• il y a 3 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole et auteur de "Libres propos d'un inclassable" publié aux éditions de La Nouvelle Librairie ; Jean-Michel Fauvergue, ancien patron du RAID et ancien député ; Virginie Calmels, présidente fondatrice de FuturaE, école des métiers de demain dans les industries créatives ; Fabien di Filippo, député LR de Moselle ; Philippe Coy, élu commerce à la CCI Pau-Béarn et président des Buralistes de France.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-09-27##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Bienvenue dans les Vraies Voix du vendredi, ça va Philippe David ?
00:00:09Ça va très bien, vous êtes en pleine forme manifestement.
00:00:11Oui, je suis très très très bien.
00:00:12C'est contagieux, donc vous vous mettez en forme aussi.
00:00:15Je voulais juste passer un petit message personnel à Amtaxi, à Idir, Idir que j'aime beaucoup,
00:00:22et qui est un nouvel auditeur de Sud Radio.
00:00:24Ah, ben on le salue.
00:00:25Je suis très contente en tout cas des Vraies Voix.
00:00:28Je l'embrasse, je lui avais dit que je ferais un petit bisou,
00:00:31vous savez comme les taxis sont nos amis en tout cas.
00:00:33Bien sûr.
00:00:34Ils font un travail formidable, et beaucoup de taxis me disent
00:00:37c'est dingue, j'ai plein de clients qui rentrent dans ma voiture,
00:00:40qui ne m'adressent même pas la parole.
00:00:42Ils rentrent avec le téléphone à l'oreille,
00:00:44et ils me posent la carte de paiement comme ça sur l'épaule,
00:00:48sans m'avoir jamais adressé la parole.
00:00:50Donc messieurs ou mesdames qui nous écoutez,
00:00:52soyez au moins gentils et courtois avec les chauffeurs de taxi.
00:00:57C'était mon coup de gueule du soir.
00:00:58En revanche, si les Vraies Voix veulent nous donner leur carte de crédit,
00:01:00Cécile, moi je ne suis pas contre.
00:01:01Même sur l'épaule, je la prends tout de suite.
00:01:05En tout cas, vous souhaitez la bienvenue, c'est vendredi,
00:01:07vous pouvez nous appeler 0826 300 300,
00:01:10avec le magnifique Emmanuel qui vous attend.
00:01:12C'est beau, il sourit, ça fait du bien de se faire complimenter.
00:01:17Aller au sommaire de cette émission, le grand débat du jour,
00:01:19à 17h30, après le meurtre de Philippine,
00:01:22les députés LR veulent rallonger la durée de rétention des étrangers
00:01:25sous OQTF, pour faciliter leur expulsion.
00:01:28135 jours de rétention, voire 210,
00:01:31au lieu de 90 jours prévus actuellement.
00:01:33Alors, parlons vrai, êtes-vous favorable à cette mesure ?
00:01:36Et surtout, a-t-on les infrastructures pour le mettre en place ?
00:01:39Faut-il allonger le délai de rétention des personnes
00:01:41en situation irrégulière et sous OQTF ?
00:01:45Vous dites oui à 87%, vous voulez réagir,
00:01:48Manu et son sourire légendaire vous attendent au 0826 300 300.
00:01:52Et la proposition vient de Fabien D. Philippot,
00:01:55qui sera avec nous député LR, de Moselle.
00:01:58Et puis le coup de projecteur des vrais voies, des boutiques,
00:02:00des bars, des restaurants, rideaux baissés,
00:02:02et dépôts de bilan de petits commerces explosent.
00:02:04Une hausse d'un tiers de plus sur un an,
00:02:07selon le tribunal de commerce de Bordeaux par exemple.
00:02:09Prix de l'énergie, prêt de Covid à rembourser,
00:02:11pouvoir d'achat des clients en Berne,
00:02:13beaucoup de raisons peuvent expliquer cette situation.
00:02:15Alors parlons vrai, est-ce que les difficultés
00:02:17d'aller en centre-ville pour les automobilistes
00:02:19sont la cause principale de ces dépôts de bilan ?
00:02:22Où les grandes surfaces ont-elles définitivement
00:02:24balayé le petit commerce ?
00:02:26Et à cette question, les petits commerces sont-ils en danger ?
00:02:28Vous dites oui à 92%, vous voulez réagir,
00:02:31encore et toujours Manu au 0826 300 300.
00:02:34Et ce sera Philippe Coy qui sera avec nous,
00:02:36élu commerce de la CCIPO Berne
00:02:38et président des Buralistes de France.
00:02:40On vous souhaite la bienvenue, les vrais voies jusqu'à 19h.
00:02:43Et on souhaite la bienvenue à Philippe Bilger,
00:02:46président de l'Institut de la Parole.
00:02:48Oui, il fallait que j'y aille.
00:02:51On me l'a signalé un peu partout,
00:02:53sur les plateaux, et coup de chance,
00:02:55j'y allais aujourd'hui.
00:02:57Et puis j'ai voulu être un peu,
00:02:59un peu moins lègue d'habitude.
00:03:01Ah non, c'est pas vrai.
00:03:03Non, non, mais je...
00:03:05Non, non, pas du tout.
00:03:07Mais pas du tout, je le pense.
00:03:09Et comme ça, parfois,
00:03:11j'ai d'horreuses surprises.
00:03:13Comme quoi, à chaque fois que quelqu'un va chez le coiffeur,
00:03:15quand on ne leur dit pas, on dit,
00:03:16mais t'as pas remarqué quelque chose ?
00:03:17Mais parce que quand je dis à Virginie qu'elle est belle
00:03:19et à vous-même, ma chère Cécile,
00:03:21vous le savez.
00:03:23Donc ça n'induit pas de...
00:03:25C'est vrai, elle est belle, Virginie Calmel,
00:03:27mais elle est aussi très intelligente.
00:03:28Ça va, Virginie ?
00:03:29Bonjour, Virginie.
00:03:30Mais qu'elle accueille, mais qu'elle accueille.
00:03:31J'aime venir plus souvent.
00:03:32Profitez-en, ça ne va pas durer.
00:03:34Présidente fondatrice de Futurae,
00:03:36école des métiers de demain dans les industries créatives
00:03:38et un petit compliment aussi pour celui qu'on aime beaucoup,
00:03:40Jean-Michel Fauvergue, ancien patron du Raid et ancien député.
00:03:42Salut à vous tous.
00:03:43Bonsoir.
00:03:44C'est quoi comme genre de coiffure, Philippe,
00:03:46que vous avez ? Une mini-vague ?
00:03:48Le nom, la coiffure de quelqu'un
00:03:51qui n'a plus beaucoup de cheveux.
00:03:53Non, c'est très bien.
00:03:54Non, c'est la coiffure, je fais ce que je peux.
00:03:56Et la coiffure de Philippe David,
00:03:58on en parle ou pas ?
00:03:59Je trouve qu'il peut.
00:04:01C'est légère.
00:04:02Moi, je le verrais bien en punk,
00:04:03avec les cheveux qui lui restent.
00:04:04Ça, lui, il en a bien.
00:04:06Vous me voyez dans votre sur.
00:04:08Donc, je ne sais pas si vous avez remarqué,
00:04:10dans cette équipe, c'est un camailleux de bleu.
00:04:12Jean-Michel Fauvergue,
00:04:14c'est son petit côté militaire,
00:04:16mais là, c'est du bleu.
00:04:18C'est du bleu, ciel bleu,
00:04:19ça tombe bien, c'est le ciel bleu aujourd'hui.
00:04:20Et ce numéro de téléphone, 0826 300 300.
00:04:23Et toutes les vrais, vous, ont les yeux bleus ?
00:04:24Non, moi, j'ai les yeux verts.
00:04:26Non, ils sont bleus.
00:04:27Je sais que c'est la couleur de mes yeux,
00:04:29quand même, Philippe David.
00:04:30Je vous montrerai.
00:04:31Il faudra vous approcher beaucoup plus près de moi.
00:04:34Je ne suis pas sûre que ça me fasse du bien,
00:04:36mais bon, je ne sais pas.
00:04:37Allez, Luc du Val-de-Marne est avec nous.
00:04:39Bonsoir, Luc.
00:04:40Bonjour, Cécile.
00:04:41Bonjour, Luc.
00:04:42Bonjour à vos invités.
00:04:43Bienvenue.
00:04:44Vous, votre coup de gueule,
00:04:46c'est le taux d'emprunt de la France
00:04:47sur les marchés qui dépasse,
00:04:48pour la première fois,
00:04:49celui de l'Espagne, par exemple.
00:04:51Absolument.
00:04:52Déjà, en me préenvoyant,
00:04:53je voudrais dire à Philippe Bézières
00:04:55de ne laisser tomber les malfaisants.
00:04:57Il a le noble visage de la justice.
00:04:59Comme c'est bon.
00:05:00Comme c'est bon, mais franchement,
00:05:02c'est-à-dire que je gagnerais tout de même
00:05:04tout à l'heure au jeu.
00:05:08Vous êtes adorable.
00:05:11Pour parler sérieusement,
00:05:13comme la presse a ses marronniers
00:05:15avec les francs-maçons, l'immobilier
00:05:17et tout un tas d'autres choses,
00:05:18eh bien, la dette de la France
00:05:20est le marronnier à la mode.
00:05:22Je pense qu'il le sera
00:05:23pour de très, très, très longues années.
00:05:26Vous pariez, il y a un tout petit moment,
00:05:29des coups de bilan des petits commerces.
00:05:32Je reçois régulièrement et en masse
00:05:35des avis de connaisseurs-priseurs
00:05:39qui me proposent, effectivement,
00:05:41ce que vous disiez, des petits commerces.
00:05:43Des gros aussi, mais surtout des petits,
00:05:46qu'on pense gérer par des bons pères de famille
00:05:50et qui se retrouvent confrontés
00:05:52à toutes les nécessitudes
00:05:53et les impôts de la vie quotidienne.
00:05:57Vrai sujet.
00:05:58Le taux d'emprunt de la France,
00:06:00c'est une vraie question
00:06:01parce qu'aujourd'hui,
00:06:02les remboursements des intérêts de la dette,
00:06:04c'est devenu le deuxième budget de l'État
00:06:06derrière l'éducation.
00:06:08Est-ce que ce n'est pas inquiétant ?
00:06:09Je ne suis même pas sûr
00:06:10que ce ne soit pas devant l'éducation.
00:06:12Ça va passer devant,
00:06:13tellement je crois que c'est encore juste derrière.
00:06:15C'est extrêmement inquiétant
00:06:16dans la mesure où,
00:06:18si je fais ça,
00:06:20je crois qu'il y a un taux sur le revenu.
00:06:27C'est ce qu'on nous annonce des pas fantastiques,
00:06:31c'est-à-dire des prélèvements supplémentaires.
00:06:33Et les faillites de bon nombre d'entreprises
00:06:37sont dues aussi à cela,
00:06:39au fait de ne pas pouvoir emprunter,
00:06:40d'emprunter à des taux délirants.
00:06:42Et puis surtout,
00:06:43il ne faut pas l'oublier
00:06:45au fait que les gens en auront le bol.
00:06:50C'est la raison pour laquelle,
00:06:52jusqu'à 19h,
00:06:53on va vous offrir le meilleur,
00:06:54de la bonne humeur,
00:06:55du rire,
00:06:56de tout ça.
00:06:57En tout cas,
00:06:58merci beaucoup
00:06:59de nous avoir cassé le moral,
00:07:00mon cher Luc.
00:07:01Non mais là,
00:07:02ça c'est avant
00:07:03qui sait qui,
00:07:04tu l'as dit.
00:07:05Exactement.
00:07:06Il est en train de nous tordre.
00:07:07Il détruit moralement ses adversaires
00:07:08et après il les explose.
00:07:09Avec un ton très agréable.
00:07:10Merci en tout cas Luc
00:07:11parce que vous avez raison
00:07:12de nous en parler.
00:07:13Dans un instant,
00:07:14le réquisiteur du procureur,
00:07:15de quoi parle-t-on ?
00:07:16Je parlerai de mon actrice préférée
00:07:18qui a été formidable à l'ONU.
00:07:20Mais je ne suis pas actrice.
00:07:22On fait une petite pause,
00:07:24on revient dans un instant.
00:07:25A tout de suite
00:07:26et merci de votre fidélité.
00:07:55Théâtre ce soir,
00:07:56mesdames et messieurs.
00:07:58Dans le rôle de machin,
00:08:00dans le rôle de truc,
00:08:01moi je m'en vais.
00:08:02Les décors de Philippe.
00:08:04Il y a un petit côté Giscard d'Estaing je trouve.
00:08:06Au revoir.
00:08:07Au revoir.
00:08:08Ça donne la patate.
00:08:10T'as dit non avec ça.
00:08:11Si on n'est pas au foie.
00:08:13Enfin bref.
00:08:14Allez,
00:08:15dans un instant,
00:08:16les trois mots
00:08:17dans l'actu de Félix Mathieu.
00:08:18Bonsoir Félix.
00:08:19Bonsoir tout le monde.
00:08:20De quoi parle-t-on aujourd'hui ?
00:08:21On va parler de ces 2800 personnes
00:08:23obsèques de Philippines à Versailles.
00:08:24Emmanuel Macron exprime depuis le Canada
00:08:26la solidarité de la nation.
00:08:28Du choc des éleveurs laitiers
00:08:30après cette annonce de lactalis
00:08:31qui entend baisser de 9%
00:08:33les collectes dans les exploitations françaises.
