Ce soir aux Etats-Unis, le débat présidentiel télévisé opposera Kamala Harris à Donald Trump. Nous ouvrons le débat dès ce matin depuis le studio du 7/10. Plus d'info : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-debat-du-7-10/le-debat-du-7-10-du-mardi-10-septembre-2024-4442589
Category
🗞
NewsTranscription
00:00France Inter, Léa Salamé, Nicolas Demorand, le 7-10.
00:06Débat sur le débat ce matin, le débat qui va opposer la nuit prochaine Kamala Harris et Donald Trump.
00:13Des dizaines de millions d'Américains seront devant leur télévision,
00:17pour ce qui sera, n'en pas douter, un des temps forts de la campagne,
00:21il y a un peu moins de deux mois maintenant, de l'élection.
00:24Alors que les derniers sondages se tassent un peu en défaveur de Kamala Harris,
00:30quelle carte doit et peut jouer la vice-présidente face à un Donald Trump
00:36dont la base électorale reste extrêmement solide ?
00:40Un démocrate face à un républicain, pour en parler ce matin dans le studio de France Inter.
00:46Nicolas Conquer, bonjour.
00:48Vous êtes porte-parole des républicains overseas en France,
00:54ancien candidat aux législatives à Cherbourg sous l'étiquette RNLR dont vous êtes toujours membre.
01:01Fred Hoffman, bonjour.
01:03Porte-parole des démocrates abroad en France.
01:07Merci d'être au micro d'Inter.
01:09Ce débat qui se déroulera donc la nuit prochaine, heure française,
01:13sera sans doute le seul de la campagne qu'on attend chaque an.
01:17Du côté des démocrates, quel est l'enjeu principal pour Kamala Harris ?
01:21Se faire mieux connaître, délivrer un programme, rassurer les indécis,
01:26tout ça à la fois, Fred Hoffman, vous diriez quoi ?
01:30Ça sera un bon moment pour elle de se présenter, un petit peu plus qu'avant.
01:36Les gens disent qu'elle n'est pas connue, qu'elle était cachée,
01:40tout ça, mais les gens connaissent bien, et même depuis un mois,
01:43elles voient bien qui elle est.
01:45Une chose en face, on connaît qui est Donald Trump,
01:48qui est déjà un criminel, qui est inculpé ou reconnu coupable de 34 chefs d'accusation.
01:55C'est un prédateur sexuel.
01:57Elle est ancienne procureure.
02:00Les gens disent qu'il ne faut pas qu'elle fasse des petites fautes et tout ça,
02:05mais face à Donald Trump, c'est difficile de comparer les deux.
02:10Vous avez quelqu'un qui arrête de ne pas mentir,
02:14de dire que le pays est en désastre.
02:19On a, avec Kamala Harris, une vision qui est beaucoup plus positive.
02:24Mais ça va être difficile, parce que c'est une bête politique, Trump.
02:30Non, c'est une bête de la télé, ce n'est pas une bête politique.
02:34Oui, je sais bien.
02:35Mais c'est plutôt parce qu'elle connaît bien comment jouer.
02:37Mais une autre chose, n'oubliez pas, il faut qu'elle fasse gaffe d'arrêter d'insulter les femmes.
02:43Déjà, on sait qu'elle est misogyne.
02:47Il faut qu'elle fasse gaffe aussi, parce que je pense que ça ne va pas jouer bien avec les femmes aux US.
02:52Même les femmes républicains.
02:53Nicolas Conquer ?
02:54On se rappelle que Donald Trump, il a complètement mis fin à la carrière politique de Joe Biden
02:58lors du dernier débat qui était le 27 juin dernier.
03:00Une entente politique mise à mal avec 90 minutes de débat.
03:04Et de fait, il a été évincé.
03:06Je vais terminer, I'm speaking.
03:08On va la jouer à la Kamala Harris.
03:12On va utiliser les punchlines de Kamala Harris.
03:15On a mis en place des techniques lors de ces débats dans lesquels Kamala Harris ne pourra pas interrompre
03:19avec des petites rengaines et des effets de manche.
