L'INTÉGRALE - Les Auditeurs ont la parole du 16 octobre 2024

  • il y a 6 heures
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 16 octobre 2024.

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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Éric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:08Nous sommes toujours avec Gilles Carez, qui a été rapporteur général du budget, président de la commission des finances de l'Assemblée Nationale,
00:15mais on se pose la question, faut-il aller chercher des responsabilités dans le dérapage budgétaire des comptes publics ?
00:22Nous sommes avec Josette, elle a fait le 3210, ma chère Josette, bonjour.
00:27Bonjour, bonjour à vous tous.
00:29Est-ce qu'il y a des responsabilités à aller chercher ? Qu'en pensez-vous comme citoyenne et contribuable, vous ?
00:35Oui, effectivement, il y a des responsabilités à chercher, notamment au niveau du gouvernement et au niveau du ministre de l'économie.
00:44Et comment vous feriez-vous ?
00:46Déjà, je n'aurais pas attendu ces jours-ci pour demander un audit. Je l'aurais fait depuis très longtemps.
00:53Parce que normalement, après chaque mandature, on devrait avoir un audit de ce qui se passe exactement dans nos finances.
01:01Oui, vous avez entendu Gilles Carez qui nous disait que tout commence avec une erreur dans un calcul du budget à l'été 2023,
01:10où l'on se trompe de plusieurs dizaines de milliards, et on aurait dû mettre en place une réponse avec un budget rectificatif, etc.
01:20Mais bon, voilà, ça a été une espèce d'enchaînement.
01:22Restez avec nous, Josette, restez avec nous, Gilles Carez est toujours avec nous, mesdames, messieurs.
01:27Il écoute les opinions, les avis et les questions des contribuables que nous sommes tous.
01:31Mais tout de suite, sans plus attendre, à 13h02, le rappel des titres avec vous, Céline Landreau.
01:36Et le début de l'examen du projet de budget à 17h, cet après-midi, en commission des finances à l'Assemblée nationale.
01:42Une commission qui devrait d'ailleurs se transformer en commission d'enquête pour identifier
01:46d'éventuels responsables du dérapage budgétaire que connaît aujourd'hui la France.
01:51Rien n'a changé, la menace islamiste n'est pas prise en compte.
01:55Ce sont les mots de Mickaël Paty, ce matin sur RTL, la sœur de Samuel Paty,
02:01qui témoignait quatre ans, jour pour jour, après la mort de son frère, ce professeur d'histoire-géographie,
02:06décapité à la sortie de son lycée de Conflans-Sainte-Honorine par un islamiste radicalisé.
02:12Et puis deux syndicats, la CFDT et la CGT, appellent à la grève à partir de demain chez Sanofi.
02:19Grève en raison du projet du groupe pharmaceutique de vendre sa filiale Opéra,
02:24celle qui produit le Doliprane, à un fonds d'investissement américain.
02:29Le temps, Peggy, pour cet après-midi.
02:32Grande prudence dans le sud du pays, cinq départements sont toujours en alerte orange en raison de fortes pluies.
02:37Oui, cinq départements pour pluie, inondation et orage.
02:39Ça concerne le Gard, la Lozère, l'Ardèche, les Alpes-Maritimes et le Var.
02:43Un épisode méditerranéen qui va durer jusqu'à demain, donc on a de fortes pluies continues,
02:47localement orageuses, donc soyez extrêmement prudents.
02:50Ça se dégrade également sur l'ouest, avec de fréquentes averses orageuses entre la Bretagne, la Normandie et l'Aquitaine cet après-midi.
02:55Des pluies soutenues sur les Pyrénées avec beaucoup de vent.
02:58Et sur un quart nord-est, on a un temps plus sec, parfois voilé, plus lumineux entre le Nord-Pas-de-Calais et l'Île-de-France.
03:04Le tout sous des températures particulièrement douces.
03:06On est 7 à 9 degrés au-dessus des normales, 19 à Cherbourg, 20 à Rennes, 21 à Montpellier, 22 à Bordeaux, 23 à Lyon, 24 à Paris et 27 la maximale à Montauban.
03:15Merci beaucoup, Peggy Broche.
03:22Pourquoi ne devrions-nous pas demander à M. Bruno Le Maire de rendre des comptes ?
03:28J'irai même encore plus loin.
03:30Tous ceux qui ont participé, disons, à cacher, à camoufler certaines choses devraient être impliqués.
03:38Est-ce que cela va jusqu'au sommet de l'État ?
03:41Ça, je ne sais pas si on arrivera à le savoir.
03:43Dans tous les cas, merci pour ce sujet.
03:46Merci beaucoup à vous, Valérie.
03:48Vous savez qu'on a toujours dit, entre journalistes, on s'est toujours dit les Français sont peu concernés,
03:53se sentent pas concernés par les sujets qui sont liés à la dette, au déficit.
03:57Là, c'est la première fois de ma vie que j'observe qu'il y a une véritable attention des auditeurs et des auditrices d'RTL,
04:06notamment à ces sujets-là.
04:08Josette nous disait, nous aurions dû faire un audit pour mesurer davantage la trajectoire, l'histoire de ce dérapage budgétaire récent.
04:17Philippe est avec nous également.
04:19Mon cher Philippe, je vous salue.
04:20Bonjour.
04:21Bonjour, Eric Brunet.
04:22Qui est Philippe ?
04:24Je suis chef d'entreprise à Nantes.
04:26Faut-il aller chercher les responsabilités, Philippe, alors ?
04:28Oui, j'ai appelé le 3210 pour dire que oui, il faudra bien qu'il y ait des responsables.
04:33Après, ce qui risque d'arriver, c'est qu'il y ait beaucoup de responsables.
04:37Moi, je me souviens, alors ce n'est pas tout récent, mais en 2007, l'excellent François Fillon avait dit qu'il était à la tête d'un État en faillite.
04:44Tout le monde lui était tombé dessus, à bras raccourcis, on ne peut pas dire ça, etc.
04:48Alors qu'il avait raison.
04:49Il avait raison sur beaucoup de choses.
04:51Si on regarde, moi, j'encourage les auditeurs à relire le programme de François Fillon.
04:54Eh bien, on ne serait pas dans cet état si la presse et d'autres s'étaient acharnés sur M. Fillon.
05:00Bref.
05:01Donc oui, des responsables, il en faudra.
05:03Il y en a beaucoup.
05:04Après, bon, des erreurs.
05:06Tout le monde en fait.
05:07Ce n'est pas bien ce que je vais dire, mais je me mets à la place.
05:09Ils n'allaient pas avant les élections au gouvernement.
05:11On a fait une erreur, on est endetté plus que jamais et tout.
05:14Déjà que ce n'était pas très bon, les résultats des européennes, ça aurait été une catastrophe.
05:17Donc, ce n'est pas excusable.
05:19Je l'entends et c'est triste, mais je le comprends.
05:23C'est des humains et oui, quand on fait une bêtise et qu'on sait que ça peut être très préjudiciable,
05:27on a tendance, tous, qu'on ait à la cacher.
05:30– Gilles Carez.
05:31Attendez, Philippe.
05:32Gilles Carez, un ancien député LR qui a été rapporteur général du budget
05:35et président de la commission des finances de l'Assemblée nationale.
05:37Gilles Carez.
05:38Donc oui, là, vous nous avez décrit une situation avec des fonctionnaires à Bercy
05:43qui se trompent à l'été 2023 et qui font une prévision un petit peu optimiste
05:48avec 20 ou 30 milliards en rab.
05:51Et puis après, oui, la question, sans vouloir jouer les cow-boys et les justiciers,
05:56Gilles Carez, on est tout d'accord,
05:58mais oui, la question quand même de la responsabilité se pose, non ?
06:02Qu'est-ce que vous en pensez ?
06:05– La prévision, c'est très, très, très difficile.
06:07La prévision de recettes pour l'État fiscal,
06:11la prévision de la masse salariale pour les recettes de la Sécurité sociale,
06:16qui sont des cotisations sociales, c'est très difficile.
06:20Donc là, on fait une erreur de prévision.
06:23Ça peut arriver.
06:24L'erreur est plus importante que celle que j'ai pu connaître pendant les 30 années
06:28à la commission des finances.
06:29Elle est plus importante.