00:08:35Et puis la disparition d'une actrice culte
00:08:37Professeur McGonagall dans Harry Potter.
00:08:39Grand-mère charismatique de Downton Abbey
00:08:41ou bien encore
00:08:42mère supérieure dans Sister Act.
00:08:44La britannique Maggie Smith
00:08:45nous quitte à l'âge de 89 ans.
00:08:47En trois mots, ça donne solidarité,
00:08:49lactalis et métamorphose.
00:08:51On en parle dans un instant.
00:08:52En attendant, la voix est au procureur.
00:09:00Monsieur le procureur,
00:09:01vous voulez rendre hommage
00:09:03à votre actrice préférée
00:09:04qui est je crois Corinne Maciero.
00:09:06Absolument.
00:09:07Mais j'aime beaucoup Corinne Maciero.
00:09:09Mais je préfère,
00:09:11si c'était convable,
00:09:13voir Meryl Streep d'ailleurs
00:09:15qui ne s'est jamais montrée
00:09:16dans le plus simple appareil.
00:09:18A ma connaissance.
00:09:19Mais plus sérieusement,
00:09:21j'ai beaucoup apprécié
00:09:22ce que Meryl Streep a dit
00:09:24à l'ONU
00:09:26pour dénoncer le régime des talibans.
00:09:28Elle l'a fait d'une manière
00:09:30extrêmement originale,
00:09:32pugnace, sévère,
00:09:34avec son art d'actrice
00:09:36mais en même temps la profondeur
00:09:38de l'intellectuel qu'elle a
00:09:40lorsqu'elle a rappelé que,
00:09:42par exemple,
00:09:43ce qu'on interdisait aux femmes là-bas
00:09:45était profondément,
00:09:47véritablement contre nature
00:09:49et que, par exemple,
00:09:51les écureuils avaient plus de droits que les femmes
00:09:53puisqu'ils avaient le droit d'être
00:09:55dans les jardins publics
00:09:57et qu'elles n'avaient pas le droit d'y entrer
00:09:59et que d'autres pouvaient chanter
00:10:01mais qu'elles n'avaient pas le droit de chanter.
00:10:03Et elle a appelé
00:10:05la communauté internationale
00:10:07à s'indigner et à agir.
00:10:09Je l'ai trouvé remarquable.
00:10:11Pour une fois, je ne dénoncerai pas
00:10:13cette intervention
00:10:15d'une artiste
00:10:17parce que là, elle est fondamentale
00:10:19sur quelque chose qui devrait
00:10:21tous nous indigner.
00:10:23Je vais vous dire une chose qui m'a choqué aux Jeux Olympiques.
00:10:25L'Afghanistan était présent.
00:10:27Quand l'Afrique du Sud faisait l'apartheid racial,
00:10:29il était banni de toute compétition.
00:10:31L'apartheid sexuel pose pas de problème, a priori.
00:10:33Virginie Calmel.
00:10:35Oui, je suis d'accord, Philippe David.
00:10:37C'est une grande dame
00:10:39qui a beaucoup de dignité
00:10:41et dans son propos,
00:10:43elle dénote beaucoup d'intelligence.
00:10:45Elle fait preuve de recul,
00:10:47de hauteur de vue.
00:10:49Et c'est vrai que dans ces cas-là,
00:10:51on est content, à la limite,
00:10:53que ce soit quelqu'un de sa popularité
00:10:55qui porte ce type de propos.
00:10:57Donc, je pense que ce coup de chapeau
00:10:59est très important.
00:11:01Je pense qu'il y a des choses
00:11:03qui sont très importantes
00:11:05et je pense que ce coup de chapeau
00:11:07était mérité.
00:11:09Jean-Michel Fauvergue.
00:11:11Oui, ça fait plaisir de voir des people,
00:11:13des gens de la...
00:11:15On est plus dans la star que la people.
00:11:17Des gens du 7e art, etc.
00:11:19Défendre
00:11:21des vrais sujets
00:11:23qui sont
00:11:25intolérables.
00:11:27Plutôt que, pour certains
00:11:29qui sont moins stars
00:11:31ou qui sont stars sportifs,
00:11:33de défendre
00:11:35à contre-exemple
00:11:37des choses qui sont indéfendables.
00:11:39Donc, bravo à Meryl Streep.
00:11:41En plus, c'est effectivement
00:11:43une actrice extraordinaire
00:11:45qui a joué
00:11:47dans des films, quelquefois,
00:11:49où on ne l'attendait pas.
00:11:51Moi, j'ai beaucoup aimé Mamma Mia.
00:11:53Et puis, c'est elle
00:11:55qui chantait, en plus.
00:11:57C'est extraordinaire.
00:11:59En plus, c'est nourri de conviction,
00:12:01qui joue en disant
00:12:03qu'on s'engage dans une association.
00:12:05Et puis, une fois que la page est tournée,
00:12:07la page est tournée. Ce qui n'est pas son cas.
00:12:09Merci, en tout cas, Philippe, pour ce sujet.
00:12:11Tout de suite, les 3 mots dans l'actu.
00:12:13C'est Félix Mathieu.
00:12:153 mots, Félix, qui sont
00:12:17solidarité, lactalise et métamorphose.
00:12:192 800 personnes réunies à Versailles
00:12:21pour les obsèques de Philippines.
00:12:23Emmanuel Macron exprime depuis le Canada
00:12:25l'émotion, la solidarité et l'affection
00:12:27de la nation devant un crime atroce.
00:12:29La multinationale Mayonnaise
00:12:31va réduire de 9% ses collectes
00:12:33en France d'ici 2030. On est en ligne
00:12:35avec une responsable de la coordination
00:12:37rurale. Et puis, le professeur
00:12:39McGonagall nous a quitté. L'actrice britannique
00:12:41Maggie Smith fut aussi, en dehors d'Harry
00:12:43Potter, mère supérieure dans
00:12:45Sister Act et grand-mère charismatique dans
00:12:47Downton Abbey. Elle tire sa révérence à l'âge
00:12:49de 89 ans.
00:12:51Les vraies voix Sud Radio
00:12:572 800 personnes recueillies à l'intérieur
00:12:59mais aussi devant l'église
00:13:01à Versailles pour les obsèques de Philippines.
00:13:03Cette étudiante de 19 ans retrouvée morte
00:13:05dans le bois de Boulogne. En visite
00:13:07au Canada, le président Macron a accepté de répondre
00:13:09à une question sur ce crime qui suscite
00:13:11de nombreux débats depuis le week-end dernier.
00:13:13Je vais simplement y répondre en vous disant
00:13:15l'émotion de toute la nation
00:13:17et je crois de toutes les Françaises et de tous les Français
00:13:19devant ce crime odieux et atroce
00:13:21et la douleur de toute une
00:13:23famille qu'il faut
00:13:27respecter
00:13:29évidemment
00:13:31le travail
00:13:33le leur
00:13:35avant tout et simplement dans l'expression
00:13:37de cette solidarité et
00:13:39de cette affection de la nation.
00:13:41Pour le reste, le gouvernement fait son travail.
00:13:43Chaque ministre dans ses compétences
00:13:45il faut chaque jour mieux protéger
00:13:47les Français. Le faire, le faire
00:13:49et moins dire.
00:13:51Emmanuel Macron depuis le Canada
00:13:53dans quelques minutes. Le grand débat des vrais
00:13:55voix sur cette proposition a l'air de rallonger
00:13:57le délai maximum de rétention pour les étrangers
00:13:59sous OQTF, notamment quand ils ont
00:14:01été condamnés pour crime.
00:14:03Et puis le deuxième mot, Lactalis, la multimille nationale
00:14:05mayenaise, annonce réduire de
00:14:079% des collectes dans des
00:14:09exploitations françaises. Un stupeur chez les éleveurs
00:14:11laitiers. Lactalis entend collecter
00:14:13450 millions de litres de lait
00:14:15en moins à l'horizon 2030, moins
00:14:17450 millions sur un peu plus de 5
00:14:19milliards de litres collectés chaque année
00:14:21dans les exploitations laitières françaises.
00:14:23Notre pays produit plus de lait
00:14:25qu'il n'en consomme et on paye le lait français
00:14:27plus cher qu'on ne le vend à l'export,
00:14:29justifie Lactalis. Bonsoir Sophie Lénaerts.
00:14:33Sophie Lénaerts, première vice-présidente
00:14:35de la coordination rurale,
00:14:37responsable de la section lait aussi à la coordination
00:14:39rurale, elle est éleveuse dans l'Oise. Est-ce qu'elle est avec
00:14:41nous Sophie Lénaerts ?
00:14:43Bonsoir, ces baisses de collecte
00:14:45vont concerner, bienvenue dans Les Vraies Voix,
00:14:47ces baisses de collecte vont concerner d'abord les
00:14:49zones Est et Sud des pays de la Loire.
00:14:51On imagine que c'est un vrai choc pour les éleveurs.
00:14:53Vous redoutez des fermetures d'exploitation
00:14:55après cette annonce ?
00:14:57Oui, en fait c'est un euphémisme, un choc,
00:14:59c'est pire que ça.
00:15:01Je pense que le consommateur
00:15:03doit se rendre compte
00:15:05qu'on a, nous
00:15:07producteurs de lait, fait tout ce qu'il fallait
00:15:09pour s'adapter aux
00:15:11exigences de nos laiteries, de la société,
00:15:13de la filière, du bien-être
00:15:15animal, tout ça pour en arriver
00:15:17là, pour une entreprise
00:15:19qui ne cherche qu'une chose, c'est des profits
00:15:21et je rappelle quand même que ces
00:15:23profits t'en vont dans des
00:15:25sociétés offshore, puisque je rappelle quand même
00:15:27que Lactalis a une fraude fiscale
00:15:29qui la poursuit
00:15:31de 300 millions d'euros. Donc à
00:15:33un moment donné, j'aimerais quand même bien
00:15:35que dans ce pays, les choses
00:15:37soient prises en main
00:15:39une fois pour toutes par les pouvoirs publics,
00:15:41par la ministre que nous avons sollicité.
00:15:43Enfin,
00:15:45il ne peut pas y avoir un social de cette ampleur
00:15:47sans qu'il n'y ait réaction,
00:15:49sans qu'il n'y ait contrôle, sans qu'il n'y ait commission
00:15:51d'enquête, c'est juste pas normal.
00:15:53La ministre d'ailleurs qui vous exprime
00:15:55sa solidarité, vous espérez quelque chose du gouvernement
00:15:57face à l'annonce comme ça d'une multinationale
00:15:59qui est finalement très puissante ?
00:16:01Espérer,
00:16:03c'est un bien grand mot puisque ma présidente
00:16:05était chez la ministre hier matin
00:16:07et on ne ressort pas
00:16:09très enthousiaste de
00:16:11cet entretien-là, mais
00:16:13je pense que
00:16:15vu le moral,
00:16:17le cumul de
00:16:19contraintes que le monde agricole vit
00:16:21depuis plus d'un an et bien plus
00:16:23parce que le lait, c'est depuis 2009
00:16:25que nous avons fait la grève du lait
00:16:27pour déjà des problèmes de rémunération
00:16:29et maintenant
00:16:31j'entends qu'une laiterie
00:16:33nous dit, ou un groupe
00:16:35familial nous dit qu'
00:16:37il doit restructurer, qu'il doit
00:16:39gagner plus, il fait partie des
00:16:4120 plus grosses fortunes au monde
00:16:43et c'est pas encore assez ?
00:16:45Alors que les agriculteurs, je rappelle
00:16:47deux suicides par jour, des fermetures
00:16:49et pour répondre à votre question,
00:16:51oui ça va engendrer une fermeture d'exploitation.
00:16:53Et alors où on parle
00:16:55de renouvellement, d'installation,
00:16:57de jeûne, mais tout va à l'envers
00:16:59des messages qu'on essaie de passer depuis plus d'un an.
00:17:01Et vous avez bien raison de réaction
00:17:03à Virginie Calmels peut-être ?
00:17:05Je ne peux que soutenir ce cri de colère
00:17:07que je partage.
00:17:09Il y a un moment donné où effectivement
00:17:11d'abord la France est un pays
00:17:13qui doit s'enorgueillir
00:17:15d'avoir des agriculteurs, d'avoir de la qualité
00:17:17d'avoir des producteurs, d'avoir ceux
00:17:19qui s'occupent de notre sol et de la beauté
00:17:21du paysage.
00:17:23Donc c'est essentiel
00:17:25et donc c'est triste effectivement
00:17:27que ça reste l'être morte
00:17:29alors qu'on sait
00:17:31une fois encore ce qu'il ne faudrait pas faire.
00:17:33En tout cas merci beaucoup Sophie Lennart
00:17:35d'avoir été avec nous, première vice-présidente
00:17:37de la coordination rurale
00:17:39de la section lait et éleveuse dans l'Oise
00:17:41et vous avez bien sûr
00:17:43notre soutien et notre micro
00:17:45vous est ouvert quand vous voulez. Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
00:17:47Troisième mot métamorphose, Maggie Smith
00:17:49vient de tirer sa révérence.
00:17:51L'actrice britannique avait prêté ses traits
00:17:53à la grand-mère aristocrate dans la série
00:17:55d'Anthony Abeille. On l'avait vu aussi en bonne-sœur
00:17:57en mère supérieure dans Sister Act
00:17:59mais aussi évidemment avec Harry Potter
00:18:01dans le rôle du professeur McGonagall.
