• il y a 2 mois
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 01 octobre 2024.

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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Eric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:08On parle des hausses d'impôts, tiens je vais saluer, il a fait le 32-10, Jean-Michel,
00:13mon cher Jean-Michel, bonjour !
00:15Bonjour Eric et bonjour à toute l'équipe.
00:17Il semblerait que cet après-midi, Michel Barnier évoque trois pistes possibles, peut-être d'autres,
00:22mais ce que l'on sait d'après nos confrères et ça a été confirmé par les journalistes d'RTL,
00:28c'est que du côté de la voiture, il y a un malus qui pourrait être multiplié par deux ou par trois
00:34pour certaines voitures, peut-être les SUV, facture d'électricité qui serait plus élevée,
00:38tout ça c'est pour récupérer de l'argent, et puis une fiscalité plus forte, plus dure, plus lourde sur les entreprises.
00:46Voilà les trois pistes qui pourraient être évoquées par Michel Barnier cet après-midi.
00:50Jean-Michel, est-ce que cela vous ravit ?
00:52Merveilleux, ça fait 50 ans qu'on met la charrue devant les bœufs et ça continue.
00:58Vous allez nous expliquer ça dans un instant, Jean-Michel, bien que je sois d'accord avec vous.
01:02A 13h01, c'est le rappel des titres avec Céline Landreau.
01:06Ce sera donc à 15h la déclaration de politique générale de Michel Barnier à l'Assemblée nationale.
01:11Premier ministre qui dévoilera les priorités de son gouvernement avec dans les tuyaux, vous l'évoquiez à l'instant Eric,
01:16ce choc fiscal, augmenter les taxes sur l'électricité, le malus auto, impossible l'impôt,
01:21également sur les bénéfices exceptionnels des grands groupes.
01:24Voilà les pistes pour trouver 15 à 18 milliards d'euros.
01:29Il faut accepter de partager l'effort, a expliqué tout à l'heure la porte-parole du gouvernement Maude Bréjon à l'issue du Conseil des ministres.
01:37A l'international, l'Hezbollah dément une incursion israélienne en cours sur le sol libanais,
01:45contrairement à ce qu'affirmait l'armée israélienne qui fait état de violents combats
01:50après le lancement d'une offensive militaire dans le sud du pays.
01:53Elle enjoint d'ailleurs les Libanais à ne pas se rendre dans cette partie du pays à bord de leur véhicule pour leur propre sécurité.
01:59Un mot de football aussi puisque la Ligue des champions continue ce soir avec ce choc à Londres.
02:05Arsenal reçoit le Paris Saint-Germain, ce sera à vivre sur l'antenne d'RTL dès 20h55.
02:10Avant ça, Brest se déplace à Salzbourg, là ce sera à 18h45 et à vivre cette fois sur l'application RTL et sur le site rtl.fr évidemment.
02:19Tout ça est complètement gratuit.
02:22Le temps en Peguibroche pour cet après-midi avec encore de la pluie sur le centre du pays.
02:28Oui, entre la façade atlantique, la Franche-Comté et le nord des Alpes avec localement des pluies soutenues,
02:33de part et d'autre un temps plus sec avec quelques petites éclaircies entre la Bretagne, l'Ile-de-France et la Lorraine.
02:38Ça reste tout de même encore bien nuageux et quelques petites averses sur les Hauts-de-France.
02:43Et sur un tiers sud, on a un ciel bien voilé entre le sud de la Garonne en allant vers le massif central,
02:49plus lumineux sur la région PACA et l'est de la Corse, des températures qui sont toujours timides sur le nord, 15 à 18 degrés
02:56et qui sont de saison voire un peu plus dans le sud, 19 à 26 degrés.
03:00Merci Pegui.
03:01Les auditeurs ont la parole.
03:02Éric Brunet, Céline Landreau sur RTL.
03:05Je ne voudrais pas critiquer M. Barnier parce qu'il n'a pas encore commencé son mandat,
03:10mais je ne comprends pas que des gens intelligents, la seule solution qu'ils ont pour sortir le pays de la crise,
03:17c'est augmentation des impôts et aucune proposition pour faire des économies.
03:23Moi, à la fin du mois, je suis à Cours et je fais des économies.
03:26Je ne cherche pas à voler de l'argent ni à en prendre encore ailleurs.
03:29Mais il a tellement raison cet auditeur anonyme qui nous laisse ce message.
03:33Bravo monsieur, je suis tout à fait d'accord avec ça.
03:36Comment est-il possible que la seule variable d'ajustement, ce soit les impôts,
03:40dans un pays qui s'appelle la France, où l'on est le pays où les prélèvements obligatoires,
03:45dans leur globalité, sont les plus élevés du monde ?
03:48Enfin franchement, quand vous êtes le plus mauvais élève de la classe, on essaie de corriger,
03:53mais pas en rajoutant des impôts.
03:55On est déjà le pays qui paie le plus d'impôts du monde.
03:58Pourquoi en rajouter encore ? N'y a-t-il pas une autre variable d'ajustement
04:02qui pourrait être autre chose que la fiscalité, les impôts ?
04:06Ben, à croire que non.
04:07Jean-Michel a fait le 3210, alors vous avez commencé en me disant,
04:10une fois encore, on va mettre la charrue avant les bœufs Jean-Michel.
04:14Qu'est-ce que ça veut dire ?
04:15Exactement, ça veut dire qu'on fait tout à l'envers.
04:17Vous savez, Eric, dimanche, sur une émission de télévision, j'ai pleuré comme un gamin de 10 ans.
04:22C'était une émission sur les fonderies françaises et sur le stade de foot de Sedan.
04:28J'ai pleuré comme un gamin, je suis un patriote.
04:30Ça m'a fait mal au ventre de voir cette usine qui est en train de couler,
04:34qui avait peut-être 5 ou 6 000 salariés auparavant, qui n'en a plus que 300.
04:38Et qui, pour des raisons de rentabilité, bien évidemment, on est trop cher au niveau du coût du travail.
04:44Donc, toute cette industrie est partie à l'étranger.
04:47Et toutes ces fonderies sont parties comme plein d'autres industries en France.
04:51Et aujourd'hui, on se retrouve avec...
04:53On n'est absolument pas compétitif, je suis désolé.
04:56On n'est absolument pas compétitif sur toute la ligne.
04:58Et on veut encore en rajouter.
05:00On produit une électricité en France entre 57 et 71 euros le mégawatt.
05:05Et aujourd'hui, on nous explique qu'il va falloir encore augmenter le prix de l'électricité pour s'en sortir.
05:10Au secours, on nous explique qu'il va falloir augmenter la taxe sur les véhicules de luxe, entre guillemets.
05:16Mais on ne nous explique pas que dans le reste de l'Europe, en Allemagne ou en Pologne, ce n'est pas du tout comme ça.
05:21Aujourd'hui, vous voyez fleurir sur le périph' parisien ou de partout en France
05:25de grosses voitures avec des plaques allemandes ou des plaques polonaises.
05:28Pourquoi ? Parce que vous louez votre voiture à l'étranger.
05:31Vous mettez un gros chèque sur la table.
05:33Votre voiture ne vous appartient pas.
05:35Elle est à une société étrangère.
05:37Deux avantages.
05:38La fiscalité.
05:39Vous ne payez pas la TVTS si vous la mettez sur la société.
05:42Vous avez des assurances qui sont bien moins chères à l'étranger qu'en France.
05:45Et derrière, vous ne payez pas les radars fixes.
05:47Puisque vous passez dedans et qu'il n'y a pas de dénonciations sur les radars comme ça.
