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NewsTranscription
00:00Les vraies voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
00:03Les images de l'agression sont très violentes.
00:05A terre, deux policiers.
00:07Autour d'eux, une dizaine d'individus qui les rouent de coups.
00:11Les fonctionnaires de police venaient d'interpeller un dealer.
00:14Tu fais rien des quartiers Nord !
00:16On a failli crever là-bas !
00:19Cité de la Castellane à Marseille.
00:21Comme dans tout le département depuis le mois de mars,
00:23les opérations placenet menées par la police ont endigué le trafic de stupéfiants.
00:28856 interpellations et 480 kilos de cannabis saisis.
00:32Il faut arrêter avec les cités, tout le monde s'en branle.
00:34Le préfet le premier, il veut juste faire la ligne du journal pour se faire le beau.
00:36Aujourd'hui, il faut tenir le terrain,
00:38ne pas montrer le moindre signe de relâchement.
00:41Ça met en rogne un peu tout le monde.
00:43Bien évidemment les dealers, mais aussi une partie des habitants.
00:46Les habitants des quartiers, ils n'ont plus l'espoir qu'on les maisonne, c'est fini.
00:49Tu sais quoi, on ne sert à rien.
00:51On ne sert plus à rien.
00:53La cour des comptes dresse donc ce constat alarmant sur la situation de la police à Marseille,
00:57malgré les engagements, les effectifs ont donc diminué de 4,5% avec davantage de départs que de nouvelles recrues.
01:04Le rapport souligne qu'une police marseillaise débordée face à l'ampleur croissante du trafic de drogue.
01:09Alors parlons vrai, peut-on résoudre les problèmes de la ville avec les lois actuelles ?
01:13Est-ce que d'autres villes françaises prennent la même voie que Marseille ?
01:16Et à cette question, Marseille est-elle abandonnée au crime organisé ?
01:20Vous dites oui à 95%.
01:22Vous êtes habitant de Marseille, vous avez vécu à Marseille.
01:25Vous avez quitté Marseille parce que vous n'en pouviez plus.
01:28Vous êtes policier à Marseille.
01:30Appelez-nous au 0826 300 300.
01:32Le constat, Philippe Bilger, sévère mais...
01:36Là, je vais avouer mon ignorance et c'est très intéressant le problème de Marseille.
01:43On pourrait le généraliser.
01:45Objectivement, depuis des années, en voyant le fait que Marseille apparaissait presque comme la ville chouchou de ce pouvoir,
01:54combien de fois Gérald Darmanin y allait, combien de fois le président nous a répété que c'était en quelque sorte sa ville préférée,
02:02j'étais persuadé que tout ce qui était promis était concrétisé et qu'en réalité, Marseille, sur le plan de la sécurité, ne pouvait pas se plaindre.
02:13Et là, comme dirait mon ami Philippe, je tombe de l'armoire lorsque j'apprends qu'en réalité, c'est le contraire.
02:22Alors, ça pourrait entraîner de longues réflexions sur la disparicée entre la promesse politique et la réalité du pays, mais ce serait trop long.
02:32Je suis absolument d'accord avec vous. On avait quand même l'impression que Marseille allait être...
02:37Est-ce que vous parlez des déplacements de Gérald Darmanin ?
02:39Je pense qu'Emmanuel Macron a fait au moins quatre déplacements officiels.
02:42Salut les meetings d'entre-deux-tours.
02:45Souvenez-vous, le meeting d'entre-deux-tours de la présidentielle 2022, mon programme sera écologique ou ne sera pas, c'est Marseille.
02:51Donc, c'est son amour absolu pour cette ville.
02:53Il ne se passe rien. Après, moi, je ne sais pas comment ça se goupille.
02:57J'ai quand même l'impression que Marseille a quand même été, malgré ce que dit la Cour des comptes, a quand même été, mais je me tourne vers Bruno,
03:05un peu nettoyée.
03:07En tout cas, les opérations de classe nette, je ne veux pas taper à bras raccourcis sur Gérald Darmanin parce qu'il faut bien...
03:12Chaque chemin commence par un pas.
03:14Il me semble quand même qu'il y a quand même eu peut-être un petit mieux.
03:18Je ne dis pas que c'est un grand mieux, mais un tout petit mieux.
