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Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour. Ensemble, ils reviennent sur le contre-budget du RN et si le budget de l'État peut éviter la motion de censure.

Retrouvez "Les débats d'Europe 1 Soir" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-actu

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Transcription
00:00Venons-en au budget avec cette commission des finances qui devient commission d'enquête pour auditionner Bruno Lemaire aussi sur ce dérapage
00:08dont le premier président de la cour des comptes était effrayé d'ailleurs dans sa première audition en commission des finances.
00:15Vous proposez un contre-budget avec toute une série de mesures, j'étais d'ailleurs étonné étant donné votre passé de journaliste Philippe Ballard
00:24qu'il y avait l'abattement des journalistes, l'abattement fiscal à la clé aussi.
00:29Il n'y en a plus, c'est tout du courant.
00:32Si, si, ça n'existe pas pour vous peut-être mais il y en a.
00:36Philippe Ballard.
00:37Pour les débutants, ce n'est pas pour M. Ballard, c'est pour les tout petits débutants, les plus journalistes.
00:44Philippe Ballard.
00:45Il faut rappeler effectivement cette niche, cet abattement pour les journalistes, il faut savoir quand même que depuis 1998 elle est capée,
00:52c'est-à-dire qu'elle n'a pas bougé.
00:54De mémoire c'est 7 650 euros.
00:56C'est aussi capé, il ne faut pas dépasser un certain niveau de revenu pour en bénéficier,
01:07mais 7 650 euros depuis 1998, c'est-à-dire on n'a même pas tenu compte de l'inflation à terme,
01:14c'est de toute façon quelque chose qui disparaîtra tout simplement.
01:21Il n'y a pas que cette ligne budgétaire, parce que je vois que vous l'avez repéré,
01:23j'ai le document sous les yeux qui fait 5 pages, c'est juste une ligne.
01:27Encore, de mémoire, c'est quelques centaines ou quelques millions d'euros.
01:32On ne va pas s'attarder là-dessus, quel est le principe du contre-budget ?
01:35C'est aussi une façon de dire à chaque problème une solution ?
01:38Oui, c'est rendre du pouvoir d'achat aux Français, c'est défendre les entrepreneurs,
01:42c'est lutter contre les rentes et la spéculation et c'est tout simplement dégraisser l'État.
01:47Ce que ne fait pas le budget présenté par M. Barnier,
01:49alors qu'il nous avait dit à la tribune de l'Assemblée, lors du discours de politique générale,
01:53c'est un budget de rupture, en fait non, c'est un budget de continuité,
01:58c'est un budget macroniste et en plus il a un peu roulé tout le monde dans la farine
02:02en nous disant que ça serait un tiers, deux tiers, un tiers de fiscalité, deux tiers d'économie.
02:07En fait, le Haut Conseil des Finances Publiques a remarqué que ce n'était pas du tout ça,
02:12que c'était 30% de défense sur les dépenses et 70% de fiscalité.
02:17Olivier Dardigonne.
02:18Bonsoir Philippe Ballard.
02:19Bonsoir.
02:20Quelle est votre proposition pour lutter contre la smicardisation du salariat français ?
02:25On n'a jamais eu autant de salariés au niveau du SMIC,
02:29presque 17% avec ces trappes à bas salaire,
02:32mais vous ne revenez pas sur les exonérations de cotisations sociales patronales.
02:37Donc comment vous prenez ces questions-là ?
02:41Alors je vais vous faire une réponse en deux temps.
02:44D'une part, moi j'étais dans ma circonscription ce week-end dans l'Oise
02:48et les entrepreneurs, évidemment ce ne sont pas des multinationales,
02:52mais des artisans qui ont un, deux salariés,
02:55des commerçants qui ont un, deux salariés payés au SMIC,
02:57là ils m'ont tous dit, moi si on revient sur ces allégements de charges
03:01au niveau du SMIC, moi c'est fini, je suis obligé de les licencier.
03:06Alors effectivement vous avez entièrement raison,
03:09il y a un problème, une trappe à bas salaire,
03:11comme l'on dit, moi je vous renvoie à la proposition
03:13que Marine Le Pen avait faite en 2022 lors de la présidentielle
03:17et qui est toujours d'actualité,
03:18augmenter de 10% pendant cinq ans sans charge patronale
03:23les salaires jusqu'à trois SMIC,
03:25c'est-à-dire en gros 4500 euros bruts.
03:28Effectivement il ne faut pas qu'il y ait un effet de plafonnement
03:32parce qu'il y a cette trappe à bas salaire qui est un réel problème.
03:34Est-ce que vous attendez ?
03:3610% de salaire sans charge patronale pendant cinq ans.
03:38Qu'est-ce que vous attendez de l'audition de Bruno Le Maire
03:40sur ce dérapage ?
