DB - 02-10-2024
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00:00Ayant eu l'imprudence de se faire embaucher au château de Joseph Collinard, Fabien doit subir la vengeance de Grand Alain qu'il a lui-même rossé quelques jours plus tôt.
00:16Grâce à Julie, la jeune maîtresse de Collinard, il parvient à échapper à la vigilance de ses agresseurs.
00:22David, dépêchez-vous, il n'y a personne.
00:24Qu'en faites-vous ça Julie ?
00:26Je ne sais pas, la solidarité des prisonniers j'imagine.
00:29J'imagine.
00:35Cependant, à peine libéré, Fabien est mêlé au combat que doit mener Cruzol, ancien maire patriote de la Rabatière,
00:43sur lequel, à l'approche des élections, les Pouponneaux, brigands royalistes, veulent faire un exemple propre à décourager les obstinés de la foi républicaine.
00:52On envoie le peuple et la liberté !
00:56Son seul ami est le jeune Eric, qui l'a conduit à son corps défendant chez Olivia de Rouvillieret, dont Fabien prétend avoir connu le frère en Ardèche.
01:05Je ne dissimule ni ma foi ni mes idées, le Christ est le roi.
01:11Vous pourrez donc dire au juge Vassière qu'il ne se donne plus le mal de m'envoyer ses espions.
01:16Après l'action royaliste au village, les citoyens patriotes font griseminer aux faces ainsi de trois mains le montreur de Marionette.
01:23Il n'y a plus de crédit !
01:26C'est qu'ils se sentent directement menacés.
01:29Mais pourquoi moi ?
01:32C'est trop de rires qui te pannent !
01:37Profitant des événements récents, Colinard décide d'éliminer Fabien par tous les moyens.
01:42Ces hommes ayant échoué, le châtelain se rend auprès du juge Vassière, auquel il désigne Fabien comme extrémiste et responsable des violences.
01:51C'est évident, cet individu est dangereux, très dangereux.
01:54Je demande l'arrestation.
01:56Son nom ?
01:58Ah bah ça justement, son nom...
02:01Intrigué, Vassière est allé jusqu'au gîte où Fabien s'est réfugié.
02:05Allons, c'est temps.
03:09L'histoire de Fabien
03:13L'histoire de Fabien
03:38L'histoire de Fabien
04:02Je l'ai depuis...
04:05dix années.
04:09Pas si pour l'envie de la voir qu'il me manquait.
04:13C'est le compagnon.
04:36Eh bah, assieds-toi.
04:48J'ai su pour chez toi...
04:51ce qui est arrivé.
04:55Les brigandes survivent.
04:57Montéiac.
04:58Pendant que je courais après ceux de survie.
05:01Montéiac ?
05:04L'incendie n'est pourtant pas dans leur manière.
05:07Il n'était pas seul.
05:09D'autres les commandaient.
05:11Ah, c'est donc ça.
05:17On ne sait plus quoi penser avec ces bandes.
05:20Elles se font, se défont.
05:23Ils s'assassinent entre eux, se retrouvent pour nous attaquer.
05:27Est-ce leur fin ou la nôtre ?
05:33Tu les as suivis de près, les Montéiac ?
05:36Ils ont passé le Rhône il n'y a qu'un jour.
05:39Je les attendais à Chauvlaille. On en a tué neuf.
05:42Les autres ont dû rejoindre Saint-Cristol ou Sabourin.
05:45Et pourquoi pas les Pouponneaux ?
05:47Ou les Combaster ?
05:50Les Combaster sont des sauvages.
05:54Les Combaster sont des sauvages qui n'acceptent guère les nouvelles têtes.
05:59Les Pouponneaux, oui, bien sûr.
06:02C'est la même race, mais...
06:04ils se conduisent plus souvent en soldats désespérés qu'en brigands véritables.
06:09Ils attaquent la République.
06:12Et pas les femmes, pas les enfants.
06:16J'ai...
06:20J'ai une dénonciation contre toi.
06:25Pas signée, mais...
06:28tu sais d'où ça vient ?
06:34Alors, le sauveur de la diligence, c'était toi.
06:38Et les enfarinés aussi ?
06:40J'ai rien fait pour que ça s'est trouvé comme ça.
06:43T'as pas dû faire grand-chose non plus pour éviter.
06:48Regarde, petit, le goût vient vite.
06:53En face, j'ai connu des royalistes.
06:57Ils combattaient vraiment pour leur roi.
07:01Et ils étaient des soldats.
07:04Ils combattaient vraiment pour leur roi.
07:08Et puis un bon jour,
07:10ils se sont retrouvés au milieu d'une tuerie sans plus savoir si c'était pour leur roi...
07:16ou pour le plaisir.
07:19C'est tant mieux, d'ailleurs.
07:21Quand ils commencent à aller un peu trop loin, un peu trop seuls,
07:25je les prends...
