• il y a 3 mois

Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d’Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l’actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.
Retrouvez "Europe 1 13h" sur : http://www.europe1.fr/emissions/europe-1-midi3

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Transcription
00:00Vous écoutez Céline Giraud sur Europe 1 et avec vous Céline pour décrypter l'actualité.
00:07Aujourd'hui, votre deux chroniqueurs du jour, le journaliste politique au Journal du Dimanche,
00:11Jules Toiresse et le chroniqueur politique Philippe Guibert.
00:13Que je suis ravie de retrouver, c'est mon binôme du mercredi, bienvenue les amis.
00:18On va décrypter l'actualité qui est très riche une fois encore aujourd'hui,
00:21notamment depuis les révélations du nouvel hebdomadaire, le JD News et Ed Europe 1,
00:25ce matin sur la mort de Naël à Nanterre.
00:27L'enquête qui change, le récit médiatique, elle est signée William Molinier,
00:32des milliers de pages de procédures qui infirment désormais la version des partis civils.
00:37Les policiers n'ont pas tabassé le jeune homme.
00:39Ce dernier a redémarré volontairement la puissante berline.
00:43On va écouter Maître Laurent-Franck Liénard.
00:45C'est l'avocat du policier qui est mis en examen pour meurtre et il est formel.
00:49Son client devait tirer pour sauver des vies.
00:51En un an d'instruction, on est allé au bout des choses.
00:55Les magistrats ont fait les actes nécessaires, c'est-à-dire des auditions,
00:59une confrontation, une reconstitution.
01:01Alors évidemment, à notre sens, ce policier était dans le cadre légal de l'usage des armes.
01:07La loi autorise les policiers à faire usage de la force et notamment de la force armée
01:11quand ils ne peuvent arrêter autrement un véhicule qui risque, dans sa fuite,
01:16de causer des atteintes graves, voire mortelles, à des personnes innocentes.
01:21Et c'était le cas. Mon client est persuadé d'avoir sauvé des vies le jour où il a tiré.
01:24Il est persuadé que si cette voiture était repartie, elle aurait fait un massacre.
01:28Étant donné qu'il avait manqué d'en écraser deux ou quelques secondes avant,
01:31il ne fait pas de doute qu'il ne fallait pas le laisser repartir.
01:34Et le seul moyen qu'il avait, hélas, c'était d'appliquer un tir sur ce conducteur.
01:38Il devait tirer, il l'a fait et il ne doit pas en répondre pénalement.
01:41Voilà, c'est donc une enquête qui change le récit médiatique
01:44à retrouver en intégralité dans le JD News, le nouvel hebdomadaire
01:48qui sort aujourd'hui en kiosque.
01:50Philippe Guybert, une réaction.
01:51Voilà, c'est un travail de fourmi qu'a fait William Molinier.
01:55Oui, alors d'abord, il y a une bonne nouvelle.
01:57C'est que si ces informations commencent à sortir,
01:59c'est que l'enquête n'est pas loin d'être terminée, voire qu'elle est terminée.
02:02Et donc, on va enfin avoir le procès.
02:05Parce que je trouve que la lenteur de la justice sur un sujet aussi sensible
02:10qui a donné lieu à ce dont on se souvient, des émeutes,
02:14a besoin d'avoir lieu pour qu'on y voit le plus clair possible.
02:19Ensuite, deuxième point, que le policier n'ait pas eu l'intention de tuer
02:24et qu'il ait voulu empêcher la voiture de redémarrer
02:28paraît tout à fait plausible.
02:31Enfin, je trouve que d'avoir fait un procès au policier
02:34en disant qu'il voulait tuer était très discutable.
02:40Reste, troisième point, un débat sur tout de même l'usage des armes
02:45dans ces circonstances.
02:47Je veux parfaitement bien croire le récit qui est en train d'être fait,