03:42Je pense que là, nous députés comme vous journalistes,
03:45vous allez suivre ça de très très près
03:47parce que visiblement il y a quelqu'un qui a,
03:49alors là c'est le point d'interrogation,
03:51retenu des informations,
03:53certains ont peut-être pas voulu prendre des décisions
03:55parce qu'il y avait les élections européennes
03:57et puis ensuite il y a eu, serait sur le gâteau, les législatives.
04:01Donc on a mis la poussière sous le tapis sciemment, Philippe Ballard ?
04:05Je sais pas qui a mis plus de poussière sous le tapis que l'autre.
04:10Est-ce que c'est, on va pas faire de procès d'intention,
04:13il y a une commission d'enquête parlementaire
04:15qui est mise en place pour six mois,
04:16qui va commencer je crois fin novembre.
04:18On va auditionner mais visiblement pour avoir,
04:21c'était même plus un dérapage là, c'est une sortie de route.
04:24Il y a sûrement l'aspect technique.
04:26Est-ce que les modèles économiques sont toujours adaptés ?
04:28C'est une première question.
04:29Et puis il y a les informations qui remontaient
04:32jusqu'au ministre de l'économie.
04:33Vous vous souvenez qu'en février déjà,
04:35Bruno Le Maire avait annoncé 10 milliards d'économies de dépenses
04:39parce qu'il voyait les comptes déraper.
04:42Ensuite c'est 60 milliards.
04:43Donc qu'est-ce qui s'est passé entre ces premières alertes
04:46et puis la situation actuelle ?
04:48C'est la question et nous y reviendrons sans doute,
04:51vous avez raison, on va pas faire de procès d'intention
04:53avant qu'on ait les auditions.
04:5419h26, merci beaucoup Philippe Ballard
04:56d'avoir été en direct sur Europe 1 Dans un instant,
04:59le journal permanent.
05:02Et on commente l'actualité avec Catherine Ney et Olivier Dartigolle.
05:05A tout de suite sur Europe 1.
05:09Toujours avec Olivier Dartigolle et Catherine Ney.
05:13On poursuit la discussion sur ce budget
05:15et sur cette audition de Bruno Le Maire
05:17qui est très attendue Catherine.
05:19Oui parce qu'on se demande comment en est-on arrivé là.
05:23Mais je crois que si on regarde un peu tout le monde,
05:27enfin il est sûrement, comme il était le chef de Bercy,
05:31il est responsable.
05:32Mais beaucoup de ministres l'ont dit.
05:35Souvent en conseil des ministres,
05:37il disait attention, il faut...
05:39Enfin il disait ses craintes.
05:42Il alertait.
05:43Il alertait le président et les premiers ministres,
05:46que ce soit Madame Borne ou Gabriel Attal après,
05:49qui lui disaient qu'il fallait pas...
05:51Enfin je veux dire qui ont plutôt...
05:53Minimisé.
05:54Minimisé, voilà, minimisé,
05:56n'ont pas cru.
05:58Et c'est vrai qu'il y a eu des choses
06:00comme par exemple des rentrées fiscales
06:02qui étaient prévues par les exégètes
06:05ou plutôt ceux qui, à Bercy, font des prévisions.
06:09Ce qu'on appelle les techno.
06:10Les techno.
06:11Ils se sont trompés.
06:12On ne sait pas pourquoi.
06:13En tous les cas, les rentrées ont été beaucoup moindres.
06:15Notamment sur l'impôt sur les sociétés, je crois.
06:16Et puis si on regarde, tout le monde a été...
06:17Par exemple, le point d'indice des fonctionnaires.
06:19Entre 2022 et 2023,
06:21Guérinier a augmenté deux fois,
06:23ça fait plus 5%.
06:24Mais sur la masse salariale de la fonction publique,
06:27ça fait beaucoup.
06:28C'est-à-dire que le ministre lui-même,
06:30et le ministre ne l'avait pas vu,
06:31il l'a appris quand c'était annoncé.
06:33Donc chacun y est allé de la dépense
06:36et puis c'était comme ça.
06:39Et puis ça va vite, la dépense.
06:43Je crois qu'il n'y a pas eu...
06:47Vous savez, Bruno Le Maire a écrit un livre
06:49dont j'ai oublié le titre,
06:50mais il disait que ça serait sa politique si jamais il était...
06:53Et là, on voyait que sur les dépenses,
06:55enfin il alertait et il disait des choses
06:57pour que ce soit lu.
06:58Ça avait agacé le président
06:59qui n'aime pas qu'on écrive autant de livres.
07:02Bon, je ne suis pas sûre que ça a été un best-seller, ce livre,
07:05mais c'était pour montrer aussi...
07:06Il avait fait une remarque aussi.
07:07Il avait fait une remarque.
07:08En tout cas, ce qu'il voulait,
07:10c'est montrer qu'il est...
