Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 ce matin jusqu'à 9h30, sur CNews jusqu'à 10h30.
00:00:07Je ne suis pas responsable et ce n'est pas ma faute.
00:00:10Voici ce qu'est venu dire Emmanuel Macron aux Français hier soir.
00:00:14C'est un refrain connu, les Français sont dévots, les Français ne comprennent rien et moi je suis un génie.
00:00:21Emmanuel Macron n'est pas responsable de la dette, il n'est pas responsable de l'immigration,
00:00:26il n'est pas responsable de l'insécurité, il n'est pas responsable des gilets jaunes,
00:00:30en gros il est président depuis 7 ans mais il n'est responsable de rien, etc.
00:00:35Voyez-vous, je pense l'exact contraire.
00:00:38Un président est responsable de tout.
00:00:40Il est responsable quand Notre-Dame est rebâtie, en 5 ans, même s'il n'a pas posé la charpente.
00:00:46Il est responsable des Jeux Olympiques, même s'il n'a pas couru le 100 mètres.
00:00:50Et de la même façon, il est responsable de la motion de censure, même s'il n'était pas au Palais Bourbon mercredi.
00:00:57Et puis, même s'il ne l'est pas vraiment, il doit dire le contraire.
00:01:02Ça s'appelle assumer le bon et le moins bon, c'est ça un chef.
00:01:07Emmanuel Macron a dissous l'Assemblée Nationale, il est le premier responsable de la crise actuelle.
00:01:13Hier soir Emmanuel Macron a aussi dit « j'y suis, j'y reste », c'est à lui de savoir si l'intérêt de la France
00:01:18est assuré par son maintien à l'Élysée jusqu'à la dernière heure du dernier jour.
00:01:21Je ne doute pas que le président de la République place l'intérêt du pays au-dessus de tout
00:01:26et je suis certain qu'il sera en ce domaine prendre la meilleure décision.
00:01:32C'est pas ma faute, c'est pas ma faute, à moi.
00:01:44C'est pas de sa faute, c'est pas de sa faute, c'est pas ma faute, à moi.
00:01:52Chana Lusso, bonjour, l'actualité avec vous.
00:02:07Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:08Journée de consultation pour Emmanuel Macron.
00:02:11Le président de la République reçoit tous les chefs de groupes parlementaires qui pourraient
00:02:15former le nouveau bloc central.
00:02:17Il commencera avec les dirigeants de son camp ce matin, puis ceux du PS, avant de finir
00:02:22avec les Républicains cet après-midi.
00:02:24L'ERN, la France Insoumise et les écologistes n'ont pas reçu d'invitation.
00:02:28Emmanuel Macron qui assure que son premier ministre sera nommé dans les prochains jours.
00:02:34Bruno Retailleau se dit prêt à continuer et à terminer son travail à Beauvau, même
00:02:39s'il pose quelques conditions dans le Figaro ce matin.
00:02:41Il refuse de travailler avec la gauche qui, selon lui, s'est compromise en votant la motion
00:02:47de censure écrite par LFI.
00:02:48D'ailleurs, pour le ministre de l'Intérieur démissionnaire, tous ceux qui l'ont voté
00:02:52sont des artisans du chaos.
00:02:54Et dans le reste de l'actualité, la réouverture de Notre-Dame de Paris, c'est demain.
00:02:59Le pape François qui ne sera pas présent, je le rappelle, a envoyé un message à l'archevêque
00:03:04de Paris à destination des Français.
00:03:06Message qui sera lu au début de la célébration demain.
00:03:09En revanche, le pape sera encore, je vous le rappelle, le 15 décembre prochain.
00:03:13Voilà pour l'essentiel de l'information.
00:03:14C'est à vous Pascal.
00:03:15Merci, merci beaucoup.
00:03:29On aurait pu mettre « Tout est chaos » également.
00:03:33On aurait pu faire un doublon.
00:03:36Alizé, t'es un enfant de Pénélope Rameur.
00:03:38Bon, je salue évidemment, et vous l'avez entendu, Eugénie Bastier, Rachel Khan qui est avec nous,
00:03:43Florian Tardif, Joseph Massescaron, Georges Fenech qui était hier en pleine forme,
00:03:48et Karl-Olive député ensemble.
00:03:50C'est le bon Georges Fenech.
00:03:51Mais non, hier c'était un Georges Fenech offensif, homme d'État, qui a demandé la démission du président.
00:03:56Je n'ai rien demandé du tout.
00:03:57Ne le soyez pas.
00:03:58Vous avez demandé, mais vous avez le droit.
00:04:00Il est inéluctable, c'est tout.
00:04:02Inéluctable.
00:04:03Bon, rien n'est inéluctable.
00:04:04Et le pire n'est jamais décevant.
00:04:05Lâchez-le.
00:04:06Et puis Karl-Olive, député.
00:04:08Alors, on sourit, mais on ne devrait pas sourire, parce que c'est juste...
00:04:12Je ne comprends pas pourquoi le président de la République a parlé hier.
00:04:14Si vous le savez, il faut me le dire.
00:04:16C'est-à-dire que s'il vient pour nous annoncer un Premier ministre, je comprends.
00:04:21Il est venu pour quoi ?
00:04:23Il sait en plus qu'il n'est pas forcément le plus populaire, donc ça agace.
00:04:26Il vient pendant 10 minutes.
00:04:28Ça va encore prendre des jours, j'imagine, avant que le Premier ministre soit nommé.
00:04:32Pourquoi vous dites ça ?
00:04:33Parce que c'est toujours comme ça.
00:04:35Ça ne va pas prendre des jours.
00:04:36Il a dit quelques jours, donc ce n'est pas demain.
00:04:39Lundi, il va être un Premier ministre.
00:04:40Oui, je suis d'accord avec vous.
00:04:42Mais bon, il ne peut pas...
00:04:43Ça fait des semaines qu'on sait que ce gouvernement va tomber.
00:04:47Il a mis 50 jours la dernière fois, donc...
00:04:51En fait, je trouve que c'est désespérant, pour tout vous dire.
00:04:54Pourquoi il est venu hier ?
00:04:55Moi, je trouve que c'est ce qu'on a vécu là.
00:04:56Oui, il est désespérant.
00:04:57Mais pourquoi il est venu ?
00:04:58Mais qu'est-ce que vous...
00:04:59Mais il ne vient pas, Pascal.
00:05:01Mais pourquoi ?
00:05:02Il ne vient pas.
00:05:03On aurait dit que le Président se planque.
00:05:05Non, on n'aurait pas dit ça.
00:05:06On aurait dit que le Président attend.
00:05:08Comme d'habitude.
00:05:09Et qu'est-ce que vous trouvez désespérant ?
00:05:11La manière dont l'ensemble des partis politiques se comportent.
00:05:16Mais pas simplement depuis la dissolution.
00:05:18Depuis deux ans.
00:05:19Ce n'est juste pas possible.
00:05:21Juste une toute petite remarque.
00:05:23Depuis la dissolution, on a été incapable, comme ici,
00:05:27de se mettre autour de la table avec l'ensemble des partis politiques.
00:05:30Incapable.
00:05:31Ça n'a pas été fait.
00:05:32Effectivement, quand on dit qu'un parti politique est en dehors de l'arc républicain,
00:05:36c'est compliqué de travailler avec lui.
00:05:38Quand on insulte les gens pendant des années,
00:05:41quand Emmanuel Macron nous explique que c'est ce qu'il y a de pire,
00:05:44le Rassemblement National,
00:05:45il ne faut pas venir après pleurer que le pays soit fracturé.
00:05:48Excusez-moi.
00:05:49Hier, ce n'est pas anti-républicain, une motion de censure.
00:05:51C'est dans la Constitution.
00:05:52En quoi une motion de censure est-elle anti-républicaine ?
00:05:55En quoi ?
00:05:56Je ne dis pas qu'elle n'est pas du tout anti-républicaine.
00:05:58Vous avez un président de la République qui dit que c'est une motion de censure anti-républicaine.
00:06:01C'est juste la Constitution.
00:06:03Si vous me laissez en placer une, je vais vous dire deux mots.
00:06:06Dites deux mots.
00:06:07En quoi ?
00:06:08Vous avez un président de la République qui met le feu en permanence.
00:06:11Il y a des gens qui ont voté une motion de censure.
00:06:13C'est dans la Constitution.
00:06:14Il explique que c'est anti-républicain.
00:06:16Est-ce que je peux en placer une ?
00:06:17Non.
00:06:18Moi, c'est clair.
00:06:20Déjà, je suis heureux de faire la connaissance de Marc Tosca.
00:06:23Je lui refais le top 50.
00:06:25Non, mais moi, ce que je trouve déplorable, c'est que malgré tout, j'entends ce que vous dites.
00:06:31Il y a une grande responsabilité des partis politiques.
00:06:34C'est-à-dire que l'apport d'entrée...
00:06:35Il y a une responsabilité d'Emmanuel Macron.
00:06:37En fait, c'est le président de la République.
00:06:39Pascal Praud.
00:06:41Arrêtez de rejeter la responsabilité des autres.
00:06:44Commencez par Emmanuel Macron et puis après, vous verrez les autres.
00:06:47Emmanuel Macron a la responsabilité.
00:06:49C'est le chef qui est là pour cheffer.
00:06:50On est bien d'accord.
00:06:51D'ailleurs, j'ai bien aimé ce matin un maximum d'éditos sur Notre-Dame.
00:06:54C'est formidable.
00:06:56Formidable.
00:06:57Cinq ans pour construire Notre-Dame.
00:06:59On peut comme reconnaître au président Macron qu'il est à l'impulsion de cela.
00:07:04Mais je passe mon temps à le dire.
00:07:06Je passe mon temps à le dire.
00:07:08Juste cinq ans pour construire Notre-Dame.
00:07:11Six mois pour détruire nos institutions.
00:07:13C'est un record.
00:07:14J'ai bien fait de venir, moi, ce matin.
00:07:16Je passe mon temps à dire que Notre-Dame, c'est le président de la République.
00:07:21Jurisprudence Notre-Dame.
00:07:23Il devrait faire avec Notre-Dame, avec la France, ce qu'il a fait avec Notre-Dame.
00:07:27Je passe mon temps à le dire.
00:07:28Donc, ce que je vous dis, c'est qu'aujourd'hui, j'entends tous les donneurs de leçons
00:07:31et notamment les amis de gauche qui disent
00:07:34qu'on va trouver le fait de ne pas faire de censure
00:07:38et on va pouvoir discuter ensemble.
00:07:40Merci.
00:07:41Ça fait juste six mois qu'on attend cela.
00:07:44Juste parce que moi aussi, je suis énervé par rapport à ça.
00:07:47Parce que quand vous êtes sur le terrain,
00:07:49quand vous passez beaucoup de temps sur le terrain,
00:07:51quand vous avez été maire, on s'est rassemblés dans des intérêts qui sont divergents.
00:07:55Au service de nos villes.
00:07:57On devrait faire la même chose au service de la France.
00:07:59Mais chacun est dans son couloir.
00:08:04Le blocage politique du pays, c'est simple, c'est la facture du Front républicain.
00:08:07C'est un artifice politique qui a mis au banc de la vie politique 11 millions de Français
00:08:12et on paye aujourd'hui ce résultat.
00:08:13Parce que vous ne pouvez pas en même temps appeler au compromis et au dialogue
00:08:16et marginaliser pendant les élections un parti politique
00:08:19qui est le premier parti politique de France en termes de voix.
00:08:22Ça ne marche pas.
00:08:23On ne peut pas dire d'un côté que c'est le diable
00:08:24et après on va discuter avec le diable, on va lui demander d'être constructif.
00:08:26Ça ne marche pas.
00:08:27C'est ça que vous payez aujourd'hui.
00:08:30Et deuxièmement, la dissolution a été faite pour apporter de la stabilité au pays
00:08:35et pour éviter la motion de censure.
00:08:37Hier, on a eu une motion de censure.
00:08:38Donc le président de la République aurait dû dire que cette dissolution était une erreur.
00:08:41On l'aurait peut-être compris, mais cette dissolution était une erreur.
00:08:44Une fois qu'on a dit ça, moi je partage ce que vous dites et j'ai fait partie de ce…
00:08:47Vous trouvez que c'est une erreur ?
00:08:48On voit bien ce qui se passe aujourd'hui.
00:08:50Donc vous trouvez que c'est une erreur la dissolution ?
00:08:52On voit bien ce que dit madame…
00:08:54Non mais vous…
00:08:55Moi je fais partie de ce…
00:08:57C'est indéniable.
00:08:58Et je l'avais dit à votre micro, Pascal Praud,
00:08:59où avant la dissolution, le pays de toute façon était bloqué.
00:09:02Il est encore plus bloqué là.
00:09:03Non, non.
00:09:04La dissolution n'aurait pas été une erreur si on n'avait plus un budget.
00:09:07Quand on y réfléchit bien…
00:09:09Ah oui, parce qu'on réfléchit, c'est mal.
00:09:11Depuis dix minutes, on réfléchit, c'est mal.
00:09:14Mais là, on va réfléchir.
00:09:16Lundi m'a porté conseil, Pascal.
00:09:18J'ai écouté ce que vous avez dit hier soir.
00:09:21La France, elle a perdu cinq mois.
00:09:23Entre les deux mois pour trouver un Premier ministre,
00:09:25les trois mois de palabres qui ont abouti à une motion de censure sans aucune réforme,
00:09:30alors que le pays a besoin d'être mis sur les rails.
00:09:32Moi, ce que je suggère, c'est lorsque lundi, le Premier ministre sera nommé,
00:09:37qu'il aille devant les parlementaires.
00:09:39C'est la démocratie.
00:09:40Qu'il fasse un discours de politique générale.
00:09:42Il le fera.
00:09:43Mais qu'il demande la confiance.
00:09:45Tout de suite.
00:09:46Pas perdre encore trois mois pour savoir s'il y aura une motion de censure ou pas.
00:09:49Qu'il demande le vote de confiance à la clé,
00:09:52après son discours de politique générale.
00:09:54Pour avoir la confiance, Florian Tardif ?
00:09:56Pour avoir la confiance ?
00:09:57Pour la majorité ?
00:09:58Si il engage, oui, c'est la majorité, bien sûr.
00:10:00Il n'y en aura pas.
00:10:01Il n'y a pas de majorité absolument.
00:10:04Bien évidemment.
00:10:05Il n'y a pas de majorité absolument.
00:10:07Pourquoi ça prend du temps ?
00:10:09Et d'ailleurs, pourquoi c'est une erreur de la part de Marine Le Pen d'avoir censuré Pascal Sébastien ?
00:10:15Potentiellement, elle est en train de se mettre à la marge de tout ce qui va se passer ces prochains jours.
00:10:21C'est-à-dire qu'elle donne une occasion, et je le dis depuis plusieurs jours, à Emmanuel Macron
00:10:25de tenter de récupérer le bloc socialiste.
00:10:28Si Emmanuel Macron arrive avec un Premier ministre dont on ne connaît pas le nom,
00:10:32ça va être compliqué.
00:10:34Il y a 70 socialistes, c'est impossible.
00:10:36Oui, mais sauf qu'il suffit de 40, 50 socialistes pour ne plus avoir à dire.
00:10:42C'est impossible.
