Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent sur l'Assemblée nationale qui a ouvert la voie à la création d'une commission d'enquête sur le dérapage des finances publiques.
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00:00Europe 1, 16h-18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:04Il est 16h41 sur Europe 1, merci d'être avec nous, on est bien entendu en direct,
00:09on marche sur la tête et on va revenir sur le dérapage budgétaire vers une commission d'enquête parlementaire.
00:14Bruno Le Maire a-t-il dissimulé le dérapage ?
00:16Sa sincérité mise en doute, perroquet, mensonge, calomnie, approximation,
00:19a lancé Bruno Le Maire lors d'une interview en mai 2024 sur LCP.
00:24On va réécouter cette affaire, c'était en mai 2024 sur LCP,
00:27il avait qualifié les accusations qui mettaient en doute la sincérité du ministre du budget de mensongères, écoutez.
00:34Le Sénat vous accuse d'avoir violé la loi organique en maquillant les comptes
00:38et en camouflant une note de la Direction Générale du Trésor que vous aviez depuis le mois de février.
00:44J'ai répondu très clairement aux mensonges, aux calomnies et aux approximations du Sénat sur le sujet.
00:49Ce sont des mensonges, des approximations et des calomnies.
00:52Vous n'aviez pas d'informations depuis l'automne par rapport au déficit qui pourrait s'établir à 5,5 du PIB ?
00:57Mais ces informations étaient, enfin pardon, je ne suis pas sûr que ça passionne nos téléspectateurs
01:01qui lisent le rapport du Sénat et qui lisent surtout mes déclarations, ça m'a pris 3 heures au Sénat.
01:05Donc si vous avez 3 heures devant vous, je pourrais vous faire le récapitulatif de A à Z des décisions que j'ai prises.
01:10Non, non, non, ce n'est pas 3 heures, je vous demandais en une phrase si vous aviez ou si vous n'aviez pas ces informations.
01:13Eh bien, en une phrase, je vais vous dire, je n'accepte ni ces mensonges, ni ces approximations sur un plateau de télévision.
01:19Ah, il est bon en tout cas le journaliste de l'LCP, bravo à lui.
01:21Mais oui, si, si, ça intéresse les téléspectateurs, si, si, monsieur le maire, il dit, est-ce que vous pensez que ça intéresse vraiment les téléspectateurs ?
01:27Alors, ce matin dans la grande interview de Sonia Mabrouk sur Europe 1C News,
01:31le président LR du Sénat, donc Gérard Larcher, est revenu sur les dérapages budgétaires de la France.
01:37Écoutez ce qu'il dit, Gérard Larcher s'est transformé en Andrew Manoff, on ne nous dit pas tout. Écoutez.
01:42D'ailleurs, hier, la Commission des Finances a décidé de poursuivre, de poursuivre son travail pour connaître les causes réelles et sincères.
01:55Et je dois dire qu'un certain nombre d'interrogations se posent sur la sincérité de ce qui nous a été présenté à l'automne 2023,
02:02de ce qui nous a été dit ce printemps, et donc nous verrons les conclusions de la Commission des Finances, je lui fais confiance.
02:10Je vois votre prudence ce matin, vous attendez les résultats, mais pour vous, c'est soit Gérard Larcher de l'amateurisme,
02:19soit il y a suspicion d'une volonté délibérée, et quand même, on parlerait d'un scandale, d'un mensonge d'État.
02:24Je crains qu'on ne nous ait pas tout dit pour reprendre une formule d'un humoriste.
02:29Eh ouais, c'est incroyable ce que dit Gérard Larcher, non mais les mecs, vous vous rendez compte ce que dit Gérard Larcher ?
02:33Le président du Sénat.
02:34Deuxième personnage à élire.
02:36Donc, il y a deux points de PIB de plus en ce qui concerne le déficit, ça équivaut à 50 milliards, en l'espace de neuf mois.
02:42Et c'est le rapporteur général du budget qui dit qu'il y a potentiellement un gros mensonge d'État.
02:47Je le cite, dissimulation ou amateurisme, c'est l'un des deux.
02:51Donc vous avez rappelé Cyril, cette commission d'enquête, c'est la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale qui s'est transformée en commission d'enquête.
02:58Elle sera présidée par Éric Coquerel, il y a deux rapporteurs, l'un est Éric Ciotti, l'autre est un macroniste Mathieu Lefebvre,
03:04et il dit déjà que cette commission d'enquête est formidable parce qu'elle va prouver qu'il n'y a eu aucun complot.
03:09Et Michel Barnier, par contre, le premier ministre qui avait pointé Gabriel Attal du doigt à l'Assemblée Nationale,
03:14se félicite de cette commission d'enquête et espère qu'elle apportera la vérité.
03:19Alors, Bruno Le Maire, il a dit qu'il était à la disposition, évidemment, de la commission d'enquête.
03:23De toute façon, il n'a pas le choix, il sera convoqué, il devra aller répondre.
03:26La question, c'est est-ce qu'il a alerté, oui ou non ?
03:29Parce que là, on l'entend dans le sonore, il ne dit aucune dissimulation.
03:32Il y a quelques mois, au moment où on est en pleine campagne pour les européennes,
03:36il propose un projet de loi de finances rectificatives pour, justement, faire des économies.
03:41Et l'Élysée lui dit non parce qu'il y a une élection à venir.
03:45Et si on commence à dire qu'il faut faire des économies et à mettre un plan d'austérité dans la figure des Français,
03:51ce n'est évidemment pas bon pour les élections.
03:54Donc, vous allez voir, Bruno Le Maire, à mon avis, ne va pas redire ce qu'il a dit dans le sonore qu'on vient d'entendre sur l'ACP.
03:58Il va plutôt charger le président de la République en disant que c'est le président qui a refusé à ce moment-là de faire des économies.
04:04Parce qu'il y a quand même une grande différence entre l'ancien ministre de l'économie et des finances et le président,
04:08c'est la responsabilité devant les juges.
04:10Les ministres sont tenus responsables de ce qu'ils font quand ils sont ministres.
04:13Il y a maintenant ce qu'on appelle la CGR, la Cour de justice de la République,
04:16qui les juge sur ce qu'ils font quand ils sont ministres.
04:19Tandis que le président, il est sous immunité et donc il ne sera jamais responsable de quoi que ce soit
04:24durant les dix ans où il a été à la tête de l'État.
04:27Donc voilà, on va voir quelle va être la ligne de défense de Bruno Le Maire, mais ça risque d'être celle-ci.
04:31On a l'impression qu'il prépare déjà une contre-offensive.
04:33Il avait déjà fait une petite formule un peu énigmatique où il disait « la vérité éclatera », etc.
04:38où on comprenait qu'il ouvrait le parapluie tout en pointant du doigt l'Élysée.
04:42Oui, c'est cette phrase la plus importante parce que cette phrase, elle annonce des rendez-vous difficiles au sein du macronisme.
04:50Un peu explication de texte maintenant.
04:53On verra ce qu'il donne dans le fond, ce qui a été dit est vrai.
04:57Il fallait une loi rectificative.
04:58Donc pourquoi est-ce qu'elle n'a pas eu lieu ?
05:00D'après moi, c'est le président qui n'a pas voulu faire ça quelques semaines avant les européennes, Cyril.
05:04C'est surtout ça qui était important.
05:06Alors regardez ce qu'avait dit Bruno Le Maire quand on lui disait qu'il y avait une glaouie dans le potage.
05:12« Mes chers messieurs, vous vous faites le perroquet des accusations du scénario. »
05:21Il disait qu'on était des perroquets.
05:22Voilà, donc des perroquets.
05:24C'est vrai qu'en vérité, pour résumer, moi je dis les choses.
05:27Il y a quand même une glaouie dans ce potage, dans ce budget, on va pas se mentir.
05:31L'image est parlante.
05:33Un schmoll.
05:35C'est vrai, c'est un schmoll.
05:37Frédéric est avec nous.
05:3962 ans Frédéric qui est là, qui habite en Ile-de-France.
05:42Merci Frédéric d'être avec nous.
05:45Frédo, bonjour Frédéric.
05:46Bonjour Cyril.
05:47Merci d'être avec nous Frédéric.
05:49Bonjour à toute l'équipe et merci pour votre émission qui est super sympa.
05:53Qui permet aux citoyens lambda de s'exprimer devant tout le monde.
05:57Merci Frédéric, c'est bien gentil d'être avec nous.
05:59En tout cas sur Europe 1, on est très heureux d'avoir des auditeurs tous les jours en ligne.
06:01Entre 16h et 18h, vous nous appelez, vous n'hésitez pas.
06:0301 80 20 39 21.
06:05Frédéric, vous vous rendez compte de cette affaire ?
06:07C'est incroyable parce qu'on va tout droit quand même vers une dissimulation.
06:12Quand j'entends le président du Sénat ce matin sur Europe 1 chez Sonia Mabrouk,
06:15quand il dit « on ne nous a pas tout dit », « on ne nous dit pas tout »,
06:18c'est quand même un petit aveu Frédéric.
06:20C'est inadmissible, surtout devant des parlementaires.
06:24Quelque président du Sénat, le président de la Sondée Nationale,
06:27il y a tout un tas de commissions et de CEU de contrôle comme la Cour des Comptes.
06:33C'est carrément, ces gens-là devraient être en prison.
