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DB - 02-10-2024

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Transcription
00:00Convaincu par les aveux du menuisier Pinche-Belle que Joseph Colinard est mêlé au trafic d'armes qu'il a surpris au camp des Combaster,
00:07Fabien, successeur à la justice de paix de son ami Antoine Vassière, interroge Lariviste, candidat aux élections prochaines.
00:14Colinard se défend habilement.
00:16Le Montmoulin de la Sauvignière est un entrepôt de fournitures militaires, c'est vrai, mais le fusil, j'en fais plus.
00:22Depuis Belle-Hulurette, on ne gagnait rien sur le fusil.
00:25Décidé à maintenir son principal témoin sous les verrous, Fabien regagne l'hôtel de justice lorsqu'il est abattu sur la route.
00:45Sauvé d'une mort certaine par l'intervention providentielle d'un groupe de fervents, Fabien est abandonné par ses agresseurs.
00:56Les papiers.
00:58Quels papiers ?
01:00Les papiers dans sa poche avec toute la combine de bazoche et Valence et mon nom inscrit dessus.
01:04Et le noir, il me les faut ?
01:06L'ayant retrouvé à demi mort, le jeune Eric aide son ami à traverser la rivière.
01:13Convaincu de sa disparition, s'est poursuivant en renonce.
01:17C'est quand même pas le tien.
01:19C'est quand même pas le tien.
01:23Tu vois ? Le trou l'a gobé.
01:25Mais il faut tout le courage et l'habileté d'Eric pour assurer les premiers soins.
01:29Je l'ai. Je l'ai. Fabien, il ne faut pas mourir.
01:34Cependant, la fièvre empirant, le gamin se trouve une alliée en la personne d'Olivia de Rouviret qu'il va littéralement réquisitionner,
01:43tandis qu'au château, Julie doit subir l'ironie de Servia reparue.
01:47Enfant Julie, il n'y a que deux êtres à ne le regretter vraiment. Vous et moi.
01:54Olivia veille sur Fabien qui lui livre le terrible secret qui l'a mis en route depuis l'Ardèche à la poursuite des assassins de sa femme et de son fils.
02:03Et quand elle a ouvert une fenêtre pour échapper aux flammes, elle tenait notre fils dans ses bras.
02:10Ils ont fusillé, non ? La lumière vient incendier.
02:40La lumière vient incendier.
03:10La lumière vient incendier.
03:40La lumière vient incendier.
04:00Comment as-tu fait ?
04:01J'ai acheté Etienne.
04:06Sauf le sac. Le sac, je l'ai trouvé.
04:09Mais...
04:10Je ne veux pas que tu m'entendes plus.
04:13Ça, je sais qui j'ai été. Il n'était pas là.
04:16Moi, je ne voulais pas attendre. C'est une maison où il manque de rien, tu sais.
04:20L'excuse.
04:21Mais ça, c'est vrai. Ça, je l'ai payé. Je l'ai payé à trois mains.
04:25Avec quoi ?
04:27Avec des sous.
04:40C'est bon, hein ?
04:44Personne ne t'a vu au village ?
04:46Non, sauf trois mains.
04:48Ils disent qu'un otage, c'est quelqu'un qui ont fusillé à cause des autres.
04:53Vous, vous êtes otage pour qui ?
04:57Le vigoureau, il a dit bonjour à moi.
05:00Et vous, vous êtes otage pour qui ?
05:03Vous, vous êtes otage pour qui ?
05:07Le vigoureau, il a dit votre nom.
05:10Je crois qu'il vous cherche.
05:13Vous ne pouvez plus redescendre, Olivia.
05:16Je ne peux pourtant pas continuer de vivre ainsi.
05:20Presque heureuse, paisible.
05:23Comme si rien ne s'était passé.
05:26Comme si Rémi n'était pas mort.
05:30Je dois le venger.
05:32On ne se venge pas seul.
05:34J'ai appris cela il y a peu de temps.
05:36Tout ce qui doit être fait, nous le ferons avec les autres et pour les autres.
05:40Et vous verrez bien que les deux camps dont vous parliez ne sont pas du tout ce que vous imaginez.