00:18:03La charismatique directrice adjointe
00:18:05enseignait la métamorphose dans l'école magique
00:18:07et ses quatre illustres maisons.
00:18:09They are Gryffindor, Hufflepuff,
00:18:11Ravenclaw
00:18:13and Slytherin.
00:18:15Gryffondor, Poufsouffle,
00:18:17Cerdègle et Serpentard déclinaient
00:18:19Maggie Smith pour accueillir
00:18:21les étudiants en magie. Elle vient de nous quitter
00:18:23donc Maggie Smith à l'âge de 89 ans
00:18:25elle avait commencé sur les planches
00:18:27en 1951. Tout de même,
00:18:29une sacrée carrière.
00:18:57Allez, dans un instant, c'est le grand débat du jour.
00:18:59Depuis hier, les députés,
00:19:01LR évoquent une règle insuffisante.
00:19:03Oui, on me dit quoi ?
00:19:05Oui, d'accord, d'accord.
00:19:07Une règle insuffisante concernant
00:19:09le délai de rétention.
00:19:11Une proposition de loi pour allonger sa durée
00:19:13a été déposée.
00:19:15Alors, parlons vrai, êtes-vous favorable à cette mesure
00:19:17qui consisterait à rallonger la durée ?
00:19:19Est-ce que les infrastructures
00:19:21pour maintenir les gens enfermés
00:19:23sont suffisantes ? Et à cette question,
00:19:25faut-il allonger le délai de rétention
00:19:27des personnes en situation irrégulière
00:19:29et sous OQTF ? Vous dites oui à 86%.
00:19:31Vous voulez réagir ?
00:19:33Et Manu, attend vos appels au 0826-300-300.
00:19:35Et dans un instant,
00:19:37Fabien Diffilippo sera avec nous, député LR.
00:19:39Demoiselle, soyez là,
00:19:41bienvenue, on revient dans un instant. Une petite pause.
00:19:43Sud Radio.
00:19:45Parlons vrai.
00:19:47Les vraies voix Sud Radio.
00:19:4917h-19h.
00:19:51Philippe David, Cécile Domenibus.
00:19:53Nous étions
00:19:55en train de parler de séries télévisées,
00:19:57dans les vraies voix, parce que vous savez,
00:19:59il nous arrive de ne reposer. On travaille beaucoup pour la radio
00:20:01parce qu'on aime cette radio,
00:20:03mais on se détend aussi. On parlait de
00:20:05Dunton Abbey. C'est quoi votre série préférée,
00:20:07Philippe David ? Dunton Abbey. Vraiment, celle-là ?
00:20:09Oui, oui. Je l'ai absolument
00:20:11adorée, mais en ce moment, j'ai replongé dans Prison Break.
00:20:13Ah oui. C'est quand même
00:20:15une série culte. J'ai beaucoup aimé
00:20:17The Call aussi. Jean-Michel Fauvergue.
00:20:19A moi, c'est Joss Randall avec Stephen Cooney.
00:20:21Au mot de la loi.
00:20:23Et vous, Cécile ? 2024.
00:20:25Soyons un peu... J'en ai vu plein.
00:20:27Un truc ?
00:20:29Ok, merci. Je réfléchis.
00:20:31Moi, j'en ai deux. Les Brigades du Tigre
00:20:33et les Têtes Brûlées.
00:20:35On est d'accord.
00:20:37Avec Patrick Boynton.
00:20:39J'adore. Guttermann, French, Boyle-Cazet.
00:20:41Je connais toutes les escadrilles.
00:20:43Vous vous rendez pas compte
00:20:45qu'il s'est passé des choses.
00:20:47On est en 2024.
00:20:49Aujourd'hui, donnez-moi
00:20:51une série que tout le monde
00:20:53connaît.
00:20:55Le problème, c'est que j'en regarde pas.
00:20:57Outlander, c'est pas...
00:20:59C'est vrai, je vous promets.
00:21:01Philippe David, on va
00:21:03vous faire évacuer.
00:21:05Je pense que Philippe, c'est
00:21:07Emeline Paris qui va lui convenir.
00:21:09Il sait même pas ce que c'est.
00:21:11Je l'ai entendu parler.
00:21:13Il découvre Google sur Internet.
00:21:15Vous oubliez une chose, il pense au vrai.
00:21:17Il est débusé, après.
00:21:19Et vous, Cécile, c'est quoi votre série préférée ?
00:21:21Moi, j'ai...
00:21:23La fièvre sur Canal+, Don Thonabé.
00:21:25Il y a...
00:21:27Bac Nord, c'était génial.
00:21:29C'est une série ?
00:21:31C'est pas une série ?
00:21:33Oui, mais Bac Nord, on le filme.
00:21:35La série avec
00:21:37Kassovitz.
00:21:39Ah, la reine !
00:21:41Le bureau d'administration !
00:21:43C'est presque aussi vieux que
00:21:45la loi, ça.
00:21:47Vous m'énervez.
00:21:49On y va !
00:22:15Le droit actuel fait qu'on peut y passer 90 jours.
00:22:17Pourquoi n'était-il pas en prison ?
00:22:19On ne laisse pas sortir ce genre de prédateurs.
00:22:21On les laisse en prison.
00:22:23Ça n'est ni de la responsabilité de la justice,
00:22:25ni de la responsabilité de la justice administrative,
00:22:27ni de la responsabilité des magistrats.
00:22:29Après le meurtre de
00:22:31Philippine, les députés LR veulent rallonger
00:22:33la durée de rétention des étrangers
00:22:35sous OQTF afin de faciliter
00:22:37leur expulsion. 135 jours
00:22:39de rétention, voire 210 au lieu
00:22:41de 90 jours prévus actuellement.
00:22:43Et parlons vrai, est-ce que la bonne méthode,
00:22:45ce ne serait pas surtout de mettre la pression
00:22:47sur les pays pour qu'ils délivrent
00:22:49les laissés-passer consulaires ?
00:22:51Est-ce que vous pensez qu'une majorité au Palais Bourbon
00:22:53peut voter cette réforme ?
00:22:55Et à cette question, faut-il allonger le délai de rétention
00:22:57des personnes en situation irrégulière ?
00:22:59Et sous OQTF,
00:23:01vous dites oui à 86%,
00:23:03vous voulez réagir ? Manu attend vos appels
00:23:05au 0826 300 300.
00:23:07Et notre invité, Fabien Di Filippo, député LR
00:23:09de Moselle. Monsieur le député, merci d'avoir
00:23:11accepté notre invitation. Bonjour.
00:23:13Philippe Bilger. Bonjour.
00:23:15Pardon, ma chère Cécile.
00:23:17À la suite du crime dont a été
00:23:19victime Philippine,
00:23:21on ne peut que répondre positivement
00:23:23à la question posée
00:23:25par Sud Radio. Mais je voudrais
00:23:27tout de même formuler
00:23:29deux observations.
00:23:31D'abord que
00:23:33je suis surpris
00:23:35par l'atténuation
00:23:37systématique des
00:23:39transpositions européennes
00:23:41dans notre droit largement
00:23:43pénal. Et je ne comprends
00:23:45pas pourquoi la France
00:23:47à chaque fois qu'elle a ce devoir
00:23:49prend la
00:23:51version la plus atténuée,
00:23:53la plus faible,
00:23:55au regard de ce qu'elle pourrait faire.
00:23:57Et deuxième élément, il ne faut jamais
00:23:59l'oublier, même si
00:24:01on met en place le dispositif
00:24:03le plus cohérent, le plus
00:24:05efficace du monde apparemment,
00:24:07il y aura toujours, malheureusement
00:24:09et on le constate à chaque
00:24:11tragédie, une absence
00:24:13de coordination et d'information
00:24:15entre des services
00:24:17fondamentaux. Et c'est là-dessus
00:24:19ces deux observations
00:24:21mais je pourrais en avoir d'autres
00:24:23mais bien sûr j'attends avec impatience
00:24:25les propos de M. le député.
00:24:27— Ah bah M. le député, excusez
00:24:29Philippe Bilger qui a déjà passé la parole.
00:24:31Ah bah non, parce que moi
00:24:33deux députés, un député et un ancien député
00:24:35Virginie Calmel.
00:24:37— Alors trois petites observations, la première
00:24:39ras-le-bol, voilà, je crois qu'on n'en peut
00:24:41plus, on ne va pas continuer
00:24:43à compter nos morts ou à s'habituer
00:24:45à l'horreur, ça devient
00:24:47et je pense que les Français
00:24:49le ressentent profondément
00:24:51c'est un cri plus de
00:24:53colère et de se dire mais c'est pas
00:24:55possible qu'on n'agisse pas.
00:24:57Donc ça c'est la première observation. La deuxième
00:24:59Fabien Di Filippo
00:25:01va exposer sa mesure
00:25:03je crois qu'il est fondamental
00:25:05que les politiques effectivement se saisissent
00:25:07de ce problème en étant constructifs
00:25:09et en force de proposition
00:25:11parce qu'on ne peut pas dire
00:25:13faire des constats, se dire
00:25:15que ce n'est pas appliqué
00:25:17et rester les bras ballants. Donc moi
00:25:19je soutiendrai toute mesure, toute
00:25:21proposition qui serait
00:25:23de nature à améliorer
00:25:25l'application
00:25:27des EQTF.
00:25:29Et troisième point, on y reviendra peut-être
00:25:31après, il faut quand même
00:25:33non seulement il y a ce sujet
00:25:35de délai mais il y a un sujet aussi
00:25:37qui est majeur, c'est ces fameux
00:25:39centres de rétention administrative
00:25:41parce que le problème
00:25:43c'est qu'aujourd'hui on n'a pas assez de centres
00:25:45de rétention administrative, on n'a pas
00:25:47assez de place et donc même
00:25:49si on allongeait les délais, je crains
00:25:51que malheureusement ce soit de la même
00:25:53façon que les prisons, des peines qui ne sont
00:25:55pas exécutées, faute de place.
00:25:57Jean-Michel Fauvergue
00:25:59Oui, alors plusieurs choses aussi
00:26:01avant
00:26:032018, le délai de rétention était
00:26:05de 45 jours. En 2018
00:26:07il y a eu la loi Asile et Immigration que j'ai votée
00:26:09on est passé à 90 jours.
00:26:11A l'époque déjà, certains d'entre
00:26:13nous voulaient s'aligner sur
00:26:15l'Allemagne, c'est de 6 mois
00:26:17jusqu'à 18 mois. Ça n'a pas été
00:26:19possible, sous peine de faire exploser
00:26:21la majorité de l'époque, donc ça a été
00:26:23difficile, on est quand même passé les 90 jours.
00:26:25Je suis effectivement favorable
00:26:27à faire...
00:26:29Je ne suis pas persuadé
00:26:31qu'il faut... alors il y a des crânes nouveaux
00:26:33qui ont été construits, des centres de rétention administrative
00:26:35qui ont été construits...
00:26:37...
00:26:39...
00:26:41...
00:26:43...
00:26:45... est important pour un certain
00:26:47nombre de... assez restreint
00:26:49de personnes pour lesquelles on n'obtient
00:26:51pas le laissé-passer consulaire
00:26:53et donc ça pourrait se mettre en route
00:26:55assez rapidement. La problématique
00:26:57que je vois, moi, c'est que
00:26:59il faut faire ça, c'est clair, il faut le faire
00:27:01mais il ne faut pas
00:27:03une fois qu'on aura fait ça, si ça se fait
00:27:05et je souhaite que ça se fasse, dire
00:27:07ça y est, le problème est réglé. Parce qu'il ne vient
00:27:09pas de là, le problème. Le problème, il vient du
00:27:11fait qu'il faut
00:27:13absolument que l'on arrive
00:27:15à expulser les gens
00:27:17qui n'ont rien à faire sur notre territoire
00:27:19national. Et ça, il faut
00:27:21s'y atteler avec l'administration,
00:27:23avec la diplomatie
00:27:25pour les pays qui
00:27:27refusent, etc. etc.
00:27:29Fabien DiFilippo, vous êtes un des signataires
00:27:31de cette proposition de loi. Vous avez
00:27:33entendu Jean-Michel Fauvert qui a dit que pour passer
00:27:35à 90 jours au sein de la majorité
00:27:37il était député macroniste, ça avait
00:27:39été compliqué. Est-ce que vous pensez,
00:27:41vu l'atomisation de l'Assemblée nationale,
00:27:43que vous pouvez faire passer votre proposition de loi ?
00:27:45Oui, bonsoir.
00:27:47Cette proposition, elle unit,
00:27:49vous savez, tous les députés de la droite républicaine.
00:27:51Je salue les propos des trois intervenants
00:27:53qui sont tout à fait justes,
00:27:55et c'est une question que j'aborde avec beaucoup d'humilité.
00:27:57Et M. Fauvert a eu
00:27:59l'honnêteté de rappeler comment s'étaient passés
00:28:01les débats. On était tous les deux très investis
00:28:03sur la loi Asile-Immigration,
00:28:05chacun d'un côté à l'époque,
00:28:07avec Gérard Collomb qui était ministre,
00:28:09et le texte originel prévoyait
00:28:11ses 135 jours, et il a raison.
00:28:13Ça a été ramené à 90 jours parce qu'à l'époque
00:28:15ça tirait très très fort à gauche,
00:28:17y compris dans la majorité
00:28:19électroniste de l'époque.