07:12C'est dans la voie française, chez Gallimard.
07:14Voilà, c'est ça, exactement.
07:16Et donc, il n'a pas été écouté.
07:21Lui, maintenant, il est prêt à témoigner,
07:23mais c'est, je crois, une responsabilité générale.
07:25Et puis, il y avait aussi que le président,
07:27dès qu'il faisait une sortie,
07:29il y avait toujours un carnet de chèques.
07:31Et vous savez, à chaque fois,
07:33c'est des choses qui se rajoutent.
07:34Moi aussi, je comprends bien,
07:35c'est le crime de l'Orient Express.
07:36C'est tout le monde étalé de son coup de couteau.
07:38Oui, oui, oui.
07:39Tout le monde étalé de son tas de poussière
07:40qu'il a mis sous le tapis.
07:41Parce que depuis 40 ans,
07:42tous les gouvernements se shootent à la dépense
07:44et les Français n'attendent que ça.
07:46Et puis, pas de budget à l'équilibre
07:47depuis 1975 en France.
07:49L'insincérité des budgets
07:51ne date pas du dernier exercice.
07:53D'ailleurs, les budgets rectificatifs
07:55sont souvent là pour rectifier la trajectoire.
07:58Là où il y a un vrai sujet politique,
08:01c'est de savoir et à charge
08:03de la commission d'enquête
08:05d'essayer de dégager la vérité
08:08sur ce sujet-là,
08:09c'est la dimension politique.
08:11Est-ce que le chef de Bercy,
08:12en poste depuis 2017,
08:14avait, grâce à l'alerte de ses services
08:16automne 2023,
08:18véritablement alerté le président
08:21jusqu'à lui dire
08:23nous ne passons pas,
08:24si nous n'allons pas vers des rectifications
08:26et notamment un budget rectificatif ?
08:28Et en quoi la séquence politique
08:29des européennes et législatives
08:31a pu amener le président Macron
08:33à dire non, nous verrons ça plus tard
08:35mais ça n'est pas le moment.
08:37Les européennes plus les Jeux Olympiques.
08:40Ce qui sera intéressant de voir,
08:42c'est le contenu,
08:44le fond de l'intervention de Bruno Le Maire
08:46devant les commissaires,
08:48devant la commission d'enquête,
08:49et la forme.
08:50Est-ce qu'il vient avec un esprit,
08:52j'ai envie de dire,
08:54si ce n'est de règlement de comptes,
08:56tout au moins de dire sa part de vérité ?
08:58Écoutons Charles de Courson,
08:59il est rapporteur général du budget,
09:01lors d'une conférence avec l'association
09:03des journalistes parlementaires.
09:05Charles de Courson qui reste très très sceptique
09:07quant à la réussite du PLF,
09:09le projet de loi de finances de 2025.
09:12Il faut réduire le déficit.
09:14La question c'est,
09:16à quel rythme et comment ?
09:18En fixant un objectif de 60 milliards,
09:20c'est trop.
09:22Je pense que les efforts demandés
09:24ne sont pas assez étalés dans le temps.
09:26D'ailleurs l'Union Européenne nous demande
09:28un minimum de 0,5 points de PIB.
09:300,5 points de PIB, c'est grosso modo 15 milliards.
09:32Donc je pense que quelque chose de raisonnable
09:34aurait été probablement quelque part
09:36entre 35 et 40.
09:3860 c'est énorme, c'est 2 points de PIB.
09:40Et là, on a un vrai débat
09:42avec le gouvernement sur l'effet récessif
09:44de l'ensemble de ces mesures.
09:46Car le gouvernement
09:48a retenu une hypothèse de croissance
09:50en volume du PIB de 1,1.
09:52Mais il n'a pas réajusté
09:54sa proportion de croissance,
09:56il n'a pas mis en compte l'effet récessif.
09:58Donc moi ce que je crains beaucoup,
10:00c'est que les estimations de recettes,
10:02notamment fiscales,
10:04ne soient pas du tout à la hauteur.
10:06Catherine Né, il a raison.
10:08Il a raison, mais vous voyez bien
10:10qu'on est dans un cas totalement inédit.
10:12Le Premier ministre, il arrive,
10:14il l'a dit, comment bâtir
10:16un budget en 15 jours
10:18pour essayer de réduire
10:20les dépenses. Mais ça ne peut pas
10:22se décider comme ça en rail.
10:24C'est un travail de longue haleine.
10:26Il faut regarder secteur par secteur,
10:28travailler, mais là il n'avait pas
10:30le temps, donc il a sorti 60 milliards.
10:32Je pense que là il y tient,
10:34c'est un peu la quille du bateau,
10:36il ne veut pas du tout...
10:38Enfin, il est prêt
10:40à discuter, à apporter des amendements
10:42et si on lui apporte des dépenses
10:44qui peuvent lui agréer,
10:46il pourrait les retenir.