06:02Décidément, on ne peut pas vous perdre de l'œil.
06:07C'était une expérience.
06:11Vous espérez guéri.
06:15J'admire beaucoup votre fidélité.
06:18Vous ne respectez donc même pas les morts ?
06:20Mais si, mais si.
06:22Seulement, j'oublie vite.
06:24Et vous, par contre...
06:27Rentrons, Julie, c'est plus facile.
06:29Par contre...
06:31Rentrons, Julie, ces pèlerinages ont quelque chose de démoralisant.
06:35Je ne veux pas que vous gâchiez votre jeunesse dans les larmes et les regrets.
06:42Pourtant, quelque chose me dit que vous n'êtes pas tout à fait sûr de sa mort.
06:46Pour être tout à fait franc, je crois que moi non plus.
06:50Aussi, j'irai faire un tour dans la montagne bientôt.
06:54Venez, Julie.
06:55Venez, venez, venez.
06:59Venez, venez.
07:30Eh, reviens, j'ai plus de pounelles.
07:42Renoncez à cette idée, Olivier.
07:48À celle de vous venger.
07:50D'ailleurs, sauriez-vous de qui ?
07:59C'est moi.
08:29C'est l'âge d'Eric.
08:32Il s'appelait Maximilien.
08:34En hommage à quelqu'un.
08:36Mon fils s'appellera Louis.
08:38En hommage à quelqu'un.
08:41C'est tout de même très joli, Maximilien.
08:43C'est un nom de saint, malgré tout.
08:45Levez l'épaule.
08:48Il y en a même deux.
08:50Tous deux dentioches et tous deux martyrs.
08:53Décapités.
08:55Décidément.
08:57C'est qui ?
08:58Termidor.
09:00Vous les connaissez tous, les saints ?
09:02Beaucoup.
09:04C'est ce que m'apprenaient les religieuses.
09:07J'étais une très bonne élève.
09:10Remue le bras.
09:14Ça va ?
09:16Presque.
09:18Moi, pas.
09:19Pas bon élève.
09:21Même pas élève du tout.
09:27Ressuie mes lettres à 14 ans…
09:29Prince Antoine.
09:32Antoine Racière.
09:35Ils apprenaient en cachette quand le père était à la cave.
09:38Il croulait dans ses vomissures divines.
09:42Après, j'ai mis les bouchées d'eau.
09:44Au sout, au plancycle pédie.
09:48Mon père vous connaissait ?
09:50Oui.
09:52On m'appelait ma mère, moi.
09:55Mon père aussi, il est à l'encyclopédie.
09:58Je me suis fui de chez moi à cause du mien.
10:01Mon pauvre père qui était si malheureux et qui l'était toujours, Yves.
10:05Peut-être aussi à cause de la ceinture d'Antoine.
10:09Je traversais la France jusqu'en Alsace.
10:12Je pardais. Je travaillais ici et là.
10:16On me faisait embaucher jeune en Alsace, par les mines.
10:20Mais il y fait un froid de dos.
10:22J'ai pas tenu.
10:27J'ai refait la route à l'envers.
10:30Sans métier, pire les uns que les autres.
10:33J'avais toujours un livre dans mon sac et une chandelle.
10:36Je mangeais pas autant que je lisais. N'importe quoi.
10:40Du trésor des mythologies à la destruction de l'Empire du Pérou.
10:53J'ai tout râle à 18 ans.
10:56Et à 20 ans, à Yorktown.
11:00C'est là que j'ai appris ce que je sais de médecine et de chirurgie.
11:06Et c'est là qu'on m'a offert ce fusil.
11:14J'assistais à la naissance des États-Unis d'Amérique.
11:18Il y a quelque chose qui m'intéressait.
11:21Quelque chose de plus grand que toutes mes lectures.
11:26Je voyais le peuple le plus jeune de la Terre
11:29créer un modèle pour les siècles à venir.
11:32La justice, la tolérance,
11:35l'égalité des droits s'inscrivaient dans la loi.
11:41Le retour à Paris,
11:44j'assistais en simple témoin
11:47à la prise de la Bastille.