00:28:21Alors, aujourd'hui, vous savez,
00:28:23ce texte, j'ai bien conscience par rapport
00:28:25à ce que vous disiez, que c'est qu'une première pierre.
00:28:27C'est-à-dire que derrière, il y a la question
00:28:29effectivement des laissés-passer consulaires, il y a la question
00:28:31de la double peine, mais ça, ça me paraît essentiel
00:28:33pour faciliter le travail
00:28:35des magistrats. J'ai eu un débat
00:28:37sur une antenne concurrente avec un juge
00:28:39des Libertés qui, même s'il trouve
00:28:41ces délais excessifs,
00:28:43a reconnu que ça pourrait être utile. Il y a trois choses
00:28:45dans cette proposition de loi. La première,
00:28:47effectivement, pour ce que j'appellerais entre guillemets
00:28:49le droit commun, on passe le délai de 90
00:28:51à 135 jours, ce qui laisse
00:28:53davantage de temps pour obtenir
00:28:55les laissés-passer consulaires qui sont nécessaires.
00:28:57Et vous savez, on peut se payer de mots
00:28:59et voir beaucoup de choses sur les réseaux ou dans certains
00:29:01partis politiques en disant, on les remet dans l'avion,
00:29:03pourquoi il y a à discuter ? Vous ne reconduirez
00:29:05jamais quelqu'un dans un pays tiers,
00:29:07même si c'est son pays d'origine,
00:29:09sans qu'il y ait de laissés-passer consulaires ou de visas.
00:29:11Donc il y a un principe de réalité qui
00:29:13s'impose à nous tous. Et ce qu'on recherche,
00:29:15c'est l'efficacité maximum.
00:29:17La deuxième chose, c'est que vous savez,
00:29:19dans ces procédures, ce qui est très complexe pour le juge,
00:29:21c'est que vous devez revenir dessus.
00:29:23Au bout de quatre jours, au bout de trente jours,
00:29:25au bout de soixante jours, au bout de soixante-quinze jours,
00:29:27au bout de quatre-vingt-dix jours, il faut à chaque fois
00:29:29que le juge, jusqu'au délai maximal,
00:29:31justifie pourquoi encore
00:29:33on prolonge le délai. Donc la deuxième étape
00:29:35de cette proposition de loi, c'est de dire
00:29:37qu'il n'aura plus besoin, avant les quatre-vingt-dix jours,
00:29:39de revenir dessus et d'apporter des éléments nouveaux
00:29:41pour maintenir la personne en détention.
00:29:43Et puis, troisièmement, le plus important,
00:29:45aujourd'hui, le seul délai dérogatoire,
00:29:47c'est 210 jours pour les personnes qui ont commis
00:29:49des actes terroristes. Je souhaite que ce délai
00:29:51s'applique pour tous les criminels
00:29:53et tous les délinquants.
00:29:55Monsieur le député, il y a un volet financier
00:29:57quand même. Est-ce qu'on a les moyens de ça ?
00:29:59Parce que, quand je regarde, le coût
00:30:01chaque OQTF coûte
00:30:03602 euros par jour
00:30:05dans les centres de rétention
00:30:07administratives d'aujourd'hui.
00:30:09Financièrement, on est capable
00:30:11d'assumer ce surcoût
00:30:13financier ?
00:30:15Alors, ce qu'on souhaite avec cette proposition
00:30:17de loi, c'est que ce que j'appellerais
00:30:19les droits fondamentaux des criminels
00:30:21clandestins ne passent plus avant la sécurité
00:30:23de nos concitoyens. C'est des gens qui,
00:30:25souvent, tout en étant en situation
00:30:27irrégulière en France, alors là, en l'occurrence,
00:30:29ont commis le plus atroce des crimes, mais certains
00:30:31aussi se livrent au trafic de drogue
00:30:33ou à d'autres choses, ce qui a un coût également,
00:30:35y compris en termes de sécurité.
00:30:37Comme l'a dit M. Fauberg, finalement,
00:30:39le nombre de places qui compte, c'est
00:30:41la rotation. Mais aujourd'hui,
00:30:43par rapport à l'augmentation, et elle va continuer,
00:30:45il faut être réaliste là-dessus, du nombre
00:30:47d'OQUTF délivrés, ce qu'il faut,
00:30:49c'est cibler les profils les plus dangereux
00:30:51et les plus problématiques de manière
00:30:53prioritaire. Et ce Marocain, même
00:30:55s'il savait coûter 1200 au lieu de 600 euros
00:30:57par jour de le maintenir en détention,
00:30:59tout le monde aurait préféré qu'il reste
00:31:01trois jours de plus au centre de rétention
00:31:03jusqu'à ce qu'on obtienne l'OQUTF.
00:31:05Donc, je parle avec beaucoup d'humilité, encore une fois,
00:31:07et je ne prétends pas pouvoir régler, avec
00:31:09ma proposition et avec celle de la droite républicaine,
00:31:11l'ensemble des situations
00:31:13dans un premier temps. Mais sur les profils
00:31:15les plus problématiques et les plus dangereux,
00:31:17je pense qu'on peut avoir un meilleur ciblage
00:31:19et une meilleure efficacité grâce à ça.
00:31:21— Philippe Billet, rapidement, parce qu'après, on va au 0,826,
00:31:23300, 300. — M. le député,
00:31:25est-ce qu'il ne faudrait pas un jour se pencher
00:31:27au-delà de l'application
00:31:29de la mise en œuvre des
00:31:31la
00:31:33mise en œuvre
00:31:35de la
00:31:37mise en œuvre des
00:31:39des
00:31:41des
00:31:43des
00:31:45des
00:31:47des
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00:35:19des
00:35:21des
00:35:23des
00:35:25Mais plus généralement, dans ce qu'il faut modifier aujourd'hui, dans notre perspective,
00:35:30c'est que ça devient ahurissant, insupportable, et tous les pères et mères de famille aujourd'hui sont en deuil,
00:35:36de se dire qu'au fond, eh bien, parce que la loi a précisé qu'il fallait revenir, que le juge devait encore émettre,
00:35:43en fait, on met trop de protection.
00:35:45C'est ce qui est en train d'être proposé là, et je ne le savais pas, mais j'ai appris avec satisfaction que dans cette proposition-là,
00:36:04on demande à ce que le JLD soit moins sollicité, et ça, à mon avis, c'est une chose très, très importante,
00:36:12et j'en félicite le rédacteur de cette proposition.
00:36:16– Merci beaucoup Fabien de Philippot, merci beaucoup député LR de Moselle,
00:36:22vous nous tiendrez au courant, bien entendu, si cette loi venait à passer, on vous accueillerait, bien sûr, avec grand plaisir.
00:36:30Merci beaucoup d'avoir été avec nous, Luc, dans un instant, vous allez pouvoir tenter le tout pour le tout,
00:36:37c'est-à-dire le chamboule-tout, vous allez pouvoir renverser nos vraies voies,
00:36:42ou pas, ou faire renverser, je ne sais pas, on verra, Luc, vous êtes prêt ou pas ?
00:36:46– Je suis prêt.
00:36:47– Eh bien, on fait une petite pause, réfléchissez, regardez un petit peu sur la presse,
00:36:52et puis on revient dans un instant pour cette victoire, en tout cas, on vous la souhaite, à tout de suite.
00:36:56– À tout de suite.
00:36:57Sud Radio, votre avis fait la différence.
00:37:00– Vous êtes auditrice de Sud Radio depuis longtemps ou pas ?
00:37:02– Depuis plusieurs années, depuis que je me suis rendue compte qu'on ne nous disait pas tout à la télévision.
00:37:08Sud Radio, parlons vrai.
00:37:11– Les vraies voies Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:37:17– Les vraies voies jusqu'à 19h, tous les vendredis, et c'est déjà bien,
00:37:21et tous les lundis, tous les mardis, les mercredis, jusqu'au vendredi, voilà.
00:37:24Avec une gendarmette, Virginie Calmels, aujourd'hui, c'est le bleu gendarme.
00:37:30– Je suis colonel de réserve, moi, c'est vrai, dans la gendarmerie.
00:37:35– Absolument, et notre ami Jean-Michel Fauverg, qui est avec nous,
00:37:40Philippe Bidjard, bien entendu, avec Philippe David,
00:37:42avec ce jeu que la France, que le monde entier nous réclame,
00:37:46le qui-c'est-qui qui l'a dit.
00:37:47Luc, vous êtes avec nous ?
00:37:49– Je suis avec vous.
00:37:50– La tradition, c'est de lancer le jingle.
00:37:52Alors, allez-y.
00:37:55– Les vraies voies Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:37:57– Non, non, non, attendez, attendez, attendez, attendez, sénateur.
00:38:00– Ce n'est pas moi.
00:38:00– Maxime, Maxime, on repart depuis le début.
00:38:03Donc Luc va nous lancer le jingle.
00:38:05Allez-y, Luc.
00:38:07– Qui-c'est-qui qui l'a dit, l'ânerie du juillet renouvelé ?
00:38:09– Mais c'est bon, je crois qu'on peut y aller.
00:38:12– Les vraies voies Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:38:16– Très bien, Luc.
00:38:17– Ah là là, ils sont bons, ils sont bons.
00:38:18Allez, qui-c'est-qui qui l'a dit, 3 points.
00:38:20Écoutez bien, Luc, je n'appelle jamais à augmenter mes impôts,
00:38:23je ne suis pas masochiste.
00:38:25– Alors, c'est un grand patron, ce n'est pas un politique,
00:38:27mais c'est très drôle.
00:38:29– Je sais.
00:38:31– Bon, on peut dire un grand patron, monsieur Michel ?
00:38:34– Non.
00:38:35– Xavier Daniel.
00:38:35– Bonne réponse.
00:38:37– Qui ?
00:38:37– Xavier Daniel.
00:38:39– D'accord.
00:38:39– Elle a fré, elle a tout compris.
00:38:41– Qui-c'est-qui qui l'a dit, à 1 point.
00:38:44– Oui, il a dit qu'il fallait aller en prison aussi.
00:38:46– Non, non, il n'a pas dit ça, il n'a pas dit ça.
00:38:48– Je ne sais pas si la France est heureuse à cette date,
00:38:50mais la francophonie, à coup sûr.
00:38:53Luc ?
00:38:56Allez, je vous aide, ça a été prononcé depuis le Canada.
00:38:58– C'est le Brésilien.
00:39:00– Emmanuel Macron.
00:39:00– Bonne réponse de Luc.
00:39:01– Là, je l'avais, celle-là, c'est incroyable.
00:39:03– Oui, on l'avait.
00:39:04– Il y a un autre réalisateur, Maxime, qui a fait une bêtise.
00:39:10C'était la bonne réponse, Maxime.
00:39:12Voilà, merci beaucoup.
00:39:13Question qui-c'est-qui qui l'a dit, 3 points, sur sa candidature à Matignon.
00:39:17« Si j'avais été un homme, j'aurais été reçu. »
00:39:19– C'est une femme.
00:39:20– Oui.
00:39:21– Merci, Philippe.
00:39:23– Luc ?
00:39:25– Eh bien, écoutez, si j'avais été un homme, j'aurais été reçu.
00:39:28C'est Luc de Veraci, d'Adatis.
00:39:30– Non, c'est Castex.
00:39:32– Mais non, aboyez, plus loin, plus grand, plus fort.
00:39:36– Ségolène ?
00:39:37– Ségolène, regarde.
00:39:39– De Ségolène.
00:39:40– Plus loin, plus grand.
00:39:41– Je ne comprends pas le plus grand, plus loin.
00:39:43– Non, c'est Cécile qui nous a voué.
00:39:46– Non, mais je disais plus loin dans le temps et plus grand parce qu'elle a été
00:39:51connue présidentielle.
00:39:52– Elle est très claire.
00:39:54– Oui, mais c'est Philippe, voilà.
00:39:56– Vous n'êtes pas câblé comme moi, c'est tout.
00:39:58– Qui c'est qui qui l'a dit à deux points ?
00:40:00« Mélenchon joue contre la gauche ».
00:40:02– Tout le monde, non ?
00:40:04Je plaisante.
00:40:06– Luc ? Non, c'est une femme.
00:40:08– Une femme ?
00:40:09– Carole Delga.
00:40:10– Bonne réponse de Virginie Calmet qui engrange deux points de plus.
00:40:13– C'est bien, c'est bien, c'est bien.
00:40:15Qui c'est qui qui l'a dit deux points ?
00:40:17« Il faut exproprier les actionnaires des grands groupes,
00:40:19il faut leur enlever leur pouvoir. »
00:40:21– Luc ?
00:40:23– Marie-Maud Brie ?
00:40:26– C'était ce matin sur Sud Radio.
00:40:28– Absolument.
00:40:30– C'est une porte-parole.
00:40:32– Elle est fille ?
00:40:34– Non, plus à gauche.
00:40:36– Plus à gauche qu'elle est fille, ça n'existe pas.
00:40:38– Sandrine Rousseau ?
00:40:40– Non, plus à gauche.
00:40:42– Arthaud ?
00:40:44– Bonne réponse de Céline Binière.
00:40:46J'en ai parlé durant le déjeuner.
00:40:48– De lutte ouvrière.
00:40:50– Je ne sais pas si elle est plus à gauche.
00:40:52– Oui, c'est à vous, c'est à moi.
00:40:55– Non, c'est à vous.
00:40:57– Qui c'est qui qui l'a dit à trois points sur le déficit public ?
