Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de la dérive budgétaire en France, de 128 milliards de déficits annoncés, la France est désormais à 180 milliards… Des députés demandent une commission d’enquête sur cette dissimulation manifeste
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00:00Europe 1, 16h-18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:05On marche sur la tête sur Europe 1 et cette info incroyable.
00:08Augmentation du déficit, dépassement budgétaire, de nombreux députés de l'opposition s'inquiètent de la gestion des finances publiques par le gouvernement.
00:15Ils ont alors demandé une commission d'enquête. Pourquoi Gauthier Lebray ?
00:19Puisque on avait prévu 4,4% du déficit, 4,4% du PIB, soit 128 milliards.
00:26Et finalement, on craint que le trou entre les recettes et les dépenses publiques attienne 6,2% du PIB, c'est-à-dire soit plus de 180 milliards d'euros.
00:35Il y a un petit trou, un petit détail de 52 milliards.
00:40Eh les mecs, oh, ça va, on va pas chipoter non plus.
00:43Pour que nos auditeurs comprennent bien, ça n'est jamais arrivé dans l'histoire de la République française,
00:53c'est totalement inédit, un tel dérapage en même pas 12 mois avec 2 points de PIB sur le déficit en plus que prévu.
01:02Donc, ça pose la question de la dissimulation.
01:05Est-ce que Bercy voyait ce qui est en train de se passer, le dérapage complet de l'état des finances publiques ?
01:12Et tout cela est alimenté depuis vendredi dernier par un SMS de Bruno Le Maire qu'on va rappeler.
01:16La vérité apparaîtra plus tard à un journaliste du service public.
01:19La vérité apparaîtra plus tard, il y a une ligne.
01:21C'est Bruno Le Maire ou c'est le père Fouam ? Il fait des lignes.
01:24La vérité apparaîtra plus tard.
01:28SMS qui vous en donnait fortement des plus à l'Elysée et au Président de la République.
01:32Et donc, dans quelques jours, on doit avoir, Emile, rappelé une commission d'enquête.
01:36Moi, j'aime pas ça, j'aime pas cette attitude.
01:37J'aime pas cette attitude, je suis désolé.
01:39Il veut pas porter le chapeau.
01:40Ouais, mais j'aime pas ça, moi j'aime pas.
01:41Moi, quand t'es dans une équipe, quand t'es dans une équipe, tu défends ton équipe jusqu'au bout.
01:45Je suis désolé.
01:45Il y a quand même une petite différence entre Bruno Le Maire et Emmanuel Macron.
01:49Emmanuel Macron, immunité présidentielle.
01:51Bruno Le Maire, maintenant, vous savez qu'il y a la CGR, Cour de justice de la République,
01:54qui juge les ministres et anciens ministres sur ce qu'ils ont fait pendant qu'ils étaient dans leur ministère.
01:59Donc, c'est pour ça que Bruno Le Maire, il a pas envie de se retrouver tout seul devant la Cour de justice de la République.
02:05Et là où il y a une dimension politique, c'est que sur cette période où il y a eu insincérité du budget,
02:10c'est aussi des périodes électorales.
02:12C'est des élections européennes et des élections législatives.
02:15Donc, cela aurait été intéressant de connaître véritablement la situation financière et budgétaire du pays.
02:21Mais, à trop pousser les feux sur ce sujet-là, d'après moi, ça peut faire sortir Bruno Le Maire de sa relative réserve.
02:28Peut-être.
02:29C'est prévu.
02:29Ou, il dira dans les toutes prochaines périodes.
02:32Bon, écoutez, allez, on met tout sur la table, on voit ce qui s'est passé.
02:34Je vous rappelle juste que...
02:35Oui, bonsoir.
02:36Bonsoir à Cyril, bonsoir à tous.
02:38Quand Jordan Bardella, en campagne pour les législatives et pour Matignon, disait
02:43« Quand j'arriverai, il faudra un audit des comptes publics. »
02:45L'ancienne majorité présidentielle, l'actuel camp de Gabriel Attal, lui disait
02:50« Pourquoi un audit ? Vous savez très bien quels sont les dépenses publiques.
02:54Donc, maintenant, faites des propositions au lieu de demander un audit. »
02:56En fait, il avait raison, Jordan Bardella, parce que c'est plus qu'un audit qu'il faut.
02:59Et quand Michel Barnier est arrivé, il a dit « Je suis atterré de la situation que je suis en train de découvrir. »
03:03Parce qu'il ne savait pas que ça avait dérapé à ce point-là.
03:06Et donc, on se prend ce budget d'austérité de 60 milliards.
03:08C'est incroyable.
03:09Allez, on a Roland qui est avec nous.
03:11Bonjour, Roland.
03:13Bonjour, Roland.