03:21Elle va devoir réellement se présenter.
03:23Elle va devoir réellement se présenter pour qui elle est et pour quel est son programme.
03:26En 50 jours, elle n'a pas fait la moindre conférence de presse seule.
03:29Elle l'a fait une fois en pré-enregistré pendant 16 minutes.
03:31Et de fait, aujourd'hui, alors que moins d'un Américain sur 10 ne sait pas comment se positionner
03:36par rapport à Donald Trump, ils sont plus de 3 sur 10 à ne pas savoir qui est Kamala Harris
03:39et à ce qu'elle présente.
03:41Pour vous, elle est quoi ?
03:43Pour moi, c'est une sénatrice qui est la plus libérale.
03:46Le classement en 2019 l'avait placée à la gauche de Bernie Sanders.
03:49Elle est vice-présidente.
03:51Elle est vice-présidente.
03:53Elle était sénatrice.
03:55Elle a aussi un bilan dont elle est responsable dans l'administration Harris-Biden.
03:59C'est une inflation qui est de plus de 20% depuis qu'elle est rentrée.
04:02C'est une augmentation du pouvoir d'achat qui s'est effritée.
04:06Elle met en place des politiques hyper libérales.
04:08C'est une extrémiste.
04:10Libérale, ça veut dire à gauche.
04:11Extrêmement gauchisante.
04:13Il n'y a pas eu de débat au sein de ce parti démocrate
04:16dont elle ne représente pas les franges les plus modérées
04:18qui ne vont pas se ressentir dans ce ticket Harris-Valls
04:21qui est le plus libéral, le plus à gauche
04:23qui n'a jamais vu l'histoire des Etats-Unis.
04:25C'est la candidate la plus à gauche de l'histoire des Etats-Unis.
04:28Fred Hoffman.
04:30C'est ce que selon Nicolas.
04:32Déjà, c'est fou.
04:34Parce qu'en fait, ce sont des mensonges déjà de Trump
04:37qu'on répète ici.
04:39C'est toujours la même chose.
04:41Vous avez dit que c'est Trump qui a fait fin de la vie politique de Biden.
04:47Non, pas du tout.
04:49En fait, c'est lui qui a décidé.
04:51Il a mis le pays avant le parti.
04:55Et en fait, il a vu qu'il ne pouvait pas gagner.
04:58On a vu ça. On n'est pas aveugles. On a vu.
05:01Mais quand les gens disent qu'il est plus capable de gouverner,
05:04je ne suis pas d'accord.
05:05Il était plus capable de gagner l'élection.
05:07Et c'est un bon choix qu'il a décidé, comme je l'ai dit,
05:10de mettre le pays devant le parti
05:12et de laisser Kamala Harris se présenter.
05:15Mais comment on gère le mensonge dans le débat public ?
05:20Dites-moi.
05:21Oui, mais c'est compliqué.
05:22Il faut vraiment montrer quels sont les faits.
05:26Parce que quand j'entends, je vais juste poser la question à Nicolas.
05:30Alors, Donald Trump a dit pour l'avortement aux USA,
05:33il y a des états où on peut faire un avortement jusqu'à 9 mois,
05:37ce qui est faux.
05:38Et il a dit aussi, et dites-moi,
05:40qu'après les enfants sont nés, on peut les tuer dans ces états.
05:45Excusez-moi, c'est le meurtre, c'est l'homocide.
05:48Alors, comment vous soutenez ça ?
05:49Comment vous pouvez supporter les mensonges comme ça ?
05:52Est-ce qu'on peut tuer les enfants après qu'ils sont nés ?
05:55C'est les propositions de Kamala Harris.
05:57Voyez, elle esquive tout de suite.
06:00Comment vous pouvez honnêtement supporter des mensonges comme ça ?
06:04Le Partial Birth Abortion, c'est un avortement qui n'a pas réussi,
06:06dans lequel il a félicité Anu Jaws, enfin New York.
06:09Il a dit qu'on peut tuer les enfants.