05:50Jean-Michel, je voudrais revenir sur le premier point.
05:52Je vous garde avec moi.
05:53Sur le premier point que vous avez évoqué, c'est-à-dire les taxes qui s'appliquent sur les entreprises,
05:57quelles qu'elles soient, surtout les PME,
06:00et qui font qu'elles ne sont plus concurrentielles.
06:03Moi, je connais pour des raisons familiales, je connais bien le monde, l'industrie de la lunette.
06:07Et dans le Jura, il y avait des entreprises qui fabriquaient des lunettes
06:13qui étaient les meilleures du monde.
06:14Meilleure qu'au Japon, meilleure qu'en Italie, où ils ont un vrai savoir-faire aussi.
06:18On était meilleur du monde.
06:20Et puis, les taxes étaient telles que finalement,
06:22les meilleures lunettes du monde qu'on fabriquait dans le Jura,
06:25elles étaient une fois et demie plus chères que les meilleures du monde,
06:29juste derrière nous, qui étaient faites en Italie ou dans d'autres pays.
06:33Et donc, du coup, peu à peu, les lunetiers français ont dit
06:36« Bon, très bien, nous, on dessine les lunettes,
06:38mais maintenant, on ne va peut-être plus les faire fabriquer dans le Jura,
06:41on va aller les faire fabriquer en Italie ou dans tel autre pays. »
06:44Je ne parle même pas de la Chine, je ne parle pas de la Chine.
06:46« Et dans tel autre pays européen, etc. »
06:48Et effectivement, elles étaient aussi bien faites,
06:50mais pour 20, 30, 40% moins chères.
06:54Donc finalement, ça a tué peu à peu ce savoir-faire incroyable,
06:58ancestral, que nous avions dans le Jura, en France,
07:01qui était celui d'une industrie de la fabrication de la lunette
07:04qui était incroyable, qui était florissante, qu'on nous enviait.
07:07Et maintenant, à cause de la fiscalité,
07:09les boîtes qui sont là-bas, il y en a qui demeurent encore,
07:12qui sont toujours là, qui ont un vrai savoir-faire.
07:13Mais franchement, ça a été divisé par 10, par 20.
07:17C'est très triste, parce que ça, c'est vraiment
07:19des entreprises sur le carreau, à cause de la fiscalité.
07:23« On nous taxe avant de produire, en France. »
07:25« On est le seul pays du monde où on nous taxe avant de produire. »
07:28« C'est un truc de fou. »
07:29« Vous produisez, et derrière, vous êtes déjà taxé. »
07:32« En Suisse, ça ne se passe pas du tout comme ça. »
07:33« En Italie, ça ne se passe pas comme ça. »
07:34« Le public-check, ça n'a rien à voir. »
07:36« Ils sont à 15, 20% de charges sur un salarié. »
07:39« Nous, on est à 76%. »
07:41« Comment vous voulez-vous que les gens, et que les sociétés,
07:44et les investisseurs, restent en France ? »
07:46« C'est juste impossible. »
07:47« Si vous voulez faire du business et faire de l'argent,
07:49vous êtes obligés de partir à l'étranger. »
07:51« Obligés. »
07:52« Les usines ferment. »
07:53« Les aciers, ils ferment. »
07:54« C'est une catastrophe. »
07:56Alors, vous avez remarqué, quand même,
07:57moi, je ne suis pas spécialement militant de la Macronie,
07:59mais Emmanuel Macron a essayé de corriger cela.
08:02Il a corrigé, mais on est toujours bien au-dessus des standards européens.
08:06Eh bien, il y a des gens, à gauche, même à droite,
08:10qui disent « Bon, écoutez, il a fait des cadeaux aux entreprises. »
08:13comme si essayer de ramener la fiscalité des entreprises
08:16dans le standard européen était un cadeau.
08:19Bon, qu'est-ce que vous voulez ?
08:21Il y a des tas de gens, Michel Barnier en tête,
08:24qui se disent « Bon, on va un peu remonter ça. »
08:26« Il faut tout changer. Tout, tout, tout. »
08:29Jean-Michel, on attend évidemment la prise de parole de Michel Barnier
08:32cet après-midi devant les députés pour savoir
08:34exactement à quelle sauce les chefs d'entreprise, notamment, seront mangés.
08:38Mais dans les pistes de réflexion qu'on a pu avoir ici à la rédaction d'RTL,
08:45le gouvernement semble cibler davantage les très grandes sociétés
08:50pour ces augmentations ponctuelles d'impôts.
08:52On n'est pas, a priori, sur des augmentations concernant les PME,
08:56d'après les premières pistes communes.
08:58Ils en ont de plus pour qu'ils emmènent leur siège à l'étranger.
09:00Ça va être une évidence.
09:02Aujourd'hui, si on dépasse une fois et demie le salaire net d'un salarié,
09:07on ne peut plus fonctionner en France.
09:09La France est en train de s'arrêter.
09:11Je ne sais pas si, dans vos corps de métier autour de vous, vous voyez ce qui se passe.
09:14Moi, je suis aussi dans le chauffage, dans du matériel de chauffage.
09:18Les sociétés sont en train de s'arrêter les unes après les autres.
09:22Leur carnet de commande, c'est deux mois, trois mois maximum.
09:25Il faut faire attention même aux grandes sociétés,
09:27parce qu'on dit toujours en France, on adore répéter,
09:29« Regardez les grandes sociétés proportionnellement,
09:31t'as moins d'impôts que les petites, etc. »
09:3470% du tissu en France, du tissu industriel et autres,
09:39c'est des petites sociétés.
09:41Mais les grandes sociétés, elles sont dans un environnement,
09:44d'abord, c'est des sociétés internationales,
09:46dans un environnement où il y a une concurrence fiscale entre les États.
09:49Et si on va leur augmenter les impôts bien plus que les voisins,
09:55il faudra en payer les conséquences.
09:58Elles partiront, mais c'est obligé.
10:00Et aujourd'hui, si on arrivait à vraiment rester dans des clous,
10:04vraiment à des charges qui soient tout à fait cohérentes
10:07avec les autres pays de l'Union,
10:09on reverrait le tissu industriel revenir en France.
10:13On donnerait plus d'argent à nos salariés.
10:15Pourquoi on dit toujours que les Renault, les voitures françaises,
10:19ont du mal à concurrencer les Allemandes, la Deutsche Qualität,
10:23que parce qu'il n'y a pas le savoir-faire ?
10:25Non, bien évidemment.
10:26C'est parce que pour une enveloppe globale,
10:28une voiture qu'on doit sortir à 15 000 euros par exemple,
10:31prenons ce segment-là, les Allemands peuvent en mettre plus.
10:34J'ai une amie qui est une chef de restauration.
10:37Elle a deux restaurants, un à Londres et un à Paris.
10:40Avec la même enveloppe budgétaire pour ces deux restaurants,
10:43elle me dit qu'à Londres, j'ai deux serveurs de plus qu'à Paris
10:48pour exactement les mêmes salaires et la même enveloppe budgétaire.
10:53Je trouve ça fascinant.
10:54Et elle me dit qu'il y a une différence énorme.
10:56En salle, il y a une différence énorme.
10:58À Londres, c'est bien mieux.
11:00C'est scandaleux, scandaleux, vraiment.
11:02Et vous allez voir, 2025, j'ai peur.
11:06J'ai vraiment très, très peur.
11:08Jean-Michel, je voudrais qu'on accueille Nicolas qui a fait le 30210 aussi.
11:11Bonjour Nicolas.
11:12Bonjour Céline, bonjour Éric.