03:14Bonjour, Cyril. Bonjour à tous.
03:16Merci d'être avec nous, Roland. Merci d'être là.
03:18Roland, alors, vous êtes pour cette commission d'enquête, vous ?
03:21Absolument, absolument, absolument.
03:23Je pense que là, on va apprendre des choses dont on ne va pas se relever.
03:29Je pense qu'Emmanuel Macron, depuis 2017, il a cramé la caisse.
03:32C'est obligé.
03:34On a eu le Covid, Cyril, on a eu le « Quoi qu'il en coûte ? »,
03:37on a eu l'échec énergie, on a eu l'échec de 100 euros pour l'essence, pour je ne sais quoi.
03:41Et au final, qu'est-ce qu'on remarque, c'est que les Français, pardon du terme, sont toujours dans la merde.
03:44Donc, on a cramé la caisse, mais au final, les Français, ils ne s'en sortent toujours pas.
03:48Moi, ce que je pense, honnêtement,
03:51moi, ce que je pense, c'est qu'il faut vraiment qu'on fasse un état des lieux.
03:56Cette commission d'enquête doit permettre de faire un état des lieux.
03:59Et Bruno Le Maire, vous l'avez dit tout à l'heure, Bruno Le Maire dit « Bah oui, vous allez voir ce que vous allez voir ».
04:03Mais c'est trop facile. Il a dit ça maintenant qu'il n'est plus ministre de l'économie.
04:06Il fallait le dire quand il était en exercice.
04:08Je suis complètement d'accord.
04:09Il aurait dû dire « Écoutez, moi, là, je me désolidarise. »
04:12« Je tire la sonnette d'alarme. Exactement, je me barre. Je me barre. »
04:15Comme disait l'autre, un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne.
04:18Oui, exactement. Il aurait dû démissionner et dire « Allez, mec, moi, je ne pilote pas comme ça. Je ne pilote pas comme ça. Je suis désolé. »
04:23Parce que c'est trop facile. Alors, maintenant, c'est qui qui va jouer le mauvais rôle ?
04:26C'est Michel Barnier. Forcément, Michel Barnier, il arrive à Matignon.
04:29Je pense qu'il regarde les comptes parce qu'il doit se dire « Oula, mais c'est une dinguerie ce qui s'est passé. »
04:34Moi, je pense aussi qu'il a dû se dire « C'est une dinguerie, cette affaire. »
04:36C'est typiquement Barnier de parler comme ça.
04:39On voit bien dire « C'est une dinguerie. Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? »
04:42Il a dû se dire « Mais qu'est-ce que c'est que ce bug ? »
04:44Il a dû bugger, Michel.
04:48Complètement, il a dû complètement bugger.
04:51Et du coup, il prend des décisions.
04:53Oui, moi, je ne suis pas tout à fait d'accord.
04:57Je pense, Roland, que quand Barnier a vu le budget, il a fait « Mais qu'est-ce que c'est que ce zbeul ? »
05:00Non, mais Michel Barnier, quand il a vu le budget, il a dû se dire « Mais c'est quoi ce dawa ? »
05:06« Mais qu'est-ce que c'est que ce dawa ? Qui m'a fait tuer un zbeul pareil ? »
05:15Non, mais franchement, il a dû se dire « Non, mais oh ! »
05:18Non, mais c'est sûr. En plus, c'est ça.
05:21En vérité, dans d'autres termes, il a dû appeler un gars et lui dire « Écoute-moi, j'ai vu le truc. Il y a un problème quand même. »
05:28Il y a un énorme problème. Non, mais c'est sûr.
05:30Roland, ce que vous nous dites nous fait marrer, mais ça nous fait quand même flipper.
05:33Parce qu'on rigole, mais il ne nous reste plus que ça.
05:37On en rigole. Mais après, plusieurs choses que j'aimerais dire, Cyril, c'est que...
05:40Alors, Roland, restez avec nous, parce qu'on est bien avec vous.
05:43On reste avec vous, vous revenez dans une minute.
05:44Juste le temps que je passe voir Michel Barnier dans son bureau.
05:47Je vais voir un petit peu le zbeul qu'il y a dans son bureau.
05:49Ok, à tout de suite, à tout de suite, Roland.
05:51Vous nous appelez 01-80-20-39-21, tout de suite.
05:5816h-18h.
05:59On marche sur la tête. Cyril Hanouna.
06:0217 euros sur Europe 1, merci d'être avec nous.
06:04C'est incroyable, cette histoire du budget.
06:06Cette histoire de Bruno Le Maire qui a envoyé un message.
06:09La vérité apparaîtra plus tard.
06:13Bruno Le Maire, c'est devenu, on dirait qu'il a dit « C'est le loup-garou, je suis le loup-garou ».
06:16C'est les traîtres sur M6.
