Sonia Mabrouk reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews
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00:00:00Il est midi pile, bienvenue à vous, c'est un plaisir de vous retrouver pour midi news
00:00:06jusqu'à 14h, des thèmes au plus près de vos préoccupations, des invités que je vais
00:00:10avoir le plaisir de vous présenter dans quelques instants et tout d'abord, les titres avec
00:00:14des confessions édifiantes, on marche véritablement sur la tête en lisant les propos dans le
00:00:18Figaro du frère du terroriste d'Arras qui avait assassiné, vous le savez, le professeur
00:00:23Dominique Bernard.
00:00:24Eh bien il dit que lui et son frère n'avaient rien à faire en France, qu'ils auraient dû
00:00:29être expulsés et il tense par la même occasion l'administration pour ne pas avoir appliqué
00:00:34les fameuses OQTF, nous allons en parler.
00:00:37À droite toute pour le gouvernement Barnier, en tous les cas, des personnalités de droite
00:00:41LR devraient faire leur entrée à des ministères régaliens comme celui de la justice ou de
00:00:46l'intérieur, puis vous voyez ces images en direct, sur ces images, Michel Barnier
00:00:51qui était en Savoie pour les journées LR, nous parlerons également de la sécurité
00:00:56qui est une attente primordiale pour de nombreux français de toute conviction politique,
00:01:01vous le verrez dans notre sondage, et puis la limitation de la vitesse à 50 kmh sur
00:01:05le périphérique est-elle une mesure contre la France qui travaille et se lève tôt ? Artisans,
00:01:10commerçants, employés du bâtiment, beaucoup se plaignent d'une décision qui va les pénaliser
00:01:15même si elle pourrait être appliquée de manière progressive.
00:01:18Dans quelques instants, nos invités donc, mais tout d'abord le journal, bonjour à
00:01:22vous chère Félicité.
00:01:23Bonjour Sonia, bonjour à tous.
00:01:26Le Premier ministre Michel Barnier est arrivé en Savoie, il ira ensuite à Annecy, en Haute-Savoie,
00:01:32pour y retrouver les parlementaires de sa famille politique, les Républicains, après
00:01:37avoir formellement donné leur feu vert à leur participation à l'exécutif.
00:01:41Mes chers amis, je pars, ce sont les mots d'adieu de Bruno Le Maire au ministère
00:01:47de l'économie de Bercy, pour son départ, le ministre démissionnaire a dressé le
00:01:51bilan de son septennat, écoutez.
00:01:54Dans notre histoire financière, le virage du retour à la normale est toujours le plus
00:02:02difficile à négocier.
00:02:04Tout le monde réclame de l'ordre dans les comptes, mais personne ne propose des économies.
00:02:09Tout le monde veut le désendettement, mais personne ne soutient les réductions de dépenses.
00:02:17C'est l'hypocrisie française.
00:02:20On veut de la dette en moins et des dépenses en plus.
00:02:24Forcément, ça ne marche pas.
00:02:27Pourtant, ce sont des sommes d'ambules, ceux qui proposent de dépenser toujours plus d'argent
00:02:34public.
00:02:35Ce sont des sommes d'ambules, ceux qui promettent de revenir sur la réforme des retraites, sans
00:02:41toucher à la feuille de paye, ni aux pensions, et en promettant plus de pouvoir d'achat.
00:02:47Les agriculteurs ne décollèrent pas.
00:02:50Après la crise agricole, ils estiment qu'une grande partie des promesses ne sont pas tenues
00:02:55depuis la dissolution du gouvernement.
00:02:57Le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, s'est exprimé chez nos confrères de RMC
00:03:01ce matin.
00:03:02Je cite « On a le sentiment d'avoir été floué.
00:03:04Il a dénoncé un cocktail explosif.
00:03:07»
00:03:08L'abbé Pierre, au cœur d'une enquête de grande ampleur, la Conférence des évêques
00:03:13de France, ouvre sans délai ses archives aux chercheurs mandatés par Emmaüs dans
00:03:17le cadre d'une commission indépendante.
00:03:19Après les nouveaux témoignages de femmes l'accusant d'agressions sexuelles, l'Eglise
00:03:24a annoncé ouvrir une enquête historique.
00:03:26Le pape François, en déplacement à Singapour pour la toute dernière étape de sa visite
00:03:33régionale, a appelé les autorités à protéger la dignité des 300 000 travailleurs clandestins
00:03:38qui travaillent sur le territoire, contre un salaire très mince.
00:03:41Je vous propose de l'écouter.
00:03:42Je reconnais et salue ici les diverses politiques et initiatives mises en place pour soutenir
00:03:51les plus vulnérables.
00:03:52Et je souhaite qu'une attention particulière soit accordée aux pauvres, aux personnes
00:04:00âgées, dont le labeur a jeté les bases du Singapour d'aujourd'hui, et à la protection
00:04:05de la dignité des travailleurs migrants qui contribuent beaucoup à l'édification de
00:04:09la société et auxquels il faut garantir un salaire équitable.
00:04:12C'était l'essentiel de l'actualité, c'est à vous Sonia.
00:04:23Merci beaucoup, félicité, je vous dis à tout à l'heure, alors là je reçois le
00:04:26pape de l'animation, il m'en est tellement facile, pour le retour, pour nos retrouvailles,
00:04:34est-ce que vous avez une petite citation en réserve ?
00:04:36Après avoir entendu Bruno Le Maire, j'en ai une de Georges Clemenceau qui revient naturellement,
00:04:41la France est un pays très fécond, on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts.
00:04:45Et permettez-moi de vous dire que c'est un bonheur de vous revoir, vous êtes rayonnante
00:04:52et je voudrais vous féliciter pour la petite Soraya.
00:04:55Je vous renvoie le compliment pour votre petite fille également.
00:04:58Qui avait été séduit moi.
00:05:00Vous savez que c'est un jour historique aujourd'hui.
00:05:03Allez-y, faites une émission.
00:05:04Paul Melun, fête ses 30 printemps.
00:05:07Non, aujourd'hui même ? 30 ans ?
00:05:09Ça nous donne un coup de vieux quand même.
00:05:12J'y avais pas pensé à ça.
00:05:14C'est vrai.
00:05:15C'est l'anniversaire de la journée.
00:05:16Bon anniversaire mon cher Paul.
00:05:18J'ai essayé d'être discret dans les couloirs de la chaîne, chère Sonia, mais je suis tombé
00:05:21sur Philippe.
00:05:22Sabrina Medjeber, l'éternelle jeunesse de l'esprit et de l'âme et du cœur est avec
00:05:28nous.
00:05:29Bon, je pourrais pas faire pour tout le monde.
00:05:30Jonathan, merci d'être là.
00:05:31C'est un plaisir de vous retrouver, de m'abonner.
00:05:32Merci également.
00:05:33Avec plaisir.
00:05:34On va avoir beaucoup de choses à dire.
00:05:35On a vu Michel Baragné dans les titres.
00:05:36Je vous montrerai tout à l'heure la une du Figaro Magazine.
00:05:37La droite est de retour.
00:05:38Est-ce que c'est le cas ? Et puis on fera un petit pronostic sur les personnalités.
00:05:39Nous avons des informations.
00:05:40On verra dans quelques instants.
00:05:41Mais tout d'abord, je voudrais vous soumettre ces propos parce que, comment dire, on dit
00:05:42qu'il n'y a pas d'information.
00:05:43C'est vrai.
00:05:44C'est vrai.
00:05:45C'est vrai.
00:05:46C'est vrai.
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00:11:47C'est vrai.
00:11:48C'est vrai.
00:11:49C'est vrai.
00:11:50C'est vrai.
00:11:51C'est vrai.
00:11:52C'est vrai.
00:11:53C'est vrai.
00:11:54C'est vrai.
00:11:55C'est vrai.
00:11:56C'est vrai.
00:11:57C'est vrai.
00:11:58C'est vrai.
00:11:59C'est vrai.
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00:12:02C'est vrai.
00:12:03C'est vrai.
00:12:04C'est vrai.
00:12:05C'est vrai.
00:12:06C'est vrai.
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00:12:08C'est vrai.
00:12:09C'est vrai.
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00:12:13C'est vrai.
00:12:14C'est vrai.
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00:12:19C'est vrai.
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00:12:23C'est vrai.
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00:12:35C'est vrai.
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00:12:42C'est vrai.
00:12:43C'est vrai.
00:12:44C'est vrai.
00:12:45C'est vrai.
00:12:46C'est vrai.
00:12:48Et parce que… Daniel Mitterrand était allé défendre, en disant je crois quand même
00:12:50quel scandale de s'en prendre à ces jeunes filles pour une affaire de fichu de foulard
00:12:54de fichu.
00:12:55Je crois que c'était la phrase exacte.
00:12:56Tant qu'on n'a… je connais une excellente essayiste qui s'appelle Sonia Mabrouk, qui
00:13:00a écrit un livre.
00:13:01Je l'ai entendu en interview ce matin, qui parlait d'assimilation.
00:13:04Mais quand je vois – moi j'ai pas de problème – que je n'ai pas du tout une conception
00:13:09ethnique de la nation.
00:13:10On peut s'appeler Sonia Mabrouk et Sabrina Medjéber et être parfaitement française.
00:13:15Je n'ai aucun problème dans ce domaine, mais quand on voit cette famille,
00:13:18on peut dire qu'elle n'avait aucune volonté ni d'intégration et encore moins d'assimilation.
00:13:24Alors les OQTF, excusez-moi, c'est fait pour être respecté,
00:13:27mais tant qu'on ne revient pas à ce péché originel de la fin de l'assimilation par la gauche
00:13:31pour l'intégration et du droit à la différence, on se trompe.
00:13:34Quel défi majeur voudrez-vous faire réagir et que vous écoutiez la réaction ce matin
00:13:38lors de la grande interview sur CNews Europe 1
00:13:40du spécialiste des questions de sécurité et de justice Thibault de Montbréal.
00:13:45Vous allez voir qu'il y en a qui vont dire que finalement c'est un garçon d'extrême droite
00:13:49de dire des choses pareilles.
00:13:50Non, j'ai tort de plaisanter parce que c'est un sujet qui est gravissime.
00:13:54Les règles d'accès à l'asile et ensuite de maintien sur le territoire
00:14:00ont été appliquées de façon très fragile.
00:14:02Je pense que, vous savez, il ne faut avoir aucun état d'âme.
00:14:06Le droit, c'est l'expression de la souveraineté d'un pays
00:14:11et il faut protéger la population.
00:14:14Jonathan, quand je dis on marche sur la tête, vraiment arrêtons-nous
00:14:17parce qu'est-ce qu'on se rend compte ?
00:14:18Ce matin, ceux qui nous regardent ou ceux qui ont écouté la radio ou lu Le Figaro,
00:14:23nous avons le frère du terroriste qui a assassiné un professeur
00:14:27dans le pays de Dominique Bernard qui tient des mots en disant
00:14:30« Ecoutez, oui, je ne suis pas en accord avec les valeurs du pays,
00:14:33on n'avait rien à faire ici. »
00:14:35Il y a de quoi être ébranlé quand même dans ses propres convictions
00:14:39quand quelqu'un dans ce noyau du terrorisme se dit cela.
00:14:43Je pense que nous, quand on lit ça, on n'a pas à être ébranlé dans nos convictions.
00:14:46On ne peut être que fortifié dans nos convictions
00:14:49avec tout ce qui a été notamment dit autour de cette table depuis quelques minutes.
00:14:52De tels propos dans la presse nationale, c'est terriblement, pour nous,
00:14:57terriblement narquois, terriblement insultant.
00:15:00C'est au-delà de l'effet tarte à la crème.
00:15:03On nous met vraiment face à la banqueroute totale de notre politique
00:15:08depuis une quarantaine d'années, comme le disait Philippe, effectivement.
00:15:12On n'est plus du tout dans une république d'assimilation,
00:15:16mais dans une république que je qualifierais même de « République McDo »
00:15:19où c'est « Venez comme vous êtes ».
00:15:20Et une république de papier, parfois, et encore par certains,
00:15:25mal vue de dire qu'on est français par papier,
00:15:28pour beaucoup ça suffit pour l'affirmer, et l'affirmer à autrui.
00:15:33Et je trouve ça terriblement choquant de lire ça aujourd'hui.
00:15:38Et ça nous prouve quoi ?
00:15:39Ça nous prouve qu'encore une fois, on n'est pas capables, vraisemblablement,
00:15:43à tous les étages, de tirer les leçons des actes les plus barbares
00:15:47qui sont commis sur notre sol.
00:15:49On se dit, là, ça va être la sonnette d'alarme qui va enfin faire réagir.
00:15:54Et c'est terrible.
00:15:55Il pointe, il dit que la préfecture n'a pas fait son travail complètement.
00:15:59J'ai oublié le terme exact.
00:16:01En revanche, ceux qui font leur boulot complètement et même au-delà,
00:16:04ce sont les associations qui ont un pouvoir incroyable.
00:16:07Elles ne font pas leur travail à moitié de pression médiatique,
00:16:10de pression juridique sur l'État, et bien souvent avec l'argent de l'État,
00:16:15les subventions publiques qu'on leur octroie.
00:16:17Et il y a un vrai problème.
00:16:19Et le problème, l'une des solutions de ce problème,
00:16:21doit passer par une surveillance accrue, me semble-t-il,
00:16:25des associations, précisément.
00:16:26Je crois que le ministre de l'Intérieur n'a pas encore réagi.
00:16:29Thomas Bonnet-Gérald d'Armanin, ministre de l'Intérieur.
00:16:31Et vous avez, j'ai vu que vous aviez réagi tout à l'heure.
00:16:34Je voudrais vous soumettre ce qu'a dit Bruno Le Maire.
00:16:37Nous allons parler dans quelques instants de sécurité
00:16:39et puis de Michel Barnier.
00:16:41Mais quand même, là, ça m'a interpellé.
00:16:42C'était dans le journal de Félicité.
00:16:45Il dit « Chers amis, je suis venu vous dire que je m'en vais.
00:16:48Et que vos larmes n'y pourront rien changer.
00:16:53Comme d'ici, bien Verlaine, au vent mauvais,
00:16:56je suis venu vous dire que je m'en vais.
00:16:58Et que vos impôts vont augmenter.
00:16:59Et que cette fois, je n'y pourrai plus rien.
00:17:01Écoutons le ministre de l'Économie.
00:17:04Dans notre histoire financière,
00:17:07le virage du retour à la normale
00:17:10est toujours le plus difficile à négocier.
00:17:14Tout le monde réclame de l'ordre dans les comptes.
00:17:17Mais personne ne propose des économies.
00:17:20Tout le monde veut le désendettement.
00:17:23Mais personne ne soutient les réductions de dépenses.
00:17:27C'est l'hypocrisie française.
00:17:30On veut de la dette en moins
00:17:32et des dépenses en plus.
00:17:35Forcément, ça ne marche pas.
00:17:38Pourtant, ce sont des sommes d'ambules.
00:17:42Ceux qui proposent de dépenser toujours plus d'argent public.
00:17:45Ce sont des sommes d'ambules.
00:17:47Ceux qui promettent de revenir sur la réforme des retraites
00:17:50sans toucher à la feuille de paye,
00:17:53ni aux pensions
00:17:54et en promettant plus de pouvoir d'achat.
00:17:57Ce monsieur devrait être ministre de l'Économie.
00:17:59Il a raté sa vocation.
00:18:01On cherche un ministre de l'Économie pour Bercy.
00:18:05Ça nous fait sourire, mais c'est dramatique.
00:18:07Le bilan de Bruno Le Maire à Bercy n'est pas bon.
00:18:10Les chiffres ne sont pas bons.
00:18:11Il vient aujourd'hui en posture de donneur de leçons,
00:18:15en essayant d'avertir son successeur sur les risques.
00:18:20Je pense que le successeur de Bruno Le Maire
00:18:21aura déjà fort à faire à faire son budget,
00:18:24à gérer les équilibres.
00:18:25Je pense que les conseils et les leçons de Bruno Le Maire
00:18:29pourra s'en passer.
00:18:31Ça dit aussi beaucoup quelque chose
00:18:32de notre personnel politique.
00:18:34Bruno Le Maire, ça fait sept ans qu'il est à l'économie.
00:18:37En d'autres temps, il aurait pu ressortir
00:18:38avec une stature différente et un parcours,
00:18:41une expérience qui aurait pu mettre au profit
00:18:43un prêt d'autres ambitions.
00:18:44Il va repartir visiblement dans le privé.
00:18:47Il aura le temps, je pense, d'écrire aussi des livres,
00:18:49ce qui n'a pas manqué non plus à faire pendant son mandat.
00:18:51Il parle d'hypocrisie française,
00:18:53mais pour moi, la véritable hypocrisie française,
00:18:55ce sont tous ces ministres,
00:18:57il n'y a pas beaucoup d'exceptions,
00:18:58qui tiennent un discours de vérité
00:18:59une fois qu'ils quittent leur fonction.
00:19:01Souvenez-vous de Gérard Collomb
00:19:03qui est dans le ministère de l'Intérieur.
