranument
00:48:17c'est comme un sac
00:48:18posé sur un lit
00:48:19qui ne s'en a pas posé de problème
00:48:20d'avoir un rapport sexuel
00:48:21avec cette femme
00:48:22et qui aujourd'hui encore
00:48:23mais on va les entendre ces hommes
00:48:24bien sûr
00:48:25c'est pour ça que ce procès
00:48:26va durer
00:48:27ils vont s'expliquer
00:48:29c'est pas qu'on essaie
00:48:30de la coincer elle
00:48:31c'est que les avocats
00:48:32de la défense
00:48:33font leur travail
00:48:34et posent des questions
00:48:35pour essayer ensuite
00:48:36d'expliquer comment
00:48:37leur client peut-être
00:48:38a pu penser
00:48:39qu'elle était d'accord
00:48:40je vous propose
00:48:41d'écouter cette fois
00:48:42l'avocate
00:48:43de Dominique Pellicot
00:48:44donc l'avocate
00:48:45du principal accusé
00:48:46le mari
00:48:47de Gisèle Pellicot
00:48:48et ses maîtres
00:48:49Béatrice Zavarro
00:48:50bon courage
00:48:51on a beau me dire
00:48:52qu'on va appeler ça
00:48:53des scènes de sexe
00:48:54c'est qu'il y a
00:48:55des scènes de sexe
00:48:56où on voit
00:48:57on va appeler ça
00:48:58des scènes de sexe
00:48:59c'est pas des scènes de viol
00:49:00eu égard
00:49:01à la présomption d'innocence
00:49:02qui s'impose à tous
00:49:03nous sommes parfaitement d'accord
00:49:04mais à un moment donné
00:49:05quand les vidéos vont parler
00:49:06elles vont parler
00:49:07il s'expliquera encore une fois
00:49:08des raisons pour lesquelles
00:49:09il a fait ça
00:49:10il expliquera
00:49:11il se justifiera
00:49:12si encore faut-il
00:49:13qu'il y ait une justification
00:49:14à ça
00:49:15parce que c'est impardonnable
00:49:16qu'on soit clair
00:49:17on est pas là
00:49:18pour minimiser
00:49:19quoi que ce soit
00:49:20mais c'est lui
00:49:21qui devra prendre la parole
00:49:22à ce moment là
00:49:23et qui la prendra
00:49:24le moment venu
00:49:25quand le président
00:49:27c'est vrai
00:49:28vous disiez
00:49:29bon courage
00:49:30pour cette avocate
00:49:31mais manifestement
00:49:32d'ailleurs je sais pas
00:49:33d'ailleurs elle essaye pas
00:49:34de le dédouaner
00:49:35et son rôle
00:49:36ça va être de
00:49:37tout homme a droit
00:49:38à une défense
00:49:39c'est comme ça
00:49:40que ça marche
00:49:41en état de droit
00:49:42et bien elle va chercher
00:49:43une explication
00:49:44on a appris effectivement
00:49:45il a été violé
00:49:46dans son enfance
00:49:47lui-même
00:49:48à l'âge de 9 ans
00:49:49donc ça va être un élément
00:49:50qui va apparaître
00:49:51mais Dominique Pellicot
00:49:52il y a assez peu de doute
00:49:53sur le fait
00:49:54qu'il risque quand même
00:49:55donc elle l'accompagne
00:49:56dans cette épreuve
00:49:57qui est le procès
00:49:58et elle va apporter
00:49:59des éléments peut-être
00:50:00pour qu'on comprenne
00:50:01ce qui l'a amené
00:50:02à faire ça
00:50:03Cher Noémie
00:50:04Cher Pascal
00:50:05Je suis triste
00:50:06et je suis triste
00:50:07et vous savez pourquoi
00:50:08Noémie est triste
00:50:09non
00:50:10oui
00:50:11les aventures professionnelles
00:50:12sont ainsi faites
00:50:13moi j'ai changé de maison
00:50:14parfois
00:50:15et Noémie
00:50:16ce qui est normal
00:50:17c'est la vie professionnelle
00:50:18c'est la vie professionnelle
00:50:19c'est la vie professionnelle
00:50:20c'est la vie professionnelle
00:50:21c'est la vie professionnelle
00:50:22c'est la vie professionnelle
00:50:23c'est la vie professionnelle
00:50:24c'est la vie professionnelle
00:50:25moi je voulais vous dire
00:50:26d'abord
00:50:27l'estime
00:50:28que j'ai pour vous
00:50:29l'estime professionnelle
00:50:30mais l'amitié aussi
00:50:31puisque nous tissons
00:50:32ensemble
00:50:34des liens très forts
00:50:36dans le travail
00:50:37avec le temps qui passe
00:50:38parfois
00:50:39c'est plus difficile
00:50:40d'être amis
00:50:41bien sûr
00:50:42parce qu'on est souvent amis
00:50:43quand on est jeune
00:50:44et qu'on a du temps
00:50:45mais il y a un sentiment
00:50:46qui remplace
00:50:47de trouver l'amitié
00:50:48dans la vie professionnelle
00:50:49c'est l'estime
00:50:50et qu'effectivement
00:50:51votre qualité intellectuelle
00:50:52votre rigueur
00:50:54la manière dont vous fonctionnez
00:50:56avec Marine Lanson
00:50:57on se voit très souvent
00:50:58le matin
00:50:59vous nous alertez
00:51:00depuis tant d'années
00:51:01et tout ça
00:51:02et vous allez me manquer
00:51:03et vous allez nous manquer
00:51:05à CNews
00:51:06et voilà
00:51:07et moi je suis triste
00:51:08vraiment je suis toujours triste
00:51:10quand les gens s'en vont
00:51:11donc avec qui j'ai lié
00:51:14nous avons lié
00:51:15peut-être
00:51:16une complicité
00:51:17l'avocat
00:51:18qui l'est
00:51:19le magistrat
00:51:20que je suis
00:51:21oui
00:51:22c'est difficile
00:51:23de vous dire
00:51:24à quel point
00:51:25elle est professionnelle
00:51:26dans son domaine
00:51:27mais bien sûr
00:51:28et que chaque fois
00:51:29sa parole est juste
00:51:30elle est conforme
00:51:31au droit
00:51:32à la procédure
00:51:33bien sûr
00:51:34aux grands principes
00:51:35très grande sécurité juridique
00:51:36avec
00:51:37oui c'est vrai
00:51:38et les avocats
00:51:39je le sais
00:51:40tout le monde
00:51:41judiciaire
00:51:42connaît votre qualité
00:51:43vous respecte
00:51:44et c'est pour ça
00:51:45vous êtes d'une très grande prudence
00:51:46souvent je vous ai taquiné
00:51:47sur les plateaux
00:51:48et vous m'avez entre guillemets
00:51:49vous avez eu raison
00:51:50de rappeler le droit
00:51:51et de rappeler la règle
00:51:52vous n'êtes pas là pour
00:51:53moi je peux me permettre