11:51Ce serait si simple de refaire ici ce que j'avais vu s'accomplir là-bas.
11:59Voilà.
12:01La fin du récit de la première vie de Fabien Wauturier.
12:04C'est magnifique.
12:07Moi, je n'ai jamais été plus loin que lui.
12:10Oui, c'est magnifique.
12:12Le monde.
12:14Mais c'est effroyable.
12:16On y voit trop de choses qu'on n'oublie plus.
12:21Et la seconde vie ?
12:23Toujours des livres ?
12:25Des hommes.
12:27La rencontre des hommes merveilleux, purs.
12:30Je vous en prie, non.
12:33Périgicide.
12:36Olivia.
12:39Comment une jeune femme qui n'a jamais dépassé Lyon pourrait-elle savoir
12:42sur eux autre chose que les mensonges de sa caste ?
12:45Merveilleux et pur.
12:47Et lucide.
12:48C'est pas le roi qu'ils ont tué.
12:50Ce sont les rois !
12:52La plupart des victimes dont la mort vous a soulevé d'indignation
12:55trahissaient ceux qui ne les ont exécutés que pour survivre et sauver la nation.
13:01Ceux qui ont tué Robespierre et Gracchus Baboeuf
13:04sont les mêmes qui ont exécuté la famille Méjean.
13:08Quant au crime du peuple,
13:10lorsqu'on dénombrera ces victimes,
13:12on verra qu'elles sont moins en deux ans
13:15qu'elle en fait une bataille en deux heures.
13:16Mais les innocents, Fabien !
13:18Les innocents !
13:20Il ne suffit pas de fermer les yeux pour se dire innocent, et vous le savez très bien.
13:23Vous auriez tué Rémi ?
13:26Peut-être.
13:28Et lui-même, l'eut-il épargné ?
13:30N'aurai-je pas eu de meilleure raison ?
13:33Cela peut être une excuse que ceux qui l'ont ramonté
13:36et ceux proclamés les défenseurs de vos malheureux innocents.
13:39Vous voyez bien que je dois le venger.
13:43Monsieur, vous ne m'avez toujours pas dit à qui je parlais.
13:46À quelle heure venir les chiens après, demain matin ?
13:48Ils partiront de très bonne heure, il ne prendra longtemps.
13:50Pourtant, c'est le meilleur nez.
13:52Il n'est plus à l'âge de fournir une longue course en montagne.
13:54Vous savez, à mon avis, la course ne va pas dépasser le pied du jardin.
13:57Qu'est-ce que je te dis ?
14:03Ah !
14:06Enfin !
14:08J'ai bien occupé.
14:10Nous aussi, figure-toi.
14:12Avec ces sacrés listes.
14:14Éliminer le royaliste, c'est une plaisanterie.
14:17Mais Jacobin, à mon avis...
14:20Celui qui nous donne le plus de mal, c'est Vigourou.
14:25Je ne le trouve pas.
14:27Il faut absolument une raison.
14:29Oui, tout de même.
14:31Il paraît que c'est mieux.
14:33Et Crusole ?
14:35Oh, Crusole !
14:37Raillé ! Re-raillé !
14:39Re-re-raillé !
14:41Avec l'embarras du choix.
14:43Ancien maire, agitateur, exalté.
14:46Et refus de prêter le serment de haine à l'anarchie.
14:50C'est un cas absolu de déchéance civique.
14:53Oui ?
15:05Chéri ?
15:07Oui, chérie ?
15:09Palmyre veut absolument que nous allions ramasser une brassée de marguerite.
15:12Et nous déjeunerons dehors, je pense.
15:14J'adore les petites auberges.
15:16Ça va, c'est bien, c'est très bien.
15:30Eh oui, on est rabibochés.
15:32Ça te défrise, hein ?
15:34Je la connais bien, moi, Julie.
15:36Elle a des coups de chien, mais elle revient toujours.
15:42Oh !
15:44Oh !
15:48On peut pas aller plus loin.
15:50Attends-moi là.
15:52Ne me pose pas de questions.