00:10:43Dans six mois, ces gens-là vont revoter pour les législatives.
00:10:47Ils doivent tous leur siège à Jean-Luc Mélenchon.
00:10:50Je suis tout à fait d'accord, mais en attendant, pour reprendre votre expression,
00:10:54ils ont très certainement à la soupe.
00:10:56Et pour l'instant, c'est impossible.
00:10:58Mais pas du côté du Nouveau Front Popular.
00:10:59C'est impossible.
00:11:01Écoutez, c'est très simple.
00:11:03Tu nommes Bruno Retailleau et tout ira bien.
00:11:05Bruno Retailleau sera un très bon Premier ministre.
00:11:08Oui, mais je pense, Pascal, que ce soit Bruno Retailleau, ou François Baroin,
00:11:13ou David Lysnard, l'équation sera la même.
00:11:16Si, encore une fois, les partis politiques ne veulent pas discuter entre eux,
00:11:19et non pas les uns à côté des autres,
00:11:21si le pays n'est pas plus important que les partis,
00:11:23je vous le dis, on ne s'en sortira pas.
00:11:25Mais Gabriel Attal, il a savonné la planche de Michel Barnier.
00:11:29Alors qu'ils sont, a priori, vous le savez comme moi...
00:11:32Il n'a pas voté la motion de censure, sauf à ce que je me trompe.
00:11:34Oui, mais tout le monde sait qu'il a savonné la planche.
00:11:38Et qu'aujourd'hui, il ne veut pas de M. Lecornu.
00:11:41Vous parlez des partis, vous avez Gabriel Attal qui dit
00:11:43« Je ne veux pas de Lecornu, parce que Lecornu est trop proche du Président de la République. »
00:11:46Et vous trouvez ça bien ? Et le Président de la République accepte ça ?
00:11:49Et Sébastien Lecornu sera un très bon Premier ministre également.
00:11:51Et le Président de la République accepte ça ?
00:11:53Le diktat de Gabriel Attal ?
00:11:55Qu'est-ce que vous en savez ? Peut-être que lundi sera...
00:11:57On parie ?
00:11:59On peut parier.
00:12:01Comment pouvez-vous convaincre alors que votre groupe est divisé ?
00:12:05Votre groupe est totalement divisé.
00:12:07Entre une aile gauche majoritaire et en gros 30% de députés qui sont à droite.
00:12:11Moi, je ne fais pas de politique politicienne.
00:12:13J'essaie d'avoir la porte d'entrée que sont les Français.
00:12:15Vous ne faites pas de politique politicienne, mais vous devez quand même prendre en compte la réalité.
00:12:18Avant de dire que les partis doivent discuter entre eux,
00:12:21commencez au sein de votre groupe à discuter entre vous.
00:12:24Je partage ce que disait Madame tout à l'heure.
00:12:26J'ai fait partie de ceux qui ont insisté sur le fait que c'était une erreur politique
00:12:31de ne pas avoir permis au Rassemblement national d'être à l'exécutif de l'Assemblée nationale,
00:12:36comme les collègues de la France Insoumise.
00:12:38Et je pense qu'on paie aussi ça de la part de Mme Garel.
00:12:41Ça, pour le coup, c'est anti-républicain.
00:12:43Maintenant, j'ai parlé.
00:12:47J'ai adoré dans votre édito, cher Pascal, le fait que vous parliez du 100 mètres.
00:12:52Parce que vous savez quoi ? J'étais sportive de haut niveau, j'étais sprinteuse.
00:12:56Ce mandat est très mal parti.
00:12:59C'est presque un faux départ.
00:13:01Les premiers appuis ont été catastrophiques et nous en payons les conséquences aujourd'hui.
00:13:05Un mandat de 5 ans, c'est lent.
00:13:07Si on commence à partir mal, il y a peu de chances qu'on puisse aboutir à une victoire.
00:13:12Donc, j'aurais peut-être choisi juste une autre chanson, que ce n'est pas de ma faute.
00:13:16J'aurais choisi « Et maintenant, que vais-je faire ? »
00:13:19On l'a passé déjà au mois de juin et juillet.
00:13:22C'était une bonne chanson pour Emmanuel Macron.
00:13:25Là, tout est chaos.
00:13:28Non, je n'ai rien oublié.
00:13:30J'ai 10 000 chansons.
00:13:32Ne m'appelez plus jamais.
00:13:34Ce matin, le PS est en train d'accepter une négociation.
00:13:40J'ai vu une dépêche à l'AFP.
00:13:42D'Olivier Faure.
00:13:44C'est quand même surprenant de sa part.
00:13:49Par ailleurs, sur le gouvernement qui vient de tomber,
00:13:53moi, j'aurais gardé Rotaio et Alexandre Potier.
00:13:56Avoir cette vision-là, une vision claire.
00:13:59Le pays est à droite, très à droite.
00:14:02Si vous mettez un gouvernement de gauche, alors que la gauche pèse 27 % dans le pays.
00:14:08Si vous mettez un Premier ministre de gauche, c'est à n'y rien comprendre.
00:14:16Est-ce que vous avez des contacts avec le Président de la République ?
00:14:19J'échange de temps à autre avec le Président de la République.
00:14:22Je suis aussi partisan qu'on ait un ministre de droite ou de centre-droite.
00:14:26Je partage ce que vous dites.
00:14:28Je pense qu'encore une fois, Bruno Rotaio pourrait être un très bon Premier ministre.
00:14:31Comme Sébastien Lecornu.
00:14:33Avec l'avantage qu'il connaît bien les armées.
00:14:35On a quand même une belle armée à gérer dans le futur gouvernement.
00:14:39Ce que dit Rachel Khan à juste titre, c'est qu'effectivement, c'est peut-être un faux départ.
00:14:44Ce qui me fait doucement rigoler, c'est que vous le dites à juste titre,
00:14:48c'est que les collègues socialistes aujourd'hui disent qu'il faut qu'on trouve un accord.
00:14:51Il serait peut-être temps les amis.
00:14:53Ça fait six mois qu'on peut peut-être trouver un accord.
00:14:56Ces gens-là n'ont pas voulu faire partie du gouvernement.
00:14:58Aujourd'hui, ils tirent les marrons du feu.
00:15:00C'est quand même très fort.
00:15:02Il n'y a absolument aucune responsabilité à une prise d'entrée et de hauteur par rapport aux Français.
00:15:08Pendant ce temps-là, il nous faut une loi d'urgence sur les agriculteurs.
00:15:12Je n'aime pas cette idée qu'on accuse les députés d'être irresponsables.
00:15:16Les députés ne font que suivre leurs électeurs.
00:15:18C'est leurs électeurs qui leur demandent de ne pas faire de compromis.
00:15:20C'est leurs électeurs qui leur demandent de ne pas...
00:15:22Les électeurs de Marine Le Pen, ils nous ont demandé la censure.
00:15:24Les électeurs de Jean-Luc Mélenchon...
00:15:26On ne peut pas d'un côté discuter.
00:15:28Les Français qui seraient ouverts à un compromis
00:15:30et les méchants députés qui, eux, seraient polarisés, vulgaires, violents.
00:15:34Ils sont le reflet d'une société qui est clivée, qui est bloquée.
00:15:38Je ne sais pas comment...
00:15:40A mon avis, et je suis assez d'accord avec Georges Fenech,
00:15:43ce qui mettrait les compteurs à zéro, c'est une nouvelle élection présidentielle.
00:15:46Sinon, le pays est bloqué en trois forces.
00:15:50Ou la proportionnelle intégrale.
00:15:52La prochaine législative, peut-être que c'est déjà...
00:15:54Ce qui m'a le plus choqué dans l'allocution d'hier soir,
00:15:57c'est que le président de la République, c'est vraiment inédit,
00:16:01a joué sur la corde anti-parlementaire.
00:16:04C'est-à-dire qu'il a pris les Français à témoin,
00:16:06avec lui, contre la représentation nationale.
00:16:08Vous vous rendez compte, comme on allume les braises,
00:16:10les risques qu'il fait encourir au pays,
00:16:12si vous mobilisez les citoyens, vous appelez les citoyens,
00:16:15contre leur représentation.
00:16:17Il leur a dit, il leur a dit, vous voyez ce qu'ils ont fait ?
00:16:20Georges Fenech, on va l'écouter, justement.
00:16:22Moi, je comprends pourquoi...
00:16:24Allumer les braises comme ça...
00:16:26Je comprends pourquoi le président de la République
00:16:28préfère l'allocution à l'échange avec un journaliste.
00:16:33Parce que, évidemment, le problème, c'est qu'il faut pouvoir dire au président
00:16:37qu'il lui posait des questions.
00:16:39Je ne dirais pas jusqu'à dire qu'il se trompe,
00:16:41mais au moins lui poser des questions.
00:16:43Parce que quand il dit que c'est anti-républicain une motion de censure,
00:16:45franchement, tu tombes de la chaise.
00:16:47C'est juste dans la Constitution.
00:16:49Alors après, il t'explique que c'est deux forces qui se sont alliées.
00:16:53Mais c'est le principe de la Constitution.
00:16:55C'est le principe de la Ve République.
00:16:57Alors, écoutez le président de la République
00:16:59sur la dissolution, hier.
00:17:03Le 9 juin dernier, je me suis adressé à vous
00:17:05pour annoncer la dissolution de l'Assemblée nationale.
00:17:07Cette décision était à mes yeux, en effet, inéluctable.
00:17:10D'abord, car le vote aux élections européennes
00:17:12avait donné une large avance au Rassemblement national
00:17:15et placé les extrêmes en tête.
00:17:17Ensuite, car de nombreux responsables politiques
00:17:20annonçaient déjà la censure pour cet automne.
00:17:22Cependant, je dois bien le reconnaître,
00:17:24cette décision n'a pas été comprise.
00:17:26Beaucoup me l'ont reproché,
00:17:28et je sais, beaucoup continuent de me le reprocher.
00:17:30C'est un fait, et c'est ma responsabilité.
00:17:33Cependant, nul ne peut dire qu'en faisant cela,
00:17:36je ne vous ai pas redonné la parole.
00:17:38Je crois que c'était nécessaire.
00:17:40Chaque mot a un sens.
00:17:42Moi, ce que je reproche à Emmanuel Macron,
00:17:44cette décision n'a pas été comprise.
00:17:46C'est hyper humiliant.
00:17:48C'est vraiment, vous êtes des cons.
00:17:50C'est ça que je veux vous dire.
00:17:52Et on est au cœur de la pensée d'Emmanuel Macron.
00:17:54Vous êtes des imbéciles.
00:17:56Vous ne comprenez pas.
00:17:58Et ça, c'est insupportable.
00:18:00Parce qu'on l'a très bien compris.
00:18:03On a tous compris pourquoi il a dissous.
00:18:07Il a dissous parce qu'on lui a vendu
00:18:09l'ERN à Matignon.
00:18:11Et sa stratégie a échoué.
00:18:13Et il nous prend pour des imbéciles.
00:18:15Donc, s'il était en face de moi,
00:18:17je lui dirais, j'ai très bien compris,
00:18:19M. le Président.
00:18:21J'ai très bien compris.
00:18:23On vous a vendu ça, et vous vous êtes planté.
00:18:25Vous vous êtes planté dans votre stratégie.
00:18:27Enfin, plutôt Gabriel Attal vous a planté.
00:18:29Ou Gabriel Attal vous a planté.
00:18:32Vous savez, la chanson de Souchon,
00:18:34souvent je le dis, comme on nous parle.
00:18:36Encore une chanson.
00:18:38Comme on nous parle.
00:18:40On nous Claudia Schiffer, on nous Paul Loup-Solidaire.
00:18:42Comme on en parle.
00:18:44C'est important. J'ai envie qu'on parle gentiment.
00:18:46Oui.
00:18:48J'ai envie d'amour.
00:18:50J'en rêve.
00:18:52Depuis 9 heures,
00:18:54ce n'est pas de l'amour qu'on a ici.
00:18:56Justement, c'est au contraire ça.
00:18:58On a envie de dire au Président,
00:19:01la responsabilité, encore une fois,
00:19:03et je le dis aussi sur le socle,
00:19:05je partage ce que vous dites,
00:19:07on a une grande responsabilité par rapport à cela.
00:19:09Et ça a démarré justement avec l'exécutif
00:19:11dont je parlais tout à l'heure sur le rassemblement national
00:19:13à l'Assemblée nationale.
00:19:15Et je pense qu'on paye aussi de cela.
00:19:17Mais encore une fois, je suis désolé.
00:19:19Combien de fois j'ai dit aussi,
00:19:21si Mme Le Pen nous dit que le soleil est jaune,
00:19:23je ne vais pas lui dire qu'il est vert sous prétexte
00:19:25que je fais partie de la majorité.
00:19:27Et parfois on nous la reprochait.
00:19:29Mais ce n'est pas quelque chose qui me réjouit
00:19:31que le compte à rebours a commencé.
00:19:35Le compte à rebours a commencé.
00:19:37Par définition, il a commencé le compte à rebours.
00:19:39Il se terminera avant 2026.
00:19:41Sauf à ce que je me trompe,
00:19:43il peut potentiellement y avoir une législative
00:19:45à l'année prochaine.
00:19:47Je suis d'accord.
00:19:49Et donc on peut peut-être simplement se dire,
00:19:51il reste six gros mois,
00:19:53mais on ne peut pas trouver des accords de taxes
00:19:55sur l'urgence de la situation.
00:19:57Mais là encore, la parole publique,
00:19:59mercredi, M. Barnier,
00:20:01nous explique que si
00:20:03la censure est votée,
00:20:05c'est grave, ce sera un drame,
00:20:07il se passera ceci, on sera le chaos.
00:20:09Et hier, que nous dit le Président ?
00:20:11Tout ira bien.
00:20:13La continuité de l'État, il n'y a pas de soucis.
00:20:15En 24 heures, vous avez un Premier ministre
00:20:17qui fait peur,
00:20:19qui arrive et qui va nous dire que l'eau de la Seine
00:20:21va se transformer en sang quasiment.
00:20:23Et le lendemain, tout va bien.
00:20:25Donc arrêtez là aussi.
00:20:27En fait, c'est insupportable, la parole publique.
00:20:29Il n'a pas à faire peur comme ça,
00:20:31M. Barnier, parce que tout le monde sait
00:20:33qu'il ne se passera pas grand-chose dans les jours qui suivent.
00:20:35D'ailleurs, les marchés n'ont pas vraiment
00:20:37flanché hier.
00:20:39Moi, j'espère, encore une fois, comme dans la cuisine,
00:20:41vous savez, des pompons-flingueurs.
00:20:43J'espère qu'on arrivera enfin à mettre tout ce beau monde
00:20:45dans une salle qui puisse se parler.
00:20:47Pourquoi c'est impossible ?
00:20:49C'est ce qu'il faudrait.
00:20:51Et peut-être que Yael Brone-Pivet, Président de l'Assemblée Nationale,
00:20:53Président du Sénat, pourrait être
00:20:55les médiateurs de cela.
00:20:57Parce qu'il va falloir trouver une solution pour ce sujet.
00:20:59Est-ce qu'il faut peut-être écouter les 11 millions de gens
00:21:01qui ont voté pour Marine Le Pen ?
00:21:03Et ne pas les insulter en permanence.
