Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue ce matin à l'heure des pros sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:00:09La France est ingouvernable, chacun l'a compris, il y a quelques avantages.
00:00:14Le Front populaire n'appliquera pas son programme, inspiré par M. Hugo Chavez.
00:00:19La révolution bolivarienne ne passera pas par la rue de Varennes.
00:00:24L'économie et les entreprises françaises seront préservées.
00:00:27Un Premier ministre de gauche sera peut-être nommé à Matignon mais il sera renversé à la première loi déposée.
00:00:34La France est ingouvernable, aucune coalition avec la majorité présidentielle n'est envisageable.
00:00:40Les LR refusent l'idée et le PS d'Olivier Faure est aligné sur le mélenchonisme plus que sur le macronisme.
00:00:48Il ne se passera donc pas grand chose au moins pendant un an.
00:00:52Emmanuel Macron est neutralisé, son pouvoir de nuisance est réduit.
00:00:57Il peut inaugurer les chrysanthèmes, aller en week-end au Touquet ou fleurir la tombe de René Coty,
00:01:03dont la présidence sous la 4ème République peut l'inspirer.
00:01:06La France expédiera les affaires courantes.
00:01:10Fini De Gaulle, la France qui parle au monde, les Lumières, tout cela est de l'histoire ancienne.
00:01:15Adieu vos vaches cochons.
00:01:17Heureusement, il reste une chose, que personne ne nous prendra.
00:01:22L'essence de notre pays, l'ADN des balles et des flonflons, la chanson française.
00:01:47De tous ces gens, qui m'indiffèrent.
00:01:55Maintenant.
00:01:57Sur son oreille Bécaud.
00:01:59Et oui, qu'est-ce que vous voulez que je dise, c'est fini.
00:02:04Il peut rester bien sûr, mais ça ne sert à rien.
00:02:10Il fait le bruit de pas qui s'éloigne.
00:02:14C'est à vous, pour le rappel des titres.
00:02:26Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:28Deux joueurs du 15-2 France ont été arrêtés après une plainte pour agression sexuelle.
00:02:33Actuellement entournés en Amérique du Sud avec les Bleus.
00:02:36Ils ont été arrêtés par la police en Argentine, à Buenos Aires.
00:02:39Il s'agit des nouveaux joueurs, Hugo Auradou et Oscar Gégou.
00:02:42Réaction ce matin du président de la Fédération française de rugby.
00:02:46Si les faits sont avérés, ils sont incroyablement graves.
00:02:49A l'inverse de tout ce que le rugby est.
00:02:52Les tractations se poursuivent deux jours après la fin des élections législatives.
00:02:57A gauche, les partis doivent se mettre d'accord sur leur candidat pour Matignon.
00:03:00Et pour Manuel Bompard, coordinateur de la France Insoumise, il n'y a pas de doute.
00:03:04Jean-Luc Mélenchon ferait un très bon Premier ministre.
00:03:06Il était sur CNews Europe en ce matin.
00:03:09Je pense que Jean-Luc Mélenchon a des atouts pour pouvoir exercer cette fonction.
00:03:14Il est en adéquation avec le programme que nous avons défendu dans ces élections.
00:03:20Il a une expérience gouvernementale, une pratique du pouvoir que personne ne peut lui enlever.
00:03:25Donc oui, bien sûr qu'il fait partie des options possibles pour être le futur Premier ministre du Nouveau-Brunswick.
00:03:34Pour le moment, le Premier ministre est toujours Gabriel Attal.
00:03:37Et il fête aujourd'hui ses six mois à Matignon, un cap important.
00:03:41Puisqu'après six mois d'ancienneté, le Premier ministre est élevé à la dignité de Grand Croix de l'Ordre national du mérite.
00:03:46Et comme le veut la tradition, Gabriel Attal pourra planter un arbre dans les jardins de Matignon à deux jours près.
00:03:52Si Emmanuel Macron n'avait pas refusé sa démission, il aurait donc raté cet anniversaire.
00:03:56Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous Pascal.
00:03:59Merci. Je ne sais pas quel arbre. Le Premier ministre plante l'arbre qu'il veut ?
00:04:04Oui.
00:04:05D'accord. Donc il y a peut-être un symbole à planter un arbre.
00:04:08Ce sera un champ pour les plans.
00:04:10Oui. Allez, on retire cette plaisanterie. Je vous ai connu meilleur.
00:04:15Bonjour.
00:04:16Je dis bonjour à Charlotte Dornelas, à Élodie Huchard, à Ghislain Benassa qui était hier avec nous.
00:04:23Alors ce n'est pas grave, mais c'est Guylain Benassa, Pascal.
00:04:27On dit Guylain et pas Ghislain.
00:04:29Et vous dites à chaque fois Ghislain Benassa.
00:04:31Oui.
00:04:33Bon, alors c'est Guylain Benassa.
00:04:35Absolument.
00:04:36Écoutez, vous avez raison parce que je ne savais pas que Guylain...
00:04:39Bonjour Guylain.
00:04:41Merci d'être avec nous. Vous étiez hier en visio avec nous.
00:04:44Je vous ai dit de venir parce qu'on va avoir besoin de constitutionnalistes.
00:04:47Là, il y a à gratter pour les constitutionnalistes, comme un peu les médecins pendant le Covid.
00:04:53Il y a 20 ans, on m'a dit que ça ne sert à rien d'apprendre et d'enseigner le droit constitutionnel.
00:04:58Et depuis deux jours, les gens se sont rattachés à la constitution.
00:05:01Il y a des articles, il y a des dispositifs.
00:05:03Mais c'est ça qui est formidable.
00:05:06Alors vous êtes avocat également ?
00:05:08Absolument.
00:05:09Philippe Guybert, Joseph Macescaron et Vincent Hervouet.
00:05:14Vous faites votre courrier là ce matin ? Il y a plein de trucs.
00:05:17Vous êtes venu avec... Je ne sais pas si on peut voir...
00:05:20La finance gouvernementale de Jean-Luc Mélenchon.
00:05:22Je suis en train de me demander combien de temps il avait été ministre.
00:05:24Je ne sais pas si on voit ce qu'il y a sur votre...
00:05:26Vous vous déménagez ? Vous êtes venu avec votre bureau entier, Vincent Hervouet ?
00:05:30Je fais mon courrier.
00:05:31J'ai l'impression que vous calculez les nouveaux impôts du nouveau Front Populaire.
00:05:35Vous êtes dans la quatorzième tranche, faites attention.
00:05:41Bon, sérieusement, parce que l'actualité est sérieuse.
00:05:44La tournée sud-américaine du 15 de France qui tourne mal.
00:05:46Je pense que ces joueurs, je ne suis pas sûr que les uns et les autres les connaissent.
00:05:49Oscar Gégou qui joue à La Rochelle.
00:05:51Hugo Auradou qui joue à Pau.
00:05:53Qui sont visés pour une plainte pour agression sexuelle.
00:05:55Et qui ont été arrêtés hier par la police en Argentine.
00:05:58Je voulais quand même qu'on voit des précisions avec Maxime Lavandier.
00:06:04Le 15 de France, de nouveau dans la tourmente.
00:06:07Oscar Gégou et Hugo Auradou, deux joueurs des Bleus,
00:06:10sont visés par une plainte d'une femme pour agression sexuelle.
00:06:13Selon la presse locale, les faits se seraient déroulés dans la nuit de samedi à dimanche.
00:06:18Au diplomatique hôtel de Mendoza.
00:06:20Où logeaient les joueurs et le staff après leur match face à l'Argentine.
00:06:24Si les faits sont avérés, ils sont incroyablement graves.
00:06:27Il faut avoir une pensée pour la jeune femme.
00:06:29C'est à l'inverse de tout ce que le rugby est, de tout ce que le rugby fait.
00:06:33Mais il faut laisser l'enquête qui est nécessaire se dérouler.
00:06:36Hier, sur demande du procureur, les deux suspects ont été arrêtés à Buenos Aires.
00:06:41Et doivent être ramenés à Mendoza, lieu de l'agression présumée.
00:06:45En tournée estivale, les Bleus doivent se rendre ce mardi à Montevideo,
00:06:49pour y affronter la sélection uruguayenne.
00:06:52Avant de revenir à Buenos Aires samedi, pour y défier à nouveau l'Argentine.
00:06:56Une affaire qui intervient au lendemain de celle de Melvin Jarminey.
00:06:59Dans une vidéo postée sur ses réseaux sociaux ce dimanche,
00:07:02le joueur de l'équipe de France avait tenu des propos racistes.
00:07:05Il avait par la suite été écarté du groupe par la fédération française de rugby.
00:07:11On n'a aucune autre information que celle-là, donc on peut guère la commenter.
00:07:15Forcément, si les faits sont avérés, c'est évidemment très grave.
00:07:19On peut avoir une pensée pour cette jeune femme, bien sûr.
00:07:21C'est invraisemblable, ça me paraît absolument invraisemblable.
00:07:24Mais il n'y a pas grand-chose à dire d'autre que cela.
00:07:27Sauf si vous avez une réflexion ou une remarque à faire.
00:07:30Je ne sais pas si la ministre des Sports a pris position, et je ne le crois pas.
00:07:36Mais on va suivre, évidemment, cette affaire aujourd'hui.
00:07:41Autre chose dans l'actualité, on va parler bien sûr des coalitions impossibles.
00:07:48Il y en a trois possibles, et trois sont impossibles.
00:07:52Donc comme ça, trois coalitions impossibles.
00:07:55Mais avant cela, je voulais quand même vous montrer cet échange
00:07:58entre Rokhaya Diallo hier soir sur BFM et Charles Consigny, notre confrère.
00:08:02Parce qu'on voit des choses qui effectivement ne s'étaient jamais dites en France, jamais.
00:08:07Et c'est ça qui peut nous inquiéter, ce climat qui peut nous inquiéter.
00:08:12Je voyais par exemple à Roubaix que M. Guirault, dans un quartier de Roubaix,
00:08:16il a été élu à 93%, 93% des votes.
00:08:20Donc là, il y a un vote communautaire qui se met en place.
00:08:24Et Mme Rokhaya Diallo, ce qu'elle dit hier, me semble-t-il,
00:08:28ce sont des propos communautaristes.
00:08:31Écoutons-la.
00:08:32C'est pire que ça.
00:08:33D'abord, je veux vous dire que vous avez raison sur ce que vous avez dit
00:08:36sur la première photo de famille du nouveau Front populaire, qui à mon avis...
00:08:39Elle m'a un peu ébloui.
00:08:40Ouais, mais moi aussi.
00:08:42Donc je suis d'accord avec vous.
00:08:44Ce n'est pas une approche racialiste des choses.
00:08:46La photo m'a ébloui.
00:08:47Il y avait trop de blancs ?
00:08:48Non, il n'y avait pas de personnes non-blancs.
00:08:50Il y avait trop de blancs.
00:08:51Il n'y avait pas un ras ?
00:08:52Cette union s'intéressait à Charles Consigny.
00:08:54Vous imaginez quelqu'un qui dirait qu'il y a trop de noirs sur une photo ?
00:08:58Vous l'imaginez ?
00:09:00Vous vous en rendez compte ?
00:09:02Vous savez ce que c'est la justice ?
00:09:03Mais c'est honteux d'en faire ça.
00:09:05Parler d'anti-racisme, c'est honteux.
00:09:07Mais c'est du racisme que vous faites.
00:09:09Charles Consigny est victime de racisme anti-blanc.
00:09:12Je suis sûre que votre avis est absolument torturé par le racisme anti-blanc
00:09:15et que vous avez perdu plein d'opportunités.
00:09:17Oui, ça me choque un peu.
00:09:19Quand j'entends qu'il y a beaucoup de blancs...
00:09:22Laissez-le répondre.
00:09:24C'est un langage racialiste.
00:09:26Pauvre petit Charles Consigny qui pleure du racisme anti-blanc.
00:09:29C'est terrible.
00:09:31Je trouve ça très choquant.
00:09:33Je vais terminer ma phrase.
00:09:35Ce que je veux dire, c'est que c'est important que les personnes
00:09:37qui sont françaises et qui sont non-blanches soient représentées...
00:09:39Vous pourriez être condamnées pour ça.
00:09:41C'est le juriste qui vous parle.
00:09:43Vous pourriez être condamnée pour ça.
00:09:45Un juge indépendant vous condamnerait pour ça.
00:09:47C'est terrible parce que Mme Diallo, évidemment,
00:09:50ce sont des gens qui voient le monde à travers la couleur de peau des uns et des autres
00:09:54qui fracturent, divisent notre société.
00:09:57C'est un exemple significatif et ça pose problème.
00:10:02J'ai connu Mme Diallo sur RTL où je débattais avec elle.
00:10:05Beaucoup moins sur cette question.
00:10:08Elle a trouvé son fonds de commerce, son pas de porte éditorial
00:10:12et qu'elle exploite dès qu'elle peut exploiter.
00:10:14C'est exactement ça.
00:10:16Sa position est une position qui est vraiment attenable.
00:10:20Elle dit mais s'agissant de la photo des filles, il y a trop de blancs.
00:10:25Vous imaginez ?
00:10:26Ça ne me viendrait même pas à l'esprit sur une équipe de sport en France
00:10:29de dire de compter les noirs, etc.
00:10:31C'est dément.
00:10:32C'est dément.
00:10:33Si on en arrive à ça, c'est dément.
00:10:34Moi, ce qui me frappe, c'est qu'il est un peu surpris
00:10:40et il s'en excuse.
00:10:42Il s'en excuse.
00:10:43Mais il est courageux Charles Consigny.
00:10:45Prendre cette position face à Mme Diallo, alors qu'elle a tout le système avec elle.
00:10:52Elle a tout le système.
00:10:54Il est vraiment très courageux Charles Consigny.
00:10:57Il traduit ce que la majeure partie des uns et des autres peuvent penser
00:11:03sauf dans l'espace médiatique.
00:11:05Quand tu parles comme ça, tu te fais découper.
00:11:09Je trouve vraiment qu'il est courageux Charles Consigny dans cette séquence.
00:11:13Il a raison.
00:11:14Il a aussi trouvé son créneau marketing.
00:11:16Comme Mme Diallo, chacun dans son rôle, dans son couloir.
00:11:19Je ne traduis pas ça.
00:11:21Il y a des gens qui ont des convictions quand même.
00:11:23Vous nous dites.
00:11:24Il y a des gens qui ont des convictions dans la vie.
00:11:26Oui, peut-être.
00:11:27Ce qui m'étonne un peu, c'est que vous avez commencé en disant
00:11:30notre confrère Charles Consigny, ce n'est pas notre confrère.
00:11:33Il est avocat.
00:11:34Ou alors il est candidat vaincu, battu, dès le premier tour, à la députation.
00:11:40Législative.
00:11:41C'est possible.
00:11:42On ne parle pas exactement du même endroit.
00:11:43Si j'ai dit confrère, je vous assure, j'ai fait une erreur.
00:11:46Mais je trouve qu'il est néanmoins courageux.
00:11:49Dontacte.
00:11:50Oui.
00:11:51Il y a surtout un élément.
00:11:53Je ne comprends pas le sens de votre intervention, cher confrère, pour le coup.
00:11:56Non.
00:11:57Je ne sais pas ce que vous voulez dire.
00:11:58Elle fait une carrière.
00:11:59Non, parce que là, il réagit tel qu'en lui-même.
00:12:03Je pense qu'il réagit parce qu'il est sincère.
00:12:06Moi, je trouve ça incroyable.
00:12:07Mais bon, je peux me tromper.
00:12:08Le lexique qu'emploie Rocket Diallo, pour le coup, il est frappant.
00:12:11Elle mineure la chose en disant à Charles Consigny calmement « pauvre choupinou ».
00:12:15Ça veut dire qu'elle le balance dans les cornes en disant « arrête de te plaindre,
00:12:20arrête de geindre ».
00:12:21Imaginez si, à l'inverse, lui aurait dit « c'est rien du tout, choupinette ».
00:12:26On aurait crié aujourd'hui au racisme, à tout ce qu'on veut, et il aurait été…
00:12:30Mais ce qu'il aurait été ?
00:12:31Oui.
00:12:32Je suis d'accord.
00:12:33Mais ça veut dire qu'elle ne considère même pas que « choupinou », que dire ça
00:12:34comme ça, de le balancer.
00:12:35Le pauvre chou, elle suit, bien sûr.
00:12:38En fait, l'inversion des valeurs est totale dans cette séquence.
00:12:42Effectivement, elle lui dit « pauvre chou », etc.
00:12:46Et vous imaginez.
00:12:47Après, les uns et les autres, j'allais dire les uns et les autres jugeront.
00:12:51Mais comme maintenant ils jugent en fonction de critères qui sont aussi différents, ça,
00:12:55ça marche en fait.
00:12:56En fait, je m'aperçois que ça, ça marche.
00:12:58M.
00:12:59Guirault, 93 %.
00:13:00Voilà, il y a un vote aujourd'hui qui se met en place de ce type.
00:13:03C'est une drôle de société.
00:13:06Mais si les Blancs votent avec les Blancs, les Noirs votent avec les Noirs en France,
00:13:09ça va être compliqué quand même, M. Blufield.
00:13:12Pour le coup, c'est la fin d'une certaine idée de la France.
00:13:14Ah oui, il me semble que ce n'est pas ça.
00:13:18Le juge communautaire qui est contre nos traditions.
00:13:21Et oui, on peut parler.
00:13:22Pardon, il faudra le dire.
00:13:23Et oui, on peut parler.
00:13:24Courage de la part de Charlotte Dornelas.
00:13:25Dans les réseaux sociaux, il va se faire pourrir.
00:13:27Charlotte Dornelas, évidemment.
00:13:28La logique communautaire est contre nos habitudes d'accord.
00:13:31Enfin, ça a été bien préparé, quand même, ce genre de discours.
00:13:34Parce que quand vous avez SOS Racisme, pour ne pas le citer,
00:13:37qui choisit à l'époque le droit à la différence et non pas le droit à la ressemblance,
00:13:41c'est précisément par la différence qu'ils entendent distinguer les uns et les autres en France.
00:13:46Quand vous mettez en place une discrimination positive sur ce terrain,
00:13:49vous préparez également ce discours-là.
00:13:51Donc, tout le discours beaucoup plus modéré, comme on dirait aujourd'hui,
00:13:55a préparé cette radicalité absolument assumée.
00:13:58Donc, depuis quelques années, c'est un modèle que l'on prône.
00:14:01C'est la première chose.
00:14:02La deuxième chose, c'est qu'elle lui dit, en effet,
00:14:04ah, pauvre Choupinou, tu as beaucoup souffert du racisme anti-blanc, j'imagine.
00:14:08Donc, elle tourne absolument en dérision son indignation.
00:14:11Je noterais simplement que le privilège qu'a Rocaille Diallo ici,
00:14:14c'est que si qui que ce soit prononçait la phrase exactement inverse,
00:14:18il n'y aurait pas besoin d'une association pour porter plainte.