07:27et je les fusille.
07:34Mais qu'est-ce que t'es venu faire par ici ?
07:40Ah, tête de mule !
07:46Ça n'empêche, elle intéressera encore pas mal de monde, ta tête.
07:51Ils ont eu seuls de bas boeufs, mais...
07:53toi, même si t'as réussi à t'en échapper,
07:56t'es toujours sur la liste des proscrits.
07:59Et je te croyais enfoui aux Indes !
08:03Je vais devoir revenir un jour avec tout rouer, mais non !
08:09Vous êtes pourtant bien évadés ensemble.
08:13Nous sommes séparés presque aussi temps.
08:16Je suis repassé chez moi.
08:18Toujours la Basté de Rouillac, hein ?
08:23La Bélardèche ?
08:25Oui.
08:28Je voulais embrasser ma femme...
08:31et l'enfant.
08:42Je devais passer les montagnes au-dessus de Marseille,
08:44puis les frontières.
08:46J'y ai renoncé.
08:48J'avais d'abord à me venger.
08:52Et t'as réussi ?
08:54Pour bientôt, je crois.
08:56Mais explique-moi !
08:58Je t'aiderai.
09:00Ah, petit, petit...
09:03Celui qui va seul droit sur une idée est condamné d'avance.
09:09Nous vivons des temps de bourrasque.
09:13Et les solitaires sont en partie les premiers.
09:15T'as toujours été seul et t'as résisté.
09:18Je ne faisais pas l'histoire.
09:20Je la regardais faire.
09:24De loin.
09:26De trop loin.
09:28Aujourd'hui, ceux d'entre nous qui ont encore leur tête...
09:32c'est qu'ils étaient vraiment trop loin.
09:38Est-ce que tu crois que nous avons voulu construire une société
09:40pour que chacun agisse à sa guise ?
09:44Des lois pour que les meilleurs se mettent en dehors
09:47et y restent ?
09:54Les nouvelles sont bonnes, petit.
09:57Partout, les patriotes relèvent la tête.
09:59Ce que tu vois aujourd'hui,
10:01l'excès des crimes tout d'un coup, c'est la dernière fièvre.
10:04C'est du roi qui agonise
10:06et qui veut le mordre encore un coup avant de crever.
10:09Mais y a les autres !
10:11La grande conspiration des autres qui ont pris le relais
10:14et qui depuis dix ans profitent de la misère générale.
10:17Ceux-là, on ne sera jamais assez nombreux pour les démasquer
10:20et pour les mener à leur perte.
10:22Tu dois tout me dire.
10:27Mais enfin, tu m'écoutais l'autre fois !
10:30Y avait entre nous...
10:32C'est pas de ma tendrée, Antoine.
10:35Ce qui existait entre nous n'a pas changé.
10:38Mais je suis un forçat,
10:40condamné à mort pour un idéal
10:42qui n'était pas du goût de ceux que tu continues de servir !
10:47Je veux une pardon.
10:49J'ai plus l'habitude des nuances.
10:51Non, je vais te faire rien.
10:54Qui l'aurait aujourd'hui ?
10:58Les camps sont faits.
11:01Jamais le monde n'a été aussi bien partagé
11:03entre les bons et les mauvais.
11:06Rien n'a changé.
11:08C'est ce que j'ai fait.
11:10C'est ce que j'ai fait.
11:12C'est ce que j'ai fait.
11:16J'ai encore beaucoup à porter le masque.
11:19Donne-moi les noms et je ferai sauter les masques.
11:22J'ai deux armes pour moi.
11:24L'intégrité et la loi.
11:27C'est autre chose que des pistolets.
11:35Te voilà tombé dans ce qu'il y a de plus bête au monde.
11:39Le désespoir.
11:42Je me trompe.
11:45Les jours reviendront.
11:48Les jours de pureté.
11:51Je les attends.
11:53Souviens-toi.
11:56Ce sera un bon jour que celui où nous célébrerons
12:00la fête du genre humain.
12:04Le banquet fraternel et sacré.
12:09Où, du sein de la victoire, le peuple français
12:12fera la famille immense.
12:15Dont seul, il défend le nerf et les imprescriptibles droits.
12:21Au moins, tu n'as pas oublié Babeuf.
12:24Non.
12:26Je n'oublie jamais rien.
12:29C'est fini pour moi, Antoine.
12:32La fraternité.
12:34La famille immense.
12:37Téra, j'ai plus d'espoir.
12:40Les enfants, peut-être.
12:42Mais les hommes...
12:46Je sais trop de quoi ils sont capables.
12:48Tes lois sont trop lentes, Antoine.
12:50Je préfère mes armes.
12:53Très bien.
13:05Banda!
13:10Je t'ai, je te garde.
13:14Que quelqu'un d'autre vienne à te reconnaître.
13:16Je t'ai bien reconnu, moi.