00:21:05Et ne pas parler de front révélé.
00:21:07Je pense que ce dont le pays a besoin,
00:21:09c'est une véritable alternance.
00:21:11En même temps, ça suffit. Les Français en ont marre.
00:21:13On leur dit de faire des compromis.
00:21:15Il faut que droite et gauche s'entendent.
00:21:17Ça fait 7 ans que droite et gauche s'entendent au gouvernement.
00:21:19Il n'y a pas de ligne claire.
00:21:21C'est un gouvernement soit très à droite,
00:21:23soit très à gauche. Ils sont divisés là-dessus.
00:21:25Le clivage droite-gauche, il est de retour.
00:21:27Et je pense que ce dont le pays a besoin,
00:21:29c'est une véritable alternance politique.
00:21:31Et pas ce centrisme élitaire
00:21:33qui ne fait que faire monter la pression populiste.
00:21:39Mais qui a voté aux législatives ?
00:21:41Donc là, vous banalisez le choix des Français.
00:21:43Ils ont voté avec des désistements
00:21:45qui ont faussé le jeu électoral.
00:21:47Et qui ont brouillé le résultat qu'ils voulaient donner.
00:21:49Mais il ne faut pas prendre des Français pour des ânes.
00:21:51Quand ils vous rejurent, ils savent ce qu'ils veulent.
00:21:53Contrairement à d'autres...
00:21:55Bon. Le carillon.
00:21:57Le carillon d'Europe 1.
00:21:59Et M. Hill est là.
00:22:01Vous avez toujours le sourire.
00:22:03Vous savez ce qu'on pourrait faire le 1er avril ?
00:22:05Échanger nos places ?
00:22:07Oui.
00:22:09Ce serait pas mal.
00:22:11Je soumets ça
00:22:13à la grille d'Europe 1.
00:22:15Je ferai culture médias.
00:22:17Je valide.
00:22:19Je ferai culture médias.
00:22:21Et là, vos artistes,
00:22:23je leur dirai des trucs, etc.
00:22:25Et puis vous, vous serez gentil avec la politique.
00:22:27Pas sûr qu'ils viennent.
00:22:29On va peut-être avoir un problème de programmation.
00:22:31Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:22:33Je crois que l'Europe 1 avait fait ça une année.
00:22:35Ils avaient interverti tous les...
00:22:37Et derrière, on fait Thomas Hill et vous, alors ?
00:22:39Bien sûr.
00:22:41Très bien.
00:22:43Je prendrai votre place à CNews aussi.
00:22:45Ça ne va pas être la même limonade.
00:22:47Exactement.
00:22:49Marine Lanson vient avec moi à l'Europe.
00:22:51Elle me dit que j'ai mon mot à dire.
00:22:53Bien sûr.
00:22:55Et à Nice, elle dit bien sûr.
00:22:57Et bien évidemment, on inverse les salaires aussi.
00:22:59Bien sûr.
00:23:09Vous restez quand même avec nous.
00:23:11Vous n'êtes pas fâchés ?
00:23:13Est-ce qu'on a encore un petit peu de temps ?
00:23:15Écoutons le deuxième passage sur le front anti-républicain.
00:23:17C'est vrai que ça peut choquer, quand même,
00:23:19ce mot anti-républicain.
00:23:21Les mots ont un sens, quand même.
00:23:23Ça sert à quoi de censurer
00:23:25extrême-gauche, extrême-droite,
00:23:27à ce moment, simplement parce qu'on est
00:23:29en train de parler et de penser 2027 ?
00:23:31Mais ça, vous n'en savez rien.
00:23:33Franchement, arrêtez de...
00:23:35Mais vous n'en savez rien.
00:23:37Alors elle n'a pas le droit de censurer jamais.
00:23:39Personne n'a jamais le droit de censurer.
00:23:41À quoi le Parlement ?
00:23:43Parce qu'encore une fois, si les Français ne comptent pas,
00:23:45on n'entend pas parler des Français.
00:23:47Non mais je vous le dis, on n'entend pas parler des Français.
00:23:49Oui, enfin...
00:23:51Les Français, ils ont voté 11 millions.
00:23:53Ils ont voté 11 millions.
00:23:55Sur le terrain, on nous disait
00:23:57laisser travailler M. Barnier.
00:23:59Et puis on laisse la chance aux produits, comme on dit.
00:24:01Et puis dans 6 mois, il y aura une nouvelle élection,
00:24:03et le peuple pourra...
00:24:05Si M. Barnier avait été un peu plus habile, un peu plus malin...
00:24:07Ça c'est facile, Pascal Praud, il n'y a qu'un faux con.
00:24:09Dans 6 mois, ça sera la même chose ?
00:24:11Mais même des gens de votre camp ensemble m'ont dit
00:24:13qu'il nous a traités n'importe comment.
00:24:15Vous voulez que je vous dise les noms des gens ?
00:24:17C'est des offres de dire
00:24:19les députés, on a été traités n'importe comment.
00:24:21Même dans le groupe ensemble par M. Barnier.
00:24:23Je vais vous dire, je ne suis pas d'accord.
00:24:25Michel Barnier, il a traité tout le monde
00:24:27comme il pouvait le faire.
00:24:29Il a donné le maximum de ce qu'il pouvait faire.
00:24:31Ça ne veut rien dire.
00:24:33Il donne son maximum.
00:24:35Il n'y a pas plus sûr que celui qui ne veut pas entendre.
00:24:37Écoutons ce qu'a dit M. Macron
00:24:39sur ce front anti-républicain.
00:24:45L'extrême droite et l'extrême gauche
00:24:47se sont unis
00:24:49dans un front anti-républicain
00:24:51et parce que des forces
00:24:53qui hier encore gouvernaient la France
00:24:55ont choisi de les aider.
00:24:57Je n'assumerai jamais l'irresponsabilité
00:24:59des autres, et notamment des parlementaires
00:25:01qui ont choisi en conscience
00:25:03de faire tomber le budget et le gouvernement
00:25:05de la France à quelques jours des fêtes de Noël.
00:25:09On peut reprocher
00:25:11à Marine Le Pen de cette rallie
00:25:13avec Jean-Luc Mélenchon
00:25:15et d'avoir voté une motion censure
00:25:17qui l'insulte. On peut trouver que c'est un mauvais choix politique.
00:25:19Mais le mot anti-républicain,
00:25:21ça ne veut strictement rien dire.
00:25:23Ce mot république utilisé à toutes les sauces.
00:25:25À un moment, il y a des choix politiques.
00:25:27On vote, on est contre, on est pour, c'est la démocratie.
00:25:29Placé en dehors d'un cercle
00:25:31de la raison, qui n'est même plus un cercle de la raison
00:25:33mais un cercle de la République.
00:25:35Des partis pour leurs choix politiques qui sont des options
00:25:37différentes politiques.
00:25:39Je trouve ça absurde. C'est ça qui est mortifère.
00:25:41C'est ça qui tue la démocratie.
00:25:43L'extrême droite et l'extrême gauche, ça représente
00:25:45quand même près de 20 millions de Français aujourd'hui.
00:25:47Plus de la moitié.
00:25:49On marque une pause.
00:25:51Ce qui serait bien, c'est que
00:25:53M. le Président de la République vienne un jour
00:25:55avec Jenny Bastier, avec
00:25:57Laurent Serrari, avec Sonia Mabrouk,
00:25:59avec Charlotte Dornelas.
00:26:01Avec Christine Kelly.
00:26:03Et puis qu'il leur réponde
00:26:05à des questions
00:26:07qui sont un peu plus vives, peut-être.
00:26:09Moi, je serais spectateur.
00:26:11J'espère que d'ici là, on en réussit quand même
00:26:13à faire avancer le pays. Est-ce que c'est un peu important ?
00:26:15Oui, bien sûr. Mais c'est des
00:26:17vœux pieux. On marque une pause.
00:26:19Je suis venu vous dire que je m'en vais.
00:26:21Pourquoi vous partez ?
00:26:23Non, parce que j'enchaîne.
00:26:25Mais vous avez dit que vous restiez.
00:26:27Vous avez changé d'avis en 10 secondes.
00:26:29Non, pas du tout.
00:26:31Je voulais dire que je devais partir à la pause.
00:26:33Ah bon ?
00:26:35Il n'y a pas de pause, alors.
00:26:41Il n'y a pas de pause. Comme ça, il n'y a pas de cube.
00:26:43Comme ça, vous restez.
00:26:45Il faut quand même trouver, effectivement...
00:26:47Qui sera Premier ministre ? Vous avez un nom ?
00:26:49Moi, je pense que lundi, on aura un Premier ministre.
00:26:51Et effectivement, dans les noms qui circulent,
00:26:53que ce soit M. Lecornu, M.
00:26:55Retailleau...
00:26:57Il y a des profils comme David Lissnard
00:26:59ou comme François Barouin, qui ont été
00:27:01présidents de l'Association des maires de France,
00:27:03qui savent effectivement travailler, ce qui c'est,
00:27:05façonner des compromis.
00:27:07C'est des profils qui peuvent, je l'entends,
00:27:09pouvoir trouver un plus grand
00:27:11dénominateur commun.
00:27:13Merci d'être venu ce matin.
00:27:15On est un peu en retard, il est 9h27.
00:27:17Merci Marc Tosca.
00:27:19Marc Tosca, c'était le...
00:27:21Le top 50.
00:27:23Salut les petits clous.
00:27:25On revient dans une seconde.
00:27:27En chanson.
00:27:29Isabelle Piboulot
00:27:31est avec nous. Bonjour Isabelle.
00:27:33Le rappel des titres à 9h34.
00:27:39Bonjour Pascal,
00:27:41bonjour à tous. Après la démission de son
00:27:43Premier ministre, journée de consultation
00:27:45pour Emmanuel Macron, à la recherche
00:27:47d'un arc de gouvernement.
00:27:49Les dirigeants du camp macroniste sont reçus ce matin,
00:27:51suivront ceux du PS, dont le
00:27:53Premier secrétaire s'est dit prêt à discuter
00:27:55sur la base de concessions réciproques.
00:27:57Les LR fermeront la marche en début
00:27:59d'après-midi, les autres parties n'ayant
00:28:01pas été conviées à l'Elysée.
00:28:03En Martinique, Rodrigue Petitot, leader du
00:28:05mouvement contre la vie chère, a été
00:28:07placé en détention provisoire,
00:28:09hier, à l'issue d'une audience à la Cour
00:28:11d'appel de Fort-de-France. Il avait été
00:28:13interpellé le 12 novembre pour des faits
00:28:15de violation de domicile du
00:28:17préfet de Lille, la veille. Il restera
00:28:19écroué jusqu'à son procès le
00:28:2121 janvier. Et puis, événement de
00:28:23cette fin d'année, après 5 ans de
00:28:25rénovation, Notre-Dame de Paris
00:28:27rouvre ses portes ce week-end.
00:28:29Une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement
00:28:31assisteront demain aux festivités,
00:28:33aux côtés d'Emmanuel Macron, parmi eux
00:28:35Donald Trump, ou encore la présidente de la Commission
00:28:37européenne. Un film rendant
00:28:39hommage aux sauveteurs de la cathédrale
00:28:41sera diffusé sur le Parvis.
00:28:43Merci Isabelle. Marine Le Pen
00:28:45était hier soir sur le plateau de CNews
00:28:47avec Christine Kelly, et elle a répondu
00:28:49sur la censure. C'était avant d'ailleurs
00:28:51l'intervention du Président de la République
00:28:53et déjà elle prévoyait
00:28:55qu'on allait reprocher qu'elle puisse
00:28:57voter la censure. Mais bon, c'est dans
00:28:59les textes. C'est son droit, bien évidemment.
00:29:01Et c'est de la politique, on peut ne pas
00:29:03être d'accord avec un gouvernement, sans penser
00:29:05forcément à 2027. On peut.
00:29:09On peut.
00:29:11En pensant à 2027 aussi.
00:29:13On peut.
00:29:15C'est toujours pareil, on peut défendre ses électeurs.
00:29:17Est-ce qu'un autre budget
00:29:19est vraiment possible ?
00:29:21Parce que moi je veux bien que Marine Le Pen
00:29:23s'oppose à ce budget. Elle est sur sa ligne rouge
00:29:25sur l'indexation des retraites, mais comment elle finance tout ça ?
00:29:27Moi j'ai pas vu dans les
00:29:29contre-propositions du RN quelque chose de
00:29:31convaincant. Ils veulent taxer
00:29:33les rachats d'actions. Très bien.
00:29:35Mais Alain Madelin disait
00:29:37l'autre jour, par exemple, que tu peux privatiser
00:29:39des choses. Ça c'est pas la position de Marine Le Pen.
00:29:41En effet.
00:29:43Tu vends Orange
00:29:45chez 3 Milliards.
00:29:47On n'est pas disputeux.
00:29:49Et vendre des bijoux de famille.
00:29:51Ce qu'il faut c'est faire des économies structurelles sur l'État.
00:29:53Oui.
00:29:55Là pour le coup elle a raison. On nous a présenté un budget en disant
00:29:57qu'il y a 40 milliards d'économies,
00:29:5920 milliards d'impôts en plus. Non. Si on regarde
00:30:01globalement, il y a 0,4%.
00:30:03Je vais vous dire.
00:30:05On veut bien faire des économies, mais pas sur
00:30:07les retraites, pas sur la santé. C'est les deux
00:30:09principales sources de dépenses en France.
00:30:11Il y a aussi une question de symboles. Parce que les efforts
00:30:13c'est toujours pour les autres. Donc on va dire à
00:30:15Madame Borne qu'elle a été 6 mois simplement ministre
00:30:17et qu'elle n'aura pas de voiture. Voilà.
00:30:19Oui, d'accord. Mais c'est pas ça qui va changer le budget.
00:30:21Non, mais c'est du symbole.
00:30:23On va aller sur ce terrain-là.
00:30:25C'est une affaire de symbole. Donc on va aller
00:30:27dire. Parce qu'en fait les Français ils en ont ras-le-bol.
00:30:29Parce que les efforts c'est pour
00:30:31les autres. Mais quand t'as été Premier ministre, t'as le droit
00:30:33à une voiture pendant 10 ans. Je veux bien qu'on m'explique
00:30:35pourquoi t'as le droit à une voiture pendant 10 ans quand t'as été Premier ministre.
00:30:37Plus pendant 40 ans.
00:30:39Pourquoi pas.
00:30:41Mais aussi dans le symbole
00:30:43hier soir.
00:30:45Il y a aussi cette dimension-là
00:30:47qu'en fait c'est toujours les mêmes.
00:30:49Pour le symbole hier soir
00:30:51Marine Le Pen a très clairement
00:30:53commencé à pointer
00:30:55en effet ce dont on va
00:30:57parler constamment ici. C'est-à-dire
00:30:59le nombre d'institutions
00:31:01d'organismes qui ne servent à
00:31:03rien. Les autorités administratives
00:31:05et des économies qu'on pourrait faire.
00:31:07Je remarque que M. Castex il a
00:31:09tous les avantages des anciens ministres.
00:31:11Et je remarque effectivement M. Attal
00:31:13il est resté 6 mois.
00:31:156 mois. Et il a le droit
00:31:17à des avantages.
00:31:19Il a le droit d'utiliser le métro lui.