06:18C'est un fou, non mais c'est vrai.
06:20Bruno Le Maire, de toute façon, Bruno Le Maire, alors je vous le dis,
06:22je n'ai rien contre lui, il n'a jamais voulu faire une de nos émissions.
06:25Il paraît qu'on n'était pas assez bien pour lui.
06:27Je voulais que je vous dise, je préfère être pas assez chic et bien gérer mon budget
06:31plutôt qu'être chic et faire les trous qu'il a fait dans la caisse, Bruno Le Maire.
06:35Parce que Bruno Le Maire venait me donner des questions d'économie à moi ou à vous, merci.
06:40Il a fait les 7 ans, il était là depuis 2017.
06:42Mais moi je me pose souvent la question, est-ce qu'on aurait fait moins bien que lui ?
06:45N'importe quel Français aurait fait moins bien que lui ?
06:49Je pense que c'est compliqué.
06:50C'est compliqué les mecs.
06:52Non, c'est le résultat d'une politique, il y a eu des arbitrages politiques.
06:56C'est-à-dire qu'on a perdu des recettes fiscales.
06:59On fait 80 milliards sur le bouclier énergétique
07:02mais on donne 30 milliards aux opérateurs privés
07:05dont nous a parlé hier Proglio.
07:07Donc non, non, il y a...
07:08Henri Proglio.
07:09Henri Proglio, M. Proglio, M. Proglio.
07:12Non, non, non, c'est le résultat de décisions politiques.
07:15On n'est pas à la fête de l'Humain ici.
07:16On reste avec les grands patrons ici.
07:18On n'est pas à la fête de l'Humain ici, on reste avec les grands patrons.
07:20Tiens, servez-lui un merguez de frites.
07:22Vous savez, après son pot de départ EDF,
07:25c'est un coup d'étaler, Proglio, M.
07:27Il en parle dans le premier chapitre de son livre,
07:29place du colonel Fabien.
07:31Il quitte l'EDF, il y a un pot,
07:35son équipe lui fait une surprise,
07:38il monte dans une voiture, il ne sait pas où il va,
07:40il va dans l'Est parisien,
07:41et il est reçu, place du colonel Fabien.
07:43Au siège du Parti communiste.
07:44Merci Marie, dites-le nous parce que je ne savais pas ce que c'était moi.
07:46Place du colonel Fabien, je croyais qu'il y avait une boulangerie moi.
07:49Il est con ce monsieur.
07:50Il y en a une aussi.
07:51C'est vrai que la vérité finira par apparaître,
07:54on se croirait dans Les Hommes du Président avec Gorges Profonds.
07:56Et moi je vous le dis,
07:58je le dis aujourd'hui à 17h12 sur En Rempain,
08:00la vérité finira par apparaître sur Fabien Lecoeuvre également.
08:02Je le dis.
08:03Roland, vous êtes encore avec nous sur En Rempain, j'espère,
08:05parce qu'on parlait de Michel Barnier
08:07qui a découvert le dawah du budget.
08:10Vous voulez y rajouter quelque chose Roland ?
08:12Oui Cyril, j'aimerais rajouter 2-3 choses.
08:14En fait, Cyril,
08:16est-ce qu'on ne se poserait pas la question
08:18de, est-ce qu'Emmanuel Macron,
08:20avec ce dérapage budgétaire, le fait qu'il ait cramé la caisse comme j'ai dit,
08:22n'a pas en quelque sorte acheté
08:24une certaine paix sociale en France ?
08:26On a regardé ce qu'il s'est passé pendant les Gilets jaunes,
08:28ça a commencé à bien s'exciter,
08:30Emmanuel Macron a fait 2-3 propositions,
08:32il y a eu le Covid, il y a eu le quoi qu'il en coûte,
08:34moi je pense honnêtement qu'il a acheté la paix sociale
08:36avec le budget de l'État,
08:38et c'est gravissime !
08:40C'est gravissime !
08:42On peut se poser la question Roland, mais moi je ne pense même pas,
08:44parce qu'il n'a même pas acheté la paix sociale.
08:46Moi je vais vous dire, si je voulais acheter une paix sociale,
08:48déjà j'aurais fait
08:50les Gilets jaunes,
08:52il aurait fait un petit peu plus pour les Gilets jaunes,
08:54il y a les agriculteurs,
08:56j'aurais aidé tout de suite les agriculteurs,
08:58les retraités, les agriculteurs,
09:00et le personnel hospitalier...
09:02En fait ce qu'il nous manque, c'est faire un effort
09:04colossal sur un sujet,
09:06quitte à ne pas faire les autres, et dire on règle
09:08l'hôpital public, ou alors on règle la sécurité,
09:10ou on règle le pouvoir d'achat,
09:12faire un effort pour montrer que la politique publique
09:14peut s'élimer les moyens dans la durée,
09:16apporter des solutions, parce que les gens se disent
09:18en fait on n'obtient plus aucun résultat.