00:51:54parfois des commentaires
00:51:55mais vous
00:51:56pas
00:51:57vous vous appliquez
00:51:58vous êtes d'une très grande rigueur
00:51:59donc vous allez aller
00:52:00dans une autre maison
00:52:01qui a bien de la chance
00:52:02de vous accueillir
00:52:03et
00:52:04voilà
00:52:05ben non
00:52:06mais je suis très
00:52:07je voulais vous remercier
00:52:08parce que
00:52:09j'ai beaucoup appris
00:52:10en venant
00:52:11dans l'heure des pros
00:52:12c'était pas
00:52:13évident
00:52:14les premières fois
00:52:15il y a quelques années de ça
00:52:16il y a un peu plus
00:52:17de 7 ans
00:52:18je me suis dit
00:52:19je vais aller
00:52:21vous m'avez
00:52:22appris à faire
00:52:23du journalisme
00:52:24aussi autrement
00:52:25c'est à dire
00:52:26à sortir
00:52:27de ce qu'on peut
00:52:28avoir écrit
00:52:29à donner plus
00:52:30de soi
00:52:31à raconter la justice
00:52:32autrement
00:52:33vous m'avez laissé
00:52:34un espace incroyable
00:52:35pour faire vivre
00:52:36cette matière
00:52:37qui me passionne
00:52:38vous m'avez laissé
00:52:39raconter des affaires
00:52:40couvrir des procès
00:52:41comme j'avais
00:52:42jamais pu le faire
00:52:43avant
00:52:44vous m'avez
00:52:45effectivement
00:52:46poussé dans mes retranchements
00:52:48il fallait venir
00:52:49en sachant
00:52:50qu'on pourrait
00:52:51être interrogé
00:52:52sur absolument
00:52:53tout et n'importe quoi
00:52:54c'était très stressant
00:52:55au début
00:52:56ça m'a forcé
00:52:57à travailler
00:52:58et à être
00:52:59une meilleure journaliste
00:53:00je pense que vous avez
00:53:01fait de moi
00:53:02une meilleure journaliste
00:53:03je voulais vous remercier
00:53:04c'était avec Marine
00:53:05bien sûr
00:53:06et Benjamin
00:53:07le soir
00:53:08Marine Lanson
00:53:09un grand plaisir
00:53:10et un grand challenge
00:53:11au quotidien
00:53:12de travailler avec vous
00:53:13et puis merci
00:53:14évidemment
00:53:15à Serge
00:53:16Nedjar
00:53:17qui vous aura
00:53:18accompagné
00:53:19également
00:53:20alors
00:53:21on se quitte en bons termes
00:53:22dans ces cas-là
00:53:23mais c'est vrai que
00:53:24non mais j'ai une pensée
00:53:25bien sûr pour
00:53:26Serge Nedjar
00:53:27Thomas Bauder
00:53:28toute la rédaction
00:53:29de ces news
00:53:30où des liens très forts
00:53:31se sont créés
00:53:32et bien sûr pour
00:53:33ma binôme
00:53:34depuis 8 ans
00:53:35Sandra Buisson
00:53:36avec qui on a vécu
00:53:37quand même
00:53:38beaucoup d'actualités
00:53:39jamais très réjouissantes
00:53:40et voilà
00:53:41qu'on a essayé
00:53:42de traiter
00:53:43le plus rigoureusement
00:53:44possible
00:53:45et on pourra
00:53:46toujours écouter
00:53:47vos podcasts
00:53:48bien sûr
00:53:49et notamment
00:53:50celui avec Anna Jakubowicz
00:53:51qui était formidable
00:53:52ben voilà
00:53:53on est des sentimentaux
00:53:54et nous sommes tristes
00:53:55la pause
00:53:56et on va revenir
00:53:57et terminer
00:53:58en parlant
00:53:59de nouveaux politiques
00:54:00et puis
00:54:01il y a
00:54:02d'autres nouvelles
00:54:03qu'on pourra
00:54:04aborder
00:54:05à tout de suite
00:54:06On reprend
00:54:07le fil
00:54:08de l'actualité
00:54:09politique
00:54:10et je vais
00:54:11vous parler
00:54:12d'un sujet
00:54:13qui est
00:54:14un sujet
00:54:15qui a besoin
00:54:16de l'actualité politique
00:54:17et je voulais
00:54:18vous faire écouter
00:54:19Marine Tondolé
00:54:20dans une seconde
00:54:21mais tout d'abord
00:54:22Somaïa Labbidi
00:54:23Tout ça
00:54:24pour sa réaction
00:54:25de Lucie Castai
00:54:26à la nomination
00:54:27de Michel Barnier
00:54:28le président se place
00:54:29en cohabitation
00:54:30avec le RN
00:54:31déplore l'ex-candidate
00:54:32du NFP
00:54:33à Matignon
00:54:34« Je suis très en colère
00:54:35comme des millions
00:54:36d'électeurs français
00:54:37a-t-elle déclaré ce matin
00:54:38chez nos confrères
00:54:39d'RTL. »
00:54:40Deux policiers
00:54:41légèrement blessés
00:54:42après le refus
00:54:43d'un adolescent à Cannes. Le jeune qui a été interpellé hier en début d'après-midi a été
00:54:48testé positif aux stupéfiants. Et puis nouvelle manifestation des familles d'otages à Tel-Aviv
00:54:54comme vous pouvez le voir sur ces images. Une foule dense et compacte a battu le pavé hier
00:54:59soir des manifestants qui réclament un accord de cesser le feu et la libération immédiate des otages.
00:55:04Merci beaucoup Soumaya. Vous savez que ce soir c'est le retour du football et on a beaucoup
00:55:11parlé de Mbappé avant de reprendre le fil peut-être de la politique. Écoutons Mbappé
00:55:16parce qu'il a été souvent critiqué. C'est France-Italie. C'est au Stade de France je crois.
00:55:20Je crois que c'est au Stade de France. C'est la Ligue des Nations. Et si je parle de la Ligue des
00:55:24Nations c'est pas hasard parce que le 14 novembre il y a France-Israël de prévu. On ne sait pas si
00:55:30le match aura lieu à huis clos ou pas. Et ce week-end vous avez quand même Belgique-Israël
00:55:36qui n'a pas lieu en Belgique parce que la Belgique est incapable d'assurer la sécurité sur son propre
00:55:42territoire d'un match de football. Et le match est délocalisé en Hongrie je crois d'Ebressen et
00:55:49c'est un match à huis clos. C'est intéressant que ce soit en Hongrie d'ailleurs. Oui mais c'est
00:55:53quand même extraordinaire. C'est la première fois qu'un pays souverain dit je ne peux pas
00:55:56organiser un match de foot chez moi parce que j'ai une peur des réactions. Il faudrait juste se poser
00:56:01la question pourquoi c'est pas possible en Belgique et pourquoi c'est possible en Hongrie.
