Les Vraies Voix - Émission du 02 octobre

  • la semaine dernière
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Sébastien Ménard, entrepreneur dans la food tech ; Mona Jafarian, présidente de l'association Femme Azadi ; Gérald Kierzek, médecin urgentiste, directeur médical de Doctissimo et auteur de “Leçon d’anatomie” publié chez Albin Michel.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-10-02##

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Transcription
00:00:00Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Bonjour, bienvenue sur Sud Radio, les vraies voix de 17h à 19h, on espère que vous avez passé une belle, une excellente journée avec nos animateurs du jour, Cécile de Ménibus et Philippe David.
00:00:22Je n'avais plus jamais entendu quelque chose d'aussi fort en radio depuis le 18 juin 1940.
00:00:31C'est l'appel, mais pas l'appel, mais l'appel.
00:00:38On vous souhaite la bienvenue en tout cas, félicitations Philippe Bilger parce que l'exercice n'est pas facile.
00:00:46Vous auriez pu prendre un bateau.
00:00:49Mais en fait, t'as pas roulé, t'as pas roulé, t'as pas roulé, t'es air, c'était parfait, la diction était forte, c'était très puissant.
00:00:57On aurait dit un exercice roulé, t'appelles, c'est pas mal.
00:01:00Excusez-moi Maxime, notre réalisateur, mettez donc le générique du début.
00:01:04Françoise de Gois, faites-nous donc un bonjour pendant que vous y êtes.
00:01:07Allez hors départ.
00:01:08Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:01:14Bonjour, je parle de Grenoble, alors bonjour, bienvenue sur Les Vraies Voix, Les Vraies Voix, 17h-19h.
00:01:20On espère que vous avez passé une bonne journée avec nos animateurs du jour, Cécile of Ménibus, of Ménibus and Philippe David.
00:01:28C'est pas mal, c'est pas mal.
00:01:30Et c'est là qu'on se rend compte qu'il y a plusieurs personnes dans ce coin.
00:01:34Sébastien Ménard, allez-y pendant un premier.
00:01:37Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:01:44Bonjour, bonjour, bienvenue.
00:01:47On recommence.
00:01:48Bonjour, bonjour.
00:01:49Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:01:55Bonjour, bonjour, bienvenue sur Sud Radio, Les Vraies Voix, de 17h à 19h.
00:01:58On espère que vous avez passé une belle journée avec nos animateurs du jour, Cécile de Ménibus et Philippe David, pour un show endiablé.
00:02:07Alors, il intervient en fait.
00:02:09En tout cas, en tout cas, on vous souhaite merci de nous accompagner tous les jours.
00:02:17On est ravis d'être avec vous, en voiture, au bureau, à la maison.
00:02:19Vous savez que ce numéro de téléphone, le 0826 300 300, à actionner bien entendu si vous êtes au volant.
00:02:26Parce que je vous le dis, souvent vous êtes au volant, vous voulez réagir, mais ça n'est pas possible.
00:02:30C'est dangereux.
00:02:31Allez, le sommaire de cette émission, le grand débat du jour, ce sera à 17h30.
00:02:35L'Iran a envoyé 200 missiles sur Israël hier soir, dont la plupart ont été interceptés par la défense antiaérienne.
00:02:41Israël promet des représailles. En réponse à quoi ?
00:02:44Téhéran menace d'ores et déjà. Une réponse encore plus forte.
00:02:47Alors, parlons vrai. La riposte d'Israël est-elle inéluctable ?
00:02:50Va-t-elle se faire directement sur le territoire iranien ?
00:02:53Et à cette question, va-t-on vers une guerre totale entre Israël et l'Iran ?
00:02:57Vous dites oui à 62%.
00:02:59Vous voulez réagir ?
00:03:00Au datant de vos appels au 0826 300 300.
00:03:03Notre invitée, Mona Ajafaryan, présidente de l'association Femmes Azadis, sera avec nous pour en parler.
00:03:08Le coup de projecteur des vraies voix, c'est à 18h30.
00:03:10C'est une idée annoncée par Michel Barnier hier pour répondre aux urgences à l'hôpital.
00:03:15Faire revenir les médecins retraités, on apprend.
00:03:17Le Premier ministre entend leur proposer un cumul emploi-retraite favorable.
00:03:21Il veut également, sur le même principe, proposer à des enseignants retraités de reprendre du service,
00:03:26notamment pour épauler les plus jeunes collègues.
00:03:28Alors, parlons vrai. Est-ce que vu la situation, on n'est pas obligé de passer par là ?
00:03:32Est-ce qu'en termes de santé, ça ne risque pas de poser des problèmes de sécurité des malades pour certaines spécialités ?
00:03:38Je pense à la chirurgie.
00:03:39Éducation, santé, faire revenir les retraités, est-ce une bonne idée ?
00:03:43Vous dites non à 55%.
00:03:44Vous voulez réagir ?
00:03:45Le 0826 300 300.
00:03:47Et notre invité, Gérald Kerziak, c'est avec nous.
00:03:49Médecin urgentiste et directeur médical de Dr Simo, auteur du livre « Leçon d'anatomie » chez Alba Michel.
00:03:55Soyez les bienvenus, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:03:58Les vraies voix Sud Radio.
00:03:59Bon, vous les avez déjà entendues.
00:04:01Philippe Bilger est avec nous.
00:04:02Bravo, Philippe Bilger.
00:04:04Grâce à vous, je fais des expériences, ma chère fille.
00:04:07Oui, c'est ça qui est sympa.
00:04:08Françoise Degoy est avec nous, éditorialiste Sud Radio.
00:04:10Salut les amis.
00:04:11Bonsoir Françoise.
00:04:12Bonsoir.
00:04:13Multi-personnalité, personne à l'intérieur de vous.
00:04:16On l'a vu tout à l'heure, Sébastien Ménard.
00:04:17C'est ça.
00:04:18Entrepreneur dans la foodtech et dans les médias.
00:04:20Bienvenue.
00:04:21Salut.
00:04:22Salut.
00:04:23Bah, dites donc.
00:04:24Vous économisez ?
00:04:27Non, je suis très très très heureux d'être avec vous.
00:04:31Ah bah quand même, enfin.
00:04:32Voilà, je vous aime.
00:04:33Enfin, jusqu'à maintenant, je l'aime aussi.
00:04:35Attends, on t'a pas demandé de faire le roman non plus.
00:04:38Toi, tu passes un truc à rien à tout.
00:04:40Oui, c'est ça.
00:04:41C'est ou le tweet ou la conférence entre les deux.
00:04:44Et encore un tweet à 140 caractères.
00:04:47Ça va ?
00:04:48Le 0 826 300 300 avec Patrick qui nous appelle de Narbonne.
00:04:53Bonsoir Patrick.
00:04:54Oui, bonsoir.
00:04:55Bonsoir à tous.
00:04:56Bonsoir.
00:04:57Comment ça va Patrick ?
00:04:58Ça va bien, à part le petit coup de gueule que j'ai à passer.
00:05:02Bah oui, le travail saisonnier et les métiers en tension.
00:05:05Ouais, c'est ça en fait.
00:05:06Je me suis rendu compte cette saison là qu'il y a un grand problème au niveau de tout ce
00:05:10qui est préfecture, ANES, etc.
00:05:12Grosso modo, un exploitant qui est en tension, qui n'a pas de travail saisonnier à disposition,
00:05:17s'il fait appeler à des échanges, il les veut pour le 1er mai, il va les recevoir au 15 juin.
00:05:22Donc tous les fruits sont partis, la récolte est dans la complication.
00:05:27Et d'un autre côté, pour les saisonniers, s'ils vont donner, ils bossent 4 mois alors
00:05:31qu'il y a la possibilité de bosser 6 mois en France, pour qu'ils puissent continuer
00:05:34pendant 2 mois à bosser chez le voisin d'à côté, exploitant, qui se connaissent, qui
00:05:39peuvent à un moment donné s'arranger entre eux, il est obligé de faire une demande d'autorisation
00:05:42qui va prendre 2 mois pour qu'il ait l'accord.
00:05:44Donc c'est vraiment du n'importe quoi.
00:05:46Je pense qu'il y a vraiment lieu de reprendre un peu ces dossiers là pour simplifier la
00:05:50vie des agriculteurs d'une part et donner des conditions correctes à des gens qui viennent
00:05:54bosser de loin et qui viennent faire le boulot quand malheureusement il n'y a pas de main d'oeuvre.
00:05:59C'est très très bien.
00:06:01Il met l'accent sur un point dont nous parlons très très régulièrement.
00:06:05Non seulement c'est des salaires aussi qui sont assez faibles, mais en tout cas les gens
00:06:10qui viennent ont besoin de gagner ces salaires et les agriculteurs ont besoin de cette main
00:06:14d'oeuvre là.
00:06:15Donc il y a un problème administratif encore une fois.
00:06:18Quand on cherche des économies à faire et qu'on nous reparle en tout cas depuis 10 ans,
00:06:2420 ans, 30 ans, ma chère Françoise, du millefeuille administratif, il faut juste savoir que derrière
00:06:28tout ça, il y a des gens qui nous compliquent la vie et qui nous coûtent très cher.
00:06:32Peut-être qu'on pourrait gagner effectivement en efficience, en facilité pour permettre
00:06:37aux entrepreneurs, aux agriculteurs d'être un petit peu plus agiles parce que dans la vraie vie
00:06:41on a besoin d'être agiles et rapides.
00:06:43Merci en tout cas de ce sujet qui est passionnant et qu'on déploie assez régulièrement dans
00:06:48les vraies voies responsables et dans les vraies voies de l'emploi.
00:06:51En tout cas Patrick, vous êtes notre vrai mot du jour.
00:06:53On est ravis de vous accueillir.
00:06:55Dans un instant, le procureur, il va parler.
00:06:59Absolument.
00:07:01Et sur quoi va parler le procureur ?
00:07:03Un sujet dramatique.
00:07:05Est-il indécent de demander qu'on viendra à la paix dans le conflit israélo-palestinien ?
00:07:13On en parle dans quelques instants.
00:07:14On vous souhaite la bienvenue.
00:07:15Petite pause et on est ensemble heureusement jusqu'à 19h.
00:07:29Chaque jour, une nouvelle émission qui n'est jamais la même.
00:07:32Forcément puisque vous êtes très différents autour de la table.
00:07:35Avec Philippe Bilger qui est avec nous.
00:07:37Avec Françoise Debois.
00:07:38Avec Sébastien Lema.
00:07:41Ça vous écorcherait de dire que le mercredi, c'est votre tour de table préféré.
00:07:45Ça vous écorcherait de le dire.
00:07:47Non parce qu'elle parle vrai, elle ne va pas mentir.
00:07:49Ne me confondez pas avec Philippe David.
00:07:51Moi je suis toujours très contente de votre venue Françoise.
00:07:53Je le dis régulièrement.
00:07:55J'entends pas les mêmes choses.
00:07:57Ah le venin détritusse, tu sais dans la zizanie.
00:08:00Poupons la peste.
00:08:02Dis-moi pas que c'est pas vrai.
00:08:04Qui a pas dit ça ?
00:08:06Si il y a quelqu'un qui est franc, c'est bien moi.
00:08:08On me le reproche assez souvent.
00:08:09Moi aussi.
00:08:10T'es horrible.
00:08:11Allez dans un instant, les trois mots dans l'actu ce sera avec Félix Mathieu.
00:08:14Bonsoir Félix.
00:08:15Bonsoir.
00:08:16Et de quoi parle-t-on ?
00:08:17On va parler des 60 milliards d'euros d'économie du gouvernement Barnier.
00:08:20Alors ça se décline un peu aujourd'hui, on a quelques précisions.
00:08:22Deux tiers de dépenses en moins et un tiers de fiscalité.
00:08:26On va parler aussi de la procédure de destitution d'Emmanuel Macron
00:08:29lancée par LFI, massivement rejetée en commission à l'Assemblée Nationale.
00:08:32Et puis du secrétaire général de l'ONU jugé persona non grata
00:08:36sur le sol israélien en pleine montée des tensions avec l'Iran
00:08:40et sur le Liban aussi en trois mots.
00:08:42Donc ça donne économie, destitution et ONU.
00:08:44On en parle dans un instant tout de suite.
00:08:46La voix est au procureur.
00:08:48Les vraies voix Sud Radio.
00:08:50Le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:08:53Et votre réquisitoire monsieur le procureur est là pour répondre à la question suivante.
00:08:57Est-il indécent de demander quand s'arrêtera ce qui résulte de la légitime défense d'Israël
00:09:02après la barbarie du 7 octobre ?
00:09:04En fait j'ai choisi ce point de vue à la suite de certains débats
00:09:08où face à des gens qui connaissaient bien mieux que moi
00:09:12la terrifiante réalité de là-bas
00:09:14et que je posais naïvement la question
00:09:17mais ça s'arrêtera quand ?
00:09:19Il y aura la paix comment ?
00:09:21Il y a combien de victimes civiles ?
00:09:24Que fait la France ?
00:09:26On me regardait avec un air toujours aimable
00:09:30mais comme si j'avais été un naïf
00:09:33et au fond j'ai l'impression que mon erreur
00:09:36et je termine là-dessus ma chère Cécile, mon cher Philippe
00:09:40c'était d'appliquer des critères classiques
00:09:43à un conflit qui est totalement atypique
00:09:47où des gens ou des groupes souhaitent la destruction de l'entité sioniste
00:09:52comme on l'appelle, comme ils l'appellent
00:09:55et d'autre part un état qui était presque condamné
00:09:59à liquider totalement l'adversaire.
00:10:02C'est très navrant mais je me demande si au fond
00:10:05il n'avait pas raison de me reprocher de croire
00:10:08qu'on pouvait appliquer des critères classiques
00:10:11à ce conflit terrifiant.
