Seanergy, extraire de l'eau de mer pour en faire de l'eau potable

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Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag.
Retrouvez "La pépite" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie

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00:00Europe 1, la France bouge, la pépite.
00:04Oui c'est une pépite ce soir, Synergy, S-E-A-N-E-R-G-Y, avec vous Hervé de L'Enversant.
00:10Hervé, vous, vous avez 61 ans, j'aime bien donner l'âge.
00:13C'est gentil.
00:14Non, non, mais ce n'est pas du tout pour dire que vous êtes jeune.
00:17Je ne vais pas avoir donné le mien.
00:19Vous avez quel âge ?
00:2066.
00:21Et bien voilà, vous, il y a 12 ans, vous avez osé racheter une boîte comme les Salons du Midi.
00:26Vous, Hervé, 61 ans, vous avez fait une partie de votre carrière dans la finance,
00:30et il y a 10 ans, vous avez eu envie de construire quelque chose pour vous.
00:35C'est important de préciser l'âge, parce que nous on aime montrer sur Europe 1
00:39qu'il n'y a pas de barrière, on peut entreprendre à tout âge.
00:43Donc c'est aussi pour ça que je tiens à le préciser.
00:46Pourquoi vous avez voulu, il y a 10 ans, donc vous avez une cinquantaine d'années,
00:50vous avez dit voilà, moi j'ai fait toute une carrière dans la finance,
00:52mais maintenant j'ai envie de faire quelque chose pour moi ?
00:54Parce que souvent je dis que dans mon ancienne activité,
00:59je grais les bateaux de mes clients et je les laissais partir,
01:03je restais sur le quai quand ils partaient pour traverser l'océan.
01:06Donc ça c'est une image, mais vous travaillez dans la finance ?
01:08Je faisais du conseil en fusion-acquisition,
01:10donc j'organise, voilà, j'ai aidé,
01:13et j'ai eu envie de monter sur le bateau en fait,
01:16j'ai eu envie de construire pour moi,
01:18et puis j'ai eu aussi envie de donner du sens, plus de sens à ma vie et à mon travail.
01:24Et j'ai réfléchi à savoir comment je pouvais le faire.
01:26Comment le faire ? Au départ, vous étiez intéressé à l'eau de coco ?
01:31Bah oui, comment vous savez ça ?
01:32Parce qu'on se renseigne, j'ai des super journalistes autour de moi.
01:36En fait au départ on s'est intéressé à la ressource,
01:39et la première des ressources c'est les fruits et les légumes,
01:42et donc on s'intéressait à la transformation des fruits,
01:46et on voulait en fait transformer les fruits pour préserver la structure organique,
01:52intacte, au fur et à mesure du cycle de distribution.
01:58Et donc on avait commencé sur l'eau de coco, comme vous le dites,
02:01qui est une eau extraordinaire,
02:04qui est l'équivalent d'ailleurs du sérum physiologique,
02:06c'est-à-dire qu'on peut se faire des intraveineuses d'eau de coco.
02:09Et on partait pour, on allait trouver des investisseurs,
02:14on allait construire notre première usine en Indonésie en 2020,
02:19et puis monsieur Covid en a voulu autrement,
02:22et donc on a tout refermé, et ça nous a amené à l'eau.
02:25Ça vous a amené à l'eau.
02:26Comment vous êtes passé de l'eau de coco à cette histoire de Synergy ?
02:30Vous allez pitcher, pour qu'on comprenne bien de quoi on parle tous ensemble,
02:34et après on y revient.
02:35Donc je vous laisse pitcher Hervé Delenversan,
02:37Synergy c'est quoi ?
02:39Vous aussi, vous avez une minute, c'est à vous.
02:43On vous écoute.
02:44Synergy c'est une start-up que j'ai co-fondée avec Hubert Moncoudiol,
02:48fin 2021, en novembre 2021,
02:51pour développer et déployer une innovation industrielle sur le marché mondial.
02:56La technologie au service de l'industrie,
02:59afin que l'innovation industrielle élargisse la ressource au lieu de la consommer,
03:03comme c'est habituellement le cas.
03:04Voilà, c'est déjà en soi une première rupture majeure.
03:08Nous avons développé donc une technologie de dessalement,
03:13que nous avons mis au service de notre raison d'être,
03:17qui est démocratiser le dessalement d'eau de mer,
03:20pour élargir la ressource au profit du plus grand nombre,
03:23en respectant l'intégrité de l'environnement.