03:21Je laisse la place à Bruno parce que ça, il connaît parfaitement ses sujets.
03:23– Merci François.
03:25Il est très défaitiste, Philippe, par rapport à Marseille.
03:28Il faut savoir qu'il y a un peu plus de 4 000 policiers quand même sur Marseille.
03:31Il y a une police municipale qui est l'une des plus importantes de France.
03:34Il y a près de 600 fonctionnaires.
03:36– Elle est très aguerrie, très aguerrie.
03:38– Elle est armée, elle est armée.
03:40– Oui, oui, bien sûr, absolument, oui.
03:42Tu as un service de l'OFAS, l'office anti-criminalité qui est là, anti-stupe qui est là et qui fait un boulot considérable.
03:48Je les ai vus parce que j'étais la semaine dernière pour les 50 ans de la lutte contre le narcotrafic.
03:52Donc l'association des hauts fonctionnaires faisait un colloque à ce sujet.
03:56Bref, pour vous dire que tout ce qui a été fait, même d'Armagnac avec ses opérations,
04:00ce n'est pas anodin.
04:02Alors ça a déstabilisé le marché, effectivement.
04:04En déstabilisant le marché et évidemment les équipes,
04:06je pense à des aides mafias et Yoda, etc.
04:09Ça a déstabilisé évidemment ces quartiers où il y a des règlements de comptes
04:12et où même les policiers sont pris à partie.
04:14On l'a vu là, ce qui s'est passé, c'était terrible.
04:16Mais je crois qu'il ne faut pas lâcher.
04:18Je pense qu'il y a, encore une fois, ce travail.
04:20Vous savez, on a parlé de cette fameuse loi sur la sécurité globale,
04:22Jean-Michel Fauvert, qui est chez vous, ce soir,
04:24et qui est géniale,
04:26qui consiste à faire un travail commun,
04:28c'est-à-dire des forces de police réunies,
04:30et je vais vous dire quelque chose,
04:32ce n'est pas un scoop parce que je le dis partout,
04:34je l'ai dit encore ce matin chez vos confrères des RMC.
04:36On a du travail de répression à faire.
04:38Et ça, l'OFAST, la police judiciaire qui a été renforcée aussi,
04:42l'OFAST qui a été renforcée,
04:44d'un effectif de 100 à près de 250.
04:46Ce n'est pas que sur Marseille,
04:48mais tous ces services ont été augmentés.
04:50Il y a un travail de fonds à mener,
04:52avec ces services de PJ qui sont capables de démanteler ces réseaux.
04:54D'ailleurs, des aides mafias,
04:56qu'on voit apparaître un petit peu, sont en train de se faire taper dessus,
04:58et il y a du travail qui est fait en dessous.
05:00Mais ça prend du temps pour déceler ces réseaux.
05:02Ensuite, il y a le travail de sécurisation
05:04qu'ont besoin les gens dans ces quartiers,
05:06parce que c'est une vraie problématique.
05:08Et ça, il faut le faire à tout prix pour rassurer les gens
05:10dans ces quartiers qui ne vivent pas de stupe,
05:12ou des institutions, ou des réseaux islamistes,
05:14qui ont envie de vivre normalement.
05:16Et ils sont nombreux.
05:18Mais il faut de la présence, parce qu'une fois que ça a été nettoyé,
05:20il faut de la présence.
05:22Merci de me lancer sur le sujet, ma chère.
05:24Et moi, je suis favorable,
05:26peut-être que Françoise va réagir aussi sur ce sujet-là,
05:28à mettre l'armée dans les quartiers.
05:30Samia Ghani l'avait dit il y a quelques années.
05:32C'était proposé en 2015 ou 2016.
05:34Tout à fait.
05:36Au début, j'ai dit non, elle dit n'importe quoi.
05:38En fait, je me suis rangé à son avis.
05:40Parce que nos policiers,
05:42même s'ils font un travail formidable,
05:44ça ne veut pas dire que la police ne fait pas son boulot.
05:46Au bien au contraire.
05:48Mais on a besoin de renforcer nos effectifs de policiers.
05:50Et pour le faire, on a besoin de faire de la sécurisation.
05:52Je ne dis pas que les militaires feraient de l'investigation
05:54ou de l'intervention.