00:14:20Le parquet s'en saisirait.
00:14:21Tout à fait.
00:14:22C'est ça, la vraie différence.
00:14:24Donc, en effet, ça a été préparé.
00:14:26Et ça ne sort pas de nulle part, ce discours-là.
00:14:28Et en plus, elle a été formée aux Etats-Unis.
00:14:29Donc, ça a accéléré, je pense, sa formation sur ce terrain.
00:14:32Mais par ailleurs, il y a en effet une réaction hémiplégique sur ce terrain.
00:14:36L'antiracisme, d'un côté, interdit l'existence ou la vision
00:14:41des différentes couleurs de peau.
00:14:43Et de l'autre côté, il les encourage.
00:14:45Oui.
00:14:46Et puis, d'un autre côté, il faut siffler, pardon, à Mandé, la fin de la récréation.
00:14:48Pardonnez-moi, mais Mme Rocaille Diallo n'est pas une Afro-américaine.
00:14:51Au cas où ça nous va échapper.
00:14:53D'accord.
00:14:54Et que si on peut parler à ce moment-là, pardonnez-moi,
00:14:57dans l'Afrique subsaharienne, il y avait du racisme,
00:14:59il y avait de l'esclavage, il y avait de la traite des Noirs.
00:15:01Voilà.
00:15:02Donc, ça, on ne peut pas réécrire l'histoire,
00:15:04on ne peut pas réécrire l'histoire non plus en permanence.
00:15:06Ce sont des propos qui, effectivement, moi, peuvent, au fond, me faire de la peine
00:15:11parce qu'ils ne traduisent pas la tradition française.
00:15:14Je ne regarde pas les gens en fonction de la couleur de leur peau.
00:15:17Voilà.
00:15:18La logique américaine n'importe pas.
00:15:19Mais juste une précision.
00:15:20Hier soir, après avoir parlé de ça avec Charles Consigny,
00:15:23elle est allée sur le terrain des personnes en situation de handicap.
00:15:25Et elle a dit qu'il n'y a pas assez de handicapés dans la France insoumise,
00:15:28qui est représentée sur ce qu'elle a appelé la photo de famille.
00:15:30Or, parler de personnes en situation de handicap,
00:15:33si vous allez à l'université française, c'est déjà réactionnaire.
00:15:36Parce que les validistes ou les anti-validistes considèrent
00:15:39que parler de handicap, c'est déjà réactionnaire.
00:15:41Parce que vous envisagez...
00:15:42Je considère que c'est un handicap.
00:15:43Parce que c'est un handicap.
00:15:44Donc, en fait, elle est elle-même victime d'un progressisme,
00:15:46mais pas assez progressiste.
00:15:48Mais alors, c'est la révolution, dévore ses enfants, on le sait bien,
00:15:50mais tout ça n'a pas de sens.
00:15:52Ce climat-là, cette lecture-là, cette grille-là,
00:15:56me semble-t-il, n'est d'abord conflictuel et n'a pas beaucoup de sens.
00:16:01Bon, je voudrais qu'on parle des coalitions impossibles,
00:16:03puisque vous aviez la parole, justement.
00:16:05Et les coalitions impossibles, on va écouter Bruno Retailleau dans une seconde,
00:16:09Olivier Faure également, puisque tous disent que...
00:16:12M. Bayrou dit, entendons-nous, par exemple.
00:16:14On va peut-être commencer par ce que dit M. Bayrou.
00:16:17Parce qu'il y a quelque chose qui est toujours intéressant,
00:16:19c'est qu'il y a des gens qui ont compris ce qu'auront dit les Français.
00:16:24Et ça, j'adore quand un homme politique dit
00:16:26« Les Français nous ont dit ».
00:16:28Alors, ce n'est pas « Nous, les Français nous ont dit »,
00:16:30c'est « Moi, je dis ce qu'il faut dire aux Français, généralement. »
00:16:32Parce qu'ils ont dit, on peut l'interpréter de tellement de manières...
00:16:35Bon, je ne suis pas sûr que M. Bayrou ait raison avec cette analyse.
00:16:38Donc, écoutez ce qu'il a dit et nous en parlons.
00:16:43Entendez-vous, nous vous donnons, nous, Français,
00:16:47la mission, l'ordre de vous entendre.
00:16:51Vous vous êtes rassemblés pour choisir avec nous le refus de l'extrémisme.
00:16:58Maintenant, il va bien falloir que vous sortiez de vos affrontements
00:17:01un peu puérils, pour dire la vérité,
00:17:04et que vous décidiez de travailler ensemble pour le bien du pays.
00:17:09De la gauche hors LFI, jusque à la droite hors Front National,
00:17:14hors Rassemblement National.
00:17:16Bon, ça, pardonnez-moi de le dire comme ça, c'est juste n'importe quoi.
00:17:19Parce qu'il y a des gens qui votent LR et puis d'autres qui votent PS.
00:17:22Ils ne sont pas d'accord sur les programmes.
00:17:24Ce n'est pas du tout puéril.
00:17:26Ce ne sont pas du tout puérils.
00:17:27Ce sont des gens qui ont des options différentes sur la société.
00:17:30Et les Français, quand un vote pour LR et l'autre vote pour PS,
00:17:34ils ne disent pas « Entendez-vous ? »
00:17:36C'est idiot.
00:17:37C'est une construction intellectuelle qui n'a pas beaucoup de sens,
00:17:40me semble-t-il.
00:17:41Je ne sais pas ce que vous en pensez.
00:17:43Déjà, si on écoute François Bayrou attentivement,
00:17:45ça veut dire qu'il faut juste prendre les résultats exacts.
00:17:48Si je prends les résultats, le RN a fait, je ne me trompe pas,
00:17:51quelque chose comme plus de 30%, 35% des voix, quelque chose comme ça.
00:17:54Et la France Insoumise également, pas autant, mais 25%, quelque chose comme ça.
00:17:57Ça veut dire que techniquement, François Bayrou estime
00:17:59que les deux partis qui représentent environ 60% de l'électorat global
00:18:02n'a pas voix au chapitre.
00:18:04Donc on s'arrange avec les 40%, restons.
00:18:06Si la démocratie, c'est-à-dire le gouvernement du peuple par le peuple
00:18:09et pour le peuple, c'est tout sauf le peuple, c'est-à-dire tout,
00:18:11sauf 60% des gens qui ont voté,
00:18:13ça veut dire techniquement que François Bayrou dit
00:18:15nous ne sommes plus en démocratie.
00:18:17Il n'y a pas de problème.
00:18:18Mais ça fait très longtemps qu'il le dit implicitement, François Bayrou.
00:18:21Donc à la limite, il est cohérent.
00:18:23– J'ai bien fait de vous faire venir.
00:18:25– Ah, c'est clair et net.
00:18:27– Non mais ça, c'est très…
00:18:29– Il dit, non mais attendez, on fait deux barrages.
00:18:31En France, on fait deux barrages depuis dimanche.
00:18:33Deux barrages. Enfin, depuis trois semaines.
00:18:35On dit surtout anti-RN.
00:18:37Sauf RN qui est le grand jeu depuis 30 ans.
00:18:39– Antilin Benessa.
00:18:40– Anti-LFI, à peu de choses près.
00:18:42Or, si on est démocrate, et j'espère l'être un peu,
00:18:44on est obligé de reconnaître que le RN est le premier parti de France,
00:18:47aujourd'hui, et que les LFI sont le deuxième parti de France,
00:18:50à peu de choses près.
00:18:51– Non, non.
00:18:52– Troisième, troisième.
00:18:53Philippe, d'accord.
00:18:54– Alors, la coalition impossible.
00:18:55Alors vous allez me dire, coalition impossible.
00:18:57En fait, il y en a trois possibles.
00:18:58La première, c'est une coalition qui irait des PS ou LR.
00:19:02Avec les divers droits, ça fait 310 sièges.
00:19:04Donc ça, ça marche.
00:19:05Le problème, c'est qu'Olivier Faure, je l'ai dit,
00:19:08lui, il n'en veut pas.
00:19:09Ça, c'est la première coalition possible.
00:19:11Et Laurent Wauquiez, non plus.
00:19:13Deuxième coalition possible, c'est le grand accord,
00:19:16Nouveau Front Populaire, qui irait de LFI au macroniste.
00:19:20Là, c'est 331 sièges.
00:19:22Mais Emmanuel Macron a dit non, et Jean-Luc Mélenchon a dit non aussi.
00:19:25Donc cette coalition, on l'enlève.
00:19:27Et il y a une troisième coalition possible.
00:19:31La troisième coalition possible, c'est, comment dire,
00:19:36c'est une petite coalition qui exclurait les LFI,
00:19:39qui irait des communistes aux philippistes d'horizon.
00:19:44Donc on arrive là à 291 sièges.
00:19:47En théorie, ça peut passer.
00:19:48Mais Édouard Philippe veut bien voter pour les communistes,
00:19:50mais il ne veut pas gouverner avec eux.
00:19:52Et Gérald Darmanin, qui sait que la France est de droite,
00:19:55il pense qu'il ne vaut mieux pas s'afficher avec la gauche.
00:19:58Donc en fait, ça, c'est une coalition qui ne marchera pas.
00:20:01Donc en fait, ce n'est pas les trois coalitions possibles,
00:20:03c'est les trois coalitions impossibles.
00:20:05Donc la coalition est impossible.
00:20:07Maintenant, sauf si vous avez une autre idée.
00:20:09Non, non, non.
00:20:11Et je reprends la démonstration remarquable de Alexis Brézet,
00:20:15qui était ce matin sur Europe 1,
00:20:17et que j'ai entendu et qui m'a inspiré pour ce que je viens de vous dire.
00:20:23Non mais Alexis Brézet a raison, vous aussi,
00:20:25mais dans le mois, on en reparle.
00:20:27Quand, au bout d'un mois de tambour, de cuisine impraticable,
00:20:31quand les marchés...
00:20:32Oui, mais il faut un scénario quand même.
00:20:34Oui, d'accord.
00:20:35Oui, c'est vrai, vous avez raison.
00:20:37C'est quoi votre scénario possible ?
00:20:39Moi, je ne suis pas du tout irénique comme vous.
00:20:41Vous avez commencé en disant qu'il ne se passera rien,
00:20:44qu'on va expédier les affaires courantes.
00:20:47Mais non, je ne pense pas, parce qu'on n'est pas seul au monde.
00:20:51Il va falloir limiter...
00:20:53Oui, mais c'est quoi votre scénario possible ?
00:20:55Il va falloir faire face à la crise de la dette.
00:20:58J'entends bien, mais c'est quoi votre scénario ?
00:21:01On va voir.
00:21:02Ah oui, merci.
00:21:04Vraiment, merci.
00:21:05Vous mettez en avant...
00:21:07Le Front Populaire ne va pas travailler avec Macron.
00:21:10M. Macron.
00:21:11Je suis d'accord avec vous.
00:21:13Ça paraît comme ça.
00:21:14Si vous prenez les déclarations des uns et des autres,
00:21:16et que vous regardez la rythmétique parlementaire,
00:21:18vous dites que ça ne rentre pas, ça ne peut pas marcher.
00:21:20Les coalitions, Mme Roland.
00:21:22Les déclarations des uns et des autres, on les aura oubliées dans 15 jours.
00:21:25C'est possible.
00:21:26Ecoutons.
00:21:27Elle a une petite chance quand même de se faire au bout du processus.
00:21:30Effectivement, comme le dit Vincent,
00:21:33il y a un moment donné, il faudra bien voter un budget, par exemple.
00:21:36Il y a un principe de réalité.
00:21:37Alors justement, comment on vote le budget ?
00:21:39Comment on vote le budget ?
00:21:41Il y a une semaine, le grand jeu français, c'était devine qui vient cohabiter,
00:21:44et maintenant c'est devine qui vient coaliser.
00:21:46Le récit est un peu différent, mais les questions sont les mêmes.
00:21:49Techniquement, c'est très simple.
00:21:50Pour tout ce qui est budget, mais aussi sécurité sociale, etc.,
00:21:53le 49-3 est parfaitement utilisable, voire réutilisable.
00:21:56C'est une technique...
00:21:57Ah non, mais je n'ai pas dit que c'était normal.
00:21:59Le 49-3 peut être censuré ?
00:22:00Oui, évidemment.
00:22:01Mais attendez, je ne vous dis pas le contraire.
00:22:03Est-ce qu'on va voter un budget ?
00:22:04Pascal Praud, c'est très simple.
00:22:05Dites-moi.
00:22:06Ce qui va se produire, c'est que la technique qu'on ne voulait plus utiliser,
00:22:09qui s'appelle le 49-3, va devenir la technique presque normale de récit.
00:22:13Sauf s'il y a censure.
00:22:14Oui, mais bien sûr qu'il y aura censure.
00:22:15Donc du coup, ça tombera.
00:22:16Sauf si vous arrivez à trouver une coalition qui tient.
00:22:18Or, la coalition ne tiendra pas, donc nous revenons à une quatrième République.
00:22:22Donc pour vous, il n'y aura pas de budget voté ?
00:22:24Mais bien sûr que si, parce que d'une manière ou d'une autre,
00:22:26à un moment, je pense, il y aura une espèce d'impératif sur un texte particulier qui s'appelle le budget.
00:22:31Je pense qu'on trouvera une espèce de terrain d'entente pour que ça fonctionne.
00:22:34Qu'il n'y ait pas de motion de censure sur le budget ?
00:22:36Qu'il n'y ait pas de motion de censure sur le budget.
00:22:38On ne peut pas voter le budget sans passer par le 49-3 ?
00:22:42Si, si, bien sûr.
00:22:43Je dis simplement que le 49-3 va devenir une habitude, à mon avis.
00:22:47Ça, j'ai bien compris.
00:22:48Et la différence entre le budget et la plupart des textes normaux,
00:22:51on va dire, de la vie de tous les jours,
00:22:53c'est que le 49-3, vous pouvez l'utiliser plusieurs fois.
00:22:55Ce n'est pas réduit à une session.
00:22:56Ce qui signifie que, techniquement, c'est une arme dont on ne voulait plus.
00:22:59On l'aura encore plus qu'avant.
00:23:01Par le seul jeu de ce qui va se produire.
00:23:04La rentrée des députés écologistes à l'Assemblée nationale,
00:23:07me dit Marine Lanson,
00:23:09et nous sommes en train de voir ces jeunes femmes au premier plan
00:23:14qui sont en train d'arriver.
00:23:16Et nous leur souhaitons bon courage.
00:23:19Et puis, nous les félicitons également,
00:23:21puisque la démocratie a parlé.
00:23:23Elles ont été élues.
00:23:24Et donc, elles sont désormais députées.
00:23:27Il est 9h22.
00:23:28Vous voulez dire un mot ?
00:23:30Très vite.
00:23:31Le budget, dans la technique de l'État, ça se prépare l'été.
00:23:35Tous les arbitrages...
00:23:36Exactement.
00:23:37Au niveau de l'exécutif.
00:23:38Et au niveau de l'exécutif, avant présentation au Parlement,
00:23:40au mois de septembre.
00:23:41Qui ne fait qu'en réalité, qui ne fait que travailler
00:23:43sur le projet qui vient du gouvernement.
00:23:44Tout se fait là.
00:23:45Donc, en fait, c'est en amont qu'on bosse.
00:23:46Et après, le Parlement ne fait entre guillemets que délibérer.
00:23:48Et donc, s'il n'y a pas un gouvernement assez vite,
00:23:50la préparation du budget, ça...
00:23:52On a un gouvernement.
00:23:53Oui, mais là, il expédie les affaires courantes.
00:23:55Il ne peut pas...
00:23:56Mais, Elodie Huchard...
00:23:57Philippe, ce n'est pas très clair, ce qu'il fait le gouvernement.
00:23:59Il n'a pas été mandaté pour les affaires courantes.
00:24:02Non, il est resté en place.
00:24:03Elodie Huchard...
00:24:04Il garde ses prérogatives constitutionnelles.
00:24:06Là, je parle sur le contrôle.
00:24:07Joseph Macescar a raison.
00:24:08Hier, ce qui s'est passé, on n'en parle pas beaucoup,
00:24:10c'est qu'il n'a pas renommé Attal.
00:24:12Il a gardé Attal sous l'égide des compétences initiales.
00:24:15Donc, en fait, c'est Attal 1 égal Attal 2.
00:24:18Jusqu'à ce qu'on ait potentiellement un...
00:24:20Je ne sais pas, un Jean-Luc, un Mélenchon ou quelqu'un d'autre.
00:24:22Mais Attal, aujourd'hui, il n'a pas été renommé.
00:24:24C'est comme s'il restait le même Premier ministre qu'il y a trois jours.
00:24:27Il a toujours un pouvoir réglementaire.
00:24:29Il a toujours un pouvoir réglementaire.
00:24:31Mais c'est un élément important, ça.
00:24:32Je suis d'accord.
00:24:33Et comment ?
00:24:34Dimitri Pavlenko est avec nous.
00:24:36Moi, je vous ai renommé.
00:24:38Pavlenko 2.
00:24:39Vous reviendrez.
00:24:41L'année prochaine, ça sera votre quantième saison dans La Maison Bleue.
00:24:45Ah, la quatrième.
00:24:46Quatrième.
00:24:47Écoutez, j'avais 304, comme on dit chez Peugeot.
00:24:50Merci, Charmin.
00:24:54Ce n'est pas terrible.
00:24:55Je suis d'accord avec vous.
00:24:56Mais bon, c'est la fin de l'année.
00:24:58C'est la fin de l'année.
00:24:59Faut être indulgent.
00:25:00Moi, j'aime bien ça.
00:25:01Comment ?
00:25:02Faut être indulgent.
00:25:03D'ailleurs, demain, ce sera notre dernier.
00:25:05Après, nous laisserons la jeune génération prendre le pouvoir dans notre émission.
00:25:10La pause.
00:25:11Et nous revenons tout de suite.
00:25:15Miquel Dos Santos est là.
00:25:16Bonjour, Miquel.
00:25:17Et vous nous rappelez les titres du jour.
00:25:18Bonjour, Pascal.
00:25:19Bonjour à tous.
00:25:21Les députés Europe Écologie-Les Verts sont arrivés à l'Assemblée Nationale.
00:25:25Une trentaine d'élus vont être accueillis dans la cour d'honneur du Palais Bourbon.
00:25:30Parmi eux, Cyril Chatelain, député de l'Isère, a souhaité qu'aucun poste ne soit attribué
00:25:36au Rassemblement National à l'Assemblée.
00:25:39La candidature de Jean-Luc Mélenchon au poste de Premier ministre divise toujours la gauche.
00:25:44Sur CNews, Manuel Bompard a affirmé que le leader des Insoumis dispose d'atouts pour
00:25:48pouvoir exercer cette fonction.