00:19:04Souvenez-vous de...
00:19:07Et là, c'est un cas d'école,
00:19:08ce qu'on vient d'entendre, si vous voulez.
00:19:10Tous les propos qu'il vient de tenir,
00:19:12ce sont tous les propos quasiment que
00:19:15l'opposition, dirais-je, lui et l'USN depuis des années...
00:19:18Jean-Michel Blanquer, c'est vrai.
00:19:20Gabriel Attal n'a pas dit autre chose.
00:19:22Et là, on touche vraiment du doigt
00:19:25la véritable hypocrisie française
00:19:26en matière de politique, me semble-t-il.
00:19:28Alors, ça vous inspire ?
00:19:29Oui, moi, là, c'est le passionné de football
00:19:32que ça inspire.
00:19:33Vous permettez de mettre un petit tacle
00:19:34un peu viril, mais correct.
00:19:36Quand je vois Bruno Le Maire
00:19:38faire la leçon sur la dépense publique,
00:19:40c'est comme si après le buste de Naïs Na,
00:19:41Raybon Domenech avait dit face caméra
00:19:43comment gérer un groupe de footballeurs professionnels.
00:19:46C'est tellement surréaliste...
00:19:48Il l'a fait.
00:19:48J'ai la référence.
00:19:49Non, mais c'est digne de Domenech
00:19:52qui dirait, moi, je vous expliquais
00:19:53comment on gère un groupe de footeux
00:19:55après ce qui s'était passé à Naïs Na.
00:19:56Il a été ministre des Finances pendant 7 ans.
00:19:58Il laisse une dette comme personne n'en a laissée
00:20:00et il vient faire la leçon.
00:20:01Mais quand Gabriel Attal dit
00:20:03que le soutien n'est pas acquis à Michel Barnier,
00:20:07est-ce que ce n'est pas,
00:20:08pour reprendre les métaphores footballistiques,
00:20:10une manière de marquer contre son camp ?
00:20:12Je veux dire, c'est une forme de continuité.
00:20:14On va voir si, véritablement,
00:20:16ça sera une politique de droite.
00:20:17Mais tout s'est expliqué, si je puis dire,
00:20:19Thomas, à ceux qui nous regardent.
00:20:21Comment on peut passer d'un discours
00:20:23à un autre complètement comme ça
00:20:24du jour au lendemain ?
00:20:25Parce que beaucoup, malheureusement,
00:20:26et vous le savez très bien Sonia,
00:20:27sont guidés uniquement par leurs ambitions personnelles
00:20:30lors de leur carrière
00:20:31et ne réfléchissent malheureusement pas au reste.
00:20:33Non, mais c'est une évidence que de le dire.
00:20:35Mais en fait, on en voit chaque jour l'illustration.
00:20:37Gabriel Attal va mener la vie dure
00:20:40au président de la République
00:20:41parce qu'il n'a toujours pas digéré la dissolution
00:20:43qui l'a contraint à quitter Matignon.
00:20:45Et pour mener la vie dure au président de la République,
00:20:46ça peut passer par être une épine
00:20:49dans le pied de Michel Barnier.
00:20:50Une petite chose,
00:20:50je pense qu'il n'y a pas qu'une question.
00:20:51Il y a effectivement des questions de personnes,
00:20:53mais je ne veux pas non plus tomber dans le discours
00:20:55qui consisterait à dire,
00:20:55regardez, ce sont des cyniques,
00:20:56ils ne pensent qu'à eux, etc.
00:20:58Je pense qu'il y a aussi des sincères désaccords
00:21:00entre la ligne de Gabriel Attal
00:21:02et celle de Michel Barnier.
00:21:03Gabriel Attal, il ne faut pas l'oublier,
00:21:04il vient d'une idéologie un peu Strauss-Kanyen, etc.
00:21:09Il vient du centre-gauche.
00:21:10Il a été longtemps au centre-gauche de la Macronie.
00:21:13Alors, on nous ressort cette histoire d'Abaya,
00:21:14mais il est quand même du centre-gauche.
00:21:15Là où Michel Barnier,
00:21:17si on reprend les propos qu'il a tenus
00:21:18quand il était candidat LR,
00:21:20ce sont des propos de droite assez affirmés.
00:21:22Donc, il y a aussi cela.
00:21:24Deuxième point, très vite,
00:21:26je ne suis pas l'avocat de Bruno Le Maire,
00:21:28loin de là, et je suis d'accord globalement
00:21:30avec ce que vous avez dit les uns et les autres,
00:21:31mais en faire le ministre du déficit
00:21:33et de la dette à lui tout seul,
00:21:34ce serait un peu exagéré.
00:21:35Vous avez raison.
00:21:36Il y a un déficit structurel en France.
00:21:37On a une situation très compliquée d'endettement.
00:21:39C'est le cas d'à peu près une bonne partie,
00:21:41en tout cas des pays occidentaux
00:21:42et notamment des pays européens.
00:21:44Et il y a eu, entre-temps, le Covid,
00:21:46il y a eu beaucoup de choses qui ont été...
00:21:47On nous a présenté cette équipe
00:21:49comme les Mozarts de la finance.
00:21:50C'est pour ça qu'on peut demander des comptes
00:21:54Oui, il vaut mieux.
00:21:55Ça commence par l'apprentissage du solfège.
00:21:58L'intérieur, je voudrais parler de l'intérieur
00:21:59parce que c'est la préoccupation,
00:22:00l'une des préoccupations.
00:22:02Et d'ailleurs, cette phrase qu'on répète,
00:22:04en fait, c'est un droit.
00:22:05La sécurité, c'est le droit à la tranquillité,
00:22:07à la sanctuarisation de son intégrité physique
00:22:11et à celle de sa famille.
00:22:12Et vous allez voir dans le sondage,
00:22:13mais vous, vous n'apprendrez rien,
00:22:14ni nos téléspectateurs,
00:22:16que c'est partagé par tous les Français,
00:22:18quelle que soit grande majorité écrasante,
00:22:21leur conviction politique, leur origine,
00:22:23leur lieu d'habitation.
00:22:25Vous voyez, je trouve que c'est assez édifiant.
00:22:27Alors, évidemment, ça prend des proportions
00:22:28plus importantes quand vous allez vers la droite,
00:22:31à du spectre politique.
00:22:34La sécurité, sujet fondamental,
00:22:36c'est celui de pouvoir tranquillement vivre
00:22:38dans un pays avec sa famille,
00:22:39sans craindre que si votre enfant traverse la route,
00:22:42il peut malheureusement en mourir,
00:22:44sans craindre que vous ayez des balles perdues,
00:22:46puisqu'il paraît que des balles perdues
00:22:48volent dans notre pays.
00:22:49C'est tout cela et c'est résumé par Maxime Lavandier.
00:22:52C'était il y a une semaine, dans la cour de Matignon.
00:22:55Michel Barnier dressait la liste
00:22:57des priorités du prochain gouvernement.
00:23:00Je pense à la sécurité au quotidien.
00:23:03Je pense aussi à la maîtrise de l'immigration.
00:23:07Concernant la sécurité, justement,
00:23:0984% des Français partagent l'avis du Premier ministre.
00:23:13Un résultat clair, issu d'un sondage CSA pour CNews,
00:23:16Europe 1 et le JDD.
00:23:19Selon la proximité politique des sondés,
00:23:21les résultats diffèrent.
00:23:23A gauche, seule la France insoumise fait exception.
00:23:26La sécurité n'est pas une priorité
00:23:28pour 56% de ses électeurs,
00:23:30au contraire de la majorité présidentielle avec 86%
00:23:34et jusqu'à 98% pour les personnes les plus à droite
00:23:38de l'échiquier politique.
00:23:40Mais alors, pourquoi la sécurité doit-elle être une priorité ?
00:23:43Nous vous avons posé la question.
00:23:45Parce qu'on commence à être en insécurité
00:23:47depuis quelques années déjà.
00:23:49Et maintenant que je suis maman,
00:23:51je m'inquiète pour la future génération.
00:23:54Ça me paraît légitime de penser à la sécurité
00:23:57dans un monde qui est un peu en déclin.
00:24:00Ça me semble complètement évident.
00:24:02La France d'antan aurait des coups de couteau partout.
00:24:05Et j'ai été volé deux fois.
00:24:07D'autres personnes interrogées assurent
00:24:09que la santé mais aussi l'éducation
00:24:11doivent être les dossiers prioritaires.
00:24:13On va marquer une pause.
00:24:15On va continuer à en parler.
00:24:17Sécurité physique, sécurité culturelle,
00:24:19sécurité économique avec le pouvoir d'achat.
00:24:21Et vous nous direz,
00:24:23qui pourrait occuper ce ministère éménement régalien
00:24:25et tellement politique que celui de l'intérieur ?
00:24:27Ils sont très nombreux pour un ministère.
00:24:29Très convoités.
00:24:31On va y venir dans quelques instants.
00:24:33On se rendra en savoir
00:24:35où se trouve Michel Barnier.
00:24:37Je voudrais insister,
00:24:39c'est très important quand on parle de sécurité,
00:24:41c'est d'aller au plus près du terrain.
00:24:43Vous allez voir ce qui se passe.
00:24:45On ne le découvre pas dans l'Est de Nice.
00:24:47Et quand on dit que,
00:24:49quelles que soient les origines des habitants,
00:24:51de leur lieu d'habitation,
00:24:53c'est un ras-le-bol.
00:24:55Vous le verrez avec les prises de parole
00:24:57face à notre caméra.
00:24:59Tout de suite.
00:25:01La sécurité,
00:25:03est-elle un sujet de droite ou de gauche ?
00:25:05Réponse ce matin, vous l'entendrez
00:25:07de Thibaud de Montbréal.
00:25:09Ce qui amène la question
00:25:11qui place Beauvau ?
00:25:13Mais tout d'abord,
00:25:15le tour d'horizon de l'actualité.
00:25:17Merci Sonia.
00:25:19L'abbé Pierre, au cœur d'une enquête
00:25:21de grande ampleur.
00:25:23La Conférence des évêques de France
00:25:25ouvre sans délai ses archives
00:25:27aux chercheurs mandatés par Emmaüs
00:25:29dans le cadre d'une commission indépendante
00:25:31après les nouveaux témoignages de femmes
00:25:33l'accusant d'agressions sexuelles.
00:25:35L'Eglise a annoncé ouvrir une enquête historique.
00:25:3735,5% des collèges
00:25:39appliquent complètement les groupes de niveaux
00:25:41en mathématiques et en français,
00:25:43en classe de sixième et cinquième,
00:25:45d'après l'enquête du SNES-FSU,
00:25:47premier syndicat du second degré.
00:25:49Le dispositif voulu par Gabriel Attal,
00:25:51ex-ministre de l'éducation nationale,
00:25:53reste vivement critiqué par une bonne partie
00:25:55du monde éducatif.
00:25:57État d'urgence à Los Angeles, aux Etats-Unis.
00:25:59La ville californienne est menacée
00:26:01par de violents incendies qui ont déjà rasé
00:26:03près de 20 000 hectares en l'espace
00:26:05de quatre heures. Une trentaine d'habitations
00:26:07ont été détruites par les flammes au nord
00:26:09de la mégalopole. Les habitants des localités
00:26:11concernées ont reçu l'ordre d'évacuer leur domicile.
00:26:13Merci, félicité à tout à l'heure.
00:26:15La sécurité n'est ni de droite
00:26:17ni de gauche. C'est un besoin
00:26:19universel. En tous les cas, la sécurité
00:26:21ne devrait être ni de droite
00:26:23ni de gauche. Affirmation ce matin
00:26:25de Thibaud de Montbréal et puis vos réactions
00:26:27à suivre. Écoutons-le.
00:26:29Je dis souvent
00:26:31que le besoin de sécurité,
00:26:33la sécurité, ce n'est pas
00:26:35un programme politique. Ce n'est ni de droite ni de gauche.
00:26:37C'est un besoin primaire de l'être
00:26:39humain et c'est un besoin
00:26:41universel qui est partagé partout.
00:26:43C'est le préalable
00:26:45à la possibilité
00:26:47de la mise en place d'une politique
00:26:49de droite, de gauche, du centre, écolo, peu importe.
00:26:51Il faut d'abord être en sécurité.
00:26:53Je ne sais pas si M. Piolle
00:26:55tiendrait les mêmes propos
00:26:57sur ce sujet, mais c'est pour
00:26:59être sérieux et pour vous montrer en réalité
00:27:01les réactions que vous allez voir dans l'Est
00:27:03niçois. Pour ceux qui connaissent
00:27:05cette partie
00:27:07de Nice, il y a
00:27:09quelques années, j'ai vu l'évolution,
00:27:11vraiment c'était
00:27:13la tranquillité, vraiment
00:27:15la tranquillité et là vous allez voir
00:27:17que c'est tous les habitants, quelles que soient leurs convictions
00:27:19politiques qui dénoncent
00:27:21une insécurité pandémique.
00:27:23Regardez ce reportage, je trouve qu'il
00:27:25est édifiant.
00:27:27Dans le quartier Roquebillière,
00:27:29les règlements de comptes se multiplient.
00:27:31Le contrôle du trafic de drogue
00:27:33s'intensifie depuis 4 mois.
00:27:35Il entraîne une lutte de territoire
00:27:37de plus en plus violente. Les habitants
00:27:39ont peur. Ce soir, on n'est pas en sécurité.
00:27:43À cause des gens
00:27:45qui confondent la drogue et tout.
00:27:47Maintenant,
00:27:49on rentre à 18h,
00:27:51à 19h. Ça ne peut plus durer comme ça.
00:27:53Il faut faire quelque chose. Il faut vraiment
00:27:55un état, je ne sais pas,
00:27:57plus de police, plus de présence
00:27:59de police, ça serait bien qu'il y ait au moins
00:28:01un commissariat de police municipale.
00:28:03Les deux points de deal principaux
00:28:05du quartier rapporteraient plus de 20 000 euros
00:28:07par jour. Ce pactole attise
00:28:09les convoitises et les trafiquants
00:28:11se livre à une véritable guerre.
00:28:13On a pu voir des images
00:28:15un peu partout sur les réseaux sociaux et à la télévision
00:28:17de jeunes individus
00:28:19avec des armes
00:28:21de guerre type Kalachnikov
00:28:23déambulés
00:28:25dans la cité
00:28:27en bas des tours. On a également
00:28:29assisté à pas mal de règlements
00:28:31de comptes avec ce dernier en date
00:28:33de la semaine dernière où
00:28:35l'individu a été criblé de balles et encore
00:28:37à l'hôpital. Bien que difficile d'accès,
00:28:39la police mène régulièrement
00:28:41des opérations dans ces cités de l'Est
00:28:43de Nice. Depuis cet été,
00:28:4516 Kalachnikovs ont été
00:28:47saisis et 23 personnes
00:28:49mises en examen.
00:28:51Face à cette urgence,
00:28:53par exemple, quelqu'un comme Thibault de Montbréal,
00:28:55il faut un choc d'autorité avec un réarmement
00:28:57judiciaire. Nous avons hier
00:28:59évoqué la décision autour de Valoris
00:29:01et de ce chauffard
00:29:03qui est resté en liberté.
00:29:05Je précise qu'il est sous contrôle
00:29:07judiciaire, qu'il va avoir un procès
00:29:09mais il n'a pas été
00:29:11placé en détention provisoire.
00:29:13On a entendu sur notre antenne
00:29:15le père, qui avec beaucoup de calme, beaucoup de dignité
00:29:17d'ailleurs, de respect, mais avec
00:29:19évidemment la colère qui est la sienne et l'émotion,
00:29:21a dit qu'il ne comprenait pas une telle
00:29:23décision. Quelle est l'urgence
00:29:25aujourd'hui, au-delà des têtes, parce qu'on dit
00:29:27qui va aller place Beauvau ? Est-ce que ce réarmement
00:29:29judiciaire, ce choc d'autorité, il est encore
00:29:31possible dans notre pays ? Vous savez, je n'avais pas prévu
00:29:33de faire une citation, mais en écoutant
00:29:35Thibault de Montbréal, je vais vous la faire.
00:29:37Tony Blair, à la tribune de l'Assemblée nationale,
00:29:39il n'y a pas de politique
00:29:41de droite ni de politique de gauche, il y a
00:29:43une bonne ou une mauvaise politique.
00:29:45Désolé, un des hommes qui a été
00:29:47les plus durs en termes de sécurité
00:29:49et les plus répressifs, il venait
00:29:51de la gauche, il s'appelait Georges Clémenceau,
00:29:53on l'a surnommé le tigre parce que c'est lui
00:29:55qui a créé notamment les brigades mobiles,
00:29:57les brigades du tigre pour, comme je suis
00:29:59le plus vieux sur ce plateau, qui ont eu la chance
00:30:01de voir cette excellente série télévisée
00:30:03il y a une cinquantaine d'années. Voilà, c'est fait
00:30:05pour le privilège de l'âge.
00:30:07Il faut tout revoir.
00:30:09Tout revoir. Déjà,
00:30:11une infraction, une sanction
00:30:13et une sanction immédiate.