15:54Oh ben, toi, alors !
15:56Tu me sors du lit et tu me fais des choses !
15:59Je te jure, je te jure.
16:01Je te jure, je te jure.
16:03Je te jure, je te jure.
16:05Je te jure, je te jure.
16:07Je te jure, je te jure.
16:09Je te jure, je te jure.
16:11Tu me lâches en pleine montagne et pas de questions.
16:17Tu fais ce que tu fais, au moins.
16:21J'ai jamais si bien su.
16:38En tout cas, pour les marguerites,
16:39tâche au moins d'en ramener.
16:41Parce que moi, j'en vois pas.
16:45Oh si !
17:09Oh !
17:40Ils arrivent, ils arrivent !
17:43Les moutons !
17:45C'est plein de moutons qui s'en mêlent !
17:51Oh !
17:53Oh !
17:55Oh !
17:57Oh !
17:59Oh !
18:01Oh !
18:03Oh !
18:05Oh !
18:07Oh !
18:10Oh !
18:16Les moutons !
18:18C'est plein de moutons qui s'en mêlent !
18:22Tu vois pas ce que je te dis, les moutons ?
18:40Rassurez-vous, il ne m'a rien dit.
18:44Si je vous ai trouvés,
18:46d'autres le peuvent aussi.
18:48La haine
18:50est un guide aussi puissant que
18:52que l'amitié.
18:55Servia est revenu, ils prendront les chiens demain à l'aube.
18:58Merci, Jenny.
19:00Je serai allé recevoir.
19:02Ah non !
19:03Il faut partir !
19:05Mais dites-lui qu'il faut partir !
19:06Quitter ce pays, disparaître, oublier !
19:10Avec vous, il acceptera peut-être.
19:14Ne redescendez pas vers le village.
19:16Vos amis ne pourront pas vous aider.
19:18Servia a fait de nouvelles recrues.
19:20Il est revenu ?
19:22Oui.
19:24J'ai entendu parler de plusieurs hommes
19:26qui attendent des ordres au pas de l'étang.
19:31Nous allons partir, vous avez raison.
19:33Je vais assez bien pour ça.
19:34De toute manière, les motards arrivent.
19:36Ce que j'ai vu, c'est peut-être pas pour aujourd'hui,
19:39mais dans deux ou trois jours, ils seront partout.
19:44Demain matin, je serai loin.
19:53Adieu.
19:55Fabien.
19:58Adieu, Jenny.
20:04Adieu.
20:35C'est dommage, mais on est mieux nous trois, hein ?
20:43Quelle chance seriez-vous de surprendre ces hommes dans leur propre camp ?
20:46Vous l'avez bien fait.
20:48Moi, je suis comme eux, j'ai appris à tuer.
20:50J'essaierai.
20:51Je vous l'interdis.
20:54Même avec un seul bras,
20:56il me reste la loi triomphante.
20:58Je vous l'interdis.
21:00Je vous l'interdis.
21:02Je vous l'interdis.
21:04La loi triomphante de notre époque bénie.
21:06Celle du plus fort.
21:34...
21:58Olivia !
21:59...
22:04Olivia !
22:05...
22:13Réveille-toi, petit. Allez, réveille-toi !
22:15...
22:17Olivia est partie, je dois la rattraper.
22:19Tu redescendras par la rivière.
22:21Les chiens suivront par la trace.
22:23Et où je vais ?
22:24Chez Crusole, encore ?
22:25Non, là où tu m'as trouvée la 1re fois.
22:27Tu iras chercher Ellie
22:28et tu m'attendras, sans vous montrer.
22:30A bientôt.
22:31...
23:17...
23:43...
24:08...
24:09Ah !
24:10...
24:18...
24:31Le fusil !
24:32Le fusil !
24:33Le fusil !
24:34Le fusil !
24:35Le fusil !
24:36...
24:42Lâchez-moi !
24:43Ah non !
24:45Non !
24:46Lâchez-moi !
24:47Non, non !
24:49Lâchez-moi !
24:50Mais lâchez-moi !
24:53Non !
24:54...
25:09Tiens !