11:14Votre réaction Nicolas, c'est hausse d'impôts,
11:17même si on ne parle pas a priori d'impôts sur le revenu,
11:20mais c'est hausse d'impôts qu'on attend probablement cet après-midi.
11:24Moi, j'ai plutôt tendance à penser que les hausses d'impôts sur les bénéfices exceptionnels,
11:28c'est juste une évidence.
11:30Quand on a vu des grosses entreprises gagner énormément d'argent sur le Covid
11:36pendant qu'il y a des gens qui mouraient, c'était carrément indécent.
11:39Mais qui a gagné d'argent sur le Covid ?
11:42Pendant la période Covid, il y a eu des super bénéfices
11:46qui ont été faits par certaines entreprises.
11:48Du coup, je n'ai pas les noms en tête.
11:49Oui, mais quel genre de bénéfices ?
11:52On a l'impression que c'est des profiteurs de guerre, mais pas forcément.
11:57Après, il y a eu Amazon, tous les trucs de livraison, etc.
12:01Voilà, parce que les gens étaient restés coulâtrés chez eux.
12:04La consommation a changé, évidemment, pendant cette période-là.
12:08Bien sûr.
12:09Quand une entreprise fait des bénéfices, ça peut être aussi grâce aux talents des commerciaux,
12:14aux talents du patron, aux investisseurs qui ont eu le courage
12:18dans des moments difficiles, des actionnaires d'ailleurs,
12:21on dit toujours du mal de l'actionnariat en France,
12:23qui ont eu le courage de risquer de l'argent sur un projet d'entreprise
12:26et qui ont gagné alors que parfois ils perdent.
12:29C'est aussi ça l'équation complexe d'une entreprise.
12:31Ce n'est pas que des profiteurs de guerre qui pensent à se faire du pognon
12:35sur les autres en les regardant mourir.
12:37Parce que je n'aime pas la façon dont vous verbalisez les choses, Nicolas.
12:40Moi, je parle des super bénéfices.
12:42C'est vraiment des bénéfices exceptionnels.
12:44Après, effectivement, tout ce qui est PME et tout ça,
12:47là, il ne faut pas y toucher, bien évidemment.
12:51Voilà.
12:52Sur les pistes que Martialiou avançait tout à l'heure dans notre studio,
12:56je ne sais pas si vous avez eu l'occasion d'écouter,
12:58mais à la fois l'augmentation du malus écologique sur certains véhicules,
13:02la hausse de la taxe sur l'électricité,
13:04alors qu'il sera un peu compensé par la baisse des tarifs.
13:06Mais tout ça, vous en pensez quoi, Nicolas ?
13:09Alors, pour le malus pour les SUV, oui.
13:13Concernant les particuliers, parce qu'effectivement,
13:15quand on est un particulier,
13:16on n'a pas forcément besoin d'un gros SUV de luxe.
13:19Pour les professionnels, ça va être beaucoup plus tempéré
13:22parce qu'eux, ils en ont besoin.
13:24Ils peuvent en avoir besoin.
13:25Donc, je vais les mettre.
13:26Alors, oui pour les particuliers et non pour les professionnels.
13:29Et en plus, ça va améliorer la dynamique de l'écologie.
13:38Et ensuite, le dernier point, c'était l'électricité.
13:41Alors, l'électricité, là, je suis totalement contre.
13:43Parce qu'en fonction des revenus,
13:46ceux qui vont payer le plus d'électricité, c'est les bas revenus.
13:49C'est-à-dire que les bas revenus vont avoir une part d'électricité
13:52dans leur budget beaucoup plus importante que les hauts revenus.
13:55Donc là, ça va être tout simplement taper sur les plus pauvres.
13:59Vous comprenez ?
14:01Proportionnellement, oui.
14:02Sauf à dire de faire des tranches,
14:04comme par exemple, ça existe au Maroc.
14:06Pour l'électricité, il y a des tranches.
14:07C'est-à-dire que jusqu'à tant de kWh, il y a un prix.
14:11Au-dessus d'un deuxième palier, il y a un autre prix, etc.
14:13Et là, ça serait beaucoup plus juste.
14:15C'est-à-dire que ceux qui surconsomment vont payer beaucoup plus.
14:19Et là, ça serait logique.
14:21Bien, Nicolas, merci de votre appel.
14:24Vous restez avec nous, les amis.
14:25Vous continuez à nous enlever trois pistes,
14:28semble-t-il, qui sont étudiées, entre autres,
14:31par le gouvernement pour récupérer entre 15 et 18 milliards.
14:34C'est la somme.
14:35Ils veulent récupérer 15 à 18 milliards.
14:37Une fiscalité plus dure sur les voitures,
14:41sur l'électricité,
14:43la vente d'électricité en France au particulier,
14:45et également sur les entreprises.
14:47Qu'en pensez-vous ?
14:48On ne vous dit pas que ça va être ça de façon certaine.
14:51Ce sont les pistes qui pourraient être évoquées cet après-midi
14:54ou dans les prochains jours.
14:56Qu'en pensez-vous ?
14:5730 de 10.
14:58À tout de suite.
15:0813h14.
15:10Les auditeurs ont la parole.
15:12Avec Éric Brunet et Céline Landreau.
15:15Mais la droite arrivée au pouvoir,
15:17qui propose quoi ?
15:18De remonter les taxes sur l'électricité,
15:23proche comme ça de l'hiver.
15:24C'est très intelligent.
15:26Bien, M. Barnier, je vous souhaite une belle mort
15:30parce que je pense qu'avant décembre,
15:32vous ne serez plus au gouvernement.
15:33Et c'est ce qui me fait dire
15:35que nous avons la droite la plus stupide du monde.
15:39Une belle mort politique, cela va de soi, bien sûr.
15:43Bon, why not ?
15:45Décembre, les paris sont lancés.
15:47Les paris sont lancés.
15:49Tiens, comment ça se passe au standard Victor d'Arcas,
15:52l'empereur du standard ?
15:54Bonjour Éric, bonjour Céline, bonjour à tous.
15:56Vous ne vous endormez pas au moins, Victor ?
15:58Non, non, non.
16:00Des messages sur l'application RTL et sur la page Facebook.
16:03Bon, à peu près tous unanimes, on ne va pas se mentir.
16:05Éric Assain-Brieux, oh, comme c'est bizarre,
16:07on va augmenter l'électricité qui devait baisser en février.
16:10Pascal, l'augmentation des taxes sur l'électricité est un impôt déguisé.
16:14Et là, justement, on a beaucoup d'auditeurs qui disent
16:17qu'il y en a marre que les politiques se cachent derrière les mots.
16:20Ils disent les taxes pour ne pas dire des impôts
16:22selon la définition budgétaire.
16:24Nous ne sommes pas dupes.
16:25Nous, les Français, ce sont bien des impôts, point.
16:27Et donc, voilà, beaucoup de messages en ce sens.
16:29Martine, Marc, Alain, Jean et puis Thomas.
16:32Merci, oh, Victor.
16:34Dès qu'il y a des choses marrantes, intéressantes parmi les messages,
16:37vous nous appelez, vous revenez vers nous, Victor, du Standard.
16:40Denis, bonjour, Denis.
16:42Bonjour, monsieur Brunet.
16:43Bon, vous avez fait le 30 de 10.
16:45Ce n'est pas pour me donner une recette de cuisine.
16:48Non, pas vraiment.
16:49Ou alors celle de l'État.
16:51Si vous n'avez plus de sous, vous prenez sur le peuple,
16:53et puis tout va bien.
16:54Les artisans, vous prenez, vous servez.