00:31:21Je pense qu'il doit avoir une carte.
00:31:23Et d'ailleurs je trouve que
00:31:25ça en dit beaucoup en fait.
00:31:27Ça en dit beaucoup par rapport
00:31:29au monde.
00:31:31Il y a deux personnalités Pascal
00:31:33que les Français aiment actuellement.
00:31:35Personnalités qui ont gouverné récemment.
00:31:37Jean Castex. Et c'est Édouard Philippe.
00:31:39Jean Castex parce qu'il prend le métro.
00:31:41Édouard Philippe parce qu'il a osé dire en direct
00:31:43qu'il ne savait pas.
00:31:45Le métro de Jean Castex
00:31:47c'est l'électricité du général
00:31:49de Gaulle qu'il payait.
00:31:51En fait c'est le même état.
00:31:53Je vous propose d'écouter Marine Le Pen
00:31:55sur la censure.
00:31:57Moi j'aimerais qu'on m'explique
00:31:59pourquoi il n'est pas respectable
00:32:01de voter la censure en réalité.
00:32:03C'est un outil de la Constitution
00:32:05française que nous utilisons
00:32:07encore une fois parce qu'il nous apparaît
00:32:09que c'est un outil de protection
00:32:11du peuple français.
00:32:13Et je ne vois pas en quoi
00:32:15il est ni responsable
00:32:17ni
00:32:19susceptible de jeter sur vous
00:32:21le discrédit que d'utiliser
00:32:23ou de voter une motion
00:32:25de censure qui est d'ailleurs un acte
00:32:27qui a été effectué par le passé
00:32:29par tous les partis politiques.
00:32:31Tous les partis politiques
00:32:33sont un jour ou l'autre associés
00:32:35à une motion de censure.
00:32:37Oui.
00:32:39La Constitution,
00:32:41toute la Constitution,
00:32:43rien que la Constitution,
00:32:45c'est dans les textes, moi j'en ai marre,
00:32:47que même sur des principes comme la laïcité
00:32:49ou autre, on remette en cause
00:32:51ce qu'il y a dans ce texte.
00:32:53C'est un texte sacré normalement.
00:32:55En fait ce que nous dit en résumé le Président de la République
00:32:57c'est que le peuple vote mal
00:32:59et les représentants du peuple agissent mal.
00:33:01Voilà. Dès lors qu'on est en contradiction
00:33:03avec ses décisions, sa politique,
00:33:05c'est qu'on a tort.
00:33:07Le problème de la démocratie c'est pas ça.
00:33:09C'est quand le peuple dit non,
00:33:11le chef de l'État se retire.
00:33:13Ou alors on change de peuple.
00:33:15Moi ce qui me fait peur c'est qu'on a des enjeux nationaux,
00:33:17les agriculteurs, la question sociale,
00:33:19la question économique, la question de la Martinique,
00:33:21pardon, mais Christine Kelly en a parlé,
00:33:23elle en a merveilleusement bien parlé,
00:33:25c'est un enjeu majeur.
00:33:27Mais quand je dis le symbole
00:33:29d'une guerre laïenne, étant Uruguay
00:33:31à négocier le Mercosur,
00:33:33elle sera à Notre-Dame,
00:33:35si le Président avait, comment dire,
00:33:37un peu de courage, il dirait
00:33:39vous n'entrez pas dans Notre-Dame Madame.
00:33:41Vous n'entrez pas.
00:33:43Mais pourquoi vous riez ?
00:33:45Mais tu défends les intérêts français.
00:33:47Tu ne peux pas d'un côté dire
00:33:49c'est contraire aux intérêts français
00:33:51et recevoir cette dame
00:33:53dans Notre-Dame de Paris.
00:33:55Ecoutez Pascal Praud,
00:33:57enfin je ne sais pas,
00:33:59il y a du courage politique.
00:34:01Pourquoi alors tu fais n'importe quoi ?
00:34:03Je ne te dis pas d'aller la pendre dans la rue,
00:34:05je te dis de ne pas la recevoir à Paris.
00:34:07Ce n'est pas idiot ce que je dis.
00:34:09De Gaulle il aurait boycotté.
00:34:11De Gaulle il aurait boycotté.
00:34:13Il aurait fait la chaise vide.
00:34:15Il y a une chose,
00:34:17on oublie
00:34:19avec cette dissolution,
00:34:21c'est que cette dissolution nous a fait rater
00:34:23le grand rendez-vous européen,
00:34:25le grand rendez-vous européen
00:34:27où il n'y aurait pas eu de dissolution.
00:34:29La France devait être aux manettes
00:34:31à Bruxelles pour justement
00:34:33contracter
00:34:35avec Mme von der Leyen.
00:34:37On a tout abandonné.
00:34:39On a abandonné les postes.
00:34:41On a nommé M. Séjourné.
00:34:43Il faut quand même dire les choses.
00:34:45C'est-à-dire que ce grand rendez-vous-là,
00:34:47la comédie, c'est en juin dernier
00:34:49que ça s'est joué.
00:34:51Ce n'est pas maintenant.
00:34:53Mme von der Leyen, je vais vous dire une chose.
00:34:55Ça fait un mois qu'elle a pris ses billets
00:34:57et qu'elle a réservé son hôtel pour monter vidéo.
00:34:59Parce qu'elle est déjà sûre que de toute façon
00:35:01les Français se coucheront.
00:35:03Elle se fiche de nous.
00:35:05L'Elysée sent
00:35:07que ça ne sent pas très bon ce sujet quand même.
00:35:09Il y a eu un tweet de l'Elysée.
00:35:11Oui, ils sont contre le Merkel.
00:35:13Mais elle s'en fiche.
00:35:15La voix de la France
00:35:17ne porte plus
00:35:19aujourd'hui au niveau international.
00:35:21Est-ce que vous voulez voir un sujet
00:35:23sur le Mercosur ?
00:35:25Je ne sais pas si d'ailleurs on peut le voir.
00:35:27Regardez le sujet du Mercosur.
00:35:29Ce n'était pas prévu qu'on le passe à ce moment-là.
00:35:31C'est tellement symbolique.
00:35:33Ça vient révélateur.
00:35:35Oui, mais on ne se bat pas.
00:35:37Elle sera à Paris,
00:35:39dans Notre-Dame, samedi.
00:35:41Tu lui dis, vous ne rentrez pas.
00:35:43Madame, vous nous prenez pour des imbéciles.
00:35:45Vous ne rentrez pas.
00:35:47Faites attention parce que le président va vous appeler
00:35:49et va vous mettre
00:35:51devant les portes de Notre-Dame pour bloquer l'entrée à Madame von der Leyen.
00:35:53Mais je n'ai rien contre cette dame.
00:35:55Je dis, elle ne nous respecte pas.
00:35:57Elle ne nous respecte pas.
00:35:59Elle se fiche de nous.
00:36:01Elle se fiche de nous quand elle dit
00:36:03je comprends la souffrance
00:36:05des agriculteurs français.
00:36:07Au même moment, elle réserve son billet
00:36:09pour monter vidéo.
00:36:11Donc voyez le sujet
00:36:13de Marine Sabourin.
00:36:15Marine Sabourin.
00:36:17Une nouvelle étape dans les discussions
00:36:19pourrait être finalisée dans les prochaines heures.
00:36:21La présidente de la commission européenne
00:36:23Ursula von der Leyen
00:36:25est arrivée à monter vidéo hier.
00:36:27Un accord commun a été trouvé
00:36:29selon le ministre des affaires étrangères uruguayen.
00:36:31Ne manque que quelques détails minimes.
00:36:33La ligne d'arrivée
00:36:35de l'accord UE-Mercosur est en vue.
00:36:37Travaillons ensemble, franchissons-la.
00:36:39À Paris, le son de cloche
00:36:41est différent. Ce serait une finalisation
00:36:43auprès des négociateurs qui seraient en cours.
00:36:45Et non, une signature
00:36:47ni une conclusion de l'accord.
00:36:49La fin de l'histoire est donc encore loin.
00:36:51Emmanuel Macron a d'ailleurs
00:36:53réitéré sa fervente opposition
00:36:55auprès d'Ursula von der Leyen.
00:36:57L'accord commercial est inacceptable en l'état.
00:36:59Nous continuerons de défendre sans relâche
00:37:01notre souveraineté agricole.
00:37:03Malgré cet échange, la présidente de la commission
00:37:05persiste et signe.
00:37:07Selon elle, l'Union européenne et le Mercosur
00:37:09tireront profit de cet accord.
00:37:11Quand je pense qu'on a fait
00:37:13voter l'Assemblée nationale
00:37:15pour dire non.
00:37:17Mercosur, on ne pèse plus rien.
00:37:19La souveraineté, où est-elle ?
00:37:21Il ne faut pas la recevoir.
00:37:23Vous êtes d'accord ou pas ?
00:37:25Je suis d'accord. Parce qu'elle est allée
00:37:27tuer des filières entières agricoles.
00:37:29Elle est une ennemie de la France.
00:37:31Contrairement
00:37:33à ce qu'on veut faire croire, les agriculteurs
00:37:35français ne sont pas contre les échanges.
00:37:37Ils ne sont pas contre l'amnésie.
00:37:39Ils sont contre les échanges des loyaux.
00:37:41Est-ce qu'on croit que les Etats-Unis
00:37:43acceptent les échanges des loyaux ?
00:37:45Le champion du libre-échange ?
00:37:47La réponse est non.
00:37:49Mais nous, nous l'acceptons.
00:37:51Des Allemands qui vont vendre des voitures.
00:37:53Un mot sur l'élection présidentielle.
00:37:55Elle se pose.
00:37:57Je connais votre position.
00:37:59Vous l'avez exprimée hier.
00:38:01Je pense que ce n'est pas une bonne chose
00:38:03de demander que le président de la République...
00:38:05Si on commence à entrer là-dedans,
00:38:07on sortira.
00:38:09En entrant, on en sort.
00:38:11Ou pas.
00:38:13La formule est jolie.
00:38:17Écoutons le président de la République
00:38:19sur la présidentielle.
00:38:21Pourquoi
00:38:23ces députés ont-ils agi ainsi ?
00:38:25Ils ne pensent pas à vous, à vos vies,
00:38:27à vos difficultés, à vos fins de mois,
00:38:29à vos projets, soyons honnêtes.
00:38:31Ils ne pensent qu'à une seule chose.
00:38:33À l'élection présidentielle.
00:38:35Pour la préparer, pour la provoquer,
00:38:37pour la précipiter.
00:38:39Et cela avec le cynisme,
00:38:41si c'est nécessaire,
00:38:43et un certain sens du chaos.
00:38:45Incroyable.
00:38:47Un président monter les Français
00:38:49contre leurs représentants
00:38:51qu'il qualifie de cyniques,
00:38:53avec des arrières-pensées.
00:38:55C'est du jamais-vu qu'un chef de l'État
00:38:57s'en prenne à leur présentation.
00:38:59Mais ce n'est pas possible.
00:39:01Vous allumez des braises.
00:39:03Il faudra aller chercher le responsable.
00:39:05Surtout que la représentation nationale
00:39:07ne fait que représenter ce que désirent les Français.
00:39:09Jean-Marie Le Pen ne fait que suivre
00:39:11ce que lui demandent ses électeurs.
00:39:13Il y a les gentils Français
00:39:15qui seraient pour le compromis et la coalition,
00:39:17et de l'autre les méchants députés.
00:39:19Ils ne font que représenter des intérêts
00:39:21qui sont opposés.
00:39:23La société française est divisée,
00:39:25il y a des clivages politiques
00:39:27qui se retrouvent à l'Assemblée.
00:39:29Cette opposition est délétère.
00:39:31L'URN avait fait des propositions
00:39:33de contre-budget,
00:39:35avec Jean-Philippe Tanguy.
00:39:37Est-ce que, par exemple,
00:39:39ces propositions
00:39:41qui avaient été imaginées
00:39:43par le Rassemblement national,
00:39:45vous avez pu les voir, les écouter ?
00:39:47Est-ce qu'elles étaient efficaces ?
00:39:49On peut en discuter.
00:39:51Mais oui, il y avait des contre-propositions
00:39:53proposées par Marine Le Pen.
00:39:55C'était des contre-propositions sérieuses.
00:39:57C'était sérieux, sur un certain nombre de points.
00:39:59Mais elles ont été publiques,
00:40:01ces contre-propositions ?
00:40:03Oui, il y a même des graphiques
00:40:05qui ont circulé.
00:40:07On les diffusera à l'antenne.
00:40:09Elles ont été dévoilées par le Rassemblement national
00:40:11en expliquant un certain nombre
00:40:13de dépenses supplémentaires
00:40:15financées par ces mesures.
00:40:17Hier, j'étais avec Eric Woerth
00:40:19sur Europe 1, et je lui ai dit
00:40:21pourquoi on ne peut pas toucher
00:40:23aux dépenses publiques.
00:40:25Il a été ministre du budget
00:40:27et il a dit que tout le monde s'en fout.
00:40:29C'est ce qu'il m'a dit à l'antenne.
00:40:31Je le dis à Marine Le Pen,
00:40:33tout le monde s'en fiche, c'est formidable.
00:40:35Pour le coup, le contre-budget
00:40:37également proposé par Marine Le Pen
00:40:39n'aurait pas permis de réduire
00:40:41drastiquement la voilure.
00:40:43Madame Le Pen, c'est intéressant,
00:40:45la séquence, parce qu'effectivement,
00:40:47elle était hier avec Christine Kelly,
00:40:49je le répète,
00:40:51c'est vrai qu'on est dans une...
00:40:53C'est plutôt bonne.
00:40:55Parce qu'il y a beaucoup de personnes
00:40:57qui disent, ça y est, Marine Le Pen,
00:40:59c'est terminé, etc.
00:41:01Or, j'ai trouvé que sa prestation
00:41:03était à son faute.
00:41:05Les commentateurs et observateurs
00:41:07que nous sommes, on n'a pas de mal
00:41:09à dire, par exemple, quand un Premier ministre
00:41:11est bon, s'il est bon, etc.
00:41:13Mais personne n'ose dire que Mme Le Pen
00:41:15a fait un bon discours à l'Assemblée nationale
00:41:17et que c'était sans doute le meilleur discours
00:41:19par rapport à Gabriel Attal ou Laurent Wauquiez.
00:41:21Parce qu'à chaque fois, tout le monde est obligé
00:41:23de dire Mme Le Pen.
00:41:25Mais nous, on est des commentateurs.
00:41:27On dit simplement que son discours
00:41:29est bon.
00:41:31Et effectivement, son discours à l'Assemblée nationale
00:41:33était meilleur que celui de Laurent Wauquiez
00:41:35qui hurlait, ressaisissez-vous, ressaisissez-vous.
00:41:37Et dont elle a parlé avec le bal des hypocrites.
00:41:39Écoutez ce passage,
00:41:41parce qu'elle n'a pas tort là non plus.
00:41:43Écoutons Mme Le Pen.
00:41:45Permettez-moi quand même une minute
00:41:47de pointer du doigt
00:41:49le bal des hypocrites
00:41:51que j'ai pu voir hier tout de même.
00:41:53Avec des LR
00:41:55qui viennent dire
00:41:57oh mon Dieu, c'est affreux.