00:56:04Puis chacun apportera la réponse qu'il veut. Quel est le facteur ? Vous allez vous faire des amis.
00:56:10J'en ai eu beaucoup. Le match a lieu au Parc des Princes ce soir. C'est formidable. Et demain soir
00:56:18il y a aussi un match au Parc des Princes d'ailleurs le PSG qui joue contre Brest. Mais je vous propose
00:56:22d'écouter Mbappé parce qu'il a répondu aux critiques. Lui il s'en fiche de toute façon il
00:56:24peut pas dire autre chose. Évidemment il faut toujours se moquer des critiques. Que pensent
00:56:28les gens ? Je pense que c'est le cadet de mes soucis. Nous on essaye toujours de donner le
00:56:34meilleur d'entre nous. De toujours essayer de donner la meilleure version possible pour
00:56:39l'équipe de France par respect et par admiration qu'on a pour ce maillot et ce logo. Vous voyez
00:56:44là encore de dire ce que pensent les gens c'est le cadet de mes soucis. C'est maladroit. Je trouve
00:56:48que c'est pas très adroit. Mais bon. Les gens c'est les supporters. On va voir ce soir comment il
00:56:56va être reçu au Parc des Princes entre les anciens supporters du PSG et ceux qui ont du mal
00:57:02avec Mbappé lors du championnat d'Europe. Il peut avoir un accueil un peu froid. C'est peut-être pas
00:57:08adroit mais si vous écoutez toutes les critiques et vous prenez en compte dans votre vie tout ce
00:57:12qu'on peut dire d'horrible sur vous. Je suis d'accord avec vous mais tu peux dire d'une manière un peu plus
00:57:18habile. Oui peut-être. Avec un peu plus d'esprit. Oui. De temps en temps d'humour, de légèreté. C'est vrai.
00:57:25T'as le droit de pas être toujours sentencieux quand tu parles. Et agressif. On va écouter Marine
00:57:32Tondelier parce que c'est intéressant ce qu'elle dit, si j'ose dire. Et on en a marre de ce ton-là,
00:57:38des insultes. Je disais Michel Barnier, il y a quelque chose d'apaisant et je trouve qu'ils ont
00:57:43la défaite mauvaise et notamment cette rancœur, ce ressentiment, ces passions tristes au point où
00:57:50on traite le président de la République de pervers. Écoutez. Moi je suis surtout assez désespérée,
00:57:57profondément désespérée même du spectacle que l'on offre aux français. En fait moi j'ai honte,
00:58:02je suis écœurée mais je suis comme eux en fait je pense. C'est qu'on a, il y a 60 jours, 60 jours,
00:58:07on a été voté. Les français se sont déplacés comme jamais ils se sont déplacés depuis les années
00:58:1280 aux urnes parce qu'ils pensaient que ce dultin-là, il avait un sens, qu'il pouvait empêcher
00:58:17Jordan Bardella d'aller à Matignon certes mais qu'il leur donnait de l'espoir aussi, qu'il pouvait
00:58:20incarner une rupture politique avec le macronisme, qu'il pouvait améliorer leur quotidien, qu'il
00:58:24pouvait préserver leur lendemain. Et le spectacle qui est offert depuis, on a un gouvernement
00:58:29démissionnaire depuis 51 jours. Ils testent des noms parce que c'est un pervers. Vous voyez comment
00:58:34il se comporte. Il prend des noms dont il ne sait, il sait que ça ne marchera pas.
00:58:38Ce débat politique qu'on subit depuis un an. Ce qui est pervers c'est de mentir aux enfants,
00:58:46d'avoir fait croire au peuple de gauche qu'il avait gagné une élection alors qu'il n'avait
00:58:49pas gagné. Ce qui est pervers c'est d'avoir fait croire à tous les gens de gauche que depuis deux
00:58:55mois ils allaient accéder au pouvoir. C'est ça qui est pervers je trouve, c'est ce mensonge organisé
00:58:59par le NFP d'avoir une majorité alors qu'ils n'ont pas la majorité et ils ont effectivement donné
00:59:03des illusions à beaucoup de gens. Pour moi c'est ça la perversion. Il y aura du monde demain dans
00:59:07la manifestation ? Je n'ai pas une boule de cristal. Ça va être un test quand même. Parce que s'il n'y a
00:59:12personne... On s'empare un mouvement populaire immense pour aller manifester demain contre
00:59:17Michel Barnier. Donc d'ailleurs je ne suis pas sûr que la nomination de Michel Barnier vienne renforcer
00:59:23les cortèges de cette manifestation qui était déjà prévue. Bon, Michel Barnier et le Rassemblement
00:59:28National. On ouvre le dossier si vous voulez bien et c'est vrai que Marine Le Pen, et c'est un des
00:59:33paradoxes, elle est aujourd'hui faiseuse de roi. On le disait dès hier. Je vous propose de voir le
00:59:38sujet de Sarah Fenzary. Les premières déclarations du Rassemblement National après la nomination de
00:59:46Michel Barnier sont jouées en mode pas de précipitation. Sur Twitter, Marine Le Pen tout
00:59:52en déclarant que son parti ne participera pas à un gouvernement Barnier explique attendre le discours
00:59:59de Politique Générale notamment sur les thèmes de l'insécurité et du pouvoir d'achat.
01:00:04M. Barnier n'est pas de nos idées et ils ont fait en sorte que le Rassemblement National ne puisse pas
01:00:11obtenir une majorité absolue avec toute une série de magouilles de désistement. M. Michel Barnier
01:00:16semble répondre au moins aux premiers critères que nous avions réclamés, c'est-à-dire un homme qui
01:00:25soit respectueux des différentes forces politiques et capable de pouvoir s'adresser au Rassemblement
01:00:30National qui est le premier groupe de l'Assemblée Nationale. Barnier de centre droit et RN, il y a
01:00:34un point sur lequel il se rejoigne, l'immigration. Michel Barnier, lors de la primaire à droite en
01:00:402021, avait souhaité que la France s'affranchisse des règles européennes pour qu'elles reprennent
01:00:47le contrôle de sa politique migratoire. Une politique que le nouveau Premier ministre souhaitait
01:00:54durcir en matière de regroupement familial et de délivrance des visas long séjour.