03:25Et ça, ça nous permet de répondre à l'enjeu de la crise de l'eau dans le monde.
03:31Alors, nous avons en 2022 fait une première levée de fonds,
03:36on a levé un million huit,
03:37qui nous a permis de nous concentrer sur nos compétences dans l'innovation et dans l'industrialisation.
03:43Et nous avons créé la marque SeaWorlds,
03:45qui est la marde avec laquelle nous portons le déploiement de cette innovation industrielle.
03:52L'innovation industrielle, vous en avez parlé,
03:54c'est la cryoséparation.
03:57On a entendu le gong, c'est pour ça.
04:00Pardon, je suis trop long.
04:02Oui, mais c'est pas grave.
04:04Vous avez abusé d'autres coconuts.
04:06Vous avez pris trop d'autres coconuts dans la journée.
04:10Donc, vous refroidissez l'eau pour en faire de la glace.
04:14Voilà.
04:15Si on résume.
04:16Exactement, la cryoséparation, nous faisons rentrer l'eau dans un cycle de transformation liquide solide.
04:20Vous vous souvenez peut-être de vos cours de chimie.
04:23Vous savez que la transformation liquide solide des molécules d'eau ne se fait pas à la même température
04:29selon si elles sont des molécules d'eau pure ou d'eau chargée de sel,
04:33dont parlait Monsieur tout à l'heure.
04:35Et donc, nous, nous intervenons dans ce cycle de transformation
04:38au moment où seules les molécules d'eau ou pure ou faiblement chargées en sel sont déjà formées.
04:43L'objectif, parce que...
04:45Séparation.
04:46Oui, mais l'objectif de tout ça, c'est pour produire de l'eau potable.
04:49On extrait de l'eau de mer de l'eau potable.
04:52Mais c'est ça la révolution.
04:53Absolument.
04:54On extrait de l'eau à 250 ppm.
04:56L'eau que vous buvez au robinier, elle est à 500-550 ppm.
04:59C'est-à-dire, pardon pour ceux qui ne sont pas familiers,
05:03c'est-à-dire 0,5 grammes par litre,
05:07alors qu'on la pompe à 38 grammes par litre.
05:10Mais vous, quand vous venez de la finance, comment vous savez tout ça ?
05:13Parce qu'on travaille avec des ingénieurs.
05:14Voilà, donc vous êtes entourés.
05:16Oui, bien sûr.
05:17On a conçu une équipe d'ingénieurs qui travaillent là-dessus, bien sûr.
05:20Hubert François, vous êtes le président des Salons du Midi.
05:23Quel regard portez-vous sur synergie ?
05:25Ce que vient de nous décrire Hervé de Lanversant.
05:27Moi, je trouve ça assez révolutionnaire comme procédé.
05:29Alors, c'est super, parce qu'en effet, le froid peut être produit avec de l'énergie solaire, par exemple,
05:35ou du vent,
05:37et dans les pays qui ont besoin d'eau,
05:39l'énergie solaire est abondante,
05:41et c'est pour ça, d'ailleurs, qu'il n'y a pas beaucoup d'eau.
05:43Et ces modules, à mon avis, peuvent être aussi produits pour être chez des gens.
05:50Ce ne sont pas forcément des modules industriels.
05:52Ça peut être des gens qui, eux-mêmes, fabriquent, on va dire, l'eau douce.
05:56Aujourd'hui, vous avez commencé le développement en 2023,
05:59il y a un an, Hervé de Lanversant, pour Synergie.
06:01Aujourd'hui, vous en êtes où dans le développement, dans le déploiement de l'entreprise ?
06:05Vous arrivez à dessaler cette eau de mer pour la rendre potable,
06:08mais à qui, aujourd'hui ?
06:10Pour l'instant, pour personne.
06:12Pour nous-mêmes, aujourd'hui, nous sommes encore en développement.
06:15Nous travaillons donc en prototype.
06:17Nous allons installer un premier prototype en environnement réel sur le port de Marseille
06:21à la fin de cette année,
06:23et nous prévoyons d'installer notre démonstrateur,
06:25qui sera l'unité commercialisable,
06:28qui fera la démonstration de l'efficience industrielle de cette méthode,
06:32fin 2025, dans un an à peu près.
06:35Pour rajouter quelque chose,
06:37parce que c'est important de comprendre l'enjeu de la crise de l'eau.