09:20Ils se foutraient pas un peu de notre gueule non ?
09:22Bien sûr, mais ils se foutent de notre gueule avec un aplomb incroyable.
09:24Très peu plaisanterie,
09:26ça serait bien de faire ça, dire on prend cette question
09:28à bras le corps, et on la règle.
09:30C'est ce qu'on dit tous les jours, l'artigole...
09:32Je viens de penser à ça.
09:34Je vous donne un conseil,
09:36écoutez, on marche sur la tête sur Europe 1
09:38tous les jours, 16h, 18h, merci.
09:40Ecoutez, arrêtez de la faire.
09:42Roland, merci d'avoir été avec nous.
09:44Avec plaisir,
09:46et une petite dernière chose.
09:48Je peux juste vous demander un petit service, Roland ?
09:50Je vous écoute, Thierry.
09:52Franchement, quand vous nous appelez, arrêtez de foutre le dawa.
09:54Franchement, ça suffit.
09:56Je vais arrêter de mettre ce zbeul sur Europe 1.
10:00Une petite
10:02dernière chose,
10:04rien à voir avec le sujet,
10:06je voulais le faire précédemment,
10:08mais je voulais vous remercier.
10:10Non, non, j'aimerais vous remercier,
10:12c'est très sérieux, c'est sans flag ornerie,
10:14j'ai encore très peu d'intérêt
10:16aux personnalités de la télé, du showbiz,
10:18c'est quelque chose qui ne m'intéresse pas énormément,
10:20mais j'aimerais vous remercier,
10:22parce que vous êtes d'une sincérité
10:24envers vos téléspectateurs et vos auditeurs
10:26que, franchement, peu d'autres
10:28personnes ont. Vous savez, vous avez un truc, Cyril Hanouna,
10:30je vous regarde depuis que j'ai 16 ans.
10:32Vous en avez 52 ans
10:34aujourd'hui.
10:36Non, j'en ai 28,
10:38mais en fait, vous avez évolué
10:40avec mon évolution, en quelque sorte,
10:42en 16 et 20 ans, j'étais plus dans la rigolade,
10:44dans le divertissement,
10:46là, on est plus dans le sociétal,
10:48et moi, c'est vrai qu'il y a 10 ans, en 2014,
10:50j'écoutais à la même heure Europe 1 pour les pieds dans le plein.
10:52Et aujourd'hui,
10:54je suis en marche sur la tête
10:56pour parler d'actualité, pour parler de société.
10:58Et moi, c'est quelque chose, vraiment,
11:00et vous savez pourquoi je vous remercie
11:02d'être aussi respectueux envers vos téléspectateurs,
11:04parce que, vous savez, moi, on ne peut pas se voir,
11:06mais moi, le regard des gens est très important.
11:08Et quand je vous vois à la caméra, et quand je vois votre sincérité
11:10quand vous parlez de certaines choses,
11:12je vais au défi de voir d'autres animateurs avoir la même chose.
11:14Merci Roland, ça me fait bien plaisir.
11:16Merci beaucoup.
11:18Écoute, je vais essayer d'arrêter,
11:20de foutre un peu moins le zbeul.
11:22Mettez moins le zbeul.
11:24Alors si, vous pouvez continuer
11:26à mettre le zbeul, parce que, franchement,
11:28vous êtes le premier talk de France, donc continuez à le faire.
11:30Merci beaucoup, Roland, merci.
11:32Je vous embrasse fort, vous me rappelez quand vous voulez sur Europe 1.
11:34On est là, 16h, 18h, on ne bouge pas, je suis avec l'équipe.
11:36Je suis obligé de les payer.
11:38David est avec nous,
11:40David est directeur de banque dans les Bouches du Rhône.
11:42Merci David d'être avec nous.
11:44C'est intéressant d'avoir David, directeur de banque.
11:46Merci David.
11:48Bonjour Cyril, bonjour à tous.
11:50Merci d'être avec nous, David, sur Europe 1.
11:52Merci à vous de me recevoir.
11:56Moi, effectivement, je suis dans la banque,
11:58donc je vois beaucoup, beaucoup de choses.
12:00Les réductions
12:02que l'État promet, etc.
12:04Pour tous les concitoyens,
12:06c'est bien beau,
12:08mais je pense qu'eux devraient montrer l'exemple.
12:10Alors apparemment, vous avez vu, sur le budget de l'Élysée,
12:12ils sont revenus en arrière. Il n'y aura pas d'augmentation.
12:14Il n'y aura pas les 3 millions de l'Élysée,
12:16il n'y aura pas les 6 millions du Sénat et les 10 millions de l'Assemblée nationale.