00:30:15Voyez ces images, vous avez
00:30:17des gamins qui ont 11-12 ans
00:30:19ce qu'ils font, ce qu'on appelle les chouffes,
00:30:21c'est-à-dire qu'ils regardent si la police arrive,
00:30:23si la police n'arrive pas, s'il y a des clients
00:30:25qui arrivent, il faut les sortir
00:30:27de ce quartier à toute vitesse,
00:30:29sanctionner les familles évidemment
00:30:31parce que là, il y a quand même
00:30:33une grosse défaillance d'autorité parentale
00:30:35et sanctionner très vite,
00:30:37très dur et à la première infraction.
00:30:39En France, vous avez des gens qui sont arrêtés
00:30:4150, 60, 70 fois
00:30:43parce qu'ils sont mineurs et qu'ils ne sont jamais
00:30:45sanctionnés, qui n'ont pas passé mute en prison.
00:30:47Comment voulez-vous expliquer qu'il y a une autorité
00:30:49de l'État quand il n'y a jamais de sanctions ?
00:30:51Mais j'entends, mais pour ça, il faudrait se mettre d'accord tous
00:30:53sur le diagnostic. Alors, les populations
00:30:55d'instant ont compris.
00:30:57Les gouvernants, soit n'ont pas
00:30:59compris, soit font semblant pour des raisons électorales
00:31:01ou par crainte d'être accusés, je ne sais pas,
00:31:03de se voir extrémisés. Mais par exemple,
00:31:05quand la veuve d'Éric Comine
00:31:07a dit « la France a tué mon mari »,
00:31:09c'est une phrase qui est très lourde, elle est très difficile.
00:31:11Elle est lourde de sens.
00:31:13Mais qu'elle ait été lynchée sur les réseaux sociaux ?
00:31:15Bien sûr, c'est une
00:31:17focale de la réalité, les réseaux sociaux,
00:31:19mais qu'est-ce que cela dit, quand même, Sabrina Medjeber ?
00:31:21Quelqu'un qui, avec ses tripes,
00:31:23elle venait de perdre
00:31:25son mari, le père de ses enfants fait ce constat-là.
00:31:27Qu'est-ce que ça dit quand il y a des réactions
00:31:29aussi violentes ?
00:31:31Ça signe, encore une fois, l'échec patenté
00:31:33du régalien depuis
00:31:35à peu près 40 ans. C'est-à-dire que
00:31:37lorsqu'elle dit « la France a tué mon mari »,
00:31:39évidemment qu'elle ne s'adresse pas
00:31:41aux Français, elle accuse l'État,
00:31:43elle accuse le système, elle accuse
00:31:45la combinaison police-justice,
00:31:47elle accuse, encore une fois,
00:31:49l'échec de la
00:31:51politique judiciaire
00:31:53qui est appliquée
00:31:55depuis des années, lorsque
00:31:57quelqu'un fonce sur un gendarme
00:31:59et qu'a posteriori, c'est
00:32:01la victime qui devient
00:32:03le bourreau, qui est accusée
00:32:05d'être une tuerie-ferraire
00:32:07de l'extrême-droite, parce qu'elle dénonce
00:32:09un système ignominieux
00:32:11qui est, à mon sens, un point
00:32:13de bascule puisque, postérieurement,
00:32:15il n'y a pas eu de réaction, il n'y a pas eu de
00:32:17sursaut. Je n'ai pas vu le
00:32:19ministre de la Justice, par exemple, prendre la
00:32:21parole et s'excuser
00:32:23auprès de cette dame.
00:32:25Je suis désolée, il n'y a que Gérald Darmanin qui en a
00:32:27parlé au fil d'un discours.
00:32:29Donc ça signe évidemment que
00:32:31les défenseurs de nos
00:32:33citoyens, les défenseurs de
00:32:35la France, les titulaires,
00:32:37les détenteurs du monopole légitime
00:32:39et des prérogatives de puissance publique,
00:32:41aujourd'hui, meurent
00:32:43dans l'indifférence du
00:32:45politique. Qu'est-ce que le politique ?
00:32:47Si ce n'est pas de saisir les passions
00:32:49et les réalités de la société.
00:32:51Évidemment que ce qui se passe, c'est
00:32:53extrêmement grave. Les sondages sont
00:32:55exponentiels, on arrive à 8
00:32:57Français sur 10 qui sont inquiétés
00:32:59de l'insécurité. L'insécurité,
00:33:01ce n'est pas le fait d'armes de l'extrême-droite,
00:33:03ce n'est pas le paradigme du fascisme.
00:33:05L'insécurité, elle concerne
00:33:07tous les Français, de façon
00:33:09interclassiste. Les personnes qui habitent les
00:33:11quartiers populaires, comme les grands bourgeois,
00:33:13comme les patrons, comme les commerçants,
00:33:15comme les journalistes. Je rappelle quand même qu'il y a une rédaction
00:33:17qui a été décimée, d'accord ?
00:33:19Donc c'est, encore une fois, l'ensemble
00:33:21des Français qui sont concernés par la
00:33:23réalité insécuritaire.
00:33:25En psychologie, on vous dit,
00:33:27vous êtes en dissociation traumatique lorsque vous n'avez
00:33:29plus de point
00:33:31de sécurité.
00:33:33Le point de sécurité, c'est, entre autres,
00:33:35la sécurité matérielle qui doit être
00:33:37assurée par une prérogative
00:33:39de maintien de l'ordre.
00:33:41Vous le dites avec des mots qui tranchent,
00:33:43qui sont lucides. Par exemple, sur les
00:33:45trafics de drogue, Paul Melun,
00:33:47Bruno Le Maire, dont on vient
00:33:49de commenter ce qu'il a dit sur
00:33:51ses adieux, entre guillemets,
00:33:53lui-même, quand il a été entendu
00:33:55à l'Assemblée, il a parlé
00:33:57de narco-États
00:33:59à l'intérieur de notre pays,
00:34:01parfois plus de moyens que l'État lui-même.
00:34:03Mais pourquoi, quand ils sont face, soit à des commissions,
00:34:05au Parlement, ou quand ils vont quitter
00:34:07des ministères,
00:34:09ils affirment tout haut
00:34:11ce que vous vous dites, tout haut également,
00:34:13mais vous vous le dites à longueur de journée ?
00:34:15J'ai peut-être un début d'explication, c'est que quand
00:34:17ils sont confrontés à une commission,
00:34:19à des experts ou à des magistrats,
00:34:21ils enlèvent tous les filtres pour
00:34:23dire le vrai. Alors que
00:34:25la société,
00:34:27c'est un peu ce qu'on a dit là, mais je peux le développer,
00:34:29et surtout d'ailleurs l'univers
00:34:31médiatico-politique, culturel, intellectuel,
00:34:33académique, a corseté
00:34:35le débat sur l'insécurité.
00:34:37Tant et si bien que dès lors que vous constatez
00:34:39le phénomène insécuritaire,
00:34:41ou que vous tentez de le décrypter,
00:34:43d'où que vous veniez d'ailleurs, de la gauche ou de la droite,
00:34:45vous êtes tout de suite,
00:34:47immédiatement taxé d'extrême-droite,
00:34:49de fascisme, etc. Et ça,
00:34:51c'est une des plus grandes victoires
00:34:53culturelles d'une partie de la gauche,
00:34:55ça fait à peu près 50 ans
00:34:57que ça dure, et qui a empêché
00:34:59tout débat sur ce sujet. Et c'est un phénomène
00:35:01occidental,
00:35:03plus que français, même si,
00:35:05nous français, avons la palme, parce que
00:35:07nous avons la gauche, la plus
00:35:09vorace du monde dès lors qu'on parle
00:35:11d'insécurité, et la plus
00:35:13vindicative dès lors qu'on parle d'insécurité,
00:35:15là où tout le monde n'a passé plus d'heure.
00:35:17Olaf Scholz, par exemple, le chancelier allemand du SPD,
00:35:19vient de parler des questions des frontières
00:35:21et de l'immigration, en des termes que
00:35:23Jean-Luc Mélenchon n'employerait jamais.
00:35:25L'ex-armeur au Royaume-Uni a expliqué
00:35:27qu'il allait lui aussi mener une politique migratoire
00:35:29ferme, en tout cas, plus ferme
00:35:31que celle de Jérémie Corbyn. Les Danois,
00:35:33Madame Sarah
00:35:35Wagenknecht, en Allemagne,
00:35:37qui est une émanation de dix lignes que. Donc, je peux
00:35:39vous donner, comme ça, des dizaines de personnalités,
00:35:41on pourrait même citer aussi Kamala Harris et
00:35:43Joe Biden, qui ont poursuivi le mur face
00:35:45à l'immigration, que Donald Trump
00:35:47avait commencé. En fait, si on regarde bien
00:35:49les travaillistes australiens aussi,
00:35:51si on regarde bien les partis de gauche
00:35:53et de centre-gauche dans le monde entier,
00:35:55il n'y a qu'en France que nous avons
00:35:57une gauche qui est aussi sous la
00:35:59férule d'une petite faction intellectuelle, etc.,
00:36:01qui nous disent, dès lors que vous parlez
00:36:03d'insécurité, surtout quand vous êtes de
00:36:05gauche, j'en ai fait les frais, vous êtes d'Orio,
00:36:07vous êtes d'Ira, etc. Dernier exemple en date,
00:36:09François Ruffin, qui a pris la parole
00:36:11il n'y a pas très longtemps, qui a dénoncé
00:36:13un certain nombre d'instrumentalisations
00:36:15et de communautarismes au sein de la France insoumise.
00:36:17Il a pris une volée de
00:36:19bois vert, d'une violence inouïe sur
00:36:21les réseaux sociaux de la part de ses anciens collègues députés
00:36:23et camarades,
00:36:25camarades de lutte, pourrait-on dire,
00:36:27qui s'en viennent le traiter d'EDA,
00:36:29j'ai vu ça sur internet, sur
00:36:31Twitter, qui explique qu'il est
00:36:33d'extrême droite et qu'il l'a toujours été, qu'il a toujours eu
00:36:35un problème avec les luttes antiracistes, parce que
00:36:37dès lors que vous parlez de la lutte
00:36:39contre le trafic de drogue, par exemple,
00:36:41dès lors que vous parlez d'insécurité, on vous dit
00:36:43vous avez un problème avec l'antiracisme. Alors là, il faut m'expliquer,
00:36:45il faut bien décrypter, parce que ce n'est pas très exact
00:36:47comme analyse. Mais voyez, en fait, le
00:36:49pourcentage que l'on a, et donc c'est très difficile
00:36:51en France, et ce corset
00:36:53intellectuel a tellement pesé
00:36:55que même les dirigeants... C'est quoi, c'est une hégémonie culturelle ?
00:36:57C'est une tentative de prise de pouvoir
00:36:59culturelle qui a fonctionné et qui s'est aboutie
00:37:01par une forme d'hégémonie. Un peu partout alors ?
00:37:03Mais les temps changent. La magistrature,
00:37:05le journalisme, la politique... Oui,
00:37:07mais parfois d'ailleurs, je ne veux pas tous les dénoncer
00:37:09en bloc, parfois d'ailleurs au nom du bien,
00:37:11parce que certains se sont dit mais oui, mais si on parle trop
00:37:13d'insécurité, on va agiter les passions
00:37:15tristes, les gens vont s'opposer, ça va
00:37:17terroriser le vivre-ensemble,
00:37:19ça va pousser à la détestation.
00:37:21Or, on devrait pouvoir
00:37:23parler d'insécurité, parler
00:37:25sereinement d'immigration, parler sereinement du lien
00:37:27ou pas entre les deux, sans pour autant
00:37:29se faire nazifier. Parce que le problème
00:37:31c'est que si on n'en parle pas de façon raisonnable et modérée,
00:37:33là pour le coup, il y aura des gens plus radicaux
00:37:35qui prendront ces sujets-là, parce que le système
00:37:37politico-médiatique n'aura pas réussi
00:37:39à les traiter convenablement. Philippe David, je précise
00:37:41simplement à nos téléspectateurs, et peut-être qu'on peut
00:37:43voir cette image d'attente
00:37:45à la fois des journalistes, des élus
00:37:47en Savoie... Oh là, bah écoutez, regardez
00:37:49quel timing, le Premier Ministre Michel Barnier...
00:37:51On va quand même écouter, puisque
00:37:53chaque mot étant pesé, sous-pesé comme il est
00:37:55l'économe de ces mots...
00:37:57Votre nombre et l'intérêt que vous portez à l'énergie solaire.
00:37:59Qu'est-ce que vous vouliez dire
00:38:01aux Français en venant
00:38:03ici précisément aujourd'hui, alors ?
00:38:05Il y a plusieurs choses que
00:38:07signifient cette visite ici
00:38:09à Tecnolac et en Savoie.
00:38:11D'abord, rappeler
00:38:13que mes racines sont ici.
00:38:15Je suis un homme de ce
00:38:17pays, de Savoie. Je vous l'ai
00:38:19dit, mes parents, mes grands-parents sont
00:38:21enterrés à quelques kilomètres, à Egbel.
00:38:23C'est là que se trouvent mes racines
00:38:25familiales, personnelles.
00:38:27Mes racines politiques, ça compte.
00:38:29C'est ici qu'on m'a fait la
00:38:31première fois confiance, il y a très très longtemps.
00:38:33Et j'oublie rien de ça.
00:38:35Je suis maintenant le Premier Ministre
00:38:37de tous les Français,
00:38:39où qu'ils habitent, où qu'ils soient.
00:38:41Ici, bien sûr, en métropole,
00:38:43outre-mer,
00:38:45dans les outre-mer, et puis les Français
00:38:47étrangers. Et je serai le Premier
00:38:49Ministre de tous,
00:38:51où que les gens habitent,
00:38:53qu'ils habitent dans les campagnes ou dans les villes.
00:38:55Vous pouvez être sûr de ça.
00:38:57Alors maintenant, vous êtes dans
00:38:59un site... On a vu des gens
00:39:01formidables, même si on les a vus
00:39:03rapidement. Je les ai revus,
00:39:05je suis venu souvent ici.
00:39:07Depuis 1987,
00:39:09on a créé cet institut avec
00:39:11les élus de Savoie, avec le CEA,
00:39:13avec beaucoup de partenaires.
00:39:15Donc, ce qui se passe ici
00:39:17est fondamental. Vous l'avez
00:39:19compris. C'est la chaîne
00:39:21de l'innovation, de l'expertise,
00:39:23de l'intelligence de la recherche
00:39:25qui est la clé pour la réindustrialisation
00:39:27de la France. Le réarmement
00:39:29industriel. Je fais ces mots
00:39:31miens. Le réarmement
00:39:33industriel de la France.
00:39:35Nous devons devenir,
00:39:37rester là où nous le sommes, redevenir
00:39:39là où nous l'avons perdu, notamment
00:39:41dans beaucoup de régions proches d'ici.
00:39:43Nous devons redevenir une terre de production
00:39:45industrielle avec des ouvriers,
00:39:47avec des ingénieurs, avec des chercheurs.
00:39:49Nous devons redevenir une terre de
00:39:51production agricole. Il s'agit
00:39:53d'une question de souveraineté, on l'a dit
00:39:55tout à l'heure avec la
00:39:57question de la souveraineté nationale
00:39:59et la souveraineté
00:40:01européenne aussi. Voilà.
00:40:03C'est mon point important.
00:40:05C'était une visite symbolique
00:40:07pour la Savoie, mais aussi pour moi
00:40:09et pour ce signal que je veux donner
00:40:11de la production.
00:40:13La France doit être une terre de production.
00:40:15Monsieur le Premier ministre, vous avez parlé
00:40:17d'agriculture, de réindustrialisation.
00:40:19Pour ça, il va falloir des ministres. Hier soir,
00:40:21les LR, votre famille politique, ont confirmé
00:40:23sans surprise qu'ils étaient prêts à entrer dans votre gouvernement.
00:40:25Est-ce que vous leur faites confiance ? Est-ce qu'ils seront majoritaires
00:40:27dans le gouvernement que vous nommerez la semaine prochaine ?
00:40:29Bien sûr
00:40:31qu'il faut des ministres.
00:40:33Moi aussi, je vais prendre le temps.
00:40:35Je suis un montagnard.
00:40:37C'est un pas après l'autre. En faisant attention,
00:40:39on met les pieds.
00:40:41Je vais constituer le gouvernement la semaine prochaine
00:40:43avec des ministres sérieux
00:40:45et un gouvernement qui sera
00:40:47équilibré, représentatif, pluriel.
00:40:49Ma famille politique, j'en suis très heureux.
00:40:51Je vais aller les retrouver à Annecy,
00:40:53sénateur et député.
00:40:55J'ai des relations très amicales et très cordiales
00:40:57avec le président Larcher,
00:40:59avec Laurent Wauquiez, avec Bruno Rotailleau
00:41:01pour les parlementaires qui vont être là.
00:41:03Donc il n'y a pas de problème. Chacun aura sa place.
00:41:05Et puis après, il y aura du travail pour tout le monde.
00:41:07Beaucoup de travail,
00:41:09beaucoup de ténacité, beaucoup de courage.