06:40Ça, on le sait, il y a une pénurie d'eau.
06:43Oui, mais je ne suis pas certain qu'on ait bien conscience.
06:46Aujourd'hui, 3 milliards de personnes dans le monde
06:49souffrent de la carence de l'eau.
06:51Ça veut dire un tiers de la population mondiale.
06:54Il y a urgence, et c'est pour ça qu'il y a des solutions comme la vôtre.
06:57Vous êtes en train de vous développer,
06:59vous allez tester votre procédé technologique à Marseille.
07:03Nous avons un coach exceptionnel ce soir.
07:05C'est Philippe Sose, directeur général de la tête dans l'IH4.
07:08Qu'à étudier, qu'à étudier vos besoins,
07:10parce que si vous êtes parmi nous sur Europe 1,
07:12c'est parce que vous avez besoin d'avancer.
07:21Bien sûr qu'elle bouge, cette France.
07:23La France bouge au service de l'entreprenariat,
07:25des pépites françaises, des innovations.
07:27Et ce soir, on parle d'une ressource naturelle,
07:31qui est le sel.
07:32Et oui, ça peut vous paraître étonnant.
07:34J'ai la joie d'être avec le président des Salins du Midi,
07:36Hubert François.
07:37Les Salins du Midi, c'est une entreprise qui a plus de 200 ans,
07:40qui fabrique notamment un sel que vous connaissez bien,
07:43qui est la baleine.
07:44Près de 2200 salariés,
07:4720 sites de production, dont 6 en France.
07:51Et non seulement vous fabriquez du sel,
07:53mais en plus de ça, vous faites du bien à la biodiversité.
07:56Ça m'a étonné quand j'ai vu ça.
07:59On a des lieux qui sont totalement protégés,
08:02où il n'y a que quelques humains, très peu nos salariés,
08:05qui vont travailler dessus.
08:07Dans leur cadre idyllique de travail.
08:09Et ils sont des sentinelles de la nature,
08:11c'est-à-dire qu'à force d'observer les oiseaux,
08:13ils se sont rendus compte que certains avaient besoin
08:16d'un milieu tout à fait particulier.
08:18Et on a eu comme mission aussi de favoriser ces milieux.
08:22Donc par exemple, des îlots de reproduction,
08:24puisque c'est très important pour tous ces oiseaux migrateurs
08:27de trouver des endroits où ils sont protégés des prédateurs.
08:31Donc on gère les mouvements d'eau,
08:33pour qu'ils aient toujours ces îlots séparés du reste de la terre
08:37avec de l'eau autour, pour qu'ils puissent nicher.
08:40Et on a par exemple le nichage des flamants roses.
08:42Chaque année qui ne se fait que chez nous,
08:44en France et même en Europe.
08:46Et où on voit la naissance de 5000 flamants roses.
08:50On n'a pas que les flamants roses.
08:52On a les Oedipnèmes criards,
08:54on a les Goélands railleurs.
08:56Vous vous rendez compte, c'est un chef d'entreprise qui nous parle,
08:58Hubert-François Président des Salons du Midi.
09:00Et il nous entraîne dans cette magnifique nature.
09:04C'est tellement prenant, c'est tellement formidable,
09:07ces spectacles de la nature.
09:09Vous en plus, avant vous travailliez dans les farines.
09:12Oui, j'étais au Grand Moulin de Paris.
09:14Donc ça doit vous changer.
09:16Ce cadre...
09:18Le pain c'est pas mal non plus, vous savez,
09:20il y a plein de choses à voir.
09:22Mais là vous vous rendez compte,
09:24c'est ce spectacle que donne à voir la nature
09:26tout en faisant votre métier.
09:28C'est mon métier.
09:30On va dire que ça fait partie de notre métier.
09:32Là aussi, les collaborateurs sont extrêmement sensibles à ça.
09:36Ils ont eux-mêmes...
09:38S'il y a des flamants roses en France aujourd'hui,
09:40c'est parce qu'il y a 50 ans,
09:42ils ont fabriqué ces îlots pour permettre la reproduction.
09:45Nous sommes avec la start-up de ce soir,
09:47Hervé de Lanversain, cofondateur de Synergie.
09:50Alors là aussi, le principe de Synergie,
09:52c'est tout à fait révolutionnaire.
09:54Le principe, c'est de refroidir l'eau pour en faire de la glace.