01:01:00Il y a deux choses qui me paraissent essentielles André Vallini, en France. Un référendum sur
01:01:05l'immigration, c'est essentiel, on n'interroge pas les Français et oui vous dites bon courage mais
01:01:11parce que non c'est pas lui, je ne sais pas si vous êtes favorable ou pas, mais moi je pense qu'il
01:01:15faut un référendum sur l'immigration parce que comme ça les choses seront claires. Est-ce que
01:01:19vous êtes pour les régularisations ? Est-ce que vous êtes pour le regroupement familial ? Est-ce
01:01:23qu'il y a trois ou quatre questions qui doivent être posées ? Un moratoire ? Ça me paraît
01:01:27essentiel, parce que je connais les réponses en plus. Donc ce serait un référendum à questions
01:01:31multiples alors ? Oui. Vous avez trois questions. Un référendum, êtes-vous pour ou contre l'immigration ?
01:01:36Mais c'est extrêmement simple, les quatre ou cinq questions. C'est juridique. Un projet, oui ou non ?
01:01:41Voilà. Un projet complet, oui ou non ? Et la deuxième chose, et ça ça va être, personne n'en parle depuis
01:01:46hier, je suis très étonné, je ne sais pas ce que vous en pensez vous, c'est la proportionnelle. Moi je
01:01:50suis pour la proportionnelle. Bah pas de faux. Bah c'est une demande de Marine Le Pen. Oui. C'est dans la
01:01:54négociation. Vous êtes pour la proportionnelle ? Je suis totalement pour la proportionnelle. Tous les
01:01:58grands pays d'ailleurs aujourd'hui occidentaux sont élections proportionnelles. Alors on dit que
01:02:05la proportionnelle... Pas le Royaume-Uni, pas les Etats-Unis. En Allemagne c'est pas la même proportionnelle qu'en Israël.
01:02:12Là c'est quand même curieux de la part du RN de demander la proportionnelle après l'élection qu'on vient d'avoir.
01:02:16Parce qu'en fait on va repartir avec la même assemblée, avec la proportionnelle. Sauf qu'il n'y a pas les petites magouilles.
01:02:24L'arc républicain il n'existe pas dans une proportionnelle. Tu peux après te coaliser une fois que c'est fait, mais tu ne le fais pas avant.
01:02:33Oui mais l'idée c'est de sortir de ce blocage. L'extrême droite et l'arc républicain fonctionnent avec la proportionnelle.
01:02:38Non mais tour de table, ça m'intéresse toujours, tour de table. Vous vous êtes pour la proportionnelle ?
01:02:42Oui, un mot. On dit toujours que la proportionnelle crée l'instabilité et ne donne pas de majorité. En 86, la proportionnelle a donné une majorité forte aux RPR et à l'UDF.
01:02:53Vous savez que Mitterrand avait réintroduit la proportionnelle.
01:02:55Moins forte qu'elle l'aurait été si...
01:02:57Ils ont eu la majorité. En revanche, en 88, la droite avait rétabli le scrutin majoritaire entre 86 et 88.
01:03:05Et en 88, la gauche n'a pas eu la majorité. Rocard n'avait pas la majorité. Il fallait négocier avec le centre.
01:03:10Donc le raisonnement consistant à dire pas de proportionnelle parce que ça crée de l'instabilité est un faux raisonnement.
01:03:15Alors faut une proportionnelle quand même non pas nationale parce que je trouve que ça c'est...
01:03:18Départementale.
01:03:19Oui. Je trouve qu'au moins le député... Bon. Vous vous êtes pour ou contre ?
01:03:22Moi je suis pour une dose de proportionnelle.
01:03:24Oui.
01:03:25C'est-à-dire...
01:03:26Pénécherie.
01:03:27Moi je ne vois pas encore.
01:03:28Vous êtes une sorte dans le même temps tous.
01:03:31Je suis pour une dose de proportionnelle, c'est-à-dire autour de 30% par exemple.
01:03:36Ça changerait quoi ?
01:03:37Ça changerait qu'on aurait quand même une grande partie des députés qui sont attachés à un territoire, qui sont au contact d'un territoire.
01:03:45Pourquoi la proportionnelle n'attache plus à un territoire ?
01:03:47Non. Parce que la proportionnelle, vous êtes sur une liste nationale.
01:03:50Non. Ça peut être une liste départementale. Pardonnez-moi. En 86, c'était une liste départementale.
01:03:55Non mais...
01:03:56Ce n'était pas une liste nationale.
01:03:57La question...
01:03:58Vous êtes pour ou contre ?
01:03:59Moi je ne vois pas en quoi la proportionnelle aujourd'hui nous sortirait de la situation de blocage politique dans laquelle nous vivons.
01:04:03Il y a trois blocs politiques.
01:04:04100% d'accord.
01:04:05Non mais ce n'est pas le sujet, c'est qu'elle est plus représentative.
01:04:07Le problème aujourd'hui c'est la question du cordon sanitaire autour du Rassemblement.
01:04:10C'est une erreur tactique du RN de demander la proportionnelle alors qu'ils sont en mesure, on l'a vu, d'avoir une majorité absolue à l'Assemblée la prochaine élection.
01:04:18D'accord. Alors est-ce que c'est Marine Le Pen qui décide ou non ?
01:04:20La proportionnelle, c'est la même connerie, il n'y a pas d'autre mot, que les primaires.
01:04:24Voilà. C'est-à-dire pour détruire justement les logiques politiques, il n'y a rien de mieux.
01:04:30J'entends vos réponses là-dessus. Et Marine Le Pen, faiseuse de roi, vous êtes validée ?
01:04:36Elle a eu la peau de Xavier Bertrand et elle appuie sur un bouton, elle censure avec le NFP Michel Bardi, c'est terminé.
01:04:42Donc oui, elle est complètement faiseuse de roi, elle est au centre du jeu.
01:04:45Il y a un cadre du RN qui me disait hier, on a eu énormément de chance parce que vous refaites le film, c'est les gagnants des européennes du premier tour des législatives,
01:04:54ils perdent le second tour, ils ne sont pas à Matignon, passent l'été où ils disparaissent et ils rentrent.
01:04:59Ils ne sont pas au bureau de l'Assemblée Nationale.
01:05:00Ils ne sont pas au bureau de l'Assemblée Nationale, ils se font exclure de tout, ils perdent leur vice-présidence et ils rentrent et ils sont au cœur du jeu.
01:05:05Alors évidemment parce qu'ils ont fait une campagne et ils ont eu plus de 120 députés, mais enfin ils ont quand même aussi de la chance.
01:05:10Ça c'est le premier chapitre. Deuxième chapitre, Michel Barnier et les Républicains.