13:20Tu l'enfermes.
13:22Entre lui et le bandit de la diligence,
13:25celui-là le reconnaîtra sans difficulté, s'il y était.
13:32Un nouveau jour, besoin me fera plus ouvrir ces saletés.
13:35Ça coule de partout. C'est plus de la prison, c'est du taux de guerre.
13:38C'est plus de la prison, c'est du taux d'huile.
13:44Va regarder de près.
13:57Je ne le reconnais pas.
13:59Je te laisse le flambeau.
14:09Si tu veux de la viande dans l'eau bouillante,
14:11et le double de légumes, c'est six sous.
14:14Si tu veux du pain pas trop vert, c'est deux sous.
14:18Et si tu veux du vin, fou le camp!
14:26Moi, je te remets, charogne.
14:29J'arrivais. Vous m'avez tiré dessus. Je me suis défendu.
14:33Tu es compagnon du soleil.
14:35Allons, allons, mouton.
14:37Tu devrais me faire dire. Tu ne sauras rien.
14:40Idiot!
14:42Ta seule chance, c'est de m'aider.
14:44Tu vois, retrouvez Rémi Drouvier.
14:47Je me suis fait prendre en posant des questions sur lui.
14:58Si tu m'aides, on part ensemble.
15:07On part ensemble.
15:27Les compagnons du soleil et Rouvier, oui.
15:30Mais les bottes rouges, c'est pas chez nous.
15:33Tu les trouveras plutôt chez les combasteurs.
15:37Oui.
15:39La route.
15:41On parle plateau des radiers.
15:43Tu prends la crête et tu tombes dessus.
15:46C'est la route.
16:06La première chose que je fais en sortant d'ici,
16:08c'est d'aller crever le vaciaire.
16:10C'est pas le premier que j'aurai saigné dans son lit.
16:13Mais ce sera bien le meilleur.
16:16C'est la route.
16:38Ola!
16:40N'oublie pas, compagnon!
16:42Hé!
16:45Alors!
16:47Dépêche-toi, bon sang!
16:49Viens!
16:51Donne-moi la main.
16:53Voilà, tu es prêt.
16:55Voilà.
17:44Je te vois depuis longtemps, tu sais.
18:03Où sont les chevaux?
18:05Je les ai cachés là-bas.
18:15C'était ça?
18:23Le gendarme m'a fait déjà passer.
18:25Qu'est-ce qu'il disait?
18:27Il disait, t'as mieux que tu sois pas là,
18:29parce que tu leur fais peur.
18:31Le juge aussi, il est venu.
18:33Ah oui?
18:35Ouais, un peu longtemps après.
18:37Il t'a appelé comme doucement, tu sais.
18:39Oh, Fabienne!
18:41Oh, Fabienne!
18:43Oh, petit!
19:00Le fusil!
19:02J'avais peur qu'il se rouille.
19:09C'est bien, bonhomme.
19:12Il m'a un peu aidé.
19:14Ça t'ennuie?
19:16Pas trop.
19:20Je m'en vais.
19:25Toi, vieux, tu restes là.
19:34Et moi?
19:41Et moi?
19:55Taisez-vous, taisez-vous donc!
19:57S'il répond pas, c'est qu'il en a pas envie.
20:12Allez, descends.
20:19Toi, bonhomme, tu restes là.
20:21Mais, tu vas te perdre!
20:23Viens voir.
20:29Tu veux m'écouter?
20:31Tu m'attends ici.
20:33Je t'attends ici.
20:35Je t'attends ici.
20:37Je t'attends ici.
20:40Tu m'attends ici.
20:44Quand le soleil sera là.
20:46Juste là.
20:48Si je ne suis pas revenu.
20:50Tu redescends avec Fébuse, que tu emmèneras chez Cruzan.
20:54Et ça,
20:56tu le porteras chez le juge Vassière.
21:00Allez, répète.
21:02Le soleil, par là.
21:04Non.
21:06Là.
21:08Juste là, au-dessus de la ferme.
21:10Au-dessus de la ferme, déjà, oui.
21:12Lui, chez Cruzan.
21:14Et lui, chez le juge.
21:16Et je reviens.
21:18Non. Non!
21:20Tête de bois!
21:22Je m'en fiche. Je reviendrai.
21:24Eric, Eric.
21:29Écoute.
21:31Il y a des moments dans la vie
21:33où il faut savoir obéir.
21:35Tu comprends ça?
21:37Obéir.
21:45Tu resteras chez Cruzan.
21:47Et si Cruzan n'obéit pas?
21:49Si il m'oblige à venir avec lui?
21:51Ici?
21:53Si je ne suis pas rentré, Cruzan le comprendra.
21:55Il ne viendra pas.
22:08Hé, Fabien!
22:12J'obéirai.
22:37Sous-titrage MFP.
23:07Sous-titrage MFP.