16:56Tant qu'ils ne sont pas morts, ils donneront.
16:58C'est vrai ce que disait à l'instant Valéry,
17:00qui nous laisse un message.
17:01C'est quand même la droite qui augmente les impôts.
17:04Ce n'est pas habituel.
17:06Oui, mais bon, attendez.
17:08Il y a longtemps que le verre est dedans,
17:13et maintenant le fruit est pourri.
17:15Il y a une ministre qui a dit
17:18qu'il faut que tout le monde participe.
17:21Ok, ok, on commence par diviser
17:24par 50% de ce qui touche à l'État.
17:27Tous ceux qui travaillent pour l'État,
17:2950% de leur salaire en moins.
17:31Là, on va commencer à faire des économies.
17:33Pourquoi on ne cherche pas où il y a des dépenses inutiles ?
17:36Vous prenez la 10, la 11, le vendredi soir,
17:39le dimanche soir, il y a deux voitures
17:41avec gyrophares à 180,
17:43parce qu'ils rentrent chez eux,
17:44parce qu'ils vont où à 180 ?
17:46Ils bouffent du gasoil.
17:47Il y a deux voitures pour rien,
17:49parce qu'il y a quelqu'un,
17:51soi-disant important,
17:52alors je ne sais pas qui est important sur la Terre,
17:55et qui va, je ne sais où,
17:57avec notre argent.
17:59Denis, quand vous dites qu'il faut diminuer par deux
18:01les revenus des gens de l'État,
18:02vous parlez des élus ou des fonctionnaires ?
18:05Alors, attendez,
18:07tous ceux qui sont,
18:09quand vous voyez qu'il y a des réceptions
18:11et que les personnes sont là pour mesurer
18:13l'écart des mers et qu'ils touchent
18:154 000 balles par mois,
18:17on les met à 2 000.
18:19Les fonctionnaires
18:21à la CPAM, à l'hôpital,
18:23non, on n'y touche pas.
18:25Ce n'est pas un distinguo ?
18:27Denis, je vous interromps une seconde,
18:29après je vous repasse le micro dans une seconde.
18:31Ce que dit Denis, bien évidemment,
18:33il y a des tas de gens qui doivent s'arracher les cheveux
18:35derrière leur radio, derrière leur RTL,
18:37à la maison ou bien dans leur voiture
18:39ou que sais-je,
18:41mais ça paraît fou.
18:43N'empêche qu'après une crise
18:45analogue, la Grèce,
18:47il y a quelques années, a diminué
18:49les pensions des agents publics,
18:51des fonctionnaires de je ne sais plus 15%, 20%.
18:53Ça a été fait,
18:55donc c'est pas si fou que cela.
18:57Et je rajoute qu'il y a eu
18:59cet exemple incroyable aux Etats-Unis, je me souviens,
19:01je ne sais plus dans quel état, il y avait eu des inondations
19:03gigantesques.
19:05Et il fallait reconstruire des bâtiments publics,
19:07des ponts, des ouvrages d'art,
19:09et ça coûtait à l'État concerné, je ne sais plus,
19:11c'était le Wyoming, le Maine, le Montana,
19:13le Nevada, je ne sais rien,
19:15bon bref, peut-être pas le Nevada, c'était
19:17trop sec, bref. Et donc inondation.
19:19Et donc pendant un an,
19:21ils ont mis, peut-être
19:23les deux tiers des agents publics de l'État
19:25au chômage, en disant, on vous reprendra
19:27dans un an, on ne peut plus vous payer,
19:29on doit reconstruire des infrastructures.
19:31Ils ont financé
19:33la reconstruction des infrastructures,
19:35puis un an plus tard,
19:37ils ont réembauché ces agents
19:39publics qui travaillaient pour l'État en question.
19:41C'est fou, on ne peut pas imaginer ça une seconde en France.
19:43Pourtant ça va...
19:45de ce que dit Denis.
19:47Pourquoi on ne peut pas imaginer ça en France ?
19:49Regardez, regardez, là,
19:51il y a l'augmentation de l'électricité.
19:53Il y a des gens qui ont dit, moi je vais
19:55acheter une voiture électrique parce que ça me convient,
19:57parce que voilà. Et c'est leur choix,
19:59je ne critique pas. Arrivez là,
20:01la voiture va faire plus de 2 tonnes.
20:03Ils vont payer du supplément à Paris
20:05en stationnement,
20:07ils vont payer du courant
20:09cher. Ce n'est pas prendre les gens pour des imbéciles.
20:11Cela dit, Denis,
20:13je ne sais pas pourquoi,
20:15personne n'a le courage
20:17de réformer l'État,
20:19de faire la grande vraie réforme de l'État
20:21pour supprimer ce qu'il y a. Alors à chaque fois,
20:23les gens nous disent, non mais
20:25les Français ont envie de plus de services publics.
20:27Oui, on a envie de plus de policiers, d'accord.
20:29Oui, on a envie de plus de médecins
20:31dans les hôpitaux et d'infirmières, d'accord.
20:33Mais ça, c'est quelques pourcents
20:35du service public. Le service public
20:37dans son entièreté, dans sa totalité,
20:39c'est des tas de gens. Je ne sais pas,
20:41par exemple, une personne qui s'occupe des parcs et jardins
20:43dans la ville de Romorantin,
20:45c'est un statut de fonctionnaire à vie.
20:47Le service public, ce n'est pas que la police,
20:49l'armée,
20:51les médecins et les infirmières. Il y a des tas
20:53d'autres choses. Il y a du gras dans des tas
20:55d'autres domaines. Mais à chaque fois qu'on ouvre
20:57le débat, il y a toujours un politique qui dit
20:59vous voulez supprimer des postes de policiers ? Ben non.
21:01Du coup, ça clôture le débat. Mais malheureusement,
21:03non. Il faudrait vraiment mener
21:05le vrai débat, Denis, non ?
21:07Je suis taxé, je suis taxé, je suis artisan,
21:09je suis taxé à 70%.
21:11Je gagne 100 euros,
21:13je redonne 70 à l'État.
21:15Il me reste 30 euros.
21:1730 euros. 100 euros
21:19gagnés. Vous imaginez ?
21:21Alors là, il y a tout. Il y a Gursaf, il y a tout.
21:23Ah ben, il y a tout. Là, tout le monde est passé,
21:25tout le monde s'est servi. J'ai réussi à planquer
21:2730 euros, enfin, les retenir fort
21:29avant qu'ils me les prennent, mais ils vont continuer.
21:31Si ça continue, ils vont me les prendre. Ça, ça va plus être un souci.
21:33Je vais travailler pour la gloire.
21:35Parce que j'aime ce que je fais,
21:37parce que j'ai une clientèle, parce que, voilà,
21:39je fais ça parce que
21:41je suis bien dans ce que je fais.
21:43Mais financièrement,
21:45il vaudrait mieux que je sois salarié.
21:47Vous faites quoi, Denis, comme métier ?
21:49Je suis artisan taxi. Et puis, je vais vous citer
21:51un exemple. Vous qui êtes à Paris,
21:53région parisienne, regardez le nombre
21:55de VTC. Alors, il y en a des très bons
21:57et il y en a des moins bons.
21:59Des VTC avec des plaques de l'Est
22:01et qui
22:03prennent en charge,
22:05ils prennent en charge dans Paris.
22:07Des plaques, ah non, pas de l'Est.
22:09Des plaques de pays de l'Est.
22:11Oui, d'immatriculation.
22:13Regardez tous les vins de Mercedes et vous allez voir.