01:05:14Oui, il y a l'air oui.
01:05:16Et alors ?
01:05:18C'est tout.
01:05:21Vous faites un constat.
01:05:23Je fais un constat.
01:05:24Mais en même temps derrière ce constat, c'est-à-dire que Laurent Wauquiez a donné son accord.
01:05:28C'est ça que je veux vous dire.
01:05:29Il n'a pas simplement donné qu'il a bougé.
01:05:33Et pourquoi ça a bougé ? Et qui a fait bouger ?
01:05:36Nicolas Sarkozy.
01:05:37Et voilà.
01:05:38Bien sûr, l'interview de Nicolas Sarkozy dans Le Figaro a changé la donne.
01:05:43C'est-à-dire qu'il a pris son téléphone sans doute et il a dit aux autres, les Républicains sont un parti de gouvernement.
01:05:50Il faut sauver la France.
01:05:52Il y a quelque chose qui nous dépasse tous au-delà d'Emmanuel Macron et du moment.
01:05:58Il faut aider.
01:05:59Et le nom de Michel Barnier, c'est Laurent Wauquiez.
01:06:01C'était la parole de la sagesse.
01:06:03Oui, mais ça veut dire aussi son influence.
01:06:05Michel Barnier c'est alexicoleur Nicolas Sarkozy.
01:06:07Il a dit la France est à droite.
01:06:09Quand vous regardez en termes de vote, de nombre,
01:06:12il ne voulait pas y aller.
01:06:13Votre ami Wauquiez ne voulait pas y aller.
01:06:15Il ne voulait pas d'une coalition.
01:06:18Il a changé d'avis.
01:06:20Il a changé d'avis, Georges.
01:06:22Il a bougé.
01:06:23Il a bougé.
01:06:24J'adore.
01:06:25Mais pourquoi vous ne dites pas qu'il a changé d'avis ?
01:06:27Il a bougé.
01:06:28Vous n'êtes pas soumis.
01:06:32Personne ne va vous taper sur les doigts si vous dites qu'il a changé d'avis.
01:06:35C'est factuel.
01:06:36Il y a des rapports de très grande confiance entre lui et Michel Barnier.
01:06:40On connaît les rapports de grande confiance.
01:06:43Il voulait prendre la région Michel Barnier.
01:06:46Il y avait une concurrence.
01:06:49Durant les primaires, Michel Barnier avait demandé expressément à ses équipes
01:06:55de faire la campagne de Michel Barnier.
01:06:58Alors que Laurent Wauquiez était en théorie le soutien de Ciotti.
01:07:08Si Michel Barnier va jusqu'en 2027, les mêmes causes produisent les mêmes effets.
01:07:20C'est jurisprudence maladure.
01:07:22C'est qu'au bout d'un moment, tout le monde viendra le voir.
01:07:25Je connais les arguments par cœur.
01:07:26Mes amis me poussent.
01:07:28Il aura 76 ans.
01:07:33Arrêtez avec l'âge.
01:07:35Il aura 76 ans en pleine fleur de l'âge.
01:07:3876 ans plus 5, 81.
01:07:40Et alors ?
01:07:42En pleine fleur de l'âge.
01:07:44On se représente pour un second mandat, 86.
01:07:49Petit scarabée.
01:07:52Les présidents américains se répondent et les présidents français aussi.
01:07:56Obama était une réponse à Bush.
01:07:59Trump était une réponse à Obama, etc.
01:08:02Barnier est une réponse à Macron.
01:08:10C'est toujours que les gens ont testé la jeunesse.
01:08:13On a vu ce que c'était.
01:08:15Excusez-moi.
01:08:17Du coup, ça marche aussi là ?
01:08:21Parce que si vous êtes...
01:08:26On a vu la jeunesse où ça nous emmenait, monsieur.
01:08:29Donc là, un homme posé, un homme d'expérience.
01:08:32Un homme qui est débarrassé déjà des vanités du monde.
01:08:35Et qui ne pense qu'à la France.
01:08:37Monsieur Barnier.
01:08:39Bon, écoutez, Michel Barnier est la primaire de la droite.
01:08:42Qu'est-ce qu'il disait ?
01:08:43En fait, c'est le programme du Rassemblement National.
01:08:45En matière d'immigration, il n'y a pas beaucoup de différences.
01:08:49Il est à rebours de ce qu'il disait quand il était commissaire européen.
01:08:51Écoutons Sarah Fenzari.
01:08:53Et après, on parlera de toutes les autres actualités du jour.
01:09:03Laurent Wauquiez, patron des députés de la droite républicaine,
01:09:07avait jusque-là exclu toute participation de son parti à une coalition gouvernementale.
01:09:13Il a finalement largement encouragé la nomination de Michel Barnier,
01:09:18un homme de consensus.
01:09:20C'est un homme d'une grande qualité qui a tous les atouts pour réussir
01:09:24dans cette difficile mission qui lui est confiée.
01:09:27Sa fidélité à son parti est un avantage pour échapper à la motion de censure
01:09:33souvent évoquée par le Rassemblement National.
01:09:36Alexis Colère, secrétaire général de l'Elysée,
01:09:39se serait également ajouté à l'équation et aurait poussé la nomination de Michel Barnier.
01:09:47Bon.
01:09:52Oui.
01:09:54Nous sommes d'accord que c'était un programme très à droite.
01:09:57Oui.
01:09:58C'est tout. C'est tout ce que j'ai dit.
01:10:00Oui, c'est un programme clé.
01:10:03C'est d'ailleurs à peu près la seule chose.
01:10:04Question régalienne.
01:10:06Oui, il y a quand même un petit coup de mou.
01:10:09Finalement, la jeunesse, c'est plus vif.
01:10:12Mais de votre part aussi, parce que vous avez mis un petit temps.
01:10:15J'étais en train de répondre pour tout vous dire.
01:10:17C'est de ma faute.
01:10:18Dans l'équation actuelle des choses, Pascal,
01:10:21la seule chose qui peut passer au Parlement, c'est une loi sur l'immigration.
01:10:25Le jeunisme, ça va.
01:10:27C'est ce que me dit mon ami Orlando, que je salue à l'instant.
01:10:29Je vous envoie un petit texto.
01:10:31Je salue Orlando, qui est une véritable institution.
01:10:35Frère de Dalida, bien évidemment, et qui est en pleine forme.
01:10:38Alors, je peux vous dire qu'il faut mieux passer une soirée avec Orlando
01:10:42à un certain âge qu'avec certains jeunes que je connais.
01:10:44Il est plus en forme.
01:10:45Et c'est vous qui allez vous coucher en premier.
01:10:48Orlando, il est toujours debout.
01:10:49Je referme la parenthèse.