06:11Enfin, il les laisse mourir, il ne les donne pas les enfants.
06:13Non, non, non, il n'a pas dit ça.
06:14Il a dit qu'on peut tuer les enfants.
06:16En fait, c'est une cause qui met cher, et c'est un problème.
06:19L'ensemble des sénateurs démocrates veulent...
06:22C'est des mensonges.
06:23D'accord, on ne peut pas parler.
06:24Ici, les deux micros sont ouverts pendant que vous parlez.
06:27Non, parce que, dites-moi...
06:30Non, mais Nicolas, honnêtement, il n'a pas dit qu'on peut tuer les enfants.
06:34Les cinquante sénateurs démocrates veulent qu'il puisse y avoir aucune enfreinte sur le droit à l'avortement,
06:41que ça puisse aller jusqu'au neuvième mois.
06:43Alors certes, il y a des situations d'intérêt, mais c'est impossible de parler.
06:46Et de fait, il y a cette volonté qui montre qu'ils sont complètement déconnectés de la réalité,
06:50du bon sens et de l'esprit de cette Euro versus Wade initiale,
06:53dans laquelle c'était des avortements rares, légaux et sûrs.
06:56Donc de fait, là, il y a une espèce de...
06:58C'est devenu un thème principal de campagne,
07:00mais ce n'est pas ça qui va améliorer le quotidien fondamental.
07:02C'est un thème qui embarrasse Trump.
07:06Non, du tout, parce que c'est quelqu'un qui est très modéré socialement sur cette position-là.
07:09Il y a la vraie de la Cour suprême qui a été renvoyée au cours local.
07:13Et aujourd'hui, Donald Trump, lui, il milite pour quelque chose qui serait mieux disant.
07:16C'est quelqu'un qui aussi a revu sa position là-dessus.
07:19Il a complètement balayé le fait de supprimer la five et les choses comme ça.
07:23Et il milite pour des retours sur des délais plus longs sur l'avortement.
07:27Aujourd'hui, il ajuste un peu sa position.
07:30Ce qui serait plus intéressant de parler, c'est le rétropadalage systématique de Kamala Harris
07:34sur toutes les propositions qu'elle a portées.
07:36Et on voit même que Bernie Sanders va dire en fait, non, mais le fait de manière tout à fait opportune
07:40et quelqu'un qui change de position comme ça, alors qu'il est candidat,
07:42c'est à se demander, le jour où il est président, est-ce qu'il va encore changer de position ?
07:45Est-ce qu'il vous ment éhontément à des fins électorales et clientélistes ?
07:48Fred Affan ?
07:49Ce sont des éléments de langage déjà, blablabla.
07:52Comme vous avez dit, honnêtement, je trouve ça si chauvin.
07:56Ça ne va pas améliorer la vie des gens aux US avec l'avortement.
08:01Vous rigolez ? Il y a 23 États aux US où les femmes n'ont pas le droit réproductif
08:08ou les soins pour les femmes.
08:10Les républicains disent que c'est pour les États.
08:13Non, c'est fédéral.
08:14Il faut que tout le monde ait le même accès aux soins médicaux.
08:18Mais ça, c'est typiquement Trump.
08:21C'est misogène.
08:22Ils n'ont rien à foutre, excusez-moi, des femmes.
08:26Ils critiquent, ils insultent les femmes tout le temps.
08:29Répondez là-dessus Nicolas Coquerel.
08:31Au point qu'on est marié, qu'on a des enfants, qu'il y a beaucoup de femmes dans son administration
08:34qui sont porte-parole.
08:35Il y a des femmes qui meurent parce qu'elles n'ont pas accès aux soins médicaux à cause de ça.
08:40Donald Trump est fier qu'elle ait fait ça.
08:42Il est fier que les gens n'aient pas accès.
08:45Il pense à sa gueule seulement.
08:49C'est ça ce que vous venez de dire.
08:50Oui, c'est ça.
08:51En l'occurrence, c'est Doug Emhoff qui a poussé la nanny à l'époque à avorter.
08:56C'est très utilitariste.