12:18Ce qui est dingue, c'est qu'il y a eu un abattage
12:20médiatique très fort là-dessus.
12:22Imaginez, deux secondes, si les médias n'avaient pas
12:24soulevé ces augmentations
12:26des Assemblées et de l'Élysée.
12:28Ça serait passé et ils n'auraient pas renoncé à leur augmentation.
12:30Pouvoir imaginer
12:32augmenter de plusieurs milliers d'euros,
12:34millions d'euros, jusqu'à 10 millions
12:36pour l'Assemblée nationale alors qu'on demande
12:38aux Français de se serrer à la ceinture, c'est quand même complètement fou.
12:40C'est fou.
12:44Mais Macron a déjà fait le stock des bouteilles de champagne
12:46en début d'année, donc il a de quoi
12:48voir venir.
12:50Je pense qu'il s'est bien foutu notre gueule
12:52parce qu'en soi, ces chiffres-là,
12:54ils étaient connus, je pense,
12:56de la part de l'État en début d'année
12:58et quand il se permet de commander pour 550 millions
13:00de bouteilles de champagne,
13:02on se dit bien qu'on est pris
13:04par le dindon de la farce.
13:06Moi je voulais juste revenir aussi sur un sujet
13:08et tout à l'heure vous parliez de la fraude sociale.
13:10Moi je vous le dis très sincèrement,
13:12je suis dedans et je la vois tous les jours.
13:14Je pense qu'elle est
13:16sous-estimée, mais de manière phénoménale.
13:18Il y a une chose...
13:20David, juste pour vous le dire
13:22je suis persuadé
13:24que c'est de l'ordre
13:26de 3 à 4 fois plus que ce qu'on pense.
13:28Je suis d'accord avec vous David.
13:30Je suis d'accord avec David.
13:32C'est une certitude.
13:34Je vous prends des exemples assez simples.
13:36Il y a une mesure qui devrait être mise en place
13:38c'est toutes les banques avoir
13:40levé du secret bancaire au niveau
13:42dès qu'on détecte une fraude sociale.
13:44Le nombre de personnes qui font des gâches
13:46et qui pourtant sont déclarées
13:48au chômage, qui sont déclarées au RSA,
13:50le nombre de personnes qui se font
13:52héberger chez un membre de la famille
13:54mais retournent vivre au pays en touchant
13:56le RSA, en touchant les aides sociales
13:58c'est des dizaines et des dizaines
14:00de millions d'euros...
14:02David, je vous jure, j'ai envie de vous donner le numéro de Gilles Vernez
14:04un collaborateur
14:06avec moi à la télé, je ne sais pas si vous le connaissez
14:08mais qu'est-ce que j'aimerais
14:10que vous lui disiez ça ?
14:12Parce que les gens
14:14ont l'impression
14:16qu'on nous prend pour des fous quand on dit ça.
14:18Alors qu'on sait très bien, vous êtes dedans, vous êtes directeur de banque,
14:20vous voyez bien ce qui se passe.
14:22Très clairement, c'est affolant.
14:24Très sincèrement, c'est affolant ce qui se passe.
14:26Le nombre de personnes qui viennent
14:28avant, je suis dans les bouches
14:30du Rhône, mais avant j'étais en Lorraine.
14:32Quand j'étais en Lorraine, les gens nous demandaient
14:34quand ils venaient au rendez-vous, est-ce qu'on a des contacts
14:36avec la CAF ou la CQ parce qu'ils bossaient
14:38ou en Allemagne ou au Luxembourg
14:40et étaient déclarés pour autant au chômage
14:42en France. En fait, ça touche à tous
14:44les niveaux et c'est des sommes mais qui sont
14:46phénoménales. Le nombre de
14:48personnes qui vendent de la ferraille, etc.
14:50des rentrées d'argent non déclarées,
14:52il y a de tout. Le nombre de sociétés,
14:54je prends l'exemple des forains, je ne veux pas
14:56forcément taper sur le dos des forains, mais quand
14:58vous allez dans une fête foraine avec vos enfants,
15:00vous n'avez que de l'espèce.
15:02Et quand vous regardez l'avis d'impôt,
15:04ils déclarent 400, 500 balles par mois
15:06alors qu'ils font des 3 000, 4 000,
15:085 000 euros par mois faciles.
15:10En fait, le problème, c'est qu'on devrait...
15:12Je ne vais pas m'attirer
15:14les foudres des personnes, mais
15:16l'espèce, finalement, c'est ce qui permet
15:18aujourd'hui aussi de truander,
15:20de frauder le fisc.