05:56Juste de la sécurisation.
05:58Comme on voit les bérets verts sur les Champs-Elysées.
06:00Alors l'armée n'est pas très favorable à ça.
06:02Parce que l'armée vous dit,
06:04nous on n'est pas formés pour faire du mafia de l'ordre,
06:06on est formés pour faire la guerre.
06:08Mais bien sûr, ils ont absolument raison.
06:10Moi je pense que c'est une idée
06:12qui avait l'air assez spectaculaire sur le papier.
06:14Samia Ghali qui est élue des quartiers Nord.
06:16Et on connait tous Samia Ghali
06:18et avec sa passion aussi les choses.
06:20Moi je pense que ça ne pose
06:22plus que de problèmes
06:24que ça n'en résout.
06:26Aucun militaire n'est aguerri par exemple
06:28à des guet-apens,
06:30comment dirais-je, de narcotrafiquants.
06:32Ils tirent, ils ouvrent le feu.
06:34Il faut quand même voir
06:36ce que ça implique si jamais
06:38il y a un incident, d'avoir les militaires.
06:40– Françoise, je parle de la sécurisation,
06:42c'est-à-dire une patrouille mixte, police, militaire.
06:44On le fait bien, on l'a fait à Marseille.
06:46– Pour Sentinelle, oui.
06:48– Non mais à Marseille ils sont intervenus.
06:50– J'ai entendu des avis
06:52qui me paraissaient tout à fait
06:54justifiés, qui allaient dans votre sens,
06:56Bruno, c'est-à-dire,
06:58ils disaient qu'au fond,
07:00il faudrait dans les quartiers sensibles,
07:02très dangereux, installer l'armée
07:04durant un certain temps,
07:06pour qu'elle s'écurise absolument
07:08et après elle peut partir au bout de quelques temps.
07:10Mais on ne peut pas le faire partout.
07:12– Mais comment,
07:14alors là je regarde les chiffres,
07:16240 000 travailleurs du narcotrafic,
07:18s'ils, demain,
07:20ne sont plus à Marseille,
07:22ils iront ailleurs ? C'est ça le problème en fait.
07:24On ne peut faire que repousser et déplacer le problème.
07:26– Tu vois, sur les 240 000,
07:28là tu en as, je dirais, 20 000 en CDI.
07:30Ce que j'appelle CDI, c'est-à-dire les vrais devriers.
07:32Les petits dealers, etc. Après, il y a tout un travail.
07:34– C'est le contrat de deal indéterminé, c'est ça ?
07:36– Non mais les 240 000,
07:38c'est des choufs, c'est des gamins.
07:40Moi, vous savez combien je suis engagé dans le travail de prévention
07:42dans les quartiers depuis 32 ans, 33 ans,
07:44et j'y vais, je reviens encore de Fontenay-sous-Bois,
07:46tout à l'heure on faisait des bootcamps avec des enfants des quartiers
07:48qui ont des vraies problématiques.
07:50Eh bien, encore une fois, il faut mettre le tissu associatif
07:52pour faire la prévention.
07:54Et il y a un vrai véritable travail.
07:56Je vais le faire d'ailleurs à Marseille,
07:58je vais travailler dans certains quartiers pour ça,
08:00avec l'APJ, le travail de fond pour les réseaux,
08:02et la sécurisation, à proprement parler,
08:04pour aider nos policiers, parce qu'on n'a que 150 000 policiers,
08:065 000 gendarmes, on ne peut pas tout faire.
08:08– Et la réassertion de ceux qui doivent revenir dans le…
08:10– Absolument, et moi, je suis sûr que si on fait ça,
08:12ça s'appelle la sécurité globale, on pourra avoir une réponse.
08:14– Je suis d'accord sur toute la question prévention.
08:16On avait un formidable policier l'autre jour
08:18qui n'avait pas une tête de gauchiste échevelée,
08:20qui disait, nous on est capables de les repérer.
08:22En fait, les mômes, par exemple,
08:24comme le môme qui a tué le chauffeur de taxi,
08:26on les voit, on le ressent,
08:28et hop, on leur fait faire un stage creux refil,
08:30il faut arriver à les sortir, c'est-à-dire les sortir des quartiers,
08:32donc ça me va très bien.