02:52mais en même temps, quand vous êtes avec une arme à bout portant,
02:54le moindre mouvement peut faire tourner au drame.
02:57Et donc, je trouve qu'il y a toujours un débat sur la doctrine,
03:00moins sur la personne,
03:01mais il peut y avoir un débat sur la doctrine de la police
03:04dans ces circonstances qui est extrêmement difficile.
03:06Jules Torres.
03:07Cette formidable enquête de William Molinier, c'est une double claque.
03:11Déjà, c'est une double claque pour les médias.
03:13Certains médias qui ont épousé la version qui était donnée après cette vidéo.
03:18Vous savez, cette petite vidéo que tout le monde a vue.
03:20Et des médias qui se sont épanchés, qui ont mis cloué au pilori.
03:26Florian M, le policier qui, je le rappelle, a fait quatre mois et demi de détention provisoire.
03:31Donc ça, c'est la première des choses.
03:33Et puis ensuite, c'est une claque pour le récit imposé également par les partis civils
03:38qui, depuis le début, ont utilisé les pires manœuvres médiatiques
03:43pour accuser ce policier.
03:45Je vous rappelle qu'il y a un des avocats de la maire, notamment du jeune Naël,
03:50qui a dit que le policier avait assassiné Naël.
03:54On a aujourd'hui une enquête qui fait des milliers de pages.
03:57On a une expertise, une contre-expertise qui nous montre
04:03que Naël a mis en danger la vie d'autrui et la vie des policiers,
04:08que le tir a été effectué plutôt dans les bonnes conditions,
04:13qu'il y a eu des personnes mises en danger, deux piétons, un cycliste,
04:18que les policiers n'ont pas frappé le jeune Naël.
04:22Donc voilà, enfin, on a une partie de la vérité qui vient aujourd'hui
04:28grâce à cette enquête de William Moulinier.
04:30C'est évidemment trop tard, mais pour le coup, ce que disent les avocats des policiers,
04:35c'est que la justice a fait son travail dans les temps, dans les délais.
04:38Un an pour ce type d'enquête qui a provoqué, je le rappelle,
04:41des émeutes qui ont coûté un milliard d'euros.
04:43Ce n'est pas, je ne trouve pas ça très long.
04:47Maintenant, encore une fois, le policier a fait quatre mois et demi de détention provisoire.
04:53On n'a jamais vu ça.
04:54Il n'était pas un danger pour personne.
04:57Il ne risquait pas d'entraver les témoins.
05:02Il y aura aussi à un moment donné, il faudra faire le procès de cette justice
05:06qui met en prison ceux qui ne menacent pas l'intégrité du pays.
05:09Il y a eu des menaces sur l'ordre public, de troubles à l'ordre public.
05:12On les a eus, c'est le rôle de l'ordre public.
05:15C'est vrai, il y a une part de subjectivité dans l'appréciation.
05:17Mais il y avait des menaces sur l'ordre public.
05:20En tout cas, c'est vrai, à travers sa potentielle libération.
05:24Pendant les émeutes, Philippe, le policier était en détention provisoire.
05:29Donc, l'ordre public, les pharmacies à Montargis...
05:32En tout cas, ça ne justifie pas quatre mois et demi.
05:34Absolument, mais les pharmacies à Montargis, elles ont été pillées.
05:37Les écoles dans le Val-de-Marne, elles ont été pillées.
05:40Alors que le policier était en détention provisoire.
05:42Donc, le problème...
05:43Enfin, on ne va pas refaire le débat des émeutes.
05:45Mais en fait, on a insisté à une guerre.
05:48C'était des pillards contre l'État
05:50qui n'avaient finalement pas grand-chose à voir avec cette affaire Nahel.
05:53Oui, ça je suis d'accord.
05:54Et c'est une enquête que vous pouvez retrouver en intégralité dans le JD News
05:57qui, je le rappelle, sort aujourd'hui dans les kiosques.
05:59Elle est signée William Molinier pour Europe 1 et le JD News.

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