00:25:50A l'inverse, Fabien Roussel a considéré sur RTL qu'il ne sera pas et ne peut pas être
00:25:55Premier ministre, un avis partagé selon le patron du Parti communiste par une majorité
00:26:00de cadres du Nouveau Front populaire.
00:26:02Enfin, aux Etats-Unis, Joe Biden va rester candidat à la présidentielle.
00:26:06C'est ce qu'affirme Donald Trump.
00:26:08Interrogé par Fox News, le candidat a assuré que son adversaire avait trop d'égo pour
00:26:12abandonner la course à la Maison-Blanche.
00:26:14Fin juin, le démocrate de 81 ans a été apparu très faible lors d'un débat télévisé.
00:26:19Merci Michael.
00:26:20Je voulais vous montrer là une du journal l'Équipe, ce matin, qui rejoint la position
00:26:24des Europe Écologie, les Verts, qu'on va entendre dans une seconde.
00:26:28L'Équipe envoie des cartes postales depuis huit jours, le journal l'Équipe, pour montrer
00:26:34qu'il a une position anti-RN.
00:26:36Pourquoi pas d'ailleurs, il a le droit.
00:26:38Plutôt du sport quand même.
00:26:40Comment ?
00:26:41Ils font plutôt du sport normalement.
00:26:42Ils font du sport, mais ils envoient des cartes postales, c'est-à-dire que vendredi
00:26:46soir, l'équipe de France a joué contre le Portugal et s'est qualifié le lendemain
00:26:49en titre, il y avait, il résiste à tout.
00:26:52Bon, la une ce matin, mais bon, ça les amuse sans doute, la une ce matin du journal l'Équipe,
00:26:58c'est Nopassaran.
00:26:59Je ne sais pas si on l'a, on va l'avoir dans deux secondes.
00:27:03Mais ça montre aussi, vous le savez bien, je pense que beaucoup de journalistes...
00:27:08Mais là, ils jouent contre les Espagnols, non ?
00:27:10Oui, bien sûr, mais ça s'appelle une carte postale.
00:27:14Alors, je ne sais pas si on peut l'avoir ou pas, mais ça arrive, me dit Marine Lanson.
00:27:19C'est les Espagnols à qui ça va faire plaisir.
00:27:21Oui, oui, mais donc voilà.
00:27:23Mais alors s'il n'y avait que cette une là, on pourrait...
00:27:27Elle est où cette une ?
00:27:29On la verra peut-être à un autre moment.
00:27:31On la verra sans doute à un autre moment.
00:27:33Sauf si Marine me dit qu'on peut l'avoir maintenant.
00:27:36Bon, on la verra plus tard.
00:27:38Et alors, s'il n'y avait que cette carte postale, mais ça a été depuis huit jours,
00:27:43alors à travers des petites comme ça, des petites cartes postales.
00:27:46Bon, écoutons ce qu'a dit, en revanche, cette députée écologiste
00:27:54qui vient d'arriver à l'Assemblée nationale.
00:27:55L'ancienne président de Groupe Écolo, Cyril Châtelain.
00:27:58Et qui ne dit pas de vice-président, pas de question.
00:28:01Et vous allez nous expliquer si c'est possible pour le Rassemblement national.
00:28:04Et ça vient de tomber à l'instant.
00:28:08Je veux, au nom de tous les députés écologistes,
00:28:11remercier les Français et les Françaises qui se sont mobilisés massivement
00:28:16pour faire front républicain.
00:28:18Ils ont fait barrage dans les urnes.
00:28:20Il est de notre responsabilité de faire le barrage à l'Assemblée nationale.
00:28:24L'extrême droite n'est pas compatible avec la République.
00:28:27Le Rassemblement national ne doit donc occuper aucun poste dirigeant
00:28:32au sein de cette Assemblée.
00:28:34C'est le mandat que nous ont donné les électeurs.
00:28:37C'est le mandat, vous vous rendez compte ?
00:28:38Quand je dis qu'on ne peut plus se parler en France,
00:28:40mais c'est plus possible de se parler.
00:28:42Puisque vous avez madame Cyril Châtelain qui explique doctement
00:28:45combien on fait des écologistes.
00:28:47Ils ont 25 députés.
00:28:49Ils ont 25 députés ?
00:28:52Vous avez l'ERN qui en a 155.
00:28:54Il y a 10 millions de gens qui ont voté pour l'ERN.
00:28:56Il y a combien de gens qui ont voté pour l'Europe écologie des verts ?
00:28:59Et elle explique très doctement.
00:29:02Donc en fait il n'y a plus de dialogue possible.
00:29:04Il n'y a plus de dialogue possible avec madame Châtelain.
00:29:07On ne peut plus échanger, on ne peut plus parler.
00:29:09Puisque c'est plus possible.
00:29:11Et surtout quand elle dit que les Français ont donné mandat
00:29:13de faire barrage au Rassemblement national.
00:29:15La preuve que non, puisque le Rassemblement national
00:29:17sera le premier groupe d'opposition.
00:29:19Alors quand elle parle de poste à l'Assemblée,
00:29:21c'est-à-dire qu'à partir de maintenant il va y avoir un certain nombre de postes
00:29:23à responsabilité à se répartir entre les groupes.
00:29:25Notamment plus ou moins au pro-rata de ce que vous pesez.
00:29:27C'est-à-dire présidence de l'Assemblée, vice-présidence,
00:29:29questions, c'est-à-dire ceux qui gèrent les cordons de la bourse,
00:29:32les présidences de commissions.
00:29:34L'usage veut qu'évidemment ce soit chacun au pro-rata du poids qui pèse.
00:29:37Déjà en 2022 ils avaient essayé de faire barrage
00:29:39comme ils disent au Rassemblement national.
00:29:41Ça n'avait pas marché.
00:29:42Et puis on rappelle aussi qu'Éric Coquerel était président de la commission des finances.
00:29:44Ce qui ne faisait pas franchement plaisir à la majorité relative.
00:29:47Mais ils avaient quand même fini par accepter.
00:29:49Mais ça fait peur de voir comment Mme Chatelain envisage la démocratie selon elle.
00:29:56Je le respecte, je le respecte.
00:29:59C'est souvent ce que je pense d'ailleurs de ces gens-là.
00:30:02L'intolérance de ces gens-là, de ceux qui portent ce discours.
00:30:06C'est-à-dire que l'intolérance elle n'est manifestement pas du côté du Rassemblement national.
00:30:11Elle est précisément là du côté d'Europe Écologie et de l'Ouvert.
00:30:13Ce n'est pas de l'intolérance d'ailleurs.
00:30:15C'est quasiment un déni de démocratie.
00:30:18Il va falloir qu'ils atterrissent gravement à la gauche.
00:30:21Il est temps qu'ils se rendent compte que certes ils sont en tête.
00:30:24Mais qu'ils n'ont pas gagné ces élections.
00:30:26Enfin, ils ont moins de 200 députés.
00:30:28Donc il va bien falloir qu'ils se mettent d'accord avec d'autres.
00:30:31L'Assemblée nationale ne va pas fonctionner qu'avec un groupe Front populaire.
00:30:36Donc ils doivent participer à une coalition.
00:30:39Et comme c'est les grands promoteurs du régime parlementaire, du parlementarisme.
00:30:42Il faudrait qu'ils mettent leurs actes en accord avec leurs discours.
00:30:46Mais là, par exemple, personne ne va souligner que Mme Chatelain
00:30:48dit juste des choses qui sont contraires à l'esprit le plus démocratique.
00:30:53Peut-être le Rassemblement national.
00:30:56Ils vont atterrir.
00:30:58Ils sont dans une espèce d'illusion lyrique du Nopasaran comme vous dites.
00:31:02Ah Nopasaran, regardez la ligne de l'équipe.
00:31:04Nopasaran, il faudra leur expliquer quand même aux écolos comme aux autres.
00:31:08Ils sont passés au bout du compte.
00:31:10Les franquistes ont pris le pouvoir pendant plus de 40 ans.
00:31:13Nopasaran, c'est un slogan des vaincus.
00:31:16Il n'a pas été tenu. C'est une promesse qui n'a pas été tenue.
00:31:19D'une certaine manière, il va falloir que les écolos réagissent.
00:31:22C'est un peu dubitatif parce que si on dézoome un peu.
00:31:26Si on reprend la déclaration de Marine Tendelier
00:31:30le jour où il y a eu les rencontres de Saint-Denis d'Emmanuel Macron
00:31:33sur la question du référendum.
00:31:35Marine Tendelier est sortie et elle dit à l'époque qu'elle s'est réjouie
00:31:37parce qu'il n'y aura pas de référendum sur l'immigration.
00:31:40Elle s'est réjouie qu'il n'y ait pas de référendum.
00:31:42Ce qui veut dire, le peuple je m'en fous, la démocratie directe je déteste ça.
00:31:44Je n'ai pas envie qu'on recourt à ce vieil instrument populiste.
00:31:47Et maintenant, les Verts nous disent, hors de question que le RN est un poste à l'Assemblée.
00:31:51Ce qui veut dire qu'une deuxième fois on dit, le Parlement c'est entre nous.
00:31:54C'est entre ceux qui font mieux.
00:31:56Ce qui veut dire que le régime parlementaire est en fait un régime d'exclusion
00:31:59des mauvais partis pour être uniquement un régime de l'entre-soi.
00:32:02Ça s'appelle le marchandage, le tripatouillage
00:32:05et le pire de ce qu'il ne fallait surtout pas faire.
00:32:07Et qui ne peut pas marcher.
00:32:09Après trois semaines d'emphase et de déclarations des truands, de pétitions,
00:32:15il n'y a que les pétomanes de Paris-Ouest qui n'ont pas pétitionné.
00:32:18Franchement, tout le monde est allé faire sa petite génuflexion sur le thème
00:32:23on ne les laissera pas passer, il faut faire barrage, etc.
00:32:27Ils n'en sont toujours pas revenus.
00:32:29La coalition.
00:32:31Madame Johanna Hoare-Roland, qui est maire de Nantes et qui est assez active.
00:32:35Je rappelle qu'à Nantes, par exemple, la France Insoumise,
00:32:37il n'y a plus Mme Elahéry, elle a perdu.
00:32:40Elle était ministre.
00:32:42Donc vous n'avez plus que des circonscriptions de gauche.
00:32:45Elle a perdu contre un PS d'ailleurs.
00:32:48C'est la géographie nantaise, manifestement.
00:32:50Écoutons, géographie politique.
00:32:52Écoutons Mme Roland, que dit-elle sur la coalition ?
00:32:55Sur les bases du nouveau Front Populaire,
00:32:58nous sommes clairs, mais pas sectaires.
00:33:01Donc celles et ceux qui veulent se retrouver sur ces bases,
00:33:03je pense notamment, pour dire les choses de manière simple,
00:33:06aux macronistes de gauche qui pourraient s'y retrouver, nous serons ouverts.
00:33:10Ça c'est la première piste.
00:33:11J'y ajoute une deuxième.
00:33:13Je crois moi, et c'est sans doute mon expérience aussi de présidente de France Urbaine,
00:33:17de travailler avec des maires de toute sensibilité,
00:33:20que sur un certain nombre de sujets que nous avons mis dans le programme,
00:33:23nous pourrions rassembler très largement.
00:33:25Elle, elle est quand même tenue par son extrême gauche à Nantes.
00:33:28C'est ça, elle est sur la ligne de l'extrême gauche à Nantes, Mme Roland.
00:33:31Parce qu'autrement, et d'ailleurs, il n'est pas sûr qu'à Nantes,
00:33:34il est possible que Nantes soit encore plus à gauche la prochaine fois.
00:33:37Mais ce qu'elle dit est irréel.
00:33:39Excuse-moi, j'ai eu une phrase.
00:33:40C'est complètement irréel ce qu'elle dit.
00:33:42C'est-à-dire qu'encore une fois, ils ont 195 députés.
00:33:45Donc ils ont besoin d'une centaine de députés en plus,
00:33:47pour avoir une majorité.
00:33:49Et donc ce n'est pas les macronistes de gauche,
00:33:51qui représentent 20-30 députés.
00:33:53Et encore ?
00:33:54Et encore, qui vont pouvoir leur permettre de gouverner.
00:33:57Tout ça est un délire hors-sol.
00:34:00Et donc, à quel moment ils vont...
00:34:02Joseph Massé-Scarron !
00:34:04Excuse-moi, Philippe.
00:34:06Non, mais la sociologie électorale, c'est quand même une donnée.
00:34:08Ils ne vont pas atterrir.
00:34:10Et pourquoi ils ne vont pas atterrir ?
00:34:11Ils ne vont jamais atterrir, tout simplement,
00:34:13parce qu'ils regardent la possibilité que dans un an,
00:34:16il y ait une dissolution.
00:34:17Et pour cette raison, ils ne vont jamais atterrir,
00:34:20pour conserver leur base électorale.
00:34:22Ils ne vont pas atterrir.
00:34:24Monsieur Benessa !
00:34:25Le problème, c'est que...
00:34:26Qui est constitutionnaliste, que vous découvrez peut-être.
00:34:28C'est que, avant le second tour des législatives,
00:34:31donc il y a quelques jours,
00:34:32on nous a vendu un barrage anti-RN,
00:34:33pour évidemment éviter que le RN n'ait la majorité absolue.
00:34:36Mais on ne s'est pas rendu compte du crime qu'on était en train de commettre.
00:34:39C'est un crime contre la Ve République.
00:34:41Pourquoi ?
00:34:42Parce que d'habitude, on empêche la montée du RN
00:34:44pendant les élections présidentielles.
00:34:46Ce qui fait qu'on a un contrefeu à proposer.
00:34:48C'est, en gros, Macron ou Le Pen.
00:34:50Le bien contre le mal.
00:34:51Le récit, il est simple.
00:34:52Là, non.
00:34:53On a empêché que le RN passe,
00:34:55pour ne pas avoir de majorité absolue.
00:34:57Ce qui veut dire qu'on a empêché que le RN passe
00:34:59pour flinguer les institutions derrière,
00:35:01et pour empêcher que rien ne puisse se produire.
00:35:03Il a raison.
00:35:04La démonstration...
00:35:05Non, mais c'est une lecture possible.
00:35:07Vous avez raison.
00:35:08C'est la lecture des institutions.
00:35:10La seule lecture des institutions
00:35:13qui soit tenable, qui soit...
00:35:15C'est les électeurs qui votent.
00:35:16Je le dis depuis hier.
00:35:17C'est les électeurs.
00:35:18Je suis désolé de vous le dire.
00:35:19J'essaie de donner un éclairage de droit constitutionnel.
00:35:21Un.
00:35:22Le seul...
00:35:23Si on est un minimum sérieux,
00:35:25Emmanuel Macron a été élu
00:35:26parce qu'il était soi-disant jupitérien.
00:35:28C'était le gardien des institutions.
00:35:29Il devait changer la donne
00:35:30par rapport à François Hollande
00:35:31et les années auparavant.
00:35:32Or, je m'aperçois que la seule solution
00:35:35qui existait traditionnellement
00:35:37sous l'empire de ce qu'on appelait
00:35:38la Ve République,
00:35:39s'appelle la démission du président
00:35:41qui perd les élections intermédiaires,
00:35:43notamment législatives.
00:35:45On a tellement pris l'habitude de cohabiter
00:35:47dans les années 80-90,
00:35:48qu'on a oublié que, normalement,
00:35:50un président battu doit partir.
00:35:52C'était l'imposition de Raymond Barr.
00:35:54Qui avait, en 86...
00:35:56Et qui, en 86, avait dit
00:35:58il ne faut pas cohabiter.
00:36:00Simplement, dans les institutions,
00:36:02personne n'oblige le président à démissionner.
00:36:05Charles de Gaulle l'a fait
00:36:06parce que c'était l'esprit des institutions.
00:36:08Mais pour les autres,
00:36:09si j'y suis, j'y reste.
00:36:10Parce que la place...
00:36:11J'ajoute.
00:36:12Juste une chose.
00:36:13Fin des années 90,
00:36:14quand on discute de la cohabitation
00:36:15et on discute de la réforme du quinquennat
00:36:17et on dit qu'on va changer les choses
00:36:18pour que ça ne se produise plus jamais.
00:36:20A l'époque, de nombreux observateurs
00:36:21font remarquer que,
00:36:22vu que la cohabitation était contraire
00:36:24à l'esprit des institutions,
00:36:25il fallait justement en revenir
00:36:27à une lecture originelle
00:36:28dans laquelle, potentiellement,
00:36:29un président battu doit partir.
00:36:31Ce qui veut dire qu'en 2000,
00:36:32on a voulu justement en revenir à ça.
00:36:34Qu'est-ce qu'on a fait depuis ?
00:36:35On a de nouveau, si vous voulez,
00:36:37cassé le jouet.
00:36:38Et au bout, la solution de Macron,
00:36:39c'est qu'il a de nouveau cassé le jouet
00:36:41une dernière fois.
00:36:42Philippe Guybert,
00:36:43c'est très intéressant ce que vous dites,
00:36:44mais les électeurs choisissent.
00:36:46Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:36:48Non, non.
00:36:49On est le seul pays,
00:36:51un des seuls pays en Europe,
00:36:52il y en a trois,
00:36:53à avoir des élections à deux tours.
00:36:55Oui.
00:36:56Vous faites une élection à un tour,
00:36:57il n'y a pas de problème.
00:36:58Mais c'est ce que je voulais que je vous dise.
00:36:59On peut parler pendant des heures de tout ça
00:37:01et puis il se trouve que c'est la règle.
00:37:04C'est la règle depuis 1958.
00:37:06Et bien avant même,
00:37:07depuis un troisième mois de public.
00:37:08M. Mélenchon a totalement raison.
00:37:09Effectivement,
00:37:10à partir du moment où vous avez trahi
00:37:11l'esprit des institutions
00:37:12en acceptant la cohabitation,
00:37:13qui est évidemment contraire
00:37:15Je suis d'accord.
00:37:16Mais c'est Jacques Chirac
00:37:17qui l'a trahi d'abord.
00:37:19Je suis d'accord.
00:37:20François Mitterrand.
00:37:21Oui, mais...
00:37:22Chirac, Barre disait
00:37:24il ne faut pas cohabiter.
00:37:26Mais on ne va pas refaire ça.
00:37:28Effectivement,
00:37:29quand Mitterrand a refusé
00:37:31de signer les ordonnances
00:37:32le 14 juillet 1986,
00:37:33il fallait partir.
00:37:34Ils ne l'ont pas fait.
00:37:35Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:37:36Et après,
00:37:37le septennat est devenu quinquennat.
00:37:38Tout l'esprit de la Vème,
00:37:39le conseil constitutionnel
00:37:40est beaucoup plus fort
00:37:41qu'il n'était au départ.
00:37:42Tout l'esprit de la Vème République
00:37:43n'existe pas,
00:37:44il n'existe plus.
00:37:45Alors,
00:37:46je vais bien défiler dans la rue
00:37:47en disant
00:37:48retour de la Vème
00:37:49et je vais être tout seul.