00:40:59« Les élus locaux méritent de l'écoute et du respect. »
00:41:01C'est une ministre
00:41:03et elle est même déjà venue dans les vraies voix.
00:41:05– Absolument.
00:41:07– Luc ?
00:41:09– Madame Pannier-Runacher ?
00:41:11– Non, c'est une qui est restée aussi.
00:41:13– Elle était avec nous l'an dernier au salon de l'agriculture.
00:41:15– Ah ben, c'est...
00:41:17C'est...
00:41:19– C'est elle.
00:41:21– Bonne réponse de Philippe Bilger
00:41:23– Vous nous aidez beaucoup, vous êtes gentil.
00:41:25– Votre ami ministre du partenariat avec les territoires
00:41:27et de la décentralisation.
00:41:29Qui c'est qui qui l'a dit deux points sur l'appel entre
00:41:31Michel Barnier et Marine Le Pen ?
00:41:33Celle-ci est présidente d'un groupe important à l'Assemblée.
00:41:35Elle est inévitablement dans le jeu parlementaire.
00:41:37– Luc, c'est un ministre.
00:41:39– C'est un ministre, c'est un ministre.
00:41:41– Allez, je vous aide.
00:41:43Et maire d'une ville où Napoléon fit ses adieux ?
00:41:45– Un ministre à Mildelbe.
00:41:47– Non, pas ministre à Mildelbe, non.
00:41:49– Il est à la santé.
00:41:52– Evidemment, bien sûr,
00:41:54c'est Dariussec.
00:41:56Vous dites qu'il est à la santé.
00:41:58– Non, il y en a un autre.
00:42:00– Rousseau.
00:42:02– Valthou.
00:42:04– Il n'est plus à la santé.
00:42:06– Il y était.
00:42:08– Il a été remplacé par Madame Dariussec.
00:42:10– Je l'ai écrit quand j'ai lu Frédéric Valthou.
00:42:12J'ai mis directement...
00:42:14– Mais oui.
00:42:16– C'est qui qui a dit ça ?
00:42:18– C'est Frédéric Valthou.
00:42:21– Oui, c'était l'ancien.
00:42:23– Oui, oui.
00:42:25– C'est pas les amis.
00:42:27– Non, parce que t'as pas dit Valthou.
00:42:29– Allez, qui a gagné vite ?
00:42:31– Philippe Billiger, 8 points.
00:42:33– Bravo Philippe.
00:42:35– Bravo Philippe.
00:42:37Luc, Luc, Luc, on vous souhaite un très bon week-end.
00:42:39Merci d'avoir joué avec nous.
00:42:41Merci d'avoir participé aussi brillamment à cette émission.
00:42:43Sans vous, les amis,
00:42:45sans vous, cette émission n'existerait pas.
00:42:47Je parle de Luc, bien entendu.
00:42:49Mais non, ça va, je déconne.
00:42:51Merci, en tout cas, on fait une petite pause
00:42:53dans un instant.
00:42:55Le journal, la météo, et ce sera le coup de gueule
00:42:57de Philippe David sur...
00:42:59– Vous savez qu'on peut toucher 31 millions d'euros
00:43:01en France sur le dos du contribuable
00:43:03et sans rien faire.
00:43:05– Ça c'est bien, vous allez nous donner la méthode.
00:43:07Allez, à tout de suite.
00:43:19– Marcel Bois, autour de cette table, 3 talents.
00:43:23Tout le monde se regarde en disant de qui parle-t-on.
00:43:25Philippe Billiger, forcément.
00:43:27Jean-Michel Fauvergue, et bien non,
00:43:29Cendrille Virginie Calmel, ce n'est pas 2 ménibus.
00:43:31Ça fait 2 talents avec Philippe David.
00:43:33– Il n'y a pas 2 talents et 1 talent.
00:43:35– Ça, des talents, moi j'en ai.
00:43:37Les talents, c'est plutôt Philippe David.
00:43:39– Non, c'est plutôt l'estomac dans les talents.
00:43:41– Oui, c'est ça, oui.
00:43:43Ouh là là.
00:43:45– Un gozi, vous aviez faim, vous le disiez.
00:43:47Philippe Billiger, incroyable.
00:43:49Vous nous laissez des messages au 0800 10 300 300.
00:43:51Et on les écoute.
00:43:53– Alors, concernant les économies,
00:43:55il aurait été bien de réduire le gouvernement
00:43:57à 16 ministres
00:43:59et pas à tous ces secrétaires d'État.
00:44:01Et puis, moi, je ne me sens pas responsable de la dette.
00:44:03Je n'ai pas de gros revenus,
00:44:05j'ai toujours payé des impôts.
00:44:07Mais on sait pour qui.
00:44:09Alors aussi, on sait, les niches fiscales,
00:44:11427,
00:44:13160 milliards de fraude,
00:44:15en dehors de la fraude
00:44:17de la sécurité sociale.
00:44:19Donc, oui, en effet,
00:44:21là, on est dans une situation
00:44:23qui n'est pas très facile
00:44:25pour la petite classe moyenne
00:44:27qui se voit un peu plus
00:44:29tomber.
00:44:31– Vrai sujet, les États-Unis, 15 ministres,
00:44:33350 millions d'habitants,
00:44:35la France, 40.
00:44:37– Je sais que vous aimez bien cet argument.
00:44:39On vous a déjà répondu à l'époque.
00:44:41Mais il n'est pas interdit de répéter,
00:44:43même si on n'espère pas
00:44:45convaincre.
00:44:47Mais je trouve
00:44:49que notre auditrice
00:44:51a raison sur l'importance des fraudes
00:44:53et, bien sûr,
00:44:55sur le fait que la situation
00:44:57est difficile, pardon de
00:44:59tomber dans ses banalités,
00:45:01mais elle-même énonce des évidences.
00:45:03– Et quand elle dit, moi, j'ai toujours travaillé,
00:45:05j'ai toujours payé des impôts, je ne me sens pas responsable de la dette,
00:45:07elle a raison aussi, non ?
00:45:09– C'est vrai qu'il y a eu des choix politiques.
00:45:11Les États-Unis n'ont pas forcément envie, aujourd'hui,
00:45:13de payer pour des choix politiques
00:45:15qu'ils ne partagent pas
00:45:17ou sur lesquels ils ne se sentent pas comptables.
00:45:19Mais je reviendrai sur ce qu'on vient de dire.
00:45:21Ce n'est pas tant le nombre de ministres, moi,
00:45:23qui me surprend, c'est plutôt le fait
00:45:25de flécher des ministres dans des domaines
00:45:27d'incompétence. Et si je reprends Didier Migaud,
00:45:29il vient quand même
00:45:31de la Cour des comptes.
00:45:33C'est quand même un homme plutôt du chiffre
00:45:35et, on va dire, d'approche budgétaire.
00:45:37Et je trouve particulièrement étonnant
00:45:39de le retrouver à la justice
00:45:41qui, sans lui faire offense, ne semble pas être
00:45:43son terrain de jeu de prédilection.
00:45:45Et c'est quand même un peu le sujet,
00:45:47c'est qu'on a passé notre temps à mettre
00:45:49des personnes dans des ministères,
00:45:51non pas sur leur domaine
00:45:53de prédilection, mais au contraire,
00:45:55dans des domaines où ils ne
00:45:57démontrent pas une connaissance particulière
00:45:59du sujet. – Qui va ralentir leur action.
00:46:01C'est le temps d'intégrer tout ça, forcément.
00:46:03– Ou qui va laisser l'administration gouverner.
00:46:05Et à ce moment-là, les Français se disent
00:46:07droite ou gauche, c'est la même chose, c'est l'administration
00:46:09qui pilote. – Il n'est pas complètement
00:46:11étranger au droit, tout de même.
00:46:13– Bien sûr, bien sûr.
00:46:15– Jean-Michel Fouvergue ? – Ça me rappelle un mot
00:46:17du maire
00:46:19d'Issy-les-Moulineaux
00:46:21qui avait eu le prix de l'humour et
00:46:23il parlait des ministres de la justice.
00:46:25– Santini ? – Santini, il parlait des ministres de la justice.
00:46:27Il disait que Saint-Louis rendait la justice
00:46:29sous un chêne et Arpaillanges,
00:46:31qui était le ministre de la justice
00:46:33de l'époque, rendait la justice comme un gland.
00:46:35– Il avait gagné le prix
00:46:37de l'humour politique, d'ailleurs.
00:46:39– Ça serait difficile
00:46:41de dire ça aujourd'hui, et c'est pour ça
00:46:43que je ne le dis pas.
00:46:45Non, ce que je voulais
00:46:47dire pour réagir à ce que disait
00:46:49l'auditrice, c'est que bien sûr
00:46:51elle a raison, elle ne se sent pas responsable.
00:46:53Mais il m'a semblé
00:46:55que
00:46:57l'effort serait
00:46:59de plutôt
00:47:01diriger
00:47:03l'ensemble
00:47:05de notre richesse.
00:47:07Donc si c'est
00:47:09fait comme ça,
00:47:11moindre mal,
00:47:13mais c'est surtout
00:47:15des économies à faire.
00:47:17Aujourd'hui, il faut quand même se rendre compte,
00:47:19certes, on ne se sent pas responsable
00:47:21de notre pays, mais il faut quand même
00:47:23se rendre compte que c'est un des pays
00:47:25qui donne le plus et sur lesquels
00:47:27il y a plus de subventions
00:47:29dans tous les domaines.
00:47:31C'est vrai qu'à un certain moment,
00:47:33on profite aussi de ça.
00:47:35Beaucoup d'aide. Merci beaucoup.
00:47:37Dans un instant, le coup de gueule de Philippe David.
00:47:39Oui, on peut détourner
00:47:41beaucoup d'argent de l'État, mais sans aucun contrôle.
00:47:43Je dois dire que moi, ça me fait vraiment envie.
00:47:45Ah, il est content de râler. Il est content,
00:47:47ça le dépend.
00:47:49Il râle davantage
00:47:51qu'il n'est enthousiaste.
00:47:53Oui, ça dépend. Il est enthousiaste
00:47:55quand il est au bureau, dès qu'il y a de la nourriture.
00:47:57Alors là, il est content.
00:47:59Pour lui-même, il est à fait content.
00:48:01J'allais dire qu'il remue, mais je ne vais pas le dire.
00:48:03Allez, on fait une petite pause.
00:48:05Et on est ensemble jusqu'à 19h.
00:48:07Soyez les bienvenus, c'est vendredi.
00:48:09On se détend, tout va bien.
00:48:11Sud Radio, parlons vrai.
00:48:13Parlons vrai.
00:48:15Les vraies voix Sud Radio,
00:48:1717h-19h, Philippe David,
00:48:19Cécile de Ménibus.
00:48:21On ne sait pas ce que vous faites
00:48:23si vous êtes dans votre voiture, encore au bureau.
00:48:25Mais si vous avez des gâteaux,
00:48:27apportez-nous-les.
00:48:29S'il vous plaît, allez-nous.
00:48:31On a faim avec Philippe Bilger.
00:48:33On a très faim.
00:48:35La nourriture intellectuelle,
00:48:37ça va un temps.
00:48:39C'est l'heure du goûter, 18h16.
00:48:41Avec Jean-Michel Fauvergne.
00:48:43Vous avez faim, Jean-Michel ?
00:48:45Non, moi ça va.
00:48:47Virginie Calmel, vous avez faim ?
00:48:49J'ai toujours un petit creux.
00:48:51Un petit peu de chocolat, un peu de douceur.
00:48:53Mais vous qui planquez toujours de la bouffe,
00:48:55vous avez tout mangé.
00:48:57Allez, tout de suite le coup de gueule de Philippe David.
00:48:59Les Vrais Voix Sud Radio.
00:49:01Et comme d'habitude,
00:49:03je vais remettre le clocher au milieu du village.
00:49:05Et aujourd'hui, ce sera un village où,
00:49:07face à l'église, se trouve l'antenne locale
00:49:09des finances publiques. Pourquoi ?
00:49:11Parce qu'à l'heure où on nous parle d'une nouvelle augmentation
00:49:13des impôts, alors que nous sommes le pays le plus taxé
00:49:15au monde, j'ai vu rouge en apprenant
00:49:17une info ce matin. Dans les Yvelines,
00:49:19les forces de l'ordre, en enquêtant sur les comptes
00:49:21d'un trafiquant de drogue qu'elles avaient interpellé,
00:49:23ont découvert une escroquerie
00:49:25aux comptes personnels de formation
00:49:27qui est estimée à au moins, accrochez-vous bien,
00:49:2931 millions d'euros.
00:49:31Oui, vous avez bien entendu, votre autoradio
00:49:33est bien réglée, ou votre enceinte connectée,
00:49:35selon votre manière d'écouter Sud Radio,
00:49:37des truands ont pu détourner
00:49:39au moins 31 millions d'euros,
00:49:41sans le moindre problème,
00:49:43en créant notamment des centaines d'entreprises
00:49:45bidons qui n'étaient que des prête-noms,
00:49:47des coquilles vides qui ont faussement formé
00:49:49des gens, mais bien évidemment en touchant l'argent,
00:49:51et a priori, sans jamais
00:49:53être contrôlés sur les formations dispensées.