08:34Moi, j'ai quand même une question à vous poser,
08:36il y a la Colombie, qui est l'exemple majeur,
08:38les cartels de Médellin, etc.
08:40Eh bien, la Colombie a fait le choix,
08:42elle est en train de sortir du problème,
08:44mais elle a dit, ok, il y a 15%
08:46que nous n'arriverons jamais à combattre.
08:48Il faut juste accepter, d'une certaine manière,
08:50sans une acceptation trop publique,
08:52il faut juste accepter que cette partie-là,
08:54nous ne la combattrons pas.
08:56Est-ce que c'est ça, la solution ?
08:58De dire, de s'attacher vraiment à l'essentiel,
09:00au maximum,
09:02et de dire, de toute façon,
09:04c'est exactement ce que dit Cécile,
09:06vous les enlevez de là,
09:08ils arriveront là.
09:10Est-ce que, au fond,
09:12ce ne sont pas des offerts inutiles ?
09:14– Oui, mais tu as raison,
09:16dans ce que tu dis.
09:18La Colombie est un exemple flagrant,
09:2070-80, jusqu'à 90,
09:22avec Ochoa, Pablo Escobar, etc.
09:24– Escobar.
09:26– C'est pareil, petit voyou de quartier,
09:28comment ça dit-il ?
09:30– Ils font de la politique, en plus.
09:32– On engage dedans évidemment des flics,
09:34des magistrats qui sont corrompus,
09:36mais on risque d'en arriver à ça.
09:38Comme au Mexique, comme en Colombie,
09:40ça s'est fait dans les années 80.
09:42Donc il y a un travail à faire sur la masse,
09:44pour éviter qu'elle dérive totalement,
09:46mais il y a un travail sociétal à faire qui est énorme.
09:48– C'est intéressant ce que vous dites,
09:50comme en Colombie ou au Mexique,
09:52moi je ne crois pas du tout.
09:54– C'est arrivé sur les policiers.
09:56– Pas massivement.
09:58– Mais en réalité,
10:00moi je ne tirerai pas les mêmes conclusions
10:02du constat de François.
10:04D'abord, je ne crois pas
10:06qu'il faut abandonner devant
10:08une catégorie qu'on estime
10:10irrécupérable,
10:12et ensuite, entre la Colombie
10:14et l'Équateur,
10:16non pas que je souhaite le régime de l'Équateur
10:18sur le plan judiciaire en France,
10:20mais les résultats ont été radicaux.
10:22– C'est Salvador.
10:24– Pardon Bruno Pomar,
10:26ce qui moi m'apparaît,
10:28c'est que
10:30ces gens n'ont pas de méthode,
10:32ils sont capables du pire et de repousser le pire.
10:34Il y a ceux qui veulent
10:36gagner un peu de l'argent en faisant un chouf
10:38pour gagner 100 balles,
10:40il y a ceux qu'on impose,
10:42à qui on oblige à vendre de la drogue.
10:44Tous ces gamins,
10:46on fait faire des vidéos horribles en disant
10:48si tu ne fais pas ça, on montre sa vidéo.
10:50– Ils font des indoctrines de façon violente.
10:52– Oui, mais le problème c'est que
10:54dans la règle,
10:56il n'y a pas de règle,
10:58c'est ça le problème.
11:00Il y a aussi de l'intimidation,
11:02par exemple, tous ceux qui travaillent dans les ports,
11:04des menaces à leur famille.
11:06La toile d'araignée,
11:08elle est quand même très grande.
11:10– Le chantier est énorme.
11:12Si on veut régler le problème des stups,
11:14les flux financiers qu'il faut travailler,
11:16on sait que c'est la Colombie qui produit 3000 tonnes de cocaïne par an,
11:18on sait que c'est le RIF au Maroc
11:20qui produit des tonnes et des tonnes.
11:22C'est énorme, mais en même temps,
11:24quand vous voyez le roi du Maroc qui dit
11:26que le cannabis ça sert pour les traitements médicaux,
11:28pour masquer un peu tout ça,
11:30donc il y a un travail mondial à mener,
11:32déjà européen, avec les ports,
11:34qu'il faut arriver à maîtriser.
11:36Les flux financiers, ça il faut taper dessus.
11:38Rappelez-vous Al Capone.