06:30Raison de plus, dès qu'on se rend compte, fin en décembre,
06:34puis surtout en janvier-février, de corriger le tir.
06:38– C'est ça, la prévision c'est une chose, mais il y a la réaction derrière.
06:40– Quand j'étais rapporteur du budget au président de la commission des finances,
06:44je regardais très précisément les situations hebdomadaires,
06:48les situations mensuelles de trésorerie,
06:50pour voir à quel rythme les impôts rentraient.
06:52Et si on se rend compte en début d'année que les impôts ne rentrent pas
06:56comme c'était prévu, il faut tout de suite prendre des mesures
06:59de gel de crédit, d'annulation de crédit.
07:02Il faut réagir.
07:04Or là, il n'y a pas eu de réaction.
07:07Bruno Le Maire, il va dire qu'il voulait faire une loi de finances rectificative,
07:14sauf que le président de la République ne voulait pas.
07:16Eh bien, dans ces conditions, un ministre des finances responsable,
07:20voyant qu'on va dans le mur, il démissionne,
07:22il prend à témoin l'opinion publique et il dit,
07:25voilà, mes conseils, mes informations ne sont pas suivies et donc je démissionne.
07:31Regardez, je vous donne un exemple précis.
07:34En janvier, on a augmenté les retraites de 5,3 %,
07:40alors que le taux d'inflation qui était prévu en septembre 2023 pour 2024
07:46était de 2,6 % et le taux d'inflation réel qu'on va constater en 2024 aujourd'hui,
07:51c'est 2,1 %.
07:53On augmente les retraites de 5,3 %.
07:55Ça coûte en année pleine 12 milliards d'euros.
07:58Eh bien, le président de la République a imposé cette décision en disant,
08:02je veux garder l'électorat AG en perspective des élections européennes
08:07le 9 juin prochain et donc on attendra des jours meilleurs.
08:11Résultat, aujourd'hui, on propose de retarder l'indexation.
08:15C'est ce type de décision qui n'a pas été prise.
08:19On a un problème de gouvernance.
08:21Le ministre des Finances doit être pessimiste de nature et il doit peser, il doit compter.
08:28Or, on est dans un système complètement centralisé entre les mains du président de la République.
08:33On est dans un système où par ailleurs,
08:35l'Assemblée nationale ne joue plus son rôle, je n'hésite pas à le dire.
08:39Il n'y a pas assez de débats de fond.
08:41Il n'y a pas assez de sérieux dans les décisions, dans le contrôle.
08:45Et donc, c'est tout cela qu'il faut revoir.
08:47Donc, vous voyez, au départ, il y a une erreur technique des modèles économiques qui ne marchent plus,
08:53une administration qui n'a pas fait correctement son travail.
08:56Mais ensuite, le problème, il est politique et c'est la gouvernance politique qui n'a pas marché.
09:01Il fallait absolument, en avril, faire une loi de finances rectificative.
09:05Bien compris, Gilles Karest qui dit, c'est dans le duo Bruno Le Maire-Emmanuel Macron
09:12que ça s'est joué et qu'il y a eu la plus grosse erreur.
09:15Sans vouloir se faire l'avocat du diable, on rappelle quand même, pour être un peu factuel,
09:19qu'il y a eu 10 milliards de coupes décidées dès février par l'exécutif.
09:23Thomas Cazenam nous le rappelait l'autre jour sur l'antenne d'RTL.
09:2610 milliards qui n'ont, à l'évidence, pas été suffisants.
09:29Merci beaucoup, Gilles Karest, pour votre éclairage dans cette édition d'RTL midi.
09:34Les auditeurs ont la parole.
09:35Je voudrais qu'on retrouve Josette maintenant.
09:37Josette, vous êtes toujours avec nous. Bonjour.
09:41Vous avez vu, donc, responsabilité d'Emmanuel Macron et de Bruno Le Maire,
09:46nous dit à l'instant Gilles Karest, Josette.
09:48Emmanuel Macron voulait un gouvernement d'amateurs, il l'a eu.
09:52Il a eu son gouvernement d'amateurs.
09:54Maintenant, nous, on est au fond du fond.
09:57Avec une amie, nous avons porté plainte au mois d'avril contre Bruno Le Maire
10:01pour la Gabgi concernant les finances.
10:03Mais non, mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
10:04Vous êtes allé au commissariat de police près de chez vous porter plainte contre Bruno Le Maire ?
10:09Oui, bien sûr.
10:11Quel est le motif de la plainte ?
10:13Racontez-nous, qu'est-ce que vous avez dénoncé ?
10:15Comment les gendarmes l'ont accueilli ?
10:18Très bien, ils l'ont très bien accueilli.
10:19En plus, on a beaucoup parlé avec eux.
10:24On a dit, mais attendez, il vient de sortir un septième livre érotique.
10:29Comment il peut être ministre de l'économie, ministre du budget,
10:32ministre de tout ce qu'il veut, et écrire des bouquins ?
10:35Il ne peut pas faire son boulot correctement.
10:37Donc déjà, moi, ça m'a mis en colère.
10:38Alors, ce n'est pas le motif de la plainte, j'imagine,
10:40le passage érotique dans son dernier roman ?
10:42Oui, mais ça a été un déclencheur de plus.
10:47C'est la Gabgi.
10:48Quand on a annoncé 3 400 milliards, je me suis dit, mais ce n'est pas possible.
10:52Qu'est-ce qu'ils ont fait de notre argent ?
10:54Puis après, en réfléchissant mieux, en calculant mieux,
10:57toutes les deux, on s'est dit, mais ce n'est pas possible.
11:00Ce n'est pas que 3 400 milliards.
11:02On arrive au moins à 10 milliards de dettes.
11:05On arrive au moins, parce que dedans, il faut inclure
11:08tout ce qui est les retraites de fonctionnaires,
11:10les salaires des fonctionnaires, etc.
11:12Il faut tout inclure dedans.
11:13Mais ce que je voulais dire, à part ça,
11:16c'est quand un chef d'entreprise, il commet une erreur,
11:18lui, on ne prend pas de gants avec lui.
11:22Eh oui, redressement judiciaire et faillite, et bien sûr.
11:29Dites-nous, votre plainte, vous savez quelle suite elle va avoir ?
11:33Comment ça va se passer ? Vous avez des nouvelles ?
11:35Non, on n'a pas de nouvelles.
11:37Alors, la semaine prochaine, avec mon ami qui rentre d'Italie,
11:40on va aller voir les gendarmes.
11:43Où est-ce qu'elle en est ?
11:44Parce que moi, je veux qu'elle continue.
11:46Je veux que le responsable, il est responsable.
11:49Je suis désolée, j'en ai marre d'entendre,
11:51le responsable n'est pas coupable.
11:52Moi, quand je fais une bêtise,
11:54on me dit, oui, mais vous êtes responsable.
11:56Vous aimeriez, par exemple, voir Bruno Le Maire
11:59comparaître devant la Cour de justice de la République ?
12:01On rappelle que c'est elle qui juge les ministres.
12:04On lui prend ses bières, on lui prend ce qu'il a en banque.
12:08Je ne suis pas sûre qu'il ait de quoi rembourser tout le monde.
12:11Comme chef d'entreprise.
12:13Voilà, on le rend inéligible,
12:16on lui enlève les droits familiaux,
12:18comme un chef d'entreprise.
12:20Parce qu'il y en a marre que nous,
12:22on doit se saigner à chaque fois.
12:23Ah, ben tiens, ils ont un peu de travers,
12:25on va augmenter.
12:26Ben non, non.
12:28Et puis, monsieur Macron, vous devriez faire attention.
12:30Je ne sais pas, ils sont tous, apparemment,
12:33un orchestre de musiciens,
12:35des Mozart de la finance.
12:39Eh ben, mon Dieu, heureusement que je ne gère pas ma banque comme eux.
12:43Oui, c'est vrai que les petits Mozart de la finance,
12:46c'était le surnom qu'on leur donnait,
12:49tous ces petits génies de la Macronie.
12:52Bon, et Josette, alors là, franchement,
12:56ça nous a fait beaucoup sourire avec Céline,
12:58parce que vous imaginez, avec votre amie,
13:01être allée au commissariat de police à côté de chez vous
13:03pour porter plainte, déposer plainte contre Bruno Le Maire
13:06pour manquement à ses obligations de ministre de l'économie,
13:10c'est considérable.