00:49:55Il va être compliqué de retrouver
00:49:57les sommes détournées, puisque ces sommes colossales
00:49:59étaient rapidement blanchies pour éviter
00:50:01d'être saisies. On apprend par la même
00:50:03occasion que ce système n'est pas le premier
00:50:05organisé par des trafiquants de drogue
00:50:07pour détourner des aides publiques. Pour que la fête
00:50:09soit complète, ces mêmes trafiquants ont fait
00:50:11des fraudes à la sécurité sociale,
00:50:13bref, aucune raison de se gêner avec un Etat
00:50:15si généreux avec notre argent. Pour conclure,
00:50:17on comprend mieux pourquoi nos finances
00:50:19publiques sont sur de si mauvais rails,
00:50:21puisqu'elles sont gérées de manière stupéfiante.
00:50:25Ça n'a rien à voir avec votre
00:50:27entreprise de formation,
00:50:29ma chère Virginie,
00:50:31qui est d'une parfaite intégrité et compétence.
00:50:33Oui, nous sommes certifiés
00:50:35qu'Aliopie, nous sommes contrôlés, et
00:50:37heureusement, pour atténuer un peu le propos
00:50:39de notre ami Philippe David,
00:50:41l'Etat fait quand même
00:50:43diligence pour vérifier, parce que
00:50:45il est vrai que dans le monde de la formation,
00:50:47il y a eu un certain nombre d'abus.
00:50:49Et effectivement, heureusement,
00:50:51il y a quand même des contrôles qui sont faits.
00:50:53Mais le drame derrière tout ça,
00:50:55c'est que c'est ce logiciel
00:50:57de « on aide, on subventionne »
00:50:59qui fait qu'il y a forcément des petits malins
00:51:01à certains moments, qui s'engouffrent
00:51:03dans les brèches. Excellente série
00:51:05pour revenir à notre
00:51:07ami Cécile, d'argent et de sang.
00:51:09Génial !
00:51:11Qu'on peut recommander à tous
00:51:13nos auditeurs. Mais voilà,
00:51:15c'est typiquement comment, à certains moments,
00:51:17des gens mal intentionnés détournent.
00:51:19Et c'est vrai que ça prend énormément
00:51:21de temps. Donc lutter contre la fraude
00:51:23reste, et ça c'est sûr,
00:51:25une source
00:51:27d'économie pour l'Etat
00:51:29majeure. Et je ne comprends pas
00:51:31au XXIe siècle, avec autant
00:51:33de moyens numériques, qu'on ne
00:51:35développe pas davantage
00:51:37cette lutte contre la fraude dans tous les domaines.
00:51:3931 millions d'euros, comment est-ce qu'on arrive
00:51:41à détourner une telle somme ?
00:51:43L'argent et le sang, c'est bien l'escroquerie
00:51:45avec le CO2, c'est ça ?
00:51:47Avec Ramzy, oui.
00:51:49Ramzy et Vincent Lindon.
00:51:51Excellente série.
00:51:53Oui, il y a ça, effectivement, vous avez
00:51:55tout à fait raison.
00:51:57C'est extraordinaire.
00:51:59Il y a aussi le fait que...
00:52:01Je vous arrête, vos collègues sont déjà à 31 millions d'euros.
00:52:03Ils enquêtent depuis un an et demi. On va peut-être avoir plus.
00:52:0531 millions d'euros, c'est acquis.
00:52:07Il y a aussi le fait banal, mais qui se répète
00:52:09souvent, et que moi j'ai vécu
00:52:11en tant que policier, d'arrêter
00:52:13des gens, des trafiquants,
00:52:15qui bénéficient de RSA,
00:52:17qui bénéficient d'un certain nombre de choses
00:52:19sur lesquelles on ne peut pas,
00:52:21même en intervenant, on ne peut pas arrêter
00:52:23cette manne financière-là.
00:52:25On ne pouvait pas arrêter. Alors j'espère que ça a changé depuis.
00:52:27Mais c'est aussi
00:52:29cette escroquerie du quotidien
00:52:31qui fait que
00:52:33on peut aussi se retrouver dans le rouge.
00:52:35Et à un certain moment, il faut remettre, et vous avez raison,
00:52:37les pendules à l'heure et
00:52:39à l'église, au centre du village, comme vous aimez à le dire.
00:52:41Philippe.
00:52:43On ne peut qu'être d'accord, mais
00:52:45où je rejoins Virginie,
00:52:47quel que soit le dispositif,
00:52:49il y a toujours des esprits et des
00:52:51malhonnêtetés très ingénieuses
00:52:53qui trouvent des failles.
00:52:55C'est évident.
00:52:57Mais surtout, comment, il n'y a aucun contrôle sur de telles sommes.
00:52:59Il y a des centaines de boîtes qui sont des coquilles vides, et on ne va pas regarder.
00:53:01Surtout dans le public.
00:53:03Vous déclarez votre TVA
00:53:05avec un jour de retard, vous avez 10% de pénalité.
00:53:07Pendant le Covid, rassurez-vous,
00:53:09le quoi qu'il en coûte a bénéficié
00:53:11à certains bargoulins
00:53:13qui se sont engouffrés dans la brèche.
00:53:15On est bien d'accord.
00:53:17Tout de suite, le tour de table de l'actu de nos vrais voix.
00:53:19Ensemble, c'est correct !
00:53:21Je vais te dire, c'est sérieux,
00:53:23c'est même grave.
00:53:25Vous posez les bonnes questions. Pourquoi en sommes-nous arrivés là ?
00:53:27Je pense que votre question est idiote.
00:53:29Ça dépasse tout ce que j'ai pu imaginer.
00:53:31Le tour de table de l'actualité.
00:53:33Et Philippe Bilger,
00:53:35une très belle biographie d'Arnaud Tessier.
00:53:37Ah oui, un monument,
00:53:39un livre qui fait
00:53:41600 pages à peu près.
00:53:43Non pas pour la première fois,
00:53:45parce que
00:53:47De Gaulle a bénéficié
00:53:49de beaucoup de biographies,
00:53:51parfois trop agéographiques.
00:53:53Là, elle est évidemment
00:53:55très admirative,
00:53:57mais je n'ai jamais mieux compris
00:53:59comment on pouvait
00:54:01admirer profondément
00:54:03la personnalité
00:54:05historique de De Gaulle
00:54:07et pour deux raisons fondamentales.
00:54:09On raconte bien
00:54:11comment,
00:54:13dès le début, De Gaulle,
00:54:15alors qu'il n'était rien,
00:54:17a été inspiré par une sorte
00:54:19de vision
00:54:21incroyablement volontariste
00:54:23et personnelle
00:54:25de l'armée, de l'art militaire
00:54:27et de la France.
00:54:29Et la seconde observation que je veux faire,
00:54:31c'est que la lutte qu'il a menée
00:54:33contre les Anglais,
00:54:35par exemple, avant de devenir
00:54:37évidemment le responsable
00:54:39du redressement de la France en 58,
00:54:41a toujours été
00:54:43motivée par l'obsession
00:54:45de la France contre tous
00:54:47ceux qui voulaient la noyer
00:54:49dans des conglomérats
00:54:51d'une certaine manière
00:54:53où elle n'aurait plus existé.
00:54:55Je vous recommande ce magnifique livre.
00:54:57Jean-Michel Fauvergue,
00:54:59admirateur de De Gaulle, vous ou pas ?
00:55:01Oui, bien sûr, de son histoire,
00:55:03de l'homme politique qu'il a été,
00:55:05sans doute,
00:55:07de ce qu'il a fait,
00:55:09sans oublier, quand même,
00:55:11à un certain moment,
00:55:13les sourceaux et les
00:55:15revoltages qu'il a eus aussi, en particulier
00:55:17sur l'Algérie,
00:55:19parce que ça fait partie de l'histoire aussi,
00:55:21effectivement, et la manière
00:55:23dont il a monté
00:55:25au plus haut, à partir de 58,
00:55:27la France, qui était aussi
00:55:29ruinée à cette époque-là.
00:55:31Et les finances publiques ont été rétablies,
00:55:33il faut le savoir.
00:55:35La fille de pied noir que je suis
00:55:37a toujours un regard
00:55:39partagé.
00:55:41C'est la partie sombre des hommes d'État.
00:55:43Voilà, mais comme vous venez de le dire
00:55:45très bien, c'était un homme d'État.
00:55:47Et aujourd'hui,
00:55:49ça nous fait rêver d'avoir le charisme,
00:55:51la vision et surtout la hauteur
00:55:53d'un homme d'État.
00:55:55On a quand même le sentiment qu'on en croise
00:55:57un peu moins souvent.
00:55:59Votre tour de table, Virginie Calmel,
00:56:01je pense que si on faisait un sondage, j'aurais 100% d'oui.
00:56:03Et si on baissait les impôts ?
00:56:05Oui, alors j'avais envie de vous parler
00:56:07de ça parce que j'en ai
00:56:09un peu marre de constater qu'en fait,
00:56:11en France, dès qu'on parle de finances
00:56:13publiques à rétablir, la
00:56:15première et immédiate proposition,
00:56:17c'est d'augmenter les impôts.
00:56:19C'est insupportable, c'est
00:56:21agaçant et surtout, c'est
00:56:23contre-productif parce qu'un économiste
00:56:25américain du nom de l'affaire
00:56:27a quand même expliqué très clairement
00:56:29je ne sais pas si vous connaissez cette fameuse
00:56:31courbe qui est en forme
00:56:33d'ovoïde qui montre la
00:56:35corrélation entre les recettes
00:56:37perçues par l'État et l'évolution
00:56:39du taux d'impôt. Alors il est évident
00:56:41que plus le taux est bas, plus les recettes sont
00:56:43basses au démarrage.
00:56:45Plus vous augmentez le taux, plus les recettes
00:56:47augmentent jusqu'à un point
00:56:49d'inflexion où là, on constate
00:56:51que parce que le taux devient trop
00:56:53élevé, évidemment, finalement
00:56:55les recettes chutent.
00:56:57Et c'est exactement là qu'en est la France.
00:56:59C'est-à-dire qu'à force...
00:57:01Mais bien sûr, trop d'impôt tue l'impôt,
00:57:03l'affaire l'a démontré et la
00:57:05courbe baisse. Ça veut dire que
00:57:07si demain, pour une raison quelconque,
00:57:09le gouvernement qui ne ferait pas
00:57:11les économies attendues, et Dieu sait
00:57:13et nous le savons tous qu'il y a beaucoup
00:57:15encore d'argent public mal fléché,
00:57:17mal utilisé et qui
00:57:19pourrait donner lieu
00:57:21à des vraies réductions de dépenses.
00:57:23Mais si on augmentait les impôts,
00:57:25non seulement tous les français seraient mécontents,
00:57:27mais on aurait moins de recettes
00:57:29fiscales parce qu'on a atteint
00:57:31un point inégalé dans le monde.
00:57:33Donc c'est insupportable
00:57:35et pourtant Dieu sait que
00:57:37je donne à Michel Barnier
00:57:39mon amitié républicaine
00:57:41et des républicains
00:57:43mais franchement, commencez par dire
00:57:45on va regarder l'augmentation des impôts
00:57:47c'est insupportable, contre-productif
00:57:49et franchement, à part faire
00:57:51plaisir, une fois encore, en parlant
00:57:53de justice fiscale
00:57:55aux extrêmes gauchistes qui pensent que
00:57:57en prenant aux riches, ils vont être moins
00:57:59pauvres, c'est une hérésie
00:58:01et il faut absolument travailler sur la
00:58:03baisse de dépenses publiques.
00:58:05J'ai beaucoup aimé votre point de vue Virginie, d'abord
00:58:07parce qu'il est très clair, même pour
00:58:09quelqu'un qui n'est pas un spécialiste
00:58:11de la chose fiscale,
00:58:13et surtout parce que vous montrez bien
00:58:15que derrière l'apparente
00:58:17égalité qui consiste
00:58:19à augmenter les impôts
00:58:21en espérant que
00:58:23en réalité, les riches seront
00:58:25plumés, on aboutit à
00:58:27un désastre collectif.
00:58:29Jean-Michel Fauvert, comme disait Clément Sault,
00:58:31la France est un pays très fertile, on y plante
00:58:33des fonctionnaires, on y pousse des impôts ?
00:58:35Je pense que
00:58:37oui, je suis assez d'accord
00:58:39avec tout ce qui a été dit, mais on est
00:58:41dans une situation dégradée,
00:58:43on le sait, on est
00:58:45sous surveillance de l'Union
00:58:47Européenne, moi je pense
00:58:49qu'il faut... Et peut-être bientôt du FMI ?
00:58:51Et peut-être bientôt du FMI,
00:58:53oui, ce qui est pire, je pense
00:58:55qu'il faut voir sur
00:58:57les économies que l'on peut
00:58:59faire, et je pense qu'on en a discuté
00:59:01tout à l'heure, il y a des pistes, on peut
00:59:03voir ça, et puis n'oublions pas
00:59:05que la France est le pays
00:59:07où on redistribue le plus, donc à un
00:59:09certain moment, je pense...
00:59:11Et où la pauvreté augmente le plus, généralement.
00:59:13Oui, mais...
00:59:15...
00:59:17...
00:59:19...
00:59:21...
00:59:23...
00:59:25...
00:59:27...
00:59:29...
00:59:31...
00:59:33...
00:59:35...
00:59:37Très voix Sud Radio, 17h19h,
00:59:39Philippe David, Cécile
00:59:41de Ménibus.
00:59:43Ça va, Philippe David ?