00:41:59Ils ont voté la motion de censure
00:42:01avec la France insoumise.
00:42:03Les socialistes
00:42:05et les verts, c'est ignoble.
00:42:07Non mais d'abord,
00:42:09elle est à la con,
00:42:11elle peut jouer faible.
00:42:13Elle est française.
00:42:15Ça s'est mal terminé.
00:42:17Va, je ne te réponds.
00:42:19Va, je ne te réponds.
00:42:21Mais elle a
00:42:23évidemment raison.
00:42:25Parce que personne n'est dupe
00:42:27de cet argument qui a été martelé par Attal,
00:42:29par Wauquiez et par le Président Macron.
00:42:31Évidemment que personne n'imagine
00:42:33que Mme Le Pen va travailler avec Jean-Marie Le Pen.
00:42:35Avec Jean-Luc Mélenchon.
00:42:37Personne ne l'imagine.
00:42:39Jolie lapsus.
00:42:41Personne ne l'imagine qu'elle va travailler avec Jean-Luc Mélenchon.
00:42:43Personne. Donc c'est une alliance
00:42:45de circonstances
00:42:47qui ne sont pas d'accord.
00:42:49C'est pour ça qu'il y a un tel décalage
00:42:51entre l'espace médiatique, les gens le savent bien.
00:42:53Tout ça est grotesque.
00:42:55Eugénie Bastier.
00:42:57Oui mais c'est difficile de défendre une alliance de circonstances
00:42:59tout en critiquant l'alliance de circonstances
00:43:01qu'a été le Front républicain en juin dernier.
00:43:03Les centristes
00:43:05se sont alliés avec l'extrême-gauche
00:43:07et l'URN a dit que c'est une honte.
00:43:09L'hypocrisie est des deux côtés.
00:43:11Ce n'est pas une alliance.
00:43:13L'alliance pour les élections législatives, oui.
00:43:15Elle a eu des ententes, c'est sûr.
00:43:17Mais elle a utilisé un vecteur.
00:43:19Elle a utilisé un outil.
00:43:21Elle ne s'est pas alliée sur le fond
00:43:23avec les filles.
00:43:29Pour aller dans le sens de Rachel,
00:43:31elle ne fait qu'appliquer, encore une fois,
00:43:33la Constitution.
00:43:35À partir du moment où la Constitution
00:43:37ne prévoit pas que face au 49-3
00:43:39il y ait une majorité
00:43:41qui puisse remplacer la majorité,
00:43:43l'autre majorité, ce n'est pas prévu dans la Constitution.
00:43:45Dans les mesures du pouvoir d'achat,
00:43:47en même temps que vous parlez, j'étais en train de regarder
00:43:49les propositions qui avaient été faites par l'URN
00:43:51qui ont été montrées, je pense,
00:43:53assez peu dans la Bresse.
00:43:55Supprimer la désintoxication des retraites durant six mois,
00:43:57on le savait.
00:43:59Supprimer la hausse de la TVA sur les chaudières.
00:44:01J'imagine que ça, c'est...
00:44:03Oui, mais ça, c'est des postes de dépense, on est d'accord.
00:44:05Mais pour distribuer de l'argent, c'est facile.
00:44:07Oui.
00:44:09La principale difficulté de ce budget,
00:44:11c'est justement comment on réduit la voilure.
00:44:13Après, là, il y a eu
00:44:15des propositions sur l'aide médicale
00:44:17d'État. Déjà, par exemple,
00:44:19sur l'immigration, remplacer
00:44:21l'AME par l'AMU, par exemple.
00:44:23Là, vous faites des économies.
00:44:25L'AME, c'est un réservoir
00:44:27d'urgence aux personnes en situation
00:44:29régulière, par exemple.
00:44:31Je crois que c'est 4 milliards d'euros
00:44:33d'économie qui avaient été chiffrés sur
00:44:35l'immigration, de baisse de dépense.
00:44:37Mais pardonnez-moi, 4 milliards, c'est pas mal,
00:44:39parce que l'indexation des retraites,
00:44:41c'est 3 milliards, visiblement.
00:44:433 milliards.
00:44:45Donc, réserver la dotation d'accueil d'étudiants
00:44:47étrangers aux étudiants Master et Doctorat,
00:44:49c'est pas stupide ?
00:44:51Oui.
00:44:53Si tu prends tous les étudiants,
00:44:55et on l'avait vu dans l'affaire Lola,
00:44:57la jeune fille, elle était venue en France, elle n'était pas plus étudiante
00:44:59que vous et moi.
00:45:01Donc, ça, c'est pas mal.
00:45:03En fait, c'est une question de bon sens.
00:45:05De dire, oui, il faut peut-être
00:45:07déjà avoir un certain niveau d'études
00:45:09quand t'es étudiant, t'arrives pas en 1ère année.
00:45:11Pourquoi ? Parce que quand t'arrives en 1ère année,
00:45:13tu sais qu'il est possible que ce soit perverti.
00:45:15Mais le bon sens, c'est d'abord de retrouver
00:45:17la croissance.
00:45:19Et donc, la confiance.
00:45:21Et tant que vous n'aurez pas de confiance
00:45:23dans nos dirigeants, vous n'aurez pas
00:45:25d'activité.
00:45:27Donc, vous vous démissionnez.
00:45:29J'ai bien compris.
00:45:31C'est le Georges Lévesque qui est constant.
00:45:33Vous m'avez compris, cette fois.
00:45:35Je vous ai compris.
00:45:37J'ai bien compris.
00:45:39Le problème, c'est après, plutôt du côté
00:45:41Mélenchon, où ça fanfaronne, etc.
00:45:43sur la censure et tout ça.
00:45:45Écoutons-le, Jean-Luc Mélenchon.
00:45:47Comment il a jugé le Président de la République hier ?
00:45:49Pour une fois qu'Israël n'est pas responsable de quelque chose.
00:45:51Gilles Boulot était très bon.
00:45:53Comment ? Notre confrère Gilles Boulot était très bon
00:45:55face à Jean-Luc Mélenchon. Il est toujours très bon, Gilles Boulot.
00:45:57Franchement, il est toujours
00:45:59excellent, Gilles Boulot.
00:46:01Écoutons le
00:46:03le Président, non pas le Président,
00:46:05d'ailleurs, mais le leader maximum
00:46:07de la France insoumise qui a trouvé un bavardage
00:46:09creux du Président de la République.
00:46:13J'ai entendu un bavardage
00:46:15creux et prétentieux
00:46:17faire des leçons, donner des leçons
00:46:19à tout le monde et en comptant
00:46:21sur le fait que les Français ne comprennent pas
00:46:23ce qui se passe. Monsieur Boulot,
00:46:25s'il y a eu censure, c'est parce
00:46:27qu'il y a eu 49.3.
00:46:29Le 49.3 a été déposé,
00:46:31c'est-à-dire la loi est
00:46:33considérée comme adoptée s'il n'y a
00:46:35pas de motion de censure. La seule
00:46:37manière que nous avons de nous opposer
00:46:39à une loi dans ces conditions, c'est la
00:46:41censure. Ça s'appelle l'avis du
00:46:43Parlement, ça. Et c'est ce que
00:46:45M. Macron vient de qualifier d'anti-républicain.
00:46:47Bon, visiblement, il est sur la
00:46:49même longueur d'onde que
00:46:51Marine Le Pen et que d'autres.
00:46:53Quand il y aura des élections à LFI,
00:46:55quand il y aura une démocratie interne
00:46:57à LFI, à ça,
00:46:59à quand ?
00:47:01Quand LFI sera un vrai parti politique, avec une vraie
00:47:03vie démocratique à l'intérieur ?
00:47:05Puisqu'on parle de démocratie.
00:47:07C'est amusant parce que les journalistes
00:47:09n'interrogent jamais Jean-Luc Mélenchon sur cette
00:47:11question. Jamais. C'est vrai que c'est
00:47:13le seul leader qu'on invite,
00:47:15qu'on interroge, qui n'a pas de statut officiel.
00:47:17C'est-à-dire que
00:47:19Marine Le Pen est présidente de groupe à l'Assemblée
00:47:21nationale, Jordan Bardella est président de parti,
00:47:23Olivier Faure,
00:47:25Marc Fédot, ils ont tous une fonction.
00:47:27Bardella a été élu à l'issue d'un
00:47:29congrès avec deux candidats.
00:47:31TF1 lui donne une audience hier
00:47:33et il n'a aucun mandat.
00:47:35C'est le choix de...
00:47:37La Paul, je vais vous remercier
00:47:39parce que nous allons recevoir à l'instant
00:47:41Jacques Maillot, qui est un grand ami de Philippe Bouvard
00:47:43et ça tombe bien puisque Philippe Bouvard
00:47:45aujourd'hui célèbre ses 95 ans.
00:47:47Et Pierre Douglas, que vous avez
00:47:49connu puisqu'il est
00:47:51déjà venu
00:47:53et on va essayer de sourire un peu
00:47:55les deux autres sont au Théâtre des Deux-Ânes
00:47:57Le Théâtre des Deux-Ânes
00:47:59Exactement, font une revue de presse,
00:48:01parlent politique, donc on va continuer.
00:48:03Merci cher Florian, à tout de suite.
00:48:07Jacques Maillot
00:48:09est avec nous et je le remercie grandement.
00:48:11Il est venu avec Pierre Douglas parce que tous les deux
00:48:13sont des locataires du Théâtre
00:48:15des Deux-Ânes. Macron, l'intelligent
00:48:17artificiel, c'est un spectacle
00:48:19en ce moment qui a lieu
00:48:21au Théâtre des Deux-Ânes. L'intelligent
00:48:23artificiel. Macron,
00:48:25on en parlera évidemment avec vous
00:48:27dans une seconde. Merci. Bonjour Jacques.
00:48:29Bonjour. Bonjour cher
00:48:31Pierre Douglas. Salut camarade.
00:48:33Comment ça va ?
00:48:35Comment allez-vous ?
00:48:37Au purgatoire, il n'y a pas beaucoup d'élections
00:48:39alors on observe la situation nationale.
00:48:43Je ne sais pas si la jeune
00:48:45génération sait qui est Georges Marchais.
00:48:47Par exemple, j'ai dit
00:48:49Georges Marchais pour vous.
00:48:51Je ne suis pas un bébé.
00:48:53Je ne suis pas un bébé.
00:48:55J'ai quand même un peu de culture politique.
00:48:57Bien évidemment.
00:48:59Ce n'est pas le même rapport
00:49:01lorsqu'on a connu de son vivant.
00:49:03Je ne l'ai pas connu de son vivant.
00:49:05Je suis née en 1991.
00:49:07Est-ce que vous pourriez
00:49:09nous faire cet inscandale ?
00:49:11Il le fera après parce qu'Isabelle Piboulot
00:49:13nous rappelle les titres. Mais à chaque fois qu'il vient, je lui demande
00:49:15de faire cet inscandale. Et je pense que
00:49:17toute sa journée, il y a toujours quelqu'un qui vient
00:49:19Monsieur De Grasse, vous pouvez nous faire cet inscandale ?
00:49:21Isabelle Piboulot.
00:49:25Bruno Retailleau prêt
00:49:27à continuer et à terminer son travail
00:49:29à Beauvau. Le ministre de
00:49:31l'Intérieur démissionnaire exclut cependant
00:49:33de collaborer avec un Premier ministre
00:49:35de gauche selon Le Figaro. Le président
00:49:37doit agir vite car le risque d'une
00:49:39crise financière est majeure. A-t-il soutenu ?
00:49:41Emmanuel Macron nommera le
00:49:43successeur de Michel Barnier dans les prochains jours.
00:49:45Événement en grande pompe
00:49:47demain pour la réouverture de Notre-Dame.
00:49:49Le pape François n'y assistera pas
00:49:51mais le souverain pontife a préparé
00:49:53un message à destination des Français
00:49:55transmis à l'archevêque de Paris.
00:49:57Il sera lu au début de la célébration.
00:49:59Le Saint-Père est en revanche
00:50:01attendu en Corse à Ajaccio
00:50:03le 15 décembre. Et puis cette
00:50:05frayeur en Californie. Un puissant
00:50:07séisme de magnitude 7 s'est produit
00:50:09hier près des côtes du nord de l'État.
00:50:11Une brève alerte au tsunami
00:50:13a été déclenchée au nord de San Francisco
00:50:15selon les autorités
00:50:17plus aucun danger ou menace ne persiste
00:50:19à ce stade.
00:50:21Merci chère Isabelle.
00:50:23Théâtre des deux ânes.
00:50:25Évidemment on va évoquer toute l'actualité
00:50:27nationale et internationale mais
00:50:29Macron l'intelligent
00:50:31artificiel et
00:50:33on voit la photo
00:50:35et puis l'affiche et puis c'est marqué avec
00:50:37Pierre-Douglas, avec Amaury Gonzague,
00:50:39avec Jean-Pierre Marville,
00:50:41avec évidemment Jacques Maillot
00:50:43peut-être. Mais ça veut dire quoi ?
00:50:45C'est une pièce ?
00:50:47C'est une revue d'actualité.
00:50:49On se succède sur scène
00:50:51avec Pierre, avec
00:50:53Florence Brunold, avec
00:50:55un très bon imitateur, Yann Jammé
00:50:57et on fait
00:50:59un panorama de la situation politique
00:51:01actuelle. Mais c'est réécrit tous les
00:51:03soirs ou c'est un texte
00:51:05qui... Par exemple
00:51:07la motion de censure, ce soir
00:51:09vous serez sur scène ? Oui. Bon et ce soir
00:51:11vous allez parler de la motion de censure peut-être ?
00:51:13Oui, quand même.
00:51:15On va parler des
00:51:17responsables politiques qui sont devenus des
00:51:19irresponsables politiques par exemple.
00:51:21Vous allez dire comme nous alors.
00:51:23On peut aller sur scène.
00:51:25Vous êtes les bienvenus.
00:51:27C'est vrai que dans le chansonnier
00:51:29il y a une part de journalisme
00:51:31évidemment. D'ailleurs vous êtes journaliste, vous avez
00:51:33commencé votre carrière, tout le monde le sait,
00:51:35à RTL.
00:51:37Europe 1 RTL, oui.
00:51:39RTL ensuite. Et c'est vrai
00:51:41qu'il y a une part d'intervenir
00:51:43sur l'actualité. Ce n'était pas à l'époque du stand-up ?
00:51:45Non, non.
00:51:47On lit les journaux tous les
00:51:49jours, on écoute la
00:51:51radio, la télé et puis on se dit
00:51:53comme se disait Brassens quand il
00:51:55avait quelques idées, qu'est-ce que je vais faire avec tout ça ?
00:51:57Et on cherche et puis on arrive à trouver.
00:51:59Moi je me suis dit hier par exemple
00:52:01aux deux âmes, j'ai dit bon Macron
00:52:03est un type extrêmement intelligent
00:52:05et il a dissous l'Assemblée nationale.
00:52:07Qu'est-ce qu'il aurait fait s'il avait été con ?
00:52:09Je ne sais pas, il aurait peut-être
00:52:11déclaré la guerre à la Suisse,
00:52:13il aurait dit il faut mettre un sous-marin dans le lac
00:52:15de Genève, je ne sais pas. Il est très intelligent
00:52:17et il a dissous l'Assemblée nationale.