06:36Une entreprise ferait ça, il y a longtemps que le patron, le PDG sera en prison.
06:41Sur des sommes pareilles, on nous prend vraiment pour des imbéciles.
06:44Le citoyen lambda est vraiment pris pour un con.
06:50Frédéric, je suis plutôt d'accord avec vous et je le dis tous les jours,
06:55c'est incroyable ce qu'il se passe.
06:57C'est incroyable parce qu'en fait, ce qu'on nous demande,
07:00c'est de payer pour les erreurs qui ont été commises.
07:04C'est à peu près sur les mêmes sommes d'ailleurs, 10 milliards.
07:06C'est ça, c'est incroyable Frédéric.
07:08C'est mal géré, c'est comme si moi demain je gère mal mon entreprise
07:12et je vais voir les salariés et je leur dis « bon les mecs, je perds 5 millions d'euros cette année,
07:16donc je vais vous demander, les mecs, vous allez faire un petit effort,
07:19vous allez m'éponger les 5 millions, l'année prochaine je gérerai mieux,
07:21vous inquiétez pas pour l'instant.
07:23Ou les actionnaires.
07:25C'est vrai qu'il a raison, quand on entend qu'il y a un dérapage de 50 milliards,
07:28et de l'autre côté on dit aux français « il va falloir trouver 60 milliards ».
07:32Donc là on se dit, les 60 milliards que vous cherchez,
07:35c'est une dérapage que vous avez faite.
07:37C'est incroyable.
07:38Et d'un autre côté, je relis ça, qui n'a rien à voir,
07:41mais je relis ça quand même un petit peu aussi à notre histoire,
07:43C8 mine de rien, vous vous rendez compte,
07:45C8 c'est combien ?
07:47Ils veulent tout casser, c'est-à-dire que c'est une chaîne,
07:49c'est la première chaîne de la TNT, elle cartonne,
07:51c'est un truc de fou, c'est énormément d'emplois,
07:54c'est une émission quotidienne tous les jours en direct,
07:56vous vous rendez compte le nombre de gens qu'on fait vivre
07:58et le nombre de techniciens qui comptent sur nous,
08:00et eux, ils arrivent et ils se disent « finalement on va arrêter C8,
08:02parce que ça marche peut-être trop bien, c'est pas bon. »
08:04C'est quoi le truc ? « Ah ouais, c'est parce qu'il y a eu un problème avec Louis Boyard. »
08:07Louis Boyard qui a des problèmes partout,
08:10c'est pas moi qui ai des problèmes, c'est Louis Boyard qui a des problèmes partout,
08:13moi j'ai aucun problème avec personne à part avec Louis Boyard,
08:15donc c'est fou.
08:17Ils veulent tout casser, c'est incroyable.
08:19Frédéric ?
08:21Le pire c'est que ces gens-là se prennent pour des gens extrêmement intelligents,
08:25ils le sont certainement, mais ils sont totalement incompétents.
08:27C'est ça.
08:29Le moindre petit patron qui ferait une erreur
08:31de quelques centaines d'euros
08:33serait poursuivi par les impôts et les redressements.
08:35Mais nous par contre, Frédéric,
08:37ils nous prennent pour des cons,
08:39je vous le dis, parce que moi aussi ils me prennent pour un abruti aussi,
08:41ils me prennent pour un abruti aussi,
08:43donc on est tous dans le même panier, je vous le dis.
08:45Et puis en plus sur ces histoires d'économie,
08:47de budget,
08:49il y aurait tellement de lignes budgétaires sur lesquelles on pourrait faire de l'économie.
08:51Je vais prendre juste un exemple,
08:53aux Etats-Unis, ils sont cinq fois plus nombreux que nous.
08:55Je fais une parenthèse,
08:57je sais bien que le système politique est différent.
08:59Ils ont 435 représentants,
09:01correspondant à nos députés,
09:03100 sénateurs, deux par État.
09:05Nous on a quasiment 600 députés,
09:07577, et 348 sénateurs.
09:09Donc là,
09:11on réduirait ne serait-ce que le nombre de députés
09:13à les 400, 450.
09:15Le nombre de sénateurs,
09:17deux par département, un peu comme les Etats-Unis pour leurs Etats,
09:19ça nous ferait
09:21200 sénateurs.
09:23Déjà là, on ferait plein de l'économie.
09:25Frédéric, vous avez raison,
09:27il y a tellement de choses, si on prenait ligne par ligne,
09:29je peux vous dire qu'on les trouve, les 20 milliards.
09:31On les trouve très vite, les 20 milliards d'économie.
09:33Par petit bout,
09:36par petit bout, par petit bout.
09:38Réduire le nombre de sénateurs, de députés,
09:40ça va peut-être faire gagner quelques centaines de millions d'euros,
09:42ou quelques dizaines de millions, mais c'est toujours ça.
09:44Moi, au quotidien, je fais de l'économie, je gratte surtout
09:46quand je regarde, je compare les prix au kilo,
09:48si je vais prendre des tomates à 1,50€
09:50et l'autre à 1,80€,
09:52je vais prendre la salade à 1,50€.
09:54C'est peut-être du gagne-petit,
09:56mais si ces gens
09:58voulaient être crédibles,
10:00il faudrait au moins qu'ils nous montrent l'exemple.
10:02Il faut être exemplaire.
10:04Moi, j'étais au piscine réserve, quand j'étais mon service militaire,
10:06avec mes soldats, je ne voulais pas faire le kéké.
10:08Pour être respecté,
10:10j'essayais d'être respectable
10:12et donc d'être exemplaire.
10:14Et ces gens-là ne savent pas être exemplaires.
10:16Donc faites des efforts, on me croit, on me suivra.
10:18Mais si vous demandez toujours aux Français
10:20de faire des efforts, faites des efforts,
10:22et nous, on dit
10:24grassement et on ne fait aucun effort,
10:26on s'augmente éventuellement. Là, ils ont réduit l'augmentation
10:28du budget, mais ce n'est pas une baisse, c'est juste
10:30une annulation d'augmentation.
10:32Pour l'Assemblée nationale et pour le Sénat,
10:34je crois, et pour l'Élysée.
10:36Et donc, c'est complètement...
10:38On me dit dans un système complètement débile.
10:40Et les Français sont dégoûtés.
10:42Excusez-moi, je parle avec beaucoup de gens
10:44et les gens sont écœurés.
10:46On nous demande toujours de faire des efforts,
10:48faites des efforts, faites des efforts, et eux,
10:50aucun effort. Alors réduisez le nombre de députés,
10:52réduisez le nombre de créateurs.
10:54Arrêtez, excusez-moi.
10:56Frédéric, au-delà de ça, ils n'avaient qu'à bien faire leur travail.
10:58Moi, je n'ai pas payé pour les conneries de Bruno Le Maire, je suis désolé.
11:01Je suis désolé, il fallait qu'il gère bien son budget.
11:03Excusez-moi.
11:05Ils sont sympas, ils nous disent, il y a un trou dans la caisse,
11:07les mecs. Oui, on va demander à qui ?
11:09On va demander aux Français. Mais les Français, ils n'ont rien à voir là-dedans.
11:11Les Français, ils ont...
11:13Dans une entreprise, quelqu'un qui fait une connerie,
11:15il est viré.
11:17Ah oui, exactement.
11:19Et eux, c'est pas...
11:21Normalement, c'est l'élection qui permet de passer
11:23au bal neuf. Mais là, ça ne s'est pas passé comme ça.
11:25Oui, mais bon,
11:27les ministres
11:29sont nommés, ils ne sont pas élus.
11:31Donc, on peut le virer.
11:33Toi, Le Maire, t'as bien fait ton boulot, t'es viré.
11:35Toi, ministre du budget, je ne sais plus son nom,
11:37t'es viré.
11:39Il n'y a que le président qu'on ne peut pas virer parce qu'il est soumis
11:41au vote populaire.
11:43Le directeur de cabinet de Bruno Le Maire,
11:45qui est celui qui connaissait le mieux
11:47la situation financière du pays,
11:49est aujourd'hui directeur de cabinet
11:51du Premier ministre. Exactement.
11:53C'est vous dire quand même où on en est.
11:55C'est bien parce qu'il connaît la situation.
11:57À mon avis, c'est peut-être lui qui lui a dit
11:59« Je vous le dis, vous allez voir, c'est catastrophique ».
12:01Est-ce que
12:03un ministre peut très bien être poursuivi ?
12:05Oui, parce qu'il y aura des conséquences.
12:07Le seul qui a un totem d'immunité,
12:09c'est le président de la République. Mais un ministre peut être poursuivi
12:11par la Cour de justice de la République.
12:13Merci Frédéric d'avoir été avec nous sur Europe 1.
12:15Je vous en prie, c'est avec plaisir. Et puis continuez ainsi,
12:17c'est super bien. On essaie. Merci Frédéric
12:19en tout cas d'être là. N'hésitez pas à nous rappeler
12:2101 80 20 39 21
12:23On est sur Europe 1 et c'est vrai que c'est
12:26incroyable. Ce budget
12:28c'est quand même une erreur incroyable.
12:30180 milliards d'euros, il y a 50 milliards
12:32de différences. Et on va aller les chercher
12:34où ? Dans la poche des Français, on va en parler.
12:36Dans un instant, on va vous expliquer encore tout ça.