00:10:13Moi je ne sais pas qui sont ces gens
00:10:15parce que vous avez absolument raison de penser
00:10:17qu'on applique des critères classiques à ce conflit
00:10:19vous avez 100% raison
00:10:21c'est un conflit d'êtres humains
00:10:23qui fonctionne avec les mêmes ressorts que l'humanité
00:10:25ce n'est pas la première fois que des pays
00:10:28veulent détruire l'entité sioniste
00:10:30je vous rappelle quand même que Yasser Arafat
00:10:33a enlevé de la charte de l'OLP
00:10:35la destruction d'Israël
00:10:37vous vous souvenez Yasser Arafat qui pose ses armes
00:10:39sur la tribune de l'ONU
00:10:41donc Israël a fait la paix avec ses voisins arabes
00:10:44ce qui était inimaginable en 48
00:10:46ce qui était inimaginable en 67
00:10:48ce qui était inimaginable en 73
00:10:50guerre du Kippour c'était impensable
00:10:52et il y a un jour, vous avez absolument raison de le dire
00:10:55je suis comme vous et vous n'êtes pas un naïf
00:10:58bien sûr qu'un jour
00:11:00il y aura une paix
00:11:02j'en suis certaine
00:11:04la paix avec les sunnites voisins au tuyau
00:11:06et bien un jour il y aura peut-être
00:11:08la paix avec les chiites iraniens
00:11:10il ne faut pas confondre les iraniens
00:11:12et les gens qui les gouvernent
00:11:14les iraniens on en parlera tout à l'heure
00:11:16avec la présidente
00:11:18vous avez absolument raison
00:11:20à 100% d'accord avec vous Philippe Biger
00:11:22c'est beau d'être naïf
00:11:24c'est beau d'être candide
00:11:26mais c'est vrai
00:11:28n'importe quoi
00:11:30il ne faut pas en abuser
00:11:32il n'est pas candide
00:11:34je trouve que vous vous inscrivez
00:11:36dans une réalité
00:11:38qui est celle de
00:11:40l'incompréhension aussi
00:11:42parce que finalement on se demande
00:11:44les uns et les autres
00:11:46comme l'a dit Françoise
00:11:48pourquoi cette haine
00:11:50ce conflit
00:11:52cette guerre humaine
00:11:54n'est pas derrière nous
00:11:56force est de constater
00:11:58qu'on est malheureusement
00:12:00encore sur
00:12:02on n'est même pas sur des feux mal éteints
00:12:04puisque quelque part l'incendie
00:12:06est là
00:12:08la tourmente humaine
00:12:10est à son paroxysme
00:12:12mais je suis comme vous, je pense qu'à un moment donné
00:12:14on est en droit de souhaiter la paix
00:12:16de demander la paix et de s'interroger
00:12:18sur les conditions
00:12:20les pourquoi, le quand, le comment
00:12:22c'est cette paix qui est appelée
00:12:24par tout le monde, qu'on soit d'accord ou pas autour de cette table
00:12:26tout le monde veut la paix
00:12:28allez tout de suite les 3 mots dans l'actu
00:12:30c'est avec Félix Mathieu, merci beaucoup Félix
00:12:32les vrais voici de radio
00:12:343 mots dans l'actu qui sont économie, destitution
00:12:36et ONU
00:12:38qui veut gagner 60 milliards, le gouvernement précise
00:12:40à sa méthode 40 milliards d'euros d'économie
00:12:42indexation des retraites repoussées
00:12:44à juillet et 20 milliards d'impôts exceptionnels
00:12:46sur les plus fortunés
00:12:48la procédure de destitution d'Emmanuel Macron
00:12:50LFI massivement rejetée par la commission des lois
00:12:52de l'assemblée nationale
00:12:5415 voix pour, 54 contre
00:12:56et puis le secrétaire général de l'ONU
00:12:58jugé indésirable sur le territoire israélien
00:13:00en pleine montée des tensions
00:13:02avec l'Iran et au Liban, l'état hébreu estime
00:13:04qu'Antonio Guterres lui est hostile
00:13:06elle ne déclare donc personne à Non Grata
00:13:08les vrais voici de radio
00:13:102 tiers de dépenses en moins
00:13:12et 1 tiers de recettes en plus
00:13:14c'est la feuille de route du gouvernement pour économiser
00:13:1660 milliards d'euros
00:13:18le volet faire des économies, 40 milliards
00:13:20on l'apprend aujourd'hui, l'indexation des pensions de retraite
00:13:22sera repoussée à juillet
00:13:24elles ne seront pas revalorisées
00:13:26le 1er janvier comme d'habitude
00:13:28des économies, il en a beaucoup été question hier soir
00:13:30en tout cas lors des échanges
00:13:32après le discours de politique générale
00:13:34le premier ministre n'a pas retenu ses tacles
00:13:36à fleur et moucheté en réponse aux différents partis
00:13:38ici l'échange sur ce sujet avec son
00:13:40prédécesseur Gabriel Attal
00:13:42avant de demander des efforts aux français
00:13:44l'état doit toujours balayer devant sa porte
00:13:46et se serrer davantage la ceinture
00:13:48monsieur Attal, je serai très attentif
00:13:50à vos propositions
00:13:52d'économies supplémentaires
00:13:54très attentif
00:13:56pour faire face
00:13:58à un déficit que j'ai trouvé en arrivant
00:14:00voilà
00:14:02non, non, non, c'est pas la peine de
00:14:06il faut que vous vous habituiez les uns les autres
00:14:08à ce que je dise ce que je pense
00:14:10tout le monde est averti pour Gabriel Attal
00:14:12sur le volet faire des économies
00:14:14donc les 20 milliards de recettes en plus
00:14:16à chercher, Michel Barnier annonçait hier
00:14:18un prélèvement exceptionnel sur les ménages
00:14:20les plus aisés, sur les grosses entreprises
00:14:22qui réalisent des profits importants
00:14:24et sur ce point donc la fiscalité, le premier ministre
00:14:26a dû répondre pour le coup à l'un de ses
00:14:28anciens camarades de LR
00:14:30je vous ai répondu
00:14:32sur ce que vous avez appelé le fardeau
00:14:34fiscal, je comprends bien l'idée
00:14:36de généraliser, de faire
00:14:38un paquet en disant il y a un choc fiscal
00:14:40un fardeau fiscal
00:14:42c'est pas vrai, il y aura un effort
00:14:44après vous avez
00:14:46passé un certain temps à raconter
00:14:48des choses qui ne sont pas vraies
00:14:50sur la formation de mon équipe gouvernementale
00:14:52et moi je vais vous dire
00:14:54je vous connais bien depuis longtemps
00:14:56j'ai pas envie de faire des polémiques
00:14:58avec vous, et puis j'ai pas le temps
00:15:00en tout cas, voilà, et puis j'ai pas le temps dit-il
00:15:02en tout cas le projet de budget 2025
00:15:04après un détour du côté de la Cour des Comptes
00:15:06devrait être présenté en Conseil des Ministres puis au Parlement
00:15:08dans une semaine environ
00:15:10l'annonce légale était pourtant au 1er octobre, c'est-à-dire hier
00:15:12il a quand même du répondant
00:15:14du côté gentleman anglais
00:15:16ce qui m'a fait plus marrer
00:15:18c'est quand même Mathilde Panot
00:15:20c'est-à-dire que même elle
00:15:22elle sourit
00:15:24c'est tellement bien fait
00:15:26pourquoi vous pensez
00:15:28que je vous fais pas ?
00:15:30c'était très drôle
00:15:32deuxième mot, destitution, la commission des lois
00:15:34a massivement rejeté la procédure initiée
00:15:36par LFI
00:15:38la destitution d'Emmanuel Macron, les écologistes
00:15:40les communistes se sont joints aux insoumis
00:15:4254 voix contre, les macronistes
00:15:44LR, l'ERN s'y sont opposés
00:15:46tout comme les socialistes
00:15:48cette procédure de destitution, vous l'évoquiez Françoise
00:15:50il en a également été question hier soir
00:15:52lors de cet autre échange
00:15:54en forme de tacle entre Michel Barnier
00:15:56et cette fois donc Mathilde Panot du groupe LFI
00:15:58nous avons trois priorités
00:16:00la première, censurer votre gouvernement
00:16:02la deuxième, destituer le président
00:16:04la troisième, le remplacer
00:16:06Emmanuel Macron est d'ores et déjà entré dans l'histoire
00:16:08comme l'autocrate de la quatrième et la cinquième république
00:16:10réuni avec le plus long gouvernement des missionnaires
00:16:12il est surtout
00:16:14le premier président
00:16:16visé par une procédure de destitution
00:16:18j'arrive pas à comprendre
00:16:20la manière systématique
00:16:22dont vous attaquez personnellement le chef de l'état
00:16:24et moi je vais vous dire une chose madame la présidente
00:16:26plus vous serez agressif
00:16:28plus je serai respectueux
00:16:30voilà pour la réponse de Michel Barnier à Mathilde Panot
00:16:32non mais c'est très très drôle
00:16:34parce que le début était encore plus drôle
00:16:36c'est à dire que quand elle commence son discours
00:16:38en disant nous n'avons pas peur
00:16:40et en fait Barnier
00:16:42est très drôle il lui dit mais j'ai juste une question
00:16:44pourquoi est-ce que je vous ferais peur
00:16:46et c'est très déconcertant
00:16:48et non mais j'ai vu que Mathilde Panot l'avait pris
00:16:50vraiment avec humour parce que c'est très bien fait
00:16:52c'est malin
00:16:54on voit
00:16:56avec Michel Barnier ce que
00:16:58d'aucuns disent depuis longtemps
00:17:00la politique c'est un métier en fait
00:17:02et là ils ont affaire
00:17:04Panot, Gabriel Attal
00:17:06et tant d'autres
00:17:08ont affaire à un vieux routier
00:17:10de la politique, quelqu'un qui fait de la politique
00:17:12depuis 50 ans
00:17:14et ça se voit et ça se sent et ça s'entend
00:17:16c'est un métier et un tempérament
00:17:18oui tout à fait
00:17:20c'est vrai qu'il a ramassé
00:17:22les petits jeunes en fait, il a ramassé
00:17:24les juniors en fait, c'est ça qui était assez marrant
00:17:26et je pense que c'est très drôle
00:17:28l'âge aussi fait que
00:17:30ça glisse en fait
00:17:32je pense qu'il a 73 ans, il n'a pas le temps
00:17:34et je pense que c'est la réalité
00:17:36j'ai pas le temps et puis de toute façon il sait très bien
00:17:38qu'il est probablement le gouvernement le plus court de la cinquième
00:17:40donc il a aussi ça, dans cette idée là
00:17:42Michel Barnier
00:17:44en tout cas il a cette idée là
00:17:46comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule
00:17:48nous non plus, on n'aura pas le temps, on y va
00:17:50troisième mot
00:17:52troisième mot, ONU
00:17:54Israël réofficialise sa rupture avec le
00:17:56secrétaire général des Nations Unies
00:17:58l'État hébreu juge indésirable sur son
00:18:00sol, le secrétaire général des Nations Unies
00:18:02Antonio Guterres, désormais persona non grata
00:18:04le gouvernement israélien lui reproche
00:18:06de ne pas avoir condamné assez clairement
00:18:08les tirs iraniens en direction de son territoire
00:18:10hier soir, on va en reparler dans quelques minutes
00:18:12Israël menace de répliquer
00:18:14Téhéran parle de répondre encore plus fort
00:18:16à une éventuelle réplique, contexte
00:18:18évoqué tout à l'heure par Antonio Guterres
00:18:20Il est grand temps
00:18:22vit-il de mettre fin
00:18:24au cycle écœurant
00:18:26de l'escalade qui est en train de conduire
00:18:28les peuples du Moyen-Orient au-dessus du
00:18:30précipice, chaque
00:18:32escalade sert de prétexte
00:18:34à la suivante, déclare donc le chef
00:18:36de l'ONU, désormais jugé indésirable
00:18:38donc en Israël, on va en parler bien sûr
00:18:40dans quelques instants, merci beaucoup
00:18:42Félix Mathieu et ce retour
00:18:44sur la montée des tensions au Moyen-Orient
00:18:46l'Iran a lancé, je vous le rappelle, de 100
00:18:48missiles sur Israël, la plupart interceptés
00:18:50un palestinien mort a déploré
00:18:52et Israël promet donc des représailles
00:18:54mais où va s'arrêter
00:18:56cette escalade de violence
00:18:58Philippe ? Alors parlons vrai, la riposte
00:19:00d'Israël est-elle inéluctable ?
00:19:02Va-t-elle se faire directement
00:19:04sur le territoire iranien ? Et à cette
00:19:06question, va-t-on vers une guerre totale entre Israël
00:19:08et l'Iran ? Vous dites oui à 64%
00:19:10Vous voulez réagir au datant
00:19:12vos appels au 0826 300 300
00:19:14Un autre invité, Mona Jafarian
00:19:16est avec nous, merci d'avoir accepté notre invitation
00:19:18Vous êtes présidente de l'association Femmes Azadie
00:19:20Est-ce que ce conflit peut faire
00:19:22tomber un moment donné le régime iranien
00:19:24en très court ? Oui ? Non ?
00:19:26Ça dépendra de la riposte
00:19:28On en parle dans un instant, allez à tout de suite
00:19:30Soyez les bienvenus, c'est les vraies voix
00:19:32Les vraies voix Sud Radio
00:19:3417h19, Philippe David
00:19:36Cécile de Ménibus
00:19:38Les vraies voix Sud Radio
00:19:4017h19, Philippe David
00:19:42Cécile de Ménibus
00:19:44Si vous avez raté le début
00:19:46de cette émission, ça n'a aucun intérêt parce que
00:19:48David a fait des blagues pourries
00:19:50Non mais c'était heureux
00:19:52Ah, on n'était pas à l'antenne ?
00:19:54Donc oubliez ce que je viens de dire
00:19:56Il n'y a que vous et Philippe Bilger, vous ne les avez pas trouvées bonnes
00:19:58Françoise de Gaulle était hilarante, Sébastien Ménard n'en parle pas
00:20:00Oui, parce qu'on parle de l'Iran, c'est pas la peine
00:20:02de dire que vous êtes farcis de certitude
00:20:04parce qu'on parle de l'Iran
00:20:06Mesdames et Messieurs, le genre de blague qui peut se faire
00:20:08Vous ne ratez rien en fait
00:20:10Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu
00:20:12En tout cas, Philippe Bilger est avec nous, Françoise de Gaulle est avec nous
00:20:14Sébastien Ménard est beau, 0826 300 300
00:20:16Allez, tout de suite, le grand débat du jour
00:20:20Le grand débat du jour
00:20:22Les sirènes retentissent à Tel Aviv
00:20:24Alerte aérienne
00:20:26Le système antimissile israélien
00:20:28d'homme de fer entre en action
00:20:34Une frappe très importante qui vient
00:20:36de l'Iran
00:20:38L'Iran a été humilié à maintes reprises
00:20:40Depuis notamment l'assassinat de Haniyeh
00:20:42à Téhéran, et bien
00:20:44l'Iran ne pouvait pas rester les bras croisés
00:20:46L'Iran a commis
00:20:48une grave erreur ce soir
00:20:50et il va en payer le prix
00:20:52Le régime iranien ne comprend pas notre détermination
00:20:54à nous défendre et notre détermination
00:20:56à riposter contre nos ennemis
00:20:58On ne s'y trompe pas, les Etats-Unis soutiennent
00:21:00pleinement, pleinement, pleinement
00:21:02Israël. Sans attendre, le conseil de sécurité
00:21:04de l'ONU a décidé de se réunir
00:21:06en urgence dès mercredi pour discuter
00:21:08de l'escalade des hostilités
00:21:10au Moyen-Orient
00:21:12Et la défense entière
00:21:14aérienne d'Israël a donc intercepté hier
00:21:16200 missiles envoyés par l'Iran
00:21:18avec Israël qui promet
00:21:20des représailles, en réponse à quoi
00:21:22Téhéran aujourd'hui menace d'ores et déjà d'une réponse
00:21:24encore plus forte. Alors parlons vrai
00:21:26est-ce que cette guerre si elle se déclarait
00:21:28pourrait devenir non plus une guerre entre deux Etats
00:21:30mais une guerre régionale, voire même
00:21:32vu les enjeux pétroliers et gaziers
00:21:34dans la région, une guerre mondiale
00:21:36et à cette question, va-t-on vers une guerre totale
00:21:38entre Israël et l'Iran ? Vous dites oui à 63%
00:21:40Vous voulez réagir ?