13:12Merci, Josette.
13:13Eh ben, on devrait être plusieurs.
13:14Comment ?
13:15On devrait être plusieurs à le faire.
13:16Oui, et pourquoi pas ?
13:18Et dites-moi, Josette,
13:19si vous avez des retours, si la plainte avance,
13:22vous nous appelez au 3210, hein ?
13:24Oui, pas de souci.
13:25OK, merci.
13:26Vous êtes dans quel point, ma chère Josette ?
13:28Vous êtes où ?
13:29À La Réunion.
13:30Ah, vous êtes à La Réunion.
13:31D'accord, très bien.
13:32Oui.
13:33OK.
13:33Eh bien, je vous remercie.
13:34Quelle heure est-il à La Réunion, là,
13:36et quel temps fait-il ?
13:37Alors, il est 15h15,
13:40deux heures de plus,
13:41et puis le temps, il est grisonnant,
13:43et demain, il commence le...
13:44Demain soir, il commence le grand raid.
13:46Très bien.
13:47Merci beaucoup, ma chère Josette.
13:49Dans un instant, on continue avec Laurent
13:52et avec Hervé, par exemple, là, tout de suite.
13:55Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
13:57ou appelez-nous au 3210.
13:5950 centimes la minute.
14:08Moi, personnellement, je trouve que c'est très bien
14:10que Macron ait fait le quoi qu'il en coûte
14:11durant le Covid.
14:12Aujourd'hui, je préfère payer des emprunts
14:14et qu'on continue à avoir des entreprises,
14:16des personnes qui travaillent,
14:18et ne pas payer du chômage,
14:19pas payer de la réinsertion.
14:20Moi, j'habite en Espagne,
14:21il n'y a pas eu toutes ces aides.
14:23Ça a été beaucoup plus compliqué.
14:24Je pense qu'avoir sauvé l'économie
14:27était quelque chose de crucial.
14:30Hervé, plus mesuré que d'autres
14:32sur les responsabilités de dérapage budgétaire
14:36et qui salue le quoi qu'il en coûte
14:38à l'heure où il faut en payer les conséquences.
14:41On vous retrouve, Philippe,
14:42vous étiez en ligne avec nous tout à l'heure.
14:44Rebonjour.
14:45Rebonjour.
14:47Allez-y, allez-y.
14:48Je partage complètement l'avis d'Hervé,
14:49très franchement.
14:50Moi, je suis chef d'entreprise
14:51et je pense qu'on a oublié très vite quand même
14:53qu'heureusement que le gouvernement
14:55a été là pendant la crise Covid.
14:56Heureusement que les collectivités locales
14:58ont été là pendant la crise Covid.
15:00Philippe, deux remarques.
15:03Un, le quoi qu'il en coûte,
15:05ça n'a été qu'en France.
15:06Il y a 196 pays dans le monde
15:08qui ont été traversés par l'épidémie de Covid.
15:10En Allemagne, les entreprises sont toujours là.
15:14En Italie aussi.
15:15En Espagne, je ne dis pas que ça va bien.
15:17En Angleterre, en Belgique,
15:19il n'y a pas eu de quoi qu'il en coûte
15:20et pourtant, il y a toujours un tissu industriel,
15:22l'économie, il y a des PME partout.
15:24Les gens ne sont pas morts.
15:25On ne vous parle pas tous les jours de
15:27l'Espagne, l'Angleterre ont du mal
15:29à se relever du Covid.
15:31Enfin, ils ont leurs problèmes mais
15:33nous n'avons rien à leur envier
15:34et eux n'ont rien à nous envier.
15:35Premier constat.
15:36Deuxième constat.
15:37Deuxième constat et moi j'y tiens beaucoup.
15:39C'est que la dimension dépensière de la Macronie
15:43a commencé dès la première année, en 2017.
15:46Emmanuel Macron, la puissance publique,
15:48l'État a dépensé, paraît-il,
15:50entre deux et trois fois plus
15:52dans les premiers mois de la gouvernance Macron
15:54que celle de François Hollande.
15:56Paradoxalement.
15:57Et là, aujourd'hui, quand on écoute les experts,
15:59ils nous disent que le problème
16:01des dérapages budgétaires,
16:02c'est après le Covid.
16:042022, 2023, c'est après le Covid.
16:07Ce n'est pas les années 19, 20, 21.
16:09C'est après le Covid.
16:11Donc oui, il ne faudrait pas tout le temps
16:13qu'on sorte cet argument du Covid.
16:16Ah, ça ne va pas la France ?
16:18On n'y est pour rien Emmanuel Macron non plus,
16:20c'est le Covid.
16:21Et même si c'était le Covid,
16:24le job, Philippe, d'un chef de l'État,
16:27c'est de dépenser l'argent dont il dispose.
16:30On a une enveloppe, c'est le budget de la France.
16:32On n'a pas, comme ça, pour sauver des boîtes,
16:34on n'a pas de l'argent magique.
16:36Donc il aurait fallu peut-être qu'il soit
16:38comptable davantage de l'argent public
16:40qu'on lui confie, Philippe.
16:42Oui, je ne suis pas complètement sur ça.
16:45Je répète que je dis merci
16:47au gouvernement et aux productives locales
16:49d'avoir été là pendant la crise.
16:50Et c'est après, par contre,
16:52où le gouvernement a dû se rendre compte
16:55qu'on peut verser de l'argent.
16:56Et après, il y a eu des chèques pour réparer
16:58ses chaussures, ses vêtements, son vélo.
17:00On verra si dans 20 ans, vos enfants
17:02diront merci au gouvernement.
17:03Parce que oui, il a dépensé l'argent.
17:05Il n'a pas dépensé son argent, Macron.
17:07Il a dépensé le nôtre et surtout celui
17:09de nos enfants et de nos petits-enfants, Philippe.
17:11Philippe faisait la distinction entre les dépenses
17:13du Covid et les suivantes.
17:14C'est ça, Philippe ?
17:15Moi, je pense que c'est ça.
17:16Ça a été le déclencheur.
17:17Mais franchement, je vous garantis,
17:19le taux de chômage, il est quand même
17:21relativement faible en France.
17:23On est parmi les meilleurs.
17:24Tout n'est pas noir.
17:25Je ne soutiens pas le gouvernement.
17:27Je suis fillonniste.
17:28Je suis plutôt de droite et de droite affirmée.
17:30Mais cela dit, tout n'est pas...
17:32Ce n'est pas si simple que ça.
17:33Quand j'entendais Josette, elle est charmante.
17:35Mettre M. Le Maire en prison, etc.
17:37Oui, il a fait des bêtises, etc.
17:38Mais il ne faut peut-être pas aller jusque-là.
17:40Quand on parle de l'agapgie de l'État,
17:41j'entendais aussi des polémiques sur le dîner
17:43qu'il y a eu avant-hier, le dîner d'État
17:45avec le roi des Belges.
17:47Vous vous rendez compte ?
17:48C'est des dîners alors qu'on n'a pas d'argent.
17:49Il ne faut pas tout mélanger.
17:50Ce n'est pas un japonais.
17:51C'est de la démagogie.
17:52Il y a eu des bêtises de fait.
17:53Il faut les réparer.
17:54Il faut peut-être arrêter.
17:55Moins d'aides.
17:56Il faut que tout le monde se serve.
17:57Et après, on est très français.
17:58Dès qu'on touche...
17:59Non, mais Gilles Carès, tout à l'heure...
18:01Gilles Carès, il a été excellent.
18:03Ce n'est pas Josette.
18:04Oui, pourtant, il dit clairement qu'il y a eu
18:08une énorme erreur de Bruno Le Maire
18:10qui n'a pas déclenché un plan budgétaire
18:16de redressement, de rectification.
18:19Il aurait dû le faire.
18:20Et voyant que Macron s'y opposait,
18:22il aurait dû démissionner.
18:23C'est essentiel.
18:24Je suis d'accord avec ça.
18:25Mais regardez ce qu'il se passe maintenant.
18:26Michel Barnier, auquel j'ai pour l'instant
18:28une entière confiance,
18:29il essaye de redresser tout ça.
18:30Il dit qu'on va aller à la retraite.