12:38Vous restez avec nous sur Europe 1, vous nous appelez comme je vous l'ai dit.
12:4001 80 20 39 21
12:42On vous attend, on est là, on ne bouge pas.
12:44Si on marche sur la tête sur Europe 1, tout de suite.
12:46Europe 1, 16h18h
12:48On marchait sur la tête.
12:50Bonjour, c'est Pascal Praud, je suis heureux de vous retrouver
12:52sur Europe 1.
12:5411h-13h
12:56Pascal Praud et vous. Écoutez,
12:58Europe 1, c'est être libre.
13:00Bonjour Pascal. Je trouve que notre gouvernement
13:02prenne des mesures beaucoup plus fortes.
13:04On n'a plus envie de travailler et de donner notre pognon.
13:06Et on paye, on paye, on paye. Il faut que le politique
13:08trouve des solutions et il ne veut pas en trouver.
13:10Je suis super content de vous entendre et j'adore vraiment
13:12tout ce que vous faites. Europe 1, la radio
13:14libre. Pascal Praud et vous.
13:16Je vous donne rendez-vous demain de 11h
13:18à 13h sur Europe 1.
13:20Je compte sur vous.
13:22Carrefour, quand vous me dites
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13:53qu'il est pro avec son design tout nouveau
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15:09boulangerie, ce n'est pas parce qu'avec son assurance
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15:13moins elle paye. Non, c'est
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15:31Vous écoutez En marche sur la tête sur Europe 1,
15:33on revient dans un instant. Celui qui un jour
15:35s'est dit tiens, j'adore l'ananas, j'adore
15:37la pizza, et si je faisais un mix des deux ?
15:39Non monsieur, non, on ne fait pas ça.
15:41Moi j'adore la confiture de fraises,
15:43j'adore la choucroute, c'est pas pour ça que je vais créer
15:45la confit-croûte. Non mais on est où là ?
15:47C'est pas vrai, faut les arrêter ces gens.
15:49Jusqu'à samedi, Intermarché propose
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15:57Intermarché, tous unis contre la vie
15:59chère. Variété extra sweet, calibre A8,
16:01origine Costa Rica, Côte d'Ivoire ou Équateur,
16:03selon approvisionnement. Être à vos côtés depuis
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16:19GMF, assurément
16:21humain. Condition de l'offre sur gmf.fr
16:23Vous entendez ce son ?
16:25Normal, ça
16:27met de bonne humeur d'être bien accompagné.
16:29Quand vous achetez un véhicule chez Autosphère,
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16:43Attention, pépite
16:45de la semaine Conforama.
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16:49réversible Hudson, convertible
16:51et avec un coffre de rangement est à
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16:55Jusqu'au 21 octobre,
16:57conditions sur conforama.fr. Chéri, chéri,
16:59lève-toi. J'ai rêvé que ma boîte cartonnait.
17:01On roulait en Volkswagen, on vivait
17:03en Amérique, on dînait avec le président.
17:05Quoi ? On roulait en Volkswagen ?
17:07Oh la vache ! Ne rêvez plus.
17:09Pendant les instants pro-Volkswagen du 16 au
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17:29à vous qui aimez recevoir pour l'apéro
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17:53Flash sécurité, alerte d'innovation.
17:55Vérissure lance la première serrure
17:57connectée, reliée à la télésurveillance
17:5924h sur 24. La serrure
18:01connectée Vérissure permet de profiter
18:03d'une sécurité renforcée dès votre
18:05porte d'entrée. Ouvrez et fermez votre
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18:19alarme sur Vérissure.fr. Un service
18:21opéré par Vérissure, société Agré & Knaps.
18:23...
18:31Il est 17h sur Europe 1, c'est le
18:33Flash avec Émilie Dez.
18:35Bonjour à tous. Ce pourrait être un coup
18:37décisif porté au Hamas. L'armée
18:39israélienne vérifie que c'est bien
18:41le chef de l'organisation terroriste
18:43qui a été éliminé lors d'une opération
18:45dans la bande de Gaza. Des analyses
18:47ADN sont réalisées sur un corps pour
18:49confirmer s'il s'agit bien de Yaya
18:51la scie noire, l'un des cerveaux de l'attaque
18:53du 7 octobre. Nous atteindrons
18:55chaque terroriste et nous les éliminerons
18:57assure le ministre israélien de la Défense.
18:59C'est du jamais vu
19:01assure la ministre de la Transition
19:03écologique. Il est tombé en Ardèche,
19:05plus de 60 centimètres d'eau en
19:0748 heures. L'Ardèche en alerte
19:09rouge, comme cinq autres départements
19:11la Loire, la Haute-Loire, le Rhône,
19:13la Lausère et les Alpes-Maritimes.
19:15Le centre-ville d'Hannonay est inondé,
19:17les écoles et les crèches ont été évacués.
19:19Les transports scolaires et urbains
19:21sont suspendus, plus aucun train ne
19:23circule entre Lyon et Saint-Étienne.
19:25La 47 qui relie les deux villes est coupée.
19:2736 autres départements sont
19:29en alerte orange au cru, aux fortes
19:31pluies ou aux orages des Pyrénées à la
19:33Picardie et dans le Sud-Est.
19:35Les trois quarts des Français estiment
19:37que le pays doit durcir sa politique
19:39d'immigration. C'est cinq points
19:41de plus par rapport à décembre 2022
19:43selon une enquête CSA pour Europe 1
19:45CNews et le JDD. Les
19:4727 sont réunis à Bruxelles pour
19:49durcir la politique migratoire de l'Union
19:51européenne. Ils vont notamment
19:53débattre de la possibilité de créer des
19:55hubs de retour, autrement dit des
19:57transferts de migrants dans des centres d'accueil
19:59de pays tiers, comme l'a fait l'Italie
20:01avec l'Albanie.
20:03L'émotion est vive dans le Barin après
20:05la découverte du corps de Lina,
20:07découverte à Cermoise-sur-Loire
20:09dans la Nièvre, dans une zone boisée
20:11et isolée un an après la disparition de la
20:13jeune fille. Une expertise médico-légale
20:15a été ordonnée pour déterminer les causes
20:17de sa mort. Kylian Mbappé garde
20:19ses explications pour la justice
20:21suédoise. Dans le cas où elle le
20:23solliciterait, c'est ce qu'annonce son avocate.
20:25L'attaquant des Bleus est lié à une enquête pour
20:27viol en Suède, selon plusieurs médias.
20:29La surenchère du Fonds français
20:31d'investissement, PAI,
20:33il a amélioré son offre à hauteur de 200
20:35millions d'euros supplémentaires pour le rachat de
20:37la filiale de Sanofi qui commercialise
20:39le Doliprane. Les salariés
20:41des usines de Lisieux et de Compiègne
20:43sont en grève pour une durée illimitée.
20:45Ils craignent une casse sociale
20:47avec la vente annoncée de
20:49ce site
20:51de production à un fonds d'investissement
20:53américain. La présidente de
20:55Sanofi France garantit la pérennité des
20:57emplois sur les sites de production
20:59du Doliprane. Et puis
21:01le match de
21:03Ligue des Nations entre la France et Israël
21:05sera encadré par un dispositif
21:07de sécurité extrêmement renforcé
21:09à l'extérieur et à l'intérieur du stade,
21:11prévient le préfet de police, France-Israël
21:13qui se jouera le 14 novembre
21:15aux Stades de France, un match à haut risque
21:17dans un contexte de guerre au Proche-Orient.
21:2117h03 sur Europe 1.
21:23Elle continue.
21:25Je l'ai entendu comme vous, elle continue avec cette Ligue des Nations.
21:27Elle vous nargue.
21:29Elle vous nargue, je le dis.
21:31Elle continue avec cette Ligue des Nations.
21:33Ça commence à être de la provocation.
21:35C'est une obsession ces chats d'Emilie.
21:37On vous retrouve à 17h30 sans Ligue des Nations.
21:39C'est parti.
21:41Europe 1, 16h18.
21:43On marche sur la tête.
21:45Cyril Hanouna.
21:47Merci d'être avec nous. 17h03, on est sur Europe 1.
21:49On marche sur la tête, bien entendu.
21:51Et on marche sur la tête avec cette histoire.
21:53Le dérapage budgétaire vers une commission d'enquête parlementaire.
21:55Apparemment,
21:57même le président du Sénat dit,
21:59il cite Adorno Manoff, il dit
22:01on ne nous dit pas tout.
22:03Ça interroge sur la sincérité.
22:05Ça veut dire qu'ils auraient dissimulé ça avant les élections européennes.
22:07C'est quand même fou.
22:09On ne nous dit pas tout.
22:11Vous nous appelez 0180 2039 21.
22:13On va avoir Stéphane en ligne dans un instant
22:15qui est extrêmement énervé de Bourgogne.
22:17On a Samuel qui est là de Strasbourg.
22:19Mais juste avant, Gauthier Lebray, un petit point bien entendu.
22:21Parce que quand je passe par vous, je suis toujours le plus heureux.
22:23Et quand vous passez par moi, moi aussi je suis très heureux.
22:25Ça n'est pas bientôt fini.
22:27Donc un petit point très rapide pour vous dire
22:29que cette commission d'enquête va voir le jour.
22:31Il reste 2-3 étapes à franchir.