00:41:11Combien de ministres vous souhaitez nommer ?
00:41:13Ce sont très nombreux à vouloir
00:41:15venir dans votre gouvernement.
00:41:17Tout le monde n'aura pas une place.
00:41:19Il y a une place pour tout le monde
00:41:21au gouvernement, au parlement,
00:41:23dans le travail que je veux.
00:41:25Je veux qu'on fasse avec les
00:41:27collectivités locales.
00:41:29Nous sommes à l'INES, ça ne vous embête pas trop.
00:41:31Vous êtes à un endroit
00:41:33qui n'aurait pas vu le jour sans
00:41:35une intelligence régionale
00:41:37et locale au départ,
00:41:39entre des élus locaux,
00:41:41des chercheurs, des instituts
00:41:43l'INES, CEA
00:41:45et d'autres, se mettant ensemble.
00:41:49Tout ne viendra pas de Paris.
00:41:51Et je veux, à tout prix, vous le verrez dans la formation du gouvernement,
00:41:53favoriser le travail en commun
00:41:55avec les collectivités électorales,
00:41:57quelles qu'elles soient.
00:41:59On a besoin de tout le monde.
00:42:01Ce pays ne doit plus être centralisé comme il l'est aujourd'hui.
00:42:03Est-ce que vous avez des personnalités de gauche,
00:42:05monsieur le Premier ministre ?
00:42:07On vous voit avec des gens du bloc central, des LR.
00:42:09Avec des sensibilités.
00:42:11Après, j'ai ouvert ma porte,
00:42:13j'ai dit que j'étais prêt à recevoir tout le monde
00:42:15et je travaillerai avec tout le monde.
00:42:17J'ai dit dès le premier mot sur le perron
00:42:19de Matignon que je veux
00:42:21travailler dans le respect du parlement et de toutes les forces.
00:42:23Je dis bien toutes les forces politiques
00:42:25qui le constituent parce que ces forces politiques
00:42:27représentent des millions
00:42:29de citoyens.
00:42:31Des millions de personnes.
00:42:33Ces millions de personnes
00:42:35qui ont voté pour
00:42:37l'extrême gauche,
00:42:39le Front populaire ou le Front national,
00:42:41le Rassemblement national
00:42:43ou qui ont voté pour d'autres formations
00:42:45comme la mienne
00:42:47ou la majorité sortante,
00:42:49sont des gens
00:42:51qui ont voulu dire quelque chose.
00:42:53On va écouter tout le monde.
00:42:55M. Bernier, est-ce qu'il y aura des savoyards dans ce gouvernement ?
00:42:57Vous dites qu'on a besoin de tout le monde.
00:42:59Pourquoi vous êtes pressé ?
00:43:01Je vous ai dit, à chaque étape,
00:43:03laissez-moi franchir les étapes une à une.
00:43:05Il y aura un ministre de l'immigration aussi ?
00:43:07Je ne vous ai pas confirmé ça.
00:43:09J'annoncerai l'architecture du gouvernement.
00:43:11Au moment où on formera le gouvernement,
00:43:13on va traiter cette question.
00:43:15On va la traiter.
00:43:17Ne parlez pas trop vite.
00:43:19On va traiter cette question grave,
00:43:21sérieuse, avec de la rigueur,
00:43:23avec de la ténacité,
00:43:25avec le souci de maîtriser l'immigration.
00:43:27On le fera aussi avec l'humanité.
00:43:29Vous cherchez des personnes expérimentées
00:43:31qui connaissent leur dossier.
00:43:33Il y en a plein chez les Républicains.
00:43:35Est-ce que vous allez pouvoir en faire le cœur
00:43:37de votre gouvernement,
00:43:39peut-être des ministères régaliens ?
00:43:41Il y a des gens compétents,
00:43:43expérimentés dans la famille des Républicains.
00:43:45Il y en a dans d'autres formations politiques.
00:43:47Donc il y aura plusieurs cœurs.
00:43:49Je n'ai pas encore relevé ce défi.
00:43:51Je suis en train de le relever.
00:43:53J'ai l'habitude, on l'a vu ici,
00:43:55on peut l'avoir vu dans d'autres ministères
00:43:57et à Bruxelles, d'essayer de mettre des gens ensemble
00:43:59qui ne pensent pas toujours la même chose,
00:44:01en mettant au milieu
00:44:03de la table
00:44:05une attitude qui est celle du respect.
00:44:07Donc il y aura du respect.
00:44:09La lettre de garantie
00:44:11pour les JO de 2030,
00:44:13vous la signez quand ?
00:44:15Je vais avoir une réunion dans les jours qui viennent
00:44:17avec les élus de région,
00:44:19des départements,
00:44:21avec le gouvernement,
00:44:23le mouvement olympique et sportif français.
00:44:25Laissez-moi le temps de regarder des choses.
00:44:27Je trouve que c'est une bonne nouvelle.
00:44:29Donc on va traiter cette question intelligemment.
00:44:31Vous avez bien compris que...
00:44:33Je vais vous laisser maintenant.
00:44:35Je ne vais pas faire des commentaires
00:44:37sur les commentaires.
00:44:39Je ne vais pas être un ministre
00:44:41qui fera de l'esbrouf.
00:44:43Je vais dire la vérité.
00:44:45Je vais continuer à agir simplement.
00:44:47Je ne serai pas
00:44:49ce Premier ministre
00:44:51qui parle et
00:44:53je donnerai la priorité à l'action
00:44:55sur la parole.
00:44:57Merci beaucoup.
00:45:01Voilà donc pour la prise de parole
00:45:03du Premier ministre Michel Barnier.
00:45:05Je ne serai pas le Premier ministre
00:45:07de l'esbrouf. Je suis un montagnard
00:45:09avec évidemment tout ce qui va
00:45:11avec le Premier ministre qui demande du temps,
00:45:13qui dit qu'il ne faut pas être pressé,
00:45:15qui confirme que le gouvernement
00:45:17sera bien annoncé et formé
00:45:19pour la semaine prochaine.
00:45:21Il s'est exprimé quand même sur le réarmement
00:45:23industriel de la France,
00:45:25évoquant, et ce n'est pas la première fois,
00:45:27la souveraineté nationale
00:45:29et expliquant aussi
00:45:31que son gouvernement sera
00:45:33équilibré et pluriel
00:45:35et qu'il y aura la prime au sérieux
00:45:37des ministres sérieux.
00:45:39La méthode Barnier qui s'esquisse
00:45:41du mot prononcé, martelé, celui du
00:45:43respect, sur le ministère
00:45:45de l'Immigration, il ne confirme pas.
00:45:47Il affirme simplement que l'immigration est une question
00:45:49grave et sérieuse. On va en parler.
00:45:51Je salue Jean-Christophe Couville
00:45:53qui nous a rejoint. Merci d'être là.
00:45:55Merci Sonia de m'avoir invité.
00:45:56C'est un plaisir de vous retrouver, secrétaire national
00:45:58Unité. Évidemment, il est question
00:46:00d'immigration mais aussi
00:46:02de sécurité, d'insécurité.
00:46:04Nous allons en parler avec les défis du Premier ministre
00:46:06Thomas Bonnet. Alors, quelle indication
00:46:08déjà sur cette équipe
00:46:10pluriel et équilibrée.
00:46:12A la question, y aura-t-il des ministres de gauche?
00:46:14Oui, pour des sensibilités.
00:46:16Il a répondu également sur LR
00:46:18en esquivant, même si c'est confirmé
00:46:20qu'il y aura notamment des personnalités de droite.
00:46:22Qu'est-ce qu'on peut tirer d'une telle
00:46:24prise de parole? Déjà, ce qui est intéressant, c'est
00:46:26qu'il a cité trois noms. Il n'aurait pu ne citer
00:46:28aucun nom. Il y a trois noms qui ont été
00:46:30cités, celui de Laurent Wauquiez, Bruno
00:46:32Retailleau, Gérard Larcher. Alors, ce sont les patrons
00:46:34de la droite au Parlement,
00:46:36donc à la fois au Sénat et à l'Assemblée nationale,
00:46:38que le président du Sénat. Mais on peut imaginer
00:46:40que ces trois noms se retrouvent dans le gouvernement.
00:46:42Ça tombe bien parce que selon les éléments
00:46:44que nous avons en notre possession, notamment
00:46:46entre Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, il y aurait
00:46:48une sorte de petite bataille interne,
00:46:50justement pour le poste de ministre de l'Intérieur.
00:46:52Vous en parliez tout à l'heure. C'est un poste qui est
00:46:54évidemment très convoité. Laurent Wauquiez,
00:46:56qui avait une position jusqu'à présent de ne pas vouloir
00:46:58participer à un gouvernement, a complètement changé
00:47:00son braquet. D'abord parce que
00:47:02Michel Barnier a été nommé. Forcément, ça change la donne.
00:47:04C'est quand même un Premier ministre qui vient de ses rangs,
00:47:06qui est républicain. Je vous renvoie aussi vers les propos
00:47:08de Nicolas Sarkozy. C'était quelques jours avant
00:47:10la nomination de Michel Barnier. Il avait appelé
00:47:12sa famille politique à participer. En prenant même
00:47:14son exemple, il disait que ça ne va pas à l'encontre
00:47:16des ambitions personnelles. J'ai été ministre de l'Intérieur,
00:47:18ça ne m'a pas empêché ensuite d'être candidat
00:47:20et de remporter l'élection présidentielle.
00:47:22Je pense que le message a été entendu.
00:47:24Et le poste Placebovo, forcément,
00:47:26attire les convoitises maintenant de ceux qui ont
00:47:28des ambitions pour après.
00:47:30On précise quand même que c'est aussi important d'avoir
00:47:32un bon couple Placebovo-Garde des Sceaux.
00:47:34On a beaucoup parlé, on a beaucoup disserté
00:47:36sur les antagonismes entre
00:47:38Gérald Darmanin et Éric Dupond-Moretti.
00:47:40On surveillera aussi avec attention
00:47:42qui sera nommé en tant que
00:47:44ministre de la Justice. Un des noms qui revient,
00:47:46c'est celui de François-Noël Buffet,
00:47:48qui est le président de la commission
00:47:50des lois du Sénat,
00:47:52qui est de droite, issu des Républicains.
00:47:54Le plus important,
00:47:56au-delà des noms,
00:47:58des têtes d'affiche, c'est évidemment que le binôme
00:48:00Intérieur-Justice fonctionne.
00:48:02J'imagine que, évidemment,
00:48:04les policiers que vous êtes, et au-delà,
00:48:06les gendarmes, etc.,
00:48:08sont vraiment très attentifs au signal
00:48:10qui va être donné Placebovo, après Gérald Darmanin,
00:48:12qu'il faut le reconnaître.
00:48:14Il vous a souvent, si ce n'est tout le temps,
00:48:16affiché son soutien.
00:48:18Ce n'est pas aux policiers de choisir leur ministre,
00:48:20bien sûr.
00:48:22Il peut y avoir du lobbying, parfois.
00:48:24Pas dans notre syndicat. Je sais qu'il y en a d'autres
00:48:26qui, derrière, aiment bien tirer des ficelles,
00:48:28feront user les réseaux, etc.
00:48:30On prend acte.
00:48:32Il nous faut quand même un ministre
00:48:34qui ait pour but d'avoir du dialogue social
00:48:36et surtout de la considération
00:48:38pour ces hommes et ces femmes qui constituent
00:48:40le ministère de l'Intérieur.
00:48:42La considération, ce n'est pas juste nous serrer des mains
00:48:44et dire qu'on compte sur vous.
00:48:46C'est donner des moyens, des ressources,
00:48:48pour atteindre des objectifs.
00:48:50C'est donner de l'humain.
00:48:52Honnêtement, on a eu un ministre qui est démissionnaire,
00:48:54Gérald Darmanin, sur qui on a toujours pu compter
00:48:56quand on avait des sujets à porter.
00:48:58A chaque fois que les policiers et les gendarmes
00:49:00ont été attaqués, notamment dans l'hémicycle,
00:49:02par les suricates de LFI,
00:49:04qui, dès qu'on entend le mot
00:49:06justice, police,
00:49:08immigration, sortent
00:49:10de leur truc pour qu'ils bondissent.
00:49:12A chaque fois, il a défendu
00:49:14le biftec.
00:49:16Et ça, il nous faut un ministre fort
00:49:18qui continue, qui perpétue
00:49:20ce ministère et cette gouvernance
00:49:22et surtout cette politique
00:49:24et les Français le demandent d'ailleurs,
00:49:26de ne plus rien laisser passer.
00:49:28La gestion des flux migratoires qui est,
00:49:30est-ce qu'elle sera encore sous la tutelle
00:49:32du ministère de l'Intérieur ?
00:49:34Est-ce qu'il y aura un ministère de l'Immigration ?
00:49:36Est-ce qu'il en faut un ?
00:49:38Est-ce que c'est l'intitulé qui peut changer l'efficacité ou pas ?
00:49:40Et puis le besoin de résultats.
00:49:42On va en parler, parce qu'il y a une question quand même.
00:49:44Quel Michel Barnier nous allons avoir sur ce sujet ?
00:49:46Est-ce que c'est celui de la primaire de la droite
00:49:48qui a affirmé qu'il faut un moratoire,
00:49:50qu'il fallait une réforme,
00:49:52que sur le regroupement familial
00:49:54il fallait être très dur,
00:49:56ou est-ce que c'est un Michel Barnier
00:49:58avec un consensus qui risque d'être mou ?
00:50:00Ce sujet, plus les 50 km sur le périph.
00:50:02Je sais que ça vous inspire.
00:50:04Je sais que vous allez démarrer comme un bolide.
00:50:06Avec François-Olivier Gisbert,
00:50:08ça avait été chaud quand on avait parlé la première fois.
00:50:10Je me souviens.
00:50:12On écoutera nos amis artisans, commerçants,
00:50:14cette France qui se lève tôt au travail,
00:50:16nous aussi, je pense,
00:50:18et qui dit tout ce qu'elle pense
00:50:20de cette mesure.
00:50:22Il est 13h.
00:50:24Bienvenue à vous si vous nous rejoignez.
00:50:26Nous sommes ensemble depuis midi jusqu'à 14h.
00:50:28Nous allons parler de ce qui vient d'être dit
00:50:30par le Premier ministre Michel Barnier
00:50:32au sujet de l'immigration.
00:50:34Il a dit que c'était une question grave
00:50:36et sérieuse.
00:50:38Alors qu'en est-il ?
00:50:40Quel Michel Barnier aura-t-on sur ce sujet ?
00:50:42Est-ce celui de la primaire
00:50:44qui avait dit souhaiter un moratoire
00:50:46sur l'immigration
00:50:48ou sera-t-il contraint au consensus ?
00:50:50Les 50 km sur le périph' également,
00:50:52un sujet qui va beaucoup faire réagir
00:50:54autour de ce plateau.
00:50:56Autre sujet, je vous ai dit à midi,
00:50:58ce sont des sujets au plus près
00:51:00de vos préoccupations.
00:51:02Quand un hôpital est menacé de fermeture,
00:51:04c'est notre devoir de nous y intéresser
00:51:06et d'écouter aussi à la fois la colère
00:51:08et la crainte des habitants.
00:51:10Tout d'abord, le journal.
00:51:12Rebonjour à vous, chère Félicité.
00:51:14Rebonjour Sonia, bonjour à tous.
00:51:16Le Premier ministre Michel Barnier
00:51:18est arrivé en Savoie
00:51:20avant de se rendre à Annecy, en Haute-Savoie,
00:51:22pour y retrouver les parlementaires
00:51:24de sa famille politique, les Républicains,
00:51:26après avoir formellement donné leur feu vert
00:51:28à leur participation à l'exécutif.
00:51:30Dès son arrivée, il a donné un discours.
00:51:32Je vous propose de l'écouter.
00:51:34Je suis maintenant le Premier ministre
00:51:36de tous les Français,
00:51:38où qu'ils habitent, où qu'ils soient.
00:51:40Ici, bien sûr, en métropole,
00:51:42outre-mer,
00:51:44dans les outre-mer,
00:51:46à l'étranger.
00:51:48Je serai le Premier ministre de tous.
00:51:50Où que les gens habitent,
00:51:52qu'ils habitent dans les campagnes
00:51:54ou dans les villes, vous pouvez être sûr de ça.
00:51:56Dans l'affaire des viols de Mazan,
00:51:58le procès en cours est mis à mal
00:52:00par l'absence de l'accusé principal,
00:52:02Dominique Pellicot.
00:52:04L'homme n'a toujours pas été entendu,
00:52:06suite à l'aggravement de son état de santé.
00:52:08Une situation qui aurait pu être évitée,
00:52:10selon Maître Gontard.
00:52:12Je vous propose de l'écouter.
00:52:14Elle était anormale
00:52:16que Pellicot, qui se plaignait
00:52:18de sa situation médicale
00:52:20le week-end dernier,
00:52:22n'ait pas été immédiatement,
00:52:24sous la responsabilité
00:52:26d'administration pénitentiaire,
00:52:28conduit à l'hôpital
00:52:30dès samedi dernier.