23:37Sous-titrage MFP.
23:48Dis donc.
23:50C'est un joli toupet.
23:52Tu ne rejouerais pas des fois?
23:54Perdu.
23:56Tu ne me regardes pas.
23:58Alors, moi, je vais à mon cheval
24:00voir s'il meurt encore.
24:08Cruzan.
24:10Cruzan.
24:37Cruzan.
25:07Cruzan.
25:25Bon, je viens de faire le compte.
25:27J'ai coupé en douze morceaux, pas loin.
25:29Alors, comme pour le compère,
25:31on va au plus pressé.
25:33D'ordinaire, j'attends la onzième leçon.
25:35En fait, s'il y a la moindre affaire avant huit jours,
25:38vous aurez déjà fait de jolis morts.
25:40Vous jeûnez.
25:42Oui, mais on n'est pas des soldats, nous.
25:44Il y a trois jours, on était au champ.
25:46C'est même pour pas être soldat qu'on est là.
25:48Le roi, on s'en fout.
25:50Parlez-moi donc. Allez!
25:52Le coup de mandrin.
25:54Écoute-moi bien.
25:56Une idée personnelle dédiée à la mémoire du grand capitaine.
25:58Tout dans l'œil et le poignet.
26:00Regarde bien.
26:02Tu vas m'attaquer par pantalons.
26:05Alors, moi?
26:09Tu verras bien.
26:10T'as compris?
26:12Commence.
26:17Et c'est pas du sable.
26:24À toi, maintenant.
26:26À toi!
26:28Hé!
26:30Se sauve pas, toi.
26:32Hé, vous autres, venez avec.
26:34On a besoin de tous.
26:36Toi aussi, m'en venez.
26:44Allez!
26:45Venez nous aider, nous délires.
26:47Vous voyez bien qu'on est en bourgogne.
26:49Venez nous aider.
26:51Oh, mon Dieu!
26:53Si tu traites les morts comme des fusils,
26:55je vais leur tuer.
26:57Mais vous m'avez trop bousculé.
26:59J'ai pas eu le temps de finir mon travail, moi.
27:02C'est pire qu'une épidémie, ça.
27:04Trois vis, tout de même, tu vas pas dire, hein?
27:06J'avais plus de vis!
27:08Allez, ramassez-moi ça, là.
27:10Allez!
27:12Allez, vite, vite!
27:14Plus vite que ça!
27:16J'ai pas envie de me faire freiner, moi.
27:18Oh, mon Dieu!
27:20Allez!
27:22OK, là, voilà!
27:24Allez!
27:26Attention!
27:28Allez, là!
27:31Allez!
27:38Hé! Hé, les gars!
27:40Vous m'avez oublié un!
27:49Pourquoi les dire, mais c'est vrai!
27:51Allez!
28:00Allez, on repart!
28:21Oh, gros, je t'en veux te tuer, là, putain de con, putain de con !
28:46Il n'y a pas de nouvelles de chez moi, au Pérus ?
28:48Hé, et de par chez moi, dis, je suis le barbier.
28:50C'est-il vrai que les russes nous arrivent, hein ?
28:52Enfin !
28:54Hé, bougez pas, toi !
28:55Oh, taisez-vous, bon sang !
28:56Taisez-vous !
28:58Bon.
28:59Vous savez, moi, je peux juste donner des nouvelles sur le quartier de la Rabatière,
29:04ou... ou alors les grandes nouvelles de la Gazette.
29:08Bon.
29:09D'abord, le Bonaparte, il aurait été tué à l'Égypte.
29:13Seulement... seulement, on sait pas si c'est d'un accident ou d'une mitraillade.
29:18Ce qui est sûr, c'est qu'il est mort.
29:21Bon.
29:22Ben alors, peut-être le seul qui nous aurait remis un roi.
29:25Y a plus de guerre.
29:26Oh, ça, pour la guerre ?
29:29Ah, et les russes, tu disais, toi ?
29:32Eh ben, ils sont à Milan.
29:34Hé, un honoré, même vu sur Avignon.
29:37Ben, alors là, c'est... c'est quoi, quoi ?
29:39Et puis, ceux d'Avignon, hein ?
29:42Bon.
29:43Marchands de mensonges et compagnies.
29:49Ah !
29:50J'oubliais.
29:51Pour ce qui est de... la fête de l'autre nuit à la Rabatière,
29:55eh ben, j'ai regret de vous dire que c'est une mauvaise affaire.
30:00On l'aura une prochaine fois, le Prussolva.
30:02Oui, peut-être, mais n'empêche que ça n'arrangera rien pour le Mouléosse.
30:06Parce qu'il doit passer au jugement dans deux-trois jours,
30:08et d'âme, la fusillade suivra après.
30:11Pas peur, va.
30:13Depuis qu'ils ont créé le fameux jury, ce sera comme toujours.