00:59:45Ah ben ça va très bien ! Sauf que j'ai 31 millions d'euros
00:59:47en travers de la gorge, j'ai dis y a 5 minutes mais
00:59:49pas vous ? Ben une broutille, une broutille.
00:59:51Vous n'avez pas en travers de la gorge ?
00:59:53Ben si ! Qu'est-ce que je vous dis ? De toute façon on n'y peut rien.
00:59:55Mais mon petit doigt que ces 31 millions d'euros,
00:59:57on va entendre encore plus dans quelques instants !
00:59:59En travers de la bourse, en tout cas !
01:00:01Oh ! Pas mal ! Philippe Billger avec
01:00:03nous, Jean Michel Fauberg et Virginie Calmels.
01:00:05Et avec vous, votre retour de table Jean-Michel Fauvergue sur le retour du délit d'étranger en situation irrégulière est une mauvaise idée.
01:00:12Ah non, je n'ai pas dit que c'était une mauvaise idée, j'ai dit est-ce une bonne idée.
01:00:15Ah d'accord.
01:00:15En fait c'est une mauvaise idée.
01:00:17Voilà.
01:00:17La contradiction.
01:00:20Il faut savoir déjà pourquoi ça a été supprimé.
01:00:22Ça a été supprimé en 2012, vous le savez, par Valls qui a déposé un projet de loi.
01:00:26Mais à l'époque c'était puni de un an d'emprisonnement et de 3 750 euros d'amende que d'être étranger en situation irrégulière sur le territoire national.
01:00:35Ça a été supprimé parce qu'il y a eu plusieurs arrêts de la cour de justice de l'Union Européenne qui interdisait de mettre en garde à vue des étrangers qui étaient en situation irrégulière sur le territoire national et qui n'avaient pas fait d'autres délits.
01:00:48Et puis ça a été repris par des jugements de la cour de cassation, ce qui fait que la loi a dû se mettre au pas pour supprimer ce délit-là.
01:00:57Le plus important ce n'est pas ça.
01:00:59C'est de savoir le bilan que l'on peut faire quand il existait ce délit sur les expulsions d'étrangers en situation irrégulière.
01:01:07Et après, parce qu'après, quand on a supprimé le délit, il n'y a rien eu.
01:01:13Il y a eu la possibilité de travailler à l'administratif et de donner le pouvoir qu'avaient les juges, les données aux préfets, les données aux préfectures.
01:01:21Il y a eu beaucoup plus d'expulsions après qu'avant.
01:01:25Donc aujourd'hui, on est en train de vouloir redonner le pouvoir aux juges.
01:01:30Je ne suis pas persuadé que ça va arranger les choses.
01:01:45On voit que les juges ont péché là-dedans.
01:01:48Donc on va leur redonner un pouvoir qu'ils n'ont plus et qui est au niveau des préfectures.
01:01:54Moi, ce que je dis, c'est ne leur redonnons surtout pas ce pouvoir-là.
01:01:58Gardons-le au niveau des préfectures, au niveau de l'administratif et faisons en sorte que ça fonctionne mieux aujourd'hui.
01:02:05C'est là-dessus qu'il faut travailler.
01:02:08La problématique, c'est que c'est des espèces de marronniers qui reviennent toujours.
01:02:14C'est des artefacts politiques.
01:02:16Il y a une espèce de paresse intellectuelle à ne pas trouver les vraies solutions.
01:02:20De tous les camps, d'ailleurs, à ne pas trouver les vraies solutions.
01:02:24Il faut calmer le chaland, mais ça ne marchera pas, ça ne marchera plus.
01:02:27On est dans une espèce d'équipe de rugby qui se repasse le ballon de droite à gauche et de gauche à droite.
01:02:34C'est le cas de le dire, sans jamais marquer d'essai.
01:02:37Donc maintenant, marquons un peu des essais, expulsons et faisons-le de manière pragmatique.
01:02:42Philippe Bigère, il vaut mieux compter sur l'administration que sur les juges ?
01:02:45Je ne crois pas, Jean-Michel, que dans l'affaire terrible de Philippine, les juges aient commis une erreur.
01:02:51Même pas.
01:02:53Mais peu importe, votre raisonnement est très intéressant,
01:02:57puisque vous ne voulez pas qu'on fasse du séjour irrégulier à une infraction.
01:03:02J'aurais été en désaccord avec vous, mais à la réflexion,
01:03:07on peut s'inquiéter des juges d'aujourd'hui et des magistrats
01:03:12qui pourraient ne pas être aussi sévères que devrait l'impliquer cette infraction de base fondamentale.
01:03:20Virginie Calmel.
01:03:21Ce que j'aime bien dans la proposition de Jean-Michel Fauverg et dans son exposé,
01:03:25c'est qu'au fond, on sent bien qu'on ressort tout le temps les mêmes recettes.
01:03:29Et c'est un peu le drame de notre pays.
01:03:31C'est-à-dire qu'on est les champions de la reproduction,
01:03:34c'est peut-être le modèle ENA aussi qui conduit à ça,
01:03:37c'est-à-dire qu'on refait tout le temps les mêmes propositions,
01:03:41y compris quand ça n'a pas marché, ou y compris quand finalement,
01:03:44on a été en mesure de se dire qu'il fallait abolir et ainsi de suite, et ça revient.
01:03:49Je pense que le monde politique est sclérosé et dépassé.
01:03:53Le monde réel, économique et plus généralement des gens qui font,
01:03:58ils se rendent bien compte qu'aujourd'hui, il faut innover,
01:04:01il faut réfléchir à des nouvelles solutions, il faut changer de logiciel,
01:04:05il faut créer, il faut être imaginatif.
01:04:07Et y compris dans ce domaine-là,
01:04:09c'est pas avec des vieilles solutions éculées qui n'ont pas marché à une époque
01:04:13que soudain, on va résoudre nos problèmes.
01:04:15Donc réfléchissons au contraire à des nouveaux dispositifs,
01:04:19à des façons différentes.
01:04:20Je le disais tout à l'heure, inversons les valeurs,
01:04:23protégeons les victimes plutôt que les délinquants et les terroristes.
01:04:27Donc on a juste besoin à un moment donné de se poser,
01:04:30c'est pareil pour le budget,
01:04:31on reproduit d'une année sur l'autre les budgets,
01:04:34et à la marge, on fait 3 ou 4% d'économies.
01:04:36Faut repartir quasiment d'une page blanche et de se dire,
01:04:39recréons avec une vision l'arsenal juridique
01:04:43qui nous paraîtrait le plus intelligent.
01:04:46De même pour le budget,
01:04:47de même pour tout ce qui touche le code du travail.
01:04:50Je veux dire, on entasse, on entasse des nouvelles lois
01:04:53et puis une loi est supprimée,
01:04:55une autre est rajoutée,
01:04:56puis finalement 10 ans plus tard,
01:04:58on ressort la vieille qui avait été supprimée.
01:05:01Je trouve que c'est un peu sclérosant.
01:05:03Pour avoir ça, il faut une stabilité,
01:05:05ce qu'on n'a pas gouvernementale.
01:05:07C'est tout à fait vrai, chère Cécile,
01:05:08et il faut surtout une vision.
01:05:10Et moi, ce qui me frappe,
01:05:12c'est qu'aujourd'hui, on ne voit pas la vision,
01:05:14on ne voit pas quelle est la France
01:05:16dans laquelle on a envie de vivre demain,
01:05:18après-demain et à plus long terme.
01:05:20On a perdu cette notion de vision
01:05:22d'un projet d'ensemble qui doit être cohérent.
01:05:24Et mettre Migaud et Retailleau
01:05:26en porte-à-faux l'un vis-à-vis de l'autre
01:05:28me semble être le contraire
01:05:30d'une vision équilibrée
01:05:32de ce qu'il faut faire sur le terrain.
01:05:34La seule vision que nous ayons,
01:05:36c'est une vision de vie dont on ne veut pas.
01:05:38C'est-à-dire qu'on sait ce dont on ne veut pas
01:05:40mais on ne sait pas comment fabriquer ce qu'on veut.
01:05:42C'est ça le souci aussi, j'ai l'impression.
01:05:44Merci beaucoup pour ce tour de table
01:05:46de l'actuel. Tout de suite,
01:05:48l'info en plus de Félix Mathieu.
01:05:50Et l'enseigne de vêtements
01:05:52qui habille a été victime d'un détournement
01:05:54colossal de la part d'une de ses anciennes
01:05:56trésorières.
01:05:57L'enseigne de prêt-à-porter confirme à l'instant
01:05:59une fraude financière
01:06:01sophistiquée d'ampleur.
01:06:03L'ampleur, je vous laisse en juger,
01:06:05à 3 millions d'euros, d'après nos confrères
01:06:07de Radio France. Alors visiblement,
01:06:09la trésorière n'avait pas entendu le slogan maison.
01:06:11Ce qui habille, la mode à petit prix.
01:06:13Petit prix, ou gros lot en l'occurrence.
01:06:15L'ancienne trésorière
01:06:17a été interpellée au mois d'août par la police judiciaire
01:06:19même si on la prend maintenant.
01:06:21Elle sortait d'un jet privé à l'aéroport de
01:06:23Figari en Corse. Agée de 39 ans,
01:06:25elle s'était installée en Floride
01:06:27pour y travailler dans le luxe.
01:06:29C'est vrai qu'elle avait les moyens a priori. Elle est finalement
01:06:31mise en examen pour escroquerie
01:06:33en bande organisée. Grosso modo,
01:06:35elle aurait investi de l'argent au nom de
01:06:37Khabi. Sauf que quand l'enseigne a voulu
01:06:39récupérer sa mise à la banque, il n'y avait plus rien.
01:06:41Voilà, voilà. Khabi assure que cette
01:06:43mésaventure ne remet pas en cause
01:06:45sa solidité financière.
01:06:47Après tout, qui a jamais égaré 100 millions d'euros ?
01:06:49Vous savez, le coup de la liasse de billets
01:06:51dans la poche du jean au moment de la mettre
01:06:53dans la machine à laver.
01:06:55C'est une grosse liasse, 100 millions d'euros. La poche, elle va craquer.
01:06:57C'est dingue.
01:06:59On est parfois, j'ai honte de le dire,
01:07:01écartelés entre
01:07:03le scandale devant l'infraction
01:07:05et le détournement, et presque
01:07:07une très légère admiration
01:07:09sulfureuse pour quelqu'un
01:07:11qui a profité.
01:07:15Alors si je me permets
01:07:17de prendre la parole,
01:07:19j'entends bien ce que dit Philippe
01:07:21et je suis assez d'accord avec ça.
01:07:23C'est l'infraction
01:07:25et voilà.
01:07:27Et c'est tellement gros.
01:07:29100 millions.
01:07:31Par contre, ce qui est terrible,
01:07:33c'est qu'elle revienne
01:07:35et donc elle se fait gauler
01:07:37sur des internet.
01:07:39En fait,
01:07:41c'est cette espèce de sentiment
01:07:43d'impunité après avoir fait un bon coup.
01:07:45Au lieu de se faire
01:07:47sincèrement oublier
01:07:49loin de la France
01:07:51et limite dans un anonymat
01:07:53complet, elle voyage en jet privé
01:07:55elle revient en Corse
01:07:57On veut le faire savoir.
01:07:59C'est fou quand même.
01:08:01Il y a une forme de fierté
01:08:03et d'impunité assez étonnante.
01:08:05Eh bien dis donc,
01:08:07c'est qui chez nous à la compta ?
01:08:09Finalement, je me dis que
01:08:11les trafiquants de drogue à 31 millions d'euros
01:08:13il n'y a peut-être plus, c'est quand même des petits joueurs.
01:08:15Non ?
01:08:17On embrasse Philippe Vivès
01:08:19s'il est toujours avec nous.
01:08:21Il est peut-être parti en Corse ?
01:08:23Je ne sais pas.
01:08:25On en rigole mais
01:08:27ce n'est pas toujours très drôle.
01:08:29L'info plus de Félix Mathieu.
01:08:31Merci Félix, bon week-end.
01:08:33Dans un instant, le coup de projecteur des vraies voix.
01:08:35On fait une petite pause et merci de votre fidélité.
01:08:55David, Cécile de Ménibus.
01:08:57Les vraies voix jusqu'à 19h
01:08:59avec Philippe Bilger, avec Jean-Michel Fauvergue
01:09:01et Virginie Calmel.
01:09:03Ça va Futurae ? Virginie, ils sont bien vos petits étudiants ?
01:09:05Ça va très bien. D'ailleurs aujourd'hui,
01:09:07je faisais un petit discours à mes bachelors 1 et 2.
01:09:09Fraîchement sortis du baccalauréat.
01:09:11Heureux de retrouver
01:09:13les chemins de l'école vers de l'employabilité
01:09:15dans les métiers de demain.
01:09:17Et vous avez commencé comme ça, chers élèves ?
01:09:19C'est non, sans une certaine émotion.
01:09:21Non, non, c'est pas ça.
01:09:23J'espérais qu'aucun ne connaîtrait le chômage
01:09:25et que c'est ça que Futurae veut leur donner.
01:09:27C'est-à-dire des compétences
01:09:29attendues par les entreprises.
01:09:31Tout de suite, le coup de massue
01:09:33de Virginie.
01:09:35Le coup de projecteur des vraies voix.
01:09:37Les vraies voix Sud Radio
01:09:39Le coup de projecteur des vraies voix.
01:09:41À vendre.
01:09:43Liquidation totale avant fermeture.
01:09:45100% déstockage.