00:37:50Je suis d'accord avec vous.
00:37:53Je suis un amoureux de la Vème
00:37:56telle qu'elle a été écrite
00:37:57par Michel Debré et Charles de Gaulle.
00:37:59Il se trouve qu'aujourd'hui,
00:38:00elle est bafouée.
00:38:01Et je ne vous parle pas
00:38:02de la reconduction du deuxième mandat.
00:38:04Juste que l'on remarque
00:38:05la démission du président,
00:38:06si elle la devenait,
00:38:08ne résoudrait aucun problème.
00:38:09Rien, aucun.
00:38:10Non, non, non.
00:38:12Puisque un nouveau président...
00:38:14On ne va pas faire un cours de droit constit,
00:38:17je pense que les...
00:38:18Non, non.
00:38:19La question n'est pas là.
00:38:20Oui, c'est important pour vous
00:38:21parce que ça vous passionne.
00:38:22Je suis vraiment d'accord avec vous,
00:38:23mais je me permets.
00:38:24Je vous en prie.
00:38:25Je pense que la question n'est pas là.
00:38:27La question n'est pas
00:38:28une question juridique uniquement.
00:38:29C'est que les gens...
00:38:30Je fais juste un peu de promo deux secondes,
00:38:31j'ai sorti un bouquin
00:38:32qui s'appelle
00:38:33On marche sur la tête.
00:38:34Le temps.
00:38:35Vous savez pourquoi j'en parle ?
00:38:36Parce que je pense que les Français
00:38:37ont le sentiment
00:38:38qu'en leur volant leurs institutions,
00:38:39ça fait partie du monde
00:38:40sur lequel on leur marche sur la tête.
00:38:41Quand les agriculteurs disent
00:38:42qu'on ne comprend plus rien,
00:38:43quand la démocratie dit
00:38:44qu'on ne comprend plus rien,
00:38:45quand les gens disent
00:38:46pendant les élections
00:38:47je ne comprends plus rien,
00:38:48au bout d'un moment,
00:38:49il faut quand même
00:38:50que ça rime à quelque chose.
00:38:51Oui, enfin...
00:38:52Je ne comprends plus ma démocratie.
00:38:54Je ne partage pas tout à fait
00:38:56votre analyse
00:38:57puisque les gens,
00:38:58ils ont bien compris
00:38:59et ils n'ont pas voulu voter pour le RN
00:39:01parce qu'ils ont eu la trouille.
00:39:02Ils ont eu la trouille au deuxième tour.
00:39:0430% des gens.
00:39:05Oui, enfin...
00:39:06Mais je n'ai pas voté pour un RN.
00:39:07Ils ont trompé bien plus que 36%.
00:39:10Bon.
00:39:11Les LR.
00:39:12Parlons des LR.
00:39:13Mais c'est passionnant
00:39:14ce que vous dites.
00:39:15C'est pour ça que...
00:39:16Vous êtes constitutionnaliste.
00:39:18Vous avez pris,
00:39:19vous avez eu l'espace
00:39:20que vous avez pris
00:39:21dans cette émission tout d'un coup
00:39:22pour rappeler les médecins
00:39:23pendant le Covid.
00:39:24A une invitation.
00:39:25Parce que c'est tout ce que je...
00:39:26Vous m'appelez les médecins.
00:39:27Vous êtes devenu l'objectif.
00:39:30Mais si !
00:39:31Je vous regardais à l'époque
00:39:32et j'étais ulcéré
00:39:33par la place prise par les médecins.
00:39:35Arrêtez.
00:39:36Vous êtes devenu
00:39:37en quelques secondes
00:39:38le pivot de notre émission.
00:39:40Tous les regards se tournent vers vous.
00:39:42Parce que c'est vous
00:39:43qui avez la solution.
00:39:44J'ai répondu à votre invitation.
00:39:45Bien sûr.
00:39:46Et vraiment vous êtes remarquable
00:39:47et ça nous fait plaisir.
00:39:48Et on va écouter alors
00:39:50sur les LR
00:39:51et la coalition impossible.
00:39:52On va écouter Bruno Retailleau
00:39:54qui a dit
00:39:55les LR sont morts.
00:39:56Mais bon...
00:39:57Non, la marque LR est morte.
00:39:58Oui mais...
00:39:59Les LR sont morts,
00:40:00c'est ce que vous voulez
00:40:01parce qu'elles font...
00:40:02Mais je veux rien...
00:40:03C'est totalement différent.
00:40:04Mais arrêtez.
00:40:05Mais au contraire.
00:40:06La marque est morte.
00:40:07La marque LR est morte
00:40:08et le grand parti
00:40:09conservateur et libéral
00:40:12est à reconstruire
00:40:13avec qui on ne sait pas,
00:40:14comment on ne sait pas.
00:40:16C'est très clair.
00:40:17C'est très clair.
00:40:18Vous allez terminer
00:40:19dans une cabine téléphonique.
00:40:20Non, non.
00:40:21Non, monsieur.
00:40:2266 députés, c'est pas mal.
00:40:24La cabine, il faudra
00:40:25qu'elle soit grande.
00:40:26Non mais vous êtes sérieux ?
00:40:27Oui.
00:40:28Avec le nombre des maires,
00:40:29vous êtes sérieux ?
00:40:30Avec le maire des prisons régionales,
00:40:31vous êtes sérieux ?
00:40:32Ce parti qui a porté
00:40:33Charles de Gaulle au pouvoir,
00:40:34Georges Pompidou au pouvoir,
00:40:35Nicolas Sarkozy au pouvoir,
00:40:36vous trouvez que c'est bien ?
00:40:37Un peu.
00:40:38Ah bon ?
00:40:39Oui, c'est ça, un peu.
00:40:40Un petit peu.
00:40:41Un petit peu.
00:40:42Un petit peu.
00:40:43Un petit peu.
00:40:44Un petit peu.
00:40:45Un petit chouïa.
00:40:46Un petit peu.
00:40:47En tout cas, Nicolas Sarkozy,
00:40:48il a créé l'UMP.
00:40:49L'UMP, combien il fait en 2007
00:40:51au premier tour ?
00:40:5232, 33% ?
00:40:53Je crois au premier tour.
00:40:5432%.
00:40:5532%.
00:40:56Et là, vous êtes là
00:40:57avec vos 7 ou 8%.
00:40:59Je peux vous poser une question ?
00:41:00Non.
00:41:01C'est pas vrai.
00:41:02Je le sais.
00:41:03Mais je vais la poser quand même.
00:41:04Oui.
00:41:05Combien le nouveau parti socialiste
00:41:06de Savarie faisait
00:41:07avant le congrès d'Épinay ?
00:41:08Combien ?
00:41:09Combien de parlementaires ?
00:41:10Combien de parlementaires ?
00:41:11Oui.
00:41:12Voilà.
00:41:13Rien ?
00:41:14Non.
00:41:15Non mais là, écoutez,
00:41:16à droite,
00:41:17et c'est bien le problème d'ailleurs
00:41:18parce qu'on va,
00:41:19on écoute M. Retailleau
00:41:20et on pose le problème de la droite.
00:41:21Est-ce que,
00:41:22voilà une bonne question
00:41:23que je vais vous poser,
00:41:24est-ce que la droite peut retrouver
00:41:25le pouvoir sans l'union des droites ?
00:41:26Voilà une vraie et bonne question.
00:41:29Oui.
00:41:30Eh bien, écoutons M. Retailleau.
00:41:31Oui, elle peut.
00:41:32Je comprends la question.
00:41:33C'est une vraie question.
00:41:34Oui.
00:41:35Et, comme manifestement,
00:41:36c'est le diable,
00:41:37le Rassemblement National,
00:41:38l'union des droites ne existera pas,
00:41:41donc la droite est condamnée
00:41:42à être dans l'opposition.
00:41:44Écoutez,
00:41:45je pense que la marque ELR est morte.
00:41:48Et je pense qu'il faut reconstruire
00:41:50un grand parti de droite pour la France
00:41:52parce qu'on est les seuls à proposer aux Français
00:41:54à la fois sur le point économique
00:41:55plus de liberté,
00:41:56plus de fermeté,
00:41:57d'autorité pour l'ordre public.
00:41:59Et je pense qu'il faut s'attaquer à cela,
00:42:02faire en sorte qu'il y ait une droite
00:42:03qui propose que le travail paie plus que l'assistanat,
00:42:06qui propose qu'il y ait plus de fermeté,
00:42:08moins de laxisme vis-à-vis de l'immigration,
00:42:10vis-à-vis de la délinquance,
00:42:11qu'il y ait une école qui enseigne nos valeurs,
00:42:13qui transmette notre héritage,
00:42:15une nation qui rassemble
00:42:16alors qu'on a une France
00:42:17qui est profondément divisée
00:42:19avec des Français
00:42:20qui n'ont pas accès ni aux soins
00:42:22ni aux mêmes services publics.
00:42:24Je suis d'accord avec tout ce qu'il dit,
00:42:25M. Retailleau.
00:42:26Tout le monde est d'accord.
00:42:27Oui.
00:42:28Ce n'est pas les seuls à le dire.
00:42:29Ça ne marche pas de part.
00:42:30Charlotte Dernalès, qu'elle peut parler.
00:42:31Non, non, mais ils ne sont en effet
00:42:33pas les seuls à le dire.
00:42:34Ça me fait toujours rire
00:42:35quand j'entends les seuls à le dire
00:42:36avec derrière des choses
00:42:37sur lesquelles globalement…
00:42:38Tout le monde est d'accord.
00:42:39En effet, c'est assez largement consensuel.
00:42:41Le problème des LR,
00:42:42c'est que le discours là
00:42:43qui est tenu par M. Retailleau
00:42:45est tenu depuis 2017
00:42:46exactement de la même manière.
00:42:47C'est la refondation.
00:42:48En permanence, à chaque fois,
00:42:49on va refonder.
00:42:50Alors, c'est vrai
00:42:51qu'ils ont un nombre de députés
00:42:52qui, par rapport à ce qu'ils pouvaient craindre,
00:42:56est plutôt élevé.
00:42:5866 députés.
00:42:59Répondez à ma question.
00:43:00Comment la droite peut-elle revenir au pouvoir ?
00:43:03J'y venais tout seul.
00:43:04Ça me paraît compliqué.
00:43:05Et quand j'entends,
00:43:06là dans la campagne,
00:43:07une disparition entre les deux tours,
00:43:09alors c'est vrai qu'ils disent
00:43:10qu'ils sont restés indépendants.
00:43:11Ils ont surtout disparu dans un débat
00:43:13qui était à quoi faut-il faire barrage ?
00:43:15Quelle est la plus grande menace ?
00:43:16Ils n'ont pas répondu à cette question.
00:43:17Donc, il y a un problème de clarification.
00:43:18Si, ils ont répondu parfois.
00:43:19Ils ont trouvé que le LFI,
00:43:20c'était pire que le RN.
00:43:21Certains ont répondu
00:43:22pour dire que c'était pire.
00:43:23En effet, pour…
00:43:24Vous vous rendez compte
00:43:25qu'on a cité
00:43:26la circonscription de Dupont-Aignan.
00:43:29Vous avez un LR qui s'est maintenu
00:43:32contre Dupont-Aignan.
00:43:34Et à l'arrivée,
00:43:35c'est un candidat Front populaire,
00:43:38CGT, cheminot, qui est élu.
00:43:40Ça, c'est les LR.
00:43:41Mais les électeurs ont validé.
00:43:43Je suis d'accord.
00:43:44Les électeurs ont validé.
00:43:45Eh oui, c'est les électeurs.
00:43:46D'où ma question.
00:43:47C'est les électeurs.
00:43:48Parce qu'au bout de 20 ans,
00:43:49peut-être qu'ils ont voulu autre chose.
00:43:5127.
00:43:53Joseph, donc vous avez trouvé normaux
00:43:55tous ces désistements
00:43:56pendant un peu de tour ?
00:43:57Bien sûr.
00:43:58Évidemment.
00:43:59Pourquoi ?
00:44:00Vous n'appelez pas Joseph, je crois.
00:44:01Excusez-moi de parler.
00:44:02Vous, je sais que vous avez trouvé ça normal.
00:44:05Mais Joseph, je ne pense pas.
00:44:06Non, je ne pense pas.
00:44:07Voilà.
00:44:08Après, ce n'est pas que les électeurs
00:44:09qui choisissent.
00:44:10Il y a un moment
00:44:11où on oriente aussi
00:44:12le choix des électeurs
00:44:13dans ces élections.
00:44:14Et on peut contourner…
00:44:15Moi, je fais partie des personnes
00:44:16qui, comme le sénateur,
00:44:17j'ai oublié le nom,
00:44:18considèrent que…
00:44:20Bruno Retailleau.
00:44:22Non, ce n'est pas Bruno Retailleau.
00:44:23C'est un sénateur qui ne m'envahit pas.
00:44:25Si vous ne me disiez le nom de Bruno Retailleau,
00:44:26c'est Sénat LR.
00:44:27Non, non, qui a fait une proposition.
00:44:28Ils ne sont déjà pas beaucoup
00:44:29à prendre la parole.
00:44:30Sénateur LR, oui.
00:44:31Ils souhaitent une modification du…
00:44:33Absolument.
00:44:34C'est absolument nécessaire.
00:44:35Pour interdire les désistements.
00:44:36Voilà.
00:44:37Non, non, mais je n'ai pas dit
00:44:38que j'étais pour.
00:44:39Je ne suis pas d'accord.
00:44:40Terminé, Charlotte.
00:44:41Les électeurs peuvent choisir.
00:44:42Donc, les désistements,
00:44:43ce n'est pas le désistement,
00:44:44le scandale en soi.
00:44:45Ce qui était très étonnant
00:44:52sur les majorités d'idées.
00:44:53Dans la majorité d'Emmanuel Macron,
00:44:55il y avait certains sujets
00:44:56sur lesquels ils étaient plus proches
00:44:58de la droite que du nouveau Front populaire.
00:45:01Donc, c'est cette question-là
00:45:02qui est revenue sans cesse.
00:45:03Maintenant, le désistement,
00:45:05quand vous identifiez une menace,
00:45:06et d'ailleurs, la majorité d'Emmanuel Macron,
00:45:09qui n'est plus la majorité,
00:45:10mais a choisi que l'ERN
00:45:13était une menace plus grande
00:45:14que l'Alliance des Gauches.
00:45:15Nous sommes d'accord.
00:45:16Oui, nous sommes d'accord.
00:45:17Autour même de la France insoumise.
00:45:18Nous sommes d'accord.
00:45:19Ça, d'accord.
00:45:20Les électeurs ont choisi.
00:45:21Maintenant, que l'ERN,
00:45:22dans ce dispositif,
00:45:24soit incapable d'identifier
00:45:26la menace la plus grande,
00:45:27et qu'on ait énormément de cadres l'ERN.
00:45:29Moi, ça m'a frappé.
00:45:30Dimanche soir,
00:45:31qu'ils disent le vrai danger ce soir,
00:45:34la vraie angoisse ce soir,
00:45:35c'est que ça pourrait provoquer
00:45:36une victoire de Marine Le Pen
00:45:37dans trois ans.
00:45:38Moi, je n'ai pas entendu ça.
00:45:39Pardonnez-moi.
00:45:40Moi, je suis désolé.
00:45:41Je crois que le député,
00:45:43le sénateur,
00:45:44je crois que c'était
00:45:45Monsieur Lerreux du Libé.
00:45:46Merci beaucoup.
00:45:47Vous avez raison.
00:45:49Juste un élément.
00:45:50Le problème,
00:45:51parce que la question
00:45:52qui a été posée par Pascal Praud,
00:45:53donc on va y répondre,
00:45:54c'est la question de l'union des droites,
00:45:55qui est une vraie question.
00:45:56Oui.
00:45:57Il peut y avoir union des droites.
00:45:59Est-ce que la droite peut gagner ?
00:46:00Il peut y avoir union des droites
00:46:02s'il y a de part et d'autre
00:46:03la volonté de faire une coalition.
00:46:06Je ne crois pas.
00:46:07Le problème, c'est que l'ERN n'a pas...
00:46:09Non, mais attendez.
00:46:10C'est une question fondamentale
00:46:12parce que je pense que c'est
00:46:13un des éléments qui leur a fait perdre.
00:46:14Non, c'est une manière de se défausser.
00:46:15Non, non, non, non, non.
00:46:16Non, non.
00:46:17Vous ne commencez pas
00:46:18une coalition
00:46:20quand vous commencez par le débauchage,
00:46:22d'accord,
00:46:23et la volonté...
00:46:24Mais les choses ont changé depuis dimanche.
00:46:25Laissez-moi terminer.
00:46:26Quand vous commencez le débauchage,
00:46:27c'est ce qu'a fait Éric Ciotti,
00:46:29le débauchage du camp d'à côté,
00:46:31qui aurait pu être vos partenaires.
00:46:33Je suis désolé.
00:46:34C'est une autre question.
00:46:35Non, mais c'est une vraie question.
00:46:36La coalition est faite
00:46:37pour la loi immigration.
00:46:38Non, mais c'est une vraie question politique.
00:46:39C'est une vraie question politique.
00:46:40Si chacun était allé de son côté,
00:46:43qu'est-ce qui se serait passé ?
00:46:45Je vous assure que vous auriez vu
00:46:46une multiplication des accords locaux
00:46:49entre LR et RN.
00:46:51Et l'union des droits
00:46:52se serait fait à la base.
00:46:53Joseph !
00:46:54Mais Joseph, la réalité,
00:46:58c'est que si quelqu'un sur le terrain
00:47:00faisait un accord, par exemple,
00:47:01en face de François Hollande,
00:47:02où on garde LR,
00:47:03on garde le RN,
00:47:04et François Hollande gagne évidemment,
00:47:06alors lui, tant mieux pour lui,
00:47:07tant mieux pour ses électeurs,
00:47:08tant mieux pour ceux qu'on choisit.
00:47:10Enfin, en face,
00:47:11vous n'allez pas me dire
00:47:12que là-dessus,
00:47:13ils n'étaient pas d'accord localement.
00:47:14Seulement celui, le premier,
00:47:16s'il localement fait ça,
00:47:17il paye pour tout le monde.
00:47:18Mais c'était plus possible.
00:47:19Pourquoi c'était plus possible ?
00:47:20Parce que le mécanisme
00:47:21que le RN avait enclenché
00:47:22rendait ça impossible.
00:47:23Mais pourquoi ?
00:47:24On n'est jamais responsable
00:47:25des erreurs des autres.
00:47:26La pause.
00:47:27La pause.
00:47:28La vérité, si vous voulez,
00:47:29c'est que les choses ont peut-être...
00:47:30Oui, c'est un peu prétentieux
00:47:32de commencer en dénonçant
00:47:33chaque phrase.
00:47:34La vérité, je crois que...
00:47:36Non.
00:47:37Les choses ont peut-être changé dimanche.
