C'est une scène un peu surréaliste à laquelle on a pu assister hier sur toutes les chaînes infos en direct. On a pu voir, le nouveau Ministre de l'Economie, Antoine Armand, qui félicite très sérieusement Bruno Lemaire pour son bilan, malgré la dette de la France qui explose à... 3.000 milliards !
Ce dimanche, à 18 heures, Bruno Le Maire a fait ses adieux à Bercy après plus de sept ans à endosser le rôle de ministre de l’Économie. "La valeur n’attend pas le nombre des années", a déclaré le ministre démissionnaire à l’attention de celui qui récupère son portefeuille au sein du gouvernement Barnier.
Un échange d'amabilité qui peut surprendre alors que les comptes de la France sont dans une situation dramatique avec plus de 3.000 milliards de dettes. Mais de cela personne n'en parle puisque Antoine Armand, nouveau ministre de l'Économie à , affirme très sérieusement être « chanceux d'hériter d'un tel bilan ».
Après la reprise post-Covid de l’économie, la croissance ralentit, le déficit public dérape (5,5% en 2023) et la dette explose presque 3.160 milliards d’euros et 111%.
« On est toujours responsable de ses actes quand on est au gouvernement », estime le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici.
Le nouveau Ministre félicite pourtant son prédécesseur, et « mesurer l'ampleur des défis » qui l'attendent, à l'instar du « combat pour des finances publiques plus robustes ».
Antoine Armand évoque la poursuite du « combat pour la souveraineté alimentaire, énergétique, industrielle, technologique et numérique » du pays et l'instauration des salaires décents « pour tous les Français qui travaillent ».
Ce dimanche, à 18 heures, Bruno Le Maire a fait ses adieux à Bercy après plus de sept ans à endosser le rôle de ministre de l’Économie. "La valeur n’attend pas le nombre des années", a déclaré le ministre démissionnaire à l’attention de celui qui récupère son portefeuille au sein du gouvernement Barnier.
Un échange d'amabilité qui peut surprendre alors que les comptes de la France sont dans une situation dramatique avec plus de 3.000 milliards de dettes. Mais de cela personne n'en parle puisque Antoine Armand, nouveau ministre de l'Économie à , affirme très sérieusement être « chanceux d'hériter d'un tel bilan ».
Après la reprise post-Covid de l’économie, la croissance ralentit, le déficit public dérape (5,5% en 2023) et la dette explose presque 3.160 milliards d’euros et 111%.
« On est toujours responsable de ses actes quand on est au gouvernement », estime le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici.
Le nouveau Ministre félicite pourtant son prédécesseur, et « mesurer l'ampleur des défis » qui l'attendent, à l'instar du « combat pour des finances publiques plus robustes ».
Antoine Armand évoque la poursuite du « combat pour la souveraineté alimentaire, énergétique, industrielle, technologique et numérique » du pays et l'instauration des salaires décents « pour tous les Français qui travaillent ».
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TVTranscription
00:00Tout en France, les commerces de proximité, les très petites entreprises, les petites,
00:05les moyennes entreprises ont tenu bon à travers les crises, elles ont tenu bon, elles ont
00:09continué à se développer partout en France et je sais personnellement que ça n'aurait
00:14pas été possible sans l'énergie, sans la ténacité d'Olivia Grégoire.
00:17Alors pour ces quatre ans au service des Français, chère Olivia, bravo et merci.
00:31Ce ministère, cela ne peut être que celui des territoires, de toutes les communes de
00:36France, métropolitaines et d'outre-mer et l'élu d'Annecy que je suis en fera
00:40une priorité absolue.
00:42Un exemple, il y a sept ans, seuls 20% de la France avait accès à la fibre, aujourd'hui
00:49c'est 90%, c'est grâce à l'action des agents dans les services des concentrés,
00:54des ministères, aux agents de l'administration centrale, aux ministres qui se sont succédés,
00:59à l'action de mon ancienne collègue, de ma voisine Savoyard, d'Aix-les-Bains, Marina Ferrari.
01:13Quel plaisir de t'avoir à mes côtés pour animer notre politique touristique,
01:17toi qui connais si bien ces sujets.
01:19Merci donc à la formidable équipe de Bercy, merci évidemment aussi à toi chère Thomas,
01:27je sais que vous allez continuer à servir dans vos responsabilités, dans vos parcours divers.
01:32Je veux aussi saluer à travers vous, permettez-moi de le faire, vos collaboratrices et vos collaborateurs
01:38qui ont travaillé d'arrache-pied, souvent dans l'ombre, jamais en renaclant, grâce
01:42à eux tout ce travail a pu être abattu, que vous en soyez remerciés mesdames et messieurs.
01:58Et puis vous le savez, mais je pense important de le rappeler aujourd'hui, le succès de
02:02cette équipe, c'est celle des collègues parlementaires, députés et sénateurs qui
02:07ont soutenu cette ambition, avec qui nous avons tant travaillé.
02:11Nous croyons au fond toujours dans cette idée à la fois audacieuse et nécessaire, cette
02:16idée initiée par le Président de la République, celle de transformer la France en dépassant
02:21les clivages.
02:23Et face à de telles réussites, et j'aurais pu en citer beaucoup d'autres, je mesure
02:27la chance que j'ai d'hériter d'un tel bilan.
02:29Je mesure aussi l'ampleur des défis auxquels nous devrons faire face ensemble à l'heure
02:34où la guerre est aux portes de l'Europe et où la concurrence internationale nous
02:38agresse souvent très violemment.
02:40Face à ces défis, il faut je crois, et comme l'a dit le Premier ministre, tout simplement
02:46commencer par dire la vérité et avoir des convictions fortes.
02:51La première, c'est qu'il faut poursuivre le combat pour la souveraineté, pour la souveraineté
02:55de notre pays.
02:56C'est le combat pour la souveraineté alimentaire et la défense de nos agriculteurs que tu
03:00as connu, cher Bruno, dans d'autres fonctions également.
03:02C'est le combat pour notre souveraineté énergétique à laquelle je tiens tant.
03:07J'ai mené ce combat à l'Assemblée nationale, je le continuerai.
03:11C'est le combat pour la souveraineté industrielle, technologique, numérique, alors que des gigapuissances
03:17politiques, économiques la mettent en péril.
03:19C'est enfin, oui, le combat pour les finances publiques plus robustes, sans lesquelles
03:24nous dépendrons toujours des autres.
03:27Et pour mener ce combat, soyons clairs, nous avons besoin de l'Europe.
03:32Nous avons besoin d'une Europe forte, qui ne tombe pas dans la naïveté.
03:35Une Europe qui défende toujours l'intérêt des nations.
03:39Nous avons besoin de continuer à travailler avec nos partenaires, avec nos amis européens,
03:43ainsi qu'avec nos alliés, partout dans le monde.