30:16Ils ne trouveront pas de juré.
30:17Eh oui, bonne langue.
30:20Seulement, le Vassière, il a couru toutes les fermes,
30:23et il a maintenant son juré.
30:26C'est Méjean que tu présideras.
30:28L'aîné de Méjean.
30:29Et son frère recevra aussi de la fête.
30:31Alors, le Mouléosse, pan !
30:33Eh, pan !
30:34Il n'avait qu'à rester avec nous, sa coquine à vaisseaux du soleil.
30:43Eh ben, eh ben, vous vous trompez.
30:45Parce que si une seule fois,
30:47on peut en juger l'un d'une bande ou d'une autre,
30:49sans qu'il y ait de représailles,
30:51eh ben, c'est mauvais pour tous.
30:53Voilà.
30:54Ah, j'ai oublié.
30:56Il y a bien un fils qui s'en vient ici.
30:59Moi.
31:00Ah.
31:01Bon, ton père t'a fait dire qu'il voudrait que tu redescendes à la ferme
31:04pour les foins jusqu'à la maçon.
31:06Il a payé ce qu'il faut pour qu'on te laisse tranquille un moment.
31:10Tu ne ferais pas ça des fois, Henry.
31:12C'est toi qui m'as fait venir ici, tu restes.
31:14Écoutez, arrangez-vous.
31:16Moi, j'ai fait la commission, un point, c'est tout.
31:18Et là-dessus, mettez-moi les cercueils dans la fosse,
31:20parce qu'il faut que j'en rentre, moi.
31:21Allez, hop.
31:22Allez, allez.
31:28Eh, si ça continue comme ça tout à l'heure,
31:31il va bien lui faire une petite politesse à l'aristocrate.
31:34Tu dirais pas non de toi, hein, gros verrat.
31:38Andrain, lui, il forçait pas les femmes.
31:42Elles venaient, comme des alouettes.
31:46Lysandier, Brioule.
31:48Oui, oui, oui.
31:57Non, vous ne tenez pas vos engagements alors que nous avons tenu les nôtres.
32:01Mon frère vous a fait remettre les 20 000 livres de la diligence
32:04et vous m'obligez à venir vous demander compte des armes promises
32:07que nous attendons encore.
32:09J'ai dû moi-même attendre une occasion favorable.
32:12Le transport de ces fusils pose quelques problèmes.
32:14Oh, je crains plutôt d'étranges calculs.
32:16Tant que les élections n'ont pas eu lieu,
32:18vous vous assurez notre neutralité,
32:20mais vous nous lanternez.
32:22Et lorsque votre maître...
32:23Colinard n'est pas mon maître.
32:25Je ne m'en reconnais aucun.
32:27Nous sommes associés pour diverses entreprises.
32:29Peu m'importe vos combinaisons.
32:31Au nom du marquis de Sacristol,
32:33mon frère exige la remise des armes avant les élections.
32:38Exige.
32:39Soyez réaliste, ma belle.
32:41Dispensez-vous de ces familiarités.
32:43Ma belle arrogante, je pourrais bien mater,
32:46car je vous le répète, soyez réaliste.
32:48J'ai l'argent, oui, mais aussi j'ai encore les armes.
32:51Je vous ai, vous.
32:53Il ne vous manque qu'avec la trivialité.
32:55La colère, c'est très excitant la colère.
32:57Lâchez-moi.
32:58Allons, allons.
33:00Ne servons-nous pas à la même cause.
33:02Cela vaut bien quelques petits sacrifices.
33:04Mais lâchez-moi.
33:06Vous n'êtes pas en Ardèche, ici.
33:08Très bien, vous avez vos armes.
33:10Attention à votre rouge.
33:16À moi, à tous.
33:27Quel est cet homme qui vous accompagnait ?
33:29Non, je vous jure que j'étais seule.
33:33Grosse arme !
33:35Grosse arme !
33:37Attapez-le, vite !
33:42Il se bat dans la forêt.
33:55Tirez-moi ça.
33:57Feu !
34:03Un inconnu ? Encore ?
34:05Qu'est-ce que ça veut dire, ça, d'ailleurs, un inconnu ?
34:08Un cadavre inconnu ?
34:10Probablement.
34:12Probablement. Bon sang, tout allait bien.
34:15L'embon est assuré de mon élection.
34:17Bah, ce maigri qui m'attend à Bras-Nouvelle.
34:19Mon soleil de nuit un peu dangereux étant présent.
34:21Et toi, tu viens m'annoncer la catastrophe
34:23avec des inconnus et des probablements.
34:25C'est ce que je pense, nous serons bientôt fixés.
34:27Oui, parce que tu penses en plus.
34:29Oui, pour deux.
34:32Bon, je t'envoie de là.
34:35Si l'homme nous a échappés, ce ne peut être qu'un espion de Vassière.