01:10:51Et il me dit, le jeunisme, ça suffit.
01:10:53Il a raison.
01:10:54Je vous ai coupé la parole.
01:10:56C'est une première.
01:10:58Non, terminé.
01:10:59Non, je disais que la question de l'immigration sera clé.
01:11:01Parce que c'est la seule loi qui pourrait passer au Parlement,
01:11:04en l'état actuel des forces.
01:11:05Puisque les restrictions budgétaires,
01:11:07on ne voit pas pourquoi le Rassemblement national les voterait.
01:11:09Donc, le point névragique sur lequel peut s'entendre l'ensemble de la droite
01:11:13et une partie du Bloc central, c'est la question de l'immigration.
01:11:15Il y a une opportunité historique.
01:11:17Nous sommes d'accord.
01:11:18L'aile gauche de la Macronie peut flomber.
01:11:20Les LR plus la moitié du Rassemblement national.
01:11:24Dans les actualités du jour.
01:11:26Et on a terminé avec la politique.
01:11:27L'affaire Pernod Ricard, j'en ai parlé avant-hier.
01:11:29C'est fait.
01:11:30Je ne voudrais pas faire de publicité, bien évidemment.
01:11:32Ce n'est pas de la publicité.
01:11:33Je le précise, je parle de Pernod Ricard.
01:11:35Son concurrent Pernod Ricard.
01:11:37Vous parlez de Guignol et Kirch.
01:11:40Tout le monde en a parlé dans l'actualité.
01:11:41Vous n'avez même pas constaté.
01:11:42Oui, mais bon, l'ARCOM nous surveille.
01:11:44Donc, il faut faire attention.
01:11:45Pernod Ricard renonce à son nouveau partenariat avec le PSG
01:11:47face à la pression des supporters de l'OM.
01:11:49C'est quand même extraordinaire.
01:11:50C'est comme si on ne buvait pas de plastique à Paris.
01:11:53Peut-être que ça a été voulu tout ça.
01:11:55C'est un truc de marketing incroyable.
01:11:57Tout le monde parle de Pernod Ricard.
01:11:58Je me demande s'il n'y a pas derrière des publicitaires qui ont inventé ça.
01:12:03Qui ont inventé cette histoire.
01:12:04Ce n'est pas un peu complotiste ?
01:12:05Je peux dire que non.
01:12:06Non, je n'en sais rien.
01:12:07Mais je me suis posé la question.
01:12:08Pernod est fondé en 1805 et Ricard en 1932.
01:12:14Les deux familles s'associent en 1975.
01:12:17Parce que le Pernod, ce n'est pas le Ricard.
01:12:18Non.
01:12:19Alors, je ne sais pas la différence.
01:12:20Il y a une différence de goût.
01:12:21Les vrais connaisseurs différencient le Pernod, le Ricard, le Pastis 51.
01:12:25Ce n'est pas la même chose tout ça ?
01:12:27Pour moi, c'est la même chose.
01:12:28J'en bois d'ailleurs quasiment jamais.
01:12:29Les spécialistes font la différence.
01:12:32En tout cas, le maire de Payens, Benoît Payens, avait quand même réagi.
01:12:43C'est absolument extraordinaire.
01:12:45Plusieurs appels au boycott ont eu lieu sur les réseaux sociaux.
01:12:47Alors, Alexandre Ricard, qui est le PDG du groupe Pernod Ricard.
01:12:50Petit-fils de Paul.
01:12:51C'était le fondateur, Paul ?
01:12:54Oui.
01:12:55Paul Ricard.
01:12:56En 1932.
01:12:58J'ai pris cette décision pour le groupe et en entendant ceux qui en font le succès,
01:13:02dont nos collaborateurs en France, nos clients et nos actionnaires, au premier rang desquels ma famille.
01:13:07Cela fait plus de 90 ans que l'histoire de Ricard se confond avec Marseille, qu'il l'a vue naître, grandir et l'inspirer.
01:13:13Ce lien est plus fort que tout.
01:13:14C'est donc une décision qui vient du cœur, que je prends aujourd'hui.
01:13:16Je suis certain que les personnes ayant travaillé sur ce projet comprendront mon choix.
01:13:20Pernod Ricard continuera fièrement à revendiquer ses origines et la sincérité des liens qui unissent nos marques à leur communauté.
01:13:27On l'a écouté il y a 48 heures, mais je vous jure, c'était tellement drôle.
01:13:32On va réécouter des Marseillais interrogés.
01:13:37C'était sur Europe 1.
01:13:38On ne les voit pas, mais je vous assure, c'est tellement rigolo que j'avais envie qu'on les réécoute.
01:13:43C'est Marseille, ça.
01:13:45Là, on va se fâcher.
01:13:46Monsieur Ricard doit se retourner sur sa tombe.
01:13:50Parce que Ricard, c'était la Provence.
01:13:53C'est une honte.
01:13:54Le pastis, ça n'a rien à voir avec Paris.
01:13:58Je suis un vrai Marseillais.
01:13:59Toute ma vie, j'ai bu des 51.
01:14:01Mais l'après-chemin, je me mettrai à la bière.
01:14:03Que maintenant Paris nous prenne le 51 ou le Ricard, je ne suis pas d'accord.
01:14:07On arrête tout maintenant.
01:14:08On n'aurait plus à comprendre les choses.
01:14:11Moi, je trouve ça très bien que la Panoukine cède devant l'enracinement local et la tradition.
01:14:15C'est une belle histoire.
01:14:17Selon un tout petit peu plus d'informations, ce partenariat existe déjà depuis un moment.
01:14:21Là, c'est un partenariat à l'international.
01:14:24Et quand il a existé, quand il a été mis en oeuvre, personne n'a protesté à Marseille.
01:14:30Ça dit quelque chose en fait, cette polémique.
01:14:31La dilution de l'enracinement dans la mondialisation.
01:14:33C'est une petite polémique comme ça.
01:14:35Oui, c'est ça.
01:14:36C'est une revanche du terroir contre la pas du gain, déterioration sans territoire.
01:14:47On va être avec Jacques Bondrou dans une seconde, bien évidemment.
01:14:50Parce que c'est Vendredi Vendrou.
01:14:53Je vous laisse parler un petit peu.
01:14:55Vous êtes sur les sujets Ricard au bout d'un moment.
01:14:57Vous êtes Bézarsaune.
01:14:58Bah oui.
01:15:01C'est Vendredi Vendrou.
01:15:02Il est 10h26, comme tous les vendredis.
01:15:04Vendredi Vendrou.
01:15:07Vendredi Vendrou.
01:15:16C'est du polo.
01:15:17Ah oui.
01:15:18Là, Jacques maintenant fait du polo.