18:31On va attendre six mois.
18:32Et vous avez la retraité.
18:33Tout le monde râle.
18:34On va réduire 4500 enseignants au moins.
18:36Non, ce n'est pas normal.
18:37Si après, on écoute tout le monde,
18:38il ne faut toucher à rien.
18:39Donc à un moment, effectivement,
18:40il faut prendre des décisions.
18:41Je pense que Michel Barnier
18:42est en train de prendre des bonnes.
18:43Ça ne fait pas plaisir à tout le monde.
18:44On va peut-être payer, effectivement,
18:45pour ceux qui le peuvent.
18:46Alors après, moi, je modérerais ça
18:47par rapport au revenu de chacun, etc.
18:48Et je pense qu'il est suffisamment
18:49intelligent pour le faire.
18:50Mais qu'on participe, moi, franchement,
18:51ça ne me choquerait pas.
18:52Le report des retraites,
18:53pour une retraite moyenne,
18:54je disais que ça représentait
18:55une dizaine d'euros par mois.
18:56Alors certes, c'est une somme,
18:57mais ce n'est pas non plus,
18:58ce n'est pas insurmontable.
18:59Surtout que BGTRS
19:00l'a bien mentionné.
19:01Les retraites ont été augmentées
19:02toutes cinq pour cent.
19:03Alors que l'inflation était
19:04à deux et quelques.
19:05Là, vous n'avez pas les retraités
19:06qui disent, ben non, non,
19:07c'est trop, attendez,
19:08on ne paye pas.
19:09C'est toujours la même chose.
19:10Encore une fois,
19:11c'est très français.
19:12Moi, je serais le premier à râler.
19:13Effectivement, si on...
19:14Quand on augmente les impôts,
19:15je ne suis pas content.
19:16Mais après, je me dis,
19:17ben oui, mais il faut peut-être
19:18participer.
19:19Et malgré tout...
19:20Augmenter ?
19:21Non, mais Philippe,
19:22je suis désolé,
19:23vous ne pouvez pas
19:24augmenter les impôts.
19:25Vous ne pouvez pas augmenter
19:26les impôts.
19:27Vous ne pouvez pas augmenter
19:28les impôts.
19:33Vous faites partie
19:34des gens gentils.
19:35Mais augmenter les impôts
19:36dans un pays qui est
19:37précisément le pays au monde
19:39qui en paye le plus,
19:40c'est tout à fait paradoxal.
19:42Le souci,
19:43ça devrait plutôt être
19:44de revenir dans la moyenne européenne.
19:46Philippe, premier point.
19:47Et deuxième point,
19:48effectivement,
19:49quand on a des problèmes
19:50parce que l'État a failli
19:51et parce qu'un ministre,
19:52par exemple,
19:53a fait une erreur,
19:54par exemple,
19:55de trouver comme solution
19:56augmenter les impôts
19:57alors que précisément,
19:58la solution qu'il faudrait
19:59mettre en place,
20:00c'est une vraie réforme de l'État.
20:01C'est...
20:02Voilà.
20:03Oui.
20:04Très, très indulgent.
20:05Non, c'est pas ça.
20:06Non, peut-être très lucide
20:07parce que la réforme de l'État,
20:08elle est compliquée.
20:09Dès que vous touchez
20:10à n'importe quelle corporation,
20:11c'est des grèves,
20:12vous allez toucher,
20:13je viens de dire n'importe quoi,
20:14on va toucher les fonctionnaires,
20:15on va toucher la SNCF,
20:16on va toucher n'importe quoi.
20:17Le pays, il est bloqué.
20:18Il y a ça aussi
20:19à prendre en compte.
20:20Ce n'est pas si simple que ça.
20:21Alors la solution simple
20:22de Josette,
20:23je n'ai rien contre elle,
20:24très franchement,
20:25mais disons,
20:26on n'a qu'à aller piquer
20:27sur le compte en banque
20:29Moi, c'est ça qui commence
20:30à me m'agacer.
20:31Il y a des ministres
20:32en Scandinavie
20:33qui sont poussés
20:34à la démission
20:35parce qu'ils ont acheté
20:36un mat, un mars,
20:37ou des MNMS
20:38avec la carte de crédit
20:39du ministère.
20:40Vous savez, vous dites
20:41qu'il ne faut pas aller
20:42chercher des responsabilités.
20:43Il y a des pays
20:44où on va aller chercher
20:45les responsabilités.
20:46Non, non, non,
20:47je n'ai pas dit
20:48qu'il ne fallait pas
20:49chercher les responsabilités.
20:50J'avais dit que
20:51il ne fallait pas exagérer.
20:52On n'allait pas piquer
20:53sur le compte en banque
20:54de M. Le Maire.
20:55Non, non, non,
20:56mais qu'il soit responsable
20:57et qu'il s'y rende des comptes,
20:58là, il n'y a aucun souci.
20:59Moi, je ne dis pas
21:00que ce n'est pas aussi basique
21:01et aussi simple que ça.
21:02Alors, je suis peut-être
21:03effectivement gentil,
21:04mais moi, je me dis
21:05que tout le monde...
21:06Et là, c'est une situation
21:07exceptionnelle.
21:08Donc, on va se dire
21:09« Ok, on fait tous des efforts
21:10pendant deux ans. »
21:11C'est ce que dit à peu près
21:12M. Barnier.
21:13Et après, une fois qu'on aura...
21:14Pourquoi oui ?
21:15Non, mais attendez,
21:16les efforts, on est obligé...
21:17Philippe, les efforts,
21:18on est obligé de les faire.
21:19Ça, on va les faire.
21:20Tout le monde a compris
21:21qu'on va les faire.
21:22Le président de la République
21:23qui, si j'en crois
21:24ce qui a été dit aujourd'hui
21:25par les oppositions,
21:26a dit à son ministre de l'Économie
21:28« Écoute, le projet de budget rectificatif,
21:31on ne va pas le faire.
21:32C'est les élections.
21:33Ce n'est pas le moment.
21:34On va nous chier dans les bottes.
21:35Surtout, on ne le fait pas. »
21:36Eh bien, moi, ça me semble être,
21:38du point de vue de la maîtrise
21:39des comptes publics,
21:40une faute.
21:41Et quand il y a une faute,
21:42peut-être qu'il faut...
21:43Eh bien, aujourd'hui,
21:44il y a une commission d'enquête
21:45parlementaire.
21:46Je suis désolé.
21:47Voilà, peut-être qu'il va falloir
21:49Bien évidemment,
21:50ne pas aller prélever le compte
21:51de M. Lemaire.
21:52Mais imaginez quand même
21:53des sanctions républicaines.
21:54Il est 13h26.
21:55Vous avez reconnu...
21:56Ça me passionne, ce débat.
21:57Je vois ça, oui.
21:58On est le 16 octobre.
21:59Et forcément,
22:00Jean-Alphonse Richard,
22:01vous revenez sur ce qui s'est passé
22:02le 16 octobre,
22:03il y a 40 ans,
22:04le 16 octobre 1984.
22:05Le 16 octobre 1984,
22:06c'était en mardi.
22:07Et effectivement,
22:08c'est une des dates
22:09les plus célèbres
22:10en matière criminelle.
22:11C'est l'assassinat,
22:12il y a 40 ans,
22:13de Grégory Villemin.
22:14Il avait 4 ans.
22:15C'est une date
22:19On a retrouvé son corps
22:20au bord d'une rivière
22:21qui était alors totalement inconnue
22:22mais qui aujourd'hui est célèbre
22:23et connue,
22:24évidemment,
22:25de la France entière.
22:26C'est la Vologne.
22:27Deux émissions spéciales
22:28de l'heure du crime.
22:29Aujourd'hui et demain.
22:30Avec aujourd'hui au menu
22:31les premiers pas
22:32de l'enquête.
22:33Le ou les corbeaux.
22:34Parce que là aussi,
22:35il y a énormément
22:36d'interrogations
22:37qui sont toujours là
22:3840 ans après.
22:39C'est ça qui est fou
22:40dans cette histoire.
22:41L'apparition de Bernard Laroche
22:42et de Muriel Boll.
22:43Les soupçons
22:44sur Christine Villemin
22:45qui a beaucoup souffert
22:46dans cette histoire.