25:10Tiens !
25:11...
25:40...
25:43...
26:04T'as déjà tué quelqu'un, toi ?
26:07Jamais.
26:09Et je prie Dieu de ne jamais être tenté de le faire.
26:12Et si on t'attaque ?
26:14Si on te poursuit ?
26:15Avec des chiens ?
26:17J'essaie d'échapper, je prie Dieu.
26:20Ouais.
26:21Mais les autres aussi, peut-être, prie Dieu de t'attraper.
26:25Alors Dieu choisit.
26:29En somme, toi tu fais rien, quoi.
26:32C'est Dieu qui fait tout.
26:35...
26:44...
27:03...
27:13Qu'est-ce qu'il a, Gilles ?
27:14Tu l'as ramené ?
27:17On s'est pas arrangés, Eric.
27:19Et si Elie le veut bien, nous allons tous ensemble faire justice.
27:23Elie !
27:24...
27:35Il se demande seulement de nous obtenir l'asile au milieu d'Etiens pour nous trois.
27:39...
27:42Je serai, mais ce sera difficile.
27:45...
27:48Ce n'est pas lui qui l'a tué.
27:51...
27:53Je te mets là ?
27:55Pas vu !
27:57Non, je le vois.
27:59Eh voilà.
28:02Elle est la première muse lancée au joueur.
28:06Ruth était au château...
28:08Elle l'a vue venir et repartir.
28:10Elle l'a vu aussi Servia, et les deux alents.
28:12« Allez venir ! »
28:14Et elle a parlé avec Mlle Julie.
28:15Une pécheresse.
28:17Quelle parole juste sortirait de la bouche d'une pécheresse.
28:21T'inquiète pas, ils ont le cœur juste.
28:51J'ai peur qu'ils soient un peu trop justes.
28:54J'aimerais mieux qu'ils aient le cœur grand.
29:09Mais délivrons-nous du malin, car c'est à toi qu'appartiennent le règne, la puissance et la gloire. Amen.
29:20Parlez.
29:38Je l'ai vu se battre. C'est un homme violent.
29:42Si nous lui accordons asile, il nous apportera la violence.
29:47Ceux d'en bas aussi sont violents et fourbes.
29:51Le Seigneur jugera. Il nous jugera tous.
29:55Ils sont de l'hérèse et les cœurs.
29:58Si ceux d'en bas sont coupables, ils seront jetés au feu.
30:01Mais si lui est innocent, tu l'auras jugé avant le Seigneur.
30:06On n'est pas innocent quand on est homme de violence.
30:16On n'est pas innocent quand on est homme de violence.
30:47Judas, appelé Maccabée, endossa la cuirasse comme un géant et saignit ses armes de guerre.
30:57Il engagea maintes batailles et fit la chasse aux mécréants qu'il dépistait,
31:04et livra au feu les perturbateurs de son peuple.
31:08Alors ils furent abattus, et tous les ouvriers d'injustice avec eux.
31:15Jusqu'à la libération du peuple d'Israël.
31:34Il peut venir.
31:45Dieu aussi a ses colères.
31:56On ne refuse pas deux fois l'asile à l'homme en péril.
32:01On ne reste pas à la mort...
32:11Igourou, après ta destitution, au nom de la loi,
32:16et en tant que nouvel agent municipal désigné par le gouvernement,
32:19je viens de procéder à la réquisition de tes armes.
32:32C'est mes outils de travail. Ils m'en font besoin.
32:35Un tranché de cordonniers dans les mains d'un suspect, c'est un outil de travail?
32:40C'est une arme.
32:44Allez.
33:02Vous savez bien que tu en cachais un autre.
33:05La nuit des Pouponneaux, vous avez tiré à quatre fusils depuis ta maison.
33:09Comment tu le sais?
33:11Après tout, oui, tu as raison. Il y en aurait bien d'autres.
33:15Dans la litterie ou dans les armoires.
33:17Ça vaudrait des fois la peine de regarder.
33:20C'est une arme.
33:22C'est une arme.
33:24C'est une arme.
33:26C'est une arme.
33:28C'est une arme.