22:33Mais il n'y a aucun doute dessus puisque même
22:35Michel Barnier la veut.
22:37Donc c'est la commission des finances qui va se transformer en commission d'enquête.
22:39Présidée par le LFist, Eric Coquerel.
22:41Avec comme rapporteur Eric Ciotti
22:43et Mathieu Lefèvre pour le camp macroniste.
22:45Et ils vont auditionner
22:47les uns après les autres.
22:49Et notamment la star de ces auditions,
22:51ça sera l'ancien ministre de l'économie et des finances
22:53qui a envoyé un texto, comme ça a été rappelé par Valérie
22:55la semaine dernière à un journaliste du service public.
22:57La vérité finira par voir le jour.
22:59S'il y a une vérité à faire éclater,
23:01c'est qu'il y a eu mensonge.
23:03C'est la bataille des fontaines.
23:11Il y a deux possibilités, l'amateurisme
23:13et ils n'ont pas vu que ça allait totalement déraper.
23:15Et comme on ne voit pas 2 points de PIB
23:17de plus de déficit, 50 milliards, c'est impossible.
23:19Donc, dissimulation.
23:21C'est ce que, en tout cas,
23:23beaucoup disent, notamment au Sénat.
23:25Merci. On a Samuel en ligne qui est avec nous.
23:27Bonjour Samuel, qui nous habite de Strasbourg.
23:29Je suis bientôt à Strasbourg. Je viendrai vous faire un petit coucou Samuel.
23:31Bonjour, bonjour.
23:33Merci d'être avec nous Samuel. Vous faites quoi dans la vie ?
23:35Alors, depuis peu,
23:37je suis dans un service commercial
23:39d'un traiteur
23:41boucherie à Strasbourg.
23:43Très bien, d'accord. Je passerai vous voir.
23:45Avec grand plaisir. Je joue au paddle.
23:47C'est vrai Samuel ?
23:49Oui, j'ai mis un peu il n'y a pas longtemps.
23:51Magnifique. Il y a maintenant un très gros tournoi à Strasbourg.
23:53P1500. Un très gros tournoi il y a bientôt.
23:55Au mois de novembre. J'y serai.
23:57J'amènerai mes saucisses à Strasbourg.
23:59Merci Samuel.
24:01Je voulais réagir sur
24:03cette affaire qui est une affaire d'Etat.
24:05On ne va pas se mentir.
24:07Si c'est prouvé.
24:09Oui Samuel, on vous écoute.
24:11C'est vrai qu'il y a déjà
24:13deux jours, je voulais vous
24:15contacter concernant la crise énergétique.
24:17Bien sûr.
24:19Je me permets juste de faire un petit moment.
24:21Vous pouvez parler de tout Samuel.
24:23On se rejoint.
24:25Il y a quelque temps, j'avais décidé
24:27de reprendre l'affaire familiale
24:29qu'on avait en plein centre-ville de Strasbourg.
24:31Mes parents
24:33l'avaient pendant 10 ans et après moi
24:35j'ai repris pour éviter une franchise
24:37de plus dans notre ville.
24:39En reprenant cette affaire,
24:41j'ai dû re-signer un nouveau contrat
24:43d'électricité et
24:45mon établissement a été le premier
24:47établissement de France où mes factures
24:49d'électricité ont été multipliées
24:51par 10 le mois.
24:53C'est-à-dire de 1500 euros par mois,
24:55je suis passé à 15 000 euros le mois.
24:57C'est incroyable.
24:59C'est mort.
25:01C'est fini.
25:03De 1500 à 15 000 ?
25:05Oui.
25:07Je me suis battu
25:09énormément. J'ai été soutenu
25:11par certains membres politiques de la ville
25:13de Strasbourg. En aucun cas la ville.
25:15La ville ne m'a pas du tout soutenu.
25:17C'est plutôt l'opposition
25:19qui m'a beaucoup soutenu.
25:21Grâce à l'opposition de la ville,
25:23j'ai rencontré Bruno Le Maire.
25:25J'ai rencontré Bruno Le Maire
25:27lors de ses voeux
25:29à Bercy.
25:31C'est important.
25:33J'ai rencontré le ministre. Quelques minutes,
25:35on a pu échanger. Il était outré
25:37clairement par la situation.
25:39Il dit que c'est inadmissible.
25:41Vous rentrez à Strasbourg,
25:43ça c'est les mots dits du ministre,
25:45vous rentrez à Strasbourg, vous faites un courrier
25:47recommandé à votre énergicien
25:49et vous leur demandez
25:51qu'il pascule votre tarif
25:53aux réglementations de l'Etat.
25:55A l'époque, c'était 380 euros
25:57le prix du méga-kWh.
25:59Et bien sûr, la ville de
26:01Strasbourg, l'électricité de
26:03Strasbourg a clairement dit
26:05ce que le ministre dit, nous on
26:07ne le fera pas. On est sur un régime
26:09local, donc
26:11on ne fera pas ce que le gouvernement
26:13nous demande.
26:15C'est incroyable. Et donc 15 000 euros,
26:17comment vous faites quand vous avez mis la clé
26:19sous la porte ?
26:21On n'était pas loin. Alors l'avantage
26:23que j'avais, c'est que j'étais en progression par rapport
26:25à mes parents. Je faisais à peu près 9%
26:27de plus que mes parents au chiffre d'affaires.
26:29Donc il y avait un cash-flow qui était assez important.
26:31J'avais 17 collaborateurs.
26:33Et l'affaire plaisait.
26:35L'affaire plaisait parce que l'emplacement
26:37était en hyper-centre de la ville.
26:39Et donc du coup, j'ai eu un acheteur qui est venu
26:41un jour, qui dit, je vous rachète.
26:43Et ce qui est fou, c'est que lui il a racheté
26:45et il a eu le prix du marché actuel.
26:47C'est-à-dire que lui, il paye cuti-cuti
26:49en électricité.
26:51C'est incroyable.
26:53Quelle histoire Samuel, c'est incroyable.
26:55Et donc tout ça, c'était pour vous dire
26:57qu'on a fait des tables rondes à l'époque
26:59avec la préfète. On était venus,
27:01on s'était battus avec l'électricité de Strasbourg
27:03et ils n'ont rien voulu faire. La seule
27:05personne qui a dit entre guillemets, est-ce que c'est vrai
27:07ou pas, j'en sais rien Cyril,
27:09c'est que Bruno Le Maire m'a informé de faire
27:11comme ça les choses
27:13pour qu'on puisse revenir à l'état normal.
27:15Et malheureusement, ça s'est pas fait
27:17et on est arrivé dans une situation que j'ai vendue.
27:1917 familles
27:21que j'avais dans mon entreprise
27:23et que je regrette tous les jours parce que
27:25c'est pas ça qu'on souhaite quand on rachète
27:27une entreprise familiale.
27:29Restez avec nous Samuel, on va parler dans un instant
27:31vous allez nous parler aussi du dérapage
27:33de Bruno Le Maire, parce que vous voulez en parler.
27:35On a Fabien qui est avec nous, qui nous appelle de Reims.
27:37On a Stéphane qui est très énervé.
27:39De Bourgogne, Stéphane.
27:41Je sais pas si c'est notre restaurateur Stéphane
27:43qui vient de nous appeler la dernière fois,
27:45parce que si c'est lui, Stéphane, c'est toujours un grand moment.
27:47Restez avec nous sur Europe 1, vous nous appelez 018203921.
27:49On parle du dérapage budgétaire
27:51et de cette catastrophe.
27:53Ils se sont trompés de 2%, 50 milliards.
27:55Franchement les mecs,
27:57je sais pas comment ils font les calculs.
27:59Vous imaginez moi sur ma société, il se passe ça ?
28:01Il faut faire des points les mecs.
28:03Sur nos fiches de paye ?
28:05Bah oui, ça serait pour vous.
28:07Europe 1, 16h-18h
28:09On marche sur la tête, Cyril Hanouna.
28:1117h11 sur Europe 1,
28:13on est en direct. Vous nous appelez 018203921.
28:15Dérapage budgétaire
28:17vers une commission d'enquête parlementaire.
28:19Oui, ça c'est sûr, il va y avoir une commission d'enquête parlementaire.
28:21Bruno Le Maire, il est dans quel état en ce moment,
28:23à votre avis, Gauthier Levray ?
28:25C'est chaud pour lui ou pas ?
28:27Il fuit les journalistes hier.
28:29Oui, il les fuit tout en les convainquant, vous allez voir.
28:31Il donne des cours, vous le savez maintenant, à l'université en Suisse.
28:33Cette semaine, il était de passage à Paris.
28:35Il a convié
28:37des députés macronistes
28:39qu'ils le soutiennent dans un restaurant qui s'appelle L'Hémicycle.
28:41Et il a fait
28:43fuiter l'info à la presse pour avoir
28:45toutes des caméras devant le restaurant
28:47pour qu'on puisse avoir des images de Bruno Le Maire
28:49soutenu par des députés.
28:51Pas un Bruno Le Maire seul, pas un Bruno Le Maire isolé.
28:53Non, un Bruno Le Maire avec des gens autour de lui.
28:55Ils ont que ça à foutre
28:57pendant que les Français sont dans la merde.
28:59Excusez-moi, je parle, vous savez que moi je suis direct.
29:01Pas de cash, oui.