08:57Et ceux qui pensent à sa gueule, c'est ceux qui poussent les femmes à avorter.
08:59J'aimerais toujours citer une petite chose.
09:01Un petit mot des sondages qu'il faut prendre
09:07quand on parle des Etats-Unis avec des pincettes encore plus grandes qu'ailleurs.
09:13Selon une étude Siena College New York Times parue dimanche,
09:18Trump reprend les devants avec 48% des intentions de vote contre 47% pour Harris à l'échelle nationale.
09:27Que dites-vous l'un et l'autre de ce dernier sondage-là ?
09:32C'est une onde de choc chez les démocrates.
09:34C'est la voix de Donald Trump au micro d'Inter.
09:36C'est une onde de choc et les démocrates ont passé un très mauvais week-end.
09:39Parce que de fait, c'est une institut qui est révérée,
09:42de laquelle il y a une grosse crédibilité.
09:44Donald Trump n'a jamais été aussi haut.
09:46Et on se situe encore en amont du débat qui va avoir lieu ce soir.
09:49Donc on voit que c'est l'une de miel médiatique qui a été offerte à Kamala Harris,
09:52dans laquelle on a pu l'encenser à tout va,
09:54qu'elle a jamais eu à répondre ni de son programme ni de ses rétro-pédalages.
09:58Fait que là, ça commence à s'écorner et que ça sent pas bon.
10:01D'autant plus dans les Etats pivots dans lesquels Donald Trump est certes en avance dans la marge d'erreur,
10:05mais gagnant partout.
10:06Fred Affan, petite inquiétude du côté des démocrates ?
10:09Pas du tout.
10:10Alors pourquoi ?
10:11Déjà, quand on parle des sondages, n'oubliez pas,
10:13quand on a vu les sondages de Hillary Clinton à l'époque,
10:15elle était censée gagner l'élection.
10:17C'est pour ça que j'ai dit de très grandes pincettes.
10:19Honnêtement, on a deux mois devant nous encore,
10:21plein de choses pour changer, surtout cette nuit.
10:24Mais même une autre chose, c'est qu'on voit ce qu'il se passe,
10:27ce qu'en anglais on dit « on the ground ».
10:29C'est vraiment avec les gens qui…
10:31Déjà l'argent, ils ont recruté…
10:33Elle a recruté triple Donald Trump le mois d'août déjà.
10:37Je pense en tout que c'est plus de 500 millions de dollars.
10:42Les bénévoles partout, aux U.S. maintenant,
10:45elle a les gens dans tous les Etats.
10:47Et même pour nous, les démocrates abroad,
10:49on a plein de gens qui sont intéressés maintenant de faire campagne.
10:52Je vais juste citer une autre chose aussi,
10:54c'est les démocrates abroad, les gens différents que les républicains,
10:57on vote dans la convention.
10:59On a donné 13 voix pour…
11:03On est considéré comme une partie d'Etat, en fait.
11:07Et les candidats reconnaissent ça aussi.
11:10Différents que les républicains, alors c'est important pour nous.
11:12C'est pour ça que quand je parle des bénévoles ici,
11:14c'est très important de voir ce qu'il se passe.
11:16Et même…
11:17Donc il se passe quelque chose sur le terrain, selon vous ?
11:19Oui, il y a des donateurs, il y a plein de petits donateurs
11:21qui n'ont jamais donné de l'argent avant.
11:23C'est pour ça de voir tout ça au point…
11:25Ils sont à l'arrosan de 250 millions de dollars dans la campagne démocrate,
11:27ils ne sont pas parvenus à convaincre l'électorat de manière significative.
11:30On le voit, ils déversent de l'argent,
11:32ils sont en arrière, c'est même pas au coude à coude,
11:34ils perdent du terrain.
11:35Donc on sent que…
11:36Enfin, Kamala Harris, tout de même,
11:38semble bien résister dans les swing states,
11:40les États pivots.
11:42En fait, dans le Wisconsin, le Michigan, la Pennsylvanie,
11:45les candidats sont à égalité.