00:52:32Si c'est une infection prise au début,
00:52:34elle aurait été gérée dans le week-end.
00:52:36Là, elle fait perdre du temps
00:52:38à tout le monde.
00:52:40Il faudrait qu'il y ait des explications
00:52:42parce qu'un procès comme celui-là,
00:52:44c'est une grosse usine qui a été montée.
00:52:46C'est un peu absurde
00:52:48et même choquant
00:52:50qu'on n'ait pas réagi
00:52:52sur l'instant.
00:52:54Notre-Dame de Paris retrouve
00:52:56ses huit cloches du Beffrois Nord
00:52:58à moins de trois mois de la réouverture
00:53:00de la cathédrale.
00:53:02Une cérémonie de bénédiction a eu lieu ce matin,
00:53:04révisée et restaurée après l'incendie
00:53:06du 15 avril 2019.
00:53:08Les huit cloches portent le nom
00:53:10de l'hôpital du Dieu XVI et de l'église.
00:53:12C'est à vous, Sonia.
00:53:14Merci beaucoup, chère Félicité.
00:53:16A tout à l'heure, évidemment,
00:53:18pour le rappel de l'actualité,
00:53:20je salue nos invités, Sabrina Medjéber,
00:53:22merci toujours d'être là.
00:53:24Paul Melun, nous sommes avec Jonathan Ciexsou.
00:53:26Présent.
00:53:28Thomas Bonnet, merci.
00:53:30Journaliste politique, on va analyser ensemble
00:53:32ce qui a été dit par le Premier ministre
00:53:34sur le sujet de l'immigration.
00:53:36Jean-Christophe Couvis, secrétaire national
00:53:38et très important également, tout ce qui va être dit
00:53:40au sujet de la sécurité,
00:53:42l'une des principales préoccupations
00:53:44évidemment de nos concitoyens.
00:53:46Le pourvoyeur, en citation de Midi News,
00:53:48Philippe.
00:53:50Je dis ça, c'est-à-dire qu'il faut assurer derrière.
00:53:52Il faut en avoir dans la...
00:53:54Vous en avez dans votre besace ?
00:53:56Vous faites par thème.
00:53:58Allez-y.
00:54:00Ça peut aller sur plein d'autres choses, sur la politique.
00:54:02Comme disait Coluche, c'est pas plus mal que si c'était pire.
00:54:04Mais c'est incroyable.
00:54:06C'est d'une...
00:54:08Toutes les citations de Coluche, d'ailleurs.
00:54:10Ah oui, Coluche, j'adore. Clémenceau.
00:54:12C'est un autre registre.
00:54:14Vous en voulez une de Clémenceau
00:54:16qui déclencherait une clave générale dans la fonction publique
00:54:18à la minute si un ministre nommé par Barnier
00:54:20disait ça ?
00:54:22Les fonctionnaires sont les meilleurs maris.
00:54:24Quand ils rentrent le soir, ils ne sont pas fatigués, ils ont lu le journal.
00:54:26À nos amis fonctionnaires...
00:54:28Il était de gauche.
00:54:30C'est ce que j'ai dit.
00:54:32C'est du dixième degré, bien sûr.
00:54:34Restez avec nous sur CNews.
00:54:36Ne partez pas tout de suite.
00:54:38Alors là, c'est pas du dixième degré,
00:54:40c'est du premier degré, c'est tout à fait normal.
00:54:42C'est un sujet aussi important, l'immigration.
00:54:44Écoutons Michel Barnier, il y a quelques instants,
00:54:46en direct sur CNews.
00:54:48On va traiter cette question grave,
00:54:50sérieuse, avec de la rigueur
00:54:52et de la ténacité, avec le souci
00:54:54de maîtriser l'immigration.
00:54:56On le fera aussi avec l'humanité.
00:54:58Cela dit, de la ligne ou de la future politique
00:55:00de Michel Barnier,
00:55:02qui arrive à décrypter tous les nandis ?
00:55:04Il y a beaucoup de marqueurs politiques
00:55:06dans ce que nous dit Michel Barnier,
00:55:08à la fois lors de ce déplacement en Savoie,
00:55:10mais même dès sa prise de fonction,
00:55:12sur le perron de Matignon,
00:55:14ses premiers mots dans le costume de Premier ministre.
00:55:16Déjà, il parle de la nécessité de contrôler l'immigration.
00:55:18On voit que ça va être un chantier très important pour lui.
00:55:20Vous avez posé tout à l'heure la bonne question.
00:55:22Quel Michel Barnier nous aurons ?
00:55:24Est-ce que ce sera la ligne de conduite
00:55:26qu'il avait lorsqu'il était le candidat
00:55:28à la primaire pour la présidentielle auprès des Républicains ?
00:55:30Sur l'immigration, des mesures très fermes ?
00:55:32Ou est-ce qu'il va amender son projet
00:55:34pour aller peut-être plus
00:55:36dans ce qu'attend Emmanuel Macron ?
00:55:38On peut quand même avoir quelques indices
00:55:40parce que les Républicains ont proposé
00:55:42un pacte législatif, une série de mesures.
00:55:44C'est Laurent Wauquiez,
00:55:46qui est le patron des Républicains à l'Assemblée,
00:55:48qui a dévoilé ces mesures.
00:55:50Parmi ces mesures, il y a le fait de fixer
00:55:52des quotas annuels d'immigration.
00:55:54Il y a le fait de transformer l'aide médicale d'État
00:55:56en aide médicale d'urgence.
00:55:58Ce sont des mesures qui figurent dans ce pacte législatif.
00:56:00Est-ce qu'il va les reprendre à son compte ?
00:56:02On peut avoir quand même quelques doutes, Sonia,
00:56:04parce que rappelez-vous, c'était en début de cette année,
00:56:06Emmanuel Macron lui-même avait saisi le Conseil constitutionnel
00:56:08pour faire annuler un certain nombre de mesures
00:56:10de la loi immigration.
00:56:12Est-ce qu'il est prêt aujourd'hui à changer son fusil d'épaule ?
00:56:14Je n'en suis pas certain.
00:56:16Si ce n'est pas le cas,
00:56:18peu importe d'ailleurs quelles que soient
00:56:20les convictions politiques,
00:56:22quelle impuissance dans ce cas-là !
00:56:24Si vous arrivez avec un parcours,
00:56:26une expérience, Michel Barnier, 50 ans de vie politique,
00:56:28élu et combien de ministères,
00:56:30de postes importants,
00:56:32et qu'à la fin,
00:56:34le Président, l'Europe
00:56:36ou une autorité judiciaire,
00:56:38juridique, haute autorité,
00:56:40vous dit que ce n'est pas possible ?
00:56:42C'est tout l'enjeu pour Michel Barnier,
00:56:44c'est faire la preuve par son action,
00:56:46par l'exemple, qu'il n'est pas un Premier ministre empêché,
00:56:48qu'il n'est pas un Premier ministre
00:56:50qui ferait preuve d'impuissance sur le sujet de l'immigration.
00:56:52Ce qui est très intéressant,
00:56:54c'est que la fermeté qu'il affiche sur l'immigration
00:56:56prouve que ce Premier ministre,
00:56:58dont notamment les Insoumis et le NFP
00:57:00ont dit qu'il était illégitime
00:57:02à gouverner parce qu'il ne représentait pas
00:57:04la majorité du peuple français,
00:57:06et bien précisément sur le sujet de l'immigration,
00:57:08il est là dans son discours,
00:57:10au diapason de ce que veulent les Français.
00:57:12Je mets ça en regard avec votre sondage de tout à l'heure, Sonia,
00:57:14avec d'autres sondages qui traitent plus particulièrement
00:57:16la question de l'immigration,
00:57:18mais traiter de l'insécurité, traiter de l'immigration
00:57:20avec fermeté, avec humanité,
00:57:22comme il l'a dit, je pense que c'est là
00:57:24l'axiome idéologique principal
00:57:26chez nos compatriotes.
00:57:28Moi, je serais Michel Barnier,
00:57:30je répondrais à ceux qui disent que je ne suis pas légitime
00:57:32pour gouverner, et bien regardez,
00:57:34je crois être plus proche de la majorité
00:57:36des Français quand je parle d'immigration
00:57:38que vous, M. Mélenchon, par exemple.
00:57:40Et ça, c'est intéressant parce qu'il y a une série de sujets
00:57:42comme ça qui font consensus au sein de la société,
00:57:44le pouvoir d'achat, l'insécurité,
00:57:46l'immigration, sur lesquels le gouvernement
00:57:48Barnier a intérêt
00:57:50à se positionner parce que ce sont des sujets
00:57:52qui réunissent et qui réuniront aussi
00:57:54à l'Assemblée des groupes au-delà
00:57:56de la majorité, enfin de la majorité qui n'est pas
00:57:58majoritaire d'ailleurs, c'est-à-dire LR
00:58:00et Ensemble. Il faut aller chercher sur des textes
00:58:02des parlementaires qui ne sont pas
00:58:04dans ce camp-là. Et typiquement, sur l'immigration
00:58:06ou sur l'insécurité, le RN peut très bien
00:58:08voter et ça peut permettre de faire passer un texte.
00:58:10Il l'a fait, d'ailleurs, sur la loi immigration.
00:58:12On considérera que c'était une loi rikiki,
00:58:14mais il l'a fait.
00:58:16C'est l'intérêt national.
00:58:18C'est intéressant, d'ailleurs, de voir comment
00:58:20son intervention a été construite,
00:58:22si elle a été réfléchie ou pas, parce que ça a commencé
00:58:24comme une campagne présidentielle. Il a parlé
00:58:26de son ancrage local et après,
00:58:28il a déroulé
00:58:30son discours
00:58:32hurgué et tordu, où finalement tout le monde...
00:58:34Ceux qui franchissent les grilles de Matignon se voient en destin présidentiel.
00:58:36Oui, mais là, dès le premier jour, c'est quand même...
00:58:38Il y en a qui y pensent même tout petit.
00:58:40En tout cas, ça m'a marqué de voir qu'il insiste
00:58:42comme ça sur son ancrage local. Bon, il est
00:58:44chez lui, effectivement, en Savoie, mais peut-être
00:58:46qu'il n'aurait pas eu à insister
00:58:48autant. Moi aussi, j'ai une citation
00:58:50à vous faire méditer.
00:58:52Moi aussi, je vais en chercher une.
00:58:54Allez-y.
00:58:56C'est un tweet de
00:58:58Renaud Camus qui écrit « vivre ensemble,
00:59:00il faut choisir ».
00:59:02C'est moins marrant.
00:59:04C'est moins marrant, mais quand on réfléchit
00:59:06les enjeux liés à
00:59:08l'immigration, et encore une fois, c'est pas l'immigration
00:59:10comme ça, c'est un phénomène d'immigration massive.
00:59:12Et surtout,
00:59:14quand on sait que c'est aussi une question
00:59:16de budget.
00:59:18On a un projet de loi de finances dans un mois.
00:59:20Quel budget va être débloqué
00:59:22pour avoir, par exemple,
00:59:24la politique qu'il nous dit,
00:59:26une politique ferme mais humaniste ?
00:59:28Ça se traduit comment, concrètement,
00:59:30une politique ferme mais humaniste en matière d'immigration ?
00:59:32Ça se traduit en même temps.
00:59:34Je me pose la question.
00:59:36Par exemple, de sanctuariser le droit d'asile quand il est fondé.
00:59:38Il y a des gens, par exemple, quand il y a eu le départ de Camus...
00:59:40Il faudrait que ça ne soit plus une filière d'immigration.
00:59:42Il y a des gens qui ont été légitimes à rentrer ici.
00:59:44Ou des gens qui fuyaient la guerre.
00:59:46Il y a des gens qui arrivaient de Kaboul
00:59:48et qui étaient dans des situations humanitaires
00:59:50ou sociales dramatiques.
00:59:52C'est ça aussi, l'humanité. Marcher sur ses deux jambes.
00:59:54Je crois qu'il y a quand même une question qui se pose.
00:59:56Parce que
00:59:58Michel Barnier, très bien,
01:00:00je trouve qu'il est rassurant, bien, ses propos,
01:00:02mais quelle colonne vertébrale a-t-il ?
01:00:04Je rappelle qu'il a commencé au RPR
01:00:06Tendance Appel de Cochin,
01:00:08pour finir commissaire européen.
01:00:10Il a parlé de souveraineté.
01:00:12Quand on a été commissaire européen,
01:00:14c'est quoi la souveraineté ?
01:00:16Est-elle européenne ou est-elle nationale ?
01:00:18Il dit nationale. Donc ce n'est pas la même conviction
01:00:20que le président.
01:00:22Retour vers les années 70 de l'Appel de Cochin.
01:00:24C'est très intéressant.
01:00:26Je crois que c'est une question qui mérite d'être posée.
01:00:28Je suis d'accord.
01:00:30L'Europe a eu des positions très différentes dans son parcours.
01:00:32Vous dites qu'il a été commissaire européen, c'est vrai.
01:00:34Lorsqu'il a eu des fonctions en France,
01:00:36notamment des campagnes en France
01:00:38pour des primaires, il a eu des positions
01:00:40qui ont pris des distances avec la construction européenne.
01:00:42D'ailleurs, ça lui a même été reproché
01:00:44à l'époque par son parti.
01:00:46Là aussi, on verra quel Michel Barnier nous aurons.
01:00:48En tous les cas, ce ne sera pas le Premier ministre de l'Esbrouf.
01:00:50Il a fait un clin d'œil appuyé,
01:00:52je vous laisse deviner à qui.
01:00:54C'est un homme pour les orificifs.
01:00:56Il y a quand même une rupture
01:00:58sur le plan de l'appétence
01:01:00à la communication avec Gabriel Attal.
01:01:02Et puis il est montagnard.
01:01:04Je vois le mythe de Sisyphe.
01:01:06Qu'est-ce que vous en attendez, Jean-Christophe Koufi ?
01:01:10Nous, ce qu'on attend...
01:01:12Par exemple, si on parle de l'immigration,
01:01:14je pense qu'à un moment donné, c'est un mot tabou
01:01:16qui ne veut tout et rien dire.
01:01:18Il n'y a même pas un observatoire officiel de l'immigration.
01:01:20On ne sait pas de quoi on parle.
01:01:22Des fois, on a des chiffres de l'INSEE.
01:01:24Des fois, on a d'autres chiffres
01:01:26d'autres succursales qui se créent
01:01:28en disant que nous sommes l'observatoire de l'immigration.
01:01:30À un moment donné, il va falloir vraiment
01:01:32qu'on ait une balance commerciale
01:01:34entre les entrées et les sorties,
01:01:36ce que ça rapporte vraiment,
01:01:38et qu'on arrête d'avoir ce tabou.
01:01:40Dans les statistiques du ministère de l'Intérieur
01:01:42qui viennent de tomber en septembre 2024
01:01:44sur, justement, 2023,
01:01:46ce qu'on retient, c'est que
01:01:48sur les vols, par exemple,
01:01:5091% des vols, les mises en cause sont étrangers.
01:01:52Sur la région Ile-de-France,
01:01:54les étrangers représentent
01:01:5691% des vols,
01:01:5860% des agressions sexuelles,
01:02:0045% des agressions,
01:02:02et 3% des vols sur la France entière.
01:02:04À mon oeil, il y a quand même un sujet,
01:02:06et c'est le ministre de l'Intérieur qui l'avait dit,
01:02:08Gérard Darmanin, le président de la République
01:02:10l'avait dit aussi,
01:02:12qu'il y a des vases communiquants entre une immigration non maîtrisée
01:02:14et de la violence
01:02:16et de la délinquance.
01:02:18Il va falloir un jour vraiment s'intéresser à ça
01:02:20et encore une fois faire tomber les tabous
01:02:22et se dire qu'est-ce qu'on veut, quel système social
01:02:24on veut, sociétal, vers quoi on va.
01:02:26Et là, j'ai l'impression d'avoir un Premier ministre
01:02:28qui a l'air de dire
01:02:30j'ai du métier, je vais rassembler,
01:02:32laissez-moi aussi un petit peu,
01:02:34donnez-moi aussi votre confiance,
01:02:36et on va voir comment on construit derrière.
01:02:38Mais j'ai l'impression que c'est presque l'homme de la dernière chance.
01:02:40Parce qu'après, effectivement, les Français ne vont plus croire en rien.
01:02:42Et donc, si aujourd'hui on échoue,
01:02:44et là c'est vraiment tout l'hémicycle
01:02:46qui doit aussi se prendre en main,
01:02:48si là ce gouvernement échoue,
01:02:50derrière, je ne sais pas ce qui va se produire.
01:02:52Je vous rejoins pour un moment crucial pour le pays
01:02:54avec une exigence de résultat.
01:02:56Là, rendez-vous compte,
01:02:58et je le dis à moi-même, Sabrina Medjugorje,
01:03:00il lance un mot, c'est très bien,
01:03:02souveraineté nationale, immigration,
01:03:04nous sommes en train de débattre de mots, nous en sommes là.
01:03:06Non, on veut savoir, est-ce que vous êtes
01:03:08pour la politique des quotas ?