29:03Vous connaissez, mais je pense que
29:05les auditeurs d'Europe 1 qui nous écoutent
29:07qui nous écoutent à 12h30
29:09je pense qu'ils se disent la même chose que nous.
29:11On a que ça à faire, de faire des photos avec des députés
29:13pendant que les Français sont dans une panade totale ?
29:15Il va bien évidemment organiser
29:17sa défense, parce qu'il sent bien
29:19que les mois qui arrivent pour lui
29:21vont être différents à
29:23ceux qu'il a connus depuis 2017.
29:25Puisque c'est un lombail, 7 ans à Bercy.
29:27Et rappelez-vous,
29:29il avait le verbe haut, rappelez-vous
29:31quand il avait dit qu'il mettrait les Russes
29:33genou à terre sur leur économie
29:35avec les sanctions et beaucoup d'autres annonces ?
29:37La seule chose qu'il a mis genou à terre, c'est lui
29:39quand il a fait un footing.
29:41Je vous le dis, c'est incroyable.
29:43Il va vers des moments difficiles.
29:450-1, 80-20, 39-21
29:47Moi j'ai juste une petite question.
29:49Il y a un truc qui me chiffonne.
29:51Bruno Le Maire est resté très longtemps au gouvernement.
29:53Il a tout traversé.
29:55Il n'y a pas un sujet là-dessus ?
29:57Il n'y a pas un sujet ?
29:59Moi je me pose la question, excusez-moi les gars.
30:01S'il devait dissimuler peut-être des choses
30:03on ne pouvait pas le faire partir tout de suite.
30:05Et il a pris surtout la succession.
30:07Tout ça s'est passé cette dernière année.
30:09C'est les 9 derniers mois de Bruno Le Maire à Bercy
30:11qui sont en cause sur le dérapage budgétaire.
30:13Bruno Le Maire,
30:15il n'a pas été bon pendant...
30:17Ce n'est pas pendant la dernière année qu'il n'a pas été bon.
30:19Il n'a jamais été bon.
30:21Après il y avait le fameux quoi qu'il en coûte
30:23et l'échec énergie mais qui partait quasiment plus de l'Elysée
30:25que de Bercy.
30:27Il a suivi et il avait dit
30:29j'ai sauvé l'économie française à ce moment-là.
30:31L'économie, parlez de la matière
30:33à l'école, ne parlez pas de l'économie française.
30:35Et Antoine Armand quand il arrive à Bercy
30:37et qu'il y a la passation de pouvoir avec Bruno Le Maire
30:39il dit je mesure la chance que j'ai d'hériter
30:41d'un aussi beau bilan.
30:43Mais je pense que c'était ironique forcément.
30:45Fabien Lecoeuvre.
30:47Je voulais dire surtout que Bruno Le Maire a succédé
30:49au président Macron à Bercy.
30:51On oublie de le rappeler.
30:53C'est faux.
30:55Il a succédé à Michel Sapin.
30:57Emmanuel Macron a démissionné pour pouvoir mener campagne
30:59pour la présidentielle de 2017.
31:01Le problème de Michel Sapin c'est qu'il est obligé de partir tous les Noëls.
31:03Le pire c'est que
31:05là où Fabien Réseau
31:07c'est la même philosophie politique et économique.
31:09Oui c'est sûr.
31:11Ils ont mené les mêmes politiques.
31:13J'ai essayé de sauver le soldat Lecoeuvre.
31:15Non mais c'est les mêmes politiques. Les visages changent
31:17mais c'est la même politique qui est menée.
31:19C'est le François Hollande.
31:21Oui merci, c'est bon.
31:23On l'a compris, on ne va pas parler de François Hollande.
31:25François Hollande aussi.
31:27Voilà, merci.
31:29Ça reste sans voix.
31:31Samuel est avec nous.
31:33Avant ? Non.
31:35Bonjour Samuel,
31:37merci d'être avec nous sur Rapport 17.14.
31:39On est en direct.
31:41Samuel,
31:43vous êtes de retour avec nous
31:45parce qu'on nous avait raconté votre histoire
31:47qui est incroyable, qui résume énormément de choses.
31:49Samuel, vous vouliez...
31:51Mais ce qui est important,
31:53c'est qu'on ne voulait pas que je passe à la télé.
31:55La préfecture de Strasbourg
31:57m'avait dit de ne pas faire trop de vagues
31:59sur le dossier.
32:01J'avais envoyé mon dossier,
32:03je voulais envoyer mon dossier à tous les points de mon poste
32:05pour vous signaler ce qu'il se passe à Strasbourg
32:07par cette monopole de l'électricité de Strasbourg
32:09mais on m'a refusé.
32:11On m'a mis une pression en disant de ne pas venir
32:13sur votre plateau pour en parler.
32:15Sachez-le.
32:17J'insiste sur ce point parce que j'ai été...
32:19Après dans la suite, on a eu des contrôles dans l'autre camp
32:21des papissements, on a eu l'URSAF,
32:23j'ai eu l'inspection des fraudes, j'ai eu tout le monde.
32:25En moins de 3 mois,
32:27j'ai dû avoir les 4 services de l'État.
32:29Bref, maintenant c'est derrière moi
32:31mais il faut porter tout ça sur son poids
32:33à 40 ans quoi.
32:35C'est sûr, c'est sûr.
32:37C'est incroyable en tout cas votre histoire.
32:39Merci Samuel d'avoir été avec nous sur Europe 1.
32:41Et vous m'appelez quand vous voulez.
32:43Et si vous voulez venir me voir à la télé, vous êtes le bienvenu bien entendu Samuel.
32:45Merci et merci pour ce que vous faites.
32:47Merci pour les Français et merci de nous donner
32:49cet libre-échange avec vous
32:51pour raconter nos quotidiens de tous les jours
32:53parce que ces gens-là, malheureusement, ils savent pas
32:55où on en est et c'est bien dommage.
32:57C'est incroyable.
32:59Je vous jure que c'est incroyable ce qu'il se passe.
33:01Hier on parlait des chiens en Allemagne.
33:03On parle également ici
33:05de la télévision.
33:07Ils veulent tout diriger.
33:09Ils veulent dire aux Français ce qu'ils vont
33:11payer, ce qu'ils vont manger, ce qu'ils vont regarder,
33:13ce qu'ils vont écouter, ce qu'ils vont penser.
33:15Voilà tout. C'est incroyable.
33:17Je vous le dis, c'est incroyable.
33:19Vous avez parlé du Parlement européen aussi,
33:21Cyril, à Strasbourg, quand vous avez des sessions
33:23parlementaires, il faut savoir que c'est
33:25un gain financier qui est extrêmement important.
33:27Autant pour les restaurateurs,
33:29les hôteliers. Ça aussi c'est important.
33:31Vous en parliez il y a quelques jours en disant
33:33que vous dégardiez les deux parlements. Mais Strasbourg,
33:35quand il y a des sessions parlementaires, je peux vous dire
33:37qu'ici c'est une autoroute. C'est très
33:39important pour les restaurateurs,
33:41pour les hôteliers, pour les commerces de tout
33:43genre parce qu'il y a beaucoup de personnes
33:45en plus dans notre région.
33:47Merci Samuel d'avoir été avec nous. Merci beaucoup.
33:49Je vous fais de gros bisous. Et vous venez me voir quand vous voulez.
33:51Vous êtes toujours le bienvenu. Merci d'être avec nous sur Europe 1.
33:53On a Fabien qui est avec nous
33:55en ligne. Fabien, voilà,
33:57enfin Fabien qui va parler dans l'émission.
33:59Merci Fabien.
34:01Mais lui il s'en va être payé.
34:03Mais lui il s'en va être payé.
34:05Merci Fabien. Fabien de Reims.
34:07Merci d'être là Fabien.
34:09Je vous fais de gros bisous.
34:11Vous êtes enseignant ?
34:13Merci Cyril. Oui, oui,
34:15je suis enseignant-chercheur. Je suis d'ailleurs un collègue à M. Le Maire
34:17puisque je donne des cours à l'université en fait.
34:19Vous êtes un collègue,
34:21mais pas dans le même...
34:23Non, non, pas du tout dans la même université.
34:25Je suis dans l'université française à Reims.
34:27Vous vous enseignez pas comment faire perdre
34:2950 milliards.
34:31C'est pas mon domaine.
34:33C'est pas votre domaine Fabien. Vous nous écoutez
34:35souvent sur Europe 1 ?
34:37Quasiment tous les jours depuis le début de vos émissions.
34:39Je vous adore et je dois dire
34:41que j'avais pas cette opinion-là de vous
34:43quand je vous regardais sur C8.
34:47Et finalement, je découvre en vous
34:49quelqu'un qui est très pertinent.
34:51Merci Fabien.
34:53Je voulais que je vous dise Fabien,
34:55c'est comme à la télé, il y a plein de gens qui me disent
34:57je vous ai jamais regardé, j'ai regardé TPMP
34:59et en fait, avec tout ce qu'on entend,
35:01c'est ça qui est grave.
35:03On en rigole, mais ce que dit Fabien
35:05c'est extrêmement grave.
35:07Parce qu'il y a tellement eu de gens qui ont essayé
35:09de nous faire passer pour des abrutis,
35:11qui faisaient des conneries, qui disaient que des bêtises,
35:13qui ne s'occupaient pas des français.