11:47Dans le Nevada, la Géorgie, la Caroline du Nord et l'Arizona.
11:50C'est ça la photographie ?
11:52Oui, mais juste une chose, c'est que n'oubliez pas,
11:54elle est en campagne depuis combien de temps ?
11:56Alors Trump est en campagne depuis 7 ans.
11:58Donc vous pensez qu'il atteint le plafond ?
12:00Oui, mais c'est ça aussi, il n'a pas monté du tout.
12:03Et elle, non, rien.
12:05Et en plus, quand on voit les chiffres de Biden avant,
12:08et quand on voit comment elle a dépassé Biden,
12:11elle a monté en flèche comme ça en si peu de temps,
12:14l'argent qu'on a, les bénévoles, etc.
12:16Excusez-moi, mais Trump reste statique.
12:19Et en plus, une autre chose,
12:21est-ce que vous avez vu tous les républicains
12:24par exemple, le vice-président Dick Cheney et sa fille,
12:27vous avez dit ça en yes l'autre fois,
12:29parce que vous ne connaissez pas bien les gens là-bas.
12:34Il y a même Mike Pence, son ancien vice-président,
12:37qui dénonce Trump.
12:38Il n'y a personne qui veut soutenir Trump.
12:40Comment vous dites que c'est ?
12:42Oui, le public est unifié.
12:43Ce qui est assez complexe, c'est que les démocrates
12:46sont prêts à recevoir un soutien de Dick Cheney.
12:51Dick Cheney, c'était le vice-président sur Bush,
12:53c'est celui qui a lancé avec des motifs mensongers
12:55la guerre en Irak, qui est soutenu par tout le monde.
12:57Et désormais, ils sont prêts à prendre ce soutien,
12:59mais ça manque l'absence de cohérence,
13:01l'absence de vision, et moi je me détacherais absolument
13:03de ce soutien-là, qui n'apporte rien,
13:05qui ne va pas mobiliser une seule voix.
13:07Il y a une dynamique électorale pour Trump.
13:09Là, on le voit manifestement.
13:11Là, on peut assister.
13:13Là, ce soir, il peut y avoir un uppercut
13:15qui sera mettre fin à cette campagne
13:17comme on l'a vu en juin.
13:19Parce que les Américains attendent ça.
13:21Kamala Harris a fui les journalistes,
13:22elle a fui les débats.
13:23Aujourd'hui, ça sera sans doute le seul.
13:2590 minutes pour convaincre.
13:27Elle n'a pas fait de débat.
13:28Elle n'a pas fait de conférence de presse.
13:29Une conférence de presse en 50 jours.
13:31Elle a besoin.
13:33Les Américains ont besoin de savoir.
13:35Les conférences de presse de Trump, c'est quoi ?
13:38C'est l'incohérence.
13:40Elle n'est même pas capable de dire une phrase.
13:42Elle ne peut pas rester sur le sujet.
13:44Vous avez vu, on l'a tous vu.
13:46Excusez-moi, on n'est pas aveugles.
13:48Ils essaient de dire que c'est le bon débat et tout ça.
13:51Je me demande combien de temps elle va rester sur un sujet.
13:54Peut-être une minute, deux minutes.
13:55Et après, elle va juste commencer d'insulter les gens.
13:58Avoir les petits surnoms pour tout le monde.
14:00Kamala Harris ne va jamais faire ça.
14:02Elle va être respectueuse.
14:04Ils savent que Donald Trump risque de l'emporter.
14:06Ils sont en train de réduire un peu les attentes qu'il en a.
14:08Non, c'est parce qu'il ne peut pas donner vraiment sa politique.
14:10Il ne connaît pas.
14:12Merci à tous les deux.
14:13On imagine que vous n'allez pas regarder le débat ensemble ce soir.
14:17Nicolas Conquer, porte-parole des Republicans Overseas en France.
14:22Ancien candidat aux législatives sous l'étiquette RNLR.
14:26Fred Hoffman, porte-parole des Democrats Abroad en France.
14:31Merci d'avoir été au micro d'Inter.