01:15:20Alors Jacques, il nous avait fait des sports olympiques au printemps.
01:15:23Bonjour cher Jacques Vendredou.
01:15:26Bonjour mon Pascal.
01:15:29Comment ça va ?
01:15:30Je suis au polo de Chantilly, Pascal.
01:15:33Oui.
01:15:34C'est un sport où il y a 800 licenciés.
01:15:37Et figurez-vous que ce week-end, il y a l'Open de France,
01:15:41qui est l'un des plus grands tournois de polo du monde, avec plein d'équipes.
01:15:46Et là, je suis entouré, je tiens à vous le dire tout de suite,
01:15:48mais le cheval bouge beaucoup.
01:15:50C'est le principe du cheval.
01:15:51Je fais un petit peu attention.
01:15:52Oui, oui.
01:15:53Si je pouvais se calmer, ça serait un petit peu plus sympathique.
01:15:56En tout cas, pour le moment, je suis avec Jérôme, qui est le directeur du centre,
01:16:01et surtout, et surtout, avec, je retrouve le nom, Margot Pérusseau,
01:16:07qui est l'une des meilleures joueuses de polo féminine au monde.
01:16:11C'est un sport très populaire.
01:16:12Et donc, on est à Chantilly, cher Pascal.
01:16:14C'est vraiment dans un endroit merveilleux.
01:16:16Et je voulais rendre hommage à ce sport qui sort un petit peu de l'ordinaire.
01:16:20Et croyez-moi, les gens sont ici très sympathiques.
01:16:23On a mis à ma disposition des partenaires.
01:16:26On m'a mis à ma disposition un cheval qui s'appelle Capoulot,
01:16:30qui est un peu agité, pour rien vous cacher.
01:16:33Mais pour le moment…
01:16:34Comment il s'appelle, le cheval ?
01:16:35Capoulot.
01:16:36Capoulot.
01:16:37Capoulot.
01:16:38Capoulot, K-A-P-O-U-L-O.
01:16:42Capoulot, je suis avec Pascal Praud.
01:16:45Je ne sais pas si ça vous parle.
01:16:48Je suis avec Pascal Praud, qui est une des grandes stars de la télévision française.
01:16:53Il est d'accord.
01:16:54Il a compris.
01:16:55Il sait qu'actuellement, il est sur CNews.
01:16:58Voilà mon Pascal.
01:17:00Il a quel âge, Capoulot ?
01:17:04Capoulot, il a…
01:17:06Attendez, je vais demander l'âge de Capoulot.
01:17:08Quel âge ?
01:17:09Il a 12 ans.
01:17:1012 ans.
01:17:11Il est en pleine forme, Capoulot.
01:17:12Il vous connaît.
01:17:13Capoulot, je suis avec Pascal.
01:17:14Vous savez, c'est le meilleur et le meilleur présentateur de la télévision.
01:17:17On a Chantilly dans l'Oise.
01:17:19Chantilly dans l'Oise.
01:17:21Regardez les terrains.
01:17:23Regardez.
01:17:24Ça, c'est pour marquer les buts.
01:17:26C'est tout simple.
01:17:27Voilà, Pascal.
01:17:28Écoutez, faites attention à vous quand même.
01:17:33Faites attention à vous, cher Jacques.
01:17:35Alors, attendez.
01:17:36Je voudrais simplement vous dire aussi que c'est un tournoi à l'Open de France,
01:17:39où il y a les équipes de Belgique, de Suède, de France, d'Argentine.
01:17:43Les Argentins sont les meilleurs du monde.
01:17:46Et l'équipe d'Italie aussi.
01:17:48L'équipe d'Italie qu'on va jouer d'ailleurs au football ce soir au Parc des Princes.
01:17:50Voilà.
01:17:51Bon.
01:17:52Merci, Jacques.
01:17:53Merci, Jacques.
01:17:54Jacques, vraiment, il prend des risques insensés quand même.
01:17:56Parce que monter sur…
01:17:58Faire du polo, ce n'est pas facile.
01:18:01Non, mais c'est très, très dur.
01:18:03Très, très dur.
01:18:04Oui, c'est très dur de faire du polo.
01:18:05Ça, je vous le confirme.
01:18:07Je vous propose en revanche d'écouter notre amie Brigitte…
01:18:12Brigitte Millot.
01:18:13Brigitte Millot.
01:18:14Vous allez dire Brigitte.
01:18:15Brigitte Millot, qui a parlé du stress.
01:18:17C'est demain, d'ailleurs, l'émission.
01:18:19Comme tous les jours.
01:18:20Comme tous les samedis, je veux dire.
01:18:22Et c'est à 10h30.
01:18:24Brigitte Millot nous donnera des conseils pour gérer son stress.
01:18:29Celui qui a peur en avion, qui a la phobie de l'avion.
01:18:31Quand il prend ses billets de l'avion.
01:18:33Du coup, il a de la non-maîtrise, etc.
01:18:34Trois mois avant, il achète ses billets d'avion.
01:18:37S'il commence à penser au stress de prendre l'avion,
01:18:41il va passer trois mois d'enfer.
01:18:43Donc, c'est vrai qu'il ne faut pas anticiper le stress.
01:18:45Sinon, vous générez encore plus de stress.
01:18:48Être à l'écoute de son corps.
01:18:50Ça aussi, on ne le fait pas assez.
01:18:52Je vais donner un exemple.
01:18:54Ce n'est pas très, très joli.
01:18:56Vous êtes en voiture.
01:18:58Si le voyant lumineux s'allume,
01:19:00ça clignote, il manque de l'huile.
01:19:02Qu'est-ce que vous faites ?
01:19:03Normalement, vous allez voir votre garagiste.
01:19:08Vous savez que si vous ne le faites pas,
01:19:10la panne va être de plus en plus grave.
01:19:12Beaucoup plus grave.
01:19:13En plus, ça va vous coûter beaucoup plus cher.
01:19:15Là, c'est pareil avec votre corps.
01:19:18Quand vous commencez à avoir des signaux.
01:19:19J'ai mal au dos.
01:19:21Les signes dont on a parlé tout à l'heure.
01:19:23Il faut savoir être à l'écoute.
01:19:25De manière à se dire, qu'est-ce qui se passe ?
01:19:27Ce ne serait pas le stress qui me génère tout ça.
01:19:29C'est peut-être lié à ça.
01:19:31Est-ce que vous êtes soumis au stress, André Vallini ?
01:19:34Oui, je l'ai été beaucoup.
01:19:36Quand j'étais à l'école, j'avais peur des compositions,
01:19:39des examens.
01:19:40Après, j'avais peur des élections.
01:19:41Je suis quelqu'un de plutôt stressé.