35:15Et c'est incroyable. Il y a plein de gens qui me disent
35:17grâce à la radio aussi, j'ai regardé TPMP
35:19et je me suis dit, mais attends,
35:21c'est plutôt sympa quand les émissions
35:23disent des choses et on apprend des trucs.
35:25C'est exactement mon cas.
35:27Je vous jure Fabien.
35:29Et je profite aussi pour féliciter l'ensemble de l'équipe.
35:33Que ce soit M. Dartigold, M. Lebray,
35:35Mme Benahim, M. Lequevre également.
35:37Je vous apprécie vraiment.
35:39Vous savez Fabien, on ne peut que l'apprécier.
35:43Le silence est d'or.
35:49Pour vous il est vraiment d'or.
35:51Fabien, notre auditeur,
35:53j'aimerais discuter un petit peu avec lui
35:55et qu'il nous donne son avis sur ce qui se passe,
35:57sur ce qui va peut-être être
35:59un énorme scandale d'État.
36:01Fabien.
36:03Je vous appelais tout simplement parce que
36:05j'ai été étonné de voir
36:07que beaucoup d'étudiants,
36:09en particulier les étudiants
36:11qui étaient en situation de difficulté économique,
36:13je l'entends,
36:15ont les équipes de façon
36:17très importante à l'université
36:19en leur achetant des ordinateurs, en leur payant des stages.
36:21Les étudiants étrangers, c'est également le cas.
36:23J'ai été creusé un petit peu
36:25pour savoir d'où venait toute cette urgence.
36:27J'ai également des collègues
36:29qui ont beaucoup de projets
36:31qui sont financés intégralement,
36:33qui partent en congrès dans des villes
36:35plus ou moins exotiques, avec de l'argent public.
36:37Finalement, je me suis aperçu que
36:39le budget général en France chaque année,
36:41c'est 850 milliards d'euros,
36:43tous ministères confondus.
36:45Le découpage est assez étonnant,
36:47puisque le plus gros ministère,
36:49c'est celui du budget des comptes publics,
36:51qui est à peu près à 340 milliards
36:53sur les 850.
36:55Ensuite arrive un peloton de trois
36:57avec, à ma foi,
36:59le ministère des Armées, le ministère de l'Éducation nationale,
37:01le ministère des Finances,
37:03l'économie et puis des industries.
37:05Et juste derrière arrive
37:07le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche,
37:09avec quand même 27 milliards,
37:11à égalité avec d'ailleurs le ministère des Solidarités,
37:13qui est autour de 27 ou 30 milliards, quelque chose comme ça.
37:15Et j'avoue que
37:17c'est un chiffre très important qui m'a surpris,
37:19puisque, par exemple, le ministère de la Santé
37:21et de l'accès aux soins, c'est seulement 2 milliards.
37:23Donc je suis assez surpris de ça.
37:25Et j'avoue
37:27qu'au-delà de ma surprise,
37:29je suis un peu même scandalisé
37:31de voir que des projets
37:33financés intégralement par de l'argent public
37:35ne font l'objet d'aucune vérification.
37:37C'est-à-dire qu'on ne demande pas
37:39à mes collègues de rendre de compte
37:41sur le résultat de leurs travaux,
37:43qui sont pourtant financés par l'argent public.
37:45Ça pourrait, par exemple,
37:47demander s'il y a eu des publications
37:49internationales qui ont suivi
37:51l'investissement d'argent qui a été fait.
37:53Ça pourrait être aussi sous forme de
37:55« Peut-être monsieur ou madame, présentez-nous
37:57les applications possibles de vos résultats
37:59pour la société ». Mais non, il n'y a rien qui est fait.
38:01Et c'est assez
38:03scandalisant puisque
38:05le montant moyen d'un projet qu'on appelle
38:07les projets ANR, Agence Nationale pour la Recherche,
38:09c'est aux environ 500 000 euros
38:11le financement d'un projet.
38:13Et il y a 40% du budget
38:15total de l'enseignement supérieur qui passe là-dedans.
38:17Donc ça fait à peu près 10 milliards d'euros.
38:19Donc je vous laisse imaginer qu'il y a
38:21beaucoup de projets ANR,
38:23Agence Nationale pour la Recherche, qui sont financés
38:25avec des titres exotiques.
38:27Je vais vous citer un titre, c'est
38:29la simulation 3D
38:31du geste professionnel
38:33comme
38:35référence axiologique
38:37sur le travail humain.
38:39C'est incroyable. Fabien, je vous jure,
38:41ce que vous dites, c'est...
38:43Je discute avec énormément de gens,
38:45quand on met notre nez dans
38:47toutes les affaires, mais vous ne savez pas,
38:49on ne peut même pas imaginer de ce que nous dit
38:51Fabien, l'argent,
38:53l'argent qui est gaspillé,
38:55vous ne pouvez pas savoir, c'est un truc de fou.
38:57C'est-à-dire que si on met notre nez là-dedans,
38:59mais ce n'est pas des milliards,
39:01ce n'est pas 20 milliards,
39:03c'est des 50, des 100 milliards
39:05d'argent public. C'est incroyable,
39:07je vous dis ce qui se passe.
39:09C'est ce que je cherche à dire.
39:11Mais c'est ça, j'ai compris Fabien.
39:13Mais c'est fou Fabien, je vous jure que c'est fou.
39:15On a l'impression, je ne sais pas, je ne comprends pas
39:17en fait, moi je ne sais pas, je suis peut-être bête
39:19Fabien, mais moi je pose la question,
39:21on a l'impression que nos
39:23politiques ne sont pas là pour nous aider.
39:25On a l'impression qu'ils sont là vraiment, on a l'impression
39:27qu'ils aiment nous voir dans la panade,
39:29en difficulté, parce que des solutions,
39:31il faut arrêter, ne me dites pas
39:33qu'il y a quand même des mecs intelligents, je suis désolé.
39:35Ils sont intelligents
39:37pour trouver des solutions,
39:39pour donc amener des journalistes devant
39:41le restaurant, mais est-ce qu'ils
39:43n'ont pas des solutions pour aider les Français
39:45pour que le pays aille mieux ?
39:47Je suis désolé, des manes financières,
39:49il y en a plein, mais malheureusement,
39:51ils ne font rien, je suis désolé.
39:53Et puis là, il me semble que c'est réellement une question
39:55de choix et de volonté politique,
39:57de répartition de l'argent entre les différents ministères
39:59qui à mon avis n'est pas optimale.
40:01On pourrait facilement, je crois,
40:03avec un petit peu de bon sens, en remettant
40:05de l'ordre là-dedans, faire des économies
40:07substantielles à mon avis...
40:09Il y aurait une politique de bon sens à mener.
40:11Maintenir et développer ce qui fonctionne
40:13et arrêter ce qui dysfonctionne.
40:15Par exemple, j'apprends,
40:17vraiment ce sujet me touche beaucoup,
40:19ils vont réduire les aides à l'alternance.
40:21On en a déjà parlé.
40:23Il y a énormément de responsables
40:25d'entreprises de PME qui disent
40:27moi ça va me mettre en pleine panade
40:29et en plus l'alternance amener
40:31vers l'emploi durable. Donc mauvaise opération
40:33pour les patrons de PME,
40:35mauvaise opération pour les jeunes qui n'auront plus
40:37de parcours de professionnalisation.
40:39Donc ça, ça fonctionne, pourquoi est-ce qu'on tape dedans ?
40:41Alors qu'il y a des choses qui dysfonctionnent,
40:43le crédit impôt recherche par exemple,
40:45il y a 6 milliards à gagner,
40:47on ne sait pas comment c'est utilisé.
40:49Donc il y a parfois aussi,
40:51quand tu dis Cyril, les politiques,
40:53ils devraient regarder,
40:55mettre tout à plat,
40:57une remise à plat de toutes les politiques publiques
40:59et regarder ce qui va, regarder ce qui ne va pas.
41:01C'est fou, je vous jure que c'est fou.
41:03Moi ça me rend fou tout ce que j'entends.
41:05Fabien, merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
41:07Vous êtes extrêmement pertinent,
41:09extrêmement intéressant, donc merci à vous
41:11d'avoir été avec nous sur Europe 1.
41:13Vous nous rappelez quand vous voulez.
41:15On est en direct, et merci pour votre analyse
41:17et vos chiffres,
41:19parce que ça fait du bien aussi d'apprendre des choses
41:21sur Europe 1. On est ensemble jusqu'à 18h.
41:23Vous nous appelez 01 80 20 39 21,
41:25à tout de suite.
41:31Il est 17h40, on est sur Europe 1,
41:33on est bien entendu en direct, vous réagissez
41:3501 80 20 39 21, on est avec Stéphane,
41:37notre restaurateur, Stéphane que je connais bien,
41:39vraiment, qui est venu me voir dans mes émissions.
41:41Et Stéphane,
41:43je le dis,
41:45quand j'entends parler Stéphane, sur Europe 1,
41:47quand je l'entends parler, moi Stéphane je l'ai rencontré
41:49il y a quelques années, et Stéphane
41:51c'est un mec qui voulait juste
41:53réussir en France.
41:55Il a mis tous les moyens
41:57de son côté pour réussir.