22:47Nous aurons,
22:48dans ce studio
22:49de l'heure du crime,
22:50les témoins de l'époque,
22:51des avocats.
22:52Ils sont aujourd'hui
22:53nos invités.
22:54Puis demain,
22:55il y aura le volet
22:56numéro 2
22:57avec les tout derniers
22:58soubresauts
22:59d'une enquête
23:00qui n'en finit pas.
23:01Est-ce qu'on va enfin
23:02trouver la vérité ?
23:03C'est la question
23:04que se posent les parents
23:05et c'est la question
23:06évidemment que se pose
23:07tout le monde
23:08et la France entière
23:09aujourd'hui,
23:1040 ans après.
23:11Grégory,
23:12elle est 40 ans de mystère.
23:13C'est à 14h
23:14dans l'heure du crime.
23:15A tout à l'heure
23:16Jean-Alphonse.
23:17Et nous,
23:18on revient dans un instant
23:19pour continuer
23:20à parler de
23:21finances publiques.
23:22Oui.
23:23Céline Landreau
23:24et Éric Brunet.
23:25Les auditeurs ont la parole
23:26sur RTL.
23:30Vous écoutez RTL midi,
23:31les auditeurs ont la parole.
23:32Qui est responsable
23:34de la situation financière
23:35du pays ?
23:36Et les responsables
23:37doivent-ils payer ?
23:38Dites-nous.
23:39On revient dans 60 secondes.
23:41Céline Landreau
23:42et Éric Brunet.
23:43Les auditeurs ont la parole
23:45sur RTL.
23:47Je viens d'entendre
23:48la dame qui s'appelle
23:49Josette
23:50pour dire qu'elle a porté
23:51plein contre
23:52l'ancien ministre
23:53de l'économie
23:54et moi je trouve
23:55qu'elle a tout à fait raison
23:56et que tous les Français
23:57devraient en faire autant.
23:58J'ai entendu
23:59une auditrice
24:00qui disait effectivement
24:01il devrait y avoir
24:02un audit
24:03à chaque fin de session
24:04du gouvernement
24:05mais il me semble
24:06que Jordan Bardella
24:07entre les élections
24:08européennes
24:09et la dissolution
24:10il a demandé
24:11un audit.
24:12On lui avait répondu
24:13ah mais non
24:14mais pour quoi faire ?
24:15Vous me prenez pour qui ?
24:16etc.
24:18Beaucoup de réactions
24:19au témoignage
24:20de Josette
24:21qui nous a appelé
24:22effectivement
24:23en début d'émission
24:24pour nous raconter
24:25qu'elle était allée
24:26à la gendarmerie
24:27à La Réunion
24:28pour porter plainte
24:29contre l'ancien ministre
24:30de l'économie
24:31pour la Gabgi.
24:33Pour mauvaise gestion
24:34j'aimerais bien
24:35j'aurais bien aimé
24:36voir la tête des gendarmes.
24:37C'est pour quoi faire
24:38porter plainte
24:39contre le ministre de l'économie ?
24:40Je vous en prie
24:41voilà le formulaire.
24:42Vous êtes pittoresque.
24:44Bonjour Laurent.
24:45Bonjour.
24:46Vous souhaitiez réagir
24:47vous aussi sur cette question
24:48du budget
24:49et des éventuels responsables
24:50de la situation
24:51dans laquelle se trouve
24:52le pays aujourd'hui ?
24:53Ben oui
24:54mais on est tous responsables.
24:56On est tous responsables.
24:57J'ai 52 ans
24:58ça fait 45 ans
24:59qu'on n'a pas eu
25:00un seul budget à l'équilibre.
25:01Est-ce que les français
25:02se sont inquiétés avant ?
25:03Alors oui
25:04c'est évident
25:05que Emmanuel Macron
25:06qui est là depuis 7 ans
25:07a certes une responsabilité
25:08parce que lui
25:09il arrive en bout de course
25:10avec des dérapages
25:11et il a
25:12une responsabilité morale
25:13parce que cet homme-là
25:14nous le présentait
25:15comme étant le Mozart
25:16de la finance
25:17quand il a été élu.
25:18Mais
25:19mais mais mais
25:20il n'empêche pas moins
25:21que tous les français
25:22savent qu'on est en budget
25:23déséquilibré depuis 45 ans.
25:24C'est vrai.
25:26Et c'est pas tout.
25:28Là où il y a
25:29des responsabilités
25:30il y a des responsabilités
25:31au niveau
25:32de l'information
25:33des français.
25:34François Mitterrand
25:35quand ça a commencé
25:36à déraper
25:37au lieu de dire
25:38que
25:39les déficits
25:40de l'État français
25:41allaient atteindre
25:4220 à 30%
25:43du budget
25:44on a transformé
25:45la chose pour dire
25:46ça ne fait que
25:473, 4, 5, 10%
25:48du PIB.
25:49Laurent, Laurent, Laurent, Laurent
25:50je vous aime Laurent
25:51c'est mon combat
25:52depuis des années.
25:53Alors ça c'est extraordinaire
25:54que vous disiez ça.
25:55Je me disais même
25:56tiens n'en parle même pas
25:57parce que tout le monde
25:58va te prendre
25:59pour un idiot.
26:00Effectivement
26:01avant
26:02on disait
26:03on avait un budget
26:04de 100
26:05et puis
26:06on avait un budget
26:07de 100
26:08et puis finalement
26:09on dépensait
26:10120
26:11à la fin de l'année
26:12donc on disait
26:13il y a 20%
26:14de dérapage
26:15par rapport
26:16au budget initial.
26:17Et un jour
26:18il y a un petit malin
26:19à Bercy qui a dit
26:20ouais 20%
26:21c'est trop important
26:22comme chiffre
26:23on va se le prendre
26:24dans la gueule
26:25c'est pas bien.
26:26Donc il y a un petit malin
26:27qui a dit
26:28au lieu de dire
26:2920% du budget initial
26:30on va dire
26:31quelques % du PIB
26:32parce que le PIB
26:33c'est d'autres chiffres
26:34donc finalement
26:35ça fera plus discret.
26:36Alors maintenant
26:37on a 6% de dérapage
26:38par rapport
26:39au PIB
26:40mais en réalité
26:41il faudrait compter
26:42par rapport au budget initial
26:43c'est vrai.
26:44Et oui
26:45et vous avez raison
26:46c'est que
26:47déjà les français
26:48ne savent même pas
26:49ce que c'est qu'un PIB
26:50déjà
26:51mais il faut aussi
26:52Mais vous savez
26:53que ça a été fait pour ça
26:54c'est une arnaque
26:55ça a été fait pour ça
26:56ce calcul.
26:57Mais c'est une arnaque
26:58c'est une arnaque
26:59il y a 40 ans
27:00les gens qui ont fait ça
27:01sont morts aujourd'hui
27:02mais cette arnaque
27:03a été perpétuée
27:04par tous les gouvernements
27:05tous les présidents
27:06et ça existe
27:07depuis 40 ans.
27:08D'ailleurs
27:09vous avez fait le calcul
27:10vous Laurent
27:11on nous dit là
27:12qu'on est à 6%
27:13de dérapage
27:14par rapport au PIB
27:15très bien
27:16ça ferait combien
27:17par rapport au budget ?
27:1830% au moins !
27:19Oui 30%
27:20ça veut dire que
27:21par rapport
27:22au budget initial
27:23de l'année
27:24eh bien la France
27:25a dépensé
27:2630% de plus
27:27voilà.
27:28Et c'est plus grave
27:29que ça
27:30pourquoi ?