00:21:42Où délivrez-vous à temps de vos appels
00:21:44sur 26 300 300
00:21:46Et notre invitée pour en parler, Mona Jaffarayan, merci d'avoir accepté notre invitation
00:21:48Vous êtes présidente de l'association
00:21:50Femme Azadi
00:21:52Philippe Bilger sur ce conflit
00:21:54où c'est très technique
00:21:56c'est toujours très compliqué de le commenter
00:21:58Alors je
00:22:00longtemps, moi j'ai cru
00:22:02qu'on était entré dans un cycle
00:22:04que je pensais interminable
00:22:06d'attaques, de réactions, de ripostes
00:22:08qui
00:22:10véritablement
00:22:12se substituaient à la véritable
00:22:14guerre, même s'il y avait
00:22:16des victimes. Et puis
00:22:18depuis hier ou avant-hier
00:22:20des gens beaucoup plus
00:22:22au fait
00:22:24de cette réalité
00:22:26ne sont pas loin de considérer
00:22:28qu'on est vraiment dans
00:22:30une approche imminente d'une véritable
00:22:32guerre entre Israël
00:22:34et l'Iran par exemple
00:22:36et d'après ce que j'ai
00:22:38entendu dire, je veux avoir
00:22:40l'honnêteté de dire que je recueille
00:22:42des pensées d'Elisabeth Lévy
00:22:44et d'autres qui m'ont un peu informé
00:22:46ils m'ont indiqué d'abord
00:22:48que les missiles
00:22:50iraniens ont fait plus
00:22:52de dégâts qu'on l'a cru et
00:22:54notamment qu'ils ont endommagé
00:22:56une partie de l'aviation
00:22:58israélienne qui n'était pas
00:23:00protégée par le fameux dôme
00:23:02Deuxième élément
00:23:04et là c'est Elisabeth Lévy
00:23:06je trouve que l'idée est très fine
00:23:08je la reprends
00:23:10c'est de dire qu'elle
00:23:12se demande si Israël ne va pas
00:23:14trouver là un prétexte
00:23:16une opportunité
00:23:18qu'il attendait
00:23:20depuis longtemps pour
00:23:22tenter de régler définitivement
00:23:24le problème
00:23:26de la bombe atomique en Iran
00:23:28malgré les difficultés
00:23:30puisque paraît-il
00:23:32c'est enterré dans des conditions
00:23:34absolument invraisemblables là-bas
00:23:36François Asselineau
00:23:38Sur le prétexte, c'est vraiment ce que pensent
00:23:40tous les stratèges, la réalité
00:23:42sur ce que vous venez de dire
00:23:44Philippe, moi je pense
00:23:46qu'on arrive à la confrontation
00:23:48avec l'Iran, mais il faut savoir que cette
00:23:50confrontation, elle est
00:23:52inéluctable et elle est
00:23:54on appelle ça le fantôme de l'Iran quand vous vivez en Israël
00:23:56l'idée qu'un jour
00:23:58on va arriver à une confrontation
00:24:00directe avec l'Iran est considérée
00:24:02comme quelque chose de tout à fait normal
00:24:04ça ne veut pas dire qu'on enclenche une guerre mondiale
00:24:06et j'aime beaucoup la finesse
00:24:08de Mona qui disait ça dépendra de la riposte
00:24:10sur le prétexte, tout le monde dit
00:24:12effectivement le prétexte, la réalité
00:24:14pourquoi Washington hier soir a dit
00:24:16on va accompagner, parce que si
00:24:18Benyamin Netanyahou décide
00:24:20d'en terminer avec
00:24:22le nucléaire iranien, c'est-à-dire qu'ils sont à quelques
00:24:24semaines de mettre fin au premier cycle des centrifuges
00:24:26c'est un peu compliqué et en gros
00:24:28d'ici deux ou trois ans ils peuvent avoir
00:24:30J'explique, c'est ce qui permet d'enrichir de l'uranium
00:24:32La question
00:24:34pourquoi les américains veulent accompagner
00:24:36Israël et Netanyahou, contrairement aux apparences
00:24:38n'est pas fou, si on rentre dans cette logique
00:24:40là, de destruction des centrifugeuses
00:24:42à la différence des autres
00:24:44nations, les iraniens
00:24:46ont disséminé
00:24:48leurs installations nucléaires, ils l'ont non seulement
00:24:50enterré mais disséminé, là on
00:24:52rentre véritablement dans une
00:24:54confrontation d'une nature différente
00:24:56et c'est ça que le cabinet de guerre israélien
00:24:58va examiner.
00:25:00Je ne sais pas s'il y aura
00:25:02une confrontation
00:25:04au-delà de ce à quoi on a pu
00:25:06assister ces dernières heures, ce que je
00:25:08sais, c'est comme le dit Françoise
00:25:10c'est que derrière, il y a
00:25:12comme dirait
00:25:14notion publique, du lourd, on a les Etats-Unis
00:25:16derrière Israël, on a
00:25:18la Russie, le Brésil qui évidemment
00:25:20soutiennent l'Iran
00:25:22alors de quelle manière, je ne sais pas, jusqu'où
00:25:24personne n'est capable de le dire
00:25:26mais en tout cas
00:25:28le fait que le terrain
00:25:30soit un
00:25:32théâtre d'affrontement indirect
00:25:34entre des hyperpuissances
00:25:36en tout cas, moi je pense que c'est peu probable
00:25:38j'ai la faiblesse de croire, alors peut-être
00:25:40on parlait tout à l'heure de naïveté, de candeur
00:25:42j'ai la faiblesse de croire que
00:25:44les grands de ce monde sont quand même capables
00:25:46en opportunité peut-être
00:25:48de régler un certain nombre
00:25:50de problèmes parce que
00:25:52quand on a un doute, on n'a pas de doute
00:25:54en tout cas sur la capacité
00:25:56du régime iranien à
00:25:58se doter de l'arme
00:26:00nucléaire dans un futur
00:26:02proche, donc peut-être que c'est effectivement
00:26:04une opportunité pour stopper ça
00:26:06ou en tout cas pour casser un morceau
00:26:08de ce qu'ils ont pu d'ores et déjà
00:26:10fabriquer, mais il ne faudrait pas que ça aille
00:26:12trop loin parce qu'encore une fois, derrière
00:26:14l'Iran comme derrière Israël, on a
00:26:16des protagonistes d'un tout autre
00:26:18niveau.
00:26:19Mona Jaffarian, président de l'association
00:26:21Femmes Azadi, alors ce qui est intéressant
00:26:23avec vous, c'est que vous connaissez
00:26:25de l'intérieur ce qui se passe,
00:26:27qu'est-ce qui est vrai, qu'est-ce qui est faux
00:26:29en fait ?
00:26:31Tout à l'heure vous parliez de prétexte,
00:26:33moi je n'aime pas trop qu'on emploie le mot prétexte
00:26:35parce que
00:26:37on ne peut pas dire que les craintes d'Israël ne soient
00:26:39pas justifiées. Prétexte,
00:26:41ça voudrait dire que finalement on se sert de quelque chose
00:26:43qui n'est pas réel pour
00:26:45faire toute autre chose. La réalité
00:26:47c'est que la guerre régionale, on l'a déjà
00:26:49depuis le 7 octobre, puisque le 7 octobre
00:26:51on a assisté au plus gros pogrom de l'histoire
00:26:53d'Israël. Dès le 8 octobre
00:26:55le Hezbollah déclare la guerre
00:26:57à Israël et depuis bientôt
00:26:59un an ils sont attaqués depuis 7
00:27:01fronts différents. Donc pour moi la guerre elle est déjà
00:27:03régionale depuis bien longtemps.
00:27:05Effectivement on a atteint un nouveau palier puisque
00:27:07la première fois le régime
00:27:09d'Emmola envoie des drones par
00:27:11centaines, les dégâts
00:27:13sont moindres, l'impact est moindre
00:27:15et les Américains bloquent une riposte
00:27:17israélienne en leur disant
00:27:19vous allez sur Afa mais vous ne touchez pas à l'Iran.
00:27:21Donc là les choses sont différentes
00:27:23puisque cette fois Joe Biden comprend bien
00:27:25que malgré toutes les négociations qui sont menées en off
00:27:27depuis des mois, ça ne mène à rien
00:27:29qu'il n'arrive pas à calmer
00:27:31les ambitions hégémoniques de la république islamique
00:27:33et que l'affrontement est
00:27:35inévitable. Maintenant je dis ça dépend
00:27:37de la taille de la riposte et les cibles qui sont touchées
00:27:39pour le nucléaire c'est très délicat
00:27:41parce que c'est enfoui en profondeur
00:27:43qu'il n'y a uniquement que quelques bombes américaines
00:27:45capables de descendre si profondément
00:27:47et puis stopper
00:27:49le programme nucléaire
00:27:51ne stoppe ni les proxys terroristes de la république islamique
00:27:53ni son pouvoir de nuisance
00:27:55dans la région.
00:27:57Et en même temps on est dans
00:27:59un cul de sac puisque
00:28:01le Hezbollah étant particulièrement affaibli
00:28:03le Hezbollah c'est vraiment la république islamique
00:28:05au Liban, c'est pas juste un proxy
00:28:07c'est beaucoup plus puissant que ça
00:28:09donc vu qu'il n'y a déjà plus le Hezbollah
00:28:11en état de marche pour le moment, le Hamas
00:28:13qui est quasiment détruit
00:28:15il ne leur reste que la bombe nucléaire
00:28:17pour tenter de se garder au pouvoir
00:28:19puisqu'ils ont une population qui à quasiment 90%
00:28:21est opposée au régime
00:28:23et l'armée israélienne l'a très bien compris
00:28:25puisqu'ils s'adressent en permanence aux iraniens
00:28:27pour leur dire vous ne serez pas la cible, c'est pas vous
00:28:29que nous allons viser, c'est vraiment le régime
00:28:31parce qu'ils savent que finalement la meilleure arme
00:28:33qu'ils ont entre les mains aujourd'hui
00:28:35c'est le peuple iranien qui le dit d'ailleurs sur tous les murs
00:28:37de Téhéran pour dire
00:28:39commencez à frapper et on finira le travail dans la rue.
00:28:41Et j'imagine
00:28:43que ce
00:28:45serait une terrible humiliation
00:28:47pour l'Iran si à cause
00:28:49des Etats-Unis ou d'Israël
00:28:51ils perdaient cette arme
00:28:53suprême qui est la menace nucléaire.
00:28:55Ça serait une humiliation
00:28:57mais si vous voulez l'humiliation
00:28:59est quotidienne pour le régime.
00:29:01Aujourd'hui le régime...
00:29:03Oui mais ils ont la bombe. Non ils n'ont pas la bombe.
00:29:05Non pas du tout parce que...
00:29:07Non ils n'ont vraiment pas la bombe encore.
00:29:09Pierre Leloup je disais qu'ils ont de quoi à leur atoll
00:29:11faire trois bombes. Oui alors
00:29:13ils ont la capacité mais en fait il faut faire l'assemblage
00:29:15il faut créer les têtes.
00:29:17Et après il faut avoir le vecteur pour la transporter.
00:29:19Il faut deux ans.
00:29:21On estime encore un an et demi, deux ans.
00:29:23Mais déjà l'humiliation est là puisqu'aujourd'hui le corps
00:29:25des gardiens de la révolution islamique qui prétend
00:29:27vouloir dominer le monde
00:29:29se retrouve quand même à faire
00:29:31des déclarations publiques pour dire
00:29:33au peuple iranien et lui rappeler qu'il est
00:29:35interdit en Iran de soutenir Israël
00:29:37et que si les Iraniens continuent
00:29:39on va devoir sévir de plus en plus
00:29:41parce qu'il demande aujourd'hui à ce que des Iraniens
00:29:43balancent d'autres Iraniens pour qu'on arrête
00:29:45de soutenir officiellement Israël.
00:29:47Donc si vous voulez l'humiliation elle est déjà là.
00:29:49Quelle est la grande faiblesse de leur part ?
00:29:51Sébastien.
00:29:53Je pense que ce que vous dites
00:29:55conforte
00:29:57l'intuition
00:29:59qu'on pourrait partager. Je pense qu'effectivement
00:30:01Israël
00:30:03et ses différents alliés qui sont quand même
00:30:05surpuissants et qui n'ont pas l'Iran
00:30:07en amitié ou en tout cas le régime
00:30:09en amitié auraient tout intérêt
00:30:11je dirais à prêter
00:30:13en tout cas les technologies militaires
00:30:15pour mettre un coup d'arrêt
00:30:17un coup d'arrêt ça veut pas dire
00:30:19mettre un coup d'arrêt à la fois au
00:30:21programme nucléaire qui
00:30:23si je vous écoute quelque part
00:30:25constitue la dernière
00:30:27vraie crédibilité
00:30:29sur le sol domestique
00:30:31national et évidemment l'international de ce régime.