00:52:19Ce que vous dites est vraiment quelque chose
00:52:21qui m'intéresse beaucoup
00:52:23depuis toujours, c'est le rapport entre l'intelligence.
00:52:25Qu'est-ce que l'intelligence ? Il faudra nous dire à la fin
00:52:27de notre vie à ce qu'est l'intelligence.
00:52:29Et effectivement l'intelligence
00:52:31n'exclut pas l'erreur.
00:52:33Nous sommes aussi d'accord.
00:52:35Est-ce que l'action,
00:52:37la bonne action, c'est le
00:52:39degré supérieur de l'intelligence ?
00:52:41C'est une réflexion que chacun
00:52:43peut mener, Joseph Massé-Scarron.
00:52:45Parce que derrière la lutade,
00:52:47Pierre-Douglas.
00:52:49J'ai tout appris aux deux ânes.
00:52:51Mes grands-parents étaient
00:52:53aficionados des deux ânes, Anne-Marie Carrière,
00:52:55Pierre-Jean Vaillard, tout ça.
00:52:57J'ai tout appris aux deux ânes.
00:52:59C'est les deux ânes qui m'ont donné le goût de la politique.
00:53:01Oui, qui m'ont donné le goût de la politique.
00:53:03Franchement, je vous le dis.
00:53:05Pourquoi ? Parce que ce que vous faites toujours,
00:53:07c'est que vous faites un pas de côté
00:53:09et vous dites ça, en fait.
00:53:11Ce qui est généralement admis par tout le monde
00:53:13et ce qu'il n'y a pas d'autre manière de le voir.
00:53:15Et de le voir avec drôlerie,
00:53:17avec respect, avec cet esprit français.
00:53:19Et franchement, les deux ânes,
00:53:21c'est pour moi, top.
00:53:23J'aime bien mon pied là-bas.
00:53:25Jacques Maillot, c'est combien de personnes dans le théâtre ?
00:53:27De spectateurs ?
00:53:29Oui.
00:53:31280.
00:53:33Et la clientèle de chansonniers,
00:53:35elle existe toujours ?
00:53:37Elle s'est rajeunie.
00:53:39Elle s'est rajeunie parce que le Covid
00:53:41nous a quand même enlevé quelques spectateurs
00:53:43un peu en bout de course.
00:53:45Mais elle s'est rajeunie,
00:53:47elle se régénère chaque année.
00:53:49Et c'est vrai que nous, on est des catalyseurs.
00:53:51C'est ce que me disait Yves Moreauzy.
00:53:53Il me disait, vous êtes des journalistes pas sérieux
00:53:55qui savent décaler l'actualité
00:53:57et la rendre drôle.
00:53:59Il y a une guerre qui est menée contre l'humour,
00:54:01contre les mots, contre l'humour,
00:54:03contre la culture.
00:54:05Il y a une guerre qui est menée contre ça
00:54:07et vous êtes comme des législateurs de l'ombre,
00:54:09des résistants de cet humour.
00:54:11Avec votre regard aux deux,
00:54:13ils ont un regard très enfantin.
00:54:15Ils s'amusent.
00:54:17Ils s'amusent des choses graves.
00:54:19Très important.
00:54:21Il faut garder une part de puérilité.
00:54:23Il faut avoir un regard d'enfant.
00:54:25On parlait de Philippe Bouvard tout à l'heure.
00:54:27Il a gardé un regard d'enfant.
00:54:29Philippe, il est plus corrosif.
00:54:31Vous, vous êtes vraiment très gentil.
00:54:33Dans votre ADN.
00:54:35Oui.
00:54:37Alors que Bouvard, il pouvait être cruel.
00:54:39Il était cinglant.
00:54:41Oui.
00:54:43Parfois, il peut...
00:54:45Il y a eu des chansonniers très cruels.
00:54:47Je pense, par exemple, à Pierre Doris.
00:54:49Il était très cruel.
00:54:51Je sais que vous êtes sans doute
00:54:53la personne qui est la plus proche de Philippe Bouvard.
00:54:55Aujourd'hui, on peut le dire comme ça.
00:54:57Vous êtes vraiment son ami intime.
00:54:59On va écouter Philippe Bouvard.
00:55:01C'est un document d'RTL.
00:55:03C'est Laurent Marcic, je vais le citer,
00:55:05qui a joint Philippe Bouvard
00:55:07et qui a donné de ses nouvelles.
00:55:09Puisque c'est son anniversaire aujourd'hui,
00:55:11il a 95 ans.
00:55:13Vous allez nous donner de ses nouvelles.
00:55:15Écoutons Philippe Bouvard.
00:55:17Je vais comme on peut aller
00:55:19quand on vient d'accéder
00:55:21à sa 96e année d'âge.
00:55:23Ça ne va pas sans quelques problèmes.
00:55:27Ce ne sont pas des problèmes
00:55:29qu'on peut croire résolus.
00:55:31Donc, il faut s'en accommoder.
00:55:33J'ai perdu la vue
00:55:35il y a déjà beaucoup de temps.
00:55:37Alors, un problème
00:55:39qui s'est doublé
00:55:41d'un autre problème
00:55:43qui est en partie résolu
00:55:45puisqu'on peut bavarder ensemble
00:55:47et qui est l'audition.
00:55:49L'ouïe que je ne devrais pas faire
00:55:51mais que je fais quand même
00:55:53parce qu'on est là pour tout se dire.
00:55:57Lorsque j'écoute,
00:55:59je n'entends pas toujours.
00:56:01C'est un âge canonique.
00:56:03Surtout que j'en remets un peu.
00:56:05Je ne dis pas que j'ai 95 ans.
00:56:07Je dis que je viens d'entrer
00:56:09dans ma 96e année d'âge.
00:56:13C'est sans doute
00:56:15un des plus grands talents
00:56:17du journalisme.
00:56:19– Il a inventé beaucoup de choses
00:56:21dans les années 70.
00:56:23Ses émissions sont tout à fait extraordinaires.
00:56:25Au-delà de ce qu'il dit,
00:56:27il n'est pas hospitalisé par exemple ?
00:56:29– Non, il a été hospitalisé il y a quelques semaines
00:56:31mais il est revenu de l'hôpital.
00:56:33Il va très bien.
00:56:35Il m'a appelé lundi matin.
00:56:37Il m'a parlé. Il est très lucide.
00:56:39La tête marche très bien.
00:56:41Il me dit qu'est-ce que tu penses
00:56:43de qui va succéder à Barnier ?
00:56:45Pour lui, il était déjà parti
00:56:47et il est très au courant
00:56:49de ce qui se fait et de ce qui se passe.
00:56:51Il est absolument extraordinaire.
00:56:53– Quand il dit qu'il a perdu la vue…
00:56:55– Complètement. – Complètement.
00:56:57Je sais qu'il avait du mal à voir.
00:56:59– C'est une des raisons pour lesquelles
00:57:01il a arrêté les prosthètes
00:57:03puisqu'il était obligé de lire des papiers
00:57:05qui étaient écrits en polis 80.
00:57:07Pour une phrase, il fallait une feuille.
00:57:09– L'actualité,
00:57:11et puis on parlera évidemment
00:57:13tout à l'heure, on reviendra avec vous
00:57:15de ce qui se dit et ce qui s'écrit
00:57:17aux deux ânes, mais je voulais qu'on termine
00:57:19avec ce qu'avait dit Marine Le Pen
00:57:21et notamment sur le futur premier ministre.
00:57:23Comme ça, vous pourrez nous dire également
00:57:25votre sentiment sur celui qui doit être…
00:57:27Il n'est pas venu le président Macron aux deux ânes ?
00:57:29– Non, il m'avait promis de venir
00:57:31mais on l'attend toujours.
00:57:33– Il m'a promis de venir aussi à CNews.
00:57:35– Voilà, c'est ça, on est deux.
00:57:37– Quand est-ce que vous l'avez rencontré ?
00:57:39À quelle occasion ?
00:57:41– Pour le centenaire du groupe Centre France.
00:57:43J'ai eu l'occasion de célébrer cette fête
00:57:45et je l'ai rencontré et là il m'avait dit
00:57:47je veux absolument venir aux deux ânes
00:57:49et j'ai des textos où il me dit
00:57:51on va venir avec Brigitte,
00:57:53on ne va pas tarder, on va arriver.
00:57:55Et puis il n'est pas venu
00:57:57parce que Brigitte a dû être retardée.
00:57:59On aimerait beaucoup qu'il vienne
00:58:03voir un peu ce qu'on dit de lui.
00:58:05– Peut-être qu'il nous écoute
00:58:07ou peut-être que Brigitte Macron nous écoute
00:58:09ou peut-être que déjà l'Élysée nous écoute ?
00:58:11– Comment ?
00:58:13– Il va falloir qu'il se dépêche.
00:58:15– Il est vraiment…
00:58:17Vous connaissez Georges Fenech ?
00:58:19– Très bien.
00:58:21– Alors Georges Fenech qui est d'habitude
00:58:23franchement il n'est pas sur les grilles.
00:58:25Georges Fenech il est plutôt en base arrière.
00:58:29Là je ne sais pas ce qui s'est passé.
00:58:31– En base arrière ?
00:58:33– Vous n'êtes pas sur les barricades,
00:58:35je ne vous ai jamais vu comme ça.
00:58:37Et là je ne sais pas ce qui s'est passé
00:58:39avec le président Macron.
00:58:41Vous voulez le destituer, sortir du jeu ?
00:58:43– Non, je vois les choses.
00:58:45– C'est la radicalisation.
00:58:47– J'ai ce flair politique.
00:58:49– Bien sûr.
00:58:51– Où je vois le lendemain.
00:58:53Le lendemain là je ne le vois pas.
00:58:55Donc c'est quand même inquiétant.
00:58:57– Vous êtes un visionnaire.
00:58:59Bon, je vous propose d'écouter
00:59:01ce que dit Marine Le Pen sur le futur Premier ministre.
00:59:03– Est-ce que vous croyez
00:59:05que la majorité macroniste
00:59:07et que les LR vont accepter
00:59:09qu'un Premier ministre de gauche
00:59:11soit désigné ?
00:59:13Je pense que ça ne va même pas venir
00:59:15à l'esprit peut-être du Président de la République.
00:59:17Car le Président de la République
00:59:19n'a évidemment pas intérêt du tout
00:59:21à subir une deuxième censure
00:59:23d'un deuxième gouvernement.
00:59:25Car dans ces cas-là, vous entendez bien
00:59:27que la petite musique de
00:59:29« la seule solution c'est donc la démission d'Emmanuel Macron »
00:59:31va commencer à monter.
00:59:33Est-ce qu'Emmanuel Macron a intérêt à cela ?
00:59:35Je ne le crois pas.
00:59:37Donc je pense qu'il va réfléchir,
00:59:39enfin je l'espère, à un Premier ministre
00:59:41sauf s'il est encore dans une de ces fameuses
00:59:43phases de provocation.
00:59:45Je pense qu'il va réfléchir à un Premier ministre
00:59:47susceptible de parler à tous.
00:59:49Ce qui est clair, c'est que nous l'avons dit dès le départ.
00:59:51Nous l'avons dit en juillet.
00:59:53Et vous savez, on ne change pas souvent comme ça d'avis
00:59:55sans raison.
00:59:57Nous nous opposons à un Premier ministre de gauche.
00:59:59– Bon.
01:00:01Les choses sont claires.
01:00:03Les choses fonctionnent.
01:00:05Alors pas forcément immédiatement
01:00:07par l'ensemble de l'Assemblée.
01:00:09S'il y avait un accord…
01:00:11– Oui, il peut y avoir un soutien sans participation.
01:00:13– Exactement.
01:00:15Pierre-Douglas, qui a été journaliste politique,
01:00:17parce qu'il faut rappeler que vous étiez
01:00:19journaliste politique.
01:00:21– Oui, en particulier à TF1.
01:00:23Mais j'ai entendu une interview du président sortant
01:00:25Joe Biden qui a dit « j'espère que Pierre Mendes France
01:00:27sera le prochain Premier ministre français.
01:00:29Donc on a toutes nos chances de voir un homme de gauche arriver. »
01:00:31– Bon.
01:00:33Le nom d'Edouard Balladur
01:00:35circulait également hier.
01:00:37Autre passage.
01:00:39Edouard Balladur.
01:00:41Et on avait vu un excellent papier,
01:00:43je crois que c'était dans le journal du dimanche,
01:00:45qui est dans une forme éblouissante.
01:00:47– Oui, pour l'avoir vu il y a quelques mois.
01:00:49– Je crois que c'est Catherine Ney qui avait fait un portrait
01:00:51absolument formidable du président Balladur.
01:00:53D'abord toujours une analyse…
01:00:55– Il se pousse du col avec le double menton.
01:00:57– Et une analyse
01:00:59toujours pertinente, perspicace.
01:01:01Alors évidemment ça revisite
01:01:03le temps.
01:01:05Parce que Balladur…
01:01:07C'est intéressant le choix des français aussi.
01:01:09– Ah oui.
01:01:11– En 1995, les français ont choisi Chirac.
01:01:13– Oui.
01:01:15– Parce que, vous savez, c'est le fameux sondage
01:01:17je crois de bière. Avec qui vous préférez
01:01:19prendre une bière ? C'est le meilleur sondage.
01:01:21Alors les français, ils préfèrent boire une bière
01:01:23avec Jacques Chirac qu'avec Edouard Balladur.
01:01:25– Et puis Sarkozy s'est retrouvé maire de Benaïs.
01:01:27– En 1986 et 88,
01:01:29la période où Balladur a gouverné, c'était la période
01:01:31où la France a eu une parenthèse libérale.
01:01:33Pour la seule fois peut-être de son histoire.
01:01:35– Donc après,
01:01:37les regrets ne servent à rien, forcément.
01:01:39Mais il y avait chez Edouard Balladur,
01:01:41et on peut faire un parallèle aussi avec Crémont Barre,
01:01:43comment dire…
01:01:45– Barre en 88.
01:01:47– Des personnalités qui ont
01:01:49dit des choses aux français
01:01:51qui n'étaient pas des personnalités
01:01:53très rock.
01:01:55Vous comprenez ce que je veux dire
01:01:57derrière cet adjectif rock.
01:01:59Ce n'était pas
01:02:01Raymond Barre et Edouard Balladur,
01:02:03ce n'étaient pas
01:02:05les gens les plus souriants, les plus séduisants,
01:02:07les plus gentils, etc.
01:02:09Mais peut-être étaient-ils les plus compétents.
01:02:11– Oui, Raymond Barre.
01:02:13– Ce qui pose une question sur la démocratie.
01:02:15Parce que c'est là où je voulais
01:02:17vous emmener un peu à réfléchir,
01:02:19parce que vous me dites toujours que je ne vois pas plus loin.
01:02:21Mais c'est intéressant
01:02:23cette réflexion.
01:02:25J'ai souvent tort, mais ce n'est pas le problème.
01:02:27Mais voyez, qui ne s'est pas trompé sur 30 ou 40 ans ?
01:02:29Raymond Barre, il s'est moins trompé que les autres,
01:02:31et peut-être qu'Edouard Balladur, il s'est moins trompé que les autres.
01:02:33– Il avait son franc-parler, Raymond Barre.