27:31Parce que
27:32là on parle d'un problème
27:33d'information
27:34mais on paye les impôts
27:35les plus forts du monde
27:36les présidents obligatoires
27:37les plus forts du monde
27:38et ça ne suffit pas
27:39on s'embête
27:40et on a en plus
27:41des résultats
27:42concernant l'efficacité
27:43de la puissance publique
27:44qui sont médiocres
27:45que ce soit l'école
27:46l'hôpital
27:47la justice
27:48c'est catastrophique
27:49on ferme les urgences
27:50et on paye cher
27:51et en plus on s'embête
27:52mais
27:53mais
27:54mais
27:55mais
27:56il faut
27:57incriminer
27:58les politiques
27:59oui mais pas que
28:00pas que
28:01les Français
28:02quand il fallait
28:03voter pour des efforts
28:04il fallait faire des efforts
28:05ah ils ne l'ont surtout pas élu
28:06Edouard Balladur
28:07pareil
28:08ah on ne l'a surtout pas élu
28:09et deux ans après
28:10on émisait des gens
28:11qui allaient mettre
28:12les 35 heures
28:13quand Nicolas Sarkozy
28:14a mis en place
28:15la règle du non remplacement
28:16des fonctionnaires
28:17sur deux
28:18de façon à rééquilibrer
28:19la masse salariale
28:20de l'État
28:21sur plusieurs années
28:22ah on ne l'a surtout pas réélu
28:23quand François Fillon
28:24comme le disait Philippe
28:25justement tout à l'heure
28:26parlait d'efforts
28:27etc
28:28alors lui
28:29on lui a sorti
28:30la salle des costumes
28:31c'était fini
28:32donc
28:34la population française
28:35a aussi
28:36des responsabilités
28:37parce que
28:38tous les Français
28:39savent qu'on est en déficit
28:40depuis des années et des années
28:41tous
28:42même si
28:43même même
28:44avec l'affaire du PIB
28:45donc il arrive un moment
28:46ben les Français
28:47vous allez payer
28:48votre manque d'intérêt
28:49votre manque de culture
28:50et là
28:51je n'incrime
28:52je n'incrime pas
28:53les journalistes
28:54parce que
28:55quand on suit l'actualité
28:56vous tous
28:57les journalistes
28:58vous nous faites régulièrement
28:59des points
29:00sur la situation économique
29:01quand on regarde les émissions
29:02c'est dans l'air
29:03vous nous faites régulièrement
29:04alors vous savez quoi
29:05entre nous
29:06on sait très bien
29:07que les émissions économiques
29:08elles ne marchent jamais
29:09les gens ne les suivent pas
29:10donc au bout d'un moment
29:11on se lasse
29:12elles ne font pas d'audience
29:13par exemple
29:14mais les politiques
29:15aujourd'hui
29:16ils sont dans un système
29:17où on change de ministre
29:18tous les 6 mois
29:19tous les ans
29:20on a peut-être eu
29:21en 10 ans
29:22on a peut-être eu
29:23une dizaine de ministres
29:24du budget
29:25alors oui
29:26monsieur le maire était là
29:27mais enfin
29:28c'est trop facile
29:29il faudrait aussi
29:30appliquer une faute
29:31parce qu'ils sont contents
29:32de s'en aller
29:33et ils nous laissent
29:34ils ont joué sans entrave
29:35et on a tout fait
29:36pour protéger leur pouvoir
29:37d'achat au détriment
29:38de leurs enfants
29:39merci Laurent
29:40c'était très très enrichissant
29:41et comme c'est une émission
29:42de débat
29:43on aime bien tous débattre
29:44je vous dis que
29:45j'aurais signé
29:46à la virgule presque
29:47ce que vous avez dit
29:48mon cher Laurent
29:49merci à vous
29:50Hervé vous êtes là Hervé ?
29:51oui on vous a rappelé
29:52c'est vous qui nous avez
29:53laissé un message
29:54depuis l'Espagne
29:55tout à l'heure
29:56exactement
29:57bon et bien écoutez
29:58à tout de suite
29:59contactez-nous gratuitement
30:00via l'appli RTL
30:01ou au 3210
30:0250 centimes l'ami
30:03les auditeurs ont la parole
30:04Eric Brunet
30:05et Céline Landreau
30:06sur RTL
30:07on est donc avec
30:08Hervé Hervé
30:09qui nous avait laissé
30:10un message
30:11depuis Barcelone
30:12et qu'on a rappelé
30:13donc vous vouliez vous
30:14pondérer
30:15j'allais dire
30:16un petit peu
30:17la colère
30:18qu'on peut entendre
30:19parfois au 3210
30:20sur la situation du pays
30:21alors pondérer
30:22mais également
30:23ne pas oublier
30:24certaines choses
30:25effectivement
30:26moi j'ai vraiment vu
30:27la différence
30:28durant le Covid
30:29par exemple
30:30avec le quoi qu'il en coûte français
30:31et il y a eu
30:32certaines aides
30:33en Espagne
30:34mais qui n'étaient absolument
30:35pas comparables
30:36en sortir du Covid
30:37j'avais
30:38dans les quartiers
30:39de Barcelone
30:40on voyait jusqu'à 30%
30:41des commerces
30:42qui étaient fermés
30:43le rideau
30:44définitivement fermé
30:45et de ce que je voyais
30:46quand je venais
30:47en France
30:48je n'ai pas eu l'impression
30:49qu'il y a eu un impact
30:50aussi important
30:51sur les commerces français
30:52et c'est grâce
30:53en partie
30:54au soutien
30:55du gouvernement
30:56aux aides
30:57mises en place
30:58pour éviter
30:59du chômage massif
31:00pour éviter
31:01des fermetures
31:02d'entreprises massives
31:03et donc
31:04les fermetures
31:05elles sont arrivées
31:06l'année suivante
31:07chez nous
31:08du coup
31:09puisque des boîtes
31:10ont été maintenues
31:11artificiellement
31:12des boîtes
31:13qui auraient dû
31:14naturellement fermer
31:15puisque chaque année
31:16il y a des
31:17milliers de faillites
31:18voilà donc
31:19elles ont été maintenues
31:20artificiellement
31:21avec notre argent
31:22mais elles ont fermé
31:23l'année suivante
31:24ça je ne dis pas le contraire
31:25mais de toute façon
31:26les faillites ont permis
31:27à ces entreprises
31:28au final de se maintenir
31:29peut-être un an
31:30ou deux plus tard
31:31mais ce que je veux dire
31:32de manière globale
31:33et je rejoins
31:34ce que disait Laurent
31:35nous les français
31:36nous sommes responsables
31:37de ce qui se passe
31:38et moi je le vois réellement
31:39avec le modèle social
31:40la différence flagrante
31:41entre l'Espagne
31:42et la France
31:43en Espagne
31:44il y a moins
31:45de prélèvements à la source
31:46moins de prélèvements sociaux
31:47de manière globale
31:48par contre
31:49les aides ne sont absolument
31:50pas comparables
31:51aujourd'hui en France
31:52on a des aides pour toutes
31:53des aides à la rentrée scolaire
31:54des aides pour Noël
31:56ça n'existe pas en Espagne
31:58je vous donne mon exemple
31:59l'année dernière
32:00pendant quelques mois
32:01j'étais au chômage
32:03sortant d'un très bon poste
32:05à responsabilité
32:06à plusieurs milliers d'euros
32:07net de salaire par mois
32:09mon chômage a été de 950 euros
32:12en Espagne
32:13ce n'est pas proportionnel
32:14à votre salaire précédent
32:17et aujourd'hui
32:18la France
32:19le problème
32:20quand il y a eu les gilets jaunes
32:21par exemple
32:22quel était le message ?
32:23il y a trop d'impôts
32:24vous êtes d'accord ?
32:25vous n'arrêtez pas de le dire
32:26je crois que la France
32:27est le deuxième pays au monde
32:28après la Belgique
32:29au niveau des prélèvements
32:30au niveau des impôts
32:32par contre
32:33il y a toutes les aides
32:34qu'a fait Macron
32:35quand il a voulu aider
32:36et écouter les gilets jaunes ?