15:22Donc en fait, la fraude sociale, c'est d'un
15:24niveau, mais
15:26on le pense quand on n'est pas dedans,
15:28on sait qu'il y en a, mais quand on a
15:30les pieds dedans, vous n'avez pas
15:32une seule seconde d'imagination
15:34de ce qui se produit et de ce que je vois
15:36tous les jours. C'est là où il faut aller
15:38chercher des économies et arrêter de
15:40taper sur les retraités, arrêter de
15:42taper sur la classe moyenne
15:44parce qu'elle n'en peut plus, elle est à bout.
15:46Et derrière, il y a des mesures
15:48simples, mais qui ne sont pas prises, tout ça,
15:50parce que c'est de l'électoralisme pur
15:52et simple, et on a tendance,
15:54et vous le disiez tout à l'heure,
15:56et je prends l'exemple de LFI,
15:58ils sont plus préoccupés par ce qui se passe en dehors de la France
16:00que de protéger les propres Français.
16:02Et c'est là où ça
16:04ne va pas. Mais je vais vous dire, on a l'impression qu'on aide
16:06tout le monde, excusez-moi de vous dire ça,
16:08j'ai l'impression qu'on aide le monde entier,
16:10mais les Français,
16:12moi quand je vois qu'on n'aide pas des agriculteurs
16:14qui sont dans une
16:16précarité immense depuis des années,
16:18ça fait des 5, 6 ans,
16:20il y a 10 ans j'ai reçu déjà des agriculteurs
16:22et ils me disaient la même chose, on les a laissés
16:24tomber, on les a laissés tomber les agriculteurs,
16:26mais on aide tout le monde, on donne
16:283 milliards ici, et 2 milliards là, et 1 milliard
16:30là, et c'est incroyable.
16:32Excusez-moi David, comme j'ai dit, le slogan de la France,
16:34je l'ai trouvé aujourd'hui, c'est venez en France,
16:36on aide tout le monde sauf les Français.
16:38C'est incroyable, je vous jure que c'est ça,
16:40je me suis dit pourquoi je n'y ai pas pensé avant, c'est tellement ça.
16:42Mais il y a des choses,
16:44même qui sont aberrantes, je me souviens quand je me suis
16:46mis en couple avec ma concubine,
16:48je ne pouvais pas la déclarer
16:50au niveau des impôts,
16:52puisque forcément on était en concubinage,
16:54par contre un autre service de l'Etat reconnaissait
16:56le concubinage, elle n'avait pas le droit aux
16:58aides qu'elle aurait pu prétendre puisqu'elle était
17:00sans emploi, parce que le concubinage
17:02était reconnu. Donc le problème
17:04c'est qu'on a tout notre système
17:06qui pousse des fois aussi
17:08au vice, maintenant après moi je suis
17:10quelqu'un de droit et je n'ai jamais essayé de frauder
17:12parce que je n'arriverais plus à me regarder et je serais
17:14angoissé comme pas possible, mais
17:16derrière vous avez tout
17:18qui est à revoir, comment deux services
17:20de l'Etat peuvent avoir une vision différente
17:22d'une situation familiale,
17:24ce n'est juste pas imaginable.
17:26C'est fou, merci David d'avoir été avec nous sur Rampant.
17:28Merci beaucoup David, vous nous rappelez quand
17:30vous voulez, merci pour votre témoignage, merci beaucoup David.
17:32On a Olivier qui est avec nous, chef d'entreprise
17:34en heure éloire, Olivier, bonjour
17:36Olivier, merci d'être là avec nous sur Rampant, on a deux minutes.
17:38Merci Cyril, bonjour à vous,
17:40bonjour à toute l'équipe, comment allez-vous ?
17:42Très bien, ça va bien, mais on se dit
17:44tous les jours, on fait l'émission
17:46et on se dit, franchement, on a bien choisi
17:48le nom. On a bien choisi le nom, on marche
17:50sur la tête, je pense qu'on a trouvé le truc.
17:52Ça pouvait pas être mieux trouvé,
17:54ça c'est sûr. C'est incroyable,
17:56Olivier, quand j'ai dit tout à l'heure,
17:58je ne sais pas pourquoi je n'ai pas pensé à ce slogan avant,
18:00j'ai dit, venez en France, on aide tout le monde
18:02sauf les français, j'ai l'impression que j'ai trouvé
18:04le bon slogan. C'est sûr, j'ai voulu
18:06donner un exemple concret, qui avait été dit
18:08il n'y a pas si longtemps par un politique.
18:10La Guadeloupe,
18:12vous avez des coupures d'eau
18:14toutes les semaines, tout le temps, tout le temps,
18:16tout le temps, tout le temps, tout le temps.
18:18On a été fournir,
18:20aider à Gaza
18:22pour qu'ils aient de l'eau.
18:24Résultat, ils ont fait des tunnels,
18:26ils ont acheté des missiles.
18:28C'est une honte ce pays.