00:47:39C'est-à-dire que Marine Le Pen,
00:47:40elle comprend que seule,
00:47:42elle n'y arrivera peut-être jamais.
00:47:44Ce n'est pas tant parce que
00:47:46les gens n'adhèrent pas à son programme,
00:47:47c'est que la diabolisation
00:47:48est tellement puissante,
00:47:49elle peut faire l'examen de dire
00:47:52que ça serait mieux une alliance.
00:47:54Bon.
00:47:55Une alliance des droites.
00:47:56C'est ce qui se passe, par exemple,
00:47:57en Italie.
00:47:58L'alliance des droites.
00:47:59Simplement, cette alliance des droites
00:48:01qui pourrait...
00:48:02En Italie, pour qu'il y ait
00:48:03une alliance des droites,
00:48:04il faut aussi qu'il y ait
00:48:05une expérience gouvernementale
00:48:06de part et d'autre.
00:48:07Georgia Melonie,
00:48:08elle a une ministre...
00:48:09Parlez tout seul.
00:48:10Vous parlez pendant 10 minutes,
00:48:11vous parlez pour une fois.
00:48:12Oui.
00:48:13Oui, j'inverse.
00:48:14C'est une vraie...
00:48:15Les auditeurs,
00:48:16les électeurs se retrouveraient
00:48:18sans doute sur une plateforme commune.
00:48:20En fait, ça s'appelle
00:48:21un programme commun de la droite.
00:48:22Voilà.
00:48:23Comme il y a eu un programme commun
00:48:24de la gauche.
00:48:25Il ne s'agit pas de partager tout,
00:48:26mais il y a un programme commun
00:48:27de la droite.
00:48:28Ça, ça pourrait exister,
00:48:29mais ça ne se fera pas
00:48:30parce que la diabolisation
00:48:32est tellement puissante
00:48:33qu'elle interdit ça en France.
00:48:34On va marquer une pause.
00:48:35Vous restez avec nous.
00:48:36Élodie, je vais vous laisser,
00:48:38mais vous allez nous dire
00:48:39ce que...
00:48:40Je ne sais pas ce que vous allez faire
00:48:41aujourd'hui,
00:48:42mais ce qui va se passer aujourd'hui.
00:48:43Que va-t-il se passer
00:48:44aujourd'hui politiquement ?
00:48:45Alors aujourd'hui, d'abord,
00:48:46à l'Assemblée,
00:48:47on a vu un certain nombre
00:48:48de députés qui arrivent.
00:48:49On a vu les écologistes.
00:48:50Il y a la France insoumise
00:48:51qui arrive.
00:48:52Certains arrivent par groupe,
00:48:53d'autres plus individuellement.
00:48:54Du côté de la gauche,
00:48:55on continue à essayer
00:48:56de trouver un Premier ministre
00:48:57et puis à voir du côté de l'Élysée
00:48:58s'il va y avoir quelques réunions
00:49:00plutôt dans la majorité
00:49:01parce qu'eux non plus ne savent pas
00:49:03quelle stratégie adopter.
00:49:04Donc beaucoup de conciliabules
00:49:05qui n'ont pas amené à grand-chose
00:49:06jusqu'à ce matin.
00:49:07Je voulais vous dire,
00:49:08comme c'est la fin de la saison,
00:49:09d'abord je voulais vous remercier,
00:49:10vous serez encore là demain matin,
00:49:11mais je voulais vraiment vous dire
00:49:12cette première partie,
00:49:13combien je vous ai écouté avec plaisir
00:49:15et combien c'était intéressant
00:49:16et intelligent tout ce que vous disiez.
00:49:17Et on dit souvent que je parle.
00:49:19Eh bien non, je me suis tué
00:49:20quasiment tout le temps.
00:49:21On dit souvent que tu parles.
00:49:22On se demande pourquoi.
00:49:23Mais non, parce qu'on dit
00:49:24que j'interronds.
00:49:25Ce qu'a dit Charlotte
00:49:26était remarquable,
00:49:27vraiment.
00:49:28Ce que vous avez dit, monsieur,
00:49:29est vraiment extrêmement intéressant,
00:49:31très intelligent.
00:49:33Ce qu'a dit Joseph Macécaron
00:49:35était macécaronien.
00:49:37C'est-à-dire qu'à la fin,
00:49:39on ne sait pas vraiment
00:49:40ce qu'il veut dire
00:49:41parce que c'est un garçon subtil.
00:49:43Et ce qu'a dit Philippe Guibert
00:49:45était, comment dire,
00:49:46conforme à ce qu'on attend
00:49:48Philippe Guibertise.
00:49:50Monsieur Hervouët,
00:49:54je suis trop prédisible,
00:49:55c'est ça ?
00:49:56On l'est tous plus ou moins.
00:49:57Monsieur Hervouët parlera
00:49:58de Biden tout à l'heure
00:49:59et de Michelle Obama
00:50:01En France, non.
00:50:03Alors, vous avez appris
00:50:06à connaître l'esprit de monsieur Hervouët.
00:50:08Monsieur Hervouët aime l'ironie.
00:50:10Et il va rejoindre sa somptueuse
00:50:12propriété de guérante
00:50:13dans quelques instants
00:50:14où vous auriez vendu,
00:50:15paraît-il,
00:50:16c'était tellement grand
00:50:17que vous en avez vendu
00:50:1810 000 m², on m'a dit.
00:50:19Ça s'étendait.
00:50:20Et vous avez compris
00:50:21que le front populaire arrivait
00:50:23et qu'il fallait commencer à vendre
00:50:24parce que la 14e tranche,
00:50:26elle vous guette.
00:50:29Merci Elodie.
00:50:30A tout de suite.
00:50:35Madame de Menton nous a rejoints.
00:50:37Je la remercie.
00:50:38Bonjour Sophie de Menton.
00:50:39Chacun vous connaît,
00:50:41vous êtes représentante
00:50:42du mouvement éthique
00:50:43et vous avez publié hier
00:50:44un communiqué,
00:50:45un front entrepreneurial émerge.
00:50:47Les résultats des élections législatives
00:50:49mettent en danger
00:50:50le tissu entrepreneurial français.
00:50:53Je pourrais vous répondre que non
00:50:54parce qu'il ne se passera rien
00:50:55puisqu'il n'y a pas de majorité.
00:50:57Moi je vais vous répondre que si.
00:50:58Oui.
00:50:59Je vais vous répondre que si
00:51:00parce que ce qui est très grave
00:51:02c'est que ça a déjà...
00:51:03Je suis dans les starting blocks, Madame.
00:51:05Starting blocks, ça suffit.
00:51:06Il faut libérer les entreprises,
00:51:07il faut arrêter.
00:51:08Le mot entreprise n'a pas été prononcé
00:51:10pendant cette campagne.
00:51:11Sinon, pour annoncer des catalogues
00:51:13de mesures qui pourraient faire plaisir
00:51:15à tout le monde
00:51:16et qui reposeraient sur les entreprises.
00:51:20Je continuerai après, d'accord ?
00:51:21Exactement, parce que M. Dos Santos est là.
00:51:23Mais le problème,
00:51:24c'est que ceux qui sont les représentants,
00:51:26le grand absent des représentants politiques,
00:51:29c'est l'économie.
00:51:30C'est-à-dire que les profs
00:51:32qui sont souvent les intellectuels,
00:51:35qu'on voit souvent
00:51:38et qui ont ces postes de députés,
00:51:40notamment à gauche,
00:51:41n'ont jamais travaillé dans une entreprise.
00:51:43Ce sont des militants souvent...
00:51:45M. Guibert, par exemple,
00:51:46est un exemple formidable
00:51:47parce que je le dis avec l'amitié que j'ai pour lui.
00:51:49C'est qu'un jour, il a monté une entreprise
00:51:51et puis il s'est mis à hurler sur les impôts.
00:51:54Alors que pendant 30 ans,
00:51:55il avait été dans l'appareil politique.
00:51:57Il avait travaillé dans les cabinets.
00:51:59Puis un jour, il avait monté une petite structure
00:52:01et puis il hurlait.
00:52:02Parce qu'il n'avait aucune connaissance
00:52:05de ce qu'est une entreprise.
00:52:06Vous avez tellement raison.
00:52:07Est-ce qu'on va continuer à accepter ça ?
00:52:09Je vais vous dire,
00:52:11c'est de votre faute, les chefs d'entreprise,
00:52:12parce que vous n'êtes pas assez présents
00:52:13dans le débat politique.
00:52:14Je suis d'accord.
00:52:15Et si les médias nous comprenaient,
00:52:16on y serait plus.
00:52:17Et quand vous y allez,
00:52:18vous y allez souvent d'une manière caricaturale.
00:52:20Parce que...
00:52:21Si, je ne peux pas vous dire autre chose.
00:52:24Le président du MEDEF...
00:52:26Excusez-moi.
00:52:27Vous avez ceux qui ont peur.
00:52:28Alors là, je voudrais avoir deux minutes.
00:52:30Vous les aurez après,
00:52:31parce que notre ami Dos Santos est là.
00:52:33Et comme c'est le flash de 10h,
00:52:34et qu'il est 10h03,
00:52:35évidemment, vous parlez beaucoup.
00:52:37Je n'ai pas dit un mot.
00:52:39Monsieur Dos Santos !
00:52:41Mais c'est normal, c'est la règle.
00:52:43Manuel Bompard s'oppose à un vote
00:52:45pour désigner un candidat
00:52:46au poste de Premier ministre.
00:52:48Sur CNews, le député insoumis
00:52:49a déclaré ce matin qu'il souhaitait
00:52:51que ce choix fasse l'objet
00:52:52d'un consensus entre les cadres
00:52:54du Nouveau Front Populaire.
00:52:55Un avis partagé la veille
00:52:57par Jean-Luc Mélenchon.
00:52:59Les députés Europe Écologie-Les Verts
00:53:00sont arrivés à l'Assemblée nationale.
00:53:02Une trentaine d'élus ont été accueillis
00:53:03dans la cour d'honneur du Palais Bourbon.
00:53:05Parmi eux, Cyrielle Chatelain,
00:53:07la députée en isère,
00:53:08veut continuer à faire barrage
00:53:09à l'extrême droite.
00:53:10Elle souhaite qu'aucun élu
00:53:11du Rassemblement National
00:53:12n'accède au poste important à l'Assemblée.
00:53:15Enfin, opposition de style.
00:53:17Ce soir, à 21h,
00:53:18la France défie l'Espagne
00:53:19en demi-finale de l'Euro de football.
00:53:22Le meilleur défense de la compétition
00:53:24affronte la Roja,
00:53:25attaque la plus prolifique
00:53:26et grande favorite du tournoi.
00:53:28Merci beaucoup.
00:53:29Un mot de Mme Rousseau
00:53:31qui a expliqué qu'elle ne voulait pas...
00:53:33Elle est rentrée à l'Assemblée nationale
00:53:34il y a une seconde.
00:53:35Elle vient d'expliquer
00:53:36qu'elle ne voulait pas
00:53:38travailler avec les macronistes.
00:53:41Ces gens sont fous.
00:53:42Premier tour de ces élections législatives.
00:53:44A l'issue de ce premier tour,
00:53:46il y avait le Rassemblement National
00:53:47qui était à 29
00:53:48et nous qui étions à 28%.
00:53:50Ce qui signifie
00:53:51que le deuxième tour
00:53:52qui a écarté le Rassemblement National
00:53:54nous donne comme étant
00:53:56le programme qui a été
00:53:57le plus plébiscité
00:53:58par les Français et Françaises.
00:53:59Donc nous présenterons
00:54:00le nouveau Front Populaire.
00:54:02Et ensuite,
00:54:03nous ferons travailler
00:54:04l'Assemblée nationale.
00:54:05Moi, je ne veux pas travailler
00:54:06avec un gouvernement
00:54:07qui comprendrait des macronistes.
00:54:08Je le pose.
00:54:09Pourquoi ?
00:54:10Parce que je pense
00:54:11qu'ils font partie du problème
00:54:12dans lequel nous sommes.
00:54:13Les lois qu'ils ont passées
00:54:14qui étaient des lois
00:54:15de violence sociale,
00:54:16qui étaient des lois
00:54:17qui ont brutalisé l'Assemblée
00:54:18et le peuple français
00:54:19sont à l'origine
00:54:20de la défiance
00:54:21et de la colère
00:54:22qui s'est exprimée
00:54:23lors de ce scrutin.
00:54:24Raison pour laquelle
00:54:25je ne souhaite pas
00:54:26qu'il rentre dans le gouvernement.
00:54:27Je pense que nous sommes
00:54:28dans le premier bloc
00:54:29et que donc,
00:54:30nous devons assumer
00:54:31cette place de premier,
00:54:32être en responsabilité
00:54:33et ensuite,
00:54:34comme je vous l'ai dit,
00:54:35faire travailler l'Assemblée.
00:54:36Philippe Guybert.
00:54:37Non mais,
00:54:38c'est scandaleux
00:54:39ce qu'elle dit,
00:54:40Sandrine Rousseau.
00:54:41J'allais dire,
00:54:42vous avez quand même
00:54:43voté pour elle.
00:54:44C'est le Front Populaire.
00:54:45Non mais,
00:54:46les gens de gauche,
00:54:47vous passez votre temps
00:54:49et je le regrette.
00:54:50Les gens de gauche
00:54:51passent leur temps
00:54:52à dire,
00:54:53oui,
00:54:54c'est scandaleux,
00:54:55c'est ceci, cela,
00:54:56mais bon,
00:54:57vous y allez tous.
00:54:58Non,
00:54:59on n'y va pas tous.
00:55:00Pas loin.
00:55:01Ce qui est scandaleux,
00:55:02c'est que,
00:55:03s'ils ont 190 députés
00:55:04à gauche aujourd'hui,
00:55:05c'est parce qu'il y a
00:55:06des gens du centre
00:55:07et de droite
00:55:08qui ont voté pour eux.
00:55:09Et donc,
00:55:10ils sont en train d'expliquer
00:55:11que leur programme
00:55:12a été publicité.
00:55:13Il n'y a aucun programme
00:55:14qui a été publicité
00:55:15dans ces élections
00:55:16et c'est peut-être
00:55:17parce qu'il n'y a pas
00:55:18d'adhésion.
00:55:19Cela a été
00:55:20une alliance contre
00:55:21l'ERN.
00:55:22Donc,
00:55:23il n'y a pas d'approbation
00:55:24du programme.
00:55:25Donc,
00:55:26leur idée à gauche
00:55:27de rester,
00:55:28c'est notre programme,
00:55:29rien que notre programme,
00:55:30tout notre programme
00:55:31est une idée antidémocratique.
00:55:32Ils n'ont pas compris
00:55:33la logique de ce qui s'est passé.
00:55:34Et surtout,
00:55:35dimanche.
00:55:36Alors,
00:55:37c'est d'autant plus vrai.
00:55:38Vous découvrez l'intolérance
00:55:39à gauche ?
00:55:40Oui,
00:55:41mais je découvre
00:55:42qu'ils ne comprennent pas
00:55:43ce que c'est que le parlementarisme
00:55:44alors qu'ils en parlent.
00:55:45Mais ils le savent très bien.
00:55:46Les autres n'existent pas.
00:55:47Tous les autres
00:55:48sont des fascistes.
00:55:49Mais c'est
00:55:50ce qu'on veut.
00:55:51Je suis désolé
00:55:52de vous le dire.
00:55:53Pour quelqu'un
00:55:54de gauche,
00:55:55c'est no passaran.
00:55:56Vous êtes
00:55:57des fascistes.
00:55:58Tout ce qui est à la droite
00:55:59de Jean-Luc Mélenchon,
00:56:00vous êtes des fachos.
00:56:01Vous êtes de plus en plus
00:56:02fascistes.
00:56:03Faites attention vous
00:56:04parce que vous vous tournez mal.
00:56:05Vous étiez un peu de gauche
00:56:06mais vous tournez mal.
00:56:07Je suis un démocrate.
00:56:08Je constate
00:56:09qu'on doit construire
00:56:10une coalition
00:56:11avec des gens
00:56:12qui pensent différemment.
00:56:13Mais vous n'y arriverez pas
00:56:14avec Mme Rousseau
00:56:15et avec ses amis.
00:56:16Le problème,
00:56:17c'est que depuis hier,
00:56:18depuis les élections,
00:56:19les médias regorgent
00:56:20de papiers
00:56:21sur la culture parlementaire
00:56:22ailleurs pour dire
00:56:23qu'on peut faire
00:56:24la même chose chez nous.
00:56:25C'est totalement faux.
00:56:26Mais évidemment.
00:56:27C'est formidable.
00:56:28C'est qu'en même temps,
00:56:29on nous dit
00:56:30qu'on peut copier
00:56:31ce qui se fait ailleurs
00:56:32et qu'on fera la même chose.
00:56:33Et en même temps,
00:56:34Sandrine Rousseau
00:56:35vient nous expliquer
00:56:36qu'elle refuse de coaliter
00:56:37donc qu'elle est contre
00:56:38le régime parlementaire.
00:56:39Ailleurs,
00:56:40pardon de me répéter,
00:56:41mais ailleurs,
00:56:42le Rassemblement national
00:56:43aurait la majorité
00:56:44si ailleurs,
00:56:45il y avait une élection
00:56:46à un tour
00:56:47et les élus
00:56:48du Rassemblement national
00:56:49seraient les plus nombreux.
00:56:50Oui, mais il n'y aurait pas
00:56:51la majorité relative
00:56:52parce que dans les projections,
00:56:53ils n'auraient pas non plus
00:56:54la majorité absolue.
00:56:55Ce serait l'improportionnel
00:56:56si tu prends les régimes
00:56:57parlementaires.
00:56:58Il y aurait une majorité relative.
00:56:59Ailleurs,
00:57:00ils n'ont pas envie de coaliser
00:57:01en même temps
00:57:02en se mettant des poignards
00:57:03littéralement,
00:57:04je veux dire,
00:57:05dans le dos immédiatement.
00:57:06Normalement,
00:57:07ils s'assoient et discutent.
00:57:08Chez nous,
00:57:09on a tous les chefs
00:57:10qui sont en train
00:57:11de s'auto-déchirer
00:57:12contre Aurélien Rousseau.
00:57:13Dans la famille Rousseau,
00:57:14vous avez la femme
00:57:15et là,
00:57:16vous avez l'homme,
00:57:17Aurélien Rousseau.
00:57:18Alors lui,
00:57:19il remercie la presse.
00:57:20Donc comme ça,
00:57:21c'est formidable.
00:57:22C'est extraordinaire.
00:57:23Il est totalement déconstruit.
00:57:24Ma gratitude à la presse,
00:57:25je pense en particulier
00:57:26à la PQR,
00:57:27aux antennes de France Bleue,
00:57:28au journal Le Monde,
00:57:29mais aussi à la Croix Libre
00:57:30et l'Humanité.