32:37il a dit
32:38au final
32:39on va enlever
32:40je crois
32:41à peu près 30 milliards
32:42d'impôts
32:43derrière
32:44les Français
32:45ne veulent pas
32:46qu'on touche à leurs aides
32:47et donc
32:48à un moment
32:49quand on fait un budget
32:50si on a moins de rentrée
32:51on doit trouver une solution
32:52pour baisser les dépenses
32:53et aujourd'hui
32:54le problème
32:55et c'est là
32:56où je rejoins Laurent
32:57votre interlocuteur précédent
32:58c'est que
32:59on fait du populisme
33:00à l'état pur
33:01du clientélisme à l'état pur
33:02en France
33:03depuis des décennies
33:04et aujourd'hui
33:05on va baisser les impôts
33:06mais ah oui
33:07vous ne voulez pas
33:08qu'on touche à ces aides
33:09oui bien sûr
33:10vous ne voulez pas
33:11qu'on touche à ces avantages acquis
33:12oui oui je comprends
33:13les gens marchent dans la rue
33:14et en général
33:15on s'aide
33:16et c'est comme ça
33:17et vous dites
33:18que finalement
33:19c'est nous les Français
33:20qui portons cette responsabilité
33:21on n'est jamais content
33:23et on n'a pas envie
33:24qu'on nous sucre
33:25notre modèle social
33:28les aides bien évidemment
33:29etc quoi
33:30c'est ce que vous dites
33:31en gros
33:32Hervé
33:33les taux d'enseignants
33:34qui vont être supprimés
33:35en théorie
33:36sur le nouveau budget
33:37on a entendu intoler
33:39maintenant derrière
33:40quand on fait le calcul
33:41on entend que
33:42le taux d'élèves
33:43par enseignant
33:44va s'améliorer
33:45parce que
33:46parce qu'au final
33:47la démographie
33:48parce qu'il y a une baisse démographique
33:49exactement
33:50pardon Hervé
33:51on est un poil pressé
33:52par le temps
33:53parce qu'on voulait aborder
33:54un autre sujet
33:55alors je ne sais pas
33:56si ça existe
33:57en Espagne
33:58mais on a été un peu interpellé
33:59en entendant ce matin
34:00sur l'antenne d'RTL
34:01un reportage
34:02de Mickaël Lefebvre
34:03bonjour Mickaël
34:04vous êtes avec nous
34:05bonjour Céline
34:06bonjour à tous
34:07Mickaël vous êtes allé
34:08à l'Escarenne
34:09dans les Alpes-Maritimes
34:10c'est près de Nice
34:11village qui a pris
34:12une décision assez surprenante
34:13on change complètement de sujet
34:14enfin quoi que
34:15on est plus tout à fait
34:16sur le budget
34:17mais sur les coûts
34:18que peuvent représenter
34:19pour une mairie
34:20les déjections canines
34:21racontez-nous ce qui a été
34:22mis en oeuvre
34:23eh bien du côté de l'Escarenne
34:24on en avait marre
34:25justement de ramasser
34:26ces déjections canines
34:27ça coûte à la commune
34:28selon elle environ
34:29environ 25 000 euros par an
34:31ils ne ramassent pas
34:32les propriétaires de chiens
34:33parfois ne ramassent pas
34:34les agents de la voirie
34:35se retrouvent avec
34:3610-20 crottes de chiens
34:37à ramasser tous les jours
34:38du coup
34:39eh bien ils ont décidé
34:40de prélever de la salive
34:41sur tous les chiens
34:42de cette petite commune
34:43de 2600 habitants
34:44ça représente
34:45une centaine de chiens
34:46prélèvement de salive
34:47donc fichage ADN
34:48et puis derrière
34:49eh bien quand le propriétaire
34:50ne ramassera pas
34:51la crotte de son chien
34:52la déjection
34:53eh bien ça sera analysé
34:54et on pourra retrouver
34:55le propriétaire du chien
34:56et lui faire payer
34:57une amende de nettoyage
34:58d'au moins 300 euros
34:59incroyable mesdames messieurs
35:00bon restez avec nous
35:01vous nous appelez sur ce sujet
35:02est-ce que c'est une bonne idée
35:03de tracer comme ça
35:04les chiens
35:05et leurs propriétaires
35:06à tout de suite
35:07jusqu'à 14h
35:08les auditeurs ont la parole
35:09les auditeurs ont la parole
35:10les auditeurs ont la parole
35:11les auditeurs ont la parole
35:12les auditeurs ont la parole
35:13les auditeurs ont la parole
35:14les auditeurs ont la parole
35:15les auditeurs ont la parole
35:17jusqu'à 14h
35:18les auditeurs ont la parole
35:19sur RTL
35:21Eric Brunet
35:22Céline Landreau
35:23les auditeurs ont la parole
35:24Eric Brunet
35:25Céline Landreau
35:26sur RTL
35:27au lieu de donner
35:29des amendes
35:30des solutions
35:32plus sophistiquées
35:33les unes que les autres
35:34est-ce qu'il ne serait pas mieux
35:36de discipliner
35:38les propriétaires de chiens
35:40qu'il faut responsabiliser
35:42et bah qui il faut
35:44donner des leçons
35:45de bienféance
35:46et de civisme
35:47merci pour vos émissions
35:50voilà c'est Annie
35:51elle mise sur la prévention
35:52plutôt que sur la sanction
35:55c'est une idée
35:56nous sommes avec Mariline
35:57bonjour Mariline
35:58oui bonjour à tous
35:59bonjour
36:00donc je rappelle à ceux
36:01qui prennent l'émission en cours
36:02qu'on parle de ce qui s'est passé
36:03dans une petite commune
36:04près de Nice
36:06où là
36:07le maire a décidé
36:08qu'il allait faire
36:09un test salivaire
36:10chez le vétérinaire
36:11pour tous les chiens
36:12et ce sera un test ADN
36:14et ainsi quand il y aura
36:15une crotte sur la voie publique
36:16et bien on fera
36:17une analyse de l'ADN
36:18et on saura
36:19qu'il s'agit du chien
36:20de monsieur Bidule
36:21ou de madame Schmuck
36:24et donc
36:25ça ne sera pas
36:26la mairie qui paiera
36:28mais ce sera à travers
36:29une amende
36:30le propriétaire du chien
36:31qui paiera
36:32est-ce que c'est une bonne idée Mariline ?
36:33bah écoutez
36:34c'est amusant
36:35parce que moi
36:36j'avais eu cette idée là
36:37il y a une dizaine d'années
36:38pour faire un poisson d'avril
36:39et vous voyez
36:40je vois qu'on y arrive
36:42alors
36:43qu'est-ce que vous aviez fait alors ?
36:45bah écoutez
36:46j'avais fait un poisson d'avril
36:47en disant qu'effectivement
36:48à l'époque
36:49j'habitais à Eden
36:50et j'avais dit
36:51qu'il y aurait eu
36:53un test de fait
36:55sur les crottes des chiens
36:56après
36:57un fichier
36:58des chiens
36:59habitant dans la commune
37:00j'avais fait ça
37:01en tant que poisson d'avril
37:02et vous voyez on y arrive
37:03mais je voulais
37:04vous faire part
37:05de mon expérience à moi
37:07moi j'ai 70 ans
37:08mon mari a 76 ans
37:10et puis vous savez
37:11on a du mal à se baisser
37:13alors on a changé
37:14les habitudes
37:15de notre petit chien
37:16et notre petit chien
37:17maintenant
37:18est élevé
37:19comme un petit chat
37:20c'est à dire que
37:21il a une litière
37:22c'est un chihuahua
37:23mais il a une grande litière
37:24donc ça peut
37:25pour tous les petits chiens
37:26on a impliqué
37:27ce petit chien
37:28à faire ses besoins
37:29dans notre appartement
37:30dans cette litière
37:31exactement
37:32comme un petit chat
37:33parce que vous savez
37:34vous voyez très souvent
37:35des personnes âgées
37:36promener leurs petits chiens
37:37et je ne sais pas
37:38si quelqu'un
37:39n'y a pas regardé
37:40mais il y avait
37:41un petit chien
37:42je ne sais pas
37:43si quelqu'un n'y a pas regardé
37:44mais elles ne peuvent pas ramasser
37:45elles ne peuvent pas ramasser
37:46parce qu'elles ne peuvent plus
37:47se baisser
37:48donc c'est une idée
37:49que je donne aux auditeurs
37:50lorsque ça se passe
37:51très très bien
37:52on achète une litière
37:53on met de la litière
37:54on éduque le petit chien
37:55à aller faire ses besoins
37:56dans la litière
37:57et on a plus ce problème
37:58de petites crottes
37:59sur les trottoirs
38:00avec des gens
38:01qui ne peuvent pas
38:02ramasser
38:03les crottes
38:04des chiens
38:05je voulais vous faire
38:06part de mon expérience
38:07très bien
38:08c'est noté
38:09et il a appris
38:10simplement
38:11ça n'a pas été compliqué
38:12pour lui faire rentrer
38:13ça n'a pas été compliqué du tout
38:14on a attendu
38:15qu'il puisse arriver
38:16à un moment
38:17ses pipis
38:18et ses besoins
38:19dans l'appartement
38:20puisqu'on ne l'a pas senti
38:21on a pris ses besoins
38:22on l'a mis dans la litière
38:23on lui a expliqué
38:24écoutez
38:25ça a pris
38:26une petite semaine
38:27pour le berger allemand
38:28pour le berger allemand
38:29il faudra
38:30le dog allemand
38:31il faudra
38:32une grosse litière
38:33non mais
38:34moi je parle
38:35des personnes âgées
38:36des proches
38:37des enfants
38:38des enfants
38:39des personnes âgées
38:40des personnes
38:41en raison
38:42d'handicap
38:43maintenant
38:44il est évident
38:45que quand vous avez
38:46un chien de non-voyant
38:47qui va faire ses besoins
38:48etc.