34:38Auquel cas, nous verrons rappliquer notre cher juge intègre.
34:41Je n'ai pas bougé d'ici de toute la journée.
34:44Vous en témoignerez tous, y compris l'embon.
34:47Notre cher juge en sera pour ses frais.
34:50Ce qui ne vient pas, c'est que l'homme a bien été blessé à mort.
34:54On retrouvera son corps un jour ou l'autre dans les roseaux.
34:57Oui, et l'arroi irait ?
35:00Je pourrais te le dire.
35:02Pas grand-chose.
35:04Que tu aies livré 200 fusils à ses petits amis.
35:07Que nous avons livré.
35:09Peu importe d'ailleurs.
35:11Même sous le coup de la torture, elle ne lâcherait pas un mot.
35:13Alors ça, c'est pas la torture.
35:15Enfin, ce que moi j'appelle.
35:19Bon, à mon tour de penser pour deux.
35:24Ta combine d'armes, j'ai jamais eu confiance.
35:27J'avais raison.
35:29On laisse tomber, ça commence à puer.
35:31C'est une folie.
35:33Nous aurons toutes les bandes royalistes sur le dos.
35:35Le dos à qui ?
35:38S'ils veulent leurs armes, ils iront les prendre là où elles sont.
35:41Bonne chance de les voir se liquider entre eux.
35:44Je suis pour l'ordre, moi.
35:46L'ordre, c'est le nettoyage.
35:48Il y a des moments où je m'interroge sur vos facultés de raisonnement.
35:51Si nous les trahissons, les royalistes n'hésiteront pas à nous dénoncer comme complices.
35:55Ils afficheront toute l'affaire dans leurs gazettes, clandestines ou non.
35:58Je sais ce que je veux.
36:00Qu'ils me dénoncent.
36:02Plus besoin d'eux, ni de leur neutralité, ni de quoi que ce soit.
36:05Après ce qu'ils ont fait, la diligence, la nuit de la rabatière.
36:08Tu t'imagines qu'ils ont encore la côte ?
36:11Non, il manquerait plus qu'une histoire chez un jacobin.
36:14Comme la mimer, Jean.
36:16Ou de creusole, tu vois.
36:22Dommage qu'il l'ait raté l'autre nuit.
36:24Parce que sinon, ce serait bon qu'il s'en prenne à moi à présent.
36:28Je deviendrai même populaire.
36:30C'est ça qui me manque, la popularité.
36:33Et autre chose, on n'attend pas qu'ils se mettent après nous.
36:36On attaque.
36:38Article 1, la roue virée, je la fais coller sur la liste des otages.
36:41Ça calmera le petit frère s'il a envie de montrer à les dents.
36:44Et Lambon est d'accord.
36:46Article 2, tu vas aller discuter des listes électorales à l'auberge, c'est là que ça se tient.
36:50Alors, écoute-moi bien.
36:52Pas de devlours avec les patriotes.
36:54Pour le moment, pas de devlours.
36:56Tous sur les arrestos et les curés.
36:58T'en verras plus tard pour les sans-culottes.
37:02Je sais pas si c'est l'approche des 500,
37:04mais tu dois te rendre compte que côté politique, je m'y mets, non ?
37:07On se doit dire que c'est assez séduisant.
37:09Allez, perds pas de temps.
37:15Oh !
37:16Les 20 000 francs, tu les as encaissés tout de même.
37:19Alors, oublie pas, la moitié pour mes oeuvres.
37:26La politique, c'est bien gelé.
37:28Mais si on se laisse graliser, on est cuit.
37:31Oh !
37:48Enfin, mon gamin, tu veux pas rester là jusqu'à prendre Racine ?
37:54Nous aussi, on l'aime bien, tu sais.
37:57Ce qu'on a dans ça, tu me feras plaisir.
38:01S'il t'a demandé de revenir chez nous, c'est qu'il pensait que tu y serais bien.
38:05Et tu fais là mon peine.
38:07Je veux être là quand tu reviendras.
38:10Il va m'apprendre.
38:12Il va m'apprendre.
38:13Oh non, Eric !
38:15Ne pleures pas, hein, si tu pleures.
38:17Je pleurerai jamais.
38:19C'est une poussière.
38:22Il va m'apprendre à lire.
38:24Il faut donner un bord au cheval.
38:26Non, tu vas pas le faire boire dix fois par jour, ce cheval.
38:30Écoute, va voir Edmond, va avec les hommes.
38:33Ça te changera les idées.
38:35Je te promets d'aller te chercher dès qu'il reviendra.
38:38C'est pas la peine, je resterai près de la fenêtre.
38:41Comme ça, je vais aller jusqu'ici.
38:47Voilà la salle.
38:49C'est ouvert par la table.
38:51Vous pourrez vous asseoir, vous serez mieux pour parler.
38:54Parfait.