00:57:31Leur travail était indispensable
00:57:32à la hauteur
00:57:33de ce moment historique.
00:57:34Une presse libre
00:57:35et de très haut niveau.
00:57:36En fait,
00:57:37c'est juste une presse
00:57:38engagée à gauche,
00:57:39très à gauche
00:57:40dans les idées
00:57:41de la France.
00:57:42C'est donc fait élire,
00:57:43il est quoi lui ?
00:57:44Front Populaire,
00:57:45alors qu'il était
00:57:46le directeur de cabinet
00:57:47de la colonne vertébrale
00:57:48d'un mollusque.
00:57:49C'est-à-dire
00:57:50qu'il fait voter
00:57:51une loi retraite.
00:57:53Ensuite,
00:57:54il va dans un parti
00:57:55qui veut l'abroger.
00:57:56Oui,
00:57:57mais ensuite,
00:57:58le Front Populaire soutient
00:57:59Madame Borne.
00:58:00Mais en attendant,
00:58:01en attendant,
00:58:02pardonnez-moi,
00:58:03les budgets tombent,
00:58:04les commandes s'annulent,
00:58:05les entreprises vont
00:58:06s'apprêter à licencier.
00:58:07C'est-à-dire
00:58:08que depuis dimanche,
00:58:09ça y est ?
00:58:10Oui,
00:58:11immédiatement.
00:58:12Depuis dimanche.
00:58:13Non,
00:58:14on ne fait pas l'opération.
00:58:15C'est-à-dire ?
00:58:16Les investisseurs.
00:58:17Non,
00:58:18mais ça,
00:58:19c'est vrai ou pas ?
00:58:20Si c'est vrai.
00:58:21Oui,
00:58:22parce que la bourse,
00:58:23par exemple,
00:58:24elle n'a pas bougé.
00:58:25Non, je mens.
00:58:26Non,
00:58:27mais la bourse,
00:58:28elle n'a pas bougé.
00:58:29Les marchés n'ont pas bougé.
00:58:30Vous êtes exactement
00:58:31comme les autres.
00:58:32Votre notion de l'économie,
00:58:33c'est la bourse.
00:58:34C'est un indicateur.
00:58:35Non,
00:58:36ce n'est pas un indicateur
00:58:37des PME.
00:58:38Vous ne pouvez pas acheter
00:58:39l'appartement.
00:58:40Non,
00:58:41finalement,
00:58:42on va reculer la campagne
00:58:43de pub.
00:58:44Il y a un attentisme terrible.
00:58:45On n'a pas dit que...
00:58:46Mais c'est les Français
00:58:47qui ont voté,
00:58:48Madame Menton.
00:58:49Les Français ont voté
00:58:50sans avoir la moindre notion
00:58:51de ce que c'était l'entreprise
00:58:52ni les politiques.
00:58:53Pardonnez-moi.
00:58:54Oui,
00:58:55mais on n'y peut rien.
00:58:56Mais comment on n'y peut rien
00:58:57si vous y pouvez quelque chose ?
00:58:58Mais c'est-à-dire ?
00:58:59C'est à vous,
00:59:00à chaque fois dans vos émissions,
00:59:01d'expliquer que quand on fait,
00:59:02quand on parle de programme,
00:59:03on parle de quoi ?
00:59:04On parle de l'âge de la retraite,
00:59:09Mais attendez,
00:59:10c'est trop facile.
00:59:11Mais non,
00:59:12ce n'est pas facile.
00:59:13C'est possible.
00:59:14Moi, je vais vous faire vivre
00:59:15avec 1 500 euros par mois
00:59:16et puis vous allez voir comment c'est.
00:59:17Non, mais c'est pas...
00:59:18Ça s'entend quand même.
00:59:19Attendez,
00:59:20excusez-moi,
00:59:21je donne 100 euros de plus
00:59:22à quelqu'un qui est au SMIC
00:59:23dans ma boîte.
00:59:24D'accord ?
00:59:25Ça me coûte 420.
00:59:26Mais ça,
00:59:27c'est autre chose.
00:59:28Je ne mets pas les moyens
00:59:29dans vos émissions à l'arrivée.
00:59:30Madame de Menton,
00:59:31vous pouvez entendre que...
00:59:32Mais évidemment
00:59:33que je peux entendre que...
00:59:34Il y a des jeunes gens
00:59:35dans les villes,
00:59:36précaires,
00:59:37surdiplômés aujourd'hui.
00:59:38C'est une sorte
00:59:39de nouveau prolétariat
00:59:40qui se met en place,
00:59:41qui sont d'ailleurs
00:59:42qu'on retrouve souvent à LFI.
00:59:43C'est des profs,
00:59:44c'est des journalistes,
00:59:45c'est des employés
00:59:46dans des administrations,
00:59:47des choses comme ça.
00:59:48Des gens qui sont
00:59:49à Bac 4, Bac 5.
00:59:50Ils gagnent 2 000 euros
00:59:51par mois dans une grande ville.
00:59:52Mais pourquoi ?
00:59:53Vous savez pourquoi au moins ?
00:59:54Est-ce qu'on peut dire pourquoi ?
00:59:55Parce qu'on a un État
00:59:56qui prélève sans arrêt
00:59:57la création de richesses.
00:59:58Personne en France
00:59:59ne s'occupe de la création
01:00:00de richesses.
01:00:01On s'occupe de répartir,
01:00:03répartir la richesse
01:00:04de ceux qui l'ont.
01:00:05Oui mais attendez,
01:00:06à force de dire
01:00:07oui c'est pas grave,
01:00:08on passe à autre chose.
01:00:09On a nos boîtes
01:00:10qui vont faire faillite.
01:00:11Non mais la madame te dit
01:00:14que l'arrêt,
01:00:17la fuite des investisseurs étrangers,
01:00:20l'arrêt de tous les investissements,
01:00:23même français,
01:00:24ça veut dire à terme
01:00:25la récession,
01:00:26ça veut dire à terme
01:00:27la crise de la dette,
01:00:29ça veut dire que les gens
01:00:30qui gagnent 1 500 euros
01:00:31gagnent 1 500 euros,
01:00:32c'est comme s'ils ont gagné
01:00:33800 à terme.
01:00:34C'est-à-dire que la réalité
01:00:37vous combine,
01:00:38politicienne,
01:00:39vos accords,
01:00:40vos accords partisans
01:00:41entre les 10 groupes parlementaires,
01:00:44il y aura 10 groupes parlementaires,
01:00:46entre les 10 groupes parlementaires,
01:00:48vos accords conduiront,
01:00:50n'auront plus aucune,
01:00:51ça n'a plus aucune importance
01:00:53parce que la réalité
01:00:54qui va s'approcher,
01:00:55elle va être dramatiquement économique.
01:00:58D'accord mais regardez
01:00:59La France Insoumise,
01:01:00je vais expliquer ça aux français
01:01:01parce qu'ils ne sont pas forcément
01:01:02sur votre ligne.
01:01:03Madame,
01:01:04c'est quoi votre initiative aujourd'hui ?
01:01:05Pourquoi vous avez fait ce…
01:01:06Un front de libération.
01:01:07Un front de libération de l'entreprise.
01:01:08Pourquoi ?
01:01:09Vous allez vous faire des amis.
01:01:10Parce qu'on fait des fronts
01:01:11contre tout.
01:01:12C'est bien non ?
01:01:13Alors c'est quoi
01:01:14le front de libération
01:01:15de l'entreprise ?
01:01:16Ça veut dire que maintenant
01:01:17on a des cabinets d'avocats
01:01:18qui sont en train
01:01:19de travailler dessus,
01:01:20on a je ne sais combien
01:01:21de mouvements
01:01:22qui nous ont rejoints,
01:01:23le Sénat aujourd'hui…
01:01:24Oui mais au fait,
01:01:25dites-moi c'est quoi
01:01:26le front de libération
01:01:27de l'entreprise ?
01:01:28On va atteindre
01:01:29l'intégrité de l'entreprise,
01:01:30il y a un droit de propriété
01:01:31qui arrive,
01:01:32on va porter plainte
01:01:33lorsque tout d'un coup
01:01:34effectivement,
01:01:35on se met à attaquer un patron
01:01:37parce qu'il gagne trop d'argent,
01:01:38on va faire cette pédagogie
01:01:40qui n'existe pas,
01:01:42on va essayer à chaque fois
01:01:44de réagir,
01:01:45si peut-être les médias aussi
01:01:47disent la vérité
01:01:48sur la réalité de l'économie,
01:01:50c'est vrai aussi.
01:01:51Ça c'est trop demander.
01:01:52Mais ce n'est pas que…
01:01:53Non mais on va réagir.
01:01:54Madame de Menton,
01:01:55Madame de Menton,
01:01:56Madame de Menton,
01:01:57les médias…
01:01:58On vandalise nos boîtes.
01:01:59Mais les journalistes,
01:02:00je vous le répète,
01:02:01sont à des années-lumière
01:02:03du monde de l'entreprise.
01:02:04Mais tout le monde,
01:02:05sauf les entrepreneurs
01:02:06et les salariés.
01:02:07Ils ne savent pas ce que c'est.
01:02:09Et effectivement,
01:02:11la pensée dominante
01:02:13est créée par des universitaires,
01:02:15par des intellectuels,
01:02:16par des artistes,
01:02:17par des journalistes,
01:02:18des gens qui ne savent
01:02:19absolument pas
01:02:20comment ça marche.
01:02:21C'est vrai.
01:02:22Et qui pensent que l'argent
01:02:23tombe du ciel et que c'est magique.
01:02:24Oui.
01:02:25Voilà.
01:02:26J'essaie d'arrêter ça.
01:02:27Mais je suis d'accord avec vous.
01:02:28Mais moi, je partage votre avis.
01:02:29Et effectivement,
01:02:30je pense que
01:02:31les seuls créateurs de richesse,
01:02:33ce sont les entrepreneurs.
01:02:35Ce sont les seuls.
01:02:36Oui, et leurs salariés.
01:02:37Et leurs salariés, bien sûr.
01:02:38Mais ce sont seuls.
01:02:39Et un entrepreneur,
01:02:40qu'est-ce qui le qualifie ?
01:02:41C'est sa prise de risque.
01:02:42Tous ces gens-là
01:02:43n'ont jamais pris
01:02:44un risque de leur vie.
01:02:45Et là, on est en train de vandaliser.
01:02:46Tout le monde s'accorde
01:02:47pour vandaliser les entreprises.
01:02:48Je suis d'accord avec vous.
01:02:49Je veux faire ceci.
01:02:50Je suis d'accord.
01:02:51Mais cette quatorzième tranche
01:02:53Cette quatrième ?
01:02:54Non, je vous taquine.
01:02:55La quatorzième tranche.
01:02:56Même pas.
01:02:57Par quoi ?
01:02:58À quoi ça correspond d'ailleurs ?
01:02:59Au-dessus de 400 000 euros par an.
01:03:00Ils prennent tout.
01:03:01Je crois que je ne sais pas
01:03:02si je suis dedans.
01:03:03Ah, vous ne savez pas
01:03:04de la dilute quand même ?
01:03:05Non, mais ça dépend
01:03:06ce qu'ils vont mettre dedans.
01:03:07C'est un luxe.
01:03:08C'est un luxe de ne pas savoir
01:03:09ce que c'est.
01:03:10Non, ça dépend
01:03:11de quoi sont composés
01:03:12les 400 000.
01:03:13Les 400 000 euros de revenus.
01:03:14Au-dessus de 400 000 euros
01:03:15de revenus par an.
01:03:16Hop, je prends tout.
01:03:17Mais je m'en fous à la limite.
01:03:18Je veux dire,
01:03:19attendez, il faut sortir
01:03:20de cette nasse.
01:03:21Je veux dire,
01:03:22tout le monde regarde
01:03:23sa propre chapelle
01:03:24en disant, eux,
01:03:25ils veulent des postes,
01:03:26ils veulent être élus,
01:03:27c'est un catalogue
01:03:28et on va donner
01:03:29ce qu'ils veulent aux gens.
01:03:30Je comprends qu'on réclame
01:03:31partir à la retraite.
01:03:32Biden.
01:03:33Biden.
01:03:34Et notre ami
01:03:35Noémie Schultz
01:03:36va entrer sur ce plateau
01:03:37dans une seconde.
01:03:38Un mot sur Biden
01:03:39quand même,
01:03:40parce que je voudrais
01:03:41sa porte-parole
01:03:42à parler sur sa maladie
01:03:43en disant
01:03:44que c'est une maladie
01:03:45qui est très grave.
01:03:46C'est une maladie
01:03:47qui est très grave
01:03:48sur sa maladie
01:03:49en disant
01:03:50qu'il comprend
01:03:51qu'il n'est pas Alzheimer
01:03:52mais bon,
01:03:53il y a quand même
01:03:54quelques jours.
01:03:55Ça ne fait qu'un jour
01:03:56qu'il répète ça, oui.
01:03:57Voilà.
01:03:58Qu'il était fatigué,
01:03:59qu'il faisait quel âge horaire,
01:04:00qu'il avait un rhume.
01:04:01Écoutons Madame
01:04:02la porte-parole
01:04:03et vous me dites
01:04:04ce qui va se passer
01:04:05et l'hypothèse
01:04:06Michelle Obama.
01:04:07Vous saurez tout.
01:04:08Facile.
01:04:09Je reviens un peu
01:04:10sur la maladie de Parkinson
01:04:11pour vous donner
01:04:12quelques réponses.
01:04:13Le président a-t-il été traité
01:04:14pour la maladie de Parkinson ?
01:04:15Non.
01:04:16Est-il traité
01:04:17pour la maladie de Parkinson ?
01:04:18Non, il ne l'est pas.
01:04:19Prend-il des médicaments
01:04:20contre la maladie de Parkinson ?
01:04:21Non.
01:04:22Voilà donc les questions
01:04:23sur lesquelles je peux vous donner
01:04:24des réponses complètes
01:04:25mais je ne vais pas confirmer
01:04:26si un spécialiste,
01:04:27si n'importe quel spécialiste
01:04:28est venu à la Maison-Blanche
01:04:29par respect pour la vie privée.
01:04:30Bon.
01:04:31Alors,
01:04:32elle ne répond pas à la question
01:04:33est-ce que le président
01:04:34a la maladie de Parkinson ?
01:04:35Bon.
01:04:36Vous le remarquerez.
01:04:37Il dit qu'il n'est pas traité pour.
01:04:38La question c'est que
01:04:39le New York Times a découvert
01:04:40que depuis l'été dernier
01:04:42il y avait un spécialiste
01:04:43de la maladie de Parkinson
01:04:44qui était venu chaque mois
01:04:45à la Maison-Blanche
01:04:46et qu'il avait rencontré
01:04:47notamment le médecin personnel
01:04:48du président Biden.
01:04:49Maladie de Parkinson
01:04:50qui n'atteint pas les neurones
01:04:51quoiqu'il n'atteint pas
01:04:52l'intelligence.
01:04:53Le pape a eu la maladie de Parkinson
01:04:54et il est resté en place.
01:04:55Ce n'est pas Alzheimer.
01:04:56Non, ça dépend.
01:04:57Si vous prenez,
01:04:58si vous voulez rentrer
01:04:59dans le détail,
01:05:00si vous prenez les drogues
01:05:01qui vous évitent
01:05:02d'avoir la tremblote
01:05:03par exemple,
01:05:04donc d'avoir,
01:05:05comme le pape Jean-Paul II
01:05:06on le voyait trembler
01:05:07sur sa chaise
01:05:08parce qu'il refusait
01:05:09de prendre de l'alcool
01:05:10parce qu'il refusait
01:05:11de prendre ses médicaments
01:05:12qui lissent votre comportement
01:05:13qui apaisent en quelque sorte
01:05:14ce tremblement.
01:05:15Dans ce cas-là,
01:05:16effectivement,
01:05:17vous avez un cerveau
01:05:18qui est affecté.
01:05:19Vous avez en tout cas
01:05:20une vigilance.
01:05:21Vous avez une présence au monde
01:05:22et vous avez cet air hébété
01:05:23qu'avait le président Biden
01:05:24quand il y a dix jours
01:05:25il est apparu
01:05:26devant Donald Trump
01:05:27et qu'il s'est fait écrabouiller.
01:05:28La vraie question
01:05:29en fait que ça pose
01:05:30depuis dix jours
01:05:31il n'arrête pas de résister
01:05:32en disant
01:05:33je ne partirai pas
01:05:34je ne partirai pas
01:05:35je ne partirai pas
01:05:36je ne partirai pas
01:05:37je ne partirai pas
01:05:38je ne partirai pas
01:05:39et il n'arrête pas
01:05:40de le répéter.
01:05:41Et on va finir
01:05:42par le croire
01:05:43parce que les démocrates
01:05:44sont très embêtés.
01:05:45On est à combien ?
01:05:46Je ne sais plus combien.
01:05:47On est à très peu de temps.
01:05:48On est à 41 jours
01:05:49de la convention démocrate.
01:05:50On est à 118 jours
01:05:51de l'élection
01:05:52et il est très tard,
01:05:53trop tard pour
01:05:54évincer Kamala Harris
01:05:55évincer Biden
01:05:56et trouver un nouveau tandem.
01:05:57Alors,
01:05:58Michel Obama,
01:05:59Barack Obama
01:06:00avait une phrase
01:06:01il y a trois choses
01:06:02il y a trois choses
01:06:03il y a trois choses
01:06:04il y a trois choses
01:06:05il y a trois choses
01:06:06il y a trois choses
01:06:07il y a trois choses
01:06:08il y a trois choses
01:06:09absolument
01:06:10qu'on ne peut pas éviter
01:06:11dans la vie.
01:06:12Un,
01:06:13la mort.
01:06:14Deux,
01:06:15les impôts.
01:06:16Trois,
01:06:17que Michel Obama
01:06:18ne soit jamais candidate
01:06:19à la présidence.
01:06:20C'est ce que disait
01:06:21Barack Obama,
01:06:22son mari
01:06:23qui était assez bien informé.
01:06:24Elle est très populaire
01:06:25parce que justement
01:06:26elle ne veut pas être
01:06:27candidate.
01:06:28C'est quoi votre pronostic ?
01:06:29Pardon ?
01:06:30C'est quoi votre pronostic ?
01:06:31Vous en avez un ?
01:06:32Si on écoute
01:06:33les spécialistes
01:06:34de la vie parlementaire
01:06:35aux Etats-Unis
01:06:36comme en France
01:06:37parce qu'en France
01:06:38on n'a pas tellement
01:06:39le droit de se moquer
01:06:40trop des Américains
01:06:41après ce qui vient
01:06:42de se passer ici
01:06:43avec le hara-kiri
01:06:44présidentiel.
01:06:45Si on écoute
01:06:46les spécialistes
01:06:47donc de la vie
01:06:48interne aux Etats-Unis
01:06:49il ne se passera rien.
01:06:50Biden sera candidat
01:06:51et Trump sera né.