18:30Moi je suis en colère, vous voyez là,
18:32je suis en train de faire mes impôts.
18:34Alors moi, qu'on aide l'Ukraine très bien,
18:36on a encore donné 3 milliards à l'Ukraine la semaine dernière.
18:38Non mais c'est...
18:40Non mais il y a les mecs en Guadeloupe, ils n'ont pas d'eau, sans déconner.
18:42Et Martinique, la Guadeloupe, c'est en aiguille.
18:44Et Martinique, ils payent 40% la bouffe
18:46de plus que nous. Mais je sais, les pauvres.
18:48Et on donne 3 milliards à l'Ukraine, on leur a donné 3 milliards
18:50il y a 10 jours. On est à 8 depuis 2020.
18:52Moi je vais vous dire, ce qui me rend en colère,
18:54c'est qu'on met des bons à rien,
18:56des mauvais atouts à nous gouverner,
18:58et ça depuis trop longtemps.
19:00Vous prenez l'exemple de Bruno Le Maire.
19:02Demandez-lui de nous calculer un hectare,
19:04vous vous souvenez quand on lui avait posé la question à l'émission ?
19:06Le mec, on le met ministre de l'économie.
19:08Non mais...
19:10Bruno Le Maire, au mieux,
19:12il est à l'Economa ou au Club Med.
19:14Franchement, c'est vrai.
19:16Il compte les patates et les navets.
19:18Il ne termine pas la saison.
19:20Il a dû manger du navet et de la soupe avec.
19:22Non mais c'est pas possible.
19:24Au mieux, il est à l'Economa ou au Club Med.
19:26On lui dit, attend, t'avais cassé les 12 navets,
19:28il y en a 17.
19:30Vous avez tellement raison, Olivier.
19:32C'est pas possible.
19:34Vous voyez, aujourd'hui, je suis patron.
19:36Olivier, reste avec nous,
19:38parce qu'on va vous reprendre dans un instant.
19:40Et dans un instant, on aura Martin Leprince,
19:42qui est avec nous, journaliste, auteur du livre Enquête,
19:44qui vient d'Mbappé, né pour gagner,
19:46puisqu'il y a du nouveau sur l'affaire Mbappé,
19:48et j'en aurai encore dans une heure.
19:50A tout de suite sur Europe 1.
20:02Mais si un peu, ça ne sert à rien.
20:04Ça ne sert qu'à une seule chose,
20:06c'est faire rentrer de l'argent,
20:08et faire plus de matchs.
20:10Et fatiguer les joueurs.
20:12Vous me fatiguez bien plus que les joueurs.
20:14Merci d'être avec nous,
20:16Olivier Dardigolle, Gautier Lebray,
20:18Valérie Benayim et Fabien Lequeuve,
20:20le photographe de l'émission.
20:22Il ne prend que des photos.
20:24Allez voir sur Europe 1.fr,
20:26il ne prend que des photos.
20:28Il a une ontologie, parce qu'il en prend 15 par jour.
20:30Il faut bien qu'il trouve une occupation.
20:32Dans ce studio aussi, la prochaine fois,
20:34on lui amènera quelques coloriales.
20:36Et c'était bien l'Espagne sur la Ligue des Nations.
20:38Oui, Martin Leprince.
20:40L'Espagne gagne tout en foot en ce moment.
20:42C'est ou l'Espagne, ou l'Espagne.
20:44Merci Martin Leprince d'être avec nous, journaliste.
20:46On va revenir sur Kylian Mbappé.
20:48Je vais vous donner ma théorie sur Kylian Mbappé
20:50dans un instant sur Europe 1.
20:52Je l'ai donné à Martin, il y a un instant.
20:54Je vais vous la donner à tous les auditeurs d'Europe 1.
20:56Je vais vous donner ma théorie sur Kylian Mbappé.
20:580-1-80-20-39-21, vous réagissez.
21:00Pour le moment, on parle bien entendu,
21:02on finit avec cette histoire de budget.
21:04On avait dit 4% du PIB,
21:064.4, on se retrouve avec 6.1.
21:08Il faut dire 2% pour que les gens comprennent,
21:10dérapage de 2%.
21:12Un trou de 50 milliards.
21:14On va prendre un dernier auditeur après Olivier,
21:16et après on va passer à Kylian Mbappé.
21:18Je vais vous donner ma théorie.
21:20On va avoir des infos grâce à Martin Leprince.
21:22On en reparlera tout à l'heure à la télé.
21:24On a des grosses infos, je vous le dis.
21:26On est professionnels,
21:28on n'est pas des gugus.
21:30Olivier,
21:32vous êtes avec nous sur Europe 1.
21:34Merci Olivier.
21:38Je ne vais pas vous bloquer longtemps.