01:02:35Quand il avait dit que les chômeurs
01:02:37créaient leurs entreprises, vous vous souvenez de ça ?
01:02:39– Oui.
01:02:41– Après la rue Copernic, il n'a pas dit…
01:02:43– La rue Copernic, c'est un peu moins heureux.
01:02:45– Les français innocents, c'était peut-être pas…
01:02:47Mais hormis ça.
01:02:49Et puis alors, pour vous dire, quand j'ai appris
01:02:51que j'allais partir avec la caisse,
01:02:53ça m'a un peu refroidi, mais bon.
01:02:55– Il ne faut pas salir la mémoire.
01:02:57Il n'est pas là pour se défendre.
01:02:59– Dernier budget de la France en équilibre.
01:03:01– Je salue Catherine, qui est en train de nous écouter.
01:03:03Et effectivement, c'est bien elle
01:03:05qui avait fait le sujet sur Edouard Balladur.
01:03:07Et je salue également Jean-Jacques Pérony
01:03:09qui dit, depuis que vous êtes arrivé sur ce plateau,
01:03:11enfin des vrais journalistes.
01:03:13– Non.
01:03:15– Jean-Jacques Pérony.
01:03:17Alors écoutons également.
01:03:19Je vais vous interroger là-dessus, mesdames,
01:03:21sur la misogynie.
01:03:23Puisque, à ma grande surprise, Marine Le Pen
01:03:25a parlé hier de la misogynie.
01:03:27Elle a trouvé que le climat, ces derniers temps,
01:03:29était assez misogyne.
01:03:31Donc je voulais savoir ce que vous en pensez, évidemment, contre elle.
01:03:35– Je crois qu'en 25 ans de carrière politique,
01:03:39je n'ai en réalité jamais ressenti de misogynie.
01:03:41Et la première fois où j'en ai ressenti,
01:03:43c'est précisément pendant cette séquence.
01:03:45– Ah oui ?
01:03:47– Une femme un peu faible-femme ne supportera pas la pression, quoi.
01:03:49Qu'on va lui mettre.
01:03:51– C'est ce qu'on entend.
01:03:53– J'ai même entendu, sur d'ailleurs un de vos plateaux,
01:03:55Monsieur Jacobowitz dire
01:03:59« Marine Le Pen est une femme vexée ».
01:04:03Tout ceci, c'était tout de même
01:04:05une tonalité que je n'avais pas l'habitude
01:04:07que l'on utilise à mon égard.
01:04:09Parce qu'il m'apparaissait quand même
01:04:11que j'ai démontré,
01:04:13dans ma carrière politique,
01:04:15que j'étais assez peu susceptible
01:04:17de céder à la pression,
01:04:19que j'étais plutôt plus solide
01:04:21que beaucoup d'autres responsables politiques,
01:04:23tous sexes confondus par ailleurs,
01:04:25et que je ne fais jamais mes coups en douce en plus.
01:04:29Vous voyez, je ne manœuvre pas,
01:04:31il n'y a pas de non-dit,
01:04:33je dis ce que je vais faire.
01:04:35– Bon, votre avis ?
01:04:37– Mon avis, c'est que je regretterais
01:04:39que Marine Le Pen cède à la victimisation
01:04:41qui est un peu l'ambiance aujourd'hui,
01:04:43féministe du moment.
01:04:45Cela dit, c'est vrai que je me demande
01:04:47si la France est prête à élire une femme à sa tête.
01:04:49Vous savez qu'on a, contrairement au Royaume-Uni,
01:04:51contrairement à l'Allemagne,
01:04:53nous n'avons jamais élu un responsable politique féminin,
01:04:55et je pense que ça vient de notre culture quand même,
01:04:57il y a très peu de femmes dans l'histoire de France
01:04:59qui ont dirigé le pays, la loi Sali,
01:05:01cet arrière-fond culturel,
01:05:03et je ne sais pas si les Français sont prêts,
01:05:05en réalité, culturellement, à avoir une femme au pouvoir.
01:05:07Et ce serait intéressant de percevoir
01:05:09si c'est un obstacle ou pas pour Marine Le Pen
01:05:11pour arriver au pouvoir.
01:05:13Moi j'ai trouvé ça très intéressant.
01:05:15Très intéressant parce que ça raconte
01:05:17beaucoup sur la période.
01:05:19Le fait que
01:05:21Marine Le Pen n'a jamais été associée
01:05:23et jamais
01:05:25défendue
01:05:27par les féministes.
01:05:29Toujours écartée de ce combat-là,
01:05:31alors même que c'est une femme.
01:05:33C'est comme si son nom, Le Pen,
01:05:35avait entaché, entre guillemets, son genre.
01:05:37Et le fait qu'elle exprime
01:05:39et qu'elle ressente aujourd'hui ce degré de violence-là,
01:05:41je trouve ça très intéressant.
01:05:43C'est-à-dire qu'on l'a ramenée
01:05:45dans cette période où il faut
01:05:47assigner le plus possible,
01:05:49mettre dans un corner le plus possible.
01:05:51C'est que tous les coups sont permis
01:05:53et ce sont en général des coups identitaires.
01:05:55Je vois l'affiche du Théâtre des Deux Hommes.
01:05:57Pierre-Douglas, Jacques Maillot, Pierre-Douglas,
01:05:59Michel Guidoni, Jean-Pierre Marville,
01:06:01Amaury Gonzague, Gilles Détroit,
01:06:03Émilie-Anne Charlotte et Florence Brunold.
01:06:05Plus d'hommes que de femmes.
01:06:07Oui.
01:06:09On parlait d'Anne-Marie Carrière tout à l'heure.
01:06:11Elle était pionnière.
01:06:13Ça a été la première femme.
01:06:15Oui, mais aujourd'hui, il y a beaucoup de femmes.
01:06:17Oui, mais pas chez vous.
01:06:19Est-ce que, par exemple, on vous en fait le reproche ou pas ?
01:06:21Est-ce que vous y pensez, simplement,
01:06:23quand vous construisez votre affiche ?
01:06:25Non, moi j'essaie d'amener des femmes
01:06:27le plus possible.
01:06:29Émilie-Anne Charlotte est très jeune
01:06:31et c'est le Grand Orchestre du Splendide
01:06:33qui nous l'a envoyée.
01:06:35C'est une femme installée dans le théâtre
01:06:37et aujourd'hui, elle fait des chansons,
01:06:39des parodies politiques remarquables,
01:06:41de haute qualité.
01:06:43Il suffit de leur mettre le pied à l'étrier.
01:06:45Elles sont aussi bonnes, peut-être,
01:06:47plus que les hommes.
01:06:49Marine Le Pen a employé une expression
01:06:51que je trouve très bien.
01:06:53Elle a dit « tout sexe confondu ».
01:06:55C'est très important, les sexes confondus.
01:06:57C'est pour ça qu'on s'en sort très bien aux deux âmes.
01:06:59Même s'il n'y a pas tout à fait la parité,
01:07:01on s'en fout.
01:07:03Il faut peut-être se renouveler,
01:07:05parce qu'un marché de Gaulle,
01:07:07il faut peut-être avoir des voix de nouvelles.
01:07:09Macron n'est pas facile à imiter.
01:07:11Je vais vers Saint-Gétorix.
01:07:13Vous m'avez dit quelque chose
01:07:15de très intéressant.
01:07:17Vous m'avez dit qu'il n'y a plus personne
01:07:19à imiter.
01:07:21Oui, je crois que c'est le vrai problème
01:07:23des imitateurs.
01:07:25Ils le disent tous,
01:07:27aussi bien Laurent Gérard
01:07:29que Michel Guidenic.
01:07:31C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
01:07:33les personnalités politiques
01:07:35et même médiatiques sont moins marquées
01:07:37qu'elles ne l'étaient.
01:07:39C'est vrai qu'un Léon Zitrone, c'était extraordinaire.
01:07:41Même Bouvard,
01:07:43formidable à imiter.
01:07:45Vous saviez imiter, Pierre ?
01:07:47Non, pas du tout.
01:07:49Bonjour. Bien, j'avais trois raisons
01:07:51d'imiter aujourd'hui.
01:07:53Vous viendriez bien aux deux âmes,
01:07:55mais ça fait un mec de plus.
01:07:57Non, parce qu'on imite trois ou quatre.
01:07:59Et puis, généralement,
01:08:01t'imites l'imitateur.
01:08:03T'imites l'imitateur qui a déjà fait le travail.
01:08:05Voilà, c'est un peu ça.
01:08:07Michel Bouquet, j'imitais,
01:08:09mais j'y arrive plus.
01:08:11Vous, vous avez fait une émission
01:08:13très intéressante. D'abord, c'est une émission régulière.
01:08:15Tous les jeudis soirs,
01:08:17sur Figaro TV.
01:08:19Le club Figaro ID.
01:08:21Vous avez reçu hier
01:08:23Pierre Manon.
01:08:25Avec Pierre-Henri Tavoyo sur le thème
01:08:27« Vivre ensemble ».
01:08:29Vous m'avez alerté sur un passage.
01:08:31On va écouter ce passage et vous allez pouvoir
01:08:33le commenter. C'était donc hier.
01:08:35C'est en ligne, ça ?
01:08:37Oui, vous le retrouvez sur le site du Figaro,
01:08:39YouTube, en podcast également.
01:08:41Le club le Figaro ID.
01:08:43Voyez cet extrait et Eugénie va le commenter.
01:08:45Il faut quand même regarder
01:08:47les masses, les forces,
01:08:49se rendre compte que
01:08:51la pression est telle
01:08:53que nous avons
01:08:55à prendre des décisions concernant,
01:08:57je le dis brutalement,
01:08:59le nombre de musulmans
01:09:01qui sont en Europe.
01:09:03C'est-à-dire qu'une partie
01:09:05de la France est musulmane.
01:09:07Ce sont nos concitoyens.
01:09:09Beaucoup ou la plupart ne sont pas
01:09:11djihadistes, fondamentalistes.
01:09:13Je partage tout à fait
01:09:15votre appréciation.
01:09:17Ils ont les droits
01:09:19des autres citoyens.
01:09:21Éventuellement,
01:09:23on peut leur faire
01:09:25quelques remarques
01:09:27concernant
01:09:29la civilité,
01:09:31mais nous partageons
01:09:33la même société.
01:09:35Mais
01:09:37si cette part musulmane
01:09:39reste de dimension,
01:09:41j'allais dire raisonnable,
01:09:43alors qu'est-ce que veut dire raisonnable ?
01:09:45Je ne sais pas.
01:09:47Elle ne peut pas croître indéfiniment.
01:09:49Si elle croît indéfiniment,
01:09:51comme c'est le cas aujourd'hui en Europe,
01:09:53nous allons au-devant
01:09:55de drames
01:09:57qu'aucune version de la laïcité
01:09:59ne permettra de maîtriser.
01:10:01Je crois que c'est assez important
01:10:03ce que dit Pierre Manant ici,
01:10:05parce qu'il touche au fond du problème.
01:10:07Il a fait un livre qui s'appelle Situation de la France
01:10:09où il posait vraiment le problème
01:10:11de fond.
01:10:13La laïcité ne suffira pas
01:10:15à intégrer une part musulmane
01:10:17si elle est trop importante dans le pays.
01:10:19La laïcité, c'était quoi ?
01:10:21C'était l'idée de séparer l'Église de l'État en France,
01:10:23de séparer le christianisme de l'État français.
01:10:25Or aujourd'hui, c'est l'inverse.
01:10:27On ne demande pas de séparer l'islam de l'État,
01:10:29on demande justement à faire intégrer les musulmans
01:10:31à l'intérieur de la République française.
01:10:33Le geste de la séparation n'est pas du tout recommandé.
01:10:35Ce qu'il faut au contraire,
01:10:37c'est d'arriver à intégrer.
01:10:39Et ce que dit Pierre Manant, c'est que
01:10:41cette compatibilité entre ce que nous avons construit
01:10:43en France, l'État français,
01:10:45avec sa laïcité,
01:10:47avec sa démocratie libérale,
01:10:49n'est pas compatible à long terme
01:10:51avec une part musulmane qui deviendrait trop importante
01:10:53et qui finalement remplacerait notre propre culture.
01:10:55Il ne dit pas qu'il faut rejeter
01:10:57les musulmans, il ne dit pas qu'il faut
01:11:01stopper l'immigration en réalité.
01:11:03C'est ça son vrai débat.
01:11:05Et moi ce qui me frappe dans cet échange,
01:11:07c'est combien
01:11:09il prend
01:11:11des gants pour parler,
01:11:13parce que combien il comprend que ce sujet
01:11:15est inflammable.
01:11:17Donc chaque mot qui sort
01:11:19de sa bouche est pesé.
01:11:21Et effectivement le problème
01:11:23qu'il pose à mon avis est extrêmement important.
01:11:25C'est vendredi, vendredi vendredi,
01:11:27générique, et on va voir notre ami Jacques,
01:11:29je ne sais pas où il est.
01:11:41C'est un sport
01:11:43qu'on adore, que j'adore,
01:11:45et moi j'ai beaucoup joué au volet
01:11:47sur la plage, et j'étais pas mauvais,
01:11:49si vous me permettez, cher Jacques Vandreau.
01:11:51Et je regrette...
01:11:53Je ne m'en souviens pas du tout.
01:11:55Et bien sur la plage du Poulignan,
01:11:57et je regrette que ce sport
01:11:59ne soit pas plus médiatisé,
01:12:01parce que c'est formidable le volleyball.
01:12:03Alors si vous voulez
01:12:05tout savoir, Pascal,
01:12:07je suis dans le temple du
01:12:09volleyball mondial à Poitiers,
01:12:11le club Alterna
01:12:13Stade Poivin Volleyball.
01:12:15Je vous rappelle quand même
01:12:17qu'ici Charles Martel
01:12:19a battu à plat de couture
01:12:21en 732,
01:12:23il a mis une belle raclée au Sarrasin.
01:12:25Donc ça c'est l'histoire de Poitiers,
01:12:27ça ne vous a pas échappé, sauf que
01:12:29le plus important, il est avec nous,
01:12:31c'est Hervine Hedgapel.
01:12:33Je vous coupe juste pour dire qu'évidemment
01:12:35c'est du second degré
01:12:37que vous venez de faire sur
01:12:39Charles Martel, que chacun a oublié.
01:12:43Je préfère le dire
01:12:45parce que je sais que
01:12:47chaque mot parfois est mal
01:12:49interprété.
01:12:55Allez-y cher Jacques.
01:12:57Et Dieu sait si j'ai d'admiration pour Charles Martel.
01:12:59Mais je suis avec le Maradona,
01:13:01le Messi, le Platini,
01:13:03le Zidane, le Léon Marchand,
01:13:05le Teddy Riner, le double champion olympique,
01:13:07le plus grand joueur
01:13:09de l'histoire du volleyball mondial,
01:13:11il est avec nous,
01:13:13Hervine Hedgapel,
01:13:15qui nous fait l'amitié
01:13:17d'échanger quelques ballons
01:13:19avec nous, pour vous Pascal,
01:13:21et je remercie Cédric Hénard,
01:13:23le manager général,
01:13:25qui nous a carrément prêté
01:13:27son stade, sa salle,
01:13:29qui nous a prêté ses joueurs,
01:13:31et on va échanger pour vous avec Hervine.