01:06:52Comme chez nous
01:06:53il ne se passera rien cette année.
01:06:54Un mot avant de vous dire au revoir
01:06:55parce que Noémie Schultz
01:06:56va venir sur ce plateau
01:06:57M. Benazza.
01:06:58Juste un mot.
01:06:59J'ai mis l'hypothèse
01:07:00admettons
01:07:01pour la beauté du geste
01:07:02qu'Obama devienne
01:07:03candidate.
01:07:04Ça voudrait dire
01:07:05qu'on a Biden
01:07:06Michel Obama
01:07:07donc la femme de Barack Obama
01:07:08et qu'en plus
01:07:09on a un Kennedy
01:07:10qui est d'ores et déjà
01:07:11dans la course.
01:07:12Ça signifie qu'en fait
01:07:13on a le choix entre
01:07:14un vieux Biden
01:07:15dont tout le monde
01:07:16a constaté qu'il y a un problème
01:07:17entre des revenants
01:07:18qui sont de la même famille
01:07:19les uns les autres
01:07:20des Kennedy, des Obama
01:07:21bientôt des Bush
01:07:22qui vont revenir aussi.
01:07:23C'est fascinant
01:07:24que les substituts
01:07:25d'une démocratie
01:07:26comme les Etats-Unis
01:07:27c'est en fait 3-4 familles.
01:07:28Oui c'est un peu
01:07:29comme à Monaco.
01:07:30Non à Monaco
01:07:31c'est qu'une famille.
01:07:32C'est pas la même chose
01:07:33en France.
01:07:35M. Benessa
01:07:36je vais vous remercier d'abord.
01:07:37Je pense que
01:07:38l'année prochaine
01:07:39nous ferons appel à vous.
01:07:40Vous êtes une sorte
01:07:41de Martin Blachier
01:07:42du droit constitutionnel.
01:07:43Non parce que
01:07:44vous m'en suppliez
01:07:45non vraiment là.
01:07:46J'aime beaucoup Martin.
01:07:47Qu'est-ce qui se passe
01:07:48M. Guybert ?
01:07:49M. Guybert
01:07:50c'est dommage
01:07:51qu'il prend un médecin
01:07:52sur le plateau
01:07:53parce que là
01:07:54il nous fait un malaise.
01:07:55Le café est un peu irritant.
01:07:56Ah oui ça vient du café.
01:07:57Il fume 2 paquets de cigarettes
01:07:58depuis 40 ans
01:07:59mais c'est la faute du café.
01:08:00Non mais vraiment.
01:08:01Vous connaissez tout
01:08:02de ma vie.
01:08:04Merci M. Benessa.
01:08:05Merci à vous.
01:08:06Merci parce que
01:08:07Noémie Schultz
01:08:08que je vois
01:08:09vient pour nous parler
01:08:10du féminicide
01:08:11parce que c'est un sujet
01:08:12qu'on a beaucoup traité
01:08:13avec M. Tonneau
01:08:14qui a été condamné
01:08:15à 30 ans
01:08:16et pas à vie.
01:08:17Et ça c'est une question
01:08:18qui m'intéresse
01:08:19de poser à Noémie.
01:08:20Le verdict était vendredi.
01:08:21Donc merci.
01:08:22Merci vraiment grandement
01:08:23de votre présence
01:08:24parce que c'était
01:08:25une découverte
01:08:26une belle découverte.
01:08:27Ah ben voilà.
01:08:28Vous me faites
01:08:29voilà.
01:08:30C'est contingueux.
01:08:31C'est contingueux.
01:08:33C'est contagieux.
01:08:34J'ai vu également
01:08:35dans les petites infos
01:08:36qu'il y avait une grève
01:08:37des contrôleurs aériens
01:08:38qui se mettaient en place.
01:08:39Je ne sais pas
01:08:40si vous avez vu ça.
01:08:41À quelques jours
01:08:42des Jeux Olympiques.
01:08:43Comme ça si les athlètes
01:08:44ne peuvent pas arriver
01:08:45c'est effectivement
01:08:46ça peut être…
01:08:47C'est une répétition.
01:08:48Oui.
01:08:49Bon.
01:08:50Mais c'est vrai
01:08:51ce que…
01:08:52On taquine un peu
01:08:53Mme…
01:08:54Comment dire
01:08:55Mme de Menton
01:08:56mais c'est vrai que
01:08:57il y a très peu
01:08:58de leaders
01:09:00économiques
01:09:01de chefs d'entreprise
01:09:02qui se sont imposés
01:09:03dans les médias
01:09:04depuis 50 ans.
01:09:05On cite souvent Bernard Tapie
01:09:06mais il n'y en a pas.
01:09:07Alors qu'il y a…
01:09:08Gattaz un peu.
01:09:09Oui.
01:09:10Alors le fils Gattaz
01:09:11oui.
01:09:12Oui c'est vrai.
01:09:13Et c'est lui
01:09:14qui avait expliqué
01:09:15que la France
01:09:16était une dictature
01:09:17quand il était allé en Chine.
01:09:18Excusez-moi
01:09:19sur le plan
01:09:20et qu'il fallait
01:09:21qu'on travaille tous
01:09:22comme les Chinois.
01:09:23Donc effectivement
01:09:24quand je dis que
01:09:25vous n'êtes pas forcément
01:09:26très pédago
01:09:27les chefs d'entreprise
01:09:28ne peuvent pas être
01:09:29le front de libération
01:09:30de l'entreprise.
01:09:31Non.
01:09:32Je vais voir ça.
01:09:33Et Jean-Pierre…
01:09:34Non.
01:09:35Monsieur Roux de Bézieux
01:09:36était très bien.
01:09:37Écoutez.
01:09:38Ils sont tous
01:09:39vraiment les uns
01:09:40à côté des autres
01:09:41assis à la table
01:09:42à Matignon
01:09:43avec ce qu'on appelle
01:09:44des partenaires sociaux.
01:09:45Et à partir du moment
01:09:46où on dévie un petit peu
01:09:47on a peur.
01:09:48Les partenaires sociaux
01:09:49aujourd'hui en France
01:09:50c'est une institution.
01:09:51Il y a un moment
01:09:52où il faut représenter
01:09:53le peuple des entrepreneurs.
01:09:54Oui.
01:09:55Alors en d'autres termes
01:09:56s'il y a un moment
01:09:57c'est ce que vous êtes
01:09:58en train de nous dire
01:09:59et il faut passer en force.
01:10:00Oui.
01:10:01Il faut passer en force partout.
01:10:02Là en ce moment
01:10:03les entreprises sont attaquées.
01:10:04Ça c'est un discours
01:10:05à mon avis.
01:10:06À mon avis
01:10:07c'est un discours
01:10:08qui passe bien ça.
01:10:09C'est bleu.
01:10:10Ça c'est un discours
01:10:11qui n'est pas du tout
01:10:12caricatural
01:10:13pour un patron.
01:10:14Ben non.
01:10:15Qu'est-ce que vous voulez dire ?
01:10:16Ben il faut passer en force.
01:10:17Je ne suis pas sûr
01:10:18que vous ayez
01:10:19beaucoup de temps avec nous.
01:10:20On ne peut pas laisser
01:10:21nos entreprises
01:10:22se faire attaquer.
01:10:23Tout ce dont vous parlez
01:10:24excusez-moi
01:10:25ça n'a pas d'intérêt
01:10:26sinon que ça va aboutir
01:10:27Comment ça ?
01:10:28Oui.
01:10:29Toutes ces magouilles politiques
01:10:30vont aboutir à une seule chose
01:10:32c'est du chômage
01:10:34des licenciements
01:10:35des boîtes qui disparaissent
01:10:36un appauvrissement terrible
01:10:37une mise sous tutelle.
01:10:38Tout ça.
01:10:39Et vous êtes en train de…
01:10:40Moi je trouve que vous n'avez pas tort
01:10:41d'ailleurs les chefs d'entreprise
01:10:42j'ai envie de les entendre.
01:10:43Il y a que vous
01:10:44qui créez de la richesse
01:10:45mais il faut être peut-être
01:10:46habile
01:10:47dans l'approche.
01:10:48Bon je ne suis pas habile
01:10:49là en ce moment
01:10:50Je suis pas contente du tout.
01:10:51Oui.
01:10:52Ben j'entends bien.
01:10:53Non mais être habile
01:10:54c'est quoi ?
01:10:55C'est se taire.
01:10:56Alors j'en ai plein qui sont habiles.
01:10:57Ils vous disent
01:10:58non mais taisez-vous
01:10:59on verra après.
01:11:00Attendez
01:11:01ne dites rien
01:11:02parce qu'on va essayer de négocier.
01:11:03Vous avez des gens formidables
01:11:05comme la FEB
01:11:06comme des grandes institutions
01:11:07où on va directement à Bercy.
01:11:09Non non mais taisez-vous.
01:11:11La réforme des retraites
01:11:12va être abrogée peut-être
01:11:13la réforme du chômage
01:11:14va être abrogée
01:11:15tout ce qui effectivement
01:11:16tout ce qui fait que la France
01:11:18ne peut pas créer.
01:11:19ne peut pas servir les entreprises.
01:11:20Moi par exemple…
01:11:21Vous avez vu la Grèce
01:11:22qui passe à six jours.
01:11:23Oui oui.
01:11:24C'est vraiment l'idée de dire
01:11:25qu'il fallait me passer
01:11:26à six jours de travail par semaine.
01:11:27Mais ils s'en sont sortis.
01:11:28Mais il faut travailler plus.
01:11:29Il faut travailler plus.
01:11:30Mais oui.
01:11:31Il faut que vous demandiez.
01:11:32On est à cinq semaines.
01:11:33Faut revenir peut-être
01:11:34à quinze jours simplement
01:11:35de congés payés par an
01:11:36et 45 heures de…
01:11:37Vous me caricaturez.
01:11:38Mais pas du tout.
01:11:39Vous me caricaturez.
01:11:40Mais pas du tout
01:11:41parce que je pense
01:11:42qu'effectivement on travaille pas…
01:11:43Et je suis courageuse
01:11:44parce que tout le monde va me dire
01:11:45il fallait quand même
01:11:46pas y aller aussi fort.
01:11:47Voilà.
01:11:48Mais vous avez…
01:11:49Moi je pense qu'il faut travailler plus
01:11:50et vous avez raison.
01:11:51Oui.
01:11:53J'ai pas dit ça non plus.
01:11:54Mais peut-être qu'il faut faire ça.
01:11:55Mais laissez-nous bosser.
01:11:56Vous savez quoi ?
01:11:57Je vais vous donner un exemple.
01:11:58Dans un hôpital,
01:11:59elle a 72 ans,
01:12:01une femme qui est néphrologue.
01:12:03Il n'y en a pas à Necker.
01:12:04Eh bien ça fait deux ans
01:12:05qu'elle travaille gratuitement
01:12:06parce qu'elle n'a pas le droit
01:12:07de travailler après 70 ans
01:12:09même si elle le veut.
01:12:10Alors qu'on lui dit
01:12:11allez ouvrir un cabinet privé.
01:12:13Non mais c'est pas supportable
01:12:15dans les détails
01:12:16et dans la vie de tous les jours
01:12:17ce qu'on peut empêcher
01:12:18les gens de bosser.
01:12:19Vous n'avez pas peur
01:12:20et c'est pour ça
01:12:22Noémie Schultz,
01:12:23un mot sur ce verdict
01:12:24qui a eu lieu quand ?
01:12:27On s'était parlé
01:12:28vendredi matin
01:12:29les jurés venaient de partir
01:12:30les magistrats,
01:12:31les jurés venaient de partir délibérés.
01:12:32Ils ont délibéré
01:12:33pendant cinq heures environ
01:12:34et le verdict a été rendu
01:12:36vendredi en début d'après-midi
01:12:38avec donc la condamnation
01:12:39des quatre accusés
01:12:40sans surprise
01:12:41mais effectivement
01:12:42Jérôme Tonneau
01:12:43a été condamné
01:12:44à la peine de 30 ans de prison
01:12:46avec une période de sûreté
01:12:47des deux tiers
01:12:48période de sûreté de 22 ans
01:12:49donc pendant 22 ans
01:12:50ça veut dire qu'il ne peut faire
01:12:51aucune demande
01:12:52de remise en liberté
01:12:53ça ne veut pas dire
01:12:54qu'il sortira au bout de 22 ans
01:12:55mais que pendant 22 ans
01:12:56il ne peut absolument pas
01:12:57faire de démarche
01:12:58et espérer sortir de prison.
01:12:59Il a 58 ans
01:13:00Donc il en aura 80
01:13:01Donc il a
01:13:02à minimum
01:13:03il est en prison
01:13:04jusqu'à ses 80 ans
01:13:05Alors c'est vrai
01:13:06qu'on se pose la question
01:13:07pourquoi est-ce que
01:13:08alors que l'avocat général
01:13:09avait requis la perpétuité
01:13:10qu'on a insisté sur
01:13:11la particulière cruauté
01:13:12la préméditation
01:13:13le passage à l'acte
01:13:14absolument monstrueux
01:13:15et ce qui a enduré
01:13:16Nathalie Debailly
01:13:17pourquoi n'a-t-il pas été condamné
01:13:18à la perpétuité ?
01:13:19D'abord il y a le travail
01:13:20de ses avocats
01:13:21de la Défense
01:13:22qui avait brillamment
01:13:23plaidé la veille
01:13:24et qui avait demandé
01:13:25aux jurés
01:13:26de ne pas le condamner
01:13:27à la peine la plus lourde
01:13:28et qui avait notamment
01:13:29plaidé
01:13:30dit si on donne
01:13:31à Jérôme Tonnerre
01:13:32la perpétuité
01:13:33alors quelle peine
01:13:34pour un Guy Georges
01:13:35un Francis Saulme
01:13:36un Michel Fourniret
01:13:37quelle peine pour
01:13:38les tueurs en série ?
01:13:39Et puis il y a toujours
01:13:40une dimension
01:13:41qu'il faut aussi
01:13:42prendre en compte
01:13:43qui est de dire
01:13:44si vous le condamnez
01:13:45à la perpétuité
01:13:46le risque qu'il fasse appel
01:13:47est élevé parce qu'il n'a
01:13:48rien à perdre
01:13:49à faire un appel
01:13:50là il est condamné
01:13:51à 30 ans de prison
01:13:52s'il fait appel
01:13:53il s'expose à une condamnation
01:13:54à perpétuité
01:13:55donc sans doute
01:13:56ne fera-t-il pas appel
01:13:57de cette condamnation ?
01:13:58On peut peut-être
01:13:59écouter un de ses avocats
01:14:00qui a réagi
01:14:01après le verdict.
01:14:02Oui on a le sentiment
01:14:03d'avoir été écouté
01:14:04on a le sentiment
01:14:05d'avoir fait clairement
01:14:06comprendre que
01:14:07perpétuité
01:14:08était une peine
01:14:09d'élimination
01:14:10ça ne correspondait pas
01:14:11au crime qu'il avait commis
01:14:12et que ça doit être
01:14:13réservé vraiment
01:14:14à des criminels
01:14:15beaucoup plus endurcis
01:14:16compte tenu de sa personnalité
01:14:17compte tenu de l'affaire
01:14:18qui nous occupe
01:14:19ça me semble
01:14:20et ça nous semble
01:14:21une peine adaptée.
01:14:22C'est toujours dur à entendre
01:14:23un criminel plus endurci
01:14:24que monsieur Tonneau
01:14:25après ce qu'il a fait
01:14:26mais bon...
01:14:27Disons des personnes
01:14:28qui ont été condamnées
01:14:29des multirécidivistes
01:14:30mais bien sûr
01:14:31mais l'avocat
01:14:32encore une fois
01:14:33est dans ce genre
01:14:34de...
01:14:35De toute façon
01:14:36il va mourir en prison
01:14:37cet homme
01:14:38il va mourir en prison
01:14:39En tout cas
01:14:40il ne va pas sortir...
01:14:41Vous n'avez pas dit
01:14:42d'ailleurs
01:14:43les autres complices...
01:14:44Les trois autres accusés
01:14:46l'un d'eux connaissait
01:14:47très bien la victime
01:14:48et on peut imaginer
01:14:49à quel point
01:14:50elle a dû se sentir
01:14:51trahie par cet homme
01:14:52ils ont été condamnés
01:14:53à des peines de 16
01:14:54à 20 ans de prison
01:14:55eux aussi
01:14:56encouraient la perpétuité
01:14:57pour l'enlèvement
01:14:58suivi de mort
01:14:59en bande organisée.
01:15:00On écoute le frère
01:15:01de madame Lebailly
01:15:02Le frère et la sœur
01:15:03Peggy et Nicolas Debailly
01:15:04pour qui ce procès
01:15:05a été extrêmement éprouvant
01:15:06et qui ont accueilli
01:15:07ce verdict
01:15:08avec un mélange
01:15:09de déception
01:15:10mais quand même
01:15:11de soulagement
01:15:12que cette page se tourne.
01:15:13On s'y était préparé
01:15:14tout doucement
01:15:15parce que même si
01:15:16l'avocate générale
01:15:17considérait
01:15:18la perpétuité
01:15:19comme une peine sévère
01:15:20nous on la considérait
01:15:21comme vous le savez
01:15:22comme juste
01:15:23par rapport
01:15:24à ce qu'avait subi
01:15:25ma sœur.
01:15:2630 ans ça reste
01:15:27une peine lourde
01:15:28quand même
01:15:29qui reste
01:15:30à la hauteur
01:15:31des faits
01:15:32qui ont été commis
01:15:33deux tiers
01:15:34de sûreté
01:15:35voilà
01:15:36je veux dire
01:15:37je pense que
01:15:38on est face
01:15:39à un individu
01:15:40dangereux
01:15:41qui va
01:15:42rester longtemps
01:15:43en prison
01:15:44et ça
01:15:45ça nous rassure
01:15:46nos familles.
01:15:47Je suis à la fois
01:15:48soulagée
01:15:49que ce soit
01:15:50terminé
01:15:51je suis
01:15:52épuisée
01:15:53et
01:15:54voilà
01:15:55il va falloir
01:15:56maintenant
01:15:57remonter tout ça.
01:15:58J'espérais la perpétuité
01:15:59mais
01:16:00voilà
01:16:01on a entendu
01:16:02on a compris
01:16:03et puis
01:16:04les jurés
01:16:05ont tranché
01:16:06et puis
01:16:07on va
01:16:08s'y faire
01:16:09de toute façon.