22:15Vous allez voir les plaques
22:17et vous appelez un VTC
22:19et le gars, il est roumain.
22:21Il est roumain. Allez au pied
22:23de l'Arc de Triomphe. Moi, je vais
22:25de temps en temps au Vainqueur. C'est un petit restaurant
22:27où il y a beaucoup de taxis. Allez là-bas,
22:29vous allez voir les plaques.
22:31Et eux,
22:33ils ne sont pas taxés comme nous.
22:35Donc, ils nous prennent du travail.
22:37À moins cher parce qu'ils n'ont pas les mêmes taxes.
22:39Mais tout va mal.
22:41Vous avez raison de pointer
22:43du doigt la concurrence
22:45fiscale parce qu'aujourd'hui, dans le monde
22:47global, en Europe dans lequel
22:49on est, bien évidemment, la fiscalité
22:51d'à côté du pays, juste à côté
22:53à quelques kilomètres d'une autre,
22:55on la regarde, si vous voyez ce que je veux dire.
22:57Il est 13h27, Céline Landreau.
22:59Que pourrait-on faire à 13h27 ?
23:01Accueillir avec bonheur et bienveillance Jean-Alphonse
23:03Richard. Bonjour Jean-Alphonse. Ravi de vous retrouver.
23:05Bonjour à tous les deux. Bonjour Jean-Alphonse.
23:0714h, l'heure du crime. Quel est le menu aujourd'hui ?
23:09Aujourd'hui, c'est la disparition d'une femme.
23:11Laetitia Kzuba, 33 ans.
23:13Un soir de l'automne 2012.
23:15Elle prend sa voiture, elle va voir
23:17sa grand-mère. Elle n'a que quelques kilomètres à faire.
23:19On va retrouver son auto
23:21à 150 kilomètres de Fréjus,
23:23où elle vit, en Italie.
23:25De l'autre côté de la frontière,
23:27devant une résidence de vacances.
23:29Elle a roulé jusqu'ici
23:31Laetitia Kzuba.
23:33On l'a appelée au secours,
23:35mais on ne sait pas pourquoi.
23:37Qui fuyait-elle ?
23:39Était-elle victime d'un délire ?
23:41Nous avons pu consulter le dossier d'enquête.
23:43On a fait toute une émission autour des documents
23:45d'enquête qui ne sont jamais sortis jusqu'à présent.
23:47Je peux vous dire qu'ils sont
23:49des plus intrigants
23:51qu'ils soient.
23:53Il y a de mystérieux témoins.
23:55Il y a une vieille dame qui en sait trop, du côté italien.
23:57Bref, il y a beaucoup de suspense
23:59autour de cette disparition.
24:01On a trouvé le corps de Laetitia Kzuba.
24:03C'est l'affaire du jour.
24:05Et c'est dans l'heure du crime, à 14h.
24:07Merci Jean-Alphonse Richard.
24:09Nous vous écouterons.
24:11Et dans une seconde, Céline Landreau,
24:13on continue à parler des impôts.
24:15On a beaucoup d'appels.
24:17On parlera des arnaques aux faux banquiers juste après.
24:19C'est ça. Impôts, arnaques.
24:21Vous êtes bien sur RTL.
24:23À tout de suite.
24:31Vous écoutez RTL Midi.
24:33Les auditeurs ont la parole.
24:35Michel Barnier pourrait annoncer cet après-midi
24:37un choc fiscal pour faire rentrer
24:3915 à 18 milliards d'euros
24:41dans les caisses de l'Etat.
24:43Ça vous fait réagir ? On revient dans 60 secondes.
24:45Céline Landreau et Eric Brunet.
24:47Les auditeurs ont la parole sur RTL.
24:49Je pense avoir une petite solution.
24:51Elle vaut ce qu'elle vaut.
24:53Il suffirait simplement de taxer
24:55toutes les ordonnances qui sont faites en France
24:57concernant les humains ou les animaux.
24:59Il y a des milliers et des milliers
25:01d'ordonnances qui sont faites chaque jour.
25:03Ça permettrait de combler beaucoup de choses.
25:05Et au moins ça toucherait
25:07et les pauvres et les riches.
25:09Et on rééquilibrerait peut-être certaines choses.
25:13Taxer des ordonnances.
25:15C'est une idée de Pierre.
25:17C'est une bonne idée ça.
25:19Chez le médecin généraliste.
25:21Et donc on rajoute
25:23un euro, deux euros ?
25:25Oui bon.
25:27Mesdames, messieurs, en tout cas,
25:29ce qui est très marrant,
25:31vous avez compris que je rige.
25:33Ce gouvernement qui cherche entre 15 et 18 milliards,
25:35s'est dit
25:37pour trouver 15 et 18 milliards,
25:39on va augmenter les impôts.
25:41Pas une seconde, ils se sont dit
25:43on va baisser le train de vie de l'État.
25:45Rien. On va augmenter les impôts.
25:47Maxime, bonjour.
25:49Bonjour Eric.
25:51Bonjour à toute l'équipe. Merci de m'écouter.
25:53Vous avez fait le 32-10, nous vous écoutons.
25:55Moi, je suis
25:57gérant d'entreprise depuis une dizaine
25:59d'années. J'ai une quarantaine d'années.
26:01Aujourd'hui,
26:03on est excessivement taxé.
26:05Si vous parlez à l'ensemble
26:07des petites PME
26:09du secteur de l'automobile,
26:11surtout, vous rendrez compte
26:13qu'aujourd'hui, on est quand même plutôt dans
26:15l'asphyxie que dans la croissance,
26:17dû aux différentes taxes
26:19que l'on peut avoir,
26:21qui peut être le URSAF et j'en passe et compagnie.
26:23Honnêtement,
26:25ça devient de plus en plus difficile.
26:27Aujourd'hui, nous, par exemple, on travaille
26:29dans le marché de l'automobile
26:31de luxe.
26:33Aujourd'hui, ces voitures sont
26:35taxées avec un malus,
26:37un super malus. Aujourd'hui,
26:39il est de 60 000 euros pour certaines voitures.
26:41Attendez, attendez.
26:43Il y a des voitures en France
26:45que vous achetez X euros, peu importe,
26:47et en plus, vous payez 60 000 euros
26:49quand la voiture est neuve.
26:51C'est un malus ?
26:53Tout à fait. Par exemple, vous prenez un petit SUV chez Porsche,
26:55je vais prendre le cas du Macan,
26:57ça double quasiment
26:59son tarif.
27:01Franchement,
27:03je comprends que Porsche est une voiture de luxe,
27:05mais franchement,
27:07un malus de 60 000 euros ?
27:09Qui continue à acheter ça ?
27:11C'est n'importe quoi.
27:13Eh bien, il y a plein
27:15de gens qui souhaitent se faire plaisir en s'achetant
27:17de belles voitures. Quand on a travaillé
27:19un certain nombre d'années et qu'on veut se faire plaisir,
27:21on a le droit d'acheter une belle voiture,
27:23on peut se faire plaisir. Cependant,
27:25on est très taxé.
27:27Moi, je vous dis franchement, même si j'aimais les Porsche
27:29et si j'étais très riche,
27:3160 000 euros de taxes
27:33juste, on oublie la carte
27:35grise, 60 000 euros
27:37de taxes supplémentaires, je n'y vais pas.
27:39Franchement, ce n'est pas possible.
27:41Même en étant très riche.
27:43Est-ce que ça dissuade des gens ?
27:45Je ne sais pas s'il avait prévu d'acheter une Porsche.
27:47Non, non.
27:49Il y a beaucoup de gens que ça dissuade.