00:30:33Bon là juste
00:30:35quelque chose de très important hier soir j'ai regardé
00:30:37toutes les chaînes infos là et notamment
00:30:39les chaînes israéliennes et ce qui est très intéressant
00:30:41c'est que je voudrais que vous me le confirmiez
00:30:43parce que je n'ai pas eu cette confirmation
00:30:45personne ne l'avait. Il semblerait qu'hier soir
00:30:47les gardiens de la révolution
00:30:49aient décidé tous de se mettre en sécurité
00:30:51parce que il y a quelque chose
00:30:53qui est encore plus important je pense que
00:30:55la guerre physique c'est la guerre
00:30:57psychologique c'est à dire qu'Israël
00:30:59a gagné la bataille de la
00:31:01psychose en réalité en ayant été
00:31:03capable d'éliminer en plein coeur de Téhéran
00:31:05Haniye et
00:31:07évidemment avec toute l'affaire des Bippers
00:31:09est-ce que vous confirmez que les gardiens de la révolution
00:31:11se sont tous mis en sécurité
00:31:13en sécurisation de leur être
00:31:15eux tellement ils ont peur ?
00:31:17Alors déjà le premier signe ça a été de mettre en sécurité
00:31:19Ali Khameneï dans les deux lieux cachés
00:31:21ensuite la guerre
00:31:23psychologique Israël l'a totalement
00:31:25gagnée puisque déjà l'élimination de Haniye ça a été
00:31:27le premier coup dur. L'élimination de Nasrallah
00:31:29c'est le deuxième coup dur. Avant-hier
00:31:31Ahmadinejad donc l'ancien président
00:31:33de la république islamique a été obligé d'avouer
00:31:35qu'ils avaient créé une unité d'élite pour
00:31:37repérer les espions
00:31:39israéliens au sein du régime
00:31:41et qu'ils se sont rendus compte que la personne
00:31:43qui dirigeait cette unité d'élite
00:31:45était un agent du Mossad et que
00:31:4720 membres de l'équipe travaillaient comme informateurs
00:31:49pour Israël. Donc si vous voulez
00:31:51c'est extraordinaire en fait. Dans un régime
00:31:53dictatorial déjà vous vivez avec une parano
00:31:55permanente et là en fait
00:31:57partout où on regarde les hauts cadres
00:31:59du régime et Ali Khameneï
00:32:01il ne voit que des agents du Mossad. Donc psychologiquement
00:32:03ils ont déjà perdu cette guerre.
00:32:05Juste un mot pour dire
00:32:07quand même que la population iranienne
00:32:09et c'est très important de faire le distinguo
00:32:11le Shah d'Iran, si mes souvenirs sont exacts
00:32:13était un grand allié d'Israël.
00:32:15Vous sentez cette
00:32:17population véritablement
00:32:19non seulement elle est opposée au Mollah
00:32:21mais est-ce que vous sentez cette population
00:32:23pro-israélienne, en tout cas pas défavorable
00:32:25à Israël ? Oui la population iranienne
00:32:27est très grandement pro-israélienne
00:32:29et d'ailleurs c'est assez paradoxal
00:32:31par rapport aux images par exemple qu'on voyait
00:32:33en Cisjordanie où les gens acclamaient
00:32:35les frappes. En Iran des dizaines
00:32:37de milliers d'Iraniens à leur fenêtre
00:32:39faute de pouvoir sortir librement dans la rue
00:32:41criaient pendant les frappes sur Israël
00:32:43morts aux dictateurs, morts à Khameneï
00:32:45morts à la République islamique.
00:32:47Donc si vous voulez c'était quand même un message énorme
00:32:49et une humiliation de plus pour le régime.
00:32:51On part au 0826-300-300
00:32:53Bonsoir Patrick
00:32:55de Narbonne.
00:32:57On vous écoute.
00:32:59Alors personnellement
00:33:01je me dis que si Israël
00:33:03avec l'Amérique attaque l'Iran
00:33:05il y aura certainement une présence
00:33:07russe derrière
00:33:09et je pense qu'il y a un risque
00:33:11de contrebalancer et que tout le monde
00:33:13devra en tenir compte.
00:33:15Donc ça c'est un premier point, je pense qu'ils sont
00:33:17vus il n'y a pas si longtemps que ça et je crois qu'ils ont
00:33:19tous, enfin l'Iran
00:33:21la Russie et tout ce qui est
00:33:23BRICS sont en train de bâtir
00:33:25justement un contrepoint à la domination
00:33:27américano-occidentale
00:33:31et je pense qu'ils vont
00:33:33serrer les coudes dans ce cadre là.
00:33:35Donc ça c'est un point qui peut-être
00:33:37C'est ce que vous disiez
00:33:39Alors qu'il y ait une frappe
00:33:41et qu'Israël essaie peut-être
00:33:43même de frapper les dirigeants
00:33:45puisque visiblement ils ont
00:33:47frappé Nasrallah
00:33:49et Abdelhani
00:33:51à Téhéran
00:33:53et Israël frappé effectivement
00:33:55les têtes du régime, c'est très possible
00:33:57et qu'ils essaient de trouver une solution et effectivement
00:33:59ils ont montré que jusqu'à présent ils avaient
00:34:01le savoir-faire. Maintenant
00:34:03le problème c'est que le problème
00:34:05il n'est pas là, le problème il se situe
00:34:07en Palestine et l'action iranienne
00:34:09elle est suite aux attaques
00:34:11et aux massacres
00:34:13qui se fait à Gaza parce que
00:34:15Gaza même s'il y a une opération du Hamas
00:34:17qu'on peut considérer comme
00:34:19réussie par rapport
00:34:21à la puissance israélienne
00:34:23ça ne mérite pas de massacrer
00:34:25toute une population parce que s'il y a eu
00:34:271000 morts d'un côté on est à plus de 50 000
00:34:29de l'autre côté
00:34:31C'est très compliqué
00:34:33Patrick c'est très compliqué
00:34:35pour moi de dire, de vous entendre dire
00:34:37une opération réussie du Hamas pour le 7 octobre
00:34:39C'est pas possible
00:34:41Attendez, attendez
00:34:43Soyons dans les faits
00:34:45Si on dit qu'Israël
00:34:47a fait une attaque
00:34:49pour le Beeper, pour le Hezbollin
00:34:51et qu'à un moment donné ils les ont tous tués
00:34:53C'est une attaque réussie
00:34:55Ils n'ont pas été tués
00:34:57Vous êtes en train de dire le Hamas
00:34:59a réussi, une action réussie
00:35:01C'est ce qu'il a dit
00:35:03Mais madame
00:35:05au point de vue militaire
00:35:07tout spécialiste ministère vous dira
00:35:09C'est pas une opération
00:35:11Mais ça s'appelle un pogrom
00:35:13C'est la barbarie
00:35:15Mais c'est des femmes violées et gorgées
00:35:17Excusez-moi
00:35:19Non, non, comprenez
00:35:21On parle pas d'histoire des gorgements
00:35:23ou des choses comme ça
00:35:25Vous ne pouvez pas faire ça
00:35:27C'est impossible de parler comme ça
00:35:29Non, non, la plupart des gens
00:35:31qui ont été tués
00:35:33notamment pour le 7 octobre
00:35:35la plupart c'est des militaires
00:35:37Mais non, mais non, mais non
00:35:39Vous racontez n'importe quoi
00:35:41S'il vous plaît, s'il vous plaît
00:35:43Patrick, s'il vous plaît
00:35:45Ça n'est pas la vérité, s'il vous plaît
00:35:47Réponse de Mona
00:35:49Patrick, on ne peut pas vous laisser dire des choses comme ça
00:35:51Moi je suis consternée
00:35:53parce que je suis en train d'entendre
00:35:55Si on commence à nous parler d'opérations militaires
00:35:57sur une attaque terroriste
00:35:59Moi je pense que Patrick devrait aller vivre
00:36:01sous des régimes totalitaires
00:36:03et islamistes pour comprendre la barbarie
00:36:05dont fait preuve ce régime
00:36:07Et juste pour votre information
00:36:09Quelques semaines avant les pogroms du 7 octobre
00:36:11Les djihadistes, du djihad islamique palestinien
00:36:13du Hamas et du Hezbollah
00:36:15étaient en Iran
00:36:17en train de s'entraîner
00:36:19et j'invite Patrick à regarder
00:36:21les 580 pages du rapport de l'ONU
00:36:23sur les crimes contre l'humanité
00:36:25les viols et les tortures dont sont capables ces milices
00:36:27que j'ai l'impression qu'ils glorifient
00:36:29pour se rendre compte que non
00:36:31on était face à la barbarie la plus ignoble
00:36:33que le viol ne sera jamais de la résistance
00:36:35que tuer des civils ne sera jamais de la résistance
00:36:37que brûler des bébés vivants
00:36:39ne sera jamais de la résistance
00:36:41mais par contre on voit vraiment
00:36:43une faillite morale au sein des sociétés occidentales
00:36:45et je pense que ça doit être aussi
00:36:47un signal d'alarme pour nous tous
00:36:49que l'idéologie de la république islamique
00:36:51est en train de salement gangréner l'Occident
00:36:53En tout cas Patrick, on ne peut pas vous laisser dire ça
00:36:55je ne vous garde pas à l'antenne
00:36:57c'est une décision que je prends moi
00:36:59et que je soutiens parce que la majorité
00:37:01des victimes ont été, l'immense majorité
00:37:03ont été des civils le 7 octobre dernier
00:37:05y compris des femmes et des enfants
00:37:07Et pour la peine Mona, Jafarian vous allez rester avec nous
00:37:09vous allez jouer au qui c'est qui qui l'a dit
00:37:11ça va détendre tout le monde
00:37:13Voilà, vous restez avec nous, merci en tout cas d'avoir été là
00:37:15on revient dans un instant, on fait une petite pause
00:37:39Je tenais à vous présenter
00:37:41mes excuses parce que parfois
00:37:43vous savez qu'on ouvre notre antenne
00:37:45à des auditeurs
00:37:47c'est la liberté de parole
00:37:49sauf qu'elle a une limite
00:37:51quand on dépasse certaines bornes
00:37:53et moi je n'ai pas toujours très envie
00:37:55de renvoyer les auditeurs
00:37:57chez eux mais en tout cas cette personne
00:37:59qui était avec nous il y a quelques instants a tenu des propos
00:38:01qui étaient extrêmement violents et extrêmement déplacés
00:38:03surtout dans cette période
00:38:05donc voilà, excusez-nous mais en tout cas c'est notre rôle
00:38:07aussi
00:38:09d'échapper à des termes
00:38:11ou en tout cas à des discours qui sont
00:38:13très très graves
00:38:15En attendant, nous avons
00:38:17gardé
00:38:19Mona Jafarian
00:38:21c'est que nous avons gardé bien sûr le qui c'est qui qui l'a dit
00:38:23parce qu'on peut quand même s'amuser un petit peu
00:38:25Oui, bien sûr
00:38:27Excusez-nous de vous le dire
00:38:29c'est le momentum de l'émission
00:38:31donc vous n'allez pas nous l'enlever parce qu'il y a des auditeurs
00:38:33crétins qui font de la négation de crimes contre l'humanité
00:38:35Exactement
00:38:37Et Mona, je vous demande de lancer le jingle, allez-y
00:38:39Bah, c'est comme vous voulez
00:38:41Go le jingle !
00:38:43Bravo Sud Radio
00:38:45Le twist de l'actu
00:38:47Et bien le jingle est parti
00:38:49Go le jingle, c'est la meilleure, j'ai jamais entendu ça
00:38:51Un jour je pense qu'on fera un best-of
00:38:53Go le jingle, c'est génial
00:38:55Qui c'est qui qui l'a dit, écoutez bien Mona
00:38:57à ses deux points sur les tirs des missiles iraniens
00:38:59le président des Etats-Unis
00:39:01devrait faire exploser ce pays en mille morceaux
00:39:03Qui a dit ça ? Donald Trump
00:39:05Bonne réponse de Mona
00:39:07Tout point pour Mona
00:39:09Première participation, première question et premier point au pluriel
00:39:11Toujours à deux points
00:39:13Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:39:15Michel Barnier est traversé par toutes les contradictions
00:39:17d'une majorité extrêmement réduite
00:39:19Alice
00:39:21Panneau ?
00:39:23Olivier Faure ?
00:39:25Ah bon ?
00:39:27Plus haut !
00:39:29Bonne réponse
00:39:31Philippe Bilger a été un point le plus rapide
00:39:33Un point chacun
00:39:35Non, on n'exagère pas toi
00:39:37C'est là qu'on verra la vraie personnalité des gens
00:39:41Voleur, mais quel voleur celui-là
00:39:43Maxime me dit qu'à priori
00:39:45je me suis peut-être trompé, c'est pas Philippe Bilger
00:39:47Moi c'est Sébastien Ménard le premier
00:39:51Il a acheté le technicien
00:39:53Merci, merci Maxime
00:39:55Non, c'est Philippe Bilger
00:39:57C'est Philippe Bilger
00:39:59Allez, on y va
00:40:01Qui c'est qui qui l'a dit ? Un point Gabriel Attal
00:40:03Monsieur Attal, je serai très attentif
00:40:05à vos propositions supplémentaires
00:40:07pour faire face au déficit que j'ai trouvé
00:40:09en arrivant
00:40:11Michel Barnier !
00:40:13Il faut bien que je m'arrête
00:40:15Elle est tricheuse
00:40:17Elle ne savait pas, elle s'en fout
00:40:19Elle connait par contre le nom de tous les ayatollahs
00:40:21Mais ça, c'est ça
00:40:23Je suis complètement à la rue
00:40:25Allez, question qui c'est qui
00:40:27Qui c'est qui qui l'a dit ? A deux points
00:40:29C'était le grand méchant flou
00:40:31Michel Barnier a cherché à nous endormir
00:40:33à zigzaguer entre les lignes rouges définies
00:40:35par les différents groupes politiques
00:40:37Mona
00:40:39Mélenchon ?
00:40:41Fabien Roussel ?
00:40:43Il a été vice-président de l'Assemblée
00:40:45Bonne réponse de Sébastien Ménard qui ouvre son compteur
00:40:47Sébastien, prenez un cachet
00:40:49ça va vous détendre
00:40:51Mais je deviens que vous auriez
00:40:53Il était à zéro alors
00:40:55Qui c'est qui qui l'a dit ? Deux points
00:40:57Les amis, Michel Barnier a une dette
00:40:59démocratique, il doit l'honorer
00:41:01en faisant des compromis avec la gauche
00:41:03La gauche
00:41:05Glucksmann ? Non
00:41:07Olivier Faure ? Oui, bonne réponse
00:41:09Ce matin, c'est Jean-Jacques Bourdin
00:41:11De toute façon, Françoise c'est Olivier Faure
00:41:13Philippe Bilger c'est Ciotti
00:41:15Et moi c'est François Hollande
00:41:17Olivier Faure, enfin tout ce qui est socialiste
00:41:19Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:41:21Il y a du monde
00:41:23qui se dispute
00:41:25Qui c'est qui qui l'a dit ? Un point
00:41:27En parlant du gouvernement, qu'il se démerde
00:41:29Ah, je sais
00:41:31Monna
00:41:33Macron
00:41:35Macron
00:41:37La seconde c'est dans le même tonneau
00:41:39On l'a dit ensemble
00:41:41Vous avez crié mais après
00:41:43C'est pas vrai
00:41:45Non c'est Philippe et moi
00:41:47Moi aussi j'ai fait ça
00:41:49Macron
00:41:51On a gagné
00:41:53François Zemmour
00:41:55On a gagné en même temps
00:41:57Excusez-moi, j'ai perdu 2 décibels de mon oreille
00:41:59Donc on fait comment pour les points ?