01:13:33On va écouter,
01:13:35on va échanger,
01:13:37parce que c'est vraiment...
01:13:39C'est bien, on est contents pour nous.
01:13:41Allez, échangez,
01:13:43échangez, je veux vous voir.
01:13:45On va échanger, regardez.
01:13:47Je peux citer
01:13:49des joueurs que j'ai connus
01:13:51sur la plage de la boule et du pouliguin,
01:13:53il n'a jamais joué
01:13:55au volley de sa vie Jacques,
01:13:57je peux citer
01:13:59Baronnet, je peux citer
01:14:01Philippe Ravache, je peux citer
01:14:03euh...
01:14:05Voilà, je peux citer
01:14:07des grands joueurs de
01:14:09volley. Croyez-moi,
01:14:11quand Baronnet venait jouer
01:14:13sur la plage du pouliguin,
01:14:15c'était quelque chose.
01:14:17Et on était en 3-3 à l'époque.
01:14:19Pascal, je suis...
01:14:21Non mais Pascal, c'est pas moi qui joue, là,
01:14:23je suis avec le meilleur joueur du monde.
01:14:25Vous avez jamais joué au volley,
01:14:27vous savez pas faire une passe.
01:14:29Vous rigolez ou quoi ?
01:14:31C'est pas possible !
01:14:33C'est pas possible !
01:14:35Oh là là, il sait pas faire une manche.
01:14:37Mais c'est magique !
01:14:39Arrêtez de vous foutre de froid !
01:14:41On vient vous revoir parce que c'est vraiment sympa,
01:14:43d'ailleurs on peut voir les images pendant que vous parlez.
01:14:45Pierre-Douglas, ce soir vous serez sur scène.
01:14:47Hier soir vous étiez sur scène ?
01:14:49Hier soir j'étais sur scène, oui.
01:14:51J'ai trouvé une nouvelle
01:14:53petite entrée en scène,
01:14:55que c'est important la toute première phase.
01:14:57Alors j'ai dit, mesdames, messieurs, la première fois que je me suis senti
01:14:59accueillir, c'est quand une jeune personne
01:15:01dans le métro m'a proposé sa place.
01:15:03Et la deuxième fois, c'est quand j'ai accepté.
01:15:05Donc, si vous voulez, ça met déjà une ambiance.
01:15:07Et puis après, j'ai dit,
01:15:09ben oui, Macron est
01:15:11très intelligent, il a fait une connerie,
01:15:13s'il était con, il aurait fait quelque chose d'intelligent.
01:15:15Enfin bref, et puis après,
01:15:17j'ai fait une chanson parodique sur, que j'ai
01:15:19intitulée, la complainte de l'ancien ministre,
01:15:21puisqu'il paraît qu'il n'y a rien de pire
01:15:23pour un ancien ministre que d'avoir été
01:15:25viré, et il se réveille chaque matin en disant
01:15:27qu'il n'a aucune envie, c'est de redevenir ministre.
01:15:29– Je crois qu'on a un petit extrait qu'on peut montrer,
01:15:31que vous nous avez proposé.
01:15:33Donc voyons quelques secondes
01:15:35de cet extrait au Théâtre des deux ânes.
01:15:37C'est où le Théâtre des deux ânes, on le rappelle, sur le boulevard ?
01:15:39– C'est sans boulevard de Clichy, à côté du Boulin Rouge.
01:15:41Facile à trouver.
01:15:43On est à deux pas de la place.
01:15:45– Voilà, Pigalle, que chantait Jean-Jules Maire.
01:15:47– Oui, exactement, magnifique chanson.
01:15:49– Bien sûr, Jean-Jules Maire, mais bon.
01:15:51– Une petite station de métro
01:15:53entourée de bistrots, Pigalle.
01:15:55– Jean-Jules Maire, il y a des noms qui reviennent.
01:15:59– Le premier à avoir utilisé des microphones.
01:16:01– C'est pas vrai ?
01:16:03– Oui, Jean-Jules Maire.
01:16:05– Et Pigalle, ça a resté, si j'ose dire, fidèle à sa légende,
01:16:09ou le quartier a beaucoup changé ?
01:16:11– Le quartier a changé quand même un petit peu.
01:16:13D'abord, il n'y a plus de prostitution,
01:16:15maintenant la prostitution ne se fait plus du tout sur les trottoirs.
01:16:17Donc il n'y a plus ces jeunes femmes
01:16:19qui souvent étaient à la porte cochère
01:16:21de l'entrée des artistes des théâtres.
01:16:23Quand je travaillais au théâtre de 10 heures,
01:16:25il y avait une bretonne qui était là
01:16:27et qui un jour m'a dit,
01:16:29c'est quoi les chansonniers ?
01:16:31Je lui ai dit, venez nous voir,
01:16:33je l'ai invité au théâtre,
01:16:35et Jean Abadou, c'est beaucoup connu,
01:16:37Robert Roquet,
01:16:39mais qui a invité la pute ce soir ?
01:16:41Et moi, je me suis dit, voilà.
01:16:43– Voyez l'extrait.
01:16:45– Merci infiniment,
01:16:47on est très heureux de vous accueillir
01:16:49ce soir au théâtre des Deux Alpes
01:16:51pour cette captation exceptionnelle
01:16:53avec nos associés,
01:16:55nos alliés,
01:16:57nos amis de Paris 1ère
01:16:59depuis tant d'années,
01:17:01plus de 15 ans maintenant.
01:17:03C'est un vrai plaisir de vous accueillir
01:17:05au théâtre des Deux Alpes.
01:17:07On est sur le point de se faire un petit déjeuner
01:17:09et de se faire un petit déjeuner
01:17:11et de se faire un petit déjeuner
01:17:13et d'accueillir au théâtre des Deux Alpes.
01:17:15On est surtout très content que vous soyez arrivés
01:17:17au théâtre des Deux Alpes.
01:17:19Parce que vous avez remarqué,
01:17:21traverser la capitale,
01:17:23ce n'est pas à la portée du premier venu.
01:17:25C'est étonnant.
01:17:27Elle nous fait des trous partout, là, maman,
01:17:29partout.
01:17:31Elle doit chercher du pétrole, je ne sais pas.
01:17:33Alors on l'avait envoyée à Tahiti,
01:17:35elle n'a rien trouvé,
01:17:37elle est revenue.
01:17:39– C'est évidemment une revue de presse
01:17:41et c'est sur l'actualité.
01:17:43On a compris de qui vous parliez.
01:17:45Mon Noël à moi, la séquence.
01:17:47– J'ai vendu ma voiture.
01:17:49Alors mon souvenir de Noël,
01:17:51c'est l'achat d'une de mes premières télés
01:17:53qu'ont ramené mes parents en 77
01:17:55pour pouvoir voir
01:17:57la Coupe du monde 78
01:17:59en Argentine, puisqu'on jouait tous au foot
01:18:01avec mes frangins.
01:18:03Moi j'avais 7 ans et du coup la télé arrive dans la maison
01:18:05et en plus on a eu des matchs de foot.
01:18:07Juste merveilleux.
01:18:09On a remporté l'Argentine
01:18:11chez elle, forcément.
01:18:13Avec des gros problèmes politiques, sous Videla, etc.
01:18:15Mais quand même.
01:18:17– Je remercie Michael Chailloux de cette baladée
01:18:19dans les rues de Nantes, le 24 décembre par exemple.
01:18:21Vous êtes sur scène ?
01:18:23– Oui absolument, on joue le 24 au soir
01:18:25et on joue le jour de Noël aussi, l'après-midi.
01:18:27– Ça c'est la grande transition des artistes.
01:18:29Vous ne passez jamais un réveillon avec vos familles ?
01:18:31– Si, on fait réveillon après
01:18:33parce qu'on joue assez tôt.
01:18:35Les horaires de théâtre
01:18:37sont un peu rapprochés
01:18:39des horaires normaux.
01:18:41Donc nous on joue à 19h.
01:18:43Donc ça permet d'être à table
01:18:45si on souhaite à 21h30.
01:18:47– Brigitte Millot,
01:18:49va parler de quoi Brigitte Millot ?
01:18:51De la douleur.
01:18:55– Les femmes sont plus sensibles à la douleur.
01:18:57– Oui, on peut dire que c'est les hommes
01:18:59parce qu'ils se plaignent plus.
01:19:01– C'est exactement ça.
01:19:03On a l'impression que quand un homme est malade
01:19:05c'est la fin du monde.
01:19:07– C'est vrai, il y a vraiment une différence.
01:19:09Pourquoi ?
01:19:11– En fait, des études ont montré
01:19:13que jusqu'à la puberté,
01:19:15la sensibilité à la douleur est la même
01:19:17chez les hommes comme chez les femmes.
01:19:19Et à la puberté, les femmes sont plus sensibles
01:19:21à la douleur que les hommes.
01:19:23– C'est dû à quoi ?
01:19:25– Justement, ça dépendrait des hormones.
01:19:27La testostérone,
01:19:29hormone masculine,
01:19:31diminuerait le seuil de sensibilité
01:19:33à la douleur.
01:19:35En revanche, les estrogènes, hormones féminines,
01:19:37augmenteraient le seuil
01:19:39de sensibilité à la douleur.
01:19:41– La meilleure thérapie, c'est d'être sur scène
01:19:43puisque vous, on avait dit votre âge
01:19:45la dernière fois et tout le monde avait été surpris.
01:19:47Vous avez passé 80 ans, c'est vrai ?
01:19:49– J'en ai 83 là.
01:19:51– C'est sidérant quand même.
01:19:53Vous n'avez pas une ride,
01:19:55vous avez à peine des cheveux blancs,
01:19:57vous avez peut-être fait du vélo hier ?
01:19:59– Non, pas hier, mais je fais régulièrement
01:20:01du vélo et du tennis pour entretenir la carcasse.
01:20:03– Oui, et puis au-delà de ça,
01:20:05quand vous écrivez tous les jours,
01:20:07forcément quand vous travaillez tous les jours…
01:20:09– Et puis être sur scène, ça fait 47 ans que je suis sur scène,
01:20:11j'ai toujours énormément de plaisir, je le dis aux gens,
01:20:13j'ai de la chance, j'ai forcé la chance dans ma vie,
01:20:15mais j'ai la chance d'être encore sur scène
01:20:17à mon âge et je trouve que c'est formidable.
01:20:19– Bon, Rachel avait demandé tout à l'heure
01:20:21que, par conséquent,
01:20:23vous nous disiez la vérité,
01:20:25M. Elkabach,
01:20:27donc par conséquent,
01:20:29c'est un scandale !
01:20:31– La vérité, c'est que les deux ânes sont là,
01:20:33Jacques et moi,
01:20:35et il y a encore deux représentations
01:20:37de Churchill,
01:20:39ça marche très bien aux deux ânes,
01:20:41le 15 et le 22 décembre à 17h30,
01:20:43et j'espère,
01:20:45chère Madame,
01:20:47que ça ne sera pas un scandale !
01:20:49– Madame, M. Bonsoir,
01:20:51nous allons partir avec Jacques Vendredi
01:20:53qui est à l'instant même,
01:20:55Madame, M. Bonsoir,
01:20:57et, chère Jacques Vendredi,
01:20:59c'est à vous !
01:21:01Guy, on m'a cassé mes lunettes,
01:21:03mais je tiens à rassurer ma famille !
01:21:05– Intermittent !
01:21:07– Non, non, tout va bien, tout va bien,
01:21:09Pascal, tout va bien,
01:21:11je tiens à remercier
01:21:13Erwin Engapette,
01:21:15quand même le plus grand joueur du monde de tous les temps,
01:21:17qui est sur votre plateau, regardez !
01:21:19– Je suis d'accord avec vous,
01:21:21mais vous êtes surtout avec notre ami d'Europe 1,
01:21:23avec qui vous êtes déplacé !
01:21:25– M. Vendredi, je vous signale quand même
01:21:27que ce soir, on reçoit
01:21:29dans le studio des Légendes,
01:21:31à 21h, Philippe Diallo,
01:21:33il fallait que je l'annonce !
01:21:35– Écoutez, Philippe Diallo,
01:21:37il sera en direct avec vous ?
01:21:39– Il est enregistré, tout va bien !
01:21:41– Tout va bien, je l'espère !
01:21:43Merci, cher Jacques !
01:21:45– Et vous, vous allez bien, regardez,
01:21:47ils sont avec moi, pour vous !
01:21:49– Je suis d'accord avec vous,
01:21:51vous nous avez montré vraiment
01:21:53que vous volez !
01:21:55– Mais vous rigolez, regardez, voilà !
01:21:57– Oui, ça c'est effectivement…
01:21:59– Regardez, regardez !
01:22:01– Vous ne serez pas passeur !
01:22:03– Et là, c'est quoi ?
01:22:05– Ça s'appelle une réception grand-mère,
01:22:07sur la plage !
01:22:09– Mais vous rigolez ou quoi ?
01:22:11– C'est ce qu'on disait, une réception grand-mère !
01:22:13– Bon, merci !
01:22:15– A bientôt, Pascal !
01:22:17– Merci, cher Jacques, merci beaucoup !
01:22:19C'est terminé, la semaine est terminée,
01:22:21je veux remercier Adriano Alcara, Ludovic Lieber,
01:22:23qui était avec Dominique Raymond à La Vision,
01:22:27Grégory qui était là au son,
01:22:29merci à Marine Lanson, à Louis Vauvre,
01:22:31c'est l'occasion aussi, chaque vendredi,
01:22:33de remercier tout le service programmation,
01:22:35avec Nicolas Nissim, avec Magdela Dervish,
01:22:37avec Lino Vitez,
01:22:39et peut-être, j'en oublie,
01:22:41qui s'occupe de vous,
01:22:43Madame, Messieurs, pour vous appeler,
01:22:45réserver, que vous soyez le mieux possible,
01:22:47que vous alliez le mieux,
01:22:49je veux remercier, évidemment, l'ami Pierre-Douglas,
01:22:51c'est toujours un bonheur que vous veniez nous voir,
01:22:53on s'est croisés l'autre jour, par hasard,
01:22:55dans un restaurant avec Jacques,
01:22:57– Bien fréquentés, bien fréquentés !
01:22:59– Bien fréquentés, on a une table,
01:23:01où des plus grands, parfois,
01:23:03on fait très attention à la table à laquelle nous dînons,
01:23:05on ne dira pas où, mais bon, bien évidemment !
01:23:07En tout cas, c'était un bonheur,
01:23:09comme toujours, d'être avec vous,
01:23:11bon anniversaire à l'ami Philippe Bouvard,
01:23:13je ne sais pas s'il nous écoute ou pas, l'ami Philippe,
01:23:15– Je l'embrasse très fort !
01:23:17– Exactement, merci cher Eugénie,
01:23:19merci cher Rachel,
01:23:21merci monsieur, très offensif,
01:23:23– Jean-Jean Fayeur
01:23:25– Comment vous avez dit ?
01:23:27– Jean-Jean Fayeur
01:23:29– Merci d'être toujours très pro !
01:23:31– Évidemment !
01:23:33Par conséquent, nous nous retrouverons
01:23:35lundi prochain,
01:23:37avec les travailleurs et les masses populaires,
01:23:39et Jean-Marc Morandini,
01:23:41dans un instant !