27:51Il y a d'autres que ça ne dissuade pas.
27:53On peut se dire que ces gens ont de l'argent,
27:55ils sont en mesure de payer ses taxes.
27:57Mais aujourd'hui, de plus en plus
27:59de propriétaires se détournent
28:01de ce marché. D'ailleurs, même certains
28:03constructeurs automobiles ne vendent plus
28:05certains modèles parce qu'ils sont trop taxés.
28:07C'est pour dire à quel point on en est rendu.
28:09Et à côté de ça,
28:11vous avez tout un pan de l'économie
28:13autour de l'automobile
28:15qui est en train de vraiment souffrir
28:17parce qu'on est
28:19énormément taxés.
28:21Et si on nous taxe
28:23encore plus demain, ce sera
28:25la fin de beaucoup de PME, croyez-moi,
28:27en 2024-2025, c'est certain.
28:29Parce que les PME maximes
28:31ne vont pas forcément
28:33mourir tout de suite parce qu'on augmente
28:35les taxes. Elles vont mourir
28:37l'année prochaine ou dans deux ans
28:39parce que leurs produits ne seront plus
28:41concurrentiels, compétitifs
28:43à côté des mêmes produits qu'on fabriquera
28:45en Allemagne, en Irlande, en Angleterre, en Italie,
28:47en Espagne, en Autriche,
28:49dans le marché européen,
28:51en Suède, en Pologne.
28:53Et donc là, dans deux ans...
28:55Vous avez tout à fait bien compris.
28:57Nous, on achète nos produits, par exemple, en Allemagne.
28:59On est taxés.
29:01Et aujourd'hui, quand on pose un produit
29:03sur une voiture haut de gamme en France,
29:05on le vend beaucoup plus cher
29:07qu'en Allemagne.
29:09C'est juste un constat.
29:11Pour que le consommateur se dise
29:13je vais aller en Allemagne plutôt qu'en France.
29:15Pourquoi pas. Tout à fait.
29:17Eric, Maxime, je voudrais qu'on reprenne
29:19Jean-Michel avec qui on était en début
29:21d'émission qui voulait rajouter quelque chose.
29:23Rebonjour Jean-Michel.
29:25Je vous ai entendu dire que
29:27M. Barnier cherchait 15 milliards d'euros.
29:29J'en ai trouvé 28.
29:31Je sais où aller les chercher.
29:33Vous prenez 2 millions de chômeurs
29:35qui sont actuellement payés aux alentours des
29:371200 euros par mois, par exemple.
29:39C'est un projet France Travail de les réinjecter
29:41dans le monde du travail.
29:43Par contre, la société dans laquelle ils vont travailler,
29:45ils ne cotisent pas.
29:47Ils n'ont pas de charge.
29:49Le patron n'a pas de charge dessus.
29:51Et ils ne cotisent pas, comme c'est actuellement le cas.
29:53Un chômeur qui est à France Travail
29:55ne cotise pas pour aucune caisse.
29:57L'État ne cotise pas pour lui.
29:59Donc si vous prenez 2 millions de chômeurs
30:01que vous réinjectez dans les sociétés
30:03sans que ça coûte 1 euro à la société
30:05à part le salaire que vous allez lui verser,
30:07ça coûte 14 milliards par million de chômeurs
30:09réinjectés dans le système.
30:11Comment ça, 14 milliards ?
30:1314 milliards.
30:15Vous prenez 1200 fois 2 millions,
30:17ça fait 28 milliards sur une année.
30:1928 milliards
30:21d'économies qui sont
30:23aujourd'hui payées par l'État,
30:25qui sont versées à France Travail,
30:27à ces gens-là, vous les réinjectez dans le système,
30:29c'est plus France Travail qui paye,
30:31donc l'État, c'est l'entreprise.
30:3328 milliards.
30:35Le coût
30:37du chômage,
30:39de la réinsertion.
30:4114 milliards par tranche d'un million.
30:43Jean-Michel,
30:45il ne vous reste plus qu'à aller
30:47au ministère
30:49à Matignon.
30:51Vous entretenir avec Michel Barnier,
30:53il vous attend, j'ai pris le rendez-vous,
30:55il vous écoute, vous passez dans l'après-midi.
30:57Merci Jean-Michel,
30:59merci à tous les amis.
31:01Franchement, c'est un petit peu désespérant
31:03qu'on n'ait pas trouvé d'autres solutions
31:05pour renflouer les caisses de l'État
31:07que d'augmenter sous divers
31:09aspects les taxes et les prélèvements obligatoires
31:11dans ce pays. Céline, on va parler d'un tout autre
31:13sujet maintenant. Le spoofing
31:15téléphonique, le spoofing,
31:17ce mot anglais,
31:19ce sont ces appels par usurpation d'identité,
31:21vous savez, celui qui se fait passer pour votre
31:23conseiller bancaire et qui essaie de vous soutirer un peu d'argent.
31:25Je sais, ma maman s'est fait avoir
31:27il y a un ou deux ans, je l'ai déjà dit à cette antenne,
31:29avec un vrai acteur.
31:31Franchement, il y en a qui sont très bons
31:33pour se faire passer pour votre conseiller
31:35bancaire. Est-ce que vous avez déjà été
31:37victime de cela ? A tout de suite.
31:39Céline Landreau et Eric Brunet
31:41Les auditeurs ont la parole
31:43sur RTL. Les auditeurs ont la parole
31:45Eric Brunet et Céline Landreau
31:47sur RTL.
31:49Céline Landreau, pourquoi avons-nous
31:51pris la décision, en préparant cette émission,
31:53les auditeurs, aujourd'hui, de parler
31:55des arnaques aux faux conseillers
31:57bancaires ? Parce que nous sommes le 1er
31:59octobre, Eric, et parmi les changements
32:01du 1er octobre, une nouvelle
32:03arme opérationnelle,
32:05désormais, par les opérateurs
32:07téléphoniques, pour lutter contre
32:09les faux conseillers bancaires.
32:11Ça vous paraît un peu compliqué, comme ça, un peu abscond.
32:13Virginie Guérin était avec nous tout à l'heure.
32:15Elle nous a expliqué très concrètement
32:17comment ça fonctionne. Je vous propose de la réécouter.
32:19Les escrocs appellent bien
32:21avec leur numéro depuis leur
32:23téléphone, mais sur votre écran s'affiche
32:25un autre numéro qu'ils ont usurpé.
32:27Ils ont réussi à connaître celui
32:29de votre banque. Donc, vous avez
32:31confiance et vous répondez. Et alors là,
32:33ils vont vous demander soit de
32:35donner vos identifiants ou de
32:37confirmer par SMS un code
32:39qui, en fait, va valider un achat.
32:41Et bien, à partir d'aujourd'hui,
32:43les opérateurs vont devoir bloquer
32:45tout numéro qui s'affiche et qui ne
32:47correspond pas au numéro qu'ils appellent.
32:49Votre téléphone, en principe, ne
32:51sonnera pas.
32:53Compris ! D'accord. Donc ça, c'est
32:55une opération technique qui se passe chez l'opérateur
32:57qui décèlera
32:59le voyou.
33:01Si ça n'est pas son numéro.
33:03Très bien. Compris. Parfait. Je salue
33:05donc
33:07ma chère Madeleine. Bonjour !
33:09Bonjour Eric. Bonjour Céline.
33:11Vous vous êtes fait arnaquer déjà,
33:13vous, par un faux conseiller ?
33:15Oui, il y a quelques jours de ça.
33:17C'est tout frais, alors.