00:42:01Entre qui et qui ?
00:42:03Entre Philippe et Françoise
00:42:05Ce sera toi qui gagneras
00:42:07C'est Philippe
00:42:09Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:42:113 points
00:42:13Je veux un congrès de réconciliation
00:42:15Et nous revenons à l'essentiel
00:42:17Barnier ? Non
00:42:19Alors allez-y
00:42:21Michel Barnier ? Non
00:42:23Un congrès de réconciliation
00:42:25Bonne réponse de Sébastien Ménard
00:42:27Alors on en est où ?
00:42:29Il a coiffé tout le monde
00:42:315 points pour Sébastien Ménard
00:42:334 points pour Françoise Debois
00:42:353 points pour Philippe Villegère
00:42:372 points pour Monna
00:42:39Et nous on est à 0
00:42:41Monna Jaffarian, merci beaucoup d'avoir été avec nous
00:42:43Vous revenez quand vous voulez
00:42:45Petite pause
00:42:47La météo c'est important
00:42:49Et on revient dans un instant
00:42:51C'est les vraies voix dans un instant
00:42:53A tout de suite
00:43:05Les vraies voix jusqu'à 19h
00:43:07Philippe Villegère est avec nous au téléphone
00:43:09Qu'est-ce que vous commandez Philippe ?
00:43:11Non j'étais en train de faire quelque chose
00:43:13De très important
00:43:15Je vous dérange pas
00:43:17Et ça y est je l'ai fait
00:43:19Il commande quelque chose sur internet
00:43:21Peut-être qu'il commande des fleurs pour son épouse
00:43:23Non non
00:43:25C'est sur une appli Tinder
00:43:27Je n'avais plus aucune raison de tricher
00:43:29Puisque le jeu est terminé
00:43:31Il commande une pizza parce qu'il fait faim
00:43:33Merci
00:43:35Vous me faites venir l'eau à la bouche
00:43:37Ou la mozzarella dans l'estomac
00:43:39Françoise en parlant de mozzarella
00:43:41L'italienne Françoise
00:43:43Sébastien Ménard est avec nous
00:43:45Et dans un instant
00:43:470826 300 300
00:43:49On va écouter le message répondeur
00:43:51Votre coup de gueule on parle de quoi dans un instant ?
00:43:53Brincadeira
00:43:55Ça veut dire foutage de gueule en portugais
00:43:57Très bien allez tout de suite
00:43:59Vous nous laissez des messages et on les écoute
00:44:01Bonjour je suis Geoffrey de Valenciennes
00:44:03J'écoute Monsieur Fort
00:44:05Et en fait je me pose des questions
00:44:07Je me demandais s'il y avait des problèmes de mémoire
00:44:09Car si je ne me trompe
00:44:11Le parti socialiste
00:44:13La droite, la gauche
00:44:15En marche
00:44:17Une gauche apparemment plutôt à droite
00:44:19Ou extrême droite
00:44:21Ont été au pouvoir
00:44:23Et nous ont amené aujourd'hui à 3200 milliards
00:44:25De dettes
00:44:27J'oublie la retraite des fonctionnaires
00:44:29Sinon on a plus de 6000 milliards de dettes
00:44:31Donc ces gens ont été responsables
00:44:33Sont responsables de la situation
00:44:35Dans laquelle on est
00:44:37Et de revenir aujourd'hui en héros
00:44:39Un peu déplacé
00:44:41Voilà
00:44:43Donc j'aimerais savoir
00:44:45Est-ce qu'à un moment
00:44:47Ces gens comme Bruno Le Maire
00:44:49Qui ont accumulé encore plus de dettes
00:44:511000 milliards
00:44:53A quel moment ils vont être responsables de leurs actes
00:44:55Voilà merci beaucoup
00:44:57Au delà
00:44:59Du cas qu'il évoque
00:45:01Geoffrey
00:45:03Je trouve que l'idée
00:45:05Que les politiques
00:45:07Qui commettent de graves erreurs
00:45:09Finalement
00:45:11N'ont pour sanction
00:45:13Que d'être un jour désavoués
00:45:15Par leurs électeurs
00:45:17Ou quand ils se présentent
00:45:19C'est une idée très intéressante
00:45:21Je suis frappé de voir à quel point en France
00:45:23Les échecs
00:45:25N'entraînent jamais de sanctions
00:45:27Nulle part dans la démocratie
00:45:29C'est la décision d'une ligne politique
00:45:31Ca s'appelle la démocratie
00:45:33Moi je ne suis pas du tout d'accord avec Geoffroy
00:45:35Je pense que l'extrême droite qui n'a jamais gouverné
00:45:37Ou à la FI qui n'a jamais gouverné
00:45:39Geoffrey
00:45:41Je veux dire c'est les décisions politiques
00:45:43Donc ce qui est sanctionné c'est la ligne
00:45:45Emmanuel Macron depuis 7 ans a décidé
00:45:47De faire d'alléger tout pour les entreprises
00:45:49Ok la gauche lui répond
00:45:51On a perdu 100 milliards de recettes
00:45:53Ca s'appelle la démocratie
00:45:55C'est des façons de gérer différentes
00:45:57Vous n'allez pas foutre au trou maintenant les politiques
00:45:59Parce qu'il y a des milliards de dettes
00:46:01Vous savez très bien à quel point je suis critique
00:46:03Avec Emmanuel Macron
00:46:05Mais Bruno Le Maire et Emmanuel Macron
00:46:07Je suis désolé de vous le dire
00:46:09Heureusement qu'ils étaient là pendant le Covid
00:46:11Avec les aides aux entreprises
00:46:13On aurait perdu des millions d'emplois
00:46:15Donc soyons quand même un peu honnêtes
00:46:17Je veux bien qu'on s'engueule surtout
00:46:19Mais mettre au trou les gens parce qu'ils ont pris des mauvaises décisions
00:46:21Ca va quoi
00:46:23C'est ce que dit Françoise et totalement vrai
00:46:25Parce que dans les 100 milliards
00:46:27Il y a probablement des problématiques d'arbitrage
00:46:29Des économies qu'on n'a pas fait
00:46:31Des cadeaux aussi qu'on a fait aux uns aux autres
00:46:33Pour parfois calmer des crises
00:46:35Mais il y a aussi des dizaines de milliards
00:46:37Qui ont été je dirais
00:46:39Adressés à l'ensemble
00:46:41De nos compatriotes, aux entreprises
00:46:43Aux particuliers etc
00:46:45Quand on regarde ce qu'il s'est passé pendant le Covid
00:46:47Il suffit juste de regarder ce qu'il s'est passé
00:46:49De l'autre côté de notre frontière
00:46:51Vous regardez l'Italie, vous regardez l'Espagne
00:46:53Ils n'ont pas perdu d'emplois
00:46:55Mais ce n'était pas tout à fait dans les mêmes conditions
00:46:57Et quand je regarde par exemple l'Espagne
00:46:59L'Espagne n'a pas eu d'aide, il n'y a rien eu du tout
00:47:01Il y a eu quelques aides en Espagne
00:47:03Mais pas aussi intéressantes que les nôtres
00:47:05Allez les amis on y va
00:47:07Et vous avez Françoise qu'on dit à Geoffroy ?
00:47:09Quoi bonjour ?
00:47:11Non mais un pull
00:47:13Aaaaaah
00:47:15Non mais attends
00:47:17Non mais tu ne peux pas
00:47:19Non mais c'est dramatique
00:47:21Changez de bureau s'il vous plaît
00:47:23Parce qu'il est en train d'imprégner sur toi un truc
00:47:25Excusez-moi j'aurais jamais imprégné
00:47:27Une femme aussi mauvaise
00:47:29C'est pas notre genre
00:47:31C'est pas notre genre
00:47:333 blagues sur 4 on se pince pour rire
00:47:35Je l'aime bien
00:47:37Moi aussi je l'aime bien
00:47:39Qui trouve cette blague drôle ?
00:47:41Moi
00:47:43Voilà 2, Philippe 3, 3 contre 2
00:47:45Valet teigneux, restez teigneux
00:47:47C'est les aigris
00:47:49Les aigris
00:47:51Les peines à jouir c'est ça
00:47:53Les peines à jouir
00:47:56Sud Radio
00:47:58Parlons vrai
00:48:00Les vraies voix Sud Radio
00:48:0217h-19h
00:48:04Philippe David, Cécile de Ménibus
00:48:06Les vraies voix
00:48:08On peut tous dire mais attention
00:48:10Avec modération Philippe Bilger vous pouvez dire des choses
00:48:12Très sympas sur moi si vous voulez
00:48:14François Legault aussi
00:48:16Cette émission par enquenouille
00:48:18C'est vraiment lamentable
00:48:20Sébastien Ménard aussi et vous Philippe
00:48:22Vous avez le droit de dire des choses gentilles sur moi
00:48:24Mais je vous adore
00:48:26Moi aussi je vous adore
00:48:28Et vous savez comme d'habitude vous allez remettre le clocher au milieu du village
00:48:30Les vraies voix Sud Radio
00:48:32Comme d'habitude je vais remettre
00:48:34Comme l'a dit Cécile
00:48:36Le clocher au milieu du village
00:48:38Aujourd'hui ce sera un village charentais
00:48:40Puisque nous prenons la direction de Gompontouvre
00:48:42Petite ville mitoyenne d'Angoulême
00:48:44Pourquoi Gompontouvre ?
00:48:46Parce que dans cette ville les 9 derniers salariés
00:48:48Du fabricant de robinetterie du laboratoire
00:48:50Se sont vus proposer un emploi au Portugal
00:48:52Où leur site de production
00:48:54Va être délocalisé
00:48:56Et vu les conditions salariales proposées
00:48:58On comprend le peu d'enthousiasme de ceux-ci
00:49:00Puisqu'un salarié gagnant 1600 euros net par mois
00:49:02S'est vu proposer 830 euros brut
00:49:04Tandis qu'un autre qui en gagne près de 3000
00:49:06S'est vu proposer un salaire de
00:49:081200 euros brut
00:49:10Inutile de dire qu'on ne se bat pas au portillon
00:49:12Pour partir chez nos amis portugais
00:49:14Ou même si la vie est un peu moins chère
00:49:16On ne roule pas sur l'or avec 830
00:49:18Ou 1200 euros brut
00:49:20Car les indemnités de chômage en France
00:49:22Seront supérieures au salaire net au Portugal
00:49:24On pourrait parler de provocation
00:49:26Personnellement je ne m'imaginerais pas
00:49:28Faire ce type de proposition à qui que ce soit
00:49:30Mais le pire est que cette entreprise occupe
00:49:32Des locaux propriétés de la communauté d'agglomération
00:49:34Du Grand Angoulême
00:49:36Une communauté d'agglos qui lui a accordé
00:49:38Un rabais sur ses loyers de 300 000 euros sur 10 ans
00:49:40Bref, une entreprise qui a massivement bénéficié
00:49:42D'argent public se permet de délocaliser
00:49:44En se moquant délibérément de ses salariés
00:49:46Et ce en toute impunité
00:49:48En toute impunité et même en toute tranquillité
00:49:50Puisque comme elle compte moins de 1000 salariés
00:49:52Elle n'a aucune obligation de rembourser
00:49:54Des sommes que les contribuables ont payées à sa place
00:49:56Alors évidemment soutien aux salariés virés
00:49:58Mais surtout j'aimerais à l'heure
00:50:00Où les finances publiques sont à sec
00:50:02Que l'argent donné aux entreprises
00:50:04Ne soit pas donné en pure perte
00:50:06Mais sérieusement
00:50:08Non mais c'est très sérieux
00:50:10Non mais la question que je pose
00:50:12Est sérieuse
00:50:14Lorsqu'on propose à des salariés
00:50:16Qui ont été virés
00:50:18Pardon pour l'expression
00:50:20D'aller au Portugal, on s'occupe de leur famille aussi
00:50:22Ou il y a une...
00:50:24On n'est pas obligé
00:50:26Vu les salaires qu'il propose ça m'étonnerait
00:50:28Là c'est l'entrepreneur qui va vous répondre
00:50:30J'ai suivi moi
00:50:32Cette actualité
00:50:34Et évidemment
00:50:36La proposition
00:50:38Des propriétaires
00:50:40Qu'on pourrait qualifier de grotesque
00:50:42De notre point de vue
00:50:44Ça s'inscrit dans un cadre légal
00:50:46C'est obligatoire quand on délocalise
00:50:48Ça c'est la première chose
00:50:50Après ce que vous demandez
00:50:52C'est ce qu'on appelle le supralégal
00:50:54C'est à dire que légalement la société
00:50:56Peut se délocaliser
00:50:58Elle a l'obligation de proposer
00:51:00Une proposition de reclassement
00:51:02Sur le lieu de la délocalisation
00:51:04Ça c'est la dimension légale
00:51:06Voilà
00:51:08Et si les gens disent oui
00:51:10Les gens peuvent dire dans ce cadre là
00:51:12Le supralégal, vous me payez le déménagement
00:51:14Vous me payez ceci, vous me payez cela
00:51:16Mais la réalité
00:51:18Là où je suis d'accord avec Philippe David
00:51:20Faut pas se foutre de la gueule des gens
00:51:22Quand on propose ça
00:51:24A des gens qui gagnaient 1500 ou 2000 balles
00:51:26Parce que c'était à peu près ça
00:51:28C'était pas non plus des salaires très élevés
00:51:30De leur proposer d'aller vivre
00:51:32A 2000 bornes de chez eux
00:51:34De délocaliser les enfants, de délocaliser madame
00:51:36De vendre la maison etc
00:51:38Qu'on paye à crédit sur 30 ans
00:51:40C'est grotesque et risible, évidemment
00:51:42Moi c'est plus que grotesque et risible
00:51:44C'est à dire que c'est un mal français
00:51:46Vous le prenez avec cette société
00:51:48On peut faire le cas, 15 depuis 20 ans
00:51:50Depuis 15 ans, 20 ans
00:51:52Et j'ai ce souvenir
00:51:54En Poitou-Charentes de cette usine
00:51:56Entièrement, dans la nuit
00:51:58Dans la nuit, les ouvriers arrivent
00:52:00Au petit matin, les machines sont déménagées
00:52:02Et tous ces gens ont touché
00:52:04Des aides de la région, de l'état etc
00:52:06C'est quelque chose là qui
00:52:08C'est un véritable dysfonctionnement
00:52:10Il faudrait faire pleuvoir des amendes
00:52:12Et c'est vrai que la ligne des 1000 salariés
00:52:14Est une ligne qu'il faudrait
00:52:16A mon avis, encore abaisser
00:52:18Au bout de 100 ou de 200 salariés
00:52:20Il faut qu'il y ait des raisons réelles
00:52:22De difficultés économiques
00:52:24C'est pas possible, il faut absolument
00:52:26Être plus attentif à l'argent public
00:52:28Qu'on prête
00:52:30Vous avez compris, brincadeire, foutage de gueule
00:52:32C'est beaucoup plus joli en portugais
00:52:34C'est beaucoup plus joli en portugais
00:52:36Je pense que c'est important qu'on aide les entreprises
00:52:38Est-ce que vous avez des aides européennes ?