01:16:10La dignité
01:16:11l'intelligence
01:16:12l'intelligence
01:16:13également
01:16:14de cette femme
01:16:15et les mots
01:16:16qu'elle
01:16:17s'est trouvé
01:16:18je voulais vous poser
01:16:20une question
01:16:21un mot sur
01:16:22oui allez-y
01:16:23non sur le combat
01:16:24donc s'il n'y a pas d'appel
01:16:25si les condamnés ne font pas appel
01:16:27ce combat judiciaire
01:16:28là s'arrête
01:16:29mais il y a un autre combat
01:16:30qui attend la famille de Bailly
01:16:31qui a attaqué l'état
01:16:32en responsabilité
01:16:33on l'avait évoqué ici
01:16:34dans cette affaire
01:16:35ce féminicide
01:16:36qui est vraiment
01:16:37un cas d'école de féminicide
01:16:38il aurait pu
01:16:39il aurait dû être évité
01:16:40il aurait dû aller
01:16:41quatre fois au commissariat
01:16:42trois mains courantes
01:16:43une plainte
01:16:44à chaque fois
01:16:45on lui avait dit
01:16:46ne vous inquiétez pas madame
01:16:47notamment un policier lui avait dit
01:16:48vous savez c'est un escroc
01:16:49parce que Géronto
01:16:50n'avait déjà été condamné
01:16:51pour des affaires d'escroc
01:16:52c'est un escroc
01:16:53il ne passera pas à l'acte
01:16:54la famille aimerait maintenant
01:16:55que l'état reconnaisse sa responsabilité
01:16:56et un mot
01:16:57parce que je vous pose souvent
01:16:58cette question
01:16:59vous étiez dans
01:17:00la salle
01:17:01donc vous avez vu cet homme
01:17:02vous l'avez entendu cet homme
01:17:03et
01:17:04qu'est-ce que vous en avez pensé
01:17:05qu'est-ce que vous retenez
01:17:06de ce qu'il a pu dire
01:17:08c'est quelqu'un qui est resté
01:17:09totalement insaisissable
01:17:10qui quand on lui posait
01:17:11une question
01:17:12répondait à moitié à côté
01:17:13partait dans des digressions
01:17:14pas possibles
01:17:15qu'on a vu pouvoir
01:17:16s'énerver très fort
01:17:17être très agressif
01:17:18quand ce qu'il était dit
01:17:19à la barre ne lui plaisait pas
01:17:20qui aussi était parfois
01:17:21très enfantin
01:17:22il se bouchait les oreilles
01:17:23aussi régulièrement
01:17:24quand il ne voulait pas entendre
01:17:25il n'y a pas de culpabilité
01:17:26à aucun moment ?
01:17:27pas de culpabilité
01:17:28pas d'empathie
01:17:29j'ai été frapper
01:17:30vendredi matin
01:17:31les accusés
01:17:32vous savez une dernière fois
01:17:33la parole
01:17:34on a entendu ces hommes
01:17:35ces roumains
01:17:36en larmes
01:17:37s'excuser
01:17:38se tourner vers les proches
01:17:39vers les enfants de Nathalie Debailly
01:17:40et dire à quel point
01:17:41ils regrettaient
01:17:42d'avoir participé
01:17:43à ce crime
01:17:44Jérôme Tonneau
01:17:45un peu par mimétisme
01:17:46s'est aussi tourné
01:17:47a dit je présente
01:17:48je demande pardon
01:17:49je crois à Florine et Romain
01:17:50il n'y avait pas
01:17:51une once d'émotion
01:17:52dans cette prise de parole
01:17:53l'âme humaine
01:17:54est un mystère
01:17:55évidemment
01:17:56et le mal
01:17:57existe manifestement
01:17:58oui on a essayé
01:17:59de le comprendre
01:18:00on a passé beaucoup de temps
01:18:01sur cet accident
01:18:02de la route
01:18:03dont il a été victime
01:18:04à 13 ans
01:18:05dans lequel son père
01:18:06et sa sœur
01:18:07sont morts
01:18:08ont trouvé la mort
01:18:09lui a été grièvement blessé
01:18:10un traumatisme crânien
01:18:11sa mère a dit
01:18:12c'est peut-être de là
01:18:13que tout vient
01:18:14c'est visiblement un homme
01:18:15qui a un vrai problème
01:18:16avec les femmes
01:18:17et on l'a perçu
01:18:18y compris dans sa façon
01:18:19de répondre
01:18:20à l'avocate générale
01:18:21aux avocates
01:18:22aux magistrates
01:18:23quand c'était une femme
01:18:24qui posait les questions
01:18:25c'était assez différent
01:18:26mais non
01:18:27on ne ressort pas
01:18:28avec toutes les réponses
01:18:29aux questions
01:18:30qu'on peut se poser
01:18:31après ce procès
01:18:32Sophie de Menton
01:18:33voulait dire un mot
01:18:35est-ce que
01:18:36je comprends qu'on veuille
01:18:37attaquer l'état
01:18:38parce qu'elle est 4 fois
01:18:39au commissariat
01:18:40c'est épouvantable
01:18:41est-ce qu'il y a
01:18:42un moyen
01:18:43est-ce qu'il y aurait
01:18:44un moyen
01:18:45d'arrêter
01:18:46des gens comme ça
01:18:47vous arrivez au commissariat
01:18:48on vous dit
01:18:49ah oui madame
01:18:50on va voir le type
01:18:51etc
01:18:52je crois que
01:18:53malheureusement
01:18:54c'est impossible
01:18:55non non non
01:18:56je ne peux pas dire
01:18:57que c'est impossible
01:18:58mais Gérard Tonin
01:18:59n'a même pas été convoqué
01:19:00une seule fois
01:19:01pour s'expliquer
01:19:02pour rendre des comptes
01:19:03pour le vol
01:19:04de son téléphone portable
01:19:05c'est Nathalie Dubay qui m'a
01:19:06volé mon téléphone
01:19:07elle a été convoquée
01:19:08dans la foulée
01:19:09et priée de s'expliquer
01:19:10donc oui des choses
01:19:11auraient pu être faites
01:19:12Monsieur Mickaël Dos Santos
01:19:13nous rappelle les titres
01:19:14et on va terminer
01:19:15avec madame de Menton
01:19:16qui est avec nous
01:19:17et qui a raison
01:19:18de porter haut
01:19:19la parole
01:19:20des entreprises
01:19:21parce qu'il faut le dire
01:19:22le redire
01:19:23et le redire
01:19:24et le redire encore
01:19:25seules les entreprises
01:19:26et les salariés
01:19:27peuvent créer
01:19:28de la richesse
01:19:29dans un pays
01:19:30et c'est quelque chose
01:19:31qui n'est pas assez dit
01:19:32notamment sur les plateaux
01:19:33de télévision
01:19:34pour la raison
01:19:35que nous avons dit tout à l'heure
01:19:36parce qu'il n'y a pas
01:19:37des représentants
01:19:38de l'entreprise
01:19:39il y a plus des intellectuels
01:19:40des journalistes
01:19:41des universitaires
01:19:42tout ce que vous voulez
01:19:43sauf des gens
01:19:44je vais dire des gens
01:19:45qui bossent
01:19:46mais bon
01:19:47c'était pour taquiner
01:19:48Monsieur Dos Santos
01:19:49Taquin
01:19:50Les députés insoumis
01:19:53sont arrivés
01:19:54à l'Assemblée Nationale
01:19:55parmi eux
01:19:56Mathilde Panot
01:19:57Sébastien Delogu
01:19:58mais aussi
01:19:59le militant antifasciste
01:20:00Raphaël Arnaud
01:20:01et le député élu
01:20:02à Avignon
01:20:03a contesté
01:20:04la légalité
01:20:05de sa fiche S
01:20:06Deux joueurs
01:20:07pardon
01:20:08du 15 de France
01:20:09arrêtés en Argentine
01:20:10les rugbymen
01:20:11Oscar Djegu
01:20:12et Hugo Ouradou
01:20:13sont accusés
01:20:14d'agression sexuelle
01:20:15L'effet aurait eu lieu
01:20:16samedi dernier
01:20:17dans un hôtel
01:20:18en marge d'une rencontre
01:20:19entre les deux sélections
01:20:20une atrocité
01:20:21sans nom
01:20:22selon la ministre
01:20:23des Sports sortante
01:20:24Amélie Oudea Castera
01:20:25Enfin
01:20:26un père de famille
01:20:27est tué samedi
01:20:28à Cahors
01:20:29à proximité
01:20:30un Russe
01:20:31de 36 ans
01:20:32était descendu
01:20:33en bas de son immeuble
01:20:34après une énième altercation
01:20:35avec des jeunes
01:20:36installés au pied
01:20:37de son immeuble
01:20:38Roué Decoux
01:20:39est laissé inconscient
01:20:40il est décédé
01:20:41le lendemain
01:20:42à l'hôpital
01:20:43des suites
01:20:44de ses blessures
01:20:45Merci Michael
01:20:46avant de nous quitter
01:20:47un petit mot sur Djokovic
01:20:48j'ai déjà joué
01:20:49dans des environnements
01:20:50bien plus animés
01:20:51ça ne me touche pas
01:20:52lors de son huitième
01:20:53de finale
01:20:54contre monsieur Rune
01:20:55Holger Rune
01:20:56hier soir
01:20:57à Wimbledon
01:20:58Djokovic a tenu
01:20:59la victoire
01:21:00vous avez vu ça peut-être
01:21:01c'est très très rare
01:21:02mais il n'était pas content
01:21:03Djokovic
01:21:04il l'a fait avec
01:21:05un peu d'humour
01:21:06c'était au micro
01:21:07du Centre Court
01:21:08après sa victoire
01:21:09en 3-7
01:21:10c'est le numéro 2 mondial
01:21:11il a critiqué l'attitude
01:21:12qu'il juge irrespectueuse
01:21:13du public
01:21:14All those people that have chosen to disrespect the player
01:21:20in this case me
01:21:21have a good night
01:21:30Good night
01:21:32Good night
01:21:33Very good night
01:21:35Yeah
01:21:38I'm hoping that they were just
01:21:40commenting on Rune
01:21:42and that they weren't disrespecting you
01:21:44They were
01:21:45They were
01:21:46I don't accept it
01:21:47No no no
01:21:48I know they were
01:21:49I know they were cheering for Rune
01:21:51but that's an excuse
01:21:52to also boo
01:21:53I
01:21:54Listen
01:21:55I've been
01:21:56I've been on the tour
01:21:57for more than 20 years
01:21:58So trust me
01:21:59I know all the tricks
01:22:00I know how it works
01:22:01It's fine
01:22:02It's fine
01:22:03It's okay
01:22:04I focus on the respectful people
01:22:05that have respect
01:22:06that pay the ticket
01:22:07to come and watch tonight
01:22:11and love tennis
01:22:13and love tennis
01:22:14and appreciate the players
01:22:15and the effort that the players put in here
01:22:17I played in much more hostile environment
01:22:19Trust me
01:22:20You guys can't touch me
01:22:25Formidable
01:22:26Mais il a raison Djokovic
01:22:28Exactement
01:22:29Il a raison
01:22:30Il y a le match
01:22:31avec l'équipe de France ce soir
01:22:32Je ne sais pas si vous allez tous regarder
01:22:33Madame de Menton
01:22:34Vous regardez le match ce soir ?
01:22:35Non
01:22:36Pourquoi ?
01:22:37Ça ne m'intéresse pas du tout
01:22:38Elle a le droit
01:22:39J'aimerais beaucoup
01:22:40parce que vous êtes très contents
01:22:41de le regarder
01:22:42J'adore et que ça me fasse plaisir
01:22:46Je vais m'occuper des entretiens
01:22:47Vous savez contre qui
01:22:48l'équipe de France joue ce soir ?
01:22:50Non
01:22:51L'Espagne
01:22:52L'Espagne
01:22:53Vous vous en soufflez
01:22:54Qui va regarder ?
01:22:55Vous regardez Philippe ?
01:22:56Oui
01:22:57Oui
01:22:58Oui
01:22:59Je bosse
01:23:00Vous bossez à 23h30 ?
01:23:01Oui
01:23:02C'est obligé
01:23:03Pour sauver la France
01:23:04Je bosse de 23h à 1h
01:23:06Le match est entre 21h et 23h
01:23:09Ah c'est pas mal
01:23:11Bon
01:23:12Charlotte vous allez regarder
01:23:13Vous avez peut-être un pronostic
01:23:14Je pense que l'équipe de France
01:23:15va gagner
01:23:17Bien évidemment
01:23:18Et puis je vous laisse
01:23:19au dernier mot
01:23:20Il nous reste juste une minute
01:23:21L'appel que vous avez à faire
01:23:22aux entreprises
01:23:24L'appel que le monde politique
01:23:26se trouve d'entrepreneurs
01:23:27qu'on prenne des ministres
01:23:28qui savent ce que c'est
01:23:29qu'une entreprise
01:23:30que tous les gens comprennent
01:23:31que les cadeaux
01:23:32qu'on est en train de leur faire
01:23:33ils vont les payer
01:23:34très très cher
01:23:35et qu'ils vont s'appauvrir
01:23:36et je voudrais
01:23:37qu'enfin les entrepreneurs
01:23:38prennent vraiment la parole
01:23:39de notre pays
01:23:40et que ce ne soit pas
01:23:41des politiques ignorantes
01:23:43sur le sujet
01:23:44qui vont défaire
01:23:47tout ce qu'on a créé
01:23:48et enfin je voudrais
01:23:49qu'on apprenne
01:23:50à tous les Français
01:23:51qu'il faut créer
01:23:52des richesses
01:23:53avant de les partager
01:23:54Bonne conclusion
01:23:55Bonne chance
01:23:56Moi ce que je vous propose
01:23:57en revanche
01:23:58c'est d'écouter
01:23:59Amélie Oudéa Castera
01:24:00parce que Marine Lençon a raison
01:24:01elle me dit qu'elle a parlé
01:24:02sur les deux rugbyman
01:24:03et avant qu'on se quitte
01:24:04c'est important d'écouter
01:24:05ce qu'a dit
01:24:06madame Oudéa Castera
01:24:07Un mélange de consternation
01:24:08un mélange de désarroi
01:24:09de colère
01:24:10et d'inquiétude
01:24:11moi je veux évidemment
01:24:12d'abord avoir
01:24:13une pensée
01:24:14d'entrepreneur
01:24:15et d'entrepreneur
01:24:16et d'entrepreneur
01:24:17et d'entrepreneur
01:24:18et d'entrepreneur
01:24:19et d'entrepreneur
01:24:20et d'entrepreneur
01:24:22et d'entrepreneur
01:24:23et d'entrepreneur
01:24:24et d'entrepreneur
01:24:25et d'entrepreneur
01:24:26et d'entrepreneur
01:24:27et d'entrepreneur
01:24:28et d'entrepreneur
01:24:29et d'entrepreneur
01:24:30et d'entrepreneur
01:24:31et d'entrepreneur
01:24:32et d'entrepreneur
01:24:33et d'entrepreneur
01:24:34et d'entrepreneur
01:24:35et d'entrepreneur
01:24:36et d'entrepreneur
01:24:37et d'entrepreneur
01:24:38et d'entrepreneur
01:24:39et d'entrepreneur
01:24:40et d'entrepreneur
01:24:41et d'entrepreneur
01:24:42et d'entrepreneur
01:24:43et d'entrepreneur
01:24:44et d'entrepreneur
01:24:45et d'entrepreneur
01:24:46et d'entrepreneur
01:24:47et d'entrepreneur
01:24:48et d'entrepreneur
01:24:49et d'entrepreneur
01:24:50et d'entrepreneur
01:24:51et d'entrepreneur
01:24:52et d'entrepreneur
01:24:53et d'entrepreneur
01:24:54et d'entrepreneur
01:24:55et d'entrepreneur
01:24:56et d'entrepreneur
01:24:57et d'entrepreneur
01:24:58et d'entrepreneur
01:24:59et d'entrepreneur
01:25:00et d'entrepreneur
01:25:01et d'entrepreneur
01:25:02et d'entrepreneur
01:25:03et d'entrepreneur
01:25:04et d'entrepreneur
01:25:05et d'entrepreneur
01:25:06et d'entrepreneur
01:25:07et d'entrepreneur
01:25:08et d'entrepreneur
01:25:09et d'entrepreneur
01:25:10et d'entrepreneur
01:25:11et d'entrepreneur
01:25:12et d'entrepreneur
01:25:13et d'entrepreneur
01:25:14et d'entrepreneur
01:25:15et d'entrepreneur
01:25:17Pour parler de quoi ?
01:25:18Pour parler de quoi ?
01:25:19Il n'y a pas d'actualité
01:25:20Il n'y a pas d'actualité
01:25:21Et bien c'est l'occasion
01:25:22Et bien c'est l'occasion
01:25:23Et bien c'est l'occasion
01:25:24comme c'est la fin de la saison
01:25:25comme c'est la fin de la saison
01:25:26puisque moi j'arrête demain
01:25:27puisque moi j'arrête demain
01:25:28de vous remercier
01:25:29de vous remercier Noémie
01:25:30de vous remercier Noémie
01:25:31d'abord pour votre qualité professionnelle
01:25:32d'abord pour votre qualité professionnelle
01:25:33de toujours nous alerter sur les sujets
01:25:34de toujours nous alerter sur les sujets
01:25:35très souvent vous venez dans mon bureau
01:25:36très souvent vous venez dans mon bureau
01:25:37pour dire est-ce qu'on pourrait
01:25:39Et je pense que vous avez créé un lien
01:25:40Et je pense que vous avez créé un lien
01:25:41avec les téléspectateurs
01:25:42avec les téléspectateurs
01:25:43depuis autant de mois ou d'années
01:25:44depuis autant de mois ou d'années
01:25:45que vous êtes ici
01:25:46que vous êtes ici
01:25:47et vraiment votre expertise
01:25:48et vraiment votre expertise
01:25:49et c'est l'occasion aussi de saluer
01:25:50et c'est l'occasion aussi de saluer
01:25:51tout le service police-justice
01:25:52tout le service police-justice
01:25:53mais vous êtes un élément évidemment
01:25:54mais vous êtes un élément évidemment
01:25:55très identifié
01:25:56très identifié
01:25:57J'imagine qu'aujourd'hui
01:25:58J'imagine qu'aujourd'hui
01:25:59On n'est pas beaucoup de médias
01:26:00On n'est pas beaucoup de médias
01:26:01ont traité le procès
01:26:02Si vous allez aujourd'hui sur les procès
01:26:03Si vous allez aujourd'hui sur les procès
01:26:04forcément vous êtes assez identifié
01:26:05forcément vous êtes assez identifié
01:26:06et que les uns et les autres
01:26:07peuvent saluer la qualité de votre travail
01:26:08et que les uns et les autres
01:26:09peuvent saluer la qualité de votre travail
01:26:10Donc je voulais vous le dire
01:26:11Donc je voulais vous le dire
01:26:12Bonne vacances
01:26:13Bonne vacances
01:26:14Merci
01:26:15Merci
01:26:16Merci
01:26:17Merci
01:26:18Merci
01:26:19Merci
01:26:20Merci
01:26:21Merci
01:26:22Merci
01:26:23Merci
01:26:24Merci
01:26:25Merci
01:26:26Merci
01:26:27Merci
01:26:28Merci
01:26:29Merci
01:26:30Merci