33:19C'est tout frais et en même temps,
33:21heureusement que c'est fini parce que
33:23on a vraiment eu de la chance.
33:25Donc, votre téléphone a sonné,
33:27et alors ? Le téléphone a
33:29sonné à 18h30.
33:31Donc, tout de suite,
33:33ça a été, bonjour madame,
33:35est-ce que vous êtes à l'origine d'une transaction qui s'est
33:37passée à Bruxelles ?
33:39Non, non, non. Moi, j'étais chez moi,
33:41donc non. Oui, parce que
33:43là, actuellement, il y a une autre transaction
33:45qui est en train de se faire de 900 euros.
33:47Et
33:49tout de suite,
33:51moi, j'étais en panique parce que
33:53c'est la sécurité
33:55de la banque,
33:57c'était vraiment, enfin bref,
33:59il a appelé un vendredi, donc tout le week-end,
34:01moi, je me suis bien rendue malade.
34:03Et il y a quelque chose qui me disait,
34:05mais c'est pas clair ça,
34:07j'avais un instinct qui me disait,
34:09et il rappelle le lundi,
34:11mais je lui dis, mais moi, il faut que je porte plainte.
34:13Non, non, non, attendez, on va faire l'enquête d'abord,
34:15on va mener l'enquête, je vous rappelle.
34:17Et il a rappelé lundi,
34:19il avait tous les codes,
34:21et on avait les messages sur
34:23le portable,
34:25qui correspondaient bien
34:27à la banque, et moi, le numéro
34:29de la banque, je ne le connais pas par cœur.
34:31Alors, qu'est-ce que vous avez fait ?
34:33Est-ce que vous dites, j'ai eu des doutes tout le week-end,
34:35il me rappelle le lundi, qu'est-ce qui se passe concrètement ?
34:37Il avait déjà vos codes à l'avance ?
34:39Oui, oui, parce que quand il nous a dit
34:41votre numéro, c'est bien ça, ça, ça, ça,
34:43nous, on a juste confirmé oui.
34:45Oui, d'accord. Et alors, d'accord,
34:47et donc, s'il a vos codes,
34:49il n'avait pas besoin de vous rappeler le lundi ?
34:51Ben si, si, parce que quand il a rappelé
34:53le lundi, c'est pour dire, bon madame, il faut qu'on bloque
34:55votre compte, donc
34:57évidemment
34:59qu'il faut bloquer le compte, donc
35:01alors vous allez appuyer sur l'application,
35:03et on va vous envoyer,
35:05donc ça partait bien de la Société Générale,
35:07et ça partait
35:09bien de la Société Générale,
35:11et donc, on a fait
35:13confiance, donc on s'est dit,
35:15purée, oui, il faut bloquer le compte, quoi,
35:17donc on a appuyé sur ce truc,
35:19mais
35:21je ne sais pas pourquoi, j'ai dit à mon mari,
35:23le lundi, forcément, les banques sont fermées,
35:25donc moi, le mardi, j'ai dit, fonce à la banque !
35:27Et alors, attendez, attendez,
35:29mais sauf que bloquer votre compte, ben c'est bien,
35:31on ne vous a pas volé d'argent si vous n'avez que
35:33bloquer votre compte. Non, ils ont
35:35essayé, mais
35:37le fait est que
35:39comme on avait un deuxième compte, il a transvasé
35:41un compte sur le compte courant
35:43pour pouvoir après s'en servir.
35:45C'est exactement ce qui est arrivé à ma maman.
35:47Ils ont essayé de lui mettre un peu d'argent
35:49qu'elle avait sur le compte d'épargne,
35:51ils lui ont demandé de le transvaser
35:53sur son compte courant.
35:55Et il lui est arrivé la même chose que vous,
35:57elle s'est dit, mais qu'est-ce que j'ai fait, là ?
35:59Et elle a tout de suite
36:01été voir son conseiller,
36:03et elle y est allée à temps,
36:05parce que l'opération, finalement, a été
36:07interrompue à temps. Alors que vous, ils ont
36:09réussi à vous prendre de l'argent, Madeleine ? Non.
36:11Non, on a vraiment eu un coup de bol
36:13phénoménal, et
36:15là, pour une fois qu'on a de la chance,
36:17ça tombe bien. Parce que le lendemain,
36:19quand on est allé à la banque, elle a dit non, non, effectivement,
36:21c'est pas nous, donc ils ont tout de suite tout bloqué,
36:23changé les cartes, changé les numéros,
36:25on a été embêtés pendant 15 jours,
36:27certes, mais non, rien n'a été
36:29fait,
36:31il n'a rien pu prendre. Bougez pas, Madeleine,
36:33je vous garde, Madeleine, parce que je voudrais qu'on
36:35prenne Martine, qui a fait
36:37le 3210 aussi, pour voir le type d'arnaque
36:39dont elle a été victime, ma chère Martine,
36:41bonjour.
36:43Bonjour Eric. Bonjour.
36:45Qu'est-ce qui vous est arrivé, Martine, à vous ?
36:47Allô ? Oui ?
36:49Que vous est-il arrivé à vous ?
36:51Ah ben oui, et puis alors moi, je me suis fait avoir
36:53en beauté, c'est vrai,
36:55parce que ça s'est passé, alors je me souviens plus
36:57quel jour c'était, et je reçois
36:59un coup de téléphone en me disant, est-ce que c'est vous qui
37:01êtes, enfin voilà, je suis le conseiller de la BNP.
37:03Bon, mais le numéro de la BNP,
37:05je le connaissais pas par cœur.
37:07Vous êtes, comment,
37:09victime d'une fraude, parce qu'on
37:11se rend compte qu'il y a des achats de faits,
37:13alors je crois que c'était un à Lille, et l'autre, je sais plus
37:15à quel endroit.
37:17Il dit, ben non, c'est pas moi, j'ai dit, mais qu'est-ce que je
37:19dois faire ? Il me dit, ben écoutez, voilà,
37:21vous allez aller sur votre application,
37:23et faites votre, comment,
37:25pour que je puisse annuler
37:27les achats, il faut que vous
37:29validiez l'achat pour, enfin bon bref,
37:31il m'embobine, puis j'ai eu un petit éclair
37:33de lucidité, j'ai dit, mais qui me dit que
37:35vous êtes vraiment le conseiller de la banque.
37:37Ben il dit, écoutez madame, c'est bien
37:39simple, comment,
37:41je vais vous rappeler, avec le numéro
37:43de la banque, vous allez sur internet, et vous allez
37:45contrôler le numéro de la
37:47BNP, puisque c'était la BNP,
37:49et je suis allé,
37:51et effectivement, je lui ai donné
37:53mon numéro de téléphone fixe, parce qu'il
37:55m'appelait au départ sur le portable,
37:57et quand il m'a rappelé sur le téléphone fixe,
37:59c'était bien le numéro de la banque qui
38:01apparaissait. Donc moi j'ai eu un peu confiance.
38:03Mais vraiment comme une
38:05andouille, parce que souvent
38:07je disais à mes enfants, ou à ma
38:09mère, surtout s'ils rentrent après,
38:11ne valide pas, enfin bon bref,
38:13et puis, ben j'ai
38:15plongé, j'ai plongé, j'ai plongé,
38:17donc j'ai validé mon...
38:19– Restez avec nous,
38:21Martine, je vous garde, je vous garde,
38:23restez avec nous, on marque une pause,
38:25et vous allez nous raconter la phase finale
38:27de cette grosse arnaque, parce qu'apparemment
38:29vous vous êtes fait avoir.
38:31A tout de suite.
38:33– Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL
38:35ou au 3210.