00:52:40Non, non, c'est très important
00:52:42Mais il faut être extrêmement strict et sévère
00:52:44Vous pouvez enregistrer ce qu'a dit Françoise
00:52:46Il est très important d'aider les entreprises
00:52:48Mais on l'a fait, qu'a fait François Hollande ?
00:52:50C'est le type qui a le plus aidé, plus que votre ami Sarkozy
00:52:52Plus que votre ami Macron
00:52:54Vous le savez, on l'a assez reproché
00:52:56Le type qui a le plus aidé les entreprises
00:52:58Ça va être François Hollande
00:53:00C'est pas parce que vous parlez plus fort
00:53:02Que vous avez nécessairement raison
00:53:04Et ça vous fait bien guèche
00:53:06Mais c'est la vérité
00:53:08J'ai dit guèche
00:53:10C'est pas parce qu'il vous a battu sur le fil
00:53:12Ou qu'il a dit que vous devez être désagréable
00:53:14C'est juste un faiseur
00:53:16C'est un sarkoziste
00:53:18C'est les pires
00:53:20Les macronistes qui viennent du sarkozisme sont les pires
00:53:22Est-ce qu'on peut reprendre le cours normal de cette émission ?
00:53:24Vous avez le droit
00:53:26Vous êtes trop aimable
00:53:28Allez tout de suite le tour de table de l'actu des vrais voix
00:53:30Que la partie commence
00:53:32Non non moi j'aime pas vous règle la géométrie variable
00:53:34A chaque fois je me fais entuber
00:53:36Par Philippe David qui est une racaille
00:53:38Quand on parle du loup on envoie la queue
00:53:40En général les poils pubiens ne m'intéressent pas du tout
00:53:42Ah bon ?
00:53:44Le tour de table de l'actualité
00:53:46Les goûts de Philippe Biliger sont intéressants
00:53:48Alors nos amis
00:53:50Sans transition
00:53:52Maxime, notre réalisateur
00:53:54Ma passion absolue
00:53:56C'est Jingle à 4 ou 5 ans
00:53:58Il a pris ma pensée dans son extrême profondeur
00:54:00Ne vous enfoncez pas Philippe David
00:54:02Si je puis me permettre
00:54:04Moi je ne mange pas de ce pain là
00:54:06C'est sûr
00:54:08Vous mangez quoi ?
00:54:10Justement Philippe Bilger
00:54:12Quelle solution contre la grossièreté parlementaire
00:54:14De certains députés et députés
00:54:16Alors je vais répondre
00:54:18Par avance à la réplique
00:54:20Que me fera peut-être Françoise
00:54:22Que ça a toujours existé
00:54:24La grossièreté à l'Assemblée nationale
00:54:26Je l'admet bien volontiers
00:54:28Il y avait un autre style
00:54:30Il y avait une autre culture
00:54:32J'ai tout même été frappé
00:54:34En revoyant certaines interventions
00:54:36De députés
00:54:38Et les filles hier
00:54:40Alors que le premier ministre
00:54:42Déroulait son discours
00:54:44De manière tranquille, impassible
00:54:46Je trouve qu'il n'est pas normal
00:54:48Que dans l'Assemblée nationale
00:54:50On entende
00:54:52Des insultes
00:54:54Des outrances
00:54:56Des indécences, des grossièretés
00:54:58A l'encontre
00:55:00D'un premier ministre
00:55:02Qu'il soit de gauche ou de droite
00:55:04Qui se trouve dans une posture importante
00:55:06Je me demandais
00:55:08Au moment même où je me posais la question
00:55:10Je savais qu'il était impossible
00:55:12D'interdire
00:55:14L'expression de subjectivité
00:55:16Délirante
00:55:18Dans une Assemblée nationale
00:55:20Mais je proposais la question
00:55:22Pour que peut-être vous ayez des réponses
00:55:24Alors je vais vous faire sourire
00:55:26Je les ai trouvées plus calmes que d'habitude
00:55:28C'est-à-dire que je me disais
00:55:30On va avoir droit au claquement de pupitres
00:55:32Qui sont infernaux
00:55:34Oui, je partage complètement votre avis
00:55:36Alors il y a évidemment
00:55:38La stratégie, il y a les filles qui sont toujours la même
00:55:40Et qu'on peut regretter
00:55:42Encore une fois, je les ai trouvées plus calmes que d'habitude
00:55:44Moi j'ai été choqué par ça
00:55:46J'ai été extrêmement choqué
00:55:48Par les députés sur leur portable
00:55:50C'est-à-dire qu'en mode ado
00:55:52Il y a des plans de coupe
00:55:54Et c'était pas des ados, c'était souvent des boomers
00:55:56Il y a des plans de coupe, si tu veux
00:55:58Vous voyez les députés en train de pianoter
00:56:00Est-ce qu'il y a une si grande urgence
00:56:02Une si grande urgence
00:56:04A répondre à WhatsApp
00:56:06Ou à faire des tweets
00:56:08Mais non, mais ça c'est pas possible
00:56:10Là, vraiment honnêtement
00:56:12Nous-mêmes on se fait taper sur les doigts
00:56:14Quand on prend l'antenne et qu'on regarde nos portables
00:56:16Et Cécile a absolument raison
00:56:18Elle a absolument raison de le faire
00:56:20Non mais moi je me bats dans ma famille
00:56:22Dans mes troubles, dans mon environnement
00:56:24Pour qu'on arrête d'être à table
00:56:26Et de répondre à WhatsApp
00:56:28Et bien non, je ne veux plus
00:56:30C'est-à-dire qu'à la limite, maintenant je ne veux même plus
00:56:32Dîner ou déjeuner, je dis si vous vous arrêtez pas
00:56:34On arrête
00:56:36C'est la déliquation
00:56:38Enfin, comment dirais-je, le manque d'éducation
00:56:40Il est autant dans les hurlements
00:56:42De LFI auquel on est habitué
00:56:44Que dans cette façon de ne pas écouter
00:56:46Sébastien Minard
00:56:48La France Insoumise
00:56:50Et ses représentants ont parfois
00:56:52Parfois sur le fond
00:56:54Eu des fulgurances utiles au débat
00:56:56Parce que ça représente une partie
00:56:58En tout cas de ce que pensent les français
00:57:00Faut quand même pas passer à côté de ça
00:57:02Sur la forme, en tout cas là où je suis d'accord avec vous
00:57:04Philippe et je suis d'accord avec François
00:57:06C'est que sur la forme, ils sont ridicules
00:57:08Ils tirent la représentation nationale
00:57:10Vers le bas
00:57:12Vers les bas fonds
00:57:14Les bas fonds de ce qu'on n'a pas envie de voir
00:57:16Et c'est ça qui est triste
00:57:18C'est qu'encore une fois
00:57:20Sur le fond
00:57:22Ils avaient parfois, je dirais, une utilité
00:57:24Mais cette utilité, quelque part
00:57:26Ils la perdent à cause de leur grossièreté
00:57:28D'accoutrement
00:57:30De comportement, etc
00:57:32C'est les deux
00:57:34C'est l'accoutrement, le comportement
00:57:36Moi je suis désolé, la représentation nationale
00:57:38En tout cas l'image que je peux m'en faire
00:57:40C'est une forme de respectabilité
00:57:42Il y a des règles
00:57:44Je suis pour la cravate dans l'hémicycle
00:57:46Je suis pour retrouver une forme de notabilité
00:57:48Parce que, quelque part, on a l'habitude
00:57:50De dire dans la vraie vie que souvent la forme
00:57:52Porte le fond, malheureusement
00:57:54Donc la forme est importante
00:57:56Oui Philippe
00:57:58Ce que disait Françoise tout à l'heure
00:58:00A propos de Mathilde Pannot
00:58:02Était très juste, j'ai tout de même aimé
00:58:04Que Michel Barnier
00:58:06Parvienne à faire sourire
00:58:08Les députés et les filles hier
00:58:10Et pas simplement, même les verts
00:58:12C'était très drôle
00:58:14Vous étiez trop jeunes
00:58:16Quand il lui a dit
00:58:18Je m'occupe de l'environnement
00:58:20Vous étiez même pas nés
00:58:22Elle a éclaté de rire
00:58:24Même Pannot, c'est pas pareil
00:58:26C'est un festival
00:58:28Mais qu'est-ce qui m'arrive
00:58:30De faire des blagues pourries
00:58:32C'est l'influence de Philippe
00:58:34Le chapeau est trop grand pour moi
00:58:36Beaucoup trop grand
00:58:38Et la veste aussi
00:58:40826-303
00:58:46Dans un instant, vous êtes parfait
00:58:48Philippe David
00:58:50On vous aime comme ça
00:58:52On revient dans un instant
00:58:54Avec le tour de table
00:58:56De nos autres...
00:58:58Amis
00:59:00Pour la vie
00:59:02Sud Radio
00:59:04Parlons vrai
00:59:06Les vraies voix Sud Radio
00:59:087h19, Philippe David
00:59:10Cécile de Ménibus
00:59:12Le tour de table de l'actu des vraies voix
00:59:14C'est tous les jours, deuxième partie de cette émission
00:59:16Philippe Bilger est aujourd'hui avec nous
00:59:18Françoise Degoy, Sébastien Ménard
00:59:20Et vous justement, Françoise Degoy
00:59:22Bruno Retailleau, rétro-pédale sur les tables droites
00:59:24Finalement, il trouve que c'est plutôt bien
00:59:26Oui, écoutez, je suis fatigué
00:59:28De ces allers-retours
00:59:30Je suis fatigué de ce jeu
00:59:32Bad cop, good cop, on a bien compris
00:59:34Bruno Retailleau qui se laisse emporter
00:59:36Il est fou dans son interview avec Darice Rochebin
00:59:38En rappelant que l'état de droit n'est pas intangible
00:59:40Ce qui, effectivement, pour moi
00:59:42Est extraordinairement choquant
00:59:44Ne l'est pas pour Philippe Bilger
00:59:46Mais je pense que la France et les gens sont coupés en deux sur cette question
00:59:48Et finalement, il a rétro-pédalé
00:59:50Parce que hier, j'ai apprécié
00:59:52Il y a une chose que j'ai appréciée dans le discours de Michel Barnier
00:59:54Enmis le fait qu'il est assez drôle
00:59:56Dans sa réponse aux députés
00:59:58Les petites claques qu'il a mises, notamment à Gabriel Attal
01:00:00M'ont beaucoup fait sourire
01:00:02Mais je veux dire par là que j'ai apprécié
01:00:04Que Michel Barnier redise à quel point
01:00:06Pour lui, l'état de droit
01:00:08Est justement intangible
01:00:10C'est exactement ce qu'il a dit dans son discours de politique générale
01:00:12Et donc, du coup, on voit Bruno Retailleau
01:00:14Qui fait demi-tour
01:00:16Qui dit oui, effectivement
01:00:18Comment vous dire ?
01:00:20Je me moque dans un sens ou dans l'autre
01:00:22Ça ne m'intéresse pas, Bruno Retailleau n'a jamais été une personnalité politique
01:00:24Qui m'intéresse, parce que je pense qu'il est intelligent
01:00:26Il est cultivé, c'est assez rare dans le milieu
01:00:28Et je pense qu'il est trop
01:00:30Il est trop, c'est trop
01:00:32Il arrive même à doubler Marine Le Pen
01:00:34Sur son extrême droite
01:00:36Donc c'est pas le problème de Bruno Retailleau
01:00:38C'est le problème de, comment dirais-je ?
01:00:40De la fonction, voilà
01:00:42Il doit être un peu plus sérieux que ça
01:00:44Moi j'aime beaucoup Bruno Retailleau
01:00:46Et en réalité, il a fait
01:00:48Semblant de rétro-pédaler
01:00:50Il n'a pas rétro-pédalé du tout
01:00:52De la même manière que Michel Barnier
01:00:54A fait semblant de le désavouer
01:00:56Bien sûr, tout le monde fait semblant
01:00:58Mais ça reste des déclarations publiques
01:01:00Moi je ne suis pas copain avec Bruno Retailleau
01:01:02Mais là où vous avez raison, c'est qu'il est trop
01:01:04Il est trop, mais il est trop en phase
01:01:06Avec ce que veulent les français aujourd'hui
01:01:08Comme ça, il n'y a absolument rien du tout
01:01:10Le tour de terre de Sébastien Le Minard
01:01:12C'est sur les baleines
01:01:14Oui, moi en fait, je me suis intéressé
01:01:16Au voyage, au voyage intersidéral
01:01:18De Francis Lalanne
01:01:20Qui est l'une des rares voies
01:01:22Artistiques et culturelles à être partie
01:01:24Défendre Paul Watson
01:01:26Donc Paul Watson, c'est le patron de l'ONG Sea Shepherd
01:01:28Qui depuis deux mois
01:01:30Est embastillé
01:01:32Pour avoir tenté de bloquer
01:01:34Un espèce de super tanker
01:01:36Chasse-baleine
01:01:38Qui pouvait attraper
01:01:40Plus de 200 tonnes de baleines
01:01:42Alors je me suis dit, mais qu'est-ce qu'il se passe ?
01:01:44Bouffe-t-on encore de la baleine ?