33:30Ça vaudrait des fois la peine de regarder.
33:38Ton avis?
33:40Il y en avait bien quatre fusils.
33:42Les trois là et celui du citoyen juge.
33:45Fabien Duportel.
33:47Voleur et assassin, répète.
33:52Fabien Duportel.
33:54Voleur.
33:58Voleur et assassin.
34:02Tu ne peux même pas défendre la mémoire d'un ami.
34:05La mémoire?
34:06Qu'il se montre.
34:08Qu'il se montre donc à la fin. Je sais que tu l'as vu.
34:11Je l'ai monté de peu alors.
34:13Tu vas lui dire demain qu'il vienne me voir.
34:15Qu'il vienne. Qu'il se montre.
34:18Il sait où.
34:24Qu'il vienne.
34:26Qu'il se montre.
34:34Qu'il se montre.
34:36Qu'il se montre.
34:54Elle n'aurait pas été pour toi, petit.
34:56Je tirais d'abord dans ce beau monde.
34:58Mais après, on l'aurait vu.
35:01Tu as entendu?
35:04Qu'est-ce que je dois faire?
35:10Tu dois parler à Fabien.
35:18Le beau, l'ami.
35:23Tout est très simple.
35:25Les élections auront lieu demain.
35:27Cinq communes voteront à la Rabatière et nous savons pour qui.
35:30Il faut empêcher cela.
35:32Les électeurs de la Rabatière peuvent changer la balance pour tout le canton.
35:35Et vous ne l'ignorez pas.
35:37S'ils votent pour le clan Colinard, cela lui donnera six voix sur dix.
35:41Avec les répercussions que vous devinez au département.
35:45Ceux qu'il connaît pour être des opposants sont déjà rayés des listes.
35:49Et l'accès des urnes sera interdit aux entêtés.
35:53Il n'y a donc qu'un seul moyen de ruiner ces plans.
35:56Dévoiler publiquement ces crimes.
35:59Au grand jour, devant toute la population.
36:01Alors même l'embon du mousquier le lâchera.
36:04C'est bien ce qu'il y a à dire, mais comment?
36:07Je ne vous demande qu'une chose, à tous être présents.
36:10Et vous montrer résolu à tenir tête aux hommes de Servia.
36:14Résolu? Résolu, c'est vite dit.
36:17On nous a tous désarmés.
36:19Du courage et des points, ça ne suffit pas contre ces bandits.
36:27Nous en avons d'autres.
36:32Elie vous expliquera ce que j'attends de vous.
36:36Tu ne vas pas y retourner, non?
36:38Si, je dois finir ce que j'ai commencé.
36:42Et bien sûr, seul, comme toujours.
36:45Pour la dernière fois, oui, seul.
36:47Mais je ne veux pas être seul.
36:50Je ne veux pas être seul.
36:53Comme toujours.
36:55Pour la dernière fois, oui, seul.
36:58Mais si vous faites ce que je vous demande, nous finirons la fête ensemble.
37:53Ce n'est pas à vous que j'ai affaire.
38:20Je viens ici en qualité de juge.
38:22Je ne suis pas assuré de la personne de celui-ci.
38:25Ne tirez pas.
38:27Il est à moi.
38:42La Bastille de Rouillac, tu te souviens?
38:48Reconnais-tu ceci?
38:51Tu ne t'es jamais appelé du portel, tu es Fabien Voiturier.
38:57Oui, juge de paix à la Bastille de Rouillac.
39:01Mon insigne que tu as déposé sur le corps de mon fils, assassiné.
39:05Ainsi que ma femme, par toi.
39:07Nous faisions la guerre.
39:08Aux femmes, aux enfants.
39:11Ils ont voulu s'échapper, mais tu as mis feu à la maison.
39:14Vous étiez trente hommes au moins, bien armés.
39:17Elle a tiré sur nous et le garçon nous insultait.
39:19J'ai pu te tuer déjà, plusieurs fois.
39:21Mais j'ai voulu que tout se passe ainsi.
39:23Légalement, loyalement.
39:25Deux mots que tu ignores.