41:59Il a ouvert des restaurants, il travaille
42:01comme un dingue. Et quand j'entends Stéphane
42:03me dire, il y a quelques jours,
42:05je vais quitter la France, parce que je baisse
42:07les bras, un mec comme Stéphane qui baisse les bras,
42:09qui est un mec qui a un beau sœur,
42:11qui a un caractère incroyable,
42:13et qui marchait en plus.
42:15Et c'est ça le pire, c'est que c'est un mec
42:17qui avait des restaurants qui marchaient,
42:19et qui marche, et qui va
42:21dire, je n'en peux plus, je vais partir parce que je ne m'en sors pas.
42:23Vous vous rendez compte ou pas ?
42:25Et c'est incroyable. Quand j'entends ça,
42:27je me dis, on est quand même très très mal barré.
42:29Parce que vraiment Stéphane,
42:31voilà d'autres auditeurs d'Europe 1 qui nous écoutent,
42:33je peux vous dire, Stéphane
42:35c'est quand même quelqu'un
42:37qui a l'aniac, qui travaille,
42:39et je me dis, ça c'est des mecs, au contraire,
42:41c'est des moteurs pour la France. Quand on perd un Stéphane,
42:43on perd un moteur pour la France. Voilà, je le dis.
42:45Stéphane, merci d'être là.
42:47On perd l'artisanat surtout, mon ami.
42:49Le truc c'est, tu te rends compte qu'il y en a
42:51qui peuvent se faire recoller les oreilles, alors que moi
42:53si demain je suis au chômage, alors que je me prends un salaire et je paye des charges,
42:55je n'ai pas le droit au chômage.
42:57Après on va nous dire non, c'est 5 personnes, mais 5 personnes c'est énorme.
42:59Non mais tu te rends compte, je suis président de Sassu,
43:01demain je suis au chômage, il n'y a pas le droit.
43:03Je sais, je sais, mais c'est fou.
43:05Les mecs qui peuvent se faire coller les oreilles pour 12 000 balles,
43:07Bruno Lemaire, ce mec,
43:09revenons à la base
43:11de la dette française.
43:13On a toujours une dette, ça a toujours existé, c'est pas le souci.
43:15Qu'on l'emprunte sur les marchés financiers,
43:17c'est normal, ça fait partie du jeu,
43:19finalement. Mais la dette, elle vient du Covid.
43:21Le quoi qu'il en coûte de l'État,
43:23on nous a cassé la tête pour se faire
43:25des passeports, pour sortir de chez soi,
43:27pour sortir le chien, aller se promener
43:29dans les bois par nous-mêmes. On a emprunté
43:31de l'argent, on a
43:33financé des boîtes.
43:35Tu te rends compte le nombre de boîtes qui ont coulé
43:37depuis ? Combien de
43:39boîtes ont coulé ? Les PGE qui sont
43:41attraits à ces entreprises
43:43qui ont coulé. Si tu te rends compte,
43:45c'est 380 milliards
43:47de dettes aujourd'hui, mais dont
43:49400 milliards de cautionnements.
43:51Mais je sais, c'est fou.
43:53C'est pas 380 milliards
43:55de dettes, c'est 700 milliards
43:57de dettes. On va le trouver
43:59où l'argent ? Je suis quand même désolé,
44:01elle fait quoi la Cour des Comptes ?
44:03Ils servent à quoi ?
44:05Les mecs, ils branlent rien. Il n'y en a pas un
44:07pour relever l'autre. Du Président
44:09jusque... Mais tu te rends compte le nombre de ministres,
44:11de députés, de sénateurs qu'on a ?
44:13Mais tu te rends compte...
44:15La capacité financière, c'est une folie.
44:17Il faut arrêter. Il faut arrêter
44:19de nous prendre pour des cons. On en a marre de payer.
44:21Olivier D'Artigone, quand vous entendez Stéphane ?
44:23Non mais je comprends
44:25une partie de la colère, notamment sur
44:27la manière dont la crise Covid financièrement
44:29puis après la crise énergétique où on a mis 81 milliards
44:31a été gérée, dont 30 milliards pour les
44:33énergéticiens qui ne la produisent pas
44:35cette électricité. Mais je ne suis
44:37pas d'accord sur la Cour des Comptes. La Cour
44:39des Comptes peut rendre des rapports
44:41qui justement éclairent
44:43certaines GAPJ et font des propositions alternatives
44:45pour une meilleure gestion
44:47publique. Et je ne mettrai pas
44:49l'ensemble des politiques et des parlementaires, notamment
44:51des élus dans le même panier
44:53parce qu'il y en a un très grand nombre...
44:55Non mais vous rigolez ou quoi ?
44:57Je vous réponds juste. Il y en a un très
44:59grand nombre qui sont... Mais il y a un conseil constitutionnel
45:01ça ne fait rien. Qui sont de très grande qualité.
45:03Une Cour des Comptes qui ne fait rien, une chienne députée
45:05de sénateur qui se regarde en chien de païence
45:07qui s'aboitue comme des cabots
45:09mais il n'y en a pas pour relever l'autre.
45:11On n'est pas d'accord avec vous, D'Artigone.
45:13Juste répondez à Stéphane. Qu'est-ce que vous dites
45:15quand il dit ça ? C'est quoi vos arguments ?
45:17Concernant la classe politique, il y a en effet
45:19notamment sur les rangs des insoumis et cette
45:21bordélisation du Parlement, des choses
45:23insupportables qui font honte
45:25au mandat parlementaire. Mais il y a
45:27des parlementaires de
45:29très grande qualité qu'on connaît, qui sont des personnes
45:31ressources sur des sujets.
45:33Je vois De Courson qui est le
45:35rapporteur général du budget. C'est quelqu'un
45:37qui est remarquable sur la connaissance des finances
45:39publiques. Il y a... Je pourrais vous prendre
45:41plein d'exemples sur les questions agricoles, sur les questions
45:43médicales, sur les questions énergétiques.
45:45Vous avez un sénateur
45:47par exemple Fabien Gué qui est un sénateur
45:49qui connaît très bien ces sujets-là.
45:51Donc il faut se garder, même si vous êtes
45:53très en colère, de mettre tout le monde dans le même sac.
45:55J'ai un sms d'un ami.
45:57Je vais vous le lire.
45:59C'est un ami qui, je vous le dis,
46:01dirigeait des grandes entreprises. Il me dit
46:03on a un écart de dépenses de 10 points avec nos voisins européens
46:05soit 285 milliards.
46:07L'Italie qu'on critique est un énorme exportateur
46:09et sa balance commerciale c'est
46:11plus 80 milliards. Nous c'est moins
46:13150 milliards. Et il me dit
46:15le maire a déclaré 450 000 euros de patrimoine
46:17à 56 ans et il est ministre des
46:19finances. Quand t'es aussi nul pour toi-même, c'est
46:21te dire.
46:23C'est très drôle.
46:25Il sait pas ce que c'est qu'un hectare, ça va être compliqué de savoir
46:27calculer le budget de la France.
46:29Il sait pas ce que c'est que
46:311000 mètres carrés, qu'est-ce que tu veux que je lui dise ?
46:33Ce monsieur a plombé la France. Emmanuel
46:35Macron est autant responsable que Bruno Le Maire.
46:37Parce qu'il ne faut pas oublier que c'est quand même Emmanuel Macron
46:39qui n'a pas de Bruno Le Maire, soyons conscients.
46:41Je suis quand même navré de vous dire qu'à un moment
46:43donné, c'est Gabilly financière.
46:45Il y a des dépenses, je comprends. Il y a des frais
46:47de structure, j'entends, il n'y a pas de soucis.
46:49Il n'a pas dit qu'il avait tout fait mal.
46:51Et que les députés, que tout le monde
46:53a été à mettre dans le même sac. Je suis quand même désolé
46:55de vous dire qu'à un moment donné, un mec qui touche 5000 balles par mois
46:57moi je travaille tous les jours, moi je rapporte
46:59de l'argent à l'État tous les jours, moi je paye
47:01des cotisations tous les jours. Ils rapportent quoi
47:03eux à la France ? À partir des conneries toute la fin
47:05de journée et ne rien faire. Si on est à 60
47:07milliards de dettes aujourd'hui et si vous trouvez 60 milliards
47:09au budget, avec tout ce qu'on a en dette
47:11vous trouvez que ça c'est du travail ? Mais merde
47:13si moi demain j'avais 1000 balles de dépenses
47:17je me ferais redresser. Et eux ils se font jamais redresser
47:19on leur dit jamais rien. Et toi t'es comme un
47:21connard à bosser 24h sur 24
47:23à demander comment tu vas t'en sortir pour payer quoi
47:25c'est plus possible. Alors à un moment donné
47:27tout ce que vous voulez, tout ce que vous pouvez
47:29dire, je veux pas savoir.
47:31Je suis la France, nous sommes la France
47:33nous les travailleurs, nous les artisans. Les Français en général
47:35on paye des taxes, on paye de la TVA
47:37on paye sans arrêt. Un politicien
47:39ne sert à rien s'il ne fait rien.
47:41Que ce soit Emmanuel Macron, Bruno Lemaire
47:43n'importe quel député de gauche ou de droite
47:45de l'extrême gauche, de l'extrême droite, je m'en fous
47:47c'est quand les solutions, c'est quand
47:49les résultats de cette politique de 40 ans
47:51et de 50 ans dépense ou non ?