01:01:46La baleine, c'est ce petit bruit que vous entendez
01:01:48Chers auditrices, chers auditeurs
01:01:50C'est juste incroyable
01:01:52Et mon tour de table, c'est un vrai coup de gueule
01:01:54On se demande comment, en 2024
01:01:56Quand les écosystèmes sont attaqués
01:01:58Que nos océans sont pollués
01:02:00On a des pays, des pays tout à fait respectables
01:02:02Des pays amis
01:02:04Et notamment c'est le Japon
01:02:06Qui continue à quelque part faire la promotion
01:02:08La promotion, entendez bien
01:02:10La promotion pour des motifs totalement fallacieux
01:02:12Au début c'était
01:02:14C'est pour préserver les écosystèmes
01:02:16Deux, c'est on n'a pas envie de revivre la famine
01:02:18De l'après seconde guerre mondiale
01:02:20Il y a un besoin de protéines
01:02:22Chez les jeunes générations
01:02:24Et ça marche sur la tête
01:02:26Donc moi j'encourage l'ensemble de nos auditrices et nos auditeurs
01:02:28Non pas évidemment à boycotter le Japon, les japonais, etc
01:02:30Mais surtout à pétitionner
01:02:32Et à soutenir Paul Watson
01:02:34Parce que je dirais
01:02:36On est dans un combat
01:02:38Qui n'est pas un combat d'écolos
01:02:40Mais qui est un combat civilisationnel
01:02:42Philippe Bigère
01:02:44Le Japon c'est une tradition, un pays que je connais bien
01:02:46Et qui n'est pas mon pays ami
01:02:48Mais sur cette question là je suis très opposé
01:02:50La baleine fait partie culturellement
01:02:52De la nourriture des japonais
01:02:54Merci beaucoup
01:02:56De m'apprendre ce qu'est le Japon
01:02:58Donc oui vous avez raison, pétitionnons
01:03:00Sauvez Paul Watson, parce que si jamais
01:03:02Il est extradé vers le Japon, je ne donne pas cher
01:03:04De sa peau en prison
01:03:06Merci beaucoup Sébastien Manard
01:03:08Tout de suite l'info plus c'est avec Félix Mathieu
01:03:10Les vrais voix sud radio
01:03:12Et beaucoup de livreurs indépendants touchent moins
01:03:14Que le SMIC horaire révèle un rapport
01:03:16Pour rappel le SMIC horaire c'est 11,65 euros
01:03:18De l'heure, or selon ce rapport
01:03:20L'institution dédiée au sujet, l'autorité
01:03:22Des relations sociales des plateformes d'emploi
01:03:24Et bien on est à à peine plus de 10 euros
01:03:26Chez Uber Eats, leader du marché
01:03:2860 000 livreurs de repas
01:03:30On est à un peu plus de 11,30 euros
01:03:32Chez Stuart qui livre des colis
01:03:34C'est un peu mieux du côté des
01:03:36Livreurs de Deliveroo
01:03:3816,80 euros brut de l'heure
01:03:40Le revenu moyen de ces livreurs indépendants
01:03:42A même baissé depuis 2021 selon ce rapport
01:03:44Et ce malgré un accord
01:03:46L'an dernier, un accord censé garantir
01:03:48Un revenu minimal, mais cet accord
01:03:50Ne prend pas en compte le temps passé
01:03:52A attendre les commandes
01:03:54Moins que le SMIC horaire
01:03:56Et encore une fois la rémunération touchée
01:03:58Le livreur qui est auto-entrepreneur
01:04:00Doit payer ses cotisations sociales
01:04:02Éventuellement son véhicule, l'assurance
01:04:04Alors de leur côté les plateformes nuancent
01:04:06Ce constat, elles expliquent que souvent
01:04:08Les livreurs travaillent pour plusieurs applications
01:04:10A la fois, ce qui forcément
01:04:12Nuance cette question du temps d'attente
01:04:14Quand plusieurs commandes de différentes applis
01:04:16Se chevauchent. Pas de quoi convaincre
01:04:18Les organisations représentatives de ces livreurs
01:04:20Elles dénoncent une machine
01:04:22A fabriquer des travailleurs pauvres
01:04:24Et de décrire aussi des plateformes intransigeantes
01:04:26Dans les négociations sur les tarifs
01:04:28La CGT en tout cas réclame plus de transparence
01:04:30Sur l'algorithme qui débouche
01:04:32Sur la rémunération
01:04:34D'autres estiment qu'il y a en plus de ça
01:04:36Désormais trop d'auto-entrepreneurs sur ce marché
01:04:38Ce qui tirerait les prix à la baisse
01:04:40La Fédération nationale des auto-entrepreneurs
01:04:42Va jusqu'à réclamer une licence
01:04:44Pour exercer, figurez-vous, ce qui laisse un peu songeur
01:04:46Quand on pense au début de l'arrivée
01:04:48Des VTC sur le marché des taxis
01:04:50Puisque cette question de la licence
01:04:52C'est un peu ce qui les différencie à ces VTC des taxis
01:04:54Philippe, oui Sébastien ?
01:04:56Non mais en fait, ce que dit
01:04:58Félix est complètement vrai
01:05:00C'est une forme, même si au départ
01:05:02Ca a amené, je dirais, un service
01:05:04Nouveau, ça a permis
01:05:06De décongestionner, notamment
01:05:08Les transports. Je rappelle que pour celles et ceux
01:05:10Qui vivaient en banlieue, quand vous cherchiez un taxi
01:05:12A l'aéroport, à 5h30 le matin, il n'y avait personne
01:05:14Puisque certaines communes, même de 25 ou 30 000 habitants
01:05:16Vous avez deux taxis
01:05:18Et à 5h30, le mec, il ne venait pas
01:05:20Donc évidemment, il y a eu, quelque part, une avancée
01:05:22Servicielle, une vraie révolution des services
01:05:24Mais cette révolution des services
01:05:26Elle s'est faite sur le dos
01:05:28D'un esclavagisme moderne. Parce que clairement
01:05:30Aujourd'hui, quand vous voyez des chauffeurs
01:05:32Uber, Bolt ou d'autres
01:05:34Pour les citer, qui touchent
01:05:36Après avoir fait une course, il en reste 5 ou 6 euros
01:05:38Honnêtement, avec ça, on ne vit pas
01:05:40Attention les marques, parce qu'il y a des marques qui font
01:05:42Très attention à ne pas descendre en dessous du seuil
01:05:44Donc tout le monde n'est pas dans le même panier
01:05:46Non mais ce qui reste aux chauffeurs
01:05:48Je suis désolé Cécile, je sais de quoi je parle
01:05:50Vous avez quand, aujourd'hui
01:05:52Vous payez des courses 10 ou 12 euros
01:05:54Il y a 25% quelque soit la plateforme
01:05:56Il y a des marques Uber qui ont des minimums garantis
01:05:58Il ne reste pas grand chose aux chauffeurs
01:06:00Ça n'est pas vrai d'abord, parce que moi je prends
01:06:02Beaucoup les chauffeurs Uber, parce que je voyage
01:06:04Beaucoup, je vais à l'aéroport, etc.
01:06:06Comme vous, et honnêtement
01:06:08Ils ne sont pas du tout dans cette plainte là
01:06:10Ils disent qu'il faut travailler
01:06:12Beaucoup, mais qu'ils arrivent vraiment
01:06:14A obtenir un revenu
01:06:162500 ou 3000 euros
01:06:18Net par mois
01:06:20Mais ils travaillent énormément
01:06:22C'est à dire, ils travaillent 6 jours sur 7
01:06:24Il y a beaucoup de chauffeurs qui décident par exemple
01:06:26Quand je pars tôt à l'aéroport, à 5h du matin
01:06:28Ou quand je viens en matinale ici
01:06:30Ce sont des gens qui travaillent de minuit à 6h
01:06:32Pour avoir une économie et avoir
01:06:34Plus de courses et dépenser
01:06:36Moins d'essence
01:06:38Attention, j'aurai plus de compassion et de souffrance
01:06:40Pour les livreurs, les petits livreurs
01:06:42De Deliveroo, donc je me demande bien
01:06:44Combien ils peuvent gagner
01:06:46Moi je laisse toujours des pourboires faites comme moi
01:06:48Faut laisser 5 à l'AISI
01:06:50Parce que tu sens que ça fait leur salaire quand même
01:06:52Moi je monte toujours dans un taxi avec Philippe David
01:06:54Comme ça c'est lui qui donne les pourboires
01:06:56Lui c'est lui qui paye
01:06:58Et moi j'avoue que je ne fais jamais appel
01:07:00Aux livreurs, je lève mes fesses
01:07:02Et je vais acheter mes marchandises
01:07:04Moi parfois je ne peux pas faire autrement
01:07:06Mais ceci dit, tu leur donnes une vraie
01:07:08Une pièce ou un billet, ils sont super contents
01:07:10C'est leur travail, donc ils sont contents d'en avoir
01:07:12C'est quand même le consommateur qui a le dernier mot
01:07:14A chaque fois, François, vous avez raison
01:07:16L'esclavage moderne, c'est pas ma tasse de thé
01:07:18Vous n'achetez rien sur Amazon par exemple
01:07:20Ah vous êtes un type social
01:07:22A ce point
01:07:24Vous êtes social ou vous êtes juste...
01:07:26Non, non, non
01:07:28Philippe David c'est le petit commerce
01:07:30De proximité, il a raison
01:07:32Il a raison
01:07:34Je mets en pratique ce que je dis
01:07:36Ah c'est bien, super
01:07:40Je vous préviens que je ne vous trouve pas sur Amazon
01:07:42Ah mais vous ne me trouverez pas
01:07:44J'ai pris des trucs il y a très longtemps
01:07:46Attendez, attendez
01:07:48Je vous le dirai
01:07:50Parce que c'était le seul moyen d'en trouver
01:07:52C'était pour professionnellement
01:07:54Non, non, non
01:07:56C'est professionnellement un type de ballast
01:07:58C'était très dur à trouver
01:08:00Pourquoi vous avez besoin de ballast ?
01:08:02Parce qu'à l'époque je travaillais en éclairage et on avait besoin de ballast
01:08:04Ce type a une vie incroyable
01:08:06C'est une luminase luminaire
01:08:08C'est une lumière
01:08:10Allez-vous rester avec nous
01:08:12Dans un instant
01:08:14Retour sur l'annonce de Michel Barnier
01:08:16Faire appel aux médecins et enseignants
01:08:18Retraiter pour renforcer les rangs
01:08:20Dans les hôpitaux
01:08:22Et les écoles
01:08:24Est-ce la solution pour répondre aux crises
01:08:26Dans la santé et l'éducation ?
01:08:28Absolument, est-ce que vu la situation
01:08:30On n'est pas obligé de passer par là ?
01:08:32Est-ce qu'en termes de santé
01:08:34Ça ne risque pas de poser des problèmes de sécurité des malades ?
01:08:36Pour certaines spécialités
01:08:38Je pense à la chirurgie
01:08:40Et à cette question, éducation, santé, faire revenir les retraités
01:08:42Est-ce une bonne idée ?
01:08:44Vous dites non à 61%
01:08:46Vous voulez réagir, le 0826 300 300
01:08:48Et pour en parler, Jean-Marc Kerslier
01:08:50Qui est avec nous, médecin urgentiste, directeur médical de Docteur Simo
01:08:52Et auteur de ce livre
01:08:54Leçon d'Anato-Michel
01:08:56Est-ce que c'est une solution
01:08:58Cache-misère, très rapidement ?
01:09:00Un cotter sur une jambe de bois
01:09:02C'est une métaphore médicale
01:09:04J'adore cette expression
01:09:06Sud Radio, c'est vous qui donnez le ton
01:09:08C'est pratiquement la seule radio
01:09:10Où tout le monde peut s'exprimer
01:09:12Et ça c'est déjà quelque chose d'extraordinaire
01:09:14Et de rare
01:09:16Sud Radio, parlons vrai
01:09:18Les vraies voix Sud Radio
01:09:2017h-19h
01:09:22Philippe David, Cécile de Ménibus
01:09:24Il y a des émissions comme ça
01:09:26Qu'est-ce qui vous arrive Cécile ?
01:09:28Elle est déchaînée
01:09:30Elle veut devenir chroniqueuse
01:09:32J'adorerais
01:09:34Est-ce que le 1er avril, on pourrait faire un échange ?
01:09:36C'est-à-dire que nous, on fait les animateurs
01:09:38Vous faites les chroniqueurs
01:09:40Déjà, je ne suis pas une animatrice terrible
01:09:42En chroniqueuse, je serais géniale
01:09:44C'est faux, je pense que tu serais géniale
01:09:46N'oubliez pas de vous lâcher
01:09:48Faut me chercher pas quand même
01:09:50Déjà, je me retiens
01:09:52Depuis des années
01:09:54Allez tout de suite, le coup de projecteur des vraies voix
01:09:56Les vraies voix Sud Radio
01:09:58Le coup de projecteur des vraies voix
01:10:00Avec l'école
01:10:02La santé
01:10:04Est au coeur des préoccupations des français
01:10:06La lutte contre les aires médicaux
01:10:08Contre la pénurie de soignants sera l'une des priorités du gouvernement
01:10:10Le temps est révolu
01:10:12Où l'on avait la crainte
01:10:14De former trop de médecins
01:10:16Ce qui m'intéresse moi, c'est le travail quotidien des agents
01:10:18De la santé publique
01:10:20Je serais aussi attractif avec mon équipe
01:10:22Et l'équipe du gouvernement
01:10:24Cette situation, on va pas faire des miracles
01:10:26Pourquoi là aussi, là encore, ne pas s'appuyer
01:10:28Davantage sur des médecins retraités
01:10:30En leur permettant de reprendre du service
01:10:32Avec un cumul favorable
01:10:34Quant aux rémunérations
01:10:36Et retraites
01:10:38Vous venez de l'entendre
01:10:40Donc c'est l'une des idées annoncées par
01:10:42Michel Barnier hier pour répondre
01:10:44Aux urgences de l'hôpital, faire revenir
01:10:46Les médecins retraités en appoint
01:10:48Le premier ministre entend donc leur proposer
01:10:50Un cumul emploi retraite favorable
01:10:52Il veut également sur le même principe
01:10:54Proposer à des enseignants retraités
01:10:56De reprendre du service, notamment pour épauler
01:10:58Les plus jeunes collègues
01:11:00Alors parlons vrai, est-ce que c'est une alternative
01:11:02Durable dans le temps ?
01:11:04Et peut-on recruter massivement dans ces secteurs d'activité ?