39:49Faites votre devoir, citoyens.
40:00Ils veulent voter.
40:01Allez, on vote.
40:31Toute l'essence est réduite.
40:48Les fils de l'Aigle, les fils de l'Or, les fils de Croteau.
40:51Les arcs de Prairie, les arcs de Gagouet, les catholiques.
40:55Vous faites votre devoir, messieurs.
40:57Bravo.
40:58Allez, les garçons de Prairie, les garçons de Prairie.
41:02Allez, on vote.
41:04On vote, on vote, citoyens.
41:07On vote, on vote, citoyens.
41:35On vote, on vote, citoyens.
42:04Faites votre devoir, citoyens.
42:19Votez.
42:20Allons, votez.
42:21Bon.
42:22Allons, citoyens.
42:23Allons, allons.
42:24Il faut voter.
42:25Allons.
42:26Décidez-vous.
42:27Votez.
42:28Venez, venez, venez.
42:29Venez, votez.
42:30Aux urnes.
42:37Je vote seulement si on refait le chemin devant chez moi.
42:40Entendu, l'ami, entendu.
42:41Si tu votes, c'est sous.
42:43Je défonce ton chemin, ta porte et toi derrière.
42:48Propos sédicieux.
42:50L'autorité vous en empêchera tous autant que vous êtes, les sans-culottes.
42:53Demandez-lui donc ce qu'elle nous empêchera, l'autorité,
42:56quand vous serez dans vos salons de Paris.
43:01Citoyens, j'ai besoin de deux choses.
43:04Réfléchir et boire un coup.
43:05Eh bien, vas-y.
43:06Tu dis que c'est moi qui régale.
43:07De toute manière, le côtier, on est bon.
43:11C'était juste pour la sécurité.
43:12Parfait.
43:43C'est bon, c'est bon.
44:13Citoyens !
44:35Vous le connaissez tous.
44:39Il vous a fait trembler de peur et d'humiliation.
44:41Il est l'assassin des maris et des pères, de plusieurs d'entre vous.
44:47Il voulait l'or qu'on vous arrache, sous à sous.
44:49Il brûlait vos moissons.
44:51Il donnait vos filles à ses brutes.
44:54Pour bien des crimes, il n'avouera jamais.
44:57Mais pour mes gens et le juge Vassière, il va vous répéter ce qu'il m'a dit
45:01et vous redire ce qu'il a fait, et le nom de celui qui le poussait.
45:07Parle !
45:09Parlez !
45:13Je compte jusqu'à trois.
45:16Un !
45:18Deux !
45:22Non !
45:29C'est mon dernier crime.
45:40Il était mort.
45:43Et toi, tu viens d'avouer !
46:14On se saisisse de ce gredin.
46:16Il a abusé de notre confiance.
46:19Il mérite le tribunal.
46:21Son châtiment sera à la mesure...
46:23C'est toi !
46:24C'est nous qui décidons.
46:26Allez !
46:27Qu'on les prenne tous et qu'on les enferme.
46:34Attention !
46:37Attention !
46:40C'est tantôt ici-même, au grand théâtre d'Issy-Tintin.
46:46C'est là qu'on va s'occuper.
46:49C'est là qu'on va s'occuper.
46:52C'est là qu'on va s'occuper.
46:55C'est là qu'on va s'occuper.
46:58C'est là qu'on va s'occuper.
47:01Au grand théâtre du citoyen Pommard-Baptiste du Trois-Mains.
47:07L'histoire véridique du juge Fabien...
47:12Depuis l'attaque de la diligence de Digne...
47:16Par un témoin visuel...
47:20Jusqu'à la révélation punie...
47:31C'est bien, frère.
47:33Je ne regrette ni le pain, ni le sel, ni l'asile.
48:01Je ne regrette ni le pain, ni l'asile.
48:06Je ne regrette ni le pain, ni l'asile.
48:11Je ne regrette ni le pain, ni l'asile.
48:16Je ne regrette ni le pain, ni l'asile.
48:22Je ne regrette ni le pain, ni l'asile.
48:28Merci, mademoiselle.
48:58Musique douce
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