09:56L'objectif, c'est de fournir de l'eau potable au monde entier
10:00quand on sait qu'il y a urgence.
10:02Vous nous le rappeliez tout à l'heure, Hervé de Lanversain,
10:04il manque de l'eau pour près de combien ?
10:083 milliards de personnes au monde.
10:10Oui, dans le monde, quelques chiffres aujourd'hui,
10:12la cadence de l'eau touche 3 milliards de personnes.
10:15Il y a beaucoup d'eau sur la Terre,
10:17mais 97% de cette eau est dans les océans.
10:21Un peu plus de 2% sont enfermés dans les glaces des pôles.
10:26Et donc 0,7% seulement de l'eau présente sur Terre
10:29est accessible à l'homme.
10:30Et donc vous, vous avez créé ce procédé
10:32qui va être en test prochainement à Marseille,
10:35testé avec l'eau de la mer Méditerranée.
10:39Philippe, vous êtes le coach de ce soir,
10:41je crois que ce projet vous a particulièrement emballé.
10:45Oui, il m'a emballé pour plusieurs raisons.
10:47D'abord parce que la team qui est à la base de ce projet,
10:51c'est-à-dire Hervé qui est présent sur le plateau
10:54et Hubert, son associé, sont des gens solides,
10:58qui ont une maîtrise totale déjà dans le domaine
11:00de la structure financière,
11:02et une bonne assise de ce côté-là.
11:04Parce que vous avez travaillé plus de 20 ans dans la finance,
11:06dans les tribunaux, l'exquisition.
11:08Tous les deux de ce monde-là.
11:10Ils ont su aussi s'entourer.
11:12J'ai découvert que vous aviez une belle équipe d'ingénieurs aussi.
11:16Sans lesquels rien ne serait possible.
11:18Et je vous invite vraiment à visiter
11:20le site internet de SeaWorlds,
11:22pour nos auditeurs, pour mieux comprendre encore
11:24la réalité, parce qu'il n'est pas orienté
11:26que business, il est aussi orienté,
11:28il est très éducatif.
11:30SeaWorlds, c'est le site,
11:32c'est le produit
11:34de Synergie.
11:36Ensuite, la technologie.
11:38Moi, je ne suis pas suffisamment
11:40ferru là-dedans,
11:42mais je me suis rendu compte qu'effectivement,
11:44ça paraissait simple et efficace.
11:46J'ai beaucoup aimé également
11:48l'idée de laboratoire géant.
11:50Je crois que quand on crée une entreprise, il faut un laboratoire quelque part.
11:52Et votre partenariat avec
11:54la région Provence-Côte d'Azur
11:56a aidé aussi dans cette démarche.
11:58Vous êtes très implanté dans le sud.
12:00Et j'ai vu que vous alliez maintenant monter ce laboratoire
12:02près de Marseille,
12:04donc ça c'est absolument
12:06extraordinaire. Et vous êtes très
12:08identifié. C'est-à-dire que là, aujourd'hui,
12:10on a une start-up, Elisabeth,
12:12que je qualifierais d'une start-up lourde,
12:14dans le sens où elle est très identifiée.
12:16Ils ont participé à
12:18la COP, et ils ont
12:20participé au Change Now.
12:22Et donc,
12:24ils sont vraiment très identifiés, donc il y a un vrai enjeu.
12:26Il y a un énorme enjeu sur cette
12:28start-up.
12:30Vous êtes les seuls à faire ça ?
12:32À être à même
12:34d'industrialiser cette méthode,
12:36oui.
12:38L'idée existe depuis
12:40longtemps, mais pour l'instant, personne
12:42n'a été à même de l'apporter
12:44jusqu'à la phase d'industrialisation.
12:46En phase d'industrialisation, et je crois que, vous,
12:48elle n'est pas polluante.
12:50C'est ça le point.
12:52Merci de parler de ça.
12:54La COP28 a été une expérience
12:56extraordinaire pour nous, parce que c'est
12:58la base de notre engagement.
13:00Nous nous engageons
13:02pour l'industrialisation de cette méthode
13:04de dessalement, qui est donc
13:06une méthode innovante et une alternative
13:08efficace, économique
13:10et propre.
13:12Parce que les autres ne le font pas forcément.
13:14C'est un point très important,
13:16parce qu'effectivement, on dessale
13:18déjà dans le monde. Je crois qu'il y a
13:20près de 22 000 installations
13:22déjà dans le monde, ou un peu plus peut-être.