38:37– 50 centimes la minute.
38:39– Céline Landreau et Éric Brunet
38:41– Les auditeurs ont la parole
38:43sur RTL. – Et on continue de parler
38:45de ces arnaques aux faux
38:47conseillers bancaires. On est toujours
38:49avec Martine qui a fait le
38:513210. Martine, on rappelle
38:53que si on en parle aujourd'hui,
38:55c'est parce que depuis ce 1er octobre,
38:57ce mardi, les opérateurs téléphoniques
38:59ont l'obligation
39:01de bloquer les appels quand le numéro affiché
39:03n'a pas pu être authentifié.
39:05Et si je précise ça... – Je voulais
39:07que ce fût le cas à l'époque.
39:09– Voilà, c'est parce que vous, ça vous aurait
39:11sauvé, parce que vous n'avez pas été complètement
39:13crédule quand ce monsieur vous appelle
39:15en se faisant passer pour votre conseiller.
39:17– Non, mais j'ai eu le secret d'avoir quand même.
39:19– Lui, il a réussi à vous appeler, et sur votre téléphone,
39:21apparaissait le vrai numéro
39:23de votre vrai BNP.
39:25– Le vrai numéro de la BNP, oui, qui apparaissait
39:27sur le site de comment...
39:29– Sur le site internet de la banque.
39:31– Le site officiel, oui. Alors du coup,
39:33quand il vous rappelle que vous dites
39:35que c'est le vrai numéro de la BNP, là,
39:37vous lui donnez tout.
39:39– Je ne lui ai pas donné, mais quand il m'a dit
39:41d'aller sur votre compte et taper le code...
39:43Alors, la fameuse clé digitale
39:45qui, soi-disant, sécurise
39:47mon compte, je l'ai faite.
39:49Forcément. Et une fois que
39:51j'ai eu fait, j'ai dit, ma fille,
39:53t'es conne,
39:55je ne vais pas le faire.
39:57Donc, j'ai appelé ma banque,
39:59j'ai appelé par un numéro,
40:01elle m'a dit, madame, mais jamais, jamais,
40:03je ne dis jamais, jamais,
40:05vous êtes marrant, c'est pas sécure,
40:07votre truc, c'est pas sécure.
40:09J'ai eu de la chance.
40:11– Ils ont pu bloquer un temps ?
40:13– C'est que j'ai eu, je crois que c'était 1200 euros,
40:15un total à peu près de 1200 et quelques euros.
40:17Alors que j'ai su après que des jeunes filles
40:19qui économisaient avaient eu
40:21toutes leurs économies
40:23envolées par ce genre de...
40:25– Enfin, vous vous êtes quand même fait voler, Martine,
40:271200 euros à peu près.
40:29– Oui, oui.
40:31– Et dans ce cas, on rembourse ou pas ?
40:33– Alors, oh !
40:35Oh ben, on rembourse,
40:37avec, vous savez,
40:39on tire la ficelle du nez,
40:41comme les petites vaches, il faut que j'avance.
40:43J'ai écrit, et on m'a dit,
40:45vous comprenez, vous avez donné votre code,
40:47c'est que vous étiez d'accord,
40:49bon, on est d'accord, enfin bon, bref.
40:51Bon, comme vous êtes une bonne cliente,
40:53on m'a remboursé de 500 euros.
40:55– D'accord, donc ça fait une perte de 700 quand même,
40:57à l'arrivée. – Oui, à peu près,
40:59500-600 euros.
41:01Et comment j'ai été un petit peu...
41:03Enfin, moi,
41:05je suis un peu bête et quelquefois
41:07je laisse tomber les trucs, parce qu'on m'a dit
41:09si t'avais continué,
41:11il devait se rembourser, parce que quand je vois
41:13avec les émissions de Julien Courbet
41:15que maintenant,
41:17les banques sont contraintes de rembourser
41:19les fraudes,
41:21j'ai eu de la chance
41:23de pouvoir affiner
41:25ce que j'ai perdu,
41:27ce qui n'est pas forcément le cas
41:29de certains.
41:31Bon, si ça peut vraiment
41:33faire en sorte que personne
41:35ne se fasse avoir, c'est tant mieux.
41:37Je le souhaite de tout cœur pour tout le monde.
41:39– Mais c'est fou que,
41:41quand on y pense, c'est fou que
41:43les opérateurs permettaient
41:45que le type qui vous rappelle
41:47puis son numéro,
41:49visuellement sur votre écran,
41:51c'était le numéro de la BNP qui apparaissait.
41:53Enfin, c'est franchement...
41:55– Je ne me serais pas permise
41:57d'appeler d'ailleurs si ça n'avait pas été le cas,
41:59parce que, bon,
42:01j'écoute vos émissions et je pense
42:03que les gens qui appellent sont tout à fait sincères.
42:05Donc, c'est en toute sincérité
42:07que je le fais.
42:09C'est affreux, quoi,
42:11que des gens puissent se faire avoir.
42:13Je vous dis, moi,
42:15j'ai pas la chance de pouvoir assumer,
42:17bon, d'accord, mais d'autres
42:19qui ne peuvent pas assumer, on leur vide leur compte
42:21parce que...
42:23et puis qu'ils ne se font pas avoir.
42:25C'est ça, surtout.
42:27– Ma maman m'avait raconté,
42:29elle s'est fait avoir de la même façon,
42:31que l'environnement sonore du conseiller
42:33bancaire était très travaillé.
42:35On entendait des gens qui disaient
42:37« je vous commande une pizza à l'heure du déjeuner »,
42:39lui, il allait plutôt prendre la pizza
42:41et il donnait des vrais noms de rue
42:43de proximité de l'agence bancaire...
42:45– Non, non, là, pas.
42:47Là, absolument pas.
42:49C'était vraiment...
42:51Il m'a pas embobiné ni quoi que ce soit.
42:53C'était... ça coulait tellement
42:55de sources
42:57que ben voilà.
42:59Je me suis fait avoir.
43:01– Bon, écoutez,
43:03on vous a remboursé 500 euros
43:05et heureusement, vous dites, il n'y avait pas
43:07toutes vos économies sur votre compte.
43:09Enfin, quand même, 1200,
43:11on est presque un smic,
43:13c'est une sacrée somme.
43:15– On ne trouve pas ça, comme on dit,
43:17chez moi, sous les chevaux
43:19d'un cheval tous les jours.
43:21– Tous les sabots.
43:23– Pour certaines personnes,
43:25et même pour moi, je vais vous dire,
43:27même si j'ai pu assumer l'erreur de ma part,
43:29ça fait quand même mal
43:31parce qu'on ne se lève pas...
43:33Je dis souvent à mes enfants
43:35ou à mes petits-enfants quand ils demandent
43:37des choses un petit peu exagérées,
43:39tu sais, moi, je ne mets pas
43:41une queue au zéro tous les matins
43:43quand je me lève.
43:45– Merci Martine,
43:47merci également à Madeleine,
43:49pardon à Philippe, qu'on voulait prendre
43:51mais on n'a plus le temps, c'était un très bon sujet.
43:53Soyez méfiants,
43:55mesdames, messieurs, avec ces faux conseillers
43:57bancaires.
43:59– Jean-Alphonse Richard est de retour dans le studio,
44:01ça veut dire que l'heure du crime, c'est imminent, Jean-Alphonse.
44:03– On y arrive tout de suite,
44:05avec aujourd'hui la disparue de Bordighera,
44:07mais elle est bien française la disparue,
44:09elle s'appelle Laetitia Kzuba, à tout de suite.
44:11– À tout de suite.

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