01:11:06Et à cette question, éducation, santé
01:11:08Faire revenir les retraités, est-ce une bonne idée ?
01:11:10Vous dites non, à 62%
01:11:12Vous voulez réagir le 0826 300 300
01:11:14Et un spécialiste, vous le connaissez, Gérald Kersiak
01:11:16C'est un urgentisateur médical
01:11:18De Doctissimo, exactement
01:11:20J'ai dit quoi ?
01:11:22Doctissimo
01:11:24Prouvez-le
01:11:26Vous avez le son ? Non ?
01:11:28Doctissimo, vous avez raison
01:11:30Auteur de leçons d'anatomie chez AlbaMichel
01:11:32Philippe Bilger
01:11:34Alors j'ai entendu ce qu'a dit Gérald
01:11:36Mais je continue
01:11:38A préférer
01:11:40Très modestement
01:11:42Mon point de vue
01:11:44C'est qu'à partir du moment
01:11:46Où il s'agit de solutions modestes
01:11:48Pragmatiques
01:11:50Qui seront laissées
01:11:52A la discrétion du volontariat
01:11:54Après, je l'espère
01:11:56Des évaluations et des contrôles
01:11:58Je trouve que cette idée
01:12:00N'est pas absurde
01:12:02Elle ne prétend pas
01:12:04Révolutionner les univers
01:12:06Qui manquent de professionnels
01:12:08Compétents
01:12:10Mais je trouve qu'elle n'est pas absurde
01:12:12C'est une situation de crise
01:12:14Françoise de Gaulle
01:12:16Sur le papier, elle paraît très bien
01:12:18Mon problème, c'est que c'est le genre
01:12:20De situation d'urgence qui s'installe dans le temps
01:12:22Ca veut dire que vous ne formez plus assez de médecins
01:12:24Et ça veut dire que vous considérez
01:12:26Que vous n'embauchez plus de professeurs
01:12:28Et vous continuez dans cette médiocrité
01:12:30Des revenus, etc. C'est ça qui me gêne le plus
01:12:32C'est l'urgence qui dure en réalité
01:12:34Et j'attends surtout, Gérald
01:12:36Ce qu'il va nous dire sur cette question
01:12:38Parce que ça m'intéresse beaucoup
01:12:40Le point sur la médiocrité
01:12:42Des revenus, j'ai un peu de mal
01:12:44Ecoutez, je pense qu'il faut embaucher des profs
01:12:46Et qu'il faut les augmenter
01:12:48Je pense qu'il faut former plus de médecins et qu'ils doivent mieux gagner leur vie
01:12:50Donc si vous ne comprenez pas le point de vue
01:12:52Sur la médiocrité
01:12:54Je l'ai tout à fait expliqué
01:12:56Mon cher ami
01:12:58J'ai toujours peur des urgences qui durent
01:13:00Il peut poser des questions sans se faire engueuler
01:13:02Je sais très bien comment il les pose
01:13:04Comme un venin
01:13:06Moi je suis un peu comme Philippe
01:13:08Je pense que ça reste une bonne idée
01:13:10D'autant qu'on voit un certain nombre
01:13:12Moi j'ai des médecins conseils
01:13:14Qui sont au conseil d'administration de mes différentes entreprises
01:13:16La plupart du temps
01:13:18C'est des gens qui ont exercé
01:13:20Et c'est des gens qui vont monter des services
01:13:22A l'étranger, etc
01:13:24Leur savoir, leur expérience, leur expertise
01:13:26Elle a une valeur
01:13:28Et en plus
01:13:30Et derrière ça, il y a aussi une envie
01:13:32Certains ont l'envie
01:13:34Plus que le besoin que de partager
01:13:36Et que de continuer à exercer
01:13:38Donc si ça peut venir tant dans l'éducation nationale
01:13:40Qu'au sein des services de santé
01:13:42Désengorger les problématiques
01:13:44Qu'on connait tous, dont on a souvent parlé ici
01:13:46Je trouve que c'est pas, en tout cas sur le papier, une mauvaise idée
01:13:48Alors je me tourne
01:13:50Et on le laisse
01:13:52Gérald Thiersec, est-ce qu'il y a déjà des médecins retraités qui exercent ou pas ?
01:13:54Non mais quel pays
01:13:56On avait le meilleur système de santé au monde
01:13:58Il y a 30 ou 40 ans
01:14:00Notre système s'est cassé la gueule
01:14:02Ca fait 20 ans qu'on a le diagnostic d'un système qui devient médiocre
01:14:04On prend vraiment ce mot-là
01:14:06Avec des inégalités terribles
01:14:08Avec une seule volonté
01:14:10C'est-à-dire que les professionnels médecins ou infirmières
01:14:12Ils pensent qu'un truc c'est partir le plus vite possible
01:14:14Parce que la pression est trop dure
01:14:16On voit que le burn-out est important
01:14:18Il y a des taux de suicide importants
01:14:20Sébastien qui parlait de médecins dans les conseils d'administration
01:14:22Nous on a besoin de médecins qui soignent des malades
01:14:24Moi je sors de garde aux urgences à l'hôtel Dieu
01:14:26Les médecins ils partent de plus en plus tôt dans des conseils d'administration
01:14:28Ou dans la montée des start-up
01:14:30Parce que qu'est-ce qu'ils veulent faire ?
01:14:32C'est trop difficile de s'occuper
01:14:34Les conditions de travail sont devenues trop difficiles pour s'occuper des malades
01:14:36Donc on a beaucoup de médecins maintenant
01:14:38Qui essayent de partir vers d'autres spécialités
01:14:40D'urgentiste à devenir médecin du travail
01:14:42Médecin conseil à la sécurité sociale
01:14:44Ou monter des start-up
01:14:46Quant à l'argument de dire que c'est une solution en situation de crise
01:14:48L'urgence ça fait 20 ans qu'on la connait
01:14:50On a même des projections démographiques
01:14:52Qui nous montraient les choses très clairement
01:14:54En plus quand on est chirurgien on a besoin d'une précision de geste
01:14:56On a besoin d'être recyclé
01:14:58Avoir un médecin retraité de 70 ans
01:15:00C'est des métiers extrêmement difficiles
01:15:02Moi ça pose question
01:15:04Mais on voit bien qu'on est sur des situations
01:15:06Là quand je parlais de côtère sur une jambe de bois
01:15:08Il faut changer la jambe, il faut remettre une prothèse
01:15:10Il faut revoir le système de front en comble
01:15:12Ça fait 20 ans qu'on dit
01:15:14Mais bien sûr il n'y a rien de nouveau
01:15:16Et qu'est-ce qu'on va nous proposer ?
01:15:18Je reprenais, on va recruter des retraités
01:15:20Encore faut-il qu'ils veuillent revenir
01:15:22Puisque les gens pensaient qu'un truc c'était partir plus vite
01:15:24Donc allez en trouver qui veulent revenir
01:15:26C'est pareil pour les profs
01:15:28C'est pareil pour les profs, c'est la même chose
01:15:30C'est un boulot épuisant
01:15:32Qu'est-ce qu'on va nous proposer ?
01:15:34Des assistants médicaux, ils sont formés comment ?
01:15:36On les prend où ? Des infirmiers ? Des aides-soignants ?
01:15:38Des bus médicaux ?
01:15:40Mais vous vous rendez compte, on n'est pas dans un pays sous-développé
01:15:42On va nous proposer des bus sous-développés
01:15:44Comme on fait dans les pays sous-développés
01:15:46Alors qu'on avait un maillage territorial
01:15:48Moi je vais vous dire pour répondre à votre question ce qu'il faut faire
01:15:50Il faut arrêter de faire des Grenelles, des Ségures, des Hippocrates
01:15:52Il faut remettre des soignants aux manettes
01:15:56Parce que les gens qui prennent ces décisions
01:15:58De mettre des médecins retraités ou de faire des Grenelles
01:16:00Ou des Hippocrates, c'est des technocrates
01:16:02Des énarques ou des directeurs d'hôpitaux
01:16:04On crève de directeurs d'hôpitaux pléthoriques
01:16:06Dans les administrations et à l'hôpital
01:16:08Et dans les agences régionales de santé
01:16:10Ca coûte un pognon de dingue pour reprendre une expression célèbre
01:16:12Ca ne sert à rien
01:16:14Ca ne soigne pas les malades
01:16:16On a besoin d'infirmiers, d'aides-soignants, de médecins
01:16:18Et ces gens-là, il faut les aider à mieux travailler
01:16:20Il faut revaloriser les salaires
01:16:22Ca c'est clair à l'hôpital
01:16:24C'est scandaleux les salaires des infirmiers, des aides-soignants
01:16:26Et même des médecins hospitaliers
01:16:28Vous savez qu'à Paris, ils ne peuvent pas se loger, mes jeunes médecins
01:16:30Ils ne peuvent pas se loger
01:16:32Dans Paris intramuros, alors qu'ils sont Bac plus 10 ou Bac plus 12
01:16:34Il faut les remettre aux manettes des organes de décision
01:16:36Ca veut dire que la gouvernance
01:16:38Et je regardais le cabinet de Michel Barnier
01:16:40Vous prenez les mêmes et vous recommencez
01:16:42C'est-à-dire que c'est des gens qui font des carrières de directeurs d'hôpitaux
01:16:44D'énarques dans la santé publique depuis 20 ans
01:16:46Einstein disait
01:16:48On ne va pas régler les problèmes avec ceux qui les ont créés
01:16:50C'est ceux qui les ont créés qui sont encore aux manettes
01:16:52Et après on va nous dire on va prendre des retraités
01:16:54On va prendre des assistants etc
01:16:56Mais arrêtons les médecins généralistes
01:16:58Arrêtons de les emmerder, de les contrôler
01:17:00Avec des médecins sécu qui pensaient là aussi qu'un truc
01:17:02C'est sortir du chevet du malade pour faire autre chose
01:17:04Et avoir une vieille peinard j'allais dire
01:17:06Et qui embêtent les pauvres collègues généralistes
01:17:08Qui au bout d'un moment disent
01:17:10On va dévisser notre plaque et nous aussi on va faire médecin à la sécu
01:17:12Pour contrôler les autres
01:17:14Moi j'ai une solution que je prône depuis des années
01:17:16C'est une direction bicéphale à la tête des hôpitaux
01:17:18Ou des agences régionales de santé
01:17:20Vous mettez un administratif et vous mettez un médecin en binôme
01:17:22Ca marche très bien
01:17:24Les hôpitaux militaires fonctionnent comme ça
01:17:26Avec un médecin qui est chirurgien ou urgentiste
01:17:28Ou réa qui a fait le tour, qui a 40 balais
01:17:30On va le former un an à l'école de santé publique
01:17:32Et ce mec là ou cette nana devient
01:17:34Médecin directeur
01:17:36Et là on a quelqu'un qui a des compétences
01:17:38Qui a une vision, qui a l'expertise
01:17:40Pareil au niveau du directeur de cabinelle
01:17:42Michel Barnier etc
01:17:44Mais Gérald pourquoi est-ce qu'ils veulent pas ?
01:17:46Parce que les directeurs d'hôpitaux se sont auto-reproduits
01:17:48Qui n'existaient pas, qui s'est créé dans les années 50-60
01:17:50Et qui progressivement a pris le pouvoir
01:17:52Et celle qui a donné le pouvoir
01:17:54C'est Roselyne Bachelot, c'est la loi Bachelot
01:17:56La loi hôpital, patients, santé, territoire en 2009
01:17:58Rappelez-vous le discours de Sarkozy
01:18:00A Bordeaux qui disait il n'y aura qu'un seul patron
01:18:02Messieurs, dames, ça sera le directeur de l'hôpital
01:18:04Donc on n'arbitre plus sur
01:18:06Qu'est-ce qui est bon pour soigner
01:18:08Mais qu'est-ce qui coûte moins cher
01:18:10Comment on va rationaliser, comment on va
01:18:12Diminuer, et je vois encore dans le discours du Premier Ministre
01:18:14Des regroupements, on va regrouper encore
01:18:16Fermer des petits hôpitaux, fermer des maternités
01:18:18Vous avez des femmes qui accouchent sur des parkings
01:18:20Dans des ambulances, mais c'est dramatique
01:18:22On est en train de se paupériser, de se tiermondiser
01:18:24Vous ne le voyez même pas
01:18:26Comme une petite chance, Gérald
01:18:28Dans une période de grand vision
01:18:30Non mais c'est pas l'avenir, moi je veux une vision, je veux de l'avenir
01:18:32Je veux de la prospective, ça c'est une solution
01:18:34C'est une solution qui est court terme
01:18:36Moi je dis, Gérald Cazette, ministre
01:18:38Allez !
01:18:40Non mais des gens de terrain
01:18:42Qui soient ministre ou qui soient directeur de cabinet
01:18:44Ou à la tête des agences régionales de santé
01:18:46On crève d'une bureaucratisation
01:18:48Mais oui, mais il l'a dit
01:18:50Avec la paperasse des médecins généralistes
01:18:52Mais c'est pas uniquement ça, c'est les bureaucrates
01:18:54Qui sont des parasites du système
01:18:56Donc c'est les forteresses des directeurs d'hôpitaux qu'il faut assiéger maintenant
01:18:58Mais bien sûr, alors le problème c'est qu'est-ce que vous en faites de ces gens
01:19:00Puisque vous avez des promotions qui ont été formées
01:19:02Qu'est-ce qu'on en fait ?
01:19:04Je vais me faire des copains
01:19:06Je ne sais pas, mais je pense qu'on va monter une émission
01:19:08Sur la santé
01:19:10Gérald Kersiak, merci d'avoir été avec nous
01:19:12Médecin urgentiste, directeur médical
01:19:14Doctissimo
01:19:16Et auteur de ce livre qu'il faut lire
01:19:18Leçons d'anatomie
01:19:20Chez Albin Michel
01:19:22Et il en connait des choses, Philippe David, sur l'anatomie
01:19:24Ah !
01:19:26Très belle planche anatomique
01:19:28Vous allez vous perfectionner
01:19:30Dans un instant, les amis, on va vous parler d'un autre secteur
01:19:32Qui souffre, c'est le secteur du bâtiment
01:19:34On en parle dans quelques instants, ce sera
01:19:36Les vrais voix responsables, merci Philippe, merci Françoise
01:19:38Merci Sébastien Ménard
01:19:40Continuez à faire des jeux de mots, ça nous va bien
01:19:42Vous progressez, vous progressez
01:19:44Allez, à tout de suite
01:19:46Coupez-moi ce micro, merci

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