01:03:10Est-ce qu'il faut un projet assimilationniste en France
01:03:12et comment le décliner ?
01:03:14Est-ce que vous assumerez de dire cela ?
01:03:16Très bien, fermeté et humanité,
01:03:18mais quelle est la part entre les deux ?
01:03:20Est-ce qu'il y a un lien pour vous, M. le Premier ministre,
01:03:22entre l'insécurité et l'immigration ?
01:03:24Toutes ces questions ?
01:03:26Pour l'instant, c'est le flou.
01:03:28Toutes ces questions sont françaises,
01:03:30mais elles sont également européennes.
01:03:32Michel Barrier, lorsqu'il énonce ce constat,
01:03:34qu'il dit qu'il ne sera pas
01:03:36le Premier ministre de l'Esbrouf,
01:03:38qu'il indique que l'immigration
01:03:40est évidemment un paradigme
01:03:42qui suscite l'inquiétude
01:03:44énormément de Français,
01:03:46on s'attend à ce qu'il dise
01:03:48je vais travailler pour mener
01:03:50à bien une politique de
01:03:52dop-out, c'est-à-dire de retrait
01:03:54ou de dérogation à certains traités
01:03:56européens, je pense au traité de Lisbonne,
01:03:58comme je pense au traité d'Amsterdam,
01:04:00pour enfin faire respecter
01:04:02l'État-providence qui, lui-même,
01:04:04obéit à une logique de cohésion nationale
01:04:06pour parfaire, dans un but
01:04:08politique, économique,
01:04:10social, justement,
01:04:12la sécurité culturelle.
01:04:14Il y a évidemment, tout à l'heure, Jean-Christophe
01:04:16énonçait des chiffres abominables,
01:04:18je vais me permettre de dévier, en parlant
01:04:20des agressions sexuelles, le ministre de l'Intérieur
01:04:22a dit que 43% des agressions
01:04:24sexuelles commises en France
01:04:26sont le fait d'étrangers.
01:04:28Ça, c'est le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
01:04:30Absolument, ce sont les chiffres du SSMI,
01:04:32c'est-à-dire le Service des Statistiques du ministère de l'Intérieur.
01:04:34Donc, il y a évidemment
01:04:36en amont des problèmes
01:04:38politiques supranationaux
01:04:40qu'il va falloir travailler
01:04:42avec l'Europe,
01:04:44et enfin, des problèmes liés
01:04:46à la sécurité physique,
01:04:48à l'intégrité physique,
01:04:50à la sécurité culturelle.
01:04:52C'est très important ce que vous dites,
01:04:54mais à chaque fois qu'il va donner des gages
01:04:56dans ces domaines-là, sur ces sujets-là,
01:04:58qu'est-ce qu'on va dire, Thomas Bonnet, que ce sont des gages
01:05:00au Rassemblement National ? Est-ce qu'il va avoir sa tépée
01:05:02de Damoclès ? Allez-y, Sabrina.
01:05:04Je rappelle que le Danemark,
01:05:06ce sont les sociodémocrates
01:05:08qui ont établi au départ
01:05:10des lois sur les sociétés...
01:05:12On n'a pas la même gauche que toi.
01:05:14Voilà, c'est ça aussi.
01:05:16Évidemment, si on avait une gauche un peu plus réfléchie
01:05:18et moins conflictualiste,
01:05:20c'est conflictualisante, c'est ça ?
01:05:22Oui, en tout cas, c'est pas la même culture.
01:05:24C'est comme avec l'Allemagne.
01:05:26C'est pas la même, comment dire...
01:05:28À chaque fois qu'il va prononcer ce mot, on va lui dire
01:05:30oui, mais c'est Marine Le Pen qui vous...
01:05:32On le reprend déjà sans même qu'il ait encore rien fait.
01:05:34Peu importe.
01:05:36En réalité, ce qu'il faudrait
01:05:38pour sauvegarder l'État-providence,
01:05:40que je rappelle qu'il y a quand même 32,9%
01:05:42des dépenses publiques qui sont liées
01:05:44aux aides sociales, eh bien, il va falloir à un moment donné
01:05:46réfléchir à comment intégrer
01:05:48et comment intégrer, chers amis.
01:05:50C'est la quadrature du cercle, là.
01:05:52Très franchement, on a envie de lui dire bonne chance
01:05:54pour la France, pour l'intérêt du pays.
01:05:56Thomas Bonnet et Philippe.
01:05:58Elle vient de Michel Barnier.
01:06:00C'est une bonne source.
01:06:02Il disait qu'il faut retrouver
01:06:04notre souveraineté juridique
01:06:06et il l'avait dit, il ne faut pas être menacé
01:06:08en permanence d'un arrêt ou d'une condamnation
01:06:10de la Cour de justice européenne ou de la Convention des droits de l'homme.
01:06:12C'est intéressant.
01:06:14C'est intéressant qu'il a aujourd'hui en sa voix.
01:06:16On voit une sorte de fil qu'on peut tirer
01:06:18entre les deux, avec la question, encore une fois,
01:06:20est-ce qu'il pourra appliquer ce qu'il a véritablement
01:06:22envie d'appliquer, mais on voit où sont ses idées.
01:06:24Le drame aujourd'hui, pour Michel Barnier,
01:06:26et j'espère qu'il va réussir,
01:06:28bien évidemment, comme toute personne
01:06:30qui aime notre pays,
01:06:32c'est que tout va être un bras de fer
01:06:34à Bruxelles, pour deux raisons.
01:06:36Premièrement, il faut trouver 20 à 30 milliards.
01:06:38Et là, il va falloir
01:06:40augmenter soit massivement les impôts,
01:06:42si il augmente les impôts,
01:06:44le RN appuie sur le bouton,
01:06:46la motion de censure.
01:06:48Donc, baisser les dépenses.
01:06:50Donc, du sang et des larmes.
01:06:52Si on ne fait pas ça,
01:06:54on n'aura pas l'aval de Bruxelles.
01:06:56Parce qu'on tomberait
01:06:58sous la coupe, comme la Grèce, du FMI,
01:07:00de la Commission et de la Banque centrale.
01:07:02Mais c'est désespérant. Votre liste
01:07:04est réaliste, mais elle est désespérante, Philippe.
01:07:06Mais parce qu'il vaut mieux parler
01:07:08vrai et être réaliste que promettre
01:07:10de la poudre de perlimpinpin.
01:07:12Et le problème, pour parler de la souveraineté agricole,
01:07:14et c'est là où je veux en venir,
01:07:16c'est que l'Allemagne fait un lobbying
01:07:18actif pour qu'à partir
01:07:20de novembre, on signe le traité
01:07:22de libre-échange avec l'Amérique du Sud,
01:07:24le MERCOSUR. Alors, peut-être
01:07:26qu'on va arriver à négocier un petit délai
01:07:28ou un peu moins
01:07:30de coupe sombre dans le budget,
01:07:32moyennant l'acceptation, pour faire
01:07:34plaisir au patronat allemand,
01:07:36de l'accord avec le MERCOSUR. Mais là,
01:07:38avec nos agriculteurs qui vont descendre dans la rue,
01:07:40ça va être une partie
01:07:42d'échec permanente
01:07:44avec Bruxelles. Et croyez-moi,
01:07:46il faut un sacré courage pour rien.
01:07:48On ne veut pas d'échec émat pour l'intérêt du pays.
01:07:50Ceux qui seront responsables de cet échec émat
01:07:52porteront, je crois, cette fois-ci une lourde responsabilité,
01:07:54puisqu'il y a une envie de stabilité et de résultats
01:07:56dans le pays, me semble-t-il.
01:07:58Depuis 1992 et Maastricht,
01:08:00on est dans la partie d'échec permanente,
01:08:02et on peut juger de la valeur d'un diplomate français
01:08:04ou d'un homme politique français ou d'un homme d'État
01:08:06à négocier habilement,
01:08:08malheureusement, avec Bruxelles.
01:08:10Qu'est-ce qu'il a défendu en 2005, M. Barnier ?
01:08:12Je crois qu'il était pour le traité,
01:08:14comme une bonne partie de la classe politique,
01:08:16malheureusement. Mais ce qui est vrai, c'est que, pour revenir
01:08:18sur ce que disait Thomas, dans les dernières prises de position
01:08:20les plus actuelles de Michel Barnier, notamment quand il était
01:08:22candidat pour LR en 2022,
01:08:24il y avait quand même un changement
01:08:26de paradigme sur la question européenne,
01:08:28et il était de ceux qui commençaient à dire
01:08:30sur la CEDH, sur
01:08:32la politique régalienne, la France doit pouvoir tenir
01:08:34sa politique régalienne, parce qu'il connaît bien
01:08:36le droit européen et qu'il sait à quel point
01:08:38le droit européen pèse sur notre pays.
01:08:40On va le juger à l'épreuve des faits. Alors, ce qu'on peut juger désormais,
01:08:42puisque ça va être appliqué, je voudrais faire
01:08:44un petit détour, c'est le cas de le dire,
01:08:46sur le périph', ce sera le 1er octobre,
01:08:48paraît-il de manière progressive la limitation
01:08:50à 50 km heure ?
01:08:52Alors, ça ne concerne pas seulement que
01:08:54les Parisiens et les Franciliens,
01:08:56mais je trouve que ça a une valeur extrêmement
01:08:58symbolique. Je sais que ce sont des sujets qui vous
01:09:00inspirent, mais alors ils vous inspirent de manière
01:09:02incroyable. Avant que vous ne démarriez en trombe,
01:09:04la question que je vous pose,
01:09:06est-ce que
01:09:08cette mesure, c'est ça qui nous intéresse, va
01:09:10pénaliser ceux qui empruntent le plus ?
01:09:12Le périph', le matin, c'est ceux qui vont
01:09:14au travail, les chantiers,
01:09:16les artisans. Écoutez justement ce
01:09:18responsable dans l'artisanat qui y voit
01:09:20une mesure anti-travail.
01:09:22Rouler dans Paris, maintenant,
01:09:24c'est une punition
01:09:26pour nous. C'est une punition parce que
01:09:28on n'arrive plus à rouler,
01:09:30on n'arrive plus à se garer.
01:09:32Ne rentrez plus dans Paris, les artisans.
01:09:34Refusez de travailler dans Paris.
01:09:36Allons faire autre chose.
01:09:38Je préfère aller en banlieue, faire 30 kilomètres
01:09:40pour faire un chantier en banlieue
01:09:42ou même au début de la Provence, que d'aller
01:09:44des disséminaux
01:09:46à portes de clients courts.
01:09:48J'ai un de mes meilleurs amis qui est
01:09:50bureau d'études bâtiment, qui fait des diagnostics,
01:09:52donc qui a du matériel lourd. Il me dit,
01:09:54alors lui, il est du côté de Vincennes Saint-Maur,
01:09:56il dit, maintenant, on me demande un
01:09:58diag dans Paris-Centre, je n'y vais plus.
01:10:00Je refuse d'y aller.
01:10:02Véridique ! Il le dit,
01:10:04je vous le ferai même témoigner si vous voulez.
01:10:06Il me dit, par contre, on me le propose
01:10:08à Fontainebleau, j'ai une bonne heure de route,
01:10:10mais au moins je sais qu'en une heure, je serai arrivé
01:10:12à Fontainebleau ou à Meaux, vous voyez ce que je veux dire.
01:10:14Parce qu'il ne veut plus y aller.
01:10:16Mais attendez, excusez-moi.
01:10:18Déjà, le périphérique...
01:10:20Tous les artisans, on va refuser
01:10:22tous les chantiers dans Paris.
01:10:24Il y en a qui refusent de plus en plus.
01:10:2650 à l'heure, déjà, en plein jour, on y roule rarement.
01:10:28Mais quand vous prenez le périphérique de nuit,
01:10:30à 11h du soir, vous avez 4 files,
01:10:32mais rouler à 50 à l'heure,
01:10:34vous vous endormez, ce n'est pas sérieux.
01:10:36Comment ?
01:10:38Oui, c'est vrai.
01:10:40C'est le RTT,
01:10:42la réduction de la taille du trafic.
01:10:44Que Mme Hidalgo
01:10:46nous montre l'étude
01:10:48qui vraiment prouve et qui clôt le débat
01:10:50sur une baisse de la pollution si on roule...
01:10:52Mais c'est faux, excusez-moi.
01:10:54Vous roulez sur un rapport plus bas.
01:10:56Vous roulez sur un rapport plus bas,
01:10:58donc votre moteur tourne plus vite.
01:11:00Donc c'est tout.
01:11:02Si vous êtes en thermique,
01:11:04alors en électrique c'est différent,
01:11:06mais ce n'est pas la majorité des véhicules.
01:11:08Si vous êtes en 3ème à 3500 tours minute,
01:11:10vous comptez plus qu'en quatrième à 2500.
01:11:12Pourquoi cette mesure anti-banlieue et anti-travail ?
01:11:14Mme Hidalgo est quelqu'un de brutal
01:11:16dans la vie politique.
01:11:18Elle n'a pour le coup aucune limite.
01:11:20Elle, quand il est question d'aller en force
01:11:22sur quelques sujets que ce soit,
01:11:24il n'y a eu aucune concertation avec personne.
01:11:26La région s'y oppose aujourd'hui.
01:11:28Elle a son mot à dire.
01:11:30L'État a également son mot à dire.
01:11:32Le précédent ministre des Transports
01:11:34avait dit qu'il s'opposerait à cette limitation
01:11:36à 50 km à l'heure.
01:11:38D'autant plus qu'il y a plus de 80%
01:11:40des usagers du périph' qui ne sont pas parisiens.
01:11:42Et donc une mesure
01:11:44qui n'est même pas contre les parisiens,
01:11:46c'est en fait pour tous les Français
01:11:48qui passent par Paris.
01:11:50Il faut définitivement mettre Paris sous cloche,
01:11:52fabriquer des grands murs
01:11:54et des verrières au-dessus
01:11:56pour empêcher quiconque de rentrer dans Paris.
01:11:58Mais si vous voulez, là, ça devient complètement...
01:12:00Je ne sais pas comment le qualifier,
01:12:02mais de vouloir absolument
01:12:04empêcher quiconque de traverser Paris
01:12:06intra-muros, là, de faire le tour
01:12:08de Paris, on en vient
01:12:10à complètement asphyxier notre capitale.
01:12:12Asphyxier, vous allez créer une congestion,
01:12:14évidemment. Vous créez
01:12:16un chaos quotidien, une nervosité,
01:12:18des risques aussi,
01:12:20alors je dis bien risques, d'accidents
01:12:22ou de problèmes, mais dites-moi
01:12:24véritablement, je ne pense pas qu'elle se réveille
01:12:26un matin en disant, je vais...
01:12:28Les savoir.
01:12:30Comme dirait Pompidou, les Français,
01:12:32les Franciliens.
01:12:34Les automobilistes à tout moment.
01:12:36La stratégie derrière, effectivement, ça a été rappelé,
01:12:38je suis d'accord, ce n'est pas forcément
01:12:40une mesure qui va immédiatement avoir un effet
01:12:42sur la pollution, on ne l'en aura peut-être même jamais.
01:12:44Mais par contre, c'est une mesure qui peut dégoûter
01:12:46les gens d'utiliser leur voiture. Et ça, c'est la politique
01:12:48d'Anne Hidalgo depuis qu'elle est maire de Paris,
01:12:50c'est dégoûter les gens de l'usage de la voiture.
01:12:52Faire des tarifs de stationnement
01:12:54ultra-ébullifiants. Moi, j'en ai fait les frais,
01:12:56je connais ça par cœur. Se déplacer en voiture dans Paris,
01:12:58c'est devenu impossible.
01:13:00Là, les voies des Jeux Olympiques qui vont être une nouvelle
01:13:02voie qui va servir à je ne sais trop quoi, au covoiturage,
01:13:04au taxi... Oui, mais comme vous gardez les anneaux
01:13:06sur la Tour Eiffel, vous devriez être content.
01:13:08Les anneaux, je suis d'accord, mais la 3e voie,
01:13:10pas vraiment.
01:13:12Mais voilà, sa stratégie, c'est seulement
01:13:14d'exclure les automobilistes
01:13:16de Paris. Et le problème,
01:13:18c'est que par cette exclusion, vous excluez aussi
01:13:20les banlieusards, les artisans,
01:13:22tous les gens qui ne sont pas des Parisiens qui ont
01:13:24le loisir de faire de l'aéroport
01:13:26à Paris-Centre et de Paris-Centre
01:13:28à l'aéroport.
01:13:30Si vous voulez, quand vous êtes quelqu'un qui a besoin
01:13:32de sa voiture pour se déplacer, notamment
01:13:34les classes populaires que Mme Hidalgo devrait
01:13:36défendre en tant que socialiste, là, c'est pas
01:13:38la même chose. Et c'est pour ça, d'ailleurs,
01:13:40que le périphérique n'est pas un sujet parisien,
01:13:42c'est un sujet français ou francilien.
01:13:44Et ça, c'est vrai qu'elle devrait bien s'en rappeler.
01:13:46Elle a été bien inspirée ce dernier jour.