01:19:43Avec l'âge, ça s'atténue quand même.
01:19:45Et vous, Georges ?
01:19:46À part votre émission, non.
01:19:49Honnêtement, il n'y a que là que je suis un peu stressé.
01:19:52Vous n'êtes pas.
01:19:53Mais c'est vrai.
01:19:54Vous n'êtes pas.
01:19:55J'espère que je ne vous stresse pas quand même.
01:19:56Arrêtez.
01:19:57Je reste sur mon...
01:19:58Quand même, je fais attention.
01:20:00Oui.
01:20:01Il y a une part de jeu quand même dans notre petit théâtre de temps en temps.
01:20:04Mais je suis là, j'apprécie.
01:20:05Autrement, je ne viendrais pas.
01:20:07Le stress, c'est quand vous ne savez pas ce qui va se passer.
01:20:10Et chez vous, on ne sait jamais ce qui va se passer.
01:20:12La vie, on ne sait jamais ce qui va se passer.
01:20:14Et c'est ça qui est l'intérêt de l'émission.
01:20:15Eugénie, vous étiez stressé ?
01:20:17De moins en moins.
01:20:18De moins en moins.
01:20:19Je suis plus cool.
01:20:20J'ai l'impression que, Joseph, vous, vous êtes capable d'être stressé un peu.
01:20:23Totalement, oui.
01:20:24Les perfectionnistes sont stressés.
01:20:26Je ne sais pas si je suis perfectionniste, mais je suis très stressé.
01:20:30Et Gauthier, vous êtes un bienheureux.
01:20:33Oui.
01:20:34Il y a des moments, mais ça va.
01:20:37Bon.
01:20:38Somaïa, la midi, va nous rappeler les titres du jour.
01:20:46Une nomination qui ne fait pas l'unanimité selon notre sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
01:20:52Seuls 42% des sondés disent faire confiance à Michel Barnier
01:20:56contre 57% de non, soit près de 6 personnes interrogées sur 10.
01:21:0052 ans après les attentats des JO de Munich,
01:21:03le CRIF a organisé une cérémonie de commémoration hier à Paris.
01:21:07La haine des Juifs ne connaît pas de trêve olympique,
01:21:10a déclaré Jonathan Arfi, le président du conseil.
01:21:13Référence à la montée de l'antisémitisme depuis le 7 octobre dernier.
01:21:17Et puis, c'est un rapprochement qui inquiète.
01:21:20Donald Trump veut charger Elon Musk d'un audit du gouvernement
01:21:23pour le réformer en profondeur.
01:21:26« Je suis impatient de servir l'Amérique », répond le milliardaire sur son réseau social X.
01:21:31Merci beaucoup, ce Maya et bon week-end à vous.
01:21:35On va terminer dans les informations que je voulais vous donner,
01:21:40et ça c'est quand même extraordinaire si j'ose dire.
01:21:43Le maire de Londres a mis en place une ligne de bus spécifique pour les Juifs.
01:21:47Elle relie deux quartiers comptant d'importantes communautés juives dans le nord de la capitale.
01:21:52Il s'agit des quartiers de Stanford Hill à Okney et Golders Green à Abarthey.
01:21:57C'est un projet de ligne de bus qui était une promesse de campagne du maire
01:22:00qui assure que la communauté juive faisait pression depuis 16 ans pour obtenir cette ligne de bus.
01:22:05L'objectif est de rassurer la communauté juive, particulièrement ciblée par les violences antisémites.
01:22:10Comment ils font pour monter dans ces bus ? Ils montrent quoi ?
01:22:15C'est une bonne question.
01:22:18Je trouve ça scandaleux qu'il y ait des bus réservés à une communauté religieuse juive.
01:22:25C'est absolument effrayant.
01:22:28C'est ce qu'on avait, c'est pourquoi on est arrivés là.
01:22:31C'est ça qui est scandaleux.
01:22:34Évidemment la phrase que vous avez dite est maladroite,
01:22:37mais je comprends ce que vous vouliez dire à travers cette phrase.
01:22:40C'est rapproché d'ailleurs de l'annulation du match en Belgique-Israël-Belgique, c'est la même chose.
01:22:47Au nom du plus jamais ça de la seconde guerre mondiale, on a fait preuve d'une énorme ouverture.
01:22:51On a fait venir sur nos territoires des populations qui excècrent les juifs.
01:22:56Les effets du multiculturalisme sont de retourner à une stigmatisation et une ostracisation des juifs eux-mêmes.
01:23:02C'est absolument une boucle qui se referme.
01:23:05C'est absolument vertigineux.
01:23:07Pourquoi il n'y a pas de match en Belgique ?
01:23:09Pourquoi il y a des bus réservés aux Juifs au Royaume-Uni ?
01:23:12Pourquoi est-ce qu'on peut faire le match en Hongrie ?
01:23:16Toujours la même question.
01:23:17C'est clair, la réponse, tout le monde la connaît.
01:23:19Il y a un terreau islamiste en Belgique, on le sait très bien.
01:23:21Je ne sais pas combien il reste de temps parce que je n'ai pas un bon chronomètre devant moi, je le dis à Marine.
01:23:27Il reste 50 secondes pour dire au revoir à l'ami Jacques Vandreau sur Capoulot.
01:23:34Capoulot !
01:23:36L'Open de France, c'est du 4 au 22 septembre et vous êtes invité.
01:23:43Je suis invité.
01:23:44Croyez-moi, vous serez reçu comme un seigneur.
01:23:47Merci beaucoup cher Jacques.
01:23:50Au revoir Pascal ! Au revoir ! Au revoir Pascal ! Au revoir !
01:23:57Il a pris l'accent des gens qui jouent au polo, j'imagine que c'est tellement merveilleux le polo.
01:24:03Au revoir Pascal ! Bonne journée !
01:24:06Maintenant on vous propose d'aller au polo sur CNews.
01:24:10Je remercie Marine Lanson qui était là avec nous ce matin.
01:24:15Mathieu Prolat était là, il y avait à la réalisation et tous nos amis habituels.
01:24:21C'est l'occasion aussi en ce vendredi de saluer le service programmation.
01:24:25Notamment le service programmation, s'il vous plaît.
01:24:28C'est bon, c'est bon, c'est bon Marine.
01:24:32Le service programmation avec notre amie Nicolas Nissim, notamment Magdala Dervish qui s'occupe de vous,
01:24:39Lino Vitez qui est de retour, Jacques Sanchez, etc.
01:24:43Je vous remercie grandement.
01:24:45C'est une semaine intéressante là encore en termes d'actualité.
01:24:48Jean-Marc Morandini dans une seconde.
01:24:51Et puis, tenez-vous le pourdi petit scarabée.

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