01:09:47Tout doit disparaître. Voici ce que l'on peut lire
01:09:49en lettres capitales sur les vitrines de nos commerces
01:09:51Pourtant si incontournable pour la vitalité
01:09:53de nos centres-villes.
01:09:55Le beurre, l'électricité, le fio, tout.
01:09:57Depuis mars-septembre,
01:09:59avec ma boulangerie, je ne peux même plus
01:10:01prendre de salaire.
01:10:03Je ne suis pas favorable à ce qu'on décale
01:10:05le remboursement des PGE.
01:10:07Je pense que ça n'est pas rendre service
01:10:09aux entreprises que d'étendre systématiquement
01:10:11la durée ou la maturité
01:10:13des prêts.
01:10:15Les commerçants ont le sentiment d'être délaissés.
01:10:17Une lame de fond qui atteint
01:10:19les centres-villes où
01:10:21les locaux sont vacants.
01:10:23Les boutiques
01:10:25c'est le
01:10:27exploit
01:10:29sur un an selon le tribunal du commerce
01:10:31de Bordeaux.
01:10:33Oui, alors parlons vrai. Est-ce que tout est fait
01:10:35pour défendre le petit commerce ? Et finalement
01:10:37est-ce que les principaux responsables, ce sont pas
01:10:39les consommateurs qui boudent
01:10:41les petits commerces pour préférer acheter
01:10:43par exemple sur internet ? Et à cette question
01:10:45les petits commerces sont-ils en danger ?
01:10:47Et tous à 95% voulaient réagir.
01:10:49Manu, attend vos appels au 0826 300 300.
01:10:51Et Philippe Coy est avec nous
01:10:53élu commerce de la CCI Pau Béarn
01:10:55et délégué de la CCI Nouvelle-Aquitienne
01:10:57et président, vous les connaissez, des Buralistes de France.
01:10:59Philippe Coy, merci d'avoir accepté notre
01:11:01invitation. Philippe, avec
01:11:03cette succession de petits commerces
01:11:05aujourd'hui qui baissent le rideau.
01:11:07Alors une fois qu'on a
01:11:09évidemment déploré
01:11:11la disparition de ces petits
01:11:13commerces et les tragédies
01:11:15parfois que ces disparitions
01:11:17entraînent
01:11:19je me demande au fond
01:11:21s'il n'y a pas de la part
01:11:23de la France
01:11:25prétendue élitaire
01:11:27une sorte de mépris pour
01:11:29ces commerces fondamentaux
01:11:31qui assurent notre quotidienneté
01:11:33mais qui ne relèvent
01:11:35pas évidemment des grandes masses
01:11:37capitalistiques
01:11:39et je vois
01:11:41quelque chose
01:11:43mais
01:11:45mais
01:11:47mais
01:11:49une sorte
01:11:51de
01:11:53une chance
01:11:55une
01:11:57un service à protéger
01:11:59on y voit au fond presque
01:12:01une utilité à mépriser.
01:12:03Virginie Calmes qui a été élue locale.
01:12:05Oui, pas tout à fait d'accord avec Philippe Bilger
01:12:07parce que je pense que beaucoup
01:12:09au contraire de Français
01:12:12qui sont heureux d'avoir du commerce de proximité
01:12:14du petit commerce, au contraire les territoires
01:12:16ruraux se plaignent de la fermeture
01:12:18justement de ce qui fait le poumon
01:12:20d'une ville, moi je vois plutôt
01:12:22les conséquences de certaines politiques
01:12:24menées par certains maires
01:12:26et notamment les écologistes
01:12:28si je prends un exemple que je connais bien qui est Bordeaux
01:12:30c'est qu'à force de vouloir
01:12:32absolument
01:12:34piétoniser
01:12:36qu'il n'y ait plus du tout de véhicules
01:12:38et bien le drame si vous regardez Bordeaux
01:12:40c'est qu'il est très facile de sortir
01:12:42d'une ville comme Bordeaux, bon Paris
01:12:44ça devient un peu la même chose, il y a beaucoup
01:12:46d'axes pour sortir de la ville
01:12:48et vous n'avez quasiment plus d'axes
01:12:50pour rentrer dans la ville
01:12:52et le drame c'est que vous avez des rues
01:12:54entières qui sont piétonnes
01:12:56qui sont vraiment, qui accueillent
01:12:58beaucoup de petits commerces
01:13:00où finalement les habitants notamment
01:13:02de la périphérie urbaine qui avant
01:13:04venaient faire leurs courses dans les petits commerces
01:13:06et notamment en province vous avez
01:13:08une vraie dynamique le samedi
01:13:10et bien ils ne vont plus
01:13:12dans les centres-villes parce que
01:13:14c'est trop contraignant en termes de
01:13:16locomotion et là je pense
01:13:18que c'est pas du mépris pour les petits commerçants
01:13:20c'est malheureusement qu'ils se
01:13:22sentent plus accueillis et plus
01:13:24en mesure de se déplacer facilement
01:13:26Jean-Michel Fauvergarde
01:13:28Un tour de table d'abord avec vous dans deux secondes
01:13:30Philippe Coy, on fait juste le tour de table
01:13:32Oui et rajoutons aussi
01:13:34des problématiques effectivement
01:13:36des problématiques d'énergie, elles sont peut-être
01:13:38plus d'actualité ou pas
01:13:40C'est la répercussion
01:13:42des dettes
01:13:44de ce qu'il y a eu, les dettes qui sont accumulées etc
01:13:46il y a aussi un problème de main-d'oeuvre
01:13:48on parlait des restaurants
01:13:50il y a un problème de main-d'oeuvre où les restaurateurs
01:13:52n'arrivent pas à récupérer
01:13:54mais je suis assez d'accord
01:13:56avec tout ce qui a été dit, c'est-à-dire que
01:13:58toutes ces hyper... et c'est peut-être
01:14:00la conséquence d'une quarantaine d'années
01:14:02de politique là-dessus
01:14:04les hypermarchés
01:14:06les centres commerciaux
01:14:08qui sont en limite des villes
01:14:10ça a tué les cœurs des villes
01:14:12malgré, je le précise, qu'il y a eu des plans
01:14:14ces derniers temps
01:14:16pour essayer
01:14:18de relancer les cœurs des villes avec des financements
01:14:20en particulier, visiblement
01:14:22ça fonctionne plus ou moins bien
01:14:24Philippe Coy, on vous connaît bien
01:14:26sur Sud Radio, vous occupez
01:14:28notamment des buralistes, est-ce que vous
01:14:30constatez ça ?
01:14:32C'est le premier commerce de proximité en France
01:14:34Absolument, est-ce que vous constatez
01:14:36ce drame des dépôts de bilan à répétition
01:14:38dans les centres-villes, comme vous êtes
01:14:40partout en France, du nord au sud
01:14:42et de l'est en ouest ?
01:14:44Merci d'abord de me donner
01:14:46l'occasion de parler du commerce de proximité
01:14:48dans sa totalité, ça fait des années
01:14:50que je milite auprès du monde consulaire
01:14:52pour le défendre, le représenter
01:14:54et j'ai entendu plein de choses mais
01:14:56il y a d'abord, dans le commerce indépendant
01:14:58la première des difficultés, c'est qu'on est
01:15:00indépendant face aux difficultés
01:15:02et malgré l'organisation que met
01:15:04le monde consulaire, toute
01:15:06la myriade de petits commerçants
01:15:08a du mal à se fédérer, a du mal
01:15:10à se faire entendre, donc c'est déjà
01:15:12dans un débat
01:15:14général, la grande distribution
01:15:16pèse plus, fait plus
01:15:18fléchir la décision politique
01:15:20que le petit indépendant et
01:15:22on le sait, souvent nous sommes
01:15:24catalogués auprès des élus comme des
01:15:26râleurs, des insatisfaits et donc
01:15:28pas d'oreilles attentives, sauf qu'aujourd'hui
01:15:30on s'aperçoit que ce commerce de proximité
01:15:32c'est le lien indispensable
01:15:34au bien vivre ensemble, qu'on parle
01:15:36de zone urbaine, de quartier
01:15:38de ruralité et
01:15:40j'ai trop mal au ventre quand je vois aujourd'hui
01:15:42bon nombre de commerces tout type
01:15:44qui ferment et les habitants me dire
01:15:46oh c'était bien d'avoir l'épicier à côté
01:15:48oh c'était bien d'avoir ce boucher
01:15:50mais le A c'était bien, est-ce que vous y alliez ?
01:15:52Non, on est très
01:15:54content d'aller faire ces courses en périphérie
01:15:56et finalement on va se dépanner
01:15:58mais un commerçant ne peut pas vivre du dépannage
01:16:00Madame Kamenetz vient de dire, le samedi
01:16:02c'est magique, mais la semaine elle fait 7 jours
01:16:04elle ne fait pas le samedi et le lundi
01:16:06je vends à qui ? Je paye mes charges à qui ?
01:16:08Et puis dans le centre-ville, tous les
01:16:10centres-villes, le prix du loyer
01:16:12aujourd'hui est un vrai enjeu
01:16:14comment on peut faire face entre les charges
01:16:16énergétiques, les charges locatives
01:16:18tout cela c'est des choses à mettre
01:16:20sur la table, alors il y a plein de plans
01:16:22il y a le conseil national du commerce qui vient d'être
01:16:24créé d'ailleurs par Olivia Grégoire
01:16:26qui était jusqu'à il n'y a pas très longtemps
01:16:28ministre du commerce et des PME
01:16:30je crois qu'il y a un plan d'urgence à avoir
01:16:32dans la concertation avec
01:16:34le commerce de proximité qui fait
01:16:36le lien avec les habitants
01:16:38et puis il y a un point que je souhaite
01:16:40aborder aussi parce que c'est la zone
01:16:42grise que personne ne dit
01:16:44c'est que pour faire du commerce
01:16:46notamment en centralité, il vous faut
01:16:48des clients, alors il y a bien évidemment
01:16:50l'accès avec les piétonisations
01:16:52il faut piétoniser
01:16:54il faut arboriser, mais on ne vient plus
01:16:56avec les voitures, mais aussi
01:16:58l'habitat qui se vide dans les centres-villes
01:17:00je peux parler de ce que je connais à Pau
01:17:02il y a 1000 logements
01:17:04de vide, ça ne se voit pas
01:17:06les immeubles sont toujours là
01:17:08mais il n'y a plus les habitants, alors pour faire vivre
01:17:10ces commerces de pied d'immeuble, il faut bien
01:17:12là aussi de l'animation et des résidents
01:17:14c'est vrai
01:17:16merci beaucoup en tout cas Philippe
01:17:18c'est toujours très clair avec vous, Philippe Coil
01:17:20élu commerce à la CCI de Pau-Béarn
01:17:22et délégué de la CCI
01:17:24Nouvelle-Aquitaine et président des
01:17:26Buralistes de France, et vous les embrassez bien
01:17:28pour nous, ces commerçants
01:17:30merci beaucoup d'avoir été avec nous, merci Philippe Bilger
01:17:32merci Jean-Michel Fauverg
01:17:34merci Virginie Kalmel
01:17:36c'est vraiment toujours un bonheur
01:17:38de vous avoir le vendredi, c'est comme
01:17:40c'est un peu une récréation
01:17:42qu'est-ce que vous en pensez, qu'est-ce qu'il en pense
01:17:44notre réalisateur préféré
01:17:46Maxime
01:17:48que du bien
01:17:50vous n'avez pas mis de micro Maxime
01:17:52vous n'avez pas mis de micro aujourd'hui
01:17:54il est derrière l'écran
01:17:56c'est sûr que c'est très compliqué
01:17:58donc on en profite pour remercier Maxime
01:18:00on embrasse Emmanuel bien entendu
01:18:02on embrasse Justine, Aude
01:18:04et toute l'équipe des Vrais Bois
01:18:06pour cette semaine encore passée
01:18:08on vous retrouve lundi, alors je viendrai
01:18:10de Saint Raphaël, j'espère être à l'heure
01:18:12j'espère aussi
01:18:14avec un bronzage
01:18:16on embrasse Philippe, David
01:18:18on vous retrouve demain, lundi
01:18:20avec vous à partir de 17h
01:18:22et on a tout de suite Alexandre Priam, salut Alex
01:18:24salut tout le monde
01:18:26salut les Vrais Bois
01:18:28je suis comme Antoine Dupont à Los Angeles
01:18:30exceptionnellement
01:18:32quel est le menu du rugby ce soir
01:18:34eh oui, on suit Antoine Dupont évidemment
01:18:36puisqu'il est en stage actuellement
01:18:38du côté d'une franchise de NFL
01:18:40on en parlera bien ce soir
01:18:42c'est toute une information
01:18:44donc on va la développer dans quelques minutes
01:18:46avec notre spécialiste Phyllis Panguirou
01:18:48et puis évidemment de la Pro D2 ce soir
01:18:50avec Mont-de-Mars-en-Brive, Nice-Colomiers
01:18:52Dax Soyen-Goulem, Nevers-Montauban
01:18:54Valence-Romand, Agin, Aurillac, Béziers
01:18:56et Aix-en-Provence, Oyonnax
01:18:58pour cette cinquième journée
01:19:00de Pro D2, très très belle soirée de rugby
01:19:02à prévoir
01:19:04que du bon, merci beaucoup, allez passer une bonne soirée à tous
01:19:06bon week-end et à lundi à 17h
01:19:08tout de suite les incontournables de la gestion de copropriété