01:13:48Elle a eu des bonnes prises de parole concernant Bernard Cazeneuve.
01:13:50Je l'invite à avoir aussi de bonnes paroles
01:13:52sur la banlieue
01:13:54et sur les Français qui ne vivent pas à Paris-Intramuros.
01:13:56On peut toujours attendre sur les automobilistes,
01:13:58mais les sports fait vivre.
01:14:00Vous savez que c'était adéquat de
01:14:02citer Georges Pompidou, parce que c'est lui
01:14:04qui a fait le périphérique. Mais vous savez,
01:14:06vous avez dit...
01:14:08Il disait, arrêtez d'antiquiner les Français.
01:14:10Mais je crois que
01:14:12pour la gauche parisienne, surtout les écologistes
01:14:14et les socialistes,
01:14:16il y a une dérive du cartésianisme.
01:14:18Vous savez, Descartes disait
01:14:20« je pense donc je suis », eux c'est
01:14:22« j'enquiquine les automobilistes donc je suis ».
01:14:24Voilà, c'est une dérive du cartésianisme.
01:14:26On pense quand même à tous ces travailleurs,
01:14:28à ces artisans. Ils ont beaucoup témoigné sur l'antenne
01:14:30de CNews. C'est un vrai sujet
01:14:32au-delà de Mme Hidalgo,
01:14:34mais ce n'est pas une question d'en faire ici
01:14:36une cible politique.
01:14:38C'est pour ça que vous avez dit clairement
01:14:40les choses. On va marquer une pause.
01:14:42Deux sujets. On va y revenir.
01:14:44L'hôpital de Dax.
01:14:46Je sais que c'est un sujet qui vous tient aussi
01:14:48à cœur sur les hôpitaux Jean-Christophe Couville.
01:14:50Quand un hôpital est menacé de fermeture,
01:14:52il faut en parler. C'est très important.
01:14:54Écoutez, imaginez
01:14:56l'hôpital à côté.
01:14:58Dans ce cas-là, qu'est-ce qu'on fait ? On va dans la ville d'à côté ?
01:15:00On va plus loin.
01:15:02Dax, la première ville, ça doit être Mont-de-Mars,
01:15:04à peu près 50 km ou Bayonne, pareil.
01:15:06Au minimum.
01:15:08On y sera.
01:15:10On sera aussi au procès Mazan.
01:15:12Alors là, le principal suspect,
01:15:14rien. Jusqu'à lundi, il ne sera pas là.
01:15:16Quelle dignité, quel courage,
01:15:18je lui dirais, tous les jours
01:15:20de la victime d'être là
01:15:22et de dire qu'il faut un procès
01:15:24pas à huis clos. Ça, c'est exceptionnel.
01:15:26Parlons plutôt d'elle que de lui.
01:15:28A tout de suite une courte pause et on se retrouve.
01:15:32Oui, les hôpitaux.
01:15:34Suite du débat, le temps que Philippe David
01:15:36fasse le plein des citations.
01:15:38Place à féliciter pour le tour
01:15:40d'Horizon de l'actualité.
01:15:42Et ensuite, c'est le débat qui reprend.
01:15:44Sonia, bonjour à tous.
01:15:46Le prix de l'électricité est bientôt en baisse.
01:15:48La commission de régulation de l'énergie
01:15:50a annoncé décaler l'augmentation
01:15:52du tarif réseau au 1er février 2025.
01:15:54Une hausse de 1%
01:15:56qui devrait être absorbée par la baisse
01:15:58des cours de l'électricité.
01:16:00Les ménages concernés pourraient voir leur facture baisser
01:16:02d'au moins 10%.
01:16:04L'hôpital de Dax en danger.
01:16:06Les habitants sont inquiets.
01:16:08Dans le sud-ouest de la France,
01:16:10l'établissement vient d'annoncer un plan
01:16:12de restrictions budgétaires important
01:16:14comprenant la suppression de nombreux postes
01:16:16de médecins et autres soignants.
01:16:18Des syndicats annoncent des journées de mobilisation.
01:16:20Un visa payant sera bientôt obligatoire
01:16:22pour aller au Royaume-Uni.
01:16:24A partir de janvier prochain,
01:16:26les citoyens non-européens devront payer
01:16:28la somme de 12 euros pour obtenir ce visa numérique.
01:16:30Enfin, cette obligation entrera en vigueur
01:16:32trois mois plus tard, en avril.
01:16:34Valable deux ans, le visa permettra
01:16:36de faire autant de voyages que l'on veut sur cette période.
01:16:38Merci beaucoup.
01:16:40Vous avez parlé de Dax et de la menace
01:16:42sur l'hôpital de Dax.
01:16:44On va en parler dans quelques instants.
01:16:46Mais tout d'abord,
01:16:48on va évoquer les rebondissements
01:16:50du procès Mazan
01:16:52puisque le principal suspect
01:16:54ne sera pas là
01:16:56au moins jusqu'à lundi.
01:16:58Vous le savez, moi et d'autres,
01:17:00on préfère insister sur le courage,
01:17:02la dignité,
01:17:04l'abnégation
01:17:06évidemment de la victime.
01:17:08Mais nous sommes sur place
01:17:10avec Régine Delfort.
01:17:12C'est important aussi de comprendre
01:17:14les conséquences de cette absence.
01:17:16Régine, est-ce que vous pouvez nous expliquer d'abord
01:17:18ce qui est en cours, ce qui se passe par exemple
01:17:20aujourd'hui en termes d'audition
01:17:22et puis quelle sera la suite
01:17:24autour de Dominique Pellicot ?
01:17:26Oui, alors Sonia, aujourd'hui
01:17:28il y a des expertises psychologiques
01:17:30sur 4 accusés qui ont eu lieu
01:17:32ce matin. Cet après-midi, c'est un
01:17:34officier de police judiciaire
01:17:36qui lui va détailler
01:17:38les dépositions pendant les gardes à vue
01:17:40de certains accusés parce que
01:17:42avec les 50 accusés, il y a eu plusieurs
01:17:44groupes d'accusés donc c'est pour ça que ça prend un petit peu
01:17:46de temps. Et donc ces dépositions
01:17:48ne nécessitent pas la présence
01:17:50de Dominique Pellicot. Vous l'avez dit,
01:17:52il est absent aujourd'hui, il sera absent aussi
01:17:54demain. Donc demain, théoriquement
01:17:56le président de la Cour criminelle
01:17:58devrait annoncer ce soir la suspension
01:18:00pour demain du procès puisque
01:18:02les avocats des partis civils mais aussi de la défense
01:18:04ont fait savoir qu'il était hors de question
01:18:06d'évoquer les faits sans la présence
01:18:08de Dominique Pellicot.
01:18:10Merci beaucoup Régine Delfou.
01:18:12Régine que l'on retrouve régulièrement
01:18:14pour suivre ce procès. Je disais
01:18:16rebondissement parce que
01:18:18évidemment quand vous n'avez pas le principal
01:18:20accusé et suspect, sachant
01:18:22je l'adonne en tous les cas
01:18:24pour ces jours-ci. Je voudrais qu'on écoute
01:18:26Marie-Estelle Dupont. Elle était chez Pascal
01:18:28Pro tout à l'heure sur notre antenne. Elle est psychologue.
01:18:30Voici ce qu'elle dit aussi
01:18:32du profil et de ce qui est en cours
01:18:34dans ce procès.
01:18:36La perversité par définition n'attire pas les mouches
01:18:38avec du vinaigre. Que ce soit un père incestueux
01:18:40ou un mari qui viole sa femme
01:18:42en la mettant sous
01:18:44anxiolytique.
01:18:46C'est quelqu'un qui
01:18:4820% du temps à peu près va fonctionner
01:18:50d'une manière absolument charmante,
01:18:52adorable. Il va aider les voisins,
01:18:54il va donner un coup de main, il emmène ses petits
01:18:56enfants aux activités sportives.
01:18:58Au-dessus de tout soupçon, c'est toujours
01:19:00le père incestueux par exemple, c'est souvent quelqu'un
01:19:02qui est bien sous tout rapport, qui fait une carrière
01:19:04irréprochable, etc.
01:19:06Donc il faut repérer
01:19:08des signes
01:19:10d'immaturité comme par exemple
01:19:12des changements d'humeur brutaux
01:19:14très caractériels, des colères,
01:19:16un écart entre
01:19:18le comportement
01:19:20devant autrui et le comportement privé
01:19:22où il peut humilier, rabaisser sa femme
01:19:24et à d'autres moments la valoriser.
01:19:26Il y a un débat,
01:19:28il y a plusieurs évidemment. D'abord c'est le procès
01:19:30des tréfonds de l'âme humaine, de ce qu'il y a de plus noir.
01:19:32Il y a beaucoup de choses à dire sur la soumission
01:19:34chimique, énormément de choses.
01:19:36Mais moi je vous pose une question, on ne va pas
01:19:38s'attarder sur ce sujet, on continuera
01:19:40à en parler. Vraiment, j'ai eu
01:19:42une discussion saine avec
01:19:44Judith Vintrault qui est journaliste
01:19:46au Figaro Magazine et qui m'a dit
01:19:48il ne faut pas dire que c'est monsieur tout le monde.
01:19:50Et moi quand j'ai vu ces photos
01:19:52de tous ces hommes, certains
01:19:54sont, je ne sais pas,
01:19:56différentes origines, différents
01:19:58milieux sociaux, différentes professions,
01:20:00c'était les visages de monsieur tout le monde.
01:20:02Je ne sais pas, elle a dit, non ce n'est pas bien de dire ça
01:20:04parce que ce sont aussi
01:20:06des monstres. Donc est-ce que ce sont
01:20:08pour vous monsieur tout le monde qui a commis
01:20:10l'atrocité ou est-ce que
01:20:12au contraire, eh bien, il ne faut pas
01:20:14avoir ce type de langage ?
01:20:16Je reprends votre expression Sonia sur les tréfonds
01:20:18de l'âme humaine, c'est-à-dire que par définition
01:20:20les pires
01:20:22instincts de l'âme humaine sont
01:20:24au fond de personnes
01:20:26dont l'apparence
01:20:28ne laisse rien présager.
01:20:30Donc je crois que
01:20:32les profileurs ou les criminologues
01:20:34ont parfois du mal à vous dire
01:20:36cette personne-là
01:20:38commet des choses immondes, je le vois juste
01:20:40parce que je l'ai vu. Donc sur le monsieur
01:20:42tout le monde, oui. Vous voulez dire par là
01:20:44intégrer dans le milieu du professionnel,
01:20:46intégrer peut-être dans un milieu associatif,
01:20:48etc. Cocher presque
01:20:50toutes les cases, puisque peut-être nous tous
01:20:52ici sur ce plateau, d'une forme de normalité,
01:20:54de banalité. Il peut y avoir
01:20:56derrière la façade
01:20:58rassurante de la normalité
01:21:00un monstre, et d'ailleurs
01:21:02on le voit dans toutes les grandes affaires criminelles
01:21:04depuis Landru
01:21:06jusqu'à Fourniret, etc.
01:21:08Des gens que l'apparence n'aurait pas
01:21:10permis de cibler
01:21:12ou Xavier Dupont de Ligonnès.
01:21:14Est-ce que vous étiez d'accord ? Je sais qu'un journal,
01:21:16il faut que je retrouve
01:21:18quel quotidien
01:21:20l'a fait et l'a publié sur les réseaux sociaux
01:21:22avec les photos
01:21:24de ces 50
01:21:26suspects.
01:21:28Et je trouve que c'était formidable.
01:21:30Tout le monde n'était pas d'accord parce que les avocats
01:21:32ont dit mais vous mettez aussi
01:21:34nos clients en inquiétude,
01:21:36des menaces.
01:21:38On est en plein procès donc je peux comprendre.
01:21:40Mais je trouve qu'elle avait une force,
01:21:42cette photo, d'abord du nombre,
01:21:44la masse, la masse
01:21:46de personnes
01:21:48et de ce qu'a subi aussi cette femme.
01:21:50Est-ce que vous êtes pour ce genre ?
01:21:52C'est intéressant ce que vous soulignez parce qu'effectivement,
01:21:54il est intéressant de mettre un visage
01:21:56quand on parle de mal, de même quand on parle
01:21:58de bien, il est important de pouvoir
01:22:00mettre un visage.
01:22:02Ce pose dans notre société de plus en plus violente
01:22:04également où les règlements de comptes
01:22:06se font de personne à personne
01:22:08via réseaux sociaux interposés. Il y a
01:22:10franchement un risque, me semble-t-il
01:22:12évident, que de montrer
01:22:14ainsi dans la presse
01:22:16les photos des accusés.
01:22:18La présomption d'innocence demeure
01:22:20dans ce pays et à ce titre-là
01:22:22doit-on, je pense, au moins
01:22:24les préserver d'une possible
01:22:26agression. Je vous entends et
01:22:28par exemple, c'est un autre sujet
01:22:30complètement. Je vous pose la question
01:22:32pour ma question à Jean-Christophe Couvy
01:22:34pour ce qui s'est passé à Grenoble.
01:22:36Le suspect est toujours en fuite,
01:22:38il est recherché, j'espère que c'est une question
01:22:40d'heure, de jour.
01:22:42Sa carte d'identité a été retrouvée.
01:22:44Potentiellement,
01:22:46c'est tout à fait possible de le diffuser
01:22:48sauf qu'on ne le fait pas, peut-être parce qu'il est en fuite.
01:22:50Quelle est
01:22:52votre position par rapport à ça ?
01:22:54Ça nourrit parfois
01:22:56beaucoup de fantasmes.
01:22:58Ce qui est très important chez nous, c'est quand même la présomption
01:23:00d'innocence. C'est aussi, malheureusement,
01:23:02heureusement, je veux dire,
01:23:04ce qui définit la liberté
01:23:06d'être en France,
01:23:08dans un pays démocratique, c'est cette présomption
01:23:10d'innocence. Après, quand on a une photo
01:23:12qui circule d'un suspect, il faut faire
01:23:14très attention parce qu'en fait,
01:23:16nous policiers, on a besoin de travailler aussi
01:23:18dans la discrétion. On recherche.
01:23:20Une fois que le gars sait qu'il est recherché avec sa photo,
01:23:22je veux dire, on va nous dire, au contraire,
01:23:24comme ça, on peut le dénoncer. Non, non.
01:23:26Pour nous,
01:23:28ce n'est pas bien. D'ailleurs, les images
01:23:30qui, souvent, sont photographiées,
01:23:32qui partent comme ça à gauche et à droite
01:23:34et qui sont mises dans la presse,
01:23:36franchement, les enquêteurs nous disent que ça nous desserre plus qu'autre chose.
01:23:38On n'a pas forcément envie de ça. Après,
01:23:40sur ce cas-là, quand on dit
01:23:42monsieur et madame tout le monde, en fait,
01:23:44c'est Shakespeare qui disait que l'enfer est vide
01:23:46et que les démons sont ici. Est-ce qu'en fait,
01:23:48au fond de nous, on n'a pas tous
01:23:50un démon en sommeil ? C'est ça
01:23:52la vraie question. Certains
01:23:54ne le verront jamais venir. D'ailleurs,
01:23:56les psys le disent. On a tous une part noire en nous
01:23:58qu'on n'a pas explorée. Et des fois, c'est cette
01:24:00explosion, cette part noire qui prend le dessus.
01:24:02Les Indiens appellent ça le loup gris,
01:24:04le loup noir. Vous savez, c'est un peu ça. En tout cas,
01:24:06cette affaire, ce qui est incroyable, cette affaire...
01:24:08Ce sont des caméléons, des...
01:24:10d'une complexité folle. Vous avez raison.
01:24:12Je pense qu'elle interroge tout le monde.
01:24:14Ici, vous en connaissez autour de vous ?
01:24:16Peut-être. Eh bien, ce sont
01:24:18des gens très bien d'extérieur.
01:24:20Quand ils sont en milieu fermé avec
01:24:22la personne, ils sont manipulateurs.
01:24:24Effectivement, ils vont dévaloriser
01:24:26la personne, la traiter plus bas que tout.
01:24:28Ils essaient de la couper de toute relation
01:24:30sociale. Et ce sont des gens très intelligents
01:24:32dans le sens où ils connaissent vos failles.
01:24:34Le plus important, c'est cette image.
01:24:36Nous sommes d'accord ?
01:24:38C'est l'image de la dignité, je pense, le courage
01:24:40et l'importance que ce procès
01:24:42ne soit pas à huis clos.
01:24:44Il faut vraiment, encore une fois, saluer le courage
01:24:46et la dignité de cette femme.
01:24:48Pour elle, de ce que c'est, quand même.
01:24:50On ne peut pas...
01:24:52Je ne sais pas dans quel état psychologique
01:24:54elle est aujourd'hui, mais c'est sa décision
01:24:56de rendre public ce procès.
01:24:58Elle s'est accrochée à ce que la France
01:25:00réalise cette abomination
01:25:02qui rencontre à la fois
01:25:04les tréfonds de l'âme humaine.
01:25:06Effectivement, on a
01:25:08souvent seriné Anna Arendt
01:25:10concernant ce procès.