38:56Vraiment parfait.
38:58Nous pourrons faire ici de belles réunions.
39:00C'est toujours ici qu'on les a tenues.
39:03Le citoyen Clériaud doit d'ailleurs passer nous voir dans quelques jours.
39:06Le citoyen Clériaud ?
39:07Ces égarments passés ne doivent pas nous aveugler sur les sentiments républicains de ce candidat.
39:12Nous le tenons pour un adversaire loyal.
39:15Nous souhaitons avec lui et ses partisans présenter un front uni
39:18contre la horde royaliste et sacerdotale.
39:20Effectivement.
39:21Effectivement, l'ennemi est là.
39:23N'oubliez pas, citoyens, que si notre département connaît un regain intense
39:27de l'activité des piliers de la superstition,
39:30c'est que le citoyen pape est notre prisonnier.
39:33Depuis huit jours.
39:34Vous ne le saviez pas ?
39:36Il est là, le P6.
39:38Entre nos mains.
39:39Alors, naturellement, nous devons scrupuleusement éliminer des listes électorales
39:45tous ceux que nous soupçonnons de collusion avec les nostalgiques de la monarchie
39:50et les traînards de la clique bondieuse arde.
39:53J'ai d'ailleurs quelques propositions à vous faire, à ce point de vue.
39:56Citoyens, s'il vous plaît, la liste.
40:01Je vous remercie.
40:02Je vous en prie, citoyens, assayons-nous.
40:08Par ailleurs, n'oubliez pas que depuis peu, la loi nous procure une arme redoutable
40:12contre la faction royaliste.
40:13En effet, il nous appartient de désigner les otages sur lesquels exercer nos présailles
40:18s'ils se commettaient quelque acte de brigandage que ce soit.
40:22Mais, là encore, je pense que nous pourrons nous entendre sans difficulté.
40:28Ce n'est pas encore officiel, mais là, assis devant,
40:32Olivia de Rouillerez me paraît tout indiqué.
40:38Je vous en prie.
40:39Pour les électeurs du premier tour, j'ai noté quelques noms de suspects.
40:44Servia va vous les communiquer.
40:46Alors, discussion ouverte, franche, royale, on peut tout dire.
40:55Et quant à moi, mes amis, je dois me rendre au chef-lieu.
41:00Donc, je vous laisse entre gens de bonne volonté.
41:17Eh bien, je suis content de le voir que le vin a tourné, non ?
41:22Sont proposés à l'exclusion des listes.
41:25Aguilar, Antoine, royaliste.
41:27Boucarieu, Marc, père de Boucarieu, Philippe, curé insermanté.
41:31Chevalot, Bertrand.
41:32Bertrand, Chevalot ?
41:34Ah, bon sang !
41:36Si le Bertrand est en soie du côté des factions, je veux bien qu'on me pende.
41:39Bon, républicain, Chevalot, ce lieu-même coûte assez cher.
41:42Dénoncé pour avoir remis de fortes sommes à des bandits royalistes.
41:45Remis de fortes sommes ?
41:47Ah oui.
41:49Mais pourquoi ?
41:50Parce que les bandits étaient en train de lui chauffer les pieds dans sa cheminée.
41:53Il est resté boiteux à vie, le malheureux Bertrand.
41:55Je lis, si l'argument est confirmé.
41:57Je me disais bien que ça, c'était trop beau.
41:59Depierre, Marcelin.
42:01Écoute donc, Depierre, à présent, blessé à fleurus,
42:04destitué comme jacobin de sa fonction de greffier secrétaire, le voilà royaliste tout d'un coup.
42:08Parent d'émigré.
42:09Quoi ?
42:10Il paraît-il un bâtard du vieux comte.
42:12Bâtard ?
42:13Quel impègue ! C'est toi qui tenais la chanelle ?
42:15Une fois de plus, je constate votre mauvaise volonté.
42:18Depierre sera exclu des listes, comme parent d'émigré, bâtard ou non.
42:21Seront considérés comme parents d'émigré les seuls membres issus de la ligne directe.
42:26Décret du 9 Germinal.
42:28Vous ?
42:30Oui.
42:32Moi.
42:34Chut.
42:40Je vous invite à réfléchir également sur
42:42article 7 de la déclaration des devoirs de l'homme et du citoyen.
42:48Quiconque, sans enfreindre ouvertement les lois,
42:51les élude, par ruse ou par adresse,
42:54blesse les intérêts de tous,
42:56ils seront indignes de leur bienveillance ou de leur estime.
43:00Qui vous a libéré, Vassière ?
43:02Si je dois rendre des comptes à la justice, en quoi cela peut-il vous concerner ?
43:05Et quel ombre de rapport peut-il y avoir entre vous et la justice ?
43:09Je ne vous le conseille pas.
43:11Mais qu'attendez-vous pour le maîtriser ?