47:53Moi ce qui me dérange Stéphane, et je le dis sur Europe 1
47:5517h46, on est bien entendu en direct
47:57on parle de cet énorme
47:59dérapage budgétaire. Moi ce qui me
48:01dérange, c'est qu'on nous demande
48:03de payer pour les erreurs
48:05qui ont été faites. Et pour la mauvaise
48:07gestion. Moi ça ça me rend fou
48:09Stéphane je suis désolé.
48:11C'est encore nous qui allons payer ?
48:13Ils ont été nuls, ils ont mal géré
48:15Mais nous on ne veut pas le savoir
48:17Vous savez quoi ? Vous coupez toutes vos dépenses
48:19Je m'en fous moi. Vous coupez tout
48:21ce qui est possible chez vous.
48:23C'est tout, c'est clair. La première chose que je fais, vous coupez tout
48:25Terminé. Ils ne voulaient pas couper, ils voulaient augmenter
48:27Je vous rappelle. C'est sûr.
48:29Moi je suis responsable
48:31Déjà ils coupent
48:33tout chez eux. Je vous le dis
48:35prenez des mesures drastiques. Vous dites
48:37le budget
48:39de l'Etat et le budget de l'Assemblée nationale
48:41le budget du Sénat
48:43Ça devait être plus de 10 millions pour l'Assemblée, plus 6 pour le Sénat
48:45et plus 3 millions pour l'Elysée. Ils ont
48:47renoncé parce qu'il y a eu une petite polémique, excusez-nous
48:49dans les médias. Mais si les médias
48:51n'avaient pas mis le doigt dessus, ne vous inquiétez pas
48:53les enveloppes arrivaient. Comment tu veux
48:55expliquer aux Français
48:57qui travaillent tous les jours, qui déjà
48:59ont des énormes difficultés
49:01leur dire, les gars excusez-nous
49:03on a fait une erreur de 50 milliards
49:05on va venir les chercher chez vous
49:07On est vraiment désolé les mecs. Vraiment
49:09On avait dit que c'était 128 milliards le budget annoncé
49:11finalement c'est 180. Donc il y a une petite
49:13erreur de 52 milliards. Est-ce qu'on peut passer parmi
49:15vous avec un petit chapeau pour prendre ce qu'il y a
49:17à prendre ? Non mais les mecs, non mais sans rigoler
49:19c'est une farce, excusez-moi c'est une farce
49:21c'est un truc de fou Stéphane
49:23Attends, c'est juste
49:25le haut d'Heilberg
49:27Aujourd'hui on est sur
49:2960 milliards à trouver
49:31à temps qu'on mette le nez dans les vrais comptes
49:33de l'Etat, c'est pas 60 milliards
49:35mon ami
49:37C'est trois fois plus
49:39La France aujourd'hui est ruinée
49:41les entreprises vont couler
49:43à tour de bras. Je t'explique qu'aujourd'hui
49:45les tribunaux de commerce sont saturés
49:47sont saturés de liquidations judiciaires
49:49C'est vrai ce que je voulais te dire
49:51et on tape souvent, et beaucoup de gens
49:53tapent sur les juges, sur les magistrats, etc
49:55je peux vous dire qu'ils sont débordés, vous vous rendez pas compte
49:57ils sont, c'est
49:59ils ont des piles de dossiers, de 200 dossiers
50:01vous avez raison, le tribunal de commerce par exemple
50:03c'est affreux pour eux
50:05Bah oui
50:07Comment tu veux que ça tourne correctement
50:09rien que par la bêtise
50:11de l'Etat et la mauvaise gestion de l'Etat
50:13ça met du travail supplémentaire
50:15sur la justice, sur tous les tribunaux de commerce
50:17et compagnie. Dans la restauration, je te disais
50:19il y a quelques temps, depuis 2022
50:21on a fermé 60 000 restaurants
50:23On était 186 000
50:25On était 116 000
50:27Stéphane tu vas voir ce qu'il va se passer avec les boulangeries
50:29Là ça va être la fin
50:31Mais on va tous claquer, moi je m'en vais à Bali
50:33ou en Indonésie, pourquoi, parce que la fiscalité
50:35là-bas c'est 4-5
50:37Tu vas travailler en Suisse à côté de chez moi
50:39les charges patronales c'est 7%
50:41Mais ma foi !
50:43Les mecs ils ont des salaires, ils sont serveurs à 4000 balles
50:45On est pas capable de donner 2500 balles à un serveur
50:47Stéphane, on nous dit toujours
50:49on va prendre exemple sur ce qui se passe à côté
50:51On prend que des exemples qui sont mauvais
50:53On prend que le mauvais de ce qui se passe ailleurs
50:55Non mais c'est fou
50:57En Italie les gars
50:59Là l'Italie, je vous le dis
51:01Ils vont mettre une grosse claque les gars
51:03L'Italie, c'est en train de devenir très fort
51:05Croyez-moi, il y a énormément de gens
51:07qui se barrent en Italie
51:09Ils ont une politique qui n'est plus la nôtre
51:11On a eu une très belle politique
51:13dans tous les domaines
51:15On était la première, une des plus grandes puissances mondiales
51:17On était cinquième puissance mondiale pendant des années
51:19Aujourd'hui nous sommes l'Ethiopie de la France
51:21parce que la politique, et je réitère
51:23est un cancer pour les Français
51:25Ça ne se changera pas
51:27L'Italie, ils étaient à genoux
51:29L'Italie, je vous le dis
51:31Au niveau européen
51:33ils vont passer devant tout le monde
51:35C'est un truc de fou
51:37Tout le monde part en Italie
51:39Tous les mecs qui ont de l'argent
51:41partent en Italie
51:43Je vous en ai parlé il y a un instant
51:45du commerce extérieur
51:47La balance est positive
51:49C'est un pays attractif
51:51Et ils étaient morts
51:53Et nous on dort encore
51:55Cyril, encore une petite...
51:57Cyril
51:59Oui, allez-y Stéphane
52:01Juste un petit truc comme ça
52:03On nous a fait...
52:05Je voudrais quand même revenir sur la crise du Covid
52:07On en a eu plein la tête
52:09On a dépensé de l'argent, emprunté de l'argent
52:11sacrifié beaucoup de choses
52:13On en est où aujourd'hui ?
52:15Non mais est-ce qu'on n'a pas
52:17est-ce qu'on n'a pas surestimé
52:19est-ce qu'on n'a pas surestimé le Covid ?
52:21Je pose la question
52:23Le monde entier a fait ça
52:25Non, pas le monde entier
52:27Pas le monde entier
52:29Pas le monde entier a fait le quoi qu'il en coûte
52:31a aussi sauvé des entreprises
52:33Aujourd'hui on est rattrapé par le quoi qu'il en coûte
52:35Elle a sauvé des entreprises
52:37ponctuellement
52:39Parce qu'aujourd'hui
52:41Il y a les PGE
52:43Toutes les entreprises
52:45J'ai aidé une entreprise
52:47qui ne s'en sortait pas avec le PGE
52:49et qui m'a dit, sinon, terminé
52:51C'est terminé
52:53C'est maintenant qu'on voit le résultat du quoi qu'il en coûte
52:55et c'est là que ça tombe tous les jours
52:57Tous les jours il y a des entreprises qui tombent
52:59Et ça tombe avec les PGE
53:01C'est les PGE qui payent
53:03puisque c'est garanti à 90% par l'Etat et par les banques
53:05Je vais dire, moi mon banquier
53:07je cite pas la banque pour pas faire de pub
53:09c'est non pour tout
53:11tout ce qui est restauration, hôtellerie et compagnie
53:13tu peux venir avec 500 000 balles
53:15si t'es pas du métier je te prête zéro
53:17et on n'en veut plus
53:19C'est terminé, les métiers de bouche c'est fini
53:21Il n'y en aura plus
53:23C'est des grosses grosses banques, les mecs ils n'en veulent plus
53:27Stéphane, à ce rythme là
53:29on va manger que des trucs pourris
53:31parce que les agriculteurs vont plus être là
53:33La clientèle d'aujourd'hui
53:35est habituée à des fast-foods
53:37du kebab et compagnie
53:39Tu comprends que la jeunesse des 25 à 40 ans
53:41sont habitués à une
53:43certaine nourriture, on les habitue à manger des pizzas
53:45des hamburgers, des kebabs
53:47Aujourd'hui le restaurant traditionnel
53:49que tu pesais volontiers
53:51avec ta femme, c'est terminé
53:53Donc n'oubliez pas, la Pizza Hut
53:55deviendra la référence, j'exagère le terme
53:57deviendra la référence de la gastronomie française
53:59dans les 10 ans à venir
54:01La restauration c'est fini
54:03La boulangerie, le pain bien fait, les croissants
54:05C'est fini, c'est fini, oublie ça Stéphane
54:07ça va être que des grosses chaînes maintenant
54:09Merci Stéphane
54:11Stéphane, il faudra que tu me rappelles demain
54:13parce qu'il me reste 10 secondes pour te dire au revoir
54:15Et vous me rappelez demain Stéphane
54:17Je l'adore Stéphane, merci d'avoir été là
54:19On était sur Europe, franchement quelle émission encore
54:21Merci d'avoir été avec nous
54:23à tous les auditeurs qui ont participé à cette émission
54:25Merci à toute l'équipe bien entendu
54:27et merci au public qui est dans Régis
54:29Merci à tous