38:49il faut aussi
38:50penser
38:51alors
38:52moi j'ai connu
38:53l'époque
38:54où dans les villes
38:55on mettait
38:56des endroits
38:57spécifiques
38:58pour que les gens
38:59moi personnellement
39:00je n'en vois plus
39:01il y a une trentaine
39:02d'années
39:03il y a une trentaine
39:04d'années
39:05on avait
39:06dans les villes
39:07des endroits
39:08on appelait ça
39:09les crottoirs
39:10et les chiens
39:11pouvaient faire leurs besoins
39:12je ne les vois plus
39:13ni en région parisienne
39:14c'est vrai
39:15nulle part
39:16je ne les vois plus
39:17et je trouve
39:18que c'était
39:19une très très bonne idée
39:20mais je voulais
39:21attirer l'attention
39:22sur les gens
39:23qui ne peuvent pas ramasser
39:24on a entendu
39:25Marie-Line
39:26je vais faire tourner
39:27la parole
39:28je vous coupe
39:29un tout petit peu
39:30sèchement
39:31mais merci
39:32pour ce joli témoignage
39:33je vous souhaite
39:34une très belle
39:35après-midi
39:36à l'écoute d'RTL
39:38Madeleine est avec nous
39:39bonjour ma chère Madeleine
39:40oui bonjour Eric
39:41bonjour Céline
39:42bonjour
39:43bonjour les auditeurs
39:44oui moi je vous appelais
39:45suite à ce que j'ai entendu
39:46ce matin
39:47à vos infos
39:48je trouve que
39:49c'est pas une vraie bonne idée
39:50pour une bonne raison
39:51c'est que
39:52ça coûte cher
39:53à la commune
39:54déjà
39:55et puis
39:56je ne sais pas
39:57si ça changera grand chose
39:58je vois chez nous
39:59moi je suis un peu en colère
40:00contre les propriétaires
40:01de chiens
40:02dont je suis moi-même
40:03propriétaire de chiens
40:04donc
40:05et je promets
40:06et je promène ma chienne
40:07et lorsque
40:08je la promène
40:09je ramasse
40:10ses déjections
40:11lorsqu'elle le fait
40:12sur le passage
40:13parce qu'on a
40:14beaucoup beaucoup
40:15de chemin piéton
40:16nous
40:17et je trouve que c'est
40:18vraiment un fléau
40:19entre guillemets
40:20que c'est quand même
40:21un fléau
40:22d'être obligé
40:23de regarder
40:24où on met les pieds
40:25quand on se promène
40:26avec des petits enfants
40:27ou avec une poussette
40:28ou un enfant
40:29avec un vélo
40:30parce qu'il y en a
40:31vraiment partout
40:32c'est quand même
40:33pas compliqué
40:34quand on a des gros chiens
40:35et des petits sacs
40:36que l'on accroche à la laisse
40:37et on ramasse
40:38et il y a un petit peu
40:39des poubelles partout
40:40donc je trouve que
40:41c'est quand même
40:42assez facile
40:43mais il suffit simplement
40:44d'avoir l'idée
40:45de le faire
40:46je vois chez nous
40:47on a essayé
40:48de sensibiliser
40:49sur le journal communal
40:50où on mettait
40:51130 euros d'amende
40:52si on voyait
40:53quelqu'un
40:54qui laissait son chien
40:55faire
40:56sur l'espace public
40:57et vous avez vu
40:58une différence ou pas
40:59avec cette menace d'amende ?
41:00ben non
41:01il n'y aura pas de différence
41:02qui va se faire
41:03pour une bonne raison
41:04il n'y aura pas
41:05de policiers derrière
41:06ou alors d'adhésion
41:07mais c'est pas le genre
41:08de choses à faire non plus
41:09mais je trouve que
41:10ça n'a pas apporté
41:11je pense qu'il faut
41:12essayer de sensibiliser
41:13c'est vrai
41:14les citoyens
41:15mais quand on voit
41:16tous les mégots
41:17qu'il y a par terre
41:18et toutes les bouteilles
41:19et tous les papiers jetés
41:20je pense que
41:21les éjections canines
41:22ça leur passe au-dessus
41:23oui
41:24ça m'agace beaucoup moi
41:25quand je vois quelqu'un
41:26qui regarde à gauche
41:27à droite
41:28qu'il y a un chien en laisse
41:29et qui se dit
41:30chouette
41:31personne ne m'a vu
41:32et je ne ramasse pas
41:33et je m'en vais
41:34et ça c'est fréquent
41:35dans l'espace urbain
41:36merci Madeleine
41:37pour ce témoignage
41:38merci beaucoup
41:39à vous
41:40très bon après-midi
41:41à vous
41:42je passe le micro à Jeannie
41:43on a quelques minutes
41:44encore
41:45bonjour ma chère Jeannie
41:46bonjour
41:47oui bonjour Eric
41:48et bien
41:49écoutez moi
41:50je trouve que
41:51c'est pas une si mauvaise idée
41:52que ça
41:53ça va peut-être faire réfléchir
41:54en plus les communes
41:55effectivement
41:56vont avoir peut-être
41:57des frais pour ça
41:58mais aussi
41:59les communes
42:00peuvent peut-être récupérer
42:01aussi de l'argent
42:02les budgets des communes
42:03ont été quand même
42:04assez coupés
42:05et donc
42:06et puis je trouve
42:07que c'est quand même
42:08fort désagréable
42:09de voir
42:10ces crottes de chiens
42:11et moi j'habite
42:12à la campagne
42:13c'est ce que je disais
42:14à votre collègue
42:15j'habite à la campagne
42:16mais j'ai un cabinet
42:17qui est en ville
42:18et franchement
42:19là on s'en rend compte
42:20que c'est quand même
42:21les gens sont quand même
42:22impolis
42:23et surtout
42:24n'éduquent pas
42:25et il faut commencer
42:26à éduquer
42:27déjà les enfants
42:28les enfants
42:29d'ailleurs
42:30ce sont les premiers
42:31à se faire remarquer
42:32quand il y a
42:33une crotte de chien
42:34en quelque part
42:35papa maman
42:36crotte de chien
42:37voilà exactement
42:38et puis
42:39voilà moi je sais
42:40que ça m'est arrivé
42:41plusieurs fois
42:42de dire à la personne
42:43vous avez besoin
42:44d'un papier
42:45si vous voulez
42:46j'en ai un
42:47pour ramasser
42:48vous aussi
42:49merci
42:50merci Jeannie
42:51on verra
42:52si l'expérience
42:53de Pierre Donnaday
42:54maire d'Escarenne
42:55dans les Alpes-Maritimes
42:56a fonctionné
42:57il va donc cette semaine
42:58prélever
42:59l'ADN des chiens
43:00dans la commune
43:01pour pouvoir
43:02tracer leur crotte
43:03bonjour Jean-Alphonse Richard
43:04bonjour à tous
43:05le programme
43:06de l'or du crime
43:07nous revenons
43:08sur une affaire
43:09un fait divers
43:10sans doute le plus célèbre
43:11de France
43:12exactement
43:13les 40 ans
43:14aujourd'hui
43:15il y a 40 ans pile
43:16de l'affaire Grégory
43:17deux émissions
43:18et bien voici
43:19le volet numéro 1
43:2014h
43:21à tout de suite
43:22à tout de suite
43:23tous les jours
43:24dès midi
43:25prenez la parole
43:26sur RTL

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