43:12Vous ne savez rien de lui, ni son nom, ni ce qu'il est.
43:15Ni où il va, ni d'où il vient.
43:33Je viens de l'Ardèche.
43:35C'est rien.
43:47Zouzou !
43:48Portez-nous à boire !
43:50Je ne tiens plus, monsieur.
43:57Si ça pouvait simplement durer quinze jours,
44:00ça ferait du bien en vigne.
44:05Il faudrait un pot d'eau tout de même.
44:07Donne.
44:08Non, je n'en peux plus.
44:09Je n'en peux plus.
44:10Je n'en peux plus.
44:11Je n'en peux plus.
44:12Je n'en peux plus.
44:14Je n'en peux plus.
44:15Je n'en peux plus.
44:16Je n'en peux plus.
44:17Je n'en peux plus.
44:18Donne.
44:19Je n'en peux plus.
44:24Dix jours dessous, là.
44:26Un peu d'eau.
44:28Dix jours dessous, là.
44:29Là, ça serait bon.
44:30Ouais.
44:31Tu manques de trop, toi.
44:32Voilà.
44:33Allez, en bois.
44:34Allez, attrape-le.
44:49Bon dieu.
44:57Papa !
44:59Papa !
45:00Vas-y !
45:01Vas-y !
45:02Papa !
45:08Non !
45:09Non !
45:18Non !
45:19Non !
45:49Comment tu es passé, Gédéon ?
45:51J'ai voulu te dire...
45:54On vous connaît, vous êtes des bons.
45:56Mais aussi, vous êtes pire que des enfants,
45:58avec vos manies de tendre la joue.
46:04Il se prend part à des manœuvres, tu comprends ?
46:06Contre tous les braves cœurs.
46:08Et vous avec.
46:10Alors, ce qu'on veut savoir, c'est si on peut compter sur vous.
46:13Oui.
46:14Mais aucun de nous l'est assez.
46:16Oui.
46:17Mais aucun de nous l'est assez riche pour avoir droit de voter.
46:21On doit avoir besoin d'autre chose que des votes.
46:23Quoi ?
46:24Des fourches ?
46:25Eh oui.
46:26Les fourches.
46:32Les haches ou les fusils ?
46:34Non.
46:35Qui sème la fureur récolte la tempête.
46:37Bon, comment se passent ces chiens soldats, hein ?
46:39Bonsoir.
46:40On a tous le même intérêt.
46:42Les mêmes idées au fond.
46:43Pour la justice.
46:44Pour la liberté.
46:45Pour la liberté, voilà.
46:48Un qui se fout pas mal de s'aimer la fureur et qui veut faire sa guise.
46:52L'autre qui ferait bien notre guise, mais qui veut pas entendre un mot de fureur.
46:56Fabien ! Fabien ! Fabien !
46:59Fabien ! Fabien !
47:04Fabien ! Fabien ! Ils ont tué Vincent !
47:06Et aussi nous deux, ils l'ont tué !
47:08Qu'est-ce que tu racontes, tes fils ?
47:10Ils l'ont... Ils l'ont...
47:12Viens !
47:16Attends-nous ici.
47:18Allez, assieds-toi là.
47:20J'ai pas à te voir des choses de près.
47:23N'oublie plus.
47:24Il n'oubliera pas.
47:26Je reviens.
48:45Retour du bon vieux temps.
48:47Justice du horreur est passée.
49:05Toi, tu viendras avec moi.
49:07Je t'apprendrai ce que je te promets.
49:10Si j'en ai le temps.
49:12Pourquoi tu veux bien, maintenant ?
49:15Parce que ça, c'est pas seulement la cruauté.
49:18C'est la bêtise, l'ignorance, la honte.
49:22Tu comprendras plus tard.
49:31Je vous rejoins.
49:41Il fait doux.
49:46Tiens.
49:48Je l'ai lu.
49:52Ça a dû te rappeler.
49:53Oui.
49:59Le vieux a dit qu'ils étaient repartis par là.
50:02Ils venaient du pas de l'étang.
50:05Comment peux-tu en être sûr ?
50:06Ils sont allés.
50:08Ils ont entendu parler de la nuit de la Rabatière.
50:12Tiens, regarde.
50:13J'ai trouvé cette balle-là, là-haut.
50:17Et celle-là, ici.
50:20Elles sortent du même moule.
50:23Tu y es allé.
50:26Et ton homme, tu l'as eu ?
50:34Demain, j'irai faire un tour du côté du pas de l'étang.
50:37Il sera pas de trop.
50:39Pourquoi tu me l'as donnée, Ali ?
50:42Parce que s'il m'était arrivé quelque chose, là-haut,
50:46j'aurais voulu que quelqu'un reprenne la chasse après moi.
50:50Je pensais que, toi, tu l'aurais fait.
50:55Oui, je l'aurais fait.
50:58Mais pas tout seul.