11:40– Il a été coincé uniquement,
11:42il y a plein de possibilités,
11:44et on a des gens de qualité,
11:46aux douanes, à la police et autres,
11:48pour essayer de trouver une réponse,
11:50mais c'est une réponse globale,
11:52et pas avec des services qui se tirent la baume
11:54et qui essaient de se ramener la bonne affaire.
11:56– La réponse judiciaire aussi.
11:58– Mais est-ce qu'avec l'état de droit actuel,
12:00c'est-à-dire qu'ils ont des recours,
12:02de très bons avocats, comme ils ont beaucoup d'argent,
12:04le trafic de stups,
12:06est-ce qu'on peut gagner la guerre contre la drogue
12:08avec l'état de droit sans modifier profondément les lois ?
12:10– Il faut que nos politiciens soient un peu plus couillus,
12:12c'est tout.
12:14Couillus, c'est d'appliquer les règles,
12:16de mettre des équipes,
12:18les policiers atteintent que ça,
12:20les copains des stups et compagnie,
12:22ils connaissent tous ces connards-là.
12:24– Je suis assez frappé par ce que vous dites,
12:26parce que je vois que l'Italie, qui est un grand pays de droit,
12:28contrairement à ce qu'on passe, aussi grand que le nôtre,
12:30voire plus, avec les repentis,
12:32ils n'ont absolument pas changé,
12:34ils n'ont pas touché à l'état de droit,
12:36ils ont changé de méthode grâce à Falcone,
12:38et puis ils saisissent,
12:40vous avez d'ailleurs dans la brigade financière,
12:42c'est très drôle, parfois à Rome,
12:44je les vois passer,
12:46la brigade des stups, ils roulent en Lamborghini,
12:48c'est absolument génial,
12:50les politiciens nationaux, ils sont en Lamborghini,
12:52parce qu'ils ont piqué les Lamborghini.
12:54– En France c'est possible,
12:56sauf qu'on n'a pas les moyens de payer l'essence.
12:58– Non mais ce que je veux dire,
13:00c'est que l'Italie n'a pas touché,
13:02l'Italie n'a pas touché à son état de droit,
13:04c'est une très grande constitution,
13:06bien plus subtile d'ailleurs que la nôtre,
13:08la constitution italienne, et ils ont réussi à avoir
13:10des résultats que nous n'avons pas,
13:12donc peut-être qu'on pourrait s'en inspirer.
13:14– Mais on a les capacités encore une fois,
13:16on a des services qui ont été augmentés,
13:18Darmanin a fait quelques choses,
13:20on n'a pas réglé les problèmes,
13:22mais l'OFAC a augmenté ses effectifs,
13:24les OPJ aussi sont en nombre dans ces secteurs-là,
13:26à propos d'en parler, on a vraiment de la matière
13:28pour pouvoir régler ce problème,
13:30moi j'en suis persuadé.
13:32– Et puis l'Italie avait des personnalités exceptionnelles.
13:34– Et nous on en a aussi, ne vous inquiétez pas.
13:36– On a des personnalités exceptionnelles.
13:38– A part Bruno Pommard.
13:40– On a des personnalités exceptionnelles,
13:42merci beaucoup Bruno Pommard,
13:44merci beaucoup Françoise Decaux,
13:46merci beaucoup Philippe Bilger,
13:48et Philippe David dans un instant,
13:50vous allez évoquer la citoyenneté,
13:52parce que ça c'est un sujet important.
13:54– Les vraies voix citoyennes et les quinquagénaires,
13:56est-ce qu'on en parle assez ?
13:58On aura deux invités exceptionnels,
14:00Valérie Trippeweiler et...
14:02– T'es con.
14:04– Attendez, vu ce que vous m'avez écrit l'autre jour,
14:06je peux bien me venger un peu quand même.
14:08Valérie Trippeweiler et Constance Vergara
14:10qui viennent de co-écrire un livre
14:12C'est pour une amie,
14:14et ensuite on parlera de C'est qui le patron ?
14:16Vous savez, les produits qui rémunèrent mieux les agriculteurs
14:18avec Nicolas Chaban.
14:20– Allez, on vous souhaite une bonne émission
14:22et avec Philippe David on se retrouve demain à 17h
14:24avec Les vraies voix, passez une belle soirée, salut.