01:25:12Mais également, aujourd'hui,
01:25:14l'industrie d'un viol
01:25:16qui se matérialise par
01:25:18les réseaux sociaux. C'est-à-dire que l'abomination
01:25:20rencontre la technologie
01:25:22qu'on prétend être une
01:25:24idéologie neutre, finalement.
01:25:26Pendant des années, Sabrina.
01:25:28Elle ne fait que transmettre des programmes.
01:25:30En réalité, là, on s'aperçoit
01:25:32que la technologie
01:25:34rassemble, fédère,
01:25:36amène, justement,
01:25:38ou promet, l'industrie,
01:25:40la méthode industrielle d'un viol
01:25:42organisé, matérialisé
01:25:44pendant dix ans.
01:25:46On a beau, effectivement,
01:25:48se pencher sur le profil
01:25:50psychologique, voire psychopathique
01:25:52de cette personne. Nous ne pouvons pas le faire.
01:25:54Nous ne sommes pas psychologues ou psychiatres.
01:25:56En revanche, on peut réaliser
01:25:58aujourd'hui à quel point la technologie
01:26:00est extrêmement dangereuse.
01:26:02Alors, ça a été fait par le biais de
01:26:04Coccoland qui a été fermé après
01:26:06les rencontres de
01:26:08Châteauroux et de Grande-Synthe.
01:26:10Mais il va falloir vraiment que le législateur
01:26:12se penche sur ses applications,
01:26:14vérifie et sanctionne.
01:26:16Vous avez raison. Mais pardonnez-moi,
01:26:18parce qu'au-delà
01:26:20de ces personnes, il y a des centaines
01:26:22et des centaines qui en veulent passer ces annonces.
01:26:24Personne, personne
01:26:26ne s'est dit...
01:26:28C'est encore un autre problème.
01:26:30Imaginez, même celui qui s'est dit
01:26:32ça sent mauvais, ça a l'air d'être
01:26:34très grave. Personne ne s'est dit
01:26:36je vais prévenir.
01:26:38Ceux qui sont allés...
01:26:40Non, ceux-là, je n'en parle même pas.
01:26:42Quand vous êtes devant une femme
01:26:44qui est inerte...
01:26:46Ils sont sur le banc
01:26:48des accusés.
01:26:52Déjà, il faut être
01:26:54un peu pervers.
01:26:58Il n'y a pas de transition possible avec ce genre d'affaires.
01:27:00Aucune transition possible.
01:27:02En tous les cas, c'est important
01:27:04de suivre ce procès et puis aussi
01:27:06d'écouter les différentes parties.
01:27:08C'est une bombe à fragmentation pour toute la famille
01:27:10avec ce qui s'est passé évidemment et les entourages
01:27:12que tout le monde est en train de découvrir
01:27:14cette affaire.
01:27:16Dax, quand un hôpital ferme
01:27:18dans une ville, ça doit tous nous alerter
01:27:20sur les conséquences en chaîne. C'est le risque
01:27:22qu'encourt l'hôpital de Dax avec
01:27:24bien sûr la grande inquiétude
01:27:26des riverains, des habitants.
01:27:28Regardez ce reportage, on en parle juste après.
01:27:30Les premiers concernés
01:27:32par ces suppressions de postes sont les habitants
01:27:34eux-mêmes. A l'hôpital de Dax, une majorité
01:27:36d'entre eux soutiennent le mouvement de protestation
01:27:38et souhaitent garder un établissement de proximité
01:27:40avec ces médecins spécialistes.
01:27:42Tout le monde a besoin de l'hôpital, que ce soit
01:27:44des personnes âgées ou même quelqu'un qui se fait une fracture
01:27:46ou quoi que ce soit, tout le monde a besoin de l'hôpital.
01:27:48Donc avoir un hôpital qui est disponible
01:27:50et oui, complètement disponible
01:27:52pour n'importe quelle urgence, c'est forcément agréable
01:27:54pour n'importe quel habitant.
01:27:56Le personnel n'a pas toujours le temps de s'occuper du malade
01:27:58donc c'est vraiment quand même très important
01:28:00pour les années à venir.
01:28:02Si on a besoin de venir à l'hôpital,
01:28:04si on n'a pas ce que l'on veut,
01:28:06aller où ? Après
01:28:08Bayonne ou Bordeaux ?
01:28:10Le plan de redressement
01:28:12prévoit de supprimer 40 postes
01:28:14dont 10 médecins. La RS demande
01:28:16un effort financier très important à l'hôpital
01:28:18de Dax. Notre avenir en fait,
01:28:20il est incertain. Nos moyens en tant que
01:28:22médecin, nos leviers, on n'en a pas tant que ça.
01:28:24Parce qu'on sait aussi que l'argent ne coule
01:28:26pas à flot et qu'il faut
01:28:28réfléchir chaque décision
01:28:30et surtout les décisions
01:28:32qui ont des impacts économiques parce qu'il faut
01:28:34que notre système de santé vive longtemps.
01:28:36La direction répond aux soignants
01:28:38qu'il faudra de toute façon tailler dans le prochain
01:28:40budget car les dépenses se sont
01:28:42envolées. Le service des urgences
01:28:44est profondément réformé dans le cadre de nouveaux locaux.
01:28:46Ça a été consommateur
01:28:48de beaucoup de moyens supplémentaires, paramédicaux
01:28:50et médicaux.
01:28:52Et puis, il y a eu
01:28:54l'accompagnement nécessaire de la continuité
01:28:56des soins, c'est-à-dire assurer des remplacements.
01:28:58Et oui, tout cela, ça a un coût.
01:29:00Ici, le déficit dépasse les 20 millions d'euros.
01:29:02Les syndicats sont vent debout
01:29:04contre un plan d'économie drastique.
01:29:06Plusieurs journées de revendications sont prévues.
01:29:10La manière avec laquelle ce monsieur
01:29:12responsable, dit cliniquement,
01:29:14c'est le cas de dire les choses
01:29:16sous pression des ARS
01:29:18qui exigent ça parce que
01:29:20il faut voir toute la structure
01:29:22et la technostructure au-dessus.
01:29:24Ça illustre la gestion managériale de l'hôpital
01:29:26et la doctrine de gestion de l'hôpital.
01:29:28C'est terrible la manière dont il dit les choses, c'est comme ça.
01:29:30Ça doit être une boîte
01:29:32qui ne doit pas être déficitaire.
01:29:34Vu l'argent et les impôts...
01:29:38Ça, c'est à réformer.
01:29:40Profondément réformer.
01:29:42Question grave et sérieuse aussi.
01:29:44Très grave et très sérieuse.
01:29:46Quand on réfléchit à fermer un hôpital
01:29:48dans une ville moyenne, on résonne avec
01:29:5020, 30, 40 ans de retard.
01:29:52Parce que là, ce n'est plus du tout comme ça qu'il faut penser.
01:29:54Pendant des années, avec l'exode rural,
01:29:56on a dit qu'on allait fermer
01:29:58les écoles, les hôpitaux,
01:30:00les petites villes moyennes qui avaient des commissariats,
01:30:02on va complètement
01:30:04désagréger les services publics
01:30:06dans les zones rurales, parce que de toute façon,
01:30:08les gens viennent en ville, c'est là qu'il y a la grande révolution
01:30:10des services, c'est là qu'on peut avoir des emplois
01:30:12à forte valeur ajoutée, etc.
01:30:14Vous savez, cette petite musique, ça fait quand même 50 ans
01:30:16qu'on l'entend, expliquant
01:30:18l'avenir est dans les métropoles. Et bien non.
01:30:20Et je pense qu'il faut, et là le Premier ministre
01:30:22tout à l'heure parlait de la décentralisation,
01:30:24il faut revenir à la décentralisation,
01:30:26il faut repenser l'architecture du pays.
01:30:28Et ça, c'est une vraie grande politique.
01:30:30La politique de court terme ou de let's move, c'est comment est-ce qu'on fait
01:30:32pour remailler le territoire,
01:30:34notamment avec des hôpitaux,
01:30:36parce que quand vous avez un hôpital à 10 ou 15 km
01:30:38de chez vous et que vous pouvez y aller facilement,
01:30:40c'est pas pareil que quand il faut faire une heure de route.
01:30:42Et ça peut coûter des vies humaines. Et c'est pareil
01:30:44pour les écoles, pour tous les services publics.
01:30:46Il faut au contraire remailler,
01:30:48recréer du lien, refaire des petits hôpitaux
01:30:50de proximité, refaire des voies de chemin de fer
01:30:52de proximité. C'est tout le contraire de ce que
01:30:54l'on fait actuellement. Mais si on ne fait pas ça,
01:30:56de toute façon nos campagnes vont se mourir,
01:30:58elles vont mourir sur elles-mêmes
01:31:00et ce sera absolument dramatique.
01:31:02Jean-Christophe Kouvi et Philippe David.
01:31:04Alors moi je suis de Saint-Omiens, je fais partie
01:31:06du service public. Aujourd'hui le service public
01:31:08c'est perçu comme un coût et non un investissement.
01:31:10On le voit bien effectivement.
01:31:12D'Axe en plus, il y a énormément de personnes âgées
01:31:14qui vont aussi pour les cures,
01:31:16donc il y a quand même une activité économique.
01:31:18Vous cassez l'hôpital, vous allez faire plomber
01:31:20un département entier.
01:31:22Justement les hôpitaux sont perçus comme des entreprises.
01:31:24Ça a été très très décentralisé. D'ailleurs on le voit,
01:31:26il y a un petit homme gris, comme dirait Pascal Praud,
01:31:28qui est là et qui lui parle,
01:31:30tableau Excel, voilà, moi je suis désolé,
01:31:32j'ai eu des entrées, voilà mes coûts,
01:31:34ben voilà, terminé, on ferme.
01:31:36Moi je siège dans une caisse de retraite pour la fonction publique.
01:31:38Et aujourd'hui, chaque fois, on tend la main
01:31:40aux hôpitaux parce que les hôpitaux en fait
01:31:42ne peuvent pas donner en temps et en heure
01:31:44des cotisations patronales et sociales,
01:31:46notamment pour les employés et pour les retraites.
01:31:48Et donc en fait quand vous ne donnez pas en temps et en heure,
01:31:50vous avez des pénalités. C'est un peu comme la banque,
01:31:52les adjus, etc. Et derrière nous on a des commissions
01:31:54qui sont amiables, où effectivement les hôpitaux nous disent
01:31:56s'il vous plaît, n'allez pas nous mettre de la dette
01:31:58alors que déjà on n'arrive plus à rembourser
01:32:00et heureusement on efface des dettes, entre guillemets,
01:32:02des pénalités, j'allais dire, pas des dettes mais des pénalités.
01:32:04Qu'est-ce que c'est loin du milieu des soins ?
01:32:06Il y a 30% des Français
01:32:08qui vivent dans un désert médical.
01:32:10C'est ça qui est terrible.
01:32:12Et donc en fait, de l'autre côté, on a justement
01:32:14cette diction froide
01:32:16d'un chef d'entreprise
01:32:18qui vous dit, entre guillemets,
01:32:20bon voilà, moi c'est le bilan,
01:32:22on a terminé, rien à faire,
01:32:24il faut faire avec, et puis vous n'êtes pas content, vous allez dire...
01:32:26Mais c'est scandaleux !
01:32:28Et encore une fois, le service public, il faut lui donner un avenir.
01:32:30On a une histoire dans le service public,
01:32:32il faut lui donner un avenir.
01:32:34Et là encore, c'est une question transpartisane,
01:32:36ni de droite, ni de gauche.
01:32:38Voilà, ça fait partie aussi de ce qu'il va y avoir dans la petite mallette
01:32:40du Premier ministre.
01:32:42Et donc ça commence à être...
01:32:44Ben elle est lourde !
01:32:46Si la mallette est lourde, on lui mettra des roulettes.
01:32:48La mallette est lourde, on lui mettra des roulettes et ça ferait nul.
01:32:50Elle a fait un déplacement sur la santé.
01:32:52Il va avoir une maison France Service cet après-midi,
01:32:54voilà, typiquement un sujet sur lequel il peut trouver des points d'accord
01:32:56avec la gauche.
01:32:58Qui est à la santé, là, Thomas Bonnet ?
01:33:00C'est Catherine Vautrin, correctement.
01:33:02Elle n'était pas avec lui lors du déplacement à Necker.
01:33:04Et en tout cas, ça peut être un sujet
01:33:06qui peut faire commun avec la gauche.
01:33:08Je rappelle que Lucie Castex avait été choisie pour être...
01:33:10Qui ? Lucie Castex, la candidate éphémère
01:33:12du Nouveau Front Populaire.
01:33:14C'est un problème de gens qui n'ont pas toujours...
01:33:16Elle l'a fait pour spécialité des services publics.
01:33:18Je connais un peu Dax, j'ai des amis à Saint-Paul-des-Dax.
01:33:20Vous avez des amis partout.
01:33:22Mais c'est vrai, en plus.
01:33:24Mais on les salue.
01:33:26Et à Saint-Paul-des-Dax et à Mainbast,
01:33:28à Dax, je crois que le premier employeur,
01:33:30c'est l'hôpital.
01:33:32Mais reconnaissons une chose, ce monsieur...
01:33:34Si vous voulez, j'ai quelques pistes d'économie.
01:33:36Je vais rebondir sur ce qu'a dit notre ami Jean-Christophe Couvy.
01:33:38On vire les fonctionnaires
01:33:40qui ne servent qu'à faire des tableaux Excel
01:33:42sur les hôpitaux.
01:33:44Ceux qui ne servent aux hôpitaux
01:33:46qui ne servent qu'à faire des tableaux Excel.
01:33:48On arrête d'enquiquiner les médecins
01:33:50avec des rapports en veux-tu en voilà.
01:33:52On supprime les agences rationnelles de santé
01:33:54qui ne servent à rien,
01:33:56qui sont un truc un peu soviétoïde
01:33:58qu'on a mis, on ne sait pas pourquoi.
01:34:00Là déjà, on va faire des économies.
01:34:02Je vous dis, on a trouvé le ministre.
01:34:04Mais oui, vous voyez.
01:34:06Si on vous le propose, vous dites quoi ?
01:34:08Non, parce que sinon je ne pourrais plus venir dans mes idées.
01:34:10Merci.
01:34:12Bravo.
01:34:14Elle revient pour notre plus grand plaisir.
01:34:16Félicité, on vous écoute.
01:34:18Merci Sonia.
01:34:20Bonjour à tous.
01:34:22Le Premier ministre Michel Barnier
01:34:24est arrivé en Savoie
01:34:26avant de se rendre à Annecy,
01:34:28en Haute-Savoie,
01:34:30pour y retrouver ses parlementaires.
01:34:32Dans un discours donné dès son arrivée,
01:34:34il a affirmé qu'il sera le Premier ministre
01:34:36de tous et qu'il travaillera avec tout le monde.
01:34:38Mes chers amis, je pars.
01:34:40Ce sont les mots d'adieu de Bruno Le Maire
01:34:42au ministère de l'Economie de Bercy.
01:34:44Pour son départ, le ministre démissionnaire
01:34:46a dressé le bilan de son septennat
01:34:48et plaidé pour que la France
01:34:50ne revienne pas en arrière
01:34:52en matière de redressement des finances publiques
01:34:54et de baisse d'impôts.
01:34:56Enfin, voyez ces images de SpaceX
01:34:58qui entre aujourd'hui dans l'histoire
01:35:00avec la toute première sortie spatiale privée
01:35:02réalisée par des astronautes civils
01:35:04et non professionnels.
01:35:06Une entreprise risquée pour l'équipage de 4 membres
01:35:08qui durera plusieurs jours.
01:35:10Ce voyage marque une nouvelle étape
01:35:12dans l'exploration commerciale de l'espace.
01:35:14Merci, félicité.
01:35:16Alors là, c'est le résultat de l'apesanteur
01:35:18mais pour parler avec une transition hasardeuse
01:35:20je me rends compte avec Michel Barnier
01:35:22mais c'est l'éloge.
01:35:24Mais de la lenteur mais dans le sens noble du terme.
01:35:26Pas d'arrogance, doucement, pas d'espoir.
01:35:28C'est la politique annoncière.
01:35:30Ça fait du bien.
01:35:32Ça nous rassure.
01:35:34Mais on voit qu'il est sur une ligne de crête.
01:35:36Ah, nous sommes d'accord.
01:35:38Un montagnard sait bien trouver la ligne de crête.
01:35:40Bon, pourvu qu'il ne tombe pas dans le fossé
01:35:42pour l'intérêt du pays.
01:35:44On finit par une citation...
01:35:46Vous êtes très en forme.
01:35:48On a les CRS de Haute-Montagne, on ira le chercher.
01:35:50Précisément, on est rassurés.
01:35:52Merci chers amis, c'était un plaisir.
01:35:54Je vous dis à très bientôt.
01:35:56Merci pour votre expertise.
01:35:58Nelly est à retrouver dans quelques instants
01:36:00après la publicité.
01:36:02Je vous dis à très vite, à lundi
01:36:04pour Midi News.