10:48Sur la fiscalité, il va y avoir
10:50de la discussion parce qu'il est ouvert à la discussion.
10:52Et après, moi je doute,
10:54compte tenu de la composition
10:56de l'Assemblée, que même
10:58l'Assemblée arrive à voter le budget.
11:00Donc on voit le scénario possible,
11:02c'est-à-dire qu'il va s'appuyer sur le Sénat
11:04qui le soutient, dont il est sûr
11:06du soutien, après il y aura une commission
11:08paritaire et puis ça va se terminer
11:10par le 49-3. Mais il y aura un budget,
11:12alors est-ce qu'il sera bon ?
11:14Il n'y aura que des mécontents d'ailleurs.
11:16Agnès Pannier-Runacher était sur LCI ce matin,
11:18elle est aujourd'hui ministre de la Transition écologique,
11:20mais avant elle était à Bercy.
11:22Alors elle fait partie aussi de tous ceux
11:24qu'on pointe du doigt en disant c'est de votre faute,
11:26voilà ce qu'elle en pense de l'état des finances de la France.
11:28Ce que je sais, c'est qu'on a
11:30par exemple un écart très important
11:32entre la prévision de recettes
11:34et les recettes qui sont effectivement rentrées.
11:36C'est-à-dire, ce n'est pas 3 milliards d'euros,
11:38c'est plusieurs dizaines de milliards d'euros.
11:40Et je ne sais pas si c'est la faute de
11:42quelqu'un en particulier, mais ça c'est un
11:44problème parce que ça veut dire qu'on a des
11:46difficultés à faire des prévisions budgétaires
11:48précises. Le sujet aujourd'hui
11:50c'est de savoir ce qui
11:52a dérapé, où et
11:54comment, et d'adapter ensuite
11:56notre maquette budgétaire pour faire en sorte
11:58que ça n'arrive pas à nouveau.
12:00Et moi je suis très à l'aise avec ça.
12:02C'est ce qu'on fait dans les entreprises, c'est ce qu'on fait
12:04d'ailleurs quand on gère bien son budget
12:06à la maison aussi.
12:08Il y a un sujet sur la prévision
12:10de recettes, mais ce critère
12:12ne peut à lui seul
12:14expliquer ce qui est davantage
12:16qu'un simple dérapage
12:18budgétaire. Attention à Charles
12:20de Courson parce qu'il conjugue
12:22deux qualités. D'abord une qualité politique,
12:24c'est un
12:26parlementaire et une expertise
12:28budgétaire qui est reconnue
12:30sur l'ensemble des bancs. Et ça devient
12:32beaucoup plus, c'est un gros caillou
12:34dans sa chaussure présidentielle, parce qu'à la
12:36fin de l'envoi il touche
12:38quasiment systématiquement.
12:40Et il est rapporteur du budget normalement.
12:42Et il dit les choses véritablement
12:44parce qu'il n'y a pas d'enjeu derrière.
12:46Et puis cette filouterie, il est rapporteur
12:48du budget, poste qui revient normalement
12:50à la majorité, mais il a eu
12:52une réponse formidable, géniale,
12:54mais il n'y a pas de majorité.
12:56Et donc on se retrouve avec un rapporteur du budget
12:58qui va véritablement
13:00faire
13:02une menée de bataille, parce que ça
13:04n'est qu'une cinglante vis-à-vis
13:06de ce qui s'est passé dans notre pays
13:08sur le budget de l'année passée.
13:1019h40, Catherine, pardon.
13:12Non, mais c'est quand même un cas inédit
13:14où le président de la commission des finances,
13:16le rapporteur, sont des gens qui sont
13:18dans l'opposition. Mais c'est vrai que comme il n'y a pas
13:20de majorité, et moi je dirais même que
13:22les macronistes sont d'une certaine
13:24manière dans l'opposition aussi,
13:26et les LR aussi.
13:28Donc je veux dire, là,
13:30c'est un paysage...
13:32C'est des questions
13:34qu'on pourrait poser pratiquement à chacun de nos invités.
13:36Est-ce que vous êtes dans la majorité ou dans l'opposition ?
13:38En attendant, il y a trois couloirs de nage
13:40et trois blocs pratiquement identiques
13:42et donc on ne sait plus
13:44où on habite. En tout cas, Pascal Praud,
13:46il sait où il habite, parce qu'il habite à deux endroits.
13:48De 9h à 9h30
13:50sur Europe 1, d'abord premier rendez-vous
13:52en co-diffusion avec CNews,
13:54c'est l'heure des pros, et puis
13:56derrière, 11h, 13h,
13:58Pascal Praud et vous, avec un numéro de téléphone
14:00que vous pouvez appeler
14:02pour participer à l'émission.
14:0401 80 20 39 21. A tout de suite sur...

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