21:40Je suis en train de bosser.
21:42Vous ne me bloquez jamais.
21:44La seule personne qui me bloque, c'est mon ex.
21:46Je rigole, ça va.
21:50Moi je voulais dire,
21:52l'état français, c'est sûr,
21:54il y a eu des rigolos depuis 30 ans,
21:5640 ans.
21:58Des bons à rien, des mauvais à tout.
22:00Et là on les a encore.
22:02Pour un exemple, on a Rotaio
22:04qui est au ministre
22:06des Commandes de l'Intérieur.
22:08Et on met un gaucho à la justice.
22:12Le ménage ne peut pas fonctionner,
22:14tout le monde le sait.
22:16Mais on n'est pas les seuls responsables.
22:18Il y a l'Europe aussi là-dedans.
22:20L'Europe est responsable
22:22de tout ce foutoir.
22:24Madame von der Leyen,
22:26elle a les mains chargées
22:28de toutes ces conneries-là.
22:30Juste un exemple, un exemple stupide
22:32qui existe depuis des années et des années.
22:34Qu'est-ce qu'on fout avec deux parlements
22:36européens ? Vous savez combien ça coûte
22:38les déménagements d'un parlement
22:40à un autre ? Parce que les Belges veulent garder
22:42de l'heure, et puis les Strasbourgois veulent garder de l'heure.
22:44C'est pas assez fort à vous de faire les déménagements.
22:46Olivier, il a raison,
22:48Gauthier Lebré, vous avez tout résumé.
22:50Merci, au revoir.
22:52La Belgique et la France veulent
22:54chacun leur parlement.
22:56Mais vous déménagez tout.
22:58J'en ai tellement marre
23:00d'entendre des trucs comme ça,
23:02ça me rend fou.
23:04Mais c'est insupportable.
23:06Vous voulez que je vous dise,
23:08sur chaque domaine,
23:10c'est que des petits arrangements,
23:12et on fait plaisir à l'un,
23:14et on veut pas fâcher l'autre,
23:16et on veut pas faire ci, et on veut pas faire ça.
23:18Et ceux qui se trouvent dans la merde, c'est les Français.
23:20Et les Européens, parce que c'est toute l'Europe.
23:22L'Europe n'a jamais
23:24aussi bien porté son nom.
23:26Le vieux continent. Sachez-le.
23:28Pour les Chinois, pour les Américains,
23:30pour tout.
23:32L'Europe, c'est terminé.
23:34On vient en Europe juste pour manger des pâtes en Italie
23:36et acheter du fromage en France.
23:38Vous supprimez le parlement européen à Strasbourg,
23:40je peux vous dire que ça fait un sacré manque à gagner
23:42pour la ville de Strasbourg.
23:44Bruxelles, vous leur supprimez le parlement européen,
23:46alors je sais, ils ont déjà la commission européenne,
23:48ils ont l'OTAN. Enfin, vous leur supprimez le parlement européen,
23:50pareil, ça fait un sacré trou.
23:52Et puis vous vous prenez les chauffeurs de taxi,
23:54on n'a plus les députés européens à transporter.
23:56Vous prenez les hôtels, vous prenez les restaurants.
23:58Oui, donc c'est pour ça que les Français
24:00et les Belges ne cèdent pas et veulent garder un parlement.
24:02Parce que ça fait vivre l'économie aussi de ces villes-là.
24:04Dites-moi combien coûte un déménagement d'un parlement
24:06à un autre sur le seul point d'argent.
24:08C'est un peu plus complexe que ça, parce que les Strasbourgeois
24:10vivent aussi du parlement européen.
24:12Tout est complexe.
24:14Je ne suis pas Strasbourgeois, je ne suis pas Bruxellois,
24:16je m'en fous un peu.
24:18Je ne m'en fous pas des Strasbourgeois qui sont Français.
24:20Je ne m'en fous pas de l'économie d'une ville.
24:22Je ne m'en fous pas de l'économie de Bruxelles.
24:24Ni de Bruxelles, je suis un peu nul.
24:26Je trouve ça stupide,
24:28mais ce n'est pas la seule décision qui est stupide.
24:30Malheureusement, il y en a des paquets,
24:32on y passera la journée.
24:34Merci Olivier d'avoir été avec nous.
24:36Je vous fais de gros bisous.
24:38T'as un amour Olivier.
24:40On se retrouve dans un instant.
24:42C'est avec nos journalistes, auteurs du livre Enquête,
24:44Kylian Mbappé, né pour gagner.
24:46C'est vrai qu'il y a beaucoup de choses qui sont complexes.
24:48C'est comme l'histoire du Doliprane.
24:50L'Américain, c'est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît.
24:52Je vais vous donner l'info.
24:54Je vais vous donner l'info.
24:56A tout de suite.