13:24Par contre,
13:26on en parlait pendant la pause,
13:28il y a énormément de pollution
13:30derrière ça.
13:32Alors déjà, cette méthode de dessalement
13:34qui est l'osmose inverse,
13:36qui est très polluante,
13:38n'adresse qu'une faible part
13:40du besoin en eau dans le monde,
13:42puisqu'il n'adresse que
13:44moins de 15% du besoin en eau dans le monde.
13:46Et pourtant,
13:48produit tous les ans
13:5055 milliards d'enrejets
13:52qu'on appelle de la saumure,
13:54mais qui est un rejet qui est composé de sel
13:56et de produits chimiques.
13:58Ces produits chimiques sont utilisés pour entretenir
14:00les membranes d'osmose.
14:02Et cette matière extrêmement
14:04polluante est rejetée tous les ans.
14:06Pour vous donner une idée, 53 milliards
14:08de mètres cubes, c'est on recouvre la France
14:10d'une couche de 10 centimètres, tous les ans.
14:12Philippe,
14:14il faut quand même qu'il reste attentif
14:16à cette concurrence.
14:18Moi j'ai trouvé déjà surprenant, mais ravi
14:20également d'avoir en face de moi une start-up
14:22qui a créé quelque chose dans un univers où il y a un potentiel
14:24énorme, puisque 3 milliards d'individus
14:26on vient de le dire qui sont en manque d'eau.
14:28Il y a un marché de 3 milliards de personnes.
14:30Il y a un marché incroyable, c'est
14:32vraiment une force. Après je me suis dit
14:34est-ce qu'ils ne vont pas être copiés ?
14:36Il doit y avoir certainement
14:38quelqu'un qui géotrouve tout dans le monde
14:40qui doit bien penser à ça, j'imagine.
14:42On sera sûrement copiés, ce que je
14:44nous souhaite d'ailleurs, parce que ça veut dire qu'on
14:46réussira.
14:48Pour faire
14:50attention à ça, comme vous le disiez,
14:52notre objectif
14:54est d'aller vite.
14:56Nous avons identifié des zones
14:58géographiques prioritaires pour nous
15:00les déployer. C'est
15:02Afrique du Nord,
15:04Moyen-Orient,
15:06Caraïbes-Océanie,
15:08Amérique du Sud,
15:10c'est quelques régions dans le monde.
15:12Vous êtes en contact.
15:14On est en contact avec des
15:16acteurs locaux et nous allons implanter
15:18dès que nous le pourrons, des pilotes sur place
15:20qui seront en fait la plateforme de déploiement,
15:22une sorte de vitrine technologique
15:24et nous déploierons avec des acteurs locaux
15:26qui seront des partenaires et qui nous permettront
15:28d'aller plus vite.
15:30L'international fait partie des conseils
15:32que j'allais donner, mais ils n'ont pas besoin de conseils
15:34à mon avis.
15:36Moi,
15:38je dirais qu'il faudrait
15:40pousser un peu plus votre équipe d'ingénieurs
15:42qui expliquent un petit peu
15:44votre crédibilité totale, bien sûr en tant que
15:46financier, mais j'aimerais bien voir monter
15:48un petit peu la force vivante.
15:50On parlait tout à l'heure de l'équipe
15:52de M. Hubert-François. Je pense que ça
15:54c'est important d'identifier, parce que
15:56c'est une force quelque part, mais peut-être que vous le faites.
15:58On le fait et en ce moment, ils travaillent.
16:00Mais dès qu'on peut,
16:02on leur donne la parole absolument.
16:04Ah oui, je crois que ça c'est bien.
16:06Ensuite, j'ai vu que d'un point de vue marketing,
16:08vous avez aussi pris
16:10des ambassadeurs. Moi, j'en parle souvent dans l'émission.
16:12Un ambassadeur, donc un apnéiste.
16:14Oui, Julien.
16:16Donc vous avez un apnéiste.
16:18Qui vient de faire les championnats du monde
16:20d'apnée. C'est ça et je trouve que c'est bien
16:22d'emmener aussi cette idée d'ambassadeur
16:24et je crois que c'est toujours vital
16:26en termes de puissance de frappe.
16:28Pour incarner l'entreprise.
16:30Et puis cette rencontre, nous on a un point important
16:32qui est cette rencontre avec l'océan
16:34et